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GRATUIT - Numéro 188 - Edition du Lundi 14 Novembre 2011 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°188

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Toute l'information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 188 - Edition du Lundi 14 Novembre 2011 Journal Israélien en langue française

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben Yéouchoua

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou Sayada01 48 97 46 85

Israël Actualités est une marque déposée en France

D’ici quelques mois, l’Iran fera partie des pays possédant l’arme atomique sans que personne s’of-fusque. Qu’un pays ayant des ob-jectifs belliqueux puisse s’appro-prier le monde en otage n’inquiète pas outre mesure.

En effet, nous entendons ça et là qu’Israël serait prêt à attaquer l’Iran dans les prochaines semaines mais Is-raël a-t-elle les moyens, toute seule, de pouvoir intervenir militairement hors de ses frontières ; à prés de 1800 km ?

En plus de survoler les espaces aériens des territoires ennemis, les Russes et les Chinois sont, de sur-croit, opposés à une intervention mi-litaire et économique supplémentaire contre l’Iran. La France et les USA sont, quant à eux, pour des sanctions économiques sévères mais le vrai sa-lut ne viendrait-il pas des pays musul-mans eux-mêmes ?

Voire de l’Arabie Saoudite, pays sunnite, qui voit d’un mauvais œil l’Iran, pays chiite, avoir la bombe nucléaire. Ce qui ferai de l’Iran, le leader militaire du monde musulman. Aujourd’hui Israël a-t-elle le choix d’avoir à une heure d’avion, un pays pensant à chaque instant, sa destruc-tion ?

Israël se retrouve encore une fois au pied du mur sur la façon de réagir. Quelle réaction adopter face à un tel risque ? Quels risques prendre pour faire face à une menace d’une telle ampleur ?

Une chose est sure. Quelques soient les décisions que le gouvernement israélien aura à prendre, cette déci-sion aura été murement réfléchie et, encore fois, bien sur il faudra s’y attendre, nous pourront entendre un concert de contestations suite à la décision qu’Israël aura prise pour sa survie.

Comme disait le Golda Meir «Je pré-fère recevoir des condamnations plu-tôt que des condoléances»

Tellle est la devise que nous juifs du monde et de l’état d’Israël devrions nous approprier.

Car aujourd’hui, ce qui se joue dans le monde, c’est la survie de l’état d’Israël et du peuple juif ... Alors encore une fois, la décision que pren-dra le gouvernement, nous juifs de France et du monde, restons soli-daires d’Israël quoi qu’il en coûte.

Alain Sayada

L’Iran en ligne de mire - Golda Meir «Je préfère recevoir des condamnations plutôt que des condoléances»

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Est-ce qu’une frappe contre l’Iran est plus proche que jamais ? Le Daily Mail affirme mercredi qu’Is-raël «va lancer une action militaire pour empêcher l’Iran de dévelop-per des armes nucléaires avant la fin de l’année.» Le journal britan-nique cite une source importante des services de renseignement bri-tannique, sans la nommer. Cette information n’a pas été confirmée par une source israélienne, et sa va-lidité peut être considérée comme douteuse.

Selon l’article, le secrétaire bri-tannique aux affaires étrangères, William Hague, a déclaré que les conclusions du rapport de l’AIEA sur les ambitions nucléaires de l’Iran ont «complètement discrédité les alléga-tions d’innocence de la république islamique.»

L’agence internationale de l’énergie atomique a révélé que l’Iran déve-loppe un centre d’essais nucléaires, des détonateurs nucléaires et une modélisation informatique pour une ogive nucléaire.

L’enquête du Daily Mail confirme prétendument qu’Israël et les Etats-Unis vont unir leurs forces pour monter une attaque contre les sites nucléaires iraniens «plutôt tôt que tard.» «Nous nous attendons à ce que quelque chose se passe aussi tôt que noël, ou très tôt dans la prochaine année,» affirme la source du journal anglais.

Des informations récentes ont fait part de l’accélération des préparatifs militaires de la Grande-Bretagne pour une éventuelle frappe contre l’Iran.

Israël pourrait frapper l’Iran dès le mois prochain

La remise du rapport de l’AEIA sur l’usage à des fins militaires des capacités nucléaires iranienne met le feu aux poudres. Tsahal est sur le pied de guerre. Que se passerait-il si le gouvernement israélien ordon-nait une attaque ? Challenges a évalué l’arsenal militaire des deux pays.

Coup de bluff ou coup de semonce ? A quelques heures de la remise par l’Agence internationale de l’ener-gie atomique (AIEA) d’un rapport qui devrait confirmer les ambitions militaires du programme nucléaire iranien, Israël ne cache plus réfléchir à une frappe militaire préventive sur les sites d’enrichissement d’uranium de l’Iran.

«La possibilité d’une attaque mili-taire contre l’Iran est plus proche que l’option diplomatique», affirmait même dimanche le président Shimon Peres.

Quelques jours plus tôt, 14 chasseurs F-16 israéliens s’entraînaient en Sar-daigne à des missions «à longue dis-tance», tandis que le ministère de la Défense testait avec succès un missile balistique doté d’un nouveau système de propulsion – très probablement le Jericho 3, dont la portée de 4500 à 7000 km permettrait largement de frapper l’Iran. Israël a-t-il les moyens de se lancer dans une opération d’en-vergure ? L’Iran a-t-il les moyens d’y résister ? Revue de détail des forces en présence.

Les forces aériennes Côté forces aériennes, le combat apparaît singu-lièrement déséquilibré. Quand Israël peut s’appuyer sur une flotte récente estimée à 243 F-15 et F-16, en atten-dant les F-35 commandés à Lockheed Martin, l’Iran jongle péniblement entre des vieux chasseurs américains livrés du temps du Shah (F-14 Tom-

cat), des appareils de conception so-viétique (MiG-29 Fulcrum), quelques vieilleries récupérées en Irak (une poignée de Mirage F1 et Sukhoi Su-24 et Su-25) et des avions chinois totalement obsolètes (F-6 et F-7).

Quant au chasseur développé par les Iraniens, le Saeqeh, censé être meil-leur que le F-18, ses performances ne semblent guère le faire apparaître comme une menace. L’embargo a empêché l’Iran de «retrofiter» ses avions, et le manque d’appareils de soutien (ravitailleurs, AWACS etc) condamne probablement leur usage à des missions purement défensives.

A l’inverse, la flotte israélienne est jeune et dotée d’armements perfor-mants, comme les missiles israéliens Popeye, Delilah, ou américains Hell-fire ou AMRAAM.

Les missiles balistiques C’est la grande crainte d’Israël. L’Iran conti-nue de développer et de tester des missiles balistiques aux portées tou-jours plus longues, qui peuvent théo-riquement frapper le territoire israé-lien en quelques minutes.

Principale menace : le Shahab 3 (Mé-téore 3, en persan), un dérivé du mis-sile Nodong nord-coréen, qui affiche une portée de 2000 km dans sa ver-sion la plus récente.

Ces performances lui permettent de toucher, outre Israël, la partie orien-tale de l’Union Européenne, notam-ment la Grèce, la Bulgarie ou la Roumanie. Le régime iranien teste également un missile à propulsion solide, le Sejil 2, doté d’une por-tée comparable au Shahb 3, mais de conception plus récente et 100% ira-nienne.

Côté israélien, le missile balistique Jericho III (4500 à 7000 km de por-

tée), développé par l’industriel IAI et dont l’existence n’a jamais été confir-mée par le ministère de la défense, est encore en test. Les experts assurent qu’il pourra être équipé d’une tête nucléaire

En attendant, son prédécesseur Je-richo II, qui a servi de base au lanceur spatial israélien Shavit, est toujours en service. La première génération de ces missiles avait été développée dans les années 60 en collaboration avec le groupe français Dassault.

Le premier tir du MD 620, ancêtre du Jericho, avait été effectué en février 1965, à partir de l’île du Levant. Le programme avait été arrêté en janvier 1969 à la suite de l’embargo total des armes à destination d’Israël. La défense aérienne Israël pourrait-il contrer des missiles balistiques ira-niens lancés en représailles d’un raid ? C’est la grande question.

L’Etat hébreu dispose, sur le papier, d’une impressionnante panoplie de missiles de défense aérienne : le système Iron Dome, développé par l’industriel Rafael, est conçu pour détruire les missiles de courte portée ; le futur David’s Sling « la fronde de David»), développé par Rafael et l’américain Raytheon, est conçu pour détruire les missiles de moyenne portée ; la partie supérieure de la pro-tection anti-missile est confiée au sys-tème de missiles intercepteurs Arrow 2, en attendant le successeur Arrow 3. Israël bénéficie également de missiles américains Patriot. Suffisant pour stopper des missiles iraniens ?

Ces systèmes ne l’assurent pas à 100%. Côté iranien, les sites d’enri-chissement d’uranium, profondément enterrés sous terre, sont protégés par des missiles russes S-200 que l’Iran affirme avoir modernisés après le re-fus de Moscou de lui livrer des S-300 plus récents en raison des sanctions internationales contre le programme nucléaire iranien.

Ces équipements sont réputés effi-caces, mais leurs systèmes de détec-tion peuvent être brouillés par des équipements de guerre électronique. L’Iran dispose également de systèmes anti-aériens Tor-M1, également de conception russe, mais de très courte portée.

Vincent Lamigeon

Israël a-t-il les moyens de s’attaquer à l’Iran ?

L’Iran a travaillé sur la concep-tion d’une bombe nucléaire et mené d’autres recherches et essais relatifs à de telles armes, déclare l’Agence internationale de l’éner-gie atomique (AIEA) dans un rap-port publié aujourd’hui. Le docu-ment détaille de nouveaux éléments suggérant que la République isla-mique cherche à développer des ca-pacités nucléaires militaires. Cer-taines de ces activités pourraient se poursuivre actuellement, ajoute l’agence.

Elles indiquent aussi qu’»avant 2003, ces activités se sont déroulées dans le cadre d’un programme structuré, et que certaines activités pourraient tou-jours être en cours». L’AIEA exhorte l’Iran à se mettre «sans délai» en rapport avec elle afin de clarifier ces informations, qui figurent en annexe du rapport.

Le chef de la diplomatie iranienne, Ali Akbar Salehi, avait par avance

rejeté mardi toute accusation sur un programme nucléaire militaire de son pays. Selon lui, l’agence onusienne, qui enquête depuis environ huit ans sur le programme iranien, n’a «au-cune preuve sérieuse».

Les grandes puissances occidentales et Israël soupçonnent la République islamique de vouloir se doter de la bombe atomique, ce que Téhéran a toujours démenti.

Washington et ses alliés occidentaux n’avaient pas caché leur intention d’utiliser le rapport de l’AIEA pour davantage durcir les sanctions qu’ils appliquent à titre individuel à l’Iran et essayer de convaincre Moscou et Pékin, jusqu’alors réticents, de ren-forcer celles de l’ONU adoptées par quatre résolutions depuis 2007.

Le rapport doit être discuté à la réu-nion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA des 17 et 18 novembre pro-chains.

L’Iran cherche à développer son nucléaire

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Le Conseil de Sécurité de l’ONU n’est pas d’accord pour une ad-hésion des palestiniens. C’est la conclusion du rapport du Comité des Admissions qui prévoit donc l’échec de la tentative palestinienne de devenir membre de l’ONU. Le rapport doit être examiné dans deux jours, soit le vendredi 11 no-vembre 2011. Le rapport va donc être remis au Conseil de Sécurité de l’ONU.

