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Israël Actualités n°279

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 279 - Edition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013 Journal Israélien en langue française

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

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Nous sommes à près d’une semaine de la prochaine élection du Consis-toire de Paris.

Nous sommes dans la dernière ligne droite où les listes et les candidats in-dépendants se bousculent au portillon afin de présenter leur programme ou bien de le défendre ...

La lutte est rude ainsi que les coups bas. Aujourd’hui, certains en ap-pellent au changement et d’autres à l’immobilisme ... Il est important au-jourd’hui de prendre le taureau par les cornes et de se battre pour la commu-nauté ... Beaucoup de points restent sensibles que ce soit dans le domaine de la Cacheroute, des Agounot, de la Hevra kadicha, la désertification des synagogues, la diminution des dons et bien d’autres dossiers …

Aujourd’hui, le futur Président aura l’avenir de la communauté juive de Paris entre ses mains. Il devra réta-

blir toutes les injustices que subit notre communauté et venir en aide à ceux qui sont dans le besoin et de faire revenir les Juifs dans un même consensus ... Il faut arrêter cette fuite en avant en tournant le dos à cette ins-titution qui a fêté son bicentenaire il y a quelques années. Le Consistoire de Paris est la colonne vertébrale de notre communauté. Cette institution nous suit de notre naissance à notre mort, en passant par la bar ou bat mitzva et par le mariage. Il est impor-tant de venir voter pour le candidat qui sera à même de porter un vrai programme. Beaucoup de candidats ont un vrai charisme et parmi eux, un seul aura en main la destinée de notre communauté pour nous représenter dans les hautes sphères de l’état ! Dé-placez-vous en masse, et faite votre choix !

Israël Actualités a voté !

Alain Sayada

Dernière ligne droite

Le ministre iranien des affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a riposté au secrétaire d’état américain John Kerry ce lundi, après que Kerry ait affirmé que l’Iran était celui qui avait refusé d’accepter l’accord qui lui était offert pendant les pourparlers nucléaires à Genève le week-end dernier.

En réponse, Zarif a critiqué Kerry, écrivant sur son compte Twitter que c’était les Etats-Unis, et non l’Iran, qui s’étaient retiré de l’accord.

« Monsieur le secrétaire, est-ce l’Iran qui a refusé plus de la moitié du pro-jet américain jeudi soir ? Et qui a publiquement commenté contre ven-dredi matin ? » a tweeté Zarif.

Plus tôt lundi, Kerry, qui parlait lors d’une visite aux Emirats Arabes Unis, a déclaré : « le P5+1 (le groupe des

pays qui négocient avec l’Iran) était unifié samedi lorsque nous avons présenté notre proposition aux ira-niens… Mais l’Iran ne pouvait la prendre, à ce moment ils n’ont pas été en mesure de l’accepter. »

Les discussions ont pris fin samedi et devraient reprendre à Genève le 20 novembre.

L’évaluation de Kerry de la respon-sabilité de l’Iran était en conflit avec les accusations iraniennes faites plus tôt contre le ministre français des affaires étrangères Laurent Fabius, qui est selon eux celui qui a bloqué la transaction.

Les législateurs républicains aux Etats-Unis, au premier rang desquels se trouve le sénateur John McCain, ont fait l’éloge dimanche de la France pour avoir prévenu une mauvaise affaire avec l’Iran.

Israël a mis en garde contre un accord avec l’Iran, qui verrait certaines des sanctions contre la dictature isla-mique levées.

Le premier ministre Benyamin Netanyahou a réaffirmé lundi que la prévention de l’Iran d’atteindre des armes nucléaires est un objectif important de la politique étrangère israélienne, ajoutant que le gouver-nement ferait tout le nécessaire pour atteindre cet objectif.

La ministre de la justice a également appelé a la prudence en parlant de l’Iran, en disant : « nous croyons qu’un bon accord avec l’Iran serait une bonne chose pour le monde entier, et pas seulement pour Israël. Réduire les sanctions contre l’Iran permettra à l’Iran de rester comme un état qui est sur le point d’être en mesure de produire des armes nucléaires. »

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Des sources de sécurité israéliennes ont estimé mardi que le programme nucléaire iranien avait coûté 170 milliards de dollars (127 milliards d’euros) à Téhéran, la vaste majo-rité de ces coûts étant générés par les sanctions.

Ces sources ont indiqué à l’AFP que 40 milliards de dollars ont été inves-tis ces 20 dernières années dans l’éta-blissement et le fonctionnement des infrastructures nucléaires.

L’Iran a par ailleurs perdu 130 mil-liards de dollars en raison des sanc-tions mises en place depuis 2012 pour dissuader l’Iran de continuer ses acti-vités nucléaires, ont ajouté les sources au sein des services de sécurité.

Sur ces 130 milliards de dollars de pertes, 105 milliards sont liés à l’embargo sur les ventes de pétrole iranien et 25 milliards aux sanctions financières sur le système bancaire, le commerce et l’industrie, et aux pertes en terme de développement et d’in-vestissements, ont détaillé ces mêmes sources.

En outre, l’Iran a investi des cen-taines de millions de dollars pour aider le régime syrien qui massacre ses citoyens, entre 8 et 10 milliards de dollars d’aide au Hezbollah, entre 1,3 et 1,8 milliard de dollars d’aide au Hamas et au Jihad islamique pa-

lestiniens dans la bande de Gaza, pré-cisent ces sources.

L’Iran, allié de longue date de Damas, est accusé par les rebelles syriens d’avoir soutenu militairement le ré-gime, tout comme le Hezbollah chiite libanais qui a reconnu envoyer des combattants en Syrie.

Israël est farouchement opposé à l’accord en gestation entre l’Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Allemagne, Grande-Bretagne, Chine et Russie) concernant une limitation des activités nucléaires en échange d’un assouplissement des sanctions.

Le Premier ministre israélien Benja-min Netanyahu a affirmé dimanche qu’Israël ferait son possible pour convaincre la communauté interna-tionale d’empêcher un mauvais ac-cord avant la reprise des négociations avec Téhéran le 20 novembre.

Israël, considéré comme la seule puissance atomique de la région, et l’Occident accusent l’Iran de cher-cher à se doter de l’arme nucléaire sous couvert de son programme civil, ce que Téhéran dément en revendi-quant son droit au nucléaire civil.

Israël a maintes fois menacé de me-ner une attaque préventive contre les sites nucléaires iraniens.

Israël estime que l’Iran a dépensé 170 mds USD dans son programme nucléaire

« Ce n’est pas l’Iran qui a refusé un accord »

7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Jordan Horner, 19 ans, disciple du prêcheur de haine Anjem Chou-dary, sévissait dans le quartier de Tower Hamlets, à l’est de Londres, en compagnie de plusieurs repré-sentants de la religion de paix et d’amour, afin de répandre l’amour islamique par la terreur.

Membres d’une improbable « pa-trouille musulmane », ils sillonnaient les rues du quartier, agressant les « infidèles » qui avaient le malheur de ne pas respecter les préceptes sharia-tiques. Ils les menaçaient avec des couteaux (vous remarquez, Londres ou Paris : c’est toujours le couteau), les enjoignant à respecter la parole du prophète. Leurs cibles étaient les couples, les femmes « indécemment vêtues » (c’est à dire pas en burqa) ou les passants qui se promènent une bière à la main, ceux-ci se voyant alors arracher leur canette.

Mort aux infidèles

Lors d’une de ces agressions, Jordan Horner, alias Jamaal Uddin, accom-pagné d’un autre anglais converti, Ricardo McFarlane, et d’un jeune de 23 ans que la justice anglaise refuse d’identifier formellement « pour raison légale », s’était attaquer à un groupe de cinq fêtards, avait arraché leurs bières et les avaient vidées dans le caniveau en hurlant « mort aux infidèles ». Puis ils les avaient agres-sés physiquement, jusqu’à ce que les fêtards, entendant Horner demander à l’un de ses jihadistes d’aller chercher « le couteau », avaient tenté de s’éloi-gner, se souvenant de Lee Rigby, le soldat décapité en plein Londres il y a quelques mois.

Jordan Horner, proche collaborateur de l’imam Choudary, admirateur af-fiché de Ben Laden, s’était déjà fait remarquer par divers agressions. Il avait frapper un photographe devant le domicile de son gourou à qui il avait promis « qu’il pourrait finir comme Lee Rigby ».

L’agression lui avait valu d’être em-prisonné pendant six semaines – il ne faut trop pas offenser l’islam.

La « patrouille musulmane » avait donc défrayé la chronique car ses membres, certains de leur impunité, fiers de leur sauvagerie toute musul-mane, avaient publiés leurs exploits sur Youtube. On les voyait agresser des passants, insulter des femmes, les traiter d’animaux nus, recouvrir des publicités « impudiques » de pein-ture, allant même jusqu’à lancer à un cycliste blessé dans un accrochage que la raison de son accident était son « impureté »… Dans une des vidéos, ils affirmaient n’avoir rien à faire des sentiments de ceux qu’ils agressaient, car, expliquaient-ils, ils sont les « jus-ticiers qui imposeraient l’Islam sur vos cous ». Hélas vu la complicité passive des élus, tant de ce coté du channel qu’en France, ils ont totale-ment raison.

Horner, petite frappe plusieurs fois condamnée pour vols et recels avant sa conversion, était présenté par Choudary comme un exemple. Ce dernier a affirmé que « les gens doivent réaliser que la sharia sera bientôt là, ajoutant… quelle meil-leure personne peut diffuser le mes-sage que celui dont la vie fut par le

passé corrompue ». Là encore, il sera difficile de nier que la sharia sera, peut-être pas tout de suite dans tous les domaines, la loi en Europe.

McFarlane, libéré sous caution, et ses deux complices maintenus en garde à vue ont plaidé coupables de tous les chefs d’accusations. Ils ont affiché leur total mépris envers la cour, en refusant de se lever devant celle-ci : ils ne reconnaissent que la loi divine d’Allah. La juge Rebecca Poulet a annoncé qu’elle prononcerait leurs peines le 6 Décembre.

Le Premier Ministre anglais, grand spécialiste auto-proclamé de l’Islam alors qu’il connait à peine sa propre religion de naissance, ira sans le moindre doute jusqu’à commenter cette affaire en affirmant une fois encore que « ces représentant du Pro-phète ne sont pas de vrais musulmans ». Les prochains également. Jusqu’à ce que ces faux vrais musulmans remportent les élections.

© Hervé Roubaix

Grande Bretagne : un converti à la plus belle des religions jugé pour lynchage et menaces de mort envers les « infidèles »

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Mes chers amis, Cela fait trois ans que je vous écris, à la même époque dans le cadre de l’Appel national pour la Tsedaka pour évoquer avec vous celles et ceux nécessiteux qui sont dans des situa-tions de vies tellement complexes que nous sommes devenus leur dernière chance de s’en sortir dignement. Chaque année, je cherche les mots pour vous présenter la situation telle qu’elle est, sans vous heurter mais sans rien vous cacher non plus. Je sais que ce n’est pas en vain puisque vous êtes de plus en plus nombreux à rejoindre la grande fa-mille des donateurs de l’Appel natio-nal pour la Tsedaka. mais ce n’est pas encore suffisant, loin s’en faut. Un de mes amis me disait il y a quelques jours encore : « Je ne sais pas comment tu fais. Ça doit être difficile de demander de l’argent. Tu n’es pas gêné parfois ? » Non, ce n’est pas demander de

l’argent qui me gêne….mais le sort de familles, de mères et d’enfants, de jeunes juifs qui n’ont pas de toit et risquent la dérive, de chômeurs en fin de droits qui n’ont pas de quoi se nourrir convenablement. Ce qui me gêne c’est de voir certains de nos aînés souffrant de solitude, mourir de solitude… abandon-nés, diminués, dans le dénuement. Ce qui me gêne, c’est la mise sur le bord de la route de 56 000 personnes de notre communauté pudiquement étiquetés « exclus sociaux », comme s’il s’agissait d’une nouvelle classe sociale. Nous avons besoin d’argent pour les aider. Le climat économique est tel que les besoins sont devenus énormes et certaines situations dramatiques, tragiques, épouvantables. Nous avons besoin d’argent car il est de notre responsabilité, de notre devoir d’aider nos frères à relever la tête et croire à nouveau en un avenir possible pour eux et leur famille. Et même si c’est difficile, car c’est difficile, je vous demande de l’argent. Ce que vous pouvez parce que cette aide fait partie de notre histoire, de notre tradition, de nos codes.Une confidence pour conclure : Moi aussi, j’ai fait un rêve…celui d’un monde meilleur où grâce à vous Lena, Grand-père Charly, Max, les familles D. et B., Madeleine et les en-fants, Pierrot, Adam et Nadine, Steph, Amandine et sa sœur Charlotte et les autres retrouvent le sourire. Votre don peut changer leur vie. Pensez-y.

Sloy Lévy

Cette étude, dont l’Expresse a pu-blié un article, nous montre bien que cette dégradation est réelle. En effet, 85% des Juifs Français estiment que l’antisémitisme est un problème en France, contre 66 % des Juifs des autres pays Euro-péens. Mais que ce soit 85 % ou 66 % d’une population qui déplore un phénomène de cette nature, prouve que partout en Europe, la situation des Juifs se dégrade. Nous savons que l’Islam est intolérant. Il suffit pour cela d’observer la situation des Chrétiens vivant dans les pays musulmans. Mais pourquoi en Eu-rope, les Juifs souffrent-ils plus que le reste des autres citoyens ?

La réponse est simple, depuis 1967, pour gagner des marchés arabes, Israël, est présenté par les médias Européens, comme le pays le plus détestable de la planète. Que voulez-vous lorsqu’un jeune arabo musul-man regarde la télévision. Qu’un journaliste lui explique qu’Israël est

entré à Gaza, que ce journaliste qui ne connait pas son dossier, ou qui veut l’ignorer, n’explique pas qu’Israël entre à Gaza pour faire cesser les tirs de roquettes qui depuis des années empêche les habitants du sud d’Israël de vivre correctement.

Il suffit de se rendre sur les sites ou de jeunes musulmans publient ce qu’ils croient être la vérité, Israël, le pays des Juifs, est un pays fasciste. Cela est simple, chauffé à blanc, dès qu’il apercevra ce qu’il croit être un Juif, il l’agressera, l’insultera, fera tout pour lui nuire.

Mais grâce à D… les Juifs ont un pays, Israël, pays dont ils peuvent être fiers. Et pays pour lequel l’auteur de cet article a rédigé ce petit poème

Depuis plus de trois mille ans

Depuis plus de trois mille ans.Les hommes, les femmes, les enfants.

Tous ont imploré le cielPour que renaisse Israël

Après d’abominables épreuvesIls ont enfin reçu la preuve

Que même dans la nuit la plus noireIl faut encore garder espoir.

Grâce à de très durs labeursAvec des larmes et des pleurs

D’un désert ils ont fait renaîtreDes champs ou les bêtes peuvent paître

Par la recherche et la technologieIls offrent au monde une vraie magie

Ils ont construit un paysQui en tout point nous ravit

Un exemple de démocratieLa aussi ils ont réussit

Mais les forces de l’obscuritéLeurs suppôts nous ont envoyé

A l’ONU, ils se pavanentCette brochette de grands ânes

Ahmadji Nedjad et compagnie Pour le monde c’est un vrai défi

Cette bande de grands dictateursQui chez eux sèment la terreur

Le monde, un jour comprendra cette lumièreCe doit être notre seule prière

Bernard Atlan

Une étude de l’Agence Européenne des droits fondamentaux nous confirme la dégradation de la situation des Juifs de France.

Lettre de Soly Lévy - Pdt de la Tsédaka

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

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Les étudiants palestiniens de l’Uni-versité Al Quds (Jérusalem-Est) ont été photographié faisant le sa-lut nazi et un drapeau du parti nazi a été hissé dans village un palesti-nien proche de Ramallah.

L’incitation à la haine raciale par l’Autorité palestinienne va de mal en pis. Des photos prises à l’Université Al Quds à Jérusalem-Est, montre des étudiants affiliés au Jihad Islamique, faisant le salut nazi, en uniforme. Sur d’autres photos, on peut voir des étu-diants « sans uniformes » fait égale-ment le salut hitlérien.

Ces photos sont tirés d’un film d’une cérémonie organisée la semaine der-nière. Et le blogueur palestinien qui a publié l’information (de manière ano-nyme) a déclaré que « deux évène-ments similaires ont été organisé ces dernières semaines par le Hamas. »

Tom Gross, un expert des affaires du Moyen-Orient, a demandé des expli-cations à l’université, affirmant que l’événement a eu lieu sans autorisa-tion, et qu’il « ne représente pas une

atmosphère éducative qui prévaut sur un campus. » Il a également deman-dé l’ouverture d’une enquête sur les armes que portent les étudiants, « des armes qui semblent réelles. »

Le Premier ministre Benjamin Neta-nyahu, lui, s’en inquiète. Il en a parlé lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement. Selon lui, « il s’agit d’un évènement particulièrement troublant. Nous assistons à des phé-nomènes organisés par le Fatah. C’est la conséquence directe de l’incitation la plus sauvage contre Israël. Ce n’est pas comme ça qu’on aura la paix. »

Il a expliqué que d’autres photos d’étudiants ont été prises, montrant ces jeunes faisant le salut nazi devant le drapeau d’Israël.

Dans un autre incident s’est produit il y a environ trois semaines (pour la deuxième fois), le drapeau nazi a été pendu dans le ciel du village de Beit Ummar, près de Hévron.

Par Roger Astier

A l’Université Al Quds de Jérusalem, on fait le salut nazi. A Beit Ummar, on élève le drapeau nazi.

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Colloque de l’UPJF à la mairie du XVIème

Plus de 250 personnes étaient pré-sentes à la conférence organisée a la Mairie du 16 ème, par l’UPJF ce jeudi 7 novembre avec le thème :« OU VA LA FRANCE» La salle des fêtes de la Mairie était pleine.

Après une brillante introduction de Claude Barouch dans laquelle il a fait état des inquiétudes face à la situation traversée par le pays, plusieurs inter-venants se sont exprimés.

Les hommes et femmes politiques étaient, entre autres, Claude Goas-guen (UMP), François KALFON (PS) et Valérie NAHMIAS (UDI).

Les journalistes de droite comme de

gauche tels que François d’Orcival (Valeurs Actuelles) et Renaud DELY (Nouvel Observateur) ont exposé leurs points de vue.

Ils ont également fait part de leurs sentiments aux personnes présentes.

Ces débats sur l’état général de la France ont abouti à la proposition des solutions qui pourraient favoriser un redémarrage de notre pays. Il a été constaté la faillite d’une politique appuyée par les récentes publications du FMI et de l’OCDE mais aussi de l’agence de notation Standard and Poor’s qui confirment un retard de compétitivité de l’économie fran-çaise. Il est clairement constaté le poids trop important des différents

impôts sur les français ainsi qu’un manque de réformes.

Nous avons pu constater un gou-vernement déboussolé , l’existence d’une majorité inquiète , ainsi que la hausse du chômage et l’accumula-tion des conflits sociaux .Ces facteurs entrainent l’exaspéra-tion des Français. Personne ne croit plus le Président de la République.

Le souhait de tous est que la France réussisse, quelle que soit que l’ l’orientation politique de M. Hol-lande. C’est d’autant plus important que dans cette période de trouble éco-nomique, apparaissent les problèmes de laïcité. Cette nouvelle forme d’antisémi-tisme atteint nos fondamentaux de juifs pour lesquels l’UPJF se bat.

Une piste serait que Monsieur Hol-lande change d’alliance et de poli-tique comme l’ont fait Gerhard Schröder en Allemagne. Il faudrait pour cela qu’il y ait un gouvernement d’union nationale, composé d’un très petit nombre de ministres, tous exclusivement tech-niciens et donc non motivés par leurs performances dans les sondages.

Rendez vous est pris pour le colloque annuel de l’UPJF le 26 janvier 2014 à l’Espace Cardin.

Le sheikh prédicateur Raed Salah a été condamné par le tribunal de paix de Jérusalem pour des pro-pos d’incitation à la violence et à la haine antisémite prononcés en 2007. Après une mesure d’éloigne-ment de la Vieille Ville de Jérusa-lem prise à son encontre par la po-lice, Raed Salah s’était réuni avec quelque 150 partisans dans le quar-tier de Wadi Joz. En présence de nombreux médias, il avait comme de coutume accusé Israël « de vou-loir détruire la mosquée Al-Aqsa » et autres fantaisies. Mais sur-tout, il avait prononcé cette phrase terrifiante : « NOUS, NOUS NE NOUS SOMMES JAMAIS PER-MIS DE PETRIR NOTRE PAIN DE L’IFTAR (FIN DU JEUNE DU RAMADAN) AVEC LE SANG D’ENFANTS. CELUI QUI VEUT PLUS D’EXPLICATIONS A PRO-POS DE CE QUE JE DIS DOIT ETUDIER CE QUI S’EST PASSÉ AVEC LES ENFANTS (CHRE-TIENS) EN EUROPE, DONT LE SANG FUT MELANGÉ A LA PATE DU PAIN SACRÉ DES JUIFS… ». Il avait aussi déclaré « que le sang des Palestiniens se trou-vaient dans la nourriture et la bois-son des Israéliens ».

