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GRATUIT - Numéro 234 - Edition du Mercredi 28 Novembre 2012 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°234

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Toute l'Information en povenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°234

GRATUIT - Numéro 234 - Edition du Mercredi 28 Novembre 2012 Journal Israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

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Comme tous les ans, la période de la Tsedaka est ouverte pour venir en aide à nos frères qui sont dans le besoin en France et en Israël ...

Les media et les associations s’orga-nisent de concert pour venir en aide aux plus démunis de notre commu-nauté ... Aujourd’hui, malgré la crise, chacun de nous doit amener ce qu’il peut pour venir en aide à nos frères car la misère dans notre société existe bel et bien.

C’est pour cela qu’il faut la com-battre avec toute la force que nous pouvons y mettre. Il faut arrêter de dire aujourd’hui autour de nous qu’il n’existe pas de pauvres dans la com-munauté. Il faut arrêter de se voiler la face, il faut donner un grand coup de chapeau à tous les bénévoles et asso-ciations qui se battent contre la mi-sère. Nous avons le droit et le devoir d’agir et de donner pour nos frères, nous sommes une communauté qui a l’habitude de donner à toutes les oc-casions qui nous sont offertes dans la mesure de ce que nous pouvons faire. Alors donnons !

Aujourd’hui, le chiffre des 10 % de

personnes nécessiteuses est de plus en plus important dans notre commu-nauté et ce chiffre, dans les mois ou années à venir, va continuer à aug-menter.

Aujourd’hui, ces personnes ont be-soin de nous, ne les repoussons pas car on ne sait de quoi demain sera fait. Participez à l’une des plus belles mitzva, celle de venir en aide à son prochain ... Nous n’avons pas le droit de laisser sur le bas coté, comme des chiens, nos frères qui sont dans la misère. Aidons les à sortir de cette galère ...

Aidons les organismes et les béné-voles qui combattent cette tragédie et qui permettent par leur geste de don-ner une lueur d’espoir en l’avenir, un souffle, une bouée de sauvetage, une main à laquelle se rattraper pour ne pas sombrer ...

Aujourd’hui plus qu’hier, nous n’avons pas le droit d’avoir faim ni d’avoir froid. Nous avons le devoir d’agir pour sortir nos frères de la misère.

Alain Sayada

Ne les repoussons pas, attrapons la main qui nous est tendue

Association James BuenoLe Sefer Torah de James Bueno est enfin arrivé,

il sera inauguré sdv le 9 décembre 2012 à 14h à la grande syna-gogue du 8 mai 1945 à Créteil 94000.

Nous aurons l’honneur d’avoir la visite du Grand Rabin de France Mr Gilles Bernheim et d’autres rabbins.

James est partit le 20 décembre 2011 le 1er soir de Hanouka et sans le vouloir le dimanche 9 décembre se sera également le 1er

Soir de Hanouka A kol lé Tova...

Faites attention à vous

Tendrement, Sandrine

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

50.000 réservistes de Tsahal ont été appelé pour accomplir leur devoir durant l’Opération « Pilier de Dé-fense ». Ils ont laissés leurs familles, leurs emplois, leur vies, et se sont ralliés à l’appel au devoir lancé par leur pays.

Un cessez le feu a été annoncé le 21 Novembre, avant qu’une opération terrestre, qui était l’étape suivante à laquelle les réservistes étaient cen-sés participer, ne soit lancée. Ceux-ci avaient exprimé leur volonté de mettre leur vie en danger, compre-nant la nécessité d’une telle action. Maintenant qu’ils ont reçu l’ordre

de se retirer, ils se sentent déçus et rabaissés. Des milliers de réservistes encore en service ont signé une péti-tion demandant au gouvernement de lancer l’opération terrestre dans le but d’éradiquer toutes les infrastructures terroristes de la bande de Gaza.

Yahel, âgé de 29 ans, père de deux enfants, banquier dans la vie civile et médecin de combat dans la réserve a été appelé Vendredi matin. « Ils ont tiré sur nous, nous avons tiré sur eux, rien n’a été reglé au final. C’est juste une question de temps avant que cela ne recommence. Pendant ce temps, à Gaza, ils se réjouissent de leur « vic-

toire », alors que nous avons tous le moral dans les bottes. Je ressens un sentiment désagréable de déception.

Nous avons été humiliés », a-t-il té-moigné à l’agence de presse Tazpit. Même si l’opération est apparem-ment terminée, il ne s’attend à rentrer à la maison que vers le milieu de la semaine. Oriyah parle lui aussi d’un sentiment général de déception, mais adopte une position plus calculée

. Il a 32 ans, est père de 4 enfants, a quitté son cabinet juridique pour tenir son rôle de conducteur de trans-port de troupes blindé. Il déclare ne pas être totalement à l’unisson avec le sentiment général d’humiliation. « Une incursion terrestre aurait eu un coût. Le question est dorénavant simple : quand est ce que que les tirs reprendront ? Parce qu’ils repren-dront. L’autre question sera l’ampleur de la riposte israélienne lors de cette reprise.

Ce n’est qu’alors que nous saurons si nous avons accomplis quelque chose ces jours ci. Il y a également des considérations politiques à prendre en compte. En fin de compte, nous devons attendre et voir comment les choses vont évoluer dans le futur. » Il soulève une autre question fonda-mentale : « le timing : pourquoi ont-ils attendu le Mercredi pour accepter le cessez-le-feu ? Qu’avons nous réussi à faire lors des derniers jours que nous n’avions pas réussi aupa-ravant ? S’ils voulaient un cessez-le-feu, pourquoi attendre aussi long-

temps ? »

Le commandant N (anonymat préser-vé pour raison de sécurité), un officier supérieur de la réserve de Tsahal, a lui donné une analyse plus approfondie de la situation. « Nous avons besoin d’observer la situation dans son contexte. Militairement, nous aurions pu mettre le Hamas à genoux dans un court laps de temps. Pour une raison quelconque, nous n’avons pas reçu le feu vert de l’échelon politique, et c’est pour moi une source de décep-tion. Militairement, il y avait un écart énorme, quoi qu’en pensent de nom-breuses personnes.

Nous avons militairement la domina-tion totale de la bande de Gaza. Nous avons sérieusement paralysé leurs ca-pacités militaires Nous avons éliminé un grand nombre de leurs comman-dants militaires et de leurs postes de commandement, et de ce point de vue le Hamas a été complètement défait.

Le système de défense « Dôme d’Acier » a complètement annihilé les capacités balistiques du Hamas, et cela a d’une certaine manière donné de la marge au Hamas, parce que sans celui ci le nombre de civils blessés aurait été nettement plus élevé, obli-geant le gouvernement à réagir de façon bien plus dure.

Le Dôme d’Acier a empêché une nouvelle escalade et a donné aux diri-geants israéliens une marge de ma-noeuvre et du temps. Je suis déçu que nous n’ayons pas obtenu une victoire

claire et décisive, du type qui n’au-rait pu être vu autrement que comme telle. Nous n’avons pas clairement dissuadé le Hamas de ne plus jamais attaquer Israël.

Dans un proche avenir, le Hamas va tenter de développer de nouvelles capacités, telles qu’anti-aériennes, ou terre-mer, ceci dans le but de créer un nouvel équilibre de pouvoir avec l’ar-mée israélienne. Ils ont réussi, via les tractations diplomatiques, à obtenir l’ouverture des passages terrestres, et vont tenter d’obtenir l’ouverture des passages maritimes. La grande ques-tion est de savoir comment Israël va réagir à ces nouvelles capacités. » Il pense lui aussi que ce n’est qu’une question de temps avant que les tirs ne reprennent.

« La prochaine fois, cela sera nette-ment plus difficile et complexe pour Israël d’agir. L’Egypte ne servira plus de chien de garde et n’essayera pas ou ne sera pas capable d’arrêter la contrebande d’armes vers Gaza, et n’essayera pas ou ne sera pas capable de contrôler les différentes organisa-tions terroristes. Le président Morsi va devoir faire face à une période très difficile dans un avenir proche, et devra se méfier des organisations terroristes. » Les sentiments varient, mais tous conviennent que ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne soient appelés à défendre Israël contre les terroristes de Gaza.

Aryeh Savir – Tazpit News Agency

Ce n’est qu’une question de temps avant que nous soyons à nouveau rappelés

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

1- Le temps des Flottilles pour Gaza Je me souviens avoir écrit, dans une analyse intitulée Le coup monté de la flottille pour Gaza : « Comme on pouvait s’y attendre, voici que selon divers médias au moins 15 personnes auraient été tuées et 50 blessées, tôt ce matin, lundi 31 mai 2010, lorsque la marine israélienne a intercepté six navires qui partici-paient au coup monté de la flottille pour Gaza.

Je note avec un mélange d’amuse-ment et d’irritation que ces médias arabes n’ont guère attendu, ce matin, avant de balancer cette information sur les événements survenus à l’aube, à l’opinion publique. Quatre soldats israéliens ont été blessés, dont un très grièvement – lors de l’interception de la flottille – par des tirs d’armes à feux et par des coups de couteaux ». J’ajoutais : « Deux activistes palesti-niens ont en effet désarmé des soldats israéliens pour ensuite leur tirer des-sus. La flottille était donc tout sauf pacifique.

Et la promesse, faite aux médias par les activistes de la flottille, de se rendre, sans violences, à l’armée is-raélienne était donc un mensonge. Un mensonge qui fait partie intégrante de ce grotesque coup monté. Les civils de la flottille n’étaient pas des civils innocents, mais des civils armés de pistolets, de haches et de couteaux. Ils ont utilisé la violence armée contre les soldats israéliens.

Or, sauf erreur de ma part, un civil armé n’est plus un civil. Il est ainsi devenu évident que les actes violents contre les forces israéliennes ont été prémédités, uniquement pour provo-quer une réaction israélienne, dont les images émouvantes, précipitamment diffusées à travers le monde avec des commentaires orientés, ne peuvent que nuire à Israël et occulter ce qui se trame réellement à Gaza ».

Je concluais : « Le coup monté était évident dans l’esprit des activistes de la flottille qui savaient pertinemment qu’Israël ne pouvait pas permettre – à des éléments inconnus, dont certains soutiennent ouvertement des organi-sations terroristes – de pénétrer dans la bande de Gaza.

La bande de Gaza qui est sous blocus, partiel et sécuritaire, mis en place par Israël et par l’Egypte. Et non pas sous blocus total, comme essaye de le faire croire la flottille de service.

Il est désormais clair qu’au cours de ce lundi 31 mai 2010, le coup monté

de la flottille de Gaza continuera de faire la Une de la presse internatio-nale » (fin de mon article du 31 mai 2010). Ce que j’aimerais rappeler ici, c’est que mon analyse ci-dessus, rédigée en temps réel lors du contrôle de la flottille par Tsahal, cette analyse avait littéralement fait le tour de la toile francophone le 31 mai 2010 dès la fin de la matinée.

Pourquoi ? Parce que Tsahal avait eu l’intelligence de filmer son contrôle de la flottille et de le télécharger aus-sitôt sur son site. De sorte que j’avais été en mesure de voir en temps réel ce qui se passait ; et de publier mon analyse avant même que les médias, y compris les médias internautes, ne publient leurs désinformations.

2- Le récent conflit Israël / Ha-mas dans les médias Je tenais à reprendre cet aspect aujourd’hui. Car en effet, dès l’instant où Tsa-hal filme ses opérations et les télé-charge immédiatement sur son site, alors, l’Etat d’Israël dispose d’élé-ments d’information extrêmement précis et concrets.

