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GRATUIT - Numéro 224 - Edition du Jeudi- 13 Septembre 2012 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°224

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°224

GRATUIT - Numéro 224 - Edition du Jeudi- 13 Septembre 2012 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

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En cette veille de Roch Hachana, je me joins à toute l’équipe d’Israël Actualités afin de vous souhaiter pour cette nouvelle année 5773, les voeux de Santé, Bonheur, Joie, Amour, Parnassa, Chalom bait et que vous soyez inscrit dans le Livre de la Vie, pour l’ensemble des Béné Israël, en France , en Israël et dans le Monde. Qu’Israël puisse connaitre enfin la paix.

Ayons une pensée particulière à tous ceux qui nous ont quitté cette année, aux soldats qui sont tombés pour la sécurité d’Israël et à ceux qui sont en captivité.

Ayons une pensée pour celui qui purge une condamnation à vie dans

les prisons américaines pour avoir aidé Israël. Faisons une prière pour que Jonathan Polard puisse être enfin libéré cette année et qu’il retrouve sa famille.

Ayons une pensée pour tous ceux qui souffrent dans leur chair et que D... puisse les aider.

Que D... puisse vous inscrire dans le Livre de la Vie

Chana Tova - Amen

AM ISRAEL HAI.

Alain SAYADA06 68 17 25 55

CHANA TOVA 5773

Depuis le mois d’avril, le Centre Communautaire de Montmagny était en travaux, l’objectif était de livrer le Centre avant les fêtes de Tichri. Le Rav David YOSSEF, comme il l’avait promis lors de sa visite sur le «chantier», a posé la mézouza de la porte principale du centre Communautaire de Mont-magny.

Le grand Rabbin du Val d’Oise, Chalom Berros , et le Rav de la Kehi-la, Fradji Baroukh, et M. René Taïeb, président de l’UCJ 95, ont assistés à cet heureux évènement.

Le président M. Joel Benguigui, a accueilli ses personnalités avec un

enthousiasme exceptionnel.

Ce moment d’intense bonheur, per-mettra au 300 fidèles, de pratiquer des cours d’Oulpan, d’écouter des confé-rences, des cours de Talmud Thora, d’amener les enfants au centre aéré , ou même d’apprendre à cuisiner!

La bénédiction du Rav David Yossef, juste avant les fêtes, a rempli de joie cette belle communauté qui regroupe aussi les villes de Deuil la barre et Groslay. Une inauguration officielle se fera juste après les fêtes, en pré-sence des autorités communautaires et civiles. Cela manquait...

Mazal Tov et Chana TOVA.

Le Rav David YOSSEF pose la Mezouzah du Centre Communautaire de Montmagny

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Reconnaissons aux américains le mérite de la clarté : pour l’élec-tion présidentielle du 6 novembre prochain, le choix est tranché et l’offre diversifiée. A Barack et Michelle Obama, qui tentent une nouvelle fois de symboliser une « autre Amérique », déjà usée par trop de promesses, s’oppose un couple blanc « vintage ». Qui est-il ? Lui, Mitt Romney, a un physique d’acteur, aux faux airs de Jean-Pierre, le mari de Samantha, dans « Ma sorcière bien aimée ». Elle, Ann, dotée d’une allure d’épouse modèle, semble surgie de la série « Mad-Men ». Entre les deux, un mariage qui n’est « pas un conte de fées » mais bien réel, a-t-elle déclaré à un magazine fémi-nin américain. Le couple plait à une Amérique désorientée dont une partie croit au rétablissement de la grandeur par le simple retour aux valeurs tra-ditionnelles. En revanche, pour ce qui est du fond, on reste interpellé par le défaut de perspective, surtout dans le domaine économique, qui requiert une toute autre dynamique. Mitt Romney s’est engagé à réduire les dépenses publiques à hauteur de 500 milliards de dollars par an tout en allégeant la pression fiscale. La relance se fera en redonnant la pri-mauté au marché contre l’omnipo-

tence de l’Etat, présenté comme la cause de tous les maux. En d’autres mots, Romney, nouvel élu, se fait fort de déréguler ce qu’Obama a pu ou su réguler. Romney entend abolir la réforme de la santé qui profite surtout aux millions d’américains les plus dé-munis. Il est clair que cette politique ultralibéralisme situe le candidat ré-publicain hors du temps. Romney ne serait pas le remède à la crise par la vacuité de son programme. Il incarne la nature systémique de la crise. Tan-dis qu’Obama s’est contenté d’en explorer la profondeur ; avec plus de 3 millions de chômeurs de plus qu’il y a 4 ans et 5 000 milliards de dollars supplémentaires de dette publique. Aussi, tous les coups sont permis. Il y a certes, un opportunisme électoral aveuglant dans cet assaut républicain. Mais attaquer les démocrates comme une bande d’ectoplasmes est une faci-lité qui ne se refuse pas dans la féroce compétition présidentielle.

Demeure que cette ligne contient en elle-même une forme de repli améri-cain, bien davantage qu’un redresse-ment. C’est particulièrement notable en matière de politique étrangère. A la différence de Georges Bush, dont on le rapproche à l’excès, Romney est confronté non à une menace de style El-Qaeda mais à un déclin global. Un

exemple parmi d’autres, l’Iran des ayatollahs se moque éperdument des menaces américaines et poursuit sans crainte son programme nucléaire. Or Romney, propose sur la base d’une puissance militaire restaurée, d’en revenir à une vision binaire, « en noir et blanc » du monde. Force est de constater que les opérations militaires en Irak et en Afghanistan sont des échecs terribles pour les USA et ses alliés occidentaux. Revenir au temps de la guerre froide, vieux conflit « nataphnélisé » Est-Ouest, est une véritable absurdité. Oui, Romney dia-bolise la Chine et la Russie comme au temps des maccartistes, chasseurs intraitables de communistes. N’a-t-il pas encore compris, que ces deux derniers pays, sortiront du commu-nisme ou du despotisme, grâce à une politique rationnelle et efficace en termes économico-stratégiques. N’en déplaise à Mitt Romney, le monde est devenu multipolaire. Il doit adapter sa vision en 3D pour voir ce qui se passe dans les pays arabes, qui sous couvert d’élections libres, font émerger une force politique salafiste.

Le Premier Ministre israélien a fort bien compris non seulement les lacunes béantes du candidat répu-blicain, en matière de politique étrangère, mais aussi, son côté « va-t-en-guerre » pour lui demander de cautionner une guerre préventive contre l’Iran. Certes, c’est un pro-blème existentiel pour Israël qui attend de son principal allié, un sou-tien indéfectible. Je ne crois pas que Mr Netanyahou ait quelque intérêt de s’immiscer dans la campagne élec-torale américaine pour influencer la politique américaine actuellement opposée, en ce moment à tout conflit ouvert avec l’Iran. Nous traiterons de ce sujet dans un autre billet.

André BENAYOUNMaître de Conférences associé à l’Université de Sceaux.

OBAMA OU ROMNEY : Le futur président des Etats-Unis ?

Aurait-on pu empêcher le 11 sep-tembre ? Le rapport final de la commission nationale d’enquête sur les attaques terroristes publié en 2004 reste évasif sur cette ques-tion tout en pointant les graves dé-faillances de la CIA et du FBI qui ont permis aux attentats terroristes d’avoir lieu.

Un rapport de 585 pages qui passe sous silence un fait plus que troublant ; en 1995, Benjamin Netanyahu, dans un livre consacré à la lutte contre le terrorisme islamiste (*), annonce clairement que le World Trade Cen-ter serait tôt ou tard la cible d’avions détournés.

En novembre 1990, El Sayyid No-sair, un islamiste égyptien émigré aux Etats-Unis, est arrêté et inculpé du meurtre du rabbin Meir Kahane à New York. A l’époque, la justice américaine ne prête guère d’impor-tance aux documents écrits en arabe retrouvés chez lui, elle pense que ce sont simplement des écrits religieux sans aucun lien avec le crime.

En 1993, un premier attentat frappe le World Trade Center, très vite la police américaine fait le lien entre le com-manditaire de cet attentat, le Cheikh Omar Abdel Rahman, un islamiste égyptien impliqué dans l’assassinat du président Anouar el Sadate et El Sayyid Nosair. Les nombreux docu-ments retrouvés chez lui sont alors étudiés minutieusement.

On y découvre alors une note d’El Sayyid Nosair faisant état de projets de détournements d’avions et où, il y précise même que : « Nous devons complétement démoraliser les enne-mis de Dieu (…) par la destruction et l’explosion des tours, qui sont les piliers de leur civilisation, comme les attractions touristiques et les gratte-ciel dont ils sont si fiers.».

Le Cheikh Omar Abdel Rahman, chef spirituel de la Gamaa al-Islamiya, proche d’Al Quaida et de son idéo-logue égyptien, Ayman Al-Zaoua-hiri, purge, depuis 1995, une peine à perpétuité pour son rôle dans l’atten-tat contre le World Trade Center en 1993. Le nouveau président égyptien, Mohamed Morsi, candidat des Frères Musulmans, s’est engagé en juin der-nier publiquement à œuvrer à sa libé-ration sans que l’administration Oba-ma ne s’en offusque officiellement.

Dans ce livre publié en 1995, Benja-min Netanyahu évoque déjà le spectre

du terrorisme nucléaire iranien, il y conjure les dirigeants internationaux à prendre pleinement conscience qu’un Iran nucléarisé conduirait le monde vers un « holocauste nucléaire ».

Depuis 2005, le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, appelle régulièrement à «rayer Israël de la carte». Dix-sept ans après, et plus que jamais, l’Iran avance lentement mais sûrement vers l’arme atomique, et les tergiversations des services de rensei-gnements américains de l’adminis-tration Obama font le jeu du régime des mollahs. Alors que les services de renseignements israéliens redoutent que le programme nucléaire mili-taire iranien ne franchisse son point de non-retour d’ici quelques mois, les renseignements américains, quant à eux, le fixent aux alentours de 2013/2015 et pour cette raison, ils donnent encore du temps à l’option diplomatique.

Mais les Etats-Unis malgré leur hyper puissance diplomatique militaire et économique de l’époque ont été inca-pables de stopper le programme nu-cléaire militaire de la Corée du Nord, qu’ils ont pourtant placé dans « l’axe du mal » aux côtés de l’Iran. Ils sont les seuls à avoir les moyens coercitifs pour faire plier une bonne fois pour toute l’Iran mais, en ont-ils vraiment la volonté ?

C’est justement sur cet élément capi-tal que Benjamin Netanyahu conclut son livre : « Certains chefs d’Etats oc-cidentaux préféreront éviter d’avoir à prendre des décisions difficiles pour ne pas changer le cours des choses… Les gouvernants doivent avoir le courage de prendre des mesures qui s’imposent même si elles prêtent à de vives polémiques…

Et rarement une menace a demandé autant de courage et de détermina-tion pour un vrai chef d’Etat que la terreur résurgente qui met en péril les libertés et les valeurs que nous ché-rissons tant. » S’il est certain qu’on aurait pu empêcher les attentats du 11 septembre, il est tout aussi cer-tain, qu’une attaque nucléaire de l’Iran pourrait être empêchée. Reste à savoir quel est « le vrai chef d’Etat » qui aura le courage et la détermina-tion de prendre les véritables mesures pour l’enrayer et surtout, la volonté de « changer le cours des choses ». L’avenir, proche, nous le dira !

Yohann Taïeb

11 septembre 2001 / nucléaire iranien : les prédictions de Netanyahu

L’Iran et l’Egypte sont en pour-parlers préliminaires pour mener à bien un accord pétrolier, selon le Wall Street Journal de lundi. L’Iran souhaite vendre de brut à l’Egypte, brut qui est actuelle-ment bloqué dans le port de Sidi Kerir en Egypte et ne peut pas se déplacer en raison des sanctions internationales. Le rapport indique que les responsables des deux pays ont déjà commencé à négocier un accord potentiel.

« Entre l’Iran et l’Egypte, il y a une certaine discussion. Il y a l’idée et la volonté d’importer de l’or noir iranien », explique une source ira-nienne au grand journal économique américain. Mohammed Morsi, prési-dent égyptien, a visité l’Iran le mois dernier pour une réunion anti-israé-lienne. Il semble aujourd’hui que ce chef des Frères musulmans, parti qui a pris le pouvoir en Egypte, veuille aider l’Iran à pouvoir construire sa bombe atomique en contournant les sanctions internationales.

