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GRATUIT - Numéro 189 - Edition du Mercredi 23 Novembre 2011 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°189

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Toute l'information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 189 - Edition du Mercredi 23 Novembre 2011 Journal Israélien en langue française

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben Yéouchoua

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou Sayada01 48 97 46 85

Israël Actualités est une marque déposée en France

Avant de commencer, je tiens à présenter de la part de l’ensemble de la rédaction du journal Israël Actualités et de jour J nos condo-léances les plus sincères à la famille du Grand Rabin de Paris, le Rav David Messas qui nous a quitté dimanche 20 Novembre 2011 dans la matinée.

C’était une personne qui m’a toujours suivi et soutenu depuis mon jeune

âge, depuis l’âge de 11 ans où je suis rentré à l’école de Maimonide en tant qu’interne et cela pendant plusieurs années ... J’ai appris à connaitre cet homme plein de sensibilité qui ne manquait pas, dans sa très grande sa-gesse, d’apporter son soutien à toutes les personnes qui venaient lui deman-der des services.

Depuis quelques années, j’ai appris à plus le connaitre de part ma fonc-

Retour sur unmalentendu

tion de directeur de la publication où j’étais souvent amené à être en contact avec lui concernant des questions sur le judaïsme en France. C’était une personne discrète au sou-rire éclatant et ensoleillé.

Et puis, il y a cette anecdote où je ne manquai pas de lui faire rappe-ler très souvent qu’il avait l’une des plus belles barbes de tous les rabbins. Une barbe qui ressemblait à celle de Charlemagne, celui qu’on appelait le roi à la barbe fleurie. Aujourd’hui, le Grand Rabin de Paris laisse un grand vide à l’ensemble de la communauté juive de France. Que D.... miséri-corde puisse lui donner une place de choix au Gan Eden.

La semaine dernière est paru dans le journal Israël Actualités un article, plus communément une lettre ouverte au président du FSJU, Pierre Besnai-nou et du président pour la Tsédaka Soly Lévy, lettre ouverte écrite par Jonathan Curiel et YohannTaieb.

Je tiens tout d’abord à signaler que de mon point de vue, cette lettre ouverte n’aurai jamais du passer à l’intérieur de notre journal. Je reconnais avoir fait une erreur car je pense que cette affaire ne concerne pas le FSJU, ni la Tsédaka. En effet, le FSJU a invité l’ex Secrétaire d’état américain, Md Condoleeza Rice, à un gala organisé par le fond Social dans le cadre de l’ouverture de la campagne de la Tsé-

daka 2012.

Je tiens à vous dire qu’en ce qui me concerne, c’est la façon dont vous dites que vous êtes choqués qui me dérange. Car ni vous , ni moi, au-jourd’hui, ne pouvons apporter la preuve que l’ex secrétaire d’état amé-ricain n’a jamais œuvré dans ce sens. Je trouve dès lors quelque peu indé-cent de demander au FSJU de mettre la pression sur l’ex secrétaire d’état ; demander à ce que Md Condoleeza Rice intervienne pour la libération de Jonathan Pollard. Attention, je ne dis pas qu’il ne faut pas mettre de pression sur le gouvernement amé-ricain pour qu’il libère après 26 ans de détention Jonathan Pollard mais la façon de faire une attaque en règle contre les dirigeants du fond social est complément déplacée.

Aujourd’hui, il y a d’autres moyens pour y parvenir mais surtout pas de cette façon. C’est pour cela, à titre personnel, que je me désolidarise de cette lettre ouverte qui n’avait ni queue ni tête. Pour votre informa-tion Mr Curiel et Mr Taieb, le rôle du FSJU et de la Tsédaka, comme leur nom l’indique, a pour but de venir en aide aux nécessiteux de la communauté juive de France et non intervenir dans la politique israélo-américaine. Je rappelle que le prési-dent Pierre Besnainou, président du FSJU (Fond Social Juif Unifié) de-puis quelques années, a toujours été

de tous les combats pour que les Juifs de France puissent être fiers d’Israël et que le nouveau président pour la Tsédaka, Soly Levy, se démène quant à lui ainsi que les bénévoles pour les juifs qui sont dans la misère ; pour qu’ils puissent relever la tête. Alors messieurs, un peu de dignité ! Ne mé-langez pas le combat politique avec celui du social.

Concernant Soly Levy, président de la Tsédaka et Céline CORSIA, je tiens à leur donner un coup de cha-peau pour l’organisation, avec tous les bénévoles qu’ils ont su mobiliser car, grâce à D…., notre communauté a un grand cœur pour soutenir les plus démunis. Les bénévoles ont su encore une fois se mobiliser pour récolter des fonds pour cette journée et je rappelle que cette initiative de la création de la Tsédaka me permet de rendre un hommage à celui qui a dédié toute sa vie pour que les plus démunis puissent avoir de l’aide. Merci au grand Norbert DANA ... encore une fois, ne vous arrêtez pas de donner car malheureusement, trop de nos frères et sœurs vivent encore aujourd’hui sous le seuil de pauvreté. Il n’y a dès lors qu’une phase à médi-ter et à répéter « Mobilisons nous ! Mobilisons-nous ! » car aujourd’hui, nous n’avons plus le droit d’avoir faim ni d’avoir froid comme le disait un Coluche.

Alain SAYADA

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Voilà une nouvelle rafraichissante, une vraie bonne nouvelle pour nous remonter le moral, et compenser l’inquiétude poignante sur l’avenir de l’Euro, l’emploi, le niveau de vie, les retraites, le maintien du pouvoir d’achat, et plus généralement la survie des économies européennes.

Voici la bonne nouvelle : Le par-lement Européen a augmenté pour l’année 2012 le montant de l’aide envoyée aux arabes de Palestine, découvre t-on à la lecture du rapport annuel des négociations de budget de l’Union Européenne, publié hier sa-medi 19 novembre. metro2 300x200 L’Europe a enfin trouvé comment faire des économies Métro Supermar-ché - Gaza

Selon Reuters, le budget total de l’UE se monte à 129 milliards d’euros, et il inclut une hausse de 100 millions d’euros pour les « territoires Pales-tiniens ». Mieux encore, le rapport indique que l’Union Européenne est le plus généreux donateur d’aide financière, avec une contribution de 500 millions d’euros, pour les Pales-tiniens. Bien plus que les plus riches pays du pétrole : une grande source

de fierté pour les Européens.

Une autre excellente nouvelle, pour les Belges cette fois : Olivier Chas-tel, le Ministre de la coopération et du développement, vient de voter une enveloppe de coopération de 70 millions d’euros pour les arabes de Palestine, en augmentation de 20 millions d’euros par rapport au der-nier exercice, et destinés à éviter « un drame humanitaire et une implo-sion économique ». Metro supermar-ché gaza 300x200 L’Europe a enfin trouvé comment faire des économies Pour éviter le drame humanitaire de Gaza

En cette période de restrictions, où les Européens se voient demander d’importants sacrifices, n’est ce pas rafraichissant, vous disais-je, de son-ger que les pauvres Palestiniens, dont le niveau de vie n’est que quatre fois supérieur à celui des Nigériens, et très au dessus de celui des Ivoiriens, des Coréens du Nord, des Kenyans, des Maliens, ou encore dix fois supérieur à celui des Congolais, ne sont pas oubliés ?

Jean-Patrick Grumberg

L’Europe a enfin trouvé comment faire des économies

Dans un peu moins d’un an, un nouveau musée de la Shoah s’ou-vrira à Malines, juste à côté de la caserne Dossin, d’où 25 000 juifs de Belgique ont été déportés. Plu-sieurs historiens travaillent sur ce nouveau musée. Ils viennent de retrouver une photo inédite de la déportation. Pour en percer le mystère, ils lancent aujourd’hui un appel à témoins. Le chantier est de taille, à la hauteur du pro-jet: rendre hommage, dans un tout nouveau musée-mémorial, aux 25 000 Juifs de Belgique qui ont tran-sité par cette caserne avant d’être déportés à Auschwitz.

Herman Van Goethem, responsable de ce projet, cherche et dépouille des milliers d’archives depuis plusieurs années. Voici quelques mois, il a dé-couvert une photo exceptionnelle : un cliché de ceux et celles qui montèrent dans le troisième convoi. «Cette photo est très énigmatique», souligne Herman Van Goethem.

«On s’attend à un contexte de vio-lence mais non, ce n’est pas ça. On voit même un monsieur qui semble rire. C’est incompréhensible.» Pour-tant, plusieurs indices ne trompent pas: une étoile de David, un manteau

de fourrure alors que le cliché a été pris en plein été...

Il n’y a aucun doute. Où a été prise cette photo ? L’historien a d’ailleurs pu identifier cinq personnes parmi les déportés. «Qui, trois jours plus tard, sont tous morts, à quelques excep-tions près», précise-t-il. «Cette photo est extrêmement tragique. C’est une photo du mensonge, de la politique perfide allemande de tromper les gens.»

Mais où a été prise cette photo? Un seul indice: la grille que l’on aperçoit au fond du cliché. «Cela me fait plu-tôt penser à une grille d’église ou de cimetière qu’à une grille de gare par exemple. Mais les gens sont là, ils attendent et je me demande où.

C’est un élément essentiel pour comprendre la photo.» Les photos de la déportation sont extrêmement rares. Ce cliché est donc exception-nel et pourrait bien acquérir un statut d’icône. Pour mieux le comprendre, le musée Caserne Dossin lance un appel à témoins.

Source : RTBF.be

Mystérieuse photo: le futur musée de la Shoah lance un appel à témoins

La plupart des gens ont oublié une chose : la raison pour laquelle on parle de Cisjordanie aujourd’hui, c’est qu’il fut un temps ou, de l’autre côté du fleuve appelé Jour-dain, il avait la Transjordanie. “Cis” signifiant “ouest” et “trans” étant l’autre côté du jourdain, donc l’est. A la disparition de la “Trans-jordanie”, de facto, la Cisjordanie aurait dû disparaitre.

Mais il faut croire que les journalistes ont plus de pouvoir que les décideurs internationaux : seuls les journalistes parlent de Cisjordanie. A l’ONU on parle de Territoires Disputés. En Is-raël on parle de Judée-Samarie (nom historique des régions). Abdallah à Ramallah : comme à la maison ! Quoi qu’il en soit, la visite, aujourd’hui à Ramallah, du Roi de Jordanie, est exceptionnelle depuis la fin de l’oc-cupation transjordanienne de la Cis-jordanie.

L’hélicoptère du roi Abdallah, dont c’est la première visite dans les Ter-ritoires palestiniens sous Abbas, en place depuis 2005, s’est posé à l’inté-rieur du siège de la présidence, où il

a été accueilli par le dirigeant palesti-nien. Il était attendu par de nombreux responsables palestiniens, dont le Premier ministre Salam Fayyad.

Ce voyage intervient alors que les deux leaders tentent de se rapprocher du Hamas. Mahmoud Abbas doit s’entretenir cette semaine avec le res-ponsable du Hamas Khaled Mashaal pour tenter de mettre un terme à la division politique des Palestiniens, le Fatah dirigeant la Judée-Samarie et le Hamas la bande de Gaza depuis 2007.

Cette visite surprise fait suite à celle du numéro deux du département d’Etat américain, William Burns, reçu dimanche soir par Abbas avant de rencontrer lundi le Premier mi-nistre israélien Benjamin Netanyahu. Selon le quotidien israélien Maariv, la mission “d’urgence” de M. Burns a été décidée à la suite de l’annonce d’une importante rencontre cette se-maine au Caire entre Abbas qui dirige le parti Fatah, et le chef du Hamas Khaled Mechaal.

Ce sommet a pour ambition de mettre en oeuvre, après un long retard, le

pacte de réconciliation nationale si-gné en mai entre le Fatah et le Hamas, les deux frères ennemis du mouve-ment national palestinien.

Cet accord –dont les grandes lignes ont déjà été acceptées secrètement au Caire récemment par les deux parties, selon des sources palestiniennes– prévoit la constitution d’un gou-vernement intérimaire composé de personnalités indépendantes, chargé d’organiser des élections législatives et présidentielle en mai 2012. Israël s’oppose catégoriquement à ce projet, considérant à l’instar des Etats Unis que le Hamas est une organisation terroriste.

La Jordanie et le Hamas entretiennent des relations difficiles depuis 1999, date de l’expulsion par Amman de la direction du mouvement islamiste, dont son actuel chef Khaled Mechaal. Ces relations s’étaient encore détério-rées en 2006, la Jordanie ayant accusé le Hamas de trafic d’armes à partir de la Syrie vers son territoire.

