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GRATUIT - Numéro 290 - Edition du 5 Février au 11 Février 2014 Journal israélien en langue française

Israël Actualités n°290

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 290 - Edition du 5 Février au 11 Février 2014 Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

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Dimanche 2 Février 2014 a eu lieu le salon du KKL qui a réuni prêt de 10 000 visiteurs en ces temps troubles où la menace contre Israël et les actes antisémites sont en forte hausse. Les Juifs de France et les amis d’Israël ont su montrer leur solidarité contre nos ennemis malgré les appels à venir manifester ce même jour dans les rues de Paris. La détermination des organisateurs et des visiteurs a mon-tré que rien ne pouvait les déstabili-ser. Cette journée s’est bien passé, la mobilisation a réussi à réunir toutes les composantes de la communauté en passant par les responsables du KKL, organisateurs de cette sublime manifestation orchestrée de main de maître par son président Norbert Zbili épaulé par Reuven Nahamat, Direc-teur du KKL France. N’oublions pas les bénévoles venus apporter leur aide. Le CRIF, l’Union des Patrons Juifs de France, l’Organisation Sio-niste Mondiale, l’Agence Juive, le Consistoire de France et de Paris, le FSJU, le BNVCA avec son pré-sident et bien d’autres ont apporté leur soutien inconditionnel à cet évé-nement. Les agents de sécurité du SPCJ ont su sécuriser le périmètre avec l’aide bien évidement de nos amis de la LDJ présente elle aussi et d’anciens du BETAR, de l’OJD et du FEJ. Il y avait bien longtemps que l’ensemble des mouvements ne s’était pas réuni en recréant ce qui faisait notre force : l’union sacrée ... Nous avons démontré à quelques jours de la commémoration du 8ème anniversaire de la mort d’Ilan Halimi combien, aujourd’hui plus qu’hier, la communauté doit être solidaire et liée en un seul combat contre les ennemis de notre peuple. Beaucoup d’inter-venants ont pris la parole ainsi que des hommes politiques déterminés eux aussi comme Claude Goasguen qui aura marqué les esprits avec un discours enflammé sur Israël, Sammy Gozlan, Claude Baruch, président de l’ UPJF, le président du Consistoire Joël Mergui, ainsi que le président du Crif, Roger Cukierman ont pris la parole.

Les visiteurs ont pu voir des expo-sant israéliens, fleurons de l’éco-nomie israélienne dans le domaine de la high-tech... Quand on voit ce qu’est devenu Israël en 65 ans, nous pouvons être fiers de ce qu’est Israël malgré toutes les jalousies qu’il y a dans ce monde. Un aussi petit pays tellement convoité et envié. Cela prouve bien que la terre d’Israël re-présente quelque chose pour tous les Juifs du monde. Ce qui est vrai, c’est ce que les Juifs ont fait de la terre d’Israël. Les Juifs qui vivaient dans les pays arabes et qui ont fuit après les diverses persécutions. Que ce soit aujourd’hui l’Iraq, la Syrie, l’Algérie, la Tunisie, le Maroc et tant d’autres pays européens, ils ont pu voir leur richesse s’appauvrir car les Juifs du monde dans les pays occiden-taux sont de vraies valeurs ajoutées contrairement à d’autres populations qui les gangrènent.

De plus, il est important de soutenir toutes les opérations qui servent la communauté ainsi que ceux qui ap-portent une aide considérable à l’état d’Israël par l’intermédiaire de son armée. Je parle du Gala qui aura lieu prochainement le Dimanche 9 Fé-vrier 2014 à Paris pour l’association Migdal, présidée par David Bittan.

Venez nombreux passer une inou-bliable soirée avec les plus hauts gradés des gardes frontières et l’une des figures les plus emblématiques de la guerre de Kippour : Le brigadier Général Avigdor Kalahani, héro de la guerre de Kippour. Venez nombreux pour ces jeunes qui sont la fierté du peuple juif. Venez nombreux apporter votre soutien.

Je rajouterais pour finir de ne pas oublier de venir nombreux à la com-mémoration de la mort d’Ilan Halimi qui aura lieu Jeudi 13 Février 2014, Boulevard Voltaire à Paris.

Am Israel HaiAlain Sayada

Bravo à ceux qui ont décidé de se battre pour l’ intégrité du peuple juif et la souveraineté de l’état d’Israël

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Les services de sécurité russes ont acheté pour les Jeux olympiques de Sotchi le système israélien SafeCi-ty, fabriqué par Nice Technologies.

La valeur de la transaction n’est pas précisé, mais selon les experts, on parle de plusieurs centaines de mil-liers de dollars. SafeCity est utilisé par la police israélienne, ainsi qu’au Royaume-Uni, aux États-Unis et en Inde. Il permet de coordonner les ac-tions des employés des services spé-

ciaux et de surveiller en temps réel les informations à partir d’un grand nombre de caméras de surveillance et de divers capteurs.

À Sotchi, les employés de sécurité seront rassemblés dans un centre de coordination de 40 postes de travail, qui surveilleront les quelques 1.400 caméras installées pour l’occasion, dans la ville, mais aussi à 50 km à la ronde ! Les Jeux à Sotchi seront les premiers Jeux Olympiques de Nice

Technologies. Mais la société israé-lienne avait déjà aidé à la sécurité des Jeux du Commonwealth en Inde en 2010.

Le Comité olympique d’Israël a an-noncé la participation de 5 athlètes is-raéliens aux Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, en Russie, qui auront lieu du 7 au 23 février 2014. Aux derniers Jeux olympiques d’hiver de Vancou-ver, seulement trois athlètes israé-liens avaient participé aux compéti-tions sportives. Le patineur artistique Alexei Bychenko, le duo de patineurs Evgeni Krasnopolski et Andrea Davi-dovich, le patineur de vitesse Vla-dislav Bykanov et le skieur Virgile Vandeput représenteront Israël.

Le Comité olympique d’Israël espère que Bychenko finisse au moins parmi les 24 meilleurs patineurs de Sotchi et que le duo Krasnopolski / Davidovich finisse parmi les 16 premières places. Pour Bykanov une place en quart de finale est attendue, tandis que pour Vandeput, une place dans la première partie du classement des épreuves de slalom et de slalom géant est escomp-tée.Les Jeux Olympiques d’hiver, qui se

déroulent du 12 au 28 février dans la ville de Vancouver, battent leur plein, avec pour épreuves notamment le hockey sur glace, le curling et le ski acrobatique. Parmi les champions se trouve un Israélien de fraîche date, originaire de Russie, qui va défendre les couleurs de son pays. Il se nomme Mikhail Renzhin et il a fait son aliya en 2002.

Avant de monter en Israël, Renzhin faisait partie de l’équipe des skieurs ukrainiens. Et depuis qu’il s’est ins-tallé dans le pays, il est allé s’exer-cer régulièrement en Autriche pour ne pas perdre la main (et le pied) et s’initier à d’autres styles nécessaires pour les JO. Il faut aussi préciser que Renzhin est le seul skieur israélien dans cette compétition.

Le Jerusalem Post en anglais, qui relate le parcours de l’athlète, in-dique également que le jeune skieur a été initié à ce sport à l’âge de trois ans par son père qui est devenu son entraîneur et qui a fait bien entendu le voyage pour être à ses côtés et le soutenir.

Renzhin, bien préparé pour la compé-

tition, craint toutefois que la piste soit gelée, ce qui lui compliquerait sérieu-sement la tâche. Il a souligné que les skieurs comme lui-même venant de pays où le ski n’est pas beaucoup pra-tiqué étaient nettement désavantagés par rapport aux autres concurrents, bien plus expérimentés face à ces conditions climatiques difficiles. « Si la neige est plus abondante, les résul-tats seront totalement différents », a-t-il estimé. Mais cela n’enlève rien au plaisir qu’il éprouve à pratiquer ce sport et il se dit satisfait des résultats qu’il a obtenus jusqu’à présent.

Sa première course, le Slalom géant, devait avoir lieu dimanche dernier mais en raison des conditions clima-tiques difficiles, elle a été reportée. Mais ce changement de programme ne l’a pas déçu, bien au contraire, étant donné qu’il est arrivé souffrant à Vancouver et qu’il dispose à présent de plusieurs jours pour se remettre et être en pleine forme. Il a conclu: « Je suis heureux de réaliser cette perfor-mance, pour moi, pour mon pays et pour les Juifs du monde entier ».

Claire Dana-Picard.Source: Elyes Kahn

Les Jeux Olympiques de Sotchi Utiliseront le Système Israélien SafeCity4L’information en provenance d’Israël

Edition du 5 Février au 11 Février 2014

« Nous pouvons confirmer que M. Dieudonné fait l’objet d’une mesure d’exclusion », a indiqué un porte-parole du Home Office.

Le Secrétaire du Home Office bri-

tannique a déclaré que le « comédien et provocateur Dieudonné M’Bala M’Bala est interdit d’entrée au Royaume Uni ».

Il a annoncé son intention de se

déplacer en Grande Bretagne pour donner un spectacle en soutien du joueur de foot Nicolas Anelka, qui est menacé d’une interdiction de jouer d’au moins cinq matches si la fédération anglaise le juge coupable de conduite incorrecte en réalisant sa quenelle après avoir marqué le 28 décembre contre West Ham, le geste étant considéré par beaucoup comme antisémite.

Un communiqué du Home Office diffusé il y a deux heures ce lundi 3 février indique que Dieudonné fait « l’objet d’un ordre d’exclusion signé par la secrétaire du bureau Theresa May afin de refuser l’entrée en Grande Bretagne d’une personne pour des raisons politiques ou de sécurité publique », car « Dieudonné a été condamné de nombreuses fois pour incitation raciale et antisémi-tisme. »

© Jean-Patrick Grumberg

Dieudonné persona non grata, interdit d’entrée en Grande Bretagne

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66L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

La haine d’Israël n’a plus aucune limite, notamment dans le monde artistique. L’ancien soliste des Pink Floyd Roger Waters vient de lancer un appel au chanteur américain

Neil Young pour tenter de le dissua-der de donner son concert en Israël.

Dans un message sur Facebook, qui s’adressait également à l’actrice Scar-

lett Johansson, Waters leur demande de « soutenir le boycott culturel contre Israël ».

Précisons que Neil Young a prévu de se produire au Parc Hayarkon, près de Tel Aviv, en juillet prochain. Quant à Scarlett Johansson, elle mène la cam-pagne publicitaire de la compagnie israélienne SodaStream, victime d’un boycott.

Il faut dire que Waters est devenu récemment un partisan acharné de l’organisation BDS qui appelle, dans le monde entier, à exercer des pres-sions économiques, culturelles et politiques sur Israël. Et ses attaques contre Israël se multiplient. Il n’hésite pas, par exemple, à comparer Israël à l’Allemagne nazie, l’accusant notam-ment de « pratiquer l’apartheid et l’épuration ethnique systématique ».

En juillet dernier, dans l’un de ses spectacles en Belgique, Waters avait exposé un Maguen David sur une baudruche en forme de porc, suscitant l’indignation des organisations juives dont le Centre Wiesenthal.

Waters avait donné lui-même un concert en Israël, à l’époque où il était moins virulent. C’était en 2006. Il l’avait toutefois déplacé, sous la pression des Palestiniens. Au lieu de chanter au Parc Hayarkon, comme prévu initialement, il s’était produit sur scène dans la localité de Nevé Chalom.

Claire Dana-Picard

L’ancien bassiste des Pink Floyd appelle au boycott d’Israël

La communauté juive est belle : Elle est debout !

Dimanche 2 février, à l’initiative du KKL, un rassemblement autour et pour Israël a réuni près de 10.000 personnes.

Pendant toute la journée, un flux continu d’amis d’Israël s’est dirigé vers le Palais Brongniart habillé pour l’occasion aux couleurs D’Israël.

A l’intérieur, chacun a pu vivre et respirer la beauté et la grandeur de ce merveilleux pays.

Un grand bravo au KKL pour ce ras-semblement !

Sur les réseaux sociaux, toute la semaine précédente, les ennemis d’Israël ont menacé et ont cherché à décourager voir à faire reculer ceux qui devaient se rendre à ce rassem-blement.

ILS N’ONT PAS REUSSI !Non seulement des milliers de juifs et non juifs sont venus témoigner leur amour d’Israël mais à l’extérieur de la salle et dans les rues avoisinantes, un service d’ordre exceptionnel était mobilisé.

On pouvait ainsi trouver les béné-

voles du SPCJ, assurant avec profes-sionnalisme et dévouement leur rôle de protection des lieux mais fait rare et très symbolique, la présence de près d’une centaines de militants plus anciens, des « grands frères », qui ont marqué l’action de défense d’Israël et du peuple juif pendant des décennies.

On pouvait ainsi retrouver les visages de ceux qui ont fait les grandes heures de l’OJD et du FEJ.

DIMANCHE, A PARIS, LES JUIFS ETAIENT PRETS ET FORTS.

Les jeunes de la ldj, également pré-sent en nombre, ont vu avec respect la présence de ces « cinquantenaires », bien décidés, qui ont repris du ser-vice.

DIMANCHE A PARIS LA COM-MUNAUTE JUIVE A MONTRER QU’ELLE SAVAIT S’UNIR FACE AUX ENNEMIS DU PEUPLE JUIF !