Les États-Unis et l’Union euro-péenne ont placé le pétrole iranien sous les sanctions dans le but de paralyser l’économie du pays et de le convaincre d’abandonner son pro-gramme nucléaire. L’Iran a perdu les contrats pour environ 900 000 barils par jour en raison de sanctions et l’Egypte utilise seulement 709 000 barils par jour, selon le rapport. Si les deux pays parviennent à un accord pétrolier, cela ne compensera pas la perte de l’Iran, mais aidera la Répu-blique islamique à récupérer une par-tie de ses pertes.

L’Iran a tenté de contourner les sanc-tions en masquant ses navires par les changements de pavillon, et entre-tient toujours des liens économiques avec un certain nombre de pays asia-tiques, notamment l’Inde et la Corée du Sud. Avec les Frères musulmans au pouvoir, il est également tout à fait imaginable que dans quelques mois, l’Egypte veuille à son tour construire une bombe atomique.

Roger Astier

L’Egypte prête à aider l’Iran en lui achetant du pétrole ?

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Les Etats-Unis auront «un peu plus d’un an» pour répondre à l’Iran si la dictature islamique décidait de construire une arme nucléaire, a déclaré mardi le secrétaire amé-ricain à la défense, Léon Panetta. «C’est à peu près un an en ce moment. Un peu plus d’un an. Et donc…

nous pensons que nous aurons l’oc-casion, une fois que nous saurons qu’ils ont pris la décision, de prendre les mesures nécessaires pour arrêter l’Iran,» a déclaré Panetta sur CBS. Il a continué en disant que les Etats-Unis ont des «assez bon renseignements» sur l’Iran, ajoutant : «nous savons en général ce qu’ils font maintenant. Et donc nous gardons un œil sur eux.»

Panetta a également souligné que les Etats-Unis ont la capacité d’empê-cher l’Iran de construire une bombe atomique.

«Nous avons les forces en place pour être en mesure non seulement de nous défendre, mais de faire ce que nous devons faire pour essayer de les em-pêcher de développer des armes nu-cléaires,» a-t-il dit. Les déclarations du secrétaire à la défense viennent en pleine intensification de la prise de bec entre Israël et les Etats-Unis en ce qui concerne la fixation d’une «ligne rouge» concernant le programme nu-cléaire iranien.

Netanyahou a fait pression sur le président Obama pour qu’il délivre

un ultimatum clair à Téhéran, mais l’administration américaine n’a pas voulu tenir compte de ces appels et continue d’affirmer que les moyens diplomatiques et les sanctions éco-nomiques seront suffisants pour dis-suader le régime totalitaire d’acquérir des armes nucléaires.Dans une interview, la secrétaire d’état Hillary Clinton a déclaré que les Etats-Unis «ne fixeront pas de limite de temps» à l’égard de l’Iran. Netanyahou a répondu en disant : «le monde dit à Israël d’attendre, qu’il est encore temps. Et je dis : attendre quoi ? Attendre jusqu’à quand ? Ceux de la communauté internationale qui refusent de mettre des lignes rouges à l’Iran ne disposent pas du droit moral de placer un feu rouge devant Israël.»

Panetta : «nous aurons un an pour stopper l’Iran si ils décident de construire une bombe»

L’ONU toujours autant obsédée par Israël

Le secrétaire générale de l’ONU, Ban Ki-moon, a appelé Israël à lever le blocus de Gaza, lundi, lors d’un discours devant le si mal nom-mé conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, où il a consacré 169 mots d’un discours en comptant 1 528 à la bande de Gaza et la «question palestinienne,» et 153 mots à peine sur le bain de sang en Syrie.

Selon diverses estimations, le nombre de morts dans la guerre civile sy-rienne est compris entre 25 000 et 33 000, plus de la moitié étant des civils. Ban n’a également fait aucune men-tion de l’Iran, de ses violations des droits de l’homme ou de ses menaces de génocide.

«Cela fait partie de la partialité de l’ONU contre Israël» a déclaré un responsable israélien. «J’aimerais dire que je suis surpris, mais je ne le suis pas.» Ban a commencé son dis-cours en disant que le conseil «doit répondre à toutes les violations des droits de l’homme de manière im-partiale, sans disproportion mettant l’accent sur une situation plus que sur une autre.

Adopter une approche sélective des violations des droits de l’homme a pour effet de nuire à la crédibilité des institutions concernées,» a-t-il décla-

ré, sans rire. En ce qui concerne la bande de Gaza, Ban a exhorté Israël à «lever ses restrictions sévères afin de soulager les souffrances des civils et mettre fin au blocus. Garder une population nombreuse et dense dans la pauvreté, sans relâche, est dans l’intérêt de personne, sauf celui des radicaux les plus extrêmes dans la région.»

Evidement, aucune mention du fait que la bande de Gaza a une frontière avec l’Egypte, pourtant elle aussi dirigée par des islamistes, mais qui refusent tout autant qu’Israël d’ouvrir les portes de ce camp de terroristes. Ban a qualifié la situation à Gaza comme «tendue et inquiétante, avec des tirs aveugles de roquettes depuis la bande de Gaza et des frappes israé-liennes.

Des problèmes sérieux de droits de l’homme, humanitaires et socio-économiques ne font qu’ajouter à l’immense souffrance humaine.» Concernant la Syrie, Ban s’est dit «profondément troublé par les bom-bardements aériens de civils par les forces gouvernementales, par les tensions sectaires croissantes, par la détérioration de la situation humani-taire et par le choix apparent des deux parties de rechercher une solution par la force plutôt que par le dialogue.»

Débauche de violence en Allemagne/ 80 policiers blessés/ 500 musulmans Français suspectés80 policiers ont été blessés par des jeunes musulmans modérés lors d’une scène d’émeute, à Mannheim dans le sud-ouest de l’Allemagne. 40.000 kurdes étaient réunis pour une « fête culturelle », lorsqu’un enfant de 14 ans est arrivé bran-dissant un drapeau du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), classé comme organisation terro-riste par l’Allemagne.

Les organisateurs, ne sachant pas quoi faire, ont demandé à la police d’inter-venir, et là, une meute islamique s’est presque immédiatement déchainée sur eux, sous les tonnerres d’applau-dissement et d’encouragement de la foule qui hurlait des slogans de haine.

« On a pas eu la moindre chance », a indiqué un porte-parole de la police. Après plusieurs heures de guerre civile, 80 policiers ont été blessés, dont un grièvement, par des jets de pierres comme en Judée-Samarie et à Amiens, des cocktails Molotov, des bouteilles et des briques.

13 véhicules de la police ont été détruits.La police a arrêté 31 jeunes musulmans, et a saisi des couteaux, ainsi que des centaines de drapeaux et t-shirt du PKK interdit par la loi. L’Allemagne a été choquée par la fa-çon dont ce festival culturel a tourné à l’émeute. Le quotidien Die Welt évoque même « une orgie de violence ».

Selon le maire de Mannheim, Pe-ter Short (SPD), cité par Die Welt, les premiers éléments de l’enquête semblent indiquer que les violences ont été provoquées par quelques 500 jeunes musulmans qui étaient venus de France pour assister au festival (1). Le ministre de l’Intérieur Reinhold Gall (SPD) a visité Mannheim dans la soirée et a été choqué par le spec-tacle. « Ce fut de la violence gratuite contre la police. Quelque chose ne va pas dans notre pays », at-il dit

. © Jean-Patrick Grumberg

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

La sagesse conventionnelle indique qu’une attaque israélienne ou amé-ricaine contre les installations nu-cléaires de l’Iran, déclenchera une augmentation sans précédent du prix du baril de brut. Le scénario « Armageddon » prédit un prix attei-gnant les 200$.

Mais cela va t-il vraiment se produire ? Colin Fenton, qui dirige un bureau de recherche chez JPMorgan, vient de publier une note à ses clients, pour les mettre en garde: ils doivent s’at-tendre à l’inattendu.« Si une attaque a eu lieu, nous ne serions pas surpris que le prix du pétrole soit plus faible que prévu et qu’au lieu d’une hausse, nous assistions à un pic de baisse plus forte que l’augmentation aurait pu l’être. »

Le résultat baissier est contre-intuitif, mais l’histoire du marché du pétrole et du Moyen-Orient suggère que Fenton a peut-être raison. Il a expliqué que, premièrement, les pays occidentaux pourraient ordonner une ouverture massive de leurs réserves stratégiques

de pétrole, même si il n’y a pas de rupture d’approvisionnement et, deu-xièmement, l’attaque pourrait nuire à la confiance mondiale, incitant au ralentissement de la croissance éco-nomique et, par conséquent, à la de-mande de pétrole. Je vais ajouter une troisième raison: selon l’ampleur et la nature de l’attaque, l’Iran pourrait choisir de ne pas riposter – ou même de ne simplement pas reconnaître que l’attaque a eu lieu.

L’utilisation des réserves stratégiques de pétrole est la raison la plus évi-dente derrière une baisse potentielle des prix. La plus grande baisse du prix du pétrole est survenue le 17 Jan-vier 1991, lorsque les bombardiers américains ont commencé à frappé les troupes de Saddan Hussein en Irak et au Koweït.

L’effondrement des prix de 10,9$ le baril était le résultat du action de l’Agence Internationale de l’Energie qui avait ordonnée l’ouverture des réserves stratégiques. Les attaques terroristes du 11 septembre offrent

également des leçons de l’histoire sur la façon dont l’économie mon-diale pourrait subir des dommages en confiance. Immédiatement après l’at-taque, les prix du pétrole ont bondi de près de 5%. Mais, avec les répercus-sions économiques des attentats, les prix se sont effondrés.

Trois mois après le 11 Septembre, les prix du pétrole étaient 25 % plus bas qu’auparavant. La politique du Moyen-Orient pourrait également empêcher une reprise des prix du pétrole. Quand Israël a détruit le pro-gramme nucléaire de l’Irak, bombar-dant le centre nucléaire d’Osirak au sud-est de Bagdad en 1981, Saddam Hussein a réagi avec une explosion de menaces verbales. Mais il n’a ja-mais donné suite militairement.

Le caractère limité de l’attaque – et la possibilité d’une guerre majeure – sont des données qui, au final, n’ont pas fait bougé le prix du pétrole. Quand Israël a bombardé une installa-tion nucléaire en Syrie en septembre 2007, Damas et Tel-Aviv ont gardé le silence sur l’opération secrète.

La Syrie n’a jamais répondu à l’at-taque. Israël n’en n’a pas parlé non plus. Le marché du pétrole n’a appris le bombardement que des semaines plus tard. La politique et les implica-tions du prix du pétrole d’une attaque israélienne sur l’Iran sont certaine-ment différents des exemples pré-cédents. Mais l’histoire du Moyen-Orient et du marché du pétrole devrait servir de mise en garde contre ceux qui voudraient sauter du train en marche.

Nathan Berdigo

JPMorgan prévoit une chute du prix du pétrole en cas d’attaque sur les installations iraniennes

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Dans un discours prononcé de-vant le Conseil sud-africain des députés juifs semaine dernière, Denis MacShane, un membre du Parlement de Grande-Bretagne a déclaré que l’interdiction sud-afri-caine des importations des produits fabriqués par des juifs d’Israël est « similaire au boycott imposé par les nazis contre les juifs » et que

« la critique d’Israël comme Etat d’apartheid est destinée à promou-voir la disparition de l’Etat Juif. »

« La critique d’Israël est parfaite-ment légitime, mais nous devons être clair sur les techniques du nou-vel antisémite. » « Il y a des choses dans les territoires qui sont certai-nement inacceptable, mais quand je

suis arrivé en Afrique du Sud il y a 25 ans, je n’ai pas pu rencontrer les syndicalistes noirs. Arabes et Juifs en Israël jouissent de la même mer. Un juge arabe de la Cour suprême a pré-sidé dans l’affaire contre le président israélien. »

Se référant au parti antisémite de Job-bik en Hongrie et à la récente com-mémoration des brigades Waffen SS en Lettonie, MacShane a prévenu de la montée de l’antisémitisme en Eu-rope. Il a également mis l’accent sur le Hamas, dont il dit ne pas recevoir le montant de la critique qu’il mérite.

« Il n’y a absolument aucune critique du Hamas, dont la charte tient un lan-gage tout droit sorti de Der Stürmer (un journal nazi). Si un juif parlait des musulmans en ces termes, cela cause-rait un tollé international. »

Jace McManama

Un député britannique: « le langage du Hamas est tout droit sorti d’un journal nazi »

Ahmadinejad : «nos ennemis essaient de sauver le régime sioniste»

Le dictateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a déclaré dimanche que «les puissances arrogantes et ennemies» tentent de sauver le «ré-gime sioniste», selon le site internet de l’organe de presse de dictature, Press TV.

