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GRATUIT - Numéro 197 - Edition du Mercredi 25 Janvier 2012 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°197

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°197

GRATUIT - Numéro 197 - Edition du Mercredi 25 Janvier 2012 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben Yéouchoua

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou Sayada01 48 97 46 85

Israël Actualités est une marque déposée en France

La pensée unique du Rififi au sein du consistoire de Paris

Depuis quelques jours appa-raissent dans la presse (Jour-nal La Croix) et sur Inter-net (jforum.fr) des articles concernant le Consistoire de Paris et le Consistoire Central sur la manière dont sont gérés ces deux institu-tions en pointant du doigt le Président Joël Mergui et en le traitant d’autoritarisme. Depuis sa réélection au sein du consistoire de Paris, après la démission de Dov ZERAH appelé à diriger l’Agence Française pour le Développe-ment par le président Nicolas SARKOZY et après quelques alliances bien menées par le président du consistoire Joël Mergui, celui-ci redevient le président du Consistoire de Paris avec 18 voix pour et 7 contre. Fait nouveau depuis la création de ces deux ins-titutions, Joël Mergui s’oc-troie un cumul de mandat en siégeant à ces deux postes et, fait inhabituel, ce qui va entraine de surcroit une chose qu’au sein du Consis-toire on n’avait jamais vu : le développement de la Pensée UNIQUE ...

Mais ce qui se passe en ce mo-ment dépasse son entêtement et les problèmes que rencontre

aujourd’hui le président Joël Mergui au sein du Consistoire de Paris. dépasse aujourd’hui les frontières de la commu-nauté, car la presse nationale a commencé à mettre son nez dedans. Pourquoi ne pas faire la Une dans «le Canard En-chainé» avec la photo de Joël Mergui ...

Il faut aujourd’hui que ceux qui sont aux commandes de cette humble institution puissent prendre du recul et faire leur mea culpa en reconnaissant qu’ils ont fait des erreurs car aujourd’hui, il est important que l’orgueil personnel s’ef-face devant l’intérêt de notre communauté. En ce qui me concerne, les courriers que je reçois me désolent sur la façon dont nos responsables commu-nautaires correspondent entre eux. Dernièrement, l’un d’eux traitale président de noms d’oiseaux , on peut ne pas être d’accord avec Joël Mergui et sa façon de gérer les affaires ... Il est important de garder le res-pect d’autrui car aujourd’hui ou demain quelle image repro-duirons nous sur nos enfants et au sein du Consistoire de Pa-ris. Je n’entends ou ne lis que des mécontents ; à commencer par Moise Cohen président

d’honneur du Consistoire de Paris et de ses deux acolytes qui écrivent une lettre ouverte au président Mergui, reprise par la presse. Ensuite ce sont les sentiments personnels qu’aurait le président envers le Grand Rabbin de France Bern-heim qui posent problème. Ils reprochent aussi le climat d’intolérance et d’invective ainsi que le système de cumul de mandat. De plus d’après les contestataires que nous pour-rions appelé les rebelles de la communauté, c’est à la mode en ce moment après toutes ses révolutions ... Pointer du doigt la mauvaise gestion qui existe entre l’ACIP et le Consistoire Central au détriment de ces deux instances qui ont chacune leur propre vocation ...

De plus, la situation au sein même deux consistoires entre les administrateurs est loin d’être saine. Je reçois régu-lièrement des mails et des courriers concernant tel ou tel

administrateur qui soit loin d’honorer nos responsables au sein de la communauté. Et, la cerise sur le gâteau, c’est ce que je vais vous annoncer (cela concerne la nomination du prochain Grand Rabbin de Paris). Accrochez-vous bien ! Il y aurait de fortes chances, d’après un proche de Joël Mer-gui, que ce poste resterai va-cant car aujourd’hui personne ne peux remplacer l’ancien grand Rabbin de Paris David Messas za’’l. Dans quelle di-mension vivons-nous mesamis? Cela montre aussi le manque de respect envers les anciens grands rabbins de Paris. C’est pour cela que Pré-sident Joël Mergui doit se jus-tifier ou démentir.

En tant que président de ces deux institutions, il est im-portant pour vous et pour la communauté de communiquer afin de vous expliquer sur ces attaques. Aujourd’hui, Monsieur le pré-

sident vous avez pour devoir de remettre de l’ordre dans les affaires de ces deux ins-titutions et de faire taire les bruits de couloir ... Vous êtes entouré d’administrateurs qui doivent vous soutenir et vous apporter des solutions, car au-jourd’hui, vous n’êtes pas seul à bord et les décisions doivent être prises de façon collégiale pour le bien de la communau-té. La pensée unique n’est pas la seule solution pour le bien de nos institutions, de la démo-cratie et l’oxygène de nos ins-titutions. Alors ne faite pas comme ceux qui usés par l’ambition et le pouvoir, n’ont eu pour but que de vouloir imposer leur point de vue. Encore une fois, la pen-sée unique n’existe pas dans le judaïsme alors pour plus de sérénité, il serait opportun de vous expliquer sur ces attaques en règle ...

Alain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

Le propriétaire et rédacteur en chef de l’hebdomadaire Atlanta Jewish Times, Andrew Adler, a donné sa démission du journal, à la suite d’un éditorial qu’il a écrit la semaine dernière. Dans cet article il proposait à Israël d’envisager une élimination du président amé-ricain Barack Obama, afin d’éviter une attaque iranienne anti-israé-lienne. Les propos tenus par Adler ont suscité une vague d’indignation au sein de la communauté juive américaine. Dans une lettre d’ex-cuses publiée vendredi, Adler a dit

‘’beaucoup regretter’’, souhaitant ‘’ne pas avoir écrit cela du tout’’.

«L’assassinat d’Obama par le Mossad figure à l’agenda des opérations éven-tuelles qu’envisage de faire Israël si Netanyahou l’acceptait», avait révélé l’hebdomadaire juif. Dans le but de faire accentuer les pressions sur la Maison Blanche, Israël a mis l’assas-sinat d’Obama dans son ordre du jour pour le remplacer par son vice-pré-sident Joe Biden, écrivait l’Atlanta Jewish Times dans son éditorial.

Un rédacteur en chef juif qui avait proposé à Israël «d’éliminer Obama» démissionne

Ces sanctions n’auront qu’un effet limités, puisque la Turquie est approvisionné à 40 % par du pétrole iranien, qu’elle revend sur le marché européen !!!!! De plus , Ahmadinedjad a conclu un accord avec ses alliés Sud Américains (Brésil compris) pour vendre sous leur couleurs le pétrole iranien, UN COUP POUR RIEN, ou un effet d’annonce , au choix ..AVIS DE MARCO ROBIN :

« C’est un bon pas dans la bonne

direction », a précisé le Premier mi-nistre « mais il est impossible de sa-voir quelles seront les conséquences exactes de cette sanction ». Netanya-hou est depuis longtemps partisan de sanctions très fortes et brutales à l’encontre du régime des ayatollahs.

La « ministre des Affaires étrangères » de l’UE, Catherine Ashton a justifié lundi la décision des 27 pays membres en disant « qu’il fallait exercer des pressions sur Téhéran afin que les di-rigeants iraniens prennent au sérieux

l’appel des Européens à un nouveau dialogue ». Les Européens veulent donc « un nouveau dialogue » ce qui traduit en perse signifie « nouveau gain de temps ».

La décision de l’UE ne prendra effet qu’à partir du mois de juillet, délai où s’achèvent les accords commerciaux précédents signés entre l’Union Eu-ropéenne et l’Iran. Cette décision est issue d’un compromis.

Car la France voulait que ces sanc-tions prennent effet immédiatement alors que d’autres pays désiraient qu’elles n’entrent en vigueur qu’à la fin de l’année !! Des mesures ont également été prises contre la Banque centrale iranienne, mais elles sont plus symboliques qu’effectives pour l’instant afin que l’Iran puisse rem-bourser des dettes qu’il a contractées avec des pays européens notamment l’Allemagne.

En réaction, les responsables poli-tiques et militaires iraniens sont reve-nus sur leurs menaces de fermer le Détroit d’Ormuz. Un autre dirigeant a appelé « à cesser immédiatement toute vente de brut aux pays euro-péens afin de les mettre en difficulté en attendant qu’ils trouvent d’autres fournisseurs » ! .

par Shraga Blum

Embargo pétrolier contre l’Iran : Lieberman salue la décision de l’UE

Le combat difficile au Liban et à Gaza», c’est sous ce titre que l’ins-titut américain Rand a publié, un rapport, à la demande l’armée américaine et avec son finance-ment. Selon le chercheur David Johnson, « l’armée américaine a fait face, lors des deux guerres, en Irak et en Afghanistan, à des adver-saires possédant des armes défen-sives efficaces ».

Ceci a obligé l’armée US à changer son « mode d’action », puisque le recours excessif à ce type d’armes a multiplié, considérablement, les défis de cette armée. « En se concen-trant, uniquement, sur la guerre clas-sique, les forces américaines doivent adopter une approche semblable à la guerre israélienne, en juillet 2006 », a conseillé Johnson.

En effet, l’armée US a demandé à Rand de lui fournir un compte rendu sur les expériences vécues par les Is-raéliens, dans leurs guerres, au Liban et à Gaza, pour en tirer les leçons, savoir comment faire face à ce genre de conflits et comprendre les capaci-tés de l’ennemi ».

Et pour rédiger son rapport sur « le conflit difficile », le chercheur de l’institut Rand a révisé tous les livres sur les guerres du Liban et de Gaza, a rencontré des responsables militaires israéliens et américains, ainsi que des civils travaillant dans le domaine sécuritaire, des académiciens et des analystes militaires, tout comme les responsables militaires américains, à l’ambassade américaine, à Tel-Aviv, des individus, au Liban, et des jour-nalistes israéliens, américains et bri-tanniques.

La rédaction du rapport : Dans son rapport, le chercheur en question a écrit : « Les Israéliens croyaient que la confrontation directe entre les deux ennemis, notamment, les frappes aériennes, constitue un moyen utile, pour ébranler la ténacité de l’ennemi et déterminer, à l’avance, les résultats de la guerre, et ce, compte tenu des guerres de Kossovo, de l’invasion de l’Afghanistan, en 2001 et de l’Irak en 2003 ».

« Mais malheureusement, la guerre de juillet 2006 a démontré aux Israéliens que la confrontation avec des groupes armés nécessite des forces entraînées et organisées à ce type de tactiques et de manœuvres », estime-t-il.

Evoquant la nature géographique du Sud Liban, le chercheur avance que «

ses routes compliquées obligent, sou-vent, les véhicules militaires àrester sur les rues principales, et ceci les ex-pose aux embuscades et aux attaques.

Mais le plus important, c’est que le Hezbollah a démontré qu’il est un adversaire difficile, après que ses membres eurent reçu des entraîne-ments intensifs et appris comment assimiler les tactiques militaires clas-siques aux armes en leur possession, pour en créer un concept original, pour la défense du Sud Liban », face à toute incursion israélienne.

Il a rappelé ce que l’armée israélienne avait conclu, au sujet de son échec de réaliser ses objectifs de la guerre, à savoir « contrôler le Liban et restituer les deux soldats enlevés, à travers la force aérienne, sans envoyer d’impo-santes forces, pour mener des incur-sions, au Liban ». « Mais l’armée israélienne a dû, en fin de compte, envoyer des troupes, après l’échec de l’attaque aérienne.

De plus, l’armée est allée en guerre, sans aucun plan pratique consensuel, alors que l’incursion est apparue improvisée. L’infanterie israélienne a payé cher, parce qu’elle n’était pas prête à faire face à un adversaire aussi fort », a ajouté le chercheur améri-cain.

L’attaque israélienne contre le Li-ban a, donc, montré « de grandes faiblesses, au niveau des capacités de cette armée, et après la guerre, l’armée israélienne a décidé de « retourner aux racines », pour fixer un nouveau plan de défense, qui consiste à entraîner, intensivement, les infan-

teries aux tactiques de manœuvres, avant l’opération « plomb durci », à Gaza, en 2008 ». Conclusions du rap-port :

A la fin de son rapport, Johnson a conclu que :

1- Les capacités de l’ennemi déter-minent la nature de la confron-tation, parce que ces capacités changent les règles du jeu.

