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GRATUIT - Numéro 223 - Edition du Mercredi 5 Septembre 2012 Journal Israélien en langue française « Il vaut mieux prévenir que guérir » Faire pression en mettant en avant la dissuasion nucléaire israélienne face à l’Iran

Israël Actualités n°223

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 223 - Edition du Mercredi 5 Septembre 2012 Journal Israélien en langue française

« Il vaut mieux prévenir que guérir »Faire pression en mettant en avant la dissuasion nucléaire

israélienne face à l’Iran

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

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La situation géostratégique au proche Orient devient de plus en plus compliquée, avec ce qui se passe aux frontières d’Israël, du Nord au Sud, que se soient ces re-lations avec la Turquie, la guerre civile qui fait rage en Syrie soutenu par l’Iran qui fournit des armes à Bachar, l’Egypte avec un nouveau président issu des frères Musul-mans, le Hamas à Gaza qui conti-nue à tirer des roquettes dans le Sud Israël et le plus dangereux à venir l’arme Nucléaire Iranienne, qui se précise chaque jour, avec les menaces et appels à la destruction de l’état d’Israël et la traitant de tumeur du Proche Orient....par son Président A.....

Alors aujourd’hui qu’elles sont les choix, que les responsables Israéliens ont entre leur mains pour gérer cette situation et de répondre à cette ques-tion cruciale pour l’existence de l’état d’Israel ?

Israel aujourd’hui a-t-elle les capaci-tés de pouvoir intervenir sans l’appui des USA contre l’Iran?..... Sinon avec qui ?......ou a-t-elle d’autres moyens?

Les questions sont délicates en ce qui me concerne , car Israël aujourd’hui a la possibilité d’attaquer seule l’Iran, mais ne pourra détruire com-plément les installations , ce qui per-mettra seulement de retarder à terme l’acquisition de l arme nucléaire...mais cela aux prix bien évidement d’une riposte massive de l’Iran et de ses alliés, en envoyant une pluie de missiles sur l’état d’Israël ce qui entraînera d’après une estimation par la mort de plus de 500 civiles minimum, d’un nombre de blessés et des dégâts importants se calculant en millions de dollars.....la deuxième solution serait qu’Israël soutenu par les occidentaux attaquent l’ensemble les installations nucléaire, en faisant une coalition comme cela avait été le cas à l’époque de Saddam Hussein en 1990, ou une coalition international était intervenu en Irak, ce qui permet-trait de repousser les intentions Ira-nienne aux calanques Grecs......Mais, nous ne vivons plus la même époque, que se soit en 1990 ou en 2001, les présidents américains BUSH père et fils de l’époque en avaient dans le pantalon, ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui, avec le président Oba-ma, quand on sait d’après le journal Yédiot Aharonot, l’un des journal les plus important d’Israel qui fait cette révélation, en affirmant Lundi 3 Sep-tembre 2012 que Washington négo-cierait secrètement avec Téhéran, pour que les Etats Unis ne soient pas entraînés dans un conflit entre Israel et l’Iran....En contrepartie Téhéran devrait se garder de toutes repré-sailles contre les intérêts Américains dans le monde , notamment les forces

américaines stationnées dans le Golf... Mais un responsable Israélien a rétorqué, que cela serait illogique de la part des Américains ...mais au-jourd’hui, qu’est ce qui est logique ou illogique ? Quand on voit en Syrie ce qui se passe ou le monde ne bouge pas le petit doigt, lorsque d’après les chiffres soit disant officiel, il y aurait près de 25 000 morts...et des cen-taines de milliers de blessés et plus de 2 millions de déplacés....est ce que le monde a bougé pour sauver les juifs comme cela avait été le cas pendant la seconde guerre mondiale, quand les alliés savaient que les camps de concentrations existaient, et qu’ils n ont pas détruit les voies ferrées qui emmenaient nos frères juifs dans les camps de la morts?

Aujourd’hui, il faut prendre des déci-sions importantes comme l’ont fait dans le passé les américains pendant la seconde guerre mondiale contre le Japon impériale, lorsqu’il fallait prendre la décision de savoir si il fal-lait débarquer au Japon pour terminer la guerre....est ce qu’Israël a le choix de jouer avec le feu.....!!!. Alors la dernière solution serait qu’Israel mette en avant sa force de dissuasion, c’est à dire l arme nucléaire et de se protéger contre ceux qui veulent dé-truire l’état d’Israël, car aujourd’hui dans le monde, un seul pays appel à détruire un autre pays et cela même à l’ONU, sans qu’aucun pays n’inter-viennent,.... c’est l’Iran .Alors Israël doit mettre en avant le fait de n’avoir jamais appeler à détruire aucun pays, mais ne laissera pas une épée de Damoclès au dessus de la tête et de faire attention que le premier pays qui devra être raillé de la carte ne soit l’ lran... Israël est une puissance nu-cléaire qui n a jamais montré ses gros bras pour faire plier ses ennemis… Aujourd’hui l’existence du peuple juif et de l’état d’Israël est en jeu...les américains en 1945 n’ont pas hésité une seconde de lancer deux bombes atomiques sur le Japon pour en finir une bonne fois pour toute......Au-jourd’hui notre pays joue sa survie et ne laissera jamais personne prendre la décision pour elle « il vaut mieux pré-venir que guérir» c’est un adage, en ce qui me concerne, qui me convient très bien et vous ???

Que D...Bénisse Israel et le peuple Juif

Alain Sayada06 68 17 25 55

« Il vaut mieux prévenir que guérir» c’est un adage, en ce qui me concerne, qui me convient très bien et vous ?

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Le gouvernement allemand a rejeté lundi les rapports disant que les relations entre Berlin et Jérusalem ont été touchées par un éventuel accord pour une vente de sous-ma-rins allemands à l’Egypte.

«Cela n’a rien changé à l’attitude allemande vis-à-vis d’Israël, ou à l’obligation du gouvernement alle-mand d’assurer la sécurité d’Israël,» a déclaré le porte-parole du gouverne-ment allemand, Steffen Seibert, après que des responsables politiques aient critiqué l’accord qui verrait la vente

par l’Allemagne de deux sous-marins Type-209 à l’Egypte.

Ces commentaires suivent des rap-ports parus dimanche dans la presse israélienne, citant des sources gou-vernementales israéliennes ano-nymes, disant que la possible vente de sous-marins avait donné lieu à une «détérioration dramatique de la rela-tion entre les deux pays.»

Le rapport a été publié suite aux com-mentaires du commandant de la ma-rine égyptienne, Oussama el-Gendy,

qui déclarait qu’un contrat d’achat de deux sous-marins allemands Type-209 avait été signé. La presse israé-lienne a noté que si la vente avait bien lieu, elle donnerait un avantage à la marine égyptienne sur son homo-logue israélienne, à un moment sen-sible pour la région.

Selon l’agence de presse DPA, Sei-bert n’a pas voulu donner de détails sur la possible vente citant les dispo-sitions relatives au secret du conseil de sécurité allemand, qui supervise les questions sécuritaires du pays. Cependant, a-t-il dit, «le conseil de sécurité fédéral doit être d’accord sur l’exportations d’armes militaires.»

Par ailleurs, Al-Ahram a rapporté lundi qu’el-Gendy a souligné que l’accord allait être réalisé. Les sous-marins de Type-209 ont été construits par l’Allemagne dans les années 1960, et sont utilisés par de nom-breuses marines dans le monde entier, y compris par la Turquie, la Grèce, l’Argentine, le Brésil et l’Indonésie. Les sous-marins israéliens Dolphin sont également basés sur le Type-209, mais sont plus avancés.

Berlin : «les relations avec Jérusalem ne sont pas endommagées»

Elle est actrice et top modèle, mais elle est aussi particulièrement moche. Elle est israélienne mais son mec (mac ?) était libyien. Elle est juive, il est musulman. Elle se nomme Orly Weinerman et lui, Saïf Kadhafi. Le modèle israé-lien a avoué avoir eu une relation amoureuse de six ans avec le fils du Colonel Mouamar et, aujourd’hui, a lancé un appel émouvant à Tony Blair afin qu’il intervienne pour lui sauver la vie.

Saïf risque la peine de mort pour meurtre de manifestants pendant la guerre civile menée avec brio par papa. Franchement, déjà que Moua-mar était accusé d’être juif…

Ils sont forts ces Kadhafi ! ! Orly Weinerman, 41 ans, qui a joué le rôle

d’une blonde un peu co-conne dans une émission TV des années 1990 (« Shemesh »), était souvent à la une des pages ragots des mauvais jour-naux israéliens. Régulièrement, pour protéger sa réputation (et la vie de Monsieur), elle avait nié les affirma-tions qui lui donnaient cette relation. D’ailleurs, selon le Daily Mail, les deux coquins prévoyaient même un mariage… Aujord’hui, Weinerman déclare que Saif était un homme civi-lisé, sérieux et honorable qui est traité de manière injuste par ceux qui ont pris le pouvoir.

« Le fait que je sois juive était com-pliqué en conséquence et la relation ne pouvait pas devenir publique. Je considérait d’ailleurs la conversion à l’Islam, malgré le refus de mes pa-rents » a t-elle expliqué. Weinerman déclaré au Daily Mail que «le fait que Saif était prêt à s’impliquer dans une relation amoureuse avec une juive est une mesure de la façon ouverte et civilisée dont il agissait.

Il jugeait les gens pour ce qu’ils sont – pas pour les on-dit. Il n’a jamais critiqué ma religion ou mon pays. » « Saif a travaillé en étroite collabora-tion avec Blair avant d’être capturé. Les deux sont de vieux amis – il est temps que Blair retourne une certaine loyauté », a déclaré Weinerman. « M. Blair est un homme de Dieu – en tant que chrétien, il a le devoir moral d’aider un ami dans le besoin. »

Jeremyah Albert

La compagne de Saïf al-Islam Kadhafi était une actrice juive d’Israël

L’armée israélienne est prête à atteindre n’importe quelle cible ennemie à tout moment, a déclaré le chef d’état-major, le lieutenant général Benny Gantz, dimanche, lors d’une cérémonie pour les uni-tés de réservistes.

«Récemment, nous avons entendu les menaces d’ennemis proches et éloi-gnés voulant ‘anéantir l’état d’Israël de la carte du Proche Orient’. Dans tous ces cas, je peux vous dire que l’armée israélienne est prête pour n’importe quel scénario. Nous attein-drons tout lieu et à tout moment, et défendrons cette nation,» a déclaré Gantz, parlant à la résidence du pré-sident Shimon Pères.

Ces dernières semaines, les dirigeants iraniens, du «guide suprême», Ali Khamenei, aux responsables mili-

taires, ont intensifié leurs menaces d’annihiler Israël. Khamenei a décrit Israël comme une «tumeur cancé-reuse» et «le plus grand problème auquel sont confrontés les pays mu-sulmans aujourd’hui.»

Les menaces ont coïncidé avec un message du chef du groupe terroriste libanais Hezbollah, Hassan Nasral-lah, qui a menacé de tuer des dizaines de milliers de civils israéliens dans une future confrontation en frappant des sites stratégiques avec des mis-siles et des roquettes.

Les menaces sont venues alors que les tensions montent concernant le programme nucléaire iranien. Le ministre de la défense Ehoud Barak a également parlé dimanche lors de la cérémonie, en disant : «au cours des deux dernières années, la carte de la région se transforme sous nos yeux.

Des nations sont sorties dans les rues et ont renversé des états totalitaires. La réalité a donné naissance à des résultats inattendus, plus d’une fois.» Barak a ajouté qu’Israël réside dans un Proche Orient instable, et qu’il est entouré par une «mer orageuse, dont une grande partie refuse de l’accepter en tant que membre des nations avec des droits égaux.»

Il a dit que la «réalité dans laquelle nous vivons nous a présenté des défis lourds, la nécessité d’utiliser pleine-ment nos ressources, et de nous pré-parer à tous les développements qui peuvent venir de prêt ou de loin.»

«Tsahal peut frapper n’importe où, n’importe quand»

Les Etats-Unis ont secrètement fait passer aux Iraniens via des pays eu-ropéens de ne pas attaquer ses sites stratégiques dans le Golfe persique en cas d’intervention militaire israélienne, révèle ce matin le quo-tidien israélien Yediot Aharonot. Washington aurait ainsi transmis à Téhéran qu’en cas de raid israélien contre ses installations nucléaires, les USA ne suivraient pas et n’en-treraient pas en guerre.

Ils demandent à ce que ses bases militaires, son armada de navires de guerre et de porte-avions soient épar-gnées. Des responsables israéliens ont estimé que cette nouvelle mesure atteste du point où sont tombées les relations israélo-américaines.Le New York Times a rapporté lundi que le président américain, Barack Hus-sein Obama, travaille à une série de mesures pour empêcher une offen-sive israélien contre l’Iran, tout en forçant, très légèrement, la dictature islamique à prendre les négociations sur son nucléaire plus sérieusement.

Plusieurs des principaux conseillers d’Obama pensent que Jérusalem veut une déclaration américaine sans équi-voque concernant une attaque amé-ricaine sur l’Iran, si le pays poursuit l’obtention d’une bombe nucléaire. Israël espère qu’une telle déclaration sera faite pendant le discours d’Oba-ma devant l’assemblée générale des Nations Unis le 25 septembre.

D’autres membres de la Maison Blanche pensent qu’Israël tente de faire glisser les Etats-Unis dans un conflit inutile dans le Golfe. Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a déclaré lundi qu’il «n’y a absolument aucune différence entre les Etats Unies et Israël quand il s’agit de prévenir l’Iran d’obtenir une arme nucléaire.»

Carney a dit que toutes les options restent sur la table pour l’Iran. Il a dit que «la fenêtre diplomatique reste ouverte», ajoutant que le processus diplomatique reste la meilleure façon de traiter avec la dictature islamique, bien que «cette fenêtre ne restera pas

ouverte indéfiniment.»

Selon le New York Times, Washing-ton a également envoyé à l’Iran un message secret demandant qu’ils réduisent leurs ambitions nucléaires, mais Téhéran a rejeté la demande, di-sant qu’aucune entente n’est possible sans lever toutes les sanctions impo-sées par l’Ouest. Selon le rapport, l’administration Obama envisage la possibilité de monter une opération secrète, ainsi que de mener une «cy-ber guerre» contre l’Iran.

Le président Obama a précédemment rejeté cette idée, craignant que des assauts cybernétiques fassent des ra-vages contre la population civile ira-nienne. En septembre, les Etats-Unis et plus de 25 autres nations tiendront un énorme exercice de déminage dans le Golfe, dans ce que des res-ponsables militaires disent être une démonstration d’unité et une mesure défensive pour empêcher l’Iran de bloquer les exportations de pétrole a travers le détroit d’Ormuz.

Obama s’agenouille face à l’Iran

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Ira ? Ira pas ? Voilà en gros la ques-tion qui anime toutes les rédactions occidentales et nos pauvres têtes à l’approche de la nouvelle année juive. Les journaleux français se sont refilés les questions d’usage en 10 points qui sont aussi mal posées que partiales car, à la finale, si les israéliens bougent ils seront responsables de la fameuse super-déstabilisation de tout le moyen-orient. Le monde arabe est déjà déstabilisé mais forcément les juifs seraient responsables de la misère...Un classique ! par Nina

Ces braves scribes des temps mo-dernes censés penser pour nous se retrouvent coincés aux entournures car ils ne savent rien et font comme d’habitude : ils supputent. Oh ils ne sont pas seuls hélas ! En Israël, les pères fouettards de la presse du cru sont tout aussi « émoustillés » par la perspective d’une attaque sur les sites nucléaires des ayatollahs au point d’oublier qu’ils sont anxiogènes en

diable.