S’exprimant lors d’une rencontre à Téhéran avec un haut responsable du groupe terroriste Hamas, Mah-moud Zahar, Ahmadinejad a déclaré que «les puissances arrogantes et les nations ennemies tentent de gérer les développements dans la région afin de sauver le régime sioniste de l’obli-tération.»

«Nous ne devrions pas sous-estimer les complots et les actions des enne-mis… ils peuvent faire semblant de réprimander le régime sioniste, mais

leur objectif principal est de sauver ce régime,» a déclaré Ahmadinejad.

«Nous devons être plus vigilants dans le but d’être en mesure de neutraliser les complots,» a-t-il ajouté. S’expri-mant sur la question de la «Palestine» et des droits des «palestiniens», Mah-moud Ahmadinejad a exprimé l’es-poir que les palestiniens allaient bien-tôt reprendre leurs droits et retourner dans leur «patrie», selon le rapport.

«Nous espérons que toutes les nations obtiendront bientôt leurs droits, y compris la liberté, les élections, l’in-dépendance et l’autodétermination,» a-t-il dit. Press TV a rapporté que Za-har a offert sa gratitude à la dictature islamique pour son «indéfectible» soutien au peuple palestinien.

Ground Zero, générateur de cancers ?

Après une bataille de 11 ans, le gou-vernement fédéral est sur le point de reconnaître enfin que les gens qui vivaient près de Ground Zero – ainsi que des secouristes venus à la rescousse des victimes du 11 sep-tembre, ont été largement exposé à des produits toxiques pouvant cau-ser le cancer.

L’Institut national pour la sécurité et la santé – qui est responsable de dé-cider si le cancer devrait être parmi les maladies couvertes par la loi « Zadroga James 9/11 Loi sur la santé et l’indemnisation » devrait annoncer les résultats dès demain. Michael Ba-rasch et Noah Kushlefsky, deux avo-cats qui représentent des milliers de premiers intervenants et de résidents, a déclaré qu’au moins 50 de ces per-sonnes sont aujourd’hui atteinte d’un cancer.

« Il y a de nouvelles preuves scienti-fiques », dit Barasch. « la poussière est liée aux maladies respiratoires de centaines de personnes qui étaient là à ce moment. Mais aussi de tous ces cancers ! » La nouvelle réglementa-tion permettrait enfin les victimes du cancer d’être indemnisé par le gou-vernement.

En vertu de l’une des composantes de la loi Zadroga, environ 40.000 inter-venants et les résidents reçoivent déjà des aides financières suite au 11 sep-tembre. De puis, 20.000 autres per-sonnes recoivent un traitement médi-cal gratuit. On estime aujourd’hui qu’au moins 400 personnes sont morts d’un cancer depuis le 11 sep-tembre.

Par Natalie Fair

Des terroristes arabes de la bande de Gaza ont tiré deux roquettes Grad sur Israël pendant la nuit de samedi, endommageant deux bâti-ments à Netivot, et blessant légère-ment sept civils. Ces attaques ont eu lieu quelques jours après une escalade le long de la frontière sud d’Israël, qui a entraîné la mort de six terroristes qui planifiaient des attaques contre des israéliens.

Autour de deux heures du matin, des terroristes ont tiré une roquette Grad contre Beer Sheva. Les résidents de la ville ont entendu une explosion, mais il n’y avait aucun rapport de dommages. Les autorités ont fouillé la ville pour trouver les restes de la

roquette.

La batterie Dôme de Fer stationnée près de la ville n’a pas tiré d’inter-cepteurs vu que la roquette a explosé dans un espace non-habité ne met-tant pas en danger la population de la ville. Les autorités municipales de Beer Sheva ont annoncé que les classes seraient annulées dimanche suite à l’attaque. Peu de temps après, les terroristes ont tiré une roquette sur la ville de Netivot.

La roquette a frappé deux maisons, causant de lourds dégâts aux bâti-ments. Suite à l’alerte d’urgence an-nonçant l’arrivée d’une roquette, un résident d’une des maisons s’est réfu-

gié dans la salle de bain, échappant de peu à l’explosion. «J’ai entendu une sirène, donc je me suis levé et suis allé à l’entrée de la maison, qui est relati-vement bien protégée,» a-t-il déclaré à la radio de l’armée. «J’ai décidé de rentrer dans la salle de bain, qui est mieux protégée. Et juste au moment où je rentrais, il y a eu l’explosion.»

Sept civils ont été blessés dans l’at-taque, trois ont été légèrement bles-sés au moment où ils cherchaient un refuge après avoir entendu les sirènes, tandis que quatre autres ont subi des symptômes a cause du choc de l’explosion. Mercredi soir, des avi-ons israéliens ont pris pour cible un groupe de terroristes dans la bande de Gaza pendant les derniers préparatifs pour tirer des roquettes sur Israël.

Des sources arabes ont déclaré qu’au moins trois hommes ont été tués dans l’attaque, et un blessé. Jeudi matin, l’armée israélienne a attaqué une cel-lule terroriste qui tentait de placer une bombe sur la frontière entre Gaza et Israël. Des sources arabes ont dit que trois d’entre eux avaient été tués par les tirs de Tsahal dans cet incident. Le ministre de la défense, Ehoud Barak, a déclaré vendredi que l’armée israé-lienne pourrait conquérir et prendre le contrôle de la bande de Gaza si le cabinet décidait une telle opération.

Roquettes sur Beer Sheva et Netivot, 7 civils blessés

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Le Chef d’état-major, Benny Gantz, félicite le champion paralympique Noam Gershoni

Le Chef d’état-major, le lieutenant-général Benny Gantz a personnel-lement félicité Noam Gershoni, pour sa victoire aux Jeux paralym-piques de Londres. Samedi dernier, ce champion israélien a remporté la médaille d’or de tennis en fau-teuil roulant, rapportant ainsi à Israël sa première médaille d’or depuis 2004.

En 2006, Gershoni avait été blessé dans un accident d’hélicoptère pen-dant la deuxième guerre du Liban. Il y a un an et demi, après une longue période de convalescence, Gershoni a commencé à s’entraîner au tennis en fauteuil roulant.

Hier soir, sur le podium des vain-queurs, Gershoni a chanté l’hymne national israélien, l’«Hatikva».“Au nom de Tsahal, je vous salue, pour votre détermination et vos ac-complissements exceptionnels”, a déclaré par téléphone Benny Gantz au champion.

Le Porte-parole de Tsahal, le général Yoav (Poly) Mordechai a également échangé quelques mots de félicitation avec Gershoni hier après sa victoire, et a affirmé avoir partagé ”le même sentiment de fierté que lui lorsqu’ il s’est enveloppé dans le drapeau israé-lien et a chanté l’Hatikva.“

Le Dôme de Fer récompensé pour ses exploits

Le prix 2012 de la Défense d’Israël a été attribué à deux développeurs du Dôme de Fer, le système anti-roquettes, ainsi qu’aux “pères” de deux autres systèmes de défense.

La cérémonie s’est tenue lundi 3 sep-tembre, en présence du président de l’Etat Shimon Peres, du ministre de la Défense Ehud Barak, du chef d’état-major le Lieutenant Général Benny Gantz ainsi que des chefs du Mossad et du Shin Bet.

“Quand nous avons découvert les projets des candidats nous étions stu-péfaits”, a expliqué le Major Général Danny Yatom, ancien chef du Mossad et actuellement responsable du comi-té en charge d’attribuer le prix.

”Il est impossible de comprendre l’importance des réussites technolo-giques récompensées aujourd’hui, ainsi que leur contribution à la sécu-rité de l’Etat et de ses citoyens.”

Sur les trois projets récompensés, seul celui du Dôme de Fer a été rendu public. “Il s’agit d’un système extrêmement complexe qui intègre de nombreuses technologies”, a ex-plique le Major Général Yatom.

“Ce projet a été réalisé en un laps de temps très court avec un coût in-croyablement bas par rapport à ses exigences et ses réussites.”

”Le Dôme de Fer a fourni non seu-lement la sécurité aux citoyens d’Is-raël vivant près de la bande de Gaza, mais a également raccourci la durée des combats, a contribué à renforcer notre force de dissuasion et a rendu à l’échelon politique la flexibilité nécessaire pour prendre les décisions qui s’imposent”, a pour sa part affir-mé le ministre de la Défense Ehud Barak.

En plus du Dôme de Fer, un second prix a été attribué au Bureau du Pre-mier ministre et à IAI (Israel Aeros-pace Industries) pour le développe-ment d’outils opérationnels “visant à réussir une mission d’une extrême complexité, qui nécessitait du cou-rage et qui s’est achevé par des résul-tats impressionnants pour la sécurité d’Israël”, a également précisé le Ma-jor Général Yatom.

Egalement invité à prendre la parole, le président de l’Etat Shimon Peres a estimé que le pays peut “faire face à n’importe quelle menace, d’où qu’elle vienne”.

“Nous avons connu de sérieuses me-naces dans le passé et nous les avons toutes affrontées. Je conseille à nos ennemis de ne pas se tromper dans l’évaluation de nos capacités visibles et invisibles”, a-t-il dit.

Pour la sécurité d’Israël, les guet-teuses ont un rôle indispensable. Ce sont elles qui surveillent les fron-tières du pays en scrutant le terrain à travers des caméras ultra-per-fectionnées. En cas d’intrusion de terroristes à l’intérieur des fron-tières, les guetteuses ont pour rôle d’alerter les forces se trouvant sur le terrain.

Quand nous arrivons dans leur base militaire, les soldates sont en entraî-nement. Depuis 3 jours, elles utilisent sur toutes les informations apprisent lors de leur formation afin de rafrai-chir leurs connaissances et surveiller au mieux la frontière. L’entraînement comprend des exercices physiques, des sessions de tirs et des révisions dans la salle de commande. C’est là que se trouvent les écrans à travers lesquelles les guetteuses contrôlent faits et gestes aux frontières.

Cette unité est composée exclusi-vement de femmes servent qui font partie du Corps de collecte de ren-seignements.

La formation des guetteuses com-prend : la collecte de renseignements par le biais des moyens d’observation existants, la mise en échec des ten-tatives d’attaques terroristes, l’assis-tance aux forces d’infanterie et véhi-culées, la collecte de renseignements avant une opération dans la zone adéquate et production de rapports actualisés sur la situation de la zone observée, etc…

Le Sergent R. Dunkelman, comman-dante des guetteuses de la frontière Israël-Ramallah se livre à nous.

Une guetteuse, qu’est-ce que c’est?

“Ces soldates sont en fait les “yeux des combattants”. Grâce à des camé-ras ultra perfectionnées, elles peuvent

voir très loin, plus loin qu’eux. Dans la salle de commande elles passent 4 heures devant un écran, sans interrup-tion.

Elles n’ont même pas le droit de se re-tourner. c’est à peine si elles peuvent cligner des yeux. Elles guettent les terroristes. Si un suspect est identifié, elles ne le perdent pas de vue et infor-ment immédiatement les forces de Tsahal concernées sur le terrain qui ont pour mission de l’arrêter avant qu’il ne cause de dégâts.

Ces soldates ont aussi la possibilité d’utiliser le système “See-Shot” (un système d’armement qui peut être activé à distance) qui leur permet de tirer de loin après avoir reçu l’autori-sation de leur commandante.

Quel genre de formation suivent-elles?

“Après avoir fini leurs classes, les soldates suivent une formation très intensive de 2 mois. Durant cette période, elles apprennent sur le bout

des doigts la configuration d’un ter-rain et d’une caméra. Ce terrain ne doit pas avoir de secret pour elles. Le moindre grain de sable doit être pris en compte.”

Quelles sont à la fois les difficultés de ce rôle et ses satisfactions?

“Tout d’abord, beaucoup de respon-sabilités reposent sur nos épaules. Nous n’avons pas le droit à l’erreur. En repérant un terroriste et en per-mettant aux combattants de l’arrêter, nous sauvons, ensemble, des vies. Ces responsabilités sont alors à la fois pesantes mais aussi source de fierté. Nous passons de longues heures devant les écrans, sans bouger. Nous ne rentrons pas beaucoup à la maison et nous passons très peu de temps avec nos famille. le rôle y oblige. Nos horaires ressemblent très fortement à celui d’un combattant. Tout est très intensif. Mais la fierté que nous ressentons lors de l’arrêt d’un terro-riste est indéfinissable. Je me sens utile, j’apporte vraiment mon aide au pays.”