Avi Retschild – JSSNews

Le roi de Jordanie visite son ancienne colonie de Cisjordanie

Rien n’arrêtera l’organisation « guignolesque » de l’UNESCO. Une petite information qui aura échap-pé à presque toutes les agences de presse indique que pour se venger de la suspension des contributions américaine, canadienne et israé-lienne à l’institution, cette dernière a décidé de geler des projets tou-chant notamment à la mémoire de la Shoah !

Mais il est vrai que lorsqu’on décrète que le Caveau des Patriarches ou le

Tombeau de Rachel sont des mos-quées, on peut tout aussi bien consi-dérer que l’enseignement de la Shoah est l’un de premiers chapitres à sup-primer quand on veut faire des éco-nomies.

Ce qui est moins compréhensible, c’est que le gouvernement israélien n’annonce pas qu’il quitte sans délai ce cénacle de falsificateurs.

par Shraga Blum

L’UNESCO veut punir les juifs !

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Les violences entre la police et des manifestants réclamant la fin du pouvoir militaire ont fait 11 morts dimanche au Caire, portant le bilan à 13 morts en deux jours d’affron-tements en Egypte, à une semaine du premier scrutin législatif depuis le départ d’Hosni Moubarak.

Dans la nuit de dimanche à lundi, des milliers d’Egyptiens occupaient la place Tahrir, au Caire, après avoir repoussé la police, tandis que de vio-lents affrontements se poursuivaient dans les rues adjacentes au site em-blématique, foyer de la révolte qui a chassé le président Moubarak en février.

Des contestataires lançaient des pierres et des cocktails Molotov en direction des policiers, dont certains, positionnés sur le toit d’un immeuble à proximité du ministère de l’Inté-rieur, proche de la place Tahrir, répli-quaient avec des tirs de fusils et de balles de caoutchouc.

La télévision publique a affirmé que des «baltaguia» (voyous) se trou-vaient dans cette rue. Outre les 11 morts de dimanche, dont au moins quatre par balles réelles, un homme avait déjà été tué samedi sur la place Tahrir.

Plusieurs médecins ont affirmé soi-gner de nombreuses blessures par balles. Le docteur Mohammed Taher a déclaré à l’AFP avoir vu un homme ayant reçu une balle dans la tête et un autre au cou, tous deux étaient dans un état grave. Le ministère de la San-té a de son côté recensé 1.700 blessés depuis samedi.

Des manifestants défilaient égale-ment à el-Arich, dans le Sinaï et à Ismaïlia, sur le canal de Suez, tandis que des heurts ont éclaté à l’issue des funérailles d’un jeune homme tué samedi à Alexandrie (nord), selon

l’agence officielle Mena. A Suez, des militaires tiraient en l’air pour disperser des manifestants, au lende-main d’affrontements dans cette ville située sur la mer Rouge, selon un cor-respondant de l’AFP.

Des défilés réclamant que le pouvoir, aux mains de l’armée depuis plus de neuf mois, soit restitué aux civils, avaient également lieu dans le centre du pays à Qena et Assiout, selon des responsables de la sécurité. Cin-quante-cinq personnes ont été arrê-tées dimanche, selon la même source.

Ces affrontements rappelant les scènes de la révolte contre le régime au début de l’année ont débuté same-di au lendemain d’une manifestation place Tahrir de dizaines de milliers de personnes.

Cette démonstration de force, menée par les islamistes, visait à réclamer le retrait d’une déclaration constitution-nelle présentée par le gouvernement, qui exemptait en particulier le budget de l’armée de tout contrôle parlemen-taire. L’armée s’est engagée à rendre le pouvoir aux civils après l’élection d’un nouveau président.

La date de la présidentielle qui doit suivre les législatives n’est toutefois pas encore connue, ce qui suscite de nombreuses craintes de voir les mili-taires s’accrocher au pouvoir. Ces troubles ont relancé les craintes que les législatives, qui doivent débuter le 28 novembre et s’étaler sur plu-sieurs mois, ne soient émaillées de violences.

L’armée a dit «regretter» les événe-ments actuels, appelant le gouverne-ment a rencontrer les forces politiques pour y mettre fin, tout en réaffirmant s’en tenir au calendrier électoral éta-bli, dans un communiqué lu dans la soirée à la télévision publique.

Les affrontements s’intensifient, onze morts place Tahrir Je rentre d’un voyage en Israël.

Comme tous les voyages que j’ef-fectue en Israël, celui-ci a été beau-coup trop bref. Entre conférences et rendez-vous à Jérusalem et Tel-Aviv, je n’ai pas même eu le temps de me rendre à Métula, en Haute Galilée. Ce sera pour un prochain voyage, car je reviendrai.

© Metula News Agency

Il est, je l’ai dit au commencement de chaque conférence que j’ai pro-noncée, deux pays sur la terre où je me sens bien, Israël et les Etats-Unis. Et, je l’ai dit aussi, si je me sens bien en Israël et aux Etats-Unis, c’est pour des raisons très précises : ce sont deux pays fondés sur des idéaux et sur des valeurs éthiques, qui sont aus-si mes idéaux et mes valeurs éthiques. Israël est imprégné de tout ce qui fait le judaïsme, sans lequel l’humanité serait incomparablement plus pauvre et plus stérile.

Parce qu’en Europe, les idéaux et les valeurs éthiques sont en plein reflux, l’anti-américanisme se porte comme un charme, et l’antisémitisme, repeint aux couleurs de l’ « antisionisme », se porte lui-même comme un charme.

Dans un livre important consacré à Israël, George Gilder parle de « test » : ceux qui détestent Israël sont im-prégnés de ressentiment et d’hostilité envers la vérité et la liberté, ceux qui aiment Israël sont imprégnés d’un esprit de réussite et d’un amour de la vérité et de la liberté. Je me situe ré-solument dans la deuxième catégorie.

Lors de ce voyage, j’ai, comme chaque fois, eu de multiples conver-sations. Si je ne me suis pas rendu en Haute Galilée, je suis allé en Judée-Samarie, où j’ai visité des villages juifs, dont l’existence est pleinement légitime. Comme l’a dit Benyamin Netanyahu dans son dernier discours à l’ONU, une présence juive en Judée relève de l’évidence logique, et c’est le fait d’imaginer une Judée Juden-rein qui est monstrueux.

Comme chaque fois, je me suis ren-du dans la vieille ville de Jérusalem et au Kotel [Mur des lamentations]. Comme chaque fois, j’ai songé au caractère inepte de l’idée même de redivision de Jérusalem.

Que ceux qui se sont réjouis de la chute du Mur de Berlin et de celle du totalitarisme soviétique envisagent de diviser Jérusalem, et d’en confier une moitié à une entité totalitaire dont les dirigeants historiques ont été formés à l’école soviétique, me semble révé-lateur, chez eux, d’une monstruosité morale et d’une inconséquence intel-lectuelle dont ils n’ont même pas conscience.

Je me suis rendu aussi à l’American Colony, un hôtel luxueux où se re-trouvent les journalistes occidentaux, et qui a longtemps servi de lieu d’hé-bergement des conférences de presse de l’OLP. Je devais y retrouver un homme pour lequel je nourris estime et amitié, et dont je lis les textes de-puis de nombreuses années : Khaled Abu Toameh.

J’accorde une importance particulière à sa parole, car il appartient à une catégorie qui semble parfois en voie de disparition : les intellectuels hon-nêtes. Khaled écrit aujourd’hui pour le Jerusalem Post. Il a été proche du « mouvement palestinien ».

Il a vu à qui il avait affaire, quels mensonges on lui demandait d’endos-ser, à quelles impostures on l’incitait à participer. Il a réfléchi. Il est passé de l’autre côté du miroir. toameh.jpg Abu Toameh, courageux, lucide et honnête Ce qu’il dit devrait avoir davantage d’écho et devrait donner à réfléchir à tous ceux qui se prétendent adeptes de la cause palestinienne et qui ne savent pas de quoi ils parlent.

Ses paroles rejoignent clairement ce que David Horowitz et moi-même écrivons dans le livre Comment le peuple palestinien fut inventé. Kha-led se définit lui-même aujourd’hui

comme Israélien, arabe, musulman, palestinien.

Et il tient à ce que les mots soient pla-cés dans cet ordre. Israël, dit-il, lui a donné la liberté de parler et d’écrire, la démocratie, le respect des principes du droit, et il est citoyen Israélien, empli de gratitude pour ce qu’Israël lui apporte chaque jour. Il est arabe, et les Arabes israéliens, ajoute-t-il, jouissent de ce dont il jouit lui-même et dont aucune autre population arabe ne jouit sur la terre.

Il est musulman, et se définit lui-même comme un musulman modéré et ouvert, reconnaissant qu’une bonne part de l’islam est porteuse de blocages, et que l’islam radical se répand dans la région de manière délétère et ravageuse.

Il est palestinien, au sens où il est né sur cette terre, mais il s’empresse d’ajouter que les Juifs sont eux aussi palestiniens, et qu’il ne se reconnaît en rien dans les mouvements dits pa-lestiniens, qui incarnent une impos-ture.

Les dirigeants palestiniens qui se trouvent à la tête de l’Autorité Pa-lestinienne, dit-il, sont des chefs de bande maffieux, totalement corrom-pus, menteurs, sans scrupules, crimi-nels. Ils savent pertinemment qu’il n’y a pas de peuple palestinien.

Ils prennent en otage des populations arabes, qui, sans cela, seraient jorda-niennes ou résidentes israéliennes, et qui, aujourd’hui, sont dans une situation insupportable, pétries d’une haine qui les conduit vers l’impasse. Khaled me dit que les Occidentaux, plutôt que de financer à grands frais l’Autorité Palestinienne, devraient se débarrasser de celle-ci, et donner aux Arabes l’opportunité de penser et d’agir par eux-mêmes

www.menapress.org/

Le blog de Danilette

Conversation avec un ami arabe

Le délai donné à la Syrie par la Ligue arabe, pour interdire aux milices et policiers d’attaquer les manifestants, et accepter la visite d’observateurs, qui établiront un bilan des violences, ainsi que la mise en oeuvre du processus, a ex-

piré hier soir, samedi 19 novembre, à 22 heures GMT. Ce matin, al-Assad faisait parvenir à la Ligue arabe une contre proposition, de-mandant la réduction des membres de la délégation, de cinq cent à qua-rante personnes.

La Ligue arabe vient de signifier un refus catégorique. Elle n’a, cepen-dant, pas indiqué quelles seraient les conséquences de son refus, expli-quant que la demande syrienne enta-merait l’esprit même de la visite de la délégation.

La position de la Ligue arabe pour-rait encourager l’ONU à hausser le ton vis à vis de la Syrie, mais le véto de la Chine et de la Russie ne laisse aucune issue. D’autant que je mentionnais hier que les navires de guerre Russes devaient pénétrer les eaux territoriales syriennes, afin de décourager toute attaque de l’OTAN, ce qui ne doit pas manquer d’irriter le Quai d’Orsay, qui pensait recouvrer, avec l’initiative de l’intervention en Libye, son statut perdu de puissance internationale.

© Jean-Patrick Grumberg

La Ligue arabe rejette la contre proposition de la Syrie

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Le nombre incroyable de repor-tages sur la misère économique de l’Espagne prend de plus en plus de place sur toutes les chaînes de télé. Comme si on nous préparait à une chute pareille à celle de la Grèce et dans la foulée de l’Italie. Tous ces pays européens qu’on aurait cru les derniers à craindre un fiasco aussi énorme, ont des points en commun que la France devrait examiner au plus vite car nous aussi sommes à peu près certains de finir dans le même marasme.

par Nina

L’Andalousie particulièrement semble maudite. On songe d’un coup aux extravagances des islamistes et notamment celles d’un Ben Laden qui appelait à la reconquête d’Al An-dalous. On rigolait. Ce type est com-plètement à la ramasse et l’Espagne ne laissera certainement pas faire une Reconquista à l’envers pour plaire aux barbus intégristes. Et pourtant...

Si ce n’est de façon armée, nous al-lons tout droit vers une reconquête du sud de l’Espagne sauf que cette fois-ci, Al Mansour ou qui que ce soit d’autre n’auront pas à entrer dans un conflit ouvert. Les jeunes andalous espagnols quittent le pays.

Poussés par une envie de survivre en trouvant du travail ailleurs, n’im-porte où mais loin de leur pays, les voilà candidats à l’émigration vers l’Allemagne, le Brésil ou d’autres pays d’Amérique du Sud. Sur place, en Andalousie, resteront les vieux et les marocains venus en grand nombre palier le manque de main-d’œuvre agricole.

Tous ceux que le Maroc ne peut nour-rir viennent en masse occuper les villages entiers désertés par les espa-gnols. C’est ainsi que lentement mais sûrement l’Andalousie redevient une patrie musulmane. La totale incurie de la gauche espagnole à redonner de la vigueur à l’économie laisse au pays une amertume terrible. Si cer-taines provinces résistent grâce à leur autonomie face au pouvoir central, les autres régions se meurent.