2- Pas de solution unique, pour faire face à un adversaire fort.

3- Les Américains doivent suivre le modèle des Israéliens, en modifiant leurs entraînements et leur organi-sation militaire. Il faut surtout qu’il y ait coordination entre les forces aériennes et terrestres.

4- Les avions d’espionnage sans pilote ont une importance cruciale, tout comme les missions de rensei-gnements et de reconnaissance.

David Johnson a clôturé son étude, en affirmant que « l’ennemi non clas-sique peut constituer des défis impor-tants, pour les pays dont les forces terrestres se basent sur les techniques de confrontations non classiques et les forces aériennes sont faites pour être dissuasives. Au Liban, Israël a appris des leçons de la façon la plus difficile. Il a réalisé que son armée est incapable de mener des opérations contre des forces non classiques, sou-tenues par le gouvernement, comme le Hezbollah ».

Source : «As-Safir»

USA : Le Hezbollah, un adversaire difficile et imprévu

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

20% des Allemands ont des idées et des sentiments antisémites, révèle un rapport transmis au Bundestag, le Parlement allemand. La com-mission, composée de sociologues, responsables policiers, anthropo-logues et psychologues, précise que cette hostilité à l’égard des Juifs trouve son origine dans un enraci-nement profond et une ignorance

sur les Juifs et le judaïsme.

Ce phénomène ne se limite pas seule-ment à l’extrême droite et à l’extrême gauche, mais il touche toutes les caté-gories de la population et également la population arabe. «Il est impossible d’éradiquer l’antisémitisme mais on peut le contrôler.»

20% des Allemands sont des antisémites purs et durs

Les gouvernements de l’Union Eu-ropéenne ont convenu lundi d’une interdiction immédiate de tout nouveau contrat d’importation, de vente ou de transport de pétrole brut iranien, un geste pour faire pressions sur Téhéran concernant son programme nucléaire. Cepen-dant, pour protéger l’économie eu-ropéenne qui se bat pour surmon-ter une grave crise de la dette, les gouvernements ont convenu d’une entorse à l’embargo en donnant aux pays avec des contrats en cours avec l’Iran jusqu’au premier juillet 2012 pour y mettre fin.

Lors d’une réunion des ministres des affaires étrangères a Bruxelles, les gouvernements de l’UE ont égale-ment convenu de geler les avoirs de la banque centrale iranienne, et d’in-terdire tout commerce d’or et d’autres métaux précieux avec la banque et les autres organismes publics, a déclaré un fonctionnaire de l’UE.

Les puissances occidentales espèrent que les sanctions forceront l’Iran à réduire ou stopper ses activités nucléaires, visant très probablement à l’obtention de l’arme nucléaire.

La chef de la politique étrangère de l’UE, Catherine Ashton, a dit qu’elle voulait des sanctions financières pour persuader l’Iran de reprendre les né-gociations avec l’Occident, qu’elle représente dans les discussions avec l’Iran.

«Je veux que la pression de ces sanc-tions entraîne des négociations,» a-t-elle déclaré devant les ministres euro-péens. «Je veux voir l’Iran revenir a la table, et soit de prendre les idées que nous avions laissé sur celle-ci, l’année dernière, ou de venir avec ses propres idées,» a-t-elle dit.

Ces sanctions de l’UE suivent des mesures financières promulguées par le président américain Barack Obama le 31 décembre 2011, ciblant claire-ment le secteur pétrolier, qui repré-sente 90% des exportations de l’Iran vers l’UE. L’Union Européenne est le plus important client de pétrole ira-nien après la Chine.

Les efforts sans précèdent pour retirer les 2,6 millions de barils de pétrole iranien des marchés internationaux ont maintenu des prix mondiaux éle-vés et poussé vers le bas la monnaie iranienne, provoquant une flambée des coûts des biens de consommation de base pour les iraniens.

L’UE approuve l’interdiction des importations de pétrole iranien

Le principal chef religieux de l’au-torité palestinienne, le mufti Mu-hammad Hussein, a nié dimanche avoir préconisé le génocide des juifs dans un discours prononcé il y a deux semaines. Lors d’une mani-festation marquant le 47e anniver-saire du groupe terroriste Fatah, Hussein a déclaré que l’assassinat des juifs par les musulmans est un objectif religieux islamique, ce der-nier se défend en rejetant la faute sur… Mahomet.

Il a cité le hadith (tradition attribuée à Mahomet) disant que «l’heure (de la résurrection) ne viendra que quand vous combattrez les juifs. Les juifs se cachent derrière les pierres ou les arbres. Puis les pierres et les arbres appelleront : ‘Oh musulman, servi-teur d’Allah, il y a un juif derrière moi, viens le tuer.’»

Les documents diffusés par PMW ont été largement repris dimanche par la presse israélienne, le journal Israël Hayom reprenant des commentaires sur sa première page, et la radio de

l’armée en discutant dans son émis-sion phare du matin. Le premier mi-nistre Benyamin Netanyahou a éga-lement répondu à ces commentaires antisémites et a demandé au bureau du procureur général d’ouvrir une enquête.

Netanyahou a déclaré que les com-mentaires du mufti étaient «un crime grave que toutes les nations doivent condamner.» Le mufti, cependant, nie désormais avoir appelé au génocide des juifs. Selon la deuxième chaîne israélienne, Hussein a déclaré à des medias égyptiens que «les phrases ont été découpées de mon discours.»

Il a ajouté que «l’islam appelle au res-pect de tous les êtres humains. Je suis étonné que ces commentaires m’aient été attribués.» La semaine dernière, l’érudit en théologie islamique turc, Adnan Oktar, a répondu aux affirma-tions du mufti.

Durant son émission nocturne sur la chaîne satellitaire A9TV, Oktar a précisé qu’il n’y a pas de source dans le Coran qui appelle à assassiner des juifs, et aucune justification à cela. «Vous ne pouvez aller nulle part par des effusions de sang.

Cela infligera l’affliction sur vous si vous répandez le sang, vous vous retrouverez simplement dans une spi-rale d’effusion de sang,» a-t-il averti. «Rassemblez-vous. Je m’adresse a ceux qui encouragent le meurtre.

Les juifs sont les descendants de prophètes, Allah les a prédestiné à être juifs,» a-t-il souligné. «Ils vivent comme des juifs. Le Coran se réfère à eux comme le peuple du Livre… on ne peut pas aller les tuer comme ça.»

Le Mufti de l’Autorité Palestinienne se défend : C’est pas moi , c’est Mahomet

Emma avait été chargée de séduire Ilan Halimi par le « gang des bar-bares » C’était l’un des person-nages centraux de l’affaire dite du « gang des barbares ». Dans cette sordide équipée criminelle qui a coûté la vie à Ilan Halimi au mois de janvier 2006, Emma a joué le rôle de l’appât. Agée de 17 ans à l’époque, l’adolescente s’est char-gée de séduire ce jeune Juif de 23 ans, vendeur de téléphones.

Enrôlée par Youssouf Fofana, le cer-veau du gang, elle a toujours affirmé qu’elle ne connaissait pas l’issue tragique de ce traquenard. A deux re-prises, en 2009 et 2010, la cour d’as-sises l’a condamnée à neuf ans de pri-son. Selon nos informations, la jeune fille aujourd’hui âgée de 23 ans a très récemment bénéficié d’une libération conditionnelle. « Elle est même allée au-delà de la date à laquelle elle pou-vait prétendre une sortie.

Elle n’a eu aucun traitement de

faveur », soutient son avocate, Me Dominique Attias. Une idylle avec le directeur de la maison d’arrêt A peine libérée, Emma n’en a pourtant pas fini avec la justice.

La faute, en quelque sorte, à une inat-tendue affaire de cœur. Le 15 février, elle comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Versailles (Yvelines) en compagnie de l’homme dont elle est tombée amoureuse : Florent Gon-çalves, presque vingt ans de plus, et… ancien directeur de la maison d’arrêt de Versailles où elle était incarcérée.

Cette passion mutuelle née derrière les barreaux a d’ores et déjà valu à ce haut gradé de la pénitentiaire d’être suspendu. Formellement, la justice lui reproche d’avoir remis une puce téléphonique à sa dulcinée pour pou-voir communiquer avec elle.

Emma est poursuivie pour recel. Ce procès désespère Me Attias. « C’est grotesque. Elle va être jugée à cause

d’une puce de portable en détention! Des cas comme celui-ci, il pourrait y en avoir des centaines par jour », s’indigne l’avocate d’Emma.

Le conseil de Florent Gonçalves, lui, défend le professionnalisme de son client. « Il n’y a jamais eu de favo-ritisme et il n’a jamais mis en cause le bon fonctionnement et la sécurité de l’établissement », assène Me Fré-déric Landon. Alors que cette idylle a été largement commentée, les avocats redoutent cette audience.

« Alors qu’elle peine à se recons-truire, elle ne voudrait plus entendre parler de la justice », souffle l’avocate d’Emma. Quant à Florent Gonçalves, « il attend le procès pour pouvoir rebondir », dixit son avocat. En avril dernier, interrogé par « le Monde », le directeur anticipait déjà la prochaine libération d’Emma : « Notre relation ne sera pas un long fleuve tranquille. »

L’appât du «gang des barbares» est libre

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

Sur une période de dix semaines fin 2011, j’ai parcouru dix commu-nautés européennes et interviewé des dizaines de juifs et non juifs, dans des domaines différents, afin de me rendre compte de l’étendue de l’antisémitisme et de l’intensité des sentiments anti-israéliens dans ces pays.

Ce que j’ai découvert, c’est que l’antisémitisme n’est pas lancé par la publicité ni artificiellement par les médias juifs ou les militants pro-is-raéliens aux Etats Unis, en Europe ou en Israël. En fait, la montée de cette forme malveillante d’antisémitisme est dangereusement ignorée.Pendant de nombreuses années, j’avais lu d’inquiétants rapports concernant des incidents antisémites en France, en Suède, en Hollande, en Allemagne, au Danemark, en Norvège, ainsi que dans d’autres pays européens.

En outre, l’animosité envers l’État d’Israël, telle que démontrée par les manifestations massives organisées contre Israël à travers l’Europe au moment de « l’opération plomb durci » (27 décembre 2008- 18 janvier 2009) ainsi que lors de la réponse d’Israël à la « Flottille de la liberté pour Gaza » (événement public forte-ment médiatisé visant à briser le blo-cus maritime israélien du Hamas, le 31 mai 2010), a reçu une couverture internationale.

Il faut également prendre en consi-dération que, dans de nombreux pays européens, en particulier au Royaume-Uni, certains tentent de boycotter les produits israéliens et souhaitent empêcher la participation de professionnels israéliens dans les forums internationaux, cela dans le but de délégitimer l’existence de l’Etat d’Israël, faits bien connus.

Dans le même temps, un certain nombre de personnes à la tête de postes officiels au sein de la commu-nauté juive laïque et des communau-tés religieuses en Europe, ainsi que de nombreux dirigeants politiques européens, ont cherché à minimiser l’ampleur de l’antisémitisme sur le continent et ont affirmé à plusieurs reprises que les rapports des activités antisémites dans leurs pays respec-tifs ont été fortement exagérés par le lobby pro-israélien.

Par conséquent, j’ai pris la décision de visiter personnellement ces pays, de rencontrer les divers membres de la communauté juive là-bas, des per-sonnes occupant des postes de direc-tion, mais il m’a aussi paru intéres-sant d’étudier le quotidien des juifs et des non-juifs, cela afin d’évaluer la gravité et l’ampleur de l’antisémi-tisme en vigueur aujourd’hui dans ces pays. L’itinéraire des villes que j’ai finalement choisi de visiter –

Amsterdam, Weesp (Pays-Bas),

Stockholm, Copenhague, Francfort, Berlin, Londres, Manchester, Paris et Bruxelles - a été déterminé, en par-tie, par des conseils que j’ai reçus de consultations avec le Docteur Man-fred Gerstenfeld, de l’Institut des affaires mondiales juives, situé à Jé-rusalem, et en partie, par ma capacité à établir des contacts dans ces pays avant mon départ des États-Unis.