Quelle est votre relation avec vos soldates?

“Elles sont ma deuxième famille. Je passe tellement de temps avec elles que je les connais par coeur. On se soutient les unes les autres dans les moments difficiles, lorsque la pres-sion est élevée, que la famille nous manque ou tout simplement quand l’une d’entre nous a besoin qu’on la remplace lors de sa prochaine garde. On essaye à tout prix de faciliter la vie des unes des autres. Ce soutien est essentiel à la bonne réalisation de notre travail.”

Elles guettent les terroristes et peuvent les cibler à distance

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Voici ce que nous écrivions dans notre brochure « La Passion du Bien », peu après son départ et que vous pouvez retrouver sur notre site :

www.ahavat-rahamim.org/pour-suivre l’œuvre/conclusion

« Chers Amis, Le Grand Rabbin RAHAMIM BENAMARA nous a quittés le premier jour de ROSH HA-CHANA 5762 (18 septembre 2001).

Son dernier acte «matériel» a été la rédaction, la veille, de son dernier chèque concernant ses Œuvres de Bienfaisance.

Puis, ce ne fut que «spiritualité» : Prières dans le livre de ROSH HA-CHANA, qu’il n’avait pas quitté de-puis Pessah, Tehilim et MICHNA...

Lorsqu’un de ses disciples devenu DAYAN, vint sonner le SHOFAR, il le pria de lui faire entendre le céré-monial complet du jour, sans aucune omission. (Dans la mystique juive, le SHOFAR est la prière suprême, viscé-rale, qui purifie l’âme).Puis, il ferma les yeux et sa NECHAMA rejoignit le souffle de la CHEKHINA - sans souffrance ni dégradation physique ou morale - à l’âge de «87» ans, Ainsi fut réalisé son dernier souhait retrou-vé ultérieurement, dans sa Tsavaa : («Aujourd’hui, 7 ADAR 5753, com-mémoration de MOSHE RABENOU - «Que ma fin soit comme la sienne !»... Et c’est ainsi qu’elle fut : «BIN-

CHIKA». En outre la paracha Nitsa-vim qui précède Roch Hachana, cor-respond au testament de Moché alors que son départ est imminent. Nos sages disent : «D. exécute la volonté de ceux qui le craignent». Ils disent de même : «les TZADIKIM sont plus présents après leur mort qu’avant». Et de fait, nous avons le sentiment que tout ce que nous entreprenons en son nom, connaît rapidement un vif suc-cès avec l’aide de D.... Ainsi, dans son «testament spirituel», il écrit p34 : «Ces œuvres de Bienfaisance, je les ai fondées à un âge avancé (il y a 22 ans). Elles sont ma raison d’être et les délices de mon âme. Avec l’aide de D. je souhaite les laisser après moi...». «Le véritable dévouement que je vous demande est de les ren-forcer, de les faire épanouir et de les diffuser après mon départ». Et p35 : «Renforcez ma «forteresse» que sont les oeuvres de la TORAH et de bienfaisance «TEHILA LEDAVID», «HESSED VE HAMAMIM» et «HA-DESH YAMENOU». Je vous supplie tous de prendre part à leur maintient et à leur renforcement!»C’est pour-quoi, aussitôt les sept jours de deuil terminés, notre Association Loi 1901, regroupant ces trois œuvres, a déposé ses statuts et, à l’occasion de la commémoration du mois, tous les instruments juridiques nécessaires à son fonctionnement étaient acquis. Dès lors, nous avons pu obtenir des dons qui ont permis aux œuvres de continuer à fonctionner. A présent, de grandes perspectives s’offrent à nous «BELI NEDER» qui pourraient

aboutir à une Fondation Philanthro-pique polyvalente de grande enver-gure, prenant en charge les déshéri-tés, les personnes âgées, malades... Cela dépend de vous Chers Amis et vos dons généreux vous combleront en retour, d’une joie profonde - celle qui accompagne l’Accomplissement d’une Bonne Action dont le souvenir lumineux restera à jamais gravé dans votre esprit et celui de votre famille. Mieux encore : Elargissons le cercle de la Grande Famille de AHAVAT RAHAMIM ! Devenez militant : N’hésitez pas à sensibiliser et à faire participer vos amis, vos relations, car comme vous ils se rendront rapi-dement compte que l’on reçoit bien plus que ce que l’on donne...En outre, quand vient l’Heure du Bilan et de la Vérité pour chacun d’entre nous, la satisfaction morale d’avoir soutenu par le biais d’Ahavat Rahamim les pauvres, les malades, les personnes âgées pèse bien plus que les richesses matérielles amoncelées qu’on ne peut emporter...Nous espérons également Beli-Néder pouvoir construire un Centre polyvalent de Bienfaisance à Jérusalem destiné notamment à la prise en charge spécifique des personnes âgées déshéritées, pour rompre leur solitude, «leur redonner leur dignité, un sentiment d’apparte-nance et d’utilité à la collectivité...» tout en allégeant la charge de leur famille qui s’inquiète de les laisser seuls durant leur journée de travail. Ce Centre serait le témoignage de la générosité et de la solidarité de la Communauté juive de France à

l’égard de nos frères israéliens qui traversent des épreuves multiples et dont le fardeau devient quasi- insup-portable. Ce projet, fruit de l’expé-rience de AHAVAT RAHAMIM et de son Fondateur, a le soutien des autorités, de la population, des Béné-voles...Pour le financement, il sera nécessaire de faire appel à toutes les bonnes volontés : particuliers, entre-prises, Associations, avec le soutien actif des Communautés, des Médias...Votre générosité et votre implication pour les faibles et les démunis appel-leront sur vous et vos proches les merveilleuses Bénédictions d’ISAÏE telles qu’elles sont exprimées dans la Haphtara de Yom KIPPOUR...

«Vous prospérerez tel un jardin luxu-riant et comme une source d’eau vive qui ne tarit jamais»(cf «Bénédictions d’Isaïe pour les bienfaiteurs »)

On pourrait dire que ce texte n’a pas pris une ride et que nous œuvrons de toutes nos forces avec toutes les bonnes volontés à le mettre en appli-cation : et c’ est aussi un appel que nous leurs laçons pour participer à cette œuvre exemplaire, pure, idéa-liste, intègre et passionnée qui ne vise qu’ à soulager un peu la misère et la souffrance inhérentes à ce monde.

Concluons par une petite allégo-rie dans l’esprit de Rabbi Rahamim BENAMARA Zatsal. Il avait un art oratoire captivant et, depuis l’âge de 17 ans où il a succédé à son père

tombé malade il n’a pratiquement jamais interrompu ses discours en particulier le Shabbat qui attiraient une foule considérable-emplissant la synagogue Eim-Habanim ,la cour ,et débordant souvent sur la rue Lusita-nia…Sa préférence allait au Midrach, et il recourait souvent au « Machal » : raconter une petite anecdote pour en arriver à illustrer de grands principes. Nous allons donc essayer très modes-tement de l’imiter en faisant appel à une petite allégorie.

Testamment Sprituel de Rabbi Rahamim Benamara Zatsal Fondateur de

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Roch-Hachana et Kippour vus par

Une maman demanda à son fils d’aller lui acheter une baguette de pain ; celui- ci cassa sa vielle tire-lire, en retira des pièces d’un franc et courut vers la boulangère qui lui dit alors :_ mon cher enfant ,les Francs n’ ont plus cours actuelle-ment !_Pourtant je me suis donné tant de mal pour les épargner !_Malheureusement , à chaque pé-riode correspond sa monnaie…

Ceci est donc le Machal, l’ exemple ; le « Nimchal », le message véhi-culé par cette historiette, pourrait s’illustrer ainsi : à l’ âge de 120 ans , un homme quitta ce monde et se présenta au guichet du Paradis :_Où

est votre droit d’ entrée ?_Je suis un homme riche et puissant :outre ma superbe villa je dispose d’ une rési-dence secondaire à la montagne et d’ une autre à la mer…_Mais on ne peut pas les faire venir ici !_J’ ai aussi de nombreux biens mobiliers, des actions, obligations, SICAV dont cer-taines ont pris une forte plus- value qui a fait jubiler le gestionnaire de mon portefeuille !_ Mais cette mon-naie n’ a pas cours ici…Désespéré, l’homme se mit à fouiller au fond de ses poches et en sortit quelques reçus Cerfa froissés de Ahavat- Rahamim qu’il avait conservés pour la déduc-tion fiscale.

_Ah, cela par contre a une importance considérable car avec un même Don vous avez fait un nombre incalculable de mitsvot ! _Ah bon ?!_Voyez donc la gerbe de Bonnes Actions : Tsédaka, Banque alimentaire et vestimentaire, amour du prochain, amour d’Israël, aide et soutien moral aux veuves, aux orphelins, aux personnes âgées, à l’ enfance en difficulté, aide aux mariages et aux Bar Mitsva, prêts sans intérêts pour passer les caps dif-ficiles et pouvoir rebondir etc…Vous allez être reçu à une place d’ hon-neur, être béni ainsi que vos proches par les prières de reconnaissance de tous ceux que vous aurez aidés par vos Dons Vous laisserez un souvenir impérissable alors que de nombreux milliardaires égoïstes ont disparu sans hélas laisser de trace… si ce n’ est par les conflits familiaux autour de leur héritage… La personne stupé-faite n’a alors qu’un seul regret : Que n’ai-je moins investi dans les SICAV et un peu plus dans la TSEDAKA , et particulièrement dans les « Pierres éternelles de Ahavat-Rahamim » !

Hélas , à présent il est trop tard et c’ est pourquoi une personnes décédée est qualifiée dans le judaïsme de « fi-gée » : ne pouvant agir, elle reste pour

l’ Eternité, bloquée au niveau spiri-tuel atteint de son vivant sans pou-voir s’élever par ses propres moyens; seules ses êtres chers peuvent, en lui dédiant leurs bonnes actions, la faire évoluer dans le monde eternel :quel plus grand témoignage d’ amour que de dire je saisis telle bonne opportu-nité pour acquérir une pierre éternelle au nom d’ un être cher qui aura ainsi participé, même après son départ, à l’ édification d’ un magnifique centre de bienfaisance et à toutes les bonnes actions qui s’ y réaliseront tous les jours et pour l’ éternité B’N ! Et pourquoi ne pas penser aussi à soi même car hélas les hommes passent mais les bonnes œuvres restent ! Rosh- Hashana et Kippour sont les

jours du jugement dans la tradition juive : nous avons rendez- vous avec D… et notre conscience morale ; des Bonnes Actions réalisées même in extrémis peuvent faire pencher la ba-lance du bon coté ! Que nous soyons tous inscrits dans le Livre de la Vie, du Bonheur, de la Parnassa et d’une longue vie dans la bonne santé Amen

CHANA TOVA OUMETOUKA

Dr Joseph Benamara, PrésidentAhavat-Rahamim12 Rue de L’ISLY 75011 PARIS 06 63 12 54 52 [email protected]

Le «Machal» et le «Nimchal» ou «La morale de l’histoire»

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

La paracha Nitsavim coïncide en général à la veille de la fête de Roch Hachana. Ce n’est évidemment pas un hasard et les sages nous disent qu’il faut chercher le lien qui unit ces deux événements. En effet le premier verset de la para-cha dit : «Vous voici, aujourd’hui, tous debout, vos dignitaires, tout homme en Israël..» Le Midrach Rabba nous apprend que le mot Nitsavim signifie se tenir debout de façon stable et droite comme si nous devions faire le Amida, cette prière quotidienne instituée par la Grande Assemblée. En effet le juif doit se tenir debout face à son Créateur, comme un accusé face est ses juges. Trois fois par jour nous renouons l’alliance contractée lors de cette paracha Nitsavim !.Et d’ailleurs la Thora l’exprime clai-rement : «Ce n’est pas avec vous uniquement que je contracte cette alliance et ce pacte, c’est avec tout celui qui se tient aujourd’hui avec

nous devant D-ieu, comme avec celui qui n’est pas présent parmi nous aujourd’hui (allusion aux âmes et aux générations futures).