Manque de bol, un certain fatalisme doublé d’un hyperréalisme sur les dangers de la théocratie iranienne par le peuple israélien n’ont pas l’air de provoquer le mouvement de panique souhaité par cette presse israélienne qui va pourtant glaner jusque dans les chiottes les moindres paroles d’obs-curs « affranchis ».

L’administration Obama trouve le moyen grâce au magnifique Penta-gone de pousser les responsables israéliens et surtout son Premier Ministre Netanyaou dans des retran-chements extrêmes au point de laisser paraître le vrai visage de l’Amérique Obamanienne : les arabes d’abord ou plutôt : le pétrole d’abord.

Rien de bien nouveau lorsqu’on ré-étudie le discours du Caire de Barack Obama. Bien en face du Président Étasunien, les frères musulmans se régalaient des salamaleks de Barak

Hussein : «Ce n’est pas un frère qui irait leur mettre des bâtons dans les roues au jour prochain où ils seraient aux commandes de l’Egypte». Toute-fois, il serait nécessaire de remettre à l’ordre du jour le travail de sape de l’ex-directeur de l’Agence Internatio-nale de l’Énergie Atomique (AIEA), dirigée durant des années cruciales par l’égyptien Mohamed El Baradei.

Car enfin, il n’est pas si lointain le temps où ce « Prix Nobel » réelle-ment usurpé, El Baradeï TRUQUAIT et MINIMISAIT les rapports de son équipe en charge d’inspecter les sites nucléaires iraniens. Qui s’en est émut ? Qui s’est offusqué ? Faut-il en arri-ver aux extrêmes pour qu’enfin les nations s’émeuvent du danger Iranien ?

« Si depuis 2003 l’AIEA est manda-tée pour faire des recherches en Iran, son Directeur apparaît pour le moins laxiste alors qu’en 2005, un inspec-teur tombe sur une «bombe» : 15 pages de plans industriels décrivant minutieusement le moulage de de-mi-sphères d’uranium métal enrichi et appauvri, à partir d’hexafluoride d’uranium (UF6, gazeux). Aucune application au monde autre que la conception d’ogives nucléaires ne peut justifier une telle opération.

D’autre part, la multiplication des sites nucléaires en Iran a été maintes fois prouvée sans que les grandes puissances ne s’en émeuvent. Le pétrole Perse coule à flot et la sécu-rité d’Israël, la stabilité du moyen-Orient peuvent bien être bradées. Le pire, dans toute cette affaire, c’est que des hommes au sein de l’AIEA se sont élevés contre les projets funestes des Ayatollahs, sans que son Direc-teur n’en semble affecté le moins du monde.

En février 2008, le chef des inspec-teurs de l’Agence, Ollie Heinonen, convoque tous les diplomates à l’AIEA et leur présente lors d’un long briefing technique un impitoyable dossier à charge sur la « possible dimension militaire du programme nucléaire de l’Iran ». Il décrit les tests de détonateurs à haute altitude, les demi-sphères d’uranium métal, les modifications de missiles balistiques Chahab-3 pour emporter des charges nucléaires. »

El Baradeï a-t-il seulement été som-mé de donner des explications ? A-t-il été inquiété pour avoir collaboré de façon active à l’entreprise iranienne ? Il est pourtant coupable mais comme tout dans ce monde est affaire de ré-putation, il sera en plus gratifié d’un prix Nobel de la paix en 2005 ! Les terroristes et les affabulateurs sont souvent récompensés à Stockholm. Yasser Arafat né au Caire comme El Baradeï a lui aussi eu les honneurs du jury du Prix Nobel.

Les Vikings sont souvent mal inspi-rés. Alors aujourd’hui, lorsque les rédactions françaises (et autres du reste), nous font le coup de « Israël serait responsables d’une déstabilisa-tion », je suis en droit de leur deman-der ce qu’elles feraient si la France était menacée ou si elle avait vrai-ment utilisé ses forces pour empêcher les théocrates islamiques de se doter d’une redoutable force nucléaire avec pour première intention celle de « rayer Israël de la carte ».

Les Iraniens n’ont rien à foutre des palestiniens. Ceci est une guerre religieuse entre juifs et musulmans et entre musulmans chiites et sun-nites. Rien de moins, rien de plus. Le scénario du moment dans lequel

les nations occidentales, encore une fois, semblent lâcher l’état juif à son sort sans se soucier des dizaines de milliers de morts que les mollahs adoreraient offrir en holocauste aux nations islamiques est quelque chose que nous connaissons par cœur. La solitude ?

L’isolement ? On ne connait que ça !!!! On évolue en terrain connu, hélas ! Mais depuis plus de 20 siècles, les juifs ont acquis un pouvoir qu’ils sont les seuls à posséder : la ténacité dans l’envie de vivre.

De Gaulle disait que les juifs étaient des « gens sûrs d’eux et dominateurs » et avait enjoint les israéliens «à ne pas attaquer les premiers ». Erreur ! Sûrs de nous ? Rien n’est moins vrai. Ce qui est cependant une réa-lité intangible c’est que nous ne nous laisserons pas faire et que nous atta-querons s’il le faut et au moment où il le faudra.

Confier nos vies au reste du monde est une absurdité absolue. On l’a fait il y a 70 ans et les trois quart de notre peuple fut réduit en cendre. NEVER AGAIN ! Quoi que le gouvernement israélien fera. Quoi que Tsahal déci-dera, nous les soutiendrons de toutes nos forces. Cessez chers juifs d’avoir peur. Cessez de lire ces scélérats co-gneurs de claviers de la presse fran-çaise qui vous présentent Israël sous les pires auspices.

VOUS SAVEZ QUE C’EST FAUX.VOUS VISITEZ ISRAËL.

VOUS AVEZ LE DROIT ET LE DEVOIR DE DÉFENDRE DE TOUTES VOS FORCES L’ÉTAT JUIF, L’ÉTAT DES JUIFS.

Nina

La bombe iranienne

Pour la première fois depuis 2000 ans, cette année, il n’y aura pas de prières pour Rosh Hashana et Yom Kippour à la synagogue Eliahou Hanavi d’Alexandrie, en Egypte. La synagogue est la dernière encore en fonctionnement dans le pays. Une synagogue qui a résisté depuis l’époque hellénistique, mais l’édi-fice actuel remonte au 19ème siècle.

Les autorités égyptiennes ont interdit les services des grandes fêtes pour des raisons de «sécurité». La déci-sion, annoncée lundi, vient comme un coup dur pour le rabbin Avraham-Nino Dayan, un Israélien d’origine égyptienne, qui chaque année se charge de l’assemblage d’un minyan (réunion de 10 hommes) en prove-

nance d’Israël et de l’étranger.

Dix hommes sont obligatoires pour pouvoir sortir les rouleaux de la Torah. Aujourd’hui, il ya seulement deux hommes juifs et environ 20 veuves vivant à Alexandrie. Levana Zamir, qui dirige l’Association in-ternationale des Juifs égyptiens en Israël, a déclaré: « il semble que ce soit vraiment la fin de la vie juive en Egypte, les autorités ont trouvé une façon de prendre en charge le dernier bastion juif, puisque toutes les syna-gogues restantes sont déjà des sites archéologiques et touristiques.

C’est très triste. » Le Seder de Pessah à Alexandrie l’an dernier a également été annulé pour des raisons de sécu-

rité, même si un Seder a eu lieu au Caire. Les services des grandes fêtes sont généralement organisés pour le personnel expatrié de l’ambassade israélienne à la synagogue Maadi du Caire. Depuis la chute de Moubarak, les diplomates rentrent en Israël pour passer les fêtes en famille.

Source: Point of no-return

Fin du judaïsme en Egypte ? les juifs interdits de prier par le nouveau gouvernement

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Le candidat républicain à la pré-sidence des Etats-Unis, Mitt Rom-ney, a condamné les démocrates, accusant le président Barack Obama d’avoir éloigné les USA de leur allié, Israël. ‘’Jérusalem uni-fiée’’ qui faisait partie de la plate-forme électorale démocrate en 2008

n’apparaît plus dans celle soumise à l’approbation de la convention démocrate réunie en Caroline du Nord. Romney a qualifié ce vire-ment constituait un ‘’refus honteux de reconnaître Jérusalem comme la capitale d’Israël’’.

Romney critique les démocrates refusant de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël

Le programme électoral du parti démocrate comprend l’habituel «engagement inébranlable» envers Israël, sans faire aucune mention de Jérusalem ou du «processus de paix».

Les sondages montrant le candidat républicain Mitt Romney pratique-ment coude à coude avec le président Barack Hussein Obama, si il ne mène pas par une faible marge, la plate-forme se concentre sur les questions intérieures dans la mesure où elle comporte que quelques mots au sujet d’Israël ou de la politique étrangère, à part pour rappeler «l’engagement iné-

branlable pour la sécurité d’Israël», et le vœu du président Obama de «faire tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher l’Iran d’acquérir l’arme nucléaire.»

La section du programme évoquant Israël rappelle «le soutien constant du président pour le droit d’Israël à se défendre lui-même et sa ferme oppo-sition à toute tentative visant à délé-gitimer Israël sur la scène interna-tionale.» Le programme affirme que le soutien d’Obama est «une preuve supplémentaire de notre engagement durable envers la sécurité d’Israël.»

Le «processus de paix», mort et enter-ré par presque tous les observateurs et les medias, n’a pas été mentionné, mais le programme complet n’a pas encore été publié. «Un accord israé-lo-palestinien juste et durable, entraî-nant deux états pour deux peuples, contribuerait à la stabilité régionale et aiderait à maintenir l’identité d’Israël en tant qu’état juif et démocratique,» indique le programme.

«Dans le même temps, le président a clairement fait savoir qu’il n’y aura pas de paix durable tant que les pré-occupations sécuritaires d’Israël ne sont pas remplies,» poursuit-il. La seule mention de l’autorité palesti-nienne est : «et alors que le président et le parti démocrate continueront à encourager toutes les parties à êtres résolues dans la recherche de la paix, nous insisterons pour que tout parte-naire palestinien reconnaisse le droit d’Israël à exister, rejette la violence, et adhère aux accords existants.»

Obama s’éloigne clairement des questions de politique étrangère, pour lesquelles il n’a fait que prouver sa médiocrité, et son concentre sur le front intérieur, où l’économie est l’enjeu numéro 1, un domaine dans lequel il n’a également pas brillé.

La plateforme électorale d’Obama mentionne à peine les «palestiniens»

Il est si facile pour les bien-pensants, de gauche - mais aussi de droite parfois - d’affubler le député Dr. Michaël Ben-Ari et ses amis Ita-mar Ben-Gvir et Baroukh Marzel « d’extrémistes » de « racistes « voire de « fascistes », ce qui per-met de faire aisément l’économie d’un débat de fond sur les idées qu’ils défendent ou l’attitude qu’ils adoptent.

L’idée n’est pas ici de juger leurs po-sitions politiques mais de leur rendre justice sur au moins un point extrê-mement important : contrairement à bien d’autres qui parlent – parfois haut et fort – mais qui n’agissent pas, ces trois personnalités vont jusqu’au bout de leur combat au service d’une seule cause : la cause juive.

Et pour suivre fréquemment les dé-

bats à la Knesset, je puis dire qu’il est bon d’avoir un Michaël Ben-Ari dans l’hémicycle pour défendre l’honneur d’Israël contre les attaques incessantes et indécentes des dépu-tés arabes qui ne recueillent souvent qu’indifférence ou molles protesta-tions des députés de droite. Et Ben-Ari est malheureusement souvent seul à se dresser contre ces alliés des terroristes.

Dernier exemple de l’engagement total de ces hommes, la plainte qu’ont déposée Ben-Ari et Ben-Gvir auprès de la Cour Suprême contre la dépu-tée Hanin Zouabi (Balad) et le sheikh Raed Salah, prédicateur antisémite et chef de la branche nord du Mouve-ment islamique arabe israélien. Ces deux sinistres individus se trouvaient à bord du « Marmara » turc en mai 2010, en prenant ouvertement posi-

tion en faveur des terroristes musul-mans contre Tsahal et l’Etat d’Israël.

Plainte pour haute-trahison avait été déposée par Ben-Ari et Ben-Gvir auprès du Conseiller juridique du gouvernement, Yehouda Weinstein, mais ce dernier avait « curieusement » annoncé que l’affaire était close décembre 2011, arguant de « points juridiques problématiques dans le dossier » !

Hanin Zouabi, qui par ailleurs avait déclaré recommencer s’il le fallait, avait alors eu le culot d’exiger des ex-cuses de la part de Ben-Ari, Ben-Gvir et Marzel ! Mais ces derniers ne se sont pas résignés et ont décidé d’aller devant la Cour Suprême. Les trois juges, dont le président de la Cour, Asher Grounis, ont relancé le dossier lundi en demandant au Conseiller juridique du gouvernement « de four-nir une nouvelle réponse plus fournie et circonstanciée sur les motifs de la clôture du dossier ».

Yehouda Weinstein dispose désor-mais de 30 jours pour expliquer plus en détail pourquoi il a décidé de clas-ser ce dossier pourtant si limpide. Après ces trente jours, un même délai sera accordé aux plaignants, puis à la défense de Zouabi et Salah. Ce n’est pas encore une victoire pour le député juif et son attaché parlementaire, mais leur obstination à traquer les vermines antisémites alors que tant d’autres préfèrent rester dans le politiquement correct ou « ne pas trop se mouiller » mérite tout notre respect. Extrémiste, extrémiste, mais tellement utile face aux ennemis de l’intérieur.

Par:Shraga Blum pour Jerusalem-plus.tv

Les extrémistes de la cause juiveDepuis les accords de Camp David entre l’Egypte et Israël en 1979, aucun représentant officiel égyp-tien ne s’est rendu en Iran. Mais la semaine dernière, puisque l’Egypte a dû transférer la présidence tour-nante du Mouvement des non-ali-gnés à l’Iran, le président égyptien Mohammed Morsi s’est rendu à Téhéran.

Le rôle que l’Iran a désigné pour Morsi, comme pour le reste des pré-posés au sommet, était décoratif: défier l’Occident par «alignement» à la légitimité de l’Iran, la paria. En réalité, la plupart des participants étaient des «agents doubles» qui ont également besoin de l’occident pour survivre.

En apparence, Morsi a joué avec la comédie iranienne, dans des efforts pour démontrer qu’il n’est pas dans la poche des occidentaux ou de l’Amé-rique. Dans la pratique, non seule-ment Morsi n’a livré aucune mar-chandise que Téhéran attendait mais en plus ses remarques sur l’alliance stratégique sapent surtout les plans de l’Iran contre l’occident. Dans son dis-cours, le président égyptien a déclaré que les deux peuples, les Palestiniens et Syriens, se battaient au Moyen-Orient pour la liberté et la dignité.

On pourrait avoir l’impression que, la mention des palestiniens par Morsi ne s’est fait que du bout des lèvres. Mais en réalité, il a courageusement et franchement abordé que la ques-tion syrienne, alors que le Boucher de Damas est le meilleur ami du Barbu de Téhéran.