Je savais, lorsque j’ai entrepris ce voyage qu’il y aurait certaines per-sonnes qui chercheraient fortement à me dissuader de visiter leurs com-munautés respectives. Par exemple, j’avais été clairement averti par un chef communal à Vienne: « Ne venez pas ici. Personne ici ne veut vous voir, ni ne discutera de ce sujet avec vous ». Pour être honnête, je n’ai pas entendu une seule évaluation mono-lithique de la situation, car j’étais déterminé à entendre beaucoup de points de vue différents.

Évidemment, les conditions ont varié d’un pays à l’autre. Par ailleurs, mes recherches se poursuivent en Israël et je m’entretiens avec ceux qui ont émigré d’Europe vers Israël afin de savoir dans quelle mesure cet anti-sémitisme les a conduits à immigrer. Et pourtant, certaines conclusions ne peuvent plus être évitées.

L’antisémitisme en Europe n’est pas quelque chose de faussement gonflé par des groupes de défenses juifs aux Etats Unis, en Europe ou en Israël. Au contraire, l’ampleur et la gravité terri-fiantes des violences, dirigées contre des Juifs, sont dangereusement mini-misées.

Pourquoi ?

Parce que l’on ne peut pas parler de l’antisémitisme en Europe occiden-tale aujourd’hui, sans devoir exposer

le fait politiquement inconfortable que beaucoup de personnes au sein de la population musulmane gran-dissante ont adopté une attitude très féroce et violente de haine des Juifs.

Apparemment, le racisme et la bigo-terie religieuse de ceux qui ont été dé-signés par la gauche comme les vic-times du colonialisme occidental sont trop doctrinalement problématiques pour être ouvertement discutés.

Non, les Musulmans ne sont pas les seuls en Europe à être antisémites. En fait, la conspiration du silence et les rationalisations qui cherchent à minimiser le danger de l’antisémi-tisme islamique témoignent du fait que beaucoup d’Européens de souche sont satisfaits de servir à nouveau de collaborateurs parce qu’ils éprouvent eux aussi un mépris des Juifs.

La culpabilité de l’holocauste et les suspicions antisémites classiques quant au pouvoir des juifs et à la richesse juive internationale ont créé une synergie culturelle et politique avec les Musulmans qui ont choisi d’adopter une politique de haine et de mépris envers l’État juif, fournissant une couverture acceptable pour cette forme d’Antisémitisme car morale-ment fondée et guidée par la préoc-cupation humanitaire des « droits de l’homme des Palestiniens ».

Et, si dans ce processus, la gauche semble si confortablement insensible, loin de ses préoccupations tradition-nelles pour les droits des femmes et des homosexuels (causes dénigrées par les islamistes extrémistes) c’est un prix, apparemment, que de nom-breux Européens indigènes sont plus que disposés à payer. Leur haine des Juifs l’emporte sur leur amour de l’humanité.

Sur les communautés que j’ai visi-tées, les situations à Paris et Bruxelles ont été les plus alarmantes. Beau-coup de Juifs qui ont été victimes d’attaques antisémites ont trop peur ne serait-ce que d’indiquer qu’ils ont été victimes, peur justifiée par le fait qu’ils ne seront pas protégés par les autorités de l’Etat ou de la police et risquent alors d’avoir à endurer un plus grand risque de danger pour eux-mêmes et leurs familles.

J’ai rencontré à Paris une mère juive qui m’a dit qu’à cause du harcèlement verbal et physique par les musulmans dans les écoles françaises, « qu’il n’était pas rare, non pas rare du tout aujourd’hui » pour les étudiants juifs, de prétendre publiquement qu’ils sont musulmans, allant même jusqu’à jeû-ner pour le Ramadan, afin de le faire croire.

Ainsi, une jeune fille juive qui s’était prêtée à ce jeu pendant des années, a été surprise par de jeunes musul-manes en train de manger de la Mat-zah dans les toilettes des son écoles lors de la fête juive de Pessah. Elles l’ont battue brutalement et ont invité les garçons musulmans de leur école à participer à un viol collectif.

Cet incident n’a jamais été signalé aux autorités par peur de plus fortes représailles. J’ai d’ailleurs entendu Sylvain Zénouda, vice-président du BNVCA, le bureau national de vigi-lance contre l’antisémitisme, dire que les » meilleurs et plus brillants » jeunes juifs de Paris ont déjà quitté ou sont en train de quitter la France pour Israël, le Canada ou les Etats-Unis.

À Bruxelles, une semaine avant que je ne sois arrivé et auparavant aussi, on m’a fait part des remarques mal-heureuses de l’Ambassadeur améri-cain en Belgique, Howard Gutman,

qui a minimisé le niveau de l’antisé-mitisme musulman. Celui-ci a sug-géré qu’il était le résultat de la poli-tique d’Israël envers les Palestiniens, cela alors qu’une jeune fille juive de 13 ans avait été battue par un groupe d’étudiantes musulmanes à son école puis hospitalisée.

La meneuse avait criée : « Sale juive ! Rentre chez toi ! ». Dans ce cas par-ticulier, le père de la jeune fille avait fait de nombreuses visites à l’école pour se plaindre aux autorités sco-laires que l’on avait menacé et mal-traité sa fille. Pourtant, aucune action n’a été jamais prise par l’école pour réprimander les contrevenants avant qu’elle ne soit battue brutalement. Ce ne sont d’ailleurs pas seulement les étudiants juifs qui ont été insultés ou menacés par la population musul-mane croissante à Bruxelles.

Un homme âgé, dans un bus public lors d’une chaude journée, avait retroussé ses manches révélant son tatouage des camps de concentration. Il a été hué et insulté par de jeunes hommes musulmans et personne dans ce bus n’a tenté d’intervenir ni de faire taire les délinquants.

J’ai été informé par une députée Bruxelloise, Viviane Teitelbaum, que dans certaines écoles à Bruxelles, qui ont une population étudiante musul-mane prédominante, des étudiants ont exigé des autorités scolaires qu’elles cessent d’enseigner la Shoah dans le cadre du programme scolaire.

Ni les enseignants, ni les adminis-trateurs de l’école n’ont éprouvé le désir de raisonner ces élèves. Selon une étude récente, « Jong (Young) à Bruxelles », menée par trois prin-cipales universités belges, et rappor-tée dans le Morgen belges (11 mai 2011,) 50% des lycéens musulmans à Bruxelles sont antisémites et 56,8 % déclarent que « les juifs veulent tout dominer ».

Avec la crise économique qui s’ag-grave dans la zone euro, et qui abou-tira à une considérable diminution du bien-être de nombreux immigrants musulmans au chômage, l’accusa-tion de la communauté juive interna-tionale comme « la vraie cause » de cette crise, risque de servir de motif à la hausse de la violence dirigée contre les Juifs.

Je serai très intéressé de rencontrer et d’interviewer des Juifs ici en Israël qui sont venus d’Europe, afin que je puisse en apprendre davantage sur leurs propres expériences avant de faire leur Alya (ou communiquer par mail avec ceux en dehors d’Israël). J’invite quiconque se soucie de la sécurité et du bien être de nos compa-triotes juifs à me contacter.

Par Aaron D. Rubinger – JSSNews

Montée des extrémismes en Europe

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

Israël et la Chine célèbrent le 20e anniversaire de leurs relations diplomatiques

Le Premier ministre israélien Ben-jamin Netanyahu a fait l’éloge mardi des relations entre Israël et la Chine lors d’une réception des-tinée à célébrer le 20e anniversaire de l’établissement des relations di-plomatiques entre les deux pays.   «Nous célébrons ajourd’hui les 20 ans de nos relations diplomatiques, mais nos peuples celèbrent mille ans d’amitié,» a indiqué M. Neta-nyahu.

Il a rappelé le traitement équitable accordé aux communautés juives par la Chine dans le passé, et le havre de sécurité qui leur avait été offert en Chine durant l’holocauste. «Comme le peuple chinois, le peuple juif pos-sède une longue mémoire.

Nous nous souvenons toujours de nos amis. Nous nous souvenons toujours de ceux qui nous ont tendu la main dans les moments les plus sombres, et pour cette raison nous sommes re-connaissants envers la Chine», a-t-il déclaré.

Le Premier ministre israélien a ajouté que l’amitié entre les deux pays pou-vait encore être renforcée. «Je pense que les relations israélo-chinoises

n’en sont qu’à leur commencement. Je suis convaincu que dans les années à venir, nous verrons se produire une expansion remarquable de ces rela-tions», a-t-il souligné.

De son côté, l’ambassadeur de Chine en Israël, Mme Gao Yanping, a dé-claré : «Au cours des 20 dernières années, la coopération pragmatique entre la Chine et Israël s’est considé-rablement développée.

Quand nous avons établi des relations diplomatiques en 1992, le volume des échanges commerciaux bilatéraux entre les deux pays ne totalisait guère plus de 50 millions de dollars. Main-tenant, il suffit de deux jours à peine pour égaler le volume commercial de toute l’année 1992.»

«Le développement des relations sino-israélienne est non seulement profitable aux deux pays et aux deux peuples, mais il est également un fac-teur de stabilité régionale, une contri-bution à la paix dans le monde et à la prospérité économique globale», a-t-elle fait remarquer.

cri.cn

Selon le « Sunday Times » une conversation téléphonique tendue aurait eu lieu récemment entre le Premier ministre Binyamin Neta-nyahou et le président Barack Obama, qui voulait avoir des éclaircissements sur une question cruciale : les dirigeants israéliens avaient-ils ou non l’intention de prévenir les Etats-Unis au cas où le gouvernement décidait de lancer une attaque contre les installations nucléaires iraniennes?

Le Premier ministre israélien craint

en effet que Barack Obama ne veuille pas bouger durant l’année qui vient afin d’éviter une crise énergétique et économique mondiale qui hypothé-querait sa réélection en novembre prochain. Dès lors, le président amé-ricain serait susceptible de bloquer Israël pour ses calculs de politique intérieure.

Netanyahou aurait dit en substance à Obama « qu’Israël ne demande-rait pas l’autorisation des Etats-Unis mais les préviendrait 12 heures avant le déclenchement d’une éventuelle offensive». Toujours selon le journal britannique « la visite en Israël du chef d’état-major US Martin Demp-sey devait entre autre régler cette question mais sa conversations avec le ministre de la Défense Ehoud Ba-rak aurait davantage compliqué les choses entre les Etats-Unis et Israël qu’elle ne les a arrangées ».

Le « Sunday Times » précise « qu’ex-térieurement, les deux pays font mine en totale coordination, mais que l’an-nulation du grand exercice militaire commun n’était qu’un exemple de la crise qui couvre entre les deux pays ».

par Shraga Blum

Israël et les USA vers une crise ?

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

SYNOPSIS

Le Bronx des années 60. Un quartier en pleine ébullition où la mafia règne sans partage et le racisme fait son apparition…

Le petit Cologio observe de ses 9 ans le monde des « affranchis ». Il est par-ticulièrement fasciné par Sunny, leur chef. Son père Lorenzo, accepte mal l’intérêt de son fi ls pour les malfrats : chauffeur d’autobus, il a toujours refusé de se compromettre. Un soir, Cologio est témoin d’un meurtre per-pétré par Sunny mais ne dit rien à la police. Le gangster lui en est recon-naissant et le prend sous son aile. En grandissant, Cologio hésite entre le mode de vie que lui propose le milieu et celui de sa vraie famille… Résis-tera-t-il à l’attrait de l’argent facile ?

