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GRATUIT - Numéro 195 - Edition du Mercredi 11 Janvier 2012 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°195

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Toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°195

GRATUIT - Numéro 195 - Edition du Mercredi 11 Janvier 2012 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben Yéouchoua

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou Sayada01 48 97 46 85

Israël Actualités est une marque déposée en France

Yohann Fauveau : de la graine de champion !

Au mois de mai prochain, aura lieu un combat de boxe thaï pour le titre de champion du monde à Marseille. A cette occasion, un jeune de la communauté, Yohann Fauveau, 27 ans, actuellement vice-champion du monde de la discipline, disputera ce combat pour le titre.

Yohann Fauveau est un jeune de la communauté qui s’entraine jour et nuit pour arriver au top le jour du combat ; pour qu’il puisse devenir le premier juif à conquérir ce titre tant convoité de champion du monde de Boxe Thaï ... Mais pour cela, il a besoin de soutiens financiers ! Quelle n’a pas été ma surprise en apprenant qu’il n’était soutenu que par un petit groupe d’amis irréductibles ainsi que

par le Maccabi qui le soutiennent tant bien que mal.

C’est donc pour cela que je lance un appel à tous les argentiers de la com-munauté. Sue se soient des respon-sables d’institutions de la commu-nauté juive ou des chefs d’entreprise pour devenir partenaire et sponsor de cette opération ... Yohann Fau-veau, ce jeune de la communauté, affiche dans tous les combats qu’il a déjà disputés, son judaïsme. Et pour preuve, avant chaque combat, il récite son schéma, car il sait mieux que quiconque que lors de ce genre de confrontation, un mauvais coup peut lui laisser des séquelles irréver-sibles. Il faut que vous sachiez que ce jeune devrait être une figure de notre jeunesse et même un modèle car sa manière de se comporter vis à vis des autres est irréprochable et honore la communauté.

A chaque instant, il n’hésite pas à revendiquer son judaïsme et son attachement à Israël. Pour preuve, à chaque combat, il met son short aux couleurs d’Israël, floqué de l’étoile de David en blanc ...

En ce qui me concerne, Israël Actua-lités le soutiendra à 100 % pour ce combat et j’espère que d’autres me-

dia relaieront l’information pour que Monsieur les argentiers puissent sou-tenir ce jeune et montrer notre fierté quand l’un des nôtres défend l’en-tité juive. Je n’hésite pas à revenir quelques années en arrière en disant que Yohann Fauveau est de la race de nos anciens champions tels que : Victor Perez, Félix Brami, Alphonse Halimi et bien d’autres ...

Si vous voulez apporter votre pierre à l’édifice, appelez-moi au 06 68 17 25 55, je transmettrai !

Alain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

C’est la Turquie qui est derrière cette idée dangereuse, elle y a placé ses navires de guerre en Méditer-ranée comme si cette dernière était sa propriété exclusive ; le problème ici n’est pas seulement le Liban , mais bel et bien la Turquie qui se fait manipuler par les Russes, Les Russes reviennent en force dans la géopolitique du Moyen -Orient, qu’ils avaient laissé de côté pen-dant prés de 20 ans, certainement pour ne pas laisser la place libre au Chinois.

L’avis de MARCO ROBIN :

Le Liban va lancer sous trois mois un appel d’offres pour le forage de gaz, a annoncé dimanche le ministre de l’Energie Gebrane Bassil, en minimisant le risque de conflit avec Israël alors que la frontière maritime entre les deux Etats fait l’objet d’une longue dispute.

Notre but est de commencer sous trois mois, a déclaré M. Bassil à l’AFP, di-sant espérer signer des contrats avec des groupes pétroliers internationaux avant la fin de l’année. Nous dis-posons désormais de tout ce qui est nécessaire pour qu’une compagnie pétrolière ait assez d’informations pour entamer ses activités et nous sommes sur la bonne voie pour débu-ter le forage au large, a-t-il ajouté, assurant que des groupes américains, européens, russes et chinois s’étaient dits intéressés.

Nous travaillons pour faire des éven-tuels forages un facteur de stabilité et non un facteur de conflit, a-t-il pour-suivi alors que le Liban et Israël sont toujours techniquement en guerre, n’ont pas de frontières formelles et sont en désaccord sur le tracé de la frontière maritime. Je crois qu’Israël n’a aucun intérêt à menacer nos res-sources pétrolières. Il a ses propres ressources.

C’est un équilibre des pouvoirs et le Liban a désormais assez de pouvoir pour protéger ses propres ressources, a-t-il prévenu. Mercredi, le gouverne-ment libanais, dominé par le Hezbol-lah, a approuvé un décret stipulant la création de l’autorité qui supervisera l’exploitation des hydrocarbures au large de la Méditerranée.

En août, le Parlement a voté une loi définissant les frontières maritimes du Liban et sa zone économique ex-clusive (ZEE), qui donne des droits souverains pour l’exploitation de l’eau et du sous-sol. Un mois plus tôt, Israël avait soumis à l’ONU un tracé différent.

Aucun des deux pays ne semble prêt à céder, tout particulièrement depuis la découverte près de la zone de 854 kilomètres carrés disputée de réserves énergétiques sous-marines suscep-tibles de générer des milliards de dol-lars de revenus.

(©AFP / )

Liban: appel d’offres d’ici trois mois pour le forage de gaz

Alors que l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a confirmé lundi le début de la production iranienne d’uranium enrichi à 20% à Fordo, la com-munauté internationale a de plus graves inquiétudes à se faire sur le nucléaire iranien. En effet, dans son dernier rapport confidentiel remis aux pays membres en no-vembre dernier, l’AIEA rappelait qu’entre 2007 et 2010, l’Iran a manqué à plusieurs reprises à son devoir d’information concernant ce site de Fordo.

Un site apparemment amené à servir de modèle à 10 autres sites d’enri-chissement d’uranium dont la mise en chantier a été annoncée par la République islamique et concernant laquelle l’AIEA attend toujours des précisions. Les Etats-Unis ont dé-noncé lundi une «nouvelle escalade» de l’Iran. «Si (les Iraniens) sont en train d’enrichir à Fordo à 20%, c’est une nouvelle escalade dans la viola-tion de leurs obligations en matière de nucléaire», a déclaré la porte-pa-role du département d’Etat, Victoria Nuland.L’Union européenne devrait avancer d’une semaine la réunion consacrée à mettre en place un em-bargo sur le pétrôle iranien et la pro-grammer au 23 janvier, ont indiqué lundi des diplomates de l’UE.

L’Iran prévoit de mettre en chantier 10 sites d’enrichissement de plus

Des propos antisémites proférés par un groupe d’islamistes extré-mistes à l’arrivée à Tunis du chef du gouvernement du mouvement islamiste palestinien Hamas Ismaïl Haniyeh ont suscité l’inquiétude de la communauté juive de Tuni-sie. Ils ont été dans le même temps condamnés par le mouvement isla-miste tunisien «Ennahdha» qui les a jugés «contraires à l’esprit de l’islam».

«Expulser les juifs est un devoir, tuer les juifs est un devoir», scandaient les auteurs de ces slogans, une dizaine

selon des témoins, parmi les centaines venues à l’aéroport saluer le chef du Hamas chaleureusement accueilli par le chef du gouvernement, l’islamiste Hamadi Jebali et le leader d’Enna-hdha Rached Ghannouchi.

«C’est plus que malheureux, c’est catastrophique surtout pour la Tuni-sie au vu des répercussions que ces attitudes ont provoqué à l’étranger», a déclaré à l’Associated Press le prési-dent de la communauté juive de Tuni-sie, Roger Bismuth. Il a confié qu’il venait d’être reçu, lundi, par le chef du gouvernement Hamadi Jebali et

le leader d’Ennahdha Rached Ghan-nouchi qui lui ont donné des assu-rances de prendre les choses en main.

«Ce qui est embêtant pour moi et pour M. Ghannouchi qui m’en a fait part, c’est que des partisans d’Ennahdha se trouvaient parmi ceux qui ont proféré ces slogans anti-juifs», a-t-il ajouté. «Je pense que ça va aller, d’autant que M. Jebali m’a assuré qu’il allait s’adresser aux gens, aux Tunisiens et en particulier aux partisans d’Enna-hdha sur trois chaînes de télévision», a encore confié M. Bismuth.

Tunisie: des slogans antisémites inquiètent

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Le leader suprême iranien, l’aya-tollah Ali Khamenei, a déclaré lun-di que l’Iran ne cèdera pas face aux sanctions imposées par l’Occident pour obtenir de la dictature isla-mique l’arrêt de son programme nucléaire. «La nation iranienne croit dans ses dirigeants… Les sanctions imposées à l’Iran pour nos ennemis n’auront aucun im-pact sur notre nation,» a-t-il décla-ré dans un discours retransmis par la télévision d’état.

«Les sanctions ne changeront pas la détermination de notre nation.» La tension entre l’Iran et l’Occident est en hausse depuis que les Etats-Unis

et l’Union Européenne ont élargi les sanctions contre Téhéran au cours des derniers mois. Washington et ses alliés affirment que l’Iran tente de dé-velopper des bombes atomiques sous le couvert d’un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.

«Les responsables islamiques… savent fermement ce qu’ils font et ont choisi leur route, et resteront dans la course,» a déclaré Khamenei. L’Iran a jusqu’à présent refusé d’arrêter ses activités d’enrichissement d’ura-nium, une activité pouvant conduire à l’énergie nucléaire ou aux armes nucléaires, comme le demande le conseil de sécurité des Nations Unies.

Khamenei affirme que l’Iran ne cèdera pas face aux sanctions occidentales

Les Israéliens et les ‘’Palestiniens’’ doivent se réunir à nouveau à Am-man en Jordanie pour tenter de relancer les négociations directes en vue d’arriver à une « paix juste et durable » comme la commu-nauté internationale l’exige par ses nombreuses résolutions. Une paix à deux états vivant en sécurité côte à côte. Objectif pourtant inscrit en grosses lettres dans la résolution 181 du 29 novembre 1947 et qui fut jusqu’à présent bien malmené.

Bien que les grandes puissances appuient ce renouveau des négo-ciations, peut-on croire réellement qu’une solution en sortira ? Rien n’est moins sûr ! Le quatorze mai 1948, par la bouche de David Ben-gourion, le jeune Etat d’Israël avait accepté ce projet à deux états malgré qu’il n’était rien d’autre que le par-tage du territoire situé à l’ouest du Jourdain et qui aurait du lui revenir dans sa totalité. Les Arabes de Pales-tine avaient déjà reçu arbitrairement en 1923 quatre-vingts pour cent de la Palestine mandataire.

Ces derniers, mais aussi tous les autres Arabes de la planète, refusèrent que l’état juif renaisse de ses cendres et lui déclarèrent aussitôt la guerre. Après la guerre des six jours de 1967, Moshé Dayan, alors Ministre de la Défense, proposa à la Ligue Arabe, (les ‘’Palestiniens’’ n’étaient pas en-

core tout à fait constitué en peuple) la restitution des territoires contre une paix définitive.

Trois non retentirent alors du sommet de Khartoum du premier septembre 1967 : - pas de réconciliation avec Israël - pas de reconnaissance de cet État - pas de négociation avec lui et réaffirmation des droits du peuple palestinien sur son pays. Le 13 sep-tembre 1993 furent signés les « Ac-cords d’Oslo » où fut enfin reconnue l’existence de l’Etat d’Israël mais aussi l’OLP en tant que seul représen-tante du peuple ‘’palestinien’’.

Cependant, ce que ne dirent pas ces ‘’accords’’ est le refus têtu du monde musulman d’accepter l’idée d’un Israël comme état du peuple juif. Dès l’arrivée de Yasser Arafat dans la bande de Gaza en 1994, s’ensuivit une campagne de terreur envers les citoyens israéliens jusqu’à l’arrivée de Benjamin Netanyahou à la tête de l’exécutif en 1996. Le calme revenu, Ehud Barak fut élu pour négocier, en l’an 2000, la paix à Camp David.

A une proposition plus que géné-reuse, une « Palestine » sur près de quatre-vingt douze pourcent des ter-ritoires disputés et un partage de Jé-rusalem, l’Intifada des mosquées fut déclenchée. Après des centaines de morts et de blessés de part et d’autre et la construction d’une clôture de

sécurité décidée par Ariel Sharon du Likoud, celui-ci après avoir crée le parti Kadima s’employa, en 2005, à retirer huit mille citoyens israéliens de la bande de Gaza pour tenter une paix sur le terrain.

Un retrait unilatéral ayant permis, en fait, la création d’une base terroriste dirigée par le Hamas. L’opération « Plomb durci » ramena en 2008-2009 le calme sur les villes israéliennes frontalières de ce territoire.

Ayant succédé en 2006 à Ariel Sha-ron, Ehud Olmert proposa à Annapo-lis un accord dans lequel l’Autorité palestinienne recevra l’équivalent de cent pour cent des territoires disputés, Jérusalem-est comme capital, ainsi que l’internationalisation de la ville sainte.

Le Président de l’AP avait alors jugé que « le fossé entre les positions israéliennes et palestiniennes était trop grand ». L’exigence d’un ‘’droit de retour’’ des héritiers du titre de « réfugiés palestiniens», au sein même de l’état juif, n’était pas évidemment encore accepté par « l’entité sioniste » !

Suite à ce rappel plus que succinct, peut-on imaginer que Mahmoud Abbas acceptera maintenant ce qu’il a de tout temps refusé ? Israël admis comme état juif, un renoncement à modifier par la démographie sa nature ainsi que sa quintessence -à savoir être le refuge du peuple juif- et Jéru-salem comme capitale israélienne une et indivisible ! Bien sûr que non !

Chacun peut donc gager que l’étape à venir sera d’affirmer haut et fort, après la date butoir du vingt-six jan-vier fixée par le Quartet, qu’il aura tout fait pour sauver les ‘’négocia-tions’’ et que la faute en revient ex-clusivement, par son intransigeance, au gouvernement de Benjamin Neta-nyahou.

Ce qui lui permettra alors de pour-suivre son combat dans les arènes juridique et diplomatique internatio-nales, afin de contraindre Israël par la pression à accepter ce qu’il a toujours refusé. A savoir son éradication totale et définitive. Ce qui confirme que la paix n’est pas encore pour après-de-main.

Publié par Victor PEREZ

La Paix pour bientôt ?

Il s’appelle Renato Pallavidini, il a 55 ans, il enseigne dans un collège de Turin, et il a déjà été condamné pour négationnisme de la Shoah, il y a quatre ans. Fin décembre, ap-prend-on dans le quotidien italien La Repubblica, l’enseignant a pu-blié sur Facebook la photo de Mus-solini en train de serrer la main d’Hitler, avec le message suivant : « regardez, sales bâtards de juifs qui nous contrôlez depuis ce pays de merde et d’homosexuels qu’on appelle la Californie.

Si vous retirez cette photo, j’irai à la synagogue près de chez moi, avec mon révolver, et je descendrais

quelques parasites juifs ». La page Facebook a rapidement été suppri-mée, et dans une interview avec le quotidien italien, Pallavidini a tenté de défendre sa position en expliquant : « Pourquoi dois-je expliquer ce que j’ai écrit sur Facebook ?

Depuis que la communauté juive m’a attaqué, mon attitude envers eux à changer » La police de Turin a convo-qué l’enseignant pour l’interroger, et a fouillé sa maison, tandis que le prin-cipal du collège a annoncé qu’il sera licencié.

© Jean-Patrick Grumberg

A Turin, un professeur menace de « descendre des parasites Juifs »

Dans le cadre de la guerre écono-mique engagée contre le régime ira-nien, Israël a reçu des assurances des autorités nigériennes qu’en cas de gel des exportations de pétrole iranien, le Nigéria augmentera sa production de brut pour passer à un million de barils par jour.Le vice-ministre isrsaélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a rencontré il y a quelques semaines en Europe des responsables nigériens lui ayant promis qu’en cas de fermeture iranienne du détroit d’Ormuz, les Nigériens aug-menteront leur production de pétrole pour combler les écarts de production et éviter une flambée des prix qui pour-rait éranler le marché mondial.

Le Nigeria promet à Israël de fournir plus de brut, si l’Iran gelait ses exportations

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

C’est la première fois de ma vie que je ressens la honte d’être tunisien. Le chef du mouvement terroriste palestinien du Hamas est arrivé, ce jeudi, à Tunis où il a reçu un accueil officiel par l’armée digne d’un chef d’Etat. La Tunisie a déroulé le tapis rouge à l’un des pires leader terro-ristes de la planète, Ismaïl Haniyeh.

