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GRATUIT - Numéro 298 - Edition du 2 Avril au 8 Avril 2014 Journal israélien en langue française

Israël Actualités n°298

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Toute l'Information en Provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 298 - Edition du 2 Avril au 8 Avril 2014 Journal israélien en langue française

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

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Bilan des municipales

Le deuxième tour des élections municipales s’est tenu dimanche dernier et la vague bleue (UMP) prédite dans tous les sondages a donc eu lieu et, pour la première fois depuis 1983, les socialistes se réveillent avec la gueule de bois en perdant près de 155 villes de plus de 9 000 habitants en France. Un vrai désaveu pour la politique menée par le Président François Hollande et son premier ministre, Jean-Marc Ayrault, remplacé le lendemain par l’ex ministre de l’intérieur Manuel Valls.

Le faible score obtenu par la gauche restera dans les annales comme le record absolu pour des municipales. La gauche, dans sa débâcle, a perdu des villes tenues par la gauche depuis 102 ans comme Limoges ou encore des villes très importantes comme Toulouse, 4ème ville de France, Vil-lejuif, communiste depuis 1925 et bien d’autres encore … On ne peut toutes les citer …

Le plus inquiétant dans cette élec-tion, c’est le rejet ! Les Français ne font plus confiance aux hommes qui nous gouvernent. Un sondage révèle qu’ils sont près de deux tiers à esti-mer que tous les hommes politiques sont pourris. Ils ont en marre des promesses jamais tenues qui entraine un taux d’abstention record faisant le jeu de l’extrême droite … Dans ce contexte où les regards se tournent vers l’avenir un certain nombre de nos amis ont été réélus comme à Sarcelles, Saint-Brice, Paris (16ème, 19ème , 4ème , 9ème, 17ème, Vin-

cennes, Saint-Mandé, Montrouge et bien d’autre villes)… Nous pou-vons aussi regretter ceux qui n’ont pas eu la chance d’être élus comme Eric Raoult et mon ami René Taieb, suite à une campagne de diffamation et de calomnie de la part du Front de Gauche contre lui en tant que Juif et ami d’Israël … Dans exactement deux mois, auront lieu les élections européennes et cette fois ci, nous al-lons nous apercevoir que le deuxième parti de France n’est plus le parti socialiste mais bel et bien le Front National … Aujourd’hui, nous, Juifs de France, avons un devoir qui est celui de voter. Nous avons la chance de pouvoir choisir le candidat ou le parti de notre choix alors que dans le passé, nos parents n’avaient aucun droit, si ce n’est celui d’être tolérés. Aujourd’hui, nous, Juifs de France, nous avons pour devoir de défendre la démocratie en faisant barrage au Front National et à ses idées racistes … car il n’y a pas de différences entre les thèses du Front National et ceux qui crient dans les manifestations « Juifs hors de France » ou « Juif, la France n’est pas à toi ! ».

La France est un grand pays, une grande démocratie, nous avons la chance de pouvoir donner notre avis et de choisir pour quels candidats nous votons. Alors mes frères, ne laissez pas les autres décider de notre avenir pour nous … Déplaçons-nous en masse pour montrer que notre place est aussi en France …

Alain Sayada

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Le dimanche 23 mars se sont tenus dans les salons du New Vaufrege a Marseille le Salon Israelien de l’Immobilier dedie a Marseille.

Des dizaines de projets immobiliers ont été propose aux Juifs de Marseille qui se sont rendus en grand nombre visiter ce salon

Un certain nombre d’institutions sionistes y ont participe egalement : L’Organisation Sioniste Mondiale represente par son delegue en France, Simcha FELBER qui na fait venir un specialiste de l’integration de la ville de Natanya : Freddo PACHTER

Ainsi que l’Agence Juive et le Keren HaYesod

Salon Icube - 23 mars 2014 - MARSEILLE

Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Wit-old Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et inter-ner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros hors du commun.

C’est la première fois que ce rapport sur l’usine de la mort d’Auschwitz, devenue symbole de l’Holocauste, est publié en français, aux Editions Champ Vallon. Patrick Godfard, agrégé d’histoire, et l’ancienne di-rectrice du bureau de l’AFP à Var-sovie, Ursula Hyzy, l’ont traduit du polonais. Deux historiennes, Isabelle Davion et Annette Wieviorka, ont été associées àl’ouvrage.

«Dire ce que nous ressentions permet-tra de mieux comprendre ce qui s’est passé», écrit Witold Pilecki. Témoin d’une des pages les plus sombres de l’Histoire pendant près de mille jours, ce capitaine de cavalerie polonais et résistant est la première personne à informer les Alliés des conditions ef-froyables de détention et des atrocités commises à Auschwitz.

«Le Rapport Pilecki» constitue la mé-moire d’un homme au courage excep-tionnel qui fut l’un des plus grands résistants de la Seconde Guerre mon-diale. Arrêté, torturé et condamné pour espionnage par les commu-nistes, il sera exécuté dans une prison de Varsovie le 25 mai 1948 à l’âge de 47 ans. Il n’a été réhabilité qu’après la chute du communisme en 1989.C’est dans la nuit du 21 au 22 sep-tembre 1940 que Pilecki arrive à Aus-chwitz, où se trouvent alors surtout des prisonniers polonais non juifs.

Atterré, il décrit «une autre planète». A son arrivée, les SS ordonnent à un prisonnier de courir et l’abattent. Dix hommes sont exécutés pour «respon-sabilité collective» de cette «éva-sion». Les chiens sont lâchés sur les corps, les SS éclatent de rire.

- Chambres à gaz -En novembre, Pilecki commence à envoyer aux autorités polonaises clan-destines, usant de divers stratagèmes, des comptes-rendus qui parviendront aux Britanniques dès mars 1941. Il obtient du camp d’Auschwitz II (Bir-kenau), des informations précises sur l’extermination des Juifs dans les chambres à gaz et la construction de quatre fours crématoires. «Des têtes, des mains, des seins coupés, des ca-davres mutilés étaient charriés vers le four crématoire», écrit-il.

Pilecki organise aussi dans le camp un vaste réseau de résistance et d’en-traide, crée une radio émettrice, fait acheminer des médicaments, inocule

le typhus à des SS en les infectant avec des poux. Dans cet enfer, sa mission lui donne une raison de vivre.

En 1942, il est convaincu que son réseau peut prendre le contrôle du camp pendant quelques heures, en vue d’une évasion générale, appuyée par l’armée clandestine polonaise et l’aviation alliée. Aucune intervention n’étant menée, il s’évade au prin-temps 1943 pour raconter lui-même l’abominationconcentrationnaire.

Comme Jan Karski, grand résistant catholique polonais qui tenta de mo-biliser l’Occident sur le sort des Juifs, Pilecki ne sera pas vraiment cru.

Witold Pilecki est le seul homme connu pour s’être fait enfermer de son propre gré dans ce camp de concen-tration, ouvert en 1940 par les nazis dans le sud de la Pologne et devenu au printemps 1942 un lieu d’extermi-nation des Juifs de toute l’Europe.

Longtemps occulté, le «Rapport Pilecki» a été traduit en anglais, aux Etats-Unis, en allemand, en Suisse, et en janvier 2014 en chinois.

Un million de Juifs européens ont été tués à Auschwitz-Birkenau, ainsi que 70.000 à 75.000 non juifs, 21.000 Tziganes, 15.000 prisonniers de guerre soviétiques et 10.000 à 15.000 autres prisonniers, selon les données du musée du camp.

Par Myriam CHAPLAIN RIOU

Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

La forte percée du Front National inquiète les autorités israéliennes contactées par IsraelValley à Tel Aviv et Jérusalem ce soir.

Un spécialiste de la France à Jérusa-lem : “les résultats sont très mauvais surtout pour la Communauté Juive de France… et donc pour Israël. Les juifs qui habitent les grandes villes négocieront à l’avenir des conditions de sécurité des synagogues et lieux de cultes avec de nombreuses municipa-lités FN”.

De nombreux francophones qui assis-taient à la Cinémathèque de Tel Aviv à une soirée et interrogés par Israel-Valley “n’étaient pas étonnés du tout des résultats”.

CE SOIR EUROPE1 : Selon les informations d’Europe 1, le Premier ministre, accablé par les résultats très décevants, pour la majorité, des élec-tions municipales, avait bel et bien prévu d’annoncer sa démission lors de son allocution télévisée, dimanche soir à 22 heures. Ses conseillers, à

l’issue d’une longue discussion à Matignon, l’ont finalement dissuadé.

Jean-Marc Ayrault s’est donc conten-té de commenter les résultats catas-trophiques pour le PS. “C’est un mes-sage clair, qui doit être pleinement entendu”, a-t-il déclaré, avant de nourrir la rumeur d’un remaniement imminent. “Le président de la Répu-blique tirera les enseignements de ce scrutin”, a-t-il affirmé.

Selon Challenges ( Copyrights) : “Dix villes” ont été remportées par le Front national, a déclaré dimanche soir sa présidente Marine Le Pen, “dont une mairie de secteur de Marseille, l’équi-valent d’une très grande ville”, souli-gnant que c’était “une grande victoire pour le FN”.

“Le FN sortait de 2008 avec 60 conseillers municipaux. Ce soir, il a 1.200 ou 1.300 conseillers munici-paux élus. C’est une dizaine de villes qui vont permettre au FN de démon-trer ce que nous sommes capables de faire, c’est un objectif totalement

rempli”, a-t-elle dit.

Robert Ménard, soutenu par le FN à Béziers, est arrivé en tête, distançant largement le candidat de la droite Elie Aboud et celui de la gauche Jean-Mi-chel Du Plaa, selon plusieurs estima-tions. Robert Ménard obtient de 47,2 à 47,4% des voix, Elie Aboud entre 33,8 et 35% des voix et Jean-Michel Du Plaa entre 17,6% et 18,9%

A Fréjus, le candidat du FN aurait également emporté la ville. David Rachline, qui s’était placé en tête du premier tour, a devancé Philippe Mougin (UMP) et le maire sortant Elie Brun (DVD).

Le FN Franck Briffaut a annoncé son élection à la mairie de Villers-Cotterêts (Aisne). Il aurait remporté 41,53% des suffrages, devant la liste du maire PS sortant Jean-Claude Pruski (34,66%) et la liste divers droite menée par l’UDI Jean-Claude Gervais (23,80%)

Cependant, à Forbach, le candidat du FN et vice-président du parti, Florian Philippot, a été battu par le maire socialiste sortant Laurent Kali-nowski. De même pour le dirigeant du FN Louis Aliot nettement battu à Perpignan. Le maire sortant UMP, Jean-Marc Pujol, qui conduisait une liste d’union UMP-UDI, obtiendrait 55,3% et Louis Aliot 44,7%. Gilbert Collart a également perdu son pari à Saint-Gilles».

La Forte Percée du Front National Inquiète Israël. Silence à Jérusalem.

L’époque qui précède la venue du Machiah’ est semée d’épreuves. C’est ainsi que le Rav Steinman a expliqué à ses disciples, dans son cours du samedi soir, les difficultés que traverse actuellement le peuple juif…

Ce leader incontesté du monde ortho-doxe ashkénaze reçoit régulièrement des fidèles qui viennent lui confier leurs soucis ou lui demander des conseils. C’est ainsi qu’il est confron-té, bien souvent, aux souffrances des uns et des autres, et pour les réconfor-ter, il leur rappelle que le peuple juif se trouve à la croisée des chemins, et que l’arrivée du Machiah’ est immi-nente.

C’est ce qu’il a dit en substance dans son dernier cours : « Nous entre-

voyons déjà la lumière, et chacun doit décider d’être plus scrupuleux dans l’observance des mitsvoth, même si son effort lui parait insignifiant. Aux cieux, tout est pris en considération, même si pour nous, cela semble déri-soire ».Le Rav Steinman a en outre deman-dé à ses disciples de se concentrer davantage dans l’étude de la Tora, en soulignant que « chacun savait en quoi il devait s’améliorer ». « En faisant notre examen de conscience, a-t-il ajouté, et en décidant d’en faire plus, nous aurons le mérite de connaître bientôt la Délivrance véri-table et entière ».

Claire Dana-Picard

Source Chiourim

Rav Steinman : « La venue du Machiah’ est imminente »

66L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Le plus jeune juif de la liste de Schindler témoigne dans un livre

Le plus jeune garçon juif sauvé des chambres à gaz nazies par Oskar Schindler raconte pour la première fois son incroyable histoire dans un livre aussi poignant que le Journal d’Anne Frank, à paraître en fran-çais début mai.

Leon Leyson, auteur de «L’enfant de Schindler», est mort en janvier 2013, à 83 ans, juste après avoir remis le manuscrit à son éditeur américain. Son livre a été édité en anglais en août 2013. Il va désormais être publié en français.

A l’heure du 70e anniversaire du dé-barquement allié en Normandie, dont la nouvelle se répandit jusque dans les camps de concentration, ce témoi-gnage historique unique, captivant et plein d’humanité, peut être lu à par-tir de 11 ans, selon Pocket Jeunesse (PKJ).

Emigré avec ses parents aux Etats-Unis après la guerre, Leon Leyson a enseigné pendant près de quarante ans en Californie. Il n’avait presque jamais parlé de son histoire jusqu’au succès mondial du film de Steven Spielberg, «La Liste de Schindler», en 1993. Plus jeune survivant de cette fameuse liste, Leon avait bien failli en être exclu...

Né le 15 septembre 1929 en Pologne, il est le cinquième enfant d’une fa-mille ouvrière. Quand débutent les persécutions nazies contre les juifs, le petit Leon découvre la haine anti-sémite, subit les privations, les rafles, la violence, la faim, l’angoisse... Des

soldats allemands frappent son père devant lui. Deux de ses frères sont tués.

Au moment où les Leyson, comme des milliers d’autres, sont enfermés dans le ghetto de Cracovie, l’indus-triel allemand Oskar Schindler dé-cide pour les sauver d’embaucher des juifs, dont le père et un frère de Leon. Emprisonné dans le camp de Plaszow, le jeune garçon ne figure pas sur la liste. Il se croit perdu mais réussit à convaincre le responsable du transfert des prisonniers vers l’usine d’armement que son nom a été barré par erreur.