“Haaretz”: “L’enseignement de la Shoah favorise la haine envers les étrangers”

Le journal « Haaretz » a publié une série d’articles à propos de la déci-sion du ministre de l’Education (sur une idée proposée par « Yad Vashem ») de commencer l’enseignement de la Shoah dès le plus jeune âge dans les écoles. Pour « Haaretz », l’ensei-gnement de la Shoah en Israël « en-traîne la haine des étrangers au nom du sentiment de supériorité de la race juive ». « Haaretz » laisse ses lecteurs penser qu’un groupe de nationalistes a entrepris de favoriser cet en ensei-gnement afin de pousser la jeunesse à la haine et à la violence envers les Arabes et présente Israël comme un Etat à la limite du fascisme. L’un des rédacteurs des articles a par le passé comparé Tsahal aux nazis. Par contre, ces mêmes personnes qui critiquent l’enseignement de la Shoah sont des fervents partisans de l’introduction de l’enseignement de la « nakba » palestinienne dans les programmes scolaires israéliens !

Les titres douteux de « Haaretz »A propos d’un colloque sur les in-fluences du cinéma nazi, « Haaretz » a mis en sous-titre : « Y a-t-il des ressemblances entre les films de la réalisatrice nazie Leni Riefenstahl et les films de propagande sioniste ? ». Dans le « Haaretz » en anglais,, cette phrase est carrément mise en titre : «

Is there any similitary between nazi and Zionist propaganda films ?»

Quand Hanyeh remercie les ONG des Droits de l’Homme…

Dans un discours prononcé par Ismaïl Hanyeh, chef du Hamas à Gaza à l’oc-casion de l’anniversaire de « la Tran-saction Shalit », les médias israéliens ont occulté un passage « intéressant » peut-être le plus intéressant : Hanyeh a parlé du « rôle fondamental joué par les ONG de défense des Droits de l’Homme dans la vision straté-gique du Hamas ». Il s’est félicité « du rôle joué par les mouvements libé-raux (d’extrême gauche) à travers le monde dans la lutte contre le blocus de Gaza et contre les implantations juives ». Puis il a rajouté : « L’utilisa-tion des ONG de défense des Droits de l’Homme n’est qu’un moyen pour nous dans la poursuite de la lutte pour la destruction de l’Etat d’Israël ».

Abou Mazen : « Tout Israël est la Palestine occupée »

Abou Mazen a fait prononcer en son nom un discours devant un « mémo-rial ». Jamal Muhaisen a dit notam-ment « pas un seul pouce de notre patrie n’a encore été libérée : Gaza est occupée, la Rive occidentale est occupée, la Palestine de 1948 est oc-cupée, Jérusalem est occupée ».

Le Fatah se moque d’Israël après la libération des terroristes

Abbas Zaki, membre du comité cen-tral du Fatah a nargué les Israéliens après la libération des terroristes par Israël. Après avoir couvert de louanges les « héros de la Nation » et félicité Abou Mazen « qui a su comment vaincre l’ennemi », il s’est adressé aux Israéliens : « Nous vous disons, crevez dans votre rage, allez dans vos cimetières et faites les prières que vous devez faire devant vos morts (les victimes du terrorisme). Mais nous, nous avons récupéré ceux ‘qui ont du sang sur les mains’ (selon votre définition), ils sont là, ils sont revenus parmi les leurs. Ce sont des combattants, des chevaliers, des hommes libres ». La foule exultait en entendant ces mots.Fatah : « Nous devons rémunérer les prisonniers libérés »

Le « ministre » chargé des Prison-niers, Issam Karake s’est indigné du fait que les Européens demandant que les fonds qu’ils envoient à l’AP soient utilisés « proprement » et ne soit pas utilisé pour payer des salaires aux prisonniers (terroristes) libérés. « Ces hommes sont des héros, qui se sacri-fient leur vie, il est donc normal qu’ils puissent vivre dignement ».

Raed Salah condamné pour incitation à la haine antisémite

13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Un député d’ Ennahadha réclame le classement de l’UGTT (Syndicat des travailleurs) parmi les organisations terroristes

Transfuge de son état (il est passé du Congrès pour la République au parti Ennahdha, pas plus tard que le 20 octobre 2013, ce qui est dans la logique des choses), le député de l’Assemblée nationale Constituante Naoufel Ghribi ne lésine pas sur les moyens pour qu’on parle de lui,

quitte à friser le ridicule et il n’est pas à son premier coup d’essai.

Déjà, le 15 juillet dernier, alors qu’il était encore pensionnaire du CPR, il avait publié un message sur les réseaux sociaux pour dire qu’il déclinait l’invitation de l’ambassade

de France, pour célébrer le 14 juil-let, comme si cela pouvait intéresser quelqu’un.

Il avait écrit, notamment : «Les res-ponsables de l’ambassade de France ont embarrassé nos députés en dis-tribuant de l’alcool durant le mois de Ramadan alors qu’ils savent per-tinemment que nos traditions et notre religion islamique l’interdisent».

Naoufel Ghribi récidive, sur un tout autre registre, cette fois, demandant le classement de l’Union générale tunisienne de travail (UGTT) comme une organisation terroriste. Voilà ce qu’il écrit, entre autres sur sa page Facebook : «Après l’annonce de la grève criminelle et dénuée de tout patriotisme dans les aéroports per-turbant ainsi l’aviation nationale au moment où le pays souffre d’une vraie crise économique, moi, Naoufel Ghribi, demande de classer l’UGTT comme organisation terroriste».

Il espère évidemment que son post déclenchera une avalanche de réac-tions et alimentera les unes des mé-dias en tout genre. Attendons voir, il y a peut-être encore des fous et des cré-dules qui tombent pieds joints dans ce genre de piège. Chaque jour, ma Tunisie s’enfonce davantage, meurt à petit feu, explose, crie, se débat face au totalitarisme naissant.

C’est le temps des faussaires : faux démocrates, faux dévots, faux Tuni-siens et vrais traitres. Ceux-là ont des fatwas pour tout, pour justifier leurs

mensonges, les boucheries dont ils se sont rendus coupables et les brigades noires qui déferlent sur nous.

C’est l’ère vulgaire, l’ère pourrie, l’ère de l’inquisition qui veut tout contrôler y compris le clitoris des femmes et les esprits des enfants qui ne savent pas encore parler. C’est le temps de la Renaissance qui regarde en arrière, le règne d’Ennahdha qui ment à Dieu et promet le paradis à ceux qu’elle achète, la revanche des réactionnaires qui veulent avant toute chose la destruction de la Tunisie, l’abolition de la liberté des femmes et une seconde mort pour Bourguiba.C’est aussi l’ère des nouveaux riches, des fortunes au nom de la «souf-france» vécue dans les exils dorés.

C’est tout un symbole lorsqu’un cer-tain Sahbi Attig qui promettait aux Tunisiens qui ne pensent pas comme lui, des bains de sang, quitte le quar-tier d’Ettadhamen où il vivait pour succomber à un nouvel «exil» doré dans les beaux quartiers d’El Men-zah.

C’est tout un symbole lorsque Tonton Ghannouchi bombarde son beau-fils ministre et ouvre les portes des bu-siness lucratifs à ses proches…Bien à l’abri grâce aux généreuses com-pensations qu’ils se sont accordées, les apparatchiks islamistes se com-portent comme au bon vieux temps de Haroun Errachid. À eux les palais, au peuple, la déchéance, la terreur, les bombes et la mort.

En un mot, c’est l’ère de la contre-ré-volution triomphante qui croit avoir eu ta peau au pauvre Tunisie. Mais ce n’est qu’illusion, fantasme d’isla-miste, délire de dictateurs renaissants. Car si le mot Ennahdha veut bien dire Renaissance, dans l’esprit des leaders de ce mouvement, c’est bien de re-naissance de la dictature qu’il s’agit...C’est l’ère de l’argent qui fond, mais cela la nomenklatura s’en soucie peu, car, désormais, elle vit aux frais de la princesse Tunisie en multipliant les impôts scélérats et les prêts qui enfoncent les tunisiens.

C’est l’ère du port qui pue, mais on dit que ce sont des veaux venus d’Uru-guay qui ont transformé la Goulette en étable. Même si certains cyniques soutiennent que c’est l’odeur des compromissions, trahisons et autres forfaitures qui s’installe sur le pays.

C’est l’ère des enfants de Ghan-nouchi, de sa jeunesse qui revient et c’est tout dire... C’est l’ère de la haine qui tue, du sang qui coule dans les rues et de la dictature ricanante qui revient... Requiem pour toi Ma Tuni-sie et, demain, viendra le chant de la Renaissance véritable.

H.PEREZ

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Au nom des droits de l’homme de vivre sans la menace terroriste, Poutine resserre l’étau contre les musulmans

Poutin a commencé une grande campagne pour anéantir la menace que représentent les musulmans. En Russie, le discours officiel ne distingue pas toujours entre isla-miste et musulman.

Première mesure : test ADN sur les femmes musulmanes

Une vaste opération pour prélever l’ADN des femmes musulmanes radicales russes du nord du Caucase

a commencé. Elle est officiellement destinée à identifier les restants hu-mains des candidates aux attentats suicides.

Pourquoi les femmes ? Parce que dans un pays où il n’y a pas d’aides sociales, les hommes doivent travail-ler pour nourrir leurs familles. Les femmes en revanche… sont utilisées par les islamistes qui luttent pour l’in-dépendance du Dagestan, avant de tenter d’envahir les régions voisines

en cas de succès.

Ainsi, 49 femmes qu’on surnomme les « veuves noires », des musul-manes qui revêtent des ceintures d’explosifs sous leurs burqa pour le jihad, se sont fait exploser au milieu d’innocents russes ces 13 dernières années.

Les critiques affirment que le fait de tester uniquement les femmes musul-manes est une mesure discriminatoire qui ne respecte pas l’égalité entre les races et viole la déclaration univer-selle des Droits de l’homme.

Une personne proche des services de renseignement m’a indiqué, par per-sonne interposée et sous réserve que je ne mentionne pas son nom, que les Droits de l’homme de vivre sans mourir dans un attentat terroriste sont plus élevés :

« En cas de conflit d’intérêt, m’a-t-il dit, et comme il n’est pas possible de tester toute la population, c’est la vie qui prévaut sur l’égalité de traite-ment ». « On sait tous que les risques qu’une blondinette de 9 ans se fasse exploser dans un bus sont proches de zéro, alors que pour une musulmane religieuse, le risque n’est pas le même », ajouta-t-il en riant.

Seconde mesure : faire payer les familles des terroristes

En soi, les tests ADN ne servent pas à grand chose, juste à identifier les terroristes. Avec ce second volet ils prennent toute leur dimension. Pou-

tine a signé une loi, adoptée par le parlement russe le 25 octobre dernier, qui stipule que les « proches des ter-roristes devront payer pour les dom-mages causés par les attentats ».

Sous les termes de la loi, « tous les dommages – y compris les préjudices moraux – seront compensés par les auteurs des actes terroristes ainsi que par leurs familles et leurs proches. »

Le terme proches vise « toutes ceux dont la vie, la santé et le bien-être comptent pour le terroriste en raison de ses relations personnelles avec ces personnes. »

Troisième volet : atteindre le ser-pent à la tête

2.9 millions de musulmans vivent au Dagestan, la province la plus au sud de la Russie, et sous l’influence de prêcheurs du Moyen-Orient, nombre d’entre eux se tournent vers le salafisme (sunnite) et donc le jihad. Poutine augmente régulièrement la repression, beaucoup quittent la ré-gion, et beaucoup de ceux qui restent luttent pour imposer la sharia.

• De nombreuses madrasas, ou écoles religieuses, et des organisations « charitables » islamiques dirigées par des salafistes, ont été fermées.

• Les maisons de plusieurs proches de militants islamistes ont été détruites.

• Des villages musulmans de mon-tagnes ont été coupés du monde.

• Des jeunes suspectés d’avoir des liens avec le terrorisme ont été placés sous haute surveillance.

• Et les autorités se sont rendues dans les madrasas et ont photographié tous les étudiants et relevé leurs em-preintes digitales.

« Je ne peux pas décrire à quel point les filles étaient terrifiées », a déclaré Abdurakhim Magomedov, l’imam salafiste d’une de ces madrasas qui n’a pas réussi à émouvoir le pouvoir russe.

Bien au contraire…

Aucun autre moyen de combattre ces monstres inhumains

Vladimir Kolokoltsev, le ministre de l’intérieur, répondant aux questions de la Douma, le parlement russe, a déclaré avoir reçu des « informations alarmantes sur la menace musulmane » et a affirmé qu’« il n’existe tout simplement aucun autre moyen de combattre ces monstres inhumains. »

Les frères Tsarnaev, qui ont commis l’attentat du marathon de Boston, ont passé la moitié de l’année 2012 au Dagestan. La Maison Blanche, qui a donné l’ordre au FBI de ne plus asso-cier le terrorisme à l’islam, n’a pas traité les mises en garde des services de renseignement russes lorsque les deux frères sont retournés aux Etats Unis.

© Jean-Patrick Grumbergpour Dreuz.info.

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Depuis que le général Abdel Fattah al- Sisi a renversé Mohamed Morsi , le 3 juillet , le gouvernement mili-taire s’est engagé dans une répres-sion féroce des Frères musulmans et plus largement des islamistes (même si certains , comme les sala-fistes du parti Nour , se la jouant perso prudemment, ont générale-ment évité les ennuis jusqu’ici) .

Non seulement cet assaut été violent , avec plus d’un millier de morts, et juridique, avec les Frères musul-mans interdits et ses hauts dirigeants emprisonnés , mais il a également été largement culturel , économique et religieux . Même la plus légère sympathie manifestée aux Frères musulmans peut créer des problèmes, avec les voisins si ce n’est pas avec l’Etat. Une très large proportion de la population soutient la répression et y pousse.

Quelques-uns des très nombreux exemples :

Mohammed Youssef, l’Egyptien champion de kung fu , s’est vu reti-rer sa médaille d’or et lui-même a été interdit de compétitions après avoir exprimé son soutien à Mohammed Morsi en portant un T -shirt avec le symbole pro- Morsi d’ une paume ouverte et quatre doigts . Le général Mohamed Farid el-To-hamy, le grand manitou anti- isla-miste de Moubarak , est de retour après 2 ans et demi de disgrâce et de mise en examen. Il est désormais réputé pour être le principal défen-seur et réalisateur de la tentative de détruire les Frères musulmans. » Il était le plus « tendance dure », la

plus totalement conservatrice», dit un diplomate occidental à propos de son passé. » Il parlait comme si la révolu-tion de 2011 n’avait jamais eu lieu. « Le militant laïc Ahmed Belal , avec le soutien du mouvement de rébel-lion , a appelé au boycott des entre-prises économiques possédées par les Frères musulmans, leur causant des pertes financières importantes . Cer-taines entreprises possédées par les salafistes ont subi un sort encore pire , étant non seulement boycottées mais incendiées. Après que les parents se sont plaints que des directeurs d’école et des en-seignants affiliés aux Frères musul-mans incitaient à la violence contre la police et l’armée , le ministère de l’Éducation a licencié 95 d’entre eux.

Savoir si cet effort est payant a une énorme importance non seulement pour l’Egypte mais bien au-delà . Si la répression réussit à isoler , affaiblir et détruire les islamistes , d’autres vont alors la reproduire ailleurs . Mais en cas d’échec , la campagne sera discré-ditée et ne sera pas répétée .

Par conséquent, tous ceux qui veulent voir le mouvement islamiste barbare détruit doivent soutenir les mesures énergiques de Sisi, même si nous pre-nons nos distances vis-à-vis de cer-taines de ses façons d’agir.

par Daniel Pipes

Version originale anglaise: Global Ramifications of the Anti-Muslim Brotherhood Campaign in EgyptAdaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Toutes les répercussions de la campagne anti-Frères musulmans en Egypte

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

La menace nucléaire iranienne et la crise des missiles de Cuba : un parallèle historique ?

En octobre 1962, en pleine Guerre Froide, le gouvernement Kennedy puis le peuple américain apprirent avec stupeur l’installation à Cuba de missiles soviétiques SS-4 dotés de têtes nucléaires.La superpuis-sance américaine se mit à trem-bler face à cette menace jugée par le Président Kennedy comme «…mortelle pour toutes les grandes villes américaines et canadiennes».

Le gouvernement de John Fitzgerald Kennedy se dit alors prêt à risquer la guerre pour défendre les intérêts vi-taux des États-Unis. Le monde affolé était au bord d’un conflit nucléaire entre les titans soviétiques et améri-cains.

La crise fut résolue grâce à l’habi-lité et surtout à l’extrême fermeté de JFK qui était déterminé à utiliser tous

les moyens pour défendre son pays contre une menace aussi lourde de conséquences.

Par ce retour à l’épisode de la crise des missiles de Cuba, je veux surtout créer un parallèle entre cette crise et la menace d’un Iran devenu une puissance atomique. Il faut dénon-cer les honteuses manoeuvres du gouvernement de B. Hussein Obama qui essaye de trouver par les moyens les plus veules un accord (au mieux bancal et donc incontrôlable ) avec la République islamique à propos de son projet plus qu’avancé de se doter d’une arme nucléaire effective.

Si accord il y a avec l’ Iran (quels qu’en soient les termes !),près six millions de Juifs israéliens se trouve-raient alors existentiellement mena-çés (au mieux dans l’ indifférence

générale…).

L’Occident devrait se souvenir du vent de panique qui traversa les foyers d’une Amérique pourtant peu-plée à l’époque d’environ 180 000 000 d’ habitants.

Aujourd’hui, sans même parler de la menace nucléaire iranienne, les ser-vices de renseignements israéliens estiment à 200 000 le nombre de ro-quettes et missiles pointés sur l’État juif à partir des territoires iranien, syrien, libanais et gazaoui .

De plus, malgré ce qu’en pense l’an-cien patron du Mossad et nouvelle groupie d’Obama, Meir Dagan, les Iraniens ne peuvent être présentés comme rationnels (à la différence, malgré tout, de l’URSS lors de la Guerre froide). Les Iraniens disent qu’ils accomplissent la volonté d’Al-lah et pour eux rien n’ est supérieur à cette «mission divine». Dès lors, comment la Raison pourrait-elle l’ emporter ?!

Si la gigantesque et surpuissante Amérique craignit le pire pour sa sé-curité en cette année 1962, il est alors aisé de deviner le sentiment qu’éprou-veront les habitants d’un pays comme Israël -dont la superficie est trois fois inférieure à celle du lac Michigan – face à des missiles nucléaires iraniens disposés sur son palier…

Frédéric Sroussi ( journaliste et essayiste en Israël)

Article paru pour la première fois sur Israel-flash.com, le 12 mars 2012 et réactualisé le 12 novembre 2013 pour www.jerusalemplus.tvCopyright © Israël Flash

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, est décidé à contrecarrer tout arrangement laissant à l’Iran la possibilité d’un nucléaire militaire. Pour se faire, il a engagé un bras de fer politique et médiatique contre les puissances désireuses de trouver un terrain d’entente avec le régime des aya-tollahs en annonçant, haut et fort, que son pays ne serait nullement engagé par l’accord passé et que, si nécessaire, l’armée passerait à l’of-fensive. Une position inconfortable pour les négociateurs occidentaux assurant, la main sur le cœur, qu’ils agissent dans l’intérêt bien compris de la planète.

Du point de vue israélien cet accord rappellerait étrangement l’époque munichoise du siècle passée.

Les dirigeants du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, France, Grande-Bre-tagne, Chine + Allemagne) ont donc repoussé au vingt novembre prochain les pourparlers qui, selon certains experts, mèneront tout de même vers une entente accordant un allégement des sanctions économiques interna-tionales sans contraindre, pour autant, le régime de Téhéran à renoncer, une fois pour toutes, aux possibilités de se doter d’un arsenal nucléaire.

Accord qui ne contentera pas l’Etat d’Israël et le poussera vraisembla-blement à prendre l’initiative d’une destruction des sites perses. Outre la condamnation unanime onusienne qui ne surprendra pas et la réaction militaire iranienne prévisible, la

réaction politique et diplomatique de ce pays sera de justifier alors la construction de l’arme nucléaire comme conséquence des actes guer-riers de « l’entité sioniste ».

Ainsi, sera légitimé, aux yeux de l’opinion mondiale, le besoin sécuri-taire de l’Iran !

Une autre hypothèse est celle qu’au-cun arrangement ne soit trouvé le vingt novembre prochain et que l’Iran se voit contraint à une faillite économique. Une banqueroute qui conduirait immanquablement à une révolte du peuple et à la chute du régime. Scénario cauchemardesque pour les ayatollahs qui les incitera à passer rapidement le cap nucléaire militaire pour ainsi faire chanter la communauté internationale à la mode coréenne du nord et faire lever les sanctions.