UN MESSAGE QUE TOUS ONT ENTENDU !

UN MESSAGE QUI RASSURE TOUTE LA COMMUNAUTE JUIVE.

LES ANTISEMITES ET ANTI SIONISTES DOIVENT COM-PRENDRE QUE TOUTES LES FORCES VIVES DE LA COM-MUNAUTE JUIVE SE DRESSE-RONT DEVANT EUX !

BRAVO AU KKL, AU SPCJ, A LA LDJ ET A MES FRERES DE COMBAT DE L’OJD ET DU FEJ

LA COMMUNAUTE EST BELLE ET FORTE C’EST COMME CELA QUE NOUS L’AIMONS !

Am Israel Hai

Gil TAIEB

Europe : les menaces de boycott se précisent !

L’ambassadeur de l’Union euro-péenne en Israël tient un langage qui ressemble fort à celui du secré-taire américain John Kerry. Ce dernier, rappelons-le, a adressé récemment une mise en garde à Israël, en déclarant que si les négo-ciations n’avançaient pas, Israël allait être confronté à un boycott international. Ces propos ont été vivement condamnés par les diri-geants israéliens qui ont accusé

Kerry de laisser entendre qu’il n’était pas hostile à un tel boycott.

Dans une interview accordée à la seconde chaîne de la télévision israé-lienne, l’Européen Lars Faaborg-An-dersen a estimé que l’échec du pro-cessus de paix risquait d’entrainer un nouvel isolement d’Israël initié non pas par des Etats mais par des compa-gnies privées et des consommateurs.

M. Faaborg-Andersen a ajouté que « les gouvernements européens ne pou-vaient pas influer sur des sociétés et des citoyens agissant sur la base de principes s’appuyant sur une « res-ponsabilité sociale ».

Et d’ajouter : « Si les pourparlers avec les Palestiniens échouent et si la construction se poursuit dans les ‘colonies’, il y aura de plus en plus de compagnies, de banques, de fonds de retraite qui rompront leurs relations avec Israël ».

Claire Dana-Picard

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Il se nomme Cheikh Ahmed Adwan et est l’un des chef de la tribu des Adwan – l’une des plus importantes de Jordanie.

Ce Cheikh vit à Amman. Sa famille est extrêmement bien implantée en Jordanie: on dit même qu’ils sont sur ces terres depuis très longtemps.

Ahmed Adwan croit dur comme fer à l’Etat Juif: « Les Juifs ont le droit de vivre chez eux. Dieu leur à donné Jérusalem. Jérusalem est aux juifs et la Mecque est aux musulmans ! »

Ce Cheikh est connu pour critiquer régulièrement les palestiniens: « ils doivent cesser d’utiliser des civils comme boucliers humains . Et leurs attaques terroriste, c’est un viol du Coran ! »

En outre, Adwan prétend que « la Jordanie est la Palestine » et que le seul but des palestiniens est « de vivre comme les arabes israéliens, qui vivent dans une démocratie, avec tous les droits. »

Il conclu en affirmant que « la Pales-tine ? Ce n’est même pas un pays dans le Coran ! »

Par Matthias Rotamp

Cheikh Ahmed Adwan: « La Palestine ? Même dans le Coran ce n’est pas un pays ! »

L’Arabie Saoudite serait-elle deve-nue l’ennemie numéro un de l’Iran ? C’est en tout cas ce qu’affirmerait un ancien conseiller du président

américain Obama, d’après le jour-nal koweitien Al-Raï.

Le quotidien cite les propos de l’an-

cien ambassadeur des USA au Liban Frederic Hoff, tenus lors de conver-sations privées. Il aurait déclaré que « Téhéran se trouvait actuellement en

conflit non pas avec les Etats-Unis et Israël mais avec l’Arabie Saoudite ».

Sur quoi s’appuie-t-il ? Sur les déclarations d’un haut fonction-naire iranien qui lui aurait dit que « contrairement à l’Arabie Saoudite, les Etats-Unis et Israël n’étaient pas intervenus en Syrie ». Et de pour-suivre : « C’est pourquoi ce sont Ryad et ensuite Ankara qui constituent au-jourd’hui un obstacle de taille pour Téhéran ». Cela ne signifie pas pour autant qu’Israël est devenu un allié…

On connaît les réticences de l’Arabie Saoudite après l’accord signé récem-ment à Genève entre l’Occident et Téhéran, destiné à calmer les inquié-tudes sur le programme nucléaire de l’Iran. D’après le Wall Street Journal, les Saoudiens, peu rassurés par les ar-rangements conclus entre les parties, auraient demandé aux Américains de s’investir davantage en Syrie.

Claire Dana-Picard

L’Arabie Saoudite, ennemie numéro un de l’Iran ?

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Régulièrement, des journalistes et intellectuels juifs sionistes de gauche tentent de me convaincre que si Israël signe la paix avec les arabes palestiniens et se retire de Judée, de Samarie et de Jérusa-lem, les médias n’auront plus rien à reprocher aux Israéliens et « ils » seront bien obligés de cesser de dia-boliser l’Etat Juif.

Et régulièrement je fais la même réponse à ces aveugles : observez ce qui se dit depuis le retrait d’Israël de Gaza, et vous saurez comment l’Eu-rope et les médias parleront d’Israël après un accord de paix et un retrait de Judée Samarie et de Jérusalem.

1 • Lorsqu’Israël s’est retiré de Gaza en 2005, la zone a été nettoyée de toute présence juive mieux que les nazis en ont rêvé pour l’Europe : il n’en reste pas un. Pas un soldat, pas un civil israélien. Pourtant, de nom-breux diplomates et pas des moindres, des institutions et pas les plus petites, des grands médias respectables, des dirigeants de grands partis politiques, refusent de tenir compte de ce retrait, et continuent à accuser Israël d’être « l’occupant » de Gaza.

Si demain Israël se retire de Judée Sa-marie et même de la totalité de Jéru-salem, et si même Israël se retranche jusqu’aux frontières de 1949, l’Eu-rope continuera à traiter Israël « d’oc-cupant » parce qu’Israël est le plus puissant, que l’Europe est tellement culpabilisée de son passé colonial qu’elle ne peut voir en Israël qu’une excroissance occidentale et colonisa-trice d’un peuple du tiers monde, et que, par ailleurs et toutes choses étant ce qu’elles sont, l’Europe soutien tou-jours les plus faibles.

2 • L’Egypte a fermé sa frontière avec Gaza, mais c’est Israël que l’Europe accuse de transformer Gaza en « pri-son à ciel ouvert », et en « camp de concentration ».

3 • Israël livre à Gaza des milliers de tonnes d’aide humanitaire chaque semaine, par centaines de camions, mais c’est Israël qui est accusée par l’Europe de faire le blocus de Gaza, et c’est pour dénoncer Israël que les « humanitaires » envoient régulière-ment des bateaux briser le blocus qui n’existe pas.

Les juifs sionistes de gauche ont un autre argument, une vieille technique de propagande : l’épouvantail.

L’un d’eux a longtemps été d’effrayer les israéliens en leur faisant croire qu’Israël court un risque démogra-phique majeur et risque de se faire submerger – et, comme en Europe, remplacer par la natalité des musul-mans. Hélas, les statistiques ont

montré que c’est faux : la démogra-phie penche du coté juif. En 2013, la natalité des Palestiniens a été de 2.91 enfants par femme, tandis que celle des Juifs israéliens a été de 3.04, chiffres auquel il convient d’ajouter l’immigration juive, en progression constante, pour comprendre pourquoi la proportion de 20% d’arabes sera stable dans les 30 ans qui viennent, et baissera légèrement ensuite.

Puisque l’épouvantail démographique ne marche plus, puisque l’épouvan-tail isolationniste n’a jamais vraiment eu de succès, et puisque les signes de paix palestiniens se sont surtout manifestés sous la forme d’attentats dans les cafés et dans les bus jusqu’à ce qu’une barrière de sécurité soit construite, la gauche israélienne tente un nouvel angle d’attaque : l’écono-mie, ou si vous préférez, le porte-feuille…

Ainsi, Yair Lapid, le ministre de l’économie du gouvernement Neta-nyahu, a tenté de faire peur aux Israé-liens, lors d’une conférence à l’Insti-tut d’étude pour la sécurité nationale, mercredi 29 janvier 2014, en les menaçant que s’ils n’acceptent pas le plan de paix du secrétaire d’Etat américain John Kerry, les Européens vont rompre toute coopération éco-nomique, infliger un boycott total, et plonger le pays dans la récession.

Le ministre Lapid est allé jusqu’à déclarer que le futur économique d’Israël dépend de l’abandon de Jéru-salem, de la Judée et de la Samarie à l’OLP. Et si les Israéliens n’aban-

donnent pas, l’Europe annulera tous ses accords économiques avec Israël, ce qui détruira l’économie du pays.

Lapid – souvenez-vous qu’il s’agit du ministre de l’économie israélienne – a déclaré : “si les négociations avec les Palestiniens trainent ou échouent, et que nous entrons dans la réalité d’un boycott européen, même partiel, l’économie israélienne va se rétrac-ter, le coût de la vie va exploser, les budgets de l’état pour l’éducation, la santé, la retraite et la sécurité seront coupés, et de nombreux marchés in-ternationaux nous seront fermés.”

Il n’y a pas un mot de vrai dans les menaces du ministre, et il n’a fallu que 10 minutes pour les dénoncer ! La délégation européenne, présente lors de la conférence, a platement nié que l’Europe envisageait d’annuler tout accord de coopération : “Il n’y a aucune proposition d’abrogation européenne des accords de coopéra-tion avec Israël. Ce n’est même pas dans les projets de discussion futurs,” a déclaré la délégation européenne dans un communiqué.

Méfiance donc, voilà comment la gauche juive sioniste – israélienne et française – tente depuis quarante ans d’avancer ses pions : par la peur.

La réalité est que la création d’un Etat palestinien sera la ruine écono-mique d’Israël. Pas besoin d’être un grand économiste pour comprendre l’isolement, le vrai, qui se produira si un avion d’une compagnie internatio-nale ne peut se poser à Ben Gurion,

menacé de tirs de roquettes du pays voisin situé à 14 km, ou pire, s’il est atteint par un tir de missile.

Et pas besoin d’imaginer ce qui res-tera de l’économie israélienne si le triangle High Tech d’Herzlya Pituach se trouve sous une pluie de roquettes comme Sderot. Et personne n’oserait soutenir sans se faire huer que les Pa-lestiniens ne tireront pas de roquettes !

Sans parler de l’explosion de la dé-pense sécuritaire – prise sur le budget de l’Etat, pour protéger une frontière qui jusqu’à maintenant était calme, la vallée du Jourdain, des infiltrations de terroristes. Certains, en Israël, sont-ils nostalgiques du temps des com-muniqués quotidiens pour annoncer l’explosion d’un bus ?

Car il n’est pas possible d’ignorer ce qui se passe en Syrie et dans le Sinaï : dès le retrait de l’armée israélienne de Judée et Samarie, c’est al Qaïda et le Hamas qui s’y installeront, chaque jour apportant la preuve qu’il n’existe pas de leadership chez les Palesti-niens, et que le conflit entre le Fatah et le Hamas ne fait qu’empirer au lieu de se résorber. Cette semaine, la rupture a semble-t-il atteint de nouveaux sommets puisque l’agence d’information palestinienne Ma’an1 annonce que le responsable du Fatah à Gaza, Zakariyya al-Agha a remis sa démission pour protester contre les « interférences du comité central du Fatah dans les affaires de Gaza ».

© Jean-Patrick Grumberg

Constructions, « colonies », frontière de 67: ce n’est pas la taille d’Israël qui gêne l’Europe, c’est Israël

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Qu’est-ce qui se cache derrière nos paroles ? Sans le contexte pour en identifier le sens, nos paroles peuvent souvent être mal interpré-tées…

Par exemple, si vous étiez au volant

et que quelqu’un vous dise : « Atten-tion au feu ! » vous dit-il simplement qu’il y a un feu rouge ou bien vous prévient-il d’un incendie à proximité ? Eh bien, si vous étiez dans la voi-ture avec lui et que vous regardiez par vous-même, vous sauriez la réponse.