«+Ma mère est sur la liste. Mon père et mon frère sont déjà là-bas+.J’avais risqué le tout pour le tout. Ma vie était en jeu», écrit-il.

«L’officier semblait se demander quoi faire de moi (...) Il aurait pu s’épargner ce dilemme d’un coup de pistolet».

Le militaire finit par céder, Leon re-joint l’usine. Il est si petit qu’il doit grimper sur des caisses en bois pour atteindre les machines...

Schindler s’attache à l’enfant et pren-dra d’énormes risques pour lui épar-gner Auschwitz, raconte l’auteur.

Mort en 1974, Oskar Schindler a sau-vé la vie de plus d’un millier de juifs.

Honoré du titre de Juste parmi les nations, il est enterré à Jérusalem.

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Le Wall Street Journal à publié un article exceptionnel (lire ci-dessous) sur les retombées d’un possible boycott économique des Européens sur la Russie. Comme beaucoup de pays européens, Israël, depuis l’in-vasion de la Crimée par les forces Russes, a bien compris que l’éco-nomie israélienne ne peut pas vrai-ment se permettre de dire “non” aux Russes (le tourisme bi-national est florissant). Sur le plan géostra-tégique les israéliens ne veulent pas créer de conflit ouvert avec la Rus-sie qui est assez imprévisible. Pou-tine pet réagir avec violence.

C’est un fait. Les relations commer-ciales d’Israël avec la Russie sont en croissance réelle. Les très nom-breuses coopérations scientifiques sont exemplaires. Poutine, qui a tou-jours été très actif pour contrer avec force les agissements des antisémites Russes, est populaire en Israël. Les liens de la communauté avec la Rus-sie et sa culture restent forts. Près de la moitié de la population bénéficie d’ailleurs de la double nationalité russe et israélienne.

A SAVOIR. Anne de Tinguy (cher-cheur) voit en Israël une communauté Russe très structurée et indépendante : « unis par une communauté de des-tin, [les Israéliens russes] ont forgé une sorte de nouvelle ethnicité, indé-niablement russe, qui n’est pas liée à un territoire, mais à une culture, à une

langue, à un passé et un présent com-muns. Cette « russité » est le ciment du groupe ethnique qu’ils ont formé, puis structuré : ils ont leur langue, leurs quotidiens, leurs quartiers, leurs orchestres, leurs associations, leur[s] parti[s] politique[s]. Ils deviennent israéliens tout en demeurant russes et sont perçus comme tels ».

La communauté se définit comme « russe israélienne » ou « israélienne russe », à l’exemple du théâtre Ges-her de Tel-Aviv où se jouent des pièces russes avec traduction simul-tanée en hébreu ainsi que des pièces israéliennes avec traduction simulta-née en russe.

Selon Courrier International (Copy-rights) : «Les diplomates européens qui envisagent de durcir les sanctions contre les élites politiques et finan-cières russes font face à un gros pro-blème : ces mesures pourraient bien se retourner contre l’économie de leurs pays.

De l’industrie automobile allemande au secteur italien de la mode, en pas-sant par les services financiers de la City à Londres et le tourisme grec, l’économie de la région est bien plus dépendante des Russes que ne l’est celle des Etats-Unis. Après plusieurs années de récession, le commerce, l’industrie et les services européens sont encore très vulnérables. En outre, les milliards de dollars d’in-

vestissements étrangers en Russie pourraient être compromis si ce pays ripostait aux sanctions.

L’équilibre des puissances“La diplomatie entre l’Est et l’Ouest [pendant la guerre froide] reposait sur le principe qu’une dépendance réciproque engendrerait davantage de modération et contraindrait chaque camp à respecter certaines limites”, explique l’ancien ambassadeur amé-ricain en Russie James Collins. “Au-jourd’hui, nous sommes parvenus à cette interdépendance et les limites à ne pas dépasser sont aussi valables pour l’Europe et le Royaume-Uni. C’est là tout le dilemme.”

En Allemagne, principal partenaire commercial européen de la Russie et pays qui compte une importante po-pulation immigrée russe, l’industrie risquerait de souffrir en cas de dur-cissement des sanctions. Les patrons du secteur automobile, qui ont investi des milliards d’euros en Russie ces dernières années, souhaitent ainsi que les tensions s’apaisent rapide-ment. En novembre dernier, le PDG de Volkswagen, Martin Winterkorn, avait qualifié la Russie de “premier marché de croissance stratégique en Europe” pour son entreprise.

En Italie, les Russes les plus fortunés relancent le secteur du luxe alors que les Italiens réduisent fortement leurs propres dépenses : 30 % des achats

effectués en 2012 par des touristes non européens ont été réalisés par des Russes, selon l’association Alta-gamma et l’entreprise de détaxe Glo-bal Blue. A titre de comparaison, les Russes ne représentent que 11 % des achats d’articles de luxe en France et 5 % au Royaume-Uni.

Chute du roubleNouvelles sanctions ou pas, les mar-chés des devises sont déjà déstabili-sés. Dans les pays méditerranéens, les professionnels du tourisme voient leurs bénéfices menacés par l’ins-tabilité du rouble. Pour la Grèce, la Russie est un élément moteur du tou-risme, un secteur sur lequel le gou-vernement mise beaucoup pour sou-tenir la fragile reprise de l’économie. L’année dernière, sur les 18 millions de visiteurs accueillis, 1,3 million étaient russes. Cette année, les pro-fessionnels s’attendent à en recevoir à peine 1 million à cause notamment de la dévalorisation du rouble.

Les hôteliers de Benidorm, une station balnéaire de la province espagnole d’Alicante très prisée des Russes, craignent de perdre leurs clients au profit de destinations plus abordables comme la Turquie ou l’Egypte, pays dont la monnaie est plus faible que l’euro. “La chute du rouble et le ralentissement de l’économie nous inquiètent plus que l’annexion de la Crimée”, lance Antonio Mayor, directeur de l’association hôtelière

Hosbec. L’immobilier représente un autre risque pour l’Espagne. Depuis quelques années, les Russes achètent des résidences secondaires sur la côte méditerranéenne. Mais les incer-titudes politiques ont déjà conduit les acquéreurs potentiels à différer leurs acquisitions, en attendant que le rouble se stabilise, constate Iain Tozer, directeur de Seabestland Real Estate, une agence immobilière spé-cialisée dans la clientèle internatio-nale.

Les Hongrois s’inquiètentEn Europe de l’Est, des pays comme la République tchèque et la Hongrie ont publiquement soutenu des sanc-tions limitées et ciblées comme le gel des avoirs et des visas des proches du président Poutine. Mais du fait de leur dépendance énergétique à l’égard de la Russie, ils ne veulent pas aller plus loin. «Nous ne pouvons pas prendre des sanctions économiques qui pour-raient avoir des conséquences ma-jeures sans une analyse approfondie de l’impact des éventuelles repré-sailles russes, a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères Ja-nos Martonyi.

De leur côté, les industriels implan-tés en Russie prennent très au sérieux les menaces de Moscou. Par le passé, la Russie n’a pas hésité à nationali-ser des entreprises contrôlées par des étrangers et à faire fi des droits des actionnaires minoritaires».

Boycotter les Russes ? Réponse d’Israël : «Non, Merci»

Le ministère de la Santé a annoncé lundi qu’il voulait faire interdire la commercialisation et la distribu-tion de cigarettes électroniques.

Le ministère a indiqué que 10 % des étudiants du secondaire qui fument des cigarettes électroniques n’avaient jamais fumé de cigarette avant.

Cela prouverait que les cigarettes électroniques sont potentiellement une ouverture au « monde des fu-meurs, » selon le quotidien israélien Yediot Aharonot.

Les cigarettes électroniques sont de-venues de plus en plus populaires ces dernières années.

Les responsables de la santé à tra-vers le monde, y compris la Food and Drug Administration américaine, se battent contre la perception publique comme quoi les cigarettes électro-niques seraient moins dangereuses pour la santé et peuvent aider à arrêter de fumer.

Il n’y a pas encore de consensus sur

les effets à long-terme des cigarettes électroniques ou sur le fait qu’elles aident à arrêter de fumer ou pas.

Néanmoins, les cigarettes électro-niques sont déjà interdites dans de nombreux pays tels que le Canada, la Russie, Hong Kong, le Brésil et la Norvège, et bien d’autres.

Le professeur Itamar Grotto du mi-nistère, indique dans la proposition que « les cigarettes électroniques et leurs produits sont un danger pour la

santé publique. »

Les cigarettes électroniques sont habituellement composées de pièces métalliques conçues pour ressembler à une cigarette de l’extérieur.

L’intérieur est composé d’un système chauffant vaporisant une solution liquide dans le filtre. Cette solution consiste habituellement en une mix-ture composée de nicotine et d’un colorant au goût artificiel.

Le ministère de la Santé et d’autres experts s’accordent pour dire que les cigarettes électroniques contiennent plus de nicotine que les cigarettes et émettent des doses plus concentrées.

Elles contiendraient également des produits chimiques dangereux comme le propylène glycol qui peut engendrer des problèmes respira-toires et de l’asthme, le diéthylène glycol, qui peut causer des problèmes rénaux, l’infertilité et des problèmes au niveau du système nerveux, et

d’autres produits cancérigènes.

Le ministère de la Santé accepte les suggestions jusqu’au 26 avril.

La réglementation interdisant la pro-duction, la commercialisation ou le stockage dans le but de vendre les cigarettes électroniques ou tout autre produit dérivé, ne serait mise en vi-gueur que six mois après la publica-tion finale.

Spencer Hotimesofisrael

Boycotter les Russes ? Réponse d’Israël : «Non, Merci»

9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Turquie: l’opposition conteste le résultat des municipales à Ankara

Le principal parti d’opposition au Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan va déposer mar-di une requête pour contester les résultats de l’élection municipale à Ankara, remportée de justesse par le parti islamo-conservateur au pouvoir.

«Nous allons faire appel aujourd’hui (mardi) auprès du Haut-conseil élec-toral (YSK)», a indiqué à l’AFP Ay-kan Erdemir,député du Parti républi-cain du peuple (CHP).

«Plus d’un millier de nos bénévoles travaillent depuis plus de quarante-huit heures pour vérifier des données au quartier général de notre parti. Nous avons les preuves d’irrégulari-tés», a ajouté M. Erdemir.

«Des fraudes importantes ont été éta-blies dans plusieurs bureaux de vote» de la capitale turque, a par ailleurs

indiqué à l’AFP un avocat proche du CHP qui s’exprimait sous couvert de l’anonymat.

Des milliers de partisans du CHP se sont réunis lundi soir devant le siège du Haut-conseil électoral à Ankara en agitant des drapeaux trucs pour dénoncer une «fraude massive» dans la capitale, qui compte 5 millions d’habitants, et réclamer un nouveau décompte.

Le président de cette institution, Sadi Güven, a appelé les électeurs au calme en leur assurant que la «vérité» serait établie.

Le très populiste maire d’Ankara Melih Gökçek, membre du Parti de la justice et du développement (AKP), a annoncé lundi matin avoir remporté un cinquième mandat consécutif en recueillant 44,79 des voix, contre 43,77% à son rival Mansur Yavas.

Les deux adversaires ont successive-ment proclamé leur victoire dimanche soir, dans une atmosphère tendue ali-mentée par les accusations de fraude et des coupures d’électricité qui ont attisé les soupçons.

L’AKP du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a remporté une large victoire dimanche aux élections municipales en totalisant 45% des suffrages dans l’ensemble du pays, malgré les scandales de corruption qui le visent.

© 2014 AFP

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

La force aérienne de Singapour (RSAF) exposait pour la première fois il y a quelques semaines au salon de Singapour deux aéronefs entrés en inventaire : le drone moyenne altitude longue endu-rance (Male) Heron 1, fourni par Israel Aerospace Industries, et le drone tactique Hermes 450 d’Elbit Systems.

Selon air-cosmos.com (Copyrights) : «Selon un aviateur de la RSAF, les premiers Heron 1 auraient été livrés en 2012 et le système serait toujours en cours de montée en puissance. Les Heron singapouriens sont équi-pés d’un capteur optronique jour/nuit mais dépourvus de radar SAR/GMTI et de liaison Satcom, selon notre in-terlocuteur. Ils sont en revanche dotés d’un système de décollage/atterris-sage automatique.

Lors du Salon de Singapour, sur son chalet situé à quelques dizaines de

mètres seulement du Heron 1 singa-pourien, IAI affiche une bannière sur laquelle sont justement censés figurer les drapeaux des pays client de cet appareil… mais celui de Singapour manque à l’appel.

Les premiers Hermes 450, des drones tactiques affichant une endurance et une capacité d’emport réduites par rapport au Heron 1, avaient été com-mandés en 2007 et leur acquisition avait fait l’objet d’une communica-tion officielle. Ils étaient alors venus compléter une flotte de drones essen-tiellement composée de Searcher II.

Hermes 450 et Heron 1 sont mis en oeuvre par deux escadrons différents, précise un militaire singapourien. Celui-ci ajoute que l’armée de terre dispose pour sa part de mini-drones, sans en préciser le type».

http://www.air-cosmos.com

A Singapour Deux Escadrons Utilisent des Drones d’Israël

L’Argentine a décidé d’étudier sérieusement les alternatives pour s’équiper à nouveau. Israël est sur les rangs avec le Kfir qui est une co-pie du Mirage français équipé d’un moteur américain.

Selon Reuters : «Le gouvernement argentin étudie différentes possibi-lités pour remplacer les avions de chasse Mirage de son armée de l’air, a déclaré en début de semaine le mi-nistre de la Défense, Agustin Rossi, précisant que Buenos Aires souhaitait conclure un accord cette année.