Dans le Talmud, Rabbi Yohanan nous propose une dizaine de synonymes du mot Tefila. En réalité, il semble vou-loir attirer notre attention sur les mul-tiples objectifs de la prière. Le lourd fardeau de nos soucis quotidiens, de nos préoccupations matérielles nous empêche trop souvent hélas de libérer notre âme de certaines servitudes et de nous retremper dans la source de vérités éternelles. La voix qui mène à Achêm passe par les portes de la prière. Par la prière, nos sages nous ont légué le moyen de rencontrer le Créateur et de nous imprégner de l’ambiance sacrée qui émane de la fer-veur et du recueillement. Nous prions HM pour célébrer ses louanges, pour le remercier des bienfaits qu’il nous accorde, nous prions pour implorer son aide, nous prions pour une mul-

titude de raisons et notamment pour lui demander le Pardon pour les fautes que nous avons commises, tout comme nous lui demandons la solli-citude pour nos chers disparus. HM accueille favorablement nos prières. Il écoute non seulement les supplica-tions qui s’échappent de nos lèvres : mais même cette prière sincère de l’âme qui se traduit parfois par un simple soupir ou bien une larme, ne rencontre aucun obstacle dans son envolée vers les cieux où réside son Trône!. Cette prière dite avec «un cœur brisé, vaut mieux que tous les sacrifices!» affirme le Roi David alav achalom .

Loin de l’agitation du monde, du bruit des affaires, du tumulte des passions, dans ce lieu saint que repré-sente la synagogue, le Beth Knesset, l’homme s’éveille de la léthargie dans laquelle ses sens étaient plon-gés; ses yeux s’ouvrent à la lumière, son esprit et son cœur aux sentiments religieux. La prière en public, «Bét-sibour» récitée avec ferveur au Créa-teur à un impact colossal!. En effet, qui pourrait rester froid et indifférent au touchant spectacle d’une foule en adoration dans une synagogue? Là où les fronts s’inclinent et les genoux tremblent ou fléchissent, là où toutes les âmes s’élèvent et murmurent des prières avec humilité, avec sincérité, dans la même exaltation de la Toute Puissance de D-ieu. Ce rayonnement Divin fait «fondre la glace» qui en-toure les Cœurs des hommes, pour les rendre accessibles à la foi! C’est grâce à ces moments de très grande intensité que nous pouvons deman-der à D-ieu Tout Puissant de nous pardonner de nos fautes, et D-ieu sait si nous en avons quelques unes au compteur…Le Zohar akadoch

nous révèle que le mot aujourd’hui «Ayom» de notre verset dans Nitsa-vim : «Vous voici, aujourd’hui, tous debout». Aujourd’hui signifie «Le jour», celui qui va influencer tous les autres jours de l’année…Le jour qui contient tous les jours de l’année, à savoir Roch Hachana–le nouvel an, le 1er Tichri. Il y a donc un lien très pro-fond entre Roch Hachana et la prière. C’est notre investissement dans cette prière, ce jour là, qui va être détermi-nant pour la suite!.

D’après Midrach Raba, la prière de Roch Hachana est en quelque sorte l’Archétype de toutes les prières, celle qui va révéler le caractère pri-mordial et essentiel de ce que doit être la prière, la Communion avec D-ieu, un D-ieu Unique. Tous les mots que nous disons dans l’Amida rappellent Sa gradeur, sa justice et sa miséricorde! Aussi est-ce la rai-son pour laquelle nous devons nous repentir! Changer en nous ce qui n’est pas bon…Souvenons nous que Roch Hachana est le jour de la Créa-tion du Monde et de l’homme, mais également le jour du jugement de toutes Créatures et même du «Chan-gement». Aussi, chaque juif à Roch Hachana, grâce à une prière sincère et fervente, retourne en quelque sorte à la source pour être juger et réparer… Car réparer est bien le terme appro-prié à l’issue de l’année tumultueuse écoulée! .Le Rav Eliahou Dessler zal écrit dans son livre «Miktam mé Elia-hou» qu’à Roch Hachana : «il faut avoir son «cœur dans sa main», une manière de dire, qu’il faut être intègre dans sa Téphila!. Dans la paracha «Réé» D-ieu nous dit :«Ki îm chamor tîchméroun» Si tu garde, vous gar-derez…Bar Kappara nous enseigne dans le Midrach Agadol : «A nêfech

vé aâthora nîmchélo bénér» l’âme et la Thora sont comparées à une flamme, comme il est dit : «Nér HM Nichmat Adam» La Flamme de D-ieu se trouve en tout homme! Et pour la Thora, il est écrit : «Ki nér mitzva vé-thora or» La Mitsva est une flamme et la Thora est sa lumière…Bar Kap-para explique ceci : Lorsque Achêm s’adresse à l’homme il lui dit : «Ceci est «ma Flamme», Ma Thora, je te la confie entre tes mains! Cependant, il ajoute : «Nérrkhâ béyadi, zo anéfêch» Saches que ton âme se trouve entre mes mains…Par conséquent, si tu protège soigneusement ma Flamme qui est la Thora…, alors je prendrais soins moi même de ton âme!». Dans le cas contraire Haz véchalom…Si tu porte atteinte à ma Flamme…si tu la méprise, j’en ferais autant avec la tienne! Car il est écrit : «Rak êchamér Lékha ouchmor nafchékha Mêod!» Surtout veille à protéger ton âme! Car l’essence même de l’âme demeure la Thora!.Nul doute que le Tout Puissant sera à l’écoute de nos prières, car dès au-jourd’hui, nous prenons l’engagement solennel de ne plus fauter et de faire une Téchouva Chelema-complète qui nous rapprochera de sa Sainte Thora pour entamer un nouveau départ!.

Puissions nous en ce jour redoutable qui est Roch Hachana, être jugés avec Clémence et Miséricorde par le Tout Puissant et qu’il nous inscrive dans le livre de la Vie et nous accorde à nous ainsi qu’à nos familles dans le monde et en Israël en particulier, une année de paix de santé et de prospé-rité Amen !

Chana tova oumétouka

Yvan Lellouche

Roch Hachana : Le rendez-vous exceptionnel!

A la veille des grandes fêtes de Ti-chri nous avons pris l’habitude de nous entretenir avec l’un des plus importants acteurs de la vie juive de Paris le Rav Koen Chef du Beth Din de Paris et auteur de plusieurs livres d’Alakhot.

YL : Monsieur le Rabbin la com-munauté est préoccupée par la question de l’abattage rituel, nous aimerions connaitre l’évolution

sur ce sujet précis et d’autre part aborder le développement de la ca-cherout. Est-ce que les contraintes pèsent toujours sur la «chéhita» en France et de manière générale en Europe?

YK : Oui bien sûr! Étant donné que les difficultés s’accroissent sur les lieux même d’abattages. Je vous donne un exemple, imaginez une chaine d’abattage dans un abattoir

français qui d’habitude fonctionne à grande vitesse et bien désormais les vétérinaires nous freinent pour des raisons souvent incompréhensible. Parfois il s’agit de la chaine d’abat-tage des bovins mais aussi celle des volailles. D’ailleurs certains éco-logistes ne manquent de raviver les querelles à l’encontre de notre mode d’abattage. Ces blocages sur les chaines d’abattoirs nous crée non seulement des difficultés de « timing » mais incitent surtout les person-nelles des établissements à la colère contre nous…

YL : Que vous reprochent les vété-rinaires et les associations écolo-giques ?

YK : En fait ils évoquent le fait que les bêtes ne sont pas tout à fait mortes !. C’est n’importe quoi ! Nous sa-vons selon la halakha que si les deux conduits vitaux «le cané et le véchet» sont sectionnés la bête meure dans les secondes qui suivent !.

YL : Y a-t-il encore des abattoirs qui boycott ce type d’abattage?

YK : Evidemment! Par exemple les groupes Carrefour et Mc Donald refusent catégoriquement de s’ap-provisionner dans les abattoirs où la viande a été abattu rituellement et par conséquent ces abattoirs nous claquent la porte au nez . Croyez

moi, la situation est loin d’être tout à fait réglée!.

YL : Et alors où en est la fameuse Loi Européenne qui planait telle une épée Damoclès d’une part sur l’endormissement préalable et de l’autre l’étiquetage ?

YK : Figurez vous que bien que cette loi n’est pas passée sur le plan national et européen, sur le terrain par contre les contraintes augmentent !. C’est une des raisons pour lesquelles l’abattage rituel a été délocalisé en grande partie en Pologne…

YL : Ou en est le développement de la cacherout ?

YK : Ce secteur qui représente une activité importante semble bien géré par ses responsables avec lesquelles je travaille en étroite collaboration, comme le Rav Elie Elkiess entre autre.

YL : Parlons un peu à présent de la conversion et des divorces…

YK : Côté conversion je peux vous dire que les demandes sont en pro-gression et que le service conversion du consistoire de Paris dirigé par le Rav Yves Marciano fait un travail en tous points remarquable !.

YL : Et les divorces ?

YK : Hélas le nombre des divorces dans la communauté est en forte aug-mentation et il nous faut répondre non seulement aux nombreux problèmes au moment de la séparation, comme les arrangements entre couple : gardes des enfants, pension etc..Mais aussi l’épineux dossier des femmes « Agounot » ces femmes dont les maris refusent de donner le « Guet ». Mais D-ieu merci nous avons solutionné quelques dossiers délicats y compris même certains cas d’enfants adulté-rins…

YL : Pour clore notre entretien qu’aimeriez-vous dire à notre com-munauté ?

TK : Nous avons face à nous de gros dangers ! On voit se profiler peut être une guerre avec l’Iran ! Mon sentiment est qu’il nous faut prier de tout notre cœur. Il faut revenir à la Thora, respecter le chabat ce cadeau exceptionnel que D-ieu nous a offert, mais aussi renforcer notre étude du « Shass de Guemara » et évidement respecter les lois de la cacherout. C’est tout cela qui nous protégera durant l’année à venir que je souhaite à Tous, heureuse et douce. Que vous soyez tous inscrits dans le Livre de la vie et des bénédictions. Amen

Propos recueillis par Yvan Lel-louche

Roch Hachana : Le rendez-vous exceptionnel !

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Pat Quartier : voici un article clair et précis qui fait le point sur ce que l’on doit savoir sur la question sans se perdre en informations contra-dictoires. Les préparatifs améri-cains pour une intervention en Iran sont impressionnants.

Meir Ben Hayoun

Le Président Obama estime qu’ils ont un pouvoir dissuasif. A Téhéran, on n’en est pas convaincu. Les oppo-sants à une attaque israélienne sur l’Iran ont trouvé un indice attestant selon eux que le Premier ministre Netanyahou est de plus en plus isolé dans sa décision d’attaquer l’Iran.

Son soutien le plus solide pour une attaque sur l’Iran est le Ministre de la Défense, Ehoud Barak. D’après ces opposants à une attaque, Ehoud Ba-rak ne prônerait plus l’offensive uni-latérale sur le programme nucléaire iranien. Pourquoi ?

Selon eux, la semaine dernière lors de la visite du Vice Chef des Etats-ma-jors armés des Etats-Unis, l’Amiral James A. Winnefeld, Ehoud Barak aurait pris acte que les préparatifs américains pour intervenir en Iran étaient conséquents et très sérieux. L’exploitation de cette information par les opposants à une intervention militaire est pour le moins surprenant.

Tout d’abord, le Ministre de la Défense Ehoud Barak et le public en Israël n’avaient pas besoin de la visite de l’Amiral James Winnefeld pour mesurer le sérieux et l’ampleur des préparatifs américains. Ils ont pu s’en rendre compte par eux-mêmes au cours de ces trois derniers en lisant la presse spécialisée.

F22- F22 Les Etats-Unis ont déjà concentré trois porte-avions avec leurs forces de frappe aériennes. De plus, les flottes de guerre britannique et française sont elles aussi toutes entières déployées face à l’Iran. Des forces aériennes américaines consi-dérables de centaines d’avions de combat dont deux escadrilles d’avi-ons furtifs, Stealth, de type F22, sont déployées un peu partout dans les pays du Golfe persique.

Dans deux iles proches du Golfe, dans l’ile de Socotra au Yémen et dans l’ile de Masirah dans l’Emirat d’Oman, les Etats-Unis ont concentré au moins 50 000 hommes de troupes

d’assaut.

En ce moment même, ces deux iles sont pratiquement sous contrôle mili-taire américain absolu. En quelque sorte, elles ont été transformées en porte-avions américains fixes. Les forces qui y sont déployées n’ont qu’un seul objectif : intervenir en Iran.