NOTE DE MISE EN SCÈNE

Les histoires de mafi a ont toujours fasciné un large public, que ce soit Le Parrain au cinéma ou Sopranos à la télé. Ces destins nous touchent parce qu’il s’agit souvent d’histoires vraies,

de gens ordinaires qui rêvent d’une vie extraordinaire.

Il était une fois le Bronx est une his-toire universelle sur l’enfance, l’im-portance de l’éducation, la transmis-sion des valeurs qui vont nous donner la force de nous affi rmer, tout ce qui nous prépare à la vie, à faire les bons choix, à ne pas gâcher son talent…

En 1993, Robert de Niro en a fait un film Il était une fois le Bronx…

J’étais le premier dans la salle. Je ne savais pas que ce texte incroyable était l’adaptation d’une pièce auto-biographique de Chazz Palminteri, un one-man-show de 18 personnages dont un gamin de 9 ans.... J’étais loin de penser alors qu’un jour je mettrais en scène ce texte magnifi que rempli de pureté, d’humour et d’émotion… Et comme le hasard n’existe pas, c’est Francis Huster, mon « père » de théâtre, à qui j’ai confi é la vie de ce personnage bouleversant.

Steve Suissa

BRONX

Du lundi au mercredi à 20h30vendredi à 19h00, samedi à 18h45

et dimanche à 18h00Représentations à 20h30 au lieu de 19h00,

les vendredis 13, 20, 27 janvier et 3 février 2012

représentations

4 rue Monsigny - 75 002 ParisLocation : 01 42 96 92 42 - Collectivités : 01 42 96 92 44

www.bouffesparisiens.comM° 4 Septembre ou Pyramides • Bus : 20, 21, 29, 39, 81, 95

Parkings : Bourse, Pyramides • Vélib : n° 1116(4 rue de Ventadour) & n° 2012 (10 rue de Choiseul)

tHéÂtre Des BoUFFes parisiens

AS : MIGDAL organise comme tous les ans, son gala en l’honneur des MAGAV d’Israël. Quelle va en être la teneur ?

DB : Le principe des galas de MIG-DAL, est de faire passer une soirée inoubliable à ceux qui viennent sou-tenir ces jeunes soldats.

La formule que nous sublimons est le spectacle, assis confortablement dans un fauteuil et se laisser transporter durant 4 heures dans un voyage.

AS : Programme ambitieux !

DB : Peut-être, mais réalisé avec brio durant ces 10 dernières années.

AS : Quelle sera la composante de la soirée 2012 ?

DB : Un mélange de films sur les ac-tions de l’association, sur les actions des MAGAV et plus particulièrement de l’unité anti-terroriste du YAMAM.

Cette année, le côté émotion sera le témoignage du frère de Pascal, soldat franco-israélien de l’unité d’élite du YAMAM, tombé lors de l’attentat d’août sur la route d’Eilat.

Du côté spectacle, la troupe musicale du MAGAV, qui va nous interpréter les chansons d’hier et d’aujourd’hui, qui font l’histoire d’Israël, les sym-pathiques frères NACASH et enfin celui que tout le monde attend, BEN SNOF.

AS : Les produits de vos soirées vous permettent tous les ans de concrétiser différents projets pour les MAGAV. Quel va être le projet de cette année ?

DB : Les HAYAL BODED, les sol-

dats seuls. C’est à dire ces jeunes qui ont tout lâché dans leur pays d’ori-gine et notamment en France et qui ont décidé, quelque fois contre l’avis de leurs parents, de monter en Israël pour réaliser leur rêve sioniste.

Ces jeunes font alors leur service na-tional et durant 3 ans sont séparés de leur attache familiale, amicale, pro-fessionnelle ou universitaire.

Ils passent leur shabbat seuls, les fêtes seuls, loin de tous, pendant que leurs camarades rentrent chez eux où les attendent leurs parents et leur famille. Cette solitude est souvent liée à une détresse financière qui empêche toute possibilité d’un voyage vers leur fa-mille.

Cette année, notre bureau à décidé d’aider ces jeunes, de les parrainer, de leur donner la possibilité d’être accueilli dans une ambiance familiale durant les shabbat, de passer les fêtes avec joie et chaleur et de subvention-ner des vols afin de permettre à ces jeunes de retrouver le temps d’une semaine de permission leur famille.

En parallèle, rentre dans le cadre de HAYAL BODED, de jeunes soldats israéliens, issus de familles nécessi-teuses, vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Ces jeunes, préfèrent souvent rester le shabbat à la base où ils peuvent béné-ficier de repas chauds, alors que chez eux le frigo reste malheureusement vide.

Pour ces deux types de soldats, nous allons mobiliser nos forces durant cette soirée du 29 janvier.

AS : Comment peut-on vous aider pour cette merveilleuse cause ?

DB : En participant à cette soirée et/ou en envoyant vos dons à :

MIGDAL Action HAYAL BODED38 rue SERVAN75011 ParisTel 0148072141Cerfa par retour

INTERVIEW DE DAVID BITTAN – ACTION HAYAL BODED

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

Cette paracha exprime la déli-vrance du peuple hébreu .On y dé-couvre ce peuple quittant à jamais l’Egypte, et commencer sa longue marche vers la liberté qui l’amè-nera au pied du Mont Sinaï pour entendre la voix d’HM et recevoir la Thora qui fera de lui, le Peuple d’Israël.

Pour atteindre ce sommet historique, il aura fallu d’abord passer par les dix plaies. Les premières sont contenues dans la paracha Vaéra, et les trois dernières dans cette paracha, dans laquelle sont mentionnées la plaie des sauterelles, celle des ténèbres et celle enfin des premiers nés égyptiens qui ferons céder définitivement Pharaon.Le verset dit : « Moise leva sa main vers le ciel et d’épaisses ténèbres recouvrirent tout le pays d’Egypte » Rachi contrairement à d’autres com-mentateurs ne s’interroge pas sur la raison des plaies, du reste, il ne le fait qu’une seule fois, à l’occasion de cette plaie des ténèbres : « Pourquoi HM a-t-il recouvert l’Egypte de cette plaies? Il répond : «Il y avait parmi les hébreux, des mécréants qui ne voulaient pas quitter l’Egypte (trop content du confort que leur procu-rait la Galout…disait souvent le Rav Emanuel Chouchena zal ) En fait, Ils sont morts pendant les trois jours de ténèbres, de manière à ce que les Egyptiens ne soient pas témoins de leur mort et ne disent qu’après tout ces hébreux ont eux aussi, subi le même sort qu’eux !.

Le Kéli Yakar revient sur ce commen-taire de Rachi : Etant donné que pour les autres plaies, Pharaon avait la pos-sibilité de se repentir, dans ce cas là pourquoi HM a-t-il ainsi infligé une plaie qui l’empêcha de faire cette re-

pentance? En effet face à cette obscu-rité exceptionnelle, quand bien même Pharaon décidait de faire Téchouva, il se trouvait totalement immobilisé et donc incapable de faire le moindre mouvement. Par conséquent, on com-prend mieux Rachi sur la raison de cette plaie des ténèbres. Il s’avère donc bien que cette plaie ne fut desti-née que pour les mécréants vivant au sein même du peuple hébreu!

D’ailleurs ceci est confirmé dans la paracha Béchallah où Rachi com-mente le verset «Hamouchim alou béné Israël mi misraïm » : Un cin-quième du peuple est sorti d’Egypte, quatre cinquième étant dessimé pen-dant les trois jours des ténèbres!» En d’autres termes et aussi surprenant que cela puisse paraître : Quatre vingt pour cent des Hébreux se refusaient à quitter l’Egypte! Et donc, les six cent mille qui sortirent, ne constituaient plus en réalité que le cinquième de ce peuple!.

Le Ibn Ezra explique quant à lui que ce refus de quitter l’Egypte était du en grande partie à la peur qui paraly-sait les Hébreux : en effet, ce peuple asservi et maltraité durant 210 ans ne pouvait concevoir l’idée même d’être libéré ! De la même manière ceux qui sortirent du pays étaient tétanisés et n’osaient à peine s’affranchir de leur maîtres. Cette peur ils l’exprimèrent au moment même où ils reçurent l’ordre d’immoler l’agneau pascal, qui était l’idole par excellence de tout le peuple égyptien!. Le Prophète Ezéchiel rapporte la parole d’HM et dit : «Le moment était arrivé pour le serment que j’avais fait à Abra-ham de délivrer ses enfants!». Or, ils n’avaient aucun commandement à ac-complir pour mériter d’être délivrés,

ainsi qu’il est dit : «Tu étais nue, entièrement découvert » Alors HM leur a donné deux commandements : le sang de l’agneau pascal et celui de la circoncision. Comme il est dit : «Je te vis t’agiter dans tes sangs et je te dis, Vis grâce à ton sang (celui de l’agneau), Vis grâce à ton sang (celui de la Brith Mila)..

«Vous n’en laisserez rien au matin!» tel fut l’ordre divin à propos du sacri-fice pascal. Ce sont donc ces mesures strictes qui seront imposées aux en-fants d’Israël, pour extirper la peur et les doutes de leur cœur. Par cet acte, les voila à présent libérés de toutes les servitudes. Désormais, les Egyptiens ne sont plus leurs maîtres. Mais pour parvenir à apprécier la délivrance, il faut qu’ils parviennent à «sortir» de leur passivité, en un mot il faut qu’ils participent activement à leur propre libération en tant qu’acteurs!. Ce n’est que lorsqu’ils auront prou-vé par des actes concrets leur totale confiance en HM que la bienveillance divine se manifestera et qu’ils seront délivrés.

En fait, nous constaterons plus tard dans désert que dés les premières dif-ficultés, les Béné Israël exprimèrent leur mécontentement en ces termes : « Il vaudrait mieux pour nous de vivre asservis par les égyptiens, que de mourir dans ce désert!» . Mais le Talmud nous révèle que ceux qui ont tenu de tels propos, étaient en réalité ce qu’on appelle les «Erev rave» ces égyptiens qui se sont convertis par opportunité à la foi juive ou tout sim-plement quelques «infiltrés» parmi le peuple d’Israël…

Le verset dit à propos de l’or et de l’argent: «l’Eternel avait inspiré pour

son peuple de la grâce aux yeux des égyptiens qui lui prêtèrent ». Rachi, nous dit : Même ce qu’ils ne deman-daient pas, les égyptiens le leur don-naient. Tu dis un seul objet! Prends en deux et va-t-en! . On nous enseigne également dans le Midrach Raba, que du temps d’Alexandre de Macédoine, de nombreuses familles égyptiennes étaient venues réclamer d’Israël la restitution de l’or et de l’argent dont ils avaient dépouillées à la sortie. En réponse, Israël réclama le salaire de 600.000 hommes employés par l’Egypte 210 années durant!.(Récem-ment encore un ministre égyptien fit la même réclamation au gouverne-ment d’Israël ! Il attend toujours…)Un Mékhithar de Rabbi Eliezer nous enseigne également : La grâce que l’Eternel avait suscitée à son peuple chez les Egyptiens n’était autre que l’esprit saint dont ils étaient inspirés, de sorte qu’ils étaient en mesure de préciser à l’Egyptien, la nature de l’objet qu’ils désiraient lui emprunter et l’endroit précis où il était caché. Impressionné, l’Egyptien s’empres-sait d’accéder à la demande… Il faut beaucoup de temps en effet à ce peuple «à la nuque raide» pour ex-tirper ses craintes et ses doutes et cela durera des siècles…C’est dans ce sens qu’il faut comprendre les innom-brables commandements de la fête de Pessa’h-la Pâque juive. Nous avons notamment l’obligation de consom-mer des Matsot et du Marôr, (du pain azyme et de la laitue) de boire quatre coupes de vin, de réciter des prières bien spécifiques et de faire le récit de la sortie d’Egypte.

La question que nous pourrions nous poser serait : pourquoi avons-nous besoin de tant de symboles pour nous souvenir de cette sortie d’Egypte? Un

seul d’entre eux ne serait-il pas suffi-sant, comme pour d’autres fêtes?