D’ailleurs Morsi a décrit le régime syrien comme « illégal » et « illégi-time. » La parole agressive de Morsi, a rendu les Iraniens et leurs alliés syriens dans un état de choc. Les

représentants syriens ont immédia-tement quitté la salle de conférence et la traduction de ce discours a été manipulée et faussée dans un degré sans précédent à la TV iranienne,…

Chaque fois que Morsi a parlé des « crimes syriens », l’Iran changeait malicieusement le mot « Syrie » par « Bahreïn ». La fraude à la traduction a donc transformé le président égyp-tien en un partisan du régime syrien, par ailleurs hostile au gouvernement du Bahreïn. Cette manipulation éhon-tée illustre la duplicité sans limite du régime iranien.

Quant au ministère bahreïni des Af-faires étrangères, il exige des excuses de Téhéran après la falsification des propos du président égyptien Moha-med Morsi lors de son discours atta-quant le régime syrien au Sommet des non-alignés.

Dans un communiqué publié samedi soir, le ministère bahreïni des Af-faires étrangères affirme avoir « pro-testé officiellement auprès du chargé d’affaires iranien à Bahreïn Mahdi Islami, à la suite de la falsification et de la déformation par la télévision d’Etat iranienne du discours du prési-dent Mohamed Morsi ».

« Il s’agit d’un véritable acte de fraude et cela constitue le dernier exemple des interventions des médias iraniens dans les affaires de Bahreïn », ajoute le communiqué qui exige « des excuses de la part du gouverne-ment iranien ». Franchement, quand on assiste à ce genre de comédie, on ne peut imaginer que le pire pour tout ce que nous, occidentaux, ne voyons pas dans ces sombres contrées ira-niennes…

Arnaud Darmon

Manipulation médiatique en Iran: les discours de Morsi falsifiés pour changer « Syrie » en « Barheïn »

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Un arabe de Judée Samarie a cam-briolé un appartement et empoison-né une famille juive pour laquelle il travaillait en novembre dernier, a révélé la police dimanche. «Je hais les juifs,» a-t-il déclaré aux enquê-teurs. Deux autres arabes ont éga-lement été accusé de cambriolage, mais ont nié être impliqué dans l’attaque au poison.

La police a déclaré qu’Adnan Otman Nassarah, 46 ans, de la région de Sh’hem (Naplouse) en Samarie a cambriolé l’appartement de la famille Lerner à Raanana, près de Tel Aviv,

lorsqu’il y effectuait des travaux de rénovation. Ils avaient accès a la mai-son via les clés que les propriétaires leurs avaient remis pour y travailler. Quand Eyal Lerner est rentré un jour chez lui, il a découvert que plusieurs biens étaient manquants.

Lorsque la police est venue enquê-ter, il s’est évanoui après avoir bu un jus de pamplemousse qui était sur la table. Lerner a dit que le jus avait un goût étrange. Une enquête a plus tard révélé qu’il avait été empoisonné. La femme de Lerner, Yifat et leur fils de deux ans et demie sont également

devenus malades après avoir bu de l’eau filtré, qui s’est plus tard avéré contenir du liquide de nettoyage.

Tous ont été hospitalisés dans un état léger, à l’exception d’Eyal, qui était dans un état grave jusqu’à faire un rétablissement complet. Eyal Ler-ner a déclaré a Radio Israël : «nous verrouillons beaucoup mieux l’ap-partement maintenant.» Il a ajouté qu’après avoir fait un rétablissement complet, il se sentait beaucoup mieux que les coupables ont été arrêtés. La police a conseillé de «ne pas donner les clés à quelqu’un sur qui vous ne pouvez pas compter.» «Ce n’était pas difficile de se rendre compte que nous avions été cambriolés, parce que la télévision avait disparu,» a déclaré Yifat Lerner. «Notre camera avait également disparu.»

Deux travailleurs arabes ont été accu-sés de vol avec effraction, et Nassa-rah a en plus été accusé de tentative de meurtre. Pendant l’enquête, les arabes du village de Nassarah ont jeté des pierres sur les soldats et la police quand ces derniers sont arrivés dans son habitation. Ils y ont trouvé du poison ainsi que des objets volés dans la maison d’un des deux autres arabes.

Un arabe antisémite de l’AP a empoisonné une famille juive

Quand un pays falsifie sans ver-gogne le discours d’un chef d’état étranger parce qu’il ne lui convient pas, on ne peut que convenir de sa banale capacité à mentir. Les tra-ducteurs, chargés de retranscrire en direct et en persan le discours du président égyptien Mohamed Morsi contre le régime de Bachar el-Assad lors du sommet des non-alignés à Téhéran, ont remplacé le nom de la Syrie par celui de Ba-hreïn.par:Victor perez

Qu’attendre donc d’autre de l’Iran au sujet de son programme nucléaire ? Le dernier rapport de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) accuse ce pays d’entraver son travail de vérification ainsi que d’avoir doublé le nombre de ses cen-trifugeuses. Selon le pointage de ce rapport, les ayatollahs auraient aug-menté la quantité d’uranium enrichi à vingt pourcent.

De quoi pousser à la faute l’Etat d’Israël directement visé par les dia-tribes antisémites et les menaces exis-

tentielles du régime persan. Le chef d’état-major interarmes de l’armée américain, le général Martin Demp-sey, a, quant à lui, déclaré à The Guardian qu’une telle attaque « retar-derait clairement, mais ne détruirait pas le programme nucléaire de l’Iran », ajoutant « je ne veux pas être com-plice si ils choisissent de le faire ».

Le doute étant souvent mortel, Israël n’a donc d’autres choix que celui de prévenir toutes intentions bel-liqueuses nucléaires en attaquant, seul s’il le faut, les installations ira-niennes. Outre la guerre qui s’en sui-vra inéluctablement, ainsi sera ‘’légi-timé’’ le désir iranien de posséder la bombe nucléaire.

La justification officielle sera l’agres-sion de « l’entité sioniste » « assoiffée de sang », commettant « des crimes contre les Palestiniens » et « un ter-rorisme d’Etat dans la région » dixit Ali Khamenei lors de ce même som-met des non-alignés. Israël deviendra ainsi, par la lâcheté du camp occi-dental, l’excuse qui aura ‘’contraint’’

les tarés d’Allah à fabriquer l’arme dont, paraît-il, ils ne voulaient pas ! L’AIEA n’aura plus alors aucune fonction dans ce débat et les sanc-tions deviendront inutiles faute d’avoir démontré précédemment une quelconque efficacité.

Restera l’interrogation de savoir s’il faudra officiellement compter avec un pays de plus ayant la bombe ato-mique, de surcroît dirigé par un régime fanatisé ? S’il est inutile de rappeler que l’Etat juif ne pourra jamais coexister avec un chantage existentiel, il est intéressant de réflé-chir dès maintenant sur l’attitude des puissances de ce monde et principale-ment occidentales ?

Continueront-elles à débattre, négo-cier, palabrer, sanctionner, menacer ou envisageront-elles de recourir à la force armée pour enfin débarras-ser la planète de cette menace, voire de ce régime ? Depuis près de quatre années le Président Obama, suivi par tous les occidentaux, tend la main à l’Iran.

L’erreur de chacun a été de croire à une volonté de ramener les Iraniens à de meilleurs sentiments par la négo-ciation. Au vu de ces quatre années, les faits confirment qu’il s’agissait plutôt d’une volonté munichoise que churchillienne. Ce qui promet un avenir ensanglanté pour le Proche et Moyen-Orient si l’administration américaine actuelle sera reconduite en novembre prochain.

Publié par Victor PEREZ

Lorsque l’Etat d’Israël servira de justification à l’Iran

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Après la Parachat Ki tétsé dont on a vue quelle renfermait un très grand nombre de commandements : 47 interdits ou commandement «négatifs» et 27 commandements «positifs», qui font d’elle la para-cha la plus importante du point de vue du nombre des mitzvot de toute la Thora ; nous voici à présent dans une séquence où la Thora énumère 98 malédictions.

Mais il est inutile de s’affoler disait mon Maître Rébbi Fraji Uzan zal : «Tout est bon dans notre Sainte Thora!» y compris dans le «kla-lot». Nos sages nous expliquent que cette paracha est souvent lue au terme de l’année hébraïque, soit deux semaines avant Roch Hachana de manière à en finir une fois pour toute avec les malédictions et les mésaventures qui ont accompagnés l’année écoulée, et pour enfin tourner une nouvelle page blanche, beaucoup plus optimiste. Cette paracha com-mence par la mitzva des prémices,

qui représente la joie suprême tant du point de vue matériel que spirituel et pourtant elle se termine par ces 98 malédictions. Mais aussi surprenant que cela puisse paraitre à l’intérieur de cette déferlante de malédictions, il apparait en «négatif» la notion de réjouissance à deux reprises. Tout d’abord lorsque HM fait dépendre la calamité au cas où les Bené Israël n’auraient pas accompli les mitsvot «dans la joie» comme dit le verset : «Toutes ces malédictions s’abattrons et te poursuivrons jusqu’à ce que tu périsses, D-ieu en préserve…Parce que tu n’auras pas servi D-ieu «avec joie», dans l’allégresse de ton cœur, et dans l’abondance de tes biens!». Comme quoi la notion de joie est car-dinale dans la pratique des mitzvot. La seconde allusion à la joie est celle qui émane de D-ieu Lui-même comme il est dit : «Il s’était réjoui de vous combler de bienfaits et de vous multiplier, autant, il se réjouira de vous faire périr… et vous serez (haz échalom) déracinés de cette terre que tu vas prendre en possession ». Com-ment pouvons nous comprendre que de telles épreuves pourront s’abattre sur le peuple, simplement parce qu’il n’aura pas réalisé les commande-ments «dans la joie», d’autant qui n’y a pas dans la Thora une obliga-tion «globale» de servir HM dans l’allégresse? Comment également comprendre q’HM puisse se réjouir de la destruction de Son peuple, d’au-

tant que nous savons que même aux anges, il leur est strictement interdit d’entonner des chants de joie devant la souffrance des hommes!. La Ré-ponse nous la trouvons chez Maïmo-nide–Le Rambam auteur du Michné Thora, qui explique que «La joie avec laquelle l’homme réalisera les commandements et l’amour pour HM est un grand principe de la Thora, et tout celui qui s’interdit cette joie de-vra rendre finalement des comptes», comme dit le verset : «Parce que tu n’auras pas servi ton D-ieu dans la joie et l’allégresse de ton cœur». Le Rav Chaloum Koskas zal pratiquait un judaïsme joyeux qu’il savait trans-mettre aux autres. Souvent les chants accompagnés de simples brakhot! il enseignait à ses élèves, dont votre serviteur: «HM n’aime pas la tris-tesse!». Comment la Thora peut-elle ériger en principe fondamental un sentiment –La joie- qui est par défini-tion soumis aux humeurs de chacun? D’autant que la vie n’est pas rose tous les jours…En fait répond Rabi Moché Haim Louzato, le fondement de la joie, c’est l’amour pour D-ieu qui entraine outre la joie, mais égale-ment le zèle et l’adhésion au nom de D-ieu. Aussi le Roi David écrit dans les Psaumes : «Ebdou HM bésim’ha ..» «Servez D-ieu dans la joie, venez à Lui avec des chants d’allégresse»…Par ailleurs dans la Guemara Chabat il est écrit que : «La Chékhina- La Présence divine ne réside que là où

la joie s’associe au commandement».

Le Roi Salomon écrit également dans les Cantiques des Cantiques «Le Roi m’a conduit dans ses chambres…: C’est en toi que nous trouvons joie et allégresse», autrement dit, plus un homme parvient à pénétrer les ar-canes de la connaissance de D-ieu et plus s’amplifie en lui la joie!. Le Rav Abergel chlita de Nétivot dit souvent que plus un homme se «rempli» de Thora et moins il y a de place à la tris-tesse. Voilà pourquoi les plus grands Tsadikim notamment le Rav Kaddou-ri zatsal ou encore le Rav Emmanuel Chouchena zatsal avaient toujours un sourire aux coins des lèvres.

Plus un homme sera versé dans l’étude des textes sacrés, et plus il se sentira attiré par la force spirituelle vivifiante «d’en haut» dont il ne peut découler que la plus grande joie!. Nous comprenons mieux à présent le verset énigmatique de notre paracha reliant la séquence des malédictions à l’éclipse de la joie dans la pratique des mitsvot. Si un homme accomplis des mitsvot sans joie intérieur, comme une : «Kâddia» dirait mon Maître, une action expéditive et banale dont il veut se débarrassée au plus vite…Alors cela signifierait que le monde de la Thora lui est extérieur, comme une contrainte qu’on lui impose-rait. Au mois d’Eloul, à l’approche de Roch Hachana, nous voyons des

hommes se consacrer au repentir, faire de longues prières, jeûner du-rant des jours…Mais, lorsqu’on vient par hasard porter atteinte à leur hon-neur, ils entrent à nouveau en furie : nous en concluons que ces hommes ne se sont pas tout à fait repenties. Maimonide dit : «Qu’elles n’ont pas pris le remède qui convenait qu’elles prennent pour guérir de leur mal!». Cela nous fait penser à un malade du diabète qui prendrait pour se soigner, un sirop contre la toux. Et Rambam précise qu’il ne faut pas se contenter de se repentir pour les actions répré-hensibles mais le faire également pour les mauvaises tendances, les vilaines pensées, les idées condam-nables et les traits de caractère impar-faits…Tout un programme!.

D-ieu demeure le seule à pouvoir au-thentifier notre sincérité, il est comme nous le récitons dans les «Sélihot» du matin:«Hôker kélaïyot Valêv» il est le «scrutateur» de nos reins et notre cœur et par conséquent, il est inutile de faire semblant!. Le Roi David écrit :«Karov HM Lekol Koréav Lékol Acher ikér’aouo Bêmeth» D-ieu est proche de tout celui qui l’implore…avec Vérité!». Puissions-nous le ser-vir avec joie, sincérité et dévotion durant les fêtes de Tichri 5773 de manière à mériter une année de béné-dictions et d’abondance. Amen !

Yvan Lellouche

PARACHAT KI TAVO : Accomplir la Thora dans la Joie!

Un très grand rassemblement aux Docks Pullman a permis au Rav Steinman (98 ans) sommité im-portante du monde orthodoxe de renouer avec la communauté juive de France qui l’avait déjà invitée à deux reprises. Une délégation de rabbins de toutes l’Europe avait tenue également à être présente. On noté la présence de nombreuse personnalités dont le Grand rab-bin Haim Yossef Sitruk et d’autre rabbanims dont les rav Isaac Katz, rav Yémiahou Koën et le rav Bénichou.

A l’heure où de nombreuses interro-gations traversent la communauté

juive, le rav a insisté sur de nom-breux points notamment le devoir de chacun de se soucier de son propre niveau spirituel en se référant tou-jours aux patriarches. Le Rav a même affirmé qu’il était possible de faire des mitzvot pour les autres, choses qu’il est impossible de faire dans le domaine matériel, car dit-il lorsque qu’une personne veux manger, per-sonne ne peux le faire à sa place, par contre pour le spirituel, il est pos-sible de le faire pour l’autre comme Issakhar et Zévouloun. A l’issue de son intervention Le Rav Steinman a béni toute l’assemblée.