Visiblement ému, l’élève assidu de Mahmoud Ahmadinejad et membre des Frères Musulmans s’est prosterné sur le sol à sa descente d’avion. Il a été accueilli par le leader islamiste d’Ennhada Rached Ghannouchi et des membres du gouvernement tuni-sien.

A l’issue de son entretien avec Ha-madi Jebali, chef du gouvernement islamiste tunisien, Ismaïl Haniyeh a déclaré à la presse que « sa visite en Tunisie vise à briser l’embargo politique imposé au gouvernement palestinien élu, ainsi que l’embargo économique imposé à Gaza depuis la victoire de Hamas aux élections de 2006 ».

« La Palestine n’est pas un slogan po-litique sur la scène tunisienne, mais c’est un engagement national, reli-gieux et nationaliste », a-t-il dit. Le chef de la dictature d’extrême droite, théocratique et terroriste, de Gaza a rendu hommage à la Tunisie en ces termes : « nous avons souffert d’un blocus économique et politique, et avons été reniés par d’anciens gou-vernements, mais le printemps arabe qui a commencé en Tunisie a rendu

justice à Gaza, et au gouvernement élu ».

Pour la première fois depuis sa prise de pouvoir violente dans la Bande de Gaza en juin 2007 (on se souvient qu’après avoir gagné les élections, de nombreux cadres du parti opposé Fatah avaient été jeté du toit des im-meubles), le chef du gouvernement Hamas, Ismaïl Haniyeh, a quitté son territoire. La légalité du blocus contre le Hamas à Gaza a été reconnue par une commission onusienne.

Le blocus est en conformité avec le droit international qui permet à un État d’imposer un blocus à une entité ennemie. Toutefois le blocus n’est pas complet. Soixante-douze pour cent (72%) de l’électricité et 80% de l’eau consommées à Gaza sont fournis par Israël, alors que l’Egypte qui partage une frontière avec Gaza, n’apporte rien.

Chaque jour, Israël livre plus de 200 camions remplis de marchandises à Gaza. Pour Israël, il est nécessaire d’empêcher les infiltrations d’armes et de munitions au profit du Hamas.

L’Iran continue à faire passer des armements, et il est important de souligner que ses missiles sont des actes de terrorisme, car ils sont desti-nés à attaquer les habitants des loca-lités proches du Gazastan, ainsi que de Beersheba, Achkelon, Ashdod et même Tel Aviv. Il convient de rappe-ler que le Hamas est une organisation fondamentaliste islamiste anti-israé-

lienne, antisémite et anti-chrétienne, reconnue par les États-Unis, l’Europe le Japon, le Canada et la France comme terroriste.

Néanmoins, la Tunisie qui a voté pour les islamistes d’Ennahda est favorable à la violence et à l’extré-misme du Hamas. Si la Tunisie était une vraie démocratie comme le sou-tien Alain Juppé, et un état de droit digne de ce nom, elle ne recevrait pas le chef d’un mouvement placé sur la liste officielle des organisations terro-ristes.

La guerre de janvier 2009 entre Israël et le Hamas a mis en lumière que, derrière le Hamas, se cachent le Hezbollah, la Syrie, l’Iran et toutes les organisations terroristes qui sont maintenant éparpillées au sein des pays arabes.

Depuis quelques mois, la communau-té des démocrates et des libéraux tu-nisiens a vu les signes inquiétants de la montée profonde de la haine vouée à Israël par les islamistes, salafistes et autres intégristes.

« Nous vivons à une époque où le monde en général et le Moyen-Orient en particulier, évolue », a déclaré il y a quelques semaines le ministre de la Défense Ehud Barak lors de la céré-monie de graduation des officiers de Tsahal.

« Le printemps arabe sape des ré-gimes tyranniques. Il est l’expression de la volonté du peuple, mais il ouvre également la porte à des éléments ra-dicaux islamistes qui menacent la sta-bilité de toute la région » a t-il ajouté.

Je souhaite de tout mon cœur que les arabes se débarrassent de ces cafards islamistes qui les gouvernent, et qu’ils retrouvent le chemin d’une société démocratique et progressiste, car ils sont en train de régresser. Religion et politique ne vont pas ensemble… A l’aéroport de Tunis Carthage, le lea-der du Hamas a été accueilli avec les slogans : Virez les Juifs, tuez les Juifs (juif se dit Yahoud en arabe)

© Ftouh Souhail

Le chef du Hamas reçu en grandes pompes en Tunisie

La chaîne Al-Arabiya a rapporté dimanche que les banques saou-diennes ont élevé leur niveau de sécurité en raison d’inquiétudes sur une cyber-attaque israélienne contre leurs systèmes informa-tiques. Selon la chaîne, ce geste fait suite à la «déclaration du gou-vernement israélien qui voit le piratage de carte de crédit de ses citoyens comme une violation de la souveraineté israélienne, ce qui est comparable à un acte de terrorisme qui nécessite une réponse.»

La chaîne de télévision saoudienne a affirmé que les départements de protection des données de plusieurs banques basées en Arabie Saou-dite ont élevé leur vigilance en vue d’éventuelles attaques contre leurs systèmes. En outre, les banques ont augmenté les mesures de sécurité et de dissuasion, ainsi que la sur-veillance accrue des activités sus-pectes.

Samedi, le ministre des infrastruc-tures nationales Uzi Landau a discuté du vol et de la mise en ligne de mil-liers de cartes de crédit d’israéliens par un hacker saoudien, disant : «il nous a fait une faveur.» «Il a mis la lumière sur une brèche existante, et il est temps que le gouvernement défi-nisse des règles de sécurité pour les groupes en ligne.

Le public doit être protégé, et main-tenant il ne l’est pas,» a déclaré Landau. Toujours samedi, le vice-ministre Danny Ayalon a déclaré qu’Israël verra dorénavant de telles cyber-attaques comme «des actes de terrorisme» et «ripostera avec force contre les pirates qui sapent la souve-raineté cybernétique d’Israël.»

S’exprimant lors d’un forum culturel à Beer Sheva samedi matin, Ayalon a déclaré qu’Israël doit «envoyer un message clair à tous ceux qui ont at-taqué ou qui planifient d’attaquer Is-raël, aussi dans le cyberspace, qu’ils se feront du mal a eux-mêmes. Ils ne seront pas à l’abri de représailles israéliennes.

Par ailleurs, un jeune homme de 18 ans originaire de la région de Tibé-riade a été arrêté samedi alors qu’il a utilisé les numéros de cartes de crédit publiés par le pirate saoudien pour acheter un système de home cinéma, un smartphone et d’autres appareils électroniques valant des milliers de shekels.

Un employé de la compagnie de carte de crédit ayant remarqué des transac-tions suspectes a rapporté l’incident à la police, qui a envoyé un policier déguisé en coursier. Le jeune homme sera traduit en justice lundi au tribu-nal de première instance d’Akko.

Les banques saoudiennes craignent des cyber-attaques israéliennes

L’ancien chef d’état-major de l’armée turque, Ilker Basbug a été arrêté jeudi pour « appartenance à organisation terroriste visant à perpétrer un coup d’Etat ». Il s’agit du plus haut gradé jamais arrêté par les autorités d’Ankara. Les médias turcs indiquent « que Basbug resterait en prison jusqu’à

la fin de la procédure judiciaire ». Le général Basbug avait quitté son poste en 2010, suite à l’arres-tation d’un grand nombre d’offi-ciers soupçonnés eux-aussi d’avoir voulu renverser le régime de Recep Tayyip Erdogan.

Mis à part les officiers, un certain

nombre d’universitaires, avocats et journalistes avaient été arrêtés pour appartenance présumée à cette même « conspiration ». . Cette « chasse aux sorcières » date depuis 2007 et les opposants accusent le pouvoir turc « de vouloir intimider l’opposition au pouvoir d’Erdogan ». Cette nou-velle arrestation ne devrait pas amé-liorer les relations déjà tendues et suspicieuses entre l’armée laïque et le pouvoir musulman.Les Etats-Unis ont demandé vendredi que l’ex-chef d’état-major des armées turques, accusé d’avoir voulu renverser le gouvernement et placé en détention, bénéficie d’une procédure judiciaire «transparente» et respectueuse des normes internationales.

Par: Shraga Blum

Turquie : arrestation de l’ex-chef d’état-major

Le célèbre prêcheur musulman australien converti à l’islam, Ibra-him Siddiq-Conlon, dans un repor-tage du journal de la télévision aus-tralienne, a annoncé son intention de faire appliquer la charia dans une banlieue de Sydney appelée Lakemba qui abrite la plus impor-

tante communauté musulmane en Australie. Il a déclaré qu’une milice musulmane sera chargée de faire respecter strictement la loi islamique.

Par Melba

Australie : La charia pour une banlieue de Sydney

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Avant qu’une nouvelle technologie soit déployée sur le terrain, elle est testée à de nombreuses reprises. Cependant, tous les scénarios ne peuvent pas être mis en scène gran-deur nature. C’est pourquoi, il y a quinze ans, un laboratoire des nou-velles technologies a vu le jour.

Le «Dôme de fer» a été conçu pour servir de rempart aux tirs quotidiens de roquettes et d’obus de mortier. Ce système a la capacité d’identifier et de détruire de tels projectiles avant qu’ils n’atterrissent sur le territoire israélien. Le char Merkava IV est le modèle le plus avancé de la famille des chars de combat Merkava de ma-nufacture israélienne, qui constitue la colonne vertébrale du Corps Blindé Mécanisé. Ils sont utilisés par Tsahal pour ses opérations de sécurité de routine dans les zones voisines de la bande de Gaza.

Le Merkava IV comprend des capaci-tés de tir avancées, le système «Tro-phée» de protection active contre les missiles anti-char et même l’air conditionné! Merkava Mk IV Le sys-tème de détection du «Trophée» crée un bouclier protecteur de 360 degrés

autour du char.

Lorsqu’un ennemi lance une roquette contre un tank équipé du système, ce dernier détecte instantanément la menace et la neutralise en tirant un missile qui vient détruire le missile anti-tank.

Ces trois systèmes hautement per-fectionnés par exemple, ont long-temps été testés dans le laboratoire des forces terrestres de Tsahal, avant d’être déployés sur le terrain. Lorsque l’efficacité et le fonctionnement d’un nouveau système tel que «Dôme de fer», «Trophée», ou le Merkava IV doivent être testés, un environnement virtuel est créé dans ce laboratoire, où tous les scénarios peuvent voir le jour.

Des ennemis et des forces alliées peuvent s’insérer dans le décor de ces simulations et se comporter comme des homologues de la vie réelle.

Simulateur des forces terrestres Pre-nez le simulateur de tank.

Un soldat s’assoit devant trois écrans, et il dispose d’une pédale et de ma-

nettes en guise de commandes. Il peut choisir quel passager du tank il souhaite incarner, et ainsi s’entraîner à endosser plusieurs responsabilités.

Chaque rôle a sa propre program-mation, et 11 tanks abritant 20 à 25 passagers peuvent être simulés en même temps, sur un même champ de bataille. Après chaque exercice si-mulé, un rapport complet comportant de nombreuses recommandations est établi automatiquement.

Ces recommandations, une fois inté-grées, se traduisent immédiatement par des améliorations sur le terrain.

Au cours des quinze dernières années, le laboratoire des forces terrestres a vu défilé plus de vingt projets, dont certains ont mis plus de quatre ans à être parfaitement achevés. Ce labora-toire constitue un outil indispensable qui permet aux développeurs d’amé-liorer continuellement les technolo-gies déjà existantes, et d’en tester de nouvelles.

Armée de Défense d’Israël

L’abominable homme de la Maison Blanche

Les versions sont contradictoires mais l’information est bien un fait : des soldats us se deploient en Israel Avec des médias restant remarqua-blement discrets, des milliers de soldats américains sont déployés en Israël et des responsables iraniens estiment que ce n’est que le dernier signal d’alarme, et le plus flagrant, que les Etats-Unis vont bientôt at-taquer Téhéran.

Par:Marco ROBIN

Les tensions entre les deux pays ont été élevés ces derniers mois et n’ont fait qu’empirer dans les semaines qui ont suivi le début du mois de décembre lorsque l’Iran a détourné et récupéré un drone espion américain.

Beaucoup estiment que la situation entre l’Iran et les Etats-Unis dégéné-rera bientôt dans une guerre tous azi-muts et que cet événement pourrait se produire plus tôt qu’on ne le pensait. L’armée israélienne va héberger dans les prochaines semaines le plus im-portant test de systèmes de missiles réalisé conjointement par les deux pays.

Après l’installation de troupes amé-ricaines près du détroit d’Ormuz, voisin de l’Iran, et le renforcement des pays limitrophes avec des armes américaines, les autorités de Téhéran envisagent que tout ceci ne soit pas de simples manoeuvres mais le prélude de quelque chose de beaucoup plus important.

Dans les tests prévus, le THAAD [Theater High Altitude Area De-fense], le système antimissile améri-cain sera géré par le système Aegis à partir de navires, conjointement avec le système Israël basé sur les missiles Arrow, Patriot et Iron Drone. Des res-ponsables militaires israéliens disent que les tests ont été planifiés avant les épisodes récents impliquant les Etats-Unis et l’Iran.

La préoccupation, cependant, est liée au fait que ces manoeuvres né-

cessitent le déploiement de milliers de soldats américains en Israël. Le Jerusalem Post cite le commandant américain lieutenant-général Frank Gorenc disant que le test n’est pas seulement un « exercice », mais aussi un « déploiement » qui impliquera « plusieurs milliers de soldats améri-cains ».

En outre, des postes de commande-ment seront établies par les forces américaines en Israël et l’armée israé-lienne elle-même commencera à opé-rer à partir d’une base en Allemagne. En septembre, le Commandement américain en Europe a construit un système de radar en Israël.

L’Amérique a préalablement équipé l’Arabie Saoudite et les Emirats Arabes Unis avec de nouvelles armes afin de ruiner toute éventualité d’un programme d’arme nucléaire ira-nienne. Les États-Unis ont mainte-nant ajouté des forces en Israël et en Allemagne, et Téhéran craint que ce soit un signe que ce ne soit pas qu’un test.

Russia Today a rapporté la semaine dernière que les États-Unis vont four-nir l’Arabie Saoudite pour 30 mil-liards d’avions de guerre F-15, dans le cadre d’un accord qui intervient peu après que Washington ait mis au point un contrat avec Dubaï pour fournir des « bunker buster » aux Emirats Arabes Unis (des bombes qui pourraient détruire les souterrains hé-bergeant des activités nucléaires dans l’Iran voisin).

Depuis la capture par l’Iran d’un drone américain espion, les tensions ont dégénéré entre les deux nations. Après les menaces d’embargo total sur le pétrole iranien, l’Iran a répli-qué en menaçant de fermer le détroit d’Ormuz, une voie essentielle pour le commerce du pétrole à destination des Etats-Unis. Quinze mille marines supplémentaires ont été envoyés dans la région.

Russia Today

En prélude à une attaque sur l’Iran, Obama déploie des milliers de soldats en Israël

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Le second livre de la Thora, inti-tulé en français l’Exode, s’appel en hébreu Chémot – les Noms. Dés le début, après avoir dénombré les enfants d’Israël, le texte nous relate les années obscures de l’exil sous le règne d’un «nouveau Roi-Pharaon qui ne connaissait pas Yossef ». Rachi explique qu’en fait c’était le même «Paro» qui avait changé pour ainsi dire sa politique à l’égard des juifs…un autre com-mentaire affirme que ce Pharaon était né le même jour où Yossef était sortie de prison, à Roch Hachana!. «Véélé Chémot» le Kéli Yakar explique que les fils d’Israël sont comparés aux étoiles. De-là même manière que les étoiles ne sont pas perceptible le jour, elles sont quand même bien présentent dans le ciel y compris le jour. Il en va ainsi pour les justes, qui sont comparés au jour… même si ils ne sont plus de ce monde, leur lumière scintille pour les générations futures. Mais cet exil est provoqué pour ainsi dire par les fils de Yaacov nous explique le Rav Chalom Messas zal qui ajoute que ce récit de la descente en Egypte, est comparé a l’his-toire d’une vache qui rechignait à rejoindre l’abattoir, qu’a fait le fer-mier? Il a tout simplement amené le veau vers l’abattoir et la vache a suivit…

La parachat commence à énumérer les fils de Yaacov en concluant ainsi : «Vé Yossef aya bémistsraïm» «Et Yossef était en Egypte.. » pourquoi l’avoir cité à la fin seulement se de-mande Rabbinou Bahyé? Alors que par rapport à son rang, il aurait du être cité parmi les premiers..Or explique t’il, chaque fois que D-ieu octroi du cavod au tsadik, le Tsadik se fait tout petit…Par nature, le sage ne se met pas en avant et c’est là toute la nature du vrai du sage!

