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GRATUIT - Numéro 297 - Edition du 26 Mars au 1er Avril 2014 Journal israélien en langue française

Israël Actualités n°297

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 297 - Edition du 26 Mars au 1er Avril 2014 Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

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Ne jamais faire entrer le loup dans la bergerie

Le premier tour des élections muni-cipales a eu lieu dimanche dernier et, ce qui devait arriver, arriva ! La vague bleu marine a eu lieu et le Front National a dépassé tous les ob-jectifs prévus en ayant déjà un maire élu au premier tour dans le Nord de la France à Hénin-Bomont, fief du Front National dans lequel Marine le Pen avait échoué de justesse aux dernières législatives … Je crois que ce n’est jamais arrivé ! De plus, certains d’entre eux se retrouvent en position de ballotage favorable, voire très favorable, comme Gilbert Col-lard à Saint Gilles ou encore Louis Alliot à Perpignan. Cela va permettre au front national d’avoir un nombre important de conseillers municipaux, voire de maires. Mais le plus éton-nant, c’est l’effondrement du Parti Socialiste et de leurs alliés (EELV ou du PC) qui ont reculé sur l’ensemble du territoire. Comme je vous l’ai dit la semaine dernière, cette élection n’est pas une élection comme les autres. On ne vote pas pour un parti mais pour homme et sa façon de gérer une ville. La politique du gou-vernement est telle qu’elle a rattrapé les maires socialistes qui essayent de se débrouiller seuls. Nombreux sont toutefois nos amis qui ont été élus au premier tour comme Claude Goasguen, candidat UMP à Paris 16 ou bien Monsieur Puponi, Maire de Sarcelles.

Durant cette élection, nous avons pu assister à des événements qui ont été très peu médiatisés sur les actes racistes qu’ont pu subir les candidats

de confession juive en France comme le candidat René Taieb dans la ville de Montmagny (95) ou bien comme Mr Hay Sogol qui a reçu des menaces de mort à Marseille (13). Et que dire des actes antisémites placardés sur les affiches des candidats juifs … La France d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier … La montée des extrêmes fait que le Juif est de plus en plus menacé. Notamment lorsque que l’on peut voir dans les magasins HM une collec-tion de vêtements avec comme flo-cage une tête de mort à l’intérieur du Magen David. Si cela n’est pas de la provocation, c’est se foutre du monde … Grâce à Dieu, la communauté reste unie contre ses ennemis et peut aussi compter sur des amis fideles comme nous avons pu le constater lors de la dernière manifestation contre la haine organisée par le CRIF ou des personnalités de tout bord, excepté bien évidement les extrêmes, ont pu prendre la parole pour dire que sans les Juifs de France, il n’y aurait pas de France … Il faut aussi saluer le travail important du BNVCA, représenté par son président Sammy Ghozlan contre toutes les agressions antisémites … Aujourd’hui, à quelques jours du deuxième tour, nous devons nous res-saisir en votant pour les candidats qui feront barrage au Front National. Evi-dement, cela ne nous arrangera peut-être pas mais vaut mieux tout sauf un loup dans la bergerie. Car si le loup est entré, nous aurons du mal à l’en faire sortir.

Alain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Mercredi 19 mars, nous étions des milliers à travers la France à nous rassembler pour nous souvenir et honorer la mémoire des victimes des massacres de Montauban et Toulouse.

Nous étions des milliers à rappeler le souvenir des assassinats d’ Ilan Hali-mi, Sebastien Sellam, Jonathan, Eva, Arie Sandler et Myriam Monsenego, tous tués parce qu’ils étaient juifs !

Nous étions des milliers à proclamer haut et fort que « La Haine des Juifs, Ça Suffit ! « Nous étions tous là pour rappeler que depuis 10 ans l’antisémi-tisme a repris force et vigueur.

Qu’aujourd’hui non seulement la parole s’est libérée mais qu’elle est devenue déclencheurs d’agressions.

Qu’ à l antisémitisme classique de l’extrême droite qui renaît en Europe, s’est ajouté celui de l’extrême gauche habillé aux couleurs de l’anti sio-nisme.

Que les néo nazis d’hier ont au-jourd’hui des frères d’armes et de haine qui s’appellent anti sionistes !

Que les Faurisson, Soral et autres théoriciens fascistes ont un nouvel apôtre qui se nomme Dieudonné M bala, M’Bala.

Que ce ne sont plus les stades qui sont remplis mais des salles de spectacles dans lesquelles se regroupent les nou-velles troupes.

Qu’à côté de ceux qui tendent le bras, il y a ceux qui font des Quenelles.

Que la propagande passe par internet et tisse sa toile.

Qu’à côté de ceux qui sont formés par les néo fascistes, il y a ceux qui sont manipulés, endoctrinés et formés dans certaines mosquées.

Ceux qui sont envoyés en Syrie ou en Afghanistan pour combattre pour le Djihad et qui reviennent se fondre dans nos banlieues et préparent des attentats.

Ce constat, nous le faisons depuis bien longtemps et nombreux ont été

ceux qui feignaient de ne pas le croire et l’entendre.

Aujourd’hui nous ne pouvons qu’ap-précier cette prise de conscience et surtout l’action du Ministre de l’Inté-rieur: Manuel Valls, qui de la tribune place du Trocadéro, dans un discours républicain enflammé et surtout sin-cères a su nommer les choses : « l’ anti sionisme est l’antisémitisme mo-derne « a t il déclaré.

Mercredi 19 mars nous étions des milliers à nous rassembler, mais nous aurions dû être des dizaines voir des centaines de milliers de républicain de toutes tendances, origines ou reli-gions !

L’ antisémitisme a tué et il peut en-core tuer.

Le lendemain même, un enseignant de confession juive a été agressé, insulté et frappé dans le 19eme arron-dissement de Paris.

Ses agresseurs ont crié « Mort aux Juifs ! Sale Juif ! «. Les mêmes mots que ceux qui ont été criés en toute im-punité dans les rues de Paris lors de « la journée de la colère « La même haine par d’autres antisémites, qui s attaquent lâchement aux juifs isolés et seuls.

La République doit réagir avec fer-meté avant que la gangrène ne soit plus maîtrisable.

Dans ce combat pour la Liberté, elle nous trouvera toujours à ses cotés.

Aujourd’hui la communauté juive est révoltée et se pose beaucoup de ques-tions.

Notre jeunesse se sent abandonnée et parfois trahie, elle nous regarde et refuse de baisser la tête!

Nombreux sont ceux qui envisagent de partir et cela ne doit pas être oc-culté.

Ces départs légitimes ne doivent pas être une fuite mais un choix person-nel, pensé et réfléchi.

Les antisémites doivent entendre que les juifs de France ne se sauveront plus jamais, ils se défendront et res-teront maître de leur destin.

Ils doivent comprendre que tous ceux qui décideront de prendre le chemin de la terre dIsrael le feront librement afin d’accomplir le rêve sioniste et la prophétie plusieurs fois millénaire que nous répétons chaque Pessah: L’An Prochain À Jérusalem !

Qu’Israel est la terre du peuple juif, son foyer.

Ils doivent savoir que les juifs se dé-fendront et que personne ne les mettra dehors !

Gil Taieb

Personne ne nous mettra dehors

Et si ça s’était passé ici? Essayons d’imaginer un instant un scénario légèrement science-fictionnel: le nord de la France est attaqué par des dizaines de roquettes en prove-nance de Belgique, forçant les habi-tants à se réfugier dans des abris; des avions français ripostent en bombardant des sites des respon-sables, à savoir une organisation terroriste flamande; les Pays Bas condamnent la France tout comme le fait la communauté internatio-nale.

Science-fiction? Pas forcément si l’on tire des parallèles: remplaçons la France par Israël, la Belgique par Gaza, l’organisation flamande par le Djihad Islamiste, les Pays-Bas par l’Autorité Palestinienne, et la com-munauté internationale est toujours la communauté internationale.

Or, c’est exactement ce qui s’est pas-sé dans le sud d’Israël le week-end précédent. En 48 heures, plus de 70 roquettes avaient menacé la vie des habitants, forcés de passer la fête de Pourim (sorte de Mardi Gras) dans les abris, les enfants empêchés d’aller à l’école, les hommes et les femmes craignant de se rendre au travail. Les avions israéliens ayant bombardé les sites de lancement, et l’Autorité Palestinienne, pourtant rivale du Ha-mas de Gaza, de condamner aussitôt Jérusalem, imitée par la communauté internationale.

Donc, le scénario est bien réel et la comparaison s’imposait pour faire imaginer à l’étranger la tension que

connaissent les habitants de cette région. Or, ce scénario n’est pas nou-veau, et plus ça change plus c’est la même chose.

A l’heure actuelle tout est calme, sans doute provisoirement, du moins jusqu’à la prochaine fois. En revanche, les choses semblent s’en-flammer au nord du pays. Au cours des derniers jours, plusieurs incidents ont eu lieu le long de la frontière avec la Syrie, des charges explosives posées sur le trajet des patrouilles de routine de Tsahal ayant fait des bles-sés parmi les soldats israéliens. Or, cette fois, contrairement au passé, ces attentats sont de la responsabilité du Hezbollah, donc tolérés par le régime syrien. Une fois de plus, Israël a ri-posté et Damas ainsi que le Hezbol-lah de menacer à leur tour. Ainsi, la tension est montée d’un cran, ce qui pourrait expliquer les grandes ma-noeuvres organisées par Tsahal aux environs du Golan.

A cette ambiance d’escalade s’ajoutent des préoccupations d’un autre ordre. Certes, l’iconnue concer-nant l’issue des négociations avec les Palestiniens, auxquelles d’ailleurs personne ne croit, est reléguée au deu-xième plan par rapport à l’inquiétude face aux divergences avec Washing-ton, aggravées en raison d’un chat noir passé entre le ministre israélien de la défense Yaalon et le Secrétaire d’Etat John Kerry, ayant manifesté de part et d’autre une mauvaise humeur, à la suite de certaines déclarations du Ministre israélien, mal appréciées à la Maison Blanche.

Sans oublier une paralysie totale de la diplomatie israélienne, pas très per-formante jusqu’à présent mais inexis-tante actuellement due à la grève pro-clamée par le personnel du Ministère des Affaires Etrangères, et notam-ment les diplomates. C’est un conten-tieux face au Trésor concernant les salaires et les prestations sociales « honteuses » selon les diplomates.

Ainsi, toutes les ambassades et repré-sentations d’Israël à travers le monde sont fermées; des voyages officiels annulés; des passeports diploma-tiques retirés. En somme, c’est l’iso-lement politique, et pour une fois par l’initiative des Israéliens. Or, le ministre des Affaires Etrangères Avigdor Liebermann ne soutient pas ses subordonnés face au Trésor mais les blâment.

Cela s’ajoute aux théories conspira-tionnistes qui vont bon train même parmi certains milieux chargés de la sécurité, se joignant ainsi au grand mystère de l’avion malaisien disparu. Selon certaines spéculations un peu délirantes, l’avion pourrait servir à des terroristes comme bombe géante visée contre des objectifs importants ou peuplés en Israël, voire aux Etats Unis, à l’exemple du précédent du 11-Septembre. Les experts israéliens affirment qu’Israël est paré contre une telle éventualité, mais sans pour autant parvenir à rassurer tous les craintifs.

huffingtonpost.fr

Imaginons que le Nord de la France soit attaqué par la Belgique…

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66L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Qui dirigent aujourd’hui les pays du monde occidental ?Les commentaires sur ce qui se joue présentement en Ukraine sont tristement risibles.

Ils sont aussi intelligents que ceux qui ont accompagné le printemps arabe qui, faut-il le rappeler, n’a jamais existé que dans la tête de quelques journalistes et hommes politiques particulièrement niais.

J’ai écrit voici quelques semaines que la révolution en Ukraine n’aurait pas lieu, et qu’il n’y aurait pas plus de printemps à Kiev qu’il n’y en a eu au Caire.

La révolution en Ukraine n’a pas eu lieu

Un dirigeant corrompu est parti. Les émeutiers qui l’ont chassé ont installé un gouvernement provisoire à la mo-ralité douteuse (je n’oublie pas, moi, qu’il comprend des gens venus de mouvements d’extrême-droite impré-gnés d’antisémitisme, dénoncés l’an dernier encore par le Centre Simon Wiesenthal : Svoboda signifie liberté mais est aussi le nom du parti socia-liste-national (?!) d’Ukraine), et cinq membres de Svoboda sont au gouver-nement (dont Oleksandr Sych, vice premier ministre). Ce gouvernement provisoire est soutenu verbalement par l’administration Obama (ce qui veut dire qu’il n’est soutenu par rien), ainsi que par l’Union Européenne (ce qui veut dire qu’il est soutenu par moins que rien).

Ce gouvernement aurait besoin, pour survivre, de perfusions financières massives que ni l’administration Obama ni l’Union Européenne ne pourront lui donner dans la durée (le accords signés avec l’Union Européenne sont strictement sym-boliques). Mais, surtout, il apparaît comme l’émanation de la moitié Ouest du pays, celle qui parle ukrai-nien, celle qui est (comme le Premier ministre Arseniy Petrovych Yatse-nyuk) catholique, et qui, pour partie, fut polonaise, et pas du tout l’émana-tion de la moitié Est du pays, où l’on parle russe et où on est orthodoxe.

Les deux moitiés du pays, depuis la chute de l’empire soviétique, tenaient ensemble tant bien que mal tant que l’une des moitiés ne tirait pas trop fort dans une direction.

La moitié Ouest a tiré très fort. Le pays se déchire. C’était très prévi-sible.

Vouloir détacher l’Ukraine de la Rus-sie était une idée très dangereuse et un projet très risqué. Vouloir le faire quand on est dirigeants européens, qu’on est en position de faiblesse et qu’on a pour allié l’administration Obama était une idée inepte et un projet insensé.

La Crimée vient d’être annexée par la Russie. C’est logique en ce contexte. La Russie ne pouvait prendre le risque de se couper en quoi que ce soit du port de Sebastopol, pour des raisons économiques et militaires. La population de Crimée est très majo-ritairement russe. La Crimée a été Russie jusqu’à une décision de Nikita Khrouchtchev en 1954, et Khroucht-

chev n’imaginait pas qu’un jour la Russie et l’ Ukraine pourraient em-prunter des chemins séparés.

L’Est de l’Ukraine, jusqu’à Kiev, est le berceau de la Russie

L’Est de l’Ukraine va être traversé de tentations de rejoindre la Rus-sie, et c’est logique aussi. L’Est de l’Ukraine, jusqu’à Kiev, est le ber-ceau de la Russie. L’Est de l’Ukraine est l’Ukraine industrielle et minière. L’Ouest a eu des richesses agricoles. Des entreprises électroniques y ont émergé, qui ne sont absolument pas compétitives sur les marchés mon-diaux.

La Russie peut prendre en main l’Est de l’Ukraine.

La Russie peut aussi attendre que l’Ukraine tout entière glisse vers une situation intenable et attendre que des dirigeants ukrainiens, repentants, prennent le chemin de Moscou.

Je ne vois pas vraiment de troisième possibilité.

Les Ukrainiens de l’Ouest seront déçus : ils pensaient sans doute re-joindre l’Europe et bénéficier de cré-dits abondants, de frontières ouvertes, de subventions pléthoriques. Ils ne rejoindront sans doute pas l’Europe.

L’Union Européenne perdra le peu de crédibilité qui lui restait : dès lors que ce peu était déjà moins que rien, ce ne sera pas très grave. Les dirigeants européens menaceront Poutine de sanctions, et Poutine les trouvera sans doute désopilants. Il trouve d’ores et déjà les sanctions actuelles désopi-lantes : l’Allemagne ne renoncera pas au gaz russe, la City ne renoncera pas à l’argent russe et il serait étonnant que la France ne livre pas le porte-hélicoptères Vladivostok l’automne prochain.

L’administration Obama continuera à n’être rien : un conglomérat d’idéo-logues gauchistes « anti-impérialistes » que Poutine continuera à prendre pour des idiots impuissants, et il aura raison. Obama et Kerry taperont du poing sur la table. Poutine les regar-dera. Il sera au spectacle. Il est d’ores et déjà au spectacle.

Le comportement de Pieds Nickelés des dirigeants européens et de l’admi-nistration Obama, malheureusement, montrera aux ennemis de la civilisa-tion occidentale que ceux qui dirigent aujourd’hui les pays du monde occi-dental sont lamentables.

Et ils en tireront leurs conclusions. C’est ce qui se fait déjà à Téhéran et à Pékin, dans le camp de ceux qui sont hostiles à la liberté.

C’est ce qui se fait aussi à Jérusalem, à Riyad, au Caire, à Tokyo, en mille points du monde, où l’inquiétude monte.