Concernant l’ordre de grandeur, face à l’Iran, ce sont en fait, non pas trois, mais six porte-avions et leurs forces de frappe annexes qui sont déployés. Selon le modus opérande fixé par le Pentagone, une intervention dans le Golfe persique, face à l’Iraq dans le passé et actuellement face à l’Iran, né-cessite de concentrer six à sept porte-avions avec leurs forces de frappe annexes. C’est précisément l’ordre de grandeur des forces déployées face à l’Iran. Toutefois, à Washington, il y aurait comme on dit un « hic ».

Le Président Obama a ordonné le déploiement de cette force, non pas pour lancer une attaque, mais pour convaincre l’Iran de revenir à la table des négociations avec les six puis-sances et d’accepter les conditions qu’elles lui imposent concernant le programme nucléaire iranien.

Cette position tranchée du Président Obama est la raison principale pour laquelle le leadership iranien refuse de se laisser intimider par cette dé-monstration de force américaine et ne croit absolument pas que les Améri-cains lanceront une attaque.

C’est la raison pour laquelle, au même moment, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou, le Ministre de la Défense Ehoud Barak et des éléments américains font pres-sion sur le Président Obama pour que celui-ci impose à l’Iran des « lignes rouges » à ne pas franchir. Que signi-fient ces « lignes rouges » ?

Ces « ligne rouges » doivent définir après quelles étapes franchies par les Iraniens dans leur programme nucléaire, Obama lancera l’offensive. Jusqu’à aujourd’hui, dimanche 9 sep-tembre, Obama se refuse de fixer ces « lignes rouges ». Consécutivement à ce refus présidentiel américain, les Iraniens refusent d’interrompre l’enrichissement de l’uranium à des degrés approchant des taux d’exploi-tation militaire, ce qui leur offrira l’arme nucléaire.

C’est la raison pour laquelle, la ver-sion des opposants israéliens à une attaque contre l’Iran selon laquelle Ehoud Barak aurait viré à gauche toute, ne tient pas la route. Au-jourd’hui, quatre chronomètres mili-taires ont été déclenchés face à l’Iran.

1- Le chronomètre américain entre les mains du Président Obama.

Ce dernier a concentré les forces nécessaires pour une offensive, mais il refuse à en faire emploi. Il refuse également d’imposer des « lignes rouges ».

2- Le chronomètre de Netanyahou et d’Ehoud Barak indiquant que jusqu’à la dernière semaine du mois de sep-tembre, l’Iran disposera de suffisam-ment d’uranium enrichi pour pro-duire du matériau explosif nucléaire et qu’il est impératif d’empêcher l’Iran de franchir cette ligne rouge.

3- Le chronomètre d’un ex directeur du Mossad, Ephraïm Halévy, qui a af-firmé le 2 aout dernier : « si j’étais ira-nien, je me ferais du mouron pour les douze prochaines semaines ». Sur ces « douze semaines », cinq semaines se sont déjà écoulées. Cela signifie qu’il reste encore sept semaines, moins de deux mois, jusqu’à fin octobre !!

4- Le chronomètre de Tsahi Hanegbi, le Président de la Commission parle-mentaire des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset, déclarant cette semaine que les 50 prochains jours seront cruciaux pour l’avenir de l’Etat d’Israël, pas moins cru-ciaux que les journées ayant précédé la Guerre de Yom Hakippourim en 1973.

En fait, les chronomètres d’Ephraïm Halévy et de Tsahi Hanegbi sont plus ou moins synchronisés. Alors que le compte à rebours de ces quatre chronomètres, un américain et trois israéliens, se poursuit inexorable-ment, les opposants israéliens à une attaque contre l’Iran soutenus par des milieux étrangers, veulent ajou-ter un chronomètre supplémentaire, celui d’Ehoud Barak. En général, ces cercles sont composés d’adversaires et d’ennemis politiques et personnels des plus âpres contre le Ministre de la Défense. Et maintenant, ils vou-draient conclure avec lui une alliance politique. Y parviendront-ils?

Jerusalem24

Quatre chronomètres, un compte à rebours

Le Guardium, véhicule sans pilote, est un système autonome d’obser-vation et d’interception, développé et fabriqué en Israël. Il patrouille le long de la frontière avec Gaza et protège ainsi Israël des infiltrations terroristes. Rencontre avec les sol-dats chargés de faire fonctionner ce robot, devenu essentiel pour la sécurité du pays.

Depuis une salle d’observation, nous suivons les mouvements du ”Guar-dium” qui patrouille le long de la frontière avec Gaza. A priori, tout est calme. Les soldats chargés de télé-guider l’engin analysent les images filmées par les caméras disposées de part et d’autre du véhicule.

Soudain, un point rouge apparaît sur les écrans qui prend peu à peu la forme d’une silhouette humaine. Bientôt, l’éclairage permet de distin-guer nettement un homme s’appro-chant de la clôture de sécurité. Une voix via les microphones du Guar-dium met en garde le suspect qui se met à crier inquiet: “Est-ce qu’il y a quelqu’un?” avant de s’enfuir en cou-rant.

Le Guardium, véhicule sans pilote Un impact psychologique Pour le Sergent Chen Vidal, expert en méca-nique des véhicules sans pilote, ce système de défense a un impact psy-chologique considérable. “Les Pales-tiniens n’ont aucune idée des capaci-tés de cette technologie“, poursuit-il, “ça ressemble à un objet futuriste, fonctionnant sans soldat à l’intérieur.

Les suspects sont surpris et rapide-ment apeurés.“ Clôture de sécurité entre Israël et la bande de Gaza A l’origine, une poignée d’ingénieurs Le Guardium est le fruit d’un projet mené conjointement par l’Israel Ae-rospace Industries et Elbit Industries, et est l’un des premiers véhicules de sécurité sans pilote mis en service au monde. Tout a commencé avec un petit groupe d’ingénieurs mobilisé pour travailler sur un programme de pilotage d’un an. “

Quand nous avons commencé à tester le Guardium, il tombait systémati-quement en panne. C’est pour ça que certains combattants suivent égale-ment une formation en mécanique.” Depuis 2008, le Guardium a été peu à peu intégré aux patrouilles de terrain sur une base quotidienne.

Basé sur un châssis de Tomcar, il s’agit d’un véhicule tout-terrain de

fabrication israélienne, capable de transporter des charges de 300 kg dont un grande variété de matériel électronique, d’armes et de systèmes de défense. Il peut être actionné de-puis un centre de commande, et il est capable de patrouiller sur des routes préablement déterminées sans inter-vention humaine.

Dans le cas où il identifie une activité suspecte, il dispose d’une multitude d’options pour retenir les éléments jusqu’à l’arrivée des soldats. Ses nombreux capteurs, ses microphones, ses haut-parleurs et ses deux radios, sans oublier sa vitesse font de lui un partenaire très fiable, capable d’effec-tuer des patrouilles dans des zones particulièrement dangereuses. Au-jourd’hui le système fonctionne par-faitement et sur un vaste périmètre. D’ailleurs, il ne reste plus qu’un mécanicien dans l’unité, le Sergent Vidal.

Envie d’en savoir plus sur les nou-velles technologies utilisées par Tsa-hal? Cliquez-ici. Une paire d’yeux supplémentaire Le Guardium est déployé tout près de la clôture de sécurité et assiste les soldats dans leurs patrouilles. En effet, les sol-dats qui contrôlent ce véhicule sans pilote peuvent eux rester à l’abri, loin derrière les lignes ennemies. Libérés d’une bonne dose de pression, ils peuvent calculer et réfléchir plus cal-mement et prendre la bonne décision.

Engin explosif placé près de la clô-ture de sécurité de la bande de Gaza

Ainsi, cette distance par rapport au champ de bataille protège les soldats, mais aussi la vie de civils innocents. Engin explosif placé près de la clô-ture de sécurité de la bande de Gaza Engin explosif placé près de la clô-ture de sécurité de la bande de Gaza D’autres innovations à venir! D’ici un an et demi, la nouvelle génération de véhicules sans pilote devrait être intégrée dans l’armée israélienne. L’accent sera mis sur l’amélioration des capacités du véhicule, notamment à patrouiller plus longtemps.

“L’armée israélienne prévoit d’étendre ce programme, c’est une question de temps et d’argent. D’autres frontières, comme la fron-tière égyptienne ou jordanienne, seront bientôt équipées de ce système de protection”, a expliqué le Sergent Vidal

.http://tsahal.fr/

Technologie et sécurité : les robots qui protègent la frontière avec Gaza

Page 17: Israël Actualités n°224

17L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Menace chimique – Hezbollah et Israël tanguent vers un conflit armé

Selon le rapport de Debkafile, source militaire – les premières démarches américano-turques entreprises pour créer des zones sécurisées en Syrie et permettre des bombardements stratégiques de l’armée syrienne, ont dangereuse-ment rapproché le Moyen-Orient vers deux points de confrontation : L’usage par l’armée syrienne d’armes chimiques, et l’éruption des hostilités entre le Hezbollah et Israël.

Par Thérèse Zrihen-Dvir

L’implication rampante de l’Occi-dent dans le conflit syrien demeurait jusque-là imperceptible tandis que le Hezbollah chiite libanais limitait toute déclaration ouverte de soutien militaire au régime d’Assad. Cette situation fut ainsi maintenue jusqu’à la rupture du barrage le vendredi et samedi, 7-8 Septembre courant.

Les Etats-Unis, admettaient alors que des responsables américains et des agents du renseignement entrainaient et aidaient les rebelles syriens de leurs positions sur la frontière turque – intervenant donc directement dans leurs opérations. Cette confession suivait pas à pas les révélations de Debkafile du 6 septembre concernant la prise de contrôle de deux brigades rebelles syriennes par des officiers turcs, épaulés par des agents améri-cains.

L’Angleterre et la France déclaraient ensuite qu’ils comptaient envoyer une aide directe à l’opposition syrienne – aveu plus prudent com-paré à l’annonce de l’ingérence des fonctionnaires et des agents améri-cains – Suivant toutefois le même programme d’intervention directe en Syrie pour la création de refuge sécu-risés aux réfugiés.

Les ministres des affaires étrangères français et britanniques qui parti-cipaient à une réunion de l’Union européenne à Chypre, ont réclamé le vendredi soir dernier, des sanctions contre le Hezbollah – indiquant que la pression croissante de l’Occident sur Assad, incluait dorénavant son allié libanais.

Le grand événement prévu jusque-là reste encore à venir. C’est mainte-nant aux rebelles syriens, soutenus et guidés par une coalition américa-no-arabo-occidental-européen-turc, qu’il revient de se battre pour la créa-tion de zones sécurisées, d’en purger les forces et milices fidèles à Assad, d’accroître le contrôle des vastes étendues de territoire de l’est et de l’ouest de la Syrie.

En dépit des nombreuses défections, le noyau de l’armée syrienne conserve toujours son allégeance au dirigeant syrien et ne semble pas être prêt à se retourner contre lui. Les rebelles sont donc confrontés à une phase longue, pénible et dangereuse avant qu’ils ne soient en mesure d’obtenir un havre sécurisé considérable – à moins, bien entendu, que cette étape ne soit écourtée par une manœuvre, consi-dérée actuellement par Washington, Londres, Paris, Ankara et deux capi-tales arabes, comprenant : le bom-bardement aérien de la 9e division, robuste colonne vertébrale de l’armée syrienne, commandée par Gen.

Maher Assad, frère de Bachar Assad. Le même traitement pourrait être infligé aux bases et centres straté-giques du Hezbollah. Certains cercles à Washington pensent que le désen-gagement de la Russie de son sou-tien au régime d’Assad et la coupure d’approvisionnement d’armes essen-tielles, ont pavé la voie à la rupture des liens militaires reliant Assad, le Hezbollah et Téhéran. Tant que ces liens étaient viables, il était beau-coup plus difficile de ployer Assad et dompter ses forces armées.

La révélation par des sources mili-taires britanniques le vendredi 7 sep-tembre de l’arrivée de 150 officiers d’élite et des troupes de la Garde révolutionnaire iranienne en Syrie était destinée à avertir Téhéran que le temps est venu qu’elle retire sa main du feu syrien. La précipitation des événements risquqit entre autre, de concrétiser une action redoutée par les puissances de l’Occident – l’extrac-tion et usage de l’arsenal chimique et biologique d’Assad contre Israël, la Turquie et la Jordanie, qu’il considère ses ennemis.

Conscientes de la menace rampante, les sources washingtoniennes furent contraintes de révéler le vendredi dernier l’amplitude de l’arsenal chimique de la Syrie excédant de loin leur estimation préalable, et sa large dispersion. C’est aussi l’aveu que Washington n’est plus au courant de l’ampleur de cet arsenal ou de ses emplacements.

