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GRATUIT - Numéro 293 - Edition du 26 Février au 4 Mars 2014 Journal israélien en langue française

Israël Actualités n°293

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 293 - Edition du 26 Février au 4 Mars 2014 Journal israélien en langue française

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

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Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

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Sydney est né le 29 Juillet 1945 à Tunis, il y a grandi jusqu’à l’âge de 8 ans. En 1953 ces parents décident de partir en France et viennent s’installer à Belleville. Ses parents ouvrent une boulangerie, que tous les Juifs tunisiens ont connu. La cé-lèbre boulangerie Meimoun, rue de la Présentation, dont les spécialités étaient les makroud, manicotés et le pain Italien.

Sydney a commencé sa carrière en bas de Belleville à République, pas très loin de la boulangerie de ses pa-rents, il commença en tant que DJ dans la célèbre discothèque le GI-BUS, qui était le point de ralliement de l’ensemble de la jeunesse de la communauté juive de la fin des années 70 et des années 80. Les plus de 40 ans ont connu ces moments forts où nous attendions le Dimanche après-midi pour nous réunir. Le Gibus était aussi le lieu de ralliement, à l’époque, des jeunes du BETAR et de l’OJD (Organisation Juive de Défense) et du FEJ. SYDNEY était un homme au grand cœur, je me rappelle de ces Dimanches et cela m’est arrivé plu-sieurs fois et à d’autres aussi, où nous n’avions pas d’argent pour rentrer dans la discothèque où il prit sur lui pour nous faire rentrer gratuitement. SYDNEY était un homme de consen-sus, et pas pourri pas l’argent. Je suis sur que beaucoup de personnes vont avoir un pincement au cœur comme moi lorsque j’appris par hasard son décès. Comme une chape de plomb, qui vous tombe sur la tête. Il y a des personnes comme lui qui font partie de votre patrimoine personnel. Posez la question à une personne de notre génération : Est-ce que tu te rappelles de Sydney ? La majorité des per-

sonnes vous répondront: « SYDNEY du Gibus ... et oui ... »

En parallèle de ce rôle de Disc-Joc-key Sydney chantait. Il sortit deux vinyles dont sa célèbre chanson «Les Chameaux d’Arabie».

Durant sa carrière, il eu l’occasion de faire des grandes scènes telle que l’Olympia et surtout d’assurer les premières parties de James Brown, Vince Taylor ou encore Tom Jones.

Par la suite, il s’occupa d’une émis-sion télévision « Talent Scout » sur une chaine de TV disponible sur tous les bouquets ADSL. L’émission avait pour thème de dénicher des nouveaux talents. Sa passion était toujours la même : La Musique et toujours la musique. Il utilisa ce service pour les plus démunis. Tel était devenue son ambition. Plusieurs chansons ont été composées par Sydney dans le seul but de reverser les fonds au plus défa-vorisés. Les dernières années, il se consacra à la Torah afin de faire venir un maximum de gens à la religion.

Il nous quitta une vielle de Chabbat. Le Vendredi 31 Janvier 2014 à 03h30 du matin. Il repose désormais en Is-raël dans la ville de Haïfa.

Pour lui rendre un hommage, nous organisons les prières du Mois le Dimanche 2 Mars à 18h00 à la Sy-nagogue Notre-Dame-de-Nazareth.

Ami de Tous il restera dans notre cœur. Pour plus d’informations son site web www.prostarshow.book.fr qui restera en ligne indéfiniment.

Alain Sayada

Sydney, le célèbre DJ du GIBUS des années 80 vient de nous quitter, cet homme au grand cœur, au physique joviale.

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a vigoureusement riposté mardi à la diffusion d’une conversation téléphonique compro-mettante qui l’a placé au cœur du scandale de corruption qui écla-bousse son régime, dénonçant une «attaque haineuse».

Diffusée lundi soir sur internet, cet enregistrement, dont l’authenticité n’a pas été confirmée de source in-dépendante, a pour la première fois personnellement mis en cause M. Erdogan, précipitant les appels de l’opposition à sa démission.

Profitant de sa harangue hebdoma-daire devant les députés de son parti de la justice et du développement (AKP), le chef du gouvernement a qualifié cette conversation de «mon-tage indécent» et d’«attaque hai-neuse».

«Jamais nous ne cèderons (…) seul le peuple peut décider de nous renvoyer, et personne d’autre», a-t-il martelé sous les ovations de ses partisans en renvoyant ses accusateurs et les cri-tiques aux élections municipales du 30 mars prochain.

Dès lundi soir, le cabinet du Premier ministre avait catégoriquement dé-menti l’existence de la conversation en cause, évoquant déjà un «montage immoral».

Sans surprise, M. Erdogan a une nou-velle fois accusé mardi la confrérie du prédicateur musulman Fethullah

Gülen, qui fut longtemps son allié, d’avoir orchestré cette nouvelle at-taque en «mettant en scène une pièce (de théâtre) immorale».

«Il n’existe aucune allégation à la-quelle nous ne pouvons répondre», a-t-il poursuivi en promettant de pour-suivre en justice ses auteurs.

Depuis des semaines, le Premier ministre accuse l’organisation de M. Gülen, très influente dans la police et la justice, d’instrumentaliser les enquêtes anticorruption en cours dans le cadre d’un complot visant à la dés-tabiliser avant les municipales et la présidentielle prévue en août 2014.

Dans l’enregistrement daté du 17 dé-cembre diffusé lundi soir, un homme présenté comme le Premier ministre conseille à un autre, décrit comme son fils aîné Bilal, déjà entendu comme témoin par les procureurs en charge de l’enquête anticorruption, de se débarrasser d’environ 30 millions d’euros, quelques heures seulement après un coup de filet de la police visant des dizaines de proches du régime.

- Appels à démissionner -

«Fils, ce que je veux te dire, c’est de faire sortir tout ce que tu as chez toi, d’accord ?», dit la voix présentée comme celle de M. Erdogan. «Qu’est-ce que je peux avoir chez moi ? Il n’y a que l’argent qui t’appartient», lui répond son interlocuteur.

Sitôt diffusée, cette écoute télépho-nique, énième d’une série qui décri-vait jusque-là les pressions directes de M. Erdogan auprès des médias, a enflammé les réseaux sociaux et l’opposition, qui dénonce depuis des semaines la corruption du régime is-lamo-conservateur au pouvoir depuis 2002.

«Le gouvernement doit immédiate-ment démissionner, il a perdu toute légitimité», a lancé devant la presse Haluk Koç, vice-président de la prin-cipale force d’opposition, le Parti ré-publicain du peuple (CHP), «la Tur-quie ne peut pas continuer sur cette voie».

Le chef du Parti de l’action natio-naliste (MHP) Devlet Bahçeli lui a emboîté le pas en annonçant que «la fin absolue et certaine pour M. Erdo-gan est toute proche». «La justice doit immédiatement lancer une enquête», a-t-il insisté.

Coïncidence ou pas, la publication de ces enregistrements est intervenue quelques heures après les révélations de deux journaux proches du régime accusant des magistrats proches de la confrérie de Fethullah Gülen d’avoir mis sur écoute des milliers de per-sonnes, dont M. Erdogan.

Pour reprendre en main la situation, le Parti de la justice et du dévelop-pement (AKP) de M. Erdogan, for-tement majoritaire à l’assemblée, a mené des purges sans précédent dans la police et la justice et fait voter des lois controversées qui durcissent le contrôle de l’internet et renforcent l’emprise du pouvoir sur la justice.

Un autre texte contesté a été déposé pour élargir les pouvoirs de l’agence turque de renseignement (MIT), diri-gée par son homme de confiance Ha-kan Fidan. Il devrait être voté d’ici la fin de la semaine.

Ce nouvel épisode a été immédia-tement sanctionné par les marchés financiers.

A la mi-journée, la livre turque (LT) reculait à 2,1982 LT pour un dollar et à 3,0229 LT pour un euro, alors que le principal indice de la bourse d’Istanbul cédait 2,54% à 62.556,03 points.© 2014 AFP

Turquie corruption: Erdogan se retrouve au coeur du scandale La grâce de Jonathan Pollard ? Pas maintenant

La condamnation de Jonathan Pol-lard [citoyen américain d’origine juive, né en 1954 (NDLT)] à la peine de prison à perpétuité pour les crimes qu’il a commis [espionnage au profit d’Israël (NDLT)] , il y a près de 30 ans [en 1987 (NDLT)], est , sans l’ombre d’un doute, une parodie de justice en plus d’être en même temps totalement dispropor-tionnée .

En fait, j’ai offert à Pollard conseils et aide quand il m’avait appelé à partir de sa prison, pendant quelques an-nées, au milieu des années 1990 . Par exemple, j’ai publié un document ori-ginal à propos de son procès, en 1997 et apporté de nouvelles informations à son sujet émanant de Caspar Wein-berger [Caspar Willard Weinberger (1917-2006) était un homme poli-tique membre du parti républicain, ayant occupé des fonctions impor-tantes sous la présidence de Richard Nixon et sous celle de Ronald Rea-gan (NDLT)] dans une interview de 1999. J’ai gardé ouvert [avec mises à jour jusqu’en janvier 2014 (NDLT)] un article de mon blog pour exposer l’énorme et grossière [fétide (NDLT) hypocrisie de ces dirigeants améri-cains qui tombent à bras raccourcis si durement sur Pollard au moment même où les services de renseigne-ment américains n’espionnent pas

moins , et probablement beaucoup plus, Israël .

Je mentionne cette bonne foi-bona fides- parce que je ne veux pas que Barack Obama gracie Pollard .

Bien que cette perspective [de libé-ration] réjouisse pour le détenu et sa famille , après tant d’années et tant de charge émotionnelle , sa grâce comportera certainement un coût stratégique élevé (tout comme pour la libération de Gilad Shalit) . Je m’attends à un prix exorbitant dans la monnaie d’échange de concessions israéliennes envers les Palestiniens ou même à l’égard de la République islamique d’Iran . Des relations amé-ricano-israéliennes plutôt froides ont leur avantage quand Obama , Kerry , Hagel , Brennan et Rice sont aux commandes de la politique étrangère .

En conséquence , et le cœur lourd , je demande aux défenseurs pour un Pollard – libre de cesser leurs efforts jusqu’à ce qu’un président ayant une juste compréhension des intérêts américains arrive au pouvoir.

par Daniel PipesVersion originale anglaise: Pollard Pardon? Not NowAdaptation française: Anne-Marie Delcambre de Champvert

Un des panneaux les plus inventifs sur Pollard libre : représentant un Oba-ma à l’âge d’une vingtaine d’années avec cette légende « Pollard attend depuis les années où vous étiez étudiant »

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Droit du retour des palestiniens ? Non, Droit de rester là où ils sont

Le 19 février 2014, le secrétaire d’Etat américain John Kerry et le Président de l’Autorité palesti-nienne Mahmoud Abbas se sont de nouveau rencontrés à Ramallah pour examiner les conditions dans lesquelles pourrait intervenir l’ac-cord israélo-palestinien.

L’un des points d’achoppement porte toujours sur ce que les palestiniens appellent « le droit au retour » en Is-raël, des descendants de ceux qui ont quitté la Palestine en 1948 et en 1967. Le secrétaire d’Etat américain serait enclin à l’envisager pour certains d’entre eux, mais Mahmoud Abbas exige l’application stricte de la réso-lution 194 de l’Onu du 11 décembre 1948 qui stipule que les réfugiés qui souhaitent rentrer dans leur foyer et « vivre en paix avec leurs voisins », doivent pouvoir le faire « le plus tôt possible » sauf à percevoir des in-demnités pour ceux qui s’y opposent ou pour ceux dont les biens ont été perdus.

En fin stratège, Mahmud Abbas a donc répété qu’il était « nécessaire de trouver une solution juste à la question des réfugiés (telle que prévue par la résolution 194 de l’ONU), et résoudre toutes les questions conformément à la légalité internationale, pour trouver une solution politique pacifique ». Il considère ainsi que le droit au retour des réfugiés palestiniens en Israël est une donnée intangible, incontour-nable (qui relève du Droit internatio-nal) et que l’absence de paix trouvée entre palestiniens et juifs est la consé-quence d’une absence de consensus sur la question. Bien évidemment les thèses qu’il assène sont fausses, non seulement parce que les conditions du retour des palestiniens prévues par la résolution 194 sont inapplicables mais en outre parce que la résolution a prévu une alternative au retour, en l’occurrence la perception d’indem-nité pour les palestiniens qui auraient perdu leurs biens ou qui ne souhaite-raient pas revenir en Israël (comme cela se rencontre dans les sociétés démocratiques en cas d’expropriation pour cause d’utilité publique).

S’agissant du retour des palestiniens, l’article 11 de la résolution du 11 décembre 1948 a subordonné sa mise en œuvre à des conditions, de délai (le plus rapidement possible, non 65 ans plus tard), de dispositions d’esprit (ceux qui veulent vivre en paix avec leur voisins, non ceux qui veulent détruire Israël), d’existence physique de biens immobiliers (il s’agit de ceux qui avaient un foyer, désormais ils n’en n’ont plus) et enfin quant au titulaire du droit (les personnes ayant quitté leur foyer, non leurs arrières petits enfants). Faute de remplir les

conditions, les descendants des pa-lestiniens concernés ne peuvent pré-tendre qu’au versement d’indemnités. En réalité, les raisons pour laquelle Mahmoud Abbas et les palestiniens s’attachent tant à ce soit disant « droit au retour des réfugiés palestiniens » sont étrangères à la reconnaissance d’un droit particulier.

Il s’agit tout d’abord d’instituer une culpabilité collective du peuple juif dans la création d’Israël, comme si les juifs étaient collectivement res-ponsables de la souffrance et des mal-heurs du peuple palestinien, (ce mé-canisme reprend un peu la culpabilité du peuple juif, mécréant et assassin, inventée dans le texte des Evangiles, et rabâchée pendant deux mille ans dans les Eglises chrétiennes). Pour les palestiniens, c’est un peu comme si les juifs devaient s’auto flageller pendant l’éternité ou tout au moins jusqu’à ce que les descendants des palestiniens de 1948 se soient établis sur la terre du mandat Britannique.

Invoquer ce droit imaginaire au retour des réfugiés palestiniens, permet en outre de délégitimer Israël. En effet, s’il était reconnu l’existence d’un « droit au retour » des réfugiés palesti-niens (qui deviendrait ultérieurement « un droit au retour des palestiniens » à l’instar de ce qu’Israël a insti-tué pour les juifs de diaspora), cela signifierait qu’Israël s’est construit artificiellement sur la terre d’un autre peuple à qui il est tenu à restitution avec une disparition programmée, lorsque les descendants palestiniens s’y seront établis.

Enfin, et surtout, si le droit au retour des réfugiés palestiniens n’a aucun fondement juridique, historique ou en équité, (puisqu’il s’agit d’un concept inventé comme le peuple palestinien lui-même), il motive ses troupes dans la poursuite du combat contre Israël.