La navigation sur les profils que vous consultez sur un site juif de rencontre peut se passer de manière analogue. Vous vous trouverez souvent à avan-cer dans le noir, en essayant de com-prendre ce que la personne vous dit d’elle-même et comment l’interpré-

ter. Plus d’une fois, des phrases clefs risquent d’effrayer des partenaires potentiels surfant sur le web à la recherche de rencontres juives. Et ce que vous y dites n’est pas toujours ce qui est compris… Décryptage

Vous dites : « Je cherche quelqu’un de financièrement stable et indépen-dant »On risque de comprendre : Je veux quelqu’un qui me prenne en charge »La solution : « Fille/gars Indépendant/e recherche quelqu’un partageant les mêmes idées. » Vous dites : « Je recherche une per-sonne honnête et loyale »On risque de comprendre : « J’ai eu de mauvaises relations et j’ai du mal à accorder ma confiance »

La solution : Pas besoin de dire quoi que ce soit. La plupart des gens ne recherchent pas la compagnie de menteurs, donc cela est superflu, et si quelqu’un n’est pas digne de confiance, le dire ne va pas les arrêter. Vous devez juste être prudent et voir si cette personne donne facilement des informations sur elle-même, et si elle appelle effectivement quand elle l’a promis, etc. Vous dites : « J’ai le cœur jeune/ je suis encore jeune pour mon âge… »On risque de comprendre : « J’ai le complexe de Peter Pan / j’accepte mal mon âge »

La solution : Ne pas dire que vous êtes jeune, le montrer. Faites savoir que vous aimez sortir danser, faire

de l’escalade, etc. et ce sera compris automatiquement. Vous dites : « Je suis indépendant/sérieux/motivé/ambitieux »On risque de comprendre : « Je suis bien trop occupé pour que vous puis-siez entrer dans ma vie »La solution : Dire votre profession, vos objectifs, vos réalisations et permettre aux autres de tirer leurs propres conclusions. Vous dites : « Je suis facile à vivre/d’un bon tempérament »On risque de comprendre : « Je n’ai pas vraiment pas d’opinions sur quoi que ce soit / je suis un conformiste »La solution : Vous pouvez déclarer que vous êtes cool, mais assurez-vous que vous avez déjà clairement fait état de vos préférences – par exemple : « J’aime les comédies musicales et les films d’horreur, mais je suis assez ouvert pour essayer de nouvelles choses… »

Alors, lorsque vous complétez votre profil sur un site de rencontre juive, prenez soin de tenir compte non seu-lement de ce que vous voulez dire, mais également de la façon dont les autres percevront vos informations. Ne cultivez pas l’ambigüité, soyez clair et positif pour vous adresser le plus simplement possible à votre âme sœur potentielle !Le mazal est peut-être là tout prêt…

www.jdate.frInscription gratuite

Ce que vous voulez dire et ce que l’autre entend

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Interview de Colette Marciano

Israël Actualités : Bonjour Colette ravis de vous recevoir dans nos locaux pour parler de votre nou-veau spectacle. Il est vrai qu’il était très attendu par vos fans depuis le précédent que vous avez donné au Théâtre du Gymnase.Colette Marciano : Merci et ravie également de me recevoir. Effective-ment le public me réclamait depuis un petit moment ce qui m a donné l envie de revenir avec enthousiasme.Israël actualités : Comment se pré-sente ce nouveau show?Colette Marciano : C est un nouveau show musical et féerique, très drôle qui va s’articuler autour d un panel de chansons de tous styles et de comé-die. Une vraie mise en scène dirigée et signée Renaud Drouot.Israël Actualités : Pour ceux qui ne la connaissent pas et qui vont certainement venir la découvrir a l Espace rachi qui est Colette Mar-ciano ?Colette Marciano : Je suis artiste

depuis ma plus tendre enfance. J’ai du chanter dans le ventre de maman (z.a.l) (rires). Très jeune j ai intégré sur concours la plus grande école de chant et pris des cours d art drama-tique pendant des années .Puis j ai fondé une famille bH et cette passion qui était latente en moi a ressurgi.Israël actualités : On dit que vous avez une voix cristalline?Colette Marciano : Oui je pense que c est héréditaireIsraël Actualité : Et que vous êtes comique également?Colette Marciano : Oui un vrai «clown» sur scène (rires)Israël actualités : Votre fils Gary et votre fille Ayala vous accompagne dans cette aventure. Quel sera leur rôle ?Colette Marciano : Ce sera la sur-prise... Je ne vous en dirais pas plus. Je vous conseille de venir vous diver-tir dans une ambiance très conviviale et de follement vous amuser. Je vous attends très nombreuses. A bientôt

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014 12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

La « positive attitude »

Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv expliquent qu’une expo-sition répétée et volontaire à des événements négatifs peut prévenir leur atteinte délétère sur l’humeur.

Une mauvaise influence sur le com-portement

La psychologie montre qu’il n’en faut pas beaucoup pour être de mauvaise humeur. Le problème lié à cet état émotionnel est qu’il ralentit le temps de réaction et affecte les fonctions cognitives basiques comme parler, écrire et compter. Ainsi, lire un article déprimant dans un journal le matin pourrait contribuer à ruiner une jour-née de travail. Cependant, la nouvelle recherche des scientifiques Moshe Shay Ben-Haim, Yaniv Mama, Michal Icht et Daniel Algom de la School of Psychological Sciences de l’Université de Tel-Aviv révèle qu’une exposition répétée aux évé-nements négatifs neutralise leur effet sur l’humeur et la pensée. L’étude, publiée dans Attention, Perception, & Psychophysics, constitue une percée intéressante dans la compréhension des émotions humaines.

Un outil largement utilisé

L’Emotional Stroop Task est le test psychologique le plus utilisé pour évaluer l’état émotionnel humain. Un nombre défini de mots est mon-tré aux participants et ceux-ci doivent nommer la couleur des caractères d’imprimerie qui les composent. En général, un temps plus important est nécessaire afin d’identifier la cou-leur des mots négatifs comme « ter-rorisme », contrairement aux mots neutres comme « table ». Cette ten-dance est plus marquée encore chez les personnes souffrant de troubles émotionnels comme l’anxiété ou la dépression.

Deux explications sont généralement offertes. La première est que les mots négatifs distraient le sujet, tan-dis que d’après le deuxième avis, ils paraissent plus menaçants. Dans les deux cas, les ressources mentales sont alors moins disponibles pour identi-fier la couleur de l’encre.

Aucune des deux explications ne permet de prévoir de façon satis-faisante les effets à moyen ou long terme d’une telle exposition. Après

la distraction/menace initiale, les per-sonnes devraient pouvoir identifier les couleurs de l’encre des mots dits « neutres » sans délai. Les chercheurs ont montré qu’après avoir vu le mot négatif deux fois, les sujets peuvent identifier la couleur de l’encre sans délai. D’un autre côté, quand les per-sonnes le voient seulement une fois, ils nomment la couleur de l’encre de façon plus ralentie. Les théories préexistantes à ces expériences ne peuvent expliquer ces résultats.

« Boire le calice jusqu’à la lie »

L’équipe des chercheurs de l’Univer-sité de Tel-Aviv suggère une expli-cation à ce phénomène. Les mots négatifs montrés lors des expériences mettent les sujets dans une humeur sombre, mais au fur et à mesure des répétitions, ils perdent leur pouvoir d’influence. L’explication des cher-cheurs est soutenue par les question-naires donnés aux sujets après le test. Ceux qui ont vu chaque mot négatif une seule fois étaient de mauvaise humeur et en ont subi les effets un certain temps après l’expérience. Ceux qui avaient vu les mots négatifs de façon répétées n’ont pas souffert d’amertume à moyen terme et ont mis moins de temps pour remplir le ques-tionnaire que le premier groupe.

« L’amertume est connue pour dimi-nuer les facultés cognitives, déclare Dr Ben-Haim. Nous montrons que, à l’inverse de la première intuition, il est possible d’éviter d’être de mau-vaise humeur dès le début du stimu-lus en restant fixé sur un événement négatif. Si vous jetez un coup d’oeil à un journal avant d’aller au travail et remarquez un gros titre au sujet d’un bombardement ou d’une tragédie de quelque sorte, il est plus avisé de lire l’article en entier et de s’exposer répétitivement à l’information néga-tive. Vous serez ensuite plus libre de continuer votre journée avec un moral plus positif et sans influences négatives. »

Le travail de cette équipe de cher-cheurs pourrait avoir un impact majeur sur notre compréhension des émotions, de l’attention et sur la fa-çon humaine de traiter les différents stimuli de notre environnement. Cela pourrait également influencer le dia-gnostic et le traitement de plusieurs troubles du comportement.

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Parmi les pays neutres d’Europe, l’Espagne de Franco a permis le sauvetage du plus grand nombre de Juifs. Alors que 21 000 Juifs se sont réfugiés en Suisse, 50 000 Juifs ont transité par l’Espagne vers la liber-té -1-. Deux situations qui ne sont pas comparables. Les Juifs fuient avant tout vers l’Espagne d’où ils peuvent continuer leur voyage au-delà des mers. La Suisse reste pour eux un refuge sans issue, dangereu-sement et régulièrement menacé d’invasion par la Wehrmacht -2-.

Pour un Juif l’Espagne est pourtant un pays hostile, où il ne faut pas s’attar-der. Les 6 000 Juifs qui se trouvent en Espagne au début de la guerre civile ont tous dû s’exiler et le pays en 1939 est pratiquement « sans Juifs » -3-. Le général Franco n’oublie pas que 8 000 Juifs étrangers ont combattu contre lui dans les rangs des brigades internationales -4-. En mars 1939, l’Espagne a conclu un pacte avec l’Allemagne qui rapproche les deux pays sur les plans politique, mili-taire, et économique. Ce même mois, l’Espagne signe le pacte Anti-Komin-tern qui lie l’Allemagne, l’Italie et le Japon contre le communisme. A partir de fin juillet 1941, 47 000 volontaires de la division Azul combattent avec les Allemands sur le front russe -5-. Autant de circonstances inquiétantes qui forcent les Juifs, qui ont réussi à y arriver, à quitter l’Espagne de Franco aussi rapidement que possible.

Le désastre les a guettés à l’automne 1940. Le 13 octobre, Hitler a rencon-tré Franco à Hendaye. Le Führer in-siste alors, sans succès, pour que ses troupes puissent passer par l’Espagne établir des bases opérationnelles pour attaquer Gibraltar et envahir l’Afrique du Nord -6-. Les tortionnaires de la Gestapo ont toujours suivi l’arrivée de l’armée allemande.

L’Espagne, un pays dévasté par des années de guerre civile, n’est plus qu’une nation ruinée et affamée. Plus de 100 000 républicains espagnols encore réfugiés en France créent un climat de suspicion envers les Juifs qui arrivent. Le gouvernement de Franco n’a pas les moyens matériels d’en accueillir un grand nombre. Ils doivent, selon l’expression du mi-nistre des Affaires étrangères, passer dans « notre pays comme la lumière passe à travers le verre, ne laissant aucune trace (…) en aucune circons-tance nous ne permettrons aux Juifs de rester en Espagne » -7-. Cette convergence des intérêts de Franco et des réfugiés est malheureusement très insuffisante pour assurer le salut d’un maximum de Juifs. Encore faut-il qu’ils puissent fuir l’Europe occupée,

qu’ils aient trouvé un pays de destina-tion finale et que Franco ne les aient pas refoulés.

Les visas espagnols, portugais, amé-ricains et les titres de transport néces-saires pour traverser légalement la frontière espagnole sont difficiles à obtenir. En France l’amiral Darlan, Premier ministre, déclare pourtant le 25 juin 1941 que « tout doit être mis en œuvre pour le départ des Juifs à l’étranger » -8-. Pierre Laval qui lui succède le répète quelques mois plus tard -9-. Mais au fil des mois les obs-tacles vont se multiplier.

Aux Etats-Unis, Frida Kirchway écrit dans The Nation le 28 décembre 1940 : « Le Département d’Etat ne refuse pas les visas. Simplement, il met en place une ligne d’obstacles qui s’étend de Washington à Lisbonne et Shanghai » -10-. En juillet 1941 tous les consulats américains en Europe occupée sont fermés. Les demandes de visas sont désormais traitées à Washington où des mois sont néces-saires pour qu’une décision soit prise. L’attente est insupportable et souvent, lorsque le visa arrive enfin, il est trop tard, le demandeur a été arrêté et déporté. Ce visa sera dorénavant re-fusé à tout candidat « dont un parent au premier degré (…) réside encore dans un territoire sous le contrôle d’un gouvernement qui est opposé à la forme de gouvernement des Etats-Unis » -11-. Toute l’Europe occupée est concernée.

Malgré la guerre le Reich continue de précipiter les Juifs sur les routes en les privant de tout moyen de vivre. Un terme est mis à cet exode le 20 mai 1941 avec l’interdiction de départ de tous les territoires occupés -12-. Le 23 octobre cette interdiction s’étend à tous les Juifs du Reich -13-. A l‘expulsion succède l’anéantisse-ment.

Vichy a soumis les Juifs sur le dé-part à l’obtention d’un visa de sortie dans des conditions administratives difficiles. Fin juillet 1942 Vichy an-nule tous les visas de sortie -14-. La période de sauvetages légaux se ter-mine. A la suite de l’occupation de la France en novembre 1942, l’armée allemande boucle la frontière des Py-rénées. A quelques exceptions près, la frontière ne peut plus être franchie qu’illégalement, en prenant tous les risques que cela comporte. Les chiffres en témoignent. 40 000 Juifs arrivent en Espagne de juin 1940 à novembre 1941, seulement 11 000 les trois années suivantes -15-.

Trois groupes de Juifs ont été « illégaux » depuis le départ. Les apa-

L’ambivalence du Général Franco envers les Juifs

trides, les hommes en âge de porter des armes et des militaires alliés, pri-sonniers en fuite. Tous ces clandestins doivent quitter l’Espagne dans les jours qui suivent leur arrivée sinon ils sont emprisonnés dans des conditions très dures dans le trop fameux camp de Miranda de Ebro -16-.