C’est du reste ce qui s’est passé tout récemment lors du conflit entre Israël et le Hamas. Et le bilan est que pour la première fois, les médias n’ont pas pu se permettre d’être aussi tendancieux qu’ils l’ont été au cours des dernières décennies à chaque fois qu’Israël ne faisait que mettre fin à des pluies de roquettes, obus et missiles, tirés sur des civils juifs israéliens, par le Ha-mas et par le Hezbollah.

Lors du conflit tout récent entre Israël et le Hamas, l’Etat hébreu, pour la première fois depuis de nombreuses années, a partiellement gagné la ba-taille de l’opinion publique, en parve-nant à faire comprendre aux citoyens du monde entier (mêmes aux français généralement intoxiqués par la propa-gande des ennemis jurés d’Israël), les difficultés quotidiennes auxquelles Israël doit faire face.

Pour ceux qui auraient des doutes, un simple survol des médias français – le Figaro, l’AFP, la Croix, Metrofrance, France tv, le Huffington Post, le ma-gazine Slate – montre que même si le recours intensif aux médias et aux réseaux sociaux ne plait pas à tout le monde, il fonctionne.

Durant le récent conflit avec le Ha-mas, quatre entités israéliennes ont organisé la diffusion d’informations : le ministère des Affaires étrangères ; le Ministère de l’Information ; le Bureau du Premier ministre ; et le Dé-

Israël gagne partiellement la bataille médiatique

partement du porte-parole de Tsahal.

Le Ministère des Affaires étrangères était responsable de transmettre la réalité géopolitique sur terrain par le biais de ses ambassades à travers le monde. L’activité du Département du porte-parole de Tsahal a été l’un des facteurs déterminants, dans le renseignement et le relai d’informa-tions provenant du terrain sur lequel avaient lieu les combats. L’accent a été mis sur les nouveaux médias.

Cela a permis de faire passer en temps réel, des informations et des images filmées sur les opérations militaires, le nombre de roquettes, obus, missiles tombées sur Israël ; et de témoigner de la brutalité des organisations terro-ristes envers la population israélienne et envers sa propre population. Tout cela en coordination avec le Minis-tère israélien des affaires étrangères, qui a transmis ces éléments concrets d’information aux médias internatio-naux.

Longtemps critiqués, les efforts en matière d’information ont cette fois porté leurs fruits. Pour la première fois, Israël a non seulement remporté la bataille militaire mais aussi la ba-taille de l’information. Pour preuve, le récent sondage réalisé par la chaine CNN (située très à gauche) qui révèle que 57% des Américains ont soutenu l’opération israélienne.

En fait c’est plus que 57%. Mais CNN, vu son orientation politique, a donné ce 57%, ce qui est déjà beau-coup, j’en conviens. Le directeur de l’information à l’Ambassade d’Israël à Paris, Elad Ratson, a lui-même constaté : « Il ne fait aucun doute que

nos relations publiques sont beau-coup plus efficaces qu’auparavant.

Nous continuons à voir les images en provenance de la bande de Gaza, mais nous voyons aussi les images du côté israélien, ce qui est une nouveauté ». Le Département du porte-parole de Tsahal a travaillé sept jours sur sept, notamment sur les réseaux sociaux grâce et à son site Internet très régu-lièrement mis à jour, avec photos, cartographies et chiffres précis sur les attaques contre Israël.

Arthur Cole, Directeur général ad-joint de l’information et de la com-munication au Ministère israélien des Affaires étrangères a même admis : « il ne fait aucun doute que Tsahal a plus de moyens et de personnels pour ce qui est des médias en ligne. Nous travaillons avec l’ensemble des par-tenaires et des coalitions pour fournir des documents de référence à toutes les missions diplomatiques dans le monde, afin de faciliter la tâche de nos représentants lors d’interviews télévisés ».

La politique d’information d’Israël a été sévèrement critiquée ces der-nières années, en termes de résul-tats, de méthode et d’efficacité. Il y a quelques années, le Contrôleur de l’État d’Israël avait vivement critiqué tout cela dans ses rapports écrits et il avait déclaré que les organismes de défense d’Israël avaient échoué en matière d’information.

La principale critique portait sue le manque de la coordination entre les différents organismes chargés d’in-former. Après la seconde guerre du Liban, ce même Contrôleur de l’État

d’Israël avait publié un rapport souli-gnant le manque de vision globale et un manque de coordination au niveau de l’information.

3- Que faire à l’avenir ? Pour ce qui me concerne – cela sera ma conclu-sion – les blogues d’information et d’opinion qui sont amis du peuple israélien, doivent encore, et, devront toujours, inlassablement, continuer leur travail, dans les décennies à ve-nir.

Car il faudra probablement une ou plusieurs générations avant que ne cesse l’abjecte propagande israélo-phobe. Avant que ne cesse l’hypo-crite judéophobie contemporaine qui, au prétexte de critiquer (en fait haïr) Israël, s’allie à ceux qui veulent rayer le peuple juif israélien de la carte, effacer le peuple juif israélien de la page du temps.

Par Michel Garroté, réd en chef

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

L’UPJF a reçu mercredi 21 no-vembre M. Xavier Raufer, crimi-nologue réputé, et Jean-François Gayraud, commissaire de Police, pour un débat sur le terrorisme et l’Islamisme en France. Ce débat a été animé par Michel Zerbib direc-teur de l’information à Radio J.

Débat très bien argumenté et qui peut nous faire changer notre point de vue et notre opinion sur le terrorisme actuel.

Merci à Marlene et Daniel Lebrati de nous avoir accueillis au sein de l’ISO.

Débat « Etat des lieux de l’Islamisme en France » le 21 novembre à Paris

Le chef du bureau politique du groupe terroriste islamiste Hamas, Khaled Mashaal, a déclaré que son groupe terroriste, qui dirige la bande de Gaza, est prêt à accepter un état palestinien dans les «fron-tière de 1967»

Selon Mashaal, c’est la mission du Hamas et ce pourquoi il se bat depuis sa création. Dans une interview dif-fusé ce week-end sur CNN, Mashaal a déclaré : «j’accepte un état palesti-nien dans les frontières de 1967, avec Jérusalem comme capitale, avec le droit au retour.»

Mashaal a également abordé la ques-tion de la reconnaissance d’Israël, en disant : «je veux mon état. Après que cet état sera établi, il pourra décider de sa position envers Israël. Ne me

demandez pas quand je suis en prison sous la pression israélienne. Vous ne pouvez pas me demander à moi, la victime, quelle est ma position envers Israël,» a déclaré le chef, pardon, la victime terroriste.

Mashaal a blâmé le mouvement Fatah de Yasser Arafat pour avoir négligé la question palestinienne depuis qu’Arafat a déclaré son indépendance en Algérie en 1988. «Je suis le chef du Hamas. Je vous le dis et le dis au monde entier, nous sommes prêts à recourir à la voie pacifique, sans effusion de sang et d’armes,» a dit Mashaal, «tant que nous atteignons nos demandes palestiniennes. Un état palestinien et la fin de l’occupation et du mur (de sécurité défendant Israël des attaques de Gaza et des arabes de Judée et Samarie).»

Durant l’interview, Mashaal a nié que le Hamas était responsable de l’atten-tat contre un bus de Tel Aviv la se-maine dernière à la fin de l’opération Pilier de Défense. Ce n’est pas la pre-mière fois que Mashaal affirme que son organisation terroriste est prête à accepter un état palestinien dans les frontières de 1967 en échange d’une trêve à long terme, un houdna en arabe, avec Israël. Il parle toujours bien d’une trêve à long terme, pas de paix, cette trêve ne servant qu’à se donner les moyens d’exterminer toute présence juive sur la Terre d’Israël.

Plus tôt dimanche, le journal arabe Al Hayat basé à Londres a rapporté que Mashaal allait arriver à Gaza le mois prochain pour participer à une céré-monie marquant les 25 ans du groupe terroriste Hamas. Mashaal a annoncé il y a quelques mois qu’il ne voulait pas continuer à servir en tant que chef du bureau politique du Hamas.

Du monde se pousse déjà pour le remplacer via des élections. Il semble que deux principaux candidats pour le job soient le premier ministre Ismail Haniyeh, et le chef adjoint du bureau politique, Moussa Abou Marzouk. Il est possible que dans le sillage de l’opération Pilier de Défense la situa-tion soit en train de changer, et qu’il y ait une pression croissante sur Mas-haal pour qu’il reste chef du bureau politique.

Khaled Mashaal (Hamas) se dit prêt pour la «paix»

Le premier ministre Benyamin Ne-tanyahou a montré dimanche une confiance limitée dans la durabilité du cessez-le feu avec le Hamas, di-sant aux pilotes qui ont pris part à l’opération Pilier de Défense qu’ils pouvaient aller se préparer mainte-nant pour la prochaine campagne, et aux réservistes qu’on aura pro-bablement besoin d’eux plus tard.

Netanyahou, qui visitait la base aé-rienne de Palmachim, a expliqué aux pilotes qu’ils ont effectué leurs mis-

sions de manières précises, ajoutant que «si le calme se maintient, vous pouvez continuer à vous préparer pour la prochaine campagne.»

Mais si le calme est brisé, a-t-il mis en garde, «vous retournerez détruire ce qui reste du stock d’armes du Hamas.» Netanyahou a déclaré que Tsahal a détruit à Gaza la plupart des missiles dirigés vers le centre du pays, et des milliers de missiles qui sont dirigés vers le sud.

«La minute où l’opération a atteint son objectif, il n’y avait plus de rai-son de la poursuivre,» a déclaré Ne-tanyahou, qui fait face aux critiques d’une bonne partie du public pour ne pas avoir poursuivi par une offensive terrestre à Gaza pour renverser le Hamas.

«Nous avons décidé quand elle com-mencerait et avons contrôlé quand elle finirait.» Netanyahou a déclaré que si le calme de ces derniers jours continuait, Israël resterait également tranquille. Mais, a-t-il averti, si le Hamas viole le cessez-le feu, Israël réagira fermement. Netanyahou a dé-claré qu’il «salue» les réservistes du pays qui se sont mobilisés lorsqu’on leur a demandé.

«Il est possible que nous aillons besoin de vous plus tard,» a-t-il dit. Netanyahou était accompagné lors de sa visite à la base aérienne par le ministre de la défense, Ehoud Barak, le chef d’état-major, le lieutenant-gé-néral Benny Gantz, et le commandant de la force aérienne, le général-major Amir Eshel.

Bibi n’a pas confiance dans la durabilité de la trêve avec le Hamas

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Lorsqu’Israël est en danger, les Juifs français sont toujours pré-sents, exprimant chaqu’un a sa façon son lien avec l’Etat juif.

Plus de 6000 personnes ont par-ticipé à la manifestation organisée par l’UPJF, le CRIF et la Confédé-ration des Juifs et Amis d’Israël et l’ensemble des organisations com-munautaires.

Cette manifestation a connu un très grand succès et a montré une fois de plus le soutien inconditionnel des juifs de France à l’Etat d’Israël.

La manifestation s’est déroulée dans le calme. De nombreux hommes et femmes politiques y ont participé, ainsi que l’Ambassadeur d’Israël en France.