Certes, la Guemara argumente que cette sortie d’Egypte, préfigure toutes les autres, jusqu’à la dernière ! Celle que nous attendons impatiemment !.Mais le Rambam explique de cette façon : « Ne cherche pas mon fils à demander pour quelle raison il faut autant de signes pour nous rappeler du miracle de la délivrance d’Egypte, Ne crois pas qu’un seul serait suffi-sant! Ce serait une pensée puérile, car sache que la nature de l’homme est forgée par ses actes…Son cœur et ses pensées sont intimement liées aux actions qui sont les siennes, que ce soit pour le bien ou pour le mal.

Même un mécréant s’il décide de commencer à faire et à refaire de bonnes actions, il ressentira alors clairement que ses actes influents sur sa vraie nature, et progressivement redeviendra un bon croyant. (c’est en forgeant que l’on devient forgeron..dit le dicton)

De la même manière, une personne juste et intègre qui s’est consacrée à diverses reprises à des exercices un peu douteux, verra sa nature influen-cée par ses actes répréhensibles, et finira inéluctablement par devenir un «rachâ» un méchant. Voilà pourquoi D-ieu dans son infinie bonté, nous a demandé d’accomplir plusieurs com-mandements pour nous souvenir de la Sortie d’Egypte, car il a voulu que ces Mitsvots forgent notre âme et notre nature et nous aide tous les jours à devenir des hommes meilleurs. »

Yvan Lellouche

Parachat Bô : Vers le chemin de la Liberté !

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

C’est une fuite au niveau de l’in-dustrie militaire Russe qui vient de révéler au quotidien russe Kommersant, ce matin lundi, que Rosoboronexport, la société expor-tatrice d’armes de la Russie, a signé un contrat de 36 avions de combat Yakoviev Yak-130 à La Syrie.

Le YAK-13 est entré en production en 2009, avec une commande initiale

de 55 appareils, et la production des appareils destinés à la Syrie débutera « dès que la Syrie aura versé les pre-miers fonds » a précisé la source au journal. Le contrat, d’un montant de 526.9 millions de dollars, a été signé en décembre 2011.

Le ministre des affaires étrangères russe Sergei Lavrov avait déclaré, début janvier, que « la Russie n’a

aucun intention de justifier ses ventes d’armes à la Syrie. Nous ne consi-dérons pas nécessaire de nous expli-quer, ou de nous justifier, car nous ne violons aucun traité international, ni aucune résolution du Conseil de sécu-rité de l’ONU »

Selon l’agence d’information Inter-fax, la Russie a livré, en décembre, un navire anti-missiles à la Syrie, quelques jours avant que la Com-mission des requêtes de l’ONU exige un embargo sur les armes livrées à Damas.

La France et l’Union Européenne n’ont fait aucun commentaire. Le Quai d’Orsay préfère que ces infor-mations ne circulent pas trop dans les médias, car elles mettent le doigt sur la faiblesse de la stratégie du Minis-tètre de l’Intérieur, hier embarqué comme un cheval fou sur le terrain libyen, et aujourd’hui assis sur un strapontin

© Jean-Patrick Grumberghttp://www.theaustralian.com.au/

La Russie a vendu 36 avions de combat à la Syrie

“En ce moment-même, alors que nos ennemis au nord ne prennent pas le risque de nous attaquer, crai-gnant une riposte sévère de notre part ; nous savons que le Hezbollah et d’autres entités hostiles tentent de commettre des attentats terro-ristes vicieux loin des frontières l’état d’Israël.“

Le Chef d’État-major Benny Gantz s’est exprimé pendant une cérémonie

officielle en mémoire du sous-marin “Dakar”, disparu en mer entre l’An-gleterre et Israël, le 9 janvier 1986. Le Chef d’État-major, le Lieutenant-gé-néral Benny Gantz a évoqué la récente tentative d’attentat en Thaïlande, et a conclu son discours par cet avertis-sement : “Je ne conseille à personne de mettre à l’épreuve notre détermi-nation.“

Armée de Défense d’Israël

Benny Gantz : “Je suggère au Hezbollah de ne pas mettre à l’épreuve notre détermination”

Les Etats-Unis sont détermi-nés a empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire et n’enlèvera «aucune option de la table» pour atteindre cet objectif, a déclaré le président américain Barack Oba-ma lors de son discours sur l’état de l’Union mardi. Obama a déclaré qu’une résolution pacifique du conflit nucléaire iranien est encore possible si l’Iran change de cap, et respecte ses obligations internatio-nales.

Dans un discours largement consacré à l’économie américaine, le président américain a exprimé son engagement à la sécurité d’Israël au cours de son discours. «Notre engagement à toute épreuve à la sécurité d’Israël signifie la plus étroite coopération de l’his-

toire entre nos deux pays,» a déclaré Obama.

Le président américain a également brièvement abordé la «vague de changement» traversant le Proche Orient et l’Afrique du Nord. «Nous nous tiendrons contre la violence et l’intimidation. Nous allons défendre les droits et la dignité de tous les êtres humains,» a déclaré Obama.

Il a dit que le dictateur syrien Bachar el-Assad découvrirait que «les forces du changement ne peuvent pas êtres inversées.» Le président américain a insisté sur le fait que les Etats-Unis gagnaient la guerre contre le ter-rorisme, en disant : «les terroristes d’Al-Qaïda savent qu’ils ne peuvent pas échapper aux Etats-Unis.»

Les USA déterminés à empêcher un Iran avec des armes...

Un suprémaciste, islamiste et néga-tionniste qui accuse la France de racisme, c’est plutôt savoureux, non? Quoi qu’il en soit, bravo la France ! Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié de “raciste” mardi le texte de loi adopté la veille par le Sénat fran-çais pénalisant la négation du gé-nocide arménien, sans cependant annoncer de riposte concrète dans l’attente de sa promulgation par Nicolas Sarkozy.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a qualifié de “ra-ciste” mardi le texte de loi adopté la veille par le Sénat français pénalisant la négation du génocide arménien, sans cependant annoncer de riposte concrète dans l’attente de sa promul-gation par Nicolas Sarkozy.

“La proposition (de loi) adoptée en France est ouvertement discrimina-toire et raciste”, a-t-il dit au Parle-ment devant ses députés du Parti de

la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste).

M. Erdogan a affirmé que cette loi est “entièrement nulle et non ave-nue” pour la Turquie et assuré que son pays imposera “étape par étape” les sanctions qu’elle a prévues contre la France, “sans nulle façon de faire marche arrière”.

“Nous allons annoncer notre plan d’action en fonction des développe-ments sur ce dossier”, a-t-il prévenu, affirmant que la “Turquie est encore dans une période de patience”.

D’avril 1915 à juillet 1916, les deux tiers des Arméniens qui vivaient sur le territoire actuel de la Turquie ont été exterminés au cours de déporta-tions et massacres de grande ampleur.

Ce génocide fut planifié et exécuté par le parti au pouvoir à l’époque, le comité Union et Progrès, plus connu sous le nom de « Jeunes-Turcs »,

dirigeant l’Empire ottoman et engagé dans la Première Guerre mondiale aux côtés des Empires centraux.

Considéré comme l’un des tout pre-miers génocides du XXe siècle, il a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens d’Anatolie et du haut-plateau arménien.

Par Melba

Erdogan qualifie de “Raciste” la loi française sur le génocide arménien

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

ll y a quelques temps, nous vous avions proposé un article sur les huit plus incroyables technologies utilisées par Tsahal pour proté-ger l’État d’Israël et ses citoyens. Comme beaucoup nous l’ont fait remarqué, il y a encore d’autres systèmes avec lesquelles les soldats de Tsahal travaillent quotidienne-ment. Donc prenez un peu de temps pour en savoir plus sur cinq autres incroyables technologies utilisées par Tsahal.

1 – Le Protector USVVous avez sans doute entendu parler de l’utilisation de drones par l’armée israélienne mais saviez-vous que Tsahal utilisait des bateaux roboti-sés? Découvrez le Protector USV. Ce drone naval de surface est rapide, furtif et très maniable. Capable d’at-teindre la vitesse de 92 kilomètres à l’heure, le Protector permet de sur-veiller, d’identifier et d’intercepter.

Le Protector est très autonome mais peut facilement être contrôlé à dis-tance par deux soldats stationnés sur la côte ou sur un bateau à proximité. Équipé d’une arme, très précise, d’un radar, d’un système de détection élec-tro-optique, d’un haut-parleur et d’un système de ciblage marchant de jour et de nuit, ce système peut être utilisé pour un grand nombre de missions. Protection, missions anti-terroristes, surveillance ou sabotage, le Protector USV peut tout faire sans mettre en danger un équipage.

2 – Le VIPeR (Versatile, Intelligent, Portable Robot)Vous aimiez les voitures radio-com-mandés quand vous étiez enfant mais vous aviez l’impression que quelque chose manquait? Jetez un oeil au VIPeR!C’est un robot portable et léger conçu spécifiquement pour faire face à la guérilla urbaine et qui grâce à son système de roue spécial peut lit-téralement changer de forme.

VIPeR peut gérer une grande variété d’obstacles tels que des escaliers ou de gros rochers à monter ou encore ramper dans des espaces confinés ou des grottes. VIPeR est équipé de plu-sieurs caméras utilisables jour et nuit, de micros, d’un GPS et d’un réseau de capteurs qui peuvent détecter et localiser les produits chimiques, les gaz, les explosifs et les radiations.

Un seul soldat contrôle le robot à l’aide d’une manette ressemblant à celle d’un jeu vidéo et d’un casque sur lequel s’affiche tout ce que voit le VIPeR. Cela permet de voir tout

en étant à une certaine distance et en sécurité. Malgré toutes ces capa-cités, le VIPeR pèse à peine plus de onze kilogrammes et peut facilement être transporté dans le sac à dos des soldats. En plus d’être l’outil parfait pour la surveillance et les missions de reconnaissance, cet étonnant robot peut être équipé d’un bras robotisé et d’une pince, d’un mini-Uzi 9mm ou même d’un lance-grenade. Ce n’est définitivement pas un jouet.

3 – Le missile Delilah«Honnêtement, c’est l’arme la plus étonnante au sein de l’armée de l’air aujourd’hui», ce sont les mots d’un officier de l’armée de l’air pour dé-crire le missile Delilah et il est facile de comprendre pourquoi il a raison.Pendant des années, le Delilah était l’un des plus grand secret de Tsahal, en cours de développement, jusqu’à ce qu’il devienne ce qu’il est au-jourd’hui.

Delilah est un missile de croisière mais il possède quelques fonction-nalités uniques qui le distingue. Un missile de croisière ordinaire est tiré et trouve sa cible pré-programmée grâce à un système de navigation. Le navigateur peut faire des petits ajus-tements dans sa trajectoire de vol à distance mais une fois que le missile commence à approcher de sa desti-nation finale, aucune modification ne peut être apporté.

Si le missile attaque une cible qui se déplace à la dernière minute ou encore une mauvaise cible, le mis-sile rate tout simplement sa mission en provoquant d’éventuelles consé-quences désastreuses. C’est là que les capacités spéciales du Delilah entre en jeu.

La patience est une vertu, le Deli-lah peut survoler la zone ciblée et attendre le bon moment pour attaquer

Disons que Delilah s’approche d’une cible et qu’au dernier moment, le navigateur voit sur les images trans-mises par la caméra du missile qu’il y a des civiles dans la zone ciblée. Tout ce qu’il a à faire est de pous-ser un bouton et Delilah annule son attaque, retourne dans les airs et sur-vole la zone jusqu’à la réception de nouvelles instructions.

Delilah peut également être lancé dans la direction d’une cible suspecte et être chargé de patrouiller dans la zone à la recherche de la cible, fonc-tionnant alors comme un drone de surveillance.

Incroyables technologies utilisées par Tsahal

Une fois que le navigateur identifie la cible, il ordonne à Delilah de s’en ap-procher. Si la cible a été correctement identifiée, Delilah va attaquer. Si ce n’était pas la bonne cible, une simple pression sur un bouton suffit et le missile va interrompre son approche et continuer à chercher la vraie cible.