Ce rapport conclut clairement que l’admission des palestiniens ne peut pas être accordée pour l’instant. Reste à savoir si les palestiniens voudraient quand même un vote au Conseil de sécurité. Le dernier décompte des voix démontre que les palestiniens n’obtiendraient pas la majorité. - Les USA n’auront même pas besoin d’uti-liser un droit veto.

Ce serait, de toute façon, un échec pour les palestiniens. Il faut bien ad-mettre que les arabes de Judée et de Samarie, ainsi que ceux de la bande de Gaza et de quelques zones orien-tales de Jérusalem s’avèrent totale-ment incapables, d’opter pour une entité politique représentative.

Outre l’OLP, le Fatah et le Hamas,

une multitude de forces claniques prétendent « représenter » les pales-tiniens. Dans ces conditions rocam-bolesques et chaotiques, créer arti-ficiellement un « Etat » palestinien reviendrait à mettre la charrue avant les bœufs, si l’on peut dire. -

En effet, il serait surréaliste de créer une entité territoriale, composée de la Judée, de la Samarie, de la bande de Gaza et de quelques zones orien-tales de Jérusalem, avant même de connaître les intentions du futur « gouvernement » palestinien.

A cet égard, les propos haineux, belli-queux et judéophobes, tenus, ces der-nières semaines, par divers dirigeants palestiniens, démontrent, une fois de plus, que certains leaders de « l’auto-rité » dite palestinienne visent, en réa-lité, à expulser les Juifs et à anéantir l’Etat d’Israël.

Ces propos haineux, belliqueux et judéophobes, répercutés dans les médias arabo-musulmans, ont été oc-cultés par la presse européenne. Cela dit, il suffit de consulter les revues de presse sur Internet, pour en prendre connaissance

Michel Garroté

L’ONU dira non au non-Etat palestinien

Plus de soixante ans après la fin de la période nazie, deux grands noms de l’économie allemande viennent de lever le voile sur les heures les plus sombres de leur histoire : les Quandt, illustre famille d’entre-preneurs allemands, qui possè-dent près de la moitié des parts du constructeur automobile BMW ; et Hugo Boss, célèbre marque de vê-tements. Dans les deux cas, il s’est moins agi d’un choix que d’une nécessité. Les marques connues du grand public ne peuvent plus faire l’économie de la transparence.

Hugo Boss, fondée en 1924 et au-jourd’hui propriété de l’investisseur britannique Permira, voyait avec inquiétude depuis plusieurs années se multiplier les rumeurs le consacrant «tailleur du Führer» et «concepteur des uniformes SS».

L’ouvrage Hugo Boss, 1924-1945 (éd. C. H. Beck), de l’historien Ro-man Köster, y met un terme et expose dans le détail les liens de la firme avec le régime nazi. «Hugo Boss

a bien taillé des uniformes pour la Wehrmacht, les SS et les Jeunesses hitlériennes, explique M. Köster au Monde. Mais l’entreprise était à l’époque une petite marque dans un marché de l’uniforme très décentra-lisé.

Les entreprises n’étaient pas impli-quées dans le développement des pa-trons des uniformes.» Comme la plu-part des entreprises à l’époque, Hugo Boss a recours au travail forcé, limité dans son cas à 140 travailleurs. Il en est autrement de la famille Quandt. L’Ascension des Quandt (éd. C. H. Beck), de l’historien Joachim Schol-tyseck, révèle l’ampleur des liens entre la dynastie d’entrepreneurs et le régime nazi.

Le patriarche Günther Quandt, membre du NSDAP, le parti hitlé-rien, dès 1933, est ainsi décrit par M. Scholtyseck comme une «pièce du régime nazi», un homme d’affaires dont le modèle économique est « inséparable des crimes du national-socialisme» et «coresponsable du

régime». Profitant de l’aryanisation des entreprises juives d’Allemagne, il a activement travaillé à l’intégra-tion de l’une d’elles dans son groupe. Le travail forcé est pratiqué à grande échelle - plus de 50 000 travailleurs.

C’est le témoignage poignant d’un des anciens détenus d’un camp de tra-vail près de Hanovre, dans un docu-mentaire de 2007, qui a forcé la porte du bunker Quandt. La famille entre-tenait jusqu’ici une discrétion et un silence dogmatiques. Après ce film, ils mettent leurs archives familiales à disposition des chercheurs.

et toujours en Allemagne, une expo-sition a ouvert à l’occasion de la commémoration de la Nuit de Cristal du 9 novembre 1938 pour montrer le processus d’arynisation de la sociaté allemande par les nazis. Ouverte jusqu’au 13 janvier, l’exposition se tient dans les locaux de l’entreprise Topf, qui commercialisait les fours crématoires, et qui ont été transfor-més en musée de la Shoah.

BMW et Hugo Boss avouent leur collaboration avec les nazis

En 1947, à la demande des Juifs vivant en Palestine, et qui vou-laient que le “foyer national” juif originellement promis voie enfin le jour, les Nations Unies ont voté la partition du Mandat résiduel. À ce moment, un mouvement pour créer un “État palestinien” n’exis-tait toujours pas. Nul ne parlait de “nation palestinienne”.

Nul n’a parlé de “peuple palestinien” avant que la notion soit inventée, dans la deuxième moitié des années 1960, et la population arabe “pales-tinienne” a été très largement consti-tuée d’immigrants arabes venus des pays voisins et aimantés par le dyna-misme créé par les immigrants juifs.

L’invention du peuple palestinien eut, et a toujours, un dessein très clair : la volonté politico-existentielle de détruire l’État d’Israël.

Personne n’a à chercher à savoir si un groupe a le droit d’exister– et ceci est valable, bien sûr, pour chaque nation, à condition qu’elle ne maintienne pas une identité exclusivement en oppo-sition à un autre peuple, dans une volonté génocidaire. Le droit de vivre n’a pas à montrer ses papiers. C’est

l’amour de la mort qui doit désormais fournir ses preuves.

« Comment le peuple palestinien fut inventé », un pamphlet en réponse au livre de Shlomo Sand : «Comment le peuple juif fut inventé «(Fayard, 2008). Une réponse cinglante au livre négationniste de Shlomo Sand : «Comment le peuple juif fut inven-té». Ni Israël ni le peuple juif n’ont à prouver leur droit à la vie.

C’est la notion de «peuple palesti-nien» qui est une notion de fabrica-tion très récente, mise en circulation il y a un peu plus de quatre décennies.

Les auteurs : David Horowitz, l’un des grands intellectuels conservateurs américains contemporains, fut l’un des fondateurs de la Nouvelle Gauche aux États-Unis avant de rejoindre le mouvement conservateur. Il est l’au-teur de plusieurs best sellers, dont son autobiographie, Radical Son.

Il a créé l’un des principaux maga-zines en ligne américains, Frontpage magazine, et un centre de recherche, le David Horowitz Freedom Center. Il a publié plus de vingt livres et des milliers d’articles.

Guy Millière, économiste, géopo-litologue, professeur d’université, ancien Président de l’Institut Turgot, membre du comité directeur de l’as-sociation France Israël, chroniqueur pour Israël Magazine, est Senior Advisor au Hudson New York. Il a publié plus de vingt livres et a reçu le prix du livre libéral pour l’ensemble de son œuvre.

David Horowitz et Guy Millière

Le livre incontournable : Comment le peuple palestinien fut inventé

L’acteur américain Robert De Niro va incarner pour la chaîne de télévision américaine HBO l’escroc Bernard Madoff, condamné à 150 ans de prison pour une gigantesque fraude, a annoncé aujourd’hui une porte-parole de la chaîne. Le télé-film sera basé sur deux livres amé-ricains consacrés à l’escroc qui re-cueillent les témoignages de son fils et de son épouse. Le scénario a été confié à John Burnham Schwartz.

Pendant près de vingt ans, Bernard Madoff n’avait jamais placé un cen-time des sommes confiées par ses clients. Il piochait dans les fonds de nouveaux clients pour rétribuer ou rembourser les clients plus anciens. 150 ans de prison Il s’était retrouvé au pied du mur en décembre 2008 lorsqu’un nombre croissant d’inves-tisseurs, affolés par la crise, avaient demandé à récupérer leur dû.

Il a été condamné en juin 2009. Agé de 73 ans, il purge une peine de 150 ans de prison en Caroline du nord dans un pénitencier où il travaille pour 170 dollars par mois. Robert De Niro est actuellement à l’affiche du thriller «Killer Elite».

On le verra pour les Fêtes de fin d’année dans la nouvelle comédie de Garry Marshall «Happy new year». Agé de 68 ans, il a raflé de nombreux prix, dont deux Oscars: second rôle pour «Le Parrain 2» en 1974, et meil-leur acteur pour «Raging Bull» en 1981.

Robert De Niro incarnera Madoff à la télévision

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

L’Anti Defamation League (ADL) a publié les résultats du sondage de 2011 sur l’attitude américaine à l’égard des Juifs aux Etats-Unis. Il en ressort que 15% des Américains, soit…. 35 millions de personnes, ont de forts sentiments antisémites. L’ADL constate une augmentation de 3% par rapport à un sondage équivalent portant sur l’année 2009. 19% des Américains consi-dèrent qu’il est «probablement vrai que les Juifs ont trop de contrôle ou d’influence sur Wall Street», et 15% jugent que «les Juifs sont plus enclins que les autres à utiliser des pratiques douteuses».

Sur la question du patriotisme telle-ment sensible aux USA, 30% (près d’un tiers des répondants) pensent que «les Juifs sont plus loyaux envers Israël que vis-à-vis des Etats-Unis» (résultat qui cependant ne change pas depuis 1964). En dépit de ces chiffres, 64% des américains pensent que les Juifs ont beaucoup contribué à la vie culturelle aux États-Unis.

«Il est troublant qu’avec tous les progrès que nous avons fait en deve-nant une société plus tolérante, les croyances antisémites sont encore présentes chez une petite part, mais non négligeable, de la population

américaine», a déclaré le directeur national de l’ADL, Abraham H. Fox-man.

«Les stéréotypes sur les Juifs et l’argent perdurent, et le fait qu’au-jourd’hui plus d’Américains consi-dèrent qu’ils soient vrais suggère que le ralentissement économique, la démographie changeante de notre société, ont peut-être contribué à la montée de l’antisémitisme», a-t-il ajouté. Le sondage a été réalisé par la compagnie Marttila Strategies, par téléphone, auprès de 1754 adultes.

par David Koskas

USA - Etat de l’antisémitisme

Un pied nickelé m’a fait un beau cadeau. Avec ce qu’il utilise en guise de cerveau, un bloggeur du nom de Lecorbeau a plagié la couverture de Charlie Hebdo, et a publié un « Charlo Hebdo » rebaptisé Shoah Hebdo, agrémenté de quelques propos antisémites que le BNVCA et la justice française, j’en suis sûr, apprécieront à leur juste valeur. Mais là n’est pas mon propos.

Je passe sur le fait que ce sont les Juifs, que ce fasciste banal a visé

pour faire son caca nerveux et canali-ser son mal être, comme les indignés antisémites de Occupy Wall Street. Je passe aussi sur le fait que si Charlie Hebdo a blasphémé une religion, ce que la loi autorise, il est resté parfaite-ment respectueux des musulmans. A l’inverse, Lecorbeau, mais pouvait-il comprendre la différence, s’en prend non à la religion juive, mais aux Juifs eux-mêmes, ce qui est la définition de l’antisémitisme, sanctionné par la loi.