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

Manifestation de soutien à Israël mardi 20 novembre 2012

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

Cette paracha nous relate l’histoire du retour du patriarche Yaacov, de son exil forcé à Padan Aram. Après avoir échappé aux «griffes» de La-ban son beau père, le voilà à présent qu’il se prépare à rencontrer son frère Esaü. Cette nuit là raconte la Thora, Yaacov avait fait franchir le fleuve Yabok à sa famille, mais il s’aperçoit vite qu’il a oublié de l’autre coté de la rive, deux petites fioles d’huile…il revient alors sur ses pas. Pourquoi avoir pris autant de risque demande Rachi? Pour nous enseigner qu’un bien apparte-nant à un Tsadik est aussi impor-tant à ses yeux que sa propre vie, étant donné que ce bien a été acquis avec une extrême honnêteté. C’est durant cette nuit là qu’un ange l’attaqua et le blessa à sa hanche. Le Midrach affirme qu’il s’agissait de l’Archange d’Esaü. Le «com-bat» que Yaacov redoutait depuis tant d’années eut donc bien lieu, mais par l’intermédiaire d’un ange. Le verset dit : «Vayavek îch îmo» un homme s’est débattu avec lui…

Le Kéli Yakar explique que c’était l’ange malfaisant (Samaël) qui vou-lait contraindre Yaacov à renier D-ieu. Le Talmud Houline affirme que durant ce combat fratricide la pous-sière se souleva jusqu’au trône céleste et ce n’es qu’au levée du jour que l’ange compris qu’il ne pouvait faire

vaciller Yaacov . Il fini quand même par l’atteindre à la hanche. Pourquoi la hanche s’interroge le Kéli Yakar? Pour nous apprendre que de la même façon que le nerf sciatique est caché à la vue, il en est ainsi pour les secrets de la Thora…Rabbinou Bahié s’interroge. Que signifie ce combat? Pourquoi le texte mentionne le lieu où il s’est déroulé? Et enfin pourquoi le patriarche qui était déjà vieux est-il revenu sur ses pas pour passer la nuit tout seul? Il est évident que cet épisode biblique cache de grandes et profondes signi-fications. Pour quelle raison la Thora a-telle consacrée une dizaine de ver-sets pour nous relater ces faits qui pourraient paraitre anodins? Le Rav explique qu’il se produira un fait majeur à l’issue du combat victorieux avec l’ange, puisque celui-ci nom-mera Yaacov, ISRAEL. C’est dire que cette lutte représente un tournant décisif dans l’histoire du peuple juif, représenté ici par Yaacov. Quelque temps avant ces grandes retrouvailles Yaacov va demander de l’aide à D-ieu en ces termes : «Sauve moi je te prie des mains de mon frère, des mains de Esaü…» Nous savions qu’Esaü était son frère! Alors pourquoi cette redon-dance? Le Rav Emanuel Chouchena zal avait l’habitude de dire que Yaa-cov voulait signifier à D-ieu : «Sauve moi de mes amis, car de mes ennemis, je m’en charge!..». Le conflit entre Yaacov et Esaü n’est pas uniquement un affrontement physique; l’objet de leur désaccord se situe au-delà du plan spirituel : il se nomme la Terre d’Israël, le droit à cette terre. Esaü ne l’a non seulement jamais quitté, mais il a également honoré son père et sa mère contrairement à Yaacov, c’est pourquoi il l’a revendique!. Yaacov, nullement ébranlé, va répondre aux arguments d’Esaü : il est parfaite-ment juste que la terre d’Israël ne s’acquiert que par l’accomplisse-ment des mitsvoth, il y a cependant une grande différence entre celui qui accompli les mitsvoth dans la séré-

nité loin de tout souci et celui qui les observe au prix de douloureux efforts en milieu hostile à l’étranger, comme ce fut le cas de notre patriarche.Le Midrach affirme que l’ange d’Esaü était immense et recouvrait pour ainsi dire le tiers de l’univers…(Allusion à l’empire de Rome, dont Esaü sera le Père fondateur) Le combat entre l’ange d’Esaü et Yaacov a donc une portée métahistorique et vient préfi-gurer deux visions différentes, celle du monde juif et celle de l’empire de Rome. Esaü est en effet l’homme qui chasse, celui qui s’intéresse à la maté-rialité et aux conquêtes. Mais ce désir perpétuel ne peut être positif que s’il est soumis à un idéal de sainteté. Nous savons que si HM a créé le monde matériel, ce n’est pas pour nous en dissocier, mais plutôt l’associer avec la sainteté pour justement l’élever. S’investir dans le monde de la maté-rialité est donc en soi une chose posi-tive, encore faut-il l’intégrer dans le monde spirituel…C’est ce que vient révéler en arrière plan le combat de Yaacov avec l’ange, et c’est jus-tement le projet du patriarche que celui de relier ces deux mondes pour qu’ils ne fassent plus qu’un seul! Le «Tout-matériel» est très proche de l’animal, le «Tout-spirituel» est proche du divin…alors Yaacov fera la synthèse!. Le texte mentionne le lieu du combat : «Yabok» ceci n’est pas fortuit dit le Zohar, il représente en effet la valeur numérique de 112 qui correspond aussi à la somme des deux noms divins à la fois du Tétra-gramme et Elokhim (respectivement 26 et 86) qui sont les deux configu-rations divines représentant d’une part le D-ieu transcendant la nature et de l’autre, le D-ieu créateur, et fixant les lois de cette même nature. Yaacov marque ainsi le but de cette lutte et fini par réunir les deux aspects du divin dans le monde. Cependant, Il est à remarquer que ce combat a lieu précisément lors du retour du patriarche en Terre d’Israël. Le verset semble nous dire que cette tentative

de jonction des deux mondes ne peut effectivement se faire qu’en Israël, lieu de rencontre par excellence du monde spirituel avec celui de toutes les réalités.

Pour s’en convaincre il suffit de voir aujourd’hui le mélange des civili-sations, des cultures et de la moder-nité en Israël. Enfin pour répondre à la 3éme question posée par Rabinou Bahyé, Cette histoire semble les plus étranges. Yaacov va-t-il volon-tairement passer la nuit tout seul et se mettre en danger pour récupérer quelques fioles d’huile? (dont un mi-drach dit que ce sont elles qui seront découverte plus tard pour l’allumage miraculeux de la Hanouka à l’époque des Grecs). Es-ce que Yaacov se met en danger, ceci serait contradictoire avec le commandement qui veut que nous prenions soin de nos vies! ( Vé-nichmartêm méod lénafchotékhém) Y compris transgresser la Thora pour conserver la vie! Le dédain à l’idée du vol serait-il plus fort encore que la sauvegarde de la vie humaine? En fait le Talmud vient nous apprendre un message important : Yaacov savait que le «corps à corps» avec l’ange d’Esaü était inévitable, car ce der-nier ne pourrait renoncer à la domi-nation du monde matériel sans une lutte fratricide. Les petites fioles pour lesquelles Yaacov se met en danger viennent représenter en quelque sorte la matérialité, et Yaacov sait que la lutte pour celle-ci entrainera inélucta-blement tout au long de l’histoire des guerres et des millions de victimes. Alors il est disposé à mettre sa vie en péril, car à la suite de ce combat, il pense pouvoir inspirer l’humanité et peut-être éviter d’autres conflits. L’enjeu est donc bel et bien cosmique. Et le combat se déroulera toute la nuit, celle qui sera de tous les temps, à travers les siècles, la fameuse nuit de Yaacov. Alors le patriarche finira par vaincre et deviendra ISRAËL-le Prince de D-ieu, signifiant aussi «ce-lui qui résiste face aux nations ».

Après ce récit, Dina la fille de Yaa-cov va se faire violer par Skhêm Ben Hamor…Un midrach explique même que le patriarche y voyait là une sorte de punition pour avoir caché Dina aux yeux de son frère Esaü avec laquelle il aurait pu se marier et faire Téchou-va. En apprenant cette nouvelle, Yaa-cov se retient de réagir, il patienta et attendit le retour de ses fils pour se concerter sur la manière de réagir face à un tel affront. Comme dit le verset : «Et Yaacov se tint silencieux jusqu’à leur arrivée». La conduite du patriarche est riche d’enseignement. Lorsque nous sommes agressés et que nous subissons une grave injustice, il faut demeurer calme et considérer la meilleure manière de trouver une solution sans envenimer la situation. Réagir sur le feu de l’action comme l’on fait Chiméone et Levy ne peut qu’aggraver le conflit!.

Durant les 14 années passées au ser-vice de Laban, Yaacov endura des déceptions et des désillusions mais en dépit de tout, il ne se laissa jamais aller à la colère à l’encontre de son beau père bien qu’il n’était pas dupe de ses stratagèmes. Les commenta-teurs expliquent que Yaacov finit par informer ses épouses (Léa et Rahel)de ses déboires avec Laban pour justifier leur départ. Il est important d’apprécier la résistance exception-nelle de Yaacov face à l’adversité et à sa façon de supporter les malver-sations constantes de Laban et cela grâce à sa foi inconditionnelle en D-ieu. Par l’attitude du patriarche nous apprenons que lorsqu’une personne s’en remet à D-ieu et croit ferme-ment que nul ne peut «lever la main» dans ce monde sans Son intervention directe, alors il trouvera la force né-cessaire pour supporter les épreuves et n’éprouvera aucun sentiment de vengeance…

Yvan Lellouche

Parachat Vayichla’h : le combat d’ISRAËL

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

Le 5 novembre 2012, sous la Pré-sidence de Claude Bartolone, Pré-sident de l’Assemblée nationale, le Projet Aladin a organisé son premier dîner de gala en présence de Gerhard Schröder, le ministre d’Etat turc pour les Affaires euro-péennes Egemen Bagis, le Prince Hassan de Jordanie, Anne-Marie Revcolevschi, David de Rothschild et de nombreuses personnalités eu-ropéennes, africaines et du monde arabo-musulman.

«L’Appel à la conscience» est la déclaration de principe du Projet Aladin. Il a été signé par le président Abdoulaye Wade, M. Jacques Chirac et Mme Simone Veil lors de la confé-rence de lancement du Projet Aladin à la Maison de l’UNESCO le 27 mars 2009 au nom de tous les participants. Depuis, des centaines d’intellectuels et de personnalités publiques du monde entier l’ont également signé. Des responsables politiques, hommes de Foi, historiens et intellectuels, ve-nus de tous les horizons, ont affirmé

que la défense des valeurs de Justice et de Fraternité, pour difficile qu’en soit le chemin, doit prévaloir sur l’in-tolérance, le racisme et les conflits. Nous voyons disent t’ils aujourd’hui, un flot de haine et de violence creu-ser chaque jour davantage le fossé de l’incompréhension. Ces maux touchent singulièrement les relations actuelles entre les Musulmans et les Juifs, alors que des siècles durant- en Perse, au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans l’Empire ottoman - ils ont su vivre ensemble, souvent en bonne intelligence.