C’est précisément l’objet du discours de Mahmoud Abbas lorsqu’il sou-tient, le 19 février 2014, qu’il ne cher-chait pas à « inonder Israël avec des millions de réfugiés » palestiniens comme s’il pouvait décider seul du nombre qui viendrait s’établir en Is-raël (pour sa part, le secrétaire d’Etat américain serait favorable à l’exer-cice de ce droit pour quelques milliers de palestiniens). Bien évidemment, il n’est pas possible de dire à des mil-lions de personnes « vous avez des droits, mais vous ne pouvez pas les exercer, ni en jouir », sauf à ampli-fier leur détermination, la sécrétion d’adrénaline et l’envie de lutter pour conquérir des droits dont ils seraient bafoués. Il en est de même lorsqu’il soutient qu’il n’est pas nécessaire de « re-diviser » Jérusalem pour per-

mettre l’établissement d’une capitale palestinienne dans le secteur oriental, occupé et annexé, de la ville. De qui se moque-t-on ? Il suggère d’une part que Jérusalem est occupée, mais que dans sa grandeur d’âme il y renonce. S’il était titulaire d’un droit, lui seul pourrait y renoncer, il ne pourrait le faire pour des millions de personnes. Ses paroles n’engagent que lui.

Toute la stratégie palestinienne vise donc à cultiver une frustration artifi-cielle, en suggérant qu’Israël n’a pas le droit d’exister puisque fondé sur une spoliation injuste. Bien évidem-ment, le but exclusif des palestiniens n’est pas de créer un Etat viable (ils sont incapables de s’entendre entre eux, comme les musulmans en géné-ral), mais juste de détruire Israël et le miracle qui se produit depuis 65 ans.

S’ils veulent poursuivre leur thèse absurde, il serait préférable, pour eux de rechercher un droit au retour dans le pays d’où venaient leurs auteurs. Pour les palestiniens qui sont arrivés en Palestine pendant la période de la Palestine mandataire, le droit au retour pourrait s’exercer en Grande Bretagne, pour ceux qui sont arrivés en Palestine à l’époque de l’Empire Ottoman, le droit au retour pourrait s’exercer en Turquie, pour ceux qui sont arrivés en Palestine pendant la période mamelouk, c’est l’Egypte qui pourrait être leur prochaine des-tination, pour ceux qui sont venus en Palestine à l’époque des croisades, c’est incontestablement en l’Europe que le retour pourrait être organisé ; pour qui sont arrivés pendant les in-vasions arabes du 7ème, c’est un visa

de longue durée en Arabie saoudite qu’il faudrait solliciter. Enfin, pour ceux qui étaient juifs et qui ont été convertis à l’Islam au 7ème siècle, il ne s’agira pas d’un « droit au retour » mais d’une « obligation au retour » que dans le judaïsme on nomme « téchuva », en se convertissant préala-blement au judaïsme.

Si au contraire les palestiniens envi-sagent sérieusement de créer leur Etat afin d’y être souverain, ils doivent dépasser le fantasme de la destruction d’Israël, cesser de se convaincre de la faute originelle des juifs dans leur soit disant malheur, et comprendre que le seul droit dont ils sont titulaires, c’est celui de rester là où ils se trouvent.

Par Maître Bertrand Ramas-Muhl-bach

66L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Dernières nouvelles des effets du boycott d’Israël

Selon les derniers chiffres de la banque d’Israël publiés par Reu-ters, les investissements directs de firmes étrangères en Israël ont pas-sé la barre des 10 milliards de dol-lars, pour atteindre 10,51 milliards durant les 9 premiers mois de l’an-nées 2013, comparé à 9,5 milliards de dollars pour toute l’année 2012.

Les exportations vers l’Europe ont fait un bond de 6.3 % en 2013 par rapport à 2012, déjà une excellente année.

Aucune intention de couper les ponts avec les banques israéliennes

La Danske Bank du Danemark a ré-cemment décidé de mettre la banque israélienne Hapoalim sur liste noire, mais elle semble bien isolée : le géant bancaire allemand Deutsche Bank AG a nié toute intention de boycotter les banques israéliennes, et le gigan-tesque fond de pension hollandais ABP a annoncé en février qu’après analyse, il n’a aucune intention de couper les ponts avec les banques israéliennes.

« Le boycott est utilisé comme un épouvantail, un film d’horreur pour effrayer les israéliens [qui ne votent pas à gauche] comme on fait peur à des mômes, » a déclaré Jonathan Medved, président de OurCrowd, une firme venture capitaliste pour le financement des entreprises israé-liennes.

« La vérité, c’est qu’Israël est lea-der mondial dans les technologies de l’eau, dans les technologies de future

génération pour l’agriculture, dans la cyber sécurité, dans les innovations pour la santé, et pour ses start-ups. Quel esprit normalement constitué voudrait se passer de ça ? » explique-t-il.

« Israel est passé par des périodes de boycott beaucoup plus dures. Par exemple, nous n’avons eu aucune relation commerciale avec la Chine pendant des années, et pendant longtemps, nous ne pouvions ache-ter du pétrole que du Mexique et de l’Egypte. Alors nous pouvons défini-tivement affronter des boycotts ! »

En ce qui me concerne, l’argument qui de loin m’a toujours fait sourire en pensant à ces poires de boycotteurs, c’est que des marques mondiales, les champions de la mondialisation comme Google, Cisco, Microsoft, Twitter, Apple, Intel, AOL et Face-book ont toutes investi en Israël.

Donc, chers idiots boycotteurs, chaque fois que vous utilisez un ordi-nateur, un smartphone ou une appli-cation, vous soutenez Israël, sa haute technologie, ses ingénieurs, et vous aidez au développement des investis-sements étrangers.

Chaque fois que vous créez une page Facebook, et que vous cliquez sur « like », vous enrichissez un peu plus un défenseur d’Israël et généreux donateur, Mark Zuckerberg.

Et du fond du cœur, je vous en remer-cie.

© Jean-Patrick Grumberg

Gil et Karen Taieb accompagnent Christophe Girard maire du 4 eme arrondissement et Anne Hidalgo rue des Rosiers.

Municipales à Paris

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Tous deux sont juifs. Elle est Séfa-rade et lui, Ashkénaze. Il se peut que tous deux soient avocats, méde-cins ou employés de supermarché. Tous deux aiment peut-être Chris-tophe Mae ou Barbara Streisand. Quel que soit le degré de compati-bilité entre deux individus, la rela-tion a-t-elle des chances de tenir la route à long terme ?

Tout d’abord, il est important de com-

prendre ce que sont les Juifs ashké-nazes et séfarades. «Ashkenaze» est un terme appliqué aux descendants des Juifs qui se sont installés le long du Rhin en Allemagne, en Alsace, et dans le sud de la Rhénanie du Nord, au cours du Moyen-Âge. Cette popu-lation juive parvint à établir des com-munautés en Europe de l’Est.

Séfarade est le terme qui désigne les descendants de juifs originaires du

Proche-Orient, qui ont vécu dans la péninsule ibérique jusqu’à l’Inquisi-tion espagnole. À l’époque moderne, les « Sefaradim » comprennent la majorité des Juifs d’Asie occidentale et Afrique du Nord.

Mises à part les différences alimen-taires (Boulettes vs kneidel), ou lin-guistiques (Ladino / Judéo-arabe vs Yiddish), des différences somme toute mineures, vous trouverez qu’il

existe une foule de différences cultu-relles entre Juifs Séfarades et Ashké-nazes. Alors, quelles sont les chances pour qu’une relation entre une céli-bataire juive Ashkénaze et un céliba-taire juif Séfarade, ou inversement, puisse marcher ? Examinons les fac-teurs et évaluons dans quelle mesure il leur sera facile ou difficile de les surmonter dans une relation juive.

Pratique religieuseEn général, les Ashkénazes ont ten-dance à être un peu plus stricts que les Séfarades, qui eux sont légèrement plus souples dans leur pratique. En outre Séfarades et Ashkénazes ont de légères variations dans leurs prières et rites religieux.

Traditions et coutumesLes Séfarades sont élevés avec des traditions totalement différentes de leurs homologues ashkénazes. Par exemple, pour Pessah, les Séfarades mangent des légumineuses - kitniot (haricots, riz, maïs, etc.), tandis que les Ashkénazes n’en consomment gé-néralement pas. Il s’agit d’une diffé-rence plus facile à surmonter, vu que les traditions et coutumes peuvent souvent être renouvelées pour chaque famille et combiner le meilleur des deux mondes peut faire de vos fêtes un moment merveilleux.

Aspect culturel

C’est probablement le plus difficile à surmonter. Beaucoup de couples mixtes considèrent que la question la plus difficile, ce sont les différences culturelles et l’éducation qu’ils ont reçue par rapport à celle de leur partenaire. Décider de l’approche à adopter vis-à-vis de la vie familiale est alors difficile. Chaque couple de-vra avoir une longue discussion pour savoir s’il se sent à l’aise avec les pra-tiques mutuelles.

Idéalement, tous les célibataires Juifs préféreraient avoir une culture com-mune avec la personne en compagnie de laquelle ils cherchent à construire un foyer juif, mais en cas contraire tout n’est pas perdu. Dans le monde actuel de plus en plus de gens ont appris les valeurs de la tolérance et du compromis. Chaque couple doit envisager sérieusement quelle idéo-logie est la plus importante pour lui, et à quel point les partenaires sont disposés à faire des compromis face à certaines croyances ou pratiques. Avoir une discussion ouverte permet de déterminer si oui ou non on peut espérer voir une relation s’épanouir. Finalement tout n’est qu’une question de dialogue !

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Séfarades et Ashkénazes – est-ce que ça peut marcher ?

Chers amis,

Sur l’échelle de la médiatisation com-munautaire, il est certain que je suis le moins exposé : de ce fait probable-ment le moins connu : il n’empêche que mon action pérenne depuis 1967 fait de moi un militant aux responsa-bilités fortes et un interlocuteur écou-té et respecté.

Mon action est une évidence : c’est l’union de tous les courants de la communauté, le rassemblement de toutes les synergies en présence qui sauvegarderont l’unité de notre insti-tution et de nos liens plus que privilé-giés avec Israël.

Ce désir d’union pour agir, elle est dans nos gênes à « solidarités mili-tantes », elle est notre raison d’être, elle est notre combat, elle est notre force, elle est notre avenir.

En étant le militant qui conduira la liste « solidarités militantes », une certitude nous serons unis : cela ne doit pas être un but stratégique de campagne : c’est une obligation, une

«Solidarités Militantes »

obsession pas un slogan : il nous faut des partenaires pour parfaire et amé-liorer notre institution et les perfor-mances de collecte et de résultat dans un consensus et de respect mutuel.

C’est un faux problème que de pré-tendre par communiqué de presse « Unis pour agir » alors que notre liste et notre programme sont dans la réci-procité d’un tel engagement si elle n’est pas elle même le moteur d’une telle exigence.

Aucune action d’envergure ne se construit seul, aucune volonté n’accepterait ce challenge sans le

concours des autres listes et du courage des bénévoles et militants souvent sacrifiés sur le devoir de reconnaissance : tout comme les pro-fessionnels de l’institution dévoués et présents qui ont à cœur de prouver par leur compétence, la confiance que leur témoigne l’ensemble de nos co-religionnaires engagés dans ce com-bat dont l’avenir est une question de choix : il dépend uniquement de nous. Pérenniser une institution qui doit se réadapter aux temps actuels dans un contexte sociétal devenu dangereux et incertain : c’est le défi de l’immé-diat.

Rassurer la communauté, notre unité en sera le garant et notre réussite cer-taine.

Nous existons et entendons bien le faire savoir : il n’y a pas d’homme providentiel dans notre communauté, il y a NOUS, seulement NOUS : à NOUS de le prouver.

Etre candidat au Conseil Social Juif Unifié implique des responsabilités. Devenir un acteur associatif est un engagement pérenne dans la vie com-munautaire.

Promouvoir nos valeurs exige de

notre part fidélité et constance. Etre élu n’est pas un titre que l’on peut banaliser dans la communauté ; c’est une présence, une disponibilité et aussi une exigence de succès pour la durée de votre mandat et ceux à venir. Les élus représentent une force dont chacun détient une parcelle de la réussite de nos objectifs. La liste « SOLIDARITES MILITANTES » in-carne l’action dans le respect de notre identité, de notre volonté de s’enga-ger au service de la Communauté et d’Israël.

Bernard KORN BRZOZA

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

La justice égyptienne a détaillé di-manche les charges pesant contre le président destitué Mohamed Morsi dans son procès pour « espionnage », l’accusant notamment d’avoir communiqué aux Gardiens de la révolution, l’armée d’élite ira-nienne, des informations en vue de déstabiliser l’Egypte.

L’audience de dimanche, la deuxième dans ce procès ouvert le 16 février, intervient sur fond de répression san-glante des partisans du chef d’Etat islamiste destitué en juillet par l’ar-mée et depuis poursuivi dans quatre affaires.Le Parquet accuse M. Morsi et ses 35 co-accusés, dont des dirigeants de sa confrérie des Frères musulmans dé-clarée « terroriste », d’avoir comploté notamment avec l’organisation pales-tinienne terroriste islamiste Hamas et la République islamique d’Iran, pour déstabiliser l’Egypte. Ils encourent la peine de mort.M. Morsi et plusieurs de ses co-ac-

cusés sont accusés d’avoir « fourni à un pays étranger (…) des informa-tions classées secret-défense », selon les procureurs qui n’ont pas spécifié quel était ce pays. En outre, ils ont « donné aux Gardiens de la révolution des rapports sur la sécurité afin de déstabiliser la sécurité et la stabilité du pays ».Les accusés doivent répondre d’acti-vités d’espionnage de 2005 à août 2013 en faveur de « l’organisation internationale des Frères musulmans et du Hamas en vue de mener des attaques terroristes dans le pays pour y semer le chaos et renverser l’Etat ».

Durant l’année de présidence de M. Morsi, seul président jamais élu dé-mocratiquement d’Egypte, Le Caire avait resserré ses liens avec le Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza voisine et affilié aux Frères musul-mans. Mais depuis juillet, le pouvoir dirigé de facto par l’armée accuse le Hamas d’avoir soutenu M. Morsi et sa confrérie et mené des attaques ter-

roristes en Egypte.

La majorité des 36 hommes sont éga-lement accusés d’avoir fait entrer et sortir d’Egypte des groupes armés en janvier 2011 pour qu’ils attaquent l’armée et la police afin de favoriser l’évasion de prisonniers à la faveur de la révolte populaire qui renversa le président Hosni Moubarak.