Ainsi, écrire « Au nom de la liberté

d’expression je dénonce donc le juif marchandeur, le juif menteur et le juif voleur » laisse imaginer qu’il a une sérieuse incompréhension de la loi française.

Après la publication de cette cou-verture pastiche, avez-vous entendu parler de menaces ? De bureaux in-cendiés ? De sites internet hackés et d’hébergeur menacé de mort ? De « juifs extrémistes » déchainés ?

Rien de toute cela, et merci Lecor-

Aux auteurs de Shoah Hebdo, je dis merci !

beau, d’avoir défendu la cause des Juifs. Vous avez apporté la preuve, s’il en était encore besoin, que les Juifs sont des gens évolués, civilisés, respectueux des lois, tandis que les islamistes se comportent en barbares et en terroristes.

Et comme je lis, sur votre blog, que vous êtes antisioniste, vous apportez en outre la preuve supplémentaire qu’antisioniste et antisémite ne font

qu’un. Merci Lecorbeau : je ne pou-vais pas espérer plus beau cadeau pour terminer ma journée.

Sans surprise, Alain Soral a repris, sur son site, la couverture Shoah Hebdo. Il souligne, j’en suis sûr sans le vouloir, mais lui aussi doit avoir le cerveau bien encrassé, la moralité juive et la sauvagerie islamiste.

© Jean-Patrick Grumberg

Le président français Nicolas Sarkozy a dit au président améri-cain Barak Obama qu’il ne pouvait pas supporter le premier ministre Benyamin Netanyahou et qu’il pensait que le premier ministre is-raélien était un menteur. Selon une information parue lundi sur le site français «Arrêt sur Images,» après avoir répondu à des journalistes lors d’une conférence de presse du G20 jeudi dernier, les deux prési-dents se sont retirés dans une salle privée, pour discuter d’avantage des questions de la journée.

La conversation a apparemment com-mencé lorsque le président Obama a critiqué Sarkozy pour ne pas l’avoir averti que la France allait voter en faveur de la candidature palestinienne à l’UNESCO, malgré une forte oppo-sition de Washington.

La conversation s’est ensuite por-tée sur Netanyahou, au moment où Sarkozy a déclaré : «je ne peux pas le supporter, c’est un menteur.» Selon le rapport, Obama a répondu : «vous en avez marre de lui, mais tous les jours je dois traiter avec lui !»

La remarque était naturellement des-tinée à être faite dans la confidence, mais les microphones des deux diri-geants étaient accidentellement restés allumés, rendant public ces commen-taires privés quelque peu embarras-sants.

Ce faux pas est passé inaperçu pen-dant plusieurs minutes, pendant les-quelles la conversation entre les deux hommes s’est rapidement tournée vers d’autres questions, qui n’étaient pas plus destinées aux membres de la presse, qui étaient toujours en posses-sion des casques d’écoute fournis par l’Elysée pour les traductions simulta-nées lors de la conférence de presse du G20.

«Avant que les services de l’Elysée ne réalisent l’erreur, la conversation a duré au moins trois minutes,» a dit un journaliste du site internet français.

Pourtant, il a déclaré que les jour-nalistes «n’ont pas eu la chance de profiter de ce coup de chance.» L’absence surprenante de couverture médiatique peut être expliqué par une information alléguant que les journa-listes présents ont été invités à signer un accord pour se taire sur le sujet.

Un membre des medias a confirmé lundi qu’il «y a eu des discussions entre les journalistes et ils ont conve-nu de ne pas publier les commentaires en raison de la sensibilité de la ques-tion.» Il a ajouté que bien que ce soit dommage de ne pas publier les infor-mations, les journalistes sont soumis à des règles de conduite précises.

Sarkozy traite Netanyahou de menteur

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Le Prix Nobel de la Paix est si pres-tigieux que nul n’a osé en mesu-rer sa portance dans la vie quoti-dienne des peuples. D’autant plus lorsqu’on la pense négative. Il est donc intéressant de s’y atteler afin d’en jauger les effets. En 1994, Yas-ser Arafat, a partagé le prix Nobel de la Paix avec Itshak Rabin (z’’l) et Shimon Pérès. Un prix récom-pensant les accords d’Oslo signés sur la pelouse de la Maison Blanche l’année précédente et censés ame-ner la paix dans la région. Une ré-compense jamais dénoncée depuis, malgré les discours publics tenus par le Président de l’Olp lui-même.

Notamment, par exemple, ses mul-tiples comparaisons entre ces accords et celui d’Houdaibiya signé alors par le prophète Muhammad et la tribu Quoreish. En fait, une ‘’paix’’ fictive qui permis au prophète de se préparer froidement à la conquête militaire de La Mecque.

Au vu de l’analyse actuelle du conflit proche-oriental, les « Accords d’Oslo » ont bien été envisagés comme équi-valence à la stratégie du prophète de l’Islam. A la différence près, que l’état du peuple juif est toujours en place et a largement tiré profit de cette tromperie !

En 2009, c’est le Président Barak Obama, à peine élu, qui s’est vu honoré par ce prix. « pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforce-ment de la diplomatie et de la coopé-ration internationale entre les peuples » avait annoncé le jury du prix à Oslo.

Il est vrai que le premier afro-amé-ricain élu à la Maison Blanche avait émis des appels en faveur d’un monde sans armes nucléaires et s’était employé à relancer le proces-sus de paix israélo-palestinien. Lech Walesa, lui-même lauréat en 1983, avait jugé alors ce Nobel prématuré.

Chacun appréciera, à l’aune de l’ac-tualité présente concernant l’Iran ainsi que le conflit Proche-oriental, combien il était dans le vrai ! Le reste de l’actualité obamaniesque ne plai-derait pas, non plus, pour le Président US.

Ces deux critiques d’octroi du prix sont en fait bien pâlottes face à celui

qui fut accordé en 2005 au diplo-mate égyptien et directeur général de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) jusqu’à novembre 2009, Mohamed El Baradei. Un prix qui fut salué par Kofi Annan, alors secrétaire général de l’Onu :

« Ce prix vient à point nommé pour rappeler le besoin pressant de pro-gresser sur la question de la non-prolifération et du désarmement nucléaires, à un moment où les armes de destruction massive continuent de constituer une grave menace pour nous tous ».

Ce prix « renforce notre détermina-tion à un moment où nous entamons un chemin difficile » avec l’Iran, lui a répondu El Baradei, estimant qu’il « donne une importance et un élan » particulier aux efforts de l’agence.

Responsable de l’AIEA depuis 1997, il est en fait la dernière personne à pouvoir prétendre être surpris par les révélations du dernier rapport de cette agence. Un procès-verbal telle-ment explosif que les bruits de bottes se font entendre de plus en plus fort en provenance de l’Etat d’Israël, mais pas seulement. Que des pays arabes de la région lui prêtent main forte, in-cognito, ne serait pas pour surprendre !

C’est ainsi que l’on pourra ‘’remer-cier’’ le prix Nobel de la Paix 2005 d’avoir prêté son concours -par son silence et ses complicités avec le régime iranien- à une confrontation devenu quasiment inévitable. Le Prix Nobel de la Paix est normalement dé-cerné à des personnes ayant apporté le plus grand bénéfice à l’humanité par leur travail en faveur de la paix.

On ne peut donc dire, par ces trois exemples acclamés par toute la bien-pensance de la planète, que la Paix a encore la même signification pour le jury que celle imaginée par Alfred Bernhard Nobel créateur du prix. Ni même pour l’Etat d’Israël qui a vu, au fil du temps sa confiance dans les ‘’Palestiniens’’, les ‘’amis’’ et récem-ment les institutions internationales s’érodée définitivement.

Publié par Victor PEREZ

Le prix Nobel de la Paix a-t-il encore un sens ?

Un soutien de plus aux charges diffusées depuis 16 ans selon les-quelles nombreuses étaient les personnes dans l’entourage du Pre-mier ministre Rabin qui ont su ou ont estimé que les coups de feu dans sa direction étaient un exercice du Service de sécurité (Shabak). Un témoignage renforce cela : les propos du Général de réserve Avi Beniyahou, ancien porte-parole de Tsahal, et un des conseillers du Pre-mier ministre Rabin à cette époque. Interviewé par la station de radio Reshet Bet à l’occasion du seizième anniversaire du meurtre d’Itzhak Rabin, Avi Beniyahou a relaté les

secondes et les minutes qui ont suivi les coups de feu. Beniyahou se tenait à quelques mètres derrière Premier ministre Rabin : « je me trouvais sur les escaliers sur la troi-sième marche, derrière lui. »

Immédiatement après les coups de feu, Aliza Goren, une des conseil-lères de Rabin, s’est écriée : « C’est un exercice du Shabak ! (Service de sécurité) » Beniyahou a répondu à Aliza Goren qu’il ne lui semble pas qu’il s’agisse là d’un exercice du Shabak sur la Place des Rois d’Israël (renommée Place Rabin depuis) un samedi soir.

Ces paroles de Beniyahou sur l’une des principales stations israéliennes ont déclenché sur la toile Internet une vague d’interrogations sur les circonstances du meurtre du Pre-mier ministre Rabin. Ce n’est pas la première fois que des propos des proches de Rabin soulèvent de telles réactions. En effet, l’épouse d’Itzhak Rabin, Léah, avait déjà évoqué cela à sa fille Daliah Rabin.

Daliah raconte comment juste après les coups de feu, sa mère Léah lui avait téléphoné pour lui dire qu’on a tiré sur son père, mais que les hommes du Shabak l’ont rassurée en lui affirmant qu’il s’agissait d’un exercice.

Plus tard, on a tenté de donner une autre interprétation à ce compte-ren-du du Shabak à Madame Léah Rabin selon laquelle, les hommes du Shabak voulaient tous juste ne pas l’inquiéter outre mesure. Beniyahou a également évoqué lors de cette interview le fait qu’il aurait entendu quelqu’un crier « balles à blanc » juste après le bang des coups de feu.

A cela, l’intervieweur de Reshet Bet Yaron Dekel a ajouté que jusqu’à aujourd’hui, personne ne sait qui a crié « Balles à blanc ». Par la suite Beniyahou raconte qu’il s’est dirigé vers l’endroit où est tombé Rabin et qu’il n’a pas vu de trace de sang, ce qui lui a inspiré alors du soulagement, à savoir que Rabin n’aurait pas été touché gravement.

par Meir Ben-Hayoun

« C’est un exercice »

Les Etats-Unis sont prêts à coopé-rer avec les islamistes vainqueurs des élections tunisiennes, a dit lun-di la secrétaire d’Etat Hillary Clin-ton, en soulignant que les islamistes ne sont pas tous les mêmes.Les res-ponsables du parti Ennahda vont devoir persuader les partis laïcs de travailler avec eux. L’Amérique, elle aussi, travaillera avec eux, a-t-elle promis dans un discours de-vant NDI, un groupe de défense de la démocratie.

La chef de la diplomatie américaine a rappelé qu’Ennahda avait promis de respecter la liberté religieuse et les droits des femmes. Elle a aussi sou-

ligné que de nombreux partis d’ins-piration religieuse dans le monde s’inscrivaient normalement dans le jeu démocratique.