Sauf à être bloqué par une interven-tion armée, il va de soi que la faute incomberait, là encore, à l’Etat d’Israël pour avoir fait échouer les négociations. On entendrait alors les ‘’bonnes âmes’’ occidentales rappeler l’échec de celles-ci dû à ‘’l’intransi-geance’’ du Premier ministre Benja-min Netanyahou. Oublieuses qu’elle est partagée par les états sunnites de la région désireux de stopper toutes courses au nucléaire.

Des condamnations usuelles préfé-rables, somme toutes, à des condo-léances !

Publié par Victor Perez

C’est la faute d’Israël !

19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Blocage des négociations sur l’Iran nucléaire: vive la France! crient les améri-cains, « c’est le monde à l’envers » dit JérusalemVive La France! ont crié des dépu-tés conservateurs américains, in-quiets et opposés à tout accord avec l’ »Iranium ».

Ni les Français, ni les Israéliens n’ont pris conscience de ce qui s’est vrai-ment produit ce week end à Genève. François Hollande a littéralement – certes provisoirement – sauvé la paix du monde, car l’Iran nucléaire menace bien entendu en premier lieu l’Arabie Saoudite le Qatar et Israël, mais immédiatement après, Paris, Londres et les Etats Unis.

Si Israël n’était pas l’apparent béné-ficiaire premier de l’action de la France, les commentateurs politiques de gauche ne tariraient pas d’éloge, ce matin, pour François Hollande, et les pacifistes du monde entier mar-cheraient dans les rues pour l’hono-rer. Leur vrai visage, ici encore, est révélé par leur amer ressentiment contre Israël qui leur fait accepter, compte tenu de la minuscule taille de la région, l’extermination des Pales-tiniens pour se débarrasser des Juifs.

Aux Etats Unis, les leaders Républi-cains, habitués à montrer du doigt la France ces dernières années, n’ar-rêtent plus de louer la France qui a bloqué les accords entre les occi-dentaux et l’Iran au sujet de son pro-gramme nucléaire.

Le sénateur républicain d’Arizona

John McCain, très engagé sur les pro-blèmes de sécurité, a publié sur son compte Twitter : « Vive la France! ».

« La France a eu le courage d’éviter un très mauvais accord nucléaire avec l’Iran », a déclaré McCain après l’an-nonce que les négociations entre la Chine, la Russie, la Grande Bretagne les Etats Unis et l’Allemagne, le 5+1, et l’Iran ont échoué.

« Qu’on ne s’y trompe pas. Il y a eu trois jours d’intenses négociations à Genève. Et la France, n’a pas plié sous les pressions, et a répété inlas-sablement qu’elle était inquiète d’un accord sans aucune garantie, une spé-cialité de l’Iran » expliquait hier un commentateur de la politique étran-gère sur Fox News.

« Merci Dieu pour la France et merci Dieu pour avoir résisté », a même dé-claré le sénateur républicain Lindsey Graham sur CNN.

C’est le monde à l’envers, écrivent ce matin les journalistes israéliens, on est revenu aux années 50, quand la France défendait Israël bec et ongle, qu’elle était son fournisseur exclu-sif en armement, et que l’Amérique de Dwight Eisenhower et John Fos-ter Dulles avaient des relations très froides avec Israël, et, après la crise de Suez en 56, faisaient pression pour que nous nous retirions du Sinaï contre un accord signé et jamais res-

pecté, par lequel Israël pourrait utili-ser le canal de Suez.

A Genève, écrit la presse israélienne, six ministres des Affaires étrangères étaient réunis et un accord était près d’être conclus. Le premier ministre Binyamin Netanyahou avait appelé ça “la bonne affaire du siècle pour l’Iran” et un « mauvais accord, un très très mauvais accord » pour le monde, d’une « ampleur historique ».

Et puis tout a été bloqué, alors que les observateurs s’attendaient à ce qu’un accord soit signé. Pourquoi ? de-mande A. Foxman dans le Jérusalem Post ? Pas à cause des Etats Unis qui ont durci leur position. Au contraire même, si l’on tient compte des réac-tions israéliennes du week end, où les Etats Unis ont tout fait pour protéger le programme nucléaire iranien et pousser pour la levée des sanctions.

Au lieu de cela, c’est la France qui a objecté.

La France a fait remarquer qu’aucune clause pour arrêter l’usine d’enrichis-sement d’Arak n’a été prévue dans l’accord, et qu’aucune clause précise ne prévoyait l’interdiction faite à l’Iran d’enrichir son uranium dans le futur – un comble.

Netanyahou, de son coté, dénonçait que l’accord ne prévoyait même pas l’arrêt d’une seule turbine ! Quel ac-

cord de dupes !

Et les médias israéliens de conclure : le monde tourne à l’envers, et en Europe, les sincères défenseurs de la paix dans le monde peuvent se réjouir et souhaiter que le trio France Arabie Saoudite Israël tienne bon.

Seuls les hypocrites refusent de répondre à cette double question : pourquoi l’Iran qui dégueule de pé-trole veut-il construire des centrales nucléaires, et, si elles sont aussi paci-fiques qu’ils le disent, pourquoi les construisent-ils dans des bunker ?

Le leader suprême d’Iran, Ayatollah Ali Khamenei, a vivement réagit à l’attitude de la France, qu’il a décrit comme « ouvertement hostile » et a traité les Français d’“incompétents.”

Michael Doran, un expert du Moyen Orient au Brookings Institution, ancien sous secrétaire d’Etat à la défense et directeur du Conseil de la sécurité nationale sous George W. Bush a expliqué que « les Fran-çais prennent l’Iran très sérieuse-ment »,…« leurs diplomates ont une grande connaissance de l’Iran », et ils ont compris qu’ils « devaient adopter une attitude agressive lorsqu’ils dis-cutent avec eux ».

Doran n’est pas le premier à dire cela, et plusieurs dissidents ira-niens rappellent régulièrement que

lorsque Khamenei est confronté à un opposant virulent, il fait calmement marche arrière et se rétracte, mais lorsque la partie adverse cherche le compromis, il devient agressif.

Meyer Habib, député des Fran-çais de l’étranger et ami proche du premier ministre israélien, m’a déclaré hier avoir eu une conversa-tion d’une heure en tête à tête avec Laurent Fabius, et il lui a dit ceci :

« Vous connaissez Netanyahou depuis 22 ans, vous savez qu’il ne restera pas sans rien faire si l’Iran obtient une arme nucléaire. Oui, les probabilités pour que l’Iran s’en serve sont très faibles. Mais même si ces probabilités sont de 1%, Netanyahou ne l’acceptera pas, et il attaquera l’Iran. C’est ce que vous voulez ? Une guerre ? Une guerre dans toute la région ? Et pour quoi en échange ? Qu’est ce qu’on a à gagner à relâcher la pres-sion contre l’Iran ? Et vous savez bien que juste derrière, c’est Rome Paris et Londres qui seront directe-ment menacés. »

© Jean-Patrick Grumberg

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Israël Actu : Yvan Lellouche pré-sentez vous à nos lecteurs et parlez nous de votre militantisme Y L : Je m’appelle Yvan LEL-LOUCHE, j’ai 59ans j’ai grandi près de la banlieue de Tunis une ville qui s’appelle la Goulette (synonyme de gaité), Je suis le père de 5 enfants dont 3 ont déjà quittés le «cocon» familial, Je suis grand père d’une petite fille adorable et j’en attends Beezrat Achêm d’autres événements avec impatience pour les semaines à venir…Mais je pense vos lecteurs me connaissent un peu à travers mes chroniques hebdomadaires.

Je suis issu d’une famille traditionna-liste mon père zal qui était chevillard, fut un sioniste militant à l’Irgoun Tsva Agana… C’est un homme qui a passé sa vie à faire du Ghmilout Has-sadim (bienfaisance) sans distinction d’origine ou de race!.

Du point de vu de mon parcours, je

suis diplômé de l’ORT dans les Tech-niques industriels, je suis également diplômé des Beaux Arts. J’exerce depuis de nombreuses années la pro-fession d’éditeur et de conseiller en communication.

Je milite dans la communauté depuis plus de 30 ans. Déjà très jeune à Tu-nis j’ai été l’assistant du Grand Rab-bin Fraji Uzan zal. Je n’ai cessé en France de militer dans les milieux as-sociatifs. J’ai été l’un des animateurs du centre d’Etudes et de rencontre « Darkenou » aux côtés de mon ami Beny Cohen.

Je fus l’un des fondateur de la Fédé-ration des Journalistes juifs de France qui fut crée à la suite de l’attentat de la rue des Rosiers en 1982… J’ai même été un temps animateur radio à Radio Chalom et radio J. J’ai écris plusieurs articles de presse dans des journaux tels que Actu J ou encore «Le Chroniqueur» et je continu d’ail-leurs d’écrire régulièrement pour le journal Israël actualités…

Je collabore étroitement avec l’U.C.I.T (l’Union Culturelle Israé-lite Tunisienne) qui s’occupe de la sauvegarde du patrimoine des juifs de Tunisie…il m’arrive t’intervenir pour la conservation des lieux de mémoire comme les cimetières en Tunisie.

J’œuvre également depuis des années au dialogue interreligieux. Enfin pour terminer, je suis Administrateur Tré-sorier de la Synagogue Chivté Israël à Paris dans le 12éme, qui com-prend l’Ecole maternelle «Rechit Hokhkhma» dont je suis l’un des fon-dateurs.

Ces deux dernières années, J’ai été à l’origine de l’exposition itinérante de photos sur les camps de Pologne (Auchswiztch Majdanek Treblinka Birkenau) en partenarial avec un groupe de collégiens de l’Ecole Otzar Athora .

I A : Pourquoi avez-vous rejoint Tous Ensemble?Y L : J’ai fait campagne il a 4 ans pour Dov ZERAH et le Groupe TOUS ENSEMBLE…Ceci dit Dov ZERAH alors élu président m’a appelé à ses cotés et je l’ai accompagné en tant que secrétaire particulier. Bien que cette collaboration fut courte, pour la raison que tout le monde connais, nous avons fait en quelques mois un travail formidable!

Honnêtement j’ai adoré travailler à ses côtés, comme d’ailleurs j’aurais pris plaisir à travailler avec un autre Président. Tout cela pour dire que j’ai gardé de cette période un goût d’ina-chevé ! C’est une des raisons pour laquelle j’ai décidé de me présen-ter à cette élection du 24 novembre 2013 et de rejoindre le groupement TOUS ENSEMBLE animé par Dov ZERAH.

I.A : Pourquoi avoir choisi le consistoire de Paris?YL : Le Consistoire et notre Maison commune, Aujourd’hui je considère que cette institution doit revenir à ses fondamentaux! c’est-à-dire le Cultuel, pour contribuer à l’essor du Judaïsme Francilien! Il est impor-tant et même urgent que l’institution œuvre pour rapprocher ceux de nos frères qui se sont éloignés de la com-munauté et je pense que cette mission est pour nous cardinale !

Je pense également qu’il est temps de tourner la page aux Dérives de toutes sortes…..et notamment aux dépenses exorbitantes. Je vous épar-gnerez le bilan financier de l’équipe sortante, il est plutôt calamiteux.. Les temps changent, et Il faut prendre conscience que nous sommes face à une crise sans précédent.

Les gens autour de nous souffrent et sont écrasés de charges! parfois ils se détournent de la vie commu-nautaire, simplement parce qu’ils ont du mal notamment à acheter cacher!!. Si demain Beezrat Achêm nous sommes en position au Consis-toire de Paris, Il faudra absolument que nous explorions des pistes nou-velles pour rendre plus accessibles ces produits au plus grand nombre…mais aussi que nous mettions un terme aux abus, grâce à un système de contrôle des prix! (comme le fait 60 Millions de consommateurs..). Il n’est plus tolérable que nous laissions l’anarchie des prix s’installé ici et là. La Consommation cacher ne dois plus être un LUXE !

Par ailleurs, il faut le répéter inlassa-blement! : Les recettes du consistoire proviennent des taxes sur la viande et des dons des fidèles des synagogues, Cet argent appartient au Kâal ne l’oublions pas ! Par conséquent nous devons nous montrer exigeant avec nous même et faire en sorte que le Consistoire de Paris soit aussi trans-parent qu’une maison de VERRE. C’est grace à cela que nous redon-nerons confiance à tous les fidèles. Vous savez être trésorier d’une com-munauté vous apprend a être exigeant d’abord avec vous-même!.

Beaucoup de sujets me préoccupent! Comme l’éducation évidemment car il faut redynamiser nos Talmud Tho-ra, Mais la communauté est confronté aujourd’hui à 2 problèmes majeurs : l’Abattage rituel sur lequel j’ai consa-cré plusieurs articles ces dernières années (fils et petit fils de chevillard je connais un peu le sujet) mais éga-lement la Circoncision ….Que nous devrions d’ailleurs encadrer sérieuse-ment pour ne pas prêter le flanc aux critiques.

Je connais bien ce dossier, j’ai faillit il y a une trentaine d’années endosser la carrière de rabbin, au grand dam de mon Maître le Grand Rabbin Emma-nuel Chouchena zal, un homme d’une qualité exceptionnel!. J’ai suivi son enseignement au Séminaire rabbi-nique de la rue Vaucquelin durant des années. Par conséquent, c’est pour toutes les raisons que j’ai évoqué, que je souhaite servir le Consistoire de Paris et lui consacré mon temps et mon énergie notamment au suivi de la Carrière de nos Rabbins et de leur Statut dans notre grande et belle com-munauté! Il est temps que nous leur offrions des perspectives sérieuses!C’est pourquoi, je vous donne ren-dez vous BEEZRAT ACHÊM le 24 novembre prochain pour élire tous les membres du regroupement TOUS ENSEMBLE auquel j’appartiens et pour faire du Changement que j’ap-pelle de mes voeux, Une Réussite!. Vous pouvez compter sur ma déter-mination pour défendre les intérêts majeurs de notre communauté!.

Interview d’Yvan Lellouche candidat du regroupement TOUS ENSEMBLE avec Dov ZERAH

Cette Communauté de Saint-Brice, doit beaucoup à la volonté et l’opi-niâtreté d’un homme. Cette his-toire nous montre, qu’il ne faut pas toujours être un surdiplômé pour faire les choses, voire même être un homme «religieux» pour créer une synagogue. Il suffit d’avoir du cœur, de la volonté, et surtout un certain sens du devoir. Ce sens du devoir que beaucoup pensent avoir ne se valide que face à la réalité. Qui a pris la décision et l’a concré-tisée, en faisant les efforts et les sacrifices liés à ce sens du devoir ? La grande majorité laisse le soin de l’action aux autres, par contre per-sonne ne s’interdit les remarques et les critiques. Oui la critique est facile, l’art est difficile. On trou-vera toujours à dire ou a redire. Mais même avec celui avec qui j’ai

eu de forts désaccords, je m’honore d’avoir l’honnêteté de reconnaitre sur cette histoire les mérites qui lui reviennent.

François Sitruk dit Fanfan est né en 1946 à la Goulette en Tunisie. Son père Abraham Robert Sitruk za’l, sa mère Jeannette Ninette Sitruk za’l, eurent six garçons et trois filles. François est l’ainé des garçons. A l’occasion de l’anniversaire du décès de sa mère, la grande famille offre à la Communauté un autre cadeau, un Séfer Torah à la mémoire de Ninette za’l. Le Hasard - c’est le Nom que l’on donne à D.ieu quand on ne sait pas le nommer - a voulu que je fasse cet article juste à ce moment. Pour-tant il aurait dû paraître bien avant. Comme le dit Kohelet, chaque chose a son temps, et il y a un temps pour

chaque chose. C’est en 1955 que toute la famille vient à Paris, plus précisément à Belleville. Là, elle est accueillie par la communauté ashké-naze du quartier notamment le rabbin Spector za’l un homme exceptionnel qui a su recevoir et accueillir avec chaleur et fraternité nombre de juifs d’Afrique du Nord. Le souvenir de cette grande hospitalité reste encore gravée dans sa mémoire. Il renvoie à des moments de grande union com-munautaire, où les drames des uns et des autres encore vivaces, nous conduisaient naturellement et sans aucune contrainte à une solidarité forte et sincère.

C’est à la synagogue de Julien Lacroix avec le Grand Rabbin Em-manuel Chouchena, et le président Gaston Sayada, qu’il fait sa Bar-mitsvah puis intègre le mouvement de jeunesse communautaire. Il y ren-contre sa femme Marie Nicole Had-dad, née comme lui à la Goulette avec laquelle il aura deux filles et un gar-çon, qui à leur tour leur offriront dix petits enfants. C’est en 1981, que la famille vient s’installer à Saint-Brice, dans un pavillon. Au même moment François Sitruk entre en contact avec le Grand Rabbin René Guedj de Sar-celles, et le Président de la Commu-nauté Max Bokobza. Les deux vont l’aider et le soutenir dans la création de la communauté.

Le Grand Rabbin Emmanuel Chouchena, apportera le premier Séfer Torah, à la maison de François Sitruk, où seront célébrés les pre-

miers offices. En 1985 un premier pe-tit pavillon est acquis pour en faire la première synagogue. C’est là avenue du Général de Gaulle que Julot Guir-choun va officier quelques années, et que sera créé le talmud torah. Puis en 1990 rue Pasteur un autre local plus grand va se substituer au petit pa-villon, car la communauté commence à prendre de l’essor.En 1993, création d’une cantine cacher, pour les enfants scolarisés dans le laïc, avec ramas-sage par cars scolaires. Les enfants sont donc pris en charge de l’école, pour déjeuner, puis ils y sont raccom-pagnés. C’est là un service innovant et important, qui permet aux enfants outre de manger cacher, de trouver une forte attache communautaire. Ils sont près de 90 enfants de la mater-nelle au primaire qui chaque midi se retrouvent à la synagogue, pour man-ger et vivre en juif, pour un temps qui dure pour eux plus que le temps lui-même. En 1993, création des EIF à Saint-Brice, avec près de 80 jeunes qui se réunissent dans les locaux

communautaires. Cette Communauté exemplaire à plus d’un titre est le fruit d’un travail d’équipe, d’administra-teurs dévoués, et notamment d’un rabbin hors pair, le rabbin Joseph Touitou, qui sait accueillir les fidèles, les mettre à l’aise dans la synagogue, où chacun sans aucune difficulté peut trouver sa place et ce quelle que soit sa tendance. C’est là que le modèle Consistoriale trouve toute sa perti-nence et toute son efficacité.

Chabat dernier dans la salle des fêtes fut organisé un chabat plein inou-bliable en présence de 250 personnes y compris les membres de la Liste TOUS ENSEMBLE 2013. Un autre événement fut organisé le 11 no-vembre, l’inauguration d’un nouveau sepher thora à la mémoire de Ma-dame Sitruk , là encore en présence d’éminentes personnalités de la com-munauté d’Ile de France. La preuve que cette communauté de Saint Brice dans le 95 est pleine de vie !. YL - JForum

François Sitruk Président de la communauté de St Brice - Candidat dans la liste Tous Ensemble avec Dov Zerah

23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

1°) Mr Moshé COHEN SABBAN, vous vous présentez sur la liste de Tous ensemble 2013 soutenue par Dov Zerah. Pouvez-vous vous pré-senter à nos lecteurs ?Né en Egypte, nous avons été chassés en moins de 48h du Caire avec mes parents, à la suite de l’opération du canal de Suez. Nous avons été pris en charge par les institutions juives comme le Casip et dès 1958 notre fa-mille est arrivée à Sarcelles. C’est là que mon père a rassemblé autour de lui les familles juives, qui ont célébré les premiers offices dans notre appar-tement. Puis le premier Talmud To-rah s’est installé chez nous grâce au concours du Consistoire. Mon père a réussi à bâtir cette petite communau-té, obtenu le terrain de la Synagogue actuelle, puis est devenu quatre ans plus tard le premier boucher cacher de banlieue. Après avoir construit un préfabriqué, le Consistoire a bâti la Synagogue de Sarcelles inaugurée en 1966. Dès l’âge de 10 ans j’étais membre du Bné Akiva, puis moni-teur, puis responsable du mouvement. A l’âge de 18 ans j’ai commencé à enseigné au Talmud Torah.Quelques années plus tard, j’ai été élu membre de la Commission Adminis-trative, puis je suis devenu le secré-taire général, puis le Président de la Communauté jusqu’en 2002. En

2001 j’ai fondé avec des amis le CCJ 95, ce qui m’a valu d’être le délégué du Crif-95 . En 2008 un blog d’infor-mation juive et en 2010 j’ai créé le site JForum.fr pour donner la parole aux membres de la Communauté.C’est dire que je connais bien, l’ins-titution Consistoriale, et le ressenti de la Communauté, que j’observe au jour le jour grâce au Forum.Je connais bien les dysfonctionne-ments de l’institution Consistoriale. Je pourrais très bien rester dans la posture de la personne qui critique les uns et les autres grâce à ce média. C’est la position facile, où on n’a rien à perdre, voire tout à gagner en ne prenant aucun risque. Mais pour moi le militantisme c’est l’action, en essayant de faire bouger les choses.C’est un gros risque, que de s’expo-ser à la critique, sans être sûre de parvenir à imposer ses idées de chan-gement. Mais il vaut mieux essayer de faire les choses, que simplement d’en parler. Seul D.ieu peut agir par la parole, c’est entre autre la création du monde, mais l’homme doit passer l’action pour transformer le monde (acher bara Elokim la-assoth).