Tous les fugitifs « illégaux » ont besoin de secours pour survivre et d’aide pour obtenir des documents leur permettant de poursuivre leur voyage. Les organisations caritatives juives américaines malgré leur bonne volonté n’arrivent pas à des résultats tangibles. Le gouvernement de Ma-drid s’oppose à leur installation -17-. Carlton Hayes, l’ambassadeur amé-ricain à Madrid, refuse d’intervenir. Washington lui a enjoint de prendre les mesures nécessaires « au succès de la guerre et s’abstenir de participer à toute forme d’opération de soutien humanitaire ». Il doit d’abord prendre en charge les prisonniers alliés et les résistants français et polonais en âge de se battre -18-.

Le comportement de l’Espagne est blâmable à d’autres titres. Madrid a renvoyé des réfugiés juifs après qu’ils aient franchi la frontière -19-. Arrêtés à leur retour en France, leur sort est scellé. En mars 1943, sous la pression des Allemands, l’Espagne ferme sa frontière. A l’époque, cela revient à refouler les arrivants qui deviennent la proie facile de la Gestapo -20-. Le 7 avril, Winston Churchill intervient et menace l’Espagne : « Si le gouver-nement espagnol va jusqu’à refouler ces infortunées personnes cherchant à échapper aux horreurs de la domi-nation nazie, et s’il allait plus loin et commettait l’infamie de les livrer aux autorités allemandes, ce serait la

fin définitive de nos bonnes relations » -21-. Prudent, Franco cède. L’Es-pagne, exsangue, a besoin de plus d’un million de tonnes de grains et de pétrole et seuls les Alliés sont à même de les lui fournir -22-.

Franco n’est pas plus accueillant avec ses propres nationaux. Fin 1942 la Gestapo donne jusqu’au 31 mars 1943 aux pays neutres pour rapatrier leurs ressortissants juifs vivant dans les territoires occupés, après quoi ils subiront le sort des autres. Le délai est plusieurs fois repoussé, Madrid n’étant manifestement pas pressé de sauver ses Juifs émigrés à l’étran-ger depuis de longues années, mais toujours inscrits sur les registres des consulats espagnols -23-. Ils sont 3 000 en France que Madrid aurait dû accueillir. Le gouvernement espa-gnol réduit ce nombre à 350 et seuls 250 arrivent en Espagne -24-. Les

quelque 600 à 700 Juifs sépharades de Grèce, qui ont conservé la nationa-lité espagnole, ne connaissent pas un sort meilleur. L’Espagne tergiverse et fin juillet 1943 les Allemands, n’obtenant pas de réponse, déportent au camp de concentration de Ber-gen Belsen tous ceux qu’ils peuvent arrêter. Une quarantaine de Juifs y trouvent la mort -25-.

Les Alliés et au premier rang les Etats-Unis auraient dû accorder des visas plus libéralement et s’enga-ger dans une politique volontaire de soutien aux Juifs qui fuient les nazis. Franco aurait dû ouvrir ses frontières à tous ceux qui y parvenaient, bra-vant tous les dangers. Des dizaines de milliers de Juifs supplémentaires auraient alors échappé à la Gestapo et auraient été sauvés.

Par Marc-André Chargueraud.

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014 16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Faut-il encore le démontrer ? Alors que certains se sont évertués à les séparer, le judaïsme clame, depuis toujours, que le corps et l’esprit sont intimement liés. Une évidence aujourd’hui reprise par la méde-cine...Descartes doit se retourner dans sa tombe…

Un récent dossier, publié par le men-suel Science et vie d’octobre 2013, évoque quelques méthodes thérapeu-tiques objectives, favorisant l’action de la pensée sur les maux exprimés par le corps. « Épilepsie, douleur, dé-pression, Parkinson, déficits immuni-taires... » sont aujourd’hui en mesure d’être atténués, voire guéris, grâce à :

- la méditation, via un entraînement mental régulier, qui ouvre à la pleine conscience de l’instant présent et de

son ressenti. Il s’agit de prêter une fine attention à ses sensations in-ternes, ses pensées, ses perceptions, et ce en toute sérénité, pour que l’in-dividu puisse espérer améliorer ses capacités de concentration et atténuer l’anxiété et/ ou les maux physiques qui l’habitent.- le neurofeedback offre elle aussi au cortex la possibilité de prendre le contrôle de l’activité du cerveau. Il se pratique généralement par élec-troencéphalographie, technique qui consiste à enregistrer l’activité élec-trique produite par la partie la plus superficielle du cerveau. Plus récente, la technique de l’IRM fonctionnelle en temps réel mesure les variations d’oxygénation du sang afin d’entrer en relation avec les zones cérébrales plus profondes. En apprenant ainsi à diriger certaines zones du cerveau,

ces solutions offrent au patient toute latitude à corriger ou à améliorer le fonctionnement d’une région en par-ticulier.

- et enfin, l’effet placebo qui, après n’importe quelle prise en charge thé-rapeutique (relation avec le médecin, caractère du diagnostic, traitement médicamenteux...) peut modifier la perception du patient et favoriser sa rémission. Pour mieux comprendre, il s’agit d’un phénomène inhérent à l’individu lui-même qui influence po-sitivement sur son propre bien-être en développant un mental confiant vis-à-vis de l’équipe médicale, du médica-ment ou de l’intervention chirurgicale à venir...

Aujourd’hui agréées par le corps médical, ces pratiques font progressi-

vement leur entrée à l’hôpital, notam-ment aux États-Unis et en France. Un diplôme universitaire de médecine spécialisée en méditation et en neu-rosciences vient d’être mis en place à Strasbourg ; longtemps ignoré, le neurofeedback refait son entrée dans les milieux scientifiques, comme en France par exemple dans le cadre d’Open Vibe 2, projet national sur les interfaces cerveau-ordinateur ; enfin, depuis les recherches menées à Turin dans les années 1990 par Fabrizio Be-nedetti, l’imagerie médicale a prouvé la puissance de l’effet placebo.

Bien entendu, nous ne sommes pas tous égaux dans la capacité à nous soigner par la force de l’esprit. C’est bien le cas de l’effet placebo, qui ne peut se déclencher par simple volonté contrôlée : des études ont montré que

certains patients sont plus réactifs que d’autres à l’effet placebo suivant leurs caractéristiques génétiques. Dans le cas du neurofeedback et de la méditation, encore faut-il pouvoir ap-prendre à maîtriser ses fonctions cé-rébrales afin de guider une région de son cerveau, et ce grâce à des séances d’apprentissage de la concentration et à une pratique assidue. Des pistes al-ternatives à la médecine occidentale pour entrevoir de nouvelles chances de guérison...

Moshé-Aaron MarcianoMembre de l’Institut Français d’Hypnose Ericksonienne Praticien en PNLThérapeute et Coach0177381344www.mosheaaron.com

Le pouvoir de l’esprit sur le corps

C’est le titre d’un rapport intéres-sant réalisé en 2012 par le CREDOC (Centre de Recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie en France). Nous nous sommes intéressé uniquement aux conclusions de la partie « consommation cachère » de ce rapport en délaissant sciemment le Halal. Nous en présentons ici une pre-mière partie.

CONCLUSIONPlus encore que la dimension identitaire de la religiosité contemporaine, c’est le rôle de la consommation dans l’expres-sion de soi, comme moyen d’extériori-ser et d’affirmer une identité choisie, qui affleure dans ces entretiens. La consom-mation est devenue le théâtre d’une expression identitaire au quotidien, (cette dernière fut-elle réelle ou imaginaire, héritée et/ou reconstruite), largement encouragée par les industriels et les dis-tributeurs a l’affut de « valeur ajoutée» immatérielle ou symbolique.

Les entretiens font percevoir en effet un basculement générationnel et une évolu-tion culturelle consécutifs a l’avènement de la consommation de masse, y-compris dans le domaine alimentaire.

Les nouvelles pratiques de consomma-tion participent à l’affirmation indivi-duelle de son appartenance volontaire à un groupe, a la recherche d’identité et de lien a travers la consommation (notam-ment par rapport a une origine fantasmée, idéalisée).

Ces entretiens montrent aussi l’ouverture des consommateurs dans leur globalité pour des produits qui ne correspondent

pas a leur histoire personnelle et fami-liale, et qui, pour des raisons de situation (proximité d’un commerce, connaissance d’un consommateur «implique») ou d’attrait «exotique» (quête d’authenticité, produit perçu comme moins industriel), suscitent leur intérêt. Ils témoignent enfin d’attentes débordant très largement du cadre strict de l’alimentation comme acte technique et attentes de résultats physio-logiques (approche fonctionnelle), faisant appel au Symbolique, a l’imaginaire, au plaisir du gout, etc.

Cependant, la question de la mixité com-mensale interroge le modèle alimentaire français qui repose sur la convivia-lité, symbolisée par le partage d’un plat commun. La demande – explicite ou implicite (peut-être alors assignataire, de la part de celui qui reçoit chez lui un invite) – de nourritures spécifiques rejoint un modèle alimentaire plus familier de la culture anglo-saxonne ou chacun a la liberté de juger ce qui est bon pour soi et peut informer ses hôtes de ses aversions sans risquer de paraitre impoli (Fischler, 2008). A cet égard, le comportement du «Born again» musulman, évoque plus haut, met davantage en valeur l’individu que la communauté traditionnelle. Sa démarche de reconstruction s’inscrit dans une adhésion réfléchie aux pratiques de la religion musulmane, parmi lesquelles l’alimentation halal. Pour le judaïsme, il s’agit au contraire d’un questionnement sur le moyen de rester fidele à une culture, des rituels et un mode de vie spécifique qui rassemblent autour d’un enjeu de transmission bien au-delà de l’adhésion religieuse.

Pour les consommateurs «impliqués» de

halal comme pour les consommateurs «impliqués» de cachère, cela met en jeu des questions d’identité (en termes de stratégies de reconstruction ou de trans-mission) qui rendent plus difficiles l’acte de transiger sur son alimentation.

Pour les consommateurs «non-impli-qués», l’indifférence observée concer-nant les questions de certification vient de ce que cette consommation ne met pas en jeu l’identité des personnes, se rappor-tant davantage a des enjeux relativement moins impliquants de qualité ou de gôut.

L’expression publique des enjeux iden-titaires témoigne des transformations du rapport entre privé et public, entre individuel et collectif, dans notre uni-vers contemporain. On assiste a un processus d’individualisation de l’ali-mentation, lorsque manger devient un «acte de consommation purement prive, qui semble ne concerner que le sujet mangeant» (Fischler, 2008), ou sa com-munauté d’adhésion. Au mode «com-muniel», «dans lequel (les) préférences individuelles ne seront pas nécessaire-ment respectées» (Fischler, 2008), est substitue le mode «contractuel» de la requête particulière, qui se résout dans l’éclatement du menu ou dans sa réduc-tion a cette même requête.

Ce sont tous ces éléments que les entre-tiens ont permis de mettre en lumière a partir de l’enquête quantitative, et qui tendent a relativiser la dimension identi-taire ou communautaire au profit du para-doxe de la consommation contemporaine : en s’appuyant sur sa propre consom-mation pour participer a la production d’un lien social, l’individu se retrouve au

cœur même de la société de consomma-tion, consommateur-citoyen en butte aux mêmes préoccupations que ses contem-porains face a une production alimentaire «de masse» dissimulée sous les atours de la segmentation et des produits «de niche».

A l’issue de ce double volet d’enquête, on peut faire l’hypothèse de la croissance du marche des produits halals,(contrairement au cachère) indexée sur les pratiques d’identification des nouvelles générations de culture musulmane. A celles-ci, forte-ment portées a l’expression de soi par la consommation, s’ajouteront sans doute les «indifférents» sujets a l’effet d’offre et aux occasions qui se présentent a eux. Toutefois, nous manquons d’éléments à ce jour concernant l’effet du développe-ment de la filière halal dans les super et hypermarchés, sur le réseau des bouche-ries musulmanes. D’autres études seront nécessaires dans l’avenir pour mesurer les conséquences de ce processus. Nous avons intégré des questions relatives a ce sujet dans notre système d’enquêtes Comportements et Consommations Ali-mentaires en France (CCAF), en cours de réalisation, afin d’étudier le phénomène dans la durée.

En revanche, un tel mouvement ne semble pas s’appliquer aussi fortement aux produits cachère, l’observance des rites de la religion juive relatifs a l’ali-mentation relevant davantage de l’atta-chement à une culture et a une commu-nauté, que d’une volonté d’identification.

Fréquence de consommation : 4,4% / 0,8% de Français consomment réguliè-rement halal / cachère (plus d’une fois

par semaine) si, au total, 25% des Fran-çais déclarent avoir mangé au cours de l’année précédente (2011) des produits alimentaires halal, 4,4% disent le faire plus d’une fois par semaine, 2,4% une fois par semaine et 17,6% moins souvent. Les plus grands consommateurs («plus d’une fois par semaine») sont surrepré-sentes dans certaines sous-populations : ainsi, les individus qui vivent chez leurs parents sont les plus nombreux a consom-mer des aliments halal plus d’une fois par semaine (17% contre 4,4% en moyenne en France), les familles nombreuses (15%), les jeunes adultes âgés de 18-34 ans (10%).