L’idée que des musulmans prati-quants ne peuvent s’épanouir dans une démocratie est insultante, dan-gereuse, et fausse, a-t-elle assuré. momoMme Clinton a énuméré les critères à respecter par tout parti respectant la démocratie: rejet de la violence, adhésion à l’Etat de droit et respect des libertés, respect des droit des femmes et des minorités, accep-tation des défaites électorales et refus d’attiser les tensions religieuses.

En d’autres termes, a-t-elle conclu, la façon dont les partis se nomment a moins d’importance à nos yeux que ce qu’ils font réellement.La secré-taire d’Etat a aussi assuré que les Etats-Unis continueraient de soutenir le printemps arabe malgré l’incerti-tude des transitions en cours. Nous reconnaissons aujourd’hui que le véritable choix est entre la réforme et les troubles, a-t-elle déclaré, en se disant consciente du scepticisme des peuples arabes envers l’Amérique.

Pendant des années, les dictateurs ont dit à leurs peuples qu’ils devaient accepter des autocrates pour éviter des extrémistes. Trop souvent, nous acceptions nous-mêmes ce raisonne-ment, a expliqué la secrétaire d’Etat. Hillary Clinton a enfin répété que les bouleversements de 2011 rendaient plus urgent encore d’arriver à la paix entre Israël et les Palestiniens.

Pour les deux parties, mettre les efforts de paix entre parenthèses pendant le printemps arabe serait de courte vue, a-t-elle mis en garde. L’administration Obama, de son côté, travaille à obtenir cette paix tous les jours, malgré tous les revers. Mais Washington répondra aussi aux menaces contre la paix régionale, qu’elles émanent de dictatures ou de démocraties.

Source : Romandie-News

Les Etats-Unis sont prêts à coopérer avec les islamistes tunisiens

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Espace Rachi - Guy de Rotschild : 39, rue Broca, 75005 ParisLes recettes de la soirée seront reversées intégralement au profit

de l’Appel national pour la tsédaka

Le Département Jeunesse du FSJU et le Centre d’Art et de Culture en partenariat avec

le Centre Fleg et l’Association Ben Porath Yossef et l’A.J.G.E. présentent :

LE CONCERT

Dimanche 20 novembre 2011 à 19h30

à l’Espace Rachi - Guy de Rothschild

Avec la participation exceptionnelle de Cabra Casey

« Chanteuse vedette du groupe musical Idan Raichel »

Elle sera accompagnée de nombreux artistes dont :

Marc Fichel, Pierre Darmon, Eyal, Laurie Darms, Alexandre

Darmon, Le groupe Expression Chorale, Chadon musique,

Ophir et le groupe Hushh

Concert présenté par Mikhael Nataf (RCJ) et John Eledjam

Réservations au :

01 43 31 82 50 ou [email protected]

Entrée : 15 € Espace Rachi - Guy de Rotschild : 39, rue Broca, 75005 Paris

Les recettes de la journée seront reversées intégralement au profit de l’Appel national pour la tsédaka

ATELIER GOSPEL organisé par l’école «Expression Chorale» - 14h à 16h

ATELIER ZUMBA organisé par la communauté de Charenton - 17h à 18h

ATELIER DANSE FOLKLORIQUE ISRAÉLIENNE organisé par l’association Horaor - 16h à 18h

ATELIER ZUMBA organisé par la maison Moadon - 15h à 16h

ATELIER SALSA organisé par Jew Salsa - 16h30 à 20h

précédé d’un grand concours de danse salsa en couple de 15 à 16h30

présence de personnalités et artistes toute la journée tarif unique d’entrée par atelier : 10€

buffet douceurs prévu

A L’ESPACE RACHIDIMANCHE 20 NOVEMBRE 2011

PEUT-ON RESTERINDIFFÉRENT ?

Pour Yaacov et tous les autres, adressez votre don à :Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca 75005 Paris

ou sur www.tsedaka.fsju.orgU n e c a m p a g n e d u F o n d s S o c i a l J u i f U n i f i é

Yaacov 14 ans

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Yaacov14 ans

Noam 27 ans

Educateur

Pour Yaacov et tous les autres, adressez votre don à :Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca 75005 Paris

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ENSEMBLE,FAISONS RECULER

L’EXCLUSION.

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Une roquette Qassam, tirée depuis la bande de Gaza, a frappé le sud du pays hier soir (8 novembre). Pour les terroristes, il s’agit du moyen le plus simple de commettre des attentats contre les civils israé-liens en contournant l’obstacle que représente la barrière de sécurité autour de la bande de Gaza. La roquette Qassam est une roquette d’artillerie de courte portée (6 à 12 kilomètres) développée par les Brigades Izz al-Din al-Qassam,

la branche armée du Hamas, et envoyée depuis la bande de Gaza sur les centres de population civile israéliens du sud du pays localisés à proximité de la bande.

Plus généralement, tous les types de roquettes palestiniennes tirées vers le territoire israélien depuis la bande de Gaza sont appelées Qassam. Cela inclut par exemple les roquettes Al-Quds. Il existe aujourd’hui trois ver-sions de cette roquette que le Hamas

travaille à améliorer régulièrement.

Les villes israéliennes les plus tou-chées sont Sdérot, Ofakim et Ashké-lon, qui hébergent respectivement et approximativement 20 000, 25 000 et 115 000 habitants. Ces derniers vivent constamment dans la crainte de voir tomber sur leur ville des ro-quettes Qassam, qui sont à l’origine de très nombreux dégâts matériels, plus de 20 morts et de gros problèmes psychologiques parmi les habitants des villes ciblées.

Après le désengagement unilatéral israélien de la bande de Gaza décidé par l’ancien Premier Ministre Ariel Sharon en 2005, une forte recrudes-cence des tirs de roquettes Qassam a été observée.

Les terroristes de Gaza voient en cette arme le moyen le plus simple de com-mettre des attentats contre les civils israéliens en contournant l’obstacle que représente la barrière de sécurité autour de la bande de Gaza.

Pour mettre fin à ce phénomène, Tsa-hal a lancé l’Opération Plomb Durci à l’hiver 2008-2009. L’opération a permis de détruire de nombreuses rampes de lancement et a eu pour conséquence une chute drastique des tirs de Qassam.

Toutefois, face à la persistance des tirs (bien que réduits), Tsahal a déve-loppé le système d’interception de missiles « Dôme de Fer », qui détruit toute roquette dont la menace est jugée significative. Enfin, Tsahal a installé un système d’alerte dans les villes touchées du nom de « Red Co-lor », qui avertit les civils en cas de chute de roquette imminente.

Tsahal mène une politique de riposte systématique contre les auteurs de tirs de Qassam par le biais de frappes aériennes. Ayant compris cela, les ter-roristes de Gaza se sont mis à envoyer des roquettes à partir d’écoles, d’hô-pitaux ou même de cimetières afin de rendre les ripostes impossibles.

Armée de Défense d’Israël

La roquette Qassam : développée par le Hamas, elle menace la vie des civils du sud du pays

Il y a quelques jours, un évène-ment un peu particulier a été mis en avant dans la presse libanaise mais ignoré par le reste du monde : un drone israélien, observé par les radars des forces françaises de la FINUL, a disparu du radar. Le Hezbollah affirme avoir trouvé un “moyen de brouillage électro-nique” permettant, entre autre, de “désactiver les drones.”

Les experts israéliens qui ont entendu cette nouvelle ont surtout été étonné du fait que si un drone israélien pou-vait être désactivé par le Hezbollah, cela voudrait dire que le drone serait déjà tombé en territoire libanais.

Or, ce n’est pas le cas. L’information circule depuis plus d’un an : le Hez-bollah aurait découvert un moyen de brouiller les liaisons de données entre un drone et sa base de contrôle au sol ou d’interférer avec le système de guidage de drones pré-programmés.

Il n’y a pas de confirmation pour l’heure, mais on sait déjà que le mou-vement terroriste a largement eu le temps de se réarmer avec la passivité des forces onusiennes dans la région. La FINUL avait pour seule mission d’empêcher le réarmement du Hez-bollah. Même cette seule mission n’a pas été respectée par l’ONU.

D’ailleurs, un bataillon français de la FINUL surveille plus les Israéliens que le réarmement du mouvement terroriste. Ainsi, un objet aérien a été détecté par les radars, le 29 octobre dernier, au dessus du village de Bint jbeill.

Les Français ont observé le drone jusqu’à ce qu’il atteigne la zone de Wadi Hujeir, une profonde vallée boisée à l’est des villages de Ghan-dourieh et Froun, quand il a soudai-nement disparu de l’écran.

La FINUL a alerté l’armée libanaise et une recherche a été menée dans la région de Wadi Hujeir mais rien n’a été trouvé. Il y a des informations non confirmées selon lesquelles un pro-jecteur a été vu dans la vallée, mais un projecteur n’appartenant ni à la

FINUL, ni à l’armée.

Il y a aussi des informations non confirmées selon lesquelles un autre drone israélien a été déployé sur le Wadi Hujeir peu de temps après, éventuellement à la recherche du drone présumé disparu.

Présumé car ni l’armée, ni le gouver-nement n’a confirmé la disparition d’un drône. En août 2010, Nasrallah a révélé que dans les années 90, son mouvement terroriste avait trouvé un moyen d’intercepter et de télécharger le flux vidéo des drones israéliens.

A l’époque, les vidéos israéliennes étaient non-codées. Selon Nasrallah, cette technique de collecte de rensei-gnements a permis au Hezbollah de monter une embuscade contre une équipe de commandos de la marine israélienne près du village de Ansa-riyah en Septembre 1997, tuant 12 soldats. Israël a commencé à crypter ses données vidéo de drones après la débâcle d’Ansariyah.

En Décembre 2009, il fut révélé que le “Hezbollah Kata’eb”, un groupe soutenu par l’Iran en Irak avait piraté les flux vidéos des drones Predator américains opérant dans l’espace aérien irakien. Les soldats américains avaient découvert les “techniques très sophistiquées” des systèmes de pira-tages arabes.

Depuis l’incident du 29 octobre, cer-tains officiers de la FINUL spéculent sur les réussites du Hezbollah. D’ail-leurs, ce n’est pas la première fois que leurs radars sont piratés : début 2010, les écrans montraient un mis-sile lancé depuis le Liban sur Israël. L’écran radar est formel. Mais dans la réalité, il ne s’était rien passé !

Dans un premier temps, la FINUL a demandé si le Hezbollah avait trouvé un moyen de duper les radars par la transmission de faux signaux. Puis la FINUL a pensé aux interférences israéliennes. Mais aucune conclusion ferme n’avait été publiée.

Amos Lerah – JSSNews

Le Hezbollah est-il en mesure de piloter les drônes israéliens ?

Pendant la nuit, un avion de chasse de l’armée de l’air israélienne a pris pour cible un site d’activité terroriste au sud de la bande de Gaza. Une frappe directe a été confirmée. Cette riposte de l’armée de l’air intervient après qu’une ro-quette Qassam ait été tirée depuis

la bande de Gaza sur le sud d’Israël mardi soir (8 novembre).

L’armée israélienne ne tolérera au-cune tentative de nuire à ses soldats et aux citoyens d’Israël, et continuera à opérer avec force et détermination contre tout élément qui utilise le ter-

rorisme contre Israël.