YL

Visite du Rav Aaron Leib Steinman chlita à Paris

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

La photo a fait le tour du monde. En juin 1967, David Rubinger, photographe de presse israélien a suivi les forces de Tsahal engagées dans les combats pour la libération de la vieille ville de Jérusalem. Au mur des lamentations, le “Kotel” pour les Israéliens, trois soldats de Tsahal se recueillent devant le premier lieu saint du Judaïsme. Ils s’appellent Zion Karsenty, Yitzhak Yifat et Haïm Oshri. Leurs noms ne vous disent rien, mais leur visages sont devenus un symbole.

A l’occasion du 45ème anniversaire hébraïque de la libération de Jérusa-lem, nous les avons retrouvés pour vous, ainsi que le photographe deve-nu depuis célèbre. Nous vous présen-tons aujourd’hui leurs histoires.

Né à Tibériade, Zion Karsenty a aujourd’hui 69 ans. Il a combattu sur la Colline aux Munitions (Givat HaTah’moshet) à Jérusalem. Il est aujourd’hui metteur en scène et cho-régraphe, et vit à Afula.

«J’ai finalement également été mobilisé, presque tous les réservistes de mon unité étaient déjà aux com-bats. Je me souviens des larmes et de la crainte de ma mère. Je savais que notre pays n’avait pas le choix, et que je devais faire mon devoir pour le défendre.”

Une fois postés sur la Colline aux

Munitions, une colline entourée de tranchées et de barbelés face aux position enemies, les soldats tombent sous le feu des forces jordaniennes.

“Il y avait un passage encombré de fils barbelés. Je me suis jeté dessus et j’ai aidé les autres à traverser. Je ne ressentais aucune douleur. Nous sommes entrés dans les tranchées. Elles n’étaient pas très profondes mais très étroites. Lorsque que quelqu’un était blessé, nous étions obligés de faire passer son corps par-dessus nos têtes. Les Jordaniens ne pouvaient pas gagner mais ils ont continué à se battre jusqu’au dernier homme.”

Zion, alors âgé de 24 ans, est le pre-mier parachutiste à atteindre le Mur des Lamentations. Il ne le reconnaît pas!

“J’ai aperçu une soldate israélienne, je lui ai deman

é : “où suis-je?” Elle m’a répondu: “c’est le Mur des Lamentations”. Elle m’a donné une carte postale et m’a dit d’écrire à mes parents avant de dispa-raître. J’ai cru l’avoir rêvée. Mais des années plus tard, j’ai retrouvé cette femme. Elle était soldate du Corps Postal de l’armée.”

Alors que les autres soldats se glissent vers le Mur, un photographe s’approche, les interpelle, les arrange

un peu, puis les photographie. Un seul cliché, imprimé plus d’un mil-lion de fois.

“Quand je pense à tous les soldats qui sont morts pour libérer Jérusa-lem, je me demande toujours s’ils ont pensé avant de mourir que cela en valait la peine. Je pense aujourd’hui que oui.”

Yitzhak Yifat, 69 ans, est aujourd’hui gynécologue et obstétricien. Il avait 24 ans et vivait à Tel Aviv en juin 1967. Il a participé à la bataille de la Colline aux Munitions et à la conquête de Jérusalem.

“J’ai eu une rage de dents quand nous sommes arrivés à Jérusalem. Je me suis battu la bouche encore engourdie par l’anesthésie locale. Il s’agissait de combats au corps à corps. Mon meilleur ami a été frappé dans le dos et un jordanien s’apprêtait à lui tirer dessus à nouveau. Je l’ai abattu.”

Dans les tranchées de la Colline aux Munitions, les combats sont brutaux. Yitzhak Yifat y laissera ses amis, dont les noms sont aujourd’hui frappés sur le monument aux morts de la Guerre des Six jours. Aujourd’hui encore, les parachutistes de Tsahal viennent y prêter serment.

“L’entrée dans la vieille ville fut un moment moins chaotique. Nous

sommes entrés par une petite porte antique et nous avons pris la direction de l’Est. J’étais très ému. Moi qui ne suis pas religieux, je me suis rendu compte à quel point ce moment était important pour les Juifs du monde entier.”

Sur l’esplanade, les principaux com-mandants de Tsahal sont sur place. Parmi eux, Yitzhak Rabin, Moshe Dayan et le Grand Rabbin Shmuel Goren. Et un photographe, David Rubinger.

“Il prenait des photos, dont celle où je figure avec deux camarades. Mais il n’y a pas que celle-la! Il en avait notamment pris une où l’on voit le Rabbin Goren sonnant le Shofar. C’est sa femme qui lui a conseillé de publier et rendre célèbre notre photo plutôt que cette dernière.”

Une photo imprimée dans le monde entier et placardée dans les classes d’écoles juives et de synagogues à travers le monde pour devenir le symbole même de la victoire militaire d’Israël en 1967 et de la réunification de Jérusalem.

“J’ai pris conscience du phéno-mène à New York en 1986 lorsqu’une femme est venue vers moi. Elle avait des chiffres tatoués sur le poignet.

C’était une rescapée de la Shoah Elle m’a demandé si j’étais le ‘garçon de la fameuse photo’.”

Né au Yémen en 1944, Haïm Oshri a émigré en Israël en 1949 et terminé son service militaire en 1965. Rappe-lé sous les drapeaux, il a participé à la bataille de la Colline aux Munitions. Son régiment a perdu près d’un tiers de ses soldats.

“La bataille de la Colline aux Munitions fut le pire moment de la guerre. En tant que juif religieux, c’était très spécial pour moi de parti-ciper à la bataille pour la libération de Jérusalem. Tous les jours nous prions trois fois tournés vers Jérusalem. Je ne pouvais pas imaginer à quel point ce serait magique de voir le Mur des Lamentations pour la première fois. J’en rêvais!”

Devant le mur, Rubinger s’adresse à trois soldats, les arrange pour une photo.

“Il nous a dit de regarder en l’air et s’est couché par terre pour la prendre. C’est juste une chance incroyable d’avoir été présent lors de ce moment historique et de figurer sur cette pho-tographie. C’est un grand honneur.”

Jérusalem : trois visages, le récit d’une libération

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Des sources du renseignement occi-dental révèlent que le chef suprême iranien appelle à augmenter la « ré-sistance » contre les pays occiden-taux et leurs alliés qui soutiennent les rebelles anti-Assad. L’ayatollah Ali Khamenei a demandé au corps al-Quds, l’unité d’élite des Gar-diens de la Révolution, de prépa-rer des attaques terroristes contre l’Europe et ses alliés, en repré-sailles de leur soutien à des groupes d’opposition syriens, rapporte le quotidien anglais The Telegraph.

Selon le rapport, le Conseil national de sécurité iranien a tenu une réunion d’urgence pour discuter d’un rapport spécial qui explique que les intérêts régionaux de la République isla-mique sont érodés par les sanctions de l’ONU et par le soutien continu de l’Europe à des groupes d’opposition syriens qui tentent de renverser le

président Bashar al-Assad.

Des sources de renseignement pré-cisent que le rapport, qui a été com-mandée par Khamenei, affirme que l’Iran « ne peut pas rester passive » face à de nouvelles menaces, et que le soutien européen des forces de l’opposition syrienne met en danger « l’alliance de la résistance » de Té-héran et de Damas, et peut également s’avérer préjudiciable aux implanta-tions de l’Iran au Liban, c’est à dire au Hezbollah.

Selon le quotidien britannique, le rapport énumère des recommanda-tions, par lequel l’Iran « doit montrer à l’Occident qu’il y a des « lignes rouges » à ne pas franchir ». Selon des experts américains, le danger pour les européens vient du fait que, malgré les avertissements continus des Etats-Unis et d’Israël, l’Union européenne refuse toujours d’inscrire le Hezbol-lah sur sa liste des groupes terroristes et, par conséquent, les activités de la milice chiite sur le continent, à la fois visibles et invisibles, sont de plus en plus inquiétantes.

Un récent rapport du renseignement américain révèle que des milliers de membres et de sympathisants du Hez-bollah opèrent dans l’UE et amassent des fonds pour leur direction centrale basée à Beyrouth.

Selon le New York Times, en dépit de l’insistance de Washington et de Jé-rusalem, l’Union européenne refuse

de considérer le Hezbollah comme autre chose qu’un mouvement liba-nais politique et social. Alors que le groupe est censé fonctionner dans toute l’Europe, l’Allemagne semble être le centre de l’activité, avec 950 membres et sympathisants connus depuis 2011, selon l’agence alle-mande de renseignement intérieur.

Le Hezbollah a maintenu un profil bas en Europe depuis les attentats du 11 septembre, mais des experts amé-ricains affirment qu’ils n’ont aucun moyen réel pour suivre les cellules dormantes, qui sont considérées comme une menace supérieure en terme de sécurité – peu importe où ils se trouvent.

« Il n’y a pas de consensus entre les Etats membres de l’UE pour mettre le Hezbollah sur la liste des organisa-tions terroristes, » a déclaré au jour-nal le ministre des Affaires étrangères de Chypre Erato Kozakou-Marcoul-lis. « S’il y a des preuves tangibles que le Hezbollah se livre à des actes de terrorisme, l’UE devrait envisager d’inscrire l’organisation. » Les prin-cipales opérations du Hezbollah sur le continent sont la collecte de fonds et de lobbying – et si l’Union euro-péenne pouvait inscrire ce groupe sur une liste noire, ses actifs seraient saisis et gelés. Le chef du Hezbollah, le cheikh Hassan Nasrallah a récem-ment déclaré qu’une telle mesure « reviendrait à détruire le Hezbollah. »

© Jean-Patrick Grumberg

L’Ayatollah Khamenei prépare des attaques terroristes en Europe

L’administration du président Barack Obama irait de l’avant avec des plans pour augmenter la menace militaire contre l’Iran dans un effort pour convaincre Israël de ne pas attaquer unilatéralement la dictature islamique et forcer Téhéran à prendre au sérieux les négociations sur son programme nucléaire, a rapporté lundi le New York Times.

Le rapport a été publié après que le premier ministre Benyamin Netanya-hou a déclaré dimanche que le monde n’a pas fixé d’ultimatum assez clair à l’Iran pour forcer le régime à aban-donner ses ambitions nucléaires. Toujours lundi, nous rapportions également qu’Obama avait fait par-venir une demande aux mollahs leur demandant de ne pas attaquer les intérêts américains si Israël venait à frapper l’Iran.

Selon l’article du Times, de nouvelles mesures doivent être mises en œuvre par l’administration Obama, incluant des exercices navals et la mise en place de nouveaux systèmes antimis-sile dans le Golfe Persique, ainsi que des sanctions accrues contre les reve-nus du pétrole iranien.

«L’administration envisage égale-ment de nouvelles déclarations du président Obama sur ce qui pourrait susciter une action militaire améri-caine, ainsi que des activités secrètes qui ont déjà été examinées, et précé-demment rejetées,» selon le Times.

De hauts responsables de l’admi-nistration Obama sont divisés sur la dureté de la ligne à prendre publique-ment contre l’Iran à un peu plus de deux mois des élections américaines.

Le candidat républicain Mitt Rom-ney a attaqué Obama pour ne pas faire assez pour contrecarrer l’Iran et son programme nucléaire, et a laissé entendre être prêt à attaquer la dicta-ture islamique sur la question. Selon le Times, certains conseillers d’Oba-ma poussent le président américain à faire des déclarations plus fortes concernant une possible action mili-taire contre l’Iran afin de montrer le soutien à Israël, tandis que d’autres se méfient qu’Israël tente de faire enga-ger Obama dans un conflit militaire avant qu’il ne soit nécessaire.

L’administration Obama juge globa-lement qu’il est encore temps pour les efforts diplomatiques et les sanctions destinées à stopper le programme nu-cléaire sur lequel travaille l’Iran. Ne-tanyahou a déclaré dimanche que le dernier rapport de l’AIEA détaillant le fait que l’Iran a doublé le nombre de centrifugeuses d’enrichissement d’uranium dans son bunker souter-rain de Fordo prouve que les sanc-tions sont inefficaces.

Le premier ministre a dit dans des réunions privées qu’un raid contre l’Iran serait utile, même si il ne devait que retarder le programme nucléaire de la dictature islamique de quelques années.

«Washington augmente les menaces contre l’Iran pour empêcher une frappe israélienne»

Après un retard de près d’un an, les administrateurs du programme de missile anti-ballistiques Arrow, tant en Israël qu’aux Etats-Unis, ont l’intention de mener le premier essai en vol de « la flèche » (nom en français du missile). La dernière version du Arrow a été conçue comme une réponse aux missiles Shahab iraniens, ayant une portée

suffisante pour toucher Israël.

Le Arrow 3 à la capacité de faire face à des salves de missiles, et non pas seulement des missiles simples, et sa capacité d’interception est si grande qu’elle peut se faire en dehors de l’atmosphère terrestre. Le magazine « Aviation Week » rapporte également que le premier essais complet de ce

missile « pourrait avoir lieu dans les prochaines semaines: « certains res-ponsables disent que le lancement est imminent si tout se passe comme prévu. »

Le Arrow 3, fabriqué par l’Israël Aerospace Industries, est un missile à deux étages, capable de voler hors de l’atmosphère terrestre. Il reçoit les données provenant des capteurs optiques.

L’amplificateur du second étage se comporte comme son propre moteur, ce qui lui permet de manoeuvrer vers sa cible. Il peut atteindre deux fois la hauteur du Arrow 2, mais il n’est que la moitié du poids de l’ancienne ver-sion. Le Arrow 3 est conçu pour offrir une gamme d’options pour intercep-ter les missiles, y compris éventuelle-ment missiles à tête nucléaire.

Selon les documents budgétaires du Pentagone, destinés à convaincre les législateurs américains qu’il vaut la peine d’investir l’argent des contri-buables américains dans le projet, Arrow 3 permettra d’améliorer les capacités du système Arrow en four-nissant quatre fois la couverture du Arrow 2. « Aviation Week » indique que la nouvelle version du missile est « jugée par beaucoup aux Etats-Unis et en Israël, comme le meilleur système de défense antimissile du moment. »

Amos Lerah

Israël se prépare aux tests du Arrow 3,le « meilleur anti-missile du monde »

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Cabinet du maire, 1 place de Navarre, 95200 SarcellesTél. : 01 34 38 21 22 - Fax. : 01 39 90 27 10 - www.sarcelles.fr

François PupponiDéputé du Val-d’Oise

Maire de Sarcelles

et

l’équipe municipale

souhaitent

une excellente année 5773

à la communauté juive

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Les Etats-Unis pourraient fournir à Israël des nouvelles bombes anti-bunker (Massive Ordnance Pene-trator, MOP) qui peuvent pénétrer à travers un maximum de 20 mètres de béton armé, rapporte mardi le quotidien israélien Maariv. Cela ferait partie d’un accord en cours d’élaboration entre les deux pays, qui inclut également la fourniture d’avions de ravitaillement.

Cet équipement rendra la tâche plus facile à Israël si il décide de détruire les centres de production nucléaire iraniens. En échange des armes, le

premier ministre Benyamin Neta-nyahou accepterait de retarder une attaque unilatérale jusqu’après les élections américaines.