Les co-accusés de M. Morsi présents dans le box grillagé des accusés, dont le Guide suprême des Frères musul-mans Mohamed Badie et plusieurs dirigeants de la confrérie, tels Khairat al-Chater et Mohamed al-Beltagui, ont rejeté les accusations aux cris de « Faux! Faux! ».M. Morsi, lui, était installé seul dans un box adjacent, isolé phoniquement par une paroi en verre. C’est désor-mais le cas à chaque fois qu’il est pré-senté à une cour après qu’il s’est lan-cé dans de longues tirades au début de son premier procès, se réclamant inlassablement le « seul président légitime d’Egypte ».Dimanche, le procès a été ajourné au 27 février, un avocat de la défense ayant réclamé le retrait des juges.Dans trois autres procès, M. Morsi et des responsables de son gouverne-ment ou des Frères musulmans sont accusés d’avoir incité au meurtre de manifestants lorsqu’ils étaient au pouvoir, de s’être évadés de prison en 2011 avec la complicité présumée du Hamas et du Hezbollah libanais, et d’outrage à magistrats. Les deux premiers procès ont débuté mais les audiences sont à chaque fois ajour-nées au bout de quelques heures.

Morsi soupçonné de complot avec le Hamas et Téhéran

Le procès qui s’ouvre au Caire ce jeudi est très suivi par la presse locale et internationale. Devant le tribunal comparaissent vingt jour-nalistes travaillant pour la chaine télévisée Al Jazeera, jugés pour « collusion avec les Frères musul-mans ».

Ces reporters sont accusés d’avoir publié des informations fausses et d’avoir soutenu le mouvement dé-claré désormais hors-la-loi dans le pays. Les médias étrangers dénoncent l’attitude de l’Egypte, lui reprochant de « ne pas respecter la liberté de la presse ».

Un autre procès au Caire, celui de l’ancien président Hosni Moubarak et de ses deux fils, Gamal et Alaa. Ils

sont accusés d’avoir utilisé les de-niers de l’Etat destinés à la réfection du palais présidentiel pour effectuer des travaux dans leurs propriétés pri-vées. Moubarak est arrivé au tribunal sur une chaise roulante.

Cela fait déjà six mois que l’affaire est en cours de jugement mais elle a été interrompue et quatre autres chefs d’accusation ont été ajoutés au dos-sier. En ce qui concerne les accusa-tions contre Moubarak concernant sa non-intervention lors du meurtre de manifestants, au cours des émeutes qui ont précédé son éviction il y a trois ans, ses avocats ont réclamé un nouveau procès.

Claire Dana-Picard

Egypte : vingt journalistes d’Al Jazeera devant la justice

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014 10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Sionistes et fiers de l’être

A Toulouse, alors qu’une manifes-tation contre l’antisémitisme, le racisme et l’homophobie est orga-nisée par un collectif d’associa-tions, la présidente du Crif, Mme Yardeni, est prise à parti et insul-tée. «Yardeni casse-toi, le Crif, fas-cistes, sionistes, cassez-vous», a été crié tandis que le service d’ordre retenait les manifestants les plus agressifs.

L’antisionisme libéré d’une Extrême Gauche, sombre dans le populisme et crie sa haine.Hésitant, encore un peu, à exprimer son antisémitisme, elle attaque l’état juif et tous ceux qui le soutiennent.

Elle dit «sionistes assassins» mais pense « mort au Juif».

Elle appelle au Boycott d’Israël mais ne rêve que de voir disparaître l’Etat Juif. Nous ne sommes pas dupes ! En agressant Mme Yardeni, c’est tous les juifs qu’elle agresse.

En attaquant Israël, c’est chacun de nous que l’on vise.

Elle manifeste en apparence contre l’antisémitisme mais en réalité elle n’apprécie que le juif que l’on pleure et non celui qui vit la tête haute et fier.

Nous n’avons que faire de ses condo-léances nous préférons vivre et nous défendre.

A Toulouse, après avoir assassiné les enfants de l’école Ozar a Thora , Mohamed Merah est encore présent.

Il se cache derrière le visage de cer-tains biens pensant et il se permet même de défiler contre le racisme mais ne lui parler pas des Juifs.

Cette triste réalité ne nous détourne pas de nos principes et de nos enga-gements contre toutes les formes de racisme et pour la liberté mais elle nous oblige à la vigilance.

Elle nous rappelle que la bête im-monde est toujours vivante et qu’au-jourd’hui elle a de nouveaux visages.

Celui de la peste brune mais aussi celui de l’antisionisme.

Gil TAIEB

Nous assistons ces dernières se-maines à un certain emballement des médias juifs et israéliens sur le sujet de l’alyah, qui fait suite à l’annonce par Israël d’un plan de grande ampleur pour encourager et développer l’alyah de France. Des chiffres assez impressionnants ont été avancés : on a parlé de dou-bler, puis quadrupler le chiffre de l’alyah pour atteindre d’ici 2017 le chiffre faramineux de 42 000 émi-grants juifs de France ! Ce sujet important appelle deux remarques. Tout d’abord, l’alyah est une né-cessité pour Israël, qui est la terre retrouvée du peuple Juif et a voca-tion à accueillir les Juifs du monde entier.

D’autre part, nous vivons aujourd’hui en France une période difficile, pas seulement pour les Juifs, mais pour l’ensemble de nos concitoyens et de la communauté nationale. Dans ce contexte, il est normal et légitime que les Juifs de France s’interrogent sur leur avenir et que certains d’entre eux envisagent de « monter » en Israël. Mais la décision de faire son alyah reste une décision personnelle, qui doit être longuement mûrie et réfléchie et pas une décision de fuite,

prise dans l’angoisse et la peur de l’avenir.

Nous avons depuis longtemps à l’UPJF, alerté les pouvoirs publics sur la réalité du nouvel antisémitisme, que nous avons été parmi les premiers à dénoncer au début des années 2000, à une époque où les dirigeants poli-tiques français peinaient à en recon-naître l’existence. Mais cela ne veut pas dire que la France soit devenue un pays où les Juifs seraient en danger permanent et qu’ils devraient fuir ! Il ne faut pas céder à un sentiment de panique, la peur n’étant jamais bonne conseillère.

C’est pourquoi il convient de saluer la décision israélienne de consacrer plus de moyens financiers à l’alyah et à l’intégration des Juifs de France qui décident d’aller vivre en Israël. Mais il faut aussi être conscients du fait que tous les Juifs de France ne vont pas monter en Israël et qu’il faudra aussi défendre et protéger les droits des Juifs qui resteront en France, comme le fait l’UPJF depuis longtemps et comme elle continuera à le faire.

Ben Sylvain ElkoubyPrésident délégué de l’UPJF

Faciliter l’alyah sans céder à la panique

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Yitzhak Rabin devient citoyen israélienLes titres en Israël ce mercredi étaient dominés par Yitzhak Rabin, pas le premier ministre assassiné, mais un adolescent arabe coura-geux du même nom.

Rabin, 18 ans, dont le nom complet est Yitzhak Rabin Ramsy, est né en Jordanie dans une famille arabo-mu-sulmane, deux mois après l’assassinat du premier ministre israélien Yitzhak Rabin. Ses parents ont décidé de le nommer après le dirigeant israélien tué comme geste de gratitude pour son rôle dans la signature du traité de paix avec la Jordanie en 1994.

La décision de ses parents a fait les titres à travers le monde et a attiré la colère des autorités jordaniennes, malgré le traité de paix entre la Jor-danie et Israël. Après avoir souffert d’abus de la part de la population

locale, qui ne partage pas ses bons sentiments envers l’état juif, bébé Yitzhak et sa mère ont été autorisés à émigrer en Israël pour des raisons humanitaires.

Rabin a déclaré en novembre qu’il «se sent complètement juif», et que son seul souhait était de devenir officier dans l’armée israélienne. Cependant, il n’a jamais un avis d’incorporation en raison du statut de sa citoyenneté, que le ministère de l’intérieur consi-dérait comme temporaire en raison de la nature de son immigration.

Mercredi, après des années de lutte avec le ministère, ce souhait a fina-lement été accordé par le ministre de l’intérieur Gidéon Saar. Saar s’est rendu à Eilat pour donner à Rabin sa carte d’identité, et sa citoyenneté, lors d’une cérémonie spéciale.

«Je suis allé au ministère de l’inté-rieur, chez les militaires et les me-dias,» a déclaré l’avocate de Rabin, Naomi Gonen, après l’événement. «J’étais certaine que ce serait plus facile, mais j’ai trouvé que les choses fonctionnent très lentement pour bouger dans le système. Cela a pris quelques mois, mais le principal est qu’à la fin nous avons réussi, princi-palement grâce aux medias, qui ont soutenu la cause.»

«La lutte d’Yitzhak Rabin se termine maintenant qu’il a réussi à obtenir une carte d’identité, et que les portes du pays lui sont ouvertes,» a pour-suivi l’avocate. «Si il n’y avait pas eu la réponse positive des medias dans cette lutte pour obtenir sa citoyen-neté, nous n’aurions jamais réussi.»

Suite à la recrudescence des at-taques contre les intérêts iraniens au Liban, en Irak, au Yémen et en Afghanistan, les dirigeants iraniens et leurs porte-parole ont lancé une campagne de critiques viru-lentes contre le régime saoudien, imputant à l´Arabie saoudite, et notamment au chef saoudien de la sécurité Bandar bin Sultan, la res-ponsabilité des opérations contre l´Iran et « l´axe de la résistance » dans la région.

Des hauts fonctionnaires et médias iraniens qualifient le régime saoudien de courant wahhabite takfiri (héré-tique), agissant contre l´islam et les musulmans, en coopération avec les États-Unis, Israël et le sionisme.

Bandar bin-Sultan.

Notons que la rhétorique iranienne extrémiste, jusque là réservée à Israël, est désormais dirigée contre l´Arabie saoudite.

Le Guide suprême Ali Khamenei et le président Hassan Rohani ont indirec-tement accusé ce qu’ils nomment « collaboration saoudienne avec l’Oc-cident contre l´islam » de nuire aux intérêts iraniens au Moyen-Orient, et avertissent que la protection accordée par l’Arabie saoudite aux « milieux takfiris » pour qu’ils les aident à per-pétrer des opérations contre l’Iran finira par se retourner contre elle.

Les critiques envers l´Arabie saoudite sont également de nature religieuse. Les ayatollahs iraniens appellent à qualifier les wahhabites d’ennemis des musulmans, de collaborateurs avec les infidèles, ou de rejetons des forces qui ont abandonné Dieu après la mort du prophète Mahomet. Et d’appuyer leurs propos en affirmant qu’ils se fondent sur des sources co-raniques. Certains ont même appelé à

émettre une fatwa contre les wahha-bites, tandis que d´autres ont appelé les forces musulmanes à s’allier contre eux.

Notons que les religieux proches du bureau du guide suprême Ali Khame-nei ont lancé un appel à leurs homolo-gues chiites du Pakistan, d’Indonésie et de Malaisie – pays sunnites alliés des Saoudiens – à ne pas coopérer avec les wahhabites.

Parmi la pléthore de déclarations anti-saoudiennes des représentants du régime iranien, Sobh-e Sadeq, l’hebdomadaire du Corps des gar-diens de la révolution islamique ira-nienne (CGRI), et le quotidien iranien Kayhan – tous deux représentants du courant idéologique iranien – se démarquent avec leur appel à des représailles sur le terrain contre les Saoudiens.

Tandis que Sobh-e Sadeq demande une « réaction décisive et écrasante », ajoutant que « l´assassinat de diplo-mates iraniens par des mercenaires saoudiens permet à l´Iran de se réser-ver le droit de procéder à toute opéra-tion de représailles », Kayhan menace l´Arabie saoudite, en particulier le pa-lais royal, appelant à des opérations de « répression terroriste » qui « com-menceraient dans les rues menant au palais du roi Abdallah à Riyad ».

Kayhan sous-entend également que des attentats de chiites en Arabie saoudite et en Irak sont à prévoir : « Si l´Arabie saoudite continue d’équi-per et d´armer les terroristes de l´État islamique en Irak et au Levant (EIIL) et de plusieurs autres groupes comme Ansar Al-Sunna, chaque opération que les chiites perpétreront contre les installations et centres saoudiens sera légitime. »

Se démarquent les porte-parole du camp du président du Conseil de discernement iranien Hashemi Raf-sanjani – Rafsandjani lui-même, le ministre iranien des Affaires étran-gères Javad Zarif et le président de l’Organisation iranienne de l´énergie atomique Ali Akbar Salehi – qui sont les seuls à appeler à un dialogue avec l´Arabie saoudite, malgré les graves accusations portées contre elle sur son soutien aux organisations terro-ristes contre l’Iran et ses intérêts.

Par : A. Savyon, Y. Mansharof, E. Kharrazi, et Y. Lahat

L’Iran appelle à une réaction chiite violente contre l’Arabie saoudite

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014 14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Israël Actualités : Vous êtes à la fois Président du BNVCA (Bureau National de Vigilance Contre l’An-tisémitisme), Délégué du Crif, Pré-sident du Secours Français pour les Sinistrés d’Israël, vice-président du Consistoire. Quelles sont vos luttes, vos missions et vos actions au quotidien ?

Sammy Ghozlan : Le BNVCA a été créé en 2000 pour identifier le nou-veau phénomène d’antisémitisme qui est apparu : incendies de synagogues, agressions de Juifs, de rabbins, cock-tails molotov contre des écoles juives sur tout le territoire.Le BNVCA a mis en place un numéro d`appel d’urgence et des formulaires qui évitaient aux témoins de se rendre à la police. En accord avec les pro-cureurs, ces formulaires tenaient lieu de plainte.Les signalements fournis par les témoignages mettaient en cause des individus d`origine africaine et nord africaine d’abord.Le recensement ainsi effectué a per-mis de noter que les actes les plus graves et les plus nombreux étaient commis dans des villes à direction communiste.Le BNVCA a réuni les présidents des communautés juives de ces villes qui nous ont fourni une littérature muni-cipale abondante des actions pro-pa-lestinniennes, voyages en Palestine, jumelages avec des villages pales-tiniens, stigmatisation d’Israël et de Tsahal …Puis, est venu les temps des appels à boycotter Israël. Le BNVCA a obtenu du préfet du 93 qu’il saisisse le Tribu-nal Administratif sur les subventions publiques versées par les communes aux associations pro-palestiniennes. Le Tribunal a condamné plusieurs communes et l’association France-Palestine Solidarité a été interdite de subventions publiques en raison de

son objet non caritatif mais politique. Cette affaire a servi de jurisprudence au Tribunal Administratif de Mar-seille qui a pris les mêmes disposi-tions.

Pour le BNVCA, la source essentielle de l’antisémitisme est constituée par l’incitation à la haine d’Israël qui pousse à l’acte antijuif. Le plus grave est qu’elle est relayée par des media, ou des hommes politiques, des élus, des intellectuels, des universitaires engagés dans un palestinisme exa-cerbé.

IA : Quels sont les moyens mis en place par le BNVCA pour faire face au boycott des produits israéliens dans les supermarchés français ?