“L’arme la plus étonnante de l’armée de l’air aujourd’hui”, l’oeil de Delilah peut vous trouver à plus de 15 kilo-mètres de distance

4 – La grenade SIMONUne des tâches les plus dangereuses dans la guérilla urbaine est d’entrer dans un bâtiment avec des combat-tants ennemis à l’intérieur. Les sons émis par les soldats essayant d’ouvrir la porte peuvent permettre à l’ennemi de les localiser ou encore la porte peut-être piégée mettant ainsi en dan-ger la vie des soldats.Dans cet esprit, Rafael a développé le SIMON. C’est un petit système moderne et léger pour défoncer les portes.

Il se fixe au bout de n’importe quel fusil d’assaut et est tiré à une distance de sécurité de 15 à 30 mètres. Un mé-canisme de sécurité assure que la gre-nade SIMON n’est armée qu’après avoir parcouru une distance minimale de 15 mètres.

Lorsque la pointe du SIMON frappe la porte, les explosifs présents dans l’ogive sont déclenchés et le souffle de l’explosion ouvre la porte. SIMON ne contient que 120 à 150 grammes d’explosifs, mais sa forme spéciale assure que l’énergie de l’explosion est dirigé sur la porte, limitant les

dommages pour les personnes à l’in-térieur comme à l’extérieur du bâti-ment.

5 – Le MATADOR Parfois entrer par la porte ne suffit pas. C’est là que le MATADOR entre en scène. Ce lance-roquettes peut fonctionner de deux façons. Dans le premier cas, la tête de la roquette explose à l’impact sur un mur et crée un trou de taille humaine pour permettre aux soldats de rentrer dans le bâtiment visé.

Lorsque les soldats savent que l’en-trée dans une salle est trop dange-reuse à cause du nombre élevé d’en-nemis à l’intérieur, ils peuvent passer en mode retardement. Dans ce mode,

l’ogive explose en deux étapes.

Une petite détonation permet de péné-trer le mur et un retard d’une seconde assure que la deuxième explosion se produit à l’intérieur du bâtiment, détruisant efficacement toute menace à l’intérieur.

Le mécanisme spécial du MATA-DOR permet aux soldats de tirer de-puis un endroit clos. Ils ne sont donc pas exposés au moment de tirer. Et si ce n’est pas assez pour vous, sachez que le MATADOR est également une arme très efficace contre les véhicules blindés et les chars légers. Armée de Défense d’Israël

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

Chalom Mendel KALMENSON né en 1922 à Vitebsk, en Bielorrusie, y a vécu 7 ans jusqu’au départ de sa famille pour Saint Petersbourg, Au début du régime de Staline les écoles juives étaient d’abord admises officieusement , puis pour-chassées . Le père du jeune Chalom Mendel enseignant, était lui même recherché, et lui devait étudier et respecter les lois de Shabbat en cachette.

La famille a du fuir, et s’est rendue d’abord en Pologne.Chalom KAL-MENSON à l’âge de 16 ans, devient du Rabbi de Loubavitcth, chargé de s’occuper des autres éxilés..Jeune mais déjà très responsable,, il a consacré son action à l’éducation , en dépit des menaces et des difficultés. On raconte qu’il est arrivé de souffrir d’une maladie de l’oeil . Les méde-cins avaient prescrits une opération qui l’aurait empêché d’accomplir la mission à laquelle il s’est dévoué; Il s’adresse au Rabbi qui lui conseille de ne pas se faire opérer, de continuer son travail , et que tout irait bien. C’est ce qui s’est produit.

Après plusieurs péripéties, les Kal-menson arrivent en France et s’ins-tallent à Aubervilliers, banlieue ouvrière du nord de Paris dans ce département où affluent les réfugiés d’Afrique du Nord. En 1965 l’école Chné Or est fondée.

Quand j’arrive moi même en 1969 au Commissariat de Police de Pan-tin ville voisine d’Aubervilliers,je découvre cette communauté. Aucune synagogue ni à Pantin ni ailleurs alentour mais on sait qu’il existe un école juive à Aubervilliers.

20 ou 30 élèves. Pour la plupart d’entre nous, nous considérions les membres de cette petite communauté orthodoxe comme des extra terrestres.Et pourtant, la volonté, la tenacité du Rav KALMENSON ont eu rai-son de nos doutes.Je n’ai rencon-tré le Rav KALMENSON que très tard,vers 2001, grâce à la faveur de la création du CCJ 93, constitué pour répondre aux attaques antisémites dans le département. Attaques dont le Rav lui même a été victime.Insulté, frappé au bureau de Poste. Les cars scolaires de Chné Or incendiés...Ce qui m’a conduit à interpeller le Maire, l’ancien ministre Jack RAL-LYTE, communiste, propalestinien de la première heure. Il a alors décidé d’inviter autour d’un repas Kacher; les représentants des communautés musulmane et juive d’Aubervilliers. Cette réunion nous a permis d’iden-tifier la confusion des élus qui consi-dèrent que les palestiniens représen-tent les musulmans car face à nous nous avions des palestiniens dont Elias Sanbar.

Chné-Or grandit , progresse, devient très rapidement un pôle majeur de l’éducation juive d e la région pari-sienne.

Mais le Rav KALMENSON veut aller plus loin. Il acquiert un terrain, construit la maquette d’un complexe éducatif. C’était son rêve.Pour aider à la réalisation, il organise un voyage communautaire chez le Rabbi à New York, dont je fais partie .je découvre un monde jusqu’alors inconnu pour moi. Comme moi certains des partici-pants paraissaient incrédules, et pour-tant, un an juste après notre voyage, la première pierre de l’édifice était posée. Et le projet a vu le jour.

Avec beaucoup de tact, de discrétion, d’amour, il savait faire aimer sa vi-sion du judaisme. Jamais je n’’oublie-rai les efforts qu’il a consentis,en gra-vissant a pied ,à son âge,les six étages de l’hôpital d’Auvervilliers,pendant les jours féries de Pessah, pour me rendre visite alors que je venais d’être opéré.

Le Rav Chalom Mendel KALMEN-SON a disparu,. Nous le regretterons longtemps..Il laisse son épouse ,cette compagne formidable,qui l’a accom-pagné ,aidé, conseillé,encouragé,et qui lui a donné 7 filles,et 2 garçons, dont le rav MéїrSim’ha devenu cha-lia’h d’Aubervilliers. Il leur a trans-mis le virus de l’education juive.Ils ont hérité de son courage, de sa détermination, de sa gentillesse, de sa patience,et de son engagement pour perpétuer le judaisme pour tous. Son exemple nous inspire, nous ins-truit. C’était le but de son combat, il a réussi.

Il est de ces maîtres du judaisme qui nous font aimer la Thora dans la joie,et le bonheuur de l’accom-plissement des mitsvot, pour le bien d’autrui.

Sammy GhozlanBNCVA

Mon hommage au Rav Chalom Mendel KALMENSON

Le Bureau National de VIgilance Contre l’Antisémitisme condamne les actions de B D S et les menaces de mort qui selon les médias et le site http://www.ism-france.org/analyses/Une-nouvelle-victoire-BDS-Lara-Fabian-obl igee-d-annuler-son-concert-au-Liban-article-16523 ont contraint la chanteuse belge ,francophone,Lara Fabian à annuler ses concerts au Liban, au prétexte que l’artiste avait exprimé son admiration légi-time pour Israel.

Après les pressions exercées déjà sur Vanessa Paradis qui a dû céder aux menaces, après les tentatives opérées contre Gad Elmaleh,ou Jane Birkin, dont nous saluons le courage et la

détermination, le BNVCA demande au Ministre de l’Intérieur d’user de son pouvoir et de son autorité pour faire interdire le site B D S.incitatif à la haine, à la discrimination.

Parce que les actions d’appel à boy-cott sont prévues et réprimées par nos lois, nous demandons au Procureur de la République de Paris de poursuivre d’initiative ceux qui appellent à com-mettre cette infraction,dont se flatte le mouvement B D S sur son site,et qu’il revendique.

Le fait pour un artiste, un intellectuel, un universitaire,un homme politique, d’être ami d’Israel, n’est en rien une faute ou un délit,ni une tare, bien au contraire, c’est soutenir la démocra-

tie, et encourager les efforts de paix.Il est temps de sanctionner sévèrement ceux qui menacent et terrorisent.

Nous rappelons que le Liban, comme beaucoup d’autres pays arabes sont depuis longtemps JUDENREIN.qui pratiquent la discrimination, l’apar-theid, l’antisémitisme officiel, même en l’absence de juifs.

BDS et les détracteurs d’Israel n’ont aucune leçon à donner ni à l’Etat Juif, ni à ses amis et admirateurs.

Il est temps que les campagnes B D S cessent. Etrangères à la liberté d’expression,elles procèdent de la pire propagande palestinienne , source essentielle de l’antisémitisme que subit la communauté juive en France comme en Europe, depuis plus de 11 ans.Ce fléau peut être maî-trisé, cela dépend de la volonté de la police et de la justice à mettre hors d’état de nuire B D S , ses militants,et tous les adeptes de la haine .

Nous assurons la chanteuse Lara Fabian de notre solidarité, de notre amitié, de notre sympathie.

Le BNVCA attend que le milieu artis-tique se mobilise enfin ,pour à la fois soutenir Lara Fabian; condamner et combattre les boycotteurs.

Le BNVCA attend que la communauté artistique se mobilise pour soutenir Lara Fabian

Le BNVCA exprime les protestations de nombreux lecteurs de l’EXPRESS

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme est re-quis par de nombreux lecteurs de l’hebdomadaire l’Express, (3155/3156 )choqués, irrités par le dessin prétendu humoristique de Plantu,(révélé par Europe Israel) qui pour illustrer sa vision d’un évènement critiqué et critiquable, survenu en Israel, devient le relais d’une propagande antiisraelienne ,inadmissible, source depuis 11 ans de l’antisémitisme.Ce dessin de Plantu caricature à la fois les juifs, le judaisme et Israel.

C’est sous le titre SEGREGATIONS A JERUSALEM, que Mr PLANTU rappelle une incident qui s’est pro-duit non pas comme il le le prétend , dans la capitale Jerusalem, mais dans la petite commune Beth Shemesh, où des individus appartenant à une secte orthodoxe intégriste, minori-taire , auraient voulu que dans un autobus les femmes soient séparées des hommes, installées à l’arrière et les hommes à l’avant.Les institutions publiques,politiques et religieuses,les médias en Israel ‘ont pourtant abon-damment condamné ce comporte-ment marginal,de même que le Grand Rabbinat de France.

Plantu n’a pas été inspiré par les lapi-dations quotidiennes des bus israe-liens par des palestiniens, ni par les menaces «Tuez les juifs c’est un devoir»scandées par les tunisiens accueillant officiellement le chef du Hamas le 5 janvier.Rien non plus sur le «judeinrein « appliqué dans

les pays arabomusulmans, à Gaza ou Ramallah.

Le parti pris de Plantu, ses préjugés,son ignorance,l’inconséquence, révélés dans son dessin ne font ni rire ni sou-rire, mais inquiètent ceux qui comme les juifs ont de tout temps,subi les conséquences des méfaits des adeptes de cette maxime» Diffammez , dif-famez, il en restera toujours quelque chose.»IL n’y a aucun talent à mettre l’art Au service du mensonge et de la méchanceté.

Le plus intolérable , c’est que cette caricature qui veut légitimement cri-tiquer le débordement d’une secte religieuse dérive sur le politique, en faisant croire au lecteur que les juifs discriminent les palestiniens, présen-tés comme des esclaves portant sur leur dos l’autobus qui transporte les juifs.

Loin de prendre leur défense Plantu humilie plus encore les palestiniens.

Dans un ancien dessin, PLANTU écrivait « La Liberté d’Expression fait couler de l’encre mais pas le sang.»Il est à craindre que le croquis mis en cause ,produise l’effet contraire, en attisant les haines et exacerbant les passions,

Le BNVCA a contacté la rédaction de l’Express, pour exprimer les protesta-tions des lecteurs de l’Express qui se sont sentis bafoués.