2°) Pour quelles raisons avez-vous rejoint la liste Tous ensemble 2013 ?Parce que c’est la seule qui offre une vraie dynamique de changement, et qui a parmi ses membres le plus de personnes expérimentées. Mergui a fait deux mandats de 4 ans, c’est suf-fisant vu le bilan.

3°) Que représente pour vous le Consistoire de Paris ?Aujourd’hui la Communauté juive, forte de 500.000 âmes, a plus de la moitié de ses membres, qui ne se reconnaissent pas dans les insti-tutions. La partie restante se com-pose majoritairement de juifs dits traditionalistes, d’une minorité non négligeable de personnes dites ortho-doxes, et de libéraux. Les libéraux

sont en dehors du Consistoire, parce que le Consistoire se veut être dans la droite ligne de la Halakha. Les ortho-doxes rejettent pour partie le Consis-toire, parce qu’ils ne le trouvent pas assez rigoureux. Reste que cette voie médiane est très importante, d’abord parce que c’est elle qui est reconnue par les pouvoirs publics ce qui est im-portant, mais aussi est surtout parce que ce modèle s’ouvre à tous sans à priori. Cette voie médiane est vitale pour la survie de notre communauté. N’avoir le choix qu’entre les libéraux et les orthodoxes serait très déso-rientant pour beaucoup d’entre nous. C’est un véritable enjeu que de pré-server cet espace ouvert à tous.

4°) Êtes-vous pour ou contre le rap-prochement avec le Crif et pour-quoi ?Oui, profondément et vigoureuse-ment OUI. Parce que le principe d’unité est une impérieuse nécessité. Si nous avons des remarques quant au fonctionnement du Crif, c’est de l’intérieur qu’on peut mieux les faire, et non de l’extérieur. Et il y a plus que de simples remarques, mais c’est là un autre sujet.

5°) Quelles sont les attentes de la Communauté juive ?Je dirais que la bonne question, est en quoi le Consistoire peut répondre à certaine attentes de la Communau-té. Chaque institution a son champ d’actions. La politique est réservée au Crif, et le social au Fond Social. Au Consistoire revient tout ce qui fonde l’identité juive, et ce n’est pas peu. Deux types de missions sont à la charge du Consistoire : assurer la transmission du Judaïsme, et offrir les conditions de sa pratique.La transmission c’est :1- La formation de rabbins, et de mi-nistres officiant.2- La formation des adultes et des enfants.3- La mise en contact de ceux qui se

sont éloignés de la pratique religieuse avec la Communauté.

Offrir les conditions de la pratique religieuse c’est :4- Assurer un encadrement correct pour permettre à tous de célébrer les moments heureux et malheureux comme le prévoient la loi juive (Brith Mila, Bar et Bat-Mitsva, mariage et divorce, enterrements etc.).5- Assurer à tous la possibilité de prier, c’est donc la gestion des syna-gogues.6- Assurer à tous la possibilité de manger cacher, c’est la surveillance des boucheries cacher, des restau-rants, des traiteurs, et autres com-merces de bouches.7- Faire œuvre de charité, c’est la tsé-daka.8- Assurer le shalom, c’est le Beith-Din.9- Assurer l’acceptation par les pou-voirs publics des règles dérogatoires pour permettre aux juifs de pratiquer leur religion (c’est le respect des fêtes pour les salariés, les étudiants, et les membres de la fonction publique).10- Promouvoir les écoles juives, et les institutions éducatives, compris les mouvements de jeunes. Et œuvrer pour favoriser les mariages juifs.

6°) Que pensez-vous de la déserti-fication des synagogues dans cer-taines villes de la région parisienne ?Le mot est fort. Le judaïsme a réussi à survivre en Éthiopie et en Russie, sans la structure synagogale. Nous disons à Pessah Baroukh shomer avtahato le-Israël, ce qui peut se lire Béni Celui qui conserve la foi d’Israël en Lui (D.ieu). La flamme juive ne s’éteint jamais, elle est comme celle de la Ménorah. Disons que pour lui donner plus d’intensité, il faut que les synagogues redeviennent des Bathé Knéssiot au sens juif du terme. Voir réponse 8.

7°) Manger cacher aujourd’hui dans la communauté juive devient un luxe, beaucoup de nos frères vivent en dessous du seuil de pau-vreté, les commerçants mettent la faute sur les taxes consistoriales, qu’en pensez-vous ?Le problème est très complexe. Pour avoir fait une petite étude sur le sujet, je dirais qu’il y a de grandes dispari-tés liées entre autre à la concurrence. Exemple à Pessah, vous trouvez des matsot à Créteil ou Sarcelles moins chères qu’à Neuilly. Parce qu’à Sar-celles ou Créteil les deux Carrefour tirent les prix vers le bas. Mais ce qui est valable pour les matsot, ne l’est pas pour la viande, encore que la viande de Pologne est plus abordable mais de moins bonne qualité. C’est un très gros chantier, complexe parce qu’il faut intervenir sur toute une chaine qui va de la production à la distribution en passant par l’informa-tion du consommateur sur la quelle il faut insister. Ceux qui promettent beaucoup de choses, pensent qu’il n’y a qu’à. Je ne suis pas de ceux-là. Le consistoire ne maîtrise ni la pro-duction, ni la distribution, seule une partie de la certification. Mais son action dans l’information peut être déterminante quant à la mobilisation des consommateurs qui peuvent alors par leur comportement influer sur les prix. Mais il peut aussi offrir plus de produits cacher et influer sur les acteurs (producteurs et distributeurs). Il faut une vraie volonté politique, absente aujourd’hui.8°) Pour finir, pouvez-vous me don-ner un synonyme de Consistoire ?Beith Hakenesset, « Maison du ras-semblement » le lieu de rencontre, d’études, de prières, de vie, de frater-nité, de solidarité, et d’union dans le respect des uns et des autres.Moshé COHEN SABBANAncien Président de la Commu-nauté de Sarcelles.Fondateur du CCJ-95Fondateur de JForum.fr

Interview de Moshé Cohen Sabban candidat du regroupement TOUS ENSEMBLE amené par Dov ZERAH

Pour une vraie démocratie consis-toriale- Mise en place d’une politique de décentralisation- Octroi d’une plus grande autonomie des communautés dans le respect de la solidarité consistoriale- Création effective d’un parlement des communautés aux pouvoirs réels

Pour une gouvernance transpa-rente- Création d’un comité des Sages pour garantir des pratiques éthiques et morales- Halte à la politisation du consistoire : le Consistoire n’est pas un parti politique, et ses relations avec les pouvoirs publics doivent être exclu-sivement centrées sur les questions cultuelles ; absence de mandats poli-tiques partisans pour les administra-teurs du Consistoire- Stop au cumul des mandats : le Pré-sident du Consistoire de Paris a un mandat exclusif de toute autre institu-tion ; pour une redéfinition claire des relations entre le Consistoire de Paris et le Consistoire Central

Rejoignons le CRIF- Ouverture immédiate des discus-sions sur les conditions d’une réin-tégration du Consistoire Central au CRIF à horizon juin 2014- Objectif d’une représentation signi-

ficative et renforcée du Consistoire au CRIF- En cas de blocage des discussions par le Consistoire Central, examen d’une entrée du Consistoire de Paris

Pour le Chalom communautaire- Respect des missions et des péri-mètres d’action des grandes institu-tions (Crif, Fsju, …)- Recherche de collaborations concrètes, régulières et fructueuses avec toutes les institutions- Normalisation des relations avec les CCJ

Des produits Cacher accessibles à tous- Discussions avec les Bathé Dinim pour la création d’une Caherout na-tionale à horizon 2 ans- Création immédiate d’un observa-toire des prix des produits Cacher composé d’inspecteurs du Consis-toire avec publication des compara-tifs de prix par produit et par maga-sins - Communication transparente et publique des taxes du Consistoire sur les produits Cacher- Création d’un cycle de formation pour devenir Chokhet

Développer l’étude de la Torah- Création d’un Kollel du Consistoire de Paris ouvert tous les jours

- Généralisation de Batei Hamidra-chim dans toutes les synagogues- Utilisation d’une partie du budget de la communication du Consistoire de Paris pour la formationdes Rabbins et l’enseignement de la Torah

Un statut et une carrière pour les Rabbins- Elaboration avec le Grand Rabbin de Paris d’un véritable statut du rab-bin- Gérer et assurer le suivi de carrière au sein du Consistoire- Création d’une cellule de formation continue au sein de l’Ecole Rabbi-nique de France- Mise en place d’une formation de Dayan pour les Rabbins- Une aide au logement du Rabbin pourra être mise en place au cas par cas

Pour une place juste et digne des femmes dans la vie communautaire- Favoriser les adhésions des femmes au Consistoire et leur présence dans les commissions administratives des communautés- Garantir et respecter l’organisation de Bat-Mitzvot dignes et belles dans toutes les communautés et dans le strict respect de la Halacha- Multiplier et renforcer les lieux d’études pour les femmes dans le

strict respect de la Halacha

Les jeunes réellement au cœur des communautés- Création d’un Consistoire de la jeu-nesse, pour et par les jeunes- Cooptation de jeunes dans toutes les commissions administratives des communautés- Favoriser les adhésions au Consis-toire et créer une vraie Commission jeunesse du Consistoire- Mise en place d’un cycle de forma-tion pour assurer la relève des cadres communautaires

Pour des liens étroits et opération-nels avec Israël- Remettre en place une véritable commission Israël du Consistoire de Paris chargée d’initier et de coordon-ner les actions concrètes de soutien à Israël- Installer une antenne du Consistoire de Paris en Israël et lui donner un vrai contenu, notamment sur les sujets relatifs aux enterrements- Multiplier les jumelages entre les communautés juives parisiennes et franciliennes avec les villes israé-liennes, et entre les centres commu-nautaires français et israéliens

Nos 10 propositions pour remettre le Consistoire de Paris au coeur de ses vraies missions

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Israël Actualités : Pouvez-vous nous expliquer comment en êtes-vous arrivé à écrire un livre sur Rabbi Méïr, maître du miracle ?

Dov ZERAH : Mon premier contact avec Rabbi Méïr s’est établi à l’occa-sion des hiloulot, des veillées, au cours desquelles je voyais des per-sonnes allumer des bougies, entonner des chants spécialement conçus pour la circonstance. J’entendais des rab-bins raconter à son sujet des histoires en judéo-arabe, deviser sur ce thau-maturge dont la mémoire était évo-quée pour la guérison d’un malade, la délivrance d’une femme enceinte, la réussite à un examen, la naissance d’un enfant… Ces soirées se répé-taient, année après année, de manière immuable, sans aucun changement ou innovation. Il fallut attendre 1986 et le départ précipité et brutal de mon frère Moïse Alain Bichi, dénommé Bichon, pour que mes perceptions changent, évoluent. Pour atténuer le chagrin de mes parents, pour qui, comme tout père et mère, le décès d’un enfant est terrible et indicible, je me mis à la recherche d’arguments et de projets ; c’est alors que je suis tombé sur l’histoire de Rabbi Méïr face à la mort de ses deux fils, rap-porté dans le livre, dans le chapitre consacré à son épouse Brouria.Mon action allait alors consister à œuvrer à la consolation de mes pa-rents par l’évocation de cette tranche de vie du grand Rabbi Méïr, celui dont, rituellement et mécaniquement, chaque année nous célébrions la mé-moire. Je me raccrochais, par tous les moyens à ce nom, à cet épisode pour atténuer ma peine, la peine de tous les miens – et en premier lieu celle de ma mère et mon père, puisqu’un grand comme Rabbi Méïr avait vécu un tel drame. J’allais jusqu’à lancer la famille, les parents, et les amis dans la souscription d’une forêt au nom de mon frère, à Kfar Hittim, au nord de Tibériade, à proximité du tombeau de Rabbi Méïr. La forêt fut inaugurée, en 1987, pour le premier anniversaire de son départ.Depuis, je me rends régulièrement en pèlerinage simultanément au tom-beau de Rabbi Méïr, et devant la stèle commémorative au nom de mon frère qui, en bordure de la forêt, domine le lac du Kinneret, également dénommé lac de Tibériade. Depuis, j’ai cherché

à connaître Rabbi Méïr, en lisant tout ce qui se rapportait à lui.

Un jour, en sortant de son mausolée, j’ai acheté le livre en hébreu d’Avra-ham Lévy sur « Rabbi Méïr, maître du miracle », que j’ai lu et déchif-fré avec l’aide de Yossef Martinez. A débuté un travail de recherches et de découverte de ce personnage hors du commun, qui m’a conduit… à lui consacrer ce livre !

Israël Actualités : Pouvez-vous nous donner plus de précisions sur l’épisode évoqué relatif à la perte de ses deux fils ?

Dov ZERAH : Un samedi après-midi, alors que Rabbi Méïr était à la maison d’études, Beth Hamidrach et dispensait ses commentaires devant ses élèves, ses deux fils décédèrent sans qu’il le sache. Toute la commu-nauté assemblée était en train de boire ses paroles, comme si tous étaient assoiffés.Lorsque Brouria a vu ses deux fils sans un souffle de vie, elle accepta, en silence et avec amour, le décret divin. Et pour ne pas arrêter la joie du Chabat, elle s’empressa de poser ses deux fils sur un lit et de les recouvrir d’un drap.A la sortie de Chabat, Rabbi Méïr rentre chez lui. A peine arrivé, il s’en-quiert de savoir comment vont ses fils. Brouria lui répond qu’ils étaient partis au Beth Hamidrach. Rabbi Méïr rétorque qu’il les avait cherchés, en vain, à la maison d’études. Entre temps, Brouria apporte à son mari la coupe, le vin, la bougie et les clous de girofle nécessaires à la prière de fin de Chabat, la havdala. Lorsque Rabbi Méïr termine les bénédictions, il s’enquiert à nouveau de ses fils. Retenant sa peine, Brouria répond à Rabbi Méïr que parfois les enfants ont l’habitude de s’attarder quelque part avec des amis et qu’ils rentreront bientôt.Tout en parlant, Brouria dresse la table pour le repas d’accompagne-ment de la fin de Chabat, après la Ha-vdala, le Mélavé Malka. Rabbi Méïr mange, et récite les actions de grâce prononcées en fin de repas, la béné-diction du Birkat Amazon, lorsque Brouria lui dit : « Rabbi, maître, j’ai une question à te poser ». Il lui dit alors : « Pose ta question, ma fille ».

Brouria lui dit : « Veille de Chabat, est venu à notre maison un invité étran-ger, qui a entreposé entre mes mains quelque chose à garder ; maintenant, il revient vers moi et réclame que je lui rende ce qu’il m’avait demandé de garder. Est-ce que je dois lui rendre cet objet ou puis-je le garder par de-vers moi ? ».

Rabbi Méïr lui répond : « Ma fille celui qui a un objet qu’il a gardé pour son ami, il est évident, bien sûr, qu’il se doit de le rendre à son propriétaire ».Brouria rétorque : « Sans ton avis je ne l’aurais pas rendu ».Lorsque Brouria finit de prononcer ces paroles, elle fait entrer Rabbi Méïr dans la chambre où les deux fils étaient allongés, et relève le drap. Lorsque Rabbi Méïr voit les corps de ses deux fils, il s’effondre, et pleure à chaudes larmes. Il s’écrie alors : «Mes fils, mes fils, mes maîtres, mes maîtres, mes fils dans la vie courante et mes maîtres dans la Torah. Car ils ont éclairé mes yeux dans la Torah ».Brouria reste calme, imperturbable et lui dit : « Rabbi ne m’as-tu pas dit que l’on doit rendre à son propriétaire ce qu’il nous a confié? N’est-il pas écrit (Job, chapitre 1, verset 21) ‘Nu, je suis sorti du sein de ma mère, et nu, j’y rentrerai’ ? L’Eternel a donné, et l’Eternel a repris. Et que son nom soit béni ! ».Les paroles de Brouria ont eu l’effet d’une douche froide sur une âme fati-guée. Rabbi Hanina ben Téradion, son père, considère que « par sa sagesse et son intelligence elle a apaisé l’es-prit de Rabbi Méïr, et calmé la peine de la perte simultanée de ces deux fils bien aimés. C’est pourquoi il est dit (Les Proverbes, chapitre 31, verset 10) : « Heureux qui a rencontré une femme vaillante ! Elle est infiniment plus précieuse que des perles. ». Dans le commentaire de ce texte, il est rap-porté par Rabbi Hamah bar Hanina, que les deux enfants sont morts le même jour, parce qu’ils délaissaient la maison d’études, et s’adonnaient à la boisson et à la consommation de nourritures.

Israël Actualités : Comment avez-vous effectué ce travail ?

Dov ZERAH : au cours des cinq dernières années, j’ai recueilli de très nombreuses, des écrits, et j’en ai fait une sorte de compendium pour découvrir le thaumaturge Rabbi Méïr en rapportant des histoires, des agga-doth, des enseignements, des mich-nayot, consignés dans le Talmud. Nous allons essayer de comprendre Rabbi Méïr en approchant ses maîtres, et notamment le personnage emblématique d’Elicha ben Avouyah, son beau-père Rabbi Hanina ben Té-radion, son épouse Brouria, ses collè-gues, ses disciples. Au fur et à mesure se préciseront le personnage de Rabbi Méïr, ses attitudes, ses relations avec les autres, ses enseignements…Ce travail va également permettre de rapporter certains épisodes de l’his-toire juive, certaines lois et pratiques juives, et ces grands personnages qui vont sauver le judaïsme, au prix de leur vie, en consignant la loi orale dans le Talmud.

Israël Actualités : Vous étiez en train de terminer ce travail lorsque votre mère a quitté ce monde. Cela

a-t-il eu une influence sur votre projet ?

Dov ZERAH : Ce projet a pris une nouvelle dimension avec le départ de ma mère le 20 av 5773, 27 juillet 2013, au moment où je m’apprêtais à finaliser le texte. Elle avait une pro-fonde vénération pour tous les Sages d’Israël et aurait tant aimé voir le tra-vail fini ! Aussi ce livre lui est-il natu-rellement dédié. J’ai également tenu à mettre en annexe le discours que j’ai prononcé en son hommage le jour de l’enterrement.Enfin, bien évidemment, les circons-tances ont fait que j’ai pris du retard pour la finalisation du manuscrit, et que le livre sort avec plus d’un mois par rapport à l’échéancier initial.

Israël Actualités : Au cours de ce travail de cinq ans, qu’est-ce qui vous a le plus frappé ?Dov ZERAH : Ce qui m’a le plus frappé, c’est que selon David Sett-bon, dans son livre « Alé Hadas », le point de départ de cette Hiloula remonterait à 5627 (1867 selon l’ère commune), à Tibériade. Les rabbins de la ville décident de faire construire un bâtiment autour de la tombe pour y abriter une école talmudique, une Yé-chiva, en copiant le modèle existant à Méron autour de la tombe de Rabbi Chimon bar Yohaï. « Le jour de Pes-sah chéni…fut choisi pour l’inaugu-ration. Cette date présentait en effet plusieurs attraits : jour de joie où l’on ne dit pas de Tahanoun, supplications, rogations ; il tombe en plus pendant la période de l’Omer, entre les fêtes de Pessah et de Chavouot. Rabbi Méïr, tout comme Rabbi Chimon bar Yokhaï d’ailleurs, fut l’un des quatre disciples choisis par Rabbi Akiva pour assurer la relève après le décès de tous ses élèves précédents. »

Israël Actualités : Et Rabbi Méïr ?