Tsahal tient le Hamas responsable pour toute activité terroriste qui émane de la bande de Gaza.

En réponse au tir d’une Qassam, l’aviation israélienne prend pour cible un site terroriste

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Le journaliste canadien Ian John-son a enquêté sur les trajectoires atypiques de certains musulmans issus des minorités soviétiques, financés successivement par les nazis puis par les services secrets américains. Retraçant une sorte de préhistoire du terrorisme isla-mique moderne. Comment une pe-tite mosquée allemande construite à la fin des années 1960 devint-elle la pépinière d’un islam radical aux ramifications mondiales – et le point de départ des attentats du 11 septembre 2001 ?

Alors qu’il était correspondant en Chine pour le Wall Street Journal, le journaliste canadien Ian Johnson a assisté, éberlué, à l’effondrement des tours du World Trade Center.

Très vite, une question l’a obsédé : comment des hommes formés et vivant en Occident avaient-ils pu en arriver là ? Dans une enquête pas-sionnante et particulièrement fouil-lée – ce qui la rend parfois difficile à suivre –, Ian Johnson déroule le fil d’une histoire qui commence pendant la Seconde Guerre mondiale, lors de l’offensive nazie en URSS.

Anticommunisme Une mosquée à Munich retrace en effet le parcours méconnu de milliers de Soviétiques musulmans, venus d’Ouzbékistan, du Turkestan, du Daguestan, et embriga-dés par le Reich pour devenir, sous la coupe d’une cellule dirigée par l’éru-dit nazi Gerhard von Mende, la clé de voûte de la propagande allemande visant à déstabiliser de l’intérieur son ennemi de l’Est.

Si le succès de cette opération fut au final mitigé, l’expérience a inspiré les services secrets américains au len-demain de la reddition allemande, à l’aube de la guerre froide. Forgés par le nazisme, certains musulmans de l’Est sont devenus les instruments conscients et éclairés de la CIA pour lutter contre leur ennemi commun, le communisme.

Entre autres anecdotes exhumées par l’auteur : l’agression visant des musulmans soviétiques à La Mecque,

lors du pèlerinage de 1954. Deux affi-dés de la CIA vivant en Allemagne, Rusi Nasar et Hamid Rachid, accu-sèrent leurs coreligionnaires de faire de la propagande stalinienne et leur lancèrent des tomates pourries…

Le projet de construction d’une mosquée à Munich n’apparaît qu’en 1958, mais son contrôle est vite deve-nu l’objet d’une âpre bataille entre les Frères musulmans, représentés par Saïd Ramadan, et les anciens com-battants chapeautés par Mende. La CIA semble avoir joué sur les deux tableaux, finançant les actions de pro-pagande anticommuniste de Mende et s’intéressant aux Frères musulmans.

Ramadan, tête de pont de l’organi-sation islamique et père de l’isla-mologue suisse Tariq Ramadan, est arrivé en 1957 à Cologne. Privé de sa nationalité par Nasser, il a fait de l’Europe sa base arrière pour mettre en place de nombreuses « filiales » au Moyen-Orient (Jordanie, Arabie saoudite, Palestine…).

Le contrôle de la mosquée lui a per-mis d’étendre sa sphère d’influence. Plus intéressé par l’expansion des Frères musulmans en Europe que par la lutte contre les communistes, Ramadan s’est vite passé du soutien américain.

Manipulation Si le journaliste tombe parfois dans la caricature – quand il qualifie par exemple les cités de la banlieue parisienne de « ghettos mu-sulmans » –, son analyse met en lu-mière la manipulation des musulmans d’Europe qui a permis l’émergence d’une mouvance radicale responsable des attentats américains et européens de ces dix dernières années.

Ainsi de Mohamed Atta, pilote du premier avion qui frappa les tours du World Trade Center le 11 septembre 2001 : l’homme a basculé dans l’extrémisme à la mosquée Al-Quds de Hambourg, dont les connexions mènent directement à la mosquée de Munich.

Michael Pauron

De Munich à New York, une histoire de l’islam radical

Alors que le monde entier s’inté-resse au G20, à la Grèce et l’Italie, cette semaine les israéliens ont eu leur surdose de l’Iran et la menace nucléaire. Les rumeurs d’attaques sont très fortes en Israël. Il faut être sourd et aveugle pour échapper à la folie médiatique. On a même par-fois l’impression d’assister à une sorte de télé-réalité avec une ques-tion clé. “Oui où non, Faut-il atta-

quer? Vous avez 60 secondes pour répondre!”

Ouest France : «Le président israélien Shimon Peres a estimé samedi soir qu’« une attaque contre l’Iran » de la part d’Israël et d’autres pays est « de plus en plus vraisemblable ».

« Les services de renseignements des divers pays qui surveillent (l’Iran)

s’inquiètent et pressent leurs diri-geants d’avertir que l’Iran est prêt à obtenir l’arme atomique », a-t-il affirmé à la seconde chaîne privée de la télévision israélienne, selon les médias israéliens. « Il faut se tourner vers ces pays pour qu’ils remplissent leurs engagements […]

Ce qui doit être fait, et il y a une longue liste d’options », a-t-il encore dit. Israël a procédé jeudi à un vaste exercice de défense passive simulant une attaque de missiles convention-nels et non-conventionnels dans la région de Tel Aviv, et a en outre tiré mercredi avec succès un missile ba-listique doté d’un nouveau système de propulsion.

Les médias israéliens ont également fait état d’un exercice mené ces der-niers jours par 14 avions israéliens en Sardaigne (Italie) en coopéra-tion avec l’aviation italienne pour s’entraîner à des missions « à longue distance » nécessitant notamment des ravitaillements en plein vol.

Les Israéliens sont divisés pratique-ment à égalité entre partisans (41 %) et opposants (39 %) d’une attaque contre les installations nucléaires ira-niennes, selon un sondage. L’Iran a pour sa part prévenu qu’il « punirait » Israël en cas d’attaque».

Par IsraelValley Desk

Les média préparent-ils les Israéliens a un «état de guerre» ?

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Hervé Vilard est devenu immé-diatement célèbre en 1965 avec sa chanson d’amour « Capri, c’est fini ». Bien que cette chanson soit un véritable disque rayé, elle fut un énorme succès (2,5 millions de disques vendus). Est-ce parce que la déception est un sentiment tellement universel que même la chanson la plus nulle sur ce sujet nous émeut ? Et obtiendrais-je 2,5 millions de « downloads » sur I-tunes si j’écrivais une chanson sur « Sarkozy, c’est fini ? ». Après tout, il y a plus de 2,5 millions de per-sonnes déçues par Sarkozy. Mais comme je ne suis pas musicien, je me limiterai à ma prose.

Depuis que j’ai fait mon « aliyah » il

y a dix-huit ans, j’ai renoncé à mon droit de vote aux élections françaises. Je ne partage plus la destinée de la France, pays que j’ai quitté volontai-rement.

En 2007 cependant, j’ai fait une ex-ception. Impressionné par Nicolas Sarkozy, je fis deux fois le déplace-ment au consulat de France pour lui donner mon vote. Sarkozy était un outsider. Fils d’un immigrant hon-grois, il fut élevé par un grand-père juif et grandit comme le vilain petit canard à Neuilly, la banlieue huppée de Paris.

Contrairement au reste de la classe politique française, Sarkozy n’a pas été cloné intellectuellement par

l’ENA. Mais, surtout, il semblait sincère lorsqu’il disait qu’il comptait remplacer le dirigisme économique français par une politique libérale, et quand il parlait affectueusement d’Israël et de l’Amérique.

Cela semblait presque trop beau pour être vrai – et effectivement, c’était du bluff. Sarkozy s’est vite révélé comme un dirigeant autoritaire et impulsif. Ses réformes économiques sont maigres et sa politique étrangère est un désastre. Son projet d’« Union pour la Méditerranée » a été un échec cuisant.

En plus d’avoir irrité ses partenaires européens (en particulier l’Alle-magne) pour ne pas les avoir consul-tés sur ses idées farfelues (tout en attendant d’eux qu’ils prennent part à leur financement), Sarkozy s’est ridiculisé.

En juillet 2008, il lança en grande pompe son « Union pour la Méditer-ranée » à Paris avec des invités em-barrassants tels que Hosni Moubarak et Bashar Assad. Sarkozy pensait que son « Union pour la Méditerranée » allait convaincre la Turquie d’aban-donner sa candidature à l’Union Eu-ropéenne, alors même qu’à l’époque Erdogan avait déjà fait le choix d’une politique étrangère panislamique.

Pis, Sarkozy fit tout pour réhabiliter Mouammar Kadhafi afin de vendre des centrales nucléaires françaises et des avions de chasse à la Libye. Peu après son élection, Sarkozy accueillit Khaddafi à Paris puis il se rendit à Tripoli pour célébrer « un partena-riat stratégique » entre la France et la Libye.

Alors que le candidat Sarkozy faisait de grands discours sur le rôle interna-tional de la France dans la promotion des droits de l’homme, le président Sarkozy fit des affaires avec Khaddafi (« Je suis sur le point de conclure des contrats de plusieurs milliards avec la Libye » déclarait fièrement Sarkozy aux media français).

Sauf que Sarkozy sous-estimait le risque de faire des affaires avec un exploseur d’avions. Khaddafi empo-cha le « certificat de réhabilitation » de Sarkozy mais ne renvoya pas l’as-

censeur. Outre son courroux contre Kadhafi, Sarkozy fut embarrassé par les révoltes arabes qui révélèrent les relations intimes de son gouver-nement avec des dictateurs arabes. Du jour au lendemain, Sarkozy se réincarna en Zorro du monde arabe, bombardant Khaddafi avec les avions qu’il voulait lui vendre.

Sarkozy essaya sans succès de jouer le rôle de pacificateur à l’égard du président russe Medvedev quand ce dernier bombarda l’Ossétie du Sud à l’été 2008. Ça ne se fait pas de tenter de préserver un empire révolu en uti-lisant la force militaire contre des di-rigeants nationalistes qui menacent le feu empire, expliqua Sarkozy à Med-vedev. Pourtant, c’est exactement ce que fit Sarkozy contre Laurent Gbag-bo, qui lutta contre le néo-colonia-lisme français en Côte d’Ivoire.

L’impétuosité et la duplicité de Sarkozy ne sont plus un secret pour Israël. Sarkozy a des origines juives, et il commença sa carrière politique comme maire de Neuilly où vit une communauté juive influente. Comme ministre de l’intérieur sous le prési-dent Chirac, Sarkozy fut très ferme contre les actes antisémites. Ses dis-cours étaient pleins de louanges pour Israël. Il se lia d’amitié avec Benya-min Netanyahou.

Son discours à la Knesset en juin 2007 fut une divine surprise (à part, bien sûr sa phrase scandaleuse sur la division de Jérusalem). Aujourd’hui, l’attitude de Sarkozy envers Israël est identique à celle de ses prédécesseurs : il est odieux et condescendant, et la « politique arabe » de la France est de retour.

En 2009, Sarkozy accorda la Légion d’Honneur à Charles Enderlin, le journaliste français qui accusa à tort Israël d’avoir tué Mohamed al-Dura, contribuant ainsi au déclenchement de la deuxième intifada et fournissant des prétextes à des actes de « ven-geance » tels que la décapitation de Daniel Pearl.