Triste époque, décidément. Triste époque.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Souvent, quand vous n’avez pas été avec une personne suffisam-ment longtemps pour vraiment la connaître et savoir ce qu’elle pense, il ne vous reste plus qu’à vous demander si votre partenaire juif (juive) vous aime vraiment, ou s’il (elle) ne fait que badiner. Après tout, vous ne voulez pas investir avec une personne qui ne prend pas la relation au sérieux, et vous ne voulez certainement pas vous retrouver avec le cœur brisé. Quoi qu’il en soit, il y a un moyen simple et efficace pour savoir si votre par-tenaire est là pour le long terme, ou pas…

Il (elle) s’intéresse à vous : Si votre partenaire vous interroge sur votre journée, votre métier, ou sur d’autres choses qui sont importantes pour vous, même s’il s’agit simplement de trouver le chapeau noir sympa que vous recherchiez, c’est une indication qu’il/elle vous aime. Quelqu’un qui ne serait pas intéressé par une relation sérieuse ne se donnerait tout simple-ment pas la peine d’investir dans ce qui est important pour vous.

C’est juste pour te dire : Les hommes ou les femmes qui vous en-voient des SMS ou des courriels pen-dant la journée juste pour vous dire bonjour vous donnent une indication qu’ils sont intéressés. S’ils pensent à vous au cours de la journée parmi toutes les autres soucis de leur quoti-dien, vous pouvez parier qu’ils vous aiment ou vous apprécient.

Le grand sacrifice : Si votre parte-naire va voir avec vous une comédie romantique ou un match de boxe dont vous savez que ce n’est vraiment pas son truc, simplement pour vous faire plaisir, c’est que c’est du sérieux.

Comment savoir si vous lui plaisez ?

Les gestes touchants : Si votre parte-naire fait inconsciemment virevolter vos cheveux dans ses doigts ou vous caresse distraitement à l’intérieur du poignet, c’est un signe certain qu’il (elle) se sent à l’aise avec vous, et qu’il (elle) est intéressé (e) à faire passer la relation à la vitesse supé-rieure.

Votre avis : Quand votre partenaire vous demande votre avis sur quelque chose qui compte pour lui, comme un événement au travail ou une dispute avec un ami, c’est une preuve qu’il attache de l’importance à ce que vous pensez.

Je te présente… : Lorsque votre par-tenaire est impatient de vous présen-ter à ses amis et à sa famille, en fait, il annonce aux gens qui comptent pour lui que vous êtes ensemble.

Le regard discret : Si vous surpre-nez votre partenaire en train de vous regarder alors qu’il pense que vous n’en êtes pas conscient, comme au cinéma, vous pouvez être sûr qu’il est véritablement intéressé.

Il coche son calendrier : Si votre partenaire parle de l’avenir en vous y incluant, c’est une indication suf-fisamment sûre que ses sentiments vont au-delà des jeux et du divertisse-

ment. Par exemple, s’il parle de faire la cuisine la semaine suivante, ou si elle prévoit de vous amener à une fête d’anniversaire dans un mois, c’est un signe indéniable que vous faites par-tie de sa vie. Mazal tov !

www.jdate.frInscription gratuitePour nous contacter : [email protected]

La récente annexion de la Crimée menée tambour battant par Vla-dimir Poutine a enclenché un jeu de dominos géopolitiques, dont on ne peut encore évaluer toutes les conséquences.

A priori, Israël n’a rien à voir avec cette affaire, pourtant une des retom-bées de cet affrontement indirect entre les Etats-Unis et l’Europe avec la Russie pourrait bien être un revire-ment de son attitude dans la négocia-tion sur le nucléaire iranien. En effet, la mise en place de ce dialogue avec Téhéran n’avait été rendue possible que grâce au soutien de Moscou. Hier soir, le président Poutine a clairement fait savoir que si les pays occidentaux

s’obstinaient à vouloir sanctionner économiquement la Russie, il envisa-geait de remettre en question sa par-ticipation au processus engagé avec l’Iran.

Le problème avec Poutine que sou-vent ses menaces sont déjà des faits accomplis, sur le terrain et l’exemple du référendum en Crimée en est la preuve évidente. Le vice-ministre des affaires étrangères Serguei Rybakov a tenu ces propos dans une conférence de presse, à la veille de la reprise des discussions avec l’Iran.

Par ailleurs, une patrouille de l’armée israélienne a été attaquée avant-hier sur le Golan par des soldats de l’armée régulière fidèle à Bachir el Assad, or on le sait une agression de ce type ne peut avoir eu lieu sans en avoir informé les officiers russes présents en Syrie. Poutine aurait-il donner son accord pour cette attaque, ou tout simplement fermer les yeux ? Vu la réaction prévisible et ferme de Tsahal, on peut se demander si les Syriens veulent vraiment remettre en cause le statu quo ou s’il s’agit une fois d’un avertissement adressé non seulement, mais surtout à l’Occident pour lui signifier que la Russie était en mesure d’ouvrir à sa guise un nou-veau front.

Assad conscient de sa force et de son

alliance avec Poutine, montre ses muscles tandis que dans le sud le dji-had islamique, armé par l’Iran, conti-nue à lancer des roquettes et des mis-siles sur Sderot, Ashkelon et Netivot.

Poutine a bien compris que les occi-dentaux n’interviendraient pas en Ukraine, et que le seul pays qui, lorsqu’il est agressé, réagit militaire-ment : c’est Israël. Lorsqu’on lit les titres de la presse en Europe, où on annonce qu’Israël a attaqué des bases militaires en Syrie alors qu’il ne fai-sait que réagir à une agression douze heures après l’acte en question, on comprend que l’angoisse qui tenaille l’Europe c’est qu’Israël réplique et ne se comporte pas avec la même lâcheté qu’elle face à ses agresseurs.

A chaque fois que Poutine teste l’Europe, il mesure le niveau de sa pusillanimité et peut continuer serei-nement à rebâtir l’Empire russe.

Le dernier bastion de résistance se trouverait-il en Israël, qui n’a rien à voir avec le conflit de Crimée ? Ce n’est pas sérieux. Sauf si l’Europe liquidait en son sein l’esprit de Mu-nich, ce qu’Israël a réalisé depuis le rétablissement de son indépendance et sur laquelle il fonde son énergie et sa force de vie.

Michaël Bar-Zvi

Les menaces de Poutine en Ukraine, et au Moyen Orient…

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

« C’est avec profonds regret et tris-tesse que je dois vous informer que (…) le vol MH370 a fini dans le sud de l’océan Indien », a déclaré Najib Razak. « Aucune des personnes à bord n’a survénu », selon un sms de la compagnie aérienne aux familles des victimes cité par la BBC.

Selon les données satellite du vol MH370 Kuala Lumpur-Pékin, dispa-ru depuis plus de deux semaines, une dernière position à l’ouest de la ville australienne de Perth a été repérée, a-t-il indiqué.

Le Premier ministre a ajouté en avoir informé les familles des passagers.

Cette déclaration officielle intervient après 15 jours de recherches intenses. Lundi, un avion australien a repéré deux objets flottants dans le sud de l’océan Indien et un navire est parti les récupérer.

« L’équipe à bord d’un (avion) Orion a indiqué avoir vu deux objets, le premier rond, gris ou vert, et le deu-xième, rectangulaire et orange », a déclaré le Premier ministre australien Tony Abbott devant le parlement à

Canberra. Les objets ont été détectés à 2.500 km au sud-ouest de Perth, la grande ville de la côte occidentale australienne.

Le navire « HMAS Success est à proximité et il est possible que ces ob-jets soient récupérés d’ici à quelques heures, ou demain matin au plus tard », a indiqué pour sa part le ministre malaisien des Transports Hisham-muddin Hussein, lors d’une confé-rence de presse à Kuala Lumpur.

Le HMAS Success est équipé d’une grue lui permettant d’accrocher puis de remorquer des débris de taille im-posante.

Un avion américain, un autre appareil Orion australien et un Orion japonais sont en route vers la zone où ces nou-veaux objets ont été repérés, a ajouté le chef du gouvernement australien.

« Je vous préviens encore une fois (…) que nous ne savons pas si ces débris appartiennent au MH370. Il pourrait s’agir d’autres débris », a souligné Tony Abbott. « Mais nous pensons possible de récupérer ces ob-jets très bientôt, afin d’avancer dans

l’élucidation de ce mystère tragique ».

Dans la matinée, l’agence de presse Chine nouvelle avait annoncé qu’un avion chinois avait aperçu des objets « intriguants », toujours dans la zone de recherches, de forme carrée et de couleur blanche.

Ils se composaient de deux éléments relativement grands et de nombreux autres éparpillés sur un rayon de plu-sieurs kilomètres.- Un brise-glace chinois -

Les recherches, qui s’intensifient depuis quelques jours dans le sud de l’océan Indien, aux portes de l’Antarctique, mobilisent une armada d’avions et de navires ultramodernes.

Le brise-glace chinois Xuelong (« dragon des glaces ») s’est dérouté pour mettre le cap sur la zone.

Le Boeing 777 qui assurait le vol MH370 entre Kuala Lumpur et Pékin s’est volatilisé peu après son décollage le samedi 8 mars à 00H41 (16H41 GMT vendredi) avec 239 personnes à son bord, dont deux tiers de Chinois et quatre Français.

A mi-chemin entre la Malaisie et le Vietnam, l’avion a changé de cap, vers l’ouest, à l’opposé de son plan de vol, et ses systèmes de communi-cation ont été désactivés « de manière délibérée », selon les autorités malai-siennes. L’appareil a volé plusieurs heures avant d’épuiser ses réserves de carburant.

Vol MH370 : l’avion s’est crashé en mer, il n’y a aucun survivant La haine des juifs déchainée à l’université Paris VIII

Le dialogue avec les fascistes anti-israéliens ? Vous l’avez sous les yeux. La délégation des jeunes israéliens était invitée par l’univer-sité à dialoguer. Depuis l’époque nazie, les antisémites ont changé de vêtements, de slogans, mais les cœurs sont les mêmes.Songez donc…Des centaines de Palesti-niens ont été massacrés en Syrie. C’est contre Israël que ces étu-diants sont déchaînés.

Des dizaines de milliers ont fui et se sont réfugiés au Liban, en Egypte, et c’est contre Israël que ces étudiants déversent leur haine aveugle.Am-nesty international vient de rendre un terrible rapport sur les crimes de

guerre commis au camp palestinien de Yarmouk, où les gens sont privés de nourriture, d’eau et de médica-ments et meurent, littéralement, de faim et de soif.

Et ces professionnels de la haine, à l’université Paris VII, indifférents au sort des Palestiniens qui meurent à Yarmouk où sont torturés à Homs, ont choisi vendredi 14 mars que le juif, toujours le juif, est le paria.La présidente de Paris VIII a même jeté dehors 10 étudiants israéliens, pour-tant invités à venir dialoguer, et de les humilier publiquement pour calmer la colère de ses étudiants néo-nazis.

© Hervé Roubaix

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Abbas a refusé en bloc toutes les propositions américaines et même, a eu le brave culot d’exiger la li-bération de Marwan Barghouti, condamné à cinq peines de prison à vie pour terrorisme, en Israël.

Il devient clair qu’en se montrant plus intransigeant que le Raïs Arafat, en réclamant la libération, qu’il sait impossible, de son opposant direct, Marwan Barghouti, – qui avait tout du dauphin légitime de l’architerro-riste et fondateur de l’OLP-, Mah-moud Abbas tente de bloquer le re-tour de Mohamed Dahlan.

En effet, tout allait bien pour lui, tant que Dahlan était considéré comme trop proche des Américains et surtout d’Israël.

Or, il semble que celui-ci cherche à revenir de son exil à Doha avec l’appui (financier) des monarchies du Golfe. On a vu, récemment, com-ment, avec ce soutien, le Général Al Sissi en Egypte, n’a fait qu’une bou-chée de son prédécesseur. D’ici que l’exemple ait donné le même genre d’appétit à l’ancien chef de la sécu-rité à Gaza, l’affaire pourrait faire consensus à l’étranger, en vue d’une résolution plus accessible… Dahlan n’est pas sans traîner quelques cas-seroles et l’accusation de « colla-boration avec Israël » n’est pas des moindres. 97 de ses proches militants viennent de subir la suspension de leurs salaires au sein du Fatah, car considérés comme séditieux… Après les règlements de compte Fatah-Ha-mas de juin 2007, ceux du Fatah ver-sus Fatah rénové à Ramallah en 2014

?M.BSi, par le passé, Abbas avait peur de la réponse du Hamas à la signature d’un accord de paix avec Israël, il est maintenant évident qu’il a aussi de bonnes raisons d’avoir peur de la réaction des responsables principaux du Fatah à tout geste qu’il ferait en faveur du processus de paix.

Ces rassemblements [qu’Abbas a commandités] sont destinés, non seu-lement, à envoyer un message à Oba-ma et Kerry, mais aussi aux rivaux d’Abbas au sein même du Fatah.

Avant même que le Président de l’Au-torité Palestinienne, Mahmoud Abbas ne quitte Washington pour prendre le chemin du retour à Ramallah, les res-ponsables de l’Autorité Palestinienne se sont rués pour annoncer que les pourparlers avec le Président Barack Obama, sur l’avenir du processus de paix étaient « un « échec ».

Ces responsables ont déclaré qu’Ab-bas avait rejeté l’essentiel des propo-sitions faites par Obama, au cours de leur rencontre à la Maison Blanche, à commencer par l’idée de reconnaître Israël comme Etat Juif et de main-tenir une présence militaire dans la Vallée du Jourdain. Abbas, selon ces responsables, a aussi, écarté comme « immature » la proposition d’Obama concernant le Statut de Jérusalem, parce qu’elle n’appelle pas à l’éva-cuation complète par Israël de la par-tie Est de la Ville.

Le rejet intégral, par Abbas, des pro-positions américaines, continues dans

“l’accord-cadre” avec Israël, ne sur-vient pas, non plus, comme une sur-prise.

Au cours des mois passés, Abbas et ses principaux lieutenants et négocia-teurs ont répété à tue-tête leur ferme opposition à ces propositions, certains allant même jusqu’à accuser l’Admi-nistration américaine d’approuver la position israélienne et de faillir dans sa mission de médiation honnête dans le conflit.

Avant de se rendre à Washington, Ab-bas avait ordonné à l’AP d’organiser des rassemblements publics en Judée-Samarie pour le soutenir.

Les employés de l’AP et les enfants des écoles ont été poussés dans les rues, afin d’ânonner des slogans de soutien à Abbas, l’exhortant à ne pas succomber aux pressions améri-caines. Ces rassemblements étaient destinés à envoyer un message au Président Obama et au Secrétaire d’Etat américain John Kerry, mon-trant que le public palestinien est for-tement opposé à toute concession à l’égard d’Israël.

Au moment du retour d’Abbas à Ramallah, l’Autorité Palestinienne a, à nouveau, organisé des manifesta-tions de soutien pour lui. Le 20 mars, des centaines de salariés de l’AP et d’enfants en âge scolaire ont été en-voyés pour accueillir Abbas devant ses bureaux présidentiels et le remer-cier d’avoir héroïquement résisté à la pression américaine.

Bassam Zakarneh, Président du syn-

dicat des fonctionnaires publics pa-lestiniens, a déclaré que ces meetings sont destinés à féliciter Abbas d’avoir résisté « à la pression et aux conspi-rations et d’avoir maintenu les droits des Palestiniens ».

Les manifestations pro-Abbas se sont attirées les critiques de certains Palestiniens, qui disent qu’elles sont la copie conforme des manifestations organisées par les dictateurs et leurs services de sécurité, à travers tout le monde arabe.

“Ces rassemblements n’ont rien d’authentique ni de spontané” se plaint le professeur de l’Université de Cisjordanie, Abdel Sattar Qassem. « Ils sont identiques à ce que font les services de renseignement arabes –en employant le chantage et l’intimida-tion pour contraindre leurs obligés du public à faire la démonstration de leur fidélité à leur tyran ».

Abbas espère, maintenant, être trans-formé en héros, en disant à son peuple qu’il a eu le cran de dire « Non ! » à Obama et Kerry, tout au long de sa visite à Washington.

Abbas est cruellement en manque de soutien public, particulièrement à la lumière des tensions croissantes au sein même de sa propre faction diri-geante du Fatah. Au cours de ces der-niers jours, ces tensions ont éclaté en confrontation ouverte, entre Abbas et le membre exclu du Comité Central du Fatah, Mohamed Dahlan.

Appuyé par certains états du Golfe, Dahlan, l’ancien commandant des forces de sécurité de l’AP dans la Bande de Gaza, se lance, actuelle-ment, dans une campagne publique, visant à renverser Abbas, sous l’accu-sation de corruption et d’abus de pou-

voir. Abbas a rétorqué en accusant Dahlan d’implication dans la mort de Yasser Arafat et de six dirigeants du Fatah dans la Bande de Gaza.