Dov ZERAH : Quel destin fantas-tique que celui de Rabbi Méïr ! Nous ne connaissons ni sa date de naissance (vers 110), ni le lieu de naissance, ni sa date de décès (vers 175). Il n’y a aucune certitude sur son lieu de dé-cès, Assia, et certains doutent de la réalité de son tombeau au sud de Ti-bériade…et pourtant, il est le seul des grands Sages de cette période critique pour le peuple juif, avec Chimon bar Yohaï, à être autant vénéré, célébré chaque année…De par ces « hilloulot », la notoriété de ces deux maîtres de la Michna et du « Zohar », la Kabbale, est plus importante que celle de Hillel l’Ancien, Chammaï, Yokhanan ben Zakkaï, ou Rabbi Akiva, ou même Rabbi Yéoudah Hanassi, le rédacteur de la Michna, le notaire qui a compilé toutes les « michnayot » dont celles de son maître Rabbi Méïr…

Ouvert et tolérant à l’égard des autres, y compris des non-Juifs, refusant l’af-frontement avec les Romains, Rabbi Méïr place au-dessus de tout l’étude de la Torah. Il est un des architectes de la Michna, où il est nommément désigné 330 fois, sans compter tous les enseignements désignés par l’expression « Aherim », « d’autres », ainsi que tous les enseignements anonymes qui lui sont expressément attribués…Ce livre va essayer de découvrir le thaumaturge Rabbi Méïr en rappor-tant des histoires, des « hagadot », et des enseignements, des « michnayot », consignés dans le Talmud. Nous

allons essayer de comprendre Rabbi Méïr, en approchant ses maîtres, et notamment le personnage emblé-matique d’Elicha ben Avouyah, son beau-père Rabbi Hanina ben Téra-dion, son épouse Brouriah, ses collè-gues, ses disciples. Au fur et à mesure se précise le personnage de Rabbi Méïr, ses attitudes, ses relations avec les autres, ses enseignements…Ce travail va également permettre de rapporter certains épisodes de l’his-toire juive, certaines lois et pratiques juives, et ces grands personnages qui vont sauver le judaïsme, au prix de leur vie, en consignant la loi orale dans le Talmud.

Israël Actualités : Quel est l’origine du nom de Rabbi Méïr ?

Dov ZERAH : Au moment où Rabbi Méïr a été circoncis, son père le nom-ma : « Notre lumière ». Après s’être élevé dans la Torah et avoir éclairé les yeux des Sages d’Israël, les maîtres ont voulu lui donner un nouveau nom pour tenir compte de ses capa-cités particulières et ils l’ont appelé « Méïr» à savoir l’éclaireur.Bien que cette caractéristique se trouvait déjà dans son premier pré-nom, il ne permettait pas de bien le distinguer. Mais, lorsqu’il a grandi en sagesse et est devenu une source inta-rissable pour les Sages, les maîtres ont surnommé Rabbi Méïr « Notre lumière ».On a enseigné que son nom de nais-sance n’était pas Méïr, mais Néhorai. Pourquoi l’appelait-on Rabbi Méïr ? Parce qu’il faisait briller les yeux des Sages en expliquant la halakha, et qu’il était la lumière de sa génération.Certains soutiennent que son nom de naissance n’était pas Néhorai mais Néhémie, ce qui accentuerait le chan-gement de nom de son vivant, institué par les Sages et marquerait encore plus l’impact et l’influence qu’il a eus sur ses contemporains

Israël Actualités : Pourquoi le Tana Rabbi Méïr est-il surnommé maître du Miracle ?

Dov ZERAH : Le Talmud de Baby-lone, Traité Avoda Zara, dans sa page 18a rapporte une hagadah, une his-toire. Brouria, sa première épouse, a accepté le décret impérial de mise à mort de son père et sa mère, mais elle refusait la situation de sa sœur, arrêtée et placée dans un lieu de pros-titution.

Sans justifier la situation dans la-quelle se trouvait sa sœur, Brouria sa-vait pourquoi elle avait été si violem-ment punie. L’Eternel est pointilleux et précis avec ses proches, ses préfé-rés, comme s’il n’y avait que l’épais-seur d’un cheveu entre eux. Sa sœur eut un comportement impudique en marchant devant de grands notables romains de manière provocante au point qu’elle les a entendus dire « re-garde, comme les pas de cette femme sont gracieux ». Son intention n’était pas mauvaise. Elle voulait accroître le respect, et l’honneur d’Israël aux yeux des nations du monde et elle a volontairement marché en faisant de jolis pas, au point que le verset dise « la faute de mes talons m’entourera » (Psaume 49, verset 6).Brouria interpelle Rabbi Méïr : « j’ai de la peine et de la honte pour ma sœur qui se trouve dans un tel endroit. Je t’en conjure, fais en sorte de la sau-

Dov ZERAH nous présente son nouveau livre consacré à Rabbi Méïr, « Maître du miracle »

25L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Dov ZERAH nous présente son nouveau livre consacré à Rabbi Méïr, « Maître du miracle » - Suite ...ver et de la délivrer de ce lieu de per-ditions ».

Rabbi Méïr prit la moitié d’un Séa en pièces d’or et se dit : « si elle n’a pas commis d’avéra, de mauvaise action, le ciel fera un miracle ; en revanche, si elle a fauté, rien ne la sauvera ». Pour être certain de la conduite de sa belle-sœur, Rabbi Méïr prend un tar-kab de dinars, se déguise en cavalier romain et tente de la séduire.

Elle lui répond : « j’ai mes règles ». Rabbi Méïr insiste et rétorque qu’il attendra. Mais cette femme d’une grande sagesse le repousse en usant de différents arguments, et voyant sa réaction, Rabbi Méïr comprend qu’elle est restée droite et pure.

Rabbi Méïr s’adresse alors au gar-dien de l’endroit et lui dit : «Délivre moi cette personne ». Le gardien lui répond : «Je ne peux pas, j’ai peur de mes autorités, car elles finiront par le savoir, et je serai mis à mort ». Rabbi Méïr le corrompt avec un sac de pièces d’or en lui disant : «Prends la moitié des pièces d’or pour tes besoins personnels et avec le reste tu pourras soudoyer ceux qui risquent de te dénoncer à tes supérieurs ».Le gardien lui rétorque : «Que ferai-je lorsque les pièces d’or auront été uti-lisées? Comment pourrai-je me faire accepter auprès de mes supérieurs ?» Rabbi Méïr lui dit alors : «Invoque le Dieu de Rabbi Méïr en disant ‘Dieu de Méïr, réponds-moi’ et tu seras sauvé». La formule exige explication.

Le Maharcha explique que Rabbi Méïr invoqué dans sa formule, ne fai-sait pas référence à son propre nom, car il n’est pas de tradition d’associer le nom de l’Eternel à un saint de son vivant. Il donne deux interprétations. Méïr peut être pris dans son sens lit-téral de lumière, ce qui donnerait « l’Eternel qui éclaire le Monde et ses habitants ». La seconde explication renvoie à l’Eternel qui nous a éclai-rés durant les dominations grecque et romaine.Quant au Hida, dans son commentaire Petah Enaïm sur ce passage d’Avoda Zara, il explique que cet épisode a fait de Rabbi Méïr un thaumaturge, et que son nom et cette formule sont régu-lièrement évoqués, en cas de besoin.Pour toute réponse, le gardien se moque de Rabbi Méïr, tout en étant suspicieux, et demande : « qui sera mon garant, pour que j’arrive à me sauver de ceux qui voudront attenter à ma vie ? ». Rabbi Méïr lui rétorque qu’il est prêt à lui faire la démonstra-tion de la pertinence de ses propos.Rabbi Méïr et le gardien se trouvent à proximité de chiens sauvages, man-geurs d’hommes. Rabbi Méir les pro-voque en leur envoyant des cailloux. Les chiens en colère cherchent alors à sauter dessus pour le dévorer. Rab-bi Méïr ne bouge pas, reste calme et avec quiétude et intensité dit : « Dieu de Méïr, réponds-moi ». Tout à coup, les chiens s’arrêtent et le laisse tranquille. Epoustouflé par ce qu’il vient de voir, le gardien accepte de remettre en liberté la belle-sœur de Rabbi Méïr.

Quelques jours après la libération, les faits ont été rapportés aux autorités, et le gardien dénoncé. Condamné à mort par pendaison, le gardien murmure alors : « Dieu de Méïr, réponds-moi » lorsqu’on le place sur la potence. Brutalement, la poutre de la potence tombe et le gardien est sain et sauf.Les événements apparurent telle-ment extraordinaires aux yeux des Romains pour qu’ils interrogent le gardien : « Es-tu un sorcier pour que la mort n’ait pas de prise sur toi ?». Il leur raconte alors toute l’histoire. Les Romains ont aussitôt gravé le portrait de Rabbi Méïr sur toutes les portes de la ville, et quiconque reconnaissait cet homme, devait le capturer et le confier aux autorités.

Avec cette histoire et avec un seul mi-racle, Rabbi Méïr est alors dénommé maître d’un miracle. Il y a une autre histoire rapportée dans le livre avec Yéoudah de Atanot qui pourrait s’ap-parenter à un miracle. En fait, Rabbi Méïr, par intelligence et obstination modifie un décret divin.Cela explique que lors des prières du jour de Kippour, les fidèles pronon-cent plusieurs fois « Dieu de Rabbi Méïr, exauce-nous ! ». Comme pour la hiloula, il convient de noter que dans cette prière « exauce-nous… », seuls deux Sages sont distingués : Rabbi Méïr et Rabbi Chimon bar Yohaï, et aucun autre ! Cela permet de mesurer le souvenir qu’ils ont laissé et qui s’est perpétué à travers les âges.

A l’occasion de la parution de son avant-dernier livre : L’exigence d’une Gouvernance Mondiale, Dov Zerah fut l’hôte récemment de la communauté de la Place des Vosges. Un public nombreux a sui-vit la leçon d’économie mondiale de celui qui dirigea l’AFD (Agence Française de Développement). L’AFD qui a permis entre autre de répondre à un problème majeur de l’Etat d’Israël (face à une menace sur l’environnement), en finançant une station d’épurement des eaux usées prés de Ramallah. Celles-ci risquaient à terme de contaminer les nappes phréatiques du Pays, comme l’a d’ailleurs confirmé le ministre de l’écologie d’Israël.

Dov Zerah a brossé un tableau de la situation mondiale en parlant des « blocs» de continents et de l’influence notamment de la Russie, de la Chine et du Brésil sur les échanges mon-diaux. Selon lui, le monde est face à 3 gros défis :

1° Le défit de la démographie puisque la question fondamentale sera de savoir si nos enfants pourront vivres en 2050 sur une planète qui va pas-ser de 3 à 9 milliards d’habitants? Sans compter qu’en Afrique sud saharienne la population va doubler! Ce sont de réels problèmes auxquels nous seront confronté dit M.Zerah et qui ajouta, que dire que l’on pourra contrôler le flux migratoire est d’une prétention incroyable.

2° Le défit de l’écologie : Eau potable et déchets. Comment le monde pour-ra gérer ces deux problématiques ?

3° Le défit des contrôles des flux fi-nanciers mondiaux qui deviennent in-contrôlables. A ce propos, dit-il si les gouvernants ne font rien, le monde

ira dans le mur!. Tous ces paramètres conclut-il, me font penser aux signes annonciateurs de l’ère messianique, mais chacun aura sa propre apprécia-tion..

Dov Zerah pense aussi qu’un «Gou-vernement du Monde» devra voir le jour. La preuve dit-il se sont les sommets mondiaux qui ont leur uti-lité. Ceux-ci ressemblent un peu à des «Tours de Babel» mais le plus extraordinaire c’est que les hommes dialoguent entre eux. Cela est compa-rable par exemple aux rapports entre un homme et une femme, s’ils ne se parlent pas, c’est la catastrophe! C’est pourquoi il est capital de se parler même si les hommes sont différents.En conclusion, Dov Zerah a déclaré que l’Etat d’Israël était le grand ga-gnant de la Mondialisation parce que le pays était trop petit pour dévelop-per de grosses industries et donc, par exemple des pays comme la Chine ou l’Inde servent incontestablement les intérêts d’Israël. Ce pays exporte de la matière grise un peu comme la Corée du sud ou le Japon. Israël est donc un vrai bénéficiaire de la mon-dialisation à tel enseigne que l’Etat d’Israël vient de rejoindre l’OCDE. Il fait désormais parti du club des pays riches et cela on le doit à l’ancien gouverneur de la banque centrale d’Israël Monsieur Fisher. Pour sa part M.Zerah pense que le seul pays qui se pose encore la question sur la Mon-dialisation reste la France…Aussi, il faut comprendre dit-il que nous sommes confrontés à des défis et que nous n’avons pas le droit de nous iso-ler, il faut dialoguer, car le danger qui nous guette est le nationalisme!. Dov Zerah a souligné que les hommes ne sont que des « locataires sur la terre » et qu’il fallait d’abord qu’ils se préoc-cupent des générations à venir.YL

Conférence de Dov ZERAH à la synagogue de la Place des Vosges - Charles Liché

Cette paracha nous relate l’histoire du retour du patriarche Yaacov, de son exil forcé à Padan Aram. Après avoir échappé aux «griffes» de La-ban son beau père, le voilà à présent qu’il se prépare à rencontrer son frère Esaü. Cette nuit là raconte la Thora, Yaacov avait fait franchir le fleuve Yabok à sa famille, mais il s’aperçoit vite qu’il a oublié de l’autre coté de la rive, deux petites fioles d’huile…il revient alors sur ses pas. Pourquoi avoir pris autant de risque demande Rachi? Pour nous enseigner qu’un bien apparte-nant à un Tsadik est aussi impor-tant à ses yeux que sa propre vie, étant donné que ce bien a été acquis avec une extrême honnêteté. C’est durant cette nuit là qu’un ange l’at-taqua et le blessa à sa hanche. Le Midrach affirme qu’il s’agissait de l’Archange d’Esaü. Le «combat» que Yaacov redoutait depuis tant d’années eut donc bien lieu, mais par l’intermédiaire d’un ange. Le verset dit : «Vayavek îch îmo» un homme s’est débattu avec lui…

Le Kéli Yakar explique que c’était l’ange malfaisant (Samaël) qui vou-lait contraindre Yaacov à renier D-ieu. Le Talmud Houline affirme que durant ce combat fratricide la pous-sière se souleva jusqu’au trône céleste et ce n’es qu’au levée du jour que l’ange compris qu’il ne pouvait faire vaciller Yaacov . Il fini quand même par l’atteindre à la hanche. Pourquoi la hanche s’interroge le Kéli Yakar? Pour nous apprendre que de la même

façon que le nerf sciatique est caché à la vue, il en est ainsi pour les secrets de la Thora…

Rabbinou Bahié s’interroge. Que signifie ce combat? Pourquoi le texte mentionne le lieu où il s’est déroulé? Et enfin pourquoi le patriarche qui était déjà vieux est-il revenu sur ses pas pour passer la nuit tout seul? Il est évident que cet épisode biblique cache de grandes et profondes signi-fications. Pour quelle raison la Thora a-telle consacrée une dizaine de ver-sets pour nous relater ces faits qui pourraient paraitre anodins? Le Rav explique qu’il se produira un fait majeur à l’issue du combat victorieux avec l’ange, puisque celui-ci nom-mera Yaacov, ISRAEL. C’est dire que cette lutte représente un tournant décisif dans l’histoire du peuple juif, représenté ici par Yaacov. Quelque temps avant ces grandes retrouvailles Yaacov va demander de l’aide à D-ieu en ces termes : «Sauve moi je te prie des mains de mon frère, des mains de Esaü…» Nous savions qu’Esaü était son frère! Alors pourquoi cette redon-dance? Notre Maître Le Rav Emma-nuel Chouchena zal avait l’habitude de dire que Yaacov voulait signifier à D-ieu : «Sauve moi de mes amis, car de mes ennemis, je m’en charge!..». Le conflit entre Yaacov et Esaü n’est pas uniquement un affrontement phy-sique; l’objet de leur désaccord se situe au-delà du plan spirituel : il se nomme la Terre d’Israël, le droit à cette terre. Esaü ne l’a non seulement jamais quitté, mais il a également honoré son père et sa mère comme le demande le décalogue, contrai-rement à Yaacov, c’est pourquoi il l’a revendique!. Yaacov, nullement ébranlé, va répondre aux arguments d’Esaü : il est parfaitement juste que la terre d’Israël ne s’acquiert que par l’accomplissement des mitsvoth, il y a cependant une grande différence entre celui qui accompli les mitsvoth dans la sérénité loin de tout souci et celui qui les observe au prix de douloureux efforts en milieu hostile à l’étranger, comme ce fut le cas de notre patriarche.Le Midrach affirme que l’ange d’Esaü était immense et

recouvrait pour ainsi dire le tiers de l’univers…(Allusion à l’empire de Rome, dont Esaü sera le Père fonda-teur) Le combat entre l’ange d’Esaü et Yaacov a donc une portée métahis-torique et vient préfigurer deux vi-sions différentes, celle du monde juif et celle de l’empire de Rome. Esaü est en effet l’homme qui chasse, celui qui s’intéresse à la matérialité et aux conquêtes. Mais ce désir perpétuel ne peut être positif que s’il est soumis à un idéal de sainteté. Nous savons que si HM a créé le monde matériel, ce n’est pas pour nous en dissocier, mais plutôt l’associer avec la sainteté pour justement l’élever. S’investir dans le monde de la matérialité est donc en soi une chose positive, encore faut-il l’intégrer dans le monde spi-rituel…C’est ce que vient révéler en arrière plan le combat de Yaacov avec l’ange, et c’est justement le projet du patriarche que celui de relier ces deux mondes pour qu’ils ne fassent plus qu’un seul! Le «Tout-matériel» est très proche de l’animal, le «Tout-spirituel» est proche du divin…alors Yaacov fera la synthèse!. Le texte mentionne le lieu du combat : «Ya-bok» ceci n’est pas fortuit dit le Zohar, il représente en effet la valeur numé-rique de 112 qui correspond aussi à la somme des deux noms divins à la fois du Tétragramme et Elokhim (respec-tivement 26 et 86) qui sont les deux configurations divines représentant d’une part le D-ieu transcendant la nature et de l’autre, le D-ieu créateur, et fixant les lois de cette même nature. Yaacov marque ainsi le but de cette lutte et fini par réunir les deux aspects du divin dans le monde. Cependant, Il est à remarquer que ce combat a lieu précisément lors du retour du patriarche en Terre d’Israël. Le verset semble nous dire que cette tentative de jonction des deux mondes ne peut effectivement se faire qu’en Israël, lieu de rencontre par excellence du monde spirituel avec celui de toutes les réalités.

Pour s’en convaincre il suffit de voir aujourd’hui le mélange des civili-sations, des cultures et de la moder-nité en Israël. Enfin pour répondre à

la 3éme question posée par Rabinou Bahyé, Cette histoire semble les plus étranges. Yaacov va-t-il volon-tairement passer la nuit tout seul et se mettre en danger pour récupérer quelques fioles d’huile? (dont un mi-drach dit que ce sont elles qui seront découverte plus tard pour l’allumage miraculeux de la Hanouka à l’époque des Grecs). Es-ce que Yaacov se met en danger, ceci serait contradictoire avec le commandement qui veut que nous prenions soin de nos vies! ( Vé-nichmartêm méod lénafchotékhém) Y compris transgresser la Thora pour conserver la vie! Le dédain à l’idée du vol serait-il plus fort encore que la sauvegarde de la vie humaine? En fait le Talmud vient nous apprendre un message important : Yaacov savait que le «corps à corps» avec l’ange d’Esaü était inévitable, car ce der-nier ne pourrait renoncer à la domi-nation du monde matériel sans une lutte fratricide. Les petites fioles pour lesquelles Yaacov se met en danger viennent représenter en quelque sorte la matérialité, et Yaacov sait que la lutte pour celle-ci entrainera inélucta-blement tout au long de l’histoire des guerres et des millions de victimes. Alors il est disposé à mettre sa vie en péril, car à la suite de ce combat, il pense pouvoir inspirer l’humanité et peut-être éviter d’autres conflits. L’enjeu est donc bel et bien cosmique. Et le combat se déroulera toute la nuit, celle qui sera de tous les temps, à travers les siècles, la fameuse nuit de Yaacov. Alors le patriarche finira par vaincre et deviendra ISRAËL-le Prince de D-ieu, signifiant aussi «ce-lui qui résiste face aux nations ».

Après ce récit, Dina la fille de Yaa-cov va se faire violer par Skhêm Ben Hamor…Un midrach explique même que le patriarche y voyait là une sorte de punition pour avoir caché Dina aux yeux de son frère Esaü avec laquelle il aurait pu se marier et faire Téchou-va. En apprenant cette nouvelle, Yaa-cov se retient de réagir, il patienta et attendit le retour de ses fils pour se concerter sur la manière de réagir face à un tel affront. Comme dit le verset : «Et Yaacov se tint silencieux

jusqu’à leur arrivée». La conduite du patriarche est riche d’enseignement. Lorsque nous sommes agressés et que nous subissons une grave injustice, il faut demeurer calme et considérer la meilleure manière de trouver une solution sans envenimer la situation. Réagir sur le feu de l’action comme l’on fait Chiméone et Levy ne peut qu’aggraver le conflit!.