L’Argentine est notamment en dis-

cussions avec Israël en vue de l’ac-quisition potentielle de chasseurs Kfir. “Le Kfir israélien est une des op-tions que nous étudions, mais nous en regardons aussi d’autres”, a-t-il dit à la presse en marge du salon aérien de Santiago, au Chili. Le ministre a refu-sé de préciser les autres pays avec les-quels Buenos Aires était en contact. “Nous espérons prendre une décision cette année”, a-t-il ajouté. (Copyright © 2014 Thomson Reuters)

Les origines du Kfir remontent à l’embargo imposé par la France en 1969. Suite à la guerre des Six Jours et à l’attaque de l’aéroport de Bey-

routh par l’armée israélienne (Opéra-tion Gift, 28 décembre 1968), le pré-sident Charles de Gaulle décrète un embargo sur le Moyen-Orient (pour Israël, cela concerne principalement les vedettes Sa’ar III et les Mirage 5).

En conséquence, l’État hébreu n’est plus en mesure d’approvisionner son aviation militaire en chasseurs Mi-rage et pièces détachées. Les autori-tés décident de procéder au dévelop-pement d’un chasseur de fabrication nationale.

Le gouvernement israélien lance alors deux projets :le projet Raam A, construction d’un appareil d’après les plans du Mirage 5 (celui-ci devient le Nesher) ; le projet Raam B, qui impliquait alors le changement du réacteur ATAR 9C par le General Electric J79 pour le projet Raam A.

Le 19 avril 1971, Alfred Frauen-knecht, ingénieur suisse, employé de la firme helvétique Sulzer fabriquant sous licence le Dassault Mirage IIIS, a avoué avoir vendu les plans secrets de cet appareil à Israël pour la somme de 200 000 $;

L’Armée d’Argentine : Le Kfir (Israël) Va t-il Remplacer le Mirage français ?

Selon air-cosmos.com (Copyrights) : «L’industriel de défense israé-lien Elbit Systems annonce cette semaine dans un communiqué la vente au Brésil d’un nombre indé-terminé de drones de surveillance moyenne altitude longue endu-rance (Male) Hermes 900.

Version très améliorée du Hermes 450, que Brasilia avait déjà comman-dé en 2011, le Hermes 900 sera no-tamment utilisé par la force aérienne brésilienne (FAB) pour des missions de surveillance pendant la coupe du monde de football, indique la société israélienne.

La société brésilienne AEL Sistemas,

joint-venture entre l’avionneur local Embraer et Elbit Systems, devrait avoir un rôle de premier plan dans la mise en place de ce contrat et dans d’éventuelles modifications qui pourraient être apportées aux drones Hermes 900 pour les adapter aux mis-sions de la FAB.

Le Hermes 900 compte pour l’heure cinq clients reconnus officiellement par Elbit : Israël, le Chili, la Colom-bie, le Mexique et le Brésil. L’engin est actuellement en compétition en Suisse face au Super Heron d’Israel Aerospace Industries (IAI)».

http://www.air-cosmos.com

Coupe du Monde au Brésil. L’Oeil d’Elbit (Israël) Va Veiller à la Sécurité

La paix a de tout temps succédé à la guerre. Soit par une décision commune de tous les belligérants, soit par l’acceptation par le vaincu des conditions du plus fort. Dans le conflit israélo-arabe, le quidam ob-servateur assiste à une logique ren-versante. Le camp du vaincu, qui a subi plus d’une défaite, exige que le vainqueur se suicide, cela au nom d’une « paix juste et durable ».

A cet objectif hallucinant, nul ne s’étonne d’y voir contribuer tous les antisémites que compte la planète, les juifs haineux de soi et les idiots utiles à cette cause indéfendable.

Par contre, le fait d’observer des amis de l’Etat d’Israël contraindre ce pays à rechercher, dans ces conditions, une paix introuvable plutôt que d’exiger du monde musulman, en prémisse, son acquiescement à son existence comme état du peuple juif interpelle l’entendement.

Cela a même un goût, une odeur et une image peu ragoûtante !

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Mahmoud Abbas l’a dit, le dit et le redira sans problème : « Ce que nous nous ne voulons pas accepter, c’est la reconnaissance de l’état juif. Nous

n’accepterons jamais de reconnaître l’état juif ».

Cela énoncé calmement sous les acclamations du Conseil révolu-tionnaire du Fatah, mouvement du ‘’modéré’’ président ‘’palestinien’’ en mars 2014. Décision qui n’est pas nouvelle, très souvent répétée (1), et qui remonte, en fait, à la résolution 181 de 1947 !

Avec qui l’Etat d’Israël se doit donc à des pourparlers, et surtout sur quoi ? - Ce pays doit-il négocier avec un partenaire qui refuse de le recon-naître tel quel ? A savoir, le refuge du peuple juif ?

- Qui peut imaginer que ce pays acceptera un jour une arrivée de plu-sieurs centaines de milliers de « réfu-giés » en son sein, de surcroît haineux et revanchards ?

- Sa sécurité doit-elle être mise entre les mains de ce ‘’partenaire’’ pour la ‘’paix’’ ?

En un mot, doit-il renoncer à sa quin-tessence pour complaire et signer une paix des cimetières ?

Bien sûr que non !Des questions simples, logiques mais évacuées devant les exigences ‘’palestiniennes’’ avant tous pour-parlers. Terroristes libérés et/ou gel

des constructions de la Judée et de la Samarie, y compris dans Jérusa-lem-est, devant, sous la pression des pays ‘’amis’’, être le prix à payer pour ‘’négocier’’.

Dans le cas contraire l’Etat d’Israël se verrait accusé d’avoir fait échouer les ‘’négociations’’ et subirait, en consé-quence, les foudres des ‘’faiseurs de paix’’ occidentaux tel un veto à l’Onu qui n’arriverait plus ou encore des boycotts qui ne s’annonceraient pas mais qui auraient la même ‘’cou-leur’’.

A cette liste nauséeuse s’ajoutant, bien sûr, la ‘’colère’’ de la rue ‘’pa-lestinienne’’. Une rue si prompte à envoyer des ‘’martyrs’’ rejoindre les vierges promises !

Le comique de la situation étant que le seul peuple ayant vraiment un intérêt à la solution de deux états pour deux peuples, et donc à la création d’une ‘’Palestine’’, n’est autre que le peuple israélien ! Une ‘’Palestine’’ qui enlè-verait toute justification ‘’morale’’, ‘’droit de l’hommiste’’ et/ou ‘’lé-gale’’ aux tenants de la poursuite de ce conflit et forcerait les occidentaux à trouver d’autres raisons pour trahir l’état du peuple juif afin de complaire aux pétromonarchies détenteurs de tant de pétrodollars.

Des occidentaux responsables de la poursuite du conflit et jamais, au vu de leur passé, en mal d’arguments pour nuire aux Juifs !

Israël, étant par sa nature le seul refuge du peuple juif, devra pen-dant encore quelques bonnes décen-nies, préférer les condamnations aux condoléances de ses ‘’amis’’.

Publié par Victor Perez

Négocier avec qui et sur quoi ?

11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Le contrôle fiscal permet à l’admi-nistration de contrôler les déclara-tions fiscales et tous les actes utili-sés pour l’établissement de l’impôt des personnes physiques et des per-sonnes morales.

Les différents contrôles fiscauxLe contrôle formel : il vise à rectifier les erreurs évidentes ou s’assurer de la réalité des déclarations.

Le contrôle sur pièce : vise en l’exa-men global de la cohérence des décla-rations à l’aide des pièces du dossier du contribuable.

La vérification approfondie : permet de vérifier la sincérité des déclara-tions à l’aide d’éléments extérieurs. On distingue alors l’examen contra-dictoire de l’ensemble de la situation fiscale personnelle pour les particu-liers, de la vérification de comptabi-lité pour les entreprises, les commer-çants, les artisans, les agriculteurs et les professions libérales.

Les moyens dont dispose le Fisc• Il peut demander des ren-seignements ou des justifications. • Il dispose d’un droit de

communication lui permettant d’ob-tenir des documents détenus par des tiers. • Il peut utiliser le numéro de Sécurité sociale (mais cela reste enca-dré). • Il dispose d’un droit d’en-quête (pour vérifier la déclaration de la TVA).

Les garanties dont dispose le contri-buable

• Le contribuable doit être informé préalablement à toute vérifi-cation par l’envoi ou la remise d’un avis de vérification. • La « charte du contribuable vérifié » doit être remis au contri-buable au même moment que l’avis de vérification. • Le contribuable a la possi-bilité de se faire assister par le conseil de son choix. • Il bénéficie de la limitation de la durée des vérifications.

• Le rapport de vérification doit lui être communiqué.

L’issue de la vérificationLes contrôles peuvent mener à un redressement fiscal en cas de fausses déclarations du contribuable qui aboutit au paiement de la somme impayée mais également au paiement de pénalités.

Les contrôles fiscaux sont rares mais presque inévitables dans certaines situations. En effet, dans l’hypothèse de variations importantes de revenus dans vos déclarations, le Fisc va s’in-terroger et se pencher plus en détail dessus.

Il est donc conseillé de déclarer chaque revenu et de bien présenter votre déclaration d’impôt.

Par Joseph SUISSAJDBAVOCATS.COMAvocat au Barreau de Paris

Le contrôle fiscal

La fièvre dengue (aussi appelée « fièvre rouge », « petit palu » où « grippe tropicale ») est une maladie dont les résidents de Tel-Aviv de-vraient se préparer : une alerte sani-taire a été lancée aujourd’hui, juste avant que cette fièvre gagne la région.

La dengue est une maladie virale qui se transmet à l’homme par des piqures de moustiques. Le Prof Eli Schwartz, directeur du Centre de médecine des maladies tropicales au Centre médi-cal Sheba de Tel Hashomer, a récem-ment publié un article dans la revue américaine Emerging Infectious Diseases, dans lequel il écrit avoir constaté « une reprise des cas d’Israé-liens frappé par ce virus. Le nombre de personnes infectées dans les zones où vivent les moustiques en Israël, se multiplie. La maladie va devenir acti-vement infectieuse ici, même si loca-lement la propagation des cas na pas encore commencé. »

Le moustique tigre asiatique est soup-çonné d’avoir trouvé son chemin vers le nord d’Israël en 2002, dans les voi-tures importées de Turquie, où plus précisément dans des pneus où l’eau et l’humidité permettent la reproduc-tion de ces animaux. Ils se sont pro-pagés dans le pays à travers la côte en 2010 et ont même été signalés à Jérusalem l’an passé.Alors que la piqûre du moustique tigre asiatique est seulement un peu plus douloureuse que celle de la va-riété ordinaire, le virus de la dengue peut causer des saignements gastro-intestinaux et perte de fluides corpo-rels, ainsi qu’un choc anaphylactique et… La mort .Un seul mort israélien a été signalé sur les 10 dernières années à cause de ce virus mais la croissance du tou-risme vers l’Extrême-Orient a conduit à la découverte de centaines de cas en Israël chaque année, y compris des dizaines de cas graves nécessitant une hospitalisation.

La Thaïlande est le pays le plus dan-gereux quand il s’agit de la dengue, et 120.000 Israéliens y visite le pays chaque année.Les principales concentrations de moustique sont dans la région de Haï-fa, Tel Aviv, Modiin et Jérusalem. Sur les 42 personnes atteintes de dengue diagnostiqués cette année, 66% vivaient dans des zones densément peuplées par des moustiques.

Les chercheurs appellent également à la mise en quarantaine des personnes soupçonnées d’être touché par la dengue pendant une période d’incu-bation de cinq jours.

En cas d’infection, il n’existe ni trai-tement préventif (vaccin) ni traite-ment curatif spécifique antiviralde la dengue. La dengue ne présente pas de complications dans la grande majorité des cas, mais il existe de rares formes sévères qui impliquent de consulter un médecin et d’éviter l’automédica-tion. Notamment la prise d’aspirine est formellement contre-indiquée, de même que la prise d’anti-inflamma-toires non stéroïdiens, car ils majore-raient le risque hémorragique intrin-sèque de la maladie.

Jeremyah Albert

Israël lance une alerte sanitaire à la dengue : protection anti-moustique largement recommandée !

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Certes, cela fait un bon moment, notamment depuis les débuts de la guerre civile en Syrie, le coup d’Etat en Egypte et l’opposition au rapprochement USA-Iran, qu’on trouve bien des points communs dans les dispositions stratégiques d’Israël et de l’Arabie Saoudite.

On pense que le chef du Mossad et le patron des renseignements saoudiens, Bandar Bin Sultan ont pu se rencon-trer en pays tiers, à Amman en Jorda-nie, sans doute. Mais… … Jusqu’à un certain point, l’idée d’un affichage de relations, jusqu’alors conditionnelles et de coulisses, n’est pas sans risques.

- Le premier serait d’affaiblir la pos-ture des pays du Golfe et de l’Arabie Saoudite, face à l’Iran, en termes de propagande, ce dernier cherchant à s’affirmer comme l’axe de la « résis-tance » anti-israélienne aux yeux du monde arabe, pour recruter,à ce titre, des Jihadistes, y compris en milieu sunnite. Le complotisme, sport régio-nal aux nombreuses répercussions en Europe, va continuer de se dévelop-per, avec les incidences que l’on sait, en termes d’antisémitisme.

- On imagine mal des dirigeants du Golfe accréditer publiquement ces discours et leur emboîter le pas, par

la signature de pactes officiels, sans attiser des désordres intérieurs et des dissidences. Ils risquent de démentir très rapidement.

- Le « parrainage » des Etats-Unis, plus discrédités que jamais, dans les pays arabes, sous l’Administration défaitiste Obama est un handicap de plus, pour que ces déclarations soient mal perçues dans ces pays.

- Beaucoup de ces régimes sont loin de représenter un avenir de réforme démocratique et de liberté d’expres-sion permettant des échanges d’idées avec des Israéliens. Il n’en va pas de même pourt les échanges technolo-giques et commerciaux.

- Récemment, un journaliste amé-ricain du Jerusalem Post se voyait interdire d’accompagner Obama à Riyad, au motif qu’il travaille pour un journal israélien.

- La Ligue Arabe est encore le plus ferme défenseur et garant du rejec-tionnisme palestinien.