Que reste-t-il à l’Espagne en gros ?

Une agriculture qui peut effective-ment rivaliser avec d’autres pays d’Europe grâce à ces travailleurs-es-claves venus du Maghreb mais qui commencent à poser problème car ledit travail n’est que saisonnier ? Il paraît qu’on fabrique des armes plu-tôt bien en Espagne mais le problème reste le même. Les coûts doivent être revus à la baisse pour être compétitifs et les ouvriers espagnols ne peuvent pas suivre.

Les patrons se tournent donc vers une main-d’œuvre moins chère : maro-caine et d’Europe de l’Est. Rien dans le gouvernement Zapatero n’a été mis en place pour une quelconque diver-sification de l’industrie et le résultat est la fuite de la population espagnole vers d’autres horizons lointains.

De facto, nous nous retrouverons avec un Maghreb plus proche que jamais. Si la Méditerranée nous sépa-rait, avec un envahissement via l’An-dalousie, ce sera l’espace Shengen et donc la France puis l’Allemagne ainsi que tout le reste de l’Europe qui devra faire face à la menace de substitution de populations.

L’Italie est en train de vivre le même phénomène. Cela commence certes et le nouveau gouvernement Monti ne pourra pas donner d’espoir avant un bon moment. Ainsi, nous pou-vons constater la fuite de ces jeunes Italiens vers des cieux plus cléments et encore une fois l’Allemagne se trouve en bonne position pour accep-ter une main-d’œuvre qualifiée et sans doute plus proche de sa culture toute teutonne qu’elle soit.

En effet, si les italiens peuvent s’accoutumer -difficilement j’en conviens- à l’esprit allemand, le clash de civilisation est moins violent d’avec les turcs ou les ressortissants du Maghreb qui postulent eux aussi en grand nombre pour vivre et tra-vailler en Allemagne. Au milieu de ces grandes migrations, la France est aussi un morceau de Roi.

Même si on tente de nous faire ac-croire que les frontières sont un peu plus hermétiques qu’avant, il n’em-pêche que certaines dispositions ont été prises pour satisfaire les nouveaux

dirigeants arabes d’après les révolu-tions parfumées. Si dans la corbeille de mariés entre la Tunisie, la Libye et l’Égypte, il y avait de bons contrats juteux de reconstructions, de pétrole et de gaz, les visas faisaient partie aussi du deal.

Il ne s’agissait pas d’ouvrir en grand les portes du paradis français mais tout de même d’ouvrir au moins celles des grandes écoles et universi-tés afin de mieux faire avaler la pilule aux naïfs que nous sommes.

Après l’école, le visa de travail puis...la nationalité est au bout du chemin et enfin le regroupement familial. L’activation des mariages de com-plaisance afin de ramener des gens en France est aussi une voie tout à fait invérifiable et donc passée sous silence.

Ainsi, petit à petit, nous aussi verrons des régions entières de France passer sous tutelle arabo-musulmane ou ot-tomane pour d’autres (l’Est en parti-culier) et il restera à la jeunesse fran-çaise le même réflexe que celui de l’espagnole ou de l’italienne : partir et tenter sa chance ailleurs. Alors non ! Il n’y aura pas de conflits violents mais une lente érosion du territoire.

L’apathie gagnera et puisqu’on nous prêche le multiculturalisme comme seule alternative de demain, il faudra s’y faire. Un jour, on se réveillera au son du muezzin sans que cela ne nous étonne le moins du monde. Nous acceptons déjà tant d’accommode-ments.

Nos enfants mangent déjà halal dans les cantines scolaires de la Répu-blique. Les voiles sur les têtes des femmes ont envahi notre paysage français moyen. Si un jour vous en-trez dans un troquet et que le patron vous annonce qu’il n’y a pas d’alcool dans son bar, ne soyez pas surpris...

A Paris, ça existe déjà les bars « ha-lal » sans une goutte d’alcool. Nous avons renoncé déjà sur tant de choses que le reste se fera en douceur, sans résistance...par habitude.

AL ANDALOUS DE FACTO ?

Le dernier fils de l’ancien diri-geant Mouammar Kadhafi a été arrêté dans le sud de la Libye par d’anciens rebelles. L’annonce a été faite le samedi 19 novembre par le ministre de la Justice et des droits de l’Homme au sein du Conseil na-tional de transition (CNT) Moham-med al-Allagui qui n’a cependant pas donné de précisions sur la date et les circonstances de l’arrestation.

Lors d’une conférence de presse à Tripoli, le chef « des opérations des thowar (révolutionnaires) de Zenten », Bachir Taïb, a ensuite annoncé que ses hommes avaient « arrêté Seif al-Islam avec trois de ses collaborateurs dans la région d’Oubari ». Bachir Taïb a précisé que le prisonnier sera transféré à Zenten, à 170 km au sud-Ouest de la capitale.

La chaîne de télévision Libya al-Ahrar, financée par le Qatar, a diffusé une photo de Seif al-Islam présentée comme la première après sa capture. On le voit arborant une barbe nourrie, allongé sur un divan, une couverture sur les jambes, et montrant sa main droite dont trois doigts sont bandés.

Seif al-Islam devait être transféré à

Zenten, à 170 km au sud-ouest de la capitale, selon Bachir Taïn qui a pré-cisé qu’il reviendrait au CNT de déci-der si le fils du dictateur serait remis à la Cour pénale internationale.

Cette dernière avait lancé le 27 juin 2011 un mandat d’arrêt à son encontre en raison de soupçons de crimes contre l’humanité. Il est accu-sé d’avoir joué un « rôle-clé dans la mise en œuvre d’un plan » conçu par son père pour « réprimer par tous les moyens » le soulèvement populaire. Seif al-Islam était le dernier des fils de Mouammar Kadhafi encore re-cherché en Libye.

Trois de ses frères ont été tués pen-dant le conflit, Seif al-Arab dans un bombardement de l’Otan en avril, Khamis dans des combats après la chute de Tripoli fin août et Moua-tassim après son arrestation à Syrte le 20 octobre. Âgé de 39 ans, Seif al-Islam a longtemps semblé vouloir moderniser son pays et normaliser les relations avec l’Occident. Mais dès le déclenchement de l’insurrection à la mi-février, il n’a eu de cesse de tenir un langage guerrier, luttant pour ten-ter de sauver le régime de son père.

Saïf Al-Islam Kadhafi a été arrêté dans le sud de la Libye

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Pourquoi la police surveille les mosquées et ne cherche pas plutôt les terroristes dans les églises et synagogues? C’est un vrai scan-dale! Des centaines de musulmans se sont rassemblés vendredi pour une prière publique dans la ville de New York afin de protester contre le prétendu profilage ethnique et religieux de leur communauté par

la police de la ville et par la CIA.

Sources : Voice of America, AP

Les manifestants se sont réunis à Foley Square et ont scandé des slo-gans demandant la fin de la sur-veillance, avant de prier sur les trottoirs. Ils tenaient également des panneaux condamnant la police de

New York (NYPD) qui, selon des accusations apparues dans un récent rapport d’enquête de l’agence Asso-ciated Press, aurait prétendument infiltré des mosquées pour espionner des groupes d’étudiants musulmans, et compilerait des données sur les chauffeurs de taxi arabes. Une des pancartes disait: “La police nous sur-veille. Qui surveille la police? “ Une

autre : “Non à l’Etat policier”. “

Si on faisait ça à n’importe autre com-munauté religieuse, toute l’Amérique serait scandalisée“, a déclaré Daoud Ibrahim, 73 ans, artiste graphiste de Brooklyn à la retraite. Dans le ser-mon de la traditionnelle prière du vendredi prononcé durant la manifes-tation, l’imam Talib Abdur-Rashid a

déclaré que les musulmans aux Etats-Unis sont sans complexe sur leur foi et unéquivoquement américains. “NYPD, CIA, touche pas à mon peuple” “Les musulmans demandent l’égalité des droits” “Cessez le pro-filage ethnique, racial et religieux par la police” uement américains.

New York : les musulmans manifestent et prient dans la rue parce qu’ils refusent d’être surveillés

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

A ne pas manquer...

“La Source de Vie”présentée par Josy Eisenberg vous propose une émission consacrée

à l'Appel national pour la tsédaka.

Dimanche 27 novembre 2011 surà 9h15

“La tsédaka nous appelle”

Projet1_source de vie israel actu 15/11/11 11:57 Page1

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Ce texte de la Thora nous relate la dispute entre Yaacov et Esaü dans les entrailles de Rivka. Mais hélas ce conflit continu notamment avec le différend judéo-chrétien. Au dé-part ce différent est certes familial mais il aura une portée universelle. Yaacov et Esaü sont différents phy-siquement mais ils auront deux vi-sions distinctes du monde. Le pre-mier aura le souci de l’intériorité et le second de l’extériorité.

Au terme de sa grossesse nous dit le texte, Rivka sentie que « les enfants se heurtaient dans son sein…Elle alla alors consulter le Seigneur par l’in-termédiaire de Chêm et Ever qui lui dirent : « Ces sont deux nations, un peuple sera plus puissant que l’autre, l’ainé obéira au plus petit… » . Rabi-nou Bahyé explique qu’ils se querel-

laient pour l’héritage de ce monde et le monde futur.

HM souhaitait en effet que chacun d’eux dominent un monde en par-ticulier : Esaü le monde matériel et de l’action et Yaacov le monde de la spiritualité et de l’étude de la thora. Les parents étaient tous les deux des tsadikim pourtant ils avaient une di-vergence de vue. Isaac aimait Esaü parce qu’il « mettait du gibier dans sa bouche » et Rivka préférait Yaacov… » Le choix des parents sait fait à la suite d’une analyse de la profonde nature de leur enfant.Pour Isaac, le but de Yaacov-Is-raël sera d’assurer la justice dans le monde et ce but ne sera atteint qu’une fois que les forces du mal auront disparues ou encore transformées en bien. Pour mener à bien ce combat

il ne voit qu’Esaü qui lui maitrise la chasse et par conséquent les armes…

Ce n’est donc pas un hasard si Isaac voyait en son fils ainé celui qui pour-rait poursuivre son message de jus-tice pour parvenir à la rédemption. La chose qu’Isaac n’avait pas vu, c’est que son fils ainé passait uniquement son temps à chasser et à tuer sans compter qu’il pratiquait également l’idolâtrie…

Le Midrach raconte même que D-ieu assombri les yeux d’Isaac juste-ment pour lui éviter de voir les fautes innombrables de son fils ainé. Esaü avait failli à la mission que lui avait confiée son père simplement à cause de la tentation du pouvoir.

Comme disaient nos maitres à propos

du pouvoir plus en a et plus on doit s’amender !. Ce fut Rivka qui comprit vite que la Gueoula –la rédemption passerait par son fils Yaacov ! Car Esaü avait plutôt hérité des tendances négatives de Betouel son père et de son frère Laban. Rivka avait cette faculté de discernement du fait quelle provenait d’une famille d’idolâtre contrairement à Isaac qui lui était né de deux très grand Tsadikim. De plus une femme dit le Zohar est dotée de la capacité de discernement qui lui per-met d’anticiper sur le long terme. Ri-vka avais compris que c’était à partir de Yaacov que se poursuivrait la voie choisie par HM. Isaac quand à lui se posait la question de savoir si Yaacov pouvait à lui seul assumer et conci-lier le monde de l’extériorité, du pou-voir avec le monde de la spiritualité. C’est pour cette raison qu’il fut pris

d’une grande peur lorsqu’il décou-vrit qu’il avait donné sa bénédiction à Yaacov…dans laquelle il prévoyait que des peuples le serviront et que les nations tomberont à ses pieds…Rivka elle ne doutait de la capacité de Yaacov !

L’homme ne peut se soustraire à la matérialité, car D-ieu a crée le monde justement pour lui faire place, pour que l’homme soit le partenaire dans l’évolution du monde. Contrairement à Esaü qui lui ne vise le pouvoir que pour le pouvoir, Israël en tant que porteur du message de la Thora de-vra associer le travail de la matérialité avec celui de la spiritualité.

Yvan Lellouche

Parachat Toldot : Le conflit de l’avenir

11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

A l’occasion de la Levaya de Rabbi David Messas zatsal de très nom-breuses personnalités ont tenu à lui rendre un dernier hommage dans sa synagogue «Aavat Chalom». Monsieur Yossi Gal l’ambassadeur d’Israël avait trouvé dit-il un se-cond père en la personne de Rabbi David Messas zal auprès duquel il aimait tout particulièrement prier et partager des moments d’intense convivialité. Le député Claude Goasguen a tenu à rendre hom-mage et a dit qu’au-delà du fait que la disparition du GRP était une perte pour la communauté juive, elle était aussi une perte pour la République Française.