Si, au total, 7% des Français disent avoir consomme des produits alimentaires cachère au cours de l’année 2011, 0,8% disent le faire plus d’une fois par semaine, 0,5% une fois par semaine et 5,5% moins souvent. Les plus grands consommateurs sont surreprésentes dans l’unité urbaine de Paris (3,2% contre 0,8% en moyenne en France), lorsque les individus vivent chez leurs parents (2,3%), parmi les pro-fessions intermédiaires (1,6%) et chez les cadres (1,2%).

Ce sondage a été administré par téléphone entre le 13 et le 23 mars 2012 auprès de 1 000 résidents français âgés de 18 ans et plus. Cet échantillon a été redressé selon les critères d’âge, de sexe, de profession et catégorie socioprofessionnelle, de région de résidence et de taille d’agglo-mération issus de l’enquête.

Yvan Lellouche Source CREDOC 2012

L’ALIMENTATION «COMMUNAUTAIRE» S’INSCRIT-ELLE DANS LE DEVELOPPEMENT DE LA CONSOMMATION ENGAGEE ?

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Le Président français François Hollande sera en Tunisie, vendredi 7 février prochain pour participer à la cérémonie officielle d’adoption de la nouvelle Constitution, selon un communiqué de l’Elysée relayé par l’ambassade de France en Tu-nisie.

François de Hollande avait, au len-demain de l’adoption, le 26 janvier 2014, de la nouvelle Constitution par l’ANC, adressé «ses félicitations les plus chaleureuses au peuple tuni-sien».

Lors de son déplacement, le prési-dent français participera notamment à la célébration qui sera organisée par la présidence de la république tuni-sienne.

Sa dernière venue en Tunisie date du 4 juillet 2012 lorsqu’il avait effectué une visite d’État et était accompa-gné notamment de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, ainsi que d’autres ministres.

Par ailleurs, le programme du nouveau gouvernement présenté par Mehdi Jomaâ lors du vote de confiance à l’ANC n’a pas réussi à recueillir l’unanimité. Flou, vaste,

ambigu, présomptueux… C’est avec ces mots qu’on a qualifié alors le speech du chef du gouvernement sous la coupole de l’ANC.

Il fallait alors attendre les premiers jours de sa prise de fonction pour dénicher les axes de priorités de l’ex-ministre de l’Industrie dans le gou-vernorat Laârayedh. Et il ne nous a pas laissé sur notre faim !

On découvre ainsi que le souci ma-jeur de Mehdi Jomaâ est de donner un coup de lifting à un visage de la Tunisie tout de rouge marqué par tant de gifles et de maladresses politiques. Un visage terni par tant d’errements politiques et de gabegies diploma-tiques. Il est vrai que l’approbation de la nouvelle constitution et la confiance accordée à un gouverne-ment «apolitique» autour duquel on a amassé un semblant de consensus, ont refocalisé l’attention de la société internationale sur ce pays-berceau du printemps arabe. Mais on a très vite compris qu’il fallait plus d’effort pour «reconquérir» le monde et se ré-concilier avec amis, proches et alliés traditionnels.

Y.PEREZ

Une très émouvante exposition se tient actuellement au Mémorial de la Shoah à Paris jusqu’au mois de septembre 2014. On y voit des scènes de la vie quotidienne d’en-fants jouant dans les rues ou faisant la queue, tenant dans leurs mains une gamelle pour recevoir leur ra-tion quotidienne. Photos d’enfants orphelins souriant et allant vers un destin tragique.

Durant la Seconde Guerre mondiale, plus de 400 ghettos existèrent. Ras-semblés, entassés, privés de leurs

droits, des centaines de milliers de Juifs furent enfermés et condamnés à une mort lente. L’expression « Re-gards sur les ghettos » retrace leur his-toire de 1939 à 1943 à travers de nom-breuses photographies, pour la plupart inédites. On estime qu’entre 15.000 et 20.000 photographies on été prises au cœur des ghettos durant la guerre. Souvent réalisées par les nazis eux-mêmes à des fins de propagande, cer-taines photographies ont été l’œuvre de civils juifs ou polonais.

Visites guidées gratuites, projection

du film «A Film Unfinished» de Yaël Hersonski, montrant des images du ghetto de Varsovie filmées par les nazis, rencontres et débats en présence de spécialistes internationaux. Ces ins-tants de vie sont d’autant plus précieux à voir, que les sources de témoignages sont sur le point de disparaitre. Une plaque à été récemment inaugurée à la mémoire des 11.400 enfants juifs dé-portés de France au cimetière du Père Lachaise en présence de nombreuses personnalités.

Yvan Lellouche

Expo : REGARDS SUR LES GHETTOS

François Hollande en Tunisie à l’occasion de la célébration de la nouvelle Constitution

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Dans cette section hebdoma-daire, D-ieu énumère les mitsvot qui concernent exclusivement les Cohanim. La première mitzvah

ordonne de choisir de l’huile d’olive pure pour le luminaire-la Ménorah, qui sera éclairée en permanence -la seconde sera de

confectionner pour Aaron des vête-ments spéciaux, «d’honneur et de majesté», la troisième prescrit que l’éphod et le pectoral ne puissent se séparer, la quatrième décrit les détails de la robe du Grand Prêtre pour qu’elle ne se déchire pas, la cinquième mitzvah lui demande de manger des offrandes, la sixième lui prescrit de brûler l’encens deux fois par jour matin et soir et enfin, la septième lui interdit d’apporter sur l’autel un “encens étranger”, c’est-à-dire qui n’aurait pas la com-position requise. «Tu feras confec-tionner pour Aaron, ton frère, des vétements sacrés, insignes d’hon-neur et de majesté. Tu demanderas à tous les sages de cœur que j’ai doués de génie de la sagesse, qu’ils exécutent les costume d’Aaron, afin de le consacrer à Mon sacerdoce».Cette paracha porte un intérêt considérable aux vêtements que le prêtre doit revêtir pour se consa-crer complètement au service du temple. Les personnes qui confec-tionnent ces habits doivent être douées de « la sagesse du cœur ». C’est là le terme du verset ; une personne intelligente ne sera pas forcément apte à mener à bien cette tâche. Nous avons vu d’ailleurs dans la précédente paracha que la même qualité est exigée de celui qui doit œuvrer à la construction du Tabernacle. On pourrait se pau-ser la question de savoir pourquoi la Thora ne laisse pas au Cohen la latitude de choisir lui même des vêtements à son goût ? Après tout chacun est libre de s’habiller comme il l’entend. Le fait qu’elle lui ordonne des directives vesti-

mentaires très précises nous appa-rait à priori comme une atteinte à la liberté individuelle, une sorte d’intrusion dans des affaires per-sonnelles. Après tout si quelqu’un préfère le bleu marine au noir c’est sont affaire !.

Par ailleurs nous nous souvenons qu’au moment de la sortie d’Egypte, la Thora a interdit aux juifs de consommer comme ils le voulaient, l’a viande de l’agneau pascal ! «Ne manger rien qui soit demi-cuit ni bouilli dans de l’eau ; mais seulement rôti au feu, la tête avec les jarrets et les entrailles ». Et si la plupart préférait le ragout d’agneau ?. Pourquoi la Thora s’immisce-t-elle dans le domaine du goût propre à chacun des enfants d’Is-raël ? Qu’il s’agisse de son alimen-tation ou encore de son habillement ?. Par ailleurs, nous constatons que, par souci d’accorder aux vêtements du Cohen un caractère d’honneur et de majesté, la Thora ne mentionne pas les vêtements intimes comme le caleçon de lin. Elle ne mentionne pas non plus le diadème qui n’est pas somme toute un vêtement. Le ver-set dit en effet : «Or voici les vête-ments qu’ils exécuteront (en parlant des personnes douées de « la sagesse du cœur ») : Un pectoral, un éphod, une robe, une tunique en mailles, une tiare et une écharpe ». Un coup d’œil attentif nous révèle que ces vêtements sacerdotaux sont plus que de simples habits pour revêtir son corps, voir de manifester l’honneur et la majesté de ceux qui les portent. Nos Sages nous expliquent dans le Talmud les fonc-tions spirituelles de chacun de ces vêtements : Le pectoral est destiné à expier les fautes commises dans le domaine de la justice et du jugement ; le caleçon de lin expie les péchés en rapport avec les relations prohi-bées, la tunique sert à l’expiation du sang versé, la tiare, sert à réparer le péché d’orgueil, l’écharpe, pour les mauvaises pensées, l’éphod vient expier le culte étranger ou l’idolâ-trie, la robe expie le « Lachone Ara » La médisance, et enfin, le diadème, l’insolence.

Par conséquent, il est clair que la confection de tous ces vétements qui jouent un rôle si fondamentale et si déterminant dans la vie matérielle et spirituelle du peuple juif, ne peu être confiée à n’importe quel artisan ou couturier de la « haute couture » fût-il le plus habile et le plus doué. Ce travail exige un «tailleur» non pas à la mode, mais qui soit doué par D-ieu de « la sagesse du cœur ». La pensée de l’ouvrier se reflète dans l’œuvre accomplie. Lorsqu’il se consacre à la confection de la tiare, il doit se concentrer sur la pensée que ce « chapeau » doit inspirer au grand prêtre à savoir le sentiment que la grâce divine est au-dessus de sa tête. Comme l’explique Rachi à propos de la tiare « Kova » ou chapeau. Ce mot hébreu « Kova » est composé de 2 syllabes : la première, « Ko » a pour valeur numérique 26, la même valeur que celle de D-ieu ; la seconde « Va » a pour valeur numérique 72, qui est aussi la valeur numérique de l’un des attributs de D-ieu. Tout ceci pour exprimer que celui qui se couvre la tête est conscient de la Grâce Di-vine, qui est au-dessus de lui. Cela devrait contribuer à l’éloigner du mal et l’aider à améliorer sa conduite et à s’attacher au bien. Voila pourquoi la tiare expie le péché en rapport avec

l’orgueil. Comment l’homme peut-il s’enorgueillir quand il garde présent à l’esprit, grâce à son couvre-chef, sa Kipa, la pensée que le Tout-Puissant veille sur ses actes et ses pensées?. Dés lors, nous comprenons l’extrême sévérité avec laquelle la Thora consi-dère toute imperfection, tout écart dans le port des vêtements sacerdo-taux.

Notre maître le rav Emmanuel Chouchena zatsal, disait que le vrai combat de l’homme comme nous l’avons vu précédemment dans le rapport entre l’arche sainte et l’érudit, consiste à harmoniser «l’être et le pa-raitre» en ayant toujours conscience qu’Akadoch Baroukhou se tient au-dessus de lui !.

Nous voyons dans la guemara qu’un Talmid Khakham-un sage, qui porte un vêtement tâché, est «Haïa Mita»-passible de mort! haz véchalom. L’élégance n’est pas antinomique à la fonction de «Talmid khakham» bien au contraire. Nous avons l’exemple de ces rabbins élégants comme le Rav Chalom Messas ou Rav David Messas zal ou encore Rebi Fraji Uzan zal toujours «tirés à quatre épingles» qui étaient soucieux de l’image qu’ils donnaient aux fidèles car à travers eux, ils savaient qu’ils représentaient notre sainte Thora.

On ne peut conclure ce commentaire sans aborder le verset des l’encens (Kétorète Asamim) offert par le Co-hen, qui est présenté par nos textes comme étant plus important que tous les sacrifices. Il y est dit dans le Talmud, que tous les sacrifices qu’a offerts Israël ne sont pas comparables à la Kétorète. Et la prière alors? La prière nous disent les Sages, corrige ce qu’il faut et la «Kétorète» (le texte des parfums) va bien au delà, car elle répare et unit dans un même élan, les Enfants Israël. Elle les éclaire et Elle purifie le sanctuaire. Le Zohar déve-loppe en détails la succession des parfums et des sacrifices. Cela est si important nous disent les sages, que nous devons lire chaque jour ce pas-sage des parfums, avec leur recette précise sans en oublier aucun. Parmi ces parfums nous trouvons les bonnes et les moins bonnes odeurs, sym-bolisés d’une part par les Tsadikim (sages) et d’autre part les Réchaïm (les méchants). D-ieu exige de les consumer ensemble sur le Mazbiyah akétoret – sur l’autel. L’encens qui symbolise «le râcha»-le mécréant, n’est pas à écarter, bien au contraire, il doit être associer, intégré comme la «Araba», les branches de saule de Soukot, qui sont associées aux autres espèces, et qui font partie d’un seul et même ensemble, le peuple d’Israël.

Yvan Lellouche

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Parachat Tétsavé : La majesté du Grand Prêtre

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Un officier a été tué par erreur, au cours de la nuit, lors d’une opéra-tion menée par une unité de Tsahal à la bordure de la bande de Gaza.

La famille de l’officier a été avertie. Le porte-parole de Tsahal a indiqué que les circonstances de ce grave in-cident n’avaient pas encore été totale-ment élucidées.

D’après les premiers résultats de l’enquête, il semblerait que les sol-dats qui ont ouvert le feu croyaient en fait avoir repéré un terroriste. Mais leur cible était l’un des leurs, officier dans les Renseignements militaires. On attend toutefois la fin des inves-tigations pour avoir une idée plus claire du déroulement de ces événe-ments dramatiques.