La semaine dernière, les médias is-raéliens, trop préoccupés par la pro-babilité d’une guerre avec l’Iran, ne prêtèrent que peu d’attention qu’Is-raël et le Hezbollah étaient en faite, au bord d’une conflagration capitale. L’alerte guerre fut déclarée par les forces israéliennes au milieu de la semaine, mais s’atténua le Samedi.http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

L’armée de l’air israélienne a bom-bardé cette nuit 4 sites terroristes dans la bande de Gaza, a confirmé le porte-parole de Tsahal. Ont été détruits : un atelier de fabrication d’armes, un centre d’activité terro-riste, un tunnel devant servir à un attentat au nord du territoire côtier contrôlé par le Hamas, et un tunnel de contrebande au sud.

Côté palestinien, on signalait 3 raids de Tsahal avec deux enfants légère-ment blessés par des éclats de missile à Rafah (sud). L’attaque est surve-nue en réponse aux tirs de roquettes Grad à longue portée en territoire

israélien, a indiqué le communiqué, ajoutant que «l’armée israélienne ne tolèrera aucune tentative de nuire à des citoyens israéliens et des soldats de Tsahal et continuera à agir contre toute personne qui utilise le terro-risme contre Israël.»

Le communiqué ajoute que l’organi-sation terroriste Hamas est respon-sable de tous les actes terroristes ori-ginaires de la bande de Gaza. Samedi soir, des terroristes arabes de Gaza ont tiré deux missiles Grad sur le sud d’Israël. L’un d’eux a frappé une mai-son dans la ville de Netivot.

Un homme qui dormait dans la mai-son au moment de l’attaque a été sauvé par une sirène d’alerte lorsqu’il s’est enfui de sa chambre pour se ré-fugier dans une zone protégée de sa maison. Une seconde roquette Grad, tirée sur la ville de Beer Sheva, a explosé dans une zone non habitée de la ville.

Le Magen David Adom a traité sept personnes qui ont subi des blessures causées par les attaques. Les attaques ont incité les villes de Beer Sheva et d’Ashdod d’annuler les cours, lais-sant des dizaines de milliers d’étu-diants à la maison.

Gaza : Tsahal bombarde 4 sites terroristes en riposte aux tirs de roquettes

Page 18: Israël Actualités n°224

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

C’est des banlieues françaises qu’arrivent des jihadistes qui combattent Bashar al Assad pour instaurer un régime islamique en Syrie. Jacques Bérès, un médecin français de Médecins sans fron-tière, revient d’Aleppo en Syrie, où il a passé quinze jours dans la clan-destinité pour soigner les blessés, a rapporté ce témoigne à Reuters.

Syrie : Jacques Bérès a soigné des djihadistes... by FranceInfo

Environ 60% des personnes que j’ai traité cette fois sont des guerriers, et au moins la moitié d’entre eux sont des étrangers. C’est quelque chose d’étrange à voir. Ils annoncent fran-chement qu’ils ne sont pas intéres-sés par la chute d’Assad, mais par la façon de prendre le pouvoir après sa chute, et d’instaurer un état islamique qui appliquera la sharia afin d’appar-tenir au Califat mondial.

Parmi les jihadistes étrangers, explique le docteur, se trouvent de jeunes Français qui disent avoir été inspirés par Mohamed Merah.

Lors de son dernier voyage, en mars et en mai, Bérès explique qu’il ne pensait pas que les rebelles étaient principalement des combattants isla-mistes, mais, dit-il, il a été obligé de se rendre à l’évidence et de changer de point de vue. La lutte contre As-sad attire un nombre de plus en plus grand de musulmans venus pour faire la guerre sainte, le djihad, et qui sont prêts à mourir pour l’islam.

Et à coté de jihadistes « profession-nels » venus d’Iraq, d’Afghanistan, de Tchétchénie ou de Libye, et qui apportent leur savoir faire en matière de combat de fabrication de bombes, se trouvent de nombreux musulmans de banlieue, qui ne connaissent du Jihad que les voitures brûlées et les autobus caillassés.

Dans un reportage diffusé à la télévi-sion israélienne, un journaliste infil-tré dans les réseaux islamiques euro-péens a recueilli le témoignage d’un jeune musulman, au chômage comme 50% de ses copains, et lui a demandé comment il voyait son avenir. « En jihadiste » lui a répondu le jeune mu-sulman, le sourire aux lèvres.

© Jean-Patrick Grumberg

La France, nouvelle plaque tournante du Jihad mondial, inspiré par Mohamed Merah

Les riches cons ont suivi les conseils de Libération: ils lui ont annulé 500.000 de pub

Les riches cons ont donné raison à Libération. Ils sont donc partis du journal, qui perd 500.000€ de publicité, indique L’Express (1) il y a quelques minutes. Les journa-listes de Libération était bien moins regardants lorsque le patron du journal a fui l’enfer fiscal Français en prenant lui aussi la double na-tionalité. Etrange. Ils n’ont pas été beaucoup plus bavard pour Zidane ou Noah.

Un peu plus, et l’on pourrait que certains réfugiés fiscaux sont moins égaux que d’autres.Pourtant les combines fiscales, les journalistes connaissent. Ils savent même fort bien naviguer lorsqu’il s’agit de pro-téger leurs niches fiscales spécial journalistes bien peu solidaires

.© Jean-Patrick Grumberg

A Castres, une bataille rangée a opposé une soixantaine de soldats et des jeunes musulmans anti-Français – ceux là même qui ont voté pour François Hollande, ces chances pour la France – dans la nuit de vendredi à samedi après une fête locale. Les soldats du 8e Régiment de parachutistes d’infan-terie de marine (RPIMa) ont été in-sultés aux cris de « sales militaires » et « sales Français » à leur sortie d’un bar du centre où ils avaient pris un verre, a rapporté le colonel Eric Chasboeuf, chef de corps du 8e RPIMa.

La rixe a été déclenchée parce que les parachutistes, au nombre d’une dizaine, avaient eu le tort de défendre une jeune fille qu’importunaient ces jeunes beurs dans le bar. Oui parce que selon la charia qu’ils apprennent à la mosquée, les infidèles sont in-férieurs aux musulmans, et ils ne doivent donc pas s’opposer à eux, surtout lorsqu’ils s’adressent à une chienne de blanche. En sortant, les soldats se sont donc retrouvés en pré-sence d’une horde de barbares – les musulmans n’attaquent jamais seuls, seulement en groupe – une meute très importante qui se voit déjà en train de

préparer le Jihad islamique.

. Les jeunes musulmans, cela ne sur-prendra plus personne, étaient pour certains d’entre eux des repris de justice et des multi-récidivistes lais-sés en liberté parce que la société est trop injuste. Les policiers ont tiré des balles en caoutchouc pour repousser les envahisseurs, ce qui n’a pu empê-cher qu’un jeune soldat perde un œil après avoir été frappé avec un tesson de bouteille.

A 21 ans, il ne peut plus exercer son métier, a déclaré le colonel Chas-boeuf. Toutes nos pensées vont à ce jeune qui avait fait de la défense de la France son métier, et qui s’est trouvé, sur son sol, face à ses pires ennemis. L’auteur présumé du coup de bouteille et un autre jeune ont été interpellés. Ils devaient être présentés à la justice, a indiqué le parquet, et il iront grossir le nombre des « jeunes connus de la justice » qui circulent en liberté, menacent les bons Français, et narguent la police.

Il y a un an presque jour pour jour, une trentaine de musulmans armés avaient déjà tenté de pénétrer dans la caserne de Castres pour mener une expédition punitive (2) SOS racisme ne bougera pas : touche pas à mon pote, c’est pour certains potes et pas d’autres, et les militaires ne sont pas leurs potes.

© Albert Bertold

A Castres, des militaires attaqués par des maghrébins au cri de « sales francais »

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Mr Assous, vous êtes un enfant de la Com, un autodidacte, vous avez été au lancement des plus grandes radio FM, à l’époque des radios libres … Aujourd’hui, vous êtes devenu l’organisateur de divers salons comme le salon du Golf et la préparation du 1er salon du ski à Paris. Pourquoi aujourd’hui votre intérêt pour l’organisation d’un salon de l’Immobilier en Israël ?

Effectivement, j’ai lancé des radios libres comme Voltage fm dans la-quelle j’ai été actionnaire avec de grand nom de ce monde comme Etienne Mougeotte ou Gérard LOU-VIN.Je me suis fait plaisir en travaillant puisqu’à la fin de l’opération je diri-geais 56 radios.L’organisation de salons me cha-touillait et j’ai créé le 1er salon du golf qui a lieu à la porte de Versailles tous les ans depuis 7 ans. On y retrouve toutes les destinations golfiques ainsi

que le matériels. Cette année, le salon aura lieu les 22, 23 et 24 Mars 2013, toujours à la porte de Versailles Les visiteurs se régalent à acheter en début de saison tous leurs équipe-ments.Pour la première fois cette année, nous allons également organiser, le 1er salon du ski, toujours à la porte de Versailles, les 2/3 et 4 Novembre 2012.Nous installerons une véritable piste de ski en partenariat avec l’ESF (Ecole de Ski Française).EXPODIENCE France que je repré-sente organise aussi le 1er salon des étudiants en ROUMANIE. www.Salondeletudiant.ro , le salon aura lieu à Cluj, les 12 /13 et 14 Avril 2013 en partenariat avec la Mairie de Cluj.J’ai toujours besoin de challenge, le salon de l’immobilier de luxe est une vraie demande de la part des promo-teurs israéliens qui m’ont contacté afin de leur permettre une alternative

supplémentaire à ce qui existe déjà …Mon choix pour les exposants est très transparent, les exposants présents sont des promoteurs israéliens et / ou des agences qui les représentent.

Combien y aura-t-il d’exposants ?Nous attendons une vingtaine d’ex-posants triés sur le volet qui repré-senteront les plus grandes signatures d’Israël dans les plus grandes villes.

Nous avons pu nous apercevoir, que vous avez mis les moyens pour l’organisation de cet événement ?Notre organisation prendra en charge pour les exposants:- le vol Aller –Retour TEL AVIV – PARIS -Les transferts de l’aéroport CDG à Deauville ALLER –RETOUR- les 2 nuitées d’hôtel avec petit-dé-jeuner au NORMANDY LUCIEN BARRIERE (hôtel 5 étoiles luxe) LES 19 ET 20 Octobre 2012 Alors Rendez-vous à Deauville le

Samedi 19 Octobre après shabbat et le dimanche 20 Octobre 2012 toute la journée.Je souhaite communiquer à travers la presse généraliste, spécialisée, communautaire, TV et Radios, un peu d’affichage en panneau (4X3) à l’entrée de DEAUVILLE, pendant 2 mois en amont du salon et après qui vivra verra …

Combien de visiteurs attendez-vous ?Du coté des visiteurs, nous souhai-tons cibler sur une population de CSP ++ , les professions médicales, professions libérales, les avocats, les experts comptables ainsi que les grands dirigeants des entreprises. Qu’elles seront les villes représen-tées et delà des promoteurs y aura-t-il des établissements financiers?A travers tout le pays, nous pourrons trouver des biens de luxe en partant du nord au sud en passant par Haïfa, Jérusalem, Ashdod, Netanya, Césarée ou Eilat. Il y aura également des banques et des établissements de crédit. Je souhaite proposer une offre glo-bale et générale à tous les visiteurs qui souhaiteront faire un investisse-ment important en Eretz ou acheter un bien de luxe.J’ai envie de mettre à disposition de la communauté mon savoir-faire dans l’organisation de salons.

Pourquoi avoir choisi Deauville pour votre premier Salon ? Deauville est une ville très prisée par la communauté, une grande partie de

la communauté va se reposer le WE, climat sympa, 1h de Paris, un centre équestre à disposition des enfants, et surtout, la mer !

Le fait d’organiser un salon en ce moment a-t-il un lien avec la mon-tée de l’antisémitisme ?L’antisémitisme a toujours existé. Depuis quelques années en France, on ressent beaucoup de mal être. Effectivement la crainte, l’angoisse que nos enfants ne puissent pas un jour exister en France ou en Europe pose très clairement un problème. Je dis tous les jours a mes quatre enfants qu’ils devront un jour prendre la déci-sion d’aller vivre sur la terre de nos ancêtres. Il va bien falloir un jour que cela arrive …Ce salon est très important, puisqu’aujourd’hui, avec ce que la communauté endure, avec le nouveau gouvernement de gauche, beaucoup de personnes ont décidé de faire leur alya.Créer une rencontre franco-israé-lienne afin d’acheter des maisons ou des appartements de luxe en Israël, c’est aujourd’hui devenu nécessaire.Si ce salon peut permettre à des gens de s’installer en Israël, j’aurais fait un petit quelque chose de plus dans ma vie au service de la communauté.