«Îch oubeto bâou» chaque homme est venu avec sa famille…mais en fait ce verset vient plutôt nous enseigner que les hébreux méritaient d’être sauvé pour quatre raisons : Premièrement,

Ils n’ont pas changé leur nom, 2éme, Ils n’ont pas changé leur langue, 3éme, Ils n’ont pas eu de relations interdites et enfin la 4éme raison, c’est qu’Il n’y avait pas parmi eux de «délatérim» des délateurs… et cette dernière raison, c’ est celle qui nous fait défaut dit le Talmud et qui justi-fie que nous sommes encore en l’exil aujourd’hui... Un autre verset dit : «Toutes les personnes issues de la lignée de Yaacov étaient soixante-dix personnes. Il est évident que le mot «personnes» de la fin est superflu, de même que toute la phrase « Et Yos-sef était en Egypte » Nous le savions! dit Rachi. Le texte nous donne ici un enseignement d’une importance capi-tale, celui que nous trouvons dans le Talmud Bérakhot et qui dit ceci : Ce qui est issu de l’impur demeure im-pur et ce qui est issu du pur est pur, enseignement que l’on trouve dans Bérichit Raba dans les termes suivant : Lance un bâton en l’air et il retombe sur sa racine (la terre, son origine), nous voyons par exemple qu’Hagar, la servante de Sarah, était égyptienne ; lorsque son fils Ismaël fut en âge de se marier, «sa mère lui choisit une femme du pays d’Egypte». La même idée est reprise à propos de Yossef : Parce que «Rahel était belle de taille et belle de visage», nous trouverons son fils Yossef, «beau de taille et beau de visage» également. Un dicton judéo-arabe affirme : « La beauté a ses fils.. » une manière de dire que la beauté tire son origine de la beauté.

Le verset dit encore : «Vayatsémou béméod»-ils se multiplièrent beau-coup ; mais pour le Kéli Yakar, il s’agit de dire que les hébreux s’enri-chir et c’est une des raisons d’ailleurs pour laquelle Pharaon leur imposa de lourds impôts pour les appauvrir pensait-il. Par ailleurs, il publia un décret pour stopper la démographie galopante des hébreux, puisque la Guemara raconte que chaque femme mettait au monde six enfants à chaque accouchement ! D’autres sources affirment qu’a chaque naissance, D-ieu fit un miracle, jusqu’au moment où les hébreux pullulèrent de manière

prodigieuse le pays d’Egypte!. Un commentaire de l’un des versets du «Chir A Chirim» : «Tahat atapoua’h orarétékha chamâ» explique que les femmes des hébreux venaient aider leur époux aux champs et leur ame-né de la nourriture et de l’eau douce dans laquelle il y avait de minuscules petits poissons…cette nourriture leur donner les forces nécessaires pour as-sumer dit-on leur devoir conjugal…

Rabbinou Bahié nous apprend éga-lement que la plus part des femmes accouchaient avant terme dans les champs, précisément sous les pom-miers et des miracles se produisaient pour empêcher que les égyptiens ne les surprennent !.

Les femmes à l’image de Yokhé-ved et Myriane, jouèrent un rôle cardinal dans la survie du peuple en Egypte mais également dans sa libération !. Pharaon les réprima à travers les travaux forcés et l’escla-vage et il amplifia leur calvaire en supprimant la paille pour la confec-tion des briques tout en exigeant le même rendement… La Thora dit que : «plus il les réprimait, plus HM mul-tipliait les hébreux sur la surface de l’Egypte… » Pharaon se comportait en despote sanguinaire puisqu’il est dit dans le Midrach, qu’il utilisait le sang des nourrissons pour son bain quotidien! Mais l’œuvre d’HM était en marche…Ce que vient nous ensei-gner l’exil, c’est que le hasard et la soi-disant liberté de l’homme s’ab-solvent face au dessein d’HM.

Le raisonnement de l’homme est certes une dimension essentielle de l’humain, mais n’oublions pas qu’il est un élément créé, et donc second par rapport à la volonté divine. Cette volonté nous montre, à travers l’exil et toutes les formes de souffrances, qu’il existe une dimension supérieure à l’intellect humain pour accompa-gner le monde à la moralité suprême.Le verset dit : « Vayégdal Ayéled…Vayégdal Moché,vaotsé léhav vayar bésiblotame vayar îch mitsri maké îch îvri mééhav » «Moïse grandit, et il

alla vers ses frères pour voir leur pro-fonde détresse..Voici qu’un égyptien, frappait un hébreu de ses frères..» mon Maître Rébbi Fraji Uzan zal ex-pliquait ce verset comme Rachi avec toutefois quelques nuances… Il disait : «Moise était devenu grand, non seu-lement physiquement mais aussi spi-rituellement et surtout important aux yeux de toute l’Egypte!» Pourtant en dépit de sa «grandeur» il alla vers ses frères…Et il observa et demanda à HM la raison pour laquelle ils souf-fraient dans cet «exil». HM lui dit : observe cette scène : «Voici qu’un égyptien frappait un hébreu de ses frères!» Nous savons bien disait le Rav que les hébreux sont les frères de Moïse! Que viens nous apprendre cette redondance? En fait l’égyptien avait choisi le plus faible parmi les plus faibles des hébreux, tous les autres hébreux s’en détournèrent à l’exception de Moïse qui accouru pour le sauver! Par ce geste au péril de sa vie Moïse, fut choisi par HM pour être le berger d’Israël ! Cela fut confirmé tout au long des récits de la Thora.

Après cet épisode dramatique au cour duquel Moïse devra tuer l’égyptien, il fuira l’Egypte pour se refugier chez Ytro, grand prêtre de Mydian, dont il épousera la fille Tsépora qui lui don-nera deux fils.

Il est à présent berger, et se trouve un jour face au fameux buisson ardent…Le verset dira ceci : «Vayéra malakh HM bélévav êch betokh aséné » L’ange de l’Eternel lui apparut dans une flamme de feu au cœur du buis-son ardent…Le Kéli Yakar explique que D-ieu voulait signifiait à Moise : «Si mon peuple est dans la souf-france, je veux y être aussi..» comme il est écrit dans les Téhilim : « îmo anokhi betsara » voilà pourquoi HM se dévoile dans un buisson, qui est végétal quelconque de très petite taille ce qui dénote l’humilité absolu du Créateur. Cette image fait en effet allusion à l’affliction des Bné Israël.

Dans le même ordre d’idée un autre

verset dit : «Vayakoutsou mipéné bné Israël» Les égyptiens étaient comme des ronces pour les hébreux! Le Kéli Yakar fait remarquer que le buisson ardent ressemble effectivement à la situation vécu par ces mêmes hébreux «qui souffrent dans cette fournaise que leur font subir les égyptiens» mais en dépit de tout, le buisson ne se consume pas ! A l’image de ces hébreux qui en ressortirons renforcé après toutes leurs épreuves !. Au terme de cette paracha Moïse revient vers D-ieu et lui dira : «Depuis que je suis venu chez Pharaon pour parler en ton nom, il a fait du mal à ce peuple, et tu n’as pas délivré ton peuple!» c’était une façon de dire que le roi d’Egypte n’était pas impressionner pour autant… HM dit alors à Moïse : «Maintenant tu verras ce que je vais faire à Pharaon : «Oubé’yad hazaka» par une main forte! il les renverra et par une main forte il les chassera de son pays!».

Cette opposition du Bien face au Mal vécu en Egypte par nos pères, n’est que la résultante de notre compré-hension par définition limitée car on ne peut comprendre les choses qu’a contrario, c’est-à-dire à partir de ce qu’on n’a pas! Et donc, la meilleure façon de chercher la liberté et le bien que D-ieu veut nous octroyer, c’est d’abord d’être privé de ces valeurs, pour pouvoir les apprécier de tout son être!. C’est une des raisons essen-tielles pour laquelle la sortie d’Egypte (la Maison de l’esclavage) est rappe-lée dans nos prières quotidiennes. Rabbinou Haïm Moché Louzato zal écrit dans son livre « Daât Tévounot » : «On ne peut comprendre la Lumière que si l’on a traversé les ténèbres.. »

Yvan Lellouche

Parachat Chémot : Après les ténèbres, la lumière…

Vous avez participé à une réunion avec les préfets, déjeuner chez le Préfet du val d’oise, reçu le Rav David Yossef à votre domicile avec plus de 100 personnes, suivi d’une conférence ou plus de 300 per-sonnes étaient présentes, et réussi votre grande réunion du Val d’Oise « My Hanouka » qui est incontes-tablement un succès, comment le vivez-vous ?

Très simplement. L’union a porté ses fruits. Des présidents mobilisés, des directeurs d’écoles proches du projet, et des communautés prêtes a offrir à leurs enfants un moment de joie, tous les ingrédients sont là.

Fort de ce succès, quels sont vos prochains projets ?

Avec les présidents et directeurs, nous allons prochainement nous réunir afin de valider des projets concrets, no-tamment un week-end pour jeunes en âge de se marier, car nous souhaitons aussi être des « faiseurs de bohneur » dans la tradition juive,comme l’ont fait nos parents et arrières grands pa-

rents. Pour Pessah aussi, nous allons réfléchir ensemble à la meilleure manière d’offrir à la Communauté du Val d’oise, digne et sans manquer de rien. L’idée d’un grand concert au profit des associations, communautés et écoles s’organise. Bien sur nous avons bien d’autres projets de ce type, soyez patients et vous saurez…

Pouvez-vous nous dire, quelles sont les quelques personnes qui consti-tuent votre équipe ?

Tout d’abord, monsieur Le Grand Rabbin du Val d’Oise, Monsieur Lau-rent BERROS, ainsi que les autres Rabbanims, qui me conseillent sur telle ou telle façon d’organiser ou de sensibiliser la Communauté. Ensuite, les présidents notamment, Thierry GHENASSIA, vice-président de l’UCJ 95, en charge de la commu-nication et le soutien permanent des présidents et directeurs. Le plus important, c’est que nous avons créé une équipe d’animateurs de toutes qui vient des communautés du Val d’Oise, et qui sont maintenant les animateurs certifiés de l’UCJ 95, que

nous reprendront pour d’autres mani-festations.

Vous semblez innover dans la nou-velle vision du judaïsme parisien de demain, quel est votre analyse ?

Il est vrai que nous avons inversé les choses, nous pensons d’abord Communauté, famille, enfants avant autres choses. Nous faisons très at-tention, à ce que change association ou communauté, conserve son iden-tité, en se joignant à l’effort général. De plus, chacun reprend des forces en se disant qu’il n’est pas seul, l’union dans le chalom est notre seul objectif. Mon souhait serait que dans chaque département, ou sur Paris, l’on puisse bâtir une union de ce type .Il nous semble que pour protéger la Commu-nauté dans les années qui viennent, nous devons nous unir, au lieu de nous dispersé, cela demande une remise en cause de certains principes personnels.

Interview de René TAIEB - Président de l’UCJ 95

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Les Britanniques ont appris dans une enquête du «Times» que plus de 160 produits de comblements de rides (type collagène) seraient mis en vente avec des exigences moins fortes que celles des médicaments. La raison de cette «souplesse» : ces produits sont considérés comme des «dispositifs médicaux», et non pas des «médicaments».

Le Botox, considéré comme médi-cament, n’est pas concerné. Pour «le Figaro», la situation serait quasi la

même en France, puisque 110 pro-duits seraient ainsi soumis à la vente, sans contrôles sérieux.

Les données cliniques relative aux produits injectables de comblement des rides réalisées chez l’homme ne sont pas suffisantes pour garantir la sécurité d’utilisation du produit no-tamment à cause d’effectifs insuffi-sants et de durée d’apparition tardive de certains effets secondaires graves tels que le granulome (quelques mois à plusieurs années)»

Comblements anti-rides: nouveau scandale sanitaire?

Voilà une rare bonne nouvelle, dans ce climat de terrible gestion de l’Europe par les eurocrates, qu’il convient de célébrer. La France compte – au moins – qua-rante grands patrons capables de faire gagner énormément d’argent à leurs entreprises, capables de personnellement s’enrichir, et ca-pables de tracter l’économie mori-bonde de la France.

Heureusement qu’ils sont là, pour éponger les erreurs des chefs de cabinets ministériels, qui tiennent les Ministres par les couilles, et ont empêché Sarkzoy, dès le début de son mandat, alors qu’il avait un bou-levard d’au moins un an, de faire les réformes qui nous auraient évité la panade.

37 milliards d’euros vont donc entrer dans la poche d’un grand nombre de petits et gros porteurs, qui ont placé leurs économies et leur confiance dans ces entreprises, ce qui a, en re-tour, aidé à financer leur développe-ment, leur compétitivité et la santé de la France en général. C’est ce qu’on appelle les vertus du capitalisme sau-vage. Capitalisme parce que le capi-tal de ces épargnants, ces français aux revenus très divers, a permis à ces

entreprises multinationales de résister à la concurrence.

Ce capital les a aidé à ne pas recu-ler, voire même à mener la vie dure à d’autres multinationales étrangères. Ce capital bienfaiteur (pléonasme) a permis de ne pas appauvrir la France – à hauteur de leur contribution, et de préserver l’emploi.

Capitalisme sauvage enfin, parce que des dizaines de milliers de petits épar-gnants ont investi leurs économies selon leur bon vouloir, ont acheté et vendu des actions selon leur intérêt, selon leurs besoins, en toute liberté, en prenant des risques et en n’écou-tant qu’eux-mêmes.

Ces 37 milliards d’euros vont à leur tour revenir sur le marché de la consommation, ce qui va contribuer, par le cercle vertueux dont seul le capitalisme a le privilège, à adoucir les fins de mois de nombreux fran-çais, à faire diminuer le chômage, et redonner un peu de dynamisme aux très nombreux bénéficiaires de cette manne. L’autre bonne nouvelle, c’est que ces 37 milliards de dividendes ont représenté un placement à 4.45%.

Ce bon résultat en regard de la sécuri-

té que représente les placements dans les entreprises du CAC (un placement obéit à un mélange de trois critères contradictoires : liquidité, sécurité et rendement), encouragera encore plus de français à investir encore plus vi-goureusement en bourse et à spéculer, ce qui soutiendra nos entreprises et les aidera à résister, à se développer, et à permettre à notre économie de ne pas sombrer.

Et cerise sur le gâteau, ces bons résul-tats vont également attirer les place-ments de cette grande finance inter-nationale dont nous avons tant besoin ! (à condition, bien entendu, que nos haut fonctionnaires ne tuent pas cette poule aux œufs d’or qui paye les re-traites et la sécurité sociale).

Comme jamais, nous avons besoin de ces très grands et moins grands patrons à la compétence et aux sa-laires colossaux. Nous avons besoin de ces grandes entreprises qui s’enri-chissent, qui versent des dividendes, qui résistent aux bâtons dans les roues de l’économie placés là par le gouvernement.

J’encourage chaque français à allu-mer une bougie à la gloire de ces quarante grands patrons, mais aussi de tous les patrons de France qui donnent chaque mois à manger aux français, et qui payent la politique so-ciale et le salaires des fonctionnaires.

Ils sont, dans le contexte de grande crise où nous sommes plongés, des héros modernes au sens propre. Ils tiennent l’économie à bout de bras. Ils financent les lois sociales – toutes. Ils créent l’emploi – tout l’emploi.

Et c’est leur talent à eux et à personne d’autre qui permet aux candidats à l’élection présidentielle de construire un programme, et de faire des pro-messes aux français. Ca ne durera hélas pas.

© Jean-Patrick Grumberg

Les sociétés du CAC 40 vont distribuer 37 milliards de dividendes

Les Frères Musulmans égyptiens ont assuré les Etats-Unis qu’ils res-pecteront les divers traité signés par les précédents gouvernement égyptiens, y compris l’accord de paix avec Israël, a déclaré jeudi aux journalistes la porte-parole du département d’état américain, Vic-toria Nuland.

Sa déclaration contredit une autre faite la semaine dernière par un haut responsable des Frères Musulmans, groupe extrémiste islamiste, qui dé-clarait que son parti n’était pas obligé d’adhérer au traité de paix de 1979, signé entre les dirigeants d’alors, Anouar El-Sadate et Menahem Be-gin. Rashad al-Bayoumi, second en importance du mouvement islamiste, a déclaré au journal londonien Al-Hayat que «les Frères Musulmans ne reconnaîtront pas Israël, en aucune circonstance, et pourraient soumettre le traité de paix avec l’état juif à un referendum.»

La fraternité, a-t-il ajouté, «n’a pas signé les accords de paix… Nous sommes autorisés à demander à la population ou au parlement élu d’ex-primer leurs opinions sur le traité, et pour savoir si il compromet la liberté

du peuple et sa souveraineté. Nous allons prendre des mesures juridiques appropriées pour traiter l’accord de paix. Pour moi, il n’est pas du tout obligatoire. Les gens exprimeront leurs opinions sur la question.»