Le président Barack Obama craint qu’une guerre puisse nuire à ses chances d’être réélu. Israël, d’autre part, craint que la réélection d’Oba-ma crée les conditions diplomatiques et militaires pour permettre à l’Iran d’acquérir les armes dont la dictature islamique a besoin pour tuer des mil-lions d’israéliens.

Obama pourrait bientôt décrire publi-

quement les «lignes rouges» dont le franchissement par l’Iran pourrait déclencher une réponse militaire américaine. Maariv spécule sur la possibilité que cela se produise quand il prononcera un discours à l’ONU le jour de Yom Kippour, ou même dans son discours à la convention natio-nale démocrate.

Ces étapes pourraient apaiser Neta-nyahou et pourraient être la raison de ses déclarations apparemment moins énergiques concernant l’Iran au cours des deux derniers jours. Les bombes MOP GBU-57 A/B sont des bombes à guidage de précision d’un poids de 13 000 kilos, elle est la bombe anti-bunker la plus destructrice à ce jour.

L’US Air Force a annoncé la semaine dernière avoir finalement achevé la construction de cette bombe : «c’est une bombe absolument énorme desti-née à convaincre les régimes voyous qu’il n’y a pas de facilités produisant des armes chimiques, biologiques ou nucléaires suffisamment enfouies pour échapper à l’US Air Force.»

Ces bombes sont supposées pouvoir pénétrer 20 mètres de béton armé ou 60 mètres de terre ou de roches. Bien que le Pentagone ait dépensé plus de 200 millions pour développer 30 de ces bombes, il y a des doutes sur la façon dont elles sont équipées pour détruire les installations nucléaires iraniennes profondément enfuies dans des montagnes.

Israël pourrait retarder une attaque en échange de bombes Bunker...

L’Agence de sécurité israélienne (Shabak, ou Shin Bet) a enregistré 51 attaques terroristes en août.

Bien que le nombre global d’attaques terroristes présente une diminution par rapport au mois de juillet (64 at-taques terroristes), une augmentation de l’activité terroriste à Jérusalem et dans les attaques terroristes lancées contre Israël à partir de la péninsule du Sinaï est notée au mois d’août.Attentat à la frontière israélo-égyp-tienne

Durant le mois d’aout, deux attaques terroristes provenant du Sinaï ont été enregistrées. La première était une infiltration, au cours de laquelle un groupe de terroristes a attaqué une base de l’armée égyptienne, a volé deux véhicules blindés et a tenté d’infiltrer la frontière israélienne près

du kibboutz Kerem Shalom. En outre, des tirs de roquettes depuis le Sinaï ont frappé Eilat le 15 Août.

Neuf incidents terroristes ont été en-registrés à Jérusalem en août, compa-rativement à six en juillet.

En revanche, la Judée et Samarie a connu 19 attaques terroristes durant le dernier mois d’août, comparative-ment à 30 en juillet.

De même, la zone autour de la bande de Gaza a connu en août 21 attaques, contre 28 en juillet.

Enfin, le nombre total de tirs de roquettes contre Israël a augmenté. Durant le mois d’août, 21 roquettes et trois mortiers ont été lancés en direction d’Israël, contre 18 tirs de roquettes en juillet.

51 attaques terroristes en août

La semaine dernière, les soldats de la brigade d’infanterie Golani ont testé le “Namer” (“léopard”). Plus avancé que son prédecesseur le tank Merkava IV, le Namer offre une technologie de pointe qui met le véhicule et surtout les soldats se trouvant à l’intérieur, à l’abri des menaces sur tous les terrains.

Les missiles anti-chars et les explo-sifs ne sont plus une menace

Le Namer est équipé du système de défense active Trophée, ainsi que d’une unité de conditionnement d’air interne qui lui permet de voyager en toute sécurité.

Le Trophée, comment ça marche?

Le système de détection du «Tro-phée» crée un bouclier protecteur de 360 degrés autour du char. Lorsqu’un ennemi lance une roquette contre un tank équipé du système, ce dernier détecte instantanément la menace et la neutralise en tirant un missile qui vient détruire le missile anti-tank.

“Tsahal utilise le Namer, un véhicule

blindé semblable au Merkava, depuis 2008. C’est le véhicule de combat le plus récent et le plus avancé dont l’armée s’est équipée», a expliqué le Capitaine Yitav Mazur, Chef de la section Namer au centre de formation des brigades d’infanterie.

«Il ressemble de près au tank Mer-kava IV mais il est plus léger. Mal-gré cela, il reste puissant, stable et rapide.”

Son système de stabilisation a permis une amélioration significative de la précision des tirs, même lorsque le véhicule est en mouvement.

“Ma position est celle du tireur d’élite : de l’intérieur, je contrôle la mitrail-leuse qui se trouve sur le toit du Na-mer”, nous explique l’un des soldats ayant participé à l’exercice.

“A l’intérieur du Namer, on est en sécurité. Un distributeur d’eau est même à notre disposition – Quand nous descendons du véhicule, nous avons encore la force de courir et de nous battre.”

“Léopard” : le véhicule blindé le plus avancé de sa génération – Made in Israël

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Nous avons été parmi les premiers, à ne pas exclure, la thèse de l’at-tentat, dans l’explosion de l’usine AZF de Toulouse (France). Or, voici que selon un nouveau rap-port d’experts cité par le quotidien Sud-Ouest (extraits adaptés ; cf. lien vers source en bas de page), la fuite d’ergol dans l’usine AZF, le 21 septembre 2001, était possiblement liée à un attentat terroriste.

Solidement étayé, le rapport repose sur la thèse d’une première explo-sion ayant précédé celle du fameux hangar 221, où était stocké le nitrate d’ammonium. Elle se serait produite au sein des installations de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE), voisines de celles d’AZF. Le rapport n’exclut donc pas que la fuite d’ergol puisse être liée à un attentat terroriste. Tous ces éléments ont de quoi troubler la justice, à quelques se-maines de la décision que doit rendre la cour d’appel de Toulouse dans le procès AZF.Protégée par le secret-dé-fense, la SNPE n’a jamais été ciblée par l’instruction judiciaire.

Elle faisait pourtant l’objet de me-naces prises en compte par les ser-vices de renseignement. Après l’at-tentat du 11 septembre 2001 à New York, les autorités françaises crai-gnaient que des terroristes ne fassent sauter le site dans le but de libérer du phosgène, un gaz hypertonique que le vent d’autan aurait pu disperser sur Toulouse. Quelques heures avant le drame, un inconnu – dont le corps a été immédiatement incinéré !… – est mort peu après avoir été grièvement blessé sur le site de la Société natio-nale des poudres et explosifs (SNPE). La justice n’a jamais cherché à éluci-der les conditions de ce décès suspect derrière lequel se cache peut-être le mystère de la fuite d’ergol, conclut, en substance, Sud-Ouest (cf. ci-des-sous lien vers source).

Pour mémoire, rappelons que l’A.I.P.J. avait déjà posé, il y a quelques années, des questions poli-tiquement incorrectes sur le dossier AZF (extraits adaptés ; cf. lien vers source en bas de page) : « Qu’en est-il aujourd’hui de ce grand mensonge d’Etat concernant l’explosion de l’usine AZF de Toulouse ?

Pourquoi le procureur après seule-ment trois jours d’enquête affirma

sur un ton péremptoire qu’il s’agis-sait d’un accident à 99% ? Pourquoi cette thèse est-elle la thèse officielle alors que la communauté nationale des chimistes a tout simplement ridi-culisé les éléments de l’enquête en démontrant que l’amonitrate ne pou-vait exploser qu’après avoir subi un échauffement soudain et violent de plus de 400 degrés ?

« Le nitrate d’ammonium ne peut pas exploser sans l’apport d’une quantité d’énergie importante, martèle Chris-tian Michot, directeur de la certifi-cation à l’Institut national de l’envi-ronnement industriel et des risques (Ineris). Par ailleurs, il faut préciser qu’existent plusieurs produits avec des qualités différentes.

L’engrais est le moins sensible des produits constitués de nitrate d’ammonium » ».« Brigitte Diers, directrice de l’unité de prévention du risque chimique au CNRS, va dans le même sens : « D’un point de vue de chimiste, c’est un produit normale-ment stable. Cet oxydant très fort est cependant classé comme très réactif et peut exploser sous certaines condi-tions. La condition sine qua non est la présence d’une grosse source d’éner-gie ». Pourquoi les témoignages des personnes affirmant avoir entendu deux explosions ou avoir vu un éclair furent systématiquement écartés ?

Des cassettes acoustiques qui ser-vaient à l’enregistrement d’une confé-rence à Toulouse, lors de l’explo-sion, révèlent qu’il y a bien eu deux explosions distinctes de 8 secondes. Mieux encore, grâce à des procédés mathématiques et scientifiques, on a réussi à déterminer l’endroit exact de la première explosion. Or, il s’avère que le lieu de la première explosion est différent de la seconde.

Et où s’est déroulée la première ex-plosion ? Dans l’usine de la SNPE, usine fabriquant le carburant de la fu-sée Ariane. Ainsi ces enregistrements confirment les témoignages des nom-breux témoins qui avaient déclarés qu’il y avait eu deux explosions ».« Pourquoi les Français sont-ils tenus dans l’ignorance de l’existence de ces cassettes ?

Pourquoi la justice ne mentionne-t-elle pas leur existence ? Ce que l’on sait également, c’est que la première

explosion a été suffisamment forte pour être entendu dans un rayon de trois kilomètres par de nombreux té-moins. Ces derniers ont déclaré avoir cru à l’explosion de leur conduite de gaz. Et pour cause ! On sait au-jourd’hui que cette première explo-sion à l’usine SNPE fut souterraine (dans les sous-sols de l’usine). C’est d’ailleurs cette explosion que les sis-mographes de la région ont enregis-trés. La seconde explosion, celle de l’usine AZF est survenue 8 secondes plus tard. Bien plus forte elle a en-suite éclipsé la première.

Ce que l’on sait aussi désormais, c’est qu’avant la seconde explosion, celle de l’usine AZF, il y a eu des arcs élec-triques, des bugs informatiques et des pannes électriques dans l’usine et aux alentours ainsi qu’un éclair lumineux dans le ciel, visible sur trois kilo-mètres et observé par de nombreux témoins ».« Que s’est-il passé à la SNPE ? Qu’est ce qui a provoqué la première explosion ? Qu’est-ce qui a pu provoquer ensuite l’explosion de l’usine AZF ?

Le 30 août 2001 (soit avant les at-tentats de New-York) la DST opère une descente dans l’usine SNPE. La cause de cette opération ? La CIA venait d’avertir les services français que des menaces terroristes pesaient sur l’usine. Le journal suisse « Le Matin » a révélé ces informations dès le lendemain de l’explosion de Tou-louse mais curieusement personne en France ne s’est officiellement inté-ressé à cette piste.

Pourquoi ?

Pourtant à l’issue de cette visite, la DST décide de placer l’usine en plan Vigipirate renforcé. Alors que s’est-il passé puisque l’on sait maintenant que la première explosion a bel et bien eu lieu dans l’usine SNPE ? Pour le moment nous ne le savons pas. Mais ce que l’on sait, c’est que le transformateur électrique de l’usine fut détruit, que l’usine a subi de nom-breux dégâts. « Les conséquences de l’explosion de l’usine AZF » décla-rent les responsables.

Est-ce si évident ? Ce que l’on sait aussi c’est que le tas d’amonitrate incriminé se trouvait à mi-distance entre les deux usines ! Ce que des experts affirment c’est qu’il est tout

à fait possible que le sol humide (la première explosion s’est déroulée en sous-sol) ait pu servir de conducteur aux arcs électriques pour frapper l’entrepôt d’amonitrate », concluait, en substance, l’A.I.P.J.

Et toujours pour mémoire, rappelons que webresistant avait publié l’inter-view que je reproduis ci-après : same-di 22 septembre 2001, 9 heures, en-tretien avec un officier des services de sécurité français (cf. lien vers source en bas de page).

Vous m’avez affirmé hier soir que ce n’était pas un accident. Sur quoi vous basez-vous ?

Il y a d’abord des indices troublants: 10 minutes après l’explosion, la pré-fecture affirmait que ce ne pouvait être un attentat. Quelle précipitation alors que les victimes n’avaient pas encore été dégagées des décombres! Puis tout au long de la journée, A2 et FR3 se sont relayés pour minimiser le nombre des victimes. Il y a en réalité 50 morts et pas loin de 1000 blessés. On n’a jamais vu ça dans une explo-sion d’usine chimique, pas même lors d’accidents de raffinerie avec des produits bien plus volatils, inflam-mables et détonants.

Vous êtes absolument sûr pour le nombre de victimes ?

Absolument. Il n’y a que les télés pour essayer de faire gober qu’on ne pouvait pas bien compter les morts et les blessés parce qu’ils étaient répar-tis sur plusieurs hôpitaux !

Cela peut être pour tenter de ca-cher une faute industrielle grave dans laquelle des « autorités » se-raient plus ou moins impliquées ?

Oui, mais l’hypothèse ne tient pas si l’on prend en compte le sifflement entendu par plusieurs rescapés juste avant l’explosion. Comme si une roquette avait percuté le bâtiment. Témoignages à prendre d’autant plus au sérieux qu’une explosion au sol n’aurait pas provoqué un cratère de l’ampleur de celui que j’ai vu. Et que les téléspectateurs ont pu voir aussi sur certaines images… Avant qu’elles n’aient été censurées ! Par ailleurs, pourquoi avoir dépêché une armada de psys pour essayer de convaincre les témoins que le sifflement, ils l’avaient entendu APRES et non AVANT l’explosion? Psychologues, puis psychiatres avec la connotation « maladie mentale » que l’on sait, se sont relayés pour tenter de brouiller les souvenirs de gens terriblement choqués. La vérité officielle est: « Vos oreilles ont sifflé après la déflagra-tion, votre imagination a fait le reste.

Admettons. Dans ce cas, s’il s’agit d’un attentat, on peut tout de même se poser des questions: Pourquoi n’a-t-il pas été revendiqué ? Pour-quoi surtout n’a-t-il pas frappé la poudrerie juste à côté, avec des dé-gâts sans commune mesure ?

L’attentat a été revendiqué par un groupe islamiste encore inconnu en France : Es Seyf al islami. Le sabre de l’islam. Deux personnes, Ahmad M. et Mostefai S., qui étaient repé-rées depuis plusieurs jours ont été arrêtées par les services spéciaux vers 15 heures, vendredi 21 sep-

tembre. Depuis, elles ont disparu de la circulation. N’avez-vous pas remarqué l’air gêné de Douste-Blazy, ou du procureur de la ré-publique qui, eux, sachant à quoi s’en tenir, parlaient ‘d’autre chose’ qu’un accident ?

Soit. Mais pourquoi pas la « pou-drerie » qui fabrique des proper-gols pour les missiles bien plus explosifs que des engrais ?

La poudrerie était visée, avec un lance-roquette depuis une des tours du Mirail. Ce quartier, véritable cité interdite à forte densité de population maghrébine, aurait été soufflé, mais cela importait peu à nos terroristes. Ils seraient morts en martyrs, entraî-nant avec eux au paradis d’Allah des milliers de coreligionnaires. Mais Toulouse aurait été rayé de la carte! Des centaines de milliers de victimes. « On ne fait pas d’omelettes sans cas-ser des œufs » est aussi un proverbe en terre d’islam. Le miracle est que nos apprentis terroristes n’ont pas su calculer la « flèche », phénomène bien connue des artificiers, c’est-à-dire la modification de trajectoire d’un projectile en fonction de para-mètres tels que la hauteur d’où on le tire, la distance à parcourir et la dérive due au vent. Or, hier, il souf-flait un violent vent d’autan sur Tou-louse. Mais je suis formel: LA POU-DRERIE ETAIT BIEN VISEE. Seul un miracle a fait dévier le missile de quelques degrés et percuter un bâti-ment mitoyen avec des conséquences limitées, toutes proportions gardées bien évidemment.