Pouvez-vous me donner un syno-nyme du mot Israël ?Israël pour moi signifie Habait chela-nou … (notre maison)

Interview fait par Alain SAYADA

Interview de Marc Assous

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Avec un marché intérieur actif, mais assez limité par le nombre d’habitants, les entreprises israé-liennes sont très orientées vers le commerce extérieur. Dès lors, notre économie est particulièrement sen-sible aux fluctuations conjonctu-relles.

Johann Habib/Benillouche BlogAvocat Israélien copyright © Temps et Contretemps

Cette dépendance peut, dans une pé-riode de turbulence comme la nôtre, expliquer une certaine prudence, voire une politique budgétaire très rigoureuse.

D’autant qu’Israël n’est pas les Pays-Bas et évolue dans un environnement hostile.

« Au Proche- Orient, les faibles n’ont pas leur place » déclarait récemment Ehud Barak.

Cependant, la crise mondiale actuelle ne peut servir de prétexte à certains choix de finances publiques et au mauvais état des infrastructures na-tionales.

Finances publiques

Le gouvernement israélien poursuit les hausses de taxes indirectes.

Mais cette fois-ci, il semble que Stei-nitz et Netanyahou n’ont pas mesuré le trop plein des israéliens en la ma-tière.

La hausse vertigineuse de 1% de la tva et de 11 centimes d’euro du litre d’essence font plus de vagues qu’at-tendues malgré la situation sécuri-taire, la préparation des fêtes juives et la rentrée scolaire.

L’agence de notation Moody’s (Cf. Calcalist du 3 Septembre 2012) a conservé la note A1 pour Israël, mais alerte le gouvernement sur les consé-quences des turbulences dans la zone euro et de l’arrêt de la fourniture en gaz égyptien.

Elle l’épingle sur l’instabilité gou-vernementale, le risque de révolte sociale, la corruption et l’incapacité à fournir des nouveaux logements à prix abordables.

Il est notable, qu’outre ces avertisse-ments, l’agence, comme l’auteur de ces lignes voilà quelques semaines, regrette que les leaders gouverne-mentaux n’aient pas profité de la ma-jorité historique dont ils disposaient, pour aboutir à des avancées concrètes dans le dossier du conflit avec les palestiniens.

Mouvement social 2.0.

Par ailleurs, il semble qu’un mouve-ment social moins spectaculaire mais plus profond prenne forme, parado-xalement depuis les propositions de la commission Trajtenberg de l’an passé.

Il a déjà été évoqué ici l’intérêt de la population pour le parti politique « il y a un avenir » de Yaïr Lapid, qui fait actuellement un travail de réflexion de fond dans tous les domaines de la société : éducation, service national, dépenses publiques et situation des classes moyennes.

Un autre mouvement social « réveil-lez-vous ! » (Orou) est initié depuis un an par Marius Nacht, fondateur de

Checkpoint, société phare de la high-tech israélienne.

Dans une longue interview au journal Globes du 4 Septembre, ce discret vice-président de cinquante ans, né en Roumanie, revendique au nom de son mouvement apolitique incarner la révolte sociale 2.0. sur le long terme.

« Il ne s’agit pas de gagner un sprint mais un marathon », indique-t-il en fustigeant le gouvernement, qui trouve toujours un prétexte, comme la loi Tal ou la menace iranienne, pour ne pas agir dans l’intérêt de la majo-rité. A suivre.

Baisse de compétitivité

En outre, Calcalist nous apprend, le 5 septembre, que la compétitivité israélienne a baissé de quatre places, passant du 22e au 26e rang mondial, derrière des pays comme les Emirats, la Malaisie ou la France.

Le pays, malgré son fabuleux 3e rang mondial en matière d’innovation et un accès facile au capital-risque, est lourdement lesté par une bureaucratie omniprésente, voire paralysante, et un enseignement catastrophique dans certains domaines comme en mathé-matiques.

C’est bien un système entier qui est à revoir, en utilisant les formidables énergies créatives déjà présentes en Israël.

Au pays de la clé USB et de la voiture électrique, au pays où les Prix Nobel en sciences participent à un clip de nouvelle année en dansant, on devrait avoir l’esprit assez ouvert pour réin-venter un moyen de mieux répartir efforts et richesses, et permettre à chacun d’accéder à la connaissance et au bonheur en préservant nos acquis.

L’impulsion semble être donnée, il reste à trouver la volonté politique.

Economie Israélienne : entre inefficience et innovations

Une semaine avant le jour de Roch Hashana (Nouvel An juif), une enquête menée par le Center for Consumer Research commandée par « Globes » constate que les supermarchés de la chaîne Rami Levy offrent les prix les plus bas en Israël. L’enquête a comparé les prix de 30 produits de 12 super-marchés en trois endroits: Talpiot à Jérusalem, la ZI de Holon et à l’Amirauté de Haïfa. L’enquête a été menée sur deux dates.

L’enquête a été menée dans des super-marchés Shufersal, Mega Bull, Rami Levy, Hetzi Hinam et Kimat Hinam. L’enquête a révélé de grandes diffé-rences de prix entre les supermarchés. Le prix du chariot au Rami Levy de Haïfa s’élevait à 334 shekels pour les 30 produits, contre 516 shekels au Mega Bull de Holon. A Talpiot (Jérusalem), le coût des 30 produits de l’enquête était de 336 shekels. Au Shefersal il était de 426 shekels et de 476 shekels au Mega Bull. Le prix d’un poulet entier frais était 7,90 she-kels par kilogramme au Rami Levy, 8,90 shekels au Shufersal Deal et de 15 shekes au Mega Bull.

Le prix d’un sac de 800 g de petits pois et carottes congelés était 9 she-kels au Rami Levy, 15 au Shufersal et 16 au Mega Bull. Le prix d’un pot de 500 grammes de miel était 20 she-kels au Rami Levy, 27,90 au Shufer-sal et 28 au Mega Bull. Le prix d’une boite de café instantané était de 26 shekels au Rami Levy, 28 au Shufer-sal et 32 au Mega Bull. Le prix d’un kilo de tomates était de 6 shekels au Rami Levy et 7 dans les deux autres marques.

A l’Amirauté de Haïfa, le coût des 30 produits de l’enquête était de 334 shekels au Rami Levy, 371 au Kimat Hinam, 466 au Shufersal et 476 shekels au Bull Mega. Dans la zone industrielle de Holon, le coût des 30 produits de cette enquête était de 516 shekels au Hetzi Hinam, 433 shekels au Shufersal et 392 au Mega Bull. Au final, si vous êtes en Israël et que vous préparez votre shopping, choisissez bien l’endroit où vous sou-haitez aller…

Isa Berda

Courses de Rosh Hashana: Rami Lévy une fois et demie moins cher que Mega Bull et Hetzi Hinam

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 12 Septembre 2012

Le premier ministre Benyamin Ne-tanyahou a lancé un défi direct au monde, et implicitement à Obama, de ne pas exiger d’Israël d’igno-rer les menaces existentielles que posent des armes nucléaires dans les mains des iraniens.

S’exprimant lors d’une conférence de presse avec le premier ministre bulgare Boyko Borisov, le premier ministre Netanyahou a dit : «ceux de la communauté internationale qui refusent de placer des lignes rouges devant l’Iran n’ont pas le droit de pla-cer une ligne rouge devant Israël.» Il a directement défié l’administration Obama qui affirme que les sanctions économiques sont suffisamment dis-suasives pour le moment. «Nous pouvons dire avec certitude que la

diplomatie et les sanctions n’ont pas fonctionné.

Elles ont endommagé l’économie de l’Iran mais n’ont pas arrêté le programme nucléaire iranien.» «Si l’Iran sait qu’il n’existe pas de lignes rouges ou de délais, que vont-ils faire ? Exactement ce qu’ils font au-jourd’hui, continuer à travailler pour acquérir une arme nucléaire sans in-terférences.» «Le monde dit à Israël d’attendre parce qu’il y a du temps, et je demande, attendre quoi ?»

Les remarques du premier ministre sont une réponse aux commentaires de la Maison Blanche et de la secré-taire d’état Hillary Clinton faits di-manche et lundi disant que les Etats-Unis ne mettront pas de lignes rouges

à l’Iran.

Le désaccord s’est aiguisé et a mis à jour les fortes différences d’opinion au beau milieu de la campagne pré-sidentielle américaine, dans laquelle le président Obama est contraint de défendre son bilan de politique étran-gère ainsi que ses tentatives, si elles existent, de résoudre les problèmes économiques.

Les derniers sondages ont montré que Barack Obama bénéficie d’un rebond en sa faveur suite à la conven-tion nationale démocrate. Cependant, Romney avait également progressé dans les sondages après la convention républicaine, un rebond qui n’a pas duré, ce qui pourrait s’avérer être le cas pour Obama.

Netanyahou tient tête à Obama et exige des lignes rouges

Selon Haaretz, le Premier ministre israélien Binyamin Netanyahou qui doit se rendre à la fin du mois aux Etats-Unis pour l’assemblée géné-rale de l’ONU avait sollicité une rencontre avec le président améri-cain Barack Obama. Les services de ce dernier lui ont fait savoir qu’en raison d’un emploi du temps chargé, le président américain ne pourra pas le recevoir.

Ce refus, a confié ce responsable , est intervenu après les désaccords entre les Etats-Unis et l’Etat hébreu sur l’attitude à adopter face au pro-gramme nucléaire controversé de l’Iran.

L’entourage de «Bibi» Netanyahu a demandé qu’une rencontre avec le président américain soit organisée à l’occasion de la visite, courant sep-tembre, du chef du gouvernement

israélien lors de la session annuelle de l’Assemblée générale des Nations unies.

«La Maison blanche nous a répondu qu’une rencontre ne semblait pas possible compte tenu de l’emploi du temps du président», a précisé le responsable israélien. Depuis 2009, Benjamin Netanyahu a été reçu par l’actuel occupant de la Maison blanche lors de tous ses déplacements aux Etats-Unis.

Les deux hommes entretiennent des relations personnelles dépourvues, dit-on, de toute chaleur. Mardi, le Premier ministre israélien a de nou-veau menacé d’attaquer l’Iran en expliquant que si la communauté internationale refusait de fixer une «ligne rouge» à Téhéran en matière nucléaire, elle ne pouvait pas deman-der à Israël de rester sans réaction.

Obama a refusé de rencontrer Netanyahou en responsable israélien

Un article affirmant qu’il y a eu une spectaculaire joute verbale entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et l’ambassa-deur américain en Israël Dan Sha-piro, à la fin du mois dernier – qui a été catégoriquement démenti cette semaine par Shapiro. Cependant, ce qui a été rapporté dans l’article a été confirmé ce week-end par un membre du Congrès qui était présent lors de la réunion, dont le thème était « l’Iran ».

L’échange a été qualifié par le congressman républicain du Michi-gan comme « quelque chose que je n’ai jamais vu à ce niveau. » Le poli-ticien, Mike Rogers, a déclaré dans une station de radio de Detroit que l’échange Netanyahu-Shapiro, lors de la réunion le 24 août à Jérusalem, était «très tendu», «agité» et «mouve-menté », et que Netanyahu était « au bout du rouleau » avec ce que le Pre-mier ministre considérait comme un manque de clarté des États-Unis sur la question iranienne.

« Il était très, très clair que les Israé-liens avaient perdu leur patience avec l’administration US » a af-firmé Rogers, président du comité des services de renseignements à la Chambre. Selon l’article Yediot qui a mis le eu, l’ambassadeur Sha-piro s’est enragé suite aux propos de Netanyahou concernant le traitement du président Barack Obama sur la

menace iranienne. « L’ambassadeur a rompu le protocole diplomatique », et « a dénoncé Netanyahu pour avoir surestimé la position du président des Etats-Unis. »

« Un ouragan était dans la salle, la foudre était présente », a déclaré une source anonyme au journal. Selon Rogers, « Netanyahu ne croit pas qu’Obama soit capable d’attaquer l’Iran, ce qui frustre le Premier mi-nistre israélien. Ce qui rend malade Israël, c’est qu’Obama n’a pas placé de lignes rouges sur le programme nucléaire américain. »

David Da Silva

Grosse engueulade entre Netanyahu et l’Ambassadeur américain…

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