Par conséquent, à cette heure, on n’envisage pas de continuum entre :

- une coopération sécuritaire deve-nue nécessaire, du fait des menaces diverses et de l’instabilité régionale, mais aussi du retrait massif des Etats-Unis de cette même région, en termes d’implication effective,

- et des conséquences diplomatiques israélo-arabes, directes et palpables, comme l’une des clés de cette stabili-

té, à savoir l’atténuation des discours idéologiques et de l’enseignement de la haine.

Les choses se jouent donc à deux niveaux entre lesquels on ne lit pas nécessairement de correspondance.

Par contre, au moins deux pays : Egypte-Jordanie ont signé des ac-cords de paix et sont le fer de lance ou la passerelle entre Israël et le Golfe. On entend, fréquemment, des réfu-giés ou combattants insurgés syriens non-Islamistes dire, pour la première fois, du bien d’Israël, voire réclamer de Bibi qu’il bombarde Assad.

De façon subsidiaire, il serait bon que Dempsey ou Kerry mette Abbas à la page de l’ouverture d’un nouveau chapitre des relations stratégiques ré-gionales, car il semble bien continuer à vivre au siècle précédent… Alors, peut-être que dans dix ans, la vieille idéologie antijuive commencera t-elle à sentir la naphtaline et que s’ou-vrira une nouvelle ère. Mais des alliés objectifs ou de circonstance n’ont jamais fait, à première vue, des parte-naires de paix accomplie. A suivre…

Commentaire libre : Marc Brzus-towski, pour Jforum.Israël et USA parlent de partenariat avec le Golfe

Cette coopération pourrait inclure le partage de renseignement et des exer-cices antiterroristes conjoints.

La possibilité d’une coopération sécuritaire entre Israël et ses voisins

arabes du golfe Persique était au cœur des discussions qui se sont tenues lundi entre les chefs d’état-major is-raélien et américain Benny Gantz et Martin Dempsey en visite pour trois jours en Israël.

Avant la réunion, Gantz a laissé en-tendre que « même en période d’ins-tabilité, comme c’est le cas actuelle-ment, il peut y avoir des opportunités à saisir« . Dempsey a, quant à lui, déclaré à la fin de cette réunion que les discussions se sont portées sur des « possibilités de partenariat avec cer-tains acteurs qui n’étaient pas dispo-sés à discuter auparavant », a rapporté le New York Times.

« Je parle des Etats du Golfe en par-ticulier, qui jusqu’ici, n’ont peut-être pas été aussi ouverts d’esprit quant à une coopération avec Israël« , a pré-cisé Dempsey.

Alors que Dempsey n’entre pas dans les détails, plusieurs sources, parmi les responsables militaires améri-cains, ont dit que ces possibilités de coopérations pouvaient inclure le partage de renseignement et des exer-cices antiterroristes conjoints.

Insistant sur le fait que le Djihad international ne se bat pas seulement contre Israël, Gantz précise qu’il serait dans l’intérêt de l’Etat hébreu et de ses voisins de chercher des moyens de lutter contre des ennemis communs.

La perspective d’une coopération sécuritaire entre Israël et les Etats

du Golfe, impensable jusqu’à récem-ment, a gagné en crédibilité depuis que le Golfe se divise sur la question du nucléaire iranien, du chaos en Sy-rie et de l’instabilité égyptienne.

« Plus solide que jamais »

Les deux généraux se sont félicités de la coopération existante entre leurs deux armées respectives, au deu-xième jour de la visite de Dempsey.

Ministère israélien de la Défense.

Interrogé sur les récentes critiques émises par le ministre israélien de la Défense, Moshe Yaalon, à l’encontre des Etats-Unis afin de savoir si elles avaient affectées les relations mili-taires des deux pays, Gantz s’est em-pressé de répondre : « nos relations sont sans aucun doute plus solides que jamais ».

Dempsey a pour sa part parlé de « moment de grande clarté et de fran-chise [prenant ses distances avec les réclamations du Secrétariat d’Etat et de Kerry] « , avant de déclarer « pou-voir toujours compter sur la candeur du partenaire israélien ».

Concernant l’Iran, Gantz a tenu à souligner que « la capacité nucléaire était bien là« . Ce à quoi Dempsey a ajouté : « le président américain Barack Obama a pris un engagement très clair vis-à-vis de l’Iran et mon rôle est de lui fournir les options mili-taires à la hauteur de cet engagement (…) et nous le ferons ».

Partenariat Israël-Golfe arabe : des chefs militaires trop bavards ?

Près de la moitié des Français (49 %) ont l’intention de réduire leur budget alimentation, d’après une enquête Sofinco/ OpinionWay ren-due publique la semaine dernière. Alors qu’aujourd’hui chaque foyer dépense en moyenne 389 euros par mois pour se nourrir, entre les courses, les pauses déjeuners et la cantine des enfants (mais sans compter les repas au restaurant),

51 % des sondés jugent ce chiffre encore trop élevé.

Une écrasante majorité d’entre eux (97 %) déclare même adapter son comportement pour maîtriser ses dépenses.

Trucs et astuces pour payer moinsPour ce faire, chacun sa méthode. Cuisiner les restes est devenu systé-

matique pour 87 % des consomma-teurs, tandis que d’autres privilégient les produits en promotion (83 %) ou dégainent des bons de réduction (81 %) au moment de passer à la caisse. Certains, et ils sont de plus en plus nombreux, se rabattent sur les marques distributeurs plutôt que les grandes marques (67 %). Pour la moitié des personnes interrogées, la baisse des achats de viande et de

poisson permet également de ména-ger son portemonnaie.

Enfin, 40 % d’entre eux se fixent un budget précis à ne pas dépasser. Nul doute, dans ce contexte, que le prix reste le premier critère de choix pour 80 % des consommateurs lorsqu’ils doivent remplir leur panier. La date de péremption n’est citée que par 45 % d’entre eux, devant la qualité gus-tative (43 %) et les habitudes fami-liales ou les contraintes de santé (30 %).

Et pour la fête de Pessah?Tous les ans, la fête de Pessah est un véritable casse tête. Plus de 80% des personnes interrogées par l’UCCF (Union des Consom-mateurs Cachère de France) consi-dèrent que les prix en général sont au zénith et il est difficile parfois de faire face, surtout en période de crise. Il est vrai que nous recher-chons une «cacherout» garantie mais surtout de bons prix!

Chaque année le porte monnaie des familles est soumis à dures épreuves. La viande demeure évi-demment une denrée indispen-sable pour la fête tout comme les Matsot pour 60% de sondés de la communauté, mais pour le reste, de très nombreux consommateurs font l’impasse notamment sur : les gâteaux. ou les boissons ou même les sucreries…

Y.Lellouche

Consommation : La facture est trop salée

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014 14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

L’opinion publique internationale, particulièrement arabe, est tou-jours sous le choc du verdict pro-noncé, il y a environ une semaine après deux jours seulement de procédure, condamnant en masse à mort 529 accusés et cela sans la moindre preuve.

Le plus grave, c’est que dans le même tribunal et à la même cour de Minya, au sud de la vallée du Nil, sept cents autres partisans du président Morsi, destitué le 3 juin dernier, ont comparu à leur tour mardi passé. Ils risquent, eux aussi, le même terrible sort pour avoir manifesté dans la rue leur oppo-sition au renversement du seul prési-dent égyptien élu démocratiquement dans la tumultueuse histoire de ce grand pays.

Cette condamnation à mort en grand est la plus extravagante qu’a connue l’humanité. Pour la petite histoire, ce verdict a été prononcé par un juge connu pour ses excès perfides. N’a-t-il pas condamné un voleur de chaus-sures dans une mosquée à (excusez du peu) trente ans de prison !?

Que peut-on retenir du procès bâclé des 529 condamnés à mort dont un en-fant de dix-sept ans et dont la majori-té est en fuite ? C’est que l’Egypte est mal partie, particulièrement depuis le putsch du maréchal Abdel Fattah Al-Sissi. Alors que le pays se débat dans une crise économique asphyxiante, ce militaire - ironie du sort, qui a été choisi à la tête de l’armée, par le pré-sident Morsi en personne - a fait main basse sur tout le système y compris la justice qui marche, aujourd’hui, au pas et au petit doigt.

C’est, là aussi, un signal fort qu’une guerre sans merci est, dorénavant, déclarée à tous les sympathisants des Frères Musulmans dont la formation est cataloguée, maintenant, organisa-tion terroriste. Certes, Morsi a com-mis des bévues extrêmement graves dans la gestion des affaires de l’Etat, mais de là à priver près de la moitié du peuple, qui a voté pour lui, de ses droits élémentaires dont celui de choisir librement ses dirigeants, c’est aller trop vite et trop loin en besogne.Par ailleurs, le régime du maréchal

Al-Sissi est en train de perdre la bataille de l’information, la compré-hension de l’intelligentsia et de la société civile égyptienne. Et ce grand scandale juridique ne peut que créer, partout, des vagues d’émotion en-vers les Frères Musulmans. Ceux-ci semblent décidés à l’exploiter à fond. Et c’est là le véritable but que veulent atteindre les leaders des islamistes.

Il est évident que par ce jugement à mort si massif auquel même Néron n’a pas eu recours du moins d’entrée de jeux, le maréchal Al-Sissi - qui vient de surcroît de se porter candi-dat à la toute prochaine présidentielle égyptienne-a voulu annoncer la cou-leur : mettre «irrémédiablement» à mort le mouvement des Frères Mu-sulmans, une formation politico-reli-gieuse à la peau dure et qui a donné du fil à retordre durant plus d’un demi-siècle à plus d’un raïs issu des forces armées aussi Nasser, Sadate que Moubarak.

Il est évident que comme indéniables retombées, c’est tout le peuple égyptien qui en subira les méfaits. Avec Al-Sissi, l’Egypte va accéder à l’enfer à propos des questions des droits civiques particulièrement ceux concernant la liberté d’expression. Avec la succession de ce quatrième officier à la tête de l’Etat depuis l’il-lustre roi Farouk, l’Egypte risque de marcher à la baguette et les épris de justice, chez lui, connaîtront des jours sombres. C’est, aussi, un coup fatal porté contre le «Printemps arabe» qui est en passe de devenir un «Au-tomne», voire un «Hiver arabe».

Dès lors, rien d’étonnant qu’un jour peut être le maréchal et son juge de Minya seront traduits, à leur tour, devant la Cour internationale de La Haye. Du moins, c’est déjà fait moralement de la part de l’opinion mondiale encore sous le choc de ce verdict de la honte…Après Anouar Al-Sadate, Hosni Moubarak, voici l’ère du terrifiant Abdel Fattah Al-Sissi. On peut tout faire avec les baïonnettes, sauf s’asseoir dessus ! Mai bon, nous sommes quand même au Moyen Orient.

Y.PEREZ

Egypte : Al Sissi Roi du Nil !

Après la girafe Marius, euthana-siée parce que les responsables du zoo de Copenhague accordent plus d’importance au confort des animaux qu’à leur vie, et malgré les nombreuses condamnations internationales et les demandes d’adoption du girafon pour lui évi-ter la mort, les bouchers du zoo de Copenhague ont remis ça.

Cette fois, ils s’en sont pris à quatre lions afin « d’améliorer le programme de reproduction », explique leur site internet.

La semaine passée, le zoo de Copen-hague a tué un lion mâle de 16 ans, une lionne de 14 ans, et deux jeunes lions, afin de faire de la place pour un lion arrivé du zoo de Givskud, au Danemark.

« Le changement parmi le groupe des lions doit être conduit maintenant car le zoo de Copenhague a deux jeunes femelles nées en 2012, et il est idéal de les utiliser pour une nouvelle por-tée et de leur trouver un mâle satisfai-sant, » a expliqué le zoo sur son site internet.

« Si le zoo n’avait pas fait ce chan-gement maintenant, nous aurions risqué que le vieux mâle s’accouple avec les deux femelles – qui sont nées de lui – et fait naître des consan-guins, » explique le communiqué, qui n’explique pas pourquoi il a refusé de donner les lions aux organisations qui se sont proposé de les reprendre plu-tôt que de les tuer.

La nouvelle information a rapide-

ment fait le tour de la toile dans le monde anglophone, et vendredi, plus de 10 000 sites et messages de gens dégoûtés et choqués étaient publiés, y compris le très institutionnel National Geographic.

L’association américaine des zoos et aquariums (AZA) n’a pas souhaité apporter de commentaire sur cette nouvelle euthanasie, mais elle avait expliqué, en février dernier, que « des incidents de ce genre ne se pro-duisent pas dans les zoo et aquariums accrédités par l’AZA, et ce pour plusieurs raisons. » La raison est que les zoos affiliés à l’AZA gèrent leurs programmes de reproduction et d’échange entre zoos avec beaucoup de précaution et d’anticipation, une chose que la direction du zoo de Co-penhague ne semble pas être capable de mettre en pratique.

Le scénario est une répétition exacte de l’euthanasie de la girafe : une di-rection du zoo psycho-rigide, sourde aux demandes de ceux qui se sont proposés de recueillir les animaux condamnés, indifférente aux condam-nations d’un public scandalisé, alors que leur métier consiste précisément à éduquer, rapprocher et faire appré-cier les animaux à ce public méprisé.

Et avec tout ça, le Danemark interdit l’abattage casher parce qu’il trouve cela cruel…

© Jean-Patrick Grumberg

Après la girafe, les lions : les bouchers du zoo de Copenhague recommencent

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

L’incroyable machine de guerre d’Israël par Vincent Lamigeon (Copyrights) :Fort d’une industrie de pointe et d’une armée, Tsahal, prête à essayer tous les prototypes, l’Etat hébreu est devenu l’un des plus puissants marchands d’armes du monde.

C’est un engin étrange, aux faux airs de Batmobile. Un drone futuriste que bichonnent deux techniciens dans un hangar discret de Yavné, morne zone industrielle au sud de Tel Aviv. L’Air-Mule, sorte de voiture volante d’une tonne dont les deux rotors sont inté-grés au châssis et donc protégés, est conçu pour évacuer les soldats bles-sés ou transporter du matériel en zone de guerre urbaine, là où les hélicop-tères, plus vulnérables, ne peuvent passer.