Vos fonctions vous permettent-elles d’avancer de tels propos sans risque d’erreur ?

Je vous assure que oui. Mais naturel-lement, quand on témoigne dans ce pays déliquescent, qui préfère tenir le peuple dans l’ignorance dès qu’il s’agit de méfaits commis par des mu-sulmans, mieux vaut ne pas en dire trop sur soi même si on veut éviter la prison. Ou un « accident ». Mais la vérité ne pourra être cachée éternel-lement. Des bazookas, des lance-ro-quettes, il y en a dans toutes les caves des « cités ». Pas seulement à Béziers ou à Toulouse. Les islamo-mafieux de l’UCK, grands amis de la France comme chacun sait, fournissent le matos. En bons musulmans solidaires de leurs « frères ».

Et la présence ce Chirac et Jospin dans les heures suivant l’explosion, à votre avis ?

Outre la préparation de leur cam-pagne électorale, c’était pour venir s’assurer que toutes les dispositions avaient été bien prises pour étouf-fer l’affaire. C’est la faute à la mal-chance. Ou à la maladresse. A l’heure où je vous parle, les deux terroristes Ahmad M. et Mostefai S. ont été dis-crètement mis hors d’état de nuire. Comme ça, pas de risque de procès-tribune. Pas de risque non plus que les méchants Français racistes en tirent argument. Il ne faut à aucun prix salir les « chances pour la France » (fin des extraits adaptés de l’inter-view publiée par webresistant).

Michel Garroté

Usine AZF Toulouse – Attentat ou explosion ?

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Jeudi 11 novembre 2004, 3 heures du matin, Yasser Arafat est décédé à l’hôpital des armées Percy à Cla-mart… Quelques heures après, sur le tarmac de la base aérienne de Villacoubay, le cercueil d’Ara-fat est recouvert du drapeau qua-dricolore palestinien et porté par huit soldats français de l’armée de terre. Au son de la marche funèbre de Chopin, trois compagnies de la Garde républicaine en tenue d’ap-parat rendent les honneurs…

Après la sonnerie aux morts reten-tit l’hymne national palestinien et la Marseillaise, joués par la fanfare

militaire. Des drapeaux français et palestiniens en berne flottent au vent tandis qu’un avion Airbus de l’armée de l’air s’envole avec la dépouille vers les cieux escorté par un autre avion de la République française avec, à son bord, le chef de la diplo-matie…

On convient que cet hommage sans précédent et orchestré par Jacques Chirac a dépassé l’entendement et toutes les directives protocolaires. Jamais dans les temps modernes, un pays occidental et laïc n’a réservé à un chef « guerrier » à savoir à un chef terroriste d’un Etat étranger virtuel,

une telle admiration en grande pompe et aussi solennel…En ce jour du 11 novembre…le jour de l’Armistice du premier conflit mondial de l’Histoire!

Et voilà que sept années plus tard, la France de François Hollande décide d’ouvrir le dossier médical qui pour-tant a été profondément enterré et dont des médecins militaires français y étaient eux mêmes responsables et n’avaient trouvé aucune anomalie ou empoisonnement quelconque. Ils savaient parfaitement qu’Arafat avait un certain âge, souffrait d’une cir-rhose du foie très aiguë et quelques années auparavant son avion s’était

écrasé dans le désert libyen.

Qu’Arafat avait échappé belle mais que ce crash néanmoins valu deux hémorragies cérébrales, et enfin, ils étaient conscients qu’Arafat fut at-teint aussi de la maladie d’Alzheimer, sans oublier le Sida… Donc pourquoi ce camouflet à l’encontre des méde-cins?

Pourquoi relancer une nouvelle tragi-comédie? Ne s’agit-il pas d’un acte purement politique pour ressusciter un dossier palestinien oublié et ago-nisant face à l’impuissance devant les turbulences islamiques, la crise syrienne, et l’approche de l’Assem-blée générale de l’ONU afin d’assurer la reconnaissance de l’adhésion de la Palestine…et par la même occasion satisfaire les caprices de madame Souha Tawil-Arafat et justifier l’en-quête d’al Jazzera…la chaîne d’une principauté arabe « très chère à la France… »

Depuis plusieurs décennies, la France se distingue par un traitement singu-lier et étrange de la solution du pro-blème palestinien. Pour rafraichir nos mémoires rappelons quelques jalons marquants, inspirés et dictés par le Quai d’Orsay: la rencontre Sauva-gnargues-Arafat à Beyrouth. L’ou-verture d’un bureau de l’OLP à Paris. La libération d’Abou Daoud, cerveau du massacre des 11 athlètes israéliens à Munich.

L’invitation d’Arafat à l’Elysée, le jour même de la commémoration de la Shoah, l’hospitalisation d’Arafat

en France, et ouverture d’une enquête sur sa mort approuvant indirectement la thèse de « l’empoisonnement » par Israël…Reconnaissance de la Pales-tine au siège de l’UNESCO à Paris…

Ouverture d’un réseau diplomatique et consulaire dans les territoires palestiniens et une « ambassade de France auprès de la Palestine » dans le quartier ouest de Jérusalem…

L’inquiétude du Quai d’Orsay et son attachement à la liberté de circulation vers et dans les territoires palesti-niens approuvant et encourageant ainsi les initiatives des opérations de « Bienvenue en Palestine » par des anarchistes et antisionistes voulant semer la pagaille et attirer l’attention de l’opinion publique internationale. Ont-ils programmé d’aller manifes-ter à Damas ou dans les rues de Paris contre les massacres quotidiens en Syrie?

Dans son dernier discours devant les ambassadeurs de France, le président François Hollande nous « recom-mande de reprendre le chemin de la négociation dés lors que les Palesti-niens ont levé bon nombre de préa-lables » Ah bon, lesquels? Il est temps que le président français nous révèle les concessions que les Palestiniens ont fait dernièrement… N’ont-ils pas en effet lancé une campagne de déni-grement et de déligitimation de l’Etat juif dans toutes les tribunes interna-tionales et particulièrement à Paris?!

Par Freddy Eytan

Le réveil macabre d’Arafat et la tragi-comique décision française

La vice-présidente du Sénat vous parle Madame KHIARI Bariza se sent pousser des ailes. D’origine algé-rienne, la voici bombardée grâce à la nouvelle majorité socialiste, Vice Présidente du Sénat. Elle n’a pas tardé à nous faire comprendre ses intentions pour le moins agaçantes. En effet, à la faveur du 50è anniver-saire de la fin de la guerre d’Algé-rie, un colloque a eut lieu sur les relations amicales entre la France et l’Algérie. Il y avait entre autre le Président de l’amitié France- Algé-rie, le sieur Jean-Pierre Chevène-ment.

par Nina

Pour Madame Khiari, il faut, je cite : « que les algériens viennent en nombre en France et jouissent non plus d’une carte de séjour renouvelable tous les ans mais tous les 3 ans et mieux encore tous les 5 ans. » Faciliter l’ex-pansion de l’immigration algérienne et maghrébine semble être le moteur de cette brave nouvelle française. De plus, il serait opportun de mettre en place toujours selon Madame Khiari, une sorte de programme Erasmus qui permettrait à de nombreux étudiants algériens de venir poursuivre leurs études en France.

Que du bonheur en somme !!!! Les étudiants français sont déjà à la bourre question finances. Ils ne trouvent pas d’endroit où se loger mais il faut en plus envisager une nouvelle invasion de ces chers étudiants algériens dans les prochaines années. Pour les mettre où ?

La vice-présidente du Sénat veut un Maghreb fort et uni. Il y a vraiment de quoi rire avant d’en pleurer. Ces « français » algériens n’ont dans la bouche que les mots « repentance », « humiliation » et autres foutaises débiles concernant leurs anciens co-lons mais se ruent à l’ambassade pour venir se frotter et s’établir en France.

Des milliers de visas sont accordés tous les ans pour la seule Algérie mais la Vice-Président KHIARI Bariza en veut plus. C’est du reste SON com-bat. Jean-Pierre Chevènement est parfaitement d’accord même s’il lui arrive de refuser une repentance fran-çaise.

Le FLN est très loin d’avoir été exem-plaire dans la barbarie. Hollande avait pris des engagements durant sa cam-pagne et ceux-ci ont été tenus puisque les postes-clef aussi importants que celui de la vice-présidence de la chambre du Sénat a été attribué à une femme dont la seule motivation est de faire venir en quantité des travailleurs et des étudiants Algériens. Le pour-rissement n’a pas encore atteint ses limites ? Sans doute pas.

Il est fort probable que dans son élan maghrébin Madame Khiari voudra qu’il en aille de même pour la Tunisie et le Maroc. Pourquoi pas quelques syriens dans la foulée ? Mais non la France n’est pas tout à fait arabe. On peut en caser d’autres. C’est Madame la vice-présidente du Sénat qui vous le dit !

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Et aussi : l’acharnement média-tique contre Mitt Romney et la clémence de la presse à l’égard du président Morsi en Egypte. La semaine qui vient de s’achever a vu les gazettes de la rentrée disser-ter sur le désamour des Français dont souffrirait désormais Fran-çois Hollande. N’étant pas suspect de hollandisme incurable, je peux bien me permettre de relativiser le phénomène.

Que donc de surprenant aurait fait François Hollande qui mériterait cette soudaine désaffection, au rebours, que n’a-t-il pas fait que les Français auraient tant attendu ?

J’avais déjà prévenu, dans ces mêmes colonnes, que le petit jeu électoral sado-masochiste auquel se sont déli-cieusement prêtés les Français – sur fond de complaisance médiatique – aboutirait d’abord à fustiger Sarkozy, puis quelques mois plus tard, et ce

plaisir passé, se délecter d’avoir été cocufiés par le premier socialiste advenu.

Si la détestation de ce qu’incarnait Sarkozy n’avait pas a priori aboli tout esprit critique au sein de la classe médiatique, les mesures proposées par François Hollande pour tenter de maîtriser la catastrophe économique qui s’était déjà annoncée aurait fait s’esclaffer l’immense majorité des électeurs : embauche de nouveaux fonctionnaires, contrats de génération dont on avait déjà constaté l’ineffica-cité, taxation confiscatoire des gros revenus : toute la panoplie la plus ré-trograde des recettes épuisées avaient été dument annoncées par le futur élu.

Hormis la politique, à mes yeux cala-miteuse de ringardise, de Madame Taubira, et en complète infraction avec les engagements du candidat Hollande, l’ensemble de la politique menée correspond fidèlement à des promesses qui auraient dû être consi-dérées normalement comme autant de menaces.

Tout en réalité, et dans le cadre de ce système rien moins que perverse, était parfaitement prévisible : de l’impossibilité des médias à ne pas revenir plus longtemps aux délices de la critique, jusqu’aux palinodies d’un Bernard Thibault extatique en juillet et dépressif dès septembre venu.

Mais je voudrais, à ce stade, tenter une nouvelle prévision : la droite, si elle se contentait de critiquer à leur superficie les errements socialistes –

parfois assez injustement d’ailleurs sur la Syrie – risque de se condamner à jouer les utilités : il y a fort à pa-rier, que sur fond d’aggravation de la crise, le débat ne s’instaure qu’entre gauche et extrême gauche, et que les troupeaux démagogues de Messieurs Mélenchon et consorts ne viennent contester bientôt dans la rue, la poli-tique du nouveau Papandréou fran-çais et de son pasok parisien.

Il n’est pas sûr que dans cette triste occurrence, les Français ne re-trouvent pas un réflexe légitimiste qui ferait peu cas du discours nécessaire pour entreprendre la reconquête des esprits. Si la presse française aura manqué d’esprit critique à l’égard de François Hollande et de ses amis, un tel reproche, au rebours, ne saurait lui être adressé concernant le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis.

Il est vrai que sous l’empire de la bienveillance dont jouit Barack Oba-ma dans notre pays depuis et même avant son élection, il paraitrait que plus de 90% des Français voteraient en sa faveur, si bien entendu ils le pouvaient.

C’est d’ailleurs la sorte d’impression que cela donne, lorsque l’on écoute les commentaires journalistiques. Alors que pendant toute la durée de la primaire républicaine, Mitt Romney était présenté dans les médias fran-çais comme sans doute trop modéré pour séduire le républicain moyen, le voici, une fois choisi, présenté par les mêmes comme un extrémiste, sans

que ceux-ci ne se donne l’élémentaire peine de penser que certaines de ses nouvelles postures, à l’instar du pre-mier des socialistes, ne sont pas faites pour séduire la frange la plus dure.

Le Monde, à cet égard, s’est surpassé pour devenir une sorte de filiale du New-York Times ou du Washington Post : un film de Dinesh D’Souza fait aujourd’hui fureur aux Etats-Unis et dynamite l’ensemble de la politique du président Obama. Le Monde raille son aspect « caricatural » et trop radi-cal, en utilisant pour se faire les rares erreurs factuelles qui ont été recen-sées. On aurait aimé la même dis-tanciation, lors des outrances et des mensonges, autrement plus graves, de Monsieur Michael Moore.

En politique étrangère, Mitt Romney est désormais présenté, par le quoti-dien vespéral comme un « faucon ». Ceci étant expliqué essentiellement par le fait que le candidat républicain n’accepte pas la passivité présiden-tielle à l’égard du régime islamiste et peut être bientôt atomique de Téhé-ran.

Mais il est vrai aussi que dans la phraséologie habituelle des médias soi-disant progressistes, le faucon est un redoutable oiseau de proie qui ne plane qu’au-dessus de New-York et de Tel-Aviv, à l’exception notable de Gaza, de Pyongyang ou de Téhéran.

En revanche, s’agissant du nouveau président égyptien Morsi, le même Monde se montre, sans surprise, bien plus prudent et attentiste : « L’habile

et surprenant M. Morsi » tel est aima-blement présenté le nouveau patron des Frères musulmans égyptiens.

Pas question pour lui, ni d’ « extré-miste » et encore moins de « faucon ». Simple question : quelqu’un qui fait partie d’une organisation isla-miste créée à la suite de la suppres-sion du califat en Turquie, pro-nazie pendant la guerre, tranquillement et sans complexe antisémite, opposée à la reconnaissance d’Israël, doit-il être traité avec une telle révérence ?

Réponse : c’est ainsi que procède, en réalité, l’ensemble des médias bien-pensants depuis trente ans, tendres avec la radicalité anti-occidentale, acerbes et caustiques envers ses en-nemis les plus déterminés. Un détail parmi d’autres : depuis aujourd’hui, les speakerines de la télévision du Caire sont voilées.

Le pire est évidemment à venir, ceux qui se sont toujours trompés seront, bien entendu, les premiers ensuite à le déplorer. Mais de la même manière qu’ils préfèrent avoir tort avec Sartre que raison avec Aron, ils préfèrent continuer à adopter cette posture es-thétique dont ils ne se lasseront appa-remment jamais.