En prenant la parole à son tour le Grand Rabbin Haïm Yossef Sitruk a affirmé que parler du Grand Rab-bin David Messas au passé, était au dessus de ses forces! Parce que dit-il : «J’ai perdu un frère» . Le Rav a également mis l’accent sur l’amitié et la sincérité des rapports qu’ils entre-tenaient. Rabbi David était à ses yeux un homme de conviction, un com-battant de la Thora comme le fut son père Rabbi Chalom Messas zatsal.

Il représentait comme son père la «Classe» de la Thora et d’ailleurs Rav David ne s’est jamais remis de la dis-parition de ses parents. Il était de ceux qui faisaient la lumière du peuple juif. Les Justes sont plus grands dans leur

mort qu’ils l’ont été dans leur vie et leurs louanges sont immenses. Le couple qu’il formait avec la rabba-nite symbolisait l’harmonie parfaite. Monsieur Joël Mergui, Président de l’ACIP ne put retenir son émotion au moment où il rappela les liens anciens qu’il avait avec le Rav David.

Pour sa part Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim indiqua que ce moment était tellement intense qu’il n’y avait pas de place pour le protocole ! Le GRP ne s’est jamais plaint de sa maladie dit-il, et il savait demeurer digne en toutes circons-tances !. Il ajouta qu’ils avaient l’ha-bitude de s’entretenir régulièrement sur les affaires communautaires, notamment par le billet d’une petite conversation téléphonique à la veille du chabbat. Le GRF termina son intervention en exprimant son affec-tion à la Rabbanite et à l’ensemble de la famille Messas. Le Grand Rabbin d’Israël Chlomo Amar a commencé son allocution par la citation d’un passage des prophètes : « Malheur à nous qui avons perdu notre cou-ronne!» « Qui pourra désormais nous consoler ? S’interrogea le Richone Létsion. Chabbat dernier dit-il nous avons rappelé la mort de trois grands personnages : Sarah, Abraham et le roi David. Le Rav David n’a jamais baissé les bras en dépit de sa maladie. Lorsque le roi David est mort un Cha-bat à l’extérieur de son palais, son fils Salomon embarrassé s’en alla inter-roger le Sanhedrin pour connaitre la halakha.

«Les chiens sont affamés et le corps du roi est exposé au soleil, que faire dans ces cas là?». La réponse fut la suivant : Pour faire taire les chiens autant leur donner quelque chose pour qu’ils exercent leurs crocs…Quand à la dépouille du roi, il suf-fit de placer sur elle un morceau de pain ou un nourrisson pour pouvoir la déplacer…L’allusion expliqua le Rav Chlomo Amar, était que le pain symbolisait la main tendu au pauvre et les bonnes actions et le nourrisson

traduisait la pureté et transmission du savoir!. Le Grand Rabbin Messas dit-il était un homme de grand savoir, un homme de vérité qui avait puisé depuis sa plus tendre enfance au Maroc la sagesse chez son père rabbi Chalom. Son visage était également resplendissant et j’avais un immense plaisir dit-il à passer parfois le chabat à ses cotés. A la synagogue, ses mélo-dies étaient chaudes et profondes et traduisaient un grand amour du pro-chain.

Nous avons tous fauté! «Malheur à nous!» Rabbi David était unique ajouta le Rav Amar. Je garde un sou-venir mémorable d’un voyage que nos avions fait ensemble à New York au cours duquel le rav David Messas a marqué les esprits de toute la com-munauté sépharade de cette ville. «La mort n’est pas une fin en soit!» conclura le Grand Rabbin d’Israël, à présent rabbi David zal commence sa vie dans le monde éternel qui est tout le contraire de ce monde qui est le nôtre, un monde de mensonge!. En conclusion de cette cérémonie,Le Rav Ariel Messas fils et proche parmi les proches du Grand Rabbin David Messas donna lecture d’un éloge fu-nèbre fort et chargé d’émotion.

De nombreux rabbins et person-nalités ont tenu à accompagner la dépouille du Rav David jusqu’à sa dernière demeure à Jérusalem, parmi lesquelles Le Grand rabbin Gilles Berheim, M. Joël Mergui mais éga-lement M. Dov Zerah très proche de Rabbi David et de son épouse Dolly.

Pour ma part, et au-delà de l’affec-tion toute particulière que je porté à Rabbi David, je suis d’autant plus ému par sa disparition que j’avais récemment convaincu le rav David Messas zatsal de rédiger avec lui sa biographie. Il est vrai, que lorsque je suis allé lui soumettre le projet il y a quelques mois, il semblait pour le moins réservé, me confiant même que la rédaction d’une biographie était à ses yeux de la «Gaava». Après

le temps de la réflexion, nous avions pris quelques rendez-vous et le pro-jet commença à prendre forme…Sa mémoire était surprenante, mais ceux qui connaissent rabbi David savent qu’il était un homme de repères. Il avait le souvenir de son enfance au Mellah de Meknés et où il fut marqué à la fois par ses premiers maitres que furent son père Chalom Messas mais également le Rav Eliahou Tolédano qui l’avaient forgé dès sa plus tendre enfance; marqué également par des personnages comme Jamila Berdugo sa grand-mère ou son oncle Moché Elkrief des personnages qui incar-naient à ses yeux la bonté. Ce que je retiens également de mes relations personnelles avec Rabbi David c’est surtout sa formidable énergie, son ardeur et sa grande sincérité.

Rabbi David zatsal était un homme épris de paix, un militant et un pré-curseur dans de nombreux domaines. Il aura marqué le Consistoire de Paris de son empreinte. Certes Il aimait la France en étant parfois un peu nostalgique de ce Maroc où il vu le jour, mais il se ressourçait disait-il à Jérusalem. J’eu souvent la chance de m’entretenir avec lui et à chacune de nos rencontres, au Consistoire ou ail-leurs, j’ai appris un enseignement de Thora!. Notre dernière et longue en-trevue remonte il y à peine dix jours et j’en garderai assurément un sacré souvenir!

Rabbi David était toujours à l’écoute des autres à la fois exigeant et tolérant mais surtout bon à l’image du regard lumineux qu’il avait hérité de son vé-néré père. La Paracha de la semaine met l’accent sur la similitude entre Abraham et son fils Isaac, je peux affirmer sans l’ombre d’un doute que Rabbi David zal fut l’héritier spirituel de Rabbi Chalom Messas Grand Rab-bin de Jérusalem.

Que son souvenir reste pour nous tous une Bénédiction!

Yvan Lellouche

Hommage au Grand Rabbin de Paris Rav DAVID Messas zatsal

Vous n’êtes peut-être pas sans sa-voir que, le dimanche 20 novembre dernier, a eu lieu le Salon du Guide Jour J : L’indispensable de la ré-ception juive en France et en Israël. Regroupant plus de 50 prestataires de la réception juive, ce septième salon organisé par l’équipe du Guide Jour J a rencontré un succès notable. En cette année 5772, Jour J est par ailleurs le seul des Guides du mariage de la communauté à avoir organisé un salon, preuve de son sérieu et de sa compétence à organiser un évènement de bout en bout.

Pour cette septième édition, l’équipe du Guide Jour J a offert à la commu-nauté juive de France le plus beau et le plus abouti des salons dédié à la communauté. Fort de ses six salons précédents, cette année, Jour J a décidé de changer de lieu et donc de déplacer son salon qui se déroulait précédemment à l’Espace Charenton vers un lieu plus prestigieux : Les Docks Haussmann.

C’est ainsi que sur plus de 1500m²,

les prestataires de la réception pré-sents sur ce salon ont rivalisé d’ingé-niosité et de goût pour offrir aux visi-teurs des stands tous plus beaux les uns que les autres.

Décorateurs, traiteurs cachers, salles de réception, photographes, créateurs de faire-parts et d’articles religieux, couturiers, orchestres ... se sont plié en quatre pour séduire les visiteurs du salon. Visiteurs qui, on peut le dire, ont également répondu présent en masse à cet évènement. Le salon n’a effectivement pas désempli de toute la journée notamment grâce à une campagne de communication abou-tie qui, aux vues de l’affluence, a sû mobiliser les visteurs. En effet entre la parution du Guide Jour J, les publi-cités dans le journal Israël Actualités, les spots radio, les campagnes d’affi-chage, la communication sur inter-net, les organisateurs du salon ont mis toutes les chances de leur côté pour garantir le succès d’un salon qui s’annonçait d’ores et déjà comme une réussite.

A noter que ce salon n’a pas simple-

ment été un évènement mettant en relation visiteurs et prestataires. Tout a été fait pour que le visiteur, en plus de se renseigner sur d’éventuelles réceptions à venir, ont vu les organi-sateurs mettre à leur disposition tout une floppée d’animations diverses et variées leur permettant de se détendre telles que la possibilité de réaliser un flipbook, une garde d’enfants gratuite qui fût un véritable succès pour nos chères têtes blondes, un «sas» type confessional de secret story ... et bien d’autres encore qui ont permi de faire de ce salon le plus abouti de tous les salons du mariage de la communauté organisés jusqu’alors.

Autre moment important du salon, nous avons eu droit à deux défilés de robes de mariée, robes de soirées qui a seduit l’audience venue voir défiler de somptueux mannequins d’autant plus mis en valeur par les robes qu’elles portaient.

Rendez-vous donc en novembre 2012 pour le prochain salon.

Alain Sayada

Salon du Guide Jour J : Un véritable succès

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Les autorités ont annoncé avoir arrêté un sympathisant d’al-Qaida qui, selon elles, avait fabriqué des bombes pour attaquer la police et des membres de forces armées amé-ricaines. Le 14ème attentat évité à New York depuis le 11 septembre 2001. Les autorités new-yorkaises ont annoncé dimanche avoir arrêté un « sympathisant d’al-Qaida », qui prévoyait, selon elles, d’atta-quer la police et des membres de forces armées américaines à l’aide de bombes artisanales.

Dans une conférence de presse convoquée à la hâte dimanche soir, le maire de la « Grosse pomme », Michael Bloomberg, a affirmé que le suspect de 27 ans d’origine domi-nicaine et converti à l’islam - « pré-voyait d’utiliser des bombes contre des voitures de police, des équipe-

ments de la Poste, et des militaires revenant de l’étranger ».

« Cela aurait pu tuer beaucoup de gens », a précisé l’élu, ajoutant qu’« au moins treize complots terroristes avaient ciblé New York depuis le 11 septembre (2001) » avant l’arresta-tion de Jose Pimentel.

Surveillé depuis deux ans par la po-lice, le suspect avait ces derniers mois construit trois bombes artisanales dans son appartement, après en avoir acheté les composants dans plusieurs endroits et s’être inspiré de conseils sur internet, a déclaré le patron de la police, Ray Kelly. Ses activités s’étaient intensifiées après la mort le 30 septembre de l’imam radical amé-ricano-yéménite Anwar al-Aulaqi, dont il était partisan.

Toutefois, selon l’acte d’accusation, ses bombes n’étaient apparemment pas complètement terminées au mo-ment de son arrestation samedi. Mais les autorités avaient malgré tout choi-si d’intervenir ce jour-là afin d’éviter tout risque.

Un « loup solitaire » Selon le maire de New York, Jose Pimentel était un « loup solitaire », motivé par son res-sentiment vis-à-vis de l’engagement des troupes américaines en Irak et en Afghanistan, et inspiré par la propa-gande d’al-Qaida.

Il « ne faisait pas partie d’un com-plot plus vaste d’origine étrangère », a assuré Bloomberg. Le suspect animait depuis octobre 2010 un site internet, « true islam », sur lequel il avait placé un lien vers un document « Comment faire une bombe dans la cuisine de votre mère », indique éga-lement l’acte d’accusation.

Ce fichier provenait du magazine « +Inspire°, créé par al-Qaida », selon les autorités new-yorkaises. Le sus-pect est accusé de possession d’arme à des fins terroristes, complot terro-riste, soutien à un acte terroriste et possession de substances explosives. Il devait être formellement inculpé dans la soirée de dimanche. Quelque 1.000 policiers sont chaque jour assi-gnés à la lutte antiterroriste à New York.

Le Figaro.fr

Un terroriste arrêté, à New York quelques heures avant un attentat

Il s’agit de la 14ème tentative d’attentat islamique sur New York déjouée depuis le 11 Septembre. Et les musulmans osent se plaindre et manifester parce que la police les surveille le sympathisant d’Al-Qaï-da a été arrêté samedi à New York alors qu’il préparait des bombes qu’il voulait utiliser contre la police et des membres de forces armées américaines, a annoncé dimanche soir le maire de New York, Michael Bloomberg.