Néanmoins, Nuland a insisté sur le fait que les différents partis politiques en Egypte ont offert aux Etats-Unis des «bonnes garanties» que le traité de paix sera respecté. Elle a souligné que Washington s’attend à ce que touts les factions politiques du Caire honorent les accords internationaux signés par le précédent régime.

Le secrétaire d’état adjoint aux affaires du Proche Orient, Jeffrey Feltman, est actuellement au Proche Orient et tient des réunions avec dif-férents responsables égyptiens. Les réunions sont axées sur le troisième tour des élections dans le pays.

Les deux premiers tours ont vu une victoire écrasante des partis isla-mistes. Les Frères Musulmans ont remporté jusqu’à présent 40% des voix à chaque tour, suivi par un autre parti intégriste islamiste, donnant environ 70% des voix à des partis islamistes

Les Frères Musulmans se sont engagés à respecter le traité de paix avec Israël

Lors du procès d’Hosni Moubarak, le procureur a réclamé cette après midi que l’ancien président soit pendu pour complicité de meurtre de manifestants durant les révoltes de l’année dernière. Mustafa Kha-ter, l’un des cinq procureurs, a éga-lement réclamé la peine de mort pour le chef de la sécurité, ainsi que pour quatre commandants de la police.

« La solution est la vengeance. Tout juge honnête devra condamner ces coupables à la peine de mort », a ajouté Khater. « nous sentons l’esprit des martyrs voler au dessus de cette salle de justice sacrée, et ceux qui ont perdu la vie par les balles des coupables demandent une juste ven-geance ».

Les fils de Moubarak, Gamal et Alaa, sont accusés, lors de ce même procès, de corruption, ainsi qu’un proche ami de la famille, en fuite. Plus tôt dans la journée, Mustafa Suleiman, le procu-reur chef, a expliqué que Moubarak était « politiquement et légalement » responsable du meurtre des manifes-tants.

« Si vous n’avez pas vous-même don-né l’ordre, où se trouve votre explo-sion de rage qu’on tue votre peuple ? », demande Suleiman directement à Moubarak. Plusieurs centaines d’égyptiens sont morts place Tahrir depuis que Moubarak a été expulsé du pouvoir.

Mon petit doigt me dit que les indi-gnés professionnels, qui s’éva-nouissent presque en évoquant la bar-barie de cette Amérique qui n’abolit pas la peine de mort vont, pour l’oc-casion, se faire très discrets.

© Jean-Patrick Grumberg

Procès Moubarak : le procureur réclame la peine de mort par pendaison

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

A l’heure où les crimes perpétrés, en terre dite d’islam, contre les Chrétiens, l’Etat français ne trouve rien de mieux que de récolter 100 millions d’euros pour un « pavillon des Arts de l’islam » situé au cœur du musée du Louvre à Paris. A ce propos, lepoint.fr raconte (extraits ; lien en bas de page) : « Bienvenue au cœur du musée du Louvre, dans le tout nouveau pavillon des Arts de l’islam qui ouvrira ses portes cet été. Un trésor auquel s’ajouteront de nombreux dépôts du musée des Arts décoratifs.

Ainsi, du VIIe au XIXe siècle, le champ culturel de la civilisation isla-mique sera couvert de l’Espagne à l’Inde. Le choix du nom attribué à ces nouveaux espaces s’inscrit dans une démarche que le Louvre assume.

‘Son postulat ? Présenter la face lumineuse d’une riche civilisation à travers une approche large de mondes très divers : andalou, mamelouk, ot-toman. D’un coût global de près de 100 millions d’euros, ce vaste projet a été financé à hauteur de 30% par le Louvre et l’État français (Note e Michel Garroté – Autrement dit, les contribuables français ont déboursé 33 millions d’euros pour cette apolo-gie de l’islam).

Au rang des autres donateurs, l’Ara-bie saoudite (17 millions d’euros) côtoie le Maroc, le Koweït, l’Azer-baïdjan et le Sultanat d’Oman. Mais, en dépit du mécénat d’autres fonda-tions (Bouygues Construction, La-farge, Orange, Total), il manque à ce jour 10 millions d’euros pour boucler l’opération », précise lepoint.fr (fin des extraits). L’islamisme demeure la principale source de persécution des Chrétiens (liens ci-après et en bas de page).

C’est ce que confirme le dernier rap-port de l’ONG chrétienne Portes ou-vertes, qui publie l’index mondial de persécution 2012. En 2011 et 2012, la persécution des Chrétiens – hélas – augmente. Sur les dix pays les plus persécuteurs on trouve la Corée du Nord en tête, puis neuf pays musul-mans.

Suite à la pénalisation de la négation du génocide arménien et aux réac-tions turques, Maroun Charbel, cité par la revue de presse LSB, rappelle cet autre massacre (extraits ; lien en bas de page) :

« Il était alors normal que ma réflexion me porte vers cet autre génocide turc : celui contre la population chrétienne du Mont-Liban tout au long des quatre années de la Grande Guerre. Systématiquement, méthodiquement, les Chrétiens du Mont-Liban ont été assiégés, affamés, enlevés, déportés

par ordre du gouvernement Jeune-Turc, celui-là même qui massacrait les Arméniens.

Le Mont-Liban était depuis son sta-tut organique de 1864, au lendemain des massacres de 1860, une province autonome de l’Empire ottoman avec son statut propre. Les Jeunes-Turcs, pur produit des Lumières, considé-raient que tout habitant de l’Empire était citoyen ottoman et donc soumis aux mêmes règles, dont le service militaire obligatoire ».

Maroun Charbel : « Le régime des capitulations était balayé, comme ce-lui des ‘Millet’ qui faisaient des com-munautés religieuses non islamiques autant de petites nations au sein de l’Empire, et le Mont-Liban perdait son statut de province autonome. Le blocus était total et comme si cela ne suffisait pas une invasion de criquets ajoutait un malheur au malheur et détruisait tout sur son passage.

Donc, plus de récoltes, mais aussi plus de semences. Plus de 180’000 Libanais devaient mourir de faim, plus de 20’000 étaient déportés en Ci-licie et en Arménie et consignés dans les maisons des Arméniens envoyés à la mort, des dizaines de milliers d’orphelins erraient dans les rues. Le Liban chrétien perdait plus du tiers de sa population.

La guerre finie, les premiers secours arrivent avec les troupes françaises. Mais des milliers de Chrétiens ne pensent alors qu’à une chose : embar-quer pour n’importe où, et mettre entre l’islam, les Turcs et eux, la mer et les océans », conclut Maroun Char-bel (fin des extraits).

Toutes ces vérités historiques, géo-graphiques et religieuses, confirmées par l’ONG chrétienne Portes ouvertes et par le journaliste chrétien libanais Maroun Charbel, ne sont pas évo-quées au cœur du musée du Louvre, dans le tout nouveau pavillon des Arts de l’islam qui ouvrira ses portes cet été avec une subvention pharao-nique de 100 millions d’euros en pleine crise économique, monétaire et financière.

Malgré une dette publique abyssale et un déficit colossal, l’on trouve encore de l’argent, beaucoup d’argent, pour vanter les arts de l’islam et en occul-ter les crimes perpétrés contre les Chrétiens. Je suppose qu’en écrivant tout cela, je suis – forcément ! – « islamophobe »…

Michel Garroté

100 millions € pour un pavillon islamique au Louvre

Ce n’est pas tous les jours que le chef d’un tout nouveau pays, fait son voyage inaugural à l’étranger, à Jérusalem, la capitale du pays le plus assiégé au monde, mais Salva Kiir, président du Sud Soudan, ac-compagné de ses ministres des Af-faires étrangères et de la Défense, a fait cela pas plus tard qu’à la fin de décembre. Le président israé-lien Shimon Peres a salué sa visite comme un «moment historique et émouvant».

par Daniel Pipes The Washington Times

La visite a poussé à parler [de la pos-sibilité] pour le Sud-Soudan d’im-planter son ambassade à Jérusalem, ce qui en fait le seul gouvernement où que ce soit au monde à le faire. Ce développement inhabituel est le fruit d’une histoire singulière.

Le Soudan d’aujourd’hui a pris forme au XIXe siècle, lorsque l’Empire ot-toman contrôlait ses régions du nord et tentait de conquérir celles du Sud. Les Britanniques, excluant le Caire, établirent les traits de l’Etat moderne en 1898 et pendant les cinquante an-nées qui suivirent gouvernèrent sépa-rément le nord musulman et le sud chrétien-animiste.

Cependant en 1948, cédant à la pres-sion du nord, les Britanniques fusion-nèrent les deux administrations à Khartoum sous le contrôle du nord, faisant des musulmans ceux qui do-minaient au Soudan et de l’arabe la langue officielle.

En conséquence, l’indépendance en 1956 mena à la guerre civile, parce que les sudistes luttèrent pour repous-ser l’hégémonie musulmane. Heureu-sement pour eux, «la stratégie de l’al-liance avec la périphérie» du Premier ministre David Ben Gourion se tra-duisit par un soutien israélien offert aux non Arabes du Moyen-Orient, y compris au Sud-Soudan.

Le gouvernement d’Israël servit à la première guerre civile soudanaise, qui dura jusqu’en 1972, comme leur principale source de soutien moral, d’aide diplomatique, et d’armement. Mr. Kiir a reconnu cette contribu-tion [dans sa visite ]à Jérusalem, en notant qu ‘«Israël a toujours soutenu le peuple sud-soudanais.

Sans vous, nous ne nous en serions pas sortis. Vous avez lutté à nos côtés afin de permettre la création du Sud-

Soudan.» En réponse, Mr. Pérès a rappelé sa présence dans le début des années 1960 à Paris, quand lui et le Premier ministre de l’époque, Levi Eshkol, établirent le tout premier lien d’Israël avec les dirigeants soudanais du sud. La guerre civile du Soudan continua de façon intermittente à par-tir de 1956 jusqu’en 2005.

Au fil du temps, les nordistes musul-mans devinrent de plus en plus mal-faisants envers leurs co-nationaux, atteignant un point culminant dans les années 1980-années 90 avec les massacres, l’esclavage et le génocide.

Compte tenu des nombreuses tragé-dies de l’Afrique, de tels problèmes n’auraient pu faire impression sur les Occidentaux fatigués d’être compa-tissants sauf pour l’effort extraordi-naire mené par deux abolitionnistes américains Charles Jacobs a reçu le Prix Liberté de Boston en 2000 par Coretta Scott King «pour ses efforts abolitionnistes».

A partir du milieu des années 1990, John Eibner de Solidarité chrétienne internationale racheta des dizaines de milliers d’esclaves au Soudan tandis que Charles Jacob du groupe américain anti-esclavage, l’Ameri-can Anti-Slavery Group, menait une «campagne pour le Soudan» aux Etats-Unis qui réunissait une large coalition d’organisations.

Comme tous les Américains détestent l’esclavage, les abolitionnistes for-mèrent une alliance unique de gauche et de droite, y compris Barney Frank et Sam Brownback, Black Caucus et Pat Robertson du congrès, les pas-teurs noirs et les évangéliques blancs. En revanche, Louis Farrakhan mis sur la sellette était embarrassé dans ses tentatives de nier l’existence de l’esclavage au Soudan.

John Eibner rencontrant Silva Kiir en 2006 à Paris. L’effort abolition-niste se termina en 2005 lorsque le gouvernement de George W. Bush fit pression sur Khartoum en 2005 pour signer l’Accord global de paix qui mettait fin à la guerre et donnait aux sudistes une occasion de voter pour l’indépendance.

C’est avec enthousiasme qu’ils l’ont fait en janvier 2011, lorsque 98 pour cent ont voté pour la sécession du Soudan, conduisant à la formation de la République du Sud-Soudan six mois plus tard, un événement salué par M. Pérès comme un «jalon

dans l’histoire du Moyen-Orient. ». Un panneau omnipresent avant le référendum de janvier 2011: «Votez pour la séparation pour mettre fin à l’esclavage et au sous-développe-ment.» L’investissement à long terme d’Israël a porté ses fruits.

Le Sud-Soudan s’inscrit dans une stratégie renouvelée de [l’alliance de] la périphérie qui comprend Chypre, les Kurdes, les Berbères, et, peut-être un jour, un Iran post-islamiste. Le Sud-Soudan offre un accès aux ressources naturelles, en particulier le pétrole. Son rôle dans les négocia-tions sur l’usage des eaux du Nil a un certain poids vis-à-vis de l’Egypte.

Au-delà des avantages pratiques, la nouvelle république représente un exemple édifiant d’une population non musulmane résistant à l’impéria-lisme islamique de par son intégrité, sa persévérance et son dévouement.

En ce sens, la naissance du Sud-Sou-dan répète celle d’Israël. Si la visite à Jérusalem de Kiir est vraiment à marquer d’une pierre blanche, le Sud Soudan devra parcourir un long che-min partant du misérable protectorat international doté de faibles institu-tions pour atteindre la modernité et l’indépendance véritable.

Ce parcours requiert de la part du leadership de ne pas exploiter les ressources du nouvel Etat, ni de son-ger à créer un «Nouveau Soudan» en conquérant Khartoum, mais de jeter les bases d’un Etat prospère. Un pan-neau aux célébrations de l’indépen-dance:

«A partir d’aujourd’hui, notre iden-tité est sud (soudanaise) et africaine, et non pas arabe et islamique. Nous ne sommes pas les pires des Arabes, mais les meilleurs des Africains. « Pour les Israéliens et les autres Occi-dentaux, cela signifie à la fois offrir une aide à l’agriculture, à la santé et à l’éducation, et exhorter Juba à rester concentré sur la défense et le déve-loppement tout en évitant de faire le choix de la guerre.

Un Sud-Soudan couronné de succès pourrait finir par devenir une puis-sance régionale et un allié incondi-tionnel non pas seulement d’Israël mais aussi de l’Occident.

par Daniel Pipes The Washington Times

Le Soudan du sud, nouvel allié d’Israël

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

La bataille médiatique qui se livre également sur le Web lance de nou-veaux défis à l’armée israélienne. Rencontre avec un officier du Département de Cyberdéfense de Tsahal qui présente les enjeux et les dangers d’internet. «Ces dernières années, Internet est devenu un nouveau front au même titre que la terre, la mer ou l’air», a expliqué le chef de la Direction du Service Informatique du Département de Cyber défense lors d’une confé-rence la semaine dernière.

«Le cyberespace est devenu un véri-table champ de bataille» «Notre tra-vail consiste à nous assurer que l’ar-mée est prête à ce niveau», explique un officier de haut-rang. Il remarque que l’armée israélienne met en place une unité dont le but est de surveiller

les cyberattaques en ligne.

Pour cet officier, Internet a un im-pact sur le plan sécuritaire dont les conséquences peuvent rejaillir dans d’autres domaines. Le danger menace aussi bien de puissantes organisations que des états.

«Les groupes terroristes ont conscience des dégâts qu’Internet peut causer face à des gouvernements ou des états», a-t-il expliqué. «Notre travail est d’empêcher que cela se passe. Contrairement à l’évolution de la situation sur le terrain, le temps et l’espace ne font pas sens dans la réa-lité d’Internet.

Le danger peut autant venir d’un pirate isolé que d’un groupe plus im-portant». «Les virus, les chevaux de

Troie et les vers existent déjà depuis plusieurs années mais quelque chose a changé», note-t-il.

«Aujourd’hui notre vie, du moment où l’on se lève à celui où l’on se couche, dépend de l’ordinateur». Cet officier estime qu’Internet est une arme utilisée contre Israël aussi bien par des groupes terroristes, que des syndicats du crime organisé, des pays ennemis, des pirates professionnels ou encore des amateurs.

Selon des responsables militaires, Tsahal est en train de développer des mesures de cyberdéfense en mettant l’accent sur les réponses à apporter en cas de cyberattaques.

Armée de Défense d’Israël

Tsahal s’interroge sur les dangers d’Internet

Les gardiens de la révolution isla-mique organiseront des nouveaux exercices navals dans le détroit d’Ormuz en février, a déclaré un commandant militaire vendredi. Le commandant de la marine des gardiens de la révolution, le contre-amiral Ali Fadavi, a déclaré que l’exercice serait «différent des exercices organisés précédemment par les gardiens de la révolution,» a rapporté la télévision d’état ira-nienne, sans donner plus de détails.

Le dernier exercice maritime sur la principale voie pétrolière du monde a pris fin lundi.Mercredi, le ministre iranien de la défense, Ahmad Vahidi, a poursuivi la rhétorique enflammée de Téhéran contre l’Occident, dé-criant la présence de forces militaires étrangères près du détroit d’Ormuz.