“C’est une guerre scandaleuse entre Abbas et Dahlan”, a écrit le rédac-teur en chef palestinien Abdel Bari Atwan. « Nous ressentons de la honte, alors que nous sommes témoins des échanges d’allégations entre ces deux hommes, qui s’accusent mutuelle-ment de vol, de meurtre et de colla-boration avec Israël. Les Palestiniens sont tournés en dérision, aux yeux de beaucoup de nos frères arabes ».

Le rejet par Abbas des propositions américaines est, également, attribué à la crise grave qui gangrène le Fatah de l’intérieur.

Si, par le passé, Abbas redoutait la réaction du Hamas à toute signature d’un accord de paix avec Israël, il est, à présent, totalement évident qu’il a aussi d’excellentes raisons de trembler devant les réactions de res-ponsables importants du Fatah à tout geste qu’il ferait en faveur du proces-sus de paix.

Tout ce qu’Abbas fait, pour le mo-ment, consiste à continuer de deman-der à ses fonctionnaires publics et aux enfants en âge d’être scolarisés de descendre dans la rue et de chanter ses louanges par des slogans de sou-tien à son égard. Ces rassemblements sont destinés à envoyer un messager, non seulement à Obama et Kerry, mais surtout à ses rivaux au sein du Fatah.

Par Khaled Abu Toameh 21 mars 2014 at 5:00 amgatestoneinstitute.orgAdaptation : Marc Brzustowski.

Abbas : j’ai dit Non à Obama ! Protégez-moi de Dahlan !

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

JOHN ZERA

Auteur, compositeur, interprète et comédien, John est un artiste com-plet. Dès sa plus tendre enfance il s’isole de temps en temps et s’amuse à écrire des poèmes et des textes de chansons. Il se rend très vite compte que chanter et jouer la comédie fera partie intégrante de sa vie. Il enchaîne les cours de chant, écrit des textes et à 13 ans, il apprend le piano et commence à composer.

A seize ans, il s’inscrit aux cours Flo-rent et prend ses premiers cours de théâtre… il y interprètera plusieurs rôles comme Ruy Blas ou Lorenzac-cio. Il intègrera ensuite l’école Alice Donna.

A 18 ans il apprend la guitare et crée son studio d’enregistrement où il met en forme ses compositions pour lui et pour d’autres artistes aussi.

En 2004 il se lance dans l’aventure « Nouvelle Star » sur m6 où il finit parmi les finalistes. Sa reprise de « KARINE REDINGER » est large-ment saluée par la critique. Cette expérience est très enrichissante pour lui, et ses fans de l’époque lui sont restés fidèles depuis… De plus sa prestation avec Laurent Voulzy sur un des primes lui a valu ses conseils avisés sur la création de son album « REGARDE MOI ».

Il sillonne la France de concert en concert pendant plusieurs mois pour rencontrer son public et se trouver musicalement. Il se met donc à écrire un nouvel album « J’AIME CA » où

il parle de lui sans tricher et raconte sa vie sur des mélodies aux parfums POP-SOUL. Il signe tous ses textes et la plupart des musiques de cet album. Il fera les premières parties de grands artistes dans des salles mythiques comme le ZENITH.

Ensuite il se concentrera sur la comé-die; Il jouera dans deux pièces qu’il écrit avec Hadrien Raccah: « NOU-VELLE IDOLE » et « NUIT DE FOLIE » (pendant un an au théâtre du GYMNASE, de janvier 2012 à juillet 2013).

Puis il participera à l’émission : « On ne demande qu’à en rire » avec Lau-rent Ruquier où il fera de multiples passages qui marqueront l’émission.

John est actuellement sur scène à la Comédie Contrescarpe pour son nou-veau spectacle: « LE GRAND SAUT » qu’il joue avec son acolyte Hadri tous les mercredis et jeudis à 19H.

HADRIEN RACCAH

Elève au Conservatoire National Su-périeur d’Art Dramatique (CNSAD), il écrit en 2005 sa première pièce de théâtre, « Terminus », subventionnée par le Ministère de la Culture. Il inter-prète le rôle d’Aaron dans « Terminus », mis en scène par Anne Bouvier en 2006. [Pariscope- Coup de cœur. Son uni-vers, son style nous ont surpris et séduit. Figaroscope. L’intelligence est au rendez-vous.]

Une collaboration qui se poursuivra avec sa deuxième pièce « La Dernière Nuit », à nouveau subventionnée par le Ministère de la Culture, et montée en 2007.[Pariscope. C’est la seconde œuvre de ce très jeune auteur porteur de plein de promesses. L’Homme Nouveau. Hadrien Raccah habite son écriture. C’est un cher-cheur de vérité. Webthea.com. On sent qu’Hadrien Raccah (une moue à la fois poupine et un peu dur, lui donnant des airs de Marlon Brando à ses débuts) n’est pas épuisé et qu’il nous réserve bien d’autres surprises.]En 2008, il joue dans la comédie « Nouvelle Idole » et écrit « Voyage pour Hénoch ». Il reçoit pour cette pièce le soutien de l’Association Beaumarchais / SACD.

En 2009, « Voyage pour Hénoch » est éditée à L’Avant-scène Théâtre (col-lection des quatre-vents) et traduite en italien dans le cadre du Festival International de Théâtre de Rome. (Puis en en 2013 en anglais pour le Fringe Festival de New York.)

En 2010, il interprète pour la dernière fois le rôle de David (« Voyage pour Hénoch », dans une mise en scène d’Anne Bouvier) après plusieurs mois sur les planches de l’Espace Cardin. [Femme Actuelle. C’est beau, très émouvant, bouleversant… Le Figaro. La pièce témoigne d’un vrai sens des dialogues, d’une sensi-bilité encore un peu adolescente avec des sentiments forts, des désaccords qui bouleversent. Telerama. Les dialogues, qui procè-dent par petites touches sont sensibles et justes. Quelle santé. Hadrien Raccah, auteur à la plume aérienne et interprète bou-leversant dans le rôle de David, nous invite à partir avec lui à la recherche du temps perdu. Et nous le suivons, chavirés, dans sa quête à la fois li-

néaire et heurtée du bonheur à tout prix.]

En 2011 il écrit une nouvelle pièce : « Le Royaume des Rêves » (soutenue par le CNL et éditée en 2013 par Edi-livre)

En 2012 il co-écrit (avec John Zéra) et joue dans la comédie « Nuit de folie » à la Comédie des Boulevards, puis au théâtre du Gymnase. Cette an-née là il joue également dans la pièce à succès « Le mariage nuit gravement à la santé » et participe à l’émission « On n’demande qu’à en rire » sur France 2.

En 2013, il écrit son premier roman : « Mélancomaniaque », un scénario de court-métrage : « Le Départ », avec Vinciane Millereau et Julien Lam-broschini, une pièce de théâtre : « Le temps d’un automne » avec Virginie Suner et Aram Papazian. Et enfin une comédie : « Le grand saut », avec John Zéra, mis en scène par Clair Jaz, à la Comédie Contres-carpe, à partir du 26 février 2014.

CLAIR JAZ

Née à Kinshasa le 11 avril 1970, elle grandit à Liège en Belgique.Clair apparaît dès l’âge de 19 ans dans les cabarets, café théâtres et théâtres de toute la Francophonie. Des one-woman-shows en premières parties (Jean-Marie Bigard, Roland Magdane…) en passant par divers festivals d’humour, elle est remar-quée par Jean-Luc Moreau qui lui confie en 2002, un rôle dans la pièce à succès « Impair et Père » au théâtre de la Michodière aux côtés de Roland

Giraud et Stéphane Hillel.Bernard Tapie la remarque et la fait engager dans la série Commissaire Valence de TF1, dans laquelle elle in-terprète le Lieutenant Martine durant plusieurs années.Entre deux tournages, elle joue dans une pièce d’Israël Horovitz intitu-lée Love and Fish au théâtre Silvia-Monfort.En 2004, elle fait son one-woman-show dans C’est Clair produit par Pascal Légitimus au théâtre Le Splendid, prolongé jusqu’en 2007 en passant par le théâtre le Temple et le Théâtre de Dix heures.En 2006, Yves Lecoq propose de voir ou revoir dans son émission Les Grands du Rire certains de ses sketchs.En 2008, elle rejoue avec Bernard Tapie dans la pièce Oscar au Théâtre de Paris.Elle a un rôle dans le téléfilm Qui va à la chasse ? d’Olivier Laubacher, où elle donne la réplique à Michèle Ber-nier, Bernard Le Coq, Pascal Légiti-mus.En 2009, elle joue le premier rôle dans la pièce Un Scoop à tout prix de Michel Thibaudau au Théâtre le Temple.En 2010, TF1 lui offre à nouveau un rôle dans Un bébé pour mes 40 ans réalisé par Pierre Joassin, elle joue aux côtés de Guy Marchand, Natacha Amal, Jean-Michel Tinivelli, Jean-Luc Lemoine et Raphaël Mezrahi.En 2011, elle joue le rôle de Marie-Jo Saint-André, une animatrice radio dans la série Doc Martin de Jean Mi-chel Fages et Arnaud Sélignac à nou-veau sur TF1, aux côtés de Thierry Lhermitte. Depuis le 25 octobre 2010, elle coécrit et met en scène les sketchs de l’humoriste Florent Peyre dans l’émission On ne demande qu’à en rire présentée par Laurent Ruquier sur France 2.

DOSSIER DE PRESSE - LE GRAND SAUT

LE GRAND SAUT - MERCREDI et JEUDI à 19H00 - John Zéra : 06 03 44 09 86 - Hadrien Raccah : 06 76 88 16 79 - [email protected]

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Alliance : Ilana vous avez partici-pé, hier, à la manifestation « Contre la haine des juifs » organisée par le CRIF, quelle a été votre première impression sur cette nouvelle mani-festation ?Ilana Mazouz : J’étais plutôt sou-lagée de voir un bon nombre de ma communauté présente même si il aurait du y avoir beaucoup plus de monde à mon sens.

Alliance : Y-a-t-il eu une grande participation en dehors des acteurs connus de la communauté ?Ilana Mazouz : Oui, la communauté a crié son mécontentement, mais éga-lement son soutien à Israël comme messieurs Valls et Meyer Habib on su le faire admirablement, même si je pense que c’est un peu tard.

Alliance : Des réactions antisémites ont eu lieu que s’est il passé exac-tement ?Ilana Mazouz : Certains perturba-teurs sont intervenus lors de la mani-festation et ont été immédiatement repérés et arrêtés par des membres de

la LDJ .

Un homme a crié haut et fort : » PA-LESTINE VAINCRA » lors du kad-dish, il a été attrapé et frappé. J’ai fais un malaise en rentrant, certainement à cause du gaz lacrymogène, on m’a amené à l’hôpital. Face à moi, aux urgences, un jeune homme défiguré.Je n’ai pu résister longtemps de lui demander ce qu’il lui était arrivé.

Il m’a répondu : » J’ai eu le malheur, lors d’une manifestation juive ,de tenir des propos pas très corrects pro-palestiniens ».

J’ai immédiatement compris que je me trouvais face à l’homme que j’ai entendu hurler « Palestine vaincra « . L’ironie de la vie !

Alliance : On peut donc com-prendre à travers cette anecdote, l’importance de la LDJ particuliè-rement dans un tel contexte et pré-sente à cette manifestation ?Ilana Mazouz : la LDJ est en géné-ral toujours présente pour protéger

les membres de sa communauté en s’occupant comme vous avez pu en juger des perturbateurs antisémites – à bon entendeur – Personnellement je les encourage et les soutiens.

Alliance :Ilana vous avez vécu, en Israël, pendant quelques années, pensez vous qu’il faille résister, lut-ter contre l’antisémitisme ou sim-plement quitter la France ?Ilana Mazouz :Il est vrai que je suis profondément choquée de cette France. Quand je suis partie en Israël , un antisémitisme bourgeois était déjà présent, puis juste avant que je parte , violent, dangereux car il était passé à l’acte, je fais rappel à l’hor-reur de l’assassinat d’Ilan Halimi.

Moi-même je me suis faite agressée par 20 individus. Mais là je retrouve une France totalement bouleversée, soulevée par un tsunami de haine anti-juive.

Il n’y a plus de tabous, pire cela de-vient un mouvement, une mode, une tendance qui ne semble pas s’inflé-chir mais bien au contraire se renfor-cer chaque jour.

Pour l’instant beaucoup de juifs ne peuvent quitter la France, ils ne peuvent que continuer à espérer des jours meilleurs, et continuer à se battre ensemble contre l’antisé-mitisme, refuser la peur, ne jamais se résigner.

Ne pas se cacher, garder la tête haute à chaque combat . Etre juif c’est être fier, ceux qui ont honte d’être juif

n’ont rien à faire dans ce combat et encore moins en Israël. Etre juif c’est un brassard qui doit se voir et s’en-tendre !

En revanche pour ceux qui peuvent partir, PARTEZ ! Les jeunes, surtout, vous n’avez aucun attachement ici, et si peu d’avenir ici en France.

Il y a énormément de programmes qui peuvent vous épanouir, et de réelles possibilités d’avenir et de carrière, un bon CV, et vous voilà dans une start up israélienne et vous vivrez à l’amé-ricaine ,dans ce genre de structure les salaires suivent.

Renseignez-vous auprès de l’agence juive mais également sur Facebook dans les groupes de jeunes cherchant un job en Israël, c’est surprenant de voir la qualité des CV demandés en Israël.

Mais je reste persuadée que quelque soit votre choix nous arrivons aux temps messianiques et Mashiah arri-vera bientôt et il nous délivrera tous.

Alliance : Pensez vous qu’il soit nécessaire que de telles manifesta-tions aient lieu ?Ilana Mazouz : Oui elles sont impor-tantes car elles démontrent que nous sommes là! Que nous ne fermons pas les yeux sur ce qui se trame au-jourd’hui . Qu’on n’oublie pas ceux qui ont sont morts parce que Juifs.

Alliance :Ne pensez vous pas que la solidarité des juifs, en France, se focalise essentiellement sur l’anti-

sémitisme ? N’y a t il pas une autre façon d’être juif en France ?Ilana Mazouz: Il fût un temps où être black, blanc, beurre n’était pas un soucis, les gens vivaient paisiblement ou presque jusqu’à ce qu’un véritable déchainement antisémite s’est mis à venir de partout et impossible à l’en-diguer.

Pour moi, la France n’est plus ce pays aux grandes valeurs comme liberté, égalité , fraternité, qui sont vidés de leur sens.

Tant que du sang juif coule par d’autres mains, Ilan Halimi, les en-fants d’ Ozar Hatorah, cela veut dire que ce même gouvernement est dé-passé par sa propre politique laxiste, qui a autorisé ou du moins n’a pas su interdire « le laisser dire » et qui est passé au « laisser faire ».

La vigilance est de rigueur en tout temps et à chaque instant.

Les mots ont leur portée et dans ce cas précis ,une portée assassine. On a tué des enfants juifs parce que juifs parce qu’on a laissé dire, au nom de la liberté d’expression d’autres tuent.

Les actes antisémites commencent par les mots.

Pour ma part je le répète ; il faut re-tourner chez nous en Israël, la Terre Sainte.

Propos recueillis par Claudine Douillet

Un perturbateur à la manifestation du CRIF se retrouve à l’hôpital

Le premier ministre israélien a promis dimanche que l’armée is-raélienne aurait recours à la force contre qui que ce soit que prévoit des attaques contre l’état juif, après que Tsahal ait tué deux terro-ristes et un émeutier lors d’un raid dans la ville de Jénine contrôlée par l’autorité palestinienne du dicta-teur Mahmoud Abbas.

« Au cours du week-end, nos forces ont touché un terroriste qui avait organisé des attaques contre des israéliens et planifiait également des attaques contre des civils innocents, » a déclaré Netanyahou aux ministres lors de la réunion hebdomadaire du cabinet.

« Notre politique est d’attaquer ceux qui nous attaquent et qui ont l’inten-tion de nous attaquer, » a dit le bureau du premier ministre citant Netanya-hou. « Les deux cas étaient appli-cables ici. »

Les troupes israéliennes sont entrées dans le camp de réfugiés de Jénine en Samarie samedi dans ce que l’armée a déclaré être une opération pour capturer le terroriste du Hamas Abou

Hamza Alheja.

Des affrontements ont éclaté, cau-sant la mort d’Abou Alheja, ainsi que d’un autre terroriste, Mahmoud Abou Zena, du groupe terroriste Dji-had Islamique. Un autre arabe, Yazan Jabarin, présenté par des sources de l’AP comme un « civil », a également été tué alors qu’ils participait a une émeute, jetant des pierres, des cock-tails Molotov et d’autres projectiles sur les forces de sécurité. Il avait des liens avec le groupe terroriste « bri-gades des martyrs d’Al Aqsa ».