Cet homme de 27 ans, d’origine dominicaine, converti à l’islam, prévoyait d’utiliser des bombes contre des voitures de police, des équipements de la poste et des mili-taires revenant de l’étranger, a pré-cisé le maire lors d’une conférence de presse. Cela aurait pu tuer beaucoup de gens, a déclaré M. Bloomberg. C’était un loup solitaire, motivé par

son ressentiment vis à vis de l’enga-gement des troupes américaines en Irak et en Afghanistan, et inspiré par la propagande d’Al-Qaïda, a encore ajouté le maire.

Il ne faisait pas partie d’un complot plus vaste d’origine étrangère, a éga-lement précisé M. Bloomberg. Le pa-tron de la police Ray Kelly a précisé que le suspect avait parlé de tuer des militaires américains qui rentraient d’Irak et d’Afghanistan (…) Il avait parlé de faire sauter des bureaux de poste (…) et des voitures de police dans New York.

Selon M. Kelly, il avait construit une bombe en août dernier, mais était de-venu plus actif après le 13 septembre dernier. Le suspect a été inculpé no-tamment de complot et possession de subtances explosives.

New York : Un converti à l’islam préparait des attentats

Plus rapides et pus sûrs, des radars high-tech et des outils d’observa-tion de pointe sont désormais uti-lisés par les soldats et les soldates du Corps de Renseignements sur le terrain. Le Corps de Collecte de Renseignements sur le terrain est toujours à la recherche de nouvelles armes et de nouveaux moyens efficaces pour ses soldats et ses soldates.

Récemment, une nouvelle jeep, le modèle « Strom mark III », a été in-troduit dans l’armée israélienne, afin d’améliorer la mobilité des soldats. Un autre véhicule ultra-perfectionné basé sur le modèle Ford 550 déjà uti-lisé par Tsahal, sera bientôt intégré au sein du Corps de Collecte de Rensei-gnements. Le « Granite », comporte à la fois des radars synchronisés et des outils d’observation qui offrent une vue panoramique de 360 degrés.

Il a également la particularité de dé-

tecter et de suivre automatiquement tout élément suspect. Le « Granite » est plus perfectonné et plus sécurisé que le « Raccoon », déjà utilisé par l’armée israélienne. L’introduction du « Granite » ne constitue pas uni-quement une avancée sur le plan tech-nologique, puisqu’il permet égale-ment de réduire de moitié le nombre de soldats mobilisés.

En effet, en réunissant les fonctions d’observation traditionnelle et de détection d’un élément suspect, le nombre de soldats mobilisés passe de 2 à 1. Pour le Capitaine Nir, Chef du Département d’observation mobile du Corps de Renseignement, l’utlisa-tion des radars ne minimisera pas le rôle des guetteurs de l’armée israé Le «Granite» - bientôt introduit au sein du Corps de Collecte de Renseigne-ments sur le terrain lienne et des sol-dats sur le terrain : »

Il est vrai que le système Granite faci-

lite la tâche des soldats qui pourront désormais observer de manière plus précise ce qui se passe sur le terrain. Mais ce sont toujours les soldats qui enquêtent sur les éléments suspects qui menacent la sécurité d’Israël. »

Une autre amélioration significa-tive apportée par l’introduction de ces nouvelles technologies est la coordination des données entre les différentes unités combattantes lorsqu’elles ont été déployées pour remplir la même mission.

« L’image produite par le ‘Granite’ lorsqu’un élément suspect apparaît peut immédiatement être envoyée au tank et à l’avion de chasse char-gés de patrouiller dans la région où la menace a été identifiée », a affirmé le capitaine Nir.

Armée de Défense d’Israël

Collecte de Renseignements sur le terrain : Tsahal intègre des nouvelles armes high-tech

Les Etats-Unis ont entamé une en-quête sur la question si l’Iran a aidé le régime de Kadhafi à produire des armes chimiques en fournissant des obus d’artillerie chimiques vides. Des obus de ce type ont été trouvés dans deux entrepôts d’armes en Libye.

Ce qui est étrange c’est que l’ancien

régime de Kadhafi insiste pour dé-truire le dépôt d’armes et de muni-tions. Nous avons essayé auparavant de transporter certaines munitions et armes lourdes et nous avons alors constaté la présence de produits li-quides sur lesquels il y a des signes indiquant que ce sont des produits dangereux,et chimiques, c’est cela que nous craignons”.

Armement chimique en Libye ?

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

La France est vraiment en danger de mort mais, ni nos élus ni l’Eu-rope de Bruxelles ne veulent le re-connaître. Pourtant ce ne sont pas les signaux d’alarme qui manquent ! Il y a exactement un mois, jour pour jour, le quotidien France-Soir (que son propriétaire cèderait vo-lontiers à notre Marine Nationale), publiait une interview alarmante d’un maire *UMP* confronté à l’islamisme, à la non-intégration et au gouffre financier que nécessite l’immigration dans sa commune.

Cette catastrophe dont tous les ci-toyens français sont conscients ne semblent pas émouvoir notre pré-sident de la République ni son nou-veau ministre préféré, Alain Juppé, qui continue de promettre une aide inconditionnelle, matérialisée par l’immigration, aux *printaniers révoltés*arabes.

Et, comme la France ne peut pas décider seule de son avenir, c’est

l’Europe de Bruxelles qui fait écho en établissant un « plan » pour mieux nous adapter à la future immigration de tous les rescapés des printemps maures et mort-nés, qu’il nous faudra gérer.

S’il me fallait rappeler ces quelques articles, en les publiant chaque mois jusqu’à la présidentielle, les petits échos le feront pour que personne n’oublie le danger réel d’islamisation de notre pays, planifié par les futurs candidats de gauche et de droite qui s’accordent comme des larrons en foire avec les pays arabes qui leur dictent leurs lois.

Il nous faudra toute la force de notre patriotisme pour que Marine obtienne, dès le premier tour, une avance considérable (estimée à 40% d’intention de vote), même si les « statistiques et autres sondages » ne la créditent que de 20%.

Par:petitsechodoran

La France en grand danger

Selon plusieurs sources, dont Paul Joseph Watson pour Infowars (1), Haaretz (2) qui cite lui-même une agence d’information syrienne, et le quotidien libanais al-Binaa repris par l’agence d’information Chinoise Xinhuan (3), la flotte ma-ritime militaire Russe, qui possède une base au port de Tartous, en Syrie, a pris position, vendredi 18 novembre, dans les eaux syriennes afin de bloquer toute « intervention humanitaire » de l’Otan contre son allié syrien.

Al-Binaa, cite une « source diplo-matique de premier plan » : « les navires de guerre Russes vont arriver vendredi dans les eaux territoriales afin de délivrer le message clair que le gouvernement Russe considère la Syrie comme une ligne rouge, et qu’une violation de cette ligne rouge ne laissera pas la Russie dans la po-sition d’observateur ». Le Ministre des affaires étrangères Russe Sergey Lavrov a déclaré, jeudi à Moscou, au sujet des nouvelles forces armées sy-

riennes : « cela ressemble déjà à une vraie guerre civile (…)

Ce n’est un secret pour personne qu’à coté des manifestants qui souffrent et demandent assistance, il y a de plus en plus de groupes armés, dont l’ob-jectif est très loin des demandes de réforme et de démocratie. » L’oppo-sition syrienne indique que des trans-fuges de l’armée ont tué ou blessé vingt policier des services de sécurité, une première depuis le début des évè-nements, il y a huit mois.

« L’attaque en elle-même est impor-tante en raison de la cible visée, et du fait que les opposants ont été capable de l’organiser » a déclaré un officiel américain, ajoutant qu’ « il est sans doute trop tôt pour dire si c’est un début de succès des forces armées opposées au régime »

Le Porte parole du département d’Etat américain Mark Toner a indiqué ne pas avoir de contact avec l’armée de libération syrienne, et a rejeté l’affir-

mation russe selon laquelle le pays est en guerre civile. « nous considé-rons que c’est le régime d’Assad qui mène des campagnes de violence, d’intimidation et de répression contre d’innocents protestataires ».

Mohammad Riad Shaqfa, un des lea-ders du mouvement déclaré hos la loi en Syrie, des Frères musulmans Syrien, en exil en Arabie Saoudite a déclaré lors d’une conférence de presse à Istambul rapportée par Reu-ters (4) : « si d’autres interventions sont nécessaires, comme par exemple une protection aérienne, en raison de l’intransigeance du régime, le peuple acceptera l’intervention Turque, mais le peuple ne veut pas d’intervention occidentale ».

La France suit pour l’instant une ligne différente de celle des Frères musulmans. Tout en encourageant les groupes d’opposition syrienne, dont le Conseil National Syrien basé à Pa-ris, à s’organiser, elle reste opposée à toute intervention étrangère.

Le délai accordé mercredi par la Ligue arabe au régime d’al-Assad pour mettre fin aux massacres et lais-ser entrer un groupe d’observateurs expire dimanche. La Ligue n’a pas indiqué quelles seraient les sanctions en cas de refus de Damas.

© Jean-Patrick Grumberg pour www.Dreuz.info

La Russie engage ses navires de guerre pour protéger la Syrie

Le Pentagone a testé jeudi avec succès l’envoi d’une bombe télégui-dée secrète capable de dépasser le mur du son. Ce missile de croisière hypersonique dénommé AHW -Advanced hypersonic weapon- a traversé la haute atmosphère au-dessus de l’océan Pacifique à une vitesse hypersonique avant de tou-

cher sa cible près des îles Marshall, à quelque 4000 kilomètres de son point de départ.

Ce missile est capable de «porter un coup rapide» en tout point du globe en moins d’une heure, a indiqué le Pentagone.

Un missile secret testé avec succès

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Une fois de plus, une jeune fille a été assassinée en France. Une fois de plus, les discours habituels se font entendre. Il y aurait eu des dysfonctionnements de la justice, et on fera tout pour y remédier. L’as-sassin avait été suivi par des psy-chiatres, mais la psychiatrie n’est pas une « science exacte ».

Il a été question de « réinsertion » des délinquants, qui doivent avoir leur « chance », d’ « établissements éducatifs fermés » dont on peut tout de même sortir, de « dignité » des parents qui n’accablent pas celui qui a violé et tué leur fille.

Le gouvernement, bien sûr, va se pen-cher une fois de plus sur le dossier de la récidive. Le Front National a évo-qué fugitivement la peine de mort. Les socialistes ont parlé de l’échec du gouvernement. Une « marche blanche » compassionnelle a été organisée, cela va de soi. Les cours vont reprendre dans l’établissement scolaire où la jeune fille et son assas-sin étaient inscrits.

Ce qui me semble devoir être dit est que c’est tout le système judiciaire et juridique français qui est tout entier un grand dysfonctionnement. Ce qui me semble devoir être ajouté est que ce grand dysfonctionnement est aggravé par la culture ambiante et la pensée monolithique qui imprègne les médias et le système éducatif, la classe politique et les débats intellec-tuels.

Le système judiciaire et juridique français est un grand dysfonctionne-ment parce que la présomption d’in-nocence n’y existe pas, et qu’on peut y accuser et mettre en examen des gens de manière arbitraire (je revien-drai sur ce point bientôt).

Il est un grand dysfonctionnement parce qu’à l’inverse, on y fait souvent preuve d’une grande mansuétude envers les coupables, dont le cas est

examiné, en général, par une armada de spécialistes en sciences humaines, venant montrer que la culpabilité doit être assortie de dièses, de bémols, et de quelques neuroleptiques, sans par-ler des « enfances difficiles » et des « handicaps sociaux ».

Il est un grand dysfonctionnement parce que les adultes, aussi crimi-nels soient-ils, retrouvent la liberté tôt ou tard, et davantage tôt que tard, puisqu’il n’existe plus même en France de perpétuité réelle, et parce que les mineurs retrouvent plus vite encore la liberté, au nom du fait qu’ils ont à passer entre les mains d’éduca-teurs, et ont toute la vie devant eux (ce qui n’est pas le cas de leurs victimes). Adultes et mineurs qui passent par la case de l’institution psychiatrique ob-tiennent un bon de sortie très prompt.

Le grand dysfonctionnement se trouve accentué par le fait que, «

réhabilitation » oblige, un directeur d’établissement scolaire mixte n’est pas nécessairement informé qu’un élève qu’on lui demande d’accueillir a un passé de violeur, les gens d’un village ne sont pas du tout informé que leur nouveau voisin est un vio-leur, un pédophile ou un assassin.

Remédier à la situation semble qua-siment impossible, dès lors que la culture ambiante est celle de « l’ex-cuse » qu’on invoque sans cesse pour estomper la responsabilité indivi-duelle, celle de la « dette payée à la société » pour solde de tout compte, celle de la « responsabilité du corps social » dans les comportements cri-minels.