«La présence de puissances extra-régionales dans le Golfe Persique est inutile et dommageable, et leur présence n’a d’autre résultat que de provoquer des turbulences dans la région,» a-t-il déclaré aux journa-listes après une réunion du cabinet, selon une information du Téhéran Times. Vahidi a ajouté que le corps des gardiens de la révolution planifie la tenue d’un autre exercice militaire dans un proche avenir.

L’Iran a testé récemment deux mis-siles à longue portée lors d’un exer-cice naval de dix jours. Il a dit qu’il utilisait le test pour afficher sa déter-mination à contrer toute attaque par des ennemis comme Israël ou les Etats-Unis.

Les commentaires du ministre de la défense suivent une menace ira-nienne concrète faite mardi, disant que le pays «prendrait des mesures» si la marine américaine déplaçait à nouveau un de ses porte-avions dans le Golfe.

La déclaration faite par le chef de l’armée iranienne, Ataollah Salehi, est la plus agressive de la part de Téhéran à l’encontre des Etats-Unis, qui viennent de prendre de nouvelles sanctions à l’encontre de Téhéran.

La perspective de sanctions visant le secteur pétrolier de manière sé-rieuse pour la première fois a frappé la monnaie iranienne, le Rial, qui a chuté de 40 % par rapport au dollar au cours du mois dernier. Le Rial a récupéré 20 % de sa valeur mercredi suite à l’intervention frauduleuse de la banque centrale iranienne, qui n’a toutefois pas été suivie par nombre de changeurs.

juif.org

L’Iran prévoit de nouvelles manoeuvres dans le détroit d’Ormuz

Alors que l’hiver syrien occulte la situation globale du Proche-Orient (on a à peine entendu parler de la peine de mort requise pour Mouba-rak), que se passe-t-il en coulisse ? Car si « ceux qui en parlent le plus en font le moins » est un proverbe bien connu de tous, le fait de ne pas parler semble au contraire démon-trer que quelque chose de straté-gique se déroule actuellement.

Plus que jamais Israël craint pour sa survie. Le printemps arabe maltraite la paix avec l’Égypte, les Palesti-niens refusent toujours de reconnaître l’existence d’un État Juif, la Jorda-nie est dans une situation tendue (les Bédouins ne veulent plus des Palesti-niens), le Liban vit un calme précaire sous la domination du Hezbollah… Reste la Syrie et l’Iran.

Et c’est là que nos informations obtenues de sources “extrêmement fiables” entrent en jeu. Selon des spécialistes et acteurs majeurs de la

région, « plusieurs milliers de soldats américains sont en train d’arriver dis-crètement en Israël ».

Ils seraient « répartis sur plusieurs bases dans la région de Be’er Sheva et de Tel Aviv ». Nos sources affir-ment par ailleurs que « plus de 12.000 marines américains sont en cours de déploiement dans le Golfe arabo-per-sique.

Des centaines de soldats seraient en train de sécuriser l’Arabie Saoudite ». Nos sources ajoutent qu’un « poste de commandement conjoint israélo-américain est en cours de mise en place sur la base américaine de Patch Barracks à Stuttgart en Allemagne ».

Une base bien connue des états-ma-jors mondiaux puisque c’est l’État-Major des troupes américaines en Europe. Une de nos sources ajoutera même que c’est « la première fois que des soldats israéliens sont basé en Allemagne »” Autre information ve-

nue d’une troisième source elle aussi extrêmement fiable : « des dizaines d’ingénieurs français et américains sont arrivés en Israël ces dernières semaines ».

Il semble que leur mission discrète prenne place principalement dans la base de lancement de missile de Palmahim. Selon nos informations « ces ingénieurs ont été envoyées par les sociétés Boeing, Lockheed Mar-tin Space Systems, BAE Systems, Dassault, Caterpillar Inc., Thales et EADS ».

Nos trois sources, qui ne se connaissent pas, sont basées aux États-Unis et en Israël. Toutes pen-sent que des « préparations majeures » sont en cours dans tout le Proche-Orient. Nous n’en saurons pas plus.

Rémy Marceau et Jonathan-Simon Sellem – JSSNews

Des “préparations majeures” en cours dans tout le Proche-Orient

Les forces de sécurité israéliennes ont mis à jour un plan d’attaque inquiétant contre des ressortis-sants israéliens en visite en Bulga-rie. Dans un bus destiné à leur seul transport, les experts anti-terro-ristes ont trouvé un paquet chargé d’explosifs. Les artificiers bulgares ont été appelés en urgence pour désamorcer la bombe. La police d’investigation locale s’est-elle lan-cée dans une enquête qui pourrait la mener vers des réseaux liés au Hezbollah en Turquie ?

Le bus était censé transporter les touristes israéliens dans la populaire station de ski de Bansko à quelques kilomètres de la capitale, Sofia. Les experts israéliens en sécurité sont particulièrement sur leur garde avec ces voyages-découvertes en autobus au départ d’Istanbul ou d’Ankara.

“Ne voulant pas mettre en péril leur liberté sur le territoire turc, les types du Hezbollah voient ces bus israé-liens comme une superbe chance de commettre un énorme attentat” ex-plique un expert en contre-terrorisme,

Gal Viktor.

“Ils peuvent facilement placer une bombe à retardement dans un bus et le faire sauter une fois qu’il se trouve de l’autre côté de la frontière. C’est le meilleur moyen pour prévenir des problèmes diplomatiques possibles avec le gouvernement Erdogan qui fermera les yeux si l’action est ainsi menée. Le gouvernement israélien a demandé à la Bulgarie de renforcer la protection des stations balnéaires dont les Israéliens sont très friands.

Les stations bulgares sont 30 à 40% moins chères que celles de France et de Suisse. Le gouvernement de Sofia a assuré sa mobilisation totale et la mise en place d’équipes spéciales en charge de la surveillance de “tout ce qui pourrait être sensible.” Israël re-doute que le “Hezbollah” ne prépare des attentats terroristes dans le monde entier contre les citoyens israéliens…Des attentats en souvenir de l’élimi-nation d’Imad Mugnyeh par le Mos-sad il y a quelques années.

Amos Lerah – JSSNews

Bulgarie : un attentat anti-israélien fomenté par le Hezbollah turc déjoué

Les gouvernements européens ont convenu en principe d’interdire les importations de pétrole iranien, ont déclaré mercredi des diplo-mates de l’Union Européenne, por-tant un nouveau coup à Téhéran quelques mois avant des élections. Le potentiel embargo de l’Union Européenne, de même que les me-sures financières américaines diffi-ciles promulguées en loi par le pré-sident Barack Obama le soir du 31 décembre, forment une importante campagne occidentale pour freiner le programme nucléaire iranien.

Selon des diplomates, des émissaires de l’UE ont eu des entretiens concer-nant l’Iran dans les derniers jours de décembre, et toute objection à un embargo pétrolier contre l’Iran sont maintenant levées, notamment de la part de la Grèce, qui reçoit un tiers de son pétrole d’Iran, à des conditions économiques avantageuses.

L’Italie et l’Espagne sont également de gros acheteurs. «Beaucoup de progrès ont été réalisés,» a déclaré

un diplomate européen, parlant sous condition d’anonymat. «Le principe d’un embargo sur le pétrole est accep-té. Ce n’est plus une question.»

La porte-parole du département d’état américain, Victoria Nuland, a défini le geste de l’EU comme «le genre de mesures que nous aimerions voir, non seulement chez nos alliés et par-tenaires comme l’Europe, mais aussi des autres pays à travers le monde.»

Un responsable du trésor américain a déclaré que des revenus pétroliers de Téhéran pourraient être étouffé sans perturber les marchés mondiaux du pétrole.

Le secrétaire au trésor, Timothy Geithner, se rendra la semaine pro-chaine en Chine et au Japon pour discuter des sanctions américaines contre l’Iran et de l’état de l’écono-mie mondiale. L’embargo forcera Téhéran à chercher d’autres acheteurs pour son pétrolejuif.org.

Les pays de l’UE achètent environ

450 000 barils par jour, sur un total de 2,3 millions de barils par jour expor-tés par l’Iran, ce qui fait du bloc euro-péen le second marché pour le brut iranien après la Chine.

Téhéran insiste pour dire que cette décision n’entraînera aucune difficul-té : «nous pourrions très facilement remplacer ces clients,» a déclaré le directeur de la compagnie iranienne de pétrole. Mais les nouvelles sanc-tions américaines ont déjà rendu dif-ficile pour l’Iran de garder ses clients, et pourraient forcer la dictature isla-mique à offrir d’importants rabais aux pays prêts à risquer de faire des affaires avec elle, touchant son éco-nomie.

Le principal partenaire commercial de l’Iran, la Chine, a réduit ses com-mandes de pétrole iranien de plus de la moitié ce mois-ci à cause de négo-ciations difficiles.

L’UE s’accorde sur un embargo pétrolier contre l’Iran

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Record battu pour l’armée israé-lienne puisque cette année, cinq femmes sont devenues pilotes, après avoir achevé l’une des forma-tions de pilotage reconnue comme étant l’une des plus difficiles au monde. Elles ont été mises à l’hon-neur, en présence du Chef d’État-major Benny Gantz, du Premier ministre Benyamin Netanyahou et du Ministre de la défense Ehud Barak.

Depuis la piste, nous pouvons aperce-voir dans les tribunes les familles et les amis venus supporter et honnorer leurs nouveaux pilotes.

Parmi les diplômés, nous remarquons aisément plusieurs queues de che-val qui se démarquent du lot. «Vous rendez le pays plus fort», Ministre de la défense Ehud Barak Cela fait 60 ans que Yael Rom est devenue la première femme pilote de l’armée de l’air. Depuis 1995, les femmes ont la possibilité de postuler à la fameuse et difficile formation de pilotage de l’ar-mée de l’air. Des femmes sont ainsi devenues pilotes, et elles sont de plus en plus nombreuses.

Cette année, elles sont cinq à re-joindre les 22 femmes pilotes déjà en activité, c’est un record. La question de l’égalité homme/femme a été pla-cée au centre des débats médiatiques ces derniers temps, en raison de nom-breux évènements récents.

Le Ministre de la défense Ehud Barak a abordé la question dans son discours aux nouveaux pilotes. «Vous êtes la réponse à tous ceux qui essaient d’ex-clure les femmes. Vous rendez le pays tout entier plus fort»

«Dans un pays où les femmes peuvent s’asseoir sur un siège d’avi-on de chasse, elles devraient pouvoir s’asseoir où elles veulent», a ajouté le Premier Ministre Binyamin Neta-nyahou. «Il n’y a pas de meilleure preuve de l’absurdité que représente l’inégalité des sexes que de vous voir ici devant moi».

Une célébration bien méritée

Le ciel sombre au-dessus de la base aérienne de Hatzerim a été le théâtre

d’un ballet aérien célébrant la fin du cours de pilotage. Le silence ambiant était brisé par les rugissements des avions ainsi que par les familles et les diplômés chantant l’hymne national.

L’atmosphère était festive et les jeunes pilotes étaient soulagés de recevoir leurs ailes et de pouvoir prendre part à cette cérémonie specta-culaire, après avoir achevé avec suc-cès la formation de pilotage reconnue comme étant l’une des plus difficiles au monde. Le cours inclue une forma-tion de combattant intensive et le pas-sage d’un diplôme universitaire tout en suivant une formation de pilotage de haut niveau.

«Chers parents, vous devriez être fiers des enfants que vous avez éle-vés et qui vont continuer à réaliser des choses étonnantes», a déclaré le Chef d’État-major Benny Gantz aux familles des diplômés. Faire face à la menace Aussi bien, le Lieutenant-général Benny Gantz que le Premier Ministre Binyamin Netanyahou ont rappelé aux nouveaux pilotes l’im-portance de leur rôle aujourd’hui, en évoquant les menaces étrangères très sérieuses qui pèsent sur Israël.

«Vous êtes le bout des doigts en acier du long bras d’Israël», a dit le Premier Ministre. «Vous protégez notre nation contre ceux qui veulent lui nuire». Le Chef d’État-major Benny Gantz a également souligné l’importance de la portée des actions de l’armée de l’air «Tsahal est capable de réaliser n’importe quelle mission, n’importe où et n’importe quand», a rappelé le Chef d’État-major Benny Gantz.

«Nous ne pouvons pas être seulement une armée de défense. Nous devons développer des moyens de réponse face aux menaces importantes entre-tenues par des pays ennemis. Nous devons frapper partout où nos enne-mis agissent contre nous. Vous consti-tuez une partie cruciale de l’arsenal défensif israélien.» L’armée de l’air a joué un rôle majeur dans tous les conflits depuis la fondation d’Israël et continue d’être l’une des branches les plus prestigieuses de Tsahal.

Armée de Défense d’Israël

Femmes et pilotes : le parcours étonnant de celles “qui rendent le pays plus fort”

Les autorités de chypriotes ont in-tercepté un cargo transportant des munitions vers la Syrie afin de pro-céder à des vérifications, rapporte mercredi la presse de cet Etat insu-laire de Méditerranée. Le navire avait fait escale au port de Limas-sol, sur la côte sud de Chypre, pour y faire le plein de carburant. C’est là qu’il a été intercepté, rapporte le journal Politis.

Venu de Saint-Pétersbourg en Russie, il faisait route vers Lattaquié en Syrie avec à son bord 60 tonnes de muni-tions, précise le journal. Une autre publication, Simerini, évoquait pour sa part des rapports préliminaires faisant état de 35 tonnes d’explosifs, d’armes et de munitions.

Chypre intercepte un cargo de munitions à destination de Syrie

Le scientifique iranien Mostafa Ahmadi Roshan, qui a été tué ce matin dans un attentat à Téhé-ran, travaillait dans le site d’enri-chissement de Natanz (centre), a rapporté l’agence de presse Mehr. «L’ingénieur Ahmadi Roshan, qui a obtenu il y a neuf ans une licence en chimie à l’université Sharif était le vice-directeur pour les affaires commerciales du site de Natanz», a précisé l’agence.

Sur son site en anglais, l’agence in-dique que la victime travaillait dans

le nucléaire et qu’elle «supervisait un département de l’usine d’enrichisse-ment d’uranium de Natanz». D’autres attaques similaires ont été commises dans la ville il y a plus d’un an contre des scientifiques spécialisés dans le nucléaire.

Selon des témoins cités par l’agence Fars, la bombe a été placée sur une voiture par le conducteur d’une moto-cyclette quelques instants avant d’ex-ploser. Le gouverneur adjoint Safa-rali Baratloo a accusé l’Etat d’Israël d’être derrière cet «assassinat».

«Il s’agissait d’une bombe magné-tique, du même type que celles déjà utilisées pour assassiner des scien-tifiques, et c’est l’oeuvre des sio-nistes», a-t-il affirmé, faisant réfé-rence aux autorités israéliennes.

Des témoins ont indiqué avoir vu deux personnes sur la moto. En plus du professeur, nommé Mostafa Ahmadi-Roshan selon l’agence ira-nienne, un piéton a péri dans l’explo-sion et un passager du véhicule a été grièvement blessé.

Attentat à Téhéran : la victime est un scientifique nucléaire qui travaillait à Natanz

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Faux reportage : France 2 encore pris la main dans le sac. Le monde entier connaît le faux reportage de Charles Enderlin et la création par son caméraman d’un séquence où l’on voit l’armée israélienne tuer un enfant palestinien, le petit al Dura. Le faux reportage n’était pas supposé se diffuser comme une trainée de poudre, car l’œil averti pouvait s’apercevoir que l’enfant ne saignait pas, et qu’il continuait à bouger après les « tirs » de l’armée israélienne.

Philippe Karsenty avait d’ailleurs dénoncé le faux, et humilié France 2 et son reporter, ainsi que Canal +, qui avait pris leur défense, et gagné plu-sieurs procès contre les falsificateurs. Cette fois, c’est le Syndicat National des Journalistes qui dénonce un autre faux reportage de la chaîne nationale.

France 2 a en effet décidé de reconsti-

tuer un braquage, qui avait eu lieu au Casino de Trouville le 25 août 2011, et a envoyé, jeudi 5 janvier 2012, une équipe de tournage munie de fausses armes – comme pour l’affaire al Dura, reconstituer le faux meurtre du cambrioleur – oui, comme al Dura.

Il aura fallu qu’une issue cocasse et imprévue – un couple de bijoutiers a cru être attaqué par le caméraman qui déambulait avec un faux revol-ver à la main – vienne interrompre le tournage, pour que le pot aux roses soit découvert : le couple a alerté la police, qui est venu arrêter les trois journalistes les prenant pour des vrais cambrioleurs.