L’autorité palestinienne a appelé à un jour de deuil pour pleurer la mort de ses terroristes et à une « grève géné-rale »,… qui ne devrait pas grande-ment déranger l’économie palesti-nienne se basant essentiellement sur la mendicité internationale.

Les groupes terroristes Hamas, Dji-had Islamique et brigades des martyrs d’Al Aqsa (une émanation du Fatah de Mahmoud Abbas), ont publié une déclaration conjointe rare jurant de venger la mort de leurs terroristes et accusant l’autorité palestinienne de Mahmoud Abbas de complicité dans les « meurtres » à travers sa coopéra-tion sécuritaire avec Israël.

Mais le porte-parole de Tsahal, Peter Lerner, a défendu l’opération, disant qu’Abou Alheja était une « bombe à retardement » qui a pris part a des attaque terroristes et était à « un stade avancé de la préparation de nouvelles attaques ».

Netanyahou promet de poursuivre les opérations antiterroristes

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014 14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Un « député » du groupe terroriste Hamas qui dirige la bande de Gaza a récemment appelé à « massacrer » les Juifs, expliquant que c’est le Coran qui l’ordonne.

Dans un discours télévisé, Younis Al-Astal a également déclaré que les juifs doivent être forcés de payer la « jizya » fiscale, qui en vertu de la loi islamique (charia), doit être payée par les non musulmans vivant sous sou-veraineté musulmane en échange de « protection ». Les rebelles djihadistes qui ont pris le contrôle de nombreuses zones en Syrie ont imposé une telle taxe sur les minorités chrétiennes.

« Dans l’émission d’aujourd’hui, nous allons discuter de la demande que le peuple palestinien reconnaisse Israël comme état Juif. Je voudrais commencer par citer ce qu’Allah a dit à leur sujet : les pires bêtes auprès d’Allah sont ceux qui ne croient pas. Ils sont ceux avec qui vous avez conclu une alliance, mais ils rompent leur alliance à chaque fois, » a dit Al-Astal.

« La question évidente est : quelle est la solution avec cette bande de gens ? Le chapitre Al-Anfal du Coran nous donne la réponse, » a-t-il poursuivi. « Ensuite Il dit : ils sont ceux avec qui vous avez conclu une alliance, mais ils rompent leur alliance a chaque fois, Allah a ajouté : si vous gagnez la maîtrise sur eux lors d’une guerre, utilisez-le pour disperser ceux qui les suivent pour qu’ils se souviennent. Cela indique que nous devons les massacrer afin de les briser et de les empêcher de semer la corruption dans le monde. Ils sont ceux qui suscitent toujours les flammes de la guerre, mais Allah a pris sur lui de les éteindre. »

La diffusion par MEMRI des com-mentaires d’Al-Astal vient le même jour que le chef du Hamas, Ismail

Haniyeh, a menacé Israël de payer cher si il tient compte des appels à reprendre la bande de Gaza.

« Nous disons à l’ennemi et à Lieber-man qui menace de réoccuper Gaza que le temps de vos menaces est ter-miné, » a déclaré Haniyeh lors d’un rassemblement dans la ville de Gaza. « Toute agression ou crime ou stupi-dité que vous commettez vous coû-tera un prix très élevé. »

Les incitations arabes contre Israël ont continué tout au long des pour-parlers de paix avec l’autorité pales-tinienne. Pas seulement de la part du Hamas, qui est considéré comme un groupe terroriste par les occidentaux, mais aussi de la part de l’autorité pa-lestinienne de Mahmoud Abbas, sou-vent décrite comme un « partenaire modéré ».

Le gouvernement israélien a récem-ment publié son « Index annuel de l’incitation palestinienne », qui montre que l’incitation contre Israël et le peuple juif se poursuit sur les canaux médiatiques officiels, y com-pris, entre autres, ceux proches du dictateur de l’AP et les réseaux édu-catifs et religieux.

Ces incitations vont de la glorification du nazisme et d’Adolf Hitler, a des programmes de télévisions officiels de l’AP comprenant des Juifs forte-ment stéréotypes présentés comme des méchants (incitant à la violence contre eux), et diverses émissions de télévision et de radio prônant l’anéan-tissement littérale de l’état Juif.

En outre, des hauts responsables du Fatah d’Abbas ont ouvertement sou-tenus les efforts du Hamas de kidnap-per des soldats israéliens. Un de ces responsables, Abbas Zaki, a récem-ment déclaré que « Allah rassemblera les israéliens de sorte que nous pour-rons les tuer. »

Hamas : « le Coran nous dit que nous devons massacrer les Juifs »

La ministre israélienne de l’Inté-gration, (une des ministres les plus incompétentes du gouvernement Netanyahu), Sofa Landver, a orga-nisé mardi à la Knesset une réu-nion du parlement visant à faciliter l’immigration des juifs de France. Selon Landver, dont le taux d’opi-nion positive est parmi les plus bas des membres du gouverne-ment, Israël ne doit pas tabler sur 40.000 juifs de France qui feraient leur Alyah en Israël d’ici trois ans, comme promis il y a 3 mois… Mais sur 15.000 seulement !

Pas vraiment sympathique, un peu agressive en répondant aux questions des invités, Landver, qui a toujours favorisé l’émigration des pays d’ex-URSS (elle-même en est issue), n’a pas eu d’autre choix que de radoucir son discours: «d’est la première fois que le gouvernement israélien pré-sente un projet spécifique pour l’im-migration des juifs de France. »

Le gouvernement Netanyahu vient ainsi de débloquer un budget de 3.5 millions d’euros pour favoriser le départ des Juifs de France vers Jéru-salem.

Selon Landver, interrogée par Jeru-salemplus : « l’émigration juive de France est excellente, elle est d’une grande qualité. Ce sont des gens éduqués, travailleurs, et qui viennent dans un pays où chacun peut réaliser son rêve. A présent, c’est à Israël de faire un geste, de lever des compli-cations administratives – et Dieu sait que nous en avons beaucoup, et, par exemple, de reconnaître les diplômes français. Un dentiste français est tout à fait compétent – il devrait pouvoir exercer ici aussi ! »

Selon les chiffres du ministère de l’Intégration, 3348 Juifs de France ont immigré en Israël en 2013, une augmentation de 70% par rapport à

2012 avec 1972 personnes.

«Nous avons déjà accueilli depuis le début de l’année 717 personnes de France, soit deux fois plus qu’en 2013 à la même date», a déclaré le directeur général du ministère Oded Forer.

Interrogé par l’AFP, M. Forer a expliqué vouloir faire venir 4000 personnes en 2014, 5000 en 2015 et 6000 en 2016.

Selon lui, «la mauvaise situation économique en France, la montée de l’antisémitisme» et le fait qu’Israël soit «un pays attractif» sont les rai-sons pour lesquelles ce pays peut mi-ser sur une augmentation du nombre d’immigrants juifs de France.

«Parmi les juifs qui ont un lien avec la communauté en France, un tiers a ex-primé l’envie de s’installer en Israël à court ou moyen terme, soit près de 80 000 personnes, mais nous voulons toucher également l’ensemble des personnes susceptibles de recevoir la nationalité israélienne par la Loi du retour, soit 1,2 million de personnes», explique M. Forer.

Il faisait ainsi allusion non seulement aux personnes de confession juive, mais aussi à ceux ou celles qui a un parent ou un conjoint juif, ce qui permet d’obtenir la nationalité israé-lienne.

Par Boris Mare – avec agences

Israël débloque du budget pour faciliter l’arrivée de 15.000 juifs de France d’ici 36 mois

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

L’Agence Juive pour Israël orga-nise un Salon de l’Alyah – le Salon VerSION 2014 – le Dimanche 30 mars 2014. Il se tiendra de 10h00 à 18h00 aux Salons Vianey, 98 quai de la Rapée, 75012 Paris. En plus de nombreux représentants de l’Agence Juive et du Ministère de l’Alyah et de l’Intégration d’Is-raël, une trentaine d’organisations feront également le déplacement pour rencontrer les futurs ou po-tentiels immigrants et répondre à leurs questions et préoccupations. Seront notamment présents des représentants de sept villes israé-liennes, du Ministère de l’Educa-tion, des lycées français, du pro-gramme Naalé (Bac israélien), des entreprises de déménagement spécialisés dans le transport vers Israël, des spécialistes du marché du travail et des équivalences, une société d’intérim, des avocats, une banque israélienne, un opérateur de téléphonie et d’Internet, l’Or-ganisation Sioniste mondiale et le Keren Hayessod. Ce salon, organisé en partenariat avec le Ministère de l’Alyah et de l’Inté-gration d’Israël et l’Organisation Sioniste Mondiale, se tiendra dans un contexte d’augmentation continue de l’Alyah de France. En effet, selon les données de l’Agence Juive, en janvier et février 2014, ce sont 854 Juifs de France ont fait leur Alyah, soit une augmentation de 312% par rapport à la même période en 2013 (274 olim en janvier-février 2013). Nous rappelons qu’en 2013, l’Agence

Juive a permis à plus de 3300 olim de France de faire leur Alyah vers Israël, contre un peu moins de 2000 en 2012. Cela représente une augmentation d’environ 70 %, attribuable en partie à des efforts particuliers entrepris par l’Agence Juive pour faire connaître aux Juifs français toutes les oppor-tunités qui s’offrent à eux en Israël, mais aussi à l’attachement des Juifs de France à Israël, à la situation éco-nomique en France et aux incidents antisémites qui affaiblissent le senti-ment de sécurité des Juifs de France.En parallèle à l’augmentation du nombre d’immigrants, cette année a également connu une croissance dans le nombre des jeunes Juifs par-ticipant à des programmes d’expé-riences en Israël. En effet, environ 1000 élèves de Terminale ont parti-cipé en décembre 2013 à un voyage d’une semaine dans le cadre du pro-gramme «Bac Bleu Blanc», géré par l’Agence Juive et les écoles juives en France. Le nombre de jeunes Français ayant participé à Massa – un projet conjoint du gouvernement d’Israël et de l’Agence juive – dont environ 70 % ont fait leur Alyah à la fin du pro-gramme, a également été multiplié et devrait atteindre cette année environ 1 000 jeunes, contre 500 il y a deux ans. Enfin, des milliers de jeunes Juifs ont participé en février dernier au Salon Orient-a-Sion organisé par l’Agence Juive dans les grandes villes de France et ont exprimé leur intérêt pour les programmes de plu-sieurs mois en Israël dans le cadre du projet Massa.

Communiqué de Presse – 21 mars 2014Salon de l’Alyah – 30 mars 2014

Pour comprendre cette fameuse affaire dont tout le monde parlait depuis quelques années, j’ai du un peu par hasard, m’intéresser au livre d’Aline Robert aux éditions Max Milo.

Journaliste d’investigation elle décrit dans ce livre, froidement, mais avec justesse et sans excès d’ironie, une bonne idée qui a été fourvoyée par des acteurs européens dont l’impéri-tie l’a disputé au manque de curiosité et une bande de « lascars », escrocs de coups fourrés qui se sont précipités par la porte qu’on leur tenait grande ouverte. «Laissez donc une Ferrari avec les clefs, dix minutes à la Cour-neuve…et vous verrez le résultat ! ». C’est donc l’histoire de la fraude sur les quotas de carbone : Les EUETS (European union emission trading scheme)

Résumons : pour le Trésor public français, «Carbone Connection» est une fraude qu’on chiffre main-tenant à 15 milliards d’Euro….

(C’est le montant de ce que Bercy cherche actuellement à récolter pour complaire aux engagements pris vis-à-vis de Bruxelles). Résumons en-core : l’affaire laisse comme un goût étrange d’incompétence et de laxisme jusque dans les plus hautes sphères et administratives et gouvernemen-tales L’idée initiale se défendait. Pour lutter contre la pollution due au Car-bone, c’est-à-dire pousser les entre-prises, essentiellement, à réduire leurs émissions de carbone directement dans leur processus de production ou indirectement via les biens qu’elles commercialisent, une méthode clas-sique existe depuis que les pouvoirs publics sont pouvoirs publics : taxer. Cela signifie alourdir les comptes d’exploitation des « contrevenants » tant qu’ils contreviennent et à hauteur des dommages qu’ils commettent. La technique, nous rappelle Aline Robert, a des inconvénients : elle déclenche des fuites devant l’impôt, mais aussi, elle peut se heurter une forme d’indifférence : tant que le pro-fit escompté est suffisamment élevé, les pollueurs paient les taxes et conti-nuent à polluer.

Parce que la philosophie de Bruxelles à l’époque était marquée par le libé-ralisme anglo-saxon, c’est-à-dire par les slogans « les marchés à l’inverse des Etats savent ce qui est bon pour les peuples et les collectivités » ou « il faut parler aux entreprises le langage qu’elles pratiquent : celui du marché» au lieu de taxe on instaura un marché des quotas de carbone et on laissa son

organisation à une initiative totale-ment ou partiellement privée.

Insuffisance, légèreté, incompé-tence, voire aveuglement, ce mar-ché fût crée sans autorité pour en contrôler le fonctionnement même. Un libéralisme surprenant présida à ses conditions d’accès. Et surtout, alors et aussi, parce qu’il fonctionnait sur plusieurs pays, les règles de sécu-rité (mise en place des comptes, des mécanismes financiers et des transac-tions) furent traitées dans un contexte de confiance, d’ouverture et d’opti-misme confondants !

Le moyen de la fraude ? Une bizarre-rie fiscale et financière. Les échanges de quotas, qui pourtant ressemblaient davantage à des échanges de pro-duits financiers qu’à des opérations d’extraction-stockage-livraison de charbon, se virent soumis à la TVA. Tout était prêt pour qu’une grosse arnaque se mette en place. Et elle monta vite et fort : Aline Robert, cite Europol (organisation européenne des polices) «le marché européen des échanges de quotas de CO2 a été vic-time d’échanges frauduleux…dans certains pays, 90% du marché du carbone était le fait d’activités frau-duleuses!».

Les mécanismes et les acteurs de cette fraude, les étonnements des administrations, leurs lenteurs à agir sont décrites de façon vivante, enle-vée. L’auteure illustre jusqu’où l’im-péritie ou la naïveté peuvent aller. Les

banques, les organismes de marché acceptaient d’ouvrir des comptes à des entreprises dont les noms étaient parfois rocambolesques. A des inter-venants qui n’avaient rien qui fût re-latif au carbone et à la pollution dans leur activité.

« Ce n’est pas les garde-fous qui n’ont pas fonctionné ; c’est que les fenêtres étaient grandes ouvertes.» C’est ainsi que Tracfin, l’organisme français de lutte contre l’argent du blanchiment, de la fraude fiscale et du terrorisme, commentait-il cette éton-nante fraude!

En 2008, une structure d’origine polonaise, sans employé en France, verra en quelques mois sa part de marché exploser. Début 2009, elle réalise la moitié des opérations trai-tées sur le marché français, « alors même que les grandes banques (so-ciété générale, BNP) sont présentes depuis plus longtemps sur le segment ». Allemagne, Italie, royaume uni, Danemark, la filière britannique (« d’origine pakistanaise (elle) a littéra-lement inondé le marché de carbone »), les investisseurs russes s’en sont mêlés. Les circuits bancaires étaient internationaux. Des sommes énormes sans contrôle, sans question, sur des comptes ouverts à des « Poker and co » ou « Iamthewinner limited »Seule lueur d’espoir dans l’exposé d’Aline Robert, elle nous dit qu’en France la fraude ne fût pas le fait d’un réseau ni d’une mafia. « Ce serait plutôt du crime désorganisé» et c’est

bien par cette opinion forte qu’elle a entamé son document « Cette fois c’est autre chose : ce n’est pas les gens du métier qui ont bidouillé le marché. Ce sont des «quidams». Mais des milliers de quidam!».Il y a donc encore quelques raisons d’espérer!

Une vingtaine de dossiers de fraude à la TVA sur le marché du carbone sont instruits en France. Mais pour l’heure seule une poignée d’affaires sont al-lées devants les tribunaux, à l’image de l’escroquerie au CO2 rejugée jeudi dernier devant la cour d’appel de Pa-ris. Le morcèlement des affaires juri-diques de la fraude à la taxe carbone ne facilite pas les choses. D’autant que bon nombre de protagonistes se sont réfugiés à l’étranger. Il faut croire que depuis la visite de Hol-lande en Israël en novembre dernier, certaines procédures judiciaires se sont débloquées.