Durant les 21 années passées au ser-vice de Laban, Yaacov endura des déceptions et des désillusions mais en dépit de tout, il ne se laissa jamais aller à la colère à l’encontre de son beau père bien qu’il n’était pas dupe de ses stratagèmes. Les commenta-teurs expliquent que Yaacov finit par informer ses épouses (Léa et Rahel)de ses déboires avec Laban pour justifier leur départ. Il est important d’apprécier la résistance exception-nelle de Yaacov face à l’adversité et à sa façon de supporter les malver-sations constantes de Laban et cela grâce à sa foi inconditionnelle en D-ieu. Par l’attitude du patriarche nous apprenons que lorsqu’une personne s’en remet à D-ieu et croit ferme-ment que nul ne peut «lever la main» dans ce monde sans Son intervention directe, alors il trouvera la force né-cessaire pour supporter les épreuves et n’éprouvera aucun sentiment de vengeance…

Yvan Lellouche

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Parachat Vayichla’h : le combat de Yaacov - ISRAËLREFOUA CHELEMA DE DAVID HAÏM BEN MINETTE AZOULAY

Le monde a célébré il y a quelques jours le centenaire de la naissance, le 7 novembre 1913, d’Albert Camus, grand écrivain français et prix Nobel de littérature. Né en Algérie, Camus a écrit des œuvres immortelles comme «L’étranger», «La chute» ou «L’homme révolté». Ecrivain de l’absurde et théoricien de la fatalité humaine, Camus fut aussi un grand journaliste dont les

chroniques sur la guerre d’Algérie ont fait date.

Un de ses propos mérite un détour en cette date-anniversaire. Ainsi, Camus considérait-il que les quatre comman-dements du journalisme libre sont : la lucidité, l’ironie, le refus et l’obs-tination.

Idée à méditer et à mettre en regard avec les profils des journalistes que nous aimons et respectons !.

Pour la petite histoire, Albert Camus a collaboré avec le journal français «Combat». Ce titre a été racheté en 1947 à hauteur de 50% par Henri Smadja qui le dirigera ensuite jusqu’à sa mort. Juif d’origine tunisienne, Henri Smadja n’est autre que le fon-dateur et premier propriétaire du quo-tidien La Presse de Tunisie qui existe encore et qui est l’une des plus grands quotidiens d’Afrique.

Yvan L

Les quatre commandements du journalisme libre, selon Albert Camus

27L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

La République de Chypre est en-trée dans le tourbillon de la région la plus explosive du monde depuis la découverte récente de réserves de gaz et de pétrole à laquelle s’ajoutent la politique étrangère erratique de la Turquie et la guerre civile en Syrie. Même s’ils sont en mesure de gérer ces nouvelles me-naces et perspectives, les dirigeants de cette île de la Méditerranée ont besoin du soutien d’une force na-vale américaine forte, chose actuel-lement impossible.

La découverte de gisements sous-marins de gaz et de pétrole suit de peu celle réalisée non loin de là par les mêmes compagnies américaine (Noble) et israéliennes (Delek, Avner) dans les eaux territoriales d’Israël. Le gisement de gaz est actuellement estimé à plus de 1500 milliards de m3. Quant au pétrole, sa valeur équi-vaudrait à 800 milliards de dollars, une somme gigantesque pour un petit pays dont le PIB actuel atteint seule-ment 24 milliards de dollars.

Cette énergie sera probablement en grande partie exportée vers la Turquie et l’Europe. Un pipeline vers la Tur-quie serait l’option la moins coûteuse et la plus facile mais tant que des troupes turques occuperont 36 pour-cent de l’île de Chypre, cela ne se fera pas. Dernièrement, une décision de

justice permettant au gouvernement israélien de décider des quantités d’énergie exportées, a ouvert de nou-velles perspectives : Chypre pourrait échanger avec Israël du gaz qui tran-siterait alors vers la Turquie ; les deux alliés pourraient également construire ensemble un terminal de gaz naturel liquéfié à Chypre.

Si l’Égypte, Gaza, le Liban et la Syrie devaient finir par trouver du gaz et rejoindre le monde moderne, ils pour-raient également être partie prenante et faire véritablement de cette zone si-tuée entre l’Égypte et Chypre une res-source majeure. Selon le US Geolo-gical Survey, les bassins contigus du Delta du Nil et du Levant renferment ensemble une quantité de gaz naturel estimée à 105 mille milliards de m3 et l’équivalent de 3,44 milliards de barils de pétrole.

Cette découverte de nouveaux gise-ments permettrait soit de résoudre soit d’envenimer le problème chy-priote. Le gouvernement chypriote a judicieusement délimité ses frontières maritimes avec l’Égypte en 2003, le Liban en 2007 et Israël en 2010. Le pays a signé des contrats pour de nou-velles explorations avec le Français Total, l’Italien Eni, et le Sud-Coréen Kogas. Toutefois la Turquie énergi-vore menace ce trésor en voulant que son État fantoche de Chypre du Nord

reçoive une partie des revenus géné-rés par les nouveaux gisements et en suscitant la crainte que, après l’inva-sion de l’île par la Turquie en 1974, son Premier ministre versatile et mal-veillant, Recep Tayyip Erdoğan, en-vahisse le territoire de la république.

Erdoğan et le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu ont mené une politique étrangère ambi-tieuse visant à n’avoir « aucun pro-blème avec les pays voisins », une politique qui, paradoxalement, a conduit la Turquie à n’avoir aucun ami. Les relations tendues avec la Géorgie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, l’Iran, l’Irak, la Syrie, Israël, l’Auto-rité palestinienne, l’Arabie saoudite, l’Égypte et la Serbie laissent présa-ger un retour d’Ankara à d’anciennes habitudes à savoir fustiger Chypre et la Grèce. En tous les cas, cela pourrait provoquer des flux de réfugiés pertur-bateurs.

C’est ici qu’il faut parler de la guerre civile brutale en cours en Syrie, à 110 km de là. Jusqu’à présent le conflit n’a pas eu d’impact majeur sur Chypre mais la proximité de l’île, ses faibles capacités de défense et sa qualité de membre de l’Union euro-péenne (qui signifie qu’un immigré illégal mettant le pied à Chypre peut atteindre facilement l’Allemagne ou la France) rendent le pays extrême-ment vulnérable. Les 2,2 millions de personnes ayant fui la Syrie depuis 2011 ont jusqu’à présent évité Chypre pour lui préférer (par ordre décrois-sant) le Liban, la Jordanie, la Turquie, l’Égypte et l’Irak. Mais cela pourrait changer rapidement si les Alaouites vivant très près de Chypre prennent la mer en assez grand nombre ou si An-kara encourage les Syriens à émigrer vers le Nord de Chypre pour ensuite passer discrètement la frontière et s’introduire en république chypriote.

Contrairement à son voisin Israël qui est également encerclé, Chypre manque aussi bien d’effectifs mili-taires que de barrières de protection : les forces armées turques comptent 700.000 hommes, un chiffre qui avoi-sine celui de l’ensemble de la popu-lation de la République de Chypre,

soit 850.000. En d’autres termes, la population turque est près de 100 fois supérieure à celle de Chypre. Toute-fois Nicosie peut nouer des alliances, particulièrement avec Israël, en vue de renforcer sa sécurité. En retour Israël gagnerait, par des opérations gazières communes, une profondeur stratégique pour sa force aérienne et un allié diplomatique. Comme me disait un assistant du président chy-priote Nicos Anastasiades, « Nous sommes l’ambassadeur d’Israël dans l’Union européenne. »

Jusque là, tout va bien. Mais la ma-rine américaine en Mer Méditerranée a été réduite à un point tel que selon Seth Cropsey, un ancien responsable de la marine, la 6ème flotte se limite à un navire de commandement en Ita-lie et quelques destroyers de missiles balistiques en Espagne. Cette force doit de toute urgence être réactivée afin de soutenir les alliés des États-Unis au Levant au moment où des tensions sont ravivées dans leur voi-sinage immédiat.

Mise à jour, 6 novembre 2013. Un article majeur de Nicky Hager et Ste-fania Maurizi intitulé « Cyprus: the home of British/American Internet surveillance in the Middle East » [« Chypre : base de la surveillance sur internet du Moyen-Orient par les Bri-tanniques et les Américains »] vient d’être publié dans le magazine italien L’Espresso et n’a donc pu trouver place dans la présente analyse.

Selon cet article qui s’appuie sur des informations fournies par Edward Snowden, la surveillance sur internet par les Britanniques et les Américains « au Moyen-Orient et dans les régions voisines s’effectue à partir d’une base secrète située sur l’île de Chypre », faisant de l’île « un site clé » pour les systèmes de surveillance de masse.

Cela pourrait être le Government Communications Headquarters [le QG des communications gouverne-mentales] situé à Ayios Nikolaos, une entité distincte de la base militaire britannique de Dhekelia qu’un rap-port appelle « Sounder ».

Ces révélations ont des répercussions importantes pour la République de Chypre qui, comme le dit L’Espresso, « compte sur le secret des opérations d’espionnage britanniques pour éviter de devoir s’expliquer auprès des pays voisins sur les raisons pour lesquelles les agences de renseignement britan-nique et américaine les espionnent à partir de bases situées sur le territoire chypriote. » Selon L’Espresso :

Des cartes de câbles sous-marins montrent que Chypre se situe au centre d’un réseau de câbles sous-marins de fibres optiques qui fait de l’île un site tout désigné pour espion-ner les communications en Méditer-ranée orientale et au Moyen-Orient. Un certain nombre de câbles relient Chypre à Israël et à la Syrie, cibles évidentes de l’espionnage anglo-américain. D’autres câbles partent de Chypre vers le Liban, l’Égypte et la Turquie, vers la Grèce et l’Italie et ainsi de suite.

Le câble très important SEA-ME-WE3 qui relie le Sud-Est asiatique, le Moyen-Orient et l’Europe occiden-tale transite également par le petit pays insulaire. Au total, ce sont plus d’une dizaine de câbles stratégiques qui sont accessibles à Chypre et d’autres encore sont en projet. C’est un site idéal pour la surveillance des communications au Moyen-Orient et dans les pays avoisinants.

La National Security Agency [Agence nationale de sécurité] a également un rôle direct dans ces opérations de surveillance et des agents du rensei-gnement américain sont établis dans des bases militaires mais « on leur de-mande de s’habiller comme des tou-ristes car le Royaume-Uni a promis au gouvernement chypriote que seuls des agents britanniques travailleront sur place. »

par Daniel PipesThe Washington Times

Version originale anglaise: Cyprus Joins the Middle EastAdaptation française: Johan Bour-lard

Chypre rejoint le Moyen-Orient

Les bassins du Delta du Nil et du Levant renferment ensemble une quantité de gaz naturel estimée à 105 mille milliards de m3 et l’équivalent de 3,44 milliards de barils de pétrole.

Des estimations de juillet 2013 portant sur le nombre de réfugiés syriens montrent que Chypre a jusqu’à présent échappé aux flots de réfugiés.

30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Qui êtes-vous, Ben Sylvain Elkou-by et pourquoi vous présentez-vous à ces élections ?B.S.E. J’ai 35 ans, je suis marié et père de famille. Je suis diplômé d’école de commerce, possède un DESS de droit immobilier et j’exerce la pro-fession d’administrateur de biens. Par ailleurs, je suis vice-président de la Communauté Névé Chalom à Paris 12ème, Secrétaire Général de l’UPJF (Union des Patrons et Professionnels juifs de France), membre de l’exécu-tif du KKL, et délégué du KKL au CRIF.

Cela fait déjà beaucoup de respon-sabilités communautaires ! Alors pourquoi êtes-vous aussi candidat au Consistoire ? B.S.E. Je tiens tout d’abord à préciser que je suis contre le cumul des man-dats, politiques ou communautaires, et si je suis élu, je démissionnerai de mes autres fonctions de responsabi-lité communautaires. Mon engagement depuis plus de dix ans, tant au sein de ma synagogue pour le côté religieux que dans des organisations telles que l’UPJF ou le KKL pour le côté militant, m’a conduit tout naturellement à ressen-tir le besoin d’intégrer l’institution consistoriale, pour y apporter entre autres : mon expérience, mon dyna-misme et ma vision de ce que sera le Consistoire de demain.Je suis convaincu qu’il y a des pro-grès à réaliser, pour que les services rendus soient encore plus acces-sibles et bénéficient ainsi au plus grand nombre. Je suis favorable à un judaïsme consistorial qui respecte strictement la halakha, qui soit fidèle à nos traditions tout en étant tourné vers l’avenir.

Comment améliorer l’image de marque du Consistoire, institution la plus ancienne de la communauté qui souffre d’un fort déficit en ma-tière d’image ?B.S.E. Le Consistoire est une institu-

tion que l’on appelle exclusivement quand on a besoin d’elle, notamment aux étapes importantes que sont le mariage ou, après 120 ans, lors du dé-cès d’un proche… Il faut transformer le Consistoire en un véritable service public, qui soit proche des gens et à leur écoute de manière quotidienne !

Justement, un des problèmes ren-contrés par nos coreligionnaires, lorsqu’ils ont affaire au Consis-toire, est la lenteur des services ren-dus et aussi, parfois, le manque de qualité de l’écoute et de l’accueil… Comment comptez-vous améliorer les choses ?B.S.E. C’est évident qu’il y a au-jourd’hui un problème d’accès au Consistoire et de bureaucratie. Une des solutions que je préconise consiste à créer une interface sur Internet, comme cela existe dans les grandes institutions publiques natio-nales françaises. Je fais partie de ceux qui disent qu’il faut impérativement moderniser le Consistoire, en le rendant accessible en ligne 24 heures sur 24. Il faut développer une interface de type Intranet, qui permettra de faire des demandes en ligne pour obtenir des documents divers, tels que le certi-ficat de mariage ou de judéité, mais aussi des demandes d’ouverture de dossier en vue d’un mariage, d’une Bar Mitsva…Cet espace sera très apprécié par les utilisateurs, tant par le gain de temps que par la facilité d’accès aux infor-mations, mais aussi par les salariés et permanents de l’institution qui pour-ront ainsi se consacrer pleinement à leur travail et au bien-être de l’insti-tution.

Parlons de la cacheroute, qui est l’aspect de la vie juive quotidienne par lequel chacun est en contact avec le Consistoire… On dit sou-vent que la viande cachère est trop chère, ou que la cacheroute consis-toriale n’est pas assez « rigoureuse

». Que répondez-vous à ces accusa-tions, et que faire pour améliorer la situation ?B.S.E. La cacheroute représente 50 % des revenus du Consistoire et c’est un dossier sur lequel il y a beaucoup de travail à faire… Concernant le prix de la viande cachère, il faut savoir qu’un kilo de viande cachère ne représente qu’1,66 euro de taxes consistoriales, ce qui signifie que c’est une fausse accusation de dire que la viande cachère est plus chère ! C’est uni-quement parce qu’il n’y a pas suffi-samment de boucheries cachères que les prix sont parfois élevés. En aug-mentant le nombre de boucheries, on fera jouer la concurrence et baisser le prix…Je connais bien le problème, puisque le responsable de l’abattage rituel du Consistoire de Paris, le rabbin Simon Dahan, est mon Rav. Par ailleurs, la qualité de l’abattage et du contrôle est très bonne, mais d’autres sur-veillances se présentent comme étant soi-disant meilleures, tout en béné-ficiant des infrastructures consisto-riales… Il s’agit essentiellement d’un problème de communication !Je suis en faveur du développement des produits autorisés par le Beth-Din, pour permettre au plus grand nombre de faire ses courses en grande surface, ce qui permettra ainsi au plus grand nombre de manger cachère. Je suis certain que cette volonté, qui doit nécessairement être politique permet-tra de contribuer à la baisse des prix.Il faut bien comprendre que le fait de manger cachère Beth-Din permet à la fois de manger strictement cachère, mais aussi d’accomplir un acte mili-tant, en faisant vivre l’institution qui veille aux intérêts de tous les Juifs !

Quelle doit être selon vous la place du Consistoire dans les combats pour protéger la circoncision ou l’abattage rituel, aujourd’hui atta-qués en France et en Europe ?B.S.E. Le Consistoire doit être en première ligne ! Il est naturellement

l’institution juive la mieux placée pour veiller à la sauvegarde de l’iden-tité juive. C’est un combat que je mène déjà et que j’espère poursuivre au sein du Consistoire.

Pensez-vous que la vie juive est aujourd’hui menacée en France ?B.S.E. Nous traversons actuellement une période compliquée de difficultés économiques qui engendrent, comme cela a souvent été le cas dans notre histoire, un renouveau de l’antisémi-tisme, qui prend parfois de nouvelles formes… Dans ce contexte délicat, il faut se battre pour que le judaïsme français ne soit pas touché, car les Juifs fran-çais aiment la France et veulent pour la plupart d’entre eux y rester ! En tant que membre du Consistoire, je me battrai pour la pérennité de l’exis-tence juive en France, tout comme je le fais aujourd’hui au sein de l’UPJF.

Comment rajeunir le Consistoire, et rapprocher la jeunesse des ins-titutions juives, consistoriales en particulier ?B.S.E. Il est indispensable d’intégrer des jeunes militants communautaires au sein du Consistoire et des autres grandes institutions de notre commu-nauté ! Je suis personnellement, à 35 ans, le candidat le plus jeune de ma liste, et je milite dans la communauté depuis plus de10 ans. Il faut faire la place aux jeunes au Consistoire, comme cela a été le cas par exemple à l’UPJF dont je suis le secrétaire général. En votant pour des jeunes candidats, on garantira le rajeunissement et la pérennité de l’institution.

Abordons une question impor-tante : faut-il selon vous faciliter les conversions, notamment pour les jeunes dont le père est Juif et la mère ne l’est pas ?B.S.E. Je vais vous répondre très franchement : je ne suis pas favorable au fait de faciliter les conversions.

Car cela reviendrait quelque part à encourager les mariages mixtes, qui sont une des principales causes d’as-similation dans notre communauté et ailleurs.Notre rôle est d’optimiser l’accueil qui est fait au sein du Consistoire à ces jeunes, désireux de rejoindre les rangs du Peuple juif, en faisant en sorte qu’ils soient bien accueillis. Trop souvent en effet, on les envoie « balader » pour tester leur sincérité… Ce n’est pas une bonne politique à mes yeux ! En résumé, il ne faut pas faciliter la conversion, mais bien ac-cueillir les candidats et leur proposer des cours de judaïsme accessibles à tous.

Autre sujet douloureux, celui des Agounot, ces femmes dont le mari refuse de donner le Gueth…B.S.E. C’est un vrai problème, car il y a des hommes qui font du chantage en se servant du Gueth, ce qui en-gendre des souffrances intolérables. Je pense que les rabbins, au-delà d’un certain délai de séparation conjugale, devraient faciliter l’obtention du di-vorce religieux, comme cela se passe sur le plan civil.

En conclusion, pourquoi voter pour vous et pour votre liste ?B.S.E. Je suis un homme de terrain et j’ai déjà, à 35 ans, plus de dix ans d’expérience au service de la commu-nauté. Comme vous l’aurez compris, c’est parce que je vibre pour la Com-munauté et pour le Consistoire que je me présente aux élections du 24 no-vembre 2013 et je vous remercie par avance pour la confiance dont vous me témoignerez en votant pour moi et pour les membres de notre équipe qui partagent avec moi ce projet ambi-tieux pour la communauté.

Merci Ben Sylvain Elkouby et bonne chance !

Propos recueillis parPierre Itshak Lurçat

Rajeunir le Consistoire : Interview de Ben Sylvain Elkouby,candidat aux élections sur la liste « Rassembler pour changer »

32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

S’adressant aux journalistes à Abou Dabi, le secrétaire d’état américain John Kerry a déclaré que les Etats-Unis et leurs parte-naires dans les négociations étaient unifiées samedi lorsqu’ils ont pré-senté leur proposition aux iraniens. « Les français ont signe, nous avons signé à ce sujet, » a déclaré Kerry.

Des rapports antérieurs avaient an-noncé que les pourparlers n’avaient pas aboutis à cause du refus de la France. Mais lundi, Kerry a déclaré que les grandes puissances sont par-venues à un accord après une session de négociations marathon, mais que c’était l’Iran qui n’avait pas accepté l’accord.

Selon Kerry, les « puissances » étaient « unifiées samedi quand nous avons présenté une proposition aux iraniens, et les français ont signé à ce sujet, nous avons signé à ce sujet, et tout le monde a convenu qu’il s’agis-sait d’une proposition équitable. Il y avait une unité, mais l’Iran ne pouvait répondre à ce moment-là, ils n’ont pas été en mesure d’accepter cette chose particulière. »

Kerry a en outre noté que le rejet d’un accord pour limiter les ambitions

nucléaires de l’Iran par le premier ministre israélien Benyamin Neta-nyahou était prématuré.

« Le moment de s’opposer, c’est quand vous voyez ce que c’est, pas s’opposer aux efforts pour découvrir ce qui est possible, » a déclaré Kerry. Kerry de ce fait suppose qu’Israël n’a pas accès aux détails des discus-sions, lui qui représente un pays qui espionne tout le monde a travers le monde. Demander de s’opposer à un accord une fois qu’il est conclu est tout aussi ridicule, mais nous n’en sommes plus là avec l’administration Obama.