Quasiment impossible dès lors que la pensée dominante est teintée d’un relativisme qui empêche de parler de bien et de mal, ou de culpabilité et d’innocence, de manière tranchée, ce

qui édulcore la possibilité d’évoquer des châtiments à la hauteur du crime, et obscurcit l’impératif qui doit être celui du gouvernement dans une so-ciété libre : maintenir la coexistence de la liberté de tous, et de la liberté de chacun, en écartant strictement de la société, ceux qui ont fait preuve de leur comportement liberticide en volant, violant ou tuant, et en prati-quant une tolérance nulle envers toute possibilité de récidive.

Je serais résolument favorable à ce qu’on parle à nouveau de bien et de mal, de culpabilité et d’innocence, du caractère infiniment précieux d’une vie, qui implique un châtiment pro-portionnel à ce caractère infiniment précieux, pour quiconque prive un ou une autre de sa vie.

Je serais résolument favorable à une remise en avant de l’idée de respon-sabilité individuelle, au rétablisse-

ment de châtiments proportionnels au crime, et à un rappel ferme et suivi d’effet, de l’impératif qui doit être ce-lui du gouvernement dans une société libre.

Cet impératif implique qu’on pri-vilégie les victimes potentielles par rapport aux coupables potentiels, et que les victimes potentielles ne courent plus le risque de se trouver en contact avec des coupables poten-tiels ou, pour le moins, ne courent plus ce risque sans être informées du risque. Je sais, bien évidemment, que ce à quoi je suis favorable n’a aucune chance d’être pris en compte.

Je soutiens sans réserve le pacte 2012 pour la justice (http://pacte2012.fr) lancé par l’Institut pour la Justice, et que soutient également mon ami Gilles-William Goldnadel. Je sou-tiens les demandes qui y sont affir-mées : égalité de droits entre la vic-time et l’accusé (c’est bien le moins qu’on puisse exiger !), impunité zéro pour les atteintes aux personnes et aux biens, perpétuité réelle pour les grands criminels, et surveillance à vie des délinquants sexuels, débat national sur l’élection des procureurs au suffrage universel et audiences d’application des peines ouvertes au public.

Je n’en envisage pas moins, et ce plus que jamais, de quitter un pays où les rues sont plus sûres pour les criminels que pour les honnêtes gens, où je ne peux savoir si le camarade de classe de ma fille n’a pas un passé de vio-leur, où je dois ignorer si mon voisin sort de prison pour agression pédo-phile ou pour meurtre en série, et où, si je me tais par rapport à tout cela, on dira que j’ai une attitude digne, alors que si je rappelle les principes élémentaires du droit naturel définis chez Grotius ou John Locke, je serai condamné au banc d’infamie ou au silence forcé.

© Guy Millière

Meurtre d’Agnès : une société sans repères éthiques et sans justice

Lorsqu’il y a menace sur les liber-tés des journalistes, de surcroît lorsqu’ils sont Israéliens, l’Agence France Presse (1) sort aussitôt ses communiqués qui fleurent bon une certaine dictature de la pensée. Une pensée nauséeuse cela va sans dire ! Ainsi, nous apprend-elle, suite à une réunion à Tel-Aviv « Des cen-taines de journalistes, dont des pré-sentateurs vedettes de la radio télé-vision, ont dénoncé dimanche les menaces sur la liberté de la presse ».

On notera tout de suite que si les té-nors de la petite lucarne sont de sortie

c’est que l’heure doit être grave ! Une gravité relevée par l’AFP qui com-munique selon ses clichés habituels. Quel serait donc le danger ressenti par la presse ? « (…) la campagne législative tous azimuts du camp ultranationaliste, ciblant les médias jugés trop critiques envers le pouvoir, la Cour suprême et des ONG classées à gauche ».

Un camp se mouvant évidemment dans la majorité actuelle, et devant, selon la paraphrase employée, in-quiéter tout véritable défenseur de la démocratie. Pour le moins, ceux se situant hors de l’état juif.

Car ceux s’y trouvant sont au fait de l’information réelle et ne ressentent nulle inquiétude pour leur démocratie qui fait envie. En effet, à ce jour, et depuis l’accession de Benjamin Neta-nyahou au poste de Premier Ministre, aucun journaliste ni média n’ont été menacé de poursuites judiciaires par le gouvernement qui serait, si l’on en croit Razi Barkaï présentateur vedette de la radio de Tsahal, ivre « d’un pou-voir qui ne connaît plus ses limites ».

Rien de moins ! Il s’insurge en fait, nous rapporte l’agence française, contre « (…) un projet de loi élaboré par des députés d’extrême droite des-tiné à aggraver de façon draconienne la législation sur la diffamation ». Un projet qui consisterait à augmenter de cinquante mille à trois cent mille shéquels (dix mille à soixante mille €) le montant maximum des dédom-magements qu’un plaignant pourrait recevoir suite à sa plainte.

Pour faire un brin d’humour, de quoi inciter les Israéliens à voter pour ces « députés d’extrême droite » si en-clins à protéger l’individu contre une corporation qui refuse tout contrôle.

Pour être ‘’complète’’, l’AFP nous in-forme aussi que : - « Les journalistes se sont également élevés contre les pressions sur la chaîne privée 10 (…) menacée de fermeture après qu’une commission parlementaire à majorité de droite eut refusé de renflouer ses dettes ». -

« Le 13 novembre, l’extrême droite avait marqué un nouveau point en obtenant le feu vert du gouvernement à deux propositions de loi controver-sées ciblant le financement d’ONG israéliennes hostiles à l’occupation et à la colonisation des Territoires pa-lestiniens ». S’il est ici inintéressant d’’entrer dans les détails des textes de lois non encore votés, il est en revanche singulier de voir les députés légitimement élus et remplissant leur devoir se faire caricaturer aussi gros-sièrement.

« Majorité de droite », « extrême droite », « camp ultranationaliste ». Des termes sciemment choisis, uti-lisés dans l’objectif unique et bien compris de discréditer ceux désignés ainsi mais aussi noircir les proposi-tions parlementaires allant forcément, selon la vision AFP, contre les droits

de l’homme, la liberté de la presse et la démocratie !

Des termes qui n’ont rien à voir avec l’information factuelle mais tout avec l’interprétation idéologique et poli-tique Des expressions qui participent au refus de tout débat organisé par la majorité actuelle, voire qui aident et poussent à le clore. Des intitulés qui confirment la sympathie automatique de l’AFP envers ceux qui poursuivent le même combat idéologique.

Des mots qui, en fait, dévoilent le mépris de l’AFP envers ses lecteurs, mais aussi le parti pris fétide maison qui frise, au mieux, la diffamation à l’encontre de ces ‘’mauvais juifs de droite’’, voire l’antisionisme, para-vent de moins en moins efficace de l’antisémitisme. Une AFP, comme dirait Razi Barkaï, ivre « d’un pou-voir qui ne connaît plus ses limites ».

Ce qui explique, sans grand dessin, la situation détestable de la presse française, cliente de ses ‘’communi-qués’’.

Victor PEREZ ©

L’AFP à la pointe du combat pour la liberté de…diffamer

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Le Grand rabbin de Paris, David Messas, décédé dimanche à l’âge de 77 ans, était un «homme de tolé-rance» de l’avis unanime des res-ponsables religieux et laïques juifs, qui ont appris la nouvelle lors de la Convention nationale du Crif.

Cette première convention du Conseil représentatif des organisations juives de France a réuni à Paris près de 900 personnes lors de débats autour du thème «Demain, les Juifs de France», où participaient des philosophes, po-litologues, chercheurs ou écrivains de renom.

Beaucoup ont exprimé une «très vive émotion» à l’annonce de la dispa-rition de David Messas, issu d’une prestigieuse lignée de rabbins, né à Meknès (Maroc) le 15 juillet 1934, élu Grand rabbin de Paris en 1994 et réélu à l’unanimité en 2001.

Sa dépouille devait être transférée dans la nuit en Israël où est enterrée sa famille. Son père, Shalom Messas, avait été Grand rabbin de Meknès et de Jérusalem.

Après une maîtrise de philosophie, David Messas, diplômé du Grand rabbinat d’Israël, avait notamment dirigé l’Ecole Maimonide de Bou-logne-Billancourt (1968/1984). Il avait ensuite été rabbin de la commu-nauté des Algérois de la synagogue Berith Shalom à Paris (1984-1989).

Grand rabbin de la Communauté is-raélite de Genève, de 1989 à 1995, il avait été élu Grand rabbin de Paris en 1994, et réélu sept ans plus tard.

«Un homme d’une belle prestance»

«Tout en étant inscrit dans une tra-dition orthodoxe, David Messas à toujours tenu un discours d’ouverture dans la communauté juive française», a déclaré à l’AFP David Revcole-vschi, trésorier du Consistoire de Pa-ris, peu après l’annonce de son décès. C’était un homme généreux, chaleu-reux, d’une belle prestance».

Le Grand rabbin de France Gilles Bernheim, visiblement ému, a «tenu

à souligner la très grande dignité d’un homme qui, malade depuis plus de quatre ans, ne s’est jamais plaint, n’a jamais décliné aucun de ses respon-sabilités».

«Il a toujours voulu épargner ses proches, ses amis, les personnes avec qui il travaillait», a encore déclaré Gilles Bernheim à l’AFP, ajoutant qu’il allait accompagner la dépouille de David Messas à Jérusalem.

«La communauté juive est au-jourd’hui en deuil, a pour sa part déclaré Joël Mergui, président du Consistoire, qui a annoncé une soirée de prières. C’était mon associé dans la vie quotidienne, un homme d’une grande tolérance», a ajouté Joël Mer-gui, également originaire de Meknès.

Richard Prasquier, président du Crif, organisateur de la première conven-tion nationale du Crif, a témoigné de «son immense tristesse».

«Grand ami des musulmans»

De son côté, le Conseil Français du Culte Musulman (CFCM) a fait part dans un communiqué de son «im-mense tristesse et une grande émo-tion» après le décès de ce «grand ami des musulmans de France». Le CFCM a aussi tenu à «exprimer sa compassion et sa solidarité avec

l’ensemble de la communauté juive de France».

Le président du Rassemblement des Musulmans de France (pro-Maroc), Anouar Kbibech, a également salué la mémoire du Grand rabbin qui «a oeuvré sans relâche pour le rappro-chement entre juifs et musulmans en France».

«Son action et son rayonnement, qui ont largement dépassé les frontières de la France, ont été récompensés par de nombreuses décorations, et notamment par l’une des plus hautes distinctions du Royaume du Maroc» (Grand Officier du Ouissam Alaouite, décerné par le roi du Maroc), a ajouté Anouar Kbibech.

Le ministre de l’Intérieur chargé des Cultes, Claude Guéant, a tenu dans un communiqué à «saluer la mémoire de cette figure de la communauté juive de France, homme de foi et de culture» et a «rendu hommage à son travail inlassable au service de la communauté juive de Paris».

David Messas était également Cheva-lier de la Légion d’honneur, Officier de l’Ordre national du Mérite et Che-valier des Palmes académiques.

(AFP)

Les juifs de France en deuil d’un grand rabbin «ouvert et chaleureux»

L’ancien ministre des Affaires étrangères de François Mitterrand sombre dans un véritable naufrage. Après ses multiples déclarations virulemment anti-israéliennes, son soutien affiché à l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, à Muam-mar Kadhafi et Bachar El-Assad, le socialiste fait part maintenant de son allégeance à Mahmoud Ahma-

dinejad.

Dans une interview accordée à l’agence iranienne « Irna », Dumas affirme « que le dernier Rapport de l’AIEA est mu par des motifs poli-tiques, il est non-professionnel et n’a été rédigé que pour servir les intérêts de certains pays ». Suivez son regard défaillant : Israël et les Etats-Unis.

Roland Dumas vieillit très mal

Il existe un risque latent qu’Israël disparaisse en tant qu’Etat Juif. Mais il existe aussi désormais un vrai risque pour les Juifs de France. Quelques faits incontestables – et d’ailleurs non contestés. Il y a eu l’appui officiel du gouvernement français aux Fatah et Hamas, sous l’impulsion du Ministre des Af-faires Etrangères, Alain Juppé, qui a été jusqu’à voter leur adhésion à l’UNESCO. Fait sans précédent, il faut le dire, dans l’histoire des insti-tutions internationales, qui aboutit à la reconnaissance de facto d’un Etat Palestinien par la France. Même le CRIF, pourtant toujours très timoré, a réagi officiellement.