Mais il faut ajouter que lorsque les fraudeurs sont arrêtés, ils ont pour la plupart eu le temps matériel de trans-férer leurs fonds dans des paradis fis-caux. Du coup, certains pays comme la Belgique ont adopté une tout autre méthode, par exemple l’Etat a tenté de négocier directement avec l’un des avocats des fraudeurs, à qui il a été proposé de restituer 5 millions d’euros, contre l’abandon des pour-suites.

Yvan L

«Carbone Connexion» : le casse du Siècle ou la finance chez les nuls?

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Introduction : [Certains] …passages du Talmud se sont imposés à mon esprit lorsque j’étais hospitalisé en situa-tion critique. J’étais entouré d’une nuée de médecins qui polémiquaient sur mon cas, chacun argumentant pour la thérapeutique qu’il préconise. Je me trouvais au milieu d’eux, immobile comme une pierre, tel un muet qui ne peut ouvrir sa bouche, regardant leur visage avec bonté et sup-plication. A mes questions il n’y avait point de réponses, chacun se dérobait et s’esquivait…J’ai alors compris que ma délivrance était au-dessus de leurs possibilités. On ne pouvait même plus apaiser mes douleurs et tous ceux qui me rendaient visite imploraient pour moi la bonté divine et invoquaient les mérites des TSADIKIM.

J’ai alors commencé à comprendre que j’étais abandonné aux mains de médecins “de chair et de sang” dont le pou-voir est limité alors que j’ai besoin d’une aide de la Trans-cendance et je me suis dit : “Si je ne me prends pas en charge, qui le fera pour moi ? Et qui pourrait compatir sur mon sort plus que moi-même ?… “C’est alors qu’avec un cœur brisé et meurtri, je levais les yeux vers le Ciel, vers le médecin de toute chair qui réa-lise l’impensable et, avec des yeux couverts de larmes, j’ai imploré : “Maître du monde, de grâce ne me délaisse pas, ne m’abandonne pas entre les mains des médecins “de chair et de sang” car c’est de Toi que viendra ma guérison : Soigne- moi ô! D. et je guérirai car ma situation est déses-pérée et il n’y a pas de soutien et de délivrance hormis Toi”.

Je me suis alors rappelé ce qu’ont dit nos sages : “La prière d’un malade pour lui-même est plus importante que tout » ! Il m’est alors venu à l’idée de faire appel à des Avocats intègres, au soutien des TSADIKIM réputés pour leurs miracles, ainsi je prierai d’“en bas” et eux plaideront ma cause d’“en haut” et je me suis dit : “Si D. est avec moi et me délivre de ma détresse -Beli -Néder - j’écrirais un livre sur les mérites des TSADIKIM, leurs exploits et leur sainteté”.

Et D. exécute la volonté de ceux qui le craignent au point d’annuler Sa Volonté au profit de la leur et c’est ainsi que sa Gloire s’affermit lorsqu’on évoque les miracles surve-nus de par leur intervention.

Et “Béni celui qui écoute la prière” : D. a accepté ma sup-

plique, non pas du fait de mon mérite, mais de par le mérite de mes ancêtres et celui des TSADIKIM que j’ai implorés, il m’a redonné vie et m’a guéri : “Béni soit celui qui fait re-vivre et donne la guérison !”Et je viens ce jour - agenouillé et prosterné devant Lui - pour le glorifier par ma bouche et ma langue. Et même si j’avais eu la résistance des rochers et la longévité de Mathusalem, cela ne m’aurait pas suffi pour Le glorifier et Le congratuler - à un pour une myriade - de tous les biens qu’il m’a accordés depuis ma naissance jusqu’à ce jour. Je souhaite qu’il me soit appliqué ce que nos Sages ont dit : “Chaque personne qui a bénéficié d’un miracle et entonne un chant de reconnaissance est assuré que ses fautes lui sont pardonnées”.

Je me suis alors attelé à la tâche pour sortir ce livre par la grâce de l’Eternel. Il m’a aidé à mettre à exécution ma bonne intention jusqu’à ce que j’aie pu ce jour faire la bé-nédiction pour une tâche achevée : “Béni soit celui qui m’a fait vivre, perdurer, et m’a permis de parvenir jusqu’à ce jour ! Qu’il Grandisse encore son Bien envers moi et me permette d’avoir la possibilité d’éditer les autres écrits et contributions Toraniques qui peuvent avoir une utilité pour le public et que je n’arrive pas bredouille au monde futur. AMEN et que D. Décide ainsi. »

Ainsi, Rabbi Rahamim qui était condamné par la mé-decine, a pu guérir, écrire et faire paraître ce livre en 1992 - suivi par bien d’autres tout en rayonnant de joie et de spiritualité et en s’occupant des Œuvres de Bien-faisance qu’il a fondées, jusqu’à son décès (18/09/2001.le premier jour de Roch Hachana, après l’ écoute des 100 sons du shofar et des Téhilim) D. en soit loué. !

Dans son livre « Leet-Metso »,(p690 à 695 du 3è tome) il relate les miracles survenus au sein de la Famille en in-troduisant ainsi : « Pour bien montrer que tout tient à La Providence, que la Délivrance de l’ Eternel survient en un instant et que la miséricorde divine entoure celui qui met sa confiance en Lui, il est de notre devoir de raconter un miracle. La diffusion d’un fait miraculeux est une Mitsva, car le nom de D’en sort grandi et la foi en la torah et en ses Sages renforcées ; dans ce but sacré je rapporte ici… » 3 faits miraculeux survenus à son père Rabbi Baroukh Zatsal et son grand Père Rabbi Shlomo Bénamara Zatsal qui entretenait une Yeshiva dans sa maison mais refusait tout subside provenant de l’étude de la Torah ; comment

alors va-t-il pu survivre ? C’est là qu’interviennent les faits miraculeux ! On pourrait alors se poser la question : com-ment ont-ils pu mériter ces prodiges ?

Un début de réponse est peut-être dans l’esprit d’une petite anecdote que rapporte Rabbi Rahamim à la page 500 de son livre TESHOUAT-TSADIKIM : « Alors que j’étais encore Talia, (Petit Agneau en Araméen), j’accompagnais parfois mon père pour ses affaires : la route était courte si on contournait le Mellah et bien plus longue si on le tra-versait. A ma question : « pourquoi rallonger inutilement ? » mon père me répondit : « en traversant le Mellah on pourrait rencontrer quelqu’un qui a besoin d’aide ou d’un soutien quelconque. Nous aurons alors la chance de pouvoir l’aider… » Cette réponse est restée gravée en mon cœur jusqu’à ce jour car j’ai compris qu’il poursuivait la Bienfaisance et n’attendait pas qu’elle vienne à lui. »

C’est ce principe qui guida la vie de Rabbi Rahamim dont les vertus cardinales furent l’Amour du Prochain et la Bonté qui en découle. A notre tour d’aller au-devant du HESSED et ne pas attendre qu’il vienne frapper à nos portes! Comme vous le savez AHAVAT-RAHAMIM effec-tue quotidiennement un travail considérable en Israël, dans tous les domaines de la Bienfaisance, reconnu et appré-cié de tous. En France, nous sommes également sollicités, particulièrement en veilles de Fêtes par des centaines de dossiers dramatiques et nous ne pouvons malheureuse-ment les satisfaire tous faute de moyens financiers. Parfois cela relève de « Pikouah Nefesh » (sauvetage d’une vie, ce qui équivaut au sauvetage d’un monde en entier) Nous n’avons pas la possibilité-pas plus que les démunis que nous représentons- d’aller frapper à votre porte pour crier notre rage et notre désespoir …c’est donc à vous d’ aller au-devant de cette Mitsva en nous adressant votre Don de soutien et en réservant dès à présent vos places au Diner de Gala de Ahavat-Rahamim qui vous permettra d’asso-cier la Joie de la Bienfaisance à la Hilloula de Rabbi Meir Baal Hannes, propice aux miracles et à la réalisation de tous vos Bons projets, dans le Bonheur la longévité et la Bonne Santé , Amen !

Dr Joseph Benamara Président de l’Association Loi 1901AHAVAT-RAHAMIM 12, Rue de L’ISLY 75008 PARIS 06 63 12 54 52Site : ahavat-rahamim.org/Pay Pal

Extraits de son livre «TESHOUAT TSADIKIM»par Rabbi Rahamim Bénamara Zatsal

• Premier Gala de Ahavat-Rahamim lors de la Hilloula de Rabbi Meïr Baal Hanès (Incarnant le Miracle). Que son Mérite rejaillisse sur nous tous Amen ! Renseignements & Réservations 06 63 12 54 52.

• Ce sera SDV, Le Mercredi 14 Mai 2014, à partir de 19h30 au 12 CITE MOYNET - SALLE RABIN - PARKiNG - CENTRE CHIVTE ISRAEL

Métro MONTGALLET PARIS 12ème. (Parking à proximité assuré)

Le Dayan Rabbi Rahamim Benamara Zatsal fondateur des œuvres de bienfaisance

Rav Malkiel Benamara Hazan très aimé et réputé à Buffault, qui consacra toute son énergie à la Communauté et à la diffusion des 10 livres de son père pour permettre le développement de ses œuvres.

Dr Joseph Benamara qui créa l’Association Française Ahavat-Rahamim. Regroupant les 3 Œuvres, en Octobre 2001dès le décès de son père. Il en assure la présidence.

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014 20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Tunisie : Moncef Marzouki honore le patrimoine judéo-tunisien

Après l’incident fâcheux survenu à des touristes israéliens empêchés de descendre de leur bateau de croi-sière à Tunis il y a 3 semaines envi-ron, le Président Moncef Merzouki a tenu à honorer il y a quelques jours le patrimoine Judéo Tunisien. En effet, l’association pour la sau-vegarde du patrimoine judéo-tuni-sien Dar el Dhekra a organisé une exposition intitulée LES SYNAGO-GUES DE TUNISIE. Cette exposi-tion dont le commissaire Hatem Omezzine est revenue sur l’aspect architectural des différentes syna-gogues à travers la Tunisie telles que les synagogues de Kélibya, Sfax, Tunis, Djerba, la Marsa. Moncef Marzouki, président de la république Tunisienne, s’est effec-tivement rendu dans ce musée de la Goulette où il fut accueilli par Gilles-Jacob Lellouche fondateur de l’association Dar el Dhekra,(La Maison de la Mémoire) et en pré-sence également de l’Ambassadeur de France et des Etats Unis et d’une délégation de la communauté juive de Tunisie amené par le Président Roger Bismuth et le Rabbin Cohen. Coïncidence ou pas, à l’occasion de Pourim, un cocktail sucré fut offert par la propriétaire du seul restau-rant «cachère» Mamie Lily .

Bravo pour cette initiative du Ju-daïsme Tunisien !

Par ailleurs la ministre du Tourisme, Amel Karboul a fait amende hono-rable et a informé que «les touristes israéliens pouvaient désormais entrer en Tunisie munis d’un laissez-passer et elle a également rassuré les Juifs qui devraient assister au pèlerinage annuel de la Ghriba en Mai» à Djerba.

Amel Karboul a été contactée suite à l’interdiction d’entrée sur le sol tuni-sien de quatorze touristes israéliens en croisière à bord d’un navire de la compagnie Norwegian Cruise Line, installée à Miami (États-Unis). Les dits touristes n’ayant aucun visa leur permettant de fouler le sol tunisien, ils avaient dû rester à bord. Le laissez-passer comble un vide au niveau des visas étant donné que la Tunisie n’a pas de relations diplomatiques avec l’État d’Israël et bien que les touristes juifs d’autres nationalités puissent venir sans problème. La réaction du «lobby juif» avait été immédiate et forte lorsque les touristes israéliens avaient été empêchés de débarquer.

Suite à cette polémique, la compagnie Norwegian Cruise avait annoncé dans un communiqué, qu’elle annulait toutes les escales en Tunisie et qu’elle ne reviendrait pas. C’est depuis Paris qu’Amel Karboul a accordé une inter-view téléphonique, vendredi 14 mars, à JTA où elle a rencontré des groupes officiels de la communauté juive, y compris celui de «l’American Jewish Committee».Lors de cette rencontre, la ministre a rassuré : «Nous sommes ouverts à tous les visiteurs… Je veux profiter de cette occasion pour inviter la communauté juive dans son en-semble à venir célébrer le pèlerinage de la Ghriba avec nous».Concernant les ressortissants Israéliens Amel Karboul a informé que les documents nécessaires pour entrer en Tunisie leur seront envoyés très rapidement par différents moyens, mais « en dehors d’Israël », précisant que «les procédures n’avaient pas été faites dans les délais pour les quatorze tou-ristes israéliens».

Yves PEREZ

Le Ministre de la défense Moshé Yaalon s’est laissé aller, à l’univer-sité de Tel-Aviv, à une analyse peu flatteuse de la politique étrangère de l’administration américaine entre les mains de Barak Obama. Elle n’a, évidemment, pas plu et il a été accusé aussitôt de porter atteinte aux bonnes relations entre Israël et les États Unis. Une person-nalité américaine a déclaré ne pas comprendre pourquoi, le ministre de la défense continue « à cracher dans la source qui alimente la sécu-rité d’Israël dont il est responsable ».

Apparemment, il suffirait que les USA fournissent l’armement pour que la sécurité des Israéliens soit assurée !

Est-ce vrai ?Avant l’arrivée de Barak Hus-sein Obama à la Maison Blanche,

l’Egypte avait une frontière par laquelle aucune roquette ni attentat terroriste n’était possible. Depuis, Hosni Moubarak a été renversé, huit civils israéliens ont été assassinés et plusieurs missiles l’ont franchi dans le but évident d’accroître l’insécurité.La frontière israélo-syrienne était également tranquille. Faute d’inter-vention us dans la guerre civile sy-rienne, les obus de mortiers affluent sur le territoire israélien. Dernière-ment, quatre patrouilleurs israéliens ont été blessés par une charge posée à leur intention. Un soldat lutte actuel-lement pour sa vie.La Hezbollah, continue de s’appro-visionner en missiles syriens et ira-niens, pour la manche future. Des engins, bien sûr, de plus longue por-tée et pouvant transporter des charges explosives plus importantes.

Suite aux excuses de Benjamin Ne-tanyahou à la Turquie, concernant l’arraisonnement du bateau Mavi Marmara, obtenues suite aux pres-sions de Barak Obama, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdoğan exige, maintenant, la levée du blocus de Gaza entre les mains du Hamas. Outre que ces excuses sont doréna-vant superflues et que l’Etat d’Israël s’est humilié sans raison, chacun ima-ginera que cette levée n’améliorera nullement la sécurité des israéliens.

Dès son arrivée, le Président US a exigé un gel total de la construction dans les villes et villages situées en Judée et en Samarie. Depuis, cette exigence s’est faite ‘’palestinienne’’. Ce qui a nuit au dialogue et à la sécu-

rité israélienne.

L’Irak était en 2009 un pays entre les mains des américains. Depuis, le retrait de forces us a été décidé. Ce qui a comblé d’aise le voisin iranien et a défavorisé un peu plus encore la sécurité régionale d’Israël.

L’Iran, en 2009 était loin d’être un pays au seuil du nucléaire. Situation lui permettant de détenir les com-posants de l’arme nucléaire sans qu’aucune bombe ne soit produite et assemblée. Depuis, c’est chose quasi-ment faite.Faut-il rajouter une ligne sur l’arme-ment de la Lybie qui circule dans le Sinaï ou est arrivé dans la bande de gaza ? Inutile !

Comme démontré, l’insécurité fron-talière et régionale de l’Etat d’Israël s’est accrue depuis l’arrivée de Barak Obama aux commandes. Une poli-tique étrangère américaine ferme au-rait été plus efficace que de se vouloir être « la source qui alimente la sécu-rité d’Israël ».

Alfred Nobel, créateur du prix por-tant son nom et devant récompenser chaque année des personnes ayant rendu service à l’humanité, doit s’en retourner dans sa tombe ! Moshé Boggie Yaalon n’est probablement pas le seul israélien à ne pas remer-cier Barak Obama. Ni à espérer le départ de ce prix Nobel 2009 de la paix au plus tôt !

Publié par Victor Perez

Barak Obama est-il une source de sécurité pour Israël ?

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La paracha Tazria nous parle des lois de l’impureté qui touchent la femme dés son accouchement. Le verset dit : « Lorsqu’une femme ensemencera (tazria) et enfantera un mâle (zakhar), elle sera impure durant sept jours, comme la du-rée des jours de l’isolement de sa (nidda) – son flux ». Il existe deux interprétations de ce verset. La première est celle des sages du Tal-mud qui s’attachent au «P’chat»- le sens littéral du verset, ainsi ils diront : «On compare l’impureté des jours suivant l’accouchement à celle des jours de «Nidda»-d’im-pureté menstruelle» (où elle sera interdite à son mari, jusqu’au Mik-vé). Ce flux rapporte le Kéli Yakar vient en quelque sorte pour «répa-rer» le péché de Hava, la «mère de l’humanité», qui dit-il, a répandue l’impureté dans le monde. La se-conde interprétation veut démon-trer la dimension métaphorique.