Rafi Yoeli, le patron de la start-up Ur-ban Aeronautics, caresse le fuselage de la bête: “Il y a dix ans, cet engin

relevait de la science-fiction, sourit cet ancien du géant Israel Aircraft In-dustries (IAI), où il avait participé au lancement du drone Scout dès 1976. C’est la deuxième révolution du sec-teur, après la création des premiers drones.” Le prototype sera testé en conditions réelles fin 2014 dans le dé-sert du Néguev, au sud du pays, sous l’œil de Tsahal, l’armée israélienne, et de l’US Navy, qui ont participé au financement.

7% du marché mondialL’AirMule, futur carton commercial ? Ce ne serait pas le premier best-seller de l’armement Made in Israël. Avec 7,5 milliards de dollars d’exporta-tions en 2012, deux fois plus qu’il y a dix ans, et 7% de part de marché mondial, Israël est désormais le cin-quième vendeur d’armes du monde. Il devance même largement les Etats-Unis dans les ventes mondiales de drones, selon le cabinet Frost & Sul-livan. “Israël a réussi à prendre des positions très fortes dans les pays

émergents, notamment en Inde et en Amérique du Sud”, souligne Guy Anderson, analyste en chef au cabi-net IHS.

Fort de quatre champions qui réa-lisent 80% de leurs ventes à l’export (IAI, Elbit Systems, Rafael et IMI), l’Etat hébreu épingle même à son tableau de chasse des pays musul-mans, tels la Turquie, l’Algérie ou le Pakistan! Comment ce pays de 8 millions d’habitants, plus petit que la Normandie, s’est-il transformé en une telle machine de guerre ? En opé-rations mi litaires quasi constantes, Israël a réussi le tour de force de transfor mer sa situation géopolitique en ar gument commercial. “Le fait que nos produits, comme les radars ou les avions de surveillance, soient utilisés en grandeur nature par l’ar mée israé-lienne est un atout déci sif”, confirme Boaz Nathan, respon sable marketing d’Elta, la filiale électronique d’IAI.

Pionnier des drones

Tsahal joue les super-VRP des dro-nes Heron et Hermes, des missiles du champion israélien Rafael, ou encore du bouclier antimissile Iron Dome, qui intercepte les roquettes lancées de Gaza ou du sud du Liban. Pilier d’un pays qui consacre 5,7% de son PIB à la défense, et où le ser vice militaire est une institution in touchable (trois ans pour les hom mes, deux pour les femmes), l’armée est aussi un par-tenaire ultraréactif pour l’industrie. “Ici, tout est fluide. Iron Dome a été développé en trois ans, assure Rafi Yoeli, à Urban Ae ronautics. Il aurait peut-être fallu dix ans dans un pays plus grand.” Cette capacité d’adap-tation a fait d’Israël un précurseur de l’utilisation des drones, dix ans avant les Etats-Unis.

“Nous avons commencé à tra vailler sur le sujet après la guerre du Kippour en 1973, où 40% de l’aviation israé-lienne avait été détruite faute de ren-seignements fiables, explique Shmuel Falik, direc teur régional de Malat, la division drones d’IAI. Cette expé-rience nous a donné une avance tech-nologique décisive : nous sommes en duopole avec les Etats-Unis sur les drones de surveillance.” IAI déve-loppe la gamme la plus large du mar-ché, du Butterfly, microdrone de 13 gram mes capable d’entrer dans les bâti ments, au Heron TP de 5 tonnes et au drone kamikaze Harop, qui peut tourner des heures pour identifier sa cible avant de fondre sur elle. Le concurrent Elbit Systems est leader des drones tactiques (courte por tée) avec sa gamme Hermes.

Obsession du high-techLe mot d’ordre israélien : le high-tech, rien que le high-tech. “Israël s’est spécialisé sur des niches dont ses groupes sont leaders, comme les drones, l’électronique de défense, les missiles, les systèmes de défense aérienne ou la cyberguerre”, ré sume Pierre Razoux, directeur de recherche à l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Ir sem). “On ne se bat pas sur les prix ou sur des imitations des produits de la concur-

rence, confirme Daniel Friedmann, vice-président de la branche aéros-patiale d’Elbit. Nous visons plutôt les marchés à forte valeur ajoutée, par exemple, les cas ques de pilotes de chasseurs ou l’avionique.” Coté au Nasdaq, le groupe a vendu plus de 11.000 cas ques sur tous les types de platefor mes, des MiG-21 russes aux F-35 américains et Mirage 2000 français. Soit 85% de part de marché mondial.

Cette obsession du high-tech donne à l’arsenal militaire israélien des airs de film de science-fiction. Comme le bouclier antimissile qu’Israël est en train de développer : le système Iron Dome contre les roquettes ; David’s Sling contre les missiles de moyenne portée ; et Arrow 3, un système dé-veloppé avec Boeing destiné à inter-cepter d’éventuels missiles balis-tiques dans l’espace. Rafael a même annoncé en février au Salon aéro-nautique de Singapour le développe-ment d’un système, Iron Beam, qui détruira les roquettes par rayon la ser, façon Star Wars…

Soutien massif américainIsraël s’attaquera-t-il un jour aux platebandes américaines sur les grands systèmes d’armes, comme les chasseurs ? “Le pays avait es-sayé de lancer son propre avion de chasse dans les années 1980, le Lavi, un projet torpillé par les Amé ricains qui ne voulaient pas de cette nouvelle concurrence, rappelle Pierre Razoux. Désormais, les grou pes israéliens se positionnent sur des matériels que les Etats-Unis ne proposent pas à l’export.”

La contrepartie, c’est le soutien fi-nancier massif de Washington, qui verse à Israël 3 milliards de dollars par an sous forme d’aides militaires, soit 25% du budget de défense du pays. Derrière la réussite de l’indus-trie militaire israélienne, le grand frère américain n’est jamais loin.

Source: Challenges (Copyrights)

Israël, 5eme Vendeur d’Armes du Monde. 7% du Marché Mondial

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014 20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

La Turquie compte ses morts après la victoire de l’AKP d’Erdogan aux municipalesLes élections municipales de di-manche dernier se sont déroulées dans un climat tendu dans une Tur-quie secouée par les récents évé-nements - publication sur Internet d’écoutes téléphoniques mettant en cause le Parti de la justice et du développement (AKP) d’Erdogan, blocage de Twitter et de Youtube.

Malgré cette tempête, le scrutin a fortement mobilisé les Turcs, consa-crant, une fois encore, la victoire de Recep Tayyip Erdogan, qu’on disait menacé par les récentes affaires le touchant. Au pouvoir depuis 2002, le Premier ministre reste solide au poste et remporte une victoire signi-ficative bien que celle-ci soit moins importante que celle des législatives de 2011.

Ces élections ont toutefois été émail-lées par des morts à travers le pays. Des candidats dans deux provinces du Sud se sont affrontés causant le décès de 8 personnes et en blessant une vingtaine. A Silvan, dans la pro-vince de Hilvan, une rixe entre plu-sieurs prétendants au poste de chef de village a fait 6 morts et près d’une dizaine de blessés. Une bagarre si-milaire dans la province de Hatay a fait, quant à elle, deux morts et neuf blessés par arme blanche, rapportait Metronews.

Un bilan plus lourd que d’habitude, ce genre d’affrontements étant légion dans les petites localités, qui dénote

l’atmosphère électrique dans laquelle se sont déroulées des élections. Fin mai, Recep Tayyip Erdogan avait violemment réprimé une manifesta-tion de jeunes.

La vague de contestation avait donné le départ à une vague de critiques qui ont découlé ces derniers jours sur un scandale de corruption éclaboussant Recep Tayyip Erdogan lui-même. En réaction, le Premier ministre avait bloqué l’accès à Twitter et YouTube, mettant ainsi ses menaces à exécu-tion.

Aujourd’hui, le blocage de Twitter a été levé par la Justice, mais Erdo-gan, fort de sa victoire veut à présent s’occuper de ses adversaires et «leur faire payer le prix des critiques et des accusations qui le visent depuis des mois», rapporte l’AFP.

«Le peuple a aujourd’hui déjoué les plans sournois et les pièges immo-raux (...) ceux qui ont attaqué la Turquie ont été démentis, a lancé M. Erdogan devant des milliers de parti-sans réunis devant le siège de l’AKP à Ankara».

«Nous allons pénétrer jusque dans leurs antres, vous le verrez. (...) Il est temps maintenant de les épurer, dans le cadre de la justice, a-t-il martelé devant une foule jubilante qui scan-dait la Turquie est fière de toi !»

Y.PEREZ

La visite du président US Barack Obama en Arabie Saoudite coïn-cidait avec la campagne défiant l’interdiction de conduire pour les femmes. A l’occasion, des mili-tantes ont appelé les Saoudiennes à prendre le volant une nouvelle fois samedi dernier, au second et der-nier jour de la visite du président américain dans le royaume.

Bien que cette visite ait été principa-lement axée sur des questions géopo-litiques, Obama a cependant envoyé un signe aux défenseurs des droits en distinguant une militante saoudienne.

Lors de sa visite, Obama n’a pas abor-dé la question des droits de l’Homme mais il a tout de même eu l’occasion de rencontrer Maha Al-Muneef, une militante qui a récemment reçu un prix du département d’Etat récom-

pensant les «femmes courageuses», rapporte l’AFP. Cette femme méde-cin dirige le programme national pour la sécurité de la famille, qu’elle a fon-dé en 2005 pour lutter contre les vio-lences conjugales et la maltraitance des enfants dans le royaume. Elle n’avait pas pu se rendre à Washing-ton début mars pour recevoir son prix faute de passeport...

Ce signe adressé par Obama aux défenseurs des droits répond aux organisations telles qu’Amnesty International, qui a exhorté le prési-dent américain à faire pression pour que l’Arabie Saoudite mette fin «à la répression de la liberté d’expression (...), à la discrimination contre les femmes et les minorités, et à toutes les formes de torture». Amnesty avait appelé le président américain «à exprimer sa consternation devant la

discrimination contre les femmes en choisissant une femme comme son chauffeur officiel pendant la visite».

Depuis 2011, chaque mois, des mili-tantes choisissent un jour et appellent les femmes saoudiennes à prendre le volant pour poursuivre leur cam-pagne. Les femmes réclament depuis trois décennies le droit de conduire en Arabie saoudite, qui est le seul pays au monde où les femmes n’ont pas le droit de prendre le volant. Cette campagne est menée malgré l’arres-tation de plusieurs d’entre elles, mais les appels à conduire sont timidement suivis. Et dire qu’à Paris où parfois il est difficile de circuler en voiture, on a élu une femme Maire !

Y.PEREZ

Le clin d’œil d’Obama aux SaoudiennesUn Ministre marocain fouillé à Roissy : Fabius s’excuse

Laurent Fabius a présenté ses ex-cuses à son homologue marocain Salaheddine Mezouar, soumis à une fouille à Roissy Charles de Gaulle malgré son passeport diplo-matique.

La fouille du ministre marocain des Affaires étrangères passe mal. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a présenté ses excuses à son homologue marocain Salaheddine Mezouar, soumis mercredi dernier à un contrôle policier lors d’un transit à l’aéroport parisien de Roissy Charles de Gaulle, un épisode qui intervient dans un contexte déjà tendu entre Pa-ris et Rabat. «Laurent Fabius a appelé son homologue marocain afin de lui transmettre les excuses des autorités françaises pour le désagrément qui lui a été occasionné alors qu’il tran-sitait à l’aéroport Charles de Gaulle», a indiqué vendredi le porte-parole du Quai d’Orsay, Romain Nadal.

Y.PEREZ

Cette paracha est le prolongement de la précédente, puisqu’elle men-tionne également les lois de l’im-pureté. Il est écrit dans le verset : «Voici la règle à appliquer pour un lépreux, au jour de sa purification» Ceci vient nous enseigner dit Rachi, que seul le grand prêtre pouvait dé-cider de l’état de pureté ou d’impu-reté d’un individu. Par ailleurs, le Talmud par la voix de Rav Hounna nous apprend que les enfants d’Is-raël ont été atteints par la lèpre et le flux, justement parce que ces deux maladies venaient sanctionner la médisance. Nous savons que Moise pour avoir «douté» de la bonne foi des hébreux..De même que Myriam sa sœur pour avoir «colporté» sur Moïse lui même et son épouse, se sont vu infligés des signes de lèpre. Toutefois, il faut bien reconnaitre que les Bné Israël ne ménagèrent guère la «famille des Levy et des Grands» (Moise, Aaron et Myriam) que certains ont même appelées, «la famille des lépreux».