Sarkozy blâme Netanyahou et absout Abbas pour l’impasse des négocia-tions israélo-palestiniennes, et ce en dépit des gestes de Netanyahou et du refus d’Abbas de négocier. Il a encou-

ragé la démarche unilatérale d’Abbas à l’ONU et a récemment voté en fa-veur de l’admission de la « Palestine » à l’UNESCO comme Etat membre à part entière.

Sarkozy a également déclaré récem-ment que l’exigence d’Israël d’être reconnu comme Etat juif par les Pa-lestiniens est « ridicule ». Dans une conversation privée avec le président Obama il y a deux jours, Sarkozy a fait de la médisance sur Premier ministre israélien en le traitant de « menteur » et en ajoutant qu’il ne pou-vait pas le supporter. Le discours de Sarkozy à l’Assemblée Générale de l’ONU en septembre 2011 frôla le ridicule.

Tout en affirmant que l’impasse israé-lo-palestinienne était due à un « pro-blème de méthode » Sarkozy proposa d’appliquer cette même méthode une nouvelle fois pour résoudre le conflit, à savoir négocier le statut final de Jerusalem, des frontières et des ‘im-plantations’ selon un calendrier pré-établi. C’est précisément ce à quoi le processus d’Oslo, la Feuille de Route et la Conférence d’Annapolis ont ten-té d’aboutir sans succès.

La majorité de Juifs français et la plu-part des citoyens binationaux fran-co-israéliens ont voté pour Sarkozy en 2007. Sarkozy fait aujourd’hui le mauvais calcul qu’il peut toujours compter sur leurs votes en dépit de sa trahison, parce que les Juifs n’ont pas d’autre choix. Il se trompe. Aux primaires du Parti Socialiste, l’ef-frayante Martine Aubry a été battue par un François Hollande modéré et conciliant.

À droite, Marine Le Pen convainc de plus en plus de Juifs qu’elle n’est pas antisémite comme son père et qu’elle partage les sentiments d’Israël vis-à-vis du monde arabe. Sarkozy a perdu le vote juif et sa défaite probable aux élections présidentielles sera bien méritée. Sarkozy, c’est fini.

Emmanuel NavonProfesseur de Relations Interna-

tionales à l’Université de Tel-Aviv Candidat aux primaires du Likoud

JSSNews

Sarkozy, c’est fini !

Très vite après l’arrivée de Nicolas Sarkozy au poste de président de la république française, nous avions compris que l’homme était loin de l’image qu’il voulait donner. Il s’est fait passer pour un hyper actif, il n’en est rien. Il s’est fait passer pour un l’homme qui incarne le changement , il n’en est rien.Pire il se revendique comme étant un Gaulliste. Il s’est fait passer pour l’ami d’Israël, il ne l’est pas. Il s’est fait passer pour un homme censé, intelligent , compétent, il ne l’est pas non plus, Un homme intelligent sait s’entourer des bonnes personnes, ce n’est pas son cas. Son arrivée avait rassuré la communauté juive fran-çaise, qui alors était troublée par la politique arabe du quai d’Orsay et des prises de position ahurissantes de Jacques Chirac.

Ils étaient nombreux à n’entrevoir aucun avenir en France, et nombreux ont été trompés par Sarkozy, à com-mencer par le grand rabbin de France de l’époque, le Rav .Sitruk qui lui apporta tout son soutien, et le vote JUIF de France, aussi faible soit –il . Aujourd’hui le constat est sans appel . Rien en France n’a changé , ni l’anti-sémitisme de plus en plus virulent, ni la politique arabe de la France, de plus en plus agressive à notre encontre, Le président Sarkozy, qui gère la France comme un mafieux est pire que Jacques Chirac,qui ne nous a jamais gratifiés de son « amitié » ou Mitterand qui a offert l’asile et le soin aux pires terroristes palestiniens ? Cela fait près de 40 ans que la France mène une real politik contre Israël, et cela fait 40 ans qu’elle accumule les crises . Les dirigeants français de

droite comme de gauche n’ont rien compris ni rien retenu de l’histoire ou de leur passé, La droite n’a plus rien à proposer et n’est même plus capable de faire face au quotidien

La gauche n’a plus de leader, plus d’idéologie, tout juste capable à dénigrer un président qui joue aux empereurs sans pantalon , Quant au Fn qui tente de plus en plus les doux rêveurs, il n’a rien d’un parti nationa-liste , Marine Le Pen n’est pas Geert Wilders, et son programme est une usurpation du patriotisme. Il faut se rendre à l’évidence, aussi dure soit elle pour la majorité d’entre nous: il n’y a plus d’avenir pour les JUIFS ni en France, ni en Europe. Certes nous y sommes encore en sécurité toute re-lative , mais pour combien de temps encore ? Nous y avons encore le droit

de pratiquer notre religion, mais pour combien de temps encore, ?

Chaque jour apporte son lot de me-sures anti- juives (interdiction de la chrita , interdiction de la circonci-sion, en Irlande, Grande Bretagne .. ) La communauté Juive de Malmo en Suéde est pratiquement décimée , à la suite d’une haine affichée par son maire et par ses citoyens islamistes , Dans combien de temps, cette haine anti juive va t elle se répandre ?

Et que l’on ne s’y trompe pas , il n’y a pas la moindre différence entre l’antisémitisme et l’antisio-nisme, Israël, c’est la nation juive. L’attaquer ou l’insulter c’est insulter l’ensemble des juifs de cette planète, Lorsque Sarkozy se moque de notre premier ministre, il se moque de

nous tous. Lorsque lui et son « ami » Obama nous dénigrent de concert, ils dénigrent le judaïsme et notre atta-chement indélébile à notre nation. Et comme tout ceux avant lui, qui nous ont trahis, menti, usurpés , il finira dans les oubliettes de l’histoire, Reste un détail qui vaut son pesant de vice Et si Sarkozy et Obama savaient per-tinemment qu’ils étaient écoutés , ?

Si le personnel du G20 n’avait pas commis d’erreurs techniques, Si, contrairement à ce que l’on veut nous faire croire, l’incident n’en était pas un ? Je vous laisse imaginer le béné-fice énorme qu’en tireraient les deux hypocrites auprès du vote Islamiste… Ne jamais se fier aux apparences ja-mais …

MARCO ROBIN

SARKOZY : ne jamais se fier aux apparences …

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

A l’attention de M. Pierre Besnai-nou – Président du FSJU & M. Soly Lévy – Président de la Tsédaka. Messieurs, Le 8 décembre à venir, le FSJU recevra en tant qu’invitée d’honneur l’ex Secrétaire d’Etat américain, Mme Condoleezza Rice, et ce dans le cadre d’un dîner de gala pour l’ouverture de la cam-pagne 2012 de l’appel pour la Tsé-daka.

Nous jugeons, en notre âme et conscience, nécessaire de faire savoir au FSJU que le choix d’inviter ce haut diplomate américain nous choque au plus haut point tant elle n’a, à aucun moment de sa carrière, y compris et surtout lorsqu’elle était la Conseillère à la sécurité nationale des Etats-Unis, exprimé le moindre sentiment d’em-pathie concernant le sort de Jonathan Pollard.

Doit-on rappeler au FSJU que le 21 novembre prochain, Jonathan Pol-lard, ce prisonnier israélo-américain, le plus vieux et le plus ancien des pri-sonniers juifs dans le monde, entrera dans la 26éme année de sa détention dans l’une des prisons de haute sécu-rité les plus dures des États-Unis ?

Doit-on rappeler au FSJU que mal-gré les excuses sincères présentés par

l’État d’Israël, la diplomatie améri-caine a toujours refusé de le libérer ; qu’en 2006, Ariel Sharon demanda au Président Bush et à sa secrétaire d’État, Condoleezza Rice, de le libé-rer enfin et que celle-ci s’y opposa catégoriquement et lui fît passer le message suivant : « Oubliez-le ! Hors de question ! ».

Le 4 janvier 2011 dernier le Premier Ministre israélien, B. Netanyahu, à la Knesseth, devant la dégrada-tion inquiétante de l’état de santé de Jonathan Pollard, a fait une vibrante ultime demande officielle et publique de clémence au Président Obama et au peuple américain afin de tenter de lui rendre sa liberté.

Cet été, les autorités américaines lui ont catégoriquement refusé le droit de se rendre au chevet de son père mou-rant. Doit-on rappeler au FSJU que les textes les plus sacrés du judaïsme nous indiquent qu’il n’y a pas de plus grande mitsva que celle du rachat des prisonniers : « Maïmonide, le Ram-bam, écrit ceci dans Michné Torah, fascicule Matenote Aniyim, Dons aux pauvres, 8,10 : “La mitsva de libérer les prisonniers précède la mitsva de subvenir aux besoins des pauvres, de les nourrir, de les vêtir.

Il n’y a pas de mitsva plus grande que le rachat des prisonniers Car le pri-sonnier est celui qui a faim, est celui qui a soif, est celui qui est nu, est en danger de mort. Celui qui se ferme les yeux devant cette mitsva transgresse - les mitsvotes prescrites dans le livre Vayiqra de la Tora (chapitre 19, ver-sets 16 et 18 ; chapitre 25, versets 53 et 56), - les mitsvotes prescrites dans le livre Devarim de la Torah 15, 7 - les mitsvotes prescrites dans les Proverbes 24, 11 » Trop rare sont les moments où la communauté juive de France peut exprimer à Jonathan Pol-lard sa solidarité et son espoir de le voir enfin retrouver sa liberté perdue.

Si le FSJU ne fait rien pour Pollard, cela serait une véritable gifle pour ce dernier mais aussi pour le peuple juif et ses valeurs. Nous demandons donc, que le FSJU s’engage publiquement à ce que le sort de Jonathan Pollard soit mis à l’ordre du jour de ce dîner de Gala du 8 décembre prochain, en pré-sence de Condoleezza Rice, et qu’il lui remette une lettre dans laquelle sera exprimée la solidarité et la fra-ternité des Juifs de France en faveur de Pollard et que la communauté juive de France lui demande solen-nellement d’œuvrer aux États-Unis en faveur de sa libération.

A compter de la publication de cette présente lettre ouverte, nous nous mobiliserons avec la même détermi-nation et le même engagement total que lorsque nous nous sommes mobi-lisés en faveur de Guilad Shalit dans notre combat pour la pleine recon-naissance de son statut d’otage fran-çais auprès des grands médias fran-çais, pour nous assurer que le FSJU prendra la pleine mesure du devoir moral qu’il a en faveur de notre frère Jonathan Pollard.

Yohann Taïeb– Jonathan Curiel – Co-responsables du blog militant

Cyberzion – JSSNews

Solidarité avec Jonathan PollardLettre ouverte au Fond Social Juif Unifié

Vous avez dit crise ? Les Français devraient se desserrer la ceinture le pendant les fêtes, selon une étude publiée aujourd’hui mardi. Noël 2011 apparaît comme la dernière occasion de se faire plaisir, avant une année 2012 qui est attendue avec inquiétude, selon une étude du cabinet Deloitte. En France, les dépenses augmenteront de +1,9% à 606 euros (purée !) par foyer pour Noël 2011, avec une hausse de +1,8% du budget cadeaux à 407 euros (la vache !), une hausse de +1,3% pour la nourriture à 150 euros (dingue !) et une hausse de +4% pour les sorties à 48 euros (magnifique !).