Suivant cette approche, la femme fait référence à la dimension fémi-nine de la création, c’est-à-dire à l’aspect «récepteur du monde». Nous savons que, D-ieu «donne» au monde : il dispense en perma-nence Son influence dans l’univers et permet ainsi à l’homme d’être en quelque sorte «le réceptacle». Par conséquent ce don fait par D-ieu au monde est considéré comme étant le principe «Masculin» disent les Cabalistes, alors que l’homme qui reçois ce don, symbolise le principe «Féminin» qui intègre cet être en lui pour le faire arriver à terme, à l’image de la matrice fécondée…Une autre explication est donnée par le Talmud et suggère de ma-nière énigmatique, que lorsque la femme «féconde» ou éprouve du désir en premier, elle enfantera un garçon! Alors que si c’est le mari..elle enfantera une fille. Par rapport à ces notions de «donner» et de «re-cevoir» au niveau collectif, cela se traduit par une dimension encore plus élevée spirituellement. En ef-fet, le peuple d’Israël est également appelé : «Knêsset Israël» l’Assem-blée d’Israël, qui est un terme fémi-nin, qui cherche à mettre en œuvre la volonté de D-ieu et à se rappro-cher de Lui, et à se hisser à un de-gré d’intimité semblable à celui que connaissent deux époux…

Celui qui décrivit le mieux cette proximité fut le Roi Salomon à tra-vers le Cantique des Cantiques- Le Chir Achirim -entièrement consacré à l’amour réciproque entre D-ieu et Israël. Selon ce texte merveilleux

que nous lisons tous les chabat, les hommes doivent se comporter tels des amants de D-ieu, fous d’amour pour leur Créateur, comme il est mentionné dans le Chema : «De tout ton cœur et de toute ton âme..». Il ne s’agit pas simplement de le dire, mais de le resentir!. En effet, Le Roi Salomon insiste en utilisant cette mé-taphore : «Je suis malade (complète-ment malade.. d’amour pour D-ieu»). Le Cantiques des Cantiques décrit le mieux et de façon poétique cet amour «brûlant» entre D-ieu et l’Assemblée d’Israël. Le Zohar nous apprend que ce désir de l’Assemblée d’Israël pour D-ieu est en quelque sorte le désir métaphysique qu’éprouve une épouse pour son mari, lorsque ce couple vie en harmonie. En acceptant de «recevoir» de son mari, elle en sera le réceptacle physique et surtout spirituel. L’homme ne doit surtout pas voir son épouse comme un objet, il a au contraire le devoir d’aimer et d’honorer son épouse «plus que lui-même» nous enseigne le Talmud (sur-tout à l’approche de Pessah!.)

Le Rav Eliahou Dessler écrit que l’amour entre un homme et une femme est l’une des merveilles de l’âme. On doit comprendre que cet amour vient de ce qu’ils se com-plètent l’un l’autre. D-ieu a créer l’être humain « défectueux » et inca-pable d’assumer, seul la mission qui lui incombe. C’est ce qu’ont dit nos Sages dans le Talmud : « Celui qui n’a pas de femme…n’est pas un être complet. Ensemble ils se donnent l’un à l’autre cette complémentarité. Nous l’avons déjà vu : celui qui donne,

aime. Ils en viennent donc à s‘aimer. Le Rav Chehkin zatsal de la Yéchi-va d’Aix Les Bains, avait toujours insisté sur le respect de la mitzva de la Pureté Familiale. Il disait souvent, la gorge serrée et pleine d’émotion que : «La pérennité du peuple juif dépendait exclusivement du respect de cette Mitzva!». C’est ce qui nous différencie de tous les peuples de la terre, affirmait-il. Dans le traité Nidda du Talmud, Rabbi Hanina Bar Papa nous expose la conception d’un enfant…Pendant que le couple s’unit dit-il : «L’ange préposé à la concep-tion qui se nomme «Laïla» s’empare de la semence et la présente devant le Trône céleste pour l’interroger sur le destin qui lui est réservé. «Cet être à venir sera-t-il fort ou faible, sage ou sot, riche ou pauvre? Quant à la ques-tion, de savoir si elle sera craignant D-ieu ou pas, l’ange se gardera bien de la poser! Donnant ainsi raison à un autre Rabbi Hanina qui dit : «Tout est entre les mains de D-ieu (tout ce qui advient à l’homme est une décision du Ciel selon Rachi) à l’exception de la crainte de D-ieu!».

L’Ecole de Chamaï et celle de Hillel se sont affrontées à maintes occasions, notamment à propos de savoir s’il n’était pas préférable pour l’homme de ne pas avoir été crée… Ils votèrent et adoptèrent la conclusion suivante : «Il eu été en effet préférable pour l’homme de n’avoir jamais existé... Et pourtant, à présent qu’il existe « Yépachpêch » - il faudra souvent qu’il fasse son examen de conscience pour s’amender selon Rachi. Le mot «Zakhar» - masculin- a été choisi nous dit le Baal Atourim, en raison de sa valeur numérique qui est égale-ment celle du mot «Berakha»-Béné-diction. Par conséquent sa naissance et une bénédiction, voilà pourquoi à l’issue de son accouchement, une femme avait l’obligation d’apporter au Temple de Jérusalem, en sacrifice expiatoire, une colombe pour «répa-rer» le vœu «pieu» quelle avait fait au moment de ses douleurs d’accou-chement, celui de ne plus s’unir à son époux…

La seconde partie de notre paracha traite de la maladie de la lèpre, et du sort réservé aux lépreux. En dehors du fait que ce fléau à pour origine le «Lachone Ara»-La médisance, Il appartenait au Cohen Gadol -Le Grand Prêtre de soigner ceux qui en souffraient en les mettant en qua-rantaine conformément au directive de Moïse. Plus que jamais, notre société est exposée au «Lachone Ara» à la médisance par le bilais de la presse et des média en général ou de simples conversations de cou-loirs parfois même dans nos synago-gues. Le Talmud est catégorique et enseigne qu’une majorité écrasante de personnes transgresse la faute du «Lachone Ara» ou pour le moins, ne parvient pas à l’éviter même si deux parachiot y sont consacrées dans la Thora. Beaucoup diront d’ailleurs : «De toutes façons c’est trop difficile pour moi de ne pas dire du «Lachone ara» je n’y arriverai jamais»!.Ce dis-

cours provient directement du «Yet-ser Ara». En vérité si Achêm nous le demande, c’est que nous en sommes capables. Si difficile que cela puisse paraitre, il nous suffit de commencer et de ne pas céder en chemin. Nous obtiendrons alors l’aide d’Achêm pour réussir.

Le Hafets Haïm dans son important ouvrage « Chmirat Halachone », rapporte des idées fondamentales, issues du Talmud de Jérusalem : Le salaire des Mitsvot, dont le Capital est réservé pour le monde futur et dont les «intérêts» sont payés «cash» dans ce monde ci. Ces Mitsvot sont les suivantes : Le respect dû aux parents, l’aide au prochain, l’assis-tance aux malades, l’hospitalité, le zèle pour aller prier tôt le matin à la synagogue, ou encore s’évertuer à instaurer la paix entre un homme et son prochain ou entre un homme et son épouse. Mais l’étude de la Thora conclue le Talmud, équivaut à toutes les mitsvot de la Thora. A l’opposé, le Talmud poursuit en citant les trois pé-chés capitaux : l’idolâtrie, le meurtre et les relations interdites et affirme que le «Lachone Ara» La médisance est équivaut à toutes ces fautes réu-nies!.Toutes les mitsvot et avérot sont rattachées au matériel, par exemple : Les Tsisit, les Tefilines ou la Souka. Les seules mitsvot et avèrot, qui ne reposent pas sur la matière mais uni-quement sur la parole «immatérielle» sont l’étude de la Thora et le Lachone Ara – la médisance. Ce qui explique leur portée infinie.

Nous pouvons peut-être comprendre alors les paroles du Gaon de Vilna qui disait, qu’au jour du Jugement, toutes les fautes pourront êtres pardonnées grâce à notre investissement dans l’étude de la Thora dans ce monde-ci. En revanche, la seule faute qui ne pourra pas être neutralisée par l’étude est le Lachone Ara. A la lumière de cette explication, nous comprenons, que les deux, ayant une portée infinie, elles ne peuvent en effet se neutra-liser.

Notre Maître, le Rav Emmanuel Chouchena zatsal disait souvent à ses disciples : «Tachons de nous compor-ter dignement, pour ne jamais susciter le «Lachone Ara» ou encore, les cri-tiques de nos semblables».

Yvan Lellouche

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Parachat Tazria : Aimer notre prochain !

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Le chasseur bombardier syrien visait des rebelles essayant de prendre le contrôle d’un poste-frontière (ONG).

Un avion militaire syrien a été abattu dimanche par la défense antiaérienne turque alors qu’il bombardait des re-belles essayant de prendre le contrôle d’un poste-frontière dans le nord-ouest du pays, a affirmé l’Observa-toire syrien des droits de l’homme (OSDH).

« La défense antiaérienne turque a visé un chasseur bombardier syrien alors qu’il frappait des régions dans le nord de la province de Lattaquié (ouest). L’appareil a pris feu avant de s’écraser en territoire syrien », selon l’OSDH.

Les combats entre forces gouver-nementales syriennes et rebelles se poursuivaient dimanche pour le contrôle d’un point de passage avec la Turquie près de Kassab, dans la province de Lattaquié, selon l’OSDH, qui s’appuie sur un vaste réseau de militants et de sources médicales et militaires.

« Les combattants du Front al-Nosra

et d’autres groupes ont investi le point de passage et en ont fait sortir les forces gouvernementales et les supplétifs de la défense nationale », a précisé le directeur de l’OSDH Rami Abdel Rahmane, affirmant cependant que de violents combats se dérou-laient toujours autour du point de pas-sage et dans la ville de Kassab.

Au cours de cette bataille entamée vendredi, les combattants rebelles ont pu avancer vers des positions mili-taires dans la région.

« D’importants renforts militaires ont été acheminés pour les forces gouver-nementales », selon l’OSDH.

Selon une source de sécurité syrienne, les rebelles sont arrivés de Turquie « mais les unités de l’armée syrienne portent depuis dimanche matin des coups durs aux groupes terroristes qui s’étaient infiltrés dans la région de Kassab, à partir de la Turquie ».

Cette même source a démenti que les rebelles aient pris le contrôle d’une position militaire surnommée l’Ob-servatoire 45 dans la région de Lat-taquié. « Cette information est sans fondement », a-t-elle affirmé.

Un avion syrien abattu par la défense antiaérienne turque à la frontière

Un tribunal égyptien a condamné à mort lundi en première instance 529 partisans du président isla-miste Mohamed Morsi destitué par l’armée pour des violences com-mises durant l’été, ont indiqué des sources judiciaires.

Seuls 153 des condamnés sont déte-nus, les autres étant en fuite, ont pré-cisé ces sources. Depuis que l’armée a destitué M. Morsi le 3 juillet, 1.400 de ses partisans ont été tués dans la répression et plusieurs milliers empri-sonnés.

La justice égyptienne avait ajourné à lundi le procès de plus de 1.200 par-tisans du président islamiste Moha-med Morsi destitué par l’armée, le plus important depuis le début de la répression qui s’est abattue sur eux début juillet, rapportaient samedi les médias officiels.

Frères musulmans

Parmi les accusés figurent de nom-breux dirigeants des Frères musul-mans de M. Morsi, dont leur Guide suprême Mohammed Badie, accusés de violences ayant causé la mort de deux policiers et d’attaques contre des biens publics et privés le 14 août dans cette province.

La presse n’ayant pas été autorisée à entrer dans la salle d’audience, selon l’agence officielle Mena, il n’était pas possible dans l’immédiat de savoir quels accusés étaient présents au tri-bunal.

(AFP)

529 Frères Musulmans pro-Morsi condamnés à mort en Egypte !

Des centaines d’Israéliens, parmi lesquels de nombreux journalistes et des officiers, ont reçu des SMS de menace de la part du Hamas same-di soir, selon les médias israéliens.

Dans ces messages, le Hamas an-nonce notamment qu’il « conquerra Israël », menace de tirer davantage de roquettes et d’enlever des civils, et exhorte les Israéliens à « quitter (le) pays ».

Les SMS ont été envoyés à partir de numéros privés ou bloqués, avec des indicatifs régionaux palestiniens, se-lon les destinataires de ces messages.

L’envoi de ces SMS serait lié à une cyber-attaque sur le site IsraelDe-

fense. Les hackers auraient retrouvé les numéros de téléphone cellulaire et les adresses électroniques de cen-taines d’utilisateurs enregistrés sur le site.

Certains de ces messages sont accom-pagnés de photos du Cheikh Yassine, le fondateur du Hamas, éliminé par l’armée israélienne en 2004.

En légende d’une des photos, on peut lire » Il y a dix ans, Ismail Ahmed Yassin, notre leader, était tué par trois missiles alors qu’il quittait une mos-quée après la prière du matin. Ceci est un rappel pour vous avertir que nous n’oublions pas que vous avez le sang du Cheikh sur vos mains. Nous fai-sons à nouveau le serment que nous nous vengerons, et que nous coupe-rons les têtes de vos commandants ».

« Vos missiles ont tué notre Cheikh et maintenant, ce sont nos missiles qui frappent chaque partie d’Israël », pré-cise encore un de ces messages. Sur d’autres SMS, on peut encore lire: « Sachez que la prochaine guerre verra la fin de votre Etat ».

Des journalistes et des officiers, reçoivent des SMS de menace de la part du Hamas

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

11 mois de Monsieur Cohen

Mr Hai Sion COHEN à été profes-seur de mécanique auto pendant plus de 25 ans à l ORT de Saint Paul.

Il a dédié tous son temps à ses élèves

et les à portes jusqu’a l’obtention de leur diplôme. Il n’avait qu’un seul but leur réussite.

Il était très apprécié et respecte par ses collègues et élèves.

Humble,discret,souriant et aimant sont les adjectifs qui le définissaient .

Il avait toujours la emouna et à pen-dant ses années béni ses enfants et sa communauté du 13eme de Paris et de Créteil.

Il manque cruellement à sa famille et à tous ses amis des communautés du 13e et de Créteil.

Les prières des 11 mois auront lieu Lundi 31 mars à 19h15 a la syna-gogue Avot ouvanim 14 rue strauh 75013 Paris Métro ligne 14 Olympiade

Municipales à Paris

Martine Weill-Raynal, médecin de formation, ex-journaliste au Figaro

(sous le nom de Martine Perez) est en bonne posture pour devenir Conseillère de Paris lors des élec-tions municipales du 30 mars pro-chain. L’épouse de Clément Weill-Raynal ( journaliste bien connu dans la communauté) se présente en deuxième position sur la liste d’union UMP-UDI-Modem de Vincent Roger dans le quatrième arrondissement où elle a toujours vécu. Cette liste est arrivée en tête avant la liste PS dans ce quartier de Paris. Très impliquée elle aussi dans la défense des intérêts de notre communauté, elle compte bien se battre contre le boycott d’Israël et contre toutes les formes d’antisémi-tisme, y compris celles qui se dissi-mulent derrière l’antisionisme.

Interview de Mme Mellul candidate UMP sur la liste de Jacque NIO au municipale de Bagnolet (93)

IA : Vous êtes candidate sur la liste UMP de Jacques NIO à Bagnolet, Pouvez-vous vous présenter ?M.M : J’ai 38 ans, je suis maman de 4 enfants et j’habite Bagnolet depuis plus de 30 ans

Je lutte contre toute forme de racisme et contre l’antisémitisme depuis plu-sieurs années. Je suis Très active dans la communauté juive surtout aux seins de plusieurs associations tel que MAGEN David, SOS 26 et le BNVCA

IA : Pourquoi soutenez-vous Jacques Nio sur la liste UMP UDI ? M.M : Je soutiens Jacques Nio car c’est une personne franche honnête et dévoué pour sa commune et ses habitants, après 6 ans passés dans l opposition à la majorité municipale M. Jacques Nio a décidé d’être can-didat à la mairie de Bagnolet.