C’est ainsi que nous avons appris que France 2 fabriquait la reconstitu-tion de reportages de faits divers, et les faisait passer pour vrai – ce qui explique que la chaîne publique, cou-tumière du fait, fût étonné qu’on lui

reprocha d’avoir inventé le reportage al Dura, qui ne dépareillait pas de ses habitudes de travail.

France 2 s’est livré à « une mise en scène de l’information » dénonce le SNJ, qui déplore que « Le mélange des genres entre fiction et réalité n’est pas traitement de l’info. Laissons la fiction aux cinéastes ».

Les mêmes réflexes que pour le film al Dura. Le faux reportage était censé illustrer le thème d’une émission sur la délinquance des personnes âgées, exactement comme le faux reportage al Dura était censé illustrer la très vieille accusation selon laquelle les Juifs assassinent des jeunes enfants à des fins rituelles, et il montrait une armée israélienne s’acharner inten-tionnellement sur l’enfant.

L’affaire du Casino de Trouville ap-porte à l’affaire al Dura un angle nou-veau qu’aucun procès depuis douze ans n’avait pu imaginer et pour cause, et c’est à notre confrère Le Point que nous le devons lorsqu’il conclut que « la reconstitution de faits divers fait l’objet d’un très vieux débat au sein de la rédaction de France 2 déclen-chant l’hostilité des puristes du ser-vice public opposés à ceux qui consi-dèrent que la course à l’audience avec les chaînes privées valide la méthode ». Al Dura n’était donc que la vul-gaire fabrication d’un scandale pour la course à l’audience.

© Jean-Patrick Grumberg

Le Syndicat National des Journalistes dénonce le faux reportage de France 2

Le 14 janvier, Frédéric Gilbert, journaliste télé et réalisateur, et Hind, Marocaine avec laquelle il a une fille de 15 mois, se marieront à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Cette union sera d’autant plus ex-ceptionnelle que le service de l’état-civil de la mairie l’avait d’abord refusée, et qu’ils ont dû attendre la décision du procureur de la Ré-publique, rendue le 30 décembre après avoir été saisi par Frédéric, pour obtenir ce feu vert.

En cause, un document administratif appelé « certificat de coutume », que les mairies demandent lorsque l’un des futurs mariés est de nationalité étrangère. Pour cela, Frédéric Gilbert se rend au consulat du Maroc, où il apprend que ce « certificat de cou-

tume » ne peut lui être donné s’il ne signe pas un « acte de conversion à l’islam ». Une avalanche de courriers Une obligation que lui confirme un agent de l’état-civil : sans certificat de coutume, pas de mariage civil. « Je suis tombé des nues, avoue Frédé-ric Gilbert.

Je suis fils de curé défroqué, c’est dire si je suis un laïc convaincu, je ne veux pas me convertir à l’islam, même pour la forme. Ma femme est musul-mane, elle fait le ramadan, je respecte sa croyance, mais je resterai athé.

Et elle le comprend. » Le journaliste a fait son enquête dans d’autres mai-ries et découvert que la pratique est répandue et que la plupart des futurs mariés - 4 677 mariages franco-ma-

rocains célébrés en 2009 - préfèrent « se convertir pour de faux », plutôt que de subir des complications admi-nistratives.

« J’ai aussi consulté le Code civil, et il n’est stipulé nulle part que ce cer-tificat est obligatoire, poursuit Frédé-ric. Seul un certificat de célibat de la personne étrangère l’est ». L’affaire se serait arrêtée là, si la médiatisation de l’affaire par « Charlie Hebdo », dans un reportage intitulé « Quand les maires se prennent pour des imams », n’avait pas suscité une avalanche de courriers accusateurs en mairie d’Au-bervilliers.

Le maire PS avoue « être tombé de l’armoire ». « J’ai pris l’affaire très au sérieux, et demandé une note juri-dique aux services, avoue Jacques Salvator. Je n’avais jamais entendu parler de cet acte de conversion, et encore moins qu’on refusait de ma-rier en son absence.

Ce que ce monsieur dénonce est vrai. » Soutenant la démarche de son administré, le maire sera d’ailleurs présent au mariage, au côté d’Edgar Minimbu, adjoint à l’état-civil, qui a joué les médiateurs avec le couple. Un mariage qui, faute de ce fameux certificat, n’aura pas de valeur légale au Maroc.

Source : Le Parisien

France : pour vous marier civilement, la mairie peut vous demander de vous convertir à l’islam

Sarkozy prépare-t-il sa nouvelle guerre, cette fois en Syrie ?

C’est une curieuse information, sur une possible intervention militaire étrangère en Syrie, information formulée en termes lourds de sous-entendus, qui vient d’être publiée par le site Internet du quotidien français ‘Le Figaro’ (cf. lien en bas de page). Un journal qui, en filigrane, a pour habitude de sou-tenir le président de la république française et d’annoncer les inten-tions du président, au plan national comme au plan international.

A noter, dans ce contexte, que depuis deux jours, le président français et son ministre des affaires étrangères ne cessent de réclamer, toujours plus fort, le départ immédiat du dictateur syrien Bachar Al Assad.

Selon l’information publiée par ‘Le Figaro’, une intervention militaire étrangère en Syrie ne serait plus ta-boue. Un rapport, qui émanerait d’un ‘Strategic Research and Communica-tion Centre’, rapport endossé et dif-fusé par l’opposition syrienne au clan Assad.

Rapport qui détaille les conditions d’une frappe aérienne. Le Conseil National Syrien (CNS), principal mouvement de l’opposition, serait désormais favorable à une interven-tion militaire étrangère.

Le CNS publie ce rapport sur son site Internet : syriancouncil.org. Le rap-port est intitulé « Une zone de sécuri-té pour la Syrie ». Le rapport décrit la conséquence inévitable de la libéra-tion d’une partie du territoire syrien, à savoir une « campagne de frappes aériennes préventives » contre le sys-tème de défense aérienne syrien, afin de permettre aux aviations étrangères de protéger la zone libérée.

« Les frappes pourraient être réalisées par des avions français, britanniques et turcs, avec le soutien aérien des Émirats arabes unis, du Qatar et de la Jordanie » (autrement dit, une guerre à l’initiative de la France, sans trop s’intéresser à ce qu’en pensent les USA et Israël). La ressemblance avec l’intervention en Libye est clairement soulignée dans le rapport (un pur ha-sard sans doute).

Et le rapport fournit le mode d’em-ploi pour obtenir l’aval de l’ONU tout en contournant son Conseil de Sécurité, verrouillé par le veto de la Chine et par le veto de la Russie, alliés du régime syrien (lorsque les USA se passent de l’avis du Conseil

de Sécurité, l’on crie au scandale ; ici, l’on parle de mode d’emploi pour contourner le Conseil de Sécurité ; encore un pur hasard, je suppose).

Selon le rapport, l’Assemblée Géné-rale de L’ONU pourrait autoriser l’in-tervention armée, pourvu qu’elle vote cette intervention à la majorité.

Un précédent existe, peut-on lire dans ‘Le Figaro’, celui de la guerre de Corée, parrainée par l’Assemblée Générale de l’ONU pour passer outre au veto de l’URSS au Conseil de sé-curité (en effet, le précédent existe ; il remonte aux années 1950 et il a fait, à l’époque, des millions de morts). L’Assemblée Générale de l’ONU pourrait invoquer l’article 51 de la Charte de l’ONU, qui autoriserait « l’autodéfense ».

Celle des États de la région, qui considèreraient que la guerre civile en Syrie les menace directement. Ou l’autodéfense de la Syrie elle même, à condition que le Conseil National Syrien soit reconnu comme le seul représentant du peuple syrien (mais dans ce cas, Israël peut invoquer le même article 51 pour offrir, à titre de cadeau en ce début d’année, un déluge de missiles à la théocratie iranienne nucléarisée ; vu que cette abominable théocratie iranienne ne cesse de ficher le bazar dans le détroit d’Ormuz ; et de promettre de « rayer Israël de la carte », « d’effacer Israël de la page du temps »).

Les solutions politiques paraissent d’autant plus urgentes que, nous ex-plique-t-on l’air de rien, la situation militaire se dégrade. Selon le rapport, la résistance armée sur le terrain est « atomisée » en groupes indépendants. L’Armée Syrienne Libre (ASL) ne peut pas être prise au mot quand elle assure représenter les déserteurs.

L’ASL annonce une initiative specta-culaire dans les prochains jours. Mais il n’est pas certain qu’elle contrôle même les offensives les plus en vue sur le terrain, toujours selon le fa-meux rapport publié et commenté par ‘Le Figaro’.

En clair, l’on tente simplement de nous expliquer que pour le Conseil National Syrien et pour la France, une intervention militaire étrangère en Syrie ne serait plus taboue. Que ne ferait-on pas en pleine campagne électorale présidentielle…

Par: Michel Garroté

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Lorsque la politique étrangère obéit à des impératifs peu hono-rables, on doit s’attendre à tout. Monsieur « islamistes modérés » était à Tunis pour tenter de renouer des relations sérieusement écornées avec les tunisiens, apprend t-on de Webdo, une émanation web 2.0 de Tunis Hebdo.

Webdo : « la France, qui a préci-pité pour la seconde fois son chef de diplomatie (note de JPG : Alain Juppé) dans les contrées tunisiennes en moins d’une année depuis la chute de Ben Ali, entend réparer ses erreurs après tant d’atermoiements et d’erre-ments ».

D’ailleurs, toujours selon le site d’in-formation tunisien, le Ministre fran-çais a sérieusement courbé l’échine dans la position de demandeur, en déclarant, je cite Alain Juppé : « la France doit mériter sa place en Tu-nisie, qui intéresse d’autres pays et s’intéresse à d’autres que nous éga-lement ».

Webdo : « le Coq français a perdu beaucoup de son aura sous nos cieux, ces derniers temps, aux profits de forces plus conviviales, moins auto-ritaires, mais surtout qui ont accueilli la Tunisie, à bras ouverts… »

Ce qui n’a pas empêché Alain Juppé d’ajouter : « il faut sortir du passé – colonial – et s’inscrire dans le registre du présent dans nos relations ». Les français apprécieront cette présenta-tion de l’histoire.

Mais au delà de cette posture qui tient pour une part du tapis de prière et pour une autre de l’auto flagellation,

c’est la rencontre entre le représen-tant de la France et le terroriste du Hamas qui aura été le point d’orgue de la visite d’Alain Juppé.

EspaceManager.com (2), troublé comme Dreuz.info par cette « coïn-cidence » (les deux leaders sont arri-vés en Tunisie le même jour, ont été accueillis par les mêmes diplomates, et ils sont restés deux jours dans la capitale tunisienne) a questionné l’Ambassade de France à Tunis sur l’éventuelle rencontre entre le Mi-nistre français et le terroriste arabe. « jusqu’à maintenant, a répondu l’Ambassade vendredi à 13 heures, les deux responsables ne se sont pas vus ». Puis l’attaché d’ambassade a ajouté avec un petit sourire : « il faut attendre la fin de la journée pour avoir une réponse ».

Arabs today (3), en revanche, est bien mieux informé : Nabil Zaghdoud af-firmait, jeudi 5 janvier, que « le parti tunisien Ennada a mentionné sur son site que le premier Ministre de Gaza, Ismail Haniyeh, qui est en visite en Tunisie, rencontrera le Ministre des Affaires étrangères Alain Juppé du-rant sa visite de deux jours »

Les analystes politiques affirment que la rencontre doit contribuer à créer un consensus entre le gouver-nement français et le Hamas, après la signature d’un accord de réconcilia-tion entre le Hamas et le Fatah pour former un nouveau gouvernement » Nabil Zaghdoud : « de plus, la ren-contre a pour objectif de clarifier la position officielle de la France sur la réconciliation des palestiniens afin de mettre fin à la division de Gaza et de la West bank. »

(note de JPG : une clarification offi-cielle sera en effet la bienvenue, car le Hamas a été reconnu comme une organisation terroriste par la France, par l’Union Européenne, et par les Etats Unis, et l’on s’habitue mal à l’idée qu’un Ministre de la France rencontre – en grand secret – le res-ponsable d’une organisation qu’il désigne lui-même comme terroriste. Mais peut-être qu’après les islamistes modérés, Alain Juppé va revenir de Tunis en affirmant avoir croisé des terroristes modérés tout à fait fré-quentables ?

Nabil Zaghdoud : « Il convient de rappeler qu’Alain Juppé a déclaré en avril dernier, lors de son voyage en Tunisie, qu’il était disposé à « s’ou-vrir sous conditions » aux islamistes modérés, et qu’il a affirmé que « le monde change et la France doit rester dans la course de ces changements, particulièrement dans le monde Arabe, et même des pays comme l’Afghanistan ». (note de JPG : décla-rations à l’évocation douloureuse)

De son coté, gnet.tn (4) cite une déclaration faite à la presse par Ha-niyeh, où il évoque à mots à peine voilés sa rencontre avec Alain Juppé : « (ma) visite en Tunisie vise à bri-ser l’embargo politique imposé au gouvernement palestinien élu, ainsi que l’embargo économique imposé à Gaza depuis la victoire de Hamas aux élections de 2006 ».

On se souvient que la France a voté lors de la victoire du mouvement terroriste, pour un embargo écono-mique en conjonction avec l’Union Européenne tant que le Hamas ne remplirait pas les trois conditions sui-vantes : 1) renoncer au terrorisme, 2) reconnaître les accords passés entre Israël et l’OLP, 3) modifier sa consti-tution (qui est une charte), qui stipule vouloir tuer tous les juifs présents en Palestine jusqu’au dernier.

Le Hamas n’a évidemment accepté aucune des conditions imposées par l’Union Européenne et par la France, car sa seule raison d’être consiste, précisément, à exterminer les juifs présents sur le sol de Palestine, et à conquérir Israël. il est donc aisé de comprendre la gêne de la Diploma-tie Française si les grands médias révèlent cette rencontre.

© Jean-Patrick Grumberg

Alain Juppé a rencontré le chef du Hamas à Tunis Un rapport européen confirme la collusion entre l’extrême gauche et l’islamisme radical

Sept ans après le rapport Rufin (1) du Ministère de l’intérieur français sur le racisme et l’antisémitisme, qui pour la première fois démon-trait sans ambiguité que l’antisio-nisme radical faisait partie des « formes, subtiles, d’antisémitisme par procuration », le rapport de la Sureté de l’Etat Belge (2) sur l’extrémisme idéologique et reli-gieux arrive à des conclusions sem-blables. En voici l’essentiel.

« L’extrémisme islamique ne perdra pas en importance à l’avenir, dit le rapport Belge. Par ailleurs, les ambi-tions que nourrissent les extrémistes musulmans exerceront une influence négative sur l’intégration des musul-mans dans la société occidentale. Il n’est pas à exclure que certains extrémistes musulmans se montrent à l’avenir ouvertement favorables à la violence, à laquelle ils n’hésiteront pas à recourir.

Il est clair que les développements dans les milieux extrémistes de notre pays ne devront d’ailleurs pas être vus comme détachés de ceux des autres pays européens. » Ainsi donc, l’extrémisme islamique n’est pas, contrairement aux thèses islamo-philes de l’illusion multiculturaliste, un danger fictif et populiste, mais un danger immédiat et réel.

Ainsi donc, l’extrémisme islamique, loin d’être marginalisé par la bonne intégration des musulmans modé-rés, a une influence négative sur l’intégration des musulmans et leurs ambitions colonialistes vont exercer une influence négative, donc tout particulièrement sur les immenses masses migratoire qui s’abattent sur l’Europe.

Ainsi donc, les extrémistes islamistes n’hésiteront pas à recourir à la vio-lence pour imposer leurs règles et leurs lois par la terreur. Ainsi donc, le développement de l’extrémisme isla-miste est un phénomène européen, et non uniquement un phénomène Belge.

Ainsi donc, nos gouvernements sont confrontés à l’échec total de leur poli-tique d’apaisement des islamistes ex-trémistes, qui, au travers des polices de le pensée, ont interdit tout débat sur le danger islamiste afin de ne pas le stigmatiser.

Ainsi donc, nos gouvernements euro-péens sont enfin confrontés à l’échec total de leur décision d’imposer aux populations européennes, plus souples et plus tolérantes, d’aban-donner une part de plus en plus im-portante de leur culture et de leurs traditions, en croyant que l’espace civilisationnel ainsi libéré pour per-mettre aux islamistes d’installer leurs propres valeurs, aidera à leur intégra-tion.