Il vient d’y avoir l’accord entre les verts et le Parti Socialiste à Paris qui lui aussi a été critiqué par le CRIF. Accord qui curieusement cède les places d’élus socialistes aux verts et uniquement des socialistes juifs (dont Tony Dreyfus, Daniel Golberg, Serge Blisko et Danièle Hoffman-Rispal). Le CRIF sur son site a déclaré « l’effet d’affichage des noms des évin-cés est désastreux ». Effectivement puisque comme cela il n’y aura plus un seul élu juif à Paris chez les socia-listes…

Quand j’écrivais dans les années 70 et 80, que la Gauche française était antijuive, je fus traité de fasciste et même de nazi par la majorité des juifs français. Ils étaient plus préoccupés par l’épouvantail de l’extrême droite française pour voir la réalité.

Et quand la Gauche va lever le tabou du vote des immigrés, il ne fera vrai-ment pas bon être Juif ici. Je rappelle le rapport OBIN où un proviseur d’un collège lyonnais déclarait qu’il était heureux qu’il n’y ait plus un seul juif dans son établissement. Ledit rapport ayant été remis au Ministre de l’Edu-cation Nationale, François Fillon (2004).

Pour celles et ceux qui douteraient de la situation dramatique, ici en France, il serait temps d’ouvrir les yeux et les oreilles : il ne se passe pas un jour sans une agression antijuive… Alors si voter Hollande ou Sarkozy est une hérésie en tant que Français, c’est pire encore en tant que Juif. La vérité est une délicieuse plante qui ne pousse pas toujours comme on voudrait.

© Alexandre Goldfarb

Requiem pour les Juifs de France

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Le président d’Israël Beitenou, Avigdor Lieberman, a publié lundi un ultimatum au premier ministre Benyamin Netanyahou, l’avertis-sant que si le gouvernement démo-lit les implantations de Migron et de Givat Assaf, il se retirerait de la coalition. «Le démantèlement de Migron et de Givat Assaf serait un motif de démantèlement du gou-vernement,» a déclaré le ministre des affaires étrangères lors d’une

réunion de son parti.

«Nous ne serions pas en mesure de rester dans le gouvernement, et cer-tains membres du Likoud seraient également incapable de vivre avec. Quelque 30% des résidents de ces deux implantations sont du personnel militaire,» a-t-il noté.

La haute cour de justice a statué que les implantations d’Amouna, Givat

Assaf et Migron devront être démo-lies d’ici la fin mars 2012, mais l’état a récemment demandé au tribunal de prolonger le délai de six mois, afin de laisser le temps nécessaire au gouvernement de correctement réinstaller les habitants. «Migron est un communauté où des enfants sont nés et ont ensuite rejoint l’armée,» a souligné Lieberman. «Comment alors peut-elle être considérée comme illé-gale ?»

Lieberman a également commenté le gel actuel des transferts de fonds à l’autorité palestinienne, disant qu’Is-raël Beitenou ne sera pas d’accord de transférer les fonds suite à un récent rapport sur une possible réconci-liation entre le Hamas et le Fatah. «Nous ne permettrons jamais de leur transférer de l’argent.

Ils unissent leurs forces avec le Hamas, laissent tomber (le premier ministre palestinien) Salam Fayyad, construisent des maisons pour les terroristes libérés… et tout cet argent provient des fonds que nous leur don-nons. C’est, de notre point de vue, franchir la ligne rouge,» a-t-il dit.

Démanteler Migron démantèlera la coalition

Omri Gal, du Département de la Nature et des Parcs, annonçait jeudi que la Grenouille Peinte du Hula, que l’on croyait éteinte, a été observée la semaine dernière, pour la première fois depuis 50 ans. “C’est une découverte incroyable, nous avons maintenant une deu-xième occasion de préserver l’es-pèce.”

La grenouille est originaire de la vallée de Hula, un marais drainé dans les années 50 pour combattre le paludisme. Elle a été détectée par l’inspecteur Yoram Malka, du Dépar-tement de la Nature et des Parcs, alors qu’il suivait des pélicans dans la val-lée de Hula. Tout en conduisant son 4×4, il a soudainement remarqué un petit animal sautillant sur la piste.

“Sa couleur foncée a attiré mon attention”, déclare-t-il à Ynet avec enthousiasme. “Ce n’est pas quelque chose de courant, et je connais bien les espèces d’amphibiens dans cette réserve. “Je l’ai tenue gentiment dans ma main et l’ai mise sur le ventre.

Quand j’ai vu toutes les taches blanches, j’ai réalisé que j’avais quelque chose de très rare en main … un peu comme de tenir l’histoire dans

sa paume. Malka a alerté le directeur de la réserve naturelle de Hula, afin d’examiner la surprenante décou-verte.

Les deux ont été stupéfaits de réaliser qu’il avait trouvé l’un des amphibiens les plus rares au monde, espèce décla-rée “éteinte dans la nature” en Israël dans les années 50.

Cette espèce, Discoglossus nigriven-ter, avait été découverte par le profes-seur Heinrich Mendelssohn et le pro-fesseur Heinz Steinitz dans les années 40, et l’on en sait peu sur elle. C’est une grenouille de taille moyenne, endémique à la région marécageuse de Hula. L’écologiste aquatique Dana Milstein précise que la grenouille était déjà rare à l’époque.

Dans les années 1940, un spécimen en avait mangé une autre, laissant à penser que l’espèce serait cannibale. Elle met l’observation de cette gre-nouille sur le compte de la réhydra-tation de la région et indique qu’il est probable qu’il y en ait d’autres dans la réserve.

Traduit par Nitzotz pour JSSNews – Article original d’Erez Erlichman pour le Yediot Ahronot et AP

Une grenouille “disparue” saute à nouveau dans le nord d’Israël

Beaucoup de médias israéliens et mondiaux en parlait ; presque tous dénonçaient une sorte de “fin de la liberté d’expression”, une “atteinte au journalisme”, finalement, la loi anti-diffamation journalistique a été votée en première lecture à la knesset. Il est aujourd’hui utile de se demander pourquoi tant de gra-buge : un journaliste n’est-il pas censé rapporter que la vérité ? Si oui, pourquoi tant de mes collègues prennent peur ?

Le Premier ministre Benjamin Neta-nyahu et Ehud Barak, ministre de la défense ont voté en faveur du projet de loi. Au total, la loi a été voté à 41 pour et 32 contre. Le vote s’est tenu après un débat très animé. La loi, qui vise à augmenter l’indemnité maxi-male versée en cas de diffamation à 300 000 shekels (environ 60.000€), représente une augmentation par six des pénalités imposées aujourd’hui.

Conformément à la proposition de loi, s’il est prouvé qu’une déclaration diffamatoire a été publiée intention-nellement et sans donner à la partie offensée une occasion de répondre, la

partie poursuivie pourrait être tenu de payer jusqu’à 1,5 million de shekels en dommages et intérêts.

En plus de l’amende. Rien de plus logique. Meir Sheetrit (Kadima), l’un des membres de la Knesset ayant proposé la loi, l’a largement défendu pendant les débats : «Un journaliste doit rapporter la vérité, et ne peut pas rapporter ce qui est faux”, a t-il expliqué. “Il faut être prudent, surtout quand il s’agit d’honorer une per-sonne et sa réputation.”

“Cela va être une affaire rentable pour les membres de la Knesset, les ministres et autres dignitaires… Je vous en supplie presque – calomniez-moi”, a expliqué Ouri Orbach du parti Habait Hayehudi. «300 000 shekels, c’est l’équivalent d’une année de tra-vail à la Knesset.

Il est préférable de tuer que de diffa-mer. Vous ne recevez pas une amende comme ça pour homicide involon-taire coupable, je vous le dis, vous avez perdu la tête.” S’il est vrai que la peine pour un meurtre n’est pas aussi élevée (en terme financier), il n’en de-

meure pas moins l’importance, pour un journaliste, de respecter certaines règles trop vite oubliées. La certitue d’un fait rapporté est importante et ne doit jamais être mise de côté pour publier un “scoop” aux allures men-songères.

Et parmi ceux qui ont fustigé la loi, on retrouve, le parti communiste ! «Dans les systèmes de justice par-ticulièrement barbares, la punition pour diffamation est de couper la langue du délinquant», explique t-on dans ce parti principalement arabe-israélien. “C’est exactement ce que cette loi suggère que nous fassions. Nous avons ici une proposition de l’extrême, sauvage et une sanction meurtrière.”

Il faut dire que les journaux commu-nistes sont régulièrement accusés de diffamation. Et perdent régulièrement leurs procès… Quoi qu’il en soit, la loi est passée et ne vise que les jour-nalistes “à large diffusion” et non les blogueurs et les personnalités privés sur facebook.

Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

La knesset vote la loi anti-diffamationLes communistes s’offusquent

Le site israélien d’information Ynet annonce en exclusivité que Dominique Strauss Kahn s’est ren-du pour une visite éclair de deux jours en Israël. DSK, ancien direc-teur déchu du FMI, a été l’hôte à Tel-Aviv de l’homme d’affaire Jean Friedman, ancien patron d’Europe 1. Rappelons que Jean Friedman a été une personnalité proche des mi-lieux du parti socialiste en France

et du Président Mitterrand. En Israël, Jean Friedman était proche du Parti Travailliste. par Meir Ben-Hayoun

Notamment, selon la presse israé-lienne, c’est Friedman qui a financé le rassemblement en faveur du pro-cessus d’Oslo le samedi soir le 4 novembre 1995, où fut tué le Premier ministre Itzhaq Rabin.

DSK en Israël pour une visite éclair

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

L’ambassadeur d’Israël en Egypte a regagné Le Caire dimanche pour une visite d’adieux, plus de deux mois après avoir quitté la capitale égyptienne après une violente ma-nifestation contre son ambassade, a-t-on appris de sources concor-dantes. Il n’a pas de successeur désigné pour le moment.

«L’ambassadeur Yitzak Levanon est retourné dimanche au Caire pour une visite d’un jour et demi durant laquelle il fera ses adieux à ses col-lègues et amis. Il prend sa retraite à la fin du mois», a déclaré à l’AFP un haut responsable israélien qui a requis l’anonymat : Auparavant, un responsable de l’aéroport du Caire avait indiqué que «M. Levanon (était) arrivé dimanche matin tôt par un vol de la compagnie Turkish Airlines de-puis Istanbul».

Selon lui, «l’arrivée de l’ambassadeur n’a pas été annoncée et son voyage s’est fait en toute confidentialité». Le

personnel de l’ambassade, y compris l’ambassadeur, avait quitté l’Egypte après une violente manifestation dans la nuit du 9 au 10 septembre.

Des manifestants avaient alors en-vahi les locaux de la mission et jeté les documents trouvés sur place par les fenêtres. Les manifestants, armés de marteaux, de barres de fer et de cordes, avaient au préalable fait tom-ber un mur de protection érigé par les autorités devant la mission, située en haut d’un immeuble d’une vingtaine d’étages.

L’Egypte est le premier pays arabe à avoir conclu un accord de paix avec l’Etat hébreu, en 1979. Quatre res-ponsables de l’ambassade d’Israël au Caire étaient brièvement revenus en Egypte en septembre pour évaluer les dégâts et, selon certaines sources, trouver de nouveaux locaux pour l’ambassade.

(AFP)

Pas de remplaçant pour l’ambassadeur d’Israël au Caire

Selon une source diplomatique Sud Coréenne, Pyongyang a déployé des centaines de spécialistes pour armes nucléaires et missiles en Iran. La source, qui serait un res-ponsable du renseignement, a été citée par l’agence sud-coréenne Yonap Selon cette même source, l’explosion de plusieurs bases militaires iraniennes aurai un lien direct avec la présence des experts nord coréens en Iran,

D’autres sources du renseignement affirment que les explosions ont été causées par des frappes aériennes provenant de drones ; ce qui serait un message clair à la Chine et la Corée du nord, qui prétendaient via leur agence de presse qu’Israel n’avait pas les capacités opérationnelles pour frapper l’Iran, En plein débat sur le nucléaire Iranien, le message israé-lien est donc très clair :

SOIT LES OCCIDENTAUX

PRENNENT LEURS RESPONSA-BILITES , SOIT ISRAEL PREN-DRA LES SIENNES .

Lors d’une réunion à huis clos de diri-geants juifs à New York, des infor-mations détenues par le président Ba-rack Obama sur le nucléaire iranien ont été présentées.

Selon le site Debka proche des Ren-seignements israéliens qui en révèle la teneur, il ne reste plus beaucoup de temps pour agir contre la course à l’arme nucléaire iranienne, car dès fin 2012, il sera impossible de lutter contre.

Passé ce délai, une attaque contre l’Iran qui possèdera déjà 5 bombes nucléaires, provoquera une pollution radioactive très grave dans le golfe persique, qui portera atteinte aux res-sources pétrolières mondiales.