Les Français achèteront ainsi davan-tage de produits alimentaires de grandes marques pour ces fêtes. De même, ils offriront des cadeaux à plus de personnes. Les trois quarts des Français feront leurs emplettes en hypermarchés, où l’on peut dénicher à la fois les cadeaux et les produits

pour les repas de fête. Pour régler les dépenses des fêtes, les Français utiliseront, soit, l’argent dont ils dis-posent (ça va être dur), soit, pour un nombre important d’entre eux (29%), à un crédit à la consommation.

L’étude du cabinet Deloitte ne précise pas, si les 29% de Français qui vont utiliser un crédit à la consommation (606 euros par personne) pour les fêtes de fin d’année , ont prévu de se suicider le 1er janvier 2012, au petit matin, avec la gueule de bois. Les caisses sont vides. Sauf pour les Fêtes. Et dire que certains ne croient pas au Père Noël…

Pour celles et ceux qui – néanmoins – conserveraient de quoi faire un don, je recommande http://www.mda-france.org/ (Maguen David Adom, France) et http://www.aed-france.org/ (Aide à l’Eglise en Dé-tresse, France).

Michel Garroté

La crise économique va disparaître à Noël 2011

Et ce n’est pas demain que ça va s’arrêter. En fait, les musulmans sont toujours très unis lorsqu’il faut taper sur la France, les Fran-çais, les religions non mahométanes et les juifs. Mais, pour ce qui est de leur entente, à eux, entre musul-mans, elle est inexistante. La preuve : La future Mosquée de Paris.

La Préfecture de Paris attend toujours les « statuts de l’association » devant

gérer le nouveau lieu de culte qui aurait dû, selon leurs dires, résoudre le problème néfaste des prières à ciel ouvert. Mais cette fois, les patriotes Français n’y sont pour rien.

Pas de saucisson-pinard, pas de soupe au cochon, rien. Le conflit réside dans la bataille que se livrent les deux « clans » musulmans, les subsahariens et les maghrébins, qui veulent tous deux, en assurer le «contrôle».

Après les différends entre ceux du Maroc et ceux d’Algérie qui se dis-putaient la présidence du culte musul-man de France, l’Islam, religion de paix et d’amour de tous ces fidèles, n’a pas su apaiser la discorde qui règne entre ces deux autres ethnies : les africains d’en bas et les africains d’en haut. La cohabitation est diffi-cile ?

Mais, intégrez-les, s’il vous plait ! S’ils ne s’intègrent pas entre eux, comment pourrions-nous les intégrer à notre culture ? Quand les bienpen-sants le comprendront, alors peut-être, verrons-nous enfin, revenir la paix des braves, dans notre pays.

En attendant, les Français bon teint, continuent de voir leurs rues envahies et, de fait, interdites à toute circula-tion, les jours de prière, pendant que les autres continuent de s’étriper pour savoir qui sera le « chef » de la pro-chaine mosquée de Paris.

Source :petitsechodoran

Prière dans les rues … ça continue !

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a refusé mercredi de commenter le rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) qui a évoqué une possible dimension militaire du programme nucléaire iranien. Nous étudions le rapport, s’est contenté d’affirmer un res-ponsable du bureau. M. Netanyahu a également donné comme ins-truction à ses ministres de refuser de donner des interviews, selon la radio militaire.

La dirigeante de l’opposition et chef du parti centriste Kadima, Tzipi Li-vni, a pour sa part affirmé dans un communiqué qu’Israël devait utiliser ce rapport pour pousser le monde à agir plus fermement contre le pro-gramme nucléaire iranien. Mainte-nant que la vérité a été présentée au monde, Israël doit pousser le monde libre à arrêter l’Iran.

La détermination et la sagesse diplo-matique sont désormais cruciales, a ajouté Mme Livni. Le président de

la commission de la Défense et des Affaires étrangères du Parlement, Shaoul Mofaz, également membre de Kadima, a, comme le chef de la diplo-matie Avigdor Lieberman, prôné des sanctions paralysantes contre l’Iran. L’option militaire est la dernière pos-sible et la pire, mais elle doit rester sur la table prête à l’usage.

La commentatrice politique de la ra-dio, Ilil Sharar, a justifié la discrétion du gouvernement par la crainte que toute déclaration ou initiative israé-liennes suscitent des oppositions dans le monde et fassent le jeu de l’Iran. Selon le quotidien Haaretz, Israël attend de pouvoir évaluer la réponse du monde au rapport de l’AIEA et ne voudrait pas apparaître comme l’élé-ment moteur de la communauté inter-nationale dans la campagne contre l’Iran.

Le rapport ne fait que confirmer les renseignements recueillis par Israël ces dernières années et transmis aux autres pays, a estimé la radio pu-blique israélienne, citant des respon-

sables. Toute la question est de savoir si les pays occidentaux sur la base de ce rapport détaillé vont tenir leur engagement de ne pas permettre à l’Iran de se doter de l’arme nucléaire en imposant des sanctions beaucoup plus dures, a indiqué l’un de ces res-ponsables.

Le ministre de la Défense Ehud Barak avait pour sa part déclaré à la radio publique mardi, peu avant la publication du rapport, qu’Israël n’a pas encore décidé d’une opération militaire contre l’Iran.

Le chef d’état-major adjoint des forces iraniennes, le général Massoud Jazayeri, a menacé mercredi Israël de destruction si ce pays attaquait ses installations nucléaires, ajoutant que la riposte iranienne ne serait pas limitée au Proche-Orient. Israël, considéré comme la seule puissance atomique dans la région, n’a jamais confirmé ou démenti disposer d’un arsenal nucléaire.

Source : Romandie.com

Mutisme officiel après le rapport de l’AIEA sur l’Iran

Le 17 janvier 2001, le jeune Ofir Nahoum hy’’d d’Ashkelon, 16 ans, était assassiné par des terro-ristes palestiniens de manière par-ticulièrement odieuse. Quelques temps auparavant, il avait été appâté sur Internet par une arabe palestinienne Amana Mouna, uti-lisant un nom juif, et qui lui avait ensuite donné rendez-vous à Jéru-salem pour la rencontrer. Ce fut la mort que rencontra hélas le jeune homme. La terroriste l’amena en voiture près de Ramallah où atten-daient deux terroristes ‘modérés’ du Fatah. Les trois terroristes furent condamnés à perpétuité en 2003.

Amana Mouna a fait partie de la longue liste de terroristes libérés le mois dernier, et elle a été expulsée vers la Turquie. Mardi, les journaux israéliens ont publié une interview que la terroriste a accordée au site israélien « Walla » , dans laquelle elle se vante « des nombreuses marques de soutien et de sympathie dont elle jouit à Gaza, en Judée-Sa-marie et même en Turquie où elle a

été accueillie comme une héroïne » et n’exprime aucun regret pour son acte ignoble, bien au contraire.

Lors de cette même interview, elle indiquait « vouloir maintenant termi-ner ses études de psychologie qu’elle avait commencé en prison »…

Shalom Nahoum le malheureux père de la victime ne comprend pas « pour-quoi des sites israéliens interviewent ce genre de personnes » ni « pourquoi ce genre d’individus se promènent en liberté ».

Shalom Nahoum voit dans cette libé-ration « la preuve que les transactions avec les terroristes ne font qu’éroder la force de dissuasion israélienne et aiguiser l’appétit des terroristes ». Mais surtout, il met le doigt sur un point important de la mentalité arabe : « Quel message la terroriste trans-met-elle à la jeunesse palestinienne en se pavanant ainsi et en déclarant qu’elle reçoit des félicitations au plus haut niveau pour ce qu’elle a fait ? !»

par Shraga Blum

Shalom Nahoum indigné par l’interview d’une terroriste

La Cour suprême a rejeté à l’una-nimité tous les recours de Moshé Katsav, confirmant ainsi le verdict du Tribunal de district de Tel Aviv condamnant l’ancien président à une peine de 7 ans de prison ferme et deux ans avec sursis pour deux viols, attentats à la pudeur et harcè-lements sexuels, ainsi qu’à 125.000 shekels de dommages aux victimes

des viols pour lesquels il a été re-connu coupable. Katsav devrait être incarcéré à la prison Maasia-hou, près de Ramlé.

Un des proches de Moshé Katsav a af-firmé craindre que l’ancien président ne se suicide afin d’éviter l’empri-sonnement. «Il n’est pas convenable qu’il soit mis derrière les barreaux.

Je crains qu’il ne se suicide, il pour-rait mettre fin à ses jours avant d’être emprisonné», a déclaré ce proche. Moshé Katsav a vu ce matin sa peine de 7 ans de prison ferme confirmée par la Cour suprême qui a rejté tous les recours possibles. Katsav doit être écroué le 7 décembre prochain.

La condamnation de Katsav est maintenue

Un gazoduc égyptien approvision-nant Israël et la Jordanie a été visé par une explosion jeudi tôt dans la matinée, rapporte la télévision d’Etat égyptienne. L’explosion a eu lieu à 60 km à l’ouest de la ville

d’El-Arish, dans le nord de la pé-ninsule du Sinaï. L’approvisionne-ment a été coupé. D’après les don-nées préliminaires, personne n’a été blessé. Des unités de l’armée et de la protection civile ont été dépê-chées sur les lieux.

Ce pipeline a été à plusieurs reprises visé par des attentats. Les attaques ont eu lieu en février, en avril, en juil-let et en septembre 2011, provoquant chaque fois l’arrêt des fournitures de gaz. L’Egypte fournit 40% des ressources en gaz naturel d’Israël. L’opposition égyptienne a appelé à maintes reprises à cesser les exporta-tions de gaz égyptien vers Israël qui, selon elle, présentent un danger pour la sécurité de l’Egypte. Les nouvelles autorités du pays ont annoncé leur intention de revoir tous les accords sur les exportations de gaz, y compris vers Israël.

Explosion d’un gazoduc approvisionnant Israël

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Une compagnie de taxi dans la ville israélienne de Lod, à côté de l’aé-roport Ben Gourion emploie des chauffeurs de taxi arabes et juifs. Lors de la sortie des 1027 des terro-ristes dans l’accord Shalit, certains des terroristes étaient des Arabes israéliens qui sont retournés dans leur ville natale de Lod. Et les chauffeurs de taxi arabes ont fait la fête publiquement, klaxonnant et dansant dans les rues de Lod, pour le retour des frères-terroristes dont notamment, Mohammad Borgial et Ziada Mochlis.

Ziada et Borgial ont été reconnus coupables et condamnés à la prison à vie pour avoir lancé une grenade sur un bus plein de soldats. Heureuse-ment, la grenade n’a pas explosé. Les résidents juifs de Lod ont été dégoû-tés par ce comportement et ont boy-cotté la compagnie de taxi. Et quand ils l’appellent, ils demandent unique-ment un chauffeur juif.

En conséquence, depuis 2 dernières semaines, le nombre d’appels vers cette compagnie de taxi a considé-rablement diminué, presque au point que de nombreux conducteurs restent assis toute la journée à ne rien faire.

Il est probablement illégal au regard du droit israélien de demander un taxi juif. Mais le fait que les Arabes aient célébré “le retour” de deux terroristes n’est pas vraiment fair-play non plus! Et aujourd’hui, les chauffeurs arabes

“ne comprennent pas” pourquoi ils sont boycotté ! “Depuis les dernières semaines, les gens demandent expres-sément un chauffeur juif”, a déclaré un chauffeur de taxi anonyme.