Et je le dis clairement à l’endroit des plus optimistes, qui souffleront d’aise en se disant que ce rapport va ouvrir les yeux des dirigeants politiques : qu’ils ne se fassent aucune illusion. Tout laisse à croire que leur aveugle-ment les incitera à non pas remettre en cause leurs choix, mais à conclure que le refus d’intégration des musul-mans est dû au fait que leurs besoins et demandes n’ont pas été assez sui-vies d’actions positives.

Il ne fait aucun doute que les gouver-nements européens concluent déjà que le succès de leur politique d’inté-gration exige qu’il faille intensifier les demandes faites aux européens d’abandon de leurs valeurs, et qu’il va falloir aller plus vite et plus loin, l’échec d’intégration servant de me-sure des efforts encore à accomplir. Ensuite, le rapport constate que : « A l’heure actuelle (en Belgique donc), l’extrême droite représente un risque minime, malgré ses débordements identitaires et islamophobes. »

En 2004, le rapport Rufin, coté fran-çais donc, concluait que « L’impli-cation de l’extrême droite dans les actes antisémites est en baisse régu-lière depuis une dizaine d’années sauf exception géographique. » Le rapport Belge en 2010 : « L’extrême gauche… essaie de se normaliser, mais le rapport épingle le risque d’un rapprochement entre l’antisionisme et l’antisémitisme. « Nous constatons que, à côté des actions de solidarité avec le peuple palestinien, de plus en plus d’actions de boycottage des pro-duits israéliens sont organisées. »

L’attention … a été prêtée à la pos-sible collusion entre l’extrême gauche et les milieux de l’islamisme radical: antisionisme et antisémitisme ont pu dans certains cas servir de ciment pour une telle convergence ». Le rapport Français, en 2004 : « pour l’essentiel, cet antisionisme moderne est né au confluent des luttes antico-loniales, anti-mondialisation, anti-ra-cistes, tiers-mondistes et écologistes.

Il est fortement représenté au sein d’une mouvance d’extrême gauche altermondialiste et verte. Dans cette représentation du monde, Israël, assi-milé aux Etats-Unis et à la mondia-lisation libérale, est présenté comme un Etat colonial et raciste qui opprime sans fondement un peuple innocent du Tiers-monde ».

Et le rapport ajoute : « en se recom-mandant de certaines voix juives dissidentes, il se donne des cautions de respectabilité et entend suggérer qu’il n’est pas assimilable à un anti-sémitisme. ». Puis le rapport replace de façon innovante les risques locaux dans leur dimension géopolitique. « Sur le plan international, l’évolution de la Turquie fait l’objet d’une atten-tion plutôt inquiète en raison de ses implications géostratégiques… Et cela vaut pour tous les continents ou pays (Amérique latine, Pakistan…) dont les mouvements extrémistes sont susceptibles d’être importés en Belgique. »

© Jean-Patrick Grumberg

Claude Goasguen déplore les pro-pos tenus à l’égard d’Israël dans le rapport d’information de M. Jean Glavany, déposé devant la com-mission des Affaires étrangères, à propos de la géopolitique de l’eau au Moyen-Orient. Les propos tenus par le rapporteur socialiste sont en effet totalement inacceptables.

Dans l’encadré n°3 intitulé « l’eau révélatrice d’un nouvel apartheid au Moyen-Orient », le rapporteur n’hé-site pas à qualifier de nouvel apar-theid à l’égard des palestiniens, la politique de l’Etat d’Israël.Ces pro-pos d’une extrême gravité mettent en cause non seulement, un état reconnu depuis 1948 par l’ONU et qui a des

liens d’amitié avec la France, mais laisse entendre que la France accep-terait qu’un de ses partenaires puisse pratiquer une telle politique ségréga-tionniste.

Dans ces conditions, je demande au Président de la commission des Affaires étrangères, M. Axel PO-NIATOWSKI et au président de la mission d’information, M. Lionnel LUCA, ainsi qu’aux autres membres de cette mission d’information de bien vouloir se désolidariser de cette publication et de condamner ferme-ment l’utilisation d’une terminologie infamante à l’égard de l’État d’Israël. Je souhaite de surcroît que les diri-geants du parti socialiste, dont est

membre M. GLAVANY, condamnent ses propos et s’en expliquent publi-quement. Les articles publiés dans la catégorie tribune libre n’engagent que leurs auteurs.

Par Claude Goasguen – JSSNews

Claude Goasguen déplore les propos de Jean Glavany à propos d’Israël

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Après des années de combat public, pendant lesquelles j’ai appris à connaître profondément la société israélienne, sa beauté et ses valeurs, j’ai décidé de participer à l’activité publique”, affirme Noam Shalit, ce soir. Une déclaration publiée sur le site de Shelly Yachimovich, la nou-velle dirigeante du parti, dont il est membre depuis 1996. Noam Shalit, père de l’ex-otage du Hamas Gilad, souhaite donc être placé dans le

top-5 de la liste du parti travailliste pour les législatives de 2013.

Une nouvelle qui résonne creux tant le parti travailliste est considéré comme n’ayant aucun avenir, même à moyen terme… L’autre côté de la réflection porte plus sur le candi-dat : comment peut-il croire avoir le moindre poids électoral ?

Car s’il a mené un juste combat pour

son fils, cela en fait-il autant un poli-ticien agile et habile, avec des idées assez fortes pour motiver les élec-teurs à voter pour un parti politique à la dérive depuis 15 ans ? L’annonce de Shalit intervient un jour après celle d’un célèbre présentateur de télévision, Yair Lapid, qui a annoncé son entrée en politique au Parti Tra-vailliste.

Selon la présidente du parti, «la so-ciété israélienne s’est unie autour des valeurs partagées par Noam. Je suis convaincue qu’il contribuera grande-ment à faire de l’excellent travail en tant que membre de la Knesset.”»

Le Parti travailliste est un parti so-cial-démocrate qui tend à la paix, ce qui est pourquoi il est naturel, pour moi, d’y défendre mes idées. Je crois que sous la direction de Shelly Yachimovich, le Parti travailliste peut conduire des mouvements importants pour la société israélienne.

Aviva Shavit – JSSNews

Noam Shalit, le père de Gilad, se lance en politique !

L’apartheid que je m’apprête à relater est véridique. Il soulève le cœur, et je ne peux pas blâmer SOS Racisme et Euro-Palestine de le dénoncer haut et fort. Jess Kanan et son frère sont deux hommes d’affaire Druzes, qui sont nés et qui vivent dans un petit village situé dans le nord de la Galilée, en Israël.

Les deux hommes, vivant dans l’Etat d’Apartheid israélien, ont eu l’au-dace, les inconscients, alors qu’ils ne sont pas Juifs et qu’ils tombent donc sous les dures lois d’apartheid de l’entité sioniste, de créer à Yar-ka leur village natal, le plus grand centre commercial au monde dédié à l’univers du bébé et de l’enfant, sur 120.000 mètres carrés.

Organisé comme un Ikea pour en-fants, « My Baby », c’est le nom du centre, attire chaque fin de semaine des parents qui n’hésitent pas à faire un trajet de plusieurs heures pour pro-fiter de l’offre de ce centre commer-cial d’un genre nouveau.

Ce qui choque, c’est que des aveux

mêmes des deux hommes d’affaire, la clientèle est composée de Juifs et d’Arabes, et ces derniers sont autori-sés à fréquenter le Centre Commer-cial en même temps que les Juifs.

Shlomo Sand doit être scandalisé. 350 magasins à petit prix, c’est la promesse de « My Baby », dont les produits – la plupart d’importation, sont vendus 35% moins cher qu’ail-leurs. Les différents départements sont organisés comme des « termi-naux ».

Le terminal 1 accueille les produits pour la maternité, tandis que le 5 est réservé aux sièges auto. Jess Kanan, Druze de 39 ans, qui a servi dans l’armée israélienne pendant trois ans (mais cette affirmation est cer-tainement une propagande sioniste), explique qu’il a appris le métier sur le tas, et que le Centre commercial emploi – tenez vous bien c’est la par-tie la plus nauséabonde – des salariés druzes, chrétiens, musulmans et Juifs, et plusieurs membres de sa propre famille.

Son témoignage est proprement scan-daleux : « Ma clientèle, avoue Kanan sans montrer la moindre gêne, est 70% juive et 30% arabe, et c’est im-portant pour moi que tout client qui arrive chez nous soit honoré. Je me moque qui ils sont ».

Beurk… En tant que membre d’une minorité raciale parmi une minorité, Kanan est habitué à vivre avec des israéliens de différentes religions et différentes ethnies, explique t-il. La politique ne l’intéresse pas : « je suis loyal à mon pays, Israël ».

Des propos à vomir. Nous savons que nos lecteurs ont le cœur bien accroché, et qu’ils nous pardonneront d’avoir relaté cette pénible histoire : les médias étant tenus par le lobby Juif, il était évident qu’ils la censure-raient. Quoi qu’il en soit, je soutiens qu’il n’existe pas sur cette planète de mouvement antisioniste, favorable au Boycott contre Israël ou à la « fin de l’occupation » qui ne se nourrisse pas de la haine du Juif.

© Jean-Patrick Grumberg

En Israël, une sale affaire d’apartheid

Affaire des hackers saoudiens : Israël promet des représailles

Le vice-ministre des Affaires étran-gères Danny Ayalon a déclaré samedi 7 janvier que les cyber-at-taques dont Israël a été victime «sont une brèche dans la souve-raineté comparable à une opé-ration terroriste, et doivent être traitées comme telles.» «Israël a la capacité active de frapper ceux qui cherchent à lui faire du mal», a-t-il averti. «Aucune agence, aucun hac-ker n’est à l’abri des représailles.»

Les coordonnées de 6 050 cartes de crédit supplémentaires appartenant à des Israéliens ont été divulguées sur Internet par des hackers qui affirment être saoudiens. Les trois organismes de crédits visés ont assuré avoir blo-qué l’utilisation des cartes de crédit dont les coordonnées ont été divul-guées pour les achats par Internet ou par téléphone, tout en précisant que les clients lésés seraient intégrale-ment indemnisés.

Je ne sais pas si vous avez remarqué comme moi avec quelle ardeur la presse française a rendu compte des dernières tensions et manifestations au sein de la communauté ortho-doxe en Israël. Les grands médias antisionistes ont ouvert généreuse-ment leurs colonnes pour nous aver-tir des risques encourus par la socié-té israélienne, allant parfois jusqu’à nous prédire une véritable guerre civile entre religieux et laïques.

Il est hors de question dans cette chro-nique de justifier les violences ver-bales ou physiques, l’humiliation des femmes ou l’emploi des références à la Shoah.

Cependant la complexité du monde des Haredim, littéralement les «crai-gnants» m’oblige malgré tout à pro-poser d’autres grilles de lecture que celles que l’on nous propose dans les médias français. Et comme son nom l’indique, le comportement de cer-taines sectes très minoritaires dans ce milieu est dicté par la peur, non pas celle des laïques ou des libéraux, mais avant tout celle de voir leur influence diminuer au sein même du monde orthodoxe.

Ces groupuscules : Toldot Aharon, Toldot Abraham ou Satmar mènent un combat contre la majorité des Hare-dim qui, pour utiliser un néologisme, accomplissent depuis un certain temps, un processus d’»israélisation». En effet, l’immense majorité des Ha-redim, du mouvement Habad au Chass reconnaît la légitimité de l’Etat d’Is-raël, participe à la société civile israé-lienne, et certains commencent même à accomplir leur service militaire dans des unités spéciales, adaptées à leur mode de vie.

Les dernières provocations ont avant

tout pour objectif de réveiller les animosités sur des sujets sensibles, comme la place de la femme, pour empêcher cette «israélisation» de la majorité des Haredim, et ressouder une solidarité sérieusement ébranlée.Il faut donc ici être intransigeant sur le respect de la loi et des droits civiques, mais aussi ne pas tomber dans le piège tendu par les extrémistes de tous bords. Le projet sioniste se fonde l’idée d’un vivre ensemble de toutes les compo-santes du judaïsme, comme l’envisa-geait le rav Kook, un des fondateurs du mouvement sioniste religieux.

La solution d’une société dans la-quelle les communautés s’enferment sur elles-mêmes est à l’opposé de l’idéal d’une renaissance nationale sur la terre de nos ancêtres et ne serait que le retour aux ghettos juifs dont le sionisme nous a libérés. L’enjeu de la dispute actuelle n’est pas seulement le statut de la femme ou le droit à une éducation, dont personne ne souhaite qu’elle rejette le judaïsme, ses valeurs et sa tradition.

La réponse à ces débordements ne doit pas être uniquement policière, juridique ou politique, mais égale-ment spirituelle. Le sionisme n’est pas seulement une solution pragmatique de la question, mais la construction d’une demeure juive et d’une culture hébraïque sur une terre où nous de-vons vivre avec nos frères et quelques hôtes.

Michaël Bar-Zvi Yod Betevet 5772

Une autre lecture des tensions «orthodoxes» en Israël

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Depuis le 14 janvier dernier, la Tu-nisie a connu une révolution, celle qu’on a appelée de manière sym-pathique «la révolution du jasmin». Mais en fin de compte celui qui a raflé la mise est le parti Enahdha . Ce parti dit-on est d’une redoutable efficacité, un vrai rouleau compres-seur. Pourtant La Nahdha était bien «coffrée» dans les prisons de Ben Ali, sous surveillance des pays occidentaux. Son moteur tournait en silence pour ne pas éveiller le dictateur qui avait la mission de la démanteler, à tel point que pendant la période du 17 décembre 2010 au 14 janvier 2011, on l’avait complè-tement occultée. Le jour où tout bascula à la suite de la fuite de Ben Ali et qu’un champ de ruine insti-tutionnel, juridique et économique s’installât, la machine Nahdha al-lumait ses moteurs... Aujourd’hui bien que la presse soit libre, ce parti est maître à bord. Il dispose de la quasi-totalité du contrôle des institutions entre les mains et bien que sa machine soit en route pour régir les affaires de l’Etat Tunisien, a-t-il intérêt ou peut-il tout seul gouverner sans feuille de route pré-cise, sans programme économique et social ? Comment résoudra t’il les problèmes du million et demi de chômeurs ? Quelles mesures prendre pour ré-attirer les investis-seurs et dissuader ceux qui songent à remettre les clés sous le paillas-son?.Le peuple tunisien qui habi-tuellement a la pêche est déprimé et inquiet et attend désespéré la re-lance économique qui semble bien compromise.

Ce qu’il faut espérer c’est que cette machine au pouvoir depuis peu, gri-sée par la vitesse, ne s’emballe et dépasse les limites en écrasant une opposition et une société civile cen-sées constituer un frein de secours pour éviter les dérapages et les acci-dents de l’histoire, ou n’écrase encore les associations telles que celle des femmes démocrates…ou d’autres as-sociations qui luttent pour le droit des travailleurs ou ceux des minorités en Tunisie. Les signes sont peu encoura-geants avec la nomination du gendre de Ghannouchi aux affaires étran-

gères par le Premier ministre Hamadi Jebali qui parait-il ne parle pas le français…à vrai dire, cette nomina-tion est une sorte de bras d’honneur à la France!

Quelques jours après notre visite, on a crié « Egorgez les Juifs » et «mort à Israël» à l’aéroport international de Tunis-Carthage. En effet, une foule en délire agitant des drapeaux tunisien et palestinien, et scandant: «avec notre esprit et notre sang nous libérerons la Palestine», est venue accueillir le re-présentant du mouvement islamique Hamas Ismaïl Haniyeh, invité officiel du parti au pouvoir Enahdah. Comme si que le représentant du Hamas pou-vait apporter des réponses au million et demi de chômeurs et améliorer le niveau de vie des tunisiens! On se de-mande également si cette visite était une priorité absolue pour le pouvoir en place à Tunis pour faire redémar-rer le tourisme et améliorer l’image du pays qui se dégrade tous les jours un peu plus?

Cette radicalisation c’est du jamais vu ni sous les Présidents Bourguiba ni même Ben Ali. Il est vrai qu’en 1982 à la suite de la guerre du Liban, Arafat trouva refuge en Tunisie mais on lui demanda de demeurer discret…

Quelques personnalités tunisiennes ont dit : « Ces slogans ont étés mal interprétés car ils s’adressaient aux sionistes colonisateurs de la Palestine …l’amalgame entre juifs et sionistes est très courants chez les ignares »…En parlant certainement de ces mil-liers de chômeurs barbus qui passent le plus claire de leur temps à fumer la chicha ou à prier!

Il faut tout de même ajouter que dans les sociétés arabes dés que rien de va plus, et c’est le cas dans cette pauvre Tunisie «défigurée», (qui doit tout de même son indépendance à un certain Mendés France), le bouc émissaire est tout indiqué : Les juifs «Hachêk» et Israël!