Sammy Ghozlan

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

Mohammed Hammami, imam de la mosquée tabligh Omar à Paris (XIe), a été informé en fin de semaine dernière qu’une pro-cédure d’éloignement, initiée par le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, était envisagée contre lui. Le 7 février prochain en effet, son cas sera examiné par la commission d’expulsion à Paris.

Arrivé en France dans les années 1960, Mohammed Hammami, ce Tunisien qui avait ouvert un lieu de culte rue Jean-Pierre Timbaud, dans le XIe arrondissement de Paris, paie aujourd’hui tous ses excès. À l’ori-gine de prêches virulents, notam-ment à caractère antisémite, il aurait indiqué que «l’argent des fidèles ne devait pas être placé en banque car il profite aux juifs.»

Adepte d’un islamisme radical, il aurait aussi demandé que la femme

adultère soit battue à mort. D’après nos informations, Mohammed Ham-mami, imam de la mosquée tabligh Omar à Paris (XIe), a été informé en fin de semaine dernière qu’une pro-cédure d’éloignement, initiée par le ministère de l’Intérieur, était envisa-gée contre lui. Le 7 février prochain en effet, son cas sera examiné par la commission d’expulsion à Paris.

Dès l’avis de cette structure émis - le jour même ou dans un mois -, un arrêté ministériel d’expulsion devrait être pris. Une mesure qui pourra alors s’appliquer sur-le-champ. Né en 1935 et arrivé en France dans les années 1960, Mohammed Hammami, ce Tunisien qui avait ouvert un lieu de culte rue Jean-Pierre Timbaud, dans le XIe arrondissement de Paris, paie aujourd’hui tous ses excès.

À l’origine de prêches virulents, no-tamment à caractère antisémite, il au-

rait indiqué que «l’argent des fidèles ne devait pas être placé en banque car il profite aux juifs.» Adepte d’un isla-misme radical, il aurait aussi deman-dé que la femme adultère soit battue à mort.

Condamné à quatre mois de prison avec sursis D’après Samir Amghar, chercheur et auteur d’un récent ou-vrage sur le salafisme (éditions Mi-chalon), cette mosquée du XIe arron-dissement «a régulièrement défrayé la chronique».

Dans les années 1990, elle abritait des filières de recruteurs djihadistes. À sa tête, Mohammed Hammami avait été, durant plusieurs années, le représen-tant du Tabligh en France, ce mouve-ment «rigoriste et ultraorthodoxe», qui fut, pendant un temps, le «sas du terrorisme».

France : expulsion prochaine de l’imam radical d’une mosquée parisienne pour prêches antisémites

Boycotteurs boycottés: Les exportations israéliennes vers la France ont fait un bond de 21%

Les boycotteurs doivent faire grise mine – très grise en effet. Israël prouve une fois de plus qu’il est un pays incontournable et indispen-sable. Les échanges commerciaux franco-israéliens ont résisté à la crise de l’euro : En 2011, la France restait le 8e client d’Israël et son 10e fournisseur de marchandises.

En 2011, le volume des échanges entre Israël et la France s’est monté à 3,2 milliards de dollars, importations et exportations confondues; c’est une progression de 14% par rapport à l’année précédente. Selon le bilan des échanges commerciaux par pays que vient de publier l’Institut israélien de la Statistique, les échanges franco-is-raéliens semblent avoir bien résisté à la crise de l’euro et à la récession internationale.

Équilibre commercial Les données du commerce extérieur par pays font apparaître que le commerce d’Israël avec la France a retrouvé son niveau d’avant la crise mondiale de 2009 qui avait touché de plein fouet les débou-chés des marchandises israéliennes.

En 2011, les exportations israéliennes vers la France ont fait un bond de 21% pour se monter à 1,5 milliard de dollars. De même, les fournitures françaises à Israël ont augmenté de « seulement » 7% pour totaliser 1,6 milliard de dollars l’an passé.

La progression plus forte des expor-tations que des importations dans le commerce extérieur franco-israélien s’est aussi traduite par un recul du

déficit commercial d’Israël : Vis-à-vis de la France, le déficit israélien est tombé de $ 235 millions en 2010, à seulement $ 88 millions en 2011, soit trois fois moins en un an.

Désormais, on pourrait presque parler d’équilibre commercial entre les deux pays. Cosmétique contre électronique Selon les chiffres du Service israélien des Douanes, la France semble avoir gagné quelques places au classement des principaux partenaires commer-ciaux d’Israël, diamants exclus. En 2011, la France était le 10e client d’Israël (2,3% de ses exportations) derrière les États-unis, le Royaume-Uni, la Chine, la Hollande, l’Alle-magne, la Turquie et l’Inde, et devant l’Italie.

La France achète à Israël des équi-pements électriques et électroniques (38%), de la chimie (22%) et de l’agroalimentaire (10%). En sens inverse, la France était le 12e four-nisseur de marchandises d’Israël avec un part de marché de 2,2%. En 2011, la France était devancée par les États-unis, la Chine, l’Allemagne, l’Italie, la Hollande, la Suisse, le Japon, la Turquie et le Royaume-Uni.

Parmi les principaux produits que la France fournit à Israël, on trouve des biens d’équipement (25%), des véhi-cules de transport (17%), de la chimie (15%) et de la cosmétique (5%).

Source : Philosémitisme, via Israel Valley , par Jacques Bendelac (Jé-rusalem)

Il y aurait beaucoup à dire sur le discours du Président Français du 20 janvier dernier concernant ses vœux au Corps diplomatique étranger. Par exemple lorsqu’il af-firme que « Les chrétiens d’Orient sont une des richesses de l’Orient. (…) La France sera de façon déter-minée à leurs côtés. (…)

La France veille sur son territoire à ce que chacun puisse vivre son engage-ment religieux et le transmettre à ses enfants. (…) la France entend que sur tous les territoires du monde, il puisse en aller de même pour toutes les minorités religieuses. C’est un sujet considérable qui touche absolument le cœur de nos convictions ».

Où était la France de Sarkozy lorsque les Coptes et les Chrétiens d’Irak se firent assassinés, ainsi que leurs lieux de cultes détruits, ou encore ceux sous juridiction de l’Autorité palestinienne (AP) et celle du Hamas obligés d’immigrer ailleurs ? Où se cachait alors la France ?

A n’en pas douter, très loin d’eux ! Autre perle : « En Syrie, nous ne pou-vons pas accepter la répression féroce menée par les dirigeants syriens contre leurs peuples, répression qui conduit tout droit le pays au chaos ». Le chaos est bien là et la France tou-jours absente ! Officiellement parce que la Russie s’oppose à toute inter-vention militaire.

La France, puissance militaire ? En ce qui concerne l’Iran, c’est cette dernière qui s’oppose, cette fois-ci, à une intervention militaire. Malgré que, dixit Sarkozy, « L’AIEA a révé-lé les progrès réalisés par le régime iranien dans sa course insensée vers la bombe nucléaire. La base mili-

taire de Qom commence à produire de l’uranium hautement enrichi. Les dirigeants iraniens ont menti, pas une fois ; les dirigeants iraniens ont menti de façon continue et à tout le monde ». Nonobstant ceci nous dit-il, «

Tout doit être fait pour éviter une intervention militaire » (sic). Les ayatollahs en sont surement tout ra-gaillardis ! Par ces trois petits échan-tillons prélevés dans ce discours qui se veut orientation politique, on s’aperçoit rapidement que la France n’est autre que vent quant à la défense des valeurs de la civilisation occiden-tale et de la paix de la planète. Quel poids accorder en conséquence à l’as-surance que donne le Président Fran-çais quant à la sécurité d’Israël ? «

La position de la France est claire. Nous n’accepterons jamais que soit mise en cause la sécurité d’Israël. Nous le disons à chacun. Israël n’est pas seul. La naissance d’Israël, au tournant de la moitié du XXème siècle, est un fait politique majeur de l’Histoire du monde, au lendemain de la tragédie de la Shoah.

Ceux qui menacent l’existence d’Is-raël doivent savoir que nous n’accep-terons jamais la disparition, la mise en cause de l’intégrité de ce pays. » Quelle considération octroyer à cette promesse si l’on se souvient que lors d’une réunion de cabinet, le 27 sep-tembre 2011, le président français rentrant de New York, où il avait par-ticipé à l’Assemblée générale des Na-tions Unies, avait déclaré qu’« Il est ridicule de parler d’un État juif (…)

Ce serait comme de dire que cette table est catholique. Il y a deux mil-lions d’Arabes en Israël ». Le monde musulman partage ce même avis mais pas sur la pérennité de l’Etat d’Israël entant que refuge du peuple juif à majorité juive et état héritier de la culture juive !

Est-ce cela qui est ridicule et nocif à la paix ou bien l’exigence d’un droit au retour de centaines de milliers de « réfugiés » au sein même de l’état juif ? La France viendra t-elle alors au se-cours des Juifs devenus minoritaires

dans leur propre pays par l’arme de la démographie alors qu’elle ne fit et ne fait rien pour les « chrétiens d’Orient » si chers, paraît-il, à son cœur ?

Qui peut soutenir une telle hypo-thèse ? Où se trouve le courage fran-çais et la détermination française à résoudre ce conflit si l’on sait que JAMAIS l’administration politique sarkozienne, mais pas seulement, ne s’est élevée contre le monde musul-man afin qu’il abandonne l’exigence d’un ‘’droit au retour’’ alors que la « Palestine » à naître sera, quant à elle, purifiée de tout juif ?

Où se situe la France, patrie des Droits de l’homme, lorsqu’après avoir soutenu l’entrée des ‘’Pales-tiniens’’ à l’UNESCO, « organisme qui met l’éducation et la culture au service de la Paix » dixit Sarkozy, elle se tait lorsque la plus haute auto-rité religieuse palestinienne, le Mufti Muhammad Hussein, présente, lors du 47e anniversaire du Fatah retrans-mis sur la chaîne de l’AP, le meurtre des Juifs par les musulmans comme un but religieux de l’Islam ?

Est-ce cette culture que prône l’Unesco ? La France, comme on le devine aisément par ces petites questions, est absente du nœud du conflit proche-oriental, mais aussi de la réalité concernant la planète. Ses hommes politiques se réfugient dans des discours creux, se gorgent de mots tout en s’éloignant du concret et des solutions réelles dont la planète a besoin. Seul l’auditoire du moment modifie quelque peu la teneur du dis-cours.

Quête de suffrages oblige ! La ligne directrice, quant à elle, ne varie guère. Des raisons mercantiles et la paix de la population sont les raisons justifiant une telle couardise ! L’al-ternance présidentielle, si elle a lieu en mai prochain, ne changera stric-tement rien à la politique étrangère française. Cela sera bonnet blanc ou blanc bonnet. Aux défenseurs des va-leurs universelles à en prendre bonne note !

Publié par Victor PEREZ

Que vaut la parole de Nicolas Sarkozy ?

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

La démocratie israélienne est la plus solide du monde. On peut la tendre à souhait, en user et en abu-ser à volonté, elle ne craque jamais. Les députés arabes sont parmi les principaux usagers de ce privilège

dont ils ne jouiraient dans aucun pays arabe et ils s’en servent allé-grement pour salir l’Etat d’Israël. Après la « semaine Tibi » c’est une fois de plus Hanin Zouabi qui tient la vedette avec la préface virulente

qu’elle a accepté de faire dans un livre de l’écrivain antisémite bri-tannique Ben White.

Ce dernier a écrit un livre au titre dénué d’ambigüité : « Palestiniens en Israël : séparation, discrimination et démocratie » dans lequel il déverse sa haine anti-israélienne. Dans la préface, que l’auteur a demandé à Hanin Zouabi de bien vouloir écrire, la députée décrit le conflit israélo-palestinien « comme une entreprise coloniale raciste inspirée par une phi-losophie d’épuration ethnique ».