Nous disons clairement que les Israé-liens et les Palestiniens ont droit à leur État, leur souveraineté et leur sécurité et qu’il convient d’appuyer tout pro-cessus de paix ayant de telles visées. Face à l’ignorance et aux préjugés, face à une concurrence des mémoires que nous refusons, nous croyons à la force de la Connaissance et à la primauté de l’Histoire. Nous affir-mons, au-delà de toute considération politique, notre volonté de défendre

la vérité historique car aucune paix ne se construit sur le mensonge. La Shoah est un fait historique: c’est le génocide au cours duquel six millions de Juifs d’Europe ont été exterminés. Sa portée est universelle car ce sont les valeurs de Dignité et de Respect de l’homme que l’Allemagne nazie et ses complices européens ont ainsi voulu anéantir. Nier ce crime contre l’humanité est non seulement une offense à la mémoire des victimes, mais aussi une insulte à l’idée même de civilisation. Aussi nous pensons que l’enseignement de cette tragédie concerne tous ceux qui ont à cœur d’empêcher de nouveaux génocides. La même exigence de vérité nous invite à rappeler les actions des «Justes parmi les Nations» en Europe et dans le monde arabo-musulman. Ensemble, loin des tentations du repli sur soi, nous proclamons notre volon-té commune de favoriser un dialogue sincère, ouvert et fraternelle. C’est dans cet esprit que nous nous sommes réunis autour du Projet Aladin. Nous appelons toutes les femmes et tous les hommes de conscience à œuvrer avec nous dans le sens de la connaissance partagée, du respect mutuel et de la paix. Tels sont les principes de cette association, alors que le regain d’anti-sémitisme dans le monde et l’hostilité à l’égard d’Israël nous donnent fran-chement l’impression que le chemin qui reste à faire est encore long et semé d’embuches…

PROJET ALADIN 8, rue de Prague 75012 PARIS www.projetaladin.org

Yvan Lellouche

PROJET ALADIN, appel à la conscience

En 1954, l’Assemblée générale des Nations Unies a recommandé [ré-solution 836 (IX)] à tous les pays d’instituer une Journée mondiale de l’enfance, qui serait une jour-née de fraternité mondiale et de compréhension entre les enfants, et d’activités favorisant le bien-être des enfants du monde entier. Elle a proposé aux gouvernements que cette journée soit célébrée à la date qui leur semblait la mieux appro-priée. Le 20 novembre marque le jour de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’en-fant [A/RES/1386(XIV)] en 1959, et de la Convention relative aux droits de l’enfant, signée en 1989.

En septembre 2000, à l’occasion du Sommet du Millénaire, des dirigeants politiques du monde entier sont convenus de huit objectifs du Millé-naire pour le développement (OMD) - qui vont de la réduction de moitié de l’extrême pauvreté à l’éducation primaire pour tous, en passant par l’arrêt de la propagation du VIH/sida,

et ce à l’horizon 2015. Bien que ces objectifs concernent l’humanité tout entière, ils concernent en premier lieu les enfants. Six des huit objectifs concernent directement les enfants et en atteignant les deux autres, on améliorera aussi leur vie de manière considérable.

En 2012, le Secrétaire général a lancé une nouvelle initiative « L’éducation avant tout » . Cette initiative vise à engendrer une prise de conscience politique de l’importance de l’éduca-tion, à renforcer le mouvement mon-dial pour une éducation de qualité et à lever des fonds supplémentaires et suffisants. Réussir à améliorer l’édu-cation aura un impact sur tous les objectifs du Millénaire pour le déve-loppement : baisse de la mortalité infantile et maternelle, amélioration de la santé, augmentation des revenus et des sociétés plus respectueuses de l’environnement.

Toutes ces décisions sont évidem-ment très respectables et d’ailleurs qui pourrait dire le contraire? Cepen-dant une question reste à poser : es-ce que les petits israéliens qui depuis des années reçoivent sans répit des roquettes de Gaza de la part de ceux à qui l’on enseigne depuis les bands de l’école, la haine des juifs, sont concernés par cette journée mondiale de l’enfance où alors faudra t’il long-temps encore avant qu’ils le soient?

320. 000 enfants, continuent à vivre sous les tirs quotidiens de roquettes depuis 12 ans.

Yvan Lellouche

Journée mondiale de l’enfance

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

C’est officiel, même si la ministre de l’Intérieur a indiqué ne pas encore avoir eu « d’élément » à ce sujet : il y a des belges infiltrés dans l’armée islamique belge. « L’armée islamique belge a mis sous surveillance une dizaine de soldats pour leurs convictions nationalistes et pour s’assurer de leur loyauté à l’islam, révèle le quotidien « La Libre Belgique ».

La surveillance est menée par le renseignement militaire, le Service général du renseignement et de la sé-curité (SGRS), et la Sûreté de l’Etat. » Ce texte est contrefait, évidemment. Mais pour encore combien de temps ? Voici le texte authentique : L’armée belge a mis sous surveillance une dizaine de soldats pour leurs convic-tions salafistes et pour s’assurer de leur loyauté au pays, a appris de bonne source « La Libre Belgique ».

La surveillance est menée par le renseignement militaire, le Service général du renseignement et de la sé-curité (SGRS), et la Sûreté de l’Etat. L’armée craint, explique la Libre Belgique, de former des islamistes qui ensuite partent faire le djihad aux quatre coins du monde. Au pire, ceux-ci pourraient se retourner contre des soldats belges dans des terrains comme l’Afghanistan. Inscrivez-vous à notre newsletter pour recevoir les nouveaux articles de Dreuz une fois par jour.

Et ses craintes sont fondées : En 2006, le SGRS repère Abdel Rahman Ayachi, alors qu’il a fini son instruc-tion militaire. Il allait recevoir une formation sur les radars quand le ren-seignement s’aperçoit qu’il est un des fils d’un radical, cheikh Bassam, le fondateur du Centre islamique belge (CIB) qui veut appliquer le coran à la lettre.

En 2009, la justice belge le condam-nait à huit ans de prison pour avoir envoyé une vingtaine de personnes faire le djihad en Irak et en Afgha-nistan. Abdel Rahman Ayachi a fui en Syrie juste avant son procès où il est devenu le webmaster d’un groupe de rebelles salafistes, les Faucons de Damas.

En février 2010, la police fédérale contrôle une femme portant le niqab qui s’apprêtait à embarquer vers Na-dor au Maroc. La jeune Bruxelloise, 26 ans, convertie à l’islam, déclara qu’elle était sous-lieutenant dans l’ar-mée belge. Elle est aujourd’hui lieu-tenant et est sous surveillance. Rien ne peut lui être reproché.

Ses convictions font partie de sa li-berté de pensée, mais les enquêteurs n’oublient pas Muriel Degauque, jeune convertie belge qui en no-vembre 2005 a commis un attentat-suicide au nom de l’islam, à Bakouba en Irak, ni Nidal Malik Hasan, le soldat-terroriste qui a tué 13 soldats à Fort Hood. Le 31 mai 2012, neuf musulmans salafistes sont interpel-lés à Molenbeek suite à une émeute comme les musulmans en ont la spécialité parce qu’un policier avait demandé à une femme de retirer son niqab. Parmi eux figurait un soldat belge.

En juin 2012, Olivier Dassy, jeune métis belge né à Kinshasa, a été condamné à cinq ans de prison. Il avait lui aussi réussi à passer les mailles du filet de l’armée et à suivre une instruction de quinze mois chez les Chasseurs ardennais. Pourtant, il était impliqué au centre islamique belge depuis le début des années 2000.

Il est tombé grâce à l’infiltration du CIB par un policier qui a filmé Das-sy lors de prêches appelant au jihad violent. Maintenant que le gouverne-ment les a laissé entrer, il se réveille, un peu tard : Le gouvernement doit prendre de nouvelles dispositions lé-gales en vue d’accroître les méthodes de screening permettant de repérer tout « adhérent actif » d’un mouve-ment extrémiste qui exercerait une fonction directement liée à la sécu-rité du pays, déclare Denis Ducarme, vice-président de la Commission Dé-fense et membre de la Commission Intérieur à la Chambre. Un peu tard ?

Ou trop tard ? En 2004, un casque bleu de l’ONU, d’origine jorda-nienne, avait ouvert le feu sur un groupe d’américains, tuant 2 femmes. En 1997, un caporal de l’armée jor-danienne, croisant un groupe d’éco-lières israéliennes faisant du tourisme s’est mis à tirer sur elles pour en tuer autant qu’il pouvait. Car, rappelle Daniel Greenfield au sujet des armées des pays musulmans : Qu’ils soient entraînés par des américains, des an-glais ou des français, les soldats sont toujours musulmans. Vous pouvez les former aux stratégies occidentales, mais pas selon les règles morales des armées occidentales.

Et quand vous opérez à leurs coté, vous vous placez du mauvais coté d’une arme du 21e siècle laissée entre les mains d’un cerveau du 7e siècle.

© Jean-Patrick Grumberg

Des belges auraient infiltré l’armée islamique belge

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

L’Iran tente de bloquer Israël sur trois fronts avec son «axe du mal» en offrant du pétrole gratuitement a la Jordanie. L’Iran et la Syrie, a travers leur allié du Hezbollah, menacent Israël sur sa frontière nord, et l’alliance entre le Hamas et les Frères Musulmans à la frontière sud a permis des tirs massifs de ro-quettes et de missiles contre Israël jusqu’à ce que l’opération Pilier de Défense prenne fin la semaine der-nière par la signature d’un cessez-le feu.

Des problèmes économiques impor-tants, une croissance de la population arabe «palestinienne» et l’opposition au traité de paix jordano-israélien ont fait du royaume hachémite un nid tout prêt pour que l’Iran intervienne, ce qu’il a fait la semaine dernière.

«Mon pays est prêt à fournir le royaume avec du pétrole gratuit et de l’énergie pour les 30 prochaines années, en échange d’accords com-merciaux et d’accords en matière de tourisme religieux entre les deux

pays,» a déclaré Moustafa Zadeh, ambassadeur de la dictature iranienne en Jordanie. «Nous avons un ennemi commun et tout le monde sait cela,» a ajouté le responsable iranien, une référence claire aux Etats-Unis et Israël, selon un article d’Al Hayat.

La Jordanie fait face à un déficit de 21 milliards de dollars, mais la ten-tation de pétrole gratuit a été quali-fiée de «grand risque» par plusieurs sources jordaniennes. Le porte-parole du gouvernement jordanien, Samih al-Maaytah, a déclaré à Al Hayat que «la Jordanie étudiera toute pro-position qu’elle reçoit, car elle traite de manière positive avec toutes les nations,» mais des sources de haut niveau à Amman ont exprimé des doutes.

«Téhéran cherche des choses au-delà des accords commerciaux et de tou-risme religieux. Toutefois, la Jordanie ne renoncera pas à ses alliances his-toriques, en particulier avec l’Arabie Saoudite et d’autres pays du Golfe,» ont indiqué plusieurs sources.

L’Iran tente d’étouffer Israël en offrant du pétrole gratuit à la Jordanie

Israël a assoupli les restrictions sur les pécheurs de Gaza, samedi, continuant d’appliquer une trêve de trois jours négociée par l’Egypte une semaine après des durs com-bats, selon des responsables arabes.

Un texte de l’accord de trêve convenu mercredi appelle Israël à assouplir les restrictions sur les frontières du ter-ritoire côtier de Gaza, largement blo-qué depuis que le Hamas, qui refuse de reconnaître le droit à exister de l’état juif, y a pris le pouvoir en 2007. Les parties étaient en désaccord sur exactement quand et comment les restrictions seraient effectivement levées. Israël avait formellement interdit aux pécheurs de Gaza de

s’éloigner de plus de trois miles en mer depuis Gaza, et ce depuis trois ans, ses navires appliquant souvent cette règle.

Israël a déclaré que ce blocus est une mesure visant à empêcher la contrebande d’armes. Mourad Al-Issi, membre d’un groupe local de pécheurs, a déclaré à Reuters que ses collègues s’étaient aventurés samedi à plus de trois miles, dépassant la limite imposée par Israël, sans êtres perturbés par Tsahal.

«Le navire de guerre israélien qui fait habituellement feu ou qui coule les navires palestiniens qui naviguent au-delà de la distance de trois miles

n’a rien fait pour les en empêcher,» a déclaré Issi. Les arabes de Gaza affirmaient que les restrictions israé-liennes ont entravé la quantité et la variété de poissons qu’ils pouvaient attraper. «C’est un pas dans la bonne direction,» a dit Issi, ajoutant qu’il serait préférable d’être autorisé à doubler la distance.

Dans une autre étape israélienne ap-parente d’assouplir les restrictions, les agriculteurs arabes ont accédé à leurs terres le long de la frontière avec l’état juif sans incident, un jour après que Tsahal ait abattu un arabe qui tentait de passer la barrière fron-talière. Les arabes ont dénoncé cette mort comme une violation du ces-sez-le feu et l’Egypte est intervenue pour rétablir le calme. Samedi, un photographe de Reuters a vu des agri-culteurs travaillant à proximité de la frontière israélienne dans la région de Khan Younis.

Des hommes de la sécurité du groupe terroriste Hamas étaient en patrouille et les soldats israéliens regardaient sans intervenir, à part un bref échange verbal entre un soldat israélien et un terroriste du Hamas, selon des témoins. Israël a interdit aux arabes de la bande de Gaza de venir à moins de 300 mètres de la frontière depuis 2009, invoquant des mesures de sécu-rité.

Restrictions assouplies pour la pêche et l’agriculture à Gaza

Dans un article paru aujourd’hui, le quotidien anglais Dailymail (2 millions d’exemplaires chaque jour) titre : « Children of war: How boys ‘as young as six’ brandished guns in ceasefire celebrations » « Enfants de guerre: comment des garçons de 6 ans brandissent des armes lors de la célébration du ces-

sez-le-feu »

« Des images choquantes émergent d’enfants dans les rues de Gaza et de la West Bank », titre le journal qui publie ces photos.

Je suppose que les enfants de guerre ne sont pas un sujet qui

intéresse les défenseurs de droit de l’homme, puisqu’au média fran-çais n’en parle. Surtout depuis que le terrorisme est devenu un com-portement acceptable, à condition qu’il soit dirigé contre les israéliens

.© Jean-Patrick Grumberg

Le Dailymail anglais choqué par les « enfants de guerre », ces palestiniens de 6 ans armés

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

L’Avis de Marco Robin : La flotte russe arrive juste après l’envoi de bâtiments de guerre US pour “offi-ciellement” les mêmes raisons. En réalité, les Russes craignent qu’une guerre n’éclate entre la Syrie et la Turquie et se tiennent prêts tout comme les USA, à soutenir leur Sy-rie pour les Russes, la Turquie pour les USA par le biais de livraisons d’armes .

Les tensions sont fortes depuis la de-mande par Ankara à l’Otan, de l’ins-tallation de missiles (sol air) Patriot à la frontière Turco/Syrienne, officiel-lement défensifs.. On ne peut s’em-pêcher de penser aussi, que l’installa-tion prochaine d’une base US dans le Sinaï constitue une provocation que les Russes ne peuvent tolérer….

La région, plus que jamais est une poudrière prête à exploser à la moindre étincelle : - le roi de Jordanie est contesté par son peuple ; -L’armée égyptienne est à l’origine du regain de tensions Anti-Morsi au Caire ; -Le Hamas va prendre tous les risques pour se réarmer ; -Al Qaïda est pré-

sent dans le Sinaï ;

-Assad qui perd peu à peu du terrain, est capable de déclencher une guerre régionale ; -Abbas laisse ses factions terroristes reprendre les attaques sur nos populations civiles (il est impos-sible que l’attentat de Tel Aviv, n’ait pas reçu l’aval des forces du Fatah)

-Le Hezbollah est en danger si As-sad perd le pouvoir, il pourrait aussi déclencher une guerre pour sauver son pouvoir ; -La Turquie aux ordres des Saoudiens et Qataris multiplie les provocations et tensions avec la Syrie ; -les Russes qui ne veulent pas perdre leurs bases de Tartous (Syrie) sont aussi capables d’une ingérence dangereuse

MOSCOU, 24 novembre – RIA Novosti http://fr.ria.ru

Un groupe de bâtiments de la flotte russe de la mer Noire a gagné la partie est de la Méditerranée pour pouvoir évacuer de Gaza les ressor-tissants russes en cas d’escalade du conflit palestino-israélien, a annoncé

samedi à RIA Novosti une source au sein du commandement de la Marine de guerre.

“Le groupe de navires de la flotte de la mer Noire croise au large de la bande de Gaza, en Méditerranée, et attend l’ordre d’évacuer les Russes, si besoin”, a déclaré l’interlocuteur de l’agence.Et d’ajouter que les ma-rins russes suivent de près la situation dans la zone du conflit et examinent différentes variantes d’une éventuelle opération d’évacuation des ressortis-sants russes.

Ce groupe de bâtiments de guerre comprend le croiseur lance-missiles Moskva, le patrouilleur Smetlivy, les grands navires de débarquement Novotcherkassk et Saratov, ainsi que le remorqueur MB-304 et le pétrolier Ivan Boubnov.Une trêve conclue sous la médiation américano-égyptienne entre l’Etat hébreu et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pou-voir à Gaza, est entrée en vigueur mercredi dernier après une semaine d’hostilités sanglantes.

Israël a prévenu toutefois qu’il ripos-terait à toute attaque. Néanmoins, Tsahal a ouvert le feu vendredi sur la bande de Gaza tuant un Palestinien et en blessant une quinzaine d’autres. Il s’agit du premier incident depuis la conclusion du cessez-le-feu.Selon le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, le cessez-le-feu constitue incontestablement un pro-grès important, mais insuffisant pour désamorcer la crise. M.Lavrov a sou-ligné que des négociations directes entre Israël et la Palestine étaient nécessaires.

La Russie a des navires au large de Gaza

Les «anti» vous diront sûrement qu’Israël vient de briser la trêve, après avoir abattu un terroriste arabe de Gaza, lundi matin, qui a fait irruption dans une maison

juive et poignardé une jeune fille avant de prendre la fuite.

L’armée israélienne a découvert un trou dans la clôture de sécurité entou-

rant Gaza, et des empreintes corres-pondant aux chaussures de l’intrus, qui s’était échappé vers les serres du mochav Sdé Avraham après avoir tenté de tuer la jeune fille. Des soldats l’ont rattrapé, essayant de l’arrêter, mais il s’est alors violement débattu, et un soldat l’a abattu alors qu’il ten-tait de s’échapper. La fillette blessée se trouve dans un bon état.

Elle a été poignardée dans sa maison familiale au mochav Sdé Avraham, auparavant nommé Yéssodot HaDa-rom. Il s’agit d’une communauté du sud d’Israël, à côté de la bande de Gaza, fondée en 1982 par des vic-times de l’expulsion des communau-tés juives du Sinaï suite au traité de paix israélo-égyptien de 1979.

Tsahal tue un terroriste de GazaAu coeur des stAtions frAnçAises des Alpes

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Les violences se sont poursuivies vendredi avec un violent affron-tement le long de la barrière de sécurité séparant la bande de Gaza d’Israël. Selon l’AFP, les habitants de Gaza ont déclaré qu’un homme de la région a été tué par les tirs de Tsahal, et que plusieurs autres per-sonnes ont été blessés.

Il n’y avait aucune confirmation im-médiate de Tsahal. Le porte-parole a confirmé qu’il y a eu des «pertur-

bations» et que les soldats avaient tiré des coups de semonce, mais n’a pas pu confirmer les victimes. Des sources de Gaza ont affirmé que les morts et blessés faisaient partie d’un «groupe d’agriculteur».

Le mort a été identifié comme Ab-delhadi Qdeih Anwar, 21 ans, selon l’AFP. Il y a eu 20 attaques de ro-quettes depuis le début du cessez-le feu mercredi soir. Le ministre de la défense, Ehoud Barak, a averti mer-

credi soir qu’il s’attendait à une petite poursuite des violences, entendant qu’il y aura quelques autres attaques avant que les groupes terroristes n’ar-rêtent complètement leur agression.

Suite a l’opération anti-terroriste Plomb Durci fin 2008 début 2009, la «petite poursuite» des violences a fini par une guerre d’usure avec plus de 1000 roquettes, missiles et obus de mortier tirés sur le sud d’Israël l’an-née qui s’en suivit.

Echange de tirs entre Tsahal et Gaza : un arabe mort

La présidente du parti travailliste, Shelly Yachimovich, qui a soutenu l’opération Pilier de Défense du premier ministre Benyamin Neta-nyahou, a également exprimé son soutien à la trêve avec le groupe terroriste islamiste Hamas, qui a pris effet hier soir à 21h.

«Espérons que les objectifs légitimes, qui ont été établis avant l’opération, aient bien été atteints,» a-t-elle dit. Cependant, le parti Yesh Atid de Yair Lapid, ainsi que plusieurs autres politiciens, ont critiqué de manière sévère la décision du gouvernement d’accepter un cessez-le feu. «La trêve arrive au pire moment possible, et avant que les objectifs fixés par le gouvernement lui-même soient at-teints,» a-t-il dit.

«Après qu’il nous a été promis que le Hamas serait éliminé et que nous n’aurions pas à négocier avec lui, l’état d’Israël a négocié avec le Ha-mas et n’a pas réussi à l’éliminer,» a déclaré Lapid. «Le gouvernement a affiché faiblesse et hésitation dans la mise en œuvre de ses objectifs après avoir promis un calme complet pour les habitants d’Israël.» Haim Ramon, qui a servi comme vice-premier mi-nistre au cours de l’opération Plomb Durci il y a quatre ans, a également critiqué le cessez-le feu.

«Malheureusement, il est évident que cette opération n’a pas atteint ses objectifs, lorsque l’objectif principal

était de mettre fin à la souffrance d’un million et demie de citoyens,» a-t-il déclaré hier soir. Le chef de l’oppo-sition, Shaoul Mofaz, a fustigé la décision d’annoncer un cessez-le feu à Gaza, affirmant que «les objectifs de l’opération n’ont pas été respec-tés. C’est seulement une question de temps avant le prochain round. Ce n’est pas la manière dont vous met-tez fin à une bataille contre le terro-risme.»

Mofaz a affirmé que «l’opération n’aurait pas dû être arrêté à ce stade. Le Hamas a plus de pouvoir et la dissuasion n’a pas été rétablie. Le Hamas a pris le dessus.» Le président de l’Union Nationale, Uri Daniel, a déclaré que l’annonce israélienne d’un cessez-le feu était «un affichage boiteux qui a tenté en vain d’excuser la capitulation embarrassante du gou-vernement Netanyahou-Lieberman.» Le député a déclaré que «les habitants d’Israël se sentent trahis, et ils savent qu’ils devront faire l’expérience des hésitations du gouvernement dans leur propre chair.»

Le sentiment de la population ce matin en Israël penche dans le sens de la lourde critique contre le gouver-nement Netanyahou. Un seul objec-tif sera probablement atteint lors de cette opération militaire qui se ter-mine par une lamentable trêve qui ne sera vraisemblablement pas respecté par les terroristes arabes : Netanya-hou perdra les prochaines élections.

La «trêve» critiquée de toute part

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

Le consulat français à Jérusalem a récemment accueilli un terro-riste condamné pour avoir planifié l’assassinat du Rav Ovadia Yossef, lors d’une cérémonie officielle. Le terroriste en question est Salah Ha-mouri, qui a été reconnu coupable en 2009 et condamné à sept ans de prison.

Il a été libéré en décembre 2011 dans le cadre de l’affaire Shalit. Hamouri, qui à la nationalité française, a été re-tenu dans la liste des prisonniers à être libérés après que le gouvernement français soit intervenu en son nom. Hamouri a été invité à une cérémonie pendant laquelle des responsables ont signé un accord de coopération entre

la province d’Ile-de-France et le dis-trict de Jérusalem qu’aimerait contrô-ler l’autorité palestinienne.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Yigal Palmor, a réagi à cet événement en disant que «Hamouri a été reconnu coupable de tentative d’assassinat de son propre aveu. Le transformer en personnalité désirable nous entraîne à nous inter-roger sur le monde moral de deux qui voient en lui un héros, et sur leurs motivations.»

Yonatan Yossef, un des petits fils du Rav Ovadia Yossef, a déclaré que «par son comportement, la France fait preuve de faiblesse vis-à-vis d’arabes de la pire espèce.» «Nous sommes choqué par le comportement honteux du consulat français, qui foule aux pieds les émotions des juifs du monde entier,» a-t-il ajouté.

Le consulat français à Jérusalem reçoit un terroriste arabe

Pour certains, le conflit proche-oriental est d’une simplicité enfan-tine ! Il n’y a qu’à… ! Il faut que… ! « La France doit dire oui à l’ad-mission de la Palestine à l’ONU ». C’est le cri qu’une poignée d’anti-israéliens primaires ont lancé dans le quotidien qui leur sert de réfé-rence.

Pascal Boniface, Rony Brauman, Jean-Paul Chagnollaud, Gisèle Hali-mi, Stéphane Hessel ou encore, parmi d’autres, Marcel-Francis Kahn et Ed-gard Morin sont de cette liste et leur appel nauséeux n’étonne donc pas. Leur démarche vise, disent- ils, « (…) à surmonter l’impasse du «processus de paix» initié à Oslo et de «négo-ciations» menées sans référence aux paramètres du droit international.

Elle répond à une question simple : oui ou non, l’Etat de Palestine a-t-il vocation à exister et à être reconnu dans les frontières de 1967 avec Jéru-salem-Est comme capitale, confor-mément au droit international, et donc admis au sein de la communauté des nations ? Cette demande place les Etats membres devant leurs respon-sabilités : oui ou non, vont-ils enfin choisir de faire un acte politique pour imposer le droit ? ».

Chacun tentera évidemment de rechercher dans les textes de loi ce ‘’droit international’’, cité par ces signataires, qui s’impose donc à tous, n’est pas encore appliqué et qui déter-mine d’emblée ce que seront les fron-tières israéliennes mais aussi la Capi-tale du futur état de « Palestine » ?

Cela, on s’en doute, sans que l’Etat d’Israël ait son mot à dire ! Toutefois, bien malin celui parmi les signataires qui pourrait indiquer de quel droit parle t-ils ? Ils invoqueront certaine-ment la résolution onusienne 242 en se basant sur une traduction française tronquée qui stipule un « retrait DES territoires occupés » alors que la loi originale votée en langue anglaise n’évoque que « le retrait DE terri-toire » afin que les futures frontières internationales deviennent « sûres » et ne soient plus celles que la ligne d’armistice de 1949 a tracé d’office.

Ils présenteront, bien sûr, les Conven-tions de Genève de 1949 lesquelles interdisent la colonisation, sans pou-voir démontrer que les territoires de Judée, Samarie et de Gaza sont pro-priétés pleines et entières des ‘’Pales-tiniens’’. Un ‘’peuple’’ ayant usurpé la nationalité commune aux Jorda-niens d’avant 1946 et aux Israéliens d’avant 1948 dans l’objectif d’impo-ser, dans l’imaginaire collectif, l’idée qu’il a été dépossédé de ‘’son pays’’ !

Ils citeront, peut-être, des paramètres Clinton en oubliant de rappeler que ceux-ci ont été refusés par Yasser Arafat lors des négociations de Camp David en l’an 2000 car n’intégrant pas l’exigence d’un « droit de retour », au sein même de l’état juif, de nationaux arabes d’origine ‘’palesti-nienne’’ désignés par la propagande islamogauchiste comme « réfugiés palestiniens ».

Un « droit de retour » ayant comme seul objectif l’éradication de l’état juif par le jeu de la démographie. Ils

mentionneront probablement aussi les « Accords de Genève » de 2003. Des ‘’accords’’ cependant réalisés entre particuliers et n’ayant donc au-cune valeur juridique. Mais ils seront dans l’incapacité TOTALE de citer UNE SEULE LOI INTERNATIO-NALE impliquant un retrait israé-lien sur la ligne d’armistice de 1949, qu’ils nomment abusivement « fron-tières de 1967 », et un renoncement à la ville sainte de Jérusalem.

C’est donc sur une narration menson-gère du conflit et une loi internatio-nale fictive que se basent ces ‘’huma-nistes’’ pour en appeler aux autorités françaises afin qu’elles aident à faire avancer leur triste agenda. Leur plan-ning étant d’imposer à l’Etat d’Israël un diktat territorial avant vraisembla-blement de le contraindre à ‘’solu-tionner’’, au nom bien sûr d’une « paix juste et durable », le « problème des réfugiés ».

Ces tristes sires ne sont motivés en fait que par la nuisance qu’ils peuvent occasionner à l’état juif. Les ‘’Palestiniens’’ ne leur servent que d’exécutoire. A preuve, les quelques cinq cents assassinés en Syrie par le pouvoir encore en place et totalement ignorés par les signataires. La France, au bout du compte, cédera t-elle à cette supplique ? Il est à parier forte-ment que oui ! La politique pro-arabe et ses besoins en pétrole et pétrodol-lars ainsi que la peur d’émeutes dans les centaines de territoires perdus de la République sont des raisons suffi-santes aux yeux du pouvoir.

Publié par Victor PEREZ

Le droit international selon les gauchistes

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

Imposer un « ‘’plan de paix’’ impli-cite de plus en plus clair », s’appa-rentant à une paix des cimetières, au peuple israélien n’est pas suf-fisant pour la ‘’bien-pensance’’ française mais aussi occidentale. Pour celle-ci, mettre ce peuple au ban des nations pour ‘’refus de paix’’ est une nécessité afin de par-venir à l’objectif recherché, encore franchement inavouable à l’heure actuelle.

ParVictor Perez

Pierre Haski, cofondateur du site en ligne Rue89, n’est pas à sa première pige sur le conflit proche-oriental. C’est un vieux routier du métier et ne peut donc bénéficier de l’innocence ou l’inexpérience des nouveaux ve-nus dans la profession. On ne peut donc que s’étonner de sa vision déve-loppée dans un article intitulé « Au Proche-Orient, les cimetières sont peuplés d’optimistes ». Un regard biaisé désignant, sans aucune hésita-tion, LE coupable.

A savoir l’Etat juif ! Il est inutile, là encore, de s’arrêter sur l’ensemble du texte. Une seule citation suffira. « Israël s’apprête à voter, dans des élections anticipées en janvier, pour une liste commune du Likoud de Be-nyamin Netanyahou et de l’extrême

droite d’Avigdor Lieberman, une alliance qui condamne par avance les moindres chances d’avancées sur la question palestinienne ». Inscrivez-vous pour recevoir par courriel les nouvelles publications du blog.

Si l’on passe sur le qualificatif cou-tumier « d’extrême droite » attribué d’office et jamais démontré par les gauchistes à Avigdor Lieberman, on ne peut être qu’interloqué par l’affir-mation abusive désignant le gouver-nement actuel et probable vainqueur des élections à venir comme le res-ponsable de la poursuite du conflit.

D’autant plus si l’on se remémore l’acceptation, à l’université de Bar-Ilan, par Benjamin Netanyahou de la solution « deux états pour deux peuples » puis du gel de toutes nou-velles constructions en Judée et en Samarie sur une période de dix mois.

Gel, jamais accepté par les précé-dents gouvernements israéliens, et déclaration n’ayant toutefois pas convaincu le Président de l’Autorité palestinienne de s’assoir à la table des négociations et encore moins de re-connaître Israël comme étant l’état du peuple juif. Mais le plus écœurant de la position politique de Pierre Haski, mais aussi de tous ses confrères idéo-logues, est son oubli, évidemment

volontaire, de l’accord constant de la majorité du peuple israélien dans la création d’un deuxième état de « Palestine », après celui de la Jordanie, vivant aux côtés de l’état juif.

Chaque sondage effectué sur cette question, et quelle que soit l’année, le prouve. L’ami Google n’est pas avare de réponses lorsqu’on l’interroge gentiment. Ainsi en 2009, ou encore en 2011 on retrouve cette majorité en faveur d’une reconnaissance d’un état ‘’palestinien’’. Sondages, parmi d’autres, à la disposition de tous et ‘’oubliés’’ par ce ‘’grand journaliste’’ que se prétend être Pierre Haski !

La question qui reste à se poser est donc la suivante : pour quelles rai-sons les sondés- électeurs choisissent comme représentants politiques ceux qui déplaisent tant à la ligne poli-tique nauséeuse de Rue89 et de tant d’autres ‘’démocrates’’ ?

Ceux ‘’censés refuser toute avancée de la paix’’ ! Est-ce pour la simple raison qu’ils ne font pas confiance à la gauche israélienne pour assurer la solution des deux états pour deux peuples ? Autrement dit, pour garan-tir la pérennité de l’état juif ? Est-ce donc à dire qu’ils ne voient pas de véritable partenaire en l’Autorité palestinienne ?

Cela est une évidence ! Tout comme sont évidents le parti pris et la mau-vaise foi de cette intelligentsia occi-dentale voyant en le Juif l’éternel coupable. Une intelligentsia inféodée à une idéologie fétide qui rappelle une triste époque à une différence près. Le Juif est, de nos jours, debout !

par Victor PEREZ

Coupable, forcément coupable le Juif !

Alors que les Cœurs de l’armée is-raélienne partaient pour leur tour-née annuelle en Europe, leurs amis, sur le terrain, commençaient leurs mesures de rétorsion sur Gaza. Et au lieu d’être reçu dignement dans les pays qu’ils visitent, les chan-teurs, sont reçus sous la haine anti-sémite puante des européens. »

Dimanche, à Anvers en Belgique occupée, on entendait les gens crier « Hamas, Hamas, tous les juifs au gaz. » Ils ne prennent même plus la peine de mentir en parlant des « sionistes. » Plus tard, alors que le concert était en

cours, il y a eu une alerte à la bombe. Tout le monde a dû être évacué.

Et aucun explosif n’a été trouvé. Ne-tanya – Votre appartement les pieds dans l’eau « Tout d’abord, l’ambas-sadeur israélien a été évacué, puis les chanteurs de l’armée et enfin le bâtiment a été vidé » explique un journaliste belge présent sur les lieux. Il écrit: « j’ai dit au policier que la bombe était un canular évident. Il était d’accord avec moi mais « ne peut prendre le moindre risque.

Il faut respecter le protocole. » Après

Anvers, le groupe s’est rendu à La Haye, où une foule majoritairement arabe attendait les chanteurs de l’ar-mée.

« J’ai filmé les manifestants à Anvers pour montrer à la famille et aux amis, en Israël, que nous aussi nous devons nous battre pour Israël » explique un soldat à la presse locale. Un mani-festant arabe déclare: « si je vois un soldat juif, je ne sais pas ce que je suis capable de faire. » Voilà. C’est la triste vie de l’Europe en déclin.

Pierre-Yves Van Spin

Anvers, Belgique occupée: « Hamas! Hamas! Tous les juifs au gaz ! »

La dépouille du raïs palestinien a été exhumée, pour vérifier s’il a été empoisonné au polonium, comme certains en accusent Israël.

Huit ans après sa mort, l’exhumation de la dépouille de Yasser Arafat a débuté ce mardi à Ramallah pour per-mettre à des experts internationaux de pratiquent des prélèvements afin de déterminer si l’ex-raïs palestinien a été empoisonné au polonium.

Cette procédure, qui fait suite à l’ou-verture d’une instruction judiciaire en France pour assassinat, sur plainte déposée par la veuve, Souha Arafat, devrait durer «quelques heures» selon le président de la commission d’en-quête palestinienne Taoufiq Tiraoui.

Yasser Arafat est décédé à l’âge de 75 ans après une courte et mysté-rieuse maladie le 11 novembre 2004 à l’hôpital militaire de Percy, à Clamart dans les Hauts-de-Seine, où il avait été transféré avec l’accord d’Israël après avoir été isolé par l’armée israé-lienne dans son QG de la Mouqataa à Ramallah.

Aucune autopsie n’a été pratiquée à l’époque, à la demande de sa veuve, et les médecins français qui l’ont soi-gné se sont dits incapables de déter-miner la cause du décès.

Des soupçons d’assassinat ont vite

émergé, de nombreux Palestiniens accusant Israël. L’Etat juif a toujours nié être impliqué en quoi que ce soit dans la mort d’Arafat, invitant la di-rection palestinienne à rendre publics tous les dossiers médicaux concer-nant le chef historique de l’OLP, ce qui n’a jamais été fait.

Selon un expert suisse sur place, ces analyses prendront plusieurs mois et il faudra attendre au moins jusqu’en mars ou avril prochains pour y voir plus clair.

Certains experts se demandent com-ment Yasser Arafat a pu mourir d’un empoisonnement au polonium, souli-gnant qu’il a connu un bref rétablisse-ment pendant sa maladie qui ne colle pas avec la thèse d’un empoisonne-ment radioactif. Ils notent également que l’ancien président palestinien n’avait pas perdu tous ses cheveux, comme c’est le cas avec le polonium.

D’après l’Institut de radiophysique de Lausanne, un délai de huit ans est considéré comme la limite pour pou-voir détecter toute trace de substance radioactive. L’hôpital de Lausanne s’est demandé en août s’il valait la peine de procéder à cette exhumation si celle-ci était repoussée à «octobre ou novembre».

(GIN avec Reuters)

Arafat exhumé

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

L’animateur américain populaire de télévision et de radio, Glenn Beck, considéré comme un fervent sympathisant de l’état d’Israël, a publié sur You Tube une action de foi filmé, dans laquelle il essaye d’expliquer au monde ce que les israéliens vivent ces jours-ci, et quelle est la source de la haine en-vers Israël.

Entre autres, Ben dit : « Je voulais vous raconter ce que signifie vivre en Israël ces jours-ci. Un missile est tiré depuis la Bande de Gaza, la sirène est activée… Vous avez 15 secondes pour trouver un abri. Je veux que vous, les américains, réfléchissiez un

instant ce que cela signifie, si vous étiez dans un endroit où on tirait des missiles sur vous.

Comment vivriez-vous ? Imaginez-vous courant vers une cave, un abri, ou si vous êtes au-dehors, vous allon-geant à terre avec les mains sur la tête ? Telle est la vie en Israël en ce mo-ment. Aucun d’entre nous ne serait prêt à accepter une telle situation… Mais quand il s’agit d’Israël, soudain, nous entendons «ne réagissez pas avec exagération !», «Faites attention !», «Ne réagissez pas de façon dispro-portionnée !» »

« Si le Mexique tirait un missile sur

Al Paso, savez-vous ce que nous ferions ? Si le Japon tirait un missile sur Pékin, savez-vous ce que ferait la Chine ? Alors pourquoi on inter-dit seulement à Israël de se retenir ? Pourquoi chacun des pays du monde peut se défendre, sauf Israël ? Com-ment cela est-il possible ?

« Je pense que nous savons pour-quoi… Cela n’est nullement lié aux frontières ou à quoique ce soit qui peut trouver une solution. C’est parce que l’état d’Israël existe. Et parce que l’état d’Israël est un état juif. Soyons francs avec nous-mêmes : il y a des gens qui ne peuvent le supporter. « L’antisémitisme. Il vit et à notre époque.

Et il ne se cache pas. Il est réellement là-bas, à Gaza. La bande de Gaza est le nouveau Nuremberg, l’épi-centre mondial de la haine des juifs, l’endroit de naissance de millions de jeunes qui haïssent qui ne désirent qu’une seule chose : tuer les juifs. C’est tout ce qu’ils savent. Et c’est tout ce qu’ils ont toujours su ». Beck termine son éditorial en appelant à se tenir aux côtés d’Israël et des israé-liens.

CFCA

Glenn Beck : « Israël est la seule à qui on demande de se retenir »

Moshé Feiglin est très susceptible d’être membre de la Knesset après les prochaines élections, selon les résultats préliminaires et non offi-ciels des primaires du Likoud, qui ont pris fin lundi soir, après un vote de deux jours.

Feiglin est placé 14e dans les pri-maires, ce qui signifie qu’il sera placé 15e sur la liste de la Knesset (le pre-mier ministre Benyamin Netanyahou, en tant que président du parti, à la place numéro un).

La liste non officielle, par ordre, est présentée comme ceci :

1. Benjamin Netanyahu2. Gidon Sa’ar3. Gilad Erdan4. Silvan Shalom5. Yisrael Katz6. Danny Danon7. Réouven Rivlin8. Moshé Ya’alon9. Ze’ev Elkin10. Tzipi Hotovely11. Yariv Levin12. Youli Edelstein13. Haim Katz14. Miri Regev15. Moshé Feiglin16. Youval Steinitz17. Tzachi Hanegbi18. Limor Livnat19. Ofir Akunis20. Gila Gamliel21. Carmel Shama-Hacohen22. Benny Begin23. Kety Sheetrit24. Avi Dichter25. Dan Meridor

Les résultats marquent une victoire pour les membres les plus natio-nalistes du Likoud, qui ont pris les places les plus élevées sur la liste. Cela signifie également que les membres tels que Begin et Méridor, qui étaient considérés comme plus modérés, ont obtenu une place irréa-liste et ne seront probablement pas dans la prochaine Knesset.

Aussi en dehors de la liste se trouve le ministre Michael Eitan, au 30e rang, selon la radio militaire.

La liste ne comprend pas les membres d’Israël Beitenou qui seront incorpo-rés à la liste une fois que ce parti aura choisi sa propre liste.

Les votes de la deuxième journée des primaires du Likoud ont fermé lundi soir à 22h. Le scrutin a été prolongé d’une heure en Judée et Samarie, après que des groupes de militants du Likoud dans la région ont soumis une pétition, faisant valoir qu’il y a des ir-régularités dans le vote. Par la suite, il a été décidé que le vote sera prolongé d’une heure dans tout Israël.

Selon les chiffres publiés à la clôture du scrutin, environ 58% des membres du Likoud, soit près de 72 000 élec-teurs inscrits, ont exercé leur droit de vote.

Le vote devait se terminer dimanche soir, mais de nombreux problèmes informatiques ont entraîné le comité électoral du parti à étendre le vote d’une journée supplémentaire.

Victoire des nationalistes aux primaires du Likoud

Des archéologues israéliens ont découvert un puits datant de la pé-riode néolithique, il y a 8.500 ans, à l’intérieur duquel ils ont trouvé deux squelettes humains, a annon-cé jeudi l’autorité des Antiquités israéliennes (IAA).

Le puits, découvert dans la vallée de Jezreel, en Galilée, dans le nord d’Is-raël, contenait plusieurs objets ainsi que les restes d’une femme d’envi-ron 19 ans et d’un homme plus âgé, a indiqué l’IAA. Les archéologues n’ont pas pu expliquer la présence de ces restes humains dans le puits. Les puits de cette période sont des décou-vertes uniques dans l’archéologie d’Israël et probablement aussi dans le monde préhistorique en général, a déclaré Omri Barzilai, responsable de la section préhistoire de l’IAA.

Il a précisé qu’un seul autre puits de la même époque avait été découvert en Israël.Les deux plus anciens puits connus dans le monde avaient auparavant été découverts à Chypre et marquaient le début du phénomène de domesti-cation: il semble que les hommes de cette époque avaient essayé de trou-ver des moyens de protéger l’eau potable d’une possible contamination par les animaux qu’ils élevaient, a-t-il dit.

La découverte de ces puits est une contribution importante à l’étude de la culture et de l’économie humaines à une période où la vaisselle en terre cuite et les objets métalliques n’avaient pas encore été inventés, a-t-il ajouté. Yotam Tepper, directeur de fouilles à l’IAA, a indiqué que de nombreux objets avaient été retrou-vés dans le puits, notamment des lames de faucilles et des pointes de flèches.

Le puits très impressionnant qui a été découvert était connecté à une ancienne implantation agricole, a-t-il ajouté. Selon lui, la découverte démontre les capacités impression-nantes des anciens habitants du site dans le domaine de l’exploitation du sous-sol et leur très bonne connais-sance de l’hydrologie et de la géo-logie locales, qui leur permettait de creuser les couches sédimentaires jusqu’à ce qu’ils trouvent de l’eau potable.

Source: Romandie.com – Copy-right ©

Découverte d’un puits datant de la période néolithique

Les utilisateurs de Wikipedia vont bientot remarquer l’introduction de la vidéo sur les pages du site; ce qu’ils ne sauront probablement pas, c’est que c’est une technologie israélienne qui le permet.Kaltura, basée à Ramat Gan, a ren-du sa plate-forme de vidéo “open-source” (logiciel libre ou gratuit) disponible sur wikipédia depuis 2008. La semaine dernière wikipédia a annoncé que le player de Kaltura permettait des centaines de millions d’entrée grâce à une extension appe-lée TimeMedia. Ron Yekutiel, PDG et co-fondateur de Kaltura, a déclaré au Jerusalem Post jeudi que bien que Wikipedia affiche environ 500 mil-

lions de pages uniques et 19 milliards de pages vues chaque mois, le site ne charge que 15.000 vidéos jusqu’à présent.Selon lui, le caractère collectif du site au contenu écrit par les internautes, est difficilement conciliable avec la vidéo. La plateforme Kaltura, elle, est compatible avec tous les navigateurs; elle permet e outre l’introduction de sous-titres et de nombreuses fonc-tionnalités supplémentaires. D’après Yekutiel, «c’est la meilleure façon de démocratiser le contenu – en per-mettant à la vidéo de communiquer une vaste quantité d’information très rapidement.Notre technologie est une combi-

naison de mieux, moins cher, plus attrayant et plus collaboratif, et en tant que tel, il va changer la façon dont Wikipédia fonctionne. L’entre-prise compte 100 employés dans ses bureaux de Ramat Gan et fournit sa plate-forme à plus de 150.000 édi-teurs web et médias, des entreprises et des services éducatifs. Grâce à son adoption de la technologie Kaltura, Wikipedia va pouvoir marcher sur les plates bandes du mastodonte de la vidéo, Youtube, racheté par Google pour 1.65 milliards de dollars en 2006.

Benjamin FredjSource: Israël Infos.net ©

Une nouvelle technologie israélienne incorpore des vidéos sur wikipédia

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

D’après la Bible, à la sortie d’Egypte, les Hébreux étaient gui-dés le jour, par une colonne de nuée (a’moud a’nane), dans leurs déam-bulations dans le désert du Sinaï, en direction de la «terre promise» (1). Or «A’moud a’nane» est le nom donné à la dernière campagne de Gaza. L’Iran est à quelques mois de réaliser son rêve de prééminence nucléaire et d’hégémonie au Moyen Orient.

Par Albert Soued, écrivain

Son allié syrien alaouite dans «l’axe shiite» (Iran-Irak-Syrie-Liban-Gaza)

est mis en difficulté par une rébel-lion sanglante, dans son propre pays, aidée par un axe sunnite mené par l’Arabie et les Frères Musulmans et reconnue par l’Occident. L’Iran a besoin de dévier l’attention média-tique mondiale vers une autre zone en créant un conflit armé qui puisse durer assez longtemps afin de pouvoir mener à leur terme ses funestes pro-jets et laisser les Alaouites terminer leur besogne d’extermination.

D’où une concertation secrète entre l’Iran et des envoyés du Hamas à Téhéran, en septembre dernier (Mah-moud A-Zahar et Marwan Issa). Le

Hamas est une organisation terroriste qui s’est emparée de Gaza depuis 5 ans et qui a pris l’habitude de manger à 2 râteliers, le sunnite et le shiite, le plus offrant du moment.

Les provocations du Hamas et de ses groupes jihadistes affiliés contre Israël redoublèrent alors et le sud du pays fut pratiquement paralysé par les tirs de Katiouchas, de roquettes et de mortiers sur les localités du Né-gev. La situation était humainement impossible à tenir par un million de personnes traumatisées.

Le gouvernement israélien ne pouvait plus faire le dos rond comme il l’avait fait des mois durant auparavant. Il a pris la décision d’intervenir rapide-ment dans le triple but de faire cesser les tirs de missiles sur son territoire, les provocations incessantes aux frontières et l’afflux d’armes venant d’Iran et de Libye, à travers le Sinaï.

Après 8 jours de bombardements intensifs de la bande de Gaza, visant des responsables de la terreur, des édifices stockant ou fabriquant des armes offensives, des missiles et des drones, des centres de désinfor-mation, souvent liés à des medias occidentaux, des tunnels de passage d’armes et de munitions, sous le corridor appelé Philadelphi, Israël a accepté une trêve, concoctée par l’Egypte des Frères Musulmans et par B H Obama, avec la bénédiction de la Turquie et du Qatar.

Le gouvernement israélien a eu l’ex-trême sagesse de ne pas tomber dans le piège tendu par l’Iran et d’entrer dans une longue guerre terrestre qui aurait coûté fort cher à tous. Il a eu l’extrême sagesse de laisser croire à la population arabe de Gaza qu’elle avait enregistré une victoire, au grand dam du citoyen israélien. Il faut se rappeler que l’illusoire victoire égyp-tienne du 6 octobre 1973, suscitée par le stratège Kissinger (et qui était loin d’être une victoire dans la réalité des faits) a permis 4 décennies de paix...

Dans certaines situations, il faut sa-voir doser le psychisme de l’ennemi et composer pour gagner la partie in fine. D’après notre information, l’administration Obama s’es enga-gée à aider l’Egypte à protéger la péninsule du Sinaï, ouverte à tous les trafics, dont les armes et les missiles destinés au Hamas notamment (voir www.nuitdorient.com/n22a238.htm). Des soldats et des spécialistes sont déjà à pied d’oeuvre pour édifier les barrières de protection et les stations d’alerte.

En acceptant une trêve, Israël espère une diminution sensible de la belligé-rance du Hamas et de ses affiliés jiha-distes et salafistes. En fait, le Hamas doit choisir à quel râtelier il se nourrit et doit contrôler ses affiliés jihadistes, liés aux extrêmes, l’Iran et al Qaeda.

Au delà des invectives de la popu-lation et d’une partie des appelés de l’armée, qui n’ont pas forcément

compris la partie d’échecs iranienne, de notre point de vue, cette attitude du gouvernement de Benjamin Neta-nyahou est méritoire. Il a peut-être été guidé par cette colonne de nuée, comme les Hébreux autrefois, vers un lieu bien mérité, la terre promise. Et il aura toute la possibilité d’être guidé par la «Colonne de feu» (a’moud esh), si jamais il était devenu néces-saire de pénétrer dans la bande de Gaza pour l’expurger du mal tapi en son sein, l’ignorance (2).

Notes(1) «A’moud a’nane» ou «colonne de nuée» a un sens ésotérique dif-férent du sens littéral. «A’nane» est l’Oeil de la Connaissance. A’nane= a’yin/noun fermé/noun ouvert. A’yin est l’oeil ou la source. Le «noun» est la Connaissance. Fer-mée, cette connaissance est celle de la matière finie et limitée. Ouverte, c’est la connaissance infinie de l’es-prit, au delà du visible et du connu. Le trio du gouvernement d’Israël qui a pris la décision de ne pas entrer dans Gaza a peut-être déçu ceux qui voulaient «en découdre» une fois pour toutes, mais il a été certainement guidé par cette nuée de la double connaissance fermée et ouverte et a su prendre la bonne décision, au delà des pulsions pri-maires, qu’il a laissées à l’ennemi.

(2) La «colonne de feu» guidait les Hébreux dans le Sinaï, la nuit, éclairant leur passage.Voir Nombres chapitre 14 verset 14

Israël a été guidé par la «colonne de nuée»

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 28 Novembre 2012

Le ministre de la défense, Ehoud Barak, a annoncé lundi qu’il démis-sionne de la politique et ne partici-pera pas aux prochaines élections. Il achèvera son mandat en tant que ministre de la défense, a-t-il dit.

Barak a déclaré que même si la déci-sion a été difficile à prendre, il était confiant dans son choix. «Je veux étudier, écrire, vivre et avoir du bon temps,» a-t-il dit.Barak a quitté le parti travailliste en janvier 2011, pour créer son propre parti, Indépendance. Barak, 70 ans, a servi comme 14e chef d’état-major de Tsahal. Au cours de ses 36 années de carrière militaire, il a reçu cinq cita-tions, devenant ainsi le soldat le plus décoré de l’armée israélienne. Il a quitté l’armée israélienne en 1995, et est entré en politique six mois après, à la demande du premier ministre de

l’époque, Yitzhak Rabin. Après l’as-sassinat de Rabin, Barak a été nommé ministre des affaires étrangères.

En 1997, il a été élu président du parti travailliste et a réussi à battre Neta-nyahou aux élections de 1999, assu-mant le rôle de premier ministre. En mai 2000, il a ordonné le retour des soldats israéliens présents au sud-Li-ban. En 2001, il a démissionné et a perdu plus tard les élections contre Ariel Sharon. En 2007, il remporte les primaires des élections travaillistes.

Il est ensuite nommé ministre de la défense du gouvernement d’Ehoud Olmert. Sous la direction d’Ehoud Barak, le parti travailliste s’est litté-ralement effondré au cours des der-nières élections, remportant seule-ment 13 mandats.

Ehoud Barak arrête la politique

Adhérents, cadres et élus de l’UMP ne peuvent plus guère compter que sur Nicolas Sarkozy pour empêcher un éclatement du principal parti de la droite française, dont la crise a d’ores et déjà commencé à remode-ler le paysage politique en France.

L’ancien président a déjeuné lundi avec son ancien Premier ministre, qui conteste l’élection à la présidence de l’UMP de Jean-François Copé, confirmée par la commission des recours du parti avec un écart plus grand - 955 voix - que lundi dernier (98 voix). ( et )

«Si Nicolas Sarkozy a un rôle au-jourd’hui, ce sera celui de concilia-teur. Il aura à coeur d’aider à régler le conflit», a dit à Reuters le député Patrick Balkany avant la rencontre. «J’espère qu’il fera tout pour calmer François Fillon.»Mais ce dernier a jugé la décision de la commission des recours «illégale» et réunira ses troupes mardi pour dé-cider de la suite des événements, un nouveau vote des militants ou la créa-tion d’un groupe séparé faisant partie des options.

Il faudra alors que Jean-François Copé «trouve les mots» lors de la réunion du groupe parlementaire UMP qui aura lieu mardi pour éviter une scission, estime Patrick Balkany, qui ne croit cependant pas à un écla-tement du parti, fruit de la fusion en 2002 du RPR gaulliste et de l’UDF centriste et libérale.

COPÉ ET FILLON DISQUALI-FIÉS ?Jean-François Copé et François Fillon, qui comptaient sur la prési-dence de l’UMP pour leur mettre le pied à l’étrier dans la perspective de la présidentielle de 2017, ont laissé une grande part de leur crédibilité et de leur légitimité dans la bataille de chiffonniers qui les oppose depuis huit jours.

Un sondage Ifop pour le Journal du dimanche montre que l’ancien Pre-mier ministre garde toutefois une cote d’avenir importante : 51% des Français souhaitent qu’il joue un rôle important (49% avant le scrutin in-terne) et les sympathisants de l’UMP le plébiscitent à 86% (90% avant l’élection).

En revanche, Jean-François Copé voit sa cote s’effondrer chez les Fran-çais à 55% (contre 76 avant l’élec-tion) et s’éroder encore chez les sym-pathisants UMP, à 32% (29% avant le scrutin).

Si rien n’est définitif en politique, il faudra désormais attendre 2015 et la prochaine élection du président de l’UMP, si le parti existe encore, puis la primaire de 2016, pour voir se des-siner le profil de son candidat à la pré-sidentielle.

ATTRITION, SCISSION OU DIS-PARITION ?Si les protagonistes et leurs soutiens respectifs ne veulent pas croire au scénario extrême d’une disparition

de l’UMP, celui d’une sécession des parlementaires UMP qui soutiennent François Fillon est bien envisagée par l’ex-Premier ministre et ses amis.

«C’est une des hypothèses», a confir-mé à Reuters un de ses proches, le député Bernard Debré, pour qui «une scission du groupe est le premier pas vers une scission de l’UMP.»

Ce pourrait en tout cas être un moyen de priver Jean-François Copé d’une partie des dotations publiques accor-dées aux partis en fonction du nombre de leurs députés, estiment des amis de François Fillon.

Scission ou non, l’UMP risque éga-lement fort de s’affaiblir par attrition - une hémorragie d’adhérents, de cadre et d’élus, tentés, par exemple, de rejoindre l’Union des démocrates et indépendants (UDI).

QUI GAGNE À LA CRISE DE L’UMP ?La nouvelle formation centriste de Jean-Louis Borloo revendique, comme le Front national à l’extrême droite, un afflux d’adhésions de déçus de l’UMP, dont les militants sont à peu près également partagés entre droite modérée et partisans d’une droite «décomplexée», pour ne pas dire dure.

La crise de l’UMP conforte, de façon presqu’inespérée pour lui, la dé-marche de l’ancien ministre de l’Eco-logie de Nicolas Sarkozy, qui veut faire de l’UDI le parti leader d’une

France : La crise de l’UMP remodèle le paysage politique français

coalition de droite et de centre-droit avec ce qui restera de l’UMP.

La «prétention» de l’UMP à être le parti unique de la droite et à «embras-ser toute l’opposition» a vécu, a dé-claré lundi matin Jean-Louis Borloo.

Pour la présidente du FN, Marine Le Pen, qui espère pour sa part rallier les fractions les plus à droite de l’UMP, celle-ci ne peut plus représenter une opposition «crédible et sérieuse».

«Hier on en était à multiplier par cinq le nombre d’adhésions que l’on fait quotidiennement», a-t-elle déclaré sur France 2. «Et encore il ne s’agit là que d’adhésions internet.»

La majorité, Parti socialiste en tête, bénéficie aussi à première vue de la crise de l’UMP, qui allège la pression au moment où sa conversion à une

politique d’austérité et baisse du coût du travail suscite des tensions dans ses propres rangs.

Mais à moyen terme, la prolongation de la crise de l’UMP, voire l’éclate-ment ou la disparition de ce parti, ne serait pas nécessairement une bonne opération pour le PS.

Cela créerait d’un côté, en renforçant l’UDI, un pôle d’attraction pour les déçus du socialisme. D’un autre côté, l’affaiblissement du poids de la droite républicaine ouvrirait un boulevard aux extrêmes, y compris à gauche.

«Il faut que ce mauvais feuilleton se termine car la démocratie a besoin d’une opposition en ordre de ba-taille», a souligné lundi la sénatrice PS Frédérique Espagnac.

(GIN avec REUTERS)

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