”Nous sentons une baisse significa-tive du travail dans la station de taxi et actuellement, je suis à la recherche d’un travail supplémentaire. (…) Les gens n’ont pas à dire aux taxis com-ment se comporter. Les conducteurs ont la liberté de faire ce qu’ils sou-haitent. C’est vrai que certains de ces pilotes sont allés rendre visite aux libérés parce qu’ils sont des amis de leur famille. Quel est le problème? “ «On ne fait pas de la politique, on est juste aller les voir pour leur souhaiter la bienvenue à la maison.”

Un résident de Lod a vu à la télévi-sion les chauffeurs qu’il avait pour l’habitude d’appeler. “Même s’il n’y a pas d’autre taxi disponible, je ne monterais plus dans un de ces taxis arabes. C’est extrêmement offensant de les voir célébrer le terrorisme.” Le directeur de la station de taxi a dit : “

Nous ne faisons pas de politique et nous ne voulons pas que nos chauf-feurs soient des militants politiques. Nous vivons ici en harmonie mutuelle entre les Arabes et les Juifs…” Amu-sant non ? On vit en harmonie avec ceux que l’on aimerait voir mourir !

Adapté d’un article The MuqataJSSNews

Boycott des chauffeurs de taxi arabes de Lod : fallait pas soutenir le terrorisme !

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 14 Novembre 2011

Le sénateur John McCain, ancien rival de Barack Obama, a criti-qué la conduite et les propos des présidents américain et français, qui ont traité le Premier ministre Netanyhou de «menteur», lors d’une conversation qui était censée être «off». «Je connais Netanyahou depuis très longtemps, Israël se trouve actuellement sous pression et dans une situation plus dange-reuse qu’en juin 1967.

Cette remarque non seulement n’aide pas, mais témoigne d’actions diverses de la Maison Blanche. Les Français se sont toujours comportés de cette manière à l’égard d’Israël, mais les Etats-Unis auraient pu se conduire de façon plus intelligente», a déclaré John McCain.

Sénateur McCain sur «Netanyahou menteur» : cet incident reflète les relations entre les Etats-Unis et Israël

Que peuvent faire les Juifs de France ? Ils font face à une conjonc-tion difficile.

D’un côté : une opinion publique – ou « médiatique » - globalement hostile à Israël et sans aucune em-pathie – c’est le moins qu’on puisse dire – pour la communauté juive.

D’un autre côté : une politique gou-vernementale qui a, aujourd’hui, clairement pris parti pour la cause palestinienne.

Les déclarations successives de Juppé et Sarkozy sur le caractère national juif de l’État d’Israël, sur l’échange « équilibré » de Shalit contre plus de 1000 terroristes palestiniens, et, enfin, le vote français pour l’admis-sion de la Palestine à l’UNESCO ne laissent plus de doute (1).

Mais le doute lui-même était une façon, pour les Juifs de France, de se tromper eux-mêmes dans leurs at-tentes. Car, objectivement, malgré ses déclarations d’amitié, la présidence Sarkozy fut toujours hostile à Israël sur le plan international.

Peu ont voulu remarquer les absten-tions systématiques de la France dans les arènes internationales régulière-ment hostiles à Israël.

Les Juifs de France, institutionnels comme para-institutionnels n’ont pas voulu reconnaître la réalité ni murmuré face à cet état de faits. Les cérémonies et les discours de circons-tance qui les flattaient leur ont suffi.

Ils avaient mis, en effet, un grand espoir en Sarkozy. Sa nomination au ministère de l’intérieur, en 2002,

avait représenté un tournant dans la simple reconnaissance de l’existence d’un antisémitisme en France.

Depuis 2001, ce fait d’évidence avait été effectivement l’objet d’un tabou, orchestré par le gouvernement Jos-pin et mis en oeuvre par les médias, ce qui fut à l’origine du syndrome d’hostilité envers les Juifs qui s’est depuis approfondi.

Je rappelle que pendant plus d’un an les institutions juives sur la demande du gouvernement ont gardé le silence sur les 450 agressions dont les Juifs étaient les victimes.

Si j’ai créé l’Observatoire du monde juif, en 2001, ce fut avant tout pour rendre publique cette liste, que les institutions juives tenaient à jour, et la communiquer à l’élite politique (2).

Aujourd’hui le vote de la France à l’UNESCO est d’autant plus grave qu’il va accentuer la guerre culturelle et symbolique du monde arabo-mu-sulman non plus seulement contre Israël mais contre le peuple juif et le judaïsme.

C’est en effet le triomphe du révision-nisme historique envers l’histoire et la religion juives (lieux saints et his-toriques d’Eretz Israel, à commencer par Jérusalem) qui se voit mondiale-ment consacré.

Que peuvent faire les Juifs ?

Il n’y a en France aucune alternative politique à cette impasse. La Gauche, empêtrée dans ses mythes, leur est hostile sur le plan d’Israël. Elle a clai-rement épousé la cause palestinienne.

Sur le plan de la lutte contre le ra-cisme anti-juif, elle a clairement adopté une pseudo-neutralité : c’est elle qui a forgé, en effet, la notion de « tensions inter-communautaires », en refusant de qualifier réellement les actes antisémites pour ce qu’ils étaient, et donc répréhensibles.

Les extrêmes ne sont pas plus favo-rables : à gauche, c’est un discours de facto anarchiste contre les « riches » qui l’emporte. A droite, le FN est pro-fondément anti-israélien et son natio-nalisme pseudo-républicain met les Juifs et les immigrés dans le même sac.

Les Juifs se retrouvent ainsi enserrés dans l’étau d’une impasse, confrontés à des choix impossibles.

Choisiront-ils un Sarkozy qui a lutté – mais luttera-t-il demain ? – contre l’antisémitisme aux dépens de la jus-tice envers Israël ? Cette alternative est, de toutes les façons, fausse car les deux sont liés. L’antisémitisme aujourd’hui se nomme antisionisme.

Ils se condamneraient alors à dé-pendre d’une politique qui leur est de facto hostile quant à leurs croyances les plus profondes, bien que cachée dans la proclamation d’une amitié ambivalente. Situation propice au développement d’une conscience tragique du monde. Comme dans la tragédie grecque où les héros crient contre un destin qui continue inexo-rablement sa course…

La fuite et l’esquive

Que peut-il se passer pour faire face à une telle impasse si ce n’est la fuite ou l’esquive ? Elle peut prendre plu-sieurs formes (3): le départ dans les actes ou dans la tête et les symboles.

Le départ tout court, dans les actes, c’est bien sûr l’émigration, une dé-marche que l’élection de Sarkozy avait suspendue pour beaucoup, alors sous le coup du traumatisme de l’abandon des Juifs par les pou-voirs publics de 2001 à 2002. Remar-quons qu’elle a néanmoins concerné quelques milliers de personnes.

Il y a, au vu de la réalité, trois voies possibles pour le départ « dans la tête », qui consiste à partir tout en restant sur place.

Par ordre de gradation allant vers plus de continuité juive, il y a d’abord, l’assimilation - degré zéro - qui repré-sente une façon de fuir la difficulté qu’il y a à être juif dans un environne-ment non empathique, en se confon-dant avec l’environnement.

Puis nous avons la sécession, une façon de se dissocier du reste des Juifs en intégrant la « critique » du monde extérieur envers eux – et donc soi-même - pour la retourner contre d’autres Juifs, en se démarquant d’eux.

Deux modalités sont possibles: adop-ter la posture de l’accusateur en me-nant le procès contre Israël et d’autres Juifs («accusés de tous les « ismes » possibles) et celle du coupable qui ne cesse d’accuser les Juifs – de s’accu-ser lui même, donc - d’une sorte de péché originel pour lequel il fait péni-tence en tentant de se justifier auprès de l’opinion dont ils quémande la re-connaissance quoique pour lui, et lui seul, aux dépens d’autres Juifs, bien sûr. En cela il y a aussi là « sécession ».

Enfin, il y a la démission, paradoxa-lement la seule voie « positive » dans l’impasse actuelle.

Cette typologie des postures juives face à l’impasse vise en effet à éva-luer la force de continuité de la stra-tégie existentielle adoptée. Le critère d’évaluation concerne le sens.

Vivre en Juif, ce n’est pas seulement survivre, « faire son trou » comme un cloporte, mais vivre une vie pleine de sens, en accord avec les valeurs fon-damentales du judaïsme et du peuple juif et en adéquation correcte avec l’environnement.

La démission donne un sens positif minimaliste (alors que la sécession donne un sens négatif - minimaliste pour les « accusateurs » et maxima-liste pour les « coupables »). Sur cette échelle, l’émigration constitue une quête de sens radicale et revêt donc un sens positif maximaliste.

La démission connaît 3 modalités.

La conversion à l’ultra-orthodoxie est la plus évidente et la plus structurée. Elle pousse le Juif à se désinvestir de

la Cité et des affaires du monde et à se recentrer sur l’éternité et la sacralité, l’étude. Entrer en ultra-orthodoxie, c’est aussi sortir de la communauté juive.

Sa progression actuelle, souvent parmi des milieux aisés (affaires et professions libérales) inattendus, témoigne de ce qu’ils y trouvent une rationalisation de l’impasse ressentie (l’écart entre leur bonne fortune et le défaut de sens).

À l’autre bout, nous avons le néo-israélitisme, en progrès aussi, qui rabote tous les aspects trop saillants de la condition juive sans pour autant renoncer à la « communauté », pour rejoindre dans un suprême effort le consensus propre à l’environnement : moralisme et discours « politique-ment correct » sont ses caractéris-tiques.

Il existe une autre version, victimaire, de cette voie, plus éloignée de la « communauté » car elle fonde la légi-timité de la condition juive, assumée donc d’une façon quelconque, dans le martyrologe juif.

C’est parce qu’ils ont été des vic-times que les Juifs justifient le « droit » d’exister comme une collectivité, essentiellement celle du malheur et dont le mal infligé par d’autres est la raison. « Excusez-nous d’exister mais c’est à cause de vous qui en êtes cou-pables ! » disent-ils. Aucune assomp-tion positive de l’existence juive ici.

Enfin, la dernière modalité définit le développement d’une conscience eschatologique, d’attente de fin du monde, imposant une sorte de mise en suspens de la situation présente au bord d’un abîme pressenti mais mys-tifié en vision apocalyptique.

Cette angoisse permet de sauvegarder un « quant à soi » dans l’impasse.

Pourquoi ces voies de « continuité » sont-elles autant de voies de démis-sion ? L’histoire contemporaine a dé-montré qu’une stratégie existentielle qui renonce à prendre en charge le destin des Juifs comme peuple met en danger la survie de ces derniers.

Or, c’est dans cette arène qu’est lancé le défi de l’antisionisme contempo-rain. Et c’est là où il y a démission.

Les Juifs de France, face à l’impasse politique

Lundi 12 décembre 2011 à 20h

GRANDE SOIRÉEde la solidarité

Un spectacle imaginé par

Gilbert Montagné et Ary Abittan,Parrains de la Tsédaka 2011

RÉSERVATIONS AU 0 820 820 808 / 0 892 050 050 ou sur internet www.viparis.com (0.34cts/mn)

Appel national pour la tsédaka 39, rue Broca - Paris 5e

Porte Maillot paris 17e

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