L’unité de reconnaissance était à l’est de la barrière de sécurité, pratiquant des fonctions de dépistage. Une escouade Givati, qui était aussi dans la région en embuscade, a fait une er-reur dans son observation et a pensé que l’unité de reconnaissance était une force hostile. Un des soldats a pensé avoir vu un terroriste sur le des-sus du véhicule blindé de transport de troupes de l’unité de reconnaissance. Un soldat a alors ouvert le feu. Il n’est pas encore clair si le soldat a reçu un ordre de tirer de son commandant.

En outre, tôt mardi matin, une sirène d’alerte rouge a été déclenchée dans la région d’Eshkol, mais aucune ex-plosion n’a été entendue ni aucune roquette localisée.

Claire Dana-Picard

Un officier de Tsahal tué par des tirs amis près de la frontière de Gaza

Dans le cadre des pourparlers entre Israël et l’Autorité palestinienne, le gouvernement Netanyahou a ac-cepté de remettre aux Palestiniens les restes de deux terroristes qui ont commis des attentats suicides.

Il s’agit d’une part du corps d’une terroriste du Fatah, Ayyat Al-Akhras, qui a fait sauter la charge qu’elle por-tait sur elle il y a douze ans à l’entrée d’un supermarché, dans le quartier de Kiriat Yovel, à Jérusalem. Trois per-sonnes avaient trouvé la mort dans cette explosion meurtrière.

D’autre part, les Israéliens ont rendu la dépouille de Daoud Abou Saway, du Djihad islamique, respon-sable d’un attentat suicide perpétré quelques mois plus tôt près de l’hôtel Metsoudat David, à Jérusalem éga-lement. Plusieurs personnes avaient alors été blessées.

Ce nouveau geste a été effectué après le transfert, ces dernières semaines, des corps de six autres terroristes qu’Israël a transmis aux autorités palestiniennes.

Claire Dana-Picard

Israël rend aux Palestiniens les dépouilles de deux terroristes

Le ministre des finances Yair Lapid a déclaré lundi que l’économie is-raélienne prendra un coup si il n’y a pas d’accord conclu avec l’auto-rité palestinienne.

« Cela frappera la poche de tous les israéliens si nous ne nous occupons pas de cela, » a-t-il dit dans une inter-view accordée à la radio de l’armée. « Chaque israélien doit prendre une décision. Il doit savoir que si il n’y a pas d’accord, sa vie économique en souffrira, et il doit décider ce à quoi il doit penser. »

Le menace de boycott, dont il a esti-mé la semaine dernier qu’il pourrait

coûter à l’économie d’Israël 11 mil-liards de shekels et près de 10 000 emplois, est de plus en plus forte, a-t-il dit, notant que l’Allemagne était, pour la première fois, en train de dis-cuter d’interdire les produits juifs de Judée Samarie.

« Israël ne mènera pas sa politique sur des menaces, mais prétendre que ces menaces n’existent pas, ou qu’elles ne sont pas sérieuses ou que ce n’est pas un processus qui se passe devant nos yeux, n’est également pas sérieux, » a dit Lapid.

Ces commentaires viennent après que le secrétaire d’état américain John

Kerry ait été cité au cours du week-end comme disant que l’échec des négociations pourrait conduire à un boycott, soulevant l’ire des ministres du gouvernement israélien. « Les gens sont très sensibles à cela, il est question de boycott et d’autres sortes de choses. Allons nous tous être meilleurs avec tout cela ? » a déclaré Kerry.

Dimanche, le ministre du renseigne-ment, Youval Steinitz, a appelé ces commentaires « offensifs, déraison-nables et inacceptables, » ajoutant qu’il était impossible de s’attendre à ce qu’Israël négocie avec un revolver sur la tête.

Lapid : « l’économie israélienne souffrira sans accord de paix »

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Dray (PS): des manifestants de Jour du colère voulaient aller rue des Rosiers

Le vice-président (PS) de la régionIle-de-France Julien Dray a assuré mardi que des manifestants du Jour de colère le 26 janvier vou-laient se rendre rue des Rosiers, au coeur du quartier historique juif de Paris.

Sur BFMTV et RMC, l’ancien dépu-té a lancé: «la barbarie n’est jamais loin», et «c’est ce qu’il y avait il y a quinze jours dans les rues de Paris». La barbarie, selon lui, «c’est quand

des centaines de manifestants avaient dans l’idée d’aller le soir rue des Rosiers» dans le quartier du Marais, théâtre en 1982 d’un attentat meur-trier dans un restaurant juif, chez Goldenberg.

«C’est pour ça qu’ils sont arrêtés place Vauban», aux Invalides, a pour-suivi M. Dray. «Ils avaient l’intention de recommencer des choses qui ont existé».Plusieurs associations antiracistes avaient condamné la «violence» des «slogans xénophobes» lors de ce «Jour de colère» à l’appel d’un col-lectif hétéroclite. Quelque 250 mani-festants avaient été placés en garde à vue à l’issue d’incidents en fin de cortège, dans lesquels 19 policiers ont été blessés. La place Vauban, vers la-quelle avaient convergé les protesta-taires, avait été bouclée par les CRS.

«Les personnes ont été interpellées pour des motifs de violences, notam-ment contre les forces de l’ordre», a expliqué une source policière, inter-rogée par l’AFP. «Par ailleurs il y avait un risque que certains mani-festants s’érigent en cortège après la dispersion de la manifestation, pour se diriger vers l’Elysée selon un mot d’ordre qui circulait parmi les mani-festants», a-t-elle ajouté.

Cette source policière a rappelé que sur les réseaux sociaux, dans les jours précédant la manifestation, «il y avait également des appels à commettre des violences rue des Rosiers, ce qui nous avait conduit à mettre en place un dispositif spécifique sur ce sec-teur».

La grande majorité des personnes interpellées avaient été remises en liberté le lendemain.

Le BNVCA exprime les protestations de correspondants indignés par le soutien de la ville d’IVRY(94) à un terroriste palestinien

Le BNVCA vient d’être requis par de nombreux correspondants indi-gnés par le message inique et dan-gereux diffusé par le communique de presse publié par la mairie com-muniste d’Ivry-sur-Seine, jumelée avec la localité palestinienne de Jalazone, qui accusé jeudi l’armée israélienne d’avoir “assassiné” et “froidement abattu” un jeune ou-vrier palestinien de 20 ans, près de Ramallah

Cette version des faits est contestée par l’armée israélienne qui affirme que les soldats agissant en état de légitime défense,ont du neutraliser un terroriste qui a ouvert le feu contre eux.(lien officiel de l’armee de dé-fense d»Israel.

Nous considérons que le jumelage d’Ivry avec la ville palestinienne de Jalazone dont est originaire le ter-roriste, n’autorise pas le Maire à prendre le parti d’un seule cause , et accuser sans preuve,les soldats juifs qui eux aussi n’ont que 20 ans, et les faire passer pour des assassins.

Nous entendons par contre le silence assourdissant de ce maire et son mépris pour les populations civiles israéliennes victimes des attentats et des bombardements quotidiens.

.Le BNVCA rappelle à ce maire et son conseil que c’est au prétexte criminel de «venger les enfants palestiniens»que Merah ,le tueur propalestinien et antijuif a assassiné les petits écoliers de Ozar Hatorah à Toulouse .

Nous considérons que l’activisme manifesté depuis trop longtemps par la ville d’Ivry,est de nature à mettre en danger la paix, la tranquillité et la sécurité des administrés de confes-sion juive, notamment dans cette période où les antisionistes anti-juifs ont crié leur haine dans les rue de la capitale,

Nous demandons au Préfet du Val de Marne d’exprimer au Maire et au conseil municipal d’Ivry,les observa-tions et les mises en garde qui s’im-

posent , et les convaincre que comme le fait la France,le terrorisme doit être combattu partout , même lorsqu’il vise des juifs en Israel.

COMPLEMENT

Le BNVCA n’est que peu surpris d’apprendre que c’est à Ivry qu’un tel parti pris peut encore se produire.

Ivry reste une ville dont les élus lo-caux manifestent une solidarité pro-palestinienne excessive,passionnelle et partiale . Il se font les relais de cette propagande qui incitant à la haine la haine d’Israel, pousse à l’acte anti-juif.

C’est ainsi que c’est dans la Ville d’Ivry qu’ont lieu un certain nombre de manifestations organisées par des associations soutenues par la Ville, pratiquement tous les mois, sinon tous les jours. « Hommage à Arafat, et Rassemblement contre les «crimes is-raeliens» en novembre 2006 ;tournée du Cirque de Palestine en 2008,pour faire exprimer les» violences des israéliens,» « la ségrégation», etc….Une manifestation organisée par le MSPPP à IVRY avait accueilli un ter-roriste du FPLP, et fait intervenir sur la place publique en vidéo, le premier ministre de l’organisation terroriste palestinienne Hamas.

Le BNVCA avait pu venir à bout des pressions et menaces exercées sur le maire pour tenter d’empêcher le concert d’Enrico Macias dans cette même commune , le 19 juin 2005 pour la Fête de la Musique.

C’est le député honoraire LEFORT de cette ville ,qui s’agitait pour défendre un franco palestinien, détenu à l’épo-quen dans lune prison israelienne, présumé coupable d’une tentative d’attentat terroriste contre un Grand Rabbin d’Israel,de réputation interna-tionale et particulièrement vénéré par les juifs de France. »

Le calendrier de ce type de manifes-tations et de déclarations à IVRY ne faiblit pas

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Robert Badinter disqualifié pour dénoncer l’antisémitisme

L’ancien garde des sceaux socia-liste Robert Badinter s’inquiète, dans une interview donnée au jour-nal Le Parisien, du ‘’fascisme’’ qui gangrène petit à petit la France : « C’est la première fois depuis la fin de l’Occupation que l’on entend hurler dans les rues de Paris « De-hors les Juifs« ». « Après la guerre, on n’osait plus tenir ce genre de propos. J’ai vécu adolescent la nuit de l’Occupation. Je sais ce que si-gnifient la haine des juifs et le cri ‘’dehors les juifs’’ ».

A considérer l’expérience personnelle et politique de l’ancien ministre, la si-tuation est donc vraiment grave pour les Juifs de la République Française. Tout un chacun est donc en droit de s’interroger quant à l’inaction de cet homme publique envers la progres-sion de l’antisémitisme ?

Voire pour son refus de le combattre !Il a fallu attendre la manifestation uni-taire sous l’égide du Crif du 07 avril 2002 réunissant plusieurs dizaines de milliers de marcheurs pour que la collectivité nationale prenne enfin conscience de la montée du mal vivre des Juifs de France. Robert Badinter sénateur, comme ses amis politiques du gouvernement pluriel de Lionel Jospin, niait alors cette nouvelle réa-lité résultant de la dénonciation sys-tématique des faits et gestes de l’Etat d’Israël. Un pays géré par des Juifs et dont chaque geste est étudié à la loupe par les antisémites afin de justi-fier la haine de celui-ci.

Jusqu’à cette date, Robert Badinter

était alors resté silencieux afin de ne pas gêner ses alliés politiques.

Décidant finalement de se joindre à la manifestation du sept avril, il a cependant défilé à l’écart et aux côtés de La Paix Maintenant, évitant, de la sorte, le cautionnement des slogans choisis par le Crif : « rejet des actes antisémites et du terrorisme, solida-rité avec le peuple israélien, pour la paix et sa sécurité ».

L’une des banderoles soutenue par l’ancien Ministre de la Justice indi-quait, pour sa part, simplement : « Non à l’antisémitisme et à tous les terrorismes ». Celui d’Israël compris évidemment ! Ce qui fut, à n’en pas douter, d’un grand réconfort pour les Juifs Français subissant l’antisé-mitisme renaissant car jugés ‘’com-plices’’ de l’état juif !

Faut-il rappeler que le seul mois de mars 2002 a vu plus de cent-quarante Israéliens, dont grand nombre de femmes et d’enfants, lâchement as-sassinés dans des bus, des restaurants ou lors de la fête de la pâque juive au Park Hôtel de Netanya par des terro-ristes palestiniens ?

Il est vrai que face à ce véritable car-nage, le ‘’massacre de Djénine’’ a fait illusion. A tel point que le Ministre des Affaires étrangères socialiste Hubert Védrine s’était alors empressé de voter la condamnation de l’Etat d’Israël au Conseil des Droits de l’Homme pour ce massacre imagi-naire. Ce qui a permis à l’antisémi-tisme de continuer paisiblement à

croître en cette belle patrie des droits de l’homme ! On pourrait allonger indéfiniment la liste des amis politiques de Robert Badinter ayant, peu ou prou, contri-bué à la situation actuelle. Stéphane Hessel, par exemple, qui a rendu vi-site au Premier Ministre du Hamas à Gaza et reçut (comme récompense ?) un éloge funèbre national.

Bertrand Delanoë accueillant en sa Mairie de Paris Salah Hamouri, condamné par Israël à la prison pour terrorisme. Ou encore l’ancienne Mi-nistre de la Justice Elisabeth Guigou qui est en faveur du boycott des pro-duits manufacturés dans les « colo-nies ».