Il n’est donc pas facile de quitter la tête du «Hit Parade» me direz-vous… c’est comme çà depuis des siècles et nous devons l’assumer! En se disant

néanmoins que c’est le prix à payer pour demeurer les élus d’HM qui est le plus Grand !.

Y.L

La communauté juive sur place a vécu ces moments de la révolution et ceux qui leur ont succédé avec beau-coup d’appréhension. Elle connut il est vrai des périodes d’incertitudes notamment en juin 1967 du temps d’Habib Bourguiba, mais avec Ben Ali, elle retrouva en quelque sorte, une petite partie de son éclat…

Monsieur Albert Chiche qui est membre de cette communauté et le directeur de l’hospice-OSE de la Goulette depuis une quinzaine d’années a bien voulu répondre à nos interrogations, contrairement à d’autres personnalités qui préfèrent se vautrer dans le silence…

Question d’Yvan Lellouche : Com-ment avez-vous vécu ces moments forts de la révolution Tunisienne?

Réponse d’Albert Chiche : Vous savez nous n’avions pas l’habitude de vivre de pareille situation : Un président de la République en fuite, un pouvoir qui s’écroule, bref! L’anarchie à tous les coins de rue et j’en passe! Nous les juifs nous observions et nous nous demandions à quelle sauce nous al-lions nous y mettre!

Q.YL : Y avait-il des risques qui pla-naient sur la communauté juive?

R.A CH : L’anarchie semblait être le plus grand danger pour le pays et bien entendu pour nous également! Personnellement j’ai eu des sueurs froides dès les premiers jours de cette révolte où j’ai du faire face à des mal-faiteurs qui s’étaient introduits par effraction dans mon domicile. Mais D-ieu merci plus de peur que de mal, étant donné qu’ils m’ont dérobés quelques objets…

Y.L : Parlez nous à présent de ce nou-veau chapitre «démocratique» que souhaite écrire les Tunisiens

R.A CH : Comme vous le savez, le

peuple tunisien qui a manifesté dans les rues n’est pas exactement celui qui est sorti des urnes…Ces démo-crates et ces jeunes n’étaient pas organisés comme l’a été le mouve-ment Enahdha qui a su tirer « les marrons du feu ». Aujourd’hui une constituante a été élue démocratique-ment, et elle est au couleur du parti Enahdha qui faisait partie des bannis de l’époque Ben Ali. Vous répondre sur les intentions exactes de ce parti à moyen ou long terme, je ne saurais le faire…Nous jugerons sur les actes!

Y.L : Récemment, en réponse à un journaliste, le Président Marzouki (désigné pour une période de transi-tion) a déclaré que les juifs pouvaient revenir s’installer et investir sans crainte en Tunisie…Quel est votre avis ?

R : Tout d’abord le Président est dans son rôle, il a même reçu il y a peu le Grand Rabbin Haïm Bittan et bien que ce type de déclaration nous fasse plaisir, il faut tout de même la re-mettre dans le contexte où Monsieur Marzouki répondait ainsi à M.Silvan Chalom Vice Premier Ministre d’Is-raël qui invitait les juifs à quitter la Tunisie pour faire leur Alya! C’est en quelque sorte la réponse du berger à la bergère…

Y.L. : Combien y a-t-il de juifs en Tunisie à l’heure actuelle?

A.CH : Ils sont de 500 à 600 per-sonnes à Tunis et environ 1000 à 1200 personnes à Djerba et Zarsis; mais ces chiffres sachez le, sont en régression régulière…

Y.L : A quoi cela est dû ?

A. CH : Soyons honnêtes, il n’y a plus de vie juive intense et cela dépend aussi des périodes de stabilité poli-tique et économique que traversent la Tunisie…Et actuellement en Tunisie on ne peut pas dire que la «machine» est repartie! Pour illustrer mon pro-pos, permettez-moi de vous raconter une petite anecdote…Il y a une qua-rantaine d’années…lors d’un sommet arabe, Kadhafi a pris à partie le Pré-sident Bourguiba pour sa «tolérance» à l’égard des juifs de Tunisie et lui a suggérer ni plus ni moins de tous les virés du pays comme lui-même à su le faire en Lybie en 1967 ! La réponse de Bourguiba fut cinglante : «Chez moi je fais ce que je veux ! Et de toutes les façons il n’y a pas de « problèmes » avec les juifs de Tunisie, étant donné que les vieillards dispa-raissent petit à petit et que les jeunes émigrent ailleurs…

Y.L : Faite vous partie de ces nostal-giques de l’époque Ben Ali ?

A.CH : Je suis avant tout réaliste! Sous l’ère Ben Ali nous bénéficions d’une grande protection et avons vécu en toute sécurité, il n’y a pas de raison pour que cela change, d’autant que l’image de la Tunisie dépends pour beaucoup de la tolérance et du respect que les Tunisiens ont les uns à l’égard des autres ! Par conséquent, pour l’instant je ne suis pas trop in-quiet.

Y.L : Permettez-moi alors de me faire l’avocat du diable! Et si par hasard les choses tournent mal à Tunis…

quelles seraient les dispositions que vous serez amené à prendre?

A.CH : Je veux être optimiste! Voilà pourquoi je ne m’inscris pas dans cette perspective. Dans le cas contraire, je m’assurerais d’abord et avant tout, de la sécurité de mes pen-sionnaires, qui sont au nombre de 28. Ce sont pour la plupart des personnes âgées et grabataires dont j’ai la res-ponsabilité étant donné qu’ils n’ont plus de famille ou presque. Toutes ces personnes sont pour moi ma seconde famille ! Et quoi qu’il puisse arriver, je ne serais pas parmi les premiers à quitter «le Navire» ni même parmi les derniers !.Mais restons tout de même optimistes!.

Interview réalisée par Yvan Lellouche

Au cour de notre visite nous avons également rencontré Monsieur Jacob Lellouche qui fut le seul membre «téméraire» de la communauté juive de Tunisie à présenter sa candidature au sein d’une liste électorale républi-caine l’UPR. Bien que cette liste n’est pas franchie les 1%, pour Jacob Lel-louche l’essentiel était de participer! Il a d’ailleurs fondé avec quelques amis : « Dar El Dhekra »–La Maison de la Mémoire qui est un musée vir-tuel du patrimoine juif de Tunisie.

Le regret de voir le patrimoine spi-rituel et culturel juif de Tunisie dis-paraître graduellement accompagné d’un dégraissement très significatif du nombre des Tunisiens juifs (ac-tuellement 1800 tout au plus); et l’espoir de faire revivre une par-tie de l’histoire de la Tunisie qui a tendance à sombrer dans l’oubli, à savoir une coexistence harmonieuse entre juifs et musulmans et plus de 2000 ans de présence juive comme le prouvent les traces archéologiques trouvées ainsi que les récits anciens. Dans cette optique de sauvegarde et de promotion du patrimoine juif, un portail a été conçu sous le nom de http://www.dar-eldhekra.com autour de 7 rubriques toutes débutant par le mot Dar (maison) un symbole chargé d’hospitalité et de souvenirs. Dar’na (notre maison) relate différentes his-toires et légendes, Dar d’art (maison de l’art) renferme tout ce qui a trait à l’art et aux traditions juives : mu-sique, artisanat, cinéma… et surtout art culinaire ! Dar’bouk (maison de ton père) renferme une liste des noms de familles juives classés par ordre alphabétique. Dar el média est une médiathèque destinée à contenir pho-tos, vidéos et témoignages. Dar’com renferme toute l’actualité du por-tail : colloques, expositions, sortie d’ouvrages…Dar el Dhekra (musée virtuel) et Dar Dar’darek (contact) Dar El Dhekra débute l’année 2012 en beauté puisque le mois de janvier s’annonce chargé. Nous souhaitons bon vent et Mazal Tov à la nouvelle association!

Y.L

A la rencontre de nos frères de Tunisie !

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 11 Janvier 2012

Nous ne serons pas les seuls à voter en 2012. Un peu partout autour de la planète vont se dérouler des scrutins qui pourraient - plus ou moins - modifier la course du monde. Tour d’horizon.

C’est l’élection à observer de très près en 2012 : car si la Tunisie a été la pionnière du printemps arabe et reste un laboratoire de la transition démocratique, l’Egypte, par sa taille (80 millions d’habitants) et sa préé-minence dans le monde arabo-mu-sulman, est le pays où va se jouer la réussite des révolutions en cours...

Si le tableau de marche fixé par le Conseil suprême des forces armées (Scaf) est respecté, les Egytiens éli-ront le successeur d’Hosni Moubarak (renversé le 11 février 2011) au mois de juin et les militaires lui remettront les clés du pouvoir en juillet. Et si les Frères musulmans tiennent parole, ce Président pourrait n’être pas un isla-miste...

Les «si» sont hénaurmes, car la tran-sition démocratique est pour le moins chaotique. Certes, le calendrier élec-toral est jusque-là respecté. La troi-sième tranche des législatives s’est achevée mercredi et les résultats, dont l’annonce est imminente, devraient confirmer que les Frères musulmans, via leur vitrine politique, le Parti de la liberté et de la justice, ont remporté deux tiers des suffrages, et les sala-fistes d’Al-Nour un quart. Les partis libéraux sont laminés.

L’élection du Sénat doit suivre, du 29 janvier au 5 mars, et il n’y a aucune raison pour qu’elle aboutisse à un autre résultat. Il reste bien des incer-titudes à lever avant d’en arriver à la présidentielle :

- la Constitution : le ministre des Affaires parlementaires, Moham-med Attia, a déclaré dimanche que la présidentielle ne pourra avoir lieu qu’après la rédaction de la nouvelle loi fondamentale ; laquelle devrait être rédigée non par les assemblées nouvellement élues, mais par un corps de cent personnes émanant en partie seulement du Parlement et en partie nommé par la junte.

Les déclarations du général contre-disent les amendements à la Consti-tution approuvés par référendum au printemps dernier, selon lesquels la présidentielle se tiendrait avant la ré-daction d’une nouvelle constitution. - le climat : sera-t-il propice à la tenue d’un tel scrutin ?

Si les législatives ont bel et bien eu lieu, elles ont débuté dans un climat de violence, l’armée réprimant aussi brutalement que le faisait Moubarak les manifestants revenus sur la place Tahrir.

La révolution du Nil n’est pas termi-née -ce que disent les manifestants qui veulent empêcher sa confiscation par l’armée- et d’autres soubresauts sont à attendre. - les Frères musul-mans : tiendront-ils parole ?

Ils ont jusque-là semblé résister à la tentation hégémonique et préconiser un équilibre des pouvoirs. Ils affir-maient au printemps dernier qu’ils ne présenteraient pas de candidat à la magistrature suprême et ils ont exclu l’un des leurs, Abdel Moneim Abdoul Fotouh, qui avait enfreint la règle édictée par le bureau directeur de la confrérie.

De même, ils ont assuré cette semaine

qu’ils ne chercheraient pas à imposer «leur» Constitution, mais recher-cheraient le consensus avec tous les partis. Pour l’heure, quatre candidats sont déclarés : - l’ancien directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Mohamed elBara-dei, 69 ans, soutenu par une partie de la jeunesse urbaine et libérale et par l’écrivain Alaa el-Aswani.

L’une de ses qualités, aux yeux des Egyptiens, est qu’il a tenu tête aux Américains en maintenant contre l’administration Bush que Saddam Hussein n’avait plus d’armes de des-truction massive et en jugeant que le programme nucléaire iranien est légal.

Les manifestations qui avaient ac-compagné son retour en Egypte, en 2010, étaient des signes avant cou-reurs de la chute de Moubarak. Ses adversaires lui reprochent d’avoir fait carrière à l’étranger et son mode de vie à l’occidentale.

Plusieurs partis lui ont apporté leur soutien, mais le prix Nobel de la paix 2005 préfère concourir en indépen-dant. - l’ancien secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, 75 ans, longtemps associé au PND de Moubarak, s’en était graduellement démarqué ; Moubarak l’avait sans doute nommé à la Ligue pour l’écar-ter et réserver la présidence à son fils Gamal. Il a fustigé la répression dès le début de la révolution du Nil.

Ses critiques acerbes à l’égard d’Is-raël en font un personnage assez po-pulaire. Un sondage réalisé en pleine révolution (5-8 février 2011) au Caire et Alexandrie le plaçait en tête des intentions de vote (26%). - deux islamistes : Abel Moneim Abdoul Fotouh, 60 ans, déjà cité, et l’écrivain Mohammed Salim al-Awa, 69 ans, un représentant de l’aile réformatrice qui veut repenser l’islam et l’inscrire dans une société moderne.

Fotouh n’a pas exclu de se retirer en sa faveur. les militaires pourraient y ajouter leur propre candidat, un géné-ral repeint en civil dont le nom reste à définir, dans l’espoir de préserver la domination politique et l’empire éco-nomique de l’armée.

Ouest-France.fr

Dix présidentielles à suivre en 2012

L’Histoire de ces 20 dernières an-nées nous a appris à nos dépens que les grandes décisions concernant l’avenir d’Israël se discutent à huis-clos et apparaissent au grand jour une fois qu’elles sont bien ficelées. Après la première rencontre entre le terroriste Saeb Arekat et Itshak Molkho à Amman, le conseiller politique d’Abou Mazen, Nimer Hamed, a indiqué « que lors de cette rencontre la partie israélienne avait présenté un plan d’accord définitif en 21 points ».

Hamed a rajouté cette phrase étrange : « Israël a accepté les conditions palestiniennes concernant les fron-tières et les arrangements de sécurité ». Le terroriste a refusé d’entrer dans les détails, mais selon le quotidien « Al-Quds Al-Arabiya », auquel il a fait ces déclarations, « il n’y a rien de nouveau dans la position israélienne puisque l’Etat d’Israël refuse toujours de revenir aux frontières d’avant 1967 à Jérusalem, refuse le droit au retour, le démantèlement de toutes les localités juives et exige une présence militaire à long terme le long du Jour-dain ainsi que dans des points straté-giques en Judée-Samarie ».

Pour l’instant, chacune des parties a indiqué « qu’elle allait étudier les propositions de la partie adverse et donner sa réponse lors de la seconde rencontre qui devrait avoir lieu la semaine prochaine ».

La reprise des contacts a évidem-ment réjoui les Etats-Unis et surtout l’Union Européenne, qui soucieuse et pressée de voir les juifs déguerpir de leur berceau historique a publié un communiqué dans lequel elle dit « espérer qu’il y aura rapidement des progrès sur la question des frontières car cela permettra de résoudre défini-

tivement celle des localités juives ».

Le message est clair d’autant plus que depuis quelques mois l’UE a publié plus de communiqués dénonçant la construction à Gilo ou Har Homa que sur les massacres quotidiens en Syrie.

La position de l’UE est connue depuis longtemps et elle est aux antipodes de la définition classique des négo-ciations, dont le résultat par essence n’est pas connu d’avance. Mais pour l’UE le plan se résume ainsi : « La solution du conflit ne peut résulter que de négociations, mais le résultat final est connu et doit correspondre à ce que souhaitent les Européens et les Palestiniens » !!

Concernant la position israélienne, si les dires de Nimer Hamed sont exacts, il serait urgent que le Premier ministre divulgue à la population quels sont les 21 ou 22 points qu’il a transmis à Saeb Arekat par le bais de son émissaire Itsh’ak Molkho.

Chat échaudé craignant l’eau fraîche, la population israélienne et les élec-teurs du Likoud en particulier sont en droit de savoir si le Premier ministre est en train de leur préparer une « petite surprise ».

par Shraga Blum

Négociations: que nous cache Netanyahou ?

Des chefs d’inculpation ont été présentés au Tribunal de Grande Instance à Tel-Aviv dans l’affaire Holyland. Parmi les inculpés : Ehud Olmert, l’ancien Premier Ministre du pays. Douze personnes, dont l’ancienne directrice de cabi-

net d’Olmert, Shula Zaken et son successeur à la mairie de Jérusalem Uri Loupolianski, accusés d’avoir reçu des pots-de-vin de promoteurs à l’origine d’un vaste projet immo-bilier surnommé “Holyland”, ont également été inculpées.

Ancien dirigeant du parti centriste Kadima, Olmert a dû démissionner de ses fonctions de chef du gouver-nement le 21 septembre 2008 après que la police eut recommandé son inculpation dans une série d’affaires qui ont ponctué sa carrière politique.

Ajouté à cela son cancer et ses pro-blèmes familiaux : Olmert traverse depuis 3 ans une des pires périodes de sa vie. L’ancien Premier ministre a déjà été entendu par la police et a nié toute implication dans cette affaire. Agé de 65 ans, Olmert est par ailleurs jugé depuis septembre 2009 pour trois autres affaires.

Avi Retschild – JSSNews

Dix présidentielles à suivre en 2012

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