IA : Quel est le climat a Bagnolet ?M.M : Ces 6 dernières années la si-tuation de Bagnolet s est terriblement dégradée, un Endettement à plus de 100 millions d’euros, qui la posi-tionne comme, l’une des villes les plus endettées de France, Une insé-curité au quotidien, Une ville malade, la ville n’est pas entretenue, Bagnolet est laissé pratiquement à l’abandon , Une majorité municipale éclabous-sée par la découverte au CTM (centre technique municipale),de drogues, d’armes de guerre et d’ argent liquide, à cela il faut rajouter une politique clientéliste et communautarisme conduite par la majorité municipale qui aboutit à privilégier certains Ba-gnoletais plus que d’autres sur des critères qui ne sont pas ceux de la république

IA : Que comptez-vous faire pour la sécurité ?M.M : L’ouverture d’un vrai com-missariat, et la mise en place d’une police municipale armée, ainsi que de la vidéo surveillance pour sécuriser notre ville, pour que notre ville soit plus sur afin d’éviter toute agressions.

IA : Que comptez-vous faire pour les logements ?

MM : Développer le parc immobilier en favorisant une mixité sociale et l’accession à la propriété par des pro-grammes privées ou en collaboration avec l’OPH

IA : la ville de Bagnolet a élu plu-sieurs personnes citoyens d’hon-neur, reconnues comme terroristes, que pensez vous de cela ?M.M : Il est temps que M. le maire comprenne, qu’il faut arrêter le com-munautarisme à Bagnolet, de nom-breuses subventions sont allouées pour des centres communautaires musulmans, il est temps de faire ces-sez tout cela à Bagnolet.. M. NIO a d’ailleurs déposer plainte pour retirer le statu de citoyen d’honneur à Abda-lah, reconnu et condamné comme ter-roriste et nous avons gagné.

C’est pour combattre cette situation et pour relever le défi d’ une autre politique que je soutiens Jacques Nio sur la liste « Bagnolet pour tous », Pour dire stop à l idéologie socialo-communiste que je suis candidate sur la liste UMP-UDI

Recueillie par Mickael TIBIpour Israël Actualités

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27L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Cellule de Cannes-Torcy: un homme de retour de Syrie mis en examen

Un homme de 23 ans, lié à la cel-lule dite de Cannes-Torcy, a été mis en examen et écroué en février, quelques semaines après avoir quitté la Syrie où il est soupçonné d’avoir mené le jihad, a-t-on appris lundi de source proche de l’en-quête.

Un appartement de Mandelieu-la-Napoule (Alpes-Maritimes), utilisé par cet homme après son retour en France, avait été perquisitionné le 17 février par la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Les enquêteurs avaient notamment retrouvé, dissimulés dans les parties communes, une arme de poing, mais aussi des canettes, des clous, des vis et une substance en cours d’analyse qui pourrait être de l’explosif, selon une source proche de l’enquête.

Parti en Syrie en septembre 2012, Ibrahim B. avait été repéré en Grèce le 3 janvier. Il avait été localisé à Nice et interpellé le 11 février, avant la per-quisition, a précisé la source proche de l’enquête.

Il s’agit de la 21ème mise en examen dans la tentaculaire affaire dite de Cannes-Torcy.

L’enquête sur la cellule de Cannes-Torcy trouve sa genèse dans l’attaque à la grenade, le 19 septembre 2012, d’un commerce juif de Sarcelles dans le Val d’Oise, qui avait légèrement blessé une cliente. La grenade était tombée sous un chariot, limitant les effets de la déflagration, selon des sources proches du dossier.

Le mois suivant, l’enquête avait per-mis de démanteler la cellule. Un de ses leaders, Jérémie Louis-Sidney avait été abattu par un tir de riposte

de la police venue l’interpeller dans un appartement de Strasbourg. Un autre, Jérémy Bailly, avait été arrêté quelques jours plus tard à Torcy. Les enquêteurs avaient retrouvé dans un box dont il avait les clés du matériel pour fabriquer une bombe.

L’enquête avait conduit la police vers la Côte d’Azur, dans la région de Cannes.

AFP

Haine raciale: un blogueur breton échappe à la prison ferme

La cour d’appel de Rennes a condamné lundi à 16 mois de pri-son avec sursis un blogueur ultra-nationaliste breton pour incitation à la haine raciale, après des propos visant un militant du Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) et une candidate PS noire.

Le parquet avait requis un total de 16 mois de prison ferme et de 20.000 euros d’amende contre le prévenu lors de l’audience en février.

En mars 2011, Boris Le Lay, admi-nistrateur de sites internet âgé de 32 ans, s’était réjoui sur l’un de ses blogs de la mort du président de la section du Mrap de Saintes (Charente-Mari-time), Serge Goldberg, happé par un

train, réclamant du «champagne» et la «croix de fer» pour le conducteur du train. Il avait été condamné en juin à 12 mois de prison avec sursis.

Le prévenu, plusieurs fois condamné depuis pour des faits similaires, avait fait appel mais n’était ni présent ni représenté à l’audience.

Pour Me Gérard Taïeb, avocat des parties civiles, la nature antisémite du délit ne fait aucun doute: «Ce n’était pas M. Goldberg qui était visé, mais un juif, un +juif du Mrap+», avait-il indiqué à l’audience.

Dans cette affaire, l’avocat général avait requis huit mois de prison ferme et 10.000 euros d’amende, estimant venu le temps «d’en finir avec les

peines d’avertissement, sans quoi il est à craindre que Boris Le Lay ne continue longtemps ses méfaits». Mais la cour a choisi de confirmer le jugement de première instance, l’as-sortissant simplement d’une condam-nation à payer 1.000euros à plusieurs associations comme le Mrap et la Ligue des droits de l’homme.

Dans une seconde affaire, pour la-quelle il avait également fait appel, le blogueur avait été condamné en septembre à quatre mois avec sursis et 10.000 euros d’amende pour s’en être pris, toujours en mars 2011, à une candidate socialiste d’origine afri-caine aux cantonales, dénonçant les «souilleurs de notre peuple».

Là encore, faisant valoir «le contexte, la gravité des faits et le comporte-ment» du prévenu, le ministère public avait requis huit mois ferme et 10.000 euros d’amende, mais la cour d’appel a confirmé le premier jugement, avec une condamnation à verser 700 euros à la victime.Le blogueur, qui dit partager son temps entre la Bretagne et le Japon, ne s’est jamais présenté à une au-dience de justice. Ses sites, hébergés aux Etats-Unis, restent actifs.

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Droit de réponse - Le mensonge de Monsieur Dagnaud

Je remercie la direction d’Israël Actualités de me permettre de ré-pondre à l’interview du maire du 19ème arrondissement parue la semaine dernière et dans laquelle Monsieur Dagnaud s’est livré à une calomnie indigne envers une de mes colistières.

Que dans cette interview, il n’ait pas eu un mot pour s’émouvoir du climat persistant d’insécurité qui règne dans nos quartiers et notamment des nom-breuses agressions antisémites, cela ne m’étonne pas.

Qu’il ne soit pas indigné de la récep-tion par le Maire de Paris, son ami Bertrand Delanoë, du terroriste Salah Hamouri – qui a lâchement tenté d’assassiner le Rav Ovadia Yossef – cela ne me surprend pas.

Qu’il ne regrette pas que le Conseil de Paris ait voté - à l’initiative de tous les partis de gauche (PS-Verts-Communistes-Front de Gauche) – un

vœu demandant un étiquetage diffé-rencié entre les produits israéliens et les produits des « colonies » juives, démarche conduisant au boycott des produits israéliens, cela ne m’inter-loque pas.

Qu’il ne revienne pas sur le vote des élus communistes et écologistes op-posés auxsubventions pour les crèches de la communauté en utilisant des argu-ments fallacieux et mensongers, cela n’étonne pas.

Car, comme vous, je connais depuis longtemps les positions de la gauche parisienne, hostiles à l’Etat d’Israël et qui remettent gravement en cause la pratique religieuse dans notre cité.

Mais ce que je n’accepte pas, c’est le mensonge et la calomnie que Mon-sieur Dagnaud a proféré contre une de mes colistières, Madame Chris-tine Grappin – Dagorno, professeur de médecine et chirurgien dans notre arrondissement, à l’hôpital Robert-Debré.

Monsieur Dagnaud a en effet déclaré que « beaucoup dans le 19ème m’ont alerté contre les prises de position hostiles à la circoncision des jeunes garçons mineurs d’une chirurgien pédiatrique en urologie, candidate en bonne position sur la liste d’opposi-tion municipale »

Je dénonce avec force ce mensonge éhonté. La campagne électorale ne permet

pas toutes les outrances !

Et le Professeur Grappin-Dagorno – experte reconnue dans le milieu mé-dical - rappelle clairement son enga-gement en faveur de la circoncision rituelle dans la mise au point qui suit. Elle se réserve bien sûr le droit d’apporter à ce mensonge et à cette calomnie les suites judiciaires qui lui paraitront les plus appropriées.

Dois-je enfin rappeler que figure sur ma liste, le vice-président du Consis-toire Central de France, Jack-Yves Bohbot, dont je n’ai pas besoin de rappeler le courageux combat qu’il mène pour préserver la liberté de culte, malmenée par la Mairie de Pa-ris notamment dans la mise en cause des carrés confessionnels dans les cimetières parisiens !

Pour ma part, vous connaissez les en-gagements que j’ai pris pour la com-munauté juive du 19ème :

- Dans le domaine de l’éducation, je favoriserai et faciliterai la création du collège et lycée Beth Haya Mouchka pour garçons. Cela fait des années que le Beth Loubavitch le demande. Les socialistes l’ont promis (MM. Madec- Dagnaud et Mme Hidalgo) avant chaque élection aux respon-sables de la communauté Loubavitch, mais ils n’ont jamais tenu leurs pro-messes.- J’œuvrerai inlassablement et sans transiger pour votre sécurité, celle de vos enfants, de vos écoles, de vos synagogues et de vos commerces. Je

mobiliserai toutes les autorités com-pétentes pour que votre sécurité ne soit jamais négociable.

- S’agissant du secteur de l’habitat, j’imposerai aux organismes de loge-ments sociaux de la Ville l’installa-tion de serrures «chabbatiques», car il est du devoir du maire du 19e de permettre aux membres de la com-munauté juive de pratiquer librement leur religion comme à toutes les com-munautés. Cela évitera d’avoir les portes ouvertes des immeubles ce qui n’est pas bon pour la sécurité et d’avoir des personnes qui attendentIndéfiniment devant les portes de leurs immeubles. Ceci est inaccep-table.

Aujourd’hui la communauté juive a un choix à faire entre deux visions radicalement différentes :- soit continuer avec l’équipe socia-liste, alliée avec l’extrême gauche verte-communiste, qui ne l’a jamais défendue et qui se souvient pour les élections, après 19 ans de mandat, qu’il existe une grande communauté juive dans le 19e,- soit donner une nouvelle énergie à la communauté en votant pour la liste que je conduis dans le 19e pour apporter la valeur ajoutée nécessaire à l’évolution de la vie de la commu-nauté dans notre arrondissement.

Fidèlement,

Jean-Jacques GIANNESINIConseiller de Paris et du 19e arron-dissementTête de liste UMP-MODEM-UDI

MISE AU POINT CIRCONCI-SION

J’ai été invitée en qualité de chirur-gien spécialisée en Droit Médical par l’AFU (Association Française d’Urologie) pour participer à une Table Ronde sur la Circoncision (aspects éthiques et juridiques).Cette table ronde a eu lieu en no-vembre 2012, quelques mois après le scandale déclenché en Allemagne par la condamnation pénale d’un chirur-gien qui avait pratiqué une circonci-sion (Tribunal de Cologne).

Les urologues français souhaitaient avoir l’état du Droit Français concer-nant la circoncision, car ils crai-gnaient de voir leur responsabilité engagée sur le plan pénal du fait de circoncisions non thérapeutiques.

Les chirurgiens sont en effet sollicités par certaines familles pour réaliser des circoncisions non thérapeutiques, dans un but religieux ou de conve-nance.

Ces demandes ne concernent jamais les enfants juifs qui sont circoncis dès la première semaine de vie en milieu religieux.

Rappelons que seul un intérêt médi-cal autorise l’activité chirurgicale (article 16-3 du Code Civil) et que la circoncision a un statut dérogatoire sur le plan du Droit (comme d’autres branches d’ailleurs de l’activité chirurgicale)

Ma présentation est parfaitement claire, objective et neutre.

Je fais la démonstration que le Droit Français autorise la circoncision (autorisation de la coutume, avis du Conseil d’Etat, de la loi Kouchner, décisions convergentes de la jurispru-dence civile ou administrative).

Aucune condamnation pénale n’a jamais eu lieu. Sur le plan civil, la responsabilité du chirurgien repose sur l’obligation de moyens, comme pout toute autre intervention.

Quelques précautions d’ordre médico-légal doivent être prises par les chirurgiens notamment le recueil impératif de l’autorisation des deux parents (ce qui d’ailleurs est désor-mais la règle pour toutes les interven-tions chirurgicales). En cas où un des parents refuse cette autorisation, le chirurgien peut refuser de faire la cir-concision, afin de se prémunir contre d’éventuelles poursuites (cf jurispru-dence). L’avis de l’enfant doit être pris en compte lorsqu’il est en âge de le donner, là encore comme pout toute autre intervention.

La conclusion de cet exposé est que la circoncision est parfaitement admise par le Droit Français.

Prétendre dans ce cas qu’une opinion personnelle à l’encontre de la circon-cision a été exprimée relève soit de l’ignorance, soit de la pire mauvaise foi.

Christine GRAPPIN-DAGORNO

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Silvan Shalom (Likud) a été identifié lundi après-midi comme étant le mi-nistre faisant l’objet d’une enquête par la police pour agression sexuelle.

L’Unité nationale de la fraude, qui gère les enquêtes de corruption à un haut niveau, a ouvert une enquête sur les revendications d’une femme qui clame avoir été agressée sexuellement ou maltraitée par Shalom il y a 15 ans, alors qu’il était ministre des sciences dans le premier gouvernement Neta-nyahu, selon la police.

La police a déclaré qu’ils considéraient les allégations comme une affaire sé-rieuse, car une seule plainte entraîne souvent d’autres victimes présumées à se manifester.

Des sources proches de Shalom ont nié avec véhémence les allégations, disant qu’il ne connaissait même pas la femme en question.

Le procureur général Yehuda Weinstein enquête sur les accusations selon les-quelles un haut ministre israélien aurait agressé sexuellement ou abusé d’une de ses subordonnées il y a plusieurs années, selon un reportage de la Deu-xième Chaîne diffusé dimanche soir.

Le ministre, resté anonyme a répondu : « c’est un meurtre politique, je ne sais vraiment pas de quoi ils parlent. Je n’ai jamais entendu le nom de cette femme de ma vie. »

Selon le quotidien Haaretz, la femme

aurait porté plainte contre le ministre auprès de la police la semaine dernière. Elle l’aurait accusé de délits à caractère sexuel grave.

Le ministère de la Justice a annoncé qu’il examinait la véracité de ces accu-sations, mais a refusé de révéler les détails de l’enquête.

Cependant, si les accusations s’avére-raient crédibles, l’affaire n’irait peut-être pas en justice en raison de la pres-cription. Selon la Deuxième Chaîne, les incidents se seraient déroulés il y a 15 ans.

Weinstein devra décider s’il faut ouvrir une enquête criminelle formelle sur base de la crédibilité du témoignage de la femme et si les infractions sont toujours passibles de poursuites judi-ciaires.

Il ne s’agit pas de la première fois qu’un responsable de l’administration de Netanyahu est accusé d’infractions à caractère sexuel.

En 2012, le chef du bureau du Premier ministre, Natan Eshel, avait démission-né après avoir plaidé coupable dans une affaire de harcèlement sexuel d’une employée.

L’homme avait cité d’ « importantes charges financières » pour justifier sa décision et sauver son honneur ainsi que son âge, sa santé et sa famille.

Times of Israel

Silvan Shalom,serait impliqué dans une affaire de crime sexuel

Selon les fabricants d’une bière blonde fruitée venue tout droit du sud d’Israël, vous devrez dépenser la coquette somme de 2 000 shekels simplement pour tester leur trésor alcoolisé.

La Brasserie du Néguev, implantée dans la ville de Kiryat Gat, a récem-ment commencé à fabriquer une bière unique, disponible uniquement pour les clients du très chic Hôtel Beresheet, à Mizpe Ramon.

Dès lors, si vous êtes prêt à débourser 500 dollars la nuit, vous aurez droit à un avant-goût du fameux breuvage.

Mais ne vous affolez pas. La brasse-rie propose également d’autres bières accessibles à tous.

La Brasserie du Néguev, à l’origine un projet de brasserie-maison imaginé par Yochai Kudle diplômé de l’Université Ben-Gourion, a ouvert ses portes il y a plusieurs années.

En plus des exclusivités de l’hôtel et des nombreuses bières de saison, la brasserie propose quatre bières: bière ambrée, Oasis, Fruit de la Passion et Oak Porter.