Les autres partis politiques formant naturellement la majorité plurielle de la gauche n’étant évidemment pas en reste ! Robert Badinter, mais pas seu-lement, restant à chaque fois muet !Un silence qui permit à l’hostilité des Juifs de prospérer sous couvert de ‘’pro-palestianisme’’ et un mutisme qui a servi la soupe au fascisme brun-rouge- vert.

Robert Badinter n’est donc plus qua-lifié pour oser prétendre combattre ce fléau après avoir préférer la politique politicienne au bon sens. Discrédité comme tous ceux qui affirment que la détestation d’Israël n’est pas la cause de ce nouvel antisémitisme.

Par :Victor Perez

25L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Les Patrons français prêts à toutes les compromissions avec l’Iran

Une centaine de chefs d’entreprise français sont arrivés ce matin à Téhéran pour une mission explo-ratoire de plusieurs jours. C’est la plus importante délégation écono-mique jamais reçue en Iran depuis l’élection du président Rohani. Avec l’assouplissement des sanc-tions adopté en novembre dernier, les affaires reprennent.

Et il n’y a pas de temps à perdre pour les Français, certains concurrents n’ont pas attendu l’assouplissement des sanctions pour se rendre sur place. Italiens et Allemands ont déjà un bureau commercial dans la capi-tale iranienne. Le bureau français va rouvrir à l’occasion de cette visite de reconquête organisée par le Medef.

Car l’Iran est un pays plein de pro-messes que certains groupes ont repé-ré de longue date. Promesse du sous-sol, avec les deuxièmes réserves au monde de gaz et de pétrole, Total n’a pas d’actifs en Iran, mais a su soigner ses relations avec les mollahs. Et pro-messe de la demande avec un marché de 80 millions de consommateurs.

Les constructeurs automobiles fran-çais sont-ils toujours en position do-minante dans la république iranienne ?

Renault et PSA Peugeot ont un par-tenariat avec Khodro, une société pu-blique iranienne. Une voiture sur trois fabriquée en Iran sortait à un moment des chaînes des marques françaises. Une activité qui s’est effondrée en partie à cause des sanctions, PSA s’est par exemple retiré subitement en 2012 a priori sous la pression de son allié américain de l’époque, General Motors. Mais aussi parce que la crise économique a fait chuter le marché de 40%.

Les Coréens eux sont restés sur place,

et les Chinois commencent à s’y inté-resser. Les Français espèrent bien re-prendre pied sur ce marché, la déléga-tion est d’ailleurs conduite par Patrick Blain le président de la fédération des constructeurs français. D’autres secteurs de l’économie iranienne intéressent vivement les Français. Le distributeur Carrefour, pas touché par les sanctions va accroître sa présence. Suez présent de longue date dans la gestion de l’eau fait partie de la délé-gation tout comme Lafarge, le poids lourd du ciment, jusqu’à maintenant absent de la République islamique.

Comment faire des affaires dans un pays encore soumis à des sanctions ?

C’est un exercice périlleux, puisque l’environnement juridique est encore incertain. L’accord intérimaire de novembre ouvrant la voie à un règle-ment de la question nucléaire autorise une levée partielle des sanctions. La banque centrale iranienne est par exemple toujours sur la liste noire, c’est pourtant un intermédiaire incon-tournable pour financer un projet sur place. Du coup les banques hésitent à soutenir les investissements. Les patrons français ont été largement briefés là-dessus avant leur départ, au Quai d’Orsay, à Bercy, mais aussi selon Le Figaro à l’ambassade des Etats-Unis.

Cette bienveillance de l’allié améri-cain n’est pas dénuée d’intérêt. Les Américains ont ainsi une interpréta-tion très personnelle de l’assouplis-sement. Juste un exemple : ils consi-dèrent que la compagnie nationale Iran Air peut être approvisionnée en pièces détachées, compagnie dont la flotte est à100% Boeing, en revanche, la Mahan Air qui a des Airbus serait exclue des mesures d’assouplisse-ment !

Par Dominique Baillard

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Quand Dieudonné virait 588.000 euros à Noémie Montagne pour se rendre insolvableIl y a des documents qui, à eux seuls, veulent dire bien plus que de longs discours.

Les documents que nous mettons en ligne aujourd’hui nous sont parvenus grâce à des proches de Dieudonné. Ou plutôt, des anciens proches. Des gens qui lui en veulent pour être « tombé dans le piège » et « n’avoir pas cru » qu’il était antisémite.

Nous avons fait vérifier ces docu-ments auprès d’experts, de banquiers et de comptables: ils sont authen-tiques !

1. 19 mars 2013, Dieudonné M’Bala M’Bala fait un virement de 588.000 € à Mlle Noémie Montagne (sa femme):

Ce document à lui seul constitue une preuve de l’organisation de l’insolva-bilité de Dieudonné: alors que celui-ci disait ne pas avoir d’argent pour payer ses impôts et ses amendes, il versait presque 600.000€ à sa femme

– vidant ainsi son compte en banque !

2. Le 22 mai, Noémie Montagne se signe un chèque de 100.000 € depuis un des comptes de sa société « Les Productions de la Plume »

3. 17 septembre 2013: Noémie Mon-tagne se signe un chèque de 170.000

€ depuis les comptes de sa société « Les Productions de la Plume »

4. Ce qui est étonnant, c’est que cela fait beaucoup d’argent par rapport à

la feuille de paye de madame:

En tout cas, une chose est sûre: Madame se fait plaisir…

La justicesuspend lestatut de citoyend’honneur du terroriste Georges Ibrahim Abdallah

Le tribunal administratif de Mon-treuil (Seine-Saint-Denis), saisi par la préfecture, a rendu une ordon-nance de suspension immédiate de la décision de la mairie com-muniste de Bagnolet, qui a fait ci-toyen d’honneur Georges Ibrahim Abdallah, un terroriste libanais condamné à perpétuité en France.

Le 25 décembre, en sa qualité de Pré-sident du CCJ 93, Mr Sammy Ghoz-lan alertait Mr Philippe Galli, Préfet de la Seine Saint Denis, auquel il demandait d’user de son autorité et de ses pouvoirs pour faire annuler cette décision inique et dangereuse, influencée par des organisations de la ville qui appellent des résistants des terroristes, au risque d’encoura-ger les nombreux jeunes français qui s’engagent au djihadisme, à passer à l’acte .

Le BNVCA et le CCJ 93 satisfaits de cette premiere mesure, demande que l’annulation d la délibération en cause soit décidée et serve de juris-prudence .

Le CCJ 93 et son président remer-cient le Préfet du département et ses services pour avoir pris en considé-ration les requêtes des administrés qui luttent contre les incitations à la haine, au terrorisme,et pour la sécu-rité de tous les citoyens.

Sammy Ghozlan

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Israël est le seul pays au monde qui négocie avec une entité terroriste en ayant comme objectif affiché l’aban-don de territoires lui appartenant moralement et de plein droit.

Rappelons que l’État juif a déjà totale-ment rempli son «devoir» vis-à-vis de l’hypocrite communauté internationale en cédant le Sinaï aux Égyptiens ou Gaza aux «Palestiniens».

En effet, souvenons- nous de la fa-meuse Résolution 242 du Conseil de Sécurité de l’ONU telle qu’ elle a été ré-digée par Lord Caradon après la Guerre des six jours en 1967. cette résolution réclamait un «retrait des forces armées israéliennes DE territoires occupés dans le récent conflit » («withdrawal of israeli armed forces FROM territories occupied in the recent conflict »).

Il n’est donc pas demandé un retrait israélien DES territoires ou de TOUS LES territoires mais DE territoires qu’Israël a acquis après la guerre de juin 1967 lorsque les armées coalisées égyptienne, syrienne et jordanienne s’apprêtaient à frapper l’État juif. N’ou-blions pas que le Caire avait aussi com-mis en mai 1967 un casus belli contre l’État juif en fermant le Golfe d’Aqaba aux israéliens.

En ayant «rendu » à l ‘Égypte le Sinai en 1982 (suite au traité de paix signé entre Jérusalem et le Caire en 1979), l’État hébreu a donc totalement accom-pli la volonté de l’ONU en retirant ses forces DE territoires acquis en 1967. Depuis, Israël s’est aussi retiré en 2005 de Gaza en expulsant de façon scélérate sa propre population manu militari…

Aujourd’hui, l’État juif – sous la pres-sion asphyxiante de Hussein Obama et de la Cinquième colonne israélienne qui le soutient – se trouve ouvertement menacé de boycott par le pro-islamiste John Kerry dans le cas où Jérusalem ne signerait pas un accord avec l’entité terroriste arabe du Fatah dirigée par le négationniste Abou Mazen (Mahmoud Abbas).

Le samedi 1er février, Le Secrétaire d’État américain John Kerry a donc osé menacer publiquement Israël de boy-cott et d’une aggravation de sa situation sécuritaire si Jérusalem ne cédait pas au diktat du grand ayatollah Hussein Obama. N’ oublions surtout pas que

ces propos répugnants ont été tenus lors d’une visite de J. Kerry à ….Munich.

Puisque la bonne foi d’Israël est tou-jours remise en question, alors agissons différemment.

L’influent philosophe politique, Hans Morgenthau (l’un des pères de l’école réaliste classique dans le domaine des relations internationales) expliquait – entre autres – que seul l’intérêt natio-nal et la puissance doivent s’ imposer dans le domaine des relations interna-tionales. Morgenthau disait que la mo-rale universelle des individus ne peut s’appliquer à un État-Nation dont le but est de faire prévaloir, surtout en cas de danger pour la survie du pays, l’inté-rêt national sans considération pour la morale ou la légalité. *

Que M. Netanyahou réfléchisse au plus vite à cet aspect de la politique afin qu’il se ressaisisse rapidement pour empêcher par tous les moyens un «accord» avec les terroristes »palesti-niens ». M. Nétanyahou doit absolu-ment faire comprendre aux États-Unis qu’une déstabilisation d’Israël mènera inévitablement à une guerre totale dans la région. Un accord avec l’entité terro-riste »palestinienne » serait une catas-trophe pour l’État juif.

Frédéric Sroussi ( Journaliste et es-sayiste – Israël)* Morgenthau ne prône pas la dispa-rition complète de l’éthique dans le domaine politique.

L’intérêt national d’Israël doit passer avant les considérations morales ou légales !

Au début du mois de décembre 2013, notre association vous a invité à nous contacter pour effectuer les démarches concernant l’exonération et le remboursement de la cotisation d’assurance maladie,

Nous sommes intervenus auprès des organismes sociaux et même auprès de Madame Marisol Touraine Ministre de Affaires Sociales.

Nous nous devons de vous rendre compte de nos interventions et de la situation actuelle :

- Plus de cent cinquante retraités nous ont contactés pour effectuer leurs de-mandes d’exonération de la cotisation d’assurance maladie.

- La notification de retraite du 3 dé-cembre 2013 publiée le 20 décembre sur le site de Jerusalemplus a été remise à Madame Marisol Touraine, Ministre des Affaires Sociales et de la Santé le 27 janvier 2014. Elle était bien réelle et positive (pour les sceptiques).

- L’invraisemblable est arrivé, la noti-fication positive a été balayée par une lettre négative en date du 20 décembre, avec comme seul motif invoqué < as-suré de nationalité étrangère …> alors que l’assuré est français de naissance.

- Le 30 décembre la CARSAT indique qu’elle informera prochainement l’as-suré des modalités de remboursement de la somme qui doit lui être restituée. Ceci contredit par conséquent le cour-rier du 03 décembre mentionné ci-des-sus.

- Une demande auprès de la commis-sion de recours a été initiée.

- En parallèle Madame la Ministre a été saisie sur cette situation scandaleuse.

POUR QUI NOUS PRENNENT-ILS ?

LE MONOPOLE DE LA SECU-RITE SOCIALE FRANCAISE

EST EN CONTRADICTION AVEC LES DECISIONS PRISES PAR LA COUR DE JUSTICE DES COM-MUNAUTES EUROPEENNES CONTRE LA FRANCE….

Les 150.000 français en Israël repré-sentent environ 7% de l’ensemble des français dans le monde.

Nos revendications sont les suivantes Que les français de l’étranger s’ils choi-sissent de se faire soigner dans leur pays de résidence fiscalement reconnu soient exonérés et remboursés de la cotisation assurance maladie prélevée sur leurs retraites françaises.

Que l’ensemble des caisses complé-mentaires et cadres exonèrent la coti-sation assurance maladie des retraités français fiscalement domiciliés à l’étranger, et qui souhaitent être cou-verts par une assurance maladie locale.

Sur ce site internet il est précisé : « Du fait de votre départ de France, vos frais de santé ne sont plus couverts par l’As-surance Maladie ».

Sur ce site internet il est précisé : « Vous n’êtes pas concerné par le prélè-vement de la cotisation maladie si vous êtes domicilié fiscalement à l’étranger et que vous ne relevez pas d’un régime français d’assurance maladie ».

L’interprétation de l’assurance mala-die eu égard à la lecture de ces sites est léonine et au seul avantage de la CNAV aux dépens de l’intéressé.

Si vous rencontrez des difficultés, vous pouvez nous écrire à l’adresse mail ci-dessous:

Nous pouvons vous aider

Vous avez besoin de nous et nous avons besoin de vous.