SG : Le Boycott participe de cette propagande. Le boycott est prévu et réprimé par les lois en France. Le fait que le BNVCA ait déposé près de 150 plaintes a permis entre autres d’identifier le groupe Forsane Alizza, depuis 2010, conduisant à son inter-diction après l’affaire de Toulouse et l`arrestation de ses dirigeants isla-mistes.

Exemple, le dernier problème causé par une question posée à l’examen de médecine par le pro-palestinien OBERLIN qui, à propos de médecine humanitaire ne citait que des faits se rapportant à GAZA laissant sous-entendre la culpabilité de Tsahal ou encore le sujet d’examen aux candi-dats de SUPELEC qui, reprenant un article d’un journal arabe, laissait croire qu’Israël privait d’eau Gaza. Le BNVCA a saisi le ministre des universités.

A chaque effervescence au Proche-Orient, il y a des pics d’actes antijuifs en France.Le BNVCA ne minimise aucun acte.

Il communique et informe l’opinion car, de notre point de vue, le public juif, ou pas, doit savoir. Pour nous, si un homme averti en vaut deux, un juif averti en vaut dix.

Aujourd’hui, le cliché antisémite « LE JUIF ET LA REUSSITE » a conduit au meurtre antijuif de SE-BASTIEN SELLAM par son voisin musulman jaloux de ses succès.Le cliché du « JUIF et L ‘ARGENT » a poussé le gang des barbares à tortu-rer et assassiner ILAN HALIMI.Avec la haine d’Israël s’est rajouté le cliché « DU JUIF QUI TUE LES ENFANTS PALESTINIENS » qui a servi de prétexte à MERAH à l`origine de la tuerie antijuive de Tou-louse qui a avoué avoir «voulu ven-ger les enfants palestiniens».Le phénomène MERAH est à prendre en considération car les jeunes arabes et musulmans en font leur héros. Se-lon les rapports qui nous sont fournis de ce qui se passe dans les lycées, BEN LADEN, FOFANA, MERAH sont devenus leurs modèles. Ils vont jusqu’à être remerciés pour leurs actes odieux.L’antisémitisme s’est banalisé. Le Juif n’a pour certains aucune valeur humaine. Le BNVCA reste vigilant et travaille avec les élus et les membres du gouvernement ainsi qu’avec des associations musulmanes qui ont eu le courage de condamner l’islam radical.La France officielle n’est pas anti-sémite, les pouvoirs publics tentent d`enrayer le phénomène mais comme l’ont affirmé Mr HOLLANDE, Pré-sident de la République, Mr VALLS, Ministre de l’Intérieur, Mr BARTO-LONE, Président de l’Assemblée Nationale, « l’antisémitisme contem-porain avance avec le masque de l’antisionisme ».Pour le BNVCA, ce nouvel antisé-mitisme cessera lorsque cessera cette propagande palestinienne nuisible et fausse.

Les sources d’information du BNV-CA sont multiples, et immédiates. Ce sont soit les services de police, soit les journalistes, soit les victimes ou les témoins d’actes antisémites.Le public s’adresse de préférence au BNVCA qui est réactif, proche du terrain, en relation directe avec les préfets et les directeurs de la police et même avec les magistrats. Il est très médiatisé, aussi bien en France qu’aux USA, ou en Israël.Les avocats qui travaillent pour le BNVCA sont disponibles, efficaces, et militants. Ils suivent tous les dos-siers, et défendent les victimes..S’il est vrai qu’il y a des antisémites à l’extrême droite à qui on peut re-procher des profanations de cime-tières, des dessins de croix gammées, des sites internet négationnistes, ce ne sont pas eux qui ont brûlent nos synagogues, jettent des bombes in-cendiaires contre les écoles juives, agressent nos enfants dans la rue, dans le bus, à l’école publique, ni n’assassinent nos enfants.

Il est clair que lorsque l’on mène un tel combat dans le climat délétère d’aujourd’hui, dans cette atmosphère pesante où l’antisémitisme, le néga-tionnisme et l’antisionisme gagnent du terrain tous les jours, notre contre-offensive républicaine dérange ! Nous nous battons pour la laïcité au moment où celle-ci est bafouée, nous nous battons contre l’antisémitisme au moment où celui-ci est banalisé, nous nous battons contre le néga-tionnisme au moment où la réécriture de l’Histoire remonte jusqu’à l’anti-quité puisqu’on entend dire que notre Temple n’aurait jamais existé, et enfin nous nous battons contre l’anti-sionisme et le boycott alors que les extrémismes de tous bords s’unissent pour délégitimer Israël !

Alors lorsque l’on se bat, comme nous, contre l’intolérance et la désin-formation, lorsque l’on essaie d’ap-porter un éclairage quelque peu « objectif » à une information « dépas-sée par la subjectivité », alors oui, on dérange, et l’on sait qu’en le faisant on prend quelques risques. Bien sur que ce n’est pas agréable de voir sa voiture brulée dans l’enceinte de son domicile, bien sur que l’on est pas à l’aise lorsque sa famille est menacée, mais nous n’avons pas le droit de baisser les bras ! Nous ne pouvons que nous battre quels qu’en soient les risques ! J’assume mes responsabili-tés et je souhaite que la République assume les siennes.

Nous avons été les initiateurs de la lutte contre le boycott et ce dès que celui-ci est apparu sur la scène natio-nale. BDS, et les organisations qui prônent le boycott, ont des moyens considérables : de très nombreux permanents, et des moyens de propa-gande qui nécessitent des moyens fi-nanciers énormes ! Ce qui nous inter-pelle d’ailleurs sur l’origine de leurs fonds. Ce boycott touche tous les sec-teurs d’activité : agricole, industriel, service, culturel, universitaire … Nous avons vu des hordes déchainées envahir l’espace public et les grandes surfaces, nous avons vu ces comman-dos perturber l’ordre public : dans un premier temps dans l’indifférence générale puis avec des réactions plus vives des propriétaires de ces éta-blissements et des forces publiques. Le Boycott est illégal ! Ce n’est pas une « expression politique » mais un délit prévu comme tel dans notre code pénal ! Le boycott n’est auto-risé que lorsqu’il est l’émanation de la volonté internationale exprimée au Conseil de Sécurité comme ce fut le cas pour l’ex Rhodésie, l’Afrique du Sud du temps de l’apartheid, de l’Irak de Saddam Hussein et aujourd’hui de l’Iran ! Tous les autres actes de boycott sont passibles de sanctions pénales. Nous nous employons donc à faire respecter les règles et les lois de la République. C’est pour cela que nous sommes et resterons inflexibles : toute action de boycott sera poursui-vie avec détermination. Aujourd’hui près de 100 plaintes ont été initiées, elles touchent aussi bien les inconnus que les personnalités telles que dues : l’indigne indigné Stéphane Hessel ou autres politiques comme la séna-trice Alima BOUBEDIENNE, ceux-ci ayant une responsabilité accrue lorsqu’ils bafouent les lois de la Ré-publique.

De ce fait, la loi pénale française les sanctionne encore plus lourdement ! Il est d’ailleurs très étonnant de voir certains « intellectuels » ou « poli-tiques » appeler au boycott d’Israël alors que les mêmes se sont opposés au boycott de l’Irak ou de l’Iran ! Que ce sont les mêmes qui mani-festent contre les dictatures arabes alors qu’ils n’ont jamais demandé le boycott contre eux ! Deux poids, deux mesures, c’est la règle des boy-cotteurs ! La lutte contre le boycott est devenue un enjeu majeur de la lutte pour la défense des valeurs répu-blicaines, et nous seront à la tête de ce combat !

On le voit aujourd’hui, l’UE comme Kerry menacent Israël de boycott généralisé.

Nous avions alerté les dirigeants is-raéliens qui n’avaient pas pris alors les choses au sérieux.

Ils restent sans stratégie ni politique ni diplomatique.

IA : L’Ecole Normale Supérieure de Paris a annulé le Colloque-Dé-bat prévu autour de l’auteur du livre « Indignez-vous » suite aux vives contestations d’associations juives. L’auteur n’était autre que Stéphane Hessel contre qui le BNV-CA avait déposé plainte.

SG : Oui, comme je vous l’ai dit pré-cédemment, nous ne ferons pas de distinction entre les « grands » et les « misérables », nous n’épargnerons pas ceux que la vie a épargnés car ils sont encore plus coupables ! Alors, oui ! Nous avons eu des pressions de toutes part pour que l’on s’abstienne de poursuivre monsieur Stéphane Hessel mais nous n’avons pas cédé et nous avons été « indignés » par une telle démarche. Monsieur Hessel se-rait-il au-dessus des lois applicables à monsieur tout-le-monde ? Y aurait-il une justice pour les « gens d’en bas » et une pour les « gens d’en haut » ! Certes, non ! Ce ne sont là ni nos convictions, ni les valeurs de la Ré-publique ! Nous avions estimé que si monsieur Hessel enfreint la loi, il en est redevable ! Et quand nous avons appris qu’un colloque de nature à appeler a enfreindre les lois était or-ganisé dans l’enceinte d’une des plus prestigieuse de nos écoles, nous noussommes dit : « ce n’est pas possible ! la directrice ne doit pas être au cou-rant ». Ce qui était le cas ! Et l’alerte a permis d’éviter cette ignominie, et nous remercions la directrice de l’école pour son courage et sa déter-mination. Enfin, ce n’est pas parce qu’un ouvrage se vend bien qu’il a de la valeur. Mein Kampf et Le pro-tocole des sages de Sion continuent à se vendre à des millions d’exem-plaires, ce n’est pas pour autant des ouvrages de qualité ou des ouvrages de moralité ! Malheureusement, notre époque perturbée est friande de ces « romans de la haine », cela a com-mencé comme ça en 1933 !

IA : Sodastream, une machine à soda offerte aux gagnants d’une émission de France Télévision. Rien d’alarmant si l’on omet le fait que la marque est israélienne. L’as-sociation France Palestine Solidari-té proteste, se bat, et réussit à faire supprimer le produit de l’émission. L’affaire relance donc le débat.

Interview de Sammy Ghozlan, Président du BNCVA

15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014 15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Interview de Sammy Ghozlan, Président du BNCVA (Suite)SG : C’est bien là le problème ! Les menaces, les pressions arrivent sou-vent à faire fléchir les individus. Mais en français, on appelle ça du « chan-tage » et des « menaces sous condi-tions ».

Sous l’influence des associations BDS, France Télévisions avait suppri-mé des écrans de l’émission SLAM la publicité de SODASTREAM. Mais après notre intervention la direction de France télévisions le 11/1/11, cette publicité de SODASTREAM a été rétablie. Cela est intolérable, illégal et discriminatoire. Je tiens à vous signaler que Sodastream est la première société au monde dans son activité ! Si l’on devait boycotter les produits israéliens, on se priverait de la quasi-totalité des produits de haute-technologie ainsi que d’une grande partie des avancées médi-cales. Nous n’accepterons jamais que ceux qui prônent le terrorisme, les prises d’otages … se mettent en posi-tion de donneurs de leçons. Le plus scandaleux dans cette histoire, c’est que le peuple palestinien s’oppose fermement à ce boycott qui leur est totalement préjudiciable. Ces « âmes bien pensantes » ne se sont jamais offusquées des ventes de produits fabriqués par de véritables « esclaves » ou par des « enfants exploités ». Ces « boycotteurs » ont une « indignation sélective » ! Il faut les démasquer, nous nous y attelons !

IA : La polémique a été récemment relancée suite à l’annulation du concert en Israël et de la rencontre

avec Shimon Peres de Vanessa Pa-radis. La chanteuse a été victime de nombreuses plaintes et menaces de la part de militants de la cam-pagne internationale BDS (Boy-cott, Désinvestissement, Sanction). Comment réagit le BNVCA face à ce genre de situation ?

SG : Cette campagne du boycott est immonde ! Elle est un trouble à l’ordre public et c’est pour cela que nous la combattons de toutes nos forces. Cette campagne a forcément des dérives dangereuses et « l’affaire Vanessa Paradis » en est la triste illustration. Lors d’une émission de Ruquier sur une radio périphérique, on apprenait que Vanessa Paradis avait été menacée et nous savons qu’elle a été harcelée de plaintes et de menaces. Nous comprenons que des parents soient sensibles à ce genre de menaces et veuillent mettre à l’abri leur famille. Mais c’est le rôle de la société d’empêcher de telles dérives. Cela fait partie des « territoires perdus de la République » que nous voulons reconquérir. Lorsque l’on arrive à empêcher la loi de s’appliquer par des méthodes subversives, c’est l’ordre public qui est atteint. Nous faisons donc œuvre de salubrité publique en empêchant cette dérive suicidaire de la République.

Notre plainte coure encore contre ceux qui ont influencé en France Vanessa Paradis. Il convient de sou-ligner que les activistes ont fortement été encouragés et soutenus par des artistes, intellectuels et universitaires israéliens qui combattent impuné-

ment leur propre pays.

Une loi a été votée par la KNESSET en juillet 2011 mais attaquée par des ONG israéliennes, hostiles, des élus, des intellectuels, J CALL… Elle n’est toujours pas appliquée car non encore ratifiée.

IA : ET DIEUDONNE ?

SG : Déjà en 2004, nous avions pour-suivi MBALA MBALA qui, pour an-noncer son spectacle « mes excuses », s’est affiché vêtu d’un uniforme nazi sur les panneaux JCDecaux de la capitale. Les affiches ont été rapide-ment retirées.

Nous avons déposé plusieurs plaintes contre cet individu, plusieurs fois condamné.

Nous considérons qu’il représente aujourd’hui la synthèse des antisémi-tismes d’extrême droite, d’extrême gauche et islamiste. La manifestation « JOUR DE COLERE » organisée à Paris confirme cette coalition des antijuifs. Pour ma part, les partici-pants à cette marche où l’on entendait « JUIFS HORS DE FRANCE » et autres slogans antijuifs exprimaient leur hostilité surtout au gouverne-ment parce que, contre les dieudon-nistes, il avait défendu les Juifs.

IA : Vos différents combats ré-vèlent une recrudescence de l’anti-sémitisme en France. Comment le BNVCA y fait-il face ?

SG : Effectivement, il y a une recru-descence des actes antisémites en France, mais surtout la nature des actes antisémites est passée de l’in-jure à l’agression physique. Cela est très inquiétant. Pour faire face, nous avons d’abord besoin de vous : il nous faut être informé de tous les actes antisémites ou antisionistes. Donc informez nous ! Ensuite, face à cette recrudescence, nous avons décidé d’étoffer et de restructurer le BNVCA : informatique, pôle juridique, orga-nisation se sont profondément trans-formés afin d’optimiser nos moyens. Nous avons fait appel à de nombreux bénévoles. Enfin, notre Bureau s’est étoffé d’experts dans le domaine de la finance, de la communication, de l’informatique et du droit. Nous fai-sons face et nous améliorons notre organisation mais ce dont nous avons besoin surtout, c’est de vous,

de vous tous, pour nous transmettre l’information et pourquoi pas pour venir nous prêter main forte comme bénévoles certes et aussi en nous fournissant un soutien financier subs-tantiel qui nous permettra de pour-suivre notre mission. Il est important de souligner que le BNVCA ne reçoit aucune subvention ni publique ni communautaire.