Zouabi définit les citoyens juifs d’Is-raël comme « ceux qui sont venus de l’étranger pour nous voler la terre » et insiste sur le fait « que les victimes ne sont pas uniquement les Arabes qui vivent en Judée-Samarie ou à Gaza mais également ceux qui n’ont pas été chassés en 1948 » !

Elle conclut sa prose ainsi : « Après 50 ans de tentatives politiques, les Palestiniens de l’intérieur (Arabes israéliens) ont compris la force qu’ils peuvent tirer de la démocratie, afin de pouvoir partir à l’assaut de la légiti-mité morale et politique de l’entre-prise sioniste et de la réduire à ce qu’elle est : un projet colonial et ra-ciste ». Tous les éléments sont là pour éjecter cette bactérie de la Knesset et la jeter en prison pour haute-trahison mais seule manque la volonté poli-tique.

par Shraga Blum

Hanin Zouabi préface un livre antisémite

Le 3 octobre dernier, une dépêche de l’AFP, publiée entre autres par L’Express, et reprise par de nombreux media français, rap-portait l’incendie criminel d’une mosquée dans un village bédouin du nord d’Israël, Touba-Zanga-riyya. L’Express l’attribuait, sans nuances, ni réserve ou doute ex-primé, à des « colons » israéliens.[...] L’Humanité, lorsqu’il s’agit de commenter l’actualité moyenne-orientale, est restée scotchée aux vieux principes de l’antisémitisme stalinien.

L’organe du Parti Communiste titrera ainsi, sans états d’âme, « Une mos-quée incendiée par des colons israé-liens ». Vingt-cinq années après la

perestroïka, c’est plus qu’étonnant, c’est inquiétant.[...] Paris MATCH, qui n’est pas l’organe du Parti Com-muniste, mais qui s’inscrit lui aussi dans cette mouvance condamnable, écrira quant à lui :« L’événement ré-vèle aussi la montée de l’extrémisme israélien ».

Répandre de telles conclusions sur la base d’une information non véri-fiée, procède non seulement d’une démarche indigne de professionnels, mais, de plus, elle met en danger la paix civile, en France, en général, et les membres de la communauté israé-lite, en particulier.

Il n’est pas nécessaire d’être un expert dans le domaine de la sécurité pour

saisir que les musulmans de France ont pu, fort naturellement, se sentir blessés par la mise à sac d’un lieu de culte de leur religion par des Juifs, et que le risque objectif existait, de voir des éléments extrémistes minoritaires de cette communauté surréagir.

Les media des pays arabo-musul-mans, de même que des sites mu-sulmans de France, ne se sont natu-rellement pas privés d’accuser les Israéliens et de déverser des flots de haine à leur encontre. Difficile, cependant, de leur jeter la première pierre, alors que les media généra-listes leur avaient montré la voie.

Par Sandra Oreshttp://www.menapress.org/

Touba : ce sont des islamistes qui ont brûlé la mosquée... et non pas des «colons juifs»

Accusé de sévices lors d’interrogatoires, un ex-officier israélien réclame des dommages et intérêts

Un ancien officier israélien accusé d’avoir infligé des mauvais traite-ments et d’avoir violé lors d’inter-rogatoires Moustapha Dirani, un Libanais membre du Hezbollah, a réclamé dimanche 1,4 million de dollars de dommage et intérêts à Israël.

Cet officier surnommé «Captain George», dont le véritable nom n’a pas été rendu public, avait été limogé il y a quelques années de l’armée en raison notamment des méthodes qu’il avait utilisées pour interroger Mous-tapha Dirani, a précisé la deuxième chaîne de télévision privée Aroutz 2. Moustafa Dirani, un responsable du Hezbollah, avait été enlevé au Liban-sud le 21 mai 1994 pour ser-vir de monnaie d’échange contre des informations sur le sort de l’aviateur israélien Ron Arad, capturé lors d’un raid au Liban en 1986. Il avait été libéré en janvier 2004 dans le cadre d’un échange de prisonniers.

En janvier 2004, peu avant sa libé-ration, il avait témoigné devant un

tribunal de Tel-Aviv sur les sévices corporels et sexuels qu’il affirmait avoir subis lors de son interrogatoire. Son avocat avait demandé des répara-tions d’un montant de 1,3 million de dollars, mais aucun tribunal israélien ne s’est pour le moment prononcé sur la recevabilité de la plainte.

Moustafa Dirani avait notamment accusé le dénommé George, qu’il décrit comme un tortionnaire sadique et brutal, de l’avoir violé au moyen d’une matraque de police.Interrogé récemment le visage flouté par la deuxième chaîne de télévision, «Cap-tain George» avait nié avoir torturé Moustapha Dirani et affirmé qu’il avait toujours agi en obéissant aux ordres de ses supérieurs.

«Mes supérieurs m’ont abandonné, je suis traité comme un bouc émissaire et depuis que je ne suis plus dans l’ar-mée, je n’ai pas réussi à trouver du travail», a-t-il affirmé pour justifier sa demande de dommages et intérêts auprès de l’armée et du ministère de la Défense.

Le premier ministre Benyamin Ne-tanyahou a appelé dimanche le pro-cureur général Yéhouda Weinstein à ouvrir une enquête sur le mufti de Jérusalem, pour incitation, après qu’il ait été enregistré citant un pas-sage de Mahomet dans le Hadith qui appelle au meurtre des juifs. «Ce sont des mots graves que le monde doit condamner,» a déclaré Neta-nyahou.

Répondant aux accusations d’inci-tation sur Radio Israël dimanche, le mufti Mohammad Hussein a nié avoir lui-même incité à assassiner les juifs, disant qu’il citait seulement un texte islamique. «Je ne peux pas changer le Hadith,» a-t-il ajouté. Le ministre Uzi Landau, parlant à la réunion du

cabinet sur la journée internationale de l’Holocauste, a noté : «cela ne vient pas du Hamas, avec eux nous y sommes habitué, cela vient de la télé-vision de l’autorité palestinienne.

Si ce n’est pas de l’antisémitisme, alors je ne sais pas ce que c’est.» Netanyahou a déclaré pour sa part : «aujourd’hui, comme il y a 70 ans, il y a des gens qui veulent exterminer le peuple juif.» Mais contrairement au passé, a-t-il poursuivi, «les juifs ont les moyens de se défendre.»

«Le peuple juif et le gouvernement is-raélien ont le droit, le devoir et la capa-cité d’empêcher un autre Holocauste,» a déclaré Netanyahou.

Netanyahou appelle le monde à condamner le mufti de Jérusalem

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Janvier 2012

Il faut remonter à la fin du 19ème siècle et au début du 20ème siècle, pour voir se façonner essentielle-ment dans les pays de l’est, les pré-mices du mouvement sportif juif, qui prendra pour nom MACCABI. En effet, les pogromes et la des-truction brutale des communautés juives d’Europe centrale, ame-nèrent leurs dirigeants à promou-voir l’éducation physique parmi les jeunes juifs pour leur permettre de défendre leur communauté en cas de danger.

C’est en 1921, que le MACCABI World Union, fut créé, tirant son appellation de la famille de Judas MACCABEE, dirigeant juif du 2ème siècle avant Jésus Christ, qui était a la tête des forces juives pendant la révolte des MACCABEES contre la domination Syrienne, devenant ainsi un des plus grands héros de l’histoire juive.

En 1932, fut organisé la première MACCABIADE en Israël réunissant seulement 390 athlètes venant de 14 pays. Ces jeux olympiques juifs reconnus aujourd’hui par le comité

international olympique (CIO), ont rassemblé lors de la 17ème Macca-biade en Israël (en 2009) plus de 5000 athlètes venant de 60 pays.

En France le Sporting Club MAC-CABI de Paris, fut créé en 1926 sans qu’il ne soit officialisé. C’est seule-ment après la 2ème guerre mondiale, que furent déposés les statuts offi-cialisant définitivement, le Sporting Club MACCABI de Paris (8 Mars 1947 N° 10065). Le premier président fut Monsieur Théo HASS, qui deviendra par la suite le premier président de la Fédé-ration Française MACCABI (créée en 1971). Le Président d’honneur fut Léo KAMINSKI et le 1er Secrétaire général Monsieur Victor JACOB.

Les premiers dirigeants furent Mon-sieur Robert LUDWIG, Monsieur Maurice ELKAIM, Monsieur Walter STARK, Monsieur Léon ZAS, Mon-sieur Hugo MOSBACH.

En 1971 Monsieur Raymond ATTAL succède à Monsieur Théo HASS à la présidence du MACCABI PARIS,

ainsi que Messieurs José BITTON, Robert LEVY, Gérard ELBAZ, Albert CHELLI, Maurice BENAYOUN, Gérard TEMIM, qui se succédèrent comme président. Aujourd’hui Mau-rice BENAYOUN préside à nouveau le club.

Cependant de grands dirigeants ont marqué l’histoire de ce club : Mes-sieurs Marcel MEIMOUN, Jacques AMAR, ANISTEN, Maurice FEL-MAN, William DAHAN, Albert CHABBAT, Jacky ABOUCAYA, Elie SEBBAG, Léon CHOUKROUN, Hector BOKOBZA, Francis OZI-LOU.

Les présidents et les dirigeants qui se sont relayés pendant plus de 50 ans, ont façonné l’image du Sporting Club MACCABI de Paris, grâce à leur dévouement, leur sens du devoir, leur amour du sport et de leur club.

Une nouvelle génération de dirigeants ambitieux tous aussi dévoués ont pris le relais pour faire grandir le club et la section Football, aujourd’hui re-connue et respectée dans le monde du Football Parisien et Francilien.

Sporting Club Maccabi de Paris - Historique

M. Dov Mamou, M. Pascal Laloux et M. Hector Bokobza

M. Hugo Mosbach M. Robert Levy

M. Enrico Macias et M. Raymond Attal

LE DIMANCHE 22 JANVIER 2012

VILLE EVRY - MACCABI 4-0POUR CETTE NOUVELLE ANNÉE, L’ÉQUIPE DSR S’EST IN-CLINÉE LOURDEMENT FACE À LA VILLE D’EVRY 4 BUTS À ZÉRO DANS UN MATCH Où NOS JOUEURS ÉTAIENT ENCORE EN VACANCES ET ONT FAIT UN BEAU CADEAU À L’ÉQUIPE D’EVRY SUR LES 2 PREMIERS BUTS. ET, MALGRÉ UNE MI-TEMPS Où NOUS ÉTIONS COMPLèTEMENTS AMORPHES, ON SENTAIT QUE NOUS POUVIONS REVENIR AU SCORE. MAIS MALGRÉ D’INNOMBRABLES OCCASIONS, NOUS AURIONS PU JOUER 5 HEURES QUE NOUS N’AURIONS PAS MARQUÉ TELLEMENT NOUS AVONS JOUÉ A L’ENVERS FACE AU BUT ADVERSE. EN ESPÉRANT QUE CETTE CLAQUE FERA REVE-NIR LES JOUEURS SUR TERRE ET QU’ILS FERONT PREUVE

D’UN PEU PLUS D’HUMILITÉ À L’AVENIR.

FÉLICITATION À L’ÉQUIPE EXCELLENCE POUR SA BELLE VICTOIRE 2-1 FACE AU LEADER DU GROUPE LE PFC , L’ES-

POIR RENAIT POUR UNE ACCESSION

L’ÉQUIPE 3 A BATTU LE PUC 4-0 ET CONTINUE SA ROUTE VERS LA MONTÉE

LES U 19 S’INCLINENT 3A1 FACE A RUNGIS

LES U 17 S’INCLINENT 3-2 FACE A VILLENEUVE D’ABLON

LES U 15 GAGNENT A VILLENEUVE ABLON 2-0 ET CONFIR-MENT QU’ILS SONT DES SÉRIEUX PRÉTENDANTS A LA

MONTÉE

LES ANCIENS ONT FAIT MATCH NUL 1-1 CONTRE IVRY

À LA SEMAINE PROCHAINE

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