Comme le dit le poète :L’important c’est la poseL’important c’est la poseL’important c’est la pose,

crois-moi

© Gilles William Goldnadel

Ingrats ou incohérents : mais pourquoi les Français en veulent-ils à François Hollande

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

On ne sait pas ce qu’il faut à la gauche israélienne et à ses relais médiatiques pour ouvrir les yeux sur ce qui se trame au sein de la société palestinienne et notamment sa composante arabe israélienne. Et alors que les médias israéliens ne cessent depuis deux semaines de parler de l’attaque d’un taxi pales-tinien des jeunes juifs de Bat-Ayin ou du tabassage d’un jeune arabe à Kikar Tsion – événements condam-nables mais ponctuels –

Par:Shraga Blum pour jerusalem-plus.tv

Ce dialogue sous forme d’interview s’est tenu entre le réalisateur Muha-mad Bakri, auteur notamment du documentaire falsifié « Jenine, Jenine », et Hussein Abu Hussein, avocat qui a perdu récemment son procès contre Tsahal en assurant la défense de la famille de l’activiste anti-israélienne Rachel Corrie.

Après le verdict qui lavait Tsahal de tout soupçon dans la mort acciden-telle de l’activiste américaine, Hus-sein Abu Hussein accordait des inter-views aux médias en dénonçant « une décision qui allait porter atteinte aux partisans de la démocratie et de

la paix »… De jolis mots qui comme souvent dans la bouche d’un arabe, ne sont qu’une facette du double langage qu’il tient à l’intention des médias occidentaux.

Mais l’excellent travail de suivi effectué par Itamar Marcus dams « Palestinian Media Watch » dévoile le vrai visage de cet avocat ainsi que de son intervieweur qui a pourtant été primé dans le monde pour son documentaire assassin contre Tsahal et que la justice israélienne a décidé de protéger malgré les procès que lui ont intentés les soldats de Tsahal qui étaient à Jenine.

Lisez plutôt : Bakri : « Vous vivez dans un Etat artificiel…parfois vous perdez vos procès non pas parce que vous êtes un mauvais avocat, mais parce qu’il règne ici une arrogance ju-diciaire et une discrimination inscrite dans la loi »… Abu Hussein : « Même l’Etat nazi était un Etat de droit.

Il s’était réfugié derrière la loi pour perpétrer les pires crimes contre l’Humanité (…) Mais l’Etat d’Israël, lui, est carrément né sur la base d’un immense hold-up. Nous sommes vic-times d’une grande spoliation. Ce qui est arrivé au peuple palestinien n’est

ni plus ni moins qu’un ‘vol de patrie’ ! (…)

Le grand monstre (Israël) nous op-prime quotidiennement et ronge notre chair, dans le Néguev, en Galilée, dans le Triangle, à Jérusalem, dans le reste des territoires occupés, à Gaza… ».

Bakri : « Je n’ai qu’une envie, c’est de piétiner la tête de ce monstre »… Abu Hussein : « Nous avons tous envie de lui piétiner la tête, mais les paroles ne suffisent pas. Chacun à un rôle à jouer dans cette mission ».

Le chroniqueur de « Maariv » Ben Dror-Yemini s’insurge contre le fait que Rachel Corrie ait été appelée « militante de la paix » par le journa-liste Yaron London alors qu’elle a trouvé la mort en tentant d’empêcher Tsahal de détruire des infrastructures terroristes.

Il compare Corrie à A-Dura, deux icones fabriquées par la propagande palestinienne avec parfois la conni-vence des médias israéliens.

Mais ce qui est encore plus important, c’est de voir à travers cet extrait d’in-terview que « l’élite » de la société arabe israélienne, que ce soit les dé-putés, les intellectuels et artistes, les journalistes ou les juristes, considère Israël comme un corps étranger, un « monstre dont il faut écraser la tête » et ils ne se gênent plus pour le dire face à des caméras. La dernière phrase d’Hussein Abu Hussein fait frémir : «...chacun a un rôle à jouer ». Tout comme pour les menaces proférées par les dirigeants iraniens, ils seront nombreux dans les médias israéliens et à gauche pour dire « que ce ne sont que des paroles»…

Les ennemis de l’intérieur…

On suppose et espère que rares sont ceux qui en Israël minimisent les implications d’un Iran doté de la bombe atomique. Même ceux qui se situent bien à gauche de l’échiquier politique doivent réaliser quel genre d’individus malfaisants se trouve à la tête de l’Etat iranien et ce que serait le Proche-Orient avec un tel pays doté de l’arme absolue.

Shraga Blum

Il n’y a que quelques illuminés qui souhaitent un Iran nucléaire « afin de contenir les velléités belliqueuses d’Israël ».Alors comment com-prendre cette coalition d’anciens res-ponsables sécuritaires ou politiques, de magistrats, intellectuels et artistes qui se sont engouffrés comme un seul homme dans cette coalition qui veut saboter la dissuasion israélienne et empêcher Israël d’agir seul contre le danger nucléaire iranien ? Hormis qu’il soit indécent et nuisible, le dé-ballage public imposé par ces milieux est-il sincère ou est-il mu au contraire par des considérations et arrière-pen-sées politiques ? Quel point commun peut-il y avoir entre les intellectuels de gauche, le président de l’Etat, des anciens responsables sécuritaires et l’administration américaine ?

Yossef David Michel, propriétaire du blog « onlyisrael » apporte une piste intéressante qui mérite d’être méditée : la plupart de ceux – Maison Blanche y compris - qui exigent qu’Israël n’agisse pas de son propre gré mais se place sous l’aile américaine, pen-sent déjà en réalité à « l’après conflit » et au prix politique qu’Israël devrait payer pour l’aide américaine.

Un diplomate américain avouait il y a quelques mois « que les Etats-Unis voulaient à tout prix maintenir leurs alliés – dont Israël – dans un état de

dépendance afin d’avoir une emprise politique sur eux ».

Après la 1ère Guerre du Golfe, tout en ayant interdit à Israël d’intervenir, le président George Bush (père) avait déclaré après coup « que cette guerre avait aussi eu pour but de protéger Israël et d’instaurer un nouvel ordre au Moyen Orient ». C’est sur cette option qu’il avait exercé d’énormes pressions sur Israël en l’entraînant dans la Conférence de Madrid, anti-chambre des Accords d’Oslo, en ver-tu d’un principe de « remerciement pour services rendus ».

Dans le cas présent également, plus l’implication américaine sera grande, plus « la reconnaissance » d’Israël sera ensuite exigée sur le plan du pro-cessus israélo-palestinien non seule-ment par les Etats-Unis – surtout si Obama est reconduit – mais de la part de toute cette coalition de gauche qui s’est cristallisée aujourd’hui autour de Shimon Pérès, qui n’a pas aban-donné ses rêves chimériques et qui espère utiliser ce levier à défaut de victoire dans les urnes.

Après une attaque contre l’Iran, les Etats-Unis voudront se rehausser au-près du monde musulman en payant en monnaie israélienne. Tout cela, les objecteurs qui tentent de freiner le Premier ministre le savent bien, et c’est pour cela qu’ils prennent position sur cette question non pas en fonction de ses aspects militaires ou stratégiques, mais en fonction de leur agenda idéologique sur la ques-tion palestinienne. Une fois de plus, et c’est une histoire qui date déjà de l’époque romaine, des juifs en Israël veulent faire appel à la grande puis-sance du moment pour faire pression sur le pouvoir en place dans le pays. En général, cela se termine mal.

Ce qui se cache derrière la coalition anti-Netanyahou

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23L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

C’est une valse des prix qui atten-dait l’Israélien à son retour de vacances. De la TVA à l’énergie en passant par les produits alimen-taires, c’est une large gamme de produits qui subit une hausse de prix à compter du 1er septembre. De même, le taux de l’impôt sur le revenu est revu à la hausse pour combler le déficit public.

En revanche, les parents d’enfants en bas âge peuvent se consoler: l’école maternelle est devenue gratuite à par-tir de trois ans, ce qui représente une économie non négligeable de plu-sieurs centaines de shekels par mois pour certaines familles. Cette vague d’augmentation de prix a contraint la Banque d’Israël à revoir à la hausse ses anticipations inflationnistes: doré-navant, l’inflation pourrait se monter à 2,6% au cours des douze prochains mois, contre 1,9% selon l’estimation précédente. TVA : + 1%.

La TVA a été relevée de 1 point dès le 1er septembre: elle est passée de 16 à 17%. Tous les services et produits de consommation voient leur prix aug-menter d’autant. Cette mesure vise à faire rentrer dans les caisses de l’Etat 4,5 milliards de shekels par an, soit près d’1 milliard d’euros. Essence: + 0,55 shekels le litre. Le prix de l’essence à la pompe est relevé de 55 agorot, soit 11 centimes d’euro. Dorénavant, le SP95 est facturé 8,25 shekels le litre en libre-service (1,65 euro).

Depuis le début de l’année, l’automo-biliste a vu sa facture d’essence faire un bond de 14%. L’augmentation du prix des carburants va se répercuter sur toute une série de secteurs qui uti-lisent de l’énergie: transports, indus-trie, etc. Officiellement, cette mise à jour mensuelle fait suite à la hausse des prix de l’énergie dans le monde. Il n’empêche que la fiscalité représente 55% du prix de l’essence à la pompe.

Impôt sur le revenu: + 1%.

Réunie en séance extraordinaire le 7 août, la Knesset a avalisé le paquet fiscal soumis par le gouvernement: l’impôt sur le revenu augmente de 1% pour les tranches supérieures à 14.400 shekels par mois (2.880 euros). Pour les revenus supérieurs à 66.700 shekels par mois (13.300 euros), le taux de l’impôt augmentera de 2%.

Produits alimentaires : renchérisse-ment. En raison de la sécheresse qui frappe les Etats-Unis, les produits alimentaires en Israël vont subir une hausse de leurs prix dans le courant de septembre. Il s’agit notamment des œufs, du lait, des fromages, de la viande et de la volaille. De même, le prix de certains fruits et légumes va augmenter du fait de la pénurie de certaines récoltes. Ecole : gratuité pour les 3-4 ans.

Une grande nouveauté attendait de nombreux parents d’élèves à l’occa-sion de la rentrée scolaire qui vient de s’ouvrir: pour la première fois en Israël, l’école est gratuite à partir de 3 ans. Le ministère de l’Educa-tion estime que 270.000 petits israé-liens âgés de 3-4 ans bénéficient de cette mesure, soit environ 85% de la tranche d’âge. Cette mesure va per-mettre aux parents d’enfants en bas âge d’économiser 800 shekels par mois, soit 160 euros.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Valse des prix pour l’Israélien de retour de vacances

Les israéliens vont bientôt être interdit d’approcher de trop près la frontière du Sinaï. Un rapport publié jeudi matin par la radio de l’armée a déclaré que Tsahal a émis des ordres qui convertissent une zone de 300 mètres le long de la frontière avec l’Egypte en zone militaire fermée, que seuls les sol-dats et les agents de sécurité pour-ront pénétrer.

L’arrêt s’applique même dans les zones où la barrière de sécurité le long de la frontière est en place. La clôture, dont la majeure partie contient des capteurs électroniques pour détecter des intrusions, est complète aux trois quarts. Dans une récente attaque ter-roriste, des terroristes venant du Sinaï ont tenté d’entrer en Israël près de Nitzana, où des portions de la clôture ont été construites. Les responsables

de Tsahal ont apparemment décidé que même avec la barrière en place, il y a un risque que des terroristes puissent s’infiltrer en Israël, indique le rapport.

En outre, les agents de sécurité sont préoccupés par le grand nombre de troupes égyptiennes dans le Sinaï, et veulent s’assurer qu’il n’y aura pas de confrontations possibles avec les sol-dats égyptiens. Des parties de la route 10, la principale artère reliant la zone frontière de Gaza à Eilat, sera touchée par cette fermeture. Il n’est pas clair si la route sera détournée ou si des vé-hicules de Tsahal patrouilleront dans les parties de la route touchées par la nouvelle ordonnance, pour permettre le trafic civil de passer.

La région touchée étant sous la juri-diction civile, l’ordonnance exige

l’approbation du procureur général, qui, selon le rapport, a déjà signé l’ordre. L’ordre entrera en vigueur une fois que le chef de l’état-major de Tsahal l’aura signé. Par ailleurs, un rapport paru dans les medias arabes déclarait jeudi que l’Egypte a com-mencé à retirer ses troupes et son équipement lourd du Sinaï.

Ces forces ont été envoyées la se-maine dernière pour extirper les cellules terroristes retranchées dans le Sinaï, mais la présence de forces lourdes, y compris des soldats, des chars et d’autres véhicules blindés, viole le traité de paix de Camp David. Selon le rapport, les Etats-Unis et Israël ont fait pression sur l’Egypte pour retirer les chars et les véhicules lourds des zones du Sinaï où, selon le traité, ils n’ont pas le droit d’entrer.

Les israéliens vont «perdre 300 mètres» à cause de la sécurité dans le Sinaï

Les décisions qui influent sur l’ave-nir d’une société sont parfois celles qui échappent aux radars des mé-dias et dont les effets se font sentir avec le temps. Depuis des dizaines d’années un combat vital se déroule en coulisses au sujet de l’avenir de la société israélienne : Israël doit-il être un Etat juif ou un « Etat de tous ses citoyens », expression pu-dique pour désigner un Etat livré à la loi de la démographie et dépour-vu de tout signe identitaire juif.

Par:Shraga Blun pour Jerusalem-plus.tv

Dans cette bataille ne sont pas uni-quement impliqués des acteurs israé-liens – juifs ou arabes – mais aussi des Etats étrangers qui par le financement d’organisations locales de gauche et d’extrême gauche tentent d’influer sur la nature de la société israélienne dans un sens opposé aux objectifs du sionisme.

Sur cette thématique, le député Dr. Michaël Ben-Ari a lancé un véritable cri d’alarme dans les colonnes du « Makor Rishon » suite à une décision de la Cour Suprême dans une procé-dure qui oppose depuis deux ans la Municipalité d’Eilat aux organisa-tions qui défendent les droits des tra-vailleurs clandestins venus d’Afrique.

Ces organisations ont saisi la Cour Suprême afin d’obliger la ville d’Eilat à intégrer les enfants de ces clandes-tins - qui représentent aujourd’hui près de 10% de la population - dans les réseaux scolaire de la cité. Pour le député, mais pas seulement pour lui, une telle perspective modifierait de manière radicale l’avenir démo-graphique d’Eilat. Or la semaine der-nière, loin des projecteurs, la Cour Suprême a donné raison à ces orga-nisations, et oblige la ville d’Eilat à intégrer tous ces enfants.

« Alors que tous nos yeux sont fixés sur Migron, qui est un sujet important mais ponctuel, la Cour Suprême a

pris une décision cruciale qui risque d’hypothéquer sérieusement la na-ture juive de l’Etat d’Israël », avertit Dr.Ben-Ami. Mais ce qui le révolte le plus, c’est la motivation qu’a don-née le juge arabe Salim Joubran à sa décision, en mettant sur même plan la présence nombreuse d’immigrés clandestins africains dans certaines zones urbaines et l’immigration des juifs de l’ex-URSS ou d’Ethiopie dans les années 1990: « A l’époque également il y avait de nombreux problèmes d’intégration et d’adapta-tion», explique le magistrat, « mais finalement ils se sont tous intégrés et il n’y a pas eu d’écoles séparées pour leurs enfants (…)

Ces gens venus d’Afrique sont ici en Israël, peu importe comment ils sont arrivés, et notre devoir est de subve-nir à tous leurs besoins. Quelle diffé-rence entre eux et les autres (les Juifs russes) ? » Ben-Ari accuse la Cour Suprême « de décider arbitrairement de la nature de la société israélienne au mépris du verdict démocratique des urnes et de vouloir écarter l’idée d’un Etat juif au bénéfice d’un ‘Etat de tous les citoyens du monde’».