Seuls quelques dons provenant du Centre Simon Wiesenthal, de cer-taines loges du BB ou de généreux donateurs pourvoient modestement à son fonctionnement.

Les procédures judiciaires augmen-tent très sensiblement nos frais même

si nos avocats sont bénévoles. Les procès engagés devant tous les tri-bunaux de l’hexagone nécessitent des dépenses dues notamment aux déplacements en province et souvent aux consignations déposées devant le doyen des juges d’instruction.

Le BNVCA est très réactif et ne laisse rien passer. Il agit de façon préventive et dans cet environnement où, nom-breux sont ceux qui veulent apporter leur idée sur l’antisémitisme, il faut distinguer ceux qui observent, ana-lysent, commentent, réagissent, de ceux qui agissent et le BNVCA est le premier et souvent le seul qui agisse. Seul le BNVCA a déposé des plaintes contre ceux qui ont insulté la Garde des Sceaux Mme TAUBIRA. Préven-tion d’abord, mais répression aussi. La devise du BNVCA est la suivante SAVOIR FAIRE ; FAIRE ET FAIRE SAVOIR

IA : Merci Mr Ghozlan

Propos recueillis par Alain Sayada pour Israël Actualités

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

En promulguant une loi destinée à renforcer le contrôle d’internet, le président turc Abdullah Gül, s’est attiré les foudres des internautes et ont décidé de «sanctionner» leur président sur le champ en le boy-cottant… sur les réseaux sociaux.

Abdullah Gül, justement très actif sur les réseaux sociaux, avait eu la «mau-vaise» idée d’annoncer, hier soir, sur Twitter sa décision. En signe de pro-testation, près de 90.000 suiveurs sur son compte Twitter ont décidé de le lâcher et ce chiffre pourrait vite aug-menter sachant que le président turc est suivi par plus de 4 millions de fol-

lowers.La loi controversée du gouvernement islamo-conservateur renforçant le contrôle d’internet et dénoncée par les internautes turcs est également l’objet d’une campagne de mobili-sation. Campagne qui s’est déplacée vers le compte Twitter de Gül et qui appelle à cesser de suivre le président.

Ce dernier est désormais la «cible» des 34 millions d’internautes que compte la Turquie et qui voient dans cette loi une nouvelle forme de cen-sure approuvée par Abdallah Gül.

Yves PEREZ

Internet – contrôle : Le président turc perd 90.000 followers

L’émission Ness Nesma, sur la chaîne Nessma TV a été consacrée, il y a quelques jours, au jihadistes tunisiens présents en Syrie et dont le retour ne saurait tarder. Invité à ce débat, le journaliste de l’heb-domadaire Echaâb (organe de l’Union générale tunisienne du Tra-vail) a averti, hier, contre le retour de milliers de djihadistes du front syrien. «Depuis deux semaines, une décision a été prise concernant le retour des djihadistes dans leurs pays d’origine, a-t-il déclaré. Ils sont au nombre de 20.000». Ils se-raient 3000 Tunisiens à se préparer à revenir en Tunisie.

D’après Oueslati, tous les pays concernés se sont préparés à ces retours, à l’instar de l’Australie, le Canada, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la France, l’Arabie Saou-dite et le Koweït. Cette question est, en outre, examinée et discutée par les plus hauts responsables de ces Etats, les parlements et les médias. «On va voir quelles mesures seront prises en Tunisie», a-t-il dit.

Il a indiqué, ainsi, qu’une cinquan-taine de djihadistes se sont intro-duit en Tunisie. «Ce n’est pas qu’un simple retour au pays, a-t-il averti. C’est le retour de djihadistes entraî-

nés au combat. Ils ont combattu Hez-bollah et le régime syrien. Ils sont entraînés à la guerre urbaine. Leurs expériences accumulées et leurs identités nous indiquent que nous allons entrer dans une phase difficile de confrontation avec des groupes portant la haine envers notre pays, comme ils le démontrent dans des vidéos où ils menacent les Tunisiens de vengeance».

La Tunisie va bien mal... La radio a annoncé ces derniers jours que ce sont des ambulances et des cargaisons de bananes qui permettent d’introduire des armes en Tunisie. Des partis poli-tiques parfaitement reconnus partent en guerre contre la République. Pour Hezb Ettahrir ou Al Assala, la consti-tution qui vient d’être adoptée doit être combattue et jetée aux oubliettes. Si c’est ça le pluralisme...

Oui la Tunisie va bien mal... 800.000 jeunes attendent un emploi. Parmi eux, 300.000 sont diplômés du supé-rieur, ce sont les chiffres de l’Union tunisienne des jeunes travailleurs qui vient de couper les ponts avec plu-sieurs ministères chargés de l’emploi. Pauvre jeunesse, elle croyait avoir fait l’essentiel en janvier 2011.

Y.PEREZ

La Tunisie est-elle prête à accueillir «ses» centaines de djihadistes surentraînés ?

Dans cette parachat D-ieu attire notre attention sur l’importance du Tabernacle -Le Michkane qui est un fondamental de la foi juive, puisqu’il est en quelque sorte le réceptacle de la présence divine sur terre. Comme nous le fait remar-quer les Principes des pères-Pirké Avot : « Kol ma chébara Akadoch Baroukh Hou béolamo Lo bérao éla likhvodo ! » «Tout ce que D-ieu a créé dans le monde, il ne l’a fait que pour son Honneur ». Certes, nous n’avons plus le tabernacle, ni le temple de Jérusalem, cependant, il nous reste la prière disent nos sages.

Le Talmud s’interroge sur la source de la Mitsva transmise par le Roi David, consistant à dire cent bénédic-tions par jour. Rabbi Meir affirme : «L’homme a l’obligation de faire cent bénédictions chaque jour » et d’où vient cet enseignement ? Du verset

de la Thora suivant : «Et maintenant Israël, que demande Achem de toi, si ce n’est de craindre l’Eternel Ton D-ieu, d’emprunter toutes ses voies, de l’aimer et de le servir de tout ton cœur et de toute ton âme».

Le Baal Hatourim pense qu’une autre source est à l’origine de ces 100 bé-nédictions journalières et celle-ci est tirée de notre paracha hebdomadaire. L’une des pièces maitresses du Mich-kane, étaient les Méa Adanim, les cent socles d’argent. Le mot Adanim est à assimiler au mot Adnoute qui est le nom de D-ieu dans les Bénédic-tions : «Barouklh Ata Adon.. »

Par ailleurs nos Sages enseignent que le Michkane était le microcosme du monde et rabinou Bahié dit que dans les cinq parachiot qui parlent de la construction du tabernacle depuis le verset ; «Véassou li mikdach » de la paracha Térouma, jusqu’à «Ken As-

sou» à la fin de la paracha Pékoudé, les mots relatifs à la construction du Temple, sont au nombre de 248. Ce chiffre symbolise les 248 commande-ments positifs de la Thora et les 248 membres d’un individu, pour rappeler que tout l’homme et contenu dans le Michkane, ainsi que toute la Thora.Quel rapport existe-il vraiment entre les cent socles d’argent et les cents bénédictions quotidiennes ? Les deux renvoient à la base de la Emouna – la foi, par conséquent, le Michkane symbolise la foi et les socles sont ses bases. Nos bénédictions sont également l’expression de la foi. De même qu’a l’époque du désert, le Michkane, reposant sur ces cent socles accueillait la Chékhina Divine, aujourd’hui c’est par le biais des cents bénédictions, que l’on fait repo-ser la Chekhina Divine sur le monde. A chaque instant, nous avons la pos-sibilité, en tant que juif, de remercier D-ieu pour les bienfaits qu’il nous octroi. Seule la reconnaissance «Aka-rata tov» mène au bonheur, quant à l’ingratitude, elle conduit souvent au mal-être.

Nahmanide (Ramban) nous en-seigne que «De même que l’homme (hébreu) a pu croire aux miracles extraordinaires de la sortie d’Egypte, il doit également croire aux «petits miracles» du quotidien. Le problème majeur de notre génération, est de croire que tout dépend des forces de la nature et de celles de l’homme en particulier. Il est clair que sans élec-tricité, tous nos appareils ménagers et nos ordinateurs ne fonctionneraient

pas ; de même, nous devons êtres persuadés, que si Achem le voulait, il pourrait déclencher une «panne de courant» dans le corps de l’homme. Comme nous le disons tous les ma-tins : «Achem renouvelle les forces de la Création à chaque instant».Il maintient le monde par miracle, par la force de Sa volonté, sans laquelle tout retournerait au néant. Si le corps était «transparent», disent nos Sages, l’homme n’aurait pas besoin d’aller voir les grandes merveilles de la nature dans le monde pour croire en D-ieu. En effet, il suffit d’obser-ver l’extrême minutie avec laquelle est répartie chaque vitamine, le tri sélectif qui envoie les déchets là où ils doivent aller et l’impressionnant système digestif ou encore la circu-lation du sang dans le corps . Mais Achem a voilé Ses «interventions», ses miracles, pour que l’homme ait le mérite de croire en Lui, puisque le but de sa vie est d’aller à la découverte d’Achem. Ainsi plus nous le recher-chons, et plus il se dévoile à nous, et plus on l’évite, plus il se dissimule à nos yeux.

Enfin, pour revenir aux socles d’ar-gent du Tabernacle, il faut savoir qu’ils ont été apportés par chacun des enfants d’Israël, grâce au «Mahatsit Hachekel» Le demi-chekel d’argent, que chacun devait donner pour la construction du Michkane. Les com-mentateurs demandent pourquoi une mesure commune est-elle imposée à chaque individu alors que pour le reste du Tabernacle, il était laissé à chacun le libre choix d’apporter les

matières premières, selon la généro-sité de son cœur? Ils répondent que ces socles renvoient à la Emouna- La foi, nous devons tous êtres égaux : nous devons croire avec la même foi parfaite, celle là même qui animait les Grands Sages d’Israël.

Une seconde question se pose : «Pourquoi seulement un demi-che-kel ?» Notre maître le Rav Emma-nuel Chouchena zal disait : Pour écarter tout sentiment d’orgueil par ce manque de l’autre moitié! Et pour nous apprendre notamment, que dans le domaine de la foi nous devons nous considérer comme étant toujours à mi-chemin de l’accession à cette foi. C’est un combat de tous les instants, de la vie d’un homme.

Yvan Lellouche

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Parachat Pekoudé : La centralité de la Thora

Dans un livre récent, « Consom-mez, on s’occupe du reste.. » L’in-génieur agronome Pierre Weill dresse un tableau plutôt alarmant sur la consommation alimentaire, en pointant du doigt les profession-nels de l’agroalimentaire et les poli-tiques. D’entrée de jeu, il s’insurge contre la chimie «qui a pris le pou-voir sur la nutrition» dit-il. Pire même, il affirme que ce qui se passe entre laboratoires, circuits de dis-tribution et grands groupes agroa-limentaire est une menace parfois mortelle pour la santé des habitants de cette planète.

Mais que signifie au juste la Mal-bouffe? La plupart d’entre nous savent que la malbouffe (junk food)

est mauvaise pour la santé. Nous sommes au courant qu’une mauvaise nutrition est reliée aux problèmes de cœur, à l’obésité, l’hypertension artérielle, et à bien d’autres maladies. Vous savez peut-être même que des études ont démontré que manger des «cochonneries»(cachère) pouvait être relié à une aggravation de la dépres-sion. Alors si c’est si mauvais pour nous, pourquoi continuons-nous à le faire? Voici une réponse possible.

Steven Witherly est un scienti-fique en alimentation, qui a passé les vingt dernières années à étudier ce qui rend certains aliments plus adductifs (et plus savoureux) que d’autres. Beaucoup des faits scien-tifiques qui suivent viennent de son excellent rapport, intitulé «Pourquoi les humains aiment la malbouffe».Selon Witherly, quand vous mangez de la bonne nourriture, deux facteurs rendent cette expérience agréable. Tout d’abord, il y a la sensation de manger l’aliment. Ceci comprend son goût (salé, sucré, savoureux, etc.), son odeur et comment vous le sen-tez dans votre bouche. Cette dernière qualité - connue sous le nom savant d’«orosensation» - peut se révéler particulièrement importante. Par exemple, les entreprises alimentaires peuvent ainsi dépenser des millions d’euros pour découvrir le meilleur niveau de croquant pour des chips ou les «Bamba». Leurs scientifiques feront des tests pour établir la quan-tité parfaite de bulles pour un soda. Tous ces facteurs combinés vont créer la sensation que votre cerveau associera à un aliment ou une boisson spécifique.Le second facteur est la véritable composition des macronutriments

dans la nourriture - le mélange de protéines, matières grasses, et glu-cides qu’elle contient. Dans le cas d’aliments mauvais pour la santé, les fabricants alimentaires recherchent la combinaison parfaite entre sel, sucre, et graisses pour stimuler votre cerveau et vous donner l’envie d’en reprendre.

Et le Cachère dans tout çà? Le ca-chère n’est pas forcément synonyme de qualité ou d’équilibre nutrition-nelle assurée! Pour s’en convaincre, il suffit parfois de tendre l’oreille pour écouter certains commentaires de consommateurs qui en disent long… On ne peut pas demander au consommateur de choisir ses aliments en fonction de leur qualité nutrition-nelle comme il choisit d’acheter cachère, bio, ou halal en fonction de ses convictions. Une alimentation de bonne qualité nutritionnelle n’est pas un choix, c’est un dû, y compris dans le «cachère»; et la responsabilité sociale des entreprises de la trans-formation est de la distribution est énorme. Au consommateur de choi-sir l’endroit où il fait ses courses et les marques qui méritent sa confiance pour leur qualité, leur transparence, mais également leur prix.

Il existe pourtant en France de puis-santes associations de consomma-teurs citoyens qui s’occupent d’abord du budget alimentaire, et puis aussi du bien-être animal ou de l’envi-ronnement. Beaucoup combattent les OGM ou défendent l’espace des poules d’élevage ce qui est parfai-tement louable. Mai il faut dire que très peu d’associations défendent la qualité nutritionnelle des aliments comme objectif vital. Trop souvent,

dans le circuit «cachère», à part que l’on prend soins d’analyser en «long et en large», l’estampillage du rabbin ou celui d’un Beth din qui a surveillé et permis le produits, on ne se souci guère de son contenu. Le plus impor-tant aux yeux du consommateur c’est qu’il soit d’abord «cachère» pourtant, D-ieu seul sait s’il y a bien des choses à redire sur la composition nutrition-nelle et les additifs..