A l’instar du peuple d’Israël, la bière du pays constitue un mélange de diffé-rentes cultures, assurent les employés de la brasserie. Elle n’est ni aussi agres-sive que la bière américaine, ni aussi douce que la bière européenne.

La brasserie produit entre 10 000 et 12 000 litres de bière par mois. Elles sont distribuées dans tout le pays, dans les pubs, les restaurants et ma-gasins qui vendent de l’alcool

« Nous ne tentons pas de fabriquer une nouvelle bière commerciale », a déclaré Sagiv Karlboim, le directeur de la bras-serie.

« Bien sûr que nous voulons vendre, être célèbre, et être une grande brasse-rie, mais nous ne souhaitons pas faire de bière ordinaire juste pour en vendre

davantage. Nous serions naturellement ravis d’en vendre beaucoup, mais nous ne ferons aucun compromis. »

Et ce n’est pas le seul élément qui nous démarque, poursuit-il. Les gens qui tra-vaillent ici aiment vraiment la bière.

«Je ne saurais être précis quant au com-mencement, mais j’aime la bière depuis ma tendre enfance », a déclaré Tomer Ronen, l’un des employés.

«Je crois que chacun reçoit un cadeau qu’il peut offrir au monde », a déclaré Ronen. « Le mien est d’offrir de la bonne bière. »

La brasserie produit entre 10 000 et 12 000 litres de bière par mois. Elles sont distribuées dans tout le pays, dans les pubs, les restaurants et magasins qui vendent de l’alcool, explique Ronen.

Selon Karlboim, leurs breuvages coûtent généralement entre 13 et 16 shekels (3,75 dollars – 4,60 dollars) dans une épicerie ou chez un vendeur d’alcool, et entre 20 et 34 shekels (5,80 – 9,80 dollars) dans un bar ou un res-taurant.

Ronen insiste sur le fait que son entre-prise sélectionne tout particulièrement les ingrédients utilisés dans ses bières. Et de faire en sorte qu’elles sont saines.

« Les gens disent que la bière fait gros-sir, mais en réalité, ce sont les arachides que vous mangez avec votre bière qui font grossir », a déclaré Ronen.

Si Karlboim devait désigner sa bière fa-

Trésors du Néguev : de savoureuses bières de terroir

vorite, son choix se porterait sur la Oak Porter, que RateBeer, un site consacré à la bière artisanale, a élu meilleure bière d’Israël en 2013.

Tomer Ronen, l’un des brasseurs de la Brasserie du Néguev, utilise une ma-chine pour étiqueter les milliers de bou-teilles produites tous les mois (Crédit : Rebecca McKinsey/Times of Israel)

RateBeer a également décerné à la Brasserie du Néguev le titre de meil-leure brasserie du pays.

La brasserie mettra bientôt en vente une nouvelle bière saisonnière, appelée Omer, légèrement plus alcoolisée – en-viron 6,5 %. Elle sera disponible après

la fête de Chavouot, en juin.

Si ses produits ne sont commercialisés pour l’heure qu’en Israël, Karlboim affirme qu’il reçoit régulièrement des demandes de renseignements sur sa bière d’Europe et des États-Unis. La brasserie commence ainsi à envisager l’exportation.

L’entreprise soutient autant que pos-sible l’activité de la région du Néguev, en utilisant des produits locaux et en traitant avec les fournisseurs de la ré-gion.

Par: Rebecca Mckinsey timesofisrael

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Sarah Avraham, 20 ans, habitante de Kiryat Arba en Judée, a remporté le championnat du monde féminin de Boxe-Thaï, en Tahïlande, jeudi 20 mars.

Officiellement nommé Muay Thai, ce sport de combat permet l’utilisation des poings, coudes, genoux, tibias et pieds.

Sarah était jusqu’à présent championne d’Israël et, en battant son adversaire brésilienne, devient donc championne du monde

Sarah a une vie exceptionnelle. Née à Mumbai, elle se convertit au judaïsme

en 2008, à l’âge de 14. Avec sa famille, elle immigre en Israël après l’attaque terroriste de Mumbai. Le père de Sarah, le Dr Aaron Avraham, était l’ami et le médecin de famille de Rabbi Gavriel Holtzberg, qui ont été assassinés quand des terroristes ont attaqué la maison des Habad.

Aujourd’hui, Sarah est toujours étu-diante, mais à ses heures perdues, elle est pompier volontaire à Hévron, la ville juive historique partiellement occupée par plusieurs milliers d’arabes.

Par Aryel Savir – Tazpit News Agen-cy – et Antoine Chatrier

L’ incroyable histoire de Sarah Abraham, championne du monde israélienne de Boxe Thaï

C’est un engin étrange, aux faux airs de Batmobile. Un drone futuriste que bichonnent deux techniciens dans un hangar discret de Yavné, morne zone industrielle au sud de Tel Aviv. L’Air-Mule, sorte de voiture volante d’une tonne dont les deux rotors sont inté-grés au châssis –et donc protégés–, est conçu pour évacuer les soldats blessés ou transporter du matériel en zone de guerre urbaine, là où les hélicoptères, plus vulnérables, ne peuvent passer.

Rafi Yoeli, le patron de la start-up Ur-ban Aeronautics, caresse le fuselage de la bête: « Il y a dix ans, cet engin rele-vait de la science-fiction, sourit cet an-cien du géant Israel Aircraft Industries (IAI), où il avait participé au lancement du drone Scout dès 1976. C’est la deu-xième révolution du secteur, après la création des premiers drones. » Le pro-totype sera testé en conditions réelles fin 2014 dans le désert du Néguev, au sud du pays, sous l’œil de Tsahal, l’ar-mée israélienne, et de l’US Navy, qui ont participé au financement.

7% du marché mondialL’AirMule, futur carton commercial ? Ce ne serait pas le premier best-seller de l’armement Made in Israël. Avec 7,5 milliards de dollars d’exportations en 2012, deux fois plus qu’il y a dix ans, et 7% de part de marché mondial, Israël est désormais le cinquième ven-deur d’armes du monde. Il devance même largement les Etats-Unis dans les ventes mondiales de drones, selon le cabinet Frost & Sullivan. « Israël a

réussi à prendre des positions très fortes dans les pays émergents, notamment en Inde et en Amérique du Sud », souligne Guy Anderson, analyste en chef au cabinet IHS.

Fort de quatre champions qui réalisent 80% de leurs ventes à l’export (IAI, Elbit Systems, Rafael et IMI), l’Etat hébreu épingle même à son tableau de chasse des pays musulmans, tels la Turquie, l’Algérie ou le Pakistan! Com-ment ce pays de 8 millions d’habitants, plus petit que la Normandie, s’est-il transformé en une telle machine de guerre ? En opérations mi litaires quasi constantes, Israël a réussi le tour de force de transfor mer sa situation géo-politique en ar gument commercial. « Le fait que nos produits, comme les radars ou les avions de surveillance, soient utilisés en grandeur nature par l’ar mée israélienne est un atout déci sif », confirme Boaz Nathan, respon sable marketing d’Elta, la filiale électronique d’IAI.

Pionnier des dronesTsahal joue les super-VRP des dro-nes Heron et Hermes, des missiles du champion israélien Rafael, ou encore du bouclier antimissile Iron Dome, qui intercepte les roquettes lancées de Gaza ou du sud du Liban. Pilier d’un pays qui consacre 5,7% de son PIB à la défense, et où le ser vice militaire est une insti-tution in touchable (trois ans pour les hom mes, deux pour les femmes), l’ar-mée est aussi un partenaire ultraréactif pour l’industrie. « Ici, tout est fluide. Iron Dome a été développé en trois ans,

assure Rafi Yoeli, à Urban Ae ronautics. Il aurait peut-être fallu dix ans dans un pays plus grand. » Cette capacité d’adaptation a fait d’Israël un précur-seur de l’utilisation des drones, dix ans avant les Etats-Unis.

« Nous avons commencé à tra vailler sur le sujet après la guerre du Kip-pour en 1973, où 40% de l’aviation israélienne avait été détruite faute de renseignements fiables, explique Shmuel Falik, direc teur régional de Malat, la division drones d’IAI. Cette expérience nous a donné une avance technologique décisive : nous sommes en duopole avec les Etats-Unis sur les drones de surveillance. » IAI développe la gamme la plus large du marché, du Butterfly, microdrone de 13 gram mes capable d’entrer dans les bâti ments, au Heron TP de 5 tonnes et au drone kami-kaze Harop, qui peut tourner des heures pour identifier sa cible avant de fondre sur elle. Le concurrent Elbit Systems est leader des drones tactiques (courte por tée) avec sa gamme Hermes.

Obsession du high-techLe mot d’ordre israélien : le high-tech, rien que le high-tech. « Israël s’est spé-cialisé sur des niches dont ses groupes sont leaders, comme les drones, l’élec-tronique de défense, les missiles, les systèmes de défense aérienne ou la cyberguerre », ré sume Pierre Razoux, directeur de recherche à l’Institut de re-cherche stratégique de l’Ecole militaire (Ir sem). « On ne se bat pas sur les prix ou sur des imitations des produits de la concurrence, confirme Daniel Fried-mann, vice-président de la branche aérospatiale d’Elbit. Nous visons plutôt les marchés à forte valeur ajoutée, par exemple, les cas ques de pilotes de chas-seurs ou l’avionique. » Coté au Nasdaq, le groupe a vendu plus de 11.000 cas-ques sur tous les types de platefor mes, des MiG-21 russes aux F-35 américains et Mirage 2000 français. Soit 85% de part de marché mondial.

Cette obsession du high-tech donne à l’arsenal militaire israélien des airs de film de science-fiction. Comme le bou-clier antimissile qu’Israël est en train de développer : le système Iron Dome contre les roquettes ; David’s Sling contre les missiles de moyenne portée ; et Arrow 3, un système dé veloppé avec

L’incroyable industrie de pointe d’Israël

Boeing destiné à inter cepter d’éven-tuels missiles balis tiques dans l’espace. Rafael a même annoncé en février au Salon aéro nautique de Singapour le dé-veloppement d’un système, Iron Beam, qui détruira les roquettes par rayon la-ser, façon Star Wars…

Soutien massif américainIsraël s’attaquera-t-il un jour aux plate-bandes américaines sur les grands sys-tèmes d’armes, comme les chasseurs ? « Le pays avait es sayé de lancer son propre avion de chasse dans les années 1980, le Lavi, un projet torpillé par les

Amé ricains qui ne voulaient pas de cette nouvelle concurrence, rappelle Pierre Razoux. Désormais, les grou pes israéliens se positionnent sur des maté-riels que les Etats-Unis ne proposent pas à l’export. »

La contrepartie, c’est le soutien fi-nancier massif de Washington, qui verse à Israël 3 milliards de dollars par an sous forme d’aides militaires, soit 25% du budget de défense du pays. Derrière la réussite de l’indus trie mili-taire israélienne, le grand frère améri-cain n’est jamais loin.

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Mars au 1er Avril 2014

Pascal Boniface a publié un énième livre intitulé cette fois-ci « La France malade du conflit Israélo-palesti-nien ». France Info l’a invité pour en parler. Ou plutôt pour lui permettre d’affirmer, encore une fois, que « Certains veulent empêcher toutes critiques contre Israël ». Cela en de-vient une véritable obsession !

D’où le diagnostic formel d’une cer-taine attitude maladive concernant son approche de l’état du peuple juif.

Au micro d’Olivier de Lagarde, Boni-face assure qu’il y a « effectivement la crainte d’être accusé d’antisémitisme dès que l’on critique le gouvernement israélien ».

Depuis qu’il s’est fait connaître, en 1999, par sa lettre au Parti Socialiste lui enjoignant de choisir l’électorat musul-man plutôt que juif, plusieurs gouverne-ments israéliens se sont succédés. Celui d’Ehud Barak du parti Travailliste, ceux d’Ariel Sharon du Likoud puis de Kadima, d’Ehud Olmert de Kadima et les deux de Benjamin Netanyahou du Likoud. Soit six coalitions différentes.

Sur laquelle de ces administrations s’est-il permis une seule critique posi-tive ? Sur laquelle s’est-il abstenu de toute désapprobation systématique ?

Aucune est la seule réponse ! Donc tous condamnables ?A cela il faut y rajouter son total silence sur les agissements plus que condam-nable de l’AP, qu’elle soit dirigée par Yasser Arafat ou par Mahmoud Abbas depuis 2004. Pas même le refus absolu d’une reconnaissance d’Israël comme étant l’état du peuple juif ne mérite une critique bonifacienne !

Cette accusation d’antisémitisme, tou-jours selon le directeur de l’I.R.I.S., « crée un climat de peur chez les univer-sitaires, chez beaucoup de vos collè-gues (journalistes) aussi qui, du coup, se disent je ne prendrais pas le risque d’en parler pour ne pas multiplier les appels, les somations etc. ».

A priori, Pascal Boniface ne fait pas parti de ces ‘’peureux’’ ! Tout comme France Info et son journaliste. Mais aussi, tous les médias qui jour après jour, année après année, ne se pri-vent pas de critiquer, à longueur de colonnes, le « gouvernement d’Israël ». On se demande même qui œuvrent dans ces mêmes médias, sinon les jour-nalistes ‘’qui, paraît-il, se refusent à en parler’’?L’interviewé prendrait-il les auditeurs de la radio pour des imbéciles ? A n’en pas douter !

En fait, fou serait l’organe français qui se présenterait comme défenseur de la politique israélienne, et cela quelle qu’elle soit, ou même s’assumant cri-tique de l’Autorité palestinienne !

En y aurait-il un seul ?Le CRIF répondra aussitôt l’univer-sitaire qui affirme que de « nombreux intellectuels et responsables institution-nels juifs (…) sacrifient la lutte contre l’antisémitisme au profit de la défense du gouvernement israélien ». Le hic étant bien sûr que ceux-ci défendent les gouvernements démocratiques de l’Etat d’Israël quels qu’ils soient.

Ce qui revient à défendre uniquement l’état du peuple juif. Ce que refuse de comprendre celui qui se prétend être directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques ! Institut de quoi ?

« Peureux » ânonne t-il ! Mais de qui, doit-on s’interroger !Où sont donc ces universitaires, jour-nalistes, politiques, médias ayant condamné, par exemple, l’accueil réservé par une meute pro-‘’palesti-nienne’’ à une dizaine d’Israéliens ve-nus dialoguer à l’université Paris VIII ? Leur silence est-il à dû à la peur causée par ceux qui crièrent « sionistes dehors, sionistes assassins » et « Israël casse-toi, Paris-VIII n’est pas à toi ». ?

Ils ne sont pas juifs pourtant ! Il ne peut donc y avoir d’accusation d’antisémi-tisme !

Le plus ‘’comique’’ de tout l’entretien est, toutefois, sa difficulté à répondre à la question suivante d’Olivier de La-garde : « N’y a-t-il pas à gauche ou à l’extrême gauche une tradition antisio-niste, comment dire…un peu malsaine » ?

Ces couleurs politiques seraient, selon toujours l’universitaire, peuplées de…Juifs !« Ce n’est pas tellement chez les Juifs qu’elle est présente cette tradition » lui rétorque le journaliste !

Aux Juifs du Bund, l’Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie crée en 1897 et disparue depuis, il y rajoute…les anti-sémites !

Oubliés les membres du NPA, du Parti Communiste, des verts, et du Parti Socialiste supporters du B.D.S. et de la levée du blocus de la bande de Gaza entre autres choses, mais aussi ceux du Collectif Palestine, ces antisionistes malsains ayant exigé, en hurlant, le départ des Israéliens de l’université Paris VIII, rappelant étrangement les antisémites qui crièrent dans les rues de Paris, « Juif casse toi, la France n’est pas à toi ».

C’est à des mystifications de ce genre que l’on peut jauger de l’obsession qui préoccupe Pascal Boniface. Une mala-die incurable et contagieuse semble t-il qui empêchera les auditeurs de France Info de « Vivre bien informés » selon le slogan publicitaire de celle-ci !

Pour cela, il aurait fallu que ce média l’oppose au journaliste arabe israélien, de passage en France, Khaled Abou Toameh qui assure que « C’est parce que je vis en Israël avec les juifs que j’ai le droit de m’exprimer librement. À Ramallah, je ne l’aurais pas fait. Si je parlais de négociations de paix à Ramallah, j’aurais de la chance de ne recevoir qu’une balle dans la jambe ».

Se peut-il, pour parodier Pascal Boni-face, que ‘’certains tentent d’empêcher toutes critiques de l’Autorité palesti-nienne’’ ? Sur cela, le directeur-univer-sitaire systématiquement anti-israélien n’écrira apparemment pas un bouquin !Ni même un article !

Publié par Victor Perez

Pascal Boniface malade de la success-story de l’Etat d’Israël

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