Comment venir à bout de ce péché ? S’interroge Rav Hamma bar Hanina : “La personne doit étudier la Thora assidument comme le dit également le Roi Salomon : « La guérison de la langue c’est l’arbre de vie (la Thora) !. D’autre part nous voyons que la description de la lèpre est désignée par le mot : « Zoth » - Ceci est la loi de lèpre- qui correspond également au mot « Zoth » qui désigne la Thora « Zoth A’thora »-Ceci est la Thora, que nous trouvons dans un autre ver-set. Le Midrach Tanhouma nous ra-conte qu’au moment ou D-ieu a établi le monde avec sa parole, il avait été décidé que le péché de la médisance serait sanctionné par la lèpre. Nous trouvons d’ailleurs l’allusion dans le mot qui désigne le coupable. « Mét-sorâa » ce mot se lit de la façon sui-vante : « Motsi »(débite), « Râa »(Le mal) ou encore «Chem Râa» ( le mau-vais renom). La médisance est sus-ceptible de provoquer la mort de trois individus nous dit le Talmud Arakhim : Celui qui s’en rend coupable, celui qui est là pour l’entendre et celui qui

en est la victime. Toujours est-il que dans le Midrach Tanhouma on nous raconte comment procède le grand prêtre : «Il ordonnera qu’on égorge l’un des deux oiseaux, le second sera lâché vivant dans la plaine pour signifier au malade atteint de la plaie que, dans le cas où il se repend sin-cèrement (grâce à la téchouva) alors la lèpre ne réapparaitra pas sur lui, à l’image de cet oiseau qui s’envole et ne reviendra plus…

Le Rav Chalom Messas zatsal rap-porte dans son livre «Véham aché-mech» que le fauteur devra apporter une offrande composée de deux tour-terelles comme nous l’avons rappelé, mais également d’un peu de bois de cèdre (qui est un puissant conifère), symbole de l’orgueil, dont l’homme s’est drapé et de l’isope,(qui est une plante relativement petite) qui sym-bolise l’humilité et donc le nouveau comportement que devra adopter l’homme à l’image de cette plante…

Mais le Talmud Yoma par la bouche

de Rabbi Yéhouda nous dit : «Un pé-cheur repenti est celui devant lequel se présente l’occasion qu’il avait eu de pécher…et malgré tout, il sur-monte cette nouvelle tentation ».Et Rébbi Yéhouda précise : «Le «teste» le plus probant est celui des «Arayot» (des relations interdites) lorsque l’homme se retrouvant avec la même femme, au même moment, et dans le même lieu..!». Parmi les causes qui déclenchent la lèpre se trouve égale-ment celle « qui à l’œil étroit » c’est à dire l’avarice, l’homme qui veut tout garder!. Toutes ces mises en garde de la Thora viennent nous protéger contre nos dérives, et D-ieu sait si nous en avons!. Bien que la tendance de chacun d’entre nous soit d’inves-tir son énergie pour la satisfaction de ses besoins personnels, la Thora nous recommande de nous impliquer à l’amélioration du sort des gens autour de nous, et en particulier les plus dé-munis et de leur offrir notre aide gé-néreuse. Mais Il faut reconnaitre qu’il existe parfois dans nos communautés des «professionnelles de la manche» qu’il faudra peu être un jour recenser sérieusement pour permettre à ceux qui n’ont vraiment rien, d’êtres prio-ritaires!. Sans compter que le Ram-bam-Maïmonide nous enseigne que les indigents de notre ville ou alors de notre quartier, sont aussi prioritaires que tous les autres.

Le Hafets Haïm nous enseigne que si une personne est sollicité par un proche pour de l’aide et qu’il refuse, il serait alors tenu responsable du malheur qui pourrait s’abattre sur ce-lui qui a tendu la main. Par exemple,

si l’homme en question mourait de faim, la Thora qualifie celui qui a refusé son assistance, de criminel !. Non seulement un juif doit d’être généreux, mais il doit également s‘éloigner des avares. Cette aide que nous recommande la Thora et que nous leur devons, peut être d’ordre financière, parfois psychologique. Il est bon également d’inciter ses amis ou ses proches à aider autrui comme le recommande le Talmud. Ainsi écrit le Rav Eliezer Papou dans son livre «Pélé Yoétz» : « Si une personne ve-nait à frapper à notre porte, nous ne la renverrions jamais les mains vides car D-ieu nous le rendra au septuple!». Tous les préparatifs pour la fête de Pessah sont autant d’occasions qui nous ont offertes, pour mettre à exé-cution ces nouvelles résolutions avec enthousiasme.

Hôdéch Tov Oumvourakh.

Yvan Lellouche

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Parachat Métsora : Les dégâts de la médisance !

Hilloula du Rav Chalom Messas, zatsal le 10 nissan 5774

Rabbi Chalom zatsal fut le Grand Rabbin de Jérusalem durant 25 ans, et le Président des Présidents des tribunaux rabbiniques de Jéru-salem. Il décède à Jérusalem un Chabat 12 avril 2003, il y a exac-tement 11ans, le 10 Nissan 5763, à l’âge de 90 ans, jour de la hiloula de Myriam la prophétesse.

Il fut à la fois le principal posseq et décisionnaire de la halakha selon la tradition des communautés sépha-rades d’Afrique du Nord. Il est remar-quable de constater avec du recul que c’est lui, qui avait été choisi par tous les grands de l’époque, pour occuper ces nobles fonctions dans la Ville sainte d’Israël. Il avait été sollicité en 1978 par le Grand Rabbin d’Israël as-kénaze Chlomo Gorën et par le Grand Rabbin sépharade Richone lé Tsione Ôvadia Yossef, pour tenir ce rôle qui était resté vacant durant plusieurs années faute de personnalité consen-suelle. Il était alors Grand Rabbin du Maroc après avoir été Président du Tribunal rabbinique de Casablanca depuis 1949.

J’ai précieusement gardé certaines correspondances qu’il échangeait au-tour des années 60 avec les rav Meïs Cohen zatsal et le rav Fraji Uzan zat-

sal, Grands Rabbins de Tunisie.Rabbi Chalom jeune prodige en Torah avait été capable de préparer sa propre publication dés l’âge de 17 ans, il publia son dernier livre « Vé’ham hachéméche », commentaire en deux volumes sur toute la Torah à quelques semaines seulement avant son départ de ce monde.Il format d’innombrables disciples, rabbins et jeunes qu’il aidait conti-nuellement de ses conseils et de sa réassurance dans les capacités de chacun de progresser dans la Torah. Il était l’instance de recours de tous les tribunaux rabbiniques de nom-breux pays pour les cas les plus com-plexes. Il travaillait sans ménager ses heures ni ses forces sur ces dossiers jusqu’à l’aboutissement de résolu-tions, par amour intense pour ses semblables. Plus l’âge avançait, et plus il était sollicité pour sa sainteté, sa clairvoyance, et son humanité. Il était un exemple d’humilité et une démonstration que la Torah fait vivre. Rappelons que le Rav David Messas zatsal fils du rav , fut grand rabbin de Paris durant plusieurs années. Grace à l’institution «Keter Chalom» fondée au lendemain de la disparition du Rav Chalom Messas par Nathan, Joël et Daniel les fils du Rav, un travail de transmission remarquable se déve-loppe et se perpétue depuis de nom-breuses années à Jérusalem et à Paris.Une cérémonie à sa mémoire sera organisée le Mercredi 9 avril 2014 à 19h à la Synagogue Dom Isaac Abravanel- La Roquette.Que les mérites du Rav Chalom Messas zatsal nous protègent à tous Yvan Lellouche

23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Des résidents d’Eilat ont signalé plusieurs explosions mardi matin, conduisant à des soupçons d’une attaque terroriste.

Une enquête initiale indique que trois roquettes Grad ont été tirées sur la station balnéaire. Deux ont été abat-tues par le système de défense anti-missile Dôme de Fer, et la troisième aurait explosé dans une zone non habitée. Aucun blessé n’a été signalé.

Plus tôt, un porte-parole de la police de la ville d’Eilat a déclaré avoir en

effet reçu de nombreux appels télé-phoniques de résidents concernés par les explosions. Des voitures de police patrouillaient dans la ville pour une recherche approfondie d’éventuels dégâts ou indices.

Les citoyens ont signalé au moins deux fortes explosions dans la ville. Une traînée de fumée était visible et un sifflement a été entendu avant l’une des explosions.

Plus de détails bientôt.

Trois roquettes tirées sur Eilat ce mardi matin

Le chef du Hezbollah libanais, Hassan Nasrallah a déclaré que son mouvement ne cherchait pas la guerre, mais que la résistance demeurait la seule option contre Israël, dans un discours diffusé lors de l’inauguration d’un centre culturel dans le sud du pays, rap-porte samedi le site israélien d’in-formation Ynet.

Dans son allocution filmée depuis un endroit secret, Hassan Nasrallah a in-cité les jeunes générations à montrer « une position ferme »

« La ‘résistance’ contre Israël est la seule option du peuple libanais » a-t-il affirmé, avant de préciser qu’il ne « cherchait pas la guerre ».

« L’ennemi israélien sait parfaitement à quel point la résistance a développé sa capacité de dissuasion, et c’est un

élément qui fait dorénavant partie des considérations d’Israël « , a déclaré Nasrallah.

Le site Ynet précise que le discours de Nasrallah était son premier depuis les frappes israéliennes présumées à la frontière libano-syrienne il y a un mois.

« L’activité militaire du Djihad, la position ferme et la volonté de se sa-crifier, sont l’expression de la culture de la résistance », a-t-il ajouté. Pour le chef du Hezbollah, la jeune géné-ration doit continuer à démontrer sa volonté de résister à « l’entité sioniste ». »

Lors de son discours, Nasrallah a éga-lement justifié l’envoi de combattants du Hezbollah en Syrie pour se battre aux côtés de l’armée du président Bachar Al-Assad contre les militants de l’opposition.

« Certains au Liban prétendent que la résistance du Hezbollah n’a rien à voir avec la Syrie. Le problème n’est pas que le Hezbollah soit allé en Sy-rie, mais qu’il y soit allé bien tard »

a-t-il déclaré.

Le discours du chef du Hezbollah intervient presque un mois après que l’aviation israélienne a procédé à des frappes présumées sur une cible du Hezbollah près de la frontière liba-no-syrienne. Israël n’a ni confirmé ni démenti cette attaque.

Le Hezbollah avait affirmé qu’un raid aérien israélien avait frappé une de ses positions. Il s’était alors engagé à répondre » au moment opportun » à « cette agression flagrante ».

La cible de l’attaque présumée était une cargaison d’armes destinée au groupe terroriste chiite Hezbollah.

Cette dernière année, Israël aurait attaqué six convois de missiles char-gés, ainsi que des sites de stockage de missiles, à la fois en Syrie et au Liban, dans le but d’empêcher la Sy-rie de livrer des missiles anti-aériens et d’autres types de missiles au Hez-bollah. Les missiles constitueraient un paiement syrien pour le soutien du Hezbollah au régime du dictateur Bachar al-Assad.

Nasrallah: « la résistance est la seule option »

Tsahal : un véhicule de combat au sol sans pilote patrouille à la fron-tière.

L’Agence de Presse Libanaise révèle que Tsahal emploie, désormais un Véhicule de Combat Terrestre Sans Pilote (UGCV), qui patrouille tout le long de la frontière nord avec le Liban. Son objectif est de localiser les charges explosives et les tenta-tives de percées à travers la barrière de sécurité.

L’Agence de Presse libanaise a révélé qu’un robot militaire se déplaçait le long de la barrière de barbelés de Kfar Kila, sous bonne garde d’un avion de combat. D’après ces obser-vations, ce serait la toute première fois que Tsahal attribue une mission opérationnelle, à un UGCV (véhicule de combat terrestre sans pilote) sur la frontière Nord.

Selon ce reportage, ce Véhicule de Combat Terrestre sans Pilote, opère également le long de la frontière de

Gaza. Le modèle Avanguard a été livré à Tsahal dès 2010. Il peut trans-porter des caméras, des capteurs, des hauts-parleurs et il est aussi équipé d’emplacements spécifiques pour y installer des armes lourdes. Son objectif est d’identifier les explosifs et les tentatives de créer des brèches dans la barrière de sécurité.

Ce véhicule est conçu sur le modèle des véhicules à quatre roues motrices et il est téléguidé par la salle des opé-rations près de la barrière de sécurité de la frontière.

Comme l’annonce ce reportage, ce projet a d’abord été expérimenté autour de la Bande de Gaza et, à pré-sent, apparemment, il s’est étendu à la frontière nord d’Israël, ce qu’on peut attribuer à la dégradation de la situation sécuritaire, du fait de la guerre civile en Syrie.

israeldefense.com Adaptation : Marc Brzustowski.

Le nouveau robot de combat de Tsahal veille sur la frontière libanaise

25L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Tout le monde se souvient de cette étrange incertitude de l’opinion du-rant les dix jours qui suivirent l’as-sassinat d’Ilan Halimi, lorsque les médias se demandaient doctement s’il s’agissait ou non d’un “acte antisémite”. Depuis 2003, le code pénal reconnaît l’antisémitisme comme “circonstance aggravante” d’un crime ou délit lorsque celui-ci est « précédé ou accompagné de propos, écrits, images, objets ou actes de toute nature portant at-teinte à l’honneur ou à la considé-ration de la victime ou d’un groupe de personnes dont fait partie la vic-time à raison de leur appartenance ou de leur non appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie, une na-tion, une race ou une religion déter-minée. » (art.132-76.)Or, à l’épreuve de l’expérience, la lettre de la loi ne clarifie pas les choses.

Les notions d’« ethnie », « nation », « race » ou « religion » caractérisent-elles les victimes de l’antisémitisme ? En insérant ces mentions au terme d’une liste à la Prévert (origine, sexe, situation de famille, grossesse, apparence physique, patronyme, lieu de résidence, état de santé, handi-cap, caractères génétiques, moeurs, orientation ou identité sexuelle, âge, opinions politiques, activités syndi-cales), la loi sur les discriminations (art. 225-1 de 2004) en obscurcit encore la portée.

Mais c’est l’exigence limitative de «propos, écrits, images, objets ou actes », en surplus de l’acte faisant l’objet des poursuites, qui est au plus haut point problématique. Cen-

sés prouver l’intention antisémite, ils limitent l’appréciation du magis-trat et rendent difficile la charge de la preuve, qui repose sur la victime. Ainsi, si une synagogue brûle, rien ne prouve a priori qu’il s’agisse d’un acte antisémite (comme l’a estimé un juge de Montpellier en 2001) dès lors que nul n’a entendu les incendiaires proférer des insultes et qu’aucune inscription antisémite n’y a été re-trouvée.

Quant au contenu des « propos, écrits, images, objets ou actes », son évaluation repose sur les croyances d’une société à un moment donné et sur l’échelle de valeurs qui départit le vrai du faux, le sacré du profane, la raison de la folie, le dicible de l’indi-cible. Le seuil du tolérable et de l’in-tolérable se réglera-t-il sur l’opinion de l’époque ou sur des fondements intangibles ?

Le problème est encore plus sensible face à un phénomène de type nouveau comme l’antisémitisme des années 2000.