Dans «le cachère» mis à part que tout est cher et cela n’est pas un scoop… nous sommes un gros consommateur d’huile de palme. L’huile de palme fractionnée en oléine de palme est transformée par l’industrie agroa-limentaire en une phase solide à température ambiante, par hydrogé-nation partielle des acides gras insa-turés, afin de former une margarine. C’est elle qui contient les fameux acides gras trans toxiques!. L’huile de palme est peu coûteuse. Résultat des courses, elle intervient dans la composition de 85% des produits ali-mentaires à travers le monde : chips, croutons, soupes en sachet, le fameux Nutella et autres pâtes à tartiner, bis-cuits, viennoiserie, mayonnaise, cé-réales, chocolat, sardines en boîtes…crème fouettée, la liste n’est pas exhaustive et l’huile de palme est partout!. Certes, ce produit lorsqu’il est sur surveillance rabbinique est garanti «parvé» mais il est proscrit aujourd’hui par un grand nombre de fabricants en France et en Europe pour les risques qu’il représente pour la santé.

En France l’Etat gère des signes offi-ciels de qualité qui devraient motiver industriels et distributeurs. Cepen-dant, ces signes ne défendent que

l’environnement ou un terroir par-ticulier, mais aucun signe de qualité ne défend la nutrition et son lien sur la santé des consommateurs. Même dans les cahiers des charges d’achat du public la qualité nutritionnelle des produits n’est pas prise en compte. Le règlement européen sur les allé-gations de santé interdit depuis trois ans le terme «nutrition» ou «santé» à toutes les démarches de produits agricoles et alimentaires, sauf si l’on y ajoute quelques additifs pharmaco-logiques. Stupéfiant, non?

Le cercle vicieux commence avec la désinformation quasi constante du public. Celui ci ne sait pas avec exactitude ce qu’il mange, comme l’a prouvé toutes les dernières affaires liées à la consommation. Pourrait-il se transformer un jour en cercle ver-tueux qui cette fois commencerait avec la prise de conscience des per-sonnes? Cela ne se fera en tout cas pas sans une très large mobilisation des citoyens consommateurs qui sont les premiers concernés!. S’indigner sur la malbouffe sans vouloir changer les choses n’aurait pas de sens. Ces changements ne concernent pas que les industriels ou les revendeurs. Il y a de nombreux métiers et c’est une des complexités de la situation alimen-taire présente. La culture du premier prix et son corollaire, l’intensification agricole aidée par une chimie toute puissante ont montré leurs limites. Il faut construire un nouveau modèle pour enrayer le développement régu-lier des maladies chroniques dues à une mauvaise nutrition.

Yvan Lellouche

La Malbouffe «cachère» çà existe !

19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Plusieurs terroristes du Hezbollah ont été tués dans une attaque israé-lienne présumée dans la vallée de la Bekaa au Liban, près de la fron-tière avec la Syrie.

Une source sécuritaire libanaise a confirmé que l’aviation israélienne a frappé des cibles au Liban. L’obser-vatoire syrien des droits de l’homme a déclaré que l’attaque visait une « base de missiles » du Hezbollah.

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Plus tôt, l’agence de presse officielle libanaise avait rapporté que des avi-ons de combat israéliens avaient mené deux attaques lundi à proximité de la frontière syro-libanaise.

L’objectif de l’attaque était la des-truction d’installations du Hezbollah près de la frontière au Liban, selon Al Arabiya, dont le journaliste a déclaré que de fortes explosions ont été en-tendues dans la vallée de la Bekaa.

Cependant, la chaîne de télévision du Hezbollah, Al Manar, a dit qu’il n’y avait eu « aucun raid aérien sur le territoire libanais, » rapportant seu-lement une « forte présence d’avions ennemis dans la zone nord de la Be-kaa » à l’Est du Liban.

La chaîne de télévision libanaise LBC a affirmé que la région qui aurait été attaquée à plusieurs points de pas-sage entre le Liban et la Syrie, à tra-vers lesquels passent des armes et du matériel de manière non officielle. Un

autre rapport, sur la chaîne libanaise MTV, a affirmé que l’objectif du raid était une livraison d’armes de Syrie vers la Liban.

Il a été rapporté plus tôt lundi par les medias libanais que des jets de l’ar-mée de l’air israélienne survolaient la ville de Baalbek dans la vallée liba-naise.

Les résidents de Nabi Chiit, du côté libanais de la frontière, ont déclaré à l’AFP avoir vu des explosions illu-miner le ciel avant les raids, qui ont secoués leurs maisons.

Des résidents des régions voisines ont dit avoir entendu des avions volant à basse altitude avant les raids.

Nabi Chiit est un bastion du Hez-bollah, qui aide le régime syrien contre les rebelles. Le groupe terro-riste chiite y possèderait un entrepôt d’armes et un camp d’entraînement.

Depuis le début de la guerre civile sy-rienne il y a trois ans, l’armée de l’air israélienne a prétendument ciblé des convois d’armes, des dépôts d’armes, et des installations de missiles en route pour le Liban depuis la Syrie.

Le mois dernier, les medias libanais ont signalé une forte explosion dans la région de la ville portuaire de Lat-taquié en Syrie. Les medias occiden-taux ont rapporté que l’explosion ve-nait d’une attaque israélienne. Selon les sources, l’attaque visait un arsenal de missiles S-300.

Plusieurs terroristes du Hezbollah tués dans un raid de Tsahal

Plusieurs membres du Hezbollah auraient été tués lors de frappes dans la Bekaa (médias arabes)

L’aviation israélienne a bombardé lundi soir une cible du Hezbollah chiite à la frontière libano-syrienne, ont affirmé à l’AFP une source de sé-curité libanaise et une ONG syrienne.

La chaîne d’information Al Arabiya, citant des sources de sécurité, a rap-porté que plusieurs membres du Hez-bollah ont été tués dans les bombar-dement dans région de la Bekaa au Liban.

Deux raids israéliens ont frappé une cible du Hezbollah à la frontière liba-no-syrienne, a indiqué la source de l’AFP, sans être en mesure de dire si cette cible se trouvait à l’intérieur du territoire syrien ou libanais.

L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) indiquait de son côté que l’objectif était une base de missiles appartenant au parti chiite qui combat les rebelles de Syrie au-près de l’armée du régime de Bachar al-Assad.

La télévision du Hezbollah, Al Ma-nar, a affirmé qu’aucun raid israélien n’a eu lieu sur le territoire libanais, rapportant uniquement un intense survol de l’aviation de l’ennemi sur la région nord de la Békaa, dans l’est du Liban.

La chaîne de télévision libanaise LBC a rapporté que la région aurait été attaquée à plusieurs passages entre le Liban et la Syrie, région à tra-vers laquelle des armes et du matériel sont trafiqués de façon non officielle. Un autre rapport, de la chaîne liba-naise MTV, a affirmé que les attaques

ciblaient une livraison d’armes de la Syrie vers le Liban.

Des habitants de la localité libanaise de Nabi Chit, proche de la frontière, ont affirmé à l’AFP avoir vu des bombes éclairantes dans le ciel avant les raids, qui ont fait trembler leurs maisons.

Des habitants dans d’autres localités voisines ont également entendu un survol à très basse altitude avant les raids.

La localité de Nabi Chit, un bastion du Hezbollah, se situe dans une ré-gion où le parti chiite dispose d’une base supposée d’armes et d’entraîne-ment.

Israël n’a pas confirmé ou démenti dans l’immédiat avoir mené des raids.

Israël attaque des bases du Hezbollah au Liban

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Bataille au tribunal entre Dieudonné et les propriétaires de la Main d’or

«Libération» s’est procuré l’assi-gnation envoyée à Dieudonné par les propriétaires du théâtre de la Main d’or, dans laquelle ils in-voquent plusieurs motifs d’expul-sion.

Le bras de fer continue autour du théâtre parisien de la Main d’or, quar-tier général de Dieudonné. Début jan-vier, on apprenait l’intention des pro-priétaires du lieu (hommes d’affaires juifs soucieux de discrétion) de casser le bail de leur encombrant locataire. Mardi, une première audience s’est tenue au tribunal de grande instance de Paris. L’affaire a aussitôt été ren-voyée au 11 mars, sur demande de la défense de Dieudonné.

Cette audience a cependant permis d’en savoir plus sur les motifs invo-qués par les propriétaires contre le polémiste. Si celui-ci s’est toujours acquitté rubis sur l’ongle de son loyer – une douzaine de milliers d’euros mensuels – l’assignation, que s’est procurée Libération, mentionne plu-sieurs manquements de la part des occupants. Et en premier lieu une «occupation illicite» des lieux. C’est en effet au nom de la société Bonnie Production qu’a été renouvelé le bail, en 2010.

Or, cette société a été radiée du re-gistre du commerce en 2013. C’est une nouvelle entreprise, les Produc-tions de la Plume, gérée par la com-

pagne de Dieudonné, qui a pris en charge les affaires de celui-ci depuis 2010. Et notamment le règlement des loyers du théâtre. Une substitution que les propriétaires jugent «suffi-samment grave pour justifier, à elle seule, la résiliation du bail pour faute de la société Bonnie productions».

Jurisprudence pro-Dieudonné se-lon son avocatSecond grief, l’absence d’assurance au titre de Bonnie Productions : les Productions de la Plume ont bien produit une attestation d’assurance à leur nom, mais les propriétaires le jugent sans valeur, la société n’étant selon eux «nullement titulaire d’un bail ni d’un quelconque droit sur les locaux». Enfin, est aussi invoquée la représentation dans le théâtre du spectacle le Mur, jusqu’à son inter-diction par la justice début janvier.

L’avocat de Dieudonné, François Danglehant, se déclare confiant : «Une société radiée, comme Bonnie Productions, ne peut être assignée en justice. La jurisprudence de la Cour de cassation va dans ce sens. La pro-cédure est donc, selon nous, entachée de nullité. De plus, ayant dépassé les deux ans d’occupation sans contesta-tion de la part des propriétaires, les Productions de la Plume jouissent d’un bail commercial de fait.» Sol-licitée par Libération, l’avocate des bailleurs n’a pas donné suite à nos demandes.

Le BNVCA demande l’annulation et l’interdiction d’un colloque à risque prévu à l’Université Paris 8 de Saint Denis les 25 fev et 5 mars,2014 à l’initiative de propagandistes du «Collectif Palestine Paris 8» dans le but d’ accuser l’Etat juif d’apartheid.

Le BNVCA alerté par des admi-nistrés irrités et inquiets demande l’annulation et l’interdiction d’un colloque à risque prévu à l’Univer-sité de Saint Denis les 26 FEVRIER ET 5 MARS 2014 à l’initiative d’un «COLLECTIF PALESTINE PARIS 8» dans le but d’accuser ISRAEL d’apartheid .

h t t p : / / w w w. u j f p . o r g / s p i p .php?article3094 Parmi les invités, figure le sieur Ibra-him BURNAT invité à y intervenir est un activiste anti israélien connu pour ses positions extrémistes, selon lesquelles «Il faut remonter à l’avant-guerre pour justifier que seuls les Juifs présents en Palestine avant 1 939 - et les chrétiens aussi!- pouvaient être admis sur cette terre, que l’Occident avait une telle haine des Juifs que, après cette guerre mondiale, cet Occi-dent avait voulu parquer les Juifs le plus loin d’eux, dans cette terre»

Le mythe de l’apartheid est démenti par l’autorité palestinienne elle-même . Palestiniens et israéliens sont

engagés dans des négociations de paix, et nous ne voyons pas quelle contribution à la paix peuvent appor-ter ce collectif et ce colloque, sinon provoquer à la discrimination et à la haine.

Les faits ont démontré que ce type de propagande est la source principale de l’antisémitisme que subissent les juifs sur notre sol depuis 13 ans.

Cela est confirmé par les plus hauts dignitaires de l’Etat .Le Président le de la République, le Ministre de l’Intérieur, le Président de l’Assem-blée nationale l’ont affirmé «l’antisé-mitisme contemporain avance avec le masque de l’antisionisme»Au cours des manifestations qui se sont déroulées récemment dans les rues de la Capitale les injures antisio-nistes et antijuives ont été proférées qui démontrent que la parole anti-juive est désormais libérée et que les menaces sont réelles.

Le BNVCA demande à toutes les autorités responsables, Présidente de l’Université PARIS 8 Préfet du 93

,aux ministres des Universités et de l’Intérieur, d’user de leur autorité et de leur pouvoir afin de faire annuler et interdire ce colloque .comme cela s’est produit en 2012.

La communauté juive de Saint Denis, autrefois florissante et nombreuse a vu nos compatriotes de confession juive quitter la ville pour d’autres communes, ou régions moins hos-tiles, en raison d’agressions des per-sonnes et de ses biens parce que juifs.La synagogue désertée a déjà été vic-time de jets de bombes.

Nous considérons qu’au regard des événements graves qui agitent les pays arabes et musulmans au proche orient ‘Syrie, Egypte etc) les étu-diants ont mieux à faire qu’attiser les haines et la violence.

Le PrésidentSammy Ghozlan06 09 67 70 05Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme8 Boulevard Saint Simon93700 Drancy - 06 63 88 30 29

23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Éric Robic, meurtrier de l’israélienne Lee Zeitouni, incarcéré en France

Mis en examen en septembre 2013, il devait payer une caution de 200.000 euros dont il ne s’est pas acquitté.

Éric Robic, le conducteur du véhicule qui a mortellement fauché la jeune Israélienne Lee Zeitouni à Tel Aviv en 2011, avant de fuir en France, a été placé en détention provisoire jeudi pour non paiement de sa caution selon une source judiciaire. Cette affaire avait suscité une très vive émotion en Israël, où l’opinion publique récla-mait l’extradition du chauffard et de son passager, Claude Khayat. Mais la France n’extrade pas ses ressortis-sants hors de l’Union européenne.

En examen depuis septembre 2013. L’émotion avait été d’autant plus forte que suspects avaient pris la fuite à bord de leur 4X4 après l’accident, le 16 septembre 2011. Après l’ouver-ture d’une information judiciaire en juillet 2012 à Paris, Éric Robic avait été mis en examen en septembre 2013 pour homicide involontaire aggravé et non-assistance à personne en péril. Son contrôle judiciaire prévoyait alors une interdiction de quitter la France et de conduire, ainsi qu’une caution de 200.000 euros.

Jeudi, un juge des libertés et de la

détention a décidé de révoquer son contrôle judiciaire, entraînant son placement en détention provisoire, au motif qu’il n’a pas payé les échéances prévues par cette caution. Il avait déjà comparu en justice pour cette raison mais n’avait pas été incarcéré.

L’avocate de Eric Robic, Me Fran-çoise Cotta, n’a pas souhaité réagir. De son côté, l’avocat de la famille Zeitouni, Me Gilles-William Gold-nadel, s’est déclaré “pas étonné” par l’information, “vu qu’il n’a payé qu’une partie de sa caution et pas de sa propre initiative”.