© 150 000 Français en Israë[email protected]

Les 150.000 Français en Israël: « avis aux retraités français vivant dans l’Etat Juif »

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a répondu au dictateur pales-tinien Mahmoud Abbas, en disant : « il est absurde de penser à un accord dans lequel nous allons reconnaître l’état-nation du peuple palestinien et ne pas reconnaître l’état juif. »

Plus tôt lundi, Abbas a donné une inter-view au New York Times dans laquelle il a rejeté la possibilité de reconnaître Israël comme un état juif, et esquissé la position de l’AP concernant les pour-parlers « de paix » négociés par les américains.

Abbas « a été cité comme disant qu’il n’est pas prêt a accepter l’état juif et cela alors qu’il sait qu’il n’y aura pas d’accord (de paix) sans la reconnais-sance de l’état-nation (d’Israël). C’est absurde, » a déclaré Netanyahou.

En ce qui concerne un possible boycott économique, Netanyahou a déclaré que « les mêmes forces internationales qui font pression sur Israël doivent exer-cer des pressions sur l’autorité pales-tinienne et clarifier les conséquences de ne pas parvenir à un accord de paix pour les palestiniens. »

Netanyahou a conclu que « aucune pression nous forcera à abandonner les intérêts vitaux d’Israël, principalement la sécurité des citoyens israéliens. »

Le ministre de l’économie Naftali Ben-nett a commenté la menace d’un boy-cott économique potentiel d’Israël si les pourparlers devaient échouer.

« Il n’y a pas de prix pour notre sécu-rité et celle de nos enfants. Pas même un milliard de dollars ne ramènera un enfant tué par une roquette palesti-nienne. »

Le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman a été étonnamment calme ces derniers jours alors que les Etats-Unis et Israël se livraient une ba-taille verbale sur la menace potentielle d’un boycott contre Israël si les pour-parlers venaient à échouer.

Lundi, il a brisé son silence et a mis en garde Washington ainsi que les éléments de gauche en Israël : calmez vous, il n’est pas nécessaire d’être hys-térique.

« Pendant trois jours, j’ai vu des rap-ports citant un haut responsable du mi-nistère des affaires étrangères affirmant qu’il n’existe aucun moyen d’arrêter le boycott, et que l’échelon politique est indécis et a peur de faire face. »

« Je crois savoir qui est ce responsable, et il y a un plan clair et concis sur la ma-nière de traiter avec le boycott au sein du ministère des affaires étrangères. Il existe une coopération avec tous les services compétents dans la manière de traiter avec le boycott. En un mois, un mois et demie, nous aurons clarifié notre approche. »

Lieberman a également noté que ce n’était pas la première fois qu’Israël avait affaire à quelque chose comme ça.

« Il y avait en 1921 un boycott par les arabes, et en 1945, la Ligue Arabe a décidé de boycotter tous les business juifs, » a-t-il dit. « Renault a arrêté de travailler avec Israël en 1959 en raison d’un boycott et de la pression arabe. »

Lieberman a également dit que celui qui se souvient de l’embargo français de 1967 se rappellera également com-ment l’aviation militaire et les indus-tries d’Israël ont prospéré pendant cette période.

« L’embargo a eu l’effet inverse. »

L’embargo sur le pétrole après la guerre du Kippour en 1973 était également difficile, a dit Lieberman, mais Israël a survécu.

« Seulement au cours des années 1990 nous avons commencé à recevoir des voitures japonaises, » a-t-il dit. « A part Subaru, nous n’avons pas eu de voi-tures japonaises. Et nous n’avions pas de Pepsi. Nous avons eu affaire à des boycotts tout au long de notre histoire. »

Netanyahou à Abbas :pas de reconnaissance sans reconnaissance

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Février au 11 Février 2014

L’émissaire américain au Moyen Orient a esquissé l’accord cadre en cours de négociations devant des dirigeants juifs américains jeudi et a déclaré qu’une solide majorité des juifs de Judée Samarie resteront sous souveraineté israélienne.

Martin Indyk a déclaré lors d’une conférence des organisations juives américaines que l’accord cadre entre israéliens et l’autorité palestinienne comprendra des compensations pour les « réfugiés palestiniens », et fera également référence au droit à des compensations pour les juifs qui ont été forcés de fuir les pays arabes à la veille de la création d’Israël.

Indyk a noté qu’entre 75% et 85% des habitants juifs seront autorisés à rester dans leurs maisons de Judée Samarie dans le cadre d’échanges de territoires entre Israël et l’AP, qui sera basé sur la ligne verte du 4 juin 1967.

Indyk a refusé de donner des chiffres précis en ce qui concerne les négocia-tions en cours.

L’accord cadre devrait être présenté par les américains dans les prochaines semaines, et comprendra également la reconnaissance d’Israël comme « état-nation du peuple juif » et la « Palestine » comme « état-nation du peuple pales-tinien. »

L’accord comportera également des dispositions sécuritaires qui régiront la formation d’une zone tampon entre la Jordanie et la Judée Samarie, avec des nouvelles clôtures, des capteurs et des drones, qui seront installés par les Etats-Unis dans le cadre de leur don pour l’application de l’accord de paix.

Lors de la réunion avec les dirigeants juifs, Indyk a déclaré qu’il n’y aurait « pas de surprises » concernant les détails de l’entente qui se trame entre les israé-liens et l’AP. Ils ont convenu des détails de l’accord, mais n’auront pas à signer un accord, et seront même autorisés à exprimer publiquement leurs doléances au sujet des aspects politiques problé-matiques.

Les américains veulent un accord de

paix final complet entre Israël et l’auto-rité palestinienne d’ici la fin 2014.

Un certain nombre de personnes pré-sentes a la réunion avec Indyk ont dé-claré que l’envoyé semblait « calme et optimiste », et ont noté qu’il a affirmé que « nous sommes à des semaines, et pas à des mois, d’un accord cadre, » dont les détails ont été acceptés mais que les parties n’auront pas à signer. »

En ce qui concerne les derniers détails de l’accord, Indyk a souligné qu’ils sont subordonnés à des progrès actuel-lement accomplis par les deux parties.

« Il peut y avoir des choses que nous devons dire parce qu’ils ne peuvent pas encore le dire, » a souligné Indyk.

L’envoyé a noté que les parties sont sur la bonne voie dans les pourparlers de paix, et que le secrétaire d’état amé-ricain John Kerry est constamment, parfois tous les jours, en contact avec le premier ministre Benyamin Neta-nyahou.

Indyk a envoyé un message clair selon lequel les sceptiques doivent commen-cer à prendre les pourparlers au sérieux, une allusion au fait que les tensions de la coalition pourraient être tendues à un point de rupture.

Les entretiens mettent également l’ac-cent sur l’indemnisation des réfugiés arabes de 1948, mais pour la première fois, on parle également de l’indemni-sation des juifs qui ont été expulsés de leurs maisons par les pays arabes à la veille de la formation d’Israël.

L’accord-cadre comprendra également un article stipulant la fin de l’incitation des « palestiniens » et inclura un pro-gramme éducatif sur la paix pour les jeunes « palestiniens ».

En comparaison, un accord de sta-tut final fera officiellement face à la reconnaissance mutuelle, la sécurité, les échanges de terres et les frontières, Jérusalem, les réfugiés, et le fin des revendications et du conflit. En ce qui concerne les questions sensibles comme Jérusalem, l’accord restera délibérément vague.

« L’accord cadre devrait inclure des compensations pour les réfugiés juifs et arabes »

Le ministre de l’économie Naftali Bennett a déclaré mardi que son parti Bayit Yéhoudi quittera la coa-lition du premier ministre Benyamin Netanyahou dans le cas où le gou-vernement accepte un accord-cadre avec l’autorité palestinienne qui « n’est pas compatible avec les prin-cipes de notre parti. »

S’exprimant lors de la Conférence de Jérusalem, Bennett a dit de manière inverse qui si l’accord-cadre présenté par le secrétaire d’état américain John Kerry était compatible avec les prin-cipes de Bayit Yéhoudi qu’il « renfor-cera » le premier ministre.

Malgré la tenue d’opinions différentes

dans la coalition, en premier lieu avec la ministre de la justice Tzipi Livni (Hatnoua) et le ministre des finances Yair Lapid (Yesh Atid), Bennett a dé-claré : « nous sommes dans cette coa-lition au service d’Israël. » Il a ajouté qu’il s’agissait d’une coalition difficile remplie de paradoxes et de conflits.

Après une semaine dans laquelle il a critiqué Kerry pour avoir dit qu’Israël ferait face à la délégitimation et aux boycotts si le statu quo devait se pour-suivre, Bennett a sonné une note triom-phante mardi, déclarant que « je crois dans notre pays, quand il se lève contre les menaces, comme il l’a fait cette semaine contre le boycott. »

Le camarade de parti de Bennett, le mi-nistre de la construction et du logement Uri Ariel, s’est également adressé à la Conférence, disant qu’Israël n’a pas de partenaire pour la paix.

« Nous, chez Bayit Yéhoudi, ne signe-rons aucun papier qui trahirait la terre juive, » a promis Ariel.

Il a suggéré qu’il pousserait en avant des plans pour plusieurs unités de loge-ment dans les implantations, déclarant qu’il « travaillait sur des plans pour des milliers de nouvelles unités de loge-ment dans tous le pays. Je dis « tout la terre » délibérément. »

Bennett : « nous quitterons la coalition sil’accord-cadre est incompatible avec nos principes »

A-t-on réellement besoin en Israël d’un président dont la fonction n’est officiellement que purement hono-rifique ? C’est la question que pose un député en présentant son projet de loi en faveur de l’annulation de ce poste.

Zevouloun Khalfa, du parti Habayit Hayehoudi, estime notamment que les budgets investis pour cette fonction sont excessifs et superflus : on parle

de 62 millions de shekels pour l’année écoulée, c’est-à-dire trois fois plus qu’il y a dix ans.

Khalfa déplore que l’argent des contri-buables soit utilisé pour financer des cérémonies, des événements en tous genres et des voyages auxquels parti-cipe le président de l’Etat. Il pense qu’il serait plus judicieux d’attribuer les sommes engagées dans ces frais, selon lui inutiles, au ministère des Affaires

étrangères, à la présidence de la Knes-set et à d’autres organismes politiques particulièrement actifs qui en feraient certainement un meilleur usage.

Mais une autre raison l’incite à vouloir annuler ce poste : il craint en effet que la présidence de l’Etat ne se transforme peu à peu en une autorité qui pourrait rivaliser avec la Knesset, le gouverne-ment et les tribunaux, entravant leur bon fonctionnement.

Cette remarque semble avisée, surtout sous le mandat de Shimon Pérès qui ne se prive pas d’intervenir dans des ques-tions politiques, s’exprimant souvent contre des décisions du gouvernement malgré la neutralité requise par sa fonc-tion.Claire Dana-Picard

Israël : faut-il annuler le poste de président de l’Etat ?

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Blagues

SudokuParasha Tetsaveh

07 Adar rishon 5774 Vendredi 7 Fevrier

2014

PARIS:•EntréE: 17:39•SortiE : 18:49

LYON:•EntréE: 17:36•SortiE : 18:43

NICE:•EntréE: 17:31•SortiE: 18:36

MARSEILLE:•EntréE: 17:39•SortiE: 18:44

La page d’ElioraLes horaires de Shabath

Le Film de la semaine - The Ryan Initiative

La recette de la mousse au chocolat!!

Deux blondes discutent.

L’une d’elles dit:

- Tu crois que la lune est habitée?- Ben oui, il y a de la lumière.

La maman de toto le pévient:

- Si tu es sage, tu iras au paradis.- Et si je suis méchant?

- Tu iras en enfer.

Toto demande alors:- Comment faire pour aller au ciné?

Dans un bar, un hibou dit à un taureau:

- Allez, reste un peu. Bois encore un verre avec moi.

Le taureau répond:

- Non, je peux pas, ta femme est chouette, la mienne est vache.

RESUME

Ancien Marine, Jack Ryan est un brillant analyste financier. Tho-mas Harper le recrute au sein de la CIA pour enquêter sur une or-ganisation financière terroriste.Cachant la nature de cette première mission à sa fiancée, Jack Ryan part à Moscou pour rencontrer l’homme d’affaires qu’il soupçonne d’être à la

tête du complot.Sur place, trahi et livré à lui-même, Ryan réalise qu’il ne peut plus faire confiance à per-sonne. Pas même à ses proches.

Faites fondre le chocolat au four à mi-cro-ondes (3 fois 30 secondes à puis-sance maximum) pendant ce temps cassez les oeufs en séparant les jaunes. Montez les blancs en neige avec une pincée de sel. Mélangez les jaunes avec le chocolat. Incorporez délicate-ment les blancs au chocolat. Mettez la mousse dans des coupes individuelles et réservez au fri-gidaire au minimum 6 heures.

Et voila, c’est fini, rien de plus simple!Pour une mousse encore plus sa-voureuse on peut rajouter dans le

chocolat fondu quelques grains de café instantané ou 2 cc de Coin-treau ou la liqueur de votre choix.PREPARATION

Nombre de personnes:Pour 6 personnes,

Ingredients:

200 gr de chocolat noir,6 oeufs ,

une pincée de sel

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