Il y voit aussi un précédent dange-reux qui va encourager toutes ces associations à passer à l’étape sui-vante : demander la naturalisation de tous ces travailleurs clandestins. Et concernant la position spécifique du juge Joubran, le député est caté-gorique : « En mettant sur le même plan les juifs qui sont arrivés en vertu de la loi du Retour et des immigrants qui ont traversé la frontière illégale-ment, ce juge a résumé la position de la population arabe israélienne : que ce soit les immigrés clandestins afri-cains, les juifs russes ou éthiopiens, ce sont tous des étrangers dans ce pays qui doit être arabe et musulman par nature ». Dans le pays accusé de pratiquer l’apartheid, un juge arabe à la Cour Suprême a entrepris de lut-ter contre le caractère juif de l’Etat d’Israël.

L’offensive silencieuse de Salim Joubran

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Huit soldats combattants ont refusé des ordres et se sont mis en grève pour protester contre une pénurie alimentaire dans leur base. Les sol-dats ont été condamnés à la déten-tion, bien que Tsahal ait indiqué être conscient du problème. Huit soldats d’un Corps de munitions militaires se plaignent depuis des semaines de ne pas avoir été four-nis en quantités suffisantes en ali-ments.

Se sentant mal nourris, ils ont décidé de protester en refusant les ordres de leurs officiers. La semaine dernière, les soldats ont informé leur chef - un lieutenant-colonel - qu’ils n’assure-raient pas l’entretien nécessaire pour les réservoirs du bataillon jusqu’à ce qu’ils soient correctement nourris. Ils ont rapidement été assignés en justice militaire et jugés pour insu-bordination. Ils ont été condamnés à deux semaines de détention en prison militaire. A présent, les soldats de-mandent que leur sentence soit annu-lée, car ils ne peuvent plus supporter ces mauvaises conditions.

«Le problème a commencé il y a quelques mois,» a déclaré l’un des soldats à Ynet, «lorsque notre ba-taillon était stationné dans le plateau du Golan. A la base, nous n’avions que quelques repas, composés de nourriture qui est à peine propre à la consommation humaine. Après un certain temps, comme l’approvision-nement alimentaire a montré une cer-taine amélioration, nous avons démé-nagé dans le camp de Yishai, près de Jérusalem, et là les problèmes sont

revenus.»

A d’autres occasions, la nourriture était très maigre, selon eux. «Nous ne sommes pas pointilleux, disent-ils. Très souvent, beaucoup d’entre nous apportent de la nourriture de chez eux ou bien ont dû acheter de la nourri-ture à l’avance afin de ne pas mourir de faim.» Un autre soldat du bataillon s’est plaint de la situation à la presse :

«C’est absurde, parce que les offi-ciers et les commandants sont bien conscients de la situation, mais n’en sont pas moins complètement inca-pables de la gérer. Ce qui se passe dans la brigade des munitions est que l’armée israélienne a investi plus de moyens en équipement, mais pas dans les soldats - ceux qui prennent soin de l’équipement».

Le porte-parole de Tsahal dans l’unité a déclaré : «Nous sommes conscients du problème alimentaire dans le camp de Yishai. Les bureaux appropriés de Tsahal traiteront le problème.»

Selon des responsables israéliens, le problème alimentaire ne confère pas aux soldats le droit de grève et ils ont donc refusé l’autorisation d’annuler leur peine. Ce cas illustre, loin des préjugés sur Tsahal en dehors d’Is-raël, que l’armée israélienne est avant tout une administration nationale bureaucratique, gérée et parfois mal gérée, soumise à de graves problèmes de managment et de budget. C’est aussi ça Tsahal.

Misha Uzan – Jforum

Tsahal : des soldats mal nourris ?

Le Premier ministre et le ministre des Finances se sont réunis lundi dans le cadre de la préparation du budget 2013. Binyamin Netanya-hou et Dr. Youval Steinitz espèrent pouvoir le présenter au gouverne-ment après les fêtes.

Selon des informations, de nouvelles coupes budgétaires seraient prévues pour un montant de 10 à 15 milliards de shekels et seraient effectuées no-tamment dans les allocations fami-liales, le budget de la Défense et celui des Infrastructures, principalement dans des projets routiers et ferro-viaires.

Tous les ministères seraient égale-ment appelés à faire des économies. Les nouvelles mesures prévoiraient aussi une baisse de 2,5% dans les

salaires dans le secteur public. Le ministère des Finances propose éga-lement d’augmenter les cotisations de retraite des fonctionnaires, les faisant passer de 2% à 5% du salaire, ainsi qu’un relèvement de l’âge de la re-traite de 67 à 70 ans pour les hommes et de 62 à 67 ans pour les femmes.

Ces dernières mesures seraient sus-ceptibles de faire rentrer 4 à 6 mil-liards de shekels dans les caisses de l’Etat. Mais il n’est pas certain qu’elles puissent passer car il faudrait pour cela l’assentiment d’Ofer Eini, président de la Histadrout ainsi que de 13 autres puissants syndicats. Dans l’entourage du Premier ministre, on se dit « optimiste » et on estime que le budget passera l’écueil des partis « Shass » et « Israël Beiteinou ».

« Nouvelles mesures drastiques en vue ? » (Israël Hayom)

A l’heure où l’industrie des tech-nologies propres, à faible impact environnemental, se développe, des progrès extraordinaires ont été réalisés dans ce domaine. Depuis les fenêtres solaires qui alimentent les immeubles en électricité, aux énergies produites par la chaleur captée par l’asphalte des routes, en passant par les usines de des-salement, les réalisations des tech-nologies propres se multiplient. En Israël aussi !

Alchemy Research, société israé-lienne fondée en 2012, vient de mettre au point une nouvelle méthode d’ali-mentation des voitures électriques, en utilisant l’énergie stockée dans les grains d’aluminium. La compagnie a développé une technologie, appelée Alydro (Aluminium-Hydro), capable de stocker et de convertir en énergie des grains d’aluminium.

« Le résultat de cette méthode permet essentiellement aux véhicules élec-triques d’atteindre 2400 km avec un réservoir de carburant de taille stan-dard, alors qu’une voiture ordinaire est capable d’atteindre seulement 700 à 800 km ! Notre réservoir de carbu-rant peut ainsi durer beaucoup plus longtemps», a déclaré Gédéon Yam-polsky, PDG d’Alchemy Research. Libérer de l’énergie à partir de l’alu-minium

Le système énergétique Alydro est capable de stocker de grandes quantités d’énergie à l’intérieur des grains d’aluminium et de le libérer à la demande. L’aluminium étant un élément très dense, il peut accueillir deux fois la quantité d’énergie pro-duite par l’essence, dans un même volume.

Selon l’entreprise, il peut également stocker 80 fois plus d’énergie par kilo que les meilleures batteries Li-ion, actuellement sur le marché. Ce qui manquait jusqu’à présent était une méthode qui permette de libérer l’aluminium, c’est pourquoi Gédéon Yampolsky s’est lancé dans la re-cherche d’énergies alternatives axée sur la libération de cette énergie afin de faire fonctionner des ampoules ou de démarrer des voitures.

La réponse, il l’a trouvée, c’était de l’eau. La réaction Alydro a lieu dans un réacteur, à des températures éle-vées allant jusqu’à 900 Celsius, suf-fisamment compact pour être installé dans un véhicule. Alimenté par les grains d’aluminium et l’eau, le réac-teur produit de l’hydrogène chaud. Cet hydrogène est ensuite converti en énergie électrique qui remplace la batterie d’un véhicule électrique.

Selon la compagnie, aucune des subs-tances impliquées dans le processus sont toxiques ou polluantes : “Alydro

est sans carbone, avec zéro émission de gaz à effet de serre.” Le seul sous-produit de la réaction Alydro est de l’alumine, entièrement recyclable.

Rapport qualité-prix?

A ce jour, le prix de l’alimentation d’une voiture avec du carburant est le même qu’à l’aide d’aluminium.

Toutefois, selon M. Yampolsky, cela devrait changer en raison de la hausse des prix du gaz, par opposition au prix de recyclage de l’aluminium qui diminuera, à mesure que la techno-logie ne cesse de s’améliorer. Lors de l’introduction de ce système sur le marché, la société s’attend à des bénéfices plus importants que ceux générés par le système actuel de gaz et de carburant.

«Dans cinq ans environ, lorsque le prix d’un litre d’essence coûtera pro-bablement 1.6 dollars au consomma-teur américain, le prix d’un kilo de poudre d’aluminium sera de seule-ment 1,1 dollars. » Outre l’alimenta-tion de véhicules, la technologie Aly-dro peut également être utilisée pour résoudre le problème du stockage d’énergie. Ce faisant, la société pour-rait être en mesure de pouvoir éclairer une ville entière.

Laureen Favier (Tel-Aviv)

Nouvelle méthode d’alimentation des voitures électriques

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 5 Septembre 2012

Le ministre des Affaires étrangères d’Israël, Avigdor Lieberman, a parlé de son homologue palestinien comme de l’infâme nazi Joseph Goebbels, ministre de la Propa-gande. Lieberman a fait les décla-rations virulentes après le discours de Riyad Al-Maliki lors du Sommet du Mouvement des non-alignés à Téhéran.

Lors d’un débat tenu mardi, le mi-nistre palestinien a déclaré : « Récem-ment, nous avons assisté à une forte attaque du gouvernement de droite en faveur des implantations israéliennes dans les territoires palestiniens. Il s’est aussi attaqué aux symboles, y compris au président Abou Mazen (Mahmoud Abbas), en incitant à le tuer. Lieberman est un habitant des

implantations juives extrémiste. » Il a en outre pris note de la « dangereuse escalade des activités de judaïsation des territoires palestiniens, en parti-culier Jérusalem-Est. »

Al-Maliki a appelé les Etats membres à boycotter Lieberman. S’exprimant lors d’une conférence diplomatique à l’Université de Tel-Aviv jeudi, Lie-berman a dit : « Si le discours était signé sous le nom de Goebbels, per-sonne n’aurait su la différence. Al-Maliki accuse Israël de nettoyage ethnique systématique. »

« Quand on parle d’un partenaire, il est nécessaire de comprendre de quel genre de partenaire il s’agit. C’est le ministre palestinien des Affaires étrangères qui est considéré comme

un modéré. » Lieberman a égale-ment pris connaissance du rapport de l’AIEA publié plus tôt jeudi, selon le-quel l’Iran continue de dissimuler son développement d’armes nucléaires. « Le rapport traite des violations graves des engagements de l’Iran. »

Il a ajouté : « Je ne voudrais pas igno-rer ce jour où le sommet se réunit. S’il s’agit de la communauté inter-nationale, qu’est-ce qu’on veut com-prendre ? Comment sommes-nous censés compter sur des garanties de sécurité de la communauté internatio-nale ? » « Ce qui se passe en Iran est une démonstration de folie et d’hypo-crisie », a-t-il conclu.

Roger Astier

Lieberman dit de son homologue palestinien de « propagandiste digne de Goebbels »

Alors que les Etats-Unis ont ré-duit de façon significative des manoeuvres militaires prévues cet automne avec Israël, probablement en raison de désaccords sur la ma-nière de réagir face aux ambitions nucléaires de l’Iran, des respon-sables sécuritaires israéliens ont tenté samedi de minimiser cette dé-cision , mais certains représentants du gouvernement ont dit que la décision était une réponse aux ten-sions croissantes entre le bureau du premier ministre Benyamin Neta-nyahou et l’administration Obama.

«C’est la réponse de l’administration Obama au dîner qu’a tenu Netanya-hou en l’honneur de Mitt Romney,» a déclaré un important membre du cabinet de sécurité, tandis qu’un autre responsable déclarait que la décision du Pentagone «ne stimule pas la dis-suasion et ne fait pas transpirer les iraniens.»

«Quel que soit l’exercice, les rela-tions entre Israël et les Etats-Unis se sont détériorées,» a déclaré un autre ministre, tandis qu’un autre ajoutait cyniquement que «notre relation n’a jamais été meilleure.» «Les élections américaines sont dans deux mois, et il ne fait aucun doute que le président Obama, si il est réelle, fera payer Ne-tanyahou pour son comportement,» a déclaré un membre du cabinet de sécurité. «Ca ne passera pas tranquil-lement.»

D’autres responsables à Jérusalem ont déclaré que Washington tente de faire passer un message qu’Israël ne l’entraînera pas dans la guerre, et cer-tainement pas avant les élections. Les américains étaient furieux par les me-naces répétées d’Israël de lancer une attaque militaire en solo sur les sites nucléaires de l’Iran, et la récente dé-claration du général américain Martin Dempsey, disant qu’il «ne veut pas être complice» si Israël choisit d’atta-quer, avait été soigneusement pesée.

Des responsables ont déclaré que, bien que Jérusalem ait reçu le mes-sage, la conduite des américains mène l’Iran à croire qu’il est en sé-curité au moins jusqu’aux élections américaines.

C’est pourquoi les iraniens font des déclarations menaçant les Etats-

Unis,» dit un responsable. «La poli-tique hésitante de Washington fait que les iraniens se sentent plus libres d’aller de l’avant dans leur pro-gramme nucléaire.

Ce n’est pas la manière de créer la dissuasion pour éviter une opération militaire.» L’exercice conjoint est prévu de commencer en septembre et de se conclure à la mi-novembre. «Israël n’a aucune idée pourquoi les américains ont décidé de réduire le nombre de troupes qu’ils enverront,» a déclaré un responsable sécuritaire.

«Les liens entre les armées israé-liennes et américaines sont forts, et nous l’aurions su si la réduction avait quelque chose à voir avec les tensions entre Jérusalem et Washington.» Un autre responsable sécuritaire a égale-ment rejeté l’idée que la décision du Pentagone de réduire sa participation à l’exercice militaire a été conçue comme un message à Israël : «il y a plusieurs raisons pour cette décision, mais elle n’ont rien à voir avec les tensions croissantes entre Jérusalem et Washington.

L’exercice restera le plus grand que ces armées aient mené.» Selon Time Magazine, les Etats-Unis ont réduit le nombre de soldats américains ini-tialement prévus pour participer à l’exercice de plus de 60%.

Au lieu des quelques 5000 soldats ini-tialement prévus de participer à «Défi Austère 12», le Pentagone enverra seulement 1500 militaires, peut être même seulement 1200. Le nombre et le potentiel de systèmes d’inter-ception de missiles qui devaient être utilisés pour les manœuvres ont éga-lement été réduits. Les systèmes anti-missiles Patriot arriveront en Israël comme prévu, mais pas les équipes pouvant les opérer.

Au lieu de deux navires de défense anti-missiles balistiques Aegis, seul un sera déployé, selon le Time, citant des responsables militaires améri-cains et israéliens.

Obama fera payer Netanyahou après les élections

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