Vive émotion en Israël. L’émotion provoquée par cette affaire avait été telle qu’en décembre 2011, Carla Bruni, l’épouse du président français de l’époque, Nicolas Sarkozy, avait écrit à la famille de la jeune Israé-lienne pour lui assurer que la France faisait le maximum pour que justice soit faite.Le président de la Répu-blique lui-même avait évoqué l’af-faire lors du dîner annuel du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), en février 2012.

Damien BrunonEurope 1. CopyrightsSource: http://www.europe1.fr

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

LE GRAND SOIR ANTISEMITE DE TOULOUSE

Cette fois-ci, ce sont les NPA, LE PCF, LDH ET FRONT DE GAUCHE qui viennent de se faire prendre les deux mains dans l’anti-sémitisme le plus pur.

Il était convenu qu’une manifesta-tion aurait lieu hier à Toulouse contre l’homophobie et l’antisémitisme.

Rien ne se passa comme prévu.

Dès le départ de la manif, ce sont les gauchistes venus en masse qui ont hurlé des « Juifs dehors, Sionistes fascistes »…bref tous les bons mots que leurs égaux en débilité d’extrême droite ont scandés il y a peu.

Nicole Yardeni, Présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) de Midi-Pyrénées s’est fait accueillir de façon ignoble par ces nazillons de gauche.

Où se tourner les aminches ?

Nulle part ailleurs qu’autre part.

Cette France de plus en plus moisie commence singulièrement à puer de la gueule et cela fait les affaires aux connards qui ont pris fait et cause pour les arabes.

Notons que jamais derniers, les com-munistes qui ont encore quelques villes ici et là grâce aux votes des damnés de la terre arabes et leurs potes de la LDH (ligue des droits de l’homme) répondent toujours pré-sents pour huer le juif. Ce qui est no-toirement risible lorsqu’on sait que la LDH fut à l’origine créé par des juifs.

A force de vouloir comprendre le monde et le défendre, les juifs ont l’art de fourbir les armes qui invaria-blement vont se pointer sur eux.

Pierre Cohen, Maire de Toulouse et toujours socialiste bon teint avait cru bon ramener sa fraise pour manifester auprès des LGBT et « anti-racistes » mais il s’est carapaté fissa en enten-dant les slogans des fachos commu-nistes.

Inutile de faire dans le détail les aminches : communistes ou gau-chistes c’est du pareil au même, sur-tout lorsqu’on défile comme des glan-dus staliniens pour figer du juif.

Vous imaginez combien le public de Dieudonné pouvait jouir sans entrave ce même jour.

Le gros lard antisémite jouait à gui-chet fermé au Zénith et, il faut voir dans cette manif antisémite des gau-chistes, une sorte de soutien clair et franc aux propos de l’émule du Hez-bollah et pseudo-humoriste.

Nous touchons donc le fond de la connerie en France. So what ? Rien de nouveau.

La France a ses règles douloureuses et les crampes abdominales qui vont avec.

Perso, je relierais tout ce merdier avec les « printemps ». Qu’ils soient arabes ou ukrainien, les gaulois en mal de pognon et de boulot ont envie de la révolution du grand soir. Quoi de mieux que de se rallier aux arabes dits palestiniens et de faire passer la vessie antisémite pour les lanternes libertaires ?

Ah les aminches ! La lutte finale n’est pas loin et, nous avions vu venir ces hordes extrêmes envahir les terrains républicains.

Il y a une dizaine d’années, alors que la LCR avant de s’appeler NPA

défilait dans les rues de Paname avec Juliette Binoche, j’entendais des slo-gans harmonieux et puissants « Les juifs au four ! A mort Israël, à mort les juifs ! »

Derrière Krivine, je ruminais et sou-riais. La Binoche cherchait encore la lumière sur sa gueule de star du mo-ment afin de laisser aux photographes son bon profil.

La LCR et tous ses potes gauchistes souriaient de bonheur. Moi, j’enra-geais, keffieh autour du cou pour pas-ser incognito. C’est ce jour là que j’ai pris la mesure du danger de la parole libérée. Ces hurlements antisémites sont les mêmes aujourd’hui mais dé-complexés puisque si, effectivement les gauchistes à l’époque laissaient dire en riant, aujourd’hui ils hurlent avec les loups. La chorale est com-plète.

Aux grands maux donc…les grands remèdes.

Je préconise toujours le même pro-tocole de soin. Vendez ! Mais pas à n’importe qui. VENDEZ AUX ARABES SURTOUT SI VOUS HA-BITEZ LES BEAUX QUARTIERS.

Oui, je sais, c’est un traitement aussi difficile qu’une chimiothérapie mais il faut se donner une chance.

On ne peut sans cesse aller contre l’histoire. Accordez donc cette répu-blique puante au futur califat.

Les gaulois veulent que leur France s’inscrive dans le futur patrimoine islamique. LAISSEZ FAIRE !On a le pays qu’on mérite, voilà tout.

Si vous apprenez que des Syriens cherchent activement un toit, préférez faire un deal avec eux. Si des arabes maghrébins ou des musulmans pakis-tanais s’activent pour faire souche en France, vendez leurs vos biens…puis…PARTEZ !

N’espérez pas une minute que les choses s’amélioreront et pensez donc à l’éducation de vos enfants qui de-vront subir un enseignement plus que médiocre et un endoctrinement isla-mique poussé.

A vos marques…

Nina

Yvelines : un tract antisémite ciblant Vincent Peillon fait polémique

Après une réunion organisée par l’UMP à Fontenay-le-Fleury dans les Yvelines jeudi 13 février, un tract aux relents racistes et anti-sémites a été distribué. Le respon-sable ? Marc Hazaers, un ancien cadre UMP dont l’épouse, Denise, qui figurait sur une liste dissidente de l’UMP, a annoncé sa démission.Denise-Hazaers

Ce tract d’extrême droite suscite de nombreuses polémiques. En marge d’une réunion organisée par l’UMP jeudi 13 février à Fontenay-le-Fleury dans les Yvelines, un tract aux relents racistes et antisémites a été distribué. Il a également été diffusé le lende-main par mail aux militants locaux par Marc Hazaers avec cette mention : “Faites suivre un maximum, tout le monde devrait savoir”. Après de nombreuses condamnations d’élus lo-caux, la femme de Marc Hazaers, pré-sente sur une liste pour les prochaines élections municipales, a annoncé sa démission.

« Savez-vous qui est Vincent Peillon ? », s’interroge Marc Hazaers, un ancien cadre UMP de la ville. « Pour lui (Vincent Peillon, ndlr), la religion catholique doit disparaître. Il déclare que l’on ne pourra jamais construire un pays de liberté avec le catholi-cisme, ni avec le protestantisme, que l’on ne sait pas « acclimater ». Nous pensons, en revanche, qu’il a su ac-climater l’Islam en France puisqu’il n’en parle pas, notamment grâce à la construction de près de 3.000 mos-quées ». Ce message purement men-songer est en réalité le copier-coller de propos publiés sur les forums et les sites d’extrême droite. On le retrouve par exemple sur celui d’Alain Soral, Egalité et réconciliation.

« Il s’agit juste d’une maladresse »

Qui est le responsable de cette diffu-sion ? Ancien président de l’AFACS (Association fontenaysienne d’ani-mation culturelle et sociale), c’est Marc Hazaers, ex-animateur local de l’UMP, qui a distribué puis diffusé ce tract. Selon nos informations, cet homme ne verse plus de cotisation à

l’UMP depuis 2011, mais est resté « un militant attaché au parti ». Contac-té par metronews, Gérald Favier, délégué UMP de la circonscription livre quelques précisions. « L’UMP condamne évidemment cet acte, mais ce garçon a présenté ses excuses à la trentaine de personnes qui a reçu ce tract », précise-t-il. Et d’ajouter : « Il ne partage pas ces idées racistes, il s’agit juste d’une maladresse qui l’affecte beaucoup ».

Son épouse, Denise, figurait par ail-leurs sur la liste de Richard Rivaud (UMP non investi par son parti) aux municipales. Dans un premier temps, Richard Rivaud avait tenté de défendre sa candidature. « Denise Hazaers n’est en rien responsable des propos de son mari, je regrette qu’elle soit associée à ce tract », déplore-t-il à metronews. Mais ce samedi, l’épouse de Marc Hazaers a présenté sa démis-sion. »Je lui ai dit de prendre du recul et de réfléchir avant de confirmer sa démission », précise Richard Rivaud.

Valérie Pécresse condamne « fer-mement » ce tract

Valérie Pécresse, présidente de l’UMP des Yvelines, a « fermement » dénoncé vendredi la diffusion de ce tract « injurieux, diffamatoire et aux relents antisémites » concernant Vin-cent Peillon, ministre de l’Education nationale. De son côté, Dominique Conort, maire (UDI) de Fontenay-le-Fleury a également réagi. « L’extré-misme n’a pas sa place dans notre commune. A travers ces propos, c’est l’image de toute une ville qui est salie », a-t-elle déploré.

Sur son compte Twitter, le parti de Richard Rivaud a d’abord condamné ce tract. « Richard Rivaud se joint à Valérie Pecresse pour dénoncer toute forme d’antisémitisme », a posté Rivaud2014 sur le réseau social. L’équipe du candidat a ensuite nuan-cé cette condamnation en retweetant le message d’un élu UMP : « Il faut condamner tout racisme, mais atten-tion à l’instrumentalisation du ra-cisme ».

Vous désirez acquérir un bien en Israël mais vous hésitez encore sur sa destination : vacances, alya, location ? Sachez que l’investissement locatif en Israël est bien plus souple qu’en France juridiquement et il peut donc s’avérer plus facilement lucratif.

1. Les conditions du bail de location : En Israël, il n’y a pas de contrat stan-dard, ce qui signifie que d’une part il faut être très prudent avant la signature d’un bail pour en comprendre toutes les implications juridiques, mais que d’autre part tout est permis et ainsi on peut y insérer des conditions très flexibles. En Israël, vous pouvez obte-nir des garanties conséquentes lors de la signature du contrat. De plus, les pro-cédures d’expulsion sont simplifiées et un bon contrat surpasse en général la loi.

2. La fiscalité applicable aux loyers : en Israël, les revenus provenant de loyers d’habitation sont exemptés jusqu’à un total d’environ 4900 shekels. Au-delà, il est possible d’appliquer un taux for-faitaire de 10%. Attention, ce régime fiscal très avantageux concerne les pro-

priétaires particuliers et uniquement les locations résidentielles. Si vous louez un local commercial ou si vous vous lancez dans un commerce de location saisonnière, l’imposition est pleine et marginale, et cela en fonction de l’en-semble de vos revenus en Israël.

3. L’investissement commercial : Il a longtemps été déconseillé d’un point de vue fiscal d’acquérir et/ou de louer un bien commercial pourtant loué plus cher au mètre carré. On entend par commercial un bien détenu par une société et/ou un bien exploité par une activité commerciale et/ou une location d’habitation saisonnière par exemple. Aujourd’hui, ce n’est plus toujours le cas car les réformes fiscales sont telles, que souvent, les avantages fiscaux oc-troyés sur les appartements résidentiels par rapport aux biens commerciaux ont peu d’impact. Dans ce cas, l’étude d’une optimisation fiscale vous per-mettra d’investir dans un bien au rap-port locatif plus élevé sans y perdre au niveau fiscal.

D’un point de vue juridique et fiscal, Israël offre donc des avantages excep-tionnels pour les investisseurs. Quant au plan économique, selon la ville, on peut en Israël obtenir un taux de ren-tabilité très compétitif par rapport à d’autres pays.

Publié à titre d’information géné-rale, ne constitue pas une consulta-tion juridique particulière.Me Yaël Hagege-Maruani00972 (0) 35 23 99 [email protected]

Source: www.yhm-law.com

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Un sujet très rarement évoqué dans la presse israélienne : les ventes d’armes du Japon à Israël. Le Pen-tagone de Tel Aviv (Kiria) ne traite jamais en public de ce sujet confi-dentiel et très peu de chiffres sont connus. Aucun patron des services secrets à la retraite n’en a parlé pu-bliquement et c’est certainement le Secret d’Etat le plus gardé d’Israël. Bien peu de personnes connaissent l’étendue réelles des relations israé-lo-japonaises dans le commerce des armes car la censure est tenace sur ce sujet. la raison ? Ne pas froisser la Chine et la Corée du sud grands amis d’Israël et partenaires commerciaux de premier plan.

Selon (1) : Le Japon pourrait lever l’embargo sur les exportations d’armes vers certains pays. Les nouvelles règles omettent de mentionner l’interdiction d’exporter vers des pays parties pre-nantes à des conflits internationaux.

Le Japon a rédigé un projet de nou-velles directives qui mettrait un terme à des décennies d’interdiction des ex-portations d’armements, a déclaré une source proche du dossier dimanche, décision susceptible d’aggraver un peu plus les tensions avec la Chine et la Corée du Sud. Le Premier ministre Shinzo Abe a défini de nouvelles priori-tés en matière de sécurité, en particulier en matière d’autosuffisance de l’armée, estimant que la situation est devenue plus menaçante face à une Corée du Nord imprévisible et à une Chine qui tend à s’affirmer de plus en plus, y compris militairement.

Mais la Chine et la Corée risquent fort de ne pas goûter cette nouvelle poli-tique sécuritaire nippone car la Seconde Guerre mondiale reste encore très pré-sente dans les esprits. Sans compter que Pékin et Séoul entretiennent depuis longtemps avec Tokyo des contentieux

tenant à quelques chapelets d’îles.

Le Japon avait élaboré les “trois prin-cipes” gouvernant les exportations d’armements en 1967, prohibant la vente aux pays communistes, à ceux impliqués dans des conflits internatio-naux et à ceux faisant l’objet de sanc-tions des Nations unies. Dans les faits, ces principes revenaient à une interdic-tion pure et simple d’exporter, à cer-taines exceptions près, et de concevoir et produire des armes avec tout autre pays que les Etats-Unis.

Suivant les nouvelles dispositions, les exportations seraient approuvées à la suite d’un “examen rigoureux” si elles venaient à l’appui de missions paci-fiques, a expliqué la source. La concep-tion commune d’armements visant à améliorer la sécurité nationale serait elle aussi autorisée dans ce cadre. Les nouvelles règles omettent de mention-ner l’interdiction d’exporter vers des pays parties prenantes à des conflits in-ternationaux. Le gouvernement espère approuver ces nouvelles dispositions dès le mois prochain.

Ce qui veut dire, selon le quotidien Asahi Shimbun, que le Japon se réserve la possibilité d’exporter davantage vers des pays tels qu’Israël, qui a acheté l’an passé des F-35 construits par Lockheed Martin mais dotés aussi de composants produits au Japon».

Source: (1) La Tribune (Copyrights)

Secret Défense. Le Japon Exportera t-il Davantage d’Armes Vers Israël ?