Peut-on remédier à ces difficultés sans porter atteinte à la liberté d’ex-pression et à l’universalité de la Loi ? Même quand c’est là l’intention du législateur, comme dans la loi Gays-sot sur le négationnisme, le génocide des Juifs n’est pas spécifiquement nommé – alors qu’une partie de l’opi-nion publique accuse les Juifs d’en être les seuls bénéficiaires et d’em-piéter sur la “liberté de penser” de tous les autres.

Le “caractère antisémite” est-il l’arlé-sienne de la haine des Juifs ?

Qu’est-ce qu’un acte antisémite ?la loi et la réalité

Introduction[10h 00– 11h00]Paroles de bienvenue du maire du 17e arrondissementShmuel Trigano : L’acte introuvableSammy Ghozlan : Entre opinion et acte, où passe la frontière ?

Face à l’acte antisémite [11h 00– 11h 50]sous la présidence de Richard Abit-bol, vice-président du BnvcaMichel Zerbib : L’affaire HalimiCharles Baccouche : Les actes antisé-mites devant les tribunauxMarc Bensimhon : La campagne de boycott devant les tribunaux

La perspective des institutions juives [11h 50– 12 h10]Joël Mergui, président du ConsistoireFrancis Kalifat, vice-président du CrifDébat général et pause

Le “caractère antisémite” en ques-tions [14h 00– 15 h 00]Jean-Pierre Winter : Le passage à l’acte antisémite

Jean Szlamowicz : L’hypocrisie sé-mantiqueJacques Tarnero : Les modes du déni du “caractère antisémite”Débat et pause

Liberté de pensée et réalité[15h 30– 16 h30]Josiane Sberro : Les discours incita-tifsDaniel Sibony : De l’acte inspiré par une vindicte indicibleShmuel Trigano : Le poids de l’idéo-logie ambianteDébat et pause

Table-ronde : l’’effet des lois[17h 00– 18 h 00]Jean-Claude Gayssot, ancien mi-nistre, auteur de la loi Gayssot ;Annabelle Philippe, vice-procureur et chef de la section Presse etLiberté au Parquet de Paris ;Michel Zerbib, journaliste.

Conclusion[18h 00 - 18h 30]Sammy Ghozlan et Shmuel Trigano

Le programme du colloque

Lundi 7 avril 201410 h 00-18 h 30 /accueil dès 9h30

Salle des Fêtes de la mairie du 17e arrondissement de Paris16 rue des Batignolles 75017 Paris, M° Rome

www.unipopu.org & www.sosantisemitisme.orgEntrée libre sur inscription

[email protected] / 06 61 61 55 22Conformément à la réglementation en vigueur sur le droit à l’image – du

publiccomme des intervenants – rappelons qu’il est interdit de filmer les

séances.

IntervenantsCharles Baccouche : docteur d’État en droit, avocat au barreau de Paris, il s’est spécialisé en droit de la consom-mation, droit pénal des affaires et lutte contre l’antisémitisme.Marc Bensimhon: avocat à la Cour, il représente le BNVCA contre l’ap-pel au boycott des produits israéliens en France.Sammy Ghozlan : commissaire honoraire de police, président-fonda-teur du Bureau national de vigilance contre l’Antisémitisme et président de l’Union des conseils des commu-nautés juives d’Ile-de-France et du CCJ de Seine-Saint-Denis.Josiane Sberro: ancienne chef d’éta-blissement de l’Éducation nationale, vice-présidente de Primo-Info, site de ré-information sur le Proche-Orient,

membre de Perec (Pour une école républicaine et citoyenne).Daniel Sibony : psychanalyste, auteur de nombreux ouvrages, dont Le Racisme, une haine identitaire, au Seuil, 2001; et aux éditions Odile Jacob, Islam, Phobie, Culpabilité, 2013; Fantasmes d’artistes (vient de paraître).Jean Szlamowicz: maître de confé-rences à Paris IV Sorbonne. Lin-guiste, traducteur, il est l’auteur de Détrompez-vous ! Les étranges indi-gnations de Stéphane Hessel décryp-tées, éd. Intervalles, 2011.Jacques Tarnero : ancien chercheur associé au CNRS-Cité des sciences. Auteurréalisateur de films docu-mentaires, notamment Décryptage (2003), il a publié plusieurs essais, dont Le nom de trop. Israël illégitime

?, Armand Colin, 2011.Shmuel Trigano : professeur des Universités, fondateur de l’Université populaire du judaïsme et de l’Obser-vatoire du monde juif, directeur des revues Pardès et Controverses, auteur notamment de La nouvelle idéolo-gie dominante. Le post-modernisme, Hermann, 2011.Jean-Pierre Winter : psychana-lyste, président du mouvement du Coût freudien, auteur notamment de Les Hommes politiques sur le divan, Calmann-Lévy, 1995; Homoparenté, Albin-Michel, 2010 ; Transmettre (ou pas), Albin-Michel, 2012.Michel Zerbib: journaliste, directeur de l’information à Radio J ; coauteur avec Olivier Guland de Nous, Juifs de France, Bayard, 2000.

Les intervenants

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Communiqué de Presse de M. René TAIEBLes résultats de ce soir sont très inquiétants pour la ville de Mont-magny.

Plusieurs facteurs ont favorisé ce résultat :1) un contexte national d’une poli-tique de gauche sans rapport avec les besoins des habitants et qui n’est pas porteur, ou le FN a ampli-fié et marqué sa présence. Ce parti de la colère est maintenant partout.2) Ce Front National a voté massi-vement et masqué : le maire sortant a bénéficié de ses voix pour gagner la ville, qui lui a confié un capital «confiance» significatif sans doute a 2 chiffres. Je suis triste et inquiet pour l’avenir.3) Le maire sortant a sauvé son poste en menant une campagne violente, qui n’a fait que de me combattre personnellement par l’insulte.

Il aura a y répondre le 4 avril prochain au tribunal correctionnel de Pontoise. Le maire sortant n’a même pas

condamné ce tract antisémite odieux contre notamment le sionisme, et distribué le dimanche 23 mars, 1er jour des élections, dans toutes les rues de la ville par milliers ! Tout cela est inadmissible dans une démocratie.Ce qui est grave c’est que dans la liste, il y a des membres de la com-munauté juive et qu’elles n’ont pas non plus dénoncé ce tract.

Montmagny ne pourra avancer et se redresser à coups d’invectives et d’in-sultes. Nous le verrons bientôt.

Notre ville a perdu son âme et ses habitants ont décidés de perdre bien plus. Leur lucidité a manqué. Ils en subiront les conséquences.

Je suis inquiet pour l’avenir, de cette ville.

Je tiens à remercier surtout cette équipe de grande qualité qui m’a en-touré depuis plusieurs mois.

René TAIEB

Ils ont été élus et ils soutiennent la communauté juive de France - Félicitations

M. Guiraud réelu maire des lilas Alain Lorand réélu à onglets Brigitte Kuster réelue maire dans le 17 eme Arrondissement de Paris

Christpohe Girard élu maire dans le 4eme arrondissement de Paris

Christophe Baguet réelu maire de Boulogne

Claude Goasguen réelu maire dans le 16 eme Arrondissement de Paris

François Dagnaud réelu maire dans le 19 eme Arrondissement de Paris

François Pupponi réelu maire de Sarcelles

François Vauglin élu maire dans le 11 eme Arrondissement de Paris Frederique Calandra élu maire dans

le 20 eme Arrondissement de Paris

Jean Loup Metton réelu maire de Montrouge

Jean-Paul Bretmaire de Villeurbanne

Laurent Lafon réelumaire de Vincennes

Pascal Beaudet ( pcf - liste union de la gauche )

Patrick Beaudouinréélu à Saint-Mandé

Philippe Dallier réelu maire de Pavillon sous bois

Roland Ries élu maire de Strasbourg

Boulogne Pierre Christophe Baguet 2 eme tour 57, 87% (LUD) - Montrouge Jean Loup Netton 1 er tour 61,65% (lvd)Pavillon sous-bois Philippe Dallier 1er tour 81,82% (liste union pour le mouvement populaire) - 75004 Christophe Girard 2eme tour 50,26% (lvg) - 75016 Claude Goasguen 2eme tour 63,04% (LVD) - 75017 Brigite Kuster 1 er tour 53,53% (lvd) - 75011 Francois Vauglin 2eme tour 64,37% (lvg) - 75020 2eme tour Calandra Frederique 55,07% (lvg) - Saint brice Mr Larent Alain 1er tour 68 ,78% (lvd) - Sarcelles Pupponi Francois 1er tour 63,12% (ps) - Villeur-banne Mr Bret 2eme tour 45,41% (lvg) - Aubervilliers Beaudel Pascal tour 45,73% ( frond de gauche) - Les lilas Mr Girard Daniel 1 er tour 55,59% (lvg) - Strasbourg Mr Ries 2eme tour 46,96 (lvd) - Saint Mandé Beaudouin 2 eme tour 41,89% (lvd) - Vincennes mr Lafon 1er tour 66,37% (liste de la droite) - 75019 Mr Dagnaud 64,45% (FDG)

27L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Attentat probablement déjoué sur la Côte d’Azur

L’antiterrorisme français dit avoir empêché l’attaque fomentée par un jihadiste de retour de Syrie

L’antiterrorisme français est convaincu d’avoir déjoué un projet « imminent » d’attentat sur la Côte d’Azur, fomenté par un homme de retour du jihad en Syrie, a annoncé mercredi à l’AFP une source proche du dossier.

Cette certitude est née de la décou-verte le 17 février dans un immeuble de Mandelieu-La-Napoule, près de Cannes, de quelque 900 grammes d’explosif. Cet immeuble avait été le point de chute d’un homme de 23 ans interpellé quelques jours plus tôt et lié à la cellule dite de Cannes-Torcy, a précisé la source.

LE FN ? PARTI DE SORAL ET DIEUDONNECa se castagne entre juifs lassés de la montée de l’antisémitisme en France. Entre une droite mol-lassonne et une gauche acquise à la cause arabe, l’extrême-droite se lance sans complexe dans le sillage des serviteurs du Hezbollah et de l’Iran que sont l’ex-humoriste et le « penseur à deux neurones d’éga-lité et réconciliation ».

Preuve en image :Le coup de la quenelle ! Du grand art ! Surtout à Vénissieux…Dans cette banlieue de Lyon, les is-lamistes qui tiennent les troupes en ordre vont aimé l’affiche des cagou-lards qui posent.Si c’est contre les juifs, alors…c’est pas mauvais n’est ce pas ?Ces tarés sont si prévisibles que l’af-fiche a pu tenir le coup, juste ce qu’il faut pour donner la consigne de vote nécessaire aux barbus et fatmas pour qui le « jugement dernier et gnagna-gna… »Je le dis encore une fois, dès fois que des potes n’auraient rien pigé (ça arrive d’être lent), les enculés d’ex-

trême-droite sont les mêmes que ceux d’extrême-gauche. Au milieu ? Ce sont de gros incompétents.Moralité ? Cassez-vous ou jouez les observateurs attentifs. On est devant un gros furoncle qui est en train d’éclater et le pus va mettre du temps à s’écouler.Mettez vous à l’abris et cherchez à l’occasion à protéger vos gosses. Ca c’est pour les consignes de vote. (vous noterez en fait que je n’en donne aucune).Aujourd’hui, au Chili dans une île au large du pays d’Allende et d’Auguso Pinochet va s’ouvrir une ECOLE D’ART NAZI ! Elle sera du reste inaugurée d’après le dernier Prési-dent facho PINOCHET.Pourquoi ne suis-je pas surprise ? Simple, les schleuhs nazis qui ont pu se réfugier dans les pays d’Amé-rique Latine grâce à la Croix Rouge Internationale et aux passeports du Vatican ont beaucoup semé dans les esprits et dans les ventres.Le créateur de cette école est un ad-mirateur d’Hitler…Rahhhh ! Nous en avons beaucoup aussi dans notre pays

et en Europe.Je vois déjà les voyagistes organiser de beaux tours au pays d’Adolphe, là où on peut sans culpabiliser tendre le bras, prier le petit moustachu et se repaître tout son saoul des discours de Goebbels !Ca va être vachement folichon.Je me prends à rêver qu’un petit F16 aille aussi de ce côté là du monde et nous largue une petite bombinette…histoire de dire que les juifs n’iront plus dans les trains et mieux encore…ils sont devenus d’excellents soldats.J’ai droit de rêver non ?

Nina

28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Israélophobie – Ils répondent à Pascal Boniface

Pour ce qui me concerne, j’avais complètement oublié jusqu’à l’existence même de Pascal Boni-face, que j’avais égratigné, il y a des années, lors des débuts de jerusalemplus.tv. Puis, j’ai appris que l’individu a publié un nouveau bouquin. C’est tout. Et, soudain, sur Internet, je découvre que le bouquin de l’individu en ques-tion choque certains de nos amis. Or, depuis que le site existe, nous essayons toujours de donner la pa-role à ceux d’entre nos amis qu’un article ou un bouquin ont choqués, heurtés, peut-être même blessés. Je ne vais pas prendre ici moi-même position sur le dernier bouquin de l’individu. En revanche, il me semble honnête de publier ci-des-sous deux réactions, celle de Frédé-ric Haziza et celle de Victor Perez. A titre personnel, j’écrirai simple-ment que la France est devenue un pays difficile pour les Juifs. Que

la France est l’une des Nations les plus israélophobes de la planète. Et que défendre Israël demeure pour moi un point non négociable.

Frédéric Haziza : Pascal Boniface est tellement obsédé par les Juifs et Israël que dans son dernier livre, « La France malade du conflit israélo-pa-lestinien », il s’acharne à relativiser le mobile antisémite de Fofana et de son Gang des barbares, les assassins et bourreaux d’Ilan Halimi. « Tout parent, écrit-il, se met à la place des parents du jeune Halimi. Et si c’était arrivé à mon fils ? Sauf que le trai-tement de l’affaire par les médias a pu également susciter interrogations. Antisémite le mobile : oui et non ». Pour étayer sa thèse, Boniface choisit de mettre sur le même plan, le crime d’Ilan Halimi et un certain nombre de faits divers survenus depuis.