MARCO ROBIN

ISRAEL a frappé l’Iran

Il était temps qu’Israel sorte de sa passivité en réaction aux conseils et leçons de morale de coiffeur -on veut dire «permanentes»-que la France lui adresse à foison depuis De Gaule, à l’instar du mauvais voi-sin qui passe son temps à surveiller et dénoncer systématiquement ce qui se passe chez l’autre, rien que

pour l’em... poisonner. Liberman n’a semble-t’il pas oublié le fameux «bon conseil» donné par Sarkozy à Natanyahou lui demandant simple-ment comme si c’était un italo-grec en faillite (pléonasme!) de le balan-cer, certainement pour le rempla-cer par un ministre plus docile aux intérêts... de la politique arabe de

la France.

On ne sait ce qu’a promis Natanya-hou, mais en tout cas, ce «menteur» n’en a rien fait. La requête dernière en date de la France via Juppé n’a pas eu plus de succès que la précédente consistant à demander la libération anticipée du terroriste franco-algérien Salah Hamouri. Cette fois, la France «veut» la levée du blocus de Gaza.

Quelle outrecuidance! Comme si Sarko ignorait que seule la Gauche Israélienne peut obtenir ce genre de résultat idiot sans contrepartie! Eh bien, Liberman Avigdor (comme je t’adore) a acquiescé !

Mais... car il y’a un «mais», sous la réserve que la France envoie à Gaza la Légion étrangère pour surveiller que les palestoss ne reçoivent pas d’armes. Alors la Légion étrangère, oui, dit Liberman, mais pas «des filles avec des branches d’olivier»!(sic)

Non, Liberman ne faisait pas allusion à l’Affaire DSK, mais à la flottille de militants francais pro-palestiniens interceptée en Juillet par la marine Israélienne. L’idée ‘Libermoi» (de ces conneries) est excellente, mais risquée pour ces braves soldats qui n’ont aucune raison de s’exposer dans ce nid de vipères.

Liberman attend encore une réponse de Sarkozy... Peut-être est-elle insé-rée dans la dernière lettre manuscrite du Président Karcher à Netanyahou. C’est l’amour fou entre les diploma-ties des deux pays. Posez la question à Valérie Hoffenberg, la marquise du «tout va trés bien», au point qu’elle se dispense de nouvelles visites chez les palestiniens pendant la période de séduction électorale chez les Juifs francophones d’Israel!

Mais hélas en Israel, il n’y’a pas de fuites sur la question ! Liberman est vraiment un voyou. Il a pas la bonne maniére de dire «non» aux techno-crates à particules qui pullulent et hullulent sur le Quai d’Orsay!

Pat Quartier

Israel donne conseil à la France...

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Lundi 23 Novembre 2011

Des fichiers confidentiels autori-sés à la publication aux Etats-Unis vendredi, révèlent une nouvelle facette de la politique américaine concernant les juifs. Et c’est Henry Kissinger qui déçoit aujourd’hui la communauté israélite de son pays. Kissinger, qui était Conseiller aux affaires sécuritaires avant de deve-nir Secrétaire d’Etat sous Nixon et Ford, avait alors exigé le partage du Sinaï en deux parties, avant même la guerre de Kippour.

Selon les documents secrets publiés par le Département d’Etat, en 1972 Kissinger souhaitait mettre la pres-sion économique et éthique sur Israël, appelant les groupes juifs américains de lobbying de la Maison Blanche,des salauds d’égoïstes.

Les fichiers montrent aussi que la Russie poussait pour que les Arabes reconnaissent Israël. Qu’il est loin ce temps là ! Kissinger a eu un impact énorme sur la politique étrangère américaine, permettant d’améliorer les relations russo-américaines pen-dant la guerre froide.

Et alors que les relations entre les deux pays calmaient le jeu, les juifs américains mettaient la pression pour que leurs frères soviétiques soient libérés du carcan local. Selon les transcriptions, Kissinger, qui est juif, n’a pas voulu aider ses frères juifs d’URSS.

Pourtant, des centaines de lettres et d’appels de juifs ont tout fait pour l’y contraindre. Mais Kissinger ne pensait qu’à sa carrière. Il a alors ré-

pondu : «Y a t-il un groupe plus égo-ïste de personnes que la communauté juive?”

Ce à quoi il répondait tout seul : “personne!” Malgré ces remarques, Kissinger a dit qu’il allait aborder la question lors de sa rencontre avec l’ambassadeur soviétique Anatoly Dobrynine et aussi rencontrer de nou-veau les leaders juifs. “Ils devraient se rappeler ce que cette administra-tion a fait pour eux”, a t-il ajouté.

Les documents du Département d’Etat révèlent aussi qu’un an avant la guerre du Kippour, Henry Kissin-ger avait proposé de diviser la pénin-sule du Sinaï en «zones de sécurité» entre Israël et l’Egypte dans le cadre d’un accord temporaire. Il a parlé de cette question lors de ses rencontres

avec le ministre soviétique des Af-faires étrangères Andreï Gromyko.

Gromyko avait demandé aux Etats-Unis de forcer Israël à revenir aux frontières de 1967 et de résoudre la question palestinienne. Kissinger a averti que cette politique du tout ou rien jouait pour le gouvernement is-raélien. Les Etats-Unis était disposé à faire pression sur Israël économi-quement, mais avaient refusé d’éven-tuelles sanctions militaires ou toute forme d’engagement de l’ONU.

Antoine Chatrier – JSSNews

Des documents confidentiels montrent l’inimitié de Kissinger pour les juifs

Les négociations concernant les élections législatives à venir entre le Parti Socialiste et le mouvement écologique Les Verts ont abouti à l’éviction de quelques députés socialistes déjà en place. Ainsi, Serge Blisko, Tony Dreyfus et Da-niel Hoffman Rispal ne seront plus députés de Paris dans la prochaine Assemblée parlementaire.

Victor PEREZ

Cela aurait pu passer inaperçu, sauf qu’à la lecture de leur particularité commune -leur Judaïsme revendi-quant de surcroît une proximité avec l’Etat d’Israël- est né comme un malaise au sein d’électeurs juifs, voire au-delà.Chacun se questionnera quant à savoir la raison de ce trouble émis par le Président du Crif.

N’est-elle point leurs soutiens for-cément «inconditionnels » à l’état d’Israël ? A preuve, la rapidité des op-posants à dénoncer ce ‘’reflexe com-munautaire’’ dénonçant cette éviction ! Y aurait-il du vrai dans cette dénon-ciation?

Chacun jugera lorsqu’il saura que Mme Hoffman Rispal est vice-pré-sidente du groupe d’amitié France-Israël à l’Assemblée. Quant à Serge Blisko, il a récemment affirmé qu’«Il est évident que certains élus jouaient aussi un rôle à Paris de pont entre la communauté juive et le PS, pour notamment montrer que la gauche n’était pas nécessairement sur une ligne systématique anti-israélienne».

Pour le moins que l’on puisse dire, Israël les préoccupe ! Si cette parti-cularité commune permet le soupçon d’antisémitisme et peut mettre mal à

l’aise la direction du Parti Socialiste, gageons qu’à la moindre accusation elle sortira probablement une liste de candidats juifs portant ses couleurs dans d’autres circonscriptions. Il est donc inutile de s’appesantir ici sur sa décision.

En revanche, il est beaucoup plus intéressant de se pencher ici sur les vraisemblables ressentis de ces élus congédiés et ayant pourtant servi fi-dèlement le parti allant jusqu’à mettre un mouchoir et plus sur certains de leurs intérêts qui font parti de leur être juif.

Pour exemples : - lorsque le Bureau National a affiché son soutien à la reconnaissance onusienne d’une « Palestine » sans passer par la case négociations et concessions. - Ou lorsqu’il décria la légitime défense is-raélienne en soutenant une résolution condamnant un massacre imaginaire à Djénine. -

Ou jugeant « équitable » l’échange de l’otage Guilad Shalit contre 1027 pri-sonniers ‘’Palestiniens’’. Sans oublier le soutien de très nombreux collègues du parti soutenant le boycott d’Israël parmi tant d’autres actions on ne peut plus anti-israéliennes. Quoi que l’on puisse penser de leur Judaïsme et de leur soutien à Israël, sont-ils amers d’avoir servi de caution à une idéolo-gie qui devient de plus en plus fétide au fil du temps ?

Ont-ils discerné la trahison si l’on se souvient que leurs mandats seront réservés à un parti et à des candi-dats ayant fait de l’antisionisme leur feuille de route ? Telle une Cécile Du-flot, candidate dans la circonscription de Danièle Hofmann Rispal, manifes-

tant en 2010 contre l’arraisonnement israélien de la Flottille de la Liberté tentant de violer le blocus de Gaza et affirmant « qu’un acte de piraterie, qu’un acte de guerre » a été « commis contre une flottille pacifique » par « un terrorisme d’état ».

Ou encore un Yves Contassot, candi-dat dans la circonscription de Serge Blisko, qui a soutenu la campagne 2011 « Un bateau français pour Gaza » à travers un appel des Verts d’ile de France dénonçant « la situation humanitaire et humaine dramatique imposée aux Palestiniens de Gaza qui résulte non pas d’une catastrophe naturelle mais d’une politique illégale d’enfermement et d’actions militaires ».

On n’y trouvera, évidemment, aucune dénonciation des dizaines de tirs de roquettes sur les civils israéliens ni de l’intention affichée du Hamas d’éra-diquer l’état juif. Les priorités du parti n’étant pas là mais uniquement dans l’objectif de permettre la libre circulation des moyens de libérer la « Palestine » de la « colonisation » juive.

Tout un programme qui autorise à penser que les Juifs, et pas seulement les ex-députés, ayant servi et soutenu le PS ont été, au final, les dindons d’une farce qu’ils doivent dorénavant avaler quitte à s’étrangler de rage. Danièle Hofmann Rispal a annoncé son intention de maintenir sa candi-dature et espère récupérer l’investi-ture de son parti. Ce que nul n’ima-gine avant sa réélection.

Serge Blisko ainsi que Tony Dreyfus doivent faire de même. S’ils ne seront réélus, ils auront au moins la satisfac-tion de diviser le camp de la gauche et de faire chuter les candidats Verts. Ce qui ne serait être une petite satisfac-tion. Et s’ils seront réélus, ils devront rejoindre le député de la huitième cir-conscription des Français de l’étran-ger pour faire renaître les droits de l’homme, y compris lorsqu’il est juif israélien. Le feront-ils ? Rien n’est moins sûr !

Publié par Victor PEREZ

Les députés évincés, cautions juives du Parti Socialiste ?

Omri Gal, du Département de la Nature et des Parcs, annonçait jeudi que la Grenouille Peinte du Hula, que l’on croyait éteinte, a été observée la semaine dernière, pour la première fois depuis 50 ans. “C’est une découverte incroyable, nous avons maintenant une deu-xième occasion de préserver l’es-pèce.”

Une source palestinienne a déclaré que des réunions préliminaires entre le Hamas et le Fatah ont conduit à une compréhension mutuelle entre les deux parties, a rapporté samedi le journal palestinien Al-Ayyam. Selon la source, l’accord sera officiellement publié après une réunion entre le pré-sident palestinien Mahmoud Abbas et le chef du groupe terroriste islamiste Hamas Khaled Mashaal, qui devrait se tenir au Caire le semaine pro-chaine.

Les deux groupes ont prévu de discu-ter de la mise en œuvre de l’accord de réconciliation inter palestinien, ainsi que d’élections parlementaires et présidentielles palestiniennes. Par ailleurs, Ahmed Youssef, ancien conseiller politique du chef du Ha-mas dans la bande de Gaza, Ismail Haniyeh, a noté que les deux parties

ont convenu que le prochain gouver-nement palestinien sera basé a Gaza, et non plus à Ramallah, ajoutant que le premier ministre pourra également être un résident de la bande de Gaza.

Le premier ministre palestinien, Salam Fayyad, a commenté les ten-sions entre les factions palestiniennes sur sa page Facebook, indiquant qu’il n’essayera pas de s’imposer au peuple palestinien. Fayyad a appelé les factions palestiniennes à parvenir à un accord sur la nomination d’un nouveau premier ministre.

Le Hamas s’oppose farouchement à la présence de Fayyad, considéré comme trop pro-occidental, dans le gouvernement palestinien de transi-tion. Le mois dernier, un des respon-sables du Fatah, Azzam al-Ahmad, a dit que sa faction est parvenue à un accord avec le Hamas pour tenir des élections parlementaires au mois de mai 2012.

Si l’accord se matérialise, il marque-ra le fin d’une querelle de quatre ans entre les factions palestiniennes, de même que l’acceptation par le Fatah de la doctrine génocidaire du Hamas qui a pour unique objectif la destruc-tion de l’état juif.

Le Hamas et le Fatah parviennent à un accord