Nouvelle invention qui détecte la souffrance dans les yeux

Une nouvelle invention qui détecte la douleur a été présentée récem-ment : le pupillomètre. Cette petite caméra analyse la dilatation de la pupille pour évaluer la souffrance du patient.

Lire la souffrance dans les yeux d’une personne, c’est ce que propose un nou-veau dipositif présenté ce 20 février à Lyon (Rhône) : le pupillomètre. Il s’agit d’une petite caméra placée sur l’œil qui mesure la dilatation de la pupille. La mesure s’effectue dans le noir, afin qu’aucune lumière ne puisse perturber le processus.

Adapter le dosage de l’anesthésieLe pupillomètre permet de vérifier plusieurs détails relatifs à la douleur. Un patient sous anesthésie générale est incapable de communiquer. Mais son corps, ses pupilles en particulier, peuvent refléter la douleur qu’il ressent. Grâce à un tel outil, les médecins pour-raient adapter au mieux la dose néces-saire d’antalgiques. C’est d’autant plus précieux que nous ne sommes pas tous sensibles à la souffrance de la même façon. Par exemple, une personne âgée a besoin d’une moindre dose d’antal-giques car elle ne ressent pas autant la douleur que les plus jeunes. Réduire le dosage permet un réveil et une récu-pération plus rapide après l’opération. Mais le pupillomètre permet aussi bien l’inverse, à savoir quand le dosage n’est pas suffisant et que le patient souffre. Car, on le sait, une anesthésie

trop faible engendre de fortes douleurs postopératoires qui retardent le rétablis-sement.

Evaluer la souffrance d’un patient dans le comaLe pupillomètre n’est pour le moment utilisé que dans quelques établisse-ments. Développé depuis trois ans par deux ingénieurs marseillais, l’outil coûte encore très cher. Parmi les pre-miers « adeptes » de l’invention : l’hô-pital de la Croix-Rousse (Lyon), l’hôpi-tal Lariboisière (Paris)… et le CHU de Grenoble (Isère). Le pupillomètre est d’ailleurs utilisé par le Pr Jean-Fran-çois Payen sur Michael Schumacher, hospitalisé au service de réanimation depuis son accident à ski. Cela a permis de vérifier qu’un patient dans le coma ressent la douleur.

Les applications sur des patients in-conscients sont donc nombreuses. Mais d’autres cibles potentielles s’esquissent : les nourrissons et les personnes très âgées, notamment, mais aussi les per-sonnes ne parlant pas la langue du pays. Une petite révolution semble se dessi-ner dans le monde de la santé. Mais pour le moment, le dispositif ne fonc-tionne que sur un patient inconscient, puisque d’autres facteurs comme le stress ou la lumière perturbent l’analyse des données en influençant la dilatation de la pupille.

par Audrey Vaugrente

Nouvelle invention qui détecte la souffrance dans les yeux

28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

Des sacs de graines de la compagnie israélienne productrice de graines Hazera Genetics sont alignés sur les étagères d’un entrepôt.

Une autre maison est remplie de plas-tiques de StePac, une entreprise israé-lienne dont les sacs permettent de conserver des légumes plus longtemps.

Dans un troisième entrepôt se trouvent des rangées de tuyaux enroulés, avec chacun des trous réalisés par Netafim, entreprise israélienne pionnière dans l’irrigation au goutte-à-goutte.

Les entrepôts contenant les toutes dernières technologies israéliennes d’agriculture ne sont pas situés dans l’Etat juif mais à 5 000 km de là, sur un large campus en dehors de Nairobi, la capitale du Kenya en pleine croissance. C’est de là qu’ils seront envoyés aux fermiers à travers l’Afrique de l’Est.

L’intermédiaire entre les labos israé-liens et les champs africains est Ami-ran Kenya, une entreprise fondée en Israël (maintenant une filiale de la multinationale britannique Balton CP) qui apporte le savoir-faire israélien aux fermes d’Afrique de l’Est.

Créé en 1963, année de l’indépen-dance du Kenya, Amiran fournit des provisions aux fermiers de la planta-tion jusqu’à la moisson, sans oublier de soutenir aussi les petits producteurs dans toute la région.

« Nous avons mis en contact les fermes avec des experts israéliens pour structu-rer l’industrie », a déclaré Yariv Kedar, chef du département de l’agriculture chez Amiran.

« Si vous avez l’irrigation sans les graines, vous n’avez pas résolu le pro-blème. Si vous n’avez pas pulvérisé les produits, vous n’avez pas résolu le pro-blème. C’est une démarche holistique. »

Une grande partie de l’Afrique de l’Est représente un riche paysage verdoyant traversé de collines, de forêts et de sources comme le Nil ou le Lac Vic-toria.

Contrairement à Israël, dont les vastes étendues désertiques sont loin d’être idéales pour l’agriculture, le problème

auquel les fermiers africains sont confrontés n’est pas le manque d’eau, selon Kedar, mais la dépendance pro-longée à des méthodes de culture tradi-tionnelles et inefficaces.

Les technologies israéliennes comme l’irrigation au goutte-à-goutte, un sys-tème dans lequel l’eau sort lentement de minuscules trous dans des tuyaux, évitant ainsi la perte d’eau par évapo-ration, fournit des avantages considé-rables même dans une Afrique de l’Est riche en eau, ce qui permet aux fermiers d’utiliser moins d’eau en hydratant le sol plus efficacement.

Les ventes africaines des tuyaux repré-sentent 100 des 800 millions de dollars de ventes totales de Netafim, selon Yi-gal Mazor, le directeur des ventes pour l’Afrique.

« L’Afrique a toujours été importante, mais au cours des dernières années, elle est devenue un moteur de croissance pour Netafim », déclare Mazor. Si l’on regarde l’irrigation au goutte-à-goutte à l’échelle mondiale, économiser de l’eau n’est pas la priorité absolue. Pour le reste du monde, cela donne beaucoup plus d’avantages.

L’ambassadeur israélien au Kenya Gil Haskel explique qu’Amiran n’est pas la seule compagnie israélienne à per-cevoir des opportunités en Afrique de l’Est.

Plusieurs entreprises israéliennes, y compris le groupe de construction So-lel Boneh, ont participé activement au développement de l’économie et des infrastructures du Kenya.

« Nous avons eu d’excellentes relations avec la plupart des pays avant leur indé-pendance parce qu’Israël luttait égale-ment pour obtenir son indépendance », a déclaré Haskel. « Nous nous sentons très bien accueillis. »

Mais sous l’impulsion de Kedar, qui a quitté il y a sept ans le producteur de produits chimiques Makhtesim Agan pour rejoindre Amiran, ce dernier a commencé à se concentrer sur des pe-tits fermiers qui n’avaient pas accès aux technologies agricoles.

La signature d’un contrat avec Amiran permet d’obtenir un « Kit du fermier »,

La technologie d’Israël au service de l’Afrique !

qui fournit aux petits producteurs tout ce dont ils ont besoin, des graines en passant par les serres et les engrais.

Les kits, qui coûtent 3 300 dollars, per-mettent de cultiver une surface de 500 m2. En payant un surplus, Amiran pro-pose aux fermiers un contrôle mensuel par des agronomes expérimentés.

La compagnie a vendu 7 500 kits de-puis 2009 et, selon Kedar, environ 75 % des acheteurs rencontrent le succès, rentabilisant ainsi leur investissement et obtenant la production qu’ils sou-haitent

La compagnie a vendu 7 500 kits de-puis 2009 et, selon Kedar, environ 75 % des acheteurs rencontrent le succès, rentabilisant ainsi leur investissement et obtenant la production qu’ils sou-haitent.

Kedar insiste sur l’objectif principal d’Amiran, qui est de réaliser des pro-fits, non pas de faire de la charité.

En conséquence, la compagnie a continué à se consacrer aux méthodes conventionnelles d’agriculture incluant l’utilisation d’engrais chimiques et des pesticides.

Amiran propose ses Kits biologiques du fermier à un coût légèrement plus élevé, mais Kedar explique que le bio représente une toute petite part des

ventes globales de la compagnie.

Restreindre l’agriculture biologique pourrait porter préjudice aux fermiers à long terme, selon John Cheburet, qui anime une émission à la radio produite par « le Fermier biologique », une orga-nisation kényane promouvant les pra-tiques biologiques.

Même s’il félicite Amiran d’appor-ter les technologies développées en Afrique, Cheburet s’inquiète des campagnes de marketing des grands groupes de l’industrie agronomique qui donnent l’impression que les méthodes conventionnelles sont le seul moyen de produire.

« L’utilisation à long terme de produits chimiques a eu un impact sur la struc-ture du sol », explique Cheburet. « Le marketing vous fait croire que soit vous utilisez des pesticides, soit vous êtes condamnés. Si vous avez des vendeurs, leur intérêt est de réaliser des ventes, et non pas de montrer aux fermiers une vision plus large de ce qu’est l’agricul-ture. »

Le représentant du département de l’agriculture biologique d’Amiran, Ami Ben-Israël, déclare que son ser-vice prend de l’envergure, mais que les fermiers manquent de connaissances sur les pratiques biologiques. De plus, le marché est limité dans les environs de Nairobi.

Sur les 1 000 Kits du fermier vendus l’année dernière, seuls 40 étaient biolo-giques, même si Ben-Israël espère une augmentation pour cette année.

« En Occident, les personnes connaissent bien la production bio-logique », souligne Ben-Israël, un Juif noir qui a enseigné les méthodes d’agriculture biologique en Antigua et au Ghana.

« Ici au Kenya, c’est relativement nouveau. Les consommateurs dans les régions rurales ne sont pas encore com-plètement sensibilisés au bienfait de la production biologique, cela a été un défi de vendre dans cette région. »

Même en gardant un œil sur les béné-fices, Kedar déclare qu’Amiran aide les fermiers kényans à avoir une vie meilleure. En 2010, les Nations unies ont récompensé Amiran d’un prix pour son aide à l’éradication de l’extrême pauvreté et de la faim, un des objectifs majeurs de développement des Nations unies pour l’Afrique.

« Nous développons et entraînons les petits fermiers à rattraper leur retard », explique Kedar. « Nous voulons qu’ils voient que l’on peut produire beau-coup, même sur une petite surface. »

Par JTA – ToI

L’histoire a fait la une des journaux israéliens . Un couple de pingouins du zoo de Tel-Aviv était en réalité composé de deux… femelles. Des pingouines !

Une rareté chez les pingouins, très à cheval sur la literie et la cellule fami-liale, qui plus est en captivité.

C’est en constatant que les amoureux ne se reproduisaient pas que les soi-gneurs du zoo, au bout de plusieurs mois, ont fini par mener leur en-quête, effectuer des prises de sang, et découvrir le pot aux roses. Faisant de ces deux impératrices les nouvelles reines des réseaux sociaux.

Gai… comme un pingouin ?

30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Février au 4 Mars 2014

« L’Occident n’a pas incité l’Iran à croire qu’il devait renoncer au nu-cléaire ». Ce sont les constatations d’un expert en la matière, ancien fonctionnaire de la Maison Blanche, confiées à un journaliste de la chaine américaine Bloomberg.

Gary Seymour, de l’université de Harvard, estime que les chances de parvenir à un accord avec Téhéran sont pratiquement nulles. Pour lui, les discussions vont se prolonger pendant deux ou trois ans, laissant le temps aux délégués iraniens de décider qu’ils sont assez forts et qu’ils peuvent se retirer.

« Pour que les pourparlers aient des chances d’aboutir, ajoute-t-il, il faudrait que les Iraniens acceptent de réduire le nombre de leurs centrifugeuses actives et la quantité d’uranium faiblement en-richi. Ils devraient aussi fermer le site souterrain d’enrichissement d’uranium de Fordo et le réacteur à eau lourde

d’Arak ».

Seymour confirme que le président iranien Hassan Rohani n’est pas assez puissant, de toute façon, pour procé-der au moindre changement dans la politique de son pays. Et même s’il le souhaitait, précise-t-il encore, le leader suprême de la République islamique Ali Khamenei et les extrémistes des Gardes de la Révolution ne le laisse-raient certainement pas faire.

Pour Seymour, le président Obama se trouve piégé dans cette affaire. Mal-gré tout, indique-t-il, les négociations ne sont pas une perte de temps : « Si nous parvenons à geler le programme pendant deux ans, c’est déjà une bonne nouvelle. Notre stratégie consiste à temporiser, avec toujours l’espoir d’un changement de régime en Iran », conclut-il.

Claire Dana-Picard

Iran-Occident: aucune chance de parvenir à un accord!

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou a parlé dimanche soir, souli-gnant que le refus de l’autorité pales-tinienne de reconnaître Israël comme l’état juif est le facteur fondamental empêchant la paix. « La reconnais-sance de l’état juif est une condition nécessaire pour la paix, » a souligné Netanyahou.

S’adressant à une chaîne de télévision allemande avant la visite en Israël de la chancelière allemande Angela Merkel lundi, Netanyahou a salué les efforts du secrétaire d’état américain John Kerry pour parvenir à un accord de paix entre Israël et l’autorité palestinienne.

« La seule façon de parvenir à la paix est d’exprimer son soutien aux efforts de Kerry, » a affirmé Netanyahou. « Ensemble, avec les palestiniens, et à leur tête le président de l’AP Mahmoud Abbas, nous devons nous asseoir à la table et parvenir à un accord. »

« Je suis prêt à accepter leur existence dans leur pays, pourquoi ne m’accepte-raient-ils pas ? » a demandé Netanya-hou, soulignant que le refus de recon-naître Israël comme un état juif est un obstacle majeur à la paix.

« L’obstacle des pourparlers de paix est ce principe (de reconnaissance), et non pas la question de la construction israélienne dans les implantations qui suscite de nombreuses critiques en Oc-cident, » a fait valoir Netanyahou. Il a en outre démenti les affirmations disant que la construction est un problème majeur, disant que c’est une question qui « sera résolue dans le cadre des négociations. »

Vendredi dernier, l’ambassadeur améri-cain en Israël, Dan Shapiro, a déclaré que l’AP devra nécessairement recon-naître Israël comme état juif dans tout accord-cadre, un jour après qu’un res-ponsable de l’OLP ait déclaré qu’Ab-bas était prêt à reconnaître Israël.

Abbas a précédemment dit que les pays arabes « ne reconnaîtront jamais Israël », et a noté à plusieurs reprises refuser de reconnaître l’état juif. Dimanche, les législateurs (…) du Hamas a mis en garde que toute reconnaissance d’Israël sera une « peine de mort » pour l’AP.

Kerry aurait proposé qu’Israël serait contraint de « gagner » la recon-naissance par l’AP de l’état juif en s’obligeant a des garanties qu’il ne compromettra pas le statut des arabes israéliens… les arabes les plus libres de tout le monde arabe. On comprend en effet pourquoi.

Netanyahou : « je suis prêt à accepter la Palestine, pourquoi pas Israël ? »