Comme le meurtre en février 2006

d’un salarié de Peugeot à Audin-court, l’enlèvement en mars 2006 de Dominique Marcel à Compiègne, le supplice d’Alexandre (13 ans) tué et démembre à Pau en juin 2011, l’agression digne du film Orange mécanique d’un homme dans l’Isère en mai 2010, le braquage avec le ca-non d’une arme de poing d’une petite fille de deux ans devant ses parents, des commerçants de la communauté turque de Goussainville pour leur soutirer de l’argent ou encore une sé-rie d’agressions visant des membres de la communauté asiatique. Toute agression de cette nature suscite bien entendu dégoût et compassion.

Mais pourquoi, comme le fait Boni-face, utiliser ces faits divers pour tenter de minimiser le caractère anti-sémite du crime d’Ilan Halimi alors qu’en date du 5 mars 2006, la circons-tance aggravante d’antisémitisme a été retenue par les juges d’instruction et que la Justice est passée depuis ? Pourquoi conclure le chapitre « L’af-faire Halimi, antisémitisme et bar-barie » par ces mots : « Une grande partie de la communauté juive est convaincue que la dimension antisé-mite du meurtre d’Ilan Halimi n’a pas été assez évoquée, quand une grande partie de l’opinion pense que cette affaire a été surexposée médiatique-ment de par sa dimension antisémite et de nombreux parents se demandent : En aurait-on parlé si la victime avait été mon fils ? ».

Parce que tout simplement, de la né-gation de la Shoah des Faurisson, Ga-

raudy, Dieudonné, Soral et consorts, on est passé aujourd’hui à la négation de l’antisémitisme au sein d’une cer-taine gauche soi-disant morale dont Boniface est l’un des hérauts. Boni-face est l’un de ces pseudo-experts qui en faisant d’Israël le centre de la planète et en accusant l’État juif de tous les maux du monde a contribué à antagoniser communautés juive et arabe en France. Il est l’un de ces militants obnubilés par le combat antisioniste qui les fait flirter avec un antisémitisme pernicieux. Il est l’un de ces apprentis sorciers de la haine dont l’obsession juive le conduit à perdre toute mesure en salissant la mémoire d’Ilan Halimi. C’est tout simplement pervers et abject, conclut Frédéric Haziza.

Victor Perez : Pascal Boniface a publié un énième livre intitulé cette fois-ci « La France malade du conflit Israélo-palestinien ». France Info l’a invité pour en parler. Ou plutôt pour lui permettre d’affirmer, encore une fois, que « Certains veulent empêcher toutes critiques contre Israël ». Cela en devient une véritable obsession ! D’où le diagnostic formel d’une cer-taine attitude maladive concernant son approche de l’Etat du peuple juif. Au micro d’Olivier de Lagarde, Boni-face assure qu’il y a « effectivement la crainte d’être accusé d’antisémi-tisme dès que l’on critique le gouver-nement israélien ». Depuis qu’il s’est fait connaître, en 1999, par sa lettre au Parti Socialiste lui enjoignant de choisir l’électorat musulman plutôt que juif, plusieurs gouvernements israéliens se sont succédés. Celui d’Ehud Barak du parti Travailliste, ceux d’Ariel Sharon du Likoud puis de Kadima, d’Ehud Olmert de Ka-dima et les deux de Benjamin Neta-nyahou du Likoud. Soit six coalitions différentes.

Sur laquelle de ces administrations s’est-il permis une seule critique po-sitive ? Sur laquelle s’est-il abstenu de toute désapprobation systématique ? Aucune est la seule réponse ! Donc tous condamnables ? A cela il faut y rajouter son total silence sur les agis-sements plus que condamnable de l’AP, qu’elle soit dirigée par Yasser Arafat ou par Mahmoud Abbas de-puis 2004. Pas même le refus absolu d’une reconnaissance d’Israël comme étant l’état du peuple juif ne mérite une critique bonifacienne ! Cette accusation d’antisémitisme, toujours selon le directeur de l’I.R.I.S., « crée un climat de peur chez les universi-taires, chez beaucoup de vos collè-gues (journalistes) aussi qui, du coup, se disent je ne prendrais pas le risque d’en parler pour ne pas multiplier les appels, les sommations etc. ». A prio-ri, Pascal Boniface ne fait pas parti de ces « peureux »’ ! Tout comme France Info et son journaliste.

Mais aussi, tous les médias qui jour après jour, année après année, ne se privent pas de critiquer, à longueur de colonnes, le « gouvernement d’Israël ». On se demande même qui œuvre dans ces mêmes médias, sinon les journalistes « qui, paraît-il, se refusent à en parler » ? L’interviewé prendrait-il les auditeurs de la radio pour des imbéciles ? A n’en pas douter ! En fait, fou serait l’organe français qui se présenterait comme défenseur de la politique israélienne, et cela quelle qu’elle soit, ou même s’assumant cri-tique de l’Autorité palestinienne ! En y aurait-il un seul ? Le CRIF répon-

dra aussitôt l’universitaire qui affirme que de « nombreux intellectuels et responsables institutionnels juifs (…) sacrifient la lutte contre l’anti-sémitisme au profit de la défense du gouvernement israélien ». Le hic étant bien sûr que ceux-ci défendent les gouvernements démocratiques de l’Etat d’Israël quels qu’ils soient. Ce qui revient à défendre uniquement l’Etat du peuple juif. Ce que refuse de comprendre celui qui se prétend être directeur de l’Institut des relations internationales et stratégiques ! Insti-tut de quoi ?

« Peureux » ânonne-t-il ! Mais de qui, doit-on s’interroger ! Où sont donc ces universitaires, journalistes, politiques, médias ayant condamné, par exemple, l’accueil réservé par une meute pro-« palestinienne » à une dizaine d’Israéliens venus dialo-guer à l’université Paris VIII ? Leur silence est-il à dû à la peur causée par ceux qui crièrent « sionistes dehors, sionistes assassins » et « Israël casse-toi, Paris-VIII n’est pas à toi » ? Ils ne sont pas juifs pourtant ! Il ne peut donc y avoir d’accusation d’antisémi-tisme ! Le plus « comique » de tout l’entretien est, toutefois, sa difficulté à répondre à la question suivante d’Olivier de Lagarde : « N’y a-t-il pas à gauche ou à l’extrême gauche une tradition antisioniste, comment dire…un peu malsaine » ? Ces cou-leurs politiques seraient, toujours selon l’universitaire, peuplées de…Juifs !

« Ce n’est pas tellement chez les Juifs qu’elle est présente cette tra-dition » lui rétorque le journaliste ! Aux Juifs du Bund, l’Union générale des travailleurs juifs de Lituanie, de Pologne et de Russie crée en 1897 et disparue depuis, il y rajoute…les antisémites ! Oubliés les membres du NPA, du Parti Communiste, des verts, et du Parti socialiste supporters du B.D.S. et de la levée du blocus de la bande de Gaza entre autres choses, mais aussi ceux du Collectif Pales-tine, ces antisionistes malsains ayant exigé, en hurlant, le départ des Israé-liens de l’université Paris VIII, rappe-lant étrangement les antisémites qui crièrent dans les rues de Paris, « Juif casse-toi, la France n’est pas à toi ! ». C’est à des mystifications de ce genre que l’on peut jauger de l’obsession qui préoccupe Pascal Boniface.

Une maladie incurable et contagieuse semble-t-il qui empêchera les audi-teurs de France Info de « Vivre bien informés » selon le slogan publici-taire de celle-ci ! Pour cela, il aurait fallu que ce média l’oppose au jour-naliste arabe israélien, de passage en France, Khaled Abou Toameh qui assure que « C’est parce que je vis en Israël avec les juifs que j’ai le droit de m’exprimer librement. À Ramal-lah, je ne l’aurais pas fait. Si je parlais de négociations de paix à Ramallah, j’aurais de la chance de ne recevoir qu’une balle dans la jambe ». Se peut-il, pour parodier Pascal Boniface, que « certains tentent d’empêcher toutes critiques de l’Autorité palestinienne » ? Sur cela, le directeur-universi-taire systématiquement anti-israélien n’écrira apparemment pas un bouquin ! Ni même un article !, conclut Victor Perez.

Michel GarrotéSources : http://www.crif.org

30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Le plus haut gradé américain, le général Martin Dempsey, rencon-trera dimanche en Israël le ministre de la Défense Moshé Yaalon, dont de récentes critiques contre la poli-tique étrangère américaine ont déplu à Washington, a indiqué samedi la radio publique israélienne.

L’armée israélienne a confirmé cette visite, sans en préciser les dates.

«Les discussions avec ses homologues (israéliens) se concentreront sur les questions d’intérêts stratégiques com-muns», a précisé l’armée.

Le général Martin Dempsey doit ren-contrer des responsables militaires «dans le cadre de l’engagement indé-fectible des Etats-Unis à la sécurité d’Israël», ajoute encore l’armée israé-lienne.

La radio publique israélienne a affirmé qu’une rencontre était prévue dimanche avec Moshé Yaalon, qui a récemment critiqué la politique étrangère améri-

caine en Iran, provoquant la colère du secrétaire d’Etat américain John Kerry.

Lors d’une conférence à l’université de Tel Aviv mi-mars, Moshé Yaalon avait laissé entendre qu’il serait favorable à une frappe unilatérale contrele programme nucléaire iranien, dénon-çant le choix de Washington de négo-cier avec Téhéran, avait rapporté le quotidien Haaretz.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté ses excuses à M. Kerry, et le ministre de la Défense a affirmé qu’»il n’y avait pas dans (ses) commentaires de critique ou d’inten-tion de blesser les Etats-Unis».

M. Yaalon avait déjà été au coeur d’un clash diplomatique mi-janvier entre les alliés stratégiques israélien et américain lorsqu’il avait accusé John Kerry d’être «animé par une obsession incompré-hensible et une sorte de messianisme», à propos du conflit israélo-palestinien, dans des conversations privées citées par la presse.

Le plus haut gradé américain en visite en Israël

7 659 milliards de shekels : c’est le montant du patrimoine économique d’Israël à la fin de 2012, soit l’équiva-lent de 7,7 fois le PIB israélien.

Encore une statistique qui confirme la solidité de l’économie israélienne : après soixante-cinq ans d’existence, le patrimoine national d’Israël est com-parable à celui d’un pays comme la France. Fin 2012, le patrimoine écono-mique de la France s’élevait à 13.588 milliards d’euros, soit près de 8 fois le produit intérieur de l’année, contre 7,7 fois le PIB pour Israël.

Les statistiques israéliennes, publiées il y a quelques jours, utilisent la définition internationale du « patrimoine national » : il s’agit de la valeur du patrimoine des résidents sur le territoire national. Le patrimoine économique national repose sur la propriété d’actifs écono-

miques susceptibles de faire l’objet de transactions. Il se compose d’actifs financiers détenus par les résidents, ain-si que d’actifs non financiers, tels que logements, bâtiments divers, machines et équipements, actifs incorporels (lo-giciels par exemple), autres actifs pro-duits (stocks) ou non produits (terrains par exemple).

Voici les grandes caractéristiques du patrimoine économique d’Israël à la fin 2012 :

90% D’ACTIFS NON FINANCIERS – En Israël, le patrimoine national est composé essentiellement d’actifs non financiers : le patrimoine non financier (logements, terrains, etc.) représente 90% du patrimoine économique du pays. Cette composante a augmenté de 5,9% en 2012, après une hausse de 7,9% en 2011.

MÉNAGES : 44% DU PATRIMOINE NATIONAL – La répartition du patri-moine national par secteur d’apparte-nance révèle que les ménages israéliens détiennent 44% du patrimoine éco-nomique du pays. Leur patrimoine se compose essentiellement de logements (28%), d’actions et obligations (21%) et d’épargnes-assurance (29%).

L’ÉTAT : SEULEMENT 7% DU PATRIMOINE NATIONAL – Face à la montée du patrimoine des ménages et avec la privatisation d’entreprises publiques, la part des autres détenteurs du patrimoine national se réduit : fin 2012, le secteur financier détenait 30% du patrimoine national, les entreprises non financières 19% et l’Etat 7% seu-lement.

DES PASSIFS EN HAUSSE – Paral-lèlement à la montée du patrimoine national, le passif des différents sec-teurs économiques augmente aussi : à la fin 2012, le total du passif financier contractés par les unités économiques en Israël se montait à 5.365 milliards de shekels, soit 4% de plus qu’en 2011. C’est la dévalorisation des actions (-3% en 2012) qui a contribué à la faible croissance du passif financier.

A la fin 2012, le passif national était détenu par le secteur financier (52%), les administrations publiques (19%), les firmes non financières (17%) et les ménages (12%).

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Le Patrimoine National d’Israël Représentait 7,7 Fois le PIB en 2012

Vladimir Poutine a acheté un appar-tement à son ancienne professeur d’allemand à Tel Aviv, révèle mercre-di cette dernière dans une interview au site internet israélien Ynet.

Après l’avoir retrouvée lors d’un voyage en Israël en 2005, Vladimir Poutine a offert un petit appartement à Mina Youditskaïa Berliner, aujourd’hui âgée de 93 ans, a confié l’ex-professeur d’allemand au site d’informations en ligne.

Peu après sa visite, elle avait reçu des cadeaux du président russe - une montre, une autobiographie dédicacée de Poutine- jusqu’au jour où un fonc-tionnaire du gouvernement russe s’est présenté chez elle pour l’emmener voir des appartements.

«Je lui ai dit que tout ce que j’avais besoin c’est d’un appartement près de la gare centrale d’autobus et du mar-ché», a raconté Mina Berliner, née en

Ukraine. «Tout s’est passé très vite. Quelques mois plus tard les déména-geurs sont venus dans mon apparte-ment en location dans le quartier Flo-rentine (sud de Tel Aviv) et ont fait le nécessaire pour tout transférer dans mon nouvel appartement».

L’enseignante, qui a émigré en Israël il y a 40 ans, se souvient de Vladimir Poutine comme d’un étudiant «disci-pliné et peu bavard» qui manquaitcertains cