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Israël Actualités n°249

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°249

GRATUIT - Numéro 249 - Edition du 13 Mars au 19 Mars 2013 Journal Israélien en langue française

EL AL Francewww.elal.fr

À partir du 1er avril, profitez de notre 747-400 Chaque dimanche sur le vol LY324

Nouveau...

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

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Il y a presque un an, jour pour jour, ont eu lieu les tueries de Toulouse au cours desquelles trois soldats français ont été tués et un grièvement blessé (celui-ci restera tétraplégique à vie) sans oublier l’exécution de quatre Juifs dont trois enfants tués dans une école simplement parce qu’ils étaient Juifs ...

Depuis un an, ce sont toujours les mêmes questions qui reviennent : com-ment pouvons-nous croire un seul ins-tant qu’un seul individu a pu commettre cette tuerie sans que personne dans les relations de ce tueur n’ait été au courant de ses intentions ? Comment les autori-tés compétentes ont-elles pu laisser sans surveillance ce genre d’individu qui était en relation avec les services secrets fran-çais ? Comment n’ont-ils pas pris les mesures et la décision de le neutraliser ? Pourquoi ont-ils attendu l’exécution des trois soldats alors que Mohamed Mehra était déjà suspecté (suivi par les services de renseignement pour des stages effec-tués avec Al Qaeda) ? Pourquoi avoir tant attendu ? Toutes ces questions qui sont encore aujourd’hui sans réponses at-tendent d’être tranchées ... Y a-t’il eu des fautes des autorités ? Encore une fois, comme à l’accoutumée, silence radio … comme pour l’attentat de Sarcelles qui a eu lieu quelques semaines après la tue-rie de Toulouse. Ou en est cette affaire ? Une chose est sure, c’est qu’aujourd’hui, il y a beaucoup de questions restées sans réponses et des familles qui ont perdu des êtres chers sont laissées dans l’igno-rance et attendent que la justice leur soit rendue ... Les autorités auraient du agir car Mohamed Mehra n’était encore une fois pas un inconnu pour les services de police. Parait-il qu’il était surveillé ! Alors pourquoi, bon sang n’être pas in-tervenu plus tôt ? Nos responsables poli-tiques doivent savoir qu’avec ce genre d’individus, il est hors de question de les laisser agir à leur guise. Il faut les neutra-liser au plus vite car beaucoup de jeunes se revendiquent et s’identifient à leurs actions destructrices. Ce qui est le plus dangereux dans les banlieues. Il faut aujourd’hui éradiquer le mal à la racine car ce phénomène est devenu un vrai fléau pour notre pays, un terreau pour les organisations terroristes. Nous ne de-vons plus nous retrouver dans ce genre de situation. Aujourd’hui en France, il est important que nous, citoyens français

de religion juive, nous, Juifs de France, avons le droit de pratiquer notre religion comme bon nous semble en communion avec les autres ... Mr le Président, Mr le premier ministre qui ont peur du qu’en dira t’on, vous devez savoir que faire du politiquement correct vis-à-vis de cer-taines communautés ne fera pas avan-cer le vivre ensemble mais ne fera que renforcer le communautarisme ... Alors il est important de devancer l’insécurité et d’intervenir avant que les choses ne s’aggravent. Prenez exemple sur la pe-tite phrase de l’ancien premier ministre Israélien Golda Meyer : « je préfère vos condamnations à vos condoléances. Mr le Président de la République, faites en sorte que nous n’ayons plus à recevoir des condoléances ou de la compassion lorsque ce genre d’évènement arrive car nos jeunes ne resteront pas les bras croi-sés longtemps.

Pour finir, félicitons Véronique Genest d’être intervenue et d’avoir eu du cou-rage car elle est tombée dans un piège, comme par exemple Gad Elmaleh et bien d’autres pour se présenter devant des pseudo-journalistes gauchiste. Natacha Polony et Aymeric Caron, où devrais-je dire les roquets de la profes-sion. Aymeric Caron se fait passer pour un grand reporter ayant été en Israël et dans les territoires. Quel courage ! Nous devrions lui décerner une médaille. Il in-siste en disant avoir été à gaza. Il se fait dès lors l’outil ou le complice des terro-ristes du Hamas en ayant de la complai-sance et fait de la désinformations contre Israël ... Monsieur Caron, il est facile de taper sur Véronique Genest, vous qui aviez préparé un dossier à contre courant de la raison pour laquelle elle était venue sur votre émission ... Je vous rappelle Mr Caron que Véronique Genest était venue sur le plateau pour expliquer la raison de son engagement aux côtés de Jonathan Sellam au poste de suppléant dans la 8ème circonscription (Europe du sud) et non pour flatter votre ego. Vous êtes, Mr Caron, un journaliste de la propa-gande gauchiste de la pure espèce. Vous avez choisi cette voie car c’est certaine-ment la seule que vous représentez le mieux. Je serais ravi de vous rencontrer sur un plateau un jour pour répondre à vos allégations concernant Israël. A bon entendeur ...Am Israel Hai Alain Sayada

Il y un an : Toulouse ...Les prières du mois de Meyer Claude Azria auront lieu le Jeudi 14 Mars a 19h00 au Centre Communautaire Rachi 21 bis Avenue Sainte Marie 94160 Saint-Mande. Merci

Prières pour Meyer Claude Azria

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Cette semaine a été marquée en France en Israël par une forte ac-tualité.

À l’ Assemblée Nationale, la discus-sion sur « le mariage pour tous «a donné lieu à des échanges forts et parfois débordant.

Aux envolées lyriques de la Garde des Sceaux répondaient des tirades de l’opposition.Ce débat, certes très important car il remet en cause un des piliers de notre société, concentre toutes les attentions relayant au se-cond plan les revendications sociales et les annonces régulières de pertes d’emploi de nombre de nos conci-toyens.

Un dessin, publié dans la presse mon-trait Marianne interloquée, tenant à bout de bras les dossiers brulant et énormes du chômage, de la crise éco-nomique, de la réforme de l’enseigne-ment, de la sécurité et s’adressant à tous les responsables politiques. Ceux ci lui tournant le dos et observant à la loupe la loi sur le mariage. Cette caricature est la juste représentation de l’importance démesurée accordée à ce débat.

A vouloir trop en faire, les uns et les autres finissent par lasser !

Au niveau international, l’interven-tion française au Mali ne peut-être que saluer et soutenue mais nous oblige à certaines réflexions.

Depuis deux ans, les États-Unis et les états occidentaux ont donné leur bénédiction au soi-disant Printemps arabe appelant et accélérant même la chute des dictatures laïques au Moyen-Orient.

Nous ne pouvons oublier que ces dictateurs combattaient impitoyable-ment les djihadistes de leur pays.

Aujourd’hui après l’abandon de Mou-barak en Égypte ce sont des Frères musulmans de Mohamed Morcy qui sont au pouvoir.

Le peuple souffre, l’espace de liberté

se rétrécie et l’antisémitisme repart.En Tunisie, le printemps prend de plus en plus l’allure d’un hiver isla-mique. Les libertés disparaissent et les femmes sont menacées.

Il en est de même en Lybie, après la chute du tyran Kadhafi qui pendant de nombreuses années éliminait les terroristes d’Al Qaïda à ses frontièresAujourd’hui, les Djihadistes sont aux commandes et sèment la terreur par-tout.

Depuis ce «malheureux printemps arabe» prêt de 120 000 morts en Syrie plus de 600 000 déplacés et plusieurs centaines de milliers de chrétiens menacés.

Aujourd’hui, au Mali, les troupes françaises se battent contre ces mêmes Djihadistes qui libres et armés traversent les frontières de la Libye et reçoivent le soutien de l’IranAujourd’hui les soldats français se battent contre ceux-là mêmes qui étaient hier combattus par Khadafi !

Face à cette nouvelle donne l’occi-dent va-t-il enfin comprendre ?

Je me permets d’en douter lorsque je vois son attitude vis-à-vis d’Israël !

Les occidentaux font encore la diffé-rence entre ceux qu’ils combattent en Afghanistan et au Mali avec les ter-roristes qu’Israël affronte à Gaza et à ses frontières.

Ce sont des mêmes assassins qui les finance et le même djihad qui les porte.

Alors que les membres d’Al Quaida sont traités de terroristes par le pré-sident Français et par son ministre des affaires étrangère, Paris refuse de classer le Hezbollah parmi les mou-vements terroristes.

Alors que Gaza et l’autorité pales-tinienne s’enfonce dans leur refus d.Israel, Nicolas Sarkozy ose lors d’un dîner de collecte pour Israël ac-cuser le gouvernement israélien de ne rien faire pour faire avancer la Paix !

L’intervention israélienne en Syrie était plus que justifiée contre des convois d’armes qui devaient être livrés aux terroristes du Hezbollah qui menacent le nord du pays et au-jourd’hui même le centre d’Israel.

Israël au lieu d’avoir le soutien des puissances occidentales n’a recueilli une fois de plus que la condamnation de l’Onu pour quelques logements construits en Judée Samarie.

Les soldats français qui se battent au Mali savent avec qui ils préfèrent collaborer mais ne peuvent le dire.

Ils ont un profond respect pour Tsahal mais ne peuvent l’exprimer.

Souhaitons-leur, comme à tous les soldats de Tsahal de réussir leur tra-vail et de rentrer sain et sauf à la mai-son

Gil TAIEB

Ce sont les mêmes terroristes qui attaquent Tsahal et l’armée Française

L’islamiste jordanien Abou Qata-da, qui est soupçonné d’avoir en-freint les règles de sa liberté condi-tionnelle, va retourner en prison sur décision d’un juge britannique, a-t-on appris samedi de source judiciaire. Abou Qatada, qui tente depuis des années d’échapper à son extradition vers la Jordanie où il doit être rejugé pour pré-paration d’attentats, est sorti de prison mi-novembre. « Après une

conférence téléphonique avec les avocats des deux parties », le juge qui préside la Commission spéciale des recours concernant l’immigra-tion (SIAC, instance chargée des dossiers sensibles liés à la sécurité nationale), « a ordonné le retour en prison » du prédicateur, a indi-qué un porte-parole des services judiciaires.L’islamiste, aujourd’hui âgé de 52 ans, a jusqu’à présent réussi à contrer toutes les tentatives

d’extradition du gouvernement britannique. Il a même été remis en liberté en novembre dernier, ce qui a provoqué un tollé au sein de l’opinion publique.

Abou Qatada doit être rejugé en Jor-danie pour préparation d’attentats à la fin des années 90, mais la justice britannique a ordonné sa libération après avoir estimé que des témoi-gnages obtenus sous la torture pour-raient être utilisés lors de son procès en Jordanie, empêchant un jugement équitable.

Coïncidence ou pas, la ré-arrestation du prédicateur est intervenue trois jours avant une audience importante devant la justice. La ministre de l’Intérieur, Theresa May, fait en effet de nouveau appel devant trois juges lundi pour les convaincre d’approu-ver son extradition. Car le gouver-nement ne cache pas qu’il est à bout de patience. Il a laissé entendre qu’il pourrait mettre de force Abou Qatada dans un avion même si la justice ne lui donnait pas gain de cause.

GB: la justice renvoie l’islamiste Abou Qatada en prison

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Quelques vingt membres du par-lement de l’Union Européenne ont envoyé une lettre au chef de la politique étrangère de l’UE dans laquelle ils condamnent fermement les remarques faites par le premier ministre turc Tayyip Erdogan le mois dernier. Le premier ministre turc a attiré la condamnation in-ternationale après avoir dit que le sionisme est un crime contre l’hu-manité lors d’une conférence de

l’ONU.

C’est la première fois qu’un si grand nombre de parlementaires européens sortent si vivement contre des décla-rations anti-israéliennes. Parmi les signataires de la lettre se trouvent des membres du parlement européens de Pologne, de Grande-Bretagne, des Pays-Bas, de Roumanie, de Finlande, de Hongrie, du Danemark, d’Alle-magne, de Belgique et d’Espagne.

Dans les lettre, les représentants déclarent : «nous condamnons cette déclaration dans des termes non équi-voques et vous demandons de faire de même lors de la prochaine réunion du conseil des affaires étrangères le 11 mars. Rien de moins qu’une ferme réprimande est suffisant.»

«En tant que démocratie sœur, nous avons dans l’Union Européenne le devoir de soutenir Israël contre ceux qui contestent l’existence même du pays. C’était clairement l’intention d’Erdogan quand il a comparé le sionisme à l’antisémitisme, l’islamo-phobie et le fascisme, trois manifes-tations de haine que nous combattons au sein de l’Union Européenne.»

«La banalité de la déclaration d’Er-dogan doit une petite explication : le sionisme est le respect des droits et aspirations nationales du peuple juif et ne doit pas être nié.»

Ils ont ajouté que, bien que des com-mentaires comme ceux faits par Erdo-gan ont été fait par le passé, le fait que ce soit de la part d’Erdogan, le pre-mier ministre d’un pays qui cherche l’adhésion à l’UE, les rendaient en-core plus troublant. Les signataires ont dit qu’Erdogan doit répondre de ses déclarations haineuses et qu’ils étaient certains que l’UE s’assurerait qu’il le fasse à la prochaine réunion du conseil.

Des parlementaires de l’UE cherchent la condamnation des propos d’Erdogan

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté ! (Guy BEART)

Il serait judicieux d’enseigner ce refrain aux jeunes générations, avant que les bases de la vie ne se diluent dans l’océan du politique-ment correct.Ce politiquement correct qui devient de plus en plus prodigieusement aga-çant.Nos textes ont prévu depuis long-temps :Que le monde sera dominé par l’inso-lence, Que les enfants ne respecteront plus leurs parents, Qu’on ne respectera plus les cheveux blancs.Et bien, nous y sommes! N’est ce pas ce que nous vivons tous les jours?Et si nous devions en analyser quelques détails, nous serions édifiés. Prenons par exemple : Le Mariage.Depuis des siècles, les hommes épousent des femmes, et tout semble normal. Puis, nous assistons à une première étape qui consiste à refuser le ma-riage.On préfère le concubinage. Et finalement, à une époque, ou l’on refuse l’union sacrée, ce sont les indi-vidus du même sexe qui veulent offi-cialiser leur union, comme si les prin-cipes énoncés, depuis que le monde est monde devenaient caduques. PROVOCATION!!! Or nous avons une définition des rôles. Une distribution équilibrée.L’homme doit transmettre ce qu’il a reçu. Sans mémoire, l’homme est un pré-cipice.La femme reproduit le monde avec ses entrailles. Telle est leur contribution envers les générations.Ainsi va la vie. Sinon, que deviendra le monde sans la transmission?Allons un peu plus loin. Les couples, mariés ou non, ne sou-haitent plus avoir plus d’un, voire deux enfants. Les couples homosexuels se battent pour pouvoir en adopter un, ce qui déjà semble difficile. Alors, deux, devient quasi impossible. Pas sur qu’ils le souhaitent.Cependant que, certains opportu-nistes, que je ne peux pas nommer au nom du sacro saint politiquement

correct, épousent ou concubinent 3 ou 4 fois, enrichissent le paysage de 18 à 24 nouveaux petits français, qui iront écouter prêcher un imam qui leur en-seignera les sacro saints principes de la diversité. -Il faut islamiser le monde. -Il faut tuer les américains et les juifs.-Il est recommande de battre sa femme-Il est permis de voler un infidèle...etc...La provocation ne se limite pas à ces petites choses. Illui arrive de friser le ridicule.J’invite ceux qui doutent de ce qui va suivre de rechercher sur You Tube.Écoutez plutôt. Un imam, en appa-rence respectable et sain d’esprit dit que le prophète (qu’ils nomment eux mêmes le prophète analphabète) le prophète, donc, est cité dans les écri-tures du judaïsme. Il est écrit, dans le cantique des can-tiques, (chap. 5 verset 16)Les paroles de son palais sont douces, et il est tout entier délice.Pour dire délice, le texte utilise MA-HAMADIM.On dit en hébreu d’un enfant ou d’un être qu’on trouve plaisant : HA-MOUD. Voila qu’ils n’hésitent pas à franchir le pas, disant que ce mot contient la racine du nom du prophète. Ils rajoutent que : IM, à la fin du mot, est une marque de respect honori-fique.Depuis fort longtemps le ridicule ne tue plus, mais tout de même: trouvez plus provocateur!D’aucuns diront «laissez les parler, bêtises que tout ça!»C’est faux! Car c’est par ce genre d’inepties, que l’on pollue l’esprit des faibles et des illettrés et qu’on en fait des tueurs d’enfants ou des bombes humaines.S’il nous fallait aider ces pilleurs de textes en tous genres, nous les éclai-rerions, en leur disant que l’exemple de MAHAMADIM est insuffisant.

Dans les 10 commandements, il en est un qui dit: «LO TAHMOD» Ne convoite pas, dans le sens de: «Ne désire pas ce qui appartient à autrui»Dans ce mot, on peut en effet trou-ver une allusion au prophète anal-phabète, et à toute l’idéologie qu’il a semé dans l’esprit de ses adeptes: CONVOITISE, INSOLENCE, PRO-

VOCATION!Alors je dirai à tous les bien pensants, les politiquement corrects, ceux qui voient l’avenir dans la diversité, grand bien vous fasse. Mais, même s’il est trop tard, sauvons ce qui est encore sauvable.Pour cela, il faut un peu de bon sens. Vous reniez les principes de votre religion de base, refusant la position de l’Eglise, sur l’avortement, sur la contraception, sur les meurs, sur le mariage, et au nom d’une prétendue liberté, vous laissez s’implanter une idéologie, qui vous contraindra, a des obligations bien plus astreignantes que celle de Votre mère L’ÉGLISE. Idéologie qui, à terme fera disparaître cette fameuse démocratie, dont nous sommes si fiers.Êtes-vous aveugles? L’insolence est partout! Dans le métro, au supermarché, au passage pour piéton, dans les classes élémen-taires, et même chez le médecin... Les exemples ne manquent pas.Êtes-vous sourds? La provocation est partout! Dans les prêches des imams, dans les dis-cours politiques de tous les chefs arabes. Les remplaçants des renver-sés ne semblent pas mieux disposés, ni envers l’Occident, ni envers leurs administrés. Dans peu de temps, nous réaliserons qu’ils sont pires.Êtes-vous inconscients? Vos filles, victimes idéales, épousent par amour des hommes qui les contraignent à l’enfermement, à la privation, à la fabrication de bons petits provocateurs insolents, les obligent à des ablutions qui leur sont étrangères, à des jeûnes qui les éreintent, cependant qu’elles doivent continuer à assurer l’ordinaire. Au travers des sujets évoqués, nous en avons écarté, qui remettent en cause les principes d’un monde, basés sur le respect d autrui. L’euthanasie entres autres.

Provoquez, provoquez, il en restera toujours quelque chose.Depuis 732, à Poitiers, le chemin fut long et laborieux. Tous les Charles Martel, font partie de ceux qui disent la vérité! Premier ou dernier, ils sont, au fur et à me-sure...EXÉCUTÉS.

René SEROR

INSOLENCE ET PROVOCATION

L’agence officielle de nouvelles sy-rienne SANA indique qu’après sur-veillance et enquêtes, les autorités locales auraient découvert ce qui a été décrit comme «équipement d’espionnage israélien » dans une zone syrienne.

De source autorisée, citée par la télé-vision, on indiquait que ce matériel avait été signalé ces derniers jours en un endroit non précisé de la côte, et on estimait que cette découverte met-tait en lumière le rôle joué par Israël

dans le soulèvement contre le régime du président Bachar al-Assad. L’ar-mée israélienne a déclaré qu’elle vé-rifiait l’information et n’a pas donné de plus amples précisions. Le porte-parole du ministère israélien des Af-faires étrangères n’a pas réagi à cette information, se bornant à dire: «Nous ne nous laisserons pas attirer dans la guerre civile syrienne. Pas plus sur le champ de bataille des communiqués ou de la propagande que sur le champ de bataille véritable».

Le régime Syrien dit avoir découvert du matériel d’espionnage israélien

Armé de son micro et de son talent, suivi par la caméra de son complice Rubens Hazon,l’animateur se proméne dans les coulisses du Palais de Congrès le soir des 20 ans de la campagne na-tionale de la Tsedaka.

Résultat: 12 minutes avec Enrico dans l’as-

censeur, Franck Dubosc en «Ses-hkenaze», Patrick Bruel dans sa loge et plein d’autres séquences insolites.

Prés de deux millions de vues sur YouTube en moins d’un mois!

Le nouveau buzz de Francky Perez

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Des sources militaires israéliennes estiment que l’année 2013 sera une année décisive : ou la création d’un état palestinien ou l’effondrement du processus de paix… et un pos-sible chaos

[intifada] Une 3è intifada avait été annoncée en 2009, 2010, 2011 et même en 2012. Elle ne s’est pas pro-duite, cela ne veut pas dire qu’elle ne se produira pas, mais cela relativise aussi cette annonce récurrente.

Les manifestations qui ont démarré en fin de semaine dernière en Judée-Samarie étaient encore vivaces en début de semaine.

Des manifestations « dopées » par le nombre de prisonniers palestiniens qui se sont déclarés en grève de la faim en solidarité avec Arafat Jara-dat, un détenu décédé ce week-end à la prison de Megiddo (voir notre article).

Sa mort ajoute aux tensions qui cou-vaient déjà dans la région d’Hébron, en raison du 19ème anniversaire du massacre commis par Baruch Golds-tein, le jour de Pourim 1994, dans la grotte des Patriarches, tuant 29 mu-sulmans en prière et en blessant envi-ron 125 autres.

Les manifestations et les affronte-ments qui ont lieu régulièrement de-puis quelques mois tous les vendredis dans toute la Judée-Samarie étaient beaucoup plus importants ces der-niers jours, à la fois par le nombre de participants mais aussi en raison de la multiplication des emplacements.

À tel point qu’on serait en droit de se demander si une troisième Intifada ne serait pas sur le point de se propager.Certes la séquence des événements pourrait rappeler le scénario qui a mené à la première Intifada.Mais deux différences importantes séparent Pourim 2013 et la fin de l’année 1987.

En 1987, l’armée israélienne contrô-lait toutes les villes palestiniennes

et avait la mission de défendre les habitants des implantations qui se déplaçaient quotidiennement dans les territoires et à travers les villes pales-tiniennes.

Elle devait également protéger les bâtiments gouvernementaux entou-rés par des manifestants en colère, et maintenir coûte que coûte un sem-blant de vie normale, dépensant une énergie considérable à lutter contre la grève des commerçants palestiniens et la fermeture des universités.

Aujourd’hui, sa mission est claire et la ligne de démarcation nettement définie est un atout majeur : l’armée est déployée pour protéger les artères de circulation et les implantations juives.Elle doit aussi prévenir les attaques terroristes lancées à partir de la Ju-dée-Samarie vers Israël.

L’autre différence, c’est précisément l’expérience.Là où l’armée israélienne en 1987 n’avait aucune approche tactique claire de la façon d’agir face aux « lanceurs de pierres », l’armée a au-jourd’hui des outils et une méthode qui lui permettent de former de gérer de tels manifestations et mouvements de foules.Les soldats et les policiers utilisent beaucoup les gaz lacrymogènes, ce qui évite les victimes.

Par ailleurs, des photographes mili-taires opèrent lors des manifestations ce qui permet d’identifier et d’arrêter les émeutiers dans la nuit.

Le rôle des habitants des implanta-tions n’est pas moins négligeable.Que ce soit au cours de la première ou de la deuxième Intifada, ils avaient eu une approche musclée des évène-ments, poussant l’armée israélienne à éliminer les fauteurs de trouble.Mais avec le recul, ils ont réalisé l’image négative qu’ils renvoyaient (une « Bosnie du Moyen-Orient ») et se concentrent, pour bon nombre d’entre eux sur la préservation de leurs activités économiques.

Troisième intifada ou pas ?

Du 7 au 21 mars, les marines amé-ricaine, grecque et israélienne s’exercent au cœur de la Méditer-ranée dans le cadre de l’exercice annuel «Noble Dina». L’occasion pour les trois pays de renforcer leur coopération en la matière.

Durant deux semaines, Israël, les États-Unis et la Grèce vont mener à bien plusieurs manœuvres navales au large de la Méditerranée, comme le précise un communiqué de l’armée israélienne.

Cet exercice baptisé «Noble Dina» vise notamment à évaluer «le niveau de la coordination opérationnelle entre les trois forces marines dans le domaine de la recherche et du sauve-tage», selon ce communiqué.

Ainsi, les trois flottes mettront en commun leurs capacités de réaction face aux situations d’urgence et s’en-

traîneront conjointement à l’évacua-tion maritime, à la navigation et à des exercices simulant des incendies.

Cet exercice annuel entend mettre «l’accent sur la coopération mili-taire entre la marine israélienne et les forces navales étrangères», d’après le communiqué israélien. L’occasion pour l’État hébreu d’un «apprentis-sage mutuel et [d’]un renforcement de la coopération avec ses alliés».

Un exercice naval avec le Canada

Au mois de février, Israël avait déjà entrepris un exercice maritime en compagnie d’un navire canadien du NCSM Toronto. En se joignant à son homologue canadienne, la Marine is-raélienne cherchait à s’assurer que les deux flottes étaient capables de com-muniquer et de collaborer en temps de guerre ou de secours humanitaires.

Une expérience enrichissante côté canadien. «C’était une occasion en or de travailler avec nos amis de la Marine israélienne et de mettre des idées et des procédures médicales en commun afin de profiter à nos deux pays», a déclaré le capitaine de fré-gate David Patchell, commandant du NCSM Toronto, sur le site du Com-mandement des opérations interar-mées du Canada (COIC).

«Ces types d’exercices démontrent clairement la capacité et la volonté du Canada de collaborer avec nos amis. La Marine israélienne était extrême-ment professionnelle et a accueilli le Toronto à bras ouverts. Dans un envi-ronnement de sécurité dynamique et en évolution constante, nous devons absolument être en mesure de colla-borer avec nos alliés de partout dans le monde», a-t-il ajouté.

Ces manœuvres récentes menées par la Marine israélienne démontrent la volonté de l’État hébreu d’échanger et de développer une étroite collabo-ration avec ses alliés militaires. En octobre-novembre dernier, les États-Unis s’étaient joints à Israël pour mener, selon elle, «le plus important exercice» de ce type dans l’histoire des deux pays.

Un millier de soldats israéliens et 3 500 militaires du commandement américain en Europe (EUCOM) avaient alors participé à des ma-nœuvres militaires conjointes, parmi lesquels des exercices de défense aérienne à grande échelle.

Source: http://www.45enord.ca/

Israël, USA, Grèce mènent des manœuvres navales en Méditerranée

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

La Corée du Nord a menacé ce Jeudi les Etats Unis d’une « frappe nucléaire préventive », sans en pré-ciser la cible.

Quelques heures avant un vote du Conseil de Sécurité portant sur un renforcement des sanctions contre Pyongyang suite à son nouvel essai nucléaire, la dictature communiste héréditaire coréenne lance sa der-nière provocation. Quelques temps après avoir déjà fait monter la ten-sion dans la région en menaçant de dénoncer l’accord d’armistice ayant mis fin à la sanglante guerre de Corée en 1953, le régime nord coréen roule une fois de plus des mécaniques.

« Puisque les Etats-Unis s’apprêtent à déclencher une guerre nucléaire, (nos) forces armées révolutionnaires (…) se réservent le droit de lancer une attaque nucléaire préventive pour détruire les bastions des agresseurs », a déclaré un porte-parole du ministère nord-coréen des Affaires Etrangères, cité par l’agence officielle KCNA, avertissant qu’une nouvelle guerre de Corée était selon lui inévitable, les Etats Unis et la Corée du Sud ayant refusé le diktat nord-coréen préten-dant leur faire annuler les grandes manoeuvres militaires conjointes pré-vues la semaine prochaine. En pleine crise apparente de paranoïa, la Corée du Nord s’imagine, ou fait mine de, que ces manoeuvres d’entrainement, organisées tous les ans et largement justifiées par le besoin de se tenir prêt à toute velléité de la part du régime stalinien, serait destinées à couvrir le lancement d’une campagne militaire contre eux, campagne s’appuyant sur des frappes nucléaires. Le Rodong Sinmun, le journal officiel du parti unique, a lui aussi brandi la menace d’une « guerre thermonucléaire » qui « ne serait pas confinée à la péninsule coréenne » : allusion directe à l’arse-nal balistique nord-coréen, à même d’atteindre le territoire américain, en particulier les îles du Pacifique.

En fait, la Corée du Nord est juste en rage contre la résolution que s’apprête à faire voter le Conseil de Sécurité de l’ONU dans le but de l’empêcher de se procurer la tech-nologie nécessaire au développe-ment de ses programmes nucléaire et balistique. Il s’agit notamment de geler toute relation financière, y compris les transferts de fonds en liquide, si ces transactions risquent de servir les efforts de Pyongyang pour se doter d’armes atomiques et de missiles à longue portée. Elle amplifiera les sanctions existantes, allongeant notamment la liste noire des entreprises et des responsables nord-coréens frappés de gel de leurs avoirs ou d’interdiction de voyager. Les diplomates nord-coréens seront aussi mis sous surveillance. Les dé-clarations du porte-parole du minis-tère nord-coréen des Affaires Etran-

gères rapportés par KCNA affirment en effet que « nous avertissons avec gravité qu’au moment où une nou-velle guerre de Corée est inévitable, le Conseil de Sécurité, qui a servi de marionnette aux Etats Unis en 1950 et fait que le peuple coréen gardera une rancune éternel contre lui, ne doit pas commettre à nouveau le même crime ». Pyongyang fait semblant, en l’occurrence, de ne pas réaliser que le nouveau train de sanctions a été conjointement rédigé par les USA et la Chine, le plus proche soutien de la Corée du Nord et qu’aucun des 15 pays qui composent le conseils n’a demandé de modification particulière au texte.

Selon l’ambassadeur russe à l’ONU Vitali Tchourkine, le vote de la résolu-tion est prévu pour 10 heures locales (16h00 heure de Paris). On aimerait bien voir la communauté internatio-nale faire preuve de la même fermeté envers un autre régime tout autant voyou, régime qui est d’ailleurs en re-lation directe avec la Corée du Nord dans sa course à l’arme nucléaire et au développement des vecteurs qui lui permettrait de mettre toute la ré-gion qui l’entoure en danger : l’Iran. Le deux poids deux mesures pratiqué dans ces 2 cas pourtant plus que simi-laires ne fait que dévaloriser la com-munauté internationale, entre autres les pays siégeant au Conseil de Sécu-rité mais continuant de chercher tous les chemins de traverse imaginables pour continuer à commercer avec le régime des mollah.

Par Elinor Cohen-Aouat

La Corée du Nord menace les USA d’une frappe nucléaire !

Si nous redoutons une plus grande emprise de l’Iran sur l’Europe, le Centre Simon Wiesenthal contre l’antisémitisme vient de prouver si besoin en était que le danger est encore plus prégnant, plus urgent.

Le parti hongrois d’extrême-droite JOBBIK et l’Iran sont devenus offi-ciellement partenaires.

Ils partagent entre autres douceurs :- leur haine des juifs- leur haine d’Is-raël- leur haine de l’Union Européenne- leur haine des États Unis.

Sur ces points d’accord, ils ont décidé de mettre ensemble leurs pouvoirs de nuisance et donc un territoire de plus en Europe pour les ayatollahs afin de promouvoir leur pathologie.

Le gouvernement Hongrois a été saisi par le Centre Wiesenthal ainsi que le Président de l’UE Martin Schultz afin qu’une enquête soit diligentée sur ces relations explosives pouvant nuire aux juifs d’Europe et à l’Europe entière.

Il y a actuellement TROIS députés au Parlement Européens du parti JOB-BIK, soit un petit entrisme qui, par le jeu des accords entre députés détes-tant Israël, un pouvoir de nuisance

qui bloquerait les éventuelles mises au ban du Hezbollah donc de l’Iran.

Il ne serait même pas outrancier de penser que ces députés d’extrême droite puissent trouver des parte-naires de votes dans les partis écolo-giques du Parlement Européen.

Le Docteur Samuel, du Centre Wiesenthal fait remarquer à l’UE dans sa demande d’enquête contre le JOBBIK, que Téhéran a déjà réussi à manipuler et avancer ses pions sans problème en Amérique Latine et en Afrique.

Le Parti JOBBIK est le troisième plus grand parti de Hongrie. Rappelons que l’année dernière, un député issu de ce parti avait du démissionner car il était suspecté d’avoir des « racines juives ».

Comme leur grand ami Iranien, les partisans du JOBBIK ont une fâ-cheuse habitude : celle de brûler des drapeaux israéliens.

Le chef du Jobbik Gabor Vona a dé-noncé la coopération entre la Hongrie et le régime sioniste et a déclaré que les accords existant entre la Hongrie et le sionistan devraient être annulés.

par:Nina

HONGRIE ET IRAN PARTENAIRES ANTISÉMITES

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Le visiteur - par Avraham AzoulayVous est-il déjà arrivé de recevoir quelqu’un que vous n’appréciez pas particulièrement, mais qui s’impose chez vous pour tout un shabbat ? Entre nous, cette hospi-talité forcée ne contribue pas tou-jours au shalom bayit et à l’édu-cation des enfants… surtout si en plus votre hôte - qui bien sûr est venu les mains vides - se permet des réflexions douteuses, par pure amitié évidemment, sur votre atti-tude. À tel point qu’à côté de lui, si cool et si généreux, vous passeriez presque pour des parents tyran-niques ! Une situation très déplai-sante, mais qui ne nous laisse pas le choix : notre tradition juive nous oblige à accueillir tout le monde de bonne grâce.

Le visiteur qui nous arrive bien-tôt ressemble beaucoup à cet invité indésirable : venu sans carte d’invi-tation et sans cadeau, Barak Hussein Obama s’est imposé. Comme si le remue-ménage précédent pessah ne nous suffisait pas : avec ou sans coali-tion définitive, nous devrons subir sa visite, décidée de sa seule initiative. Mais sincèrement - à part Tsipi Livni et Shimon Peres, quelques citoyens curieux et la presse à l’affût de nou-velles critiques à l’égard d’Israël – à qui importe l’arrivée de ce convive imprévisible ? Pour faire quoi ? À part des photos et des gros titres ? On se demande parfois à quoi peuvent bien contribuer ces visites-éclairs, dans un pays comme le nôtre, en surchauffe depuis des décennies. Et puis on a du mal à oublier sa dernière

visite au Caire : quelques mois plus tard à peine, il oubliait l’hospitalité de Moubarak et félicitait les Frères Musulmans… On connaît la suite.

Très peu de dirigeants occidentaux prennent vraiment la peine d’étudier les pays où ils mettent les pieds : his-toire, culture, langue, conflits… Une visite de deux ou trois jours ne suffit certainement pas à cerner les rela-tions entre la seule démocratie de la région et les pays arabes voisins – et encore moins à agir avec efficacité. Qu’apportent ces séjours express, à part des déclarations ambiguës, qui ne veulent rien dire mais que chaque camp interprétera à son avantage ? La plupart du temps, ces magnats de la diplomatie mettent les pieds dans le plat mais de retour dans leur pays, les médias seront là pour en faire des héros. En fait le Président américain qui arrive officiellement pour tendre la main au peuple d’Israël avait cer-tainement juste envie de vacances avec Michelle, et sans vraiment tenir compte de notre propre agenda, il a réservé son billet.

Alors cher M. Obama, oui nous vous recevrons, mais si vous désirez tant être apprécié par les Juifs, sachez que chez nous, dans notre culture, un in-vité n’arrive jamais les mains vides… Alors, au risque de paraître impoli, voici une suggestion, puisque vous venez : Amenez Jonathan Pollard avec vous, sinon rien !

Avraham Azoulay

en PARTENARIAT AVEC LE PETIT HEBDO

Interview de Daniel Radford - Par Guitel Ben-IshayDaniel Radford est né en Guade-loupe dans une famille chrétienne. Depuis tout petit les livres sont sa passion. C’est donc assez logique-ment qu’arrivé à l’âge adulte il apprend auprès de Robert Laffont le métier d’éditeur, et devient celui de grands noms comme Elie Wiesel ou Sheila. C’est d’ailleurs à l’invi-tation de cette dernière qu’il s’est rendu, il y a quelques mois, sur le plateau de Michel Drucker. Des milliers de téléspectateurs ont alors découvert le parcours d’un homme qui est devenu Juif, Rabbin et qui aujourd’hui a préféré délaisser son métier d’éditeur pour diffuser l’enseignement de la Torah. Son dernier ouvrage, « L’homme aux livres. De Pointe-à-Pitre à la Rue des Rosiers » raconte son histoire, sans pour autant être une véritable autobiographie. Dans cet ouvrage, Daniel Radford le décrit comme le « roman d’une vie » et retrace également l’histoire des grands convertis de l’histoire. Entretien avec un homme qui transmet des messages d’amour de la Torah et des hommes, et qui nous renforce dans nos convictions les plus essen-tielles.

Le Plus Hebdo : Votre passage sur le plateau de Michel Drucker vous a définitivement rendu célèbre. Votre livre aussi, roman vécu plein de fer-veur, y a contribué. Vous attendiez-vous à un tel engouement ?Daniel Radford : Honnêtement non. C’est tout simplement incroyable ce que l’émission a suscité : des félici-tations en masse, des questions, des demandes. Je ne m’attendais pas à de telles réactions de gentillesse, et qui plus est de toutes parts : j’ai même reçu une lettre d’une femme musul-mane. J’avais tellement peur avant d’y aller. D’abord je ne pensais qu’à une seule chose : dois-je laisser ma veste ouverte ou fermée ? Que va dire ma mère ? Mais surtout parce que je sais que la frontière entre le Kidoush Hashem et le hiloul Hashem est si vite franchie. Je remercie D’ de m’avoir permis d’éveiller un senti-ment positif chez les personnes qui ont regardé l’émission.

Lph : L’émission a-t-elle changé votre vie quotidienne ?D.R. : Jusqu’à ce passage à la télé-vision, mon enseignement était limité au cercle de mes élèves pari-siens. J’avais déjà connu le succès avec un premier ouvrage en 1993 « Le Maître-Pièce », qui avait été un

grand succès de librairie. Mais je ne pensais pas susciter un tel engoue-ment autour de mon second livre. Par ailleurs, je suis depuis très sollicité pour des conférences dans le monde entier. Mon plus grand plaisir est de constater la soif de connaissances des personnes qui viennent si nombreuse lors de mes conférences. L’émission m’aura permis de remarquer la joie de l’étude chez chaque membre du peuple juif. Et je dois avouer aussi que la célébrité me fait peur, comme le disait le Rabbi de Kotsk : « Qu’ai-je fait pour être célèbre ? ». Cela se calmera sûrement avec le temps.

Lph : Pourtant vous étiez un édi-teur qui avait pignon sur rue.D.R. : C’est exact, mais l’éditeur est derrière son sujet. Il devient célèbre à travers la renommée des auteurs qu’il publie, il n’est pas sur le devant de la scène.

Lph : Votre grand-père maternel était juif. Est-ce lui qui vous a don-né le désir de vous convertir ?D.R. : Pas exactement. J’étais très proche de mon grand-père c’est vrai, mais dans la famille on parlait davan-tage des ancêtres qui se défendaient contre l’esclavage. Nous avions un voisin juif qui est venu un jour chez nous et m’a mis une kippa sur la tête. Je me suis regardé dans un miroir et j’ai vu l’image de mon grand-père avec son béret. J’étais ému de voir que je pouvais lui ressembler. En réalité, ce ne sont ni mon grand-père, ni cet épisode de la kippa qui ont constitué le déclic, même s’ils ont été incontestablement des signes et un réveil.

Lph : Quel a été alors le déclic ?D.R. : J’ai toujours été très attiré par les livres : je lisais en moyenne un livre par jour. Et puis j’ai lu la Bible sur le tard. Que D’ me pardonne, mais j’ai trouvé ce livre très opaque, très ardu, presque incompréhensible. Je n’y voyais pas la place donnée à l’homme. Alors je suis allé Rue des Rosiers, un libraire m’a conseillé des lectures. Celles-ci m’ont rendu plus intelligent, m’ont permis de me réali-ser. Et ainsi, sans avoir entamé de pro-cessus de conversion, j’ai commencé à pratiquer des mitsvot les unes après les autres. Je dirais que le véritable tournant a été ma rencontre avec Syl-vain Kaufmann, rescapé de la Shoa. Il m’a emmené à la synagogue de Mon-tevideo. Par la suite j’ai rencontré le Rav Asimov, émissaire du Rabbi de Loubavitch à Paris. Il m’a demandé

de lire tout le Shoul’han Arou’h. Il m’a dit que le jour où je me sentirai prêt à faire tout ce qui y est écrit, alors je serai prêt pour commencer un pro-cessus de conversion.

Lph : N’avez-vous pas été inquiet de la masse de changements que cela supposait dans votre vie quo-tidienne ?D.R. : Non, cet apprentissage s’est fait facilement pour moi, j’ai pu étu-dier grâce à mes maîtres en profon-deur. Par ailleurs, le plus difficile aura sans doute été la période pendant la-quelle une personne qui se convertit se situe dans un « no man’s land » : je ne pouvais plus m’identifier à mon passé, mais je ne pouvais pas non plus encore me définir comme Juif.

Lph : Avez-vous ressenti la « deu-xième naissance » à laquelle nos Sages comparent la conversion ?D.R. : Comme le dit le Rambam, je suis né deux fois effectivement. Mais je n’ai pas le sentiment d’avoir beau-coup changé moi-même. J’ai toujours profondément cru en D’. Ma Necha-ma a beaucoup souffert pour ramener ce petit antillais que j’étais, mais à l’intérieur de moi-même, j’ai toujours été ce que je suis aujourd’hui.

Lph : Les convertis sont-ils des âmes juives qui se seraient perdues et qui retrouvent leurs origines ?D.R. : La Torah est une déclinaison du nom de D’ et chaque Juif repré-sente une lettre de la Torah. On de-mande alors à quoi correspondent les convertis. Le Ari Zal nous enseigne que les convertis sont les signes qui ornent les lettres du Sefer Torah.

Lph : Que pensez-vous du regard que portent les Juifs de naissance sur les convertis ?D.R. : L’une des raisons qui m’ont poussé à écrire mon dernier livre est que j’entendais souvent chuchoter derrière moi pour des compliments ou sur le ton de la confidence. J’ai voulu à travers ce livre dire que l’on ne doit pas chuchoter sur un converti. Finalement, comme le dit la Torah, c’est tout le peuple qui s’est converti au moment du Sinaï. J’ai également tenu à remplir mon devoir de mé-moire auprès de mes enfants (Eliezer Simha, Batia, Betsalel et Edel) et de mes deux petits-enfants (Ishay-Arie et Shoshana-Esther), qu’ils sachent par qui leur vie a été habitée.

Lph : Comment avez-vous géré vos relations à vos parents non-Juifs

après votre conversion ?D.R. : Le Michné Torah nous dit que selon la Loi, le père et la mère du converti ne sont plus son père et sa mère, et on pourrait même aller jusqu’à épouser sa propre mère puisqu’elle n’est plus considérée comme telle. Mais les Sages l’ont in-terdit et ont estimé que les convertis sont toujours astreints au respect de leurs parents. En devenant Juif on ne peut que monter dans ses valeurs, il est donc impensable d’en faire moins vis-à-vis de ses parents ou de déroger aux règles élémentaires de la morale. Mes enfants aussi ont de très bonnes relations avec cette partie de leur fa-mille : ils adorent leur grand-mère !

Lph : Comment vos parents ont-il réagi à votre conversion ?D.R. : Tout n’a pas toujours été facile. Quand nous allons chez ma mère, nous déménageons toute notre cuisine ! Ma mère l’a très bien ac-cepté : elle est heureuse quand ses enfants sont heureux. À Villers-sur-Mer, nous organisons même une sy-nagogue dans son ancien garage du-rant les mois d’été et elle est pleine à craquer. Elle l’a même fait repeindre pour cela ! Le plus dur pour moi a été lorsque mon père est décédé. Alors que certains Rabbanim permettent à un converti de réciter le Kaddish pour son parent défunt, d’autres le décon-seillent. J’étais traumatisé de ne pas pouvoir le faire. Mon Rav m’a ras-suré, car dans le judaïsme ne pas faire est aussi une injonction divine à part entière.

Lph : Que pensez-vous du proces-sus de conversion ? Est-il trop ardu ?D.R. : La conversion est un travail difficile, le chemin vers D’ est rocail-leux, et cela est normal. Les per-

sonnes qui ne souhaitent pas traverser toutes ces voies peuvent se contenter des sept lois Noahides. Donc, il faut accepter les contraintes et les aspects désagréables apparents de la conver-sion. Le Beth Din est la représenta-tion de D’ sur terre : il peut paraître dur de l’extérieur mais la conversion est un sujet sérieux auquel il faut prê-ter une attention particulière. Il s’agit de devenir le premier maillon d’une chaîne. Dans mon cas, j’ai passé dix ans à étudier avant de me convertir. Aujourd’hui je m’occupe parfois de candidats à la conversion et j’insiste pour que leur démarche ne soit pas limitée aux mots, et qu’ils soient déjà inscrits comme candidats à la rabbanout. Pendant plus d’un an, ils vivent avec moi les fêtes, le shabbat, la vie quotidienne d’un Juif. Je leur demande d’apprendre par cœur et par le cœur ce qu’est être Juif. La Torah doit servir à aimer l’autre, le judaïsme est un travail pour aimer les hommes.

Lph : Quel lien entretenez-vous avec Israël ?D.R. : Ma femme est israélienne, nous avons tous la double nationalité. Et si je suis encore « ici », comme le dit la Haggadah de Pessah, c’est que ma mère a 92 ans et elle a besoin de tous ses enfants. Mon cœur, comme pour tout Juif, est tourné vers Jérusa-lem. Mon lien avec ce pays est donc très fort. Je ne souhaite pas que mes enfants vivent en France. Je prévois d’ailleurs de m’installer en Israël. Pour moi Israël est l’aboutissement absolu de la vie d’un Juif. Tout ce que je vis et pratique en France, je le vois comme un entraînement à ma vie en Israël. En Israël, on éprouve le plai-sir de vivre en tant que juif, tout y est plus naturel ! C’est la réalisation du temps de la liberté.

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013en PARTENARIAT AVEC LE PETIT HEBDO

Le programme Shvout - Le retour aux sourcesPar Guitel Ben-Ishay

D’origine française, Baruch Lior vit déjà en Israël lorsque la vague d’immigration de l’ex-URSS y par-vient au début des années 1990. Avec ces immigrants, la question de la judaïté et de la conversion de nombreuses personnes est posée. À l’époque, Baruch Lior fait partie de ceux qui se sont préoccupés de ces problématiques. Il s’est alors dit qu’il se devait de mettre à pro-fit sa maîtrise de la langue et de la culture communautaire françaises pour aider les Francophones, d’ori-gine juive mais non-juifs selon la hala’ha, à revenir aux sources.

Le Plus Hebdo : Quel est le prin-cipe du programme Shvout ?Baruch Lior : Le programme Shvout est réparti sur dix mois et s’adresse aux Francophones, âgés de 20 à 30 ans, ayant un père ou un grand-père juif et pouvant donc bénéficier de la Loi du Retour. Il s’inscrit dans le programme de l’Agence Juive Massa. Nous ne demandons pas un engagement à l’Alyah pour pouvoir s’inscrire mais une prédisposition à cette démarche. Je tiens à souligner l’importance du rapport à l’Alyah. En effet, nous préparons à la conversion devant le Beth-Din d’Israël et nous ne souhaitons en aucun cas contourner le Beth-Din français du Consistoire.

Lph : Quels vérifications effectuez-vous avant d’accueillir un candidat ?B.L. : Nous demandons l’apport de preuves tangibles de ses racines juives, en d’autres termes un certifi-cat de judaïté du père ou du grand-père. Dans l’immense majorité des cas, cela n’est pas difficile à prouver. Nous savons aussi traiter les quelques exceptions pour lesquelles ces docu-ments sont impossibles à produire. Par ailleurs, je me rends en France pour des entretiens de motivation avec le Rav Aharon Hacohen. Nous apprécions alors le degré de maturité et de sincérité de la personne.

Lph : Le fait que vos candidats aient un père ou un grand-père juif change-t-il quelque chose au pro-cessus de conversion ?B.L. : La politique du Beth-Din en Israël face à ce type de personnes est d’avoir exactement les mêmes exigences que pour les autres, à une différence près : nous n’avons pas à observer la première étape qui consiste à dissuader le non-Juif de se

convertir. On considère toujours qu’il vaut mieux être un « bon goy » qu’un mauvais Juif.

Lph : En quoi consiste concrète-ment votre programme ?B.L. : Le programme Shvout se déroule à Kedoumim en Samarie. Il dure dix mois pendant lesquels nos étudiants ont 35 heures de cours par semaine, dont 25 sont des séances de préparation à la conversion. Le contenu de ces cours est établi par les institutions qui comme la nôtre pré-parent à la conversion en partenariat avec le Beth Din. Nous étudions avec eux les bases (halakhiques, fêtes...), mais aussi l’histoire juive et la pen-sée juive, et bien entendu nous por-tons une attention particulière à la mise en pratique. Ces dix mois ne sont pas qu’une période d’étude et de réflexion. Les étudiants prennent part à la vie de la communauté et sont reçus dans une famille d’accueil pour le Shabbat et les fêtes.

Lph : Quelles sont les principales dif-ficultés auxquelles se confrontent les étudiants ?B.L. : La première et la plus impor-tante difficulté est celle de la remise à niveau identitaire. Ces personnes ont, pour la plupart, grandi comme des Juifs : ils ont été circoncis, certains ont déjà un niveau de pratique avan-cé, ils participaient à la vie commu-nautaire en France ; leur mère, bien que non-juive, respectait la tradition du père. Il arrive souvent que ces personnes se découvrent non-juives à un âge avancé. Nous devons donc tout recommencer à zéro, et surtout leur faire prendre conscience du fait qu’ils ne sont pas juifs. Cette étape constitue la première épreuve pour eux. Ensuite, certains ont des diffi-cultés par rapport à la pratique des mitsvot. Nous progressons avec eux de manière graduelle, nous leur expli-quons que la Torah est un tout : on n’y choisit pas ce qui nous convient. Nous avons une équipe très profes-sionnelle qui leur apporte un soutien dans toutes les étapes et dans toutes les démarches.

Lph : Existe-t-il une spécificité chez les candidats francophones à la conversion ?B.L. : L’aspect identitaire qui fait que des non-juifs se croient juifs est très caractéristique du monde séfarade en France. L’homme qui fait un mariage mixte n’y est pas rejeté de la vie com-

munautaire et ses enfants y sont inté-grés.

Lph : Quelle réaction recevez-vous des candidats qui sont en couple avec un(e) Juif (Juive) ?B.L. : En Israël, le Beth-Din a une approche différente de celui de France où les candidats à la conver-sion cachent qu’ils sont en couple car traditionnellement, dans cette situa-tion, ils sont rejetés. En Israël, nous prenons cela comme un fait accompli : nous ne leur demandons pas de se séparer. Au contraire, nous les épau-lons pour qu’ils puissent former un foyer juif. La conversion devient aus-si l’affaire du conjoint ou du petit(e) ami(e) juif. Nous exigeons qu’il (ou elle) participe aussi aux cours. Il est impensable que l’un avance sans l’autre. En Israël, la question est posée ouvertement aux candidats lors de leur entretien avant d’entamer leur conversion, et dire la vérité n’est pas bloquant.

Lph : En quoi consiste l’examen de conversion ?B.L. : L’examen de conversion se passe devant un Beth-Din et se dé-roule en trois entretiens : un au dé-but, un au milieu et un à la fin de la préparation. Les entretiens sont une conversation ouverte entre le candi-dat et les juges rabbiniques. Le prin-cipal objectif de ces rencontres est de mesurer la motivation et les progrès du candidat. 95 % de ceux que nous présentons sont convertis par le Beth-Din.

Lph : Le processus de conversion semble plus souple en Israël qu’en France. Est-ce exact ?B.L. : Cela est vrai pour plusieurs raisons. D’abord, il existe plus de structures en Israël, que ce soit des institutions comme la nôtre ou des cours de préparation en ville. Par ailleurs, le monde rabbinique en Israël fait preuve d’une plus grande ouverture d’esprit. Et enfin, l’idéo-logie prédominante en Israël doit être celle du rassemblement des exi-lés. Partant de là, nous devons être conscients qu’avec ces exilés arrivent des goyim, conséquence de notre vie en diaspora. Il nous faut répondre à la problématique.

Lph : Êtes-vous satisfait de la poli-tique du Beth-Din d’Israël par rap-port aux conversions ?B.L. : Globalement oui, avec un bémol. Le Beth-Din d’Israël conver-tit chaque année entre 40 et 50 fran-cophones. Autant dire que c’est une goutte d’eau dans l’océan quand on connaît les chiffres des mariages mixtes en France et de l’assimila-tion dans tous les pays francophones. Beaucoup d’âmes sont perdues et nous ne faisons pas suffisamment face au problème. Je ne dis par que nous devons faire du prosélytisme. Néan-moins, je pense que nous devrions rendre plus visibles les opportunités pour se convertir, faire savoir que des éventualités existent. Et même, si le processus est plus rigoureux et plus long en France, il y a des ouvertures qu’il faut révéler au grand public.

Pour plus de renseignements :Baruch Lior [email protected]://www.ami4u.org/en/?lang=fr

L’oulpan Guiour francophone de JérusalemLe Plus Hebdo : Rav Avraham Sel-lem bonjour. Vous dirigez l’Oulpan Guiour (de conversion) pour Fran-cophones à Jérusalem. Pouvez-vous nous en dire davantage ?

Rav Avraham Sellem : Créé en 1998, le centre de conversion (oul-pan Guiour) destiné au public fran-cophone à Jérusalem est situé dans le quartier de Guivat Mordekhaï. L’institut dépend du ministère de l’Éducation et du Grand Rabbinat d’Israël. Les matières enseignées portent sur les fondements de la foi (Emouna), la Bible (Tanakh’), la loi (Halakh’a) et l’histoire juive. Douze heures de cours sont dispensées par semaine, réparties sur deux demi-journées. Le processus de conver-sion dure dix mois. Il s’adresse à des personnes dont le père est juif, mais également à des hommes et des femmes sans ascendance juive, qui expriment une réelle volonté de se rattacher au peuple juif. Notre oul-pan se charge essentiellement de la conversion de personnes qui veulent faire leur alyah, mais dans certains cas particuliers il nous est possible de prendre en charge le dossier de per-sonnes qui n’ont pas l’intention de vivre en Israël. Nos étudiants bénéfi-cient aussi d’un suivi personnalisé de la part des enseignants, et d’une aide précieuse des familles et des commu-nautés d’accueil pour qu’ils puissent expérimenter un vécu authentique juif de l’intérieur. Nous organisons des shabbatot, et vivons ensemble des moments clef du calendrier juif. Tout ceci leur donne de bonnes bases de départ pour pouvoir ensuite s’épa-nouir dans leur vie de juif basée sur le respect de la Torah et des Mitsvot.

Lph : La conversion a toujours été perçue comme un processus indi-viduel, long et difficile, pendant le-quel on décourage le converti, mais il semble qu’il a été facilité ces der-nières années. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?Rav A.S. : La souffrance et la durée qui accompagnent le processus ne sont pas des critères d’examen dans la sincérité du candidat à la conver-sion. La loi juive exige de vérifier la sincérité des motivations, ainsi de l’engagement par rapport au destin du peuple juif. Maïmonide nous enseigne (Issourei Bia chap.14,1) qu’après avoir constaté le désintérêt du Guer Tsedek nous lui posons la question : « Pourquoi veux-tu te convertir ? Ne sais-tu pas que le peuple juif est opprimé et soumis à de nombreuses souffrances ? » S’il répond : « Je sais mais moi, petit que je suis, qu’il me

soit donné le mérite de participer à ce destin », alors on l’accepte de suite. Donc après « l’avoir accepté de suite » vient l’étape de l’enseignement et du soutien dans le processus, tout en s’assurant que les principes enseignés sont intégrés. La durée de la prépa-ration à la conversion peut paraître courte mais chacun évolue à son rythme. Pour certains le processus commence de nombreuses années auparavant, et l’oulpan est pour eux la dernière ligne droite. D’autres ont besoin de plus de temps. À l’issue des dix mois, les postulants doivent passer devant le tribunal rabbinique (Beth Din) de Jérusalem. La personne subira un interrogatoire serré mené par trois juges rabbiniques (dayanim). Nous voulons être convaincus que cette personne veut lier son destin à celui du peuple juif, et qu’elle désire profondément respecter les mitzvot. Le jugement sera positif lorsque les Dayanim ressentiront que le candi-dat a intégré dans sa vie quotidienne l’enseignement reçu tout au long des études à l’oulpan.

Lph : Pourquoi les institutions en rapport avec la conversion se mul-tiplient-elles en Israël ?Rav A.S. : Jusqu’à ces dernières années le phénomène des mariages mixtes était le défi pratiquement exclusif des communautés juives de Diaspora. La loi du Retour, qui sta-tue que le fils et dans certains cas même l’arrière petit-fils d’un juif peut prétendre à devenir citoyen de l’État d’Israël, a permis l’arrivée de centaines de milliers d’Olim non-juifs de l’ancienne URSS. De même le nombre grandissant d’israéliens qui décident après des voyages dans différents pays de fonder leur famille avec une conjointe non-juive et inver-sement. Tout cela nous confronte à une situation où le mariage mixte est devenu une réalité courante en Israël. Le rôle des Batei Din de conversion, des oulpanim Guiour, des rabbins, des écoles, des synagogues, des com-munautés et des familles d’accueil est de rapprocher au judaïsme les Olim qui veulent s’engager dans ce pro-cessus de conversion en accord avec la Halakha (loi juive). En ce sens, l’oulpan pour la conversion propose une solution nouvelle pour des gens qui se seraient détachés de la commu-nauté, ou qui auraient choisi le che-min des communautés conservatrices ou libérales. Ainsi le peuple juif sera alors renforcé spirituellement et dé-mographiquement.Pour plus de renseignements :Rav Avraham Sellem : [email protected]

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Rav Haïm Amsellem

Président fondateur du mouvement Am ShalemJe souhaite tout d’abord commenter l’intitulé de la question. Il existe en Israël un débat autour du déroulement du processus de conversion. Il y a ceux qui veulent le durcir et rendre plus dif-ficile son accès aux candidats poten-tiels, et ceux qui se retrouvent dans l’approche des grands rabbins et Sages d’Israël qui ont adopté un raisonnement mesuré et mis en garde de ne pas reje-ter du peuple d’Israël des populations entières. Comme je l’ai montré dans mon livre ‘’Zera Israël’’, le point de vue de la majorité des Grands de notre peuple dans toutes les générations, et plus particulièrement ceux d’Afrique du Nord, comme les Rav Ouziel, Yos-sef Messas, Shalom Abouhatseira ou Messaoud Hacohen, était de faire attention à ne pas repousser trop systé-matiquement ceux qui souhaitaient se convertir. Ces Sages avaient conscience qu’une attitude trop ferme envers eux conduirait les proches parents juifs de ces personnes à rompre avec le judaïsme. Cette théorie est ô combien vérifiée à notre époque ! Des millions de personnes sont montées en Israël de l’ex-URSS après des années de sovié-tisme, et parmi elles il y avait aussi des descendants de Juifs, qui n’étaient pas Juifs selon la Halakha, mais étaient ce que l’on appelle ‘’Zera Israël’’. Leur sort est donc différent de celui des non-Juifs « classiques » qui viennent pour se convertir : ils nous demandent de les rapprocher de la conversion afin de les ramener à leurs origines juives. Il ne

fait aucun doute que leur présence en notre sein, alors même qu’ils prennent part entière à notre vie dans l’État d’Is-raël, et qu’ils sont considérés comme Juifs par la majorité du public laïc et traditionaliste, pose un problème qui peut nous entraîner vers des relations interdites et donc à l’assimilation. À partir de là, il est clair que celui qui en-durcit les conditions de conversion de ces personnes que nous nous devons de rapprocher, favorise l’assimilation qui risque d’en découler si nous les laissons dans leur statut de non-juif.

Rav David Zenou

Rav du Yichouv Chalva. Enseignant à Hemdat HadaromIl est évident qu’aujourd’hui avec des centaines de milliers de non-juifs habi-tant en Israël, venus avec les différentes Alyot, nous devons suivre cette tradi-tion bien ancrée et si bien explicitée entre autres par mon maître (et celui de nombreux lecteurs du Plus Hebdo) le Rav Chalom Messas, dont la haz-kara des 10 ans de la disparition a lieu ces jours ci : « (…) J’ai recopié cette lettre (écrite en 1886 par les dayanim de Casablanca - D.Z) pour montrer claire-ment l’opinion des rabbanim maîtres de notre génération, répondant en halakha, d’être permissif pour les conversions, et de ne pas trop freiner le processus de conversion... (Tevouot Shemesh Y.D 104 année 70 au Maroc) ». Cette opi-nion était toujours la sienne après qu’il soit monté en Israël (voir sa réponse identique dans Shemesh Oumaguen (vol 2 H.M 3) en 1986 à Jérusalem). Bien sûr il ne faut pas fermer les yeux et être vigilant devant chaque candidat, mais oui il est nécessaire de rechercher

le moyen de convertir et de trouver des solutions pour le peuple juif.

Georges Elia Sarfati

Fondateur de l’Université Populaire de JérusalemLa question de la conversion est sans doute l’une des plus épineuses qui se pose au judaïsme contemporain, non seulement en raison de la diversité des demandes, en termes de motivations personnelles, qu’en termes de réponses apportées, sur l’échiquier doctrinal (de la réforme à l’orthodoxie). Il faut lais-ser aux rabbins habilités, respectueux de la Halakha, de fixer les normes de la conversion, mais aussi d’évaluer ce qu’il convient de demander aux personnes désireuses d’entrer dans le Klal Israel. Le processus de conver-sion ne doit pas tant être simplifié qu’adapté aux situations personnelles : dans de nombreux cas, la demande de conversion obéit à une volonté de normalisation sincère, exprimée par des personnes de père juif, et qui ont grandi avec la conviction d’apparte-nir au peuple juif. Ce même proces-sus doit ensuite ne pas être présenté comme insurmontable pour celles et ceux qui se sont engagés d’eux-mêmes dans le projet : il fut un temps, encore récent, où la maltraitance morale des candidats étaient hélas monnaie cou-rante. Il semble que, parfois au prix de drames, les autorités compétentes aient fait amende honorable, en décidant de faire preuve d’un esprit d’ouverture qui devrait être la règle (le traité Sanhédrin expose les modalités principales de l’accueil). Mais surtout, l’effort d’adap-tation devrait concerner les différentes mouvances. Il devient aussi nécessaire

qu’urgent de susciter un débat de fond, afin que les différentes sensibilités doctrinales du judaïsme parviennent à s’entendre sur un standard halakhique, véritable creuset de l’identité juive, pour tenter de mettre un terme au risque réel d’éclatement du peuple juif.

Schlomo Brodowicz

Ingénieur informaticien - Graphiste – ÉcrivainUne parole faussement attribuée (pa-raît-il) à A. Einstein affirme : « Tout doit être fait aussi simple que possible, mais pas plus simple ». Et le fait est que simplifier la conversion relève de la quadrature du cercle. Si la tradition de Moïse n’a aucune vocation prosé-lyte, elle accueille en son sein, et avec tous les honneurs, les âmes sincèrement désireuses de s’abriter sous ses ailes. Sauf que l’engagement qu’elle requiert est à la fois exigeant et – surtout – irré-versible. Irréversible parce que la loi dispose qu’une personne convertie qui manquerait à son engagement reste juive, et que si notre peuple est enrichi par les âmes sincères qui le rejoignent, les vocations fugitives lui sont un poids très lourd. La conversion n’exige pas une pratique ultra-orthodoxe mais le respect de lois fondamentales dont des Juifs natifs refusent déjà les contraintes. Comment dans ce cas accueillir des non-juifs avant qu’ils aient acquis la pleine conscience de leurs devoirs et fait la preuve, par le temps et les actes, de leur détermination à les accomplir. Un(e) converti(e) n’est pas un Juif au rabais, et il est censé dire au même titre que ses frères juifs natifs : « Béni sois-Tu Éternel (…) qui ne m’a pas fait non-juif » dans les bénédictions du matin.

C’est dire ! Et D.ieu sait que depuis Ruth, notre peuple s’est honoré de mil-liers d’âmes nobles qui ont rejoint sa foi. Mais la transfiguration d’une âme, c’est-à-dire de l’incarnation même de D.ieu dans la personne humaine – ne saurait être « simple ». Reste qu’une réflexion sur une certaine humanisa-tion de l’accueil fait aux personnes souhaitant se convertir serait peut-être indiquée.

Jean-Charles Zerbib

Directeur FSJU-IsraëlPrésident des Anciens EEIF en IsraëlEt si on commençait tout simplement par étudier et appliquer les règles défi-nies par nos textes, avant de penser à les simplifier. Le Peuple juif est « condamné » à être, quantitativement, un petit peuple ! Mais notre tradition nous enseigne que nous devons accueillir celui qui souhaite nous rejoindre en « l’attirant d’une main et en le repous-sant de l’autre ». Certains ne font que repousser, parfois sans ménagement, créant d’inutiles souffrances ; d’autres accueillent trop facilement, enlevant à ce processus toute valeur. Encore une fois, il faut trouver le bon équilibre pour accueillir l’autre sans se détourner de notre Histoire et de nos principes. Bien sûr le contexte, l’environnement, jouent un rôle fondamental car la ques-tion ne se pose pas de la même façon à Tel Aviv ou à Paris, mais les principes restent les mêmes. Enfin, on ne traite pas de la même façon l’être issu d’un mariage exogamique (mixte) et celui que rien ne relie par un quelconque lien au Peuple juif.

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Sur le vif 593 - Le processus de conversion au judaïsme doit-il être simplifié ?

en PARTENARIAT AVEC LE PETIT HEBDO

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Marathons de la libertéVendredi dernier, ils étaient plus de 20.000 à participer au marathon annuel de Jérusalem, chacun selon ses capacités, un peu comme pour la construction du Mishkan. Grâce à cette course sans frontières, des milliers de kilomètres ont été par-courus : des kilomètres de volonté, de courage, d’efforts, de rires, de larmes, de solidarité, de complicité.

Tous les citoyens étaient conviés à cette aventure sportive, dans notre capitale, plus que jamais réunifiée. Contrairement au monde politique ou professionnel, ici pas de sélection : femmes, hommes et enfants ont eu droit aux mêmes honneurs, au même respect, et au même climat printanier. Sans cris, sans violence, sans haine : le message était clair : ‘’beya’had !’’

Tous différents, mais tous ensemble vers une même direction, un même but, sous le même soleil d’Israël. Il faut dire que le marathon est le sport national du peuple juif. Rappelons-nous : le premier se déroulait il y a plus de 3000 ans à la sortie d’Égypte. Et depuis, pendant la période qui pré-cède Pessah’, à chaque génération, les capitaines de famille, plus ou moins aidé(e)s par leurs matelots, se lancent dans le marathon tradition-nel : la course folle à la poursuite du H’amets.

Un marathon d’un autre type se dé-roule également dans nos contrées : un marathon politique où tout le monde s’agite, mais chacun dans un sens, et sans garantie de se retrouver

en PARTENARIAT AVEC LE PETIT HEBDO

tous à l’arrivée pour partager les lau-riers. Dans cette course aux sièges parlementaires, le terrain est sinueux, les montées éprouvantes, l’ambiance tendue, le temps nuageux, et pourtant tous ont la même ambition : monter sur le podium de la 19ème Knesset, même sur la plus petite marche de la coalition… espérons-le, pour le bien d’Israël.

Quant à nous, notre quotidien res-

semble souvent à un marathon en tous points, l’essentiel étant d’unir toutes nos forces et de ne jamais perdre de vue notre objectif commun de vie juive sur notre terre.

Par:avraham azoulay

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Les rebelles syriens ont menacé de prendre le plateau du Golan à Israël, et en réponse, Tsahal a com-mencé à renforcer sa présence le long de la frontière. Dans le même temps, les soldats se concentrent sur la sécurisation des travailleurs qui construisent la nouvelle clôture sécurité d’Israël sur sa frontière avec la Syrie, une clôture censée fournir la sécurité à Israël dans une ère post-Assad.

Le chef de la direction des opérations de Tsahal a présenté un nouveau plan opérationnel pour les soldats gardant la frontière, dans le sillage des avan-cées rebelles vers la région fronta-lière. Pour l’instant, le principal souci de Tsahal est les attaques d’armes à feu sur les personnes chargées de construire la nouvelle frontière, à l’image des attaques terroristes contre ceux qui construisent la barrière entre Israël et l’Egypte dans le Sinaï.

L’armée israélienne a également commencé à installer des nouveaux systèmes d’alarme sensibles, armées avec une fibre spéciale qui déclenche une alarme au moindre contact. Les combattants envoyés sur les hauteurs du Golan sont censés appuyer les sol-dats Golani et les unités d’artillerie qui patrouillent activement la zone.

Parmi les forces qui patrouillent la zone, ont peut trouver des soldats de la plupart des unités d’élite de l’armée israélienne, de même que

des soldats de l’unité Oketz, l’unité des chiens de combat de Tsahal. Les vidéos publiées samedi par les forces rebelles, dans lesquelles ont peut les voir dans la partie syrienne démilita-risée du Golan, sont un témoignage supplémentaire de l’affaiblissement des forces d’Assad dans la région.

Dans l’une des vidéos, des forces rebelles peuvent être vues tirer non loin de la frontière israélo-syrienne, en particulier à côté d’un signe de l’ONU informant les visiteurs du sta-tut de la zone démilitarisée. Dans une autre de ces vidéos, les rebelles sont vus dans un véhicule circulant dans la zone démilitarisée. Un des rebelles critique le régime d’Assad tout en vé-hiculant un message à Israël. «Nous sommes maintenant en face du Go-lan, la terre bénie vendue par Hafez al-Assad,» dit-il.

«Depuis 40 ans pas un seul coup de feu n’a été tiré sur cette terre. Depuis 40 ans, pas un seul coup de feu n’a été tiré en direction d’Israël.» Pen-dant ce temps, les 21 casques bleus philippins qui ont été enlevés par les rebelles syriens en début de semaine ont été remis à la Jordanie, où ils ont été accueillis par le ministre jor-danien des affaires étrangères. Les casques bleus ont été kidnappés près du village de Jamla dans le sud de la Syrie, après que des rebelles aient pris d’assaut leur convoi, condition-nant leur libération à un retrait des forces d’Assad du village.

Tsahal renforce ses effectifs sur la frontière syrienne

Les 21 observateurs philippins de l’ONU capturés mercredi par des rebelles sur le Golan, dans le sud de la Syrie, sont arrivés libres samedi après-midi en Jordanie, ont déclaré un porte-parole du gouvernement jordanien et l’ambassadeur des Philippines à Amman.

«Ils sont arrivés en Jordanie», a décla-ré le porte-parole du gouvernement, Samih Maaytah. L’ambassadeur des Philippines à Amman, Olivia V.

Palala, a confirmé cette information. «Je me rends à la frontière pour les rencontrer», a-t-elle déclaré. Plus tôt, l’Observateur syrien des droits de l’Homme (OSDH) avait indiqué que les observateurs avaient été trans-férés du village syrien de Jamla, où ils étaient retenus, vers la vallée de Yarmouk, à la frontière jordanienne, en vue de leur libération. Premier enlèvement de ce genre Une première tentative de sortir les observateurs de Jamla avait échoué vendredi en

raison d’un bombardement mené par l’armée syrienne sur un secteur proche, contraignant un convoi de l’ONU qui devait les évacuer à faire marche arrière.

Mais le régime a ensuite donné son accord pour une trêve en vue d’une évacuation des 21 observateurs de la Force de l’observation du désengage-ment sur le Golan (FNUOD) chargée depuis 1974 de faire respecter un ces-sez-le-feu entre Israël et la Syrie. Le Golan est occupé en grande partie par Israël. Le groupe rebelle «la Brigade des martyrs de Yarmouk» avait re-vendiqué la capture des observateurs mercredi. Les ravisseurs, qui avaient initialement réclamé un retrait de l’armée syrienne de la région, avaient ensuite demandé l’arrêt des bombar-dements pour permettre la libération des Casques bleus. Il s’agissait du premier enlèvement de ce genre de-puis le début du conflit en Syrie il y a près de deux ans.

Les 21 observateurs de l’ONU capturés en Syrie, ont été libérés

Deux jours après que 21 casques bleus philippins aient été enlevés par les rebelles syriens dans le vil-lage de Jamlah, situé à moins de 2 kilomètres de la frontière israé-lienne, huit autres observateurs de l’ONU originaires des Philippines ont abandonné leur poste vendredi et traversé la frontière israélienne.

Les soldats, qui appartiennent à une force de l’ONU qui patrouille la fron-tière entre la Syrie et Israël depuis près de quatre décennies, ont reçu l’ordre de leur commandant d’aban-donner leur poste de peur que les rebelles tentent de capturer d’autres soldats de la paix.

Une force de Tsahal stationnée dans

le Golan a rencontré les soldats de la paix le long de la clôture de sécurité avec du personnel de l’ONU qui est arrivé du côté israélien de la frontière. L’armée israélienne a souligné que ses soldats n’ont pas traversé la fron-tière pour aller chercher les soldats de la paix. L’armée israélienne devrait transporter les soldats de l’ONU à la base onusienne de Ein Zivanit, située près du point de passage de Quneitra.

Il y a deux semaines, la Croatie a an-noncé qu’elle retirait ses 100 hommes de troupes de la zone tampon qui sé-pare Israël et la Syrie. Le gouverne-ment croate a déclaré qu’il craignait pour la sécurité de ses soldats après avoir appris que l’Arabie Saoudite avait acheté des armes de la Croatie

pour les fournir aux rebelles syriens. Pendant ce temps, le gouvernement philippin a déclaré que les rebelles syriens n’ont toujours pas libéré les 21 casques bleus philippins qui ont été enlevé mercredi et collent à leurs demandes d’un repositionnement des forces gouvernementales syriennes avant tout transfert.

Le porte-parole du ministère des affaires étrangères philippin, Raul Hernandez, a déclaré que les rebelles étaient attendus pour libérer les sol-dats de la paix vendredi matin. «Je ne sais pas exactement ce qui s’est pas-sé, pourquoi la libération attendue ne s’est pas produite, mais il y a toujours la demande aux forces syriennes de se retirer,» a-t-il déclaré à Manille.

Il a dit que le gouvernement philippin continue à «travailler avec toutes les parties prenantes pour la libération rapide de nos casques bleus philip-pins.» Les rebelles exigent que les troupes syriennes se retirent de la zone de Jamlah, le village près de la frontière du Golan, qu’Israël avait capturé à la Syrie lors de la guerre des Six Jours. Les soldats de l’ONU surveillent la ligne d’armistice depuis 1974.

8 soldats de l’ONU abandonnent la Syrie et se réfugient en Israël

Un rapport de l’ONU informe que c’est une roquette palestinienne et non pas une attaque aérienne israélienne qui a tué le bébé d’un journaliste de la BBC pendant les combats entre le Hamas et Israël en novembre 2012.

La mort d’Omar Al-Masharawi, le bébé de 11 mois d’un pigiste de la BBC, Jihad Al-Masharawi, était de-venue, à tort, un « symbole » de ce que les Palestiniens pensaient de la ri-poste israélienne – pendant huit jours – en réponse aux innombrables tirs de roquettes, obus et missiles depuis la bande de Gaza sur Israël.

Le bureau des Nations Unies du

Haut-Commissariat pour les Droits de l’Homme a informé dans un tout récent rapport que la mort du bébé a été causée par une roquette palesti-nienne qui faute d’atteindre Israël a explosé dans la bande de Gaza.

Il est intéressant de noter au passage que Jihad Al-Masharawi travaille pour la BBC dans la bande de Gaza où seuls les journalistes pro-Hamas ont le droit de faire leur travail sans se faire assassiner.

Un bébé palestinien a été tué par le Hamas.

Pas un mot dans nos médias.par: Michel Garroté

Le Hamas tue un bébé

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Suite à l’interview de Véronique Genest, chez Ruquier, nous avons eu confirmation que le duo Polony Caron, est composé de deux ro-quets, qui aboient de façon discor-dante et désagréable, prêts à tout, pour montrer qu’ils ont piégé leur interlocuteur.

Bien loin de la finesse de Zemour et Naullau.

En revanche, avons-nous observé, analysé, disséqué le courage de ma-dame Véronique Genest.

Sa candeur et sa naïveté la rendaient touchante, tant elle était certaine de venir à cette émission pour parler de sa fonction à venir : « Aider les fran-çais de l’étranger. »

Au lieu de la laisser s’exprimer sur son envie d’aider les autres, elle a été carrément assommée, avec une hargne non dissimulée. Et quand Caron, plus odieux que jamais, lui dit« Vous ne m’aimez pas, mais moi, je vous aime bien, j’aime bien l’actrice que vous êtes… »C’est pour mieux l’achever, lui porter le coup de grâce. Si seulement, vous disposez d’un peu de courage, vous auriez invité Jona-than Simon-Sellem, qui se tenait en coulisses.

Et bien, sachez, vous deux, le duo de la honte que nous sommes nombreux à vous devoir un grand merci.

En poussant Véronique Genest dans ses retranchements, vous nous avez permis de réaliser, que pas un juif, ni un défenseur d’Israël, ne s’est pré-senté a la télévision française avec le courage de Julie Lescaut

Il est temps, que des hommes au fait de toutes ces informations, viennent vous tenir la dragée haute.

Vous ferez moins le fier, monsieur Caron, si d’aventures, vous aviez le courage d’inviter Guy Milliére ou Alexandre Del Valle.

Vos théories sont fausses, fabriquées par une presse de gauche, et vous le savez. En vous écoutant, on se de-mande qui vous défendez. Des arabes qui ont décidé d’islamiser le monde ? Oui, les arabes ont envahi et massa-cré les populations des 21 pays qu’ils habitent aujourd’hui.

Oui, les arabes n’hésitent pas à in-venter l’histoire de toutes pièces, de façon à diaboliser Israël.

Et vous le savez ! Mais, il est plus rentable de brosser dans le sens du poil quelques centaines de mil-lions d’arabes, même s’ils coupent, quelques mains, même s’ils déciment leurs populations. Israël, malgré ses performances techniques, écono-miques, militaires…demeure le pays d’un peuple de moins de 15 millions d’habitants.

Libre à vous, de vous tromper de cible, mais laissez Israël continuer sur sa lancée. Cette année, ce pays admi-rable, fêtera 65 ans.

Et sur le plan économique, il est 3ème mondial, derrière les USA et la Chine. Vous aimez les références : TapezYOUTUBE ISRAEL TERRE DE MIRACLES.

Dans 65 ans, il sera sans doute 1er, mais il n’y aura plus d’européens pour le critiquer.

Vous avez sans doute entendu parler de dilution.

René SEROR

Le courage de Véronique Genest

Pour la septième rencontre des musulmans du Nord, la Ligue isla-mique du Nord n’a rien trouvé de mieux que d’inviter … des jiha-distes.

Martine Aubry a été choquée par cette décision, et a annoncé qu’elle boycotterait le rassemblement.

Dénonçant régulièrement la myo-pie de la gauche vis à vis de l’islam conquérant, je me dois de féliciter Madame Aubry et je serais déçu qu’on ne se joigne pas à moi.

La Maire de Lille a donc adressé un courrier à Amar Lasfar, le président de la Ligue islamique du Nord, pour lui faire savoir qu’elle était choquée de voir, parmi la liste des invités, deux islamistes : Tariq Ramadan et le Sheik Salah Sultan, président du Haut Conseil islamique d’Egypte, membre du Conseil européen de la fatwa et de la recherche et de l’Union internatio-nale des savants musulmans.

Martine Aubry explique dans le

courrier que « ses prises de position (Salah Sultan) sont à l’inverse des valeurs que nous défendons, celles de notre République comme celles de notre ville »

Aubry heurtée que Sultan appelle les jeunes à pratiquer les sports de com-bat pour libérer Jérusalem

Elle ajoute : « Je vous rappelle, à toutes fins utiles, quelques-uns des propos qui lui sont attribués, propos qui ne peuvent que nous heurter. Dans une interview (…), Salah Sul-tan a appelé les jeunes à pratiquer des sports de combat en vue de « libérer » la mosquée Al-Aqsa, à Jérusalem: « J’appelle les jeunes à pratiquer des sports, et à renforcer leurs corps dans la préparation du Jihad (…). »

Martine Aubry choquée qu’un isla-miste appelle à combattre pour cap-turer Jérusalem, les élus EELV et communistes ont du s’étouffer en apprenant la chose.

Aucun élu lillois à la rencontre des

musulmans du nord

La maire de Lille, qui renvoie dos à dos les musulmans et les islamistes, ajoute qu’aucun élu lillois ne parti-cipera à l’évènement « qui porte des messages contraires aux valeurs de la République et de notre ville, par-tagées par tous, et, bien évidemment, par les musulmans. »

Amar Lasfar a réagit, évidemment ;-)

Il affirme que Martine Aubry « outre-passe ses responsabilités de femme politique. Elle n’a pas à nous dire qui inviter ou pas à nos manifestations. Le vivre ensemble, on ne l’affiche pas, on le vit ».

Lasfar n’arrive pas à cacher qu’il entend utiliser la démocratie comme une arme contre elle-même : au nom de la démocratie, il exige le respect droit d’inviter ceux qui veulent la détruire. C’est un peu comme si un député réclamait le droit d’entrer à l’Assemblée nationale avec une ceinture d’explosif au prétexte que le règlement interdit de le fouiller.

Et l’islamiste ajoute que la maire de Lille « l’avait personnellement blessé et habitué à des choses plus sérieuses ».

La France recèle de ces champions… j’imagine que la Ligue islamique du Nord reçoit des subventions… laïques.

© Jean-Patrick Grumberg

Martine Aubry boycotte les islamistes du nord

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Alors qu’une cérémonie aux inva-lides fut vite expédié pour le Gé-néral Bigeard et que l’hommage national lui fut refusé, Bigeard qui en matière de résistance en avait remontré aux résistants de la der-nière heure, telles Mitterand et Hessel, un hommage national à été organisé pour celui, décrit déjà par Léon Bloy dans belluaires et por-chers comme, « cette vieille raclure qui nous a enfin quitté ».

Après un hommage national par Chirac pour son ami Yasser Arafat, aujourd’hui c’est, aux invalides, un hommage pour celui qui chuchotait aux oreilles des terroristes: « tuez les Juifs, nous sommes avec vous ! »

Parce que c’est bien de cela dont il s’agit : dans son homélie, François Hollande a salué « le militant sans

parti et l’optimiste sans limite » que fut Stéphane Hessel, « séducteur de la cause juste ». « Il inspira la jeu-nesse d’Europe et même d’au-delà. Son appel n’était pas une incitation à la révolte mais à la lucidité », en évoquant le manifeste de Stéphane Hessel, Indignez-vous, vendu depuis 2010 à 4 millions d’exemplaires dans le monde, et qui a inspiré plusieurs mouvements de protestation, notam-ment en France, en Espagne et en Grèce.

Mais qui à mis la jeunesse espagnole et grecque dans la rue, sinon la situa-tion économique, le chômage, dû à Zapatero le socialiste et à Papandréou et sa famille socialiste en Grèce ?

L’icône des bobos fut au combat social, ce que les femen sont au fé-minisme. Ce qui avant tout le distin-

guait, c’est son acharnement contre Israël, devenu le seul ennemi de la paix dans le monde.

Ses amis du Hamas peuvent pleurer un de leur meilleur agent recruteur en occident, de la même façon qu’ils pleurent leur ami Chavez.

Que le gouvernement socialiste orga-nise pour cette vieille ganache une telle cérémonie est en réalité logique : leur politique ressemble au petit ou-vrage de Hessel. Pas de fond, rien sur les questions fondamentales : place de la France dans le monde, son éco-nomie, drame du chômage des jeunes – enfin, pas pour tous les jeunes : « Monsieur le président , excusez mon client, il est au chômage depuis 4 ans et le trafic de drogue était pour lui le seul moyen de vivre et faire vivre sa famille ».

Les mêmes recettes d’un coté comme de l’autre : des discours vides, des concepts creux, et le même désir de changer les choses en changeant les mots. Et comme le dit à la fin de sa vie le général Bigeard : « Je vais cas-ser ma pipe et je ne serai pas mécon-tent. Car j’ai trop aimé la France pour accepter ce qu’elle est devenue ».

Consolons nous : Chavez et Hessel la même semaine, l’éternel aurait-il décider pour une fois d’alléger le far-deau des juifs ?

Même s’il y a Marcella Iacub.

© Lazare Zylbergleitt

Des petits bonhommes pour des petites causes

Attentat terroriste déjoué à Marignane

Deux « jeunes » de 18 et 20 ans – inutile je pense de préciser qu’ils ne sont pas bretons de souche, ont été interpellés jeudi matin 7 mars à Marignane (Bouches-du-Rhône) par la police antiterroriste.

Ils étaient « prêts à passer à l’action » et à se « procurer et fabriquer des explosifs ».

Les suspects sont en garde à vue. Repérés sur Internet, la DCRI a per-quisitionné à leurs domiciles.

Ils avaient récemment envoyé un « courriel de menace » visant le prési-dent américain Barack Obama, dont on ignorait la teneur exacte, et « ma-nifesté leur intention de se procurer des armes » ainsi que des explosifs de type TAPP qu’ils « voulaient confec-tionner » pour « passer à l’action » précise la dépêche AFP.

Leur « dangerosité » a amené les policiers de la DCRI à « intervenir rapidement », a dit la source, aidés du Raid, en raison de ces éléments et de la possibilité qu’il y ait des explosifs chez eux. Ils sont « potentiellement très dangereux » et « nous ne pou-vions pas prendre de risques », tou-jours selon la source.

« Les perquisitions ont été fruc-tueuses », a-t-elle aussi indiqué, et « en l’état des investigations » elles ont confirmé les « projets » des deux sus-pects agissant a priori seuls et « sans doute un peu illuminés ».

Sur leur profil Facebook, a relevé la DCRI, ils s’étaient « mis en scène en jihadistes », des « armes à la main », et avaient « posté une vingtaine de vidéos jihadistes », a ajouté la source.

Le pavillon dans lequel ils ont été interpellés (en photo) se situe dans un petit lotissement en périphérie de Marignane.

Une source judiciaire a déclaré que

ces interpellations avaient eu lieu dans le cadre d’une enquête préli-minaire ouverte tout récemment, fin février, pour « association de malfai-teurs en vue de la préparation d’actes terroristes ».

Le ministère de l’Intérieur a déclaré à l’AFP que les deux jeunes gens étaient « soupçonnés de préparer des actes de terrorisme, d’être en pos-session d’armes et de fabriquer des explosifs ».

Ils avaient été « détectés en novembre 2012″ selon la place Beauvau, « par des messages et consultations jiha-distes sur internet ». Ces « deux in-dividus ont fait l’objet d’une étroite surveillance, qui a donné lieu à l’ou-verture d’une enquête judiciaire ».

« La découverte récente de la volonté de ces hommes de se procurer des éléments entrant dans la fabrication d’explosifs et de passer à l’action a conduit à leur interpellation », selon l’Intérieur.

Menace terroriste élevée sur l’en-semble du territoire

Manuel Valls « tient à saluer l’action des services de police et de rensei-gnement, qui ont, ces derniers mois, permis de mettre hors d’état de nuire des filières et individus particulière-ment dangereux, et ce, alors même que la menace terroriste reste élevée sur l’ensemble du territoire ».

Valls a déclaré à plusieurs reprises ces derniers temps qu’« il y a en France aujourd’hui plusieurs dizaines de Mohamed Merah potentiels ». »Tous ne passent pas à l’acte mais il faut se prémunir ».« Nous faisons face en France à un ennemi intérieur qui est le fruit d’un processus de radicalisation », a répété à plusieurs occasions le ministre de l’Intérieur.

© Jean-Patrick Grumberg

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

« Les étoiles du rire » : 1ère édition réussie

Ils s’étaient donnés rendez-vous di-manche 24 février sur les planches de la mythique « Nouvelle Eve » pour trois heures de rire en soutien aux secouristes du Maguen David Adom: John Eledjam, Alex Dar-mon, David Buniak, Nicolas Rafal, David Azencot, Jonathan Bre-cher, Lisa Raduszynski et la par-ticipation exceptionnelle de Sacha Judaszko pour clôturer cette 1ère édition des Etoiles du rire.

Après une présentation du MDA par Yaël Fafet, sous l’égide du docteur Lazare Kaplan, président de l’asso-ciation, ces jeunes humoristes ont pu se succéder sur scène, au plus

grand plaisir des spectateurs de la salle, comble pour l’occasion. Arié Elmaleh, en maître de cérémonie, a su alterner présentations et improvi-sations au grand bonheur des spec-tateurs. Ces jeunes humoristes rem-plissent chaque semaine des théâtres, et avaient tenu à être présents pour l’occasion.

En 1ère partie, le chanteur Marc Fi-chel était présent, malgré une tournée européenne chargée, a tenu à saluer le travail des secouristes du MDA.Une très belle initiative de l’organisa-tion, qui planche déjà sur des dates en province avec ce qui pourrait devenir une troupe à part entière.

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Le président de Yesh Atid, Yair La-pid, sera probablement le prochain ministre des finances d’Israël, a-t-on rapporté vendredi, après une rencontre entre Lapid et le premier ministre Benyamin Netanyahou, qui a été décrite de « bonne » par les deux parties.

Les medias israéliens ont également indiqué que le président de Bayit Yé-houdi, Naftali Bennett, sera nommé ministre de l’industrie, du commerce et du travail. Moshé Yaalon (Likoud) devrait être nommé ministre de la défense, selon les rapports.

Bayit Yéhoudi recevra également le ministère du logement, avec Uri Ariel nommé à ce poste. Le parti recevra deux portefeuilles supplémentaires qui seront détenus par les députés Uri Orbach et Eli Ben-Dahan. Une déci-sion finale sur quels ministères doit

encore être prise.

Yesh Atid deux autres portefeuilles ministériels, très probablement les ministères de l’intérieur et des af-faires sociales, qui seront détenus par les députés Yael German et Shai Piron. Des rapports publiés jeudi indiquaient que ce serait Lapid lui-même qui recevrait le ministère de l’intérieur.

Deux des ministres actuels du Likoud conserveraient leur poste, indiquent les rapports : le ministre de l’éduca-tion Gidéon Saar et le ministre des transports Israël Katz. Deux ministres d’Israël Beitenou conserveront égale-ment leurs postes : Yitzhak Aharono-vitch au ministère de la sécurité inté-rieure et Sofa Landver au ministère de l’intégration de l’immigration.

Lapid avait auparavant demandé à

être nommé au poste de ministre des affaires étrangères, une place que nous lui trouvons assez logique, provoquant des problèmes avec Ne-tanyahou, qui vise à sauver ce por-tefeuille pour Avigdor Lieberman, le président d’Israël Beitenou, jusqu’à la fin de son procès. Lapid a accepté de renoncer à cette demande, et Lie-berman sera en effet nommé au poste de ministre des affaires étrangères un fois son procès terminé, en supposant qu’il ne soit pas condamné.

Un compromis a également été atteint sur la demande de Lapid de réduire le nombre de ministres afin de réduire les coûts. Le nouveau cabinet minis-tériel comprendra 23 ministres, plus que les 18 que demandaient Lapid, mais moins que les 25 ou plus que proposait le Likoud.

Des membres du Likoud ont exprimé leur satisfaction sur les résultats des pourparlers avec Lapid, disant à la 10e chaîne de télévision : « il appa-raîtra comme un gagnant, comme il le voulait, et nous avons réussi à garder le ministère des affaires étrangères, comme cela avait été promis à Lie-berman. »

« Nous avons accepté sa demande de réduire le nombre de ministres et mis dehors les partis ‘haredi (ultra-ortho-doxes), » soulignent ces responsables du Likoud. « Il comprend également qu’il a à faire des compromis sur le ministère des affaires étrangères. »

Lapid sera le prochain ministre des finances

Vous est-il déjà arrivé de recevoir quelqu’un que vous n’appréciez pas particulièrement, mais qui s’impose chez vous pour tout un shabbat ? Entre nous, cette hospi-talité forcée ne contribue pas tou-jours au shalom bayit et à l’édu-cation des enfants… surtout si en plus, votre hôte – qui est venu les mains vides bien sûr – se permet des réflexions douteuses – par pure amitié évidement, sur votre atti-tude : à tel point qu’à côté de lui, si cool et si généreux, vous passeriez presque pour des parents tyran-niques! Une situation fort déplai-sante mais qui ne nous laisse pas le choix: notre tradition juive nous oblige à accueillir tout le monde de bonne grâce.

Le visiteur qui nous arrive bientôt ressemble beaucoup à cet invité indé-sirable : arrivé sans carte d’invita-tion et sans cadeau, Barak Hussein Obama s’est imposé. Comme si le remue-ménage post-pessah ne nous suffisait pas, – avec ou sans coali-

tion définitive, nous devrons subir sa visite, décidée de sa seule initiative. Mais sincèrement – à part Tsipi Livni et Shimon Peres, quelques citoyens curieux et la presse à l’affut de nou-velles critiques à l’égard d’Israël – à qui importe l’arrivée de ce convive imprévisible? Pourquoi faire, à part des photos et des gros titres ? On se demande parfois à quoi peuvent bien contribuer ces visites-éclairs, dans un pays comme le nôtre, en surchauffe depuis des décennies ? Et puis on a du mal à oublier sa dernière visite au Caire: à peine quelques mois plus tard, il oubliait l’hospitalité de Mou-barak et félicitait les Frères Musul-mans… on connait la suite.

Très peu de dirigeants occidentaux prennent la peine d’étudier vraiment les pays où ils mettent les pieds: his-toire, culture, langue, conflits… Une visite de deux ou trois jours ne suffit certainement pas à cerner les rela-tions entre la seule démocratie de la région et les pays arabes voisins – et encore moins à agir avec efficacité.

Qu’apportent ces séjours express à part des déclarations ambigües, qui ne veulent rien dire mais que chaque camp interprétera à son avantage ? La plupart du temps ces magnats de la diplomatie mettent les pieds dans le plat mais de retour dans leur pays, les médias seront là pour en faire des héros. En fait le Président américain qui arrive officiellement pour tendre la main au peuple d’Israël avait cer-tainement juste envie de vacances avec Michelle, et sans vraiment tenir compte de notre propre agenda, il a réservé son billet.

Alors cher Mr Obama, oui nous vous recevrons, mais si vous désirez tant être apprécié par les Juifs, sachez que chez nous, dans notre culture, un invité n’arrive jamais les mains vides….alors, au risque de paraître impoli, voici une suggestion, puisque vous venez: Venez avec Jonathan Pollard, sinon rien!

par:Avraham azoulay

Avec Pollard,sinon rien

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Mars au 19 Mars 2013

Les négociations pour la formation d’une coalition gouvernementale tournent au ralenti; en attendant, l’horizon s’assombrit pour l’écono-mie d’Israël

Alors que Benyamin Netanyahou a obtenu deux semaines supplémen-taires pour former son gouvernement, la récession menace toujours l’écono-mie israélienne. Les derniers indica-teurs économiques du mois de janvier 2013 ne sont pas encourageants: la consommation cale, les exportations reculent, la production industrielle ralentit.

En ce début mars, l’Etat ne dispose toujours pas de budget voté pour 2013 et la politique économique qui sera suivie par le prochain gouver-nement n’a pas été arrêtée. Or, le temps joue contre la reprise de l’acti-vité: si 2012 a été une année perdue pour l’économie israélienne, on peut craindre que 2013 ne lui ressemble. A trop attendre, l’économie israélienne court de nombreux risques: en voici les principaux.

L’ABAISSEMENT DE LA NOTE DE CRÉDIT D’ISRAËLLe prolongement de la période d’ins-tabilité politique et l’absence de bud-get pour 2013 sont autant de menaces qui pèsent sur la note attribuée par les agences d’évaluation financière à Israël. On se souvient déjà comment, en juillet 2011, l’agence Standard and Poor’s avait abaissé la note attribuée à la dette publique des Etats-Unis: pour la première fois de leur histoire, ceux-ci ont été privés de leur “AAA” en raison des “risques politiques” de voir le pays prendre des mesures insuffisantes contre son déficit bud-gétaire.

En Israël aussi, un déficit public de 39 milliards de shekels (8 milliards d’euros), soit 4,2% du PIB, exige des mesures immédiates pour redresser les finances publiques. Sans quoi, le déficit dépassera la barre des 5% du PIB en 2013. Dans le contexte géo-politique tourmenté, ce pourrait être une raison suffisante pour abaisser la note de crédit d’Israël, ce qui renché-rira le coût du crédit que le gouverne-ment israélien obtient sur les marchés internationaux.

UNE CROISSANCE INFÉ-RIEURE À SON POTENTIELA trop attendre, l’économie israé-lienne aura de plus en plus de mal à retrouver son potentiel de croissance estimé à 4,5% l’an. Les économistes considèrent qu’en dessous d’un taux de croissance de 3% l’an, l’économie israélienne entre dans un cycle de récession. Or selon l’Institut israélien de la Statistique, Israël a connu un rythme annuel de croissance de 2,8%

au second semestre de 2012, contre 3,3% au même semestre de l’année précédente.

Pour l’heure, le chômage ne montre pas de signe d’aggravation, il a même reculé à 6,5% en janvier 2013. Cette stabilité de l’emploi est surtout obte-nue par la montée du travail à temps partiel qui efface des listes du chô-mage les Israéliens qui auraient pré-férer travailler à temps plein. Une croissance qui tomberait à 2% entraî-nerait inéluctablement la montée en flèche du nombre de chômeurs.

LA CONSOMMATION DES MÉ-NAGES EN BERNESi l’économie israélienne se contracte à un rythme accéléré, c’est aussi parce le consommateur israélien dépense moins: au second semestre 2012, la consommation par tête a baissé de 0,7%, après une augmentation de 1,9% au premier semestre. Les achats de biens durables sont en chute libre, en particulier les véhicules (-24,4%), l’électroménager (-5,5%) et l’ameu-blement (-3,3%).

Pourquoi le consommateur israélien dépense moins? Parce qu’il ressent un fort sentiment d’insécurité écono-mique. Selon une enquête de l’agence Nielsen réalisée à la fin 2012, près de 90% des Israéliens estiment que l’économie connaîtra une réces-sion en 2013. Dorénavant, la crainte du chômage est plus fréquemment mentionnée par les Israéliens que la crainte d’une guerre; ce qui justifie que les consommateurs réduisent leurs dépenses de consommation en attendant des jours meilleurs.

LA PERTE DE DÉBOUCHÉS EX-TÉRIEURSLe ralentissement économique dans le monde a conduit à la fermeture de nombreux débouchés pour l’écono-mie israélienne, en Europe comme en Amérique du Nord. De même, le renchérissement du shekel face au dollar et à l’euro réduit la rentabilité des exportations et favorise les im-portations. Résultat: le déséquilibre des échanges commerciaux d’Israël s’aggrave.

Au cours de trois derniers mois (de novembre 2012 à janvier 2013), les exportations de marchandises ont chuté de 16,6% en rythme annuel: les exportations de matériel de high tech se sont même effondrées de 19,4% au cours des trois derniers mois. Au moment où la crise politique se pro-longe, les industriels israéliens sont conscients qu’un débouché perdu pour leurs marchandises sera difficile à reconquérir.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

La consommation cale, l’export baisse, la production ralentit

Le Drame des ultra-orthodoxes dans l’oppositionLe parti Shass a pêché par trop d’assurance et, dans sa déconve-nue, il est prêt à prôner la politique du pire car il sait qu’il perdra ses postes de ministres.

Certes il s’agit seulement d’une me-nace car les orthodoxes ne peuvent pas insulter l’avenir.

C’est en effet le 3 mars que les trois dirigeants du Shass, Arié Déry, Élie Ichaï et Ariel Attias ont appris de la bouche du premier ministre, dans son bureau de Jérusalem, qu’ils étaient exclus de la prochaine coalition gou-vernementale en raison de l’opposi-tion ferme de Yaïr Lapid et de Naftali Bennett.

Ils étaient pourtant persuadés que Benjamin Netanyahou ne les laisse-rait pas tomber en raison d’un long passé d’étroite collaboration mais, la mathématique des élections était telle qu’il avait besoin des voix centristes pour constituer son gouvernement.

Refus travaillisteLe premier ministre les avait encou-ragés à chercher auprès de Shelly Yacimovich un accord pour que les travaillistes et le Shass se substituent au tandem Lapid-Bennett : « Voyez avec Shelly ; si vous arrivez à la convaincre, nous aurons un gouver-nement avec vous. J’ai essayé. Je lui ai offert beaucoup, le ministère des finances en particulier, mais elle n’est pas encore prête ». Mais le parti tra-vailliste, dont les élus sont de jeunes militants inexpérimentés, tient à une cure d’opposition de quelques années pour devenir à terme une force d’al-ternance après avoir contré le premier ministre comme chef de l’opposition durant une mandature.

Il vise haut et ne veut pas gaspiller ses munitions dans une coalition où il sera très minoritaire et qui lui fera perdre sa crédibilité auprès de ses militants.

Les députés travaillistesIl est vrai que le parti Shass est plus proche des travaillistes que du Likoud ou des centristes.

Les orthodoxes partagent la même vision de la société israélienne, en particulier en ce qui concerne l’aide aux populations défavorisées, mais diffèrent sur la répartition plus équi-table du budget de l’État.

Mais il semble que Shelly Yacimo-vich ait des ambitions plus impor-tantes qu’il n’y parait et qu’elle veut viser à terme le poste de premier ministre plutôt que de servir de sup-plétive à un gouvernement de droite.

Elle ne veut pas rééditer la même erreur qu’Ehud Barak qui avait recherché l’intérêt personnel d’un portefeuille ministériel plutôt que l’élévation de son parti à la première place, comme à l’époque historique.

Elle est convaincue d’être le prochain premier ministre si elle ne brade pas ses convictions et si elle n’abandonne pas ses électeurs de gauche en cours de mandat.Veto du guide suprême

Ovadia YossefLe triumvirat du Shass, original comme mode de fonctionnement

d’un parti, a vu sa stratégie brutale-ment s’écrouler.

Il était sûr de sa victoire et a mésesti-mé la capacité de nuisance et la force politique de Naftali Bennett avec qui il aurait pu constituer un groupe de pression qui l’aurait redu incontour-nable.

L’intermédiaire secret, qui avait cher-ché à proposer à Bennett et au Shass de signer, avant la campagne électo-rale, un accord fermel liant les ortho-doxes et les sionistes religieux, a été débouté.

Les ordres du guide suprême Ovadia Yossef avaient été formels pour ne pas négocier avec le trublion Bennett qui osait s’opposer à sa personne et à son autorité.

Les uns et les autres n’étaient certes pas très chauds mais la politique est faite de contradictions toujours sur-montables.

Cet axe aurait pu empêcher celui de Bennett-Lapid et aurait transformé complètement le paysage politique actuel.

On ne corrige pas les erreurs poli-tiques parce qu’on ne peut pas refaire l’Histoire.

Cette mise à l’écart du Shass est sinon une catastrophe, au moins une défaite cuisante qui va impacter de manière notable les finances du parti.

Alors ses dirigeants pestent, mena-cent et promettent une vie infernale au nouveau gouvernement pour jouer à fond sa chute.

Ils sont d’autant plus choqués que l’Histoire a bégayé puisque le père Tommy Lapid, chef du parti Shinouï, les avait déjà exclus du gouverne-ment en 2003. Ils avaient alors perdu comme aujourd’hui le ministère de l’intérieur.

Tommy LapidAlors s’ouvre à eux une période de disette et de restrictions à laquelle ils n’étaient pas préparés tant ils étaient persuadés d’être indispensables à la majorité.

Ils sont d’autant plus amers qu’ils es-timent que Benjamin Netanyahou n’a pas été reconnaissant alors qu’il doit son poste de 2009 parce qu’ils ont volontairement tourné le dos à Tsipi Livni qui était pourtant arrivée en tête des élections et qui d’ailleurs ne les avait pas sollicités.

Le Shass était persuadé que les liens qu’il avait tissés avec le Likoud étaient solides mais c’était trop pré-juger sur la constance des esprits et sur le comportement des hommes politiques.

Alors ils préparent la contre-attaque dans les implantations pour réactiver les extrémistes qui donneront du fil à retordre au gouvernement afin de lui faire « dépenser en frais de maintien de l’ordre une partie des fonds qui ne leur seront plus alloués ».

Ils n’ont pas d’autres moyens pour soulager leurs regrets de perdre la manne qui leur échappera après avoir perdu les budgets des ministères

de l’Intérieur, de l’Habitat et de la Construction, et de la Religion.

Des sommes colossales leur permet-taient de financer leurs écoles tal-mudiques, d’ouvrir des postes à des militants, de favoriser des candidats à certains postes de fonctionnaires et de répartir des travaux de sous-traitances aux membres de leur électorat.Difficultés financières

YeshivaLes institutions orthodoxes devront se passer des énormes fonds de finan-cements publics à savoir les alloca-tions budgétaires de l’éducation et des affaires sociales et religieuses ainsi que les allocations de soutien aux enfants.

Des milliards de shekels par an sont en jeu tandis que durant ces dernières quatre années, les internats ortho-doxes percevaient 60 millions d’aides de l’État.

Le ministère de l’éducation avait dé-bloqué un budget de 60 millions de shekels par an pour la culture juive, versés conjointement à Shass et au Judaïsme unifié.

Les systèmes scolaires recevaient 150 millions tandis que des bourses d’État étaient versées aux étudiants de yeshivas sur la base de 500 shekels par étudiant célibataire et 800 par étu-diant marié.

Pour les centristes et les sionistes reli-gieux, ces baisses d’allocations pour-raient convaincre les étudiants des écoles talmudiques à entrer dans le monde du travail dès lors où ils n’au-raient plus de subsides pour vivre ou, à s’engager à l’armée pour effectuer le service militaire.

Les couples seraient aussi amenés à accepter de travailler dans les insti-tutions d’État comme les garderies et les hôpitaux pour percevoir des salaires au lieu de dons.

Les centristes, qui n’ont pas l’inten-tion de confier à nouveau la prési-dence de la commission des finances aux orthodoxes, estiment que le gou-vernement n’aurait plus à troquer le vote de nombreux projets de lois par les orthodoxes en échange de finan-cement d’associations religieuses. Le climat politique deviendra ainsi plus sain.

Certains politiques sont moins in-quiets car ils estiment que le Shass a toujours été prévoyant et qu’il dis-pose d’un trésor de guerre pour les mauvais jours.

La situation du Shass risque d’être difficile mais, à n’en point douter, il réussira comme en 2003 à trouver des compensations financières pour attendre le moment où le premier ministre fera à nouveau appel à lui.

Il faudrait pour cela que le bloc La-pid-Bennett explose sur un conflit politique qui finira par démontrer l’inanité d’une alliance contre nature.Le Shass fera tout pour que de nou-velles élections aient lieu dans les deux ans, un cycle devenu habituel en Israël tant que subsistera le sys-tème électoral de la proportionnelle intégrale.Jacques Benillouche Blog

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Une mise à jour du calendrier de la visite du président Barack Hussein Obama en Israël la semaine pro-chaine indique qu’il se rendra deux fois dans des zones contrôlées par l’autorité palestinienne, mais ne visitera pas une installation Dôme de Fer, comme cela avait été prévu auparavant.

La visite au Dôme de Fer avait été fixée pour vendredi matin. Un calen-drier publié par la Maison Blanche la semaine dernière prévoyait la visite d’Obama au Dôme de Fer, où il au-rait reçu une explication approfondie sur la technologie et comment elle a été utilisée dans la récente opération Pilier de Défense pour détruire les roquettes tirées par les terroristes pa-lestiniens sur les villes israéliennes.

Mais un nouveau calendrier publié lundi dit qu’Obama se rendra à Beth-lehem au même moment où il aurait du se rendre au Dôme de Fer. A Beth-lehem, Obama visitera l’église « de la nativité ». Selon des sources au bureau du premier ministre, Obama se verra présenter une batterie Dôme de Fer après avoir atterrit à l’aéroport Ben Gourion mercredi.

Obama doit arriver en Israël mercredi 20 mars vers midi. Après une céré-monie d’accueil, et apparemment une visite du Dôme de Fer, Obama s’en-tretiendra avec le président Shimon Pères. Vers 17h30, Obama se réunira en privé avec le premier ministre Be-nyamin Netanyahou. La réunion est prévue de durer environ deux heures, les deux dirigeants dîneront ensuite ensemble.

Jeudi, le président Obama se rendra au Musée d’Israël et au Sanctuaire du Livre. Vers 11 heures du matin, il par-tira pour Ramallah, où il s’entretien-dra avec le chef de l’autorité palesti-nienne, Mahmoud Abbas, et d’autres responsables de l’AP. Obama revien-dra ensuite à Jérusalem où il se ren-dra au Binyanei Haouma (le centre de convention à l’entrée de Jérusalem) pour donner un discours.

Après le discours, Obama sera reçu au consulat américain à Jérusalem, et dînera ensuite avec le président Shi-mon Pères.

Vendredi, Obama visitera le Mont Herzl, où il déposera une gerbe sur la tombe de Théodore Herzl et d’Yitzhak Rabin. Il se rendra ensuite à Yad Vashem, le mémorial de la Shoah, et avant de quitter Israël, il rencontrera la chef de file du parti travailliste, Shelly Yechimovich, la représentante de l’opposition. Oba-ma se rendra ensuite à Bethlehem, revenant plus tard dans l’après-midi à l’aéroport Ben Gourion, où une céré-monie d’adieu officielle doit se tenir.

Les responsables municipaux ont mis en garde les habitants de Jérusa-lem et les touristes que le trafic était susceptible d’être un cauchemar, à la fois avant et pendant la visite d’Obama, avec de nombreuses rues et routes fermées dans les zones où se déplacera le président américain. Les préparatifs à la visite commenceront dimanche. Le fait que la visite coïn-cide avec la semaine avant Pessah, les jours commerciaux les plus lourds de l’année, garantit un trafic cauchemar-desque, ont indiqué les responsables.

28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 20 au 26 février 2013

Obama en Israël : Bethlehem oui, Dôme de Fer non

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