Il a ajouté que les Etats-Unis se « réu-nissent en permanence » avec les is-raéliens pour comprendre les progrès que fait l’Iran dans son programme nucléaire. « Nous sommes convain-cus que ce que nous faisons peut réellement protéger Israël de manière plus efficace et lui donner une plus grande sécurité, » a-t-il dit. Mais en-core une fois, venant de la part d’une administration incapable de protéger ses propres représentants en Libye, ou de remplir ses promesses faites devant le monde entier comme dans le dossier syrien, ces mots ont peu de sens.

Kerry a également répété les pro-messes faites par les Etats-Unis de défendre leurs alliés du Golfe Per-sique, devant un parterre de plus en plus incrédule face à des déclarations américaines que ne sont plus jamais accompagnés d’actes.

Lundi matin, l’ambassadeur améri-cain en Israël, Dan Shapira, a cherché à apaiser les craintes israéliennes sur un accord possible avec l’Iran, jurant que Washington ne laisserait jamais Téhéran acquérir l’arme nucléaire.

« Sur cette question cruciale, les Etats-Unis et Israël partagent un ordre du jour identique, » a-t-il décla-ré aux délégués présents à l’assem-blée générale des fédérations juives d’Amérique du Nord à Jérusalem.

Le président américain Barack Oba-ma « a clairement fait comprendre qu’il ne permettra pas à l’Iran d’ac-quérir des armes nucléaires, et est prêt à utiliser tous les éléments de notre puissance nationale pour s’as-surer que nous réussissons, » a-t-il dit. Encore une fois, Obama avait promis qu’il ne permettrait pas l’uti-lisation d’armes chimiques en Syrie, et tout ce qui reste de ces déclarations est son ridicule volte-face.

Ces remarques ont été faites alors que les Etats-Unis et Israël sont enfer-més dans une escalade de la guerre des mots sur les négociations entre l’Occident et l’Iran, qui est largement considéré de vouloir développer des armes nucléaires.

Les diplomates ont dit se rapprocher d’un rapport intérimaire qui gèlerait ou réduirait certaines des activités nu-cléaires de l’Iran en échange d’un as-souplissement des sévères sanctions qui touchent la dictature islamique.

Ces derniers jours, le premier mi-nistre israélien Benyamin Netanya-hou a furieusement dénoncé l’accord comme étant « dangereux », et tente de joindre les dirigeants du monde entier ainsi que l’opinion publique américaine pour partager son point de vue.

Kerry à Netanyahou : « ne s’opposer à l’ac-cord qu’après l’avoir vu »

Il y a quelques minutes, un cocktail Molo-tov lancé par des arabes palestiniens a explosé à proximité de soldats de Tsahal qui se trouvent en Judée-Samarie confor-mément aux accords avec l’Autorité palestinienne.

Curieusement – il ne viendrait à aucun média l’idée d’accuser les Palestiniens de vouloir faire obstacle au processus de paix : c’est une

critique qui est exclusivement réservée aux israéliens, en toute neutralité journalistique, cela va sans dire…

L’enderlinisé Michaël Blum, représentant de l’AFP dans la région, n’a rien publié : il ne sait que condamner Israël.

© Hervé Roubaix.

Attaque terroriste : les Palestiniens ne seront pas accusés de vouloir torpiller le processus de paix…

Des policiers de l’autorité palestinienne arrêtent des résidents israéliens à Jérusa-lem, avec l’approbation d’Israël, a rap-porté le site d’information israélien Walla!

La police de l’AP a commencé une cam-pagne de répression dans la région de Jérusa-lem jeudi, et aurait arrêté plusieurs personnes, y compris des résidents arabes de Jérusalem détenteurs de cartes d’identités israéliennes. Les arrestations ont été effectuées dans les limites de la ville de Jérusalem.

Des sources israéliennes et des sources de l’AP ont confirmé l’existence de la cam-pagne d’arrestations de l’AP, selon le rapport.

Parmi les quartiers où la police de l’auto-rité palestinienne aurait été active, on trouve A-Ram et Anata. La police de l’AP opère également dans le villes arabes de la région de Jérusalem qui ont été désignées comme « zone B » dans les accords d’Oslo, des zones dont Israël est censé avoir l’entière responsa-

bilité de la sécurité.

Les accords d’Oslo mentionnent que l’AP n’est pas autorisée à opérer à Jérusalem.

Il y a eu plusieurs rapports d’activités de la police de l’AP au cours des dernières années. La police de l’AP a été autorisée à entrer à Jérusalem pendant le Ramadan, à la fois en 2013 et en 2012, afin de maintenir l’ordre dans la ville.

Cependant, il s’agit ici probablement de la première fois qu’Israël a autorisé l’auto-rité palestinienne à agir contre des personnes ayant le statut officiel de résident de Jérusa-lem.

Encore un lourd précédent qui démontre une fois de plus l’incohérence du gouverne-ment israélien et son incapacité à respecter dans les faits ce qu’il annonce pourtant à la population. Jérusalem serait donc déjà bien divisée…

La police de l’AP arrête des résidents israéliens à Jérusalem

34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Le Keren Hayessod en campagne : le rêve israélien doit rester vivant !

Dès le 12 novembre et jusqunn’à la fin du mois de décembre le Keren Hayessod de France lance sa première campagne destinée à recueillir des fonds pour les popu-lations défavorisées d’Israël. Son axe prioritaire est la réduction de la fracture sociale, c’est pourquoi, elle signe cette campagne d’un slogan évocateur : le rêve israélien doit rester vivant. En effet, pour que le rêve d’Herzl s’accomplisse pleine-ment, le peuple juif dans son en-semble et la communauté juive de France en particulier sont appelés à aider une société qui avance très vite certes, mais pas de la même manière pour tous. Ainsi un enfant israélien sur cinq vit en dessous du seuil de pauvreté, un chiffre record parmi les pays membres de l’OCDE.

Trois programmes phrares du Keren Hayessod (opérés par l’agence juive pour Israël) sont associés à cette cam-pagne. Leur efficacité est avérée au niveau national : Avenir des jeunes destiné à des enfants défavorisés de 6 à 18 ans qui bénéficient d’un suivi personnalisé, les Villages éducatifs pour jeunes à risque qui proposent une prise en charge totale pour des jeunes de 12 à 18 ans, en grande dif-

ficulté, rejetés du système éducatif traditionnel et le réseau de foyers-lo-gements Amigour, pour permettre à des personnes âgées pour la plupart rescapées de la shoah, démunies et seules, de finir leur vie dans la dignité. Ces trois programmes ont été sélec-tionnés parmi huit autres, par une délégation française du Keren Hayes-sod lors d’un voyage d’études, pré-sidé par Richard Prasquier, qui s’est déroulé au mois d’octobre. Ainsi les dons effectués par la communauté juive de France seront parfaitement traçables et feront l’objet de rapports précis aux donateurs.

Lors de ce voyage, Richard Prasquier a rencontré le Premier Ministre, Be-nyamin Netanyaou qui a assuré son soutien au Keren Hayessod France, rappelant que cette organisation cen-trale constitue un pont entre Israël et les Juifs de la diaspora.

Présidé par Richard Prasquier depuis le 10 septembre 2013, le Keren Hayessod France a décidé de se créer comme structure indépendante pour poursuivre son activité de collecte auprès de la communauté juive de France, une action qu’il a menée à bien pendant 45 ans, au sein de l’Ap-pel Unifié Juif de France.

Rappelons que depuis 1920, le Keren Hayessod collecte partout dans le monde pour répondre aux priorités de la société israélienne, définies au niveau national : développement des villes, intégration des nouveaux im-migrants, éducation des enfants, etc. Jusqu’en 1967, il existait en France un Keren Hayessod qui collectait pour Israël. A la suite de la guerre des Six jours, un accord de partenariat est signé entre le Keren Hayessod-Appel Unifié pour Israël et le Fonds Social Juif Unifié, pour optimiser une collecte de fonds désormais unifiée, destinée à Israël et à la communauté juive de France. Cet accord prendra le nom d’Appel Unifié Juif de France (AUJF). Pendant 45 ans, le Keren Hayessod – Appel Unifié pour Israël a œuvré au sein de l’Appel Unifié Juif de France. C’est sans doute pour cette raison qu’en dépit de son action continue depuis plusieurs décennies, le Keren Hayessod est méconnu de la plupart des Juifs de France. En 2013, cet accord a été rompu à l’initiative du FSJU qui ne pouvait maintenir son partenariat avec le Keren Hayessod, depuis longtemps, en raison des besoins grandissants de la communauté juive de France. Depuis plusieurs années, le Keren Hayessod ne recevait qu’une part in-fime de la collecte qui se faisait pour-tant en grande partie, au nom d’Israël.

Depuis septembre 2013, le Keren Hayessod a donc décidé à la suite de cette rupture de créer une nouvelle structure indépendante, de droit fran-çais, sous le nom de Keren Hayessod- Appel Unifié pour Israël qui a son siège à Paris, dans les mêmes locaux que ceux de l’Agence Juive. Depuis 2013, pour les donateurs fran-çais qui souhaitent donner à Israël, à la structure reconnue officiellement par l’Etat d’Israël, il n’y a plus qu’une seule adresse : le Keren Hayessod.

Le Keren Hayessod, une institution inscrite dans l’histoire d’Israël

1921 : Le Keren Hayessod se déploie à travers le monde, y compris en France. La collecte du Keren Hayessod a notamment donné naissance à 900 localités israéliennes, la compagnie El Al, l’Université Hébraïque de Jérusa-lem, etc.

1948 : Le Keren Hayessod finance l’alyah, mise en oeuvre par l’Agence juive, de 3,5 millions de Juifs venus du monde entier.

1956 : La loi du Keren Hayessod est adoptée par la Knesset, lui conférant un statut unique d’organe de collecte privilégié.1967 : L’AUJF (Appel Unifié Juif de France) est créé par le Keren Hayessod-Appel Unifié pour Israël et le Fonds Social Juif Unifié, pour une collecte unifiée, destinée à Israël et aux Juifs de France.1967-2013 : Pendant 45 ans, la collecte du Keren Hayessod en France est représentée par l’AUJF : les fonds recueillis pour Israël sont destinés aux bénéficiaires des programmes du Keren Hayessod.2013 : Rupture du partenariat Keren Hayessod-FSJU, malgré tous les efforts entrepris par le Keren Hayessod pour l’éviter. En conséquence, l’AUJF en tant quepartenariat n’existe plus.Création d’un Keren Hayessod à nouveau indépendant présidé par Richard Prasquier. Le Keren Hayessod est la seule institution à répondre aux priorités de la société israélienne déterminées en coordination avec l’Etat d’Israël.

Informations presse : Sophie Atlan - 01 77 37 70 85 ou [email protected] internet : http://www.keren-hayessod.fr/

Faire un don : Keren Hayessod 10, place de Catalogne 75014 Paris 01 77 37 70 80 http://www.keren-hayessod.fr

Qu’ils sont courageux ces Juifs qui affrontent les bobos gauchistes pour tenter de sauver la FranceIls sont trois, que nous pouvons féliciter, pour la force et le cou-rage dont ils font preuve. Lors de débats à la radio ou la télévision, pour tenter de dire des vérités qui sont constamment niées par ces gauchistes qui occupent le devant de la scène.

Alors que partout ou se trouvent des musulmans nous n’observons que des conflits. Personne ne veut reconnaitre que la cause principale de ces conflits est justement l’Islam. Mahomet n’était-il pas un combattant qui imposait sa loi par la force, ses adeptes en font tout autant.

Nous avons vu Laurent Fabius s’op-poser à ce qu’un accord ne soit trouvé avec les Iraniens.

Il n’a marqué cette opposition que pour rassurer Saoudiens et Qata-ris. Chiites et Sunnites se haïssent et se massacrent. Les Saoudiens ne peuvent accepter que l’Iran ai la

bombe.

Alain Finkielkraut a publié un livre qui traite principalement de la culture Française, il n’a rien de raciste lui qui sait ne pouvoir l’être. Il refuse sim-plement la mutation de notre société. Il dit qu’avant d’accepter la culture de l’autre, il faut connaitre celle du pays qui vous accueille.

Eric Zemmour et Elisabeth Lévy mènent le même combat. Ils disent nous voulons garder la France que nous aimons. Mais voila que les déclarations de ces amoureux de la France intelligente et cultivée dé-clenchent un déferlement de propos haineux, ils sont traités de racistes, de xénophobes. Mais nous voyons que leur travail commence à déchirer la toile du politiquement correct, prions le ciel pour que ce travail puisse por-ter ses fruits, que notre beau pays ne sombre pas dans le camp de la haine et la bêtise.Bernard Atlan

Sans la finance internationale, la France s’écroule comme un château de cartes

La finance internationale que la France ne manque pas une occasion de critiquer, aide le pays à hauteur 61,9 % des ses besoins d’argent frais.

Montebourg a beau jeu de faire le malin et de pérorer que « les agences de notation n’ont «aucune crédibi-lité» », après que Standard & Poor’s a dégradé la note de la France, c’est parce que S&P et les autres agences existent que son gouvernement peut financer son train de vie dispendieux.

Et Paris ne va pas pouvoir lever le pied de sitôt sur les marchés : il est embourbé. Le budget de 2014 prévoit qu’il faudra emprunter 174 milliards d’euros (net des rachats) et plus de 140 milliards en 2015.

« Le niveau d’emprunt sur les mar-chés va forcément demeurer à un niveau élevé ces prochaines années », confirme Cyril Regnat, chez Natixis.

Mais « la France est maintenant plus vulnérable si la Réserve fédérale américaine décide de freiner sa poli-tique ultra-accommodante », prévient l’économiste Norbert Gaillard.

Par conséquent, tandis que les beaux parleurs du gouvernement crachent sur la finance internationale, les

équipes de l’AFT (l’Agence France Trésor, qui opère sur les marchés financiers pour le compte de l’Etat) vont jusqu’en Asie convaincre les financiers de prêter de l’argent à la France – et là il n’est pas question de déclarer que « S&P n’est pas crédible » (sic).

« Les Japonais ont été de très gros acheteurs de titres français ces der-nières années », dit un analyste d’ING « mais ces investisseurs se retireront dès qu’ils percevront un risque de voir la note de la France dégradée sous AA. Paris ne doit donc pas déce-voir les agences de notation. »

La note de Moody’s, l’agence de no-tation du self made milliardaire amé-ricain Warren Buffett, est très atten-due, avec angoisse. Positive, l’AFT poussera un soupir de satisfaction, et Pierre Moscovici fera la roue. Néga-tive, Montebourg qui chaque matin croise les doigts pour qu’aucun jour-naliste ne lui demande quel redresse-ment productif il a accompli depuis sa nomination, donnera des leçons d’économie aux agences de notation.

© Hervé Roubaix .

http://www.lesechos.fr/

36L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

La France en Israël rend un hommage appuyé à Albert Camus(les 12 et 13 novembre 2013)

Décédé en 1960, l’écrivain Albert Ca-mus aurait eu 100 ans le 7 novembre 2013. Figure emblématique de la lit-térature française, il était avide de justice et de liberté. N’ayant reçu aucun hommage public en France métropolitaine, l’Institut Français de Tel-Aviv n’a pas voulu manquer l’évènement pour mettre à l’honneur ce grand homme.

L’Ambassade de France et l’Institut français d’Israël, en partenariat avec l’Université de Tel Aviv et Beit Hage-fen, célèbrent le centenaire de la nais-sance d’Albert Camus, prix Nobel de littérature, avec un colloque exception-nel, les 12 et 13 novembre, en présence de l’historien Benjamin Stora, et du philosophe et écrivain Abdelwahab Meddeb.

Fils d’un caviste disparu en 1914 lors de la Grande Guerre et d’une mère analphabète, Albert Camus s’est tou-jours décrit comme un enfant des quartiers populaires d’Alger. C’est son oncle Gustave Acault, anarchiste et franc-maçon, qui lui donnera accès à sa librairie et donc à la culture. A dix ans, il présente déjà une lucidité intellec-tuelle qui trouble son instituteur Louis Germain, qui le prendra sous son aile. Albert Camus restera fortement attaché à sa terre natale d’Algérie, qu’il ne quit-tera qu’en 1940. Quand il sera question de l’indépendance dans les années 50, il se prononcera contre, parlant de «for-mule purement passionnelle», même s’il dénonce la répression violente de l’Armée française.

Ces deux figures éminentes de la litté-rature et de la philosophie française ont entretenu une relation amicale tumul-tueuse, tantôt rivaux, tantôt complices. Réunis par la passion commune de la poésie et du théâtre, ils sont amenés à se retrouver autour d’une scène comme en 1944 dans Le Désir attrapé par la queue de Picasso (la troupe pléthorique est réunie sur la photographie ci-contre). Chacun traite de l’absurdité de l’exis-tence, mais quand Jean-Paul Sartre dépeint un existentialisme pessimiste, Camus adopte une approche plus opti-miste. L’histoire littéraire retient surtout

les réserves adressées à propos de leurs productions respectives. Une relation proche du «Je t’aime, moi non plus», qui n’est certainement pas étrangère à l’émulation intellectuelle engendrée par leurs débats.

Organe de presse de la France résis-tante, de gauche et non communiste, Combat est né en 1941 dans la clan-destinité. Déjà considéré comme une figure de l’intellectuel engagé, Albert Camus va rejoindre l’aventure de ce quotidien dès 1943. Faisant valoir de nombreuses expériences dans le jour-nalisme depuis 1938, notamment aux côtés de son ami Pascal Pia, Camus va devenir le rédacteur en chef de Com-bat. Il signe de sa plume de nombreux éditoriaux où il préconise des orienta-tions pour la France libre. Cependant, il développe une certaine forme de lassi-tude, alors que les ventes ne cessent de chuter. Il quitte son poste en juin 1947.

Reconnaissance suprême pour un écri-vain, le prix Nobel de la littérature dis-tingue à 44 ans Albert Camus, «pour l’ensemble d’une œuvre qui met en lumière, avec un sérieux pénétrant, les problèmes qui se posent de nos jours à la conscience des hommes». Il rejoint au prestigieux palmarès les Rudyard Kipling, Anatole France, William Faulkner et Ernest Hemingway. Lors de son discours à l’ambassade de France de Stockholm, il tente de définir le rôle et les devoirs de l’écrivain dans la société de l’après-Guerre, «au ser-vice de la vérité et de la liberté».

Albert Camus c’est un homme de combat, journaliste, assoiffé de justice contre toute forme de totalitarisme et qui refuse les choix faciles en politique.

Albert Camus, c’est une figure my-thique dans le monde entier, traduit en plus de 40 langues. Sa pensée, résister et lutter contre la mort et la misère, a fait école sur toute la planète, de l’Inde à la Chine en passant par les États-Unis. Albert Camus c’est un éternel amou-reux qui a brisé le cœur de plusieurs femmes. Il était le premier homme qui a formulé avec talent l’absurdité de la vie. Albert Camus reste aujourd’hui

indispensable et incontournable.

Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi, Algérie. Il est mort le 4 janvier 1960 sur une route d’Yonne en rentrant de Lourmarin. On trouvait dans son bagage ce roman, auquel il travaillait encore.

******

A propos du colloque Albert Camus en Israël:

A l’occasion du centenaire de sa nais-sance, et pour permettre au grand public de re-découvrir l’œuvre d’Al-bert Camus, deux rencontres pas-sionnantes sont proposées. A l’uni-versité de Tel Aviv, le 12 novembre de 14h à 19h, un colloque en trois séances : 1/ Sur la pensée et l’action d’Albert Camus, 2/ Sur Camus et la guerre d’Algérie, 3/ Sur l’œuvre de Camus, toujours d’actualité, une

rencontre entre Benjamin Stora, his-torien, spécialiste de la Guerre d’Al-gérie, et Abdelwahab Meddeb, écri-vain et poète, fondateur et directeur de la revue « Dédale ». Participeront également au colloque Shlomo Giora Shoham, Université de Tel-Aviv, Da-vid Ohana, Université Ben Gourion, Anabel Herzog, Université de Haïfa, Denis Charbit, Open University of Israel, Ilana Hammerman, Editrice et traductrice et Cédric Cohen-Skal-li, Université de Haïfa.

Olivier Rubinstein, Conseiller cultu-rel et Directeur de l’Institut français d’Israël ouvrira ce grand colloque.

A Beit Hagefen, Haïfa, le 13 no-vembre à 19h, une rencontre entre Benjamin Stora et Abdelwahab Meddeb au cours de laquelle ils reprendront le thème de l’encyclo-pédie qu’ils ont ensemble dirigé « Histoire des relations entre juifs et

musulmans des origines à nos jours » (Albin Michel).

***

Abdelwahab Medded a enseigné la lit-térature comparée à l’université Paris Ouest-Nanterre-La Défense. Il est no-tamment l’auteur de « La Maladie de l’islam » (Le Seuil, 2002), et « Pari de civilisation » (Le Seuil, 2009). Il pro-duit aussi l’émission « Cultures d’islam » sur France-Culture.

Benjamin Stora est professeur à l’uni-versité Paris-XIII et à l’INALCO. Spécialiste de l’histoire du Maghreb, il a notamment publié « La Gangrène et l’Oubli », « Mémoire de la guerre d’Algérie » (La Découverte, 1991) et « Les Trois Exils des juifs d’Algérie » (Stock, 2006).

Par Elinor Cohen-Aouat

37L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Mercredi 6 novembre Paris accueille un criminelYves Bonnet, Préfet honoraire, ancien directeur de la DST écrit (extraits adaptés ; source en bas de page) : « Les mots ni la tribune ne suffisent pas toujours à effacer d’un pays l’image qu’il mérite. Ceux que prononcera mercredi Moham-mad Javad Zarif, le ministre des affaires étrangères de l’Iran, de-vant le parterre poli et courtois de l’U.N.E.S.C.O., ne diffèreront guère des propos que tiendrait n’importe quel diplomate. Mais leur réson-nance sera singulièrement assour-die par la muette protestation des

victimes d’un terrorisme quotidien, celui qu’un régime d’intolérance absolue fait subir à son peuple ».

Yves Bonnet : « Il ne lui suffira pas de belles formules quand il lui faudra ex-pliquer les 270 pendaisons intervenues depuis l’élection du mollah « modéré » Rohani, les représailles contre les oppo-sants de la minorité baloutche, avec à la clé, 16 exécutions sommaires dans la prison de Zahedan, la condamnation des bahaïs, objecteurs de conscience, à de lourdes peines de prison. Celle de Pegah Ahangarani, actrice talentueuse,

à 18 mois d’emprisonnement, en rai-son de ses déclarations et des entretiens accordés à des journalistes étrangers et la liste n’est pas close ».

Yves Bonnet : « Mohammad Javad Zarif ne convaincra personne de la pureté de ses intentions, surtout pas ceux qui auront pris connaissance des déclarations du rapporteur spécial de l’organisation internationale pour les droits de l’homme en Iran, le maldivien Ahmad Shaheed, qui ne voit aucun signe d’amélioration dans un pays qui se place au second rang mondial pour

les exécutions capitales. Le quotidien iranien est effectivement fait d’interdic-tions, de censure, de brouillages et de parasitages des chaînes de radio et de télévision, de destruction de paraboles, de persécution de minorités religieuses, toutes pratiques dont, cependant le régime communiste avait, à son corps défendant, démontré l’inanité ».

Yves Bonnet : « Mais comment convaincre un fanatique de se faire tolérant ? Comment démontrer que la force des démocraties réside précisé-ment dans leur capacité à admettre, à

susciter même la critique ? Après Paris et l’U.N.E.S.C.O., ce sera Genève et les négociations autour du nucléaire : le même ministre des affaires étran-gères reprendra l’antienne de la bonne volonté iranienne et les mêmes men-songes que les révélations de l’opposi-tion iranienne, bien peu relayées dans les médias occidentaux, ont sèchement dénoncé », conclut Yves Bonnet (fin des extraits adaptés ; source en bas de page).

Michel Garroté

38L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Technologie Israélienne pour lutter contre le gaspillage de l’eau

Jusqu’à 70% de gaspillage urbain de l’eau évité grâce à une technologie israélienne

Nous avons tous été sensibilisés à la nécessité d’économiser l’eau, mais peu d’entre nous savent que le premier consommateur d’eau est… le réseau lui-même ! Même dans les pays déve-loppés, les chiffres ont de quoi faire fré-mir : entre 20% et 40% de l’eau injectée dans le réseau de distribution est perdue à cause des fuites, d’après une étude de l’OCDE. Et encore, ce taux peut grim-per jusqu’à 70% dans les pays en voie de développement… une véritable pas-soire qui coûte cher aux usagers et à l’environnement.

Pour l’heure, la solution la plus cou-rante est celle du contrôle périodique, « une fois par an, ce qui n’est pas suf-fisant », explique Zeev Efrat, PDG d’Aquarius Spectrum, jeune start-up israélienne spécialisée dans la détection des fuites, « mais il n’y a pas d’autre option ». Et encore, « peu d’infrastruc-tures peuvent se le permettre », ajoute-t-il, « à cause du coût des équipements et de la main d’œuvre ».

Certes, des « compteurs intelligents » sont déployés depuis plusieurs an-nées pour repérer en temps réel toute consommation inhabituelle, mais ils se révèlent insuffisants pour remédier à cet énorme gâchis. En effet, la fuite n’est détectée qu’a posteriori, lorsqu’elle a

déjà entraîné une perte importante vi-sible sur les relevés. Et le problème ne s’arrête pas là, car comment savoir où se situe exactement la fuite et éviter de déterrer inutilement plusieurs centaines de mètres de canalisations ?

C’est là qu’interviennent les experts d’Aquarius Spectrum, qui est bien par-tie pour révolutionner la distribution de l’eau. Leur solution ? « Ecouter » le réseau pour détecter en temps réel la moindre fuite avant qu’elle ne devienne problématique. Pour cela, ils ont déve-loppé un système de micro-capteurs acoustiques posés à intervalles régu-liers sur les canalisations, pilotés par un logiciel avancé de détection des fuites.

L’analyse de l’onde acoustique, réper-cutée sur plusieurs capteurs à la fois via les tuyaux, permet de détecter et de lo-caliser les micro-fuites, selon le même principe qui sert à localiser un téléphone portable en fonction de sa distance par rapport aux bornes qui l’entourent. Et le résultat est là : en plaçant un capteur tous les 300 à 500 mètres, une micro-fuite peut-être repérée et localisée avec une précision d’un mètre !

Ce n’est pas le seul avantage du nou-veau système. Contrairement aux mé-thodes classiques, qui ne permettent qu’un suivi périodique et sectoriel, les capteurs contrôlent la totalité du réseau en permanence et en temps réel. Entiè-rement automatisé, le système est en outre capable d’apprendre et de com-parer les signatures sonores des fuites pour améliorer sa précision. Les don-nées recueillies sont mises à disposi-tion des clients via une plateforme en ligne et peuvent être consultées sur une application pour smartphones, pensée pour simplifier les contrôles de terrain par les agents de maintenance.

Enfin, le coût de déploiement de la technologie est extrêmement bas et per-met d’espérer un retour sur investisse-ment en moins de deux ans, comme l’a démontré une installation pilote mise en service début 2011.

Si Aquarius Spectrum a pu élaborer cette solution simple et ingénieuse, c’est que son équipe n’en est pas à son coup d’essai. Son fondateur et ancien PDG, David Salomon – un ancien du Technion – s’est inspiré de ses 15

années d’expérience dans le secteur médical. Ses deux associés, Boris Greenstein et Prosper Dayan, sont des spécialistes de la détection acoustique et comptent respectivement 15 et 30 ans d’expérience dans leur domaine. Ils sont épaulés par un pôle recherche et développement qui emploie quatre personnes supplémentaires.

La technologie d’Aquarius Spectrum, qui s’adresse à tous les gestionnaires de réseaux de distribution d’eau, s’inscrit dans le contexte du développement des « réseaux intelligents », un marché qui devrait bénéficier d’une croissance de 20% par an entre 2013 et 2020, d’après une étude du cabinet Xerfi. En France, Aquarius Spectrum pourrait aider les communes, responsables de la distri-bution de l’eau, à atteindre les objectifs fixé par les Grenelle de l’environne-ment : un taux de fuite moyen de 15%, contre 25% aujourd’hui. A titre de com-paraison, Israël émarge à 10%.

Aquarius Spectrum démontre aussi l’excellence des politiques publiques israéliennes en faveur de l’innovation environnementale. Son financement provient de Kinrot Ventures, un Capi-tal risque créé en 1993 dans le cadre du Programme israélien d’incubateurs technologiques. Privatisé en 2006, le fonds se spécialise aujourd’hui dans le financement de start-ups proposant des solutions innovantes pour la gestion de l’eau.

Lévi-Avishaï Léger-Tanger

Source: http://siliconwadi.fr

Selon l’AFP et repris par de nom-breux médias Français : « François Hollande fera probablement un discours devant la Knesset, le parle-ment israélien, lors de son voyage mi-novembre en Israël, a estimé le chef de la diplomatie Laurent Fabius. “Je pense qu’il le fera”, a déclaré Lau-rent Fabius sur la radio France Inter, interrogé sur ce point à propos du séjour du président français en Israël et dans les Territoires palestiniens, du 17 au 19 novembre.

La question a été soulevée en Israël lorsque le président de la Knesset Yuli

Edelstein a déclaré fin octobre qu’il ne rencontrerait pas M. Hollande si ce der-nier ne se rendait pas à la Knesset lors de sa visite. L’ambassade de France en Israël s’était étonnée de “la réaction de M. Edelstein alors que le programme de la visite du président français n’est pas encore finalisé”. Le Premier mi-nistre israélien Benjamin Netanyahu a par la suite déclaré qu’Israël déroulerait le “tapis rouge” à François Hollande. Dans le passé, deux présidents fran-çais se sont exprimés dans l’enceinte du Parlement israélien, François Mit-terrand en 1982 et Nicolas Sarkozy en 2008″.

A La Knesset : après Mitterand et Sarkozy, au Tour de Hollande ?

Israël est l’un des pays les plus avan-cés du monde dans le domaine de la médecine. En 63 ans d’existence, Is-raël est devenu une grande puissance dans le domaine de la médecine. La recherche médicale, les médecins et les médicaments israéliens ins-pirent les sommités médicales dans le monde et représentent une contri-bution importante à la médecine dans beaucoup de pays. Nous avons regroupé pour vous les réussites ma-jeures de la médecine israélienne que vous pourrez citer avec fierté une fois devenu notre ambassadeur.

Israël possède le plus grand nombre de brevets médicaux homologués au monde par rapport au nombre d’habi-tants.

Il possède un réseau étendu de services médicaux et de services de médecine

préventive Israël possède un réseau étendu de services médicaux : méde-cine préventive et santé publique, qui soignent la majorité de la population, des hôpitaux dont le niveau médical est parmi les meilleurs du monde et d’ex-cellents centres de rééducation.

Israël peut être fier de l’amélioration de la santé de la population au cours des années d’existence de l’Etat grâce à une infrastructure de santé publique performante, une bonne qualité de vie, une réelle sensibilisation à la qualité de l’environnement et « un mode de vie sain » dans la mesure du possible. On peut mesurer les progrès de la méde-cine en constatant l’amélioration géné-rale de la santé de la population et donc un plus grand bien-être, la lutte contre la stérilité, le vieillissement plus tar-dif et la prolongation de la longévité, considérée comme l’une des plus éle-vées des pays développés.

Israël est un leader du développement de la biotechnologie La biotechnologie est le fondement d’une amélioration future de la médecine et des traitements médicaux. Trois des Prix Nobel décer-nés récemment à des savants israéliens sont des Prix Nobel de médecine. Ce qui était jadis du domaine de la science-fiction – des organes du corps humain qui repoussent pour remplacer des membres amputés ou atrophiés – semble maintenant à la portée de la recherche appliquée grâce à la maîtrise du développement des cellules souches.

Beaucoup d’inventions médicales israéliennes sont utilisées dans les salles d’opérations les plus modernes du monde entier Des appareils électro-

niques procèdent à divers examens mé-dicaux informatisés dont certains sont minuscules. Par exemple une capsule contenant une caméra vidéo filme les intestins, des supports artériels flexibles et résistants soignent les maladies car-diaques (endoprothèse vasculaire), on procède au dépistage du cancer du sein sans radiations, des médicaments comme le Copaxone soignent les per-sonnes qui ont la maladie de Parkinson. Grâce à une collaboration entre l’infor-matique et la médecine, un logiciel de gestion des maladies a été mis au point afin de diminuer autant que possible les erreurs humaines pendant le traitement médical en milieu hospitalier.

Israël est l’un des pays occidentaux qui vient en tête pour la survie des per-sonnes ayant contracté le cancerEn termes de statistiques mondiales, Israël figure parmi les pays où le taux de survie des personnes ayant le cancer est le plus élevé. De plus, des rapports du ministère de la Santé indiquent que le nombre de personnes qui survivent à cette maladie augmente constamment.

Israël a mis au point un médicament qui empêche l’aggravation de la maladie d’Alzheimer et améliore la santé des personnes qui ont la maladie de Parkin-son Ce nouveau médicament, mis au point pour la compagnie pharmaceu-tique Teva est le résultat d’une coopéra-tion entre le personnel et les chercheurs de la R&D du Technion de Haïfa et l’équipe de Teva chargée de créer des nouveaux médicaments. Le processus d’élaboration du médicament a duré 16 ans et l’investissement a dépassé 100 millions de dollars. Actuellement, l’entreprise israélienne Teva est l’une

des plus grandes compagnies pharma-ceutiques du monde entier, qui fabrique des médicaments connus et invente des nouveaux médicaments.

Deux médicaments sur les trois qui soignent la sclérose en plaques ont été mis au point en Israël 1996-1998 – la FDA a accordé son autorisation à Co-paxone et à Rebif, deux médicaments sur les trois existant dans le monde pour le traitement de la sclérose en plaques, qui ont été mis au point à l’Institut Weizmann.

Israël a inventé une capsule révolu-tionnaire qui détecte des maladies de l’appareil digestif En 1998, la société israélienne Given Imaging a inventé la capsule PillCam qui effectue l’examen des intestins et de l’œsophage. Ce sont des capsules vidéo conviviales, que le patient avale, et qui permettent au doc-teur d’explorer l’appareil digestif. De plus, ce système augmente de 25% l’ef-ficacité de l’examen en comparaison d’un examen habituel. La société a reçu le Grand Prix de l’Union européenne en 2003 dans la catégorie : « Invention qui constitue une contribution majeure à l’humanité ».

Israël a inventé le premier ordinateur biologique Le Professeur Ehud Sha-pira de l’Institut Weizmann a inventé le premier ordinateur biologique en 2001. Par la suite, des modèles plus sophis-tiqués ont été élaborés comme l’ordi-nateur biologique moléculaire pour le diagnostic et le traitement du cancer et un ordinateur composé entièrement d’enzymes et de molécules d’ADN.

Israël a mis au point un appareil révolu-

tionnaire pour le diagnostic de l’apnée du sommeil Le Prof. Peretz Lavie, président du Technion, a mis au point avec Robert Schnall une technologie innovante pour le diagnostic de l’apnée (pause respiratoire survenant pendant le sommeil) en enregistrant le flux du sang dans un doigt. Elle constitue un progrès spectaculaire de la technologie du diagnostic des troubles du sommeil.

Les taux de réussite dans le domaine de l’obstétrique et du traitement de la sté-rilité en Israël sont parmi les plus élevés au monde.

Israël est un pays avancé dans le do-maine du traitement de la stérilité avec le record mondial de la fertilisation in vitro par rapport au nombre d’habi-tants, soit 25 services de traitement de la stérilité dans tout le pays. 3 400 trai-tements contre la stérilité sont effectués chaque année par million d’habitants contre 600 en France et 500 en Grande-Bretagne. Il n’y a qu’en Israël que la médecine publique finance des cycles de traitement de la stérilité sans restric-tion jusqu’à la naissance de 2 enfants et jusqu’à ce que la femme atteigne l’âge de 45 ans.

Un médecin israélien a mis au point une méthode pour supprimer la mau-vaise haleine à l’aide d’un traitement au laser

Le chercheur a découvert que dans la plupart des cas la mauvaise haleine est provoquée par des bactéries qui se logent dans les cavités des amygdales de la gorge. Dans la méthode qui a été mise au point, un rayon laser détruit les bactéries et assèche les amygdales.

40L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Invention israélienne bientot vous n’aurez plus jamais peur des aiguilles!

Le Président israélien Shimon Peres, comme le ministère israélien des Affaires étrangères avaient exhorté le Conseil de l’Europe à «revenir im-médiatement sur cette résolution», tandis que le Consistoire central, union des communautés juives de France, avait fait part de sa «stupé-faction» et de son «inquiétude».

«Si cette résolution n’a pas d’inci-dence législative directe, soulignait-il, elle dénote néanmoins un esprit et un climat délétères à l’égard du judaïsme. Après les attaques à répétition contre l’abattage selon le rite religieux, c’est un autre des fondements du judaïsme qui est désormaisdirectement visé».

Les musulmans ne sont pas en reste dans le concert des protestations qui se sont élevées de toutes parts.

«La circoncision est un acte rituel ins-

tauré par la tradition prophétique, qui est un devoir essentiel des parents en-fants leurs enfants mâles»,déclarait le Conseil français du culte musulman. «Comme pour les per-sonnes de confession juive, la circon-cision est considérée par les familles musulmanes comme un acte d’obéis-sance divine».

Lundi soir à Berlin, le grand rabbin Pin-chas Goldschmidt a qualifié le discours de M. Jagland de «très important pour nous. La circoncision, indisssociable de notre foi, ne doit pas être instrumen-talisée par un lobby anti religieux de plus en plus agressif visant à interdire la pratiquereligieuse».

La controverse sur les rites religieux musulmans et juifs n’est pas nouvelle. Si, chez la plupart de leurs opposants, ils sont sources de «souffrances injus-tifiées», leur demande d’interdiction est ressentie comme un déni du religieux à connotation antisémite ou antimusul-mane.

En décembre 2012, le parlement alle-mand avait voté une loi autorisant lacirconcision pour motifs religieux, pourvu que l’opération se fasse dans un cadre médical professionnel.

Cette décision mettait fin à six mois d’âpres controverses, après une déci-sion de la cour de Cologne assimilant le rite religieux à des «coups et bles-sures aggravés» passibles de poursuites pénales.

Un lobby anti-religieux de plus en plus agressif

42L’information en provenance d’IsraëlEdition du 13 Novembre au 19 Novembre 2013

Tous à l’Institut Français de Jérusalem ce mardi soir pour écouter Charles Enderlin !

Ce mardi 12 novembre à 19h, Charles Enderlin est invité à présen-ter son nouveau Livre : « Au nom du Temple » à l’Institut Français de Jérusalem, au centre Chateaubriand (21 rue Salah Eddine),

Voici comment l’éditeur présente le nouveau livre d’Enderlin :

« Plongeant ses sources dans la haute antiquité biblique, le fondamentalisme messianique juif a pris son essor en juin 1967 après la conquête de la Cis-jordanie et surtout du Haram Al Sharif –le troisième lieu saint de l’Islam- où se trouvent aussi les ruines du Temple d’Hérode là où le patriarche Abraham avait prétendu sacrifier son fils Isaac. »

Trois mille ans de l’Histoire des Juifs sont ainsi rayés d’un trait de plume. Entre la haute antiquité biblique et la guerre des six jours, pour Enderlin, il ne s’est rien passé qui concerne le peuple juif.

Pire encore, le temple de Salomon, dont il ne reste aujourd’hui que le Ko-tel, devient le Temple d’Hérode. Le sa-crifice d’Isaac, acte fondateur de notre religion, est une hypothèse improbable, et le Mont du Temple devient pour, Enderlin, Haram Al Sharif.

Puisque l’Institut Français de Jérusa-lem invite Charles Enderlin à venir s’exprimer, nous devons exiger qu’il

invite aussi, à un autre date, Philippe Karsenty, son meilleur contradicteur et aussi un élu de la République.

Nous, les 150.000 Français en Israël, appelons tous nos compatriotes qui résident à Jérusalem (et ailleurs) à se rendre le plus nombreux possible, ce mardi soir à l’Institut Français de Jéru-salem pour apporter poliment mais fermement la contradiction à Charles Enderlin.

Et puisque nous sommes démocrates et que nous pensons que tous les points de vue doivent pouvoir s’exprimer à l’Institut Français de Jérusalem, nous demandons solennellement à ce que Philippe Karsenty puisse venir s’y exprimer aussi dans un avenir proche.

Venez donc nombreux ce mardi soir à 19h l’Institut Français de Jérusalem, au centre Chateaubriand (21 rue Salah Eddine) apporter la contradiction à Charles Enderlin.

Dans le même temps, nous vous invi-tons tous à écrire ou à téléphoner au nouveau consul de France à Jérusalem pour soutenir notre demande

Il faut téléphoner au : (02) 629 85 00) ou écrire u nouveau Consul de France: [email protected]

[email protected]

L’ancien patron de la CIA demande la libération immédiate de Jonathan Pollard

S’exprimant lors d’une conférence à Manhattan, l’ancien patron du Central Intelligence Agency (CIA ), James Woolsey a demandé aux États-Unis de libérer immédiatement l’espion israélien emprisonné aux Etats-Unis, Jonathan Pollard.

Pollard, 59 ans, a été arrêté par les autorités américaines en 1985 et plus

tard condamné à la prison à vie .

Woolsey a déclaré que les espions d’autres alliés, comme de Corée du Sud et des Philippines, ont reçu des peines de six ou sept ans de prison. Et que la plupart du temps, ils ont été libérés avant la fin de leurs peines

» Il est en prison depuis longtemps

maintenant, et les seules personnes qui sont en prison depuis si long-temps sont des assassins. Ce n’est pas le cas de Pollard. »

Woolsey a dirigé la CIA de Février 1993 à Janvier 1995.

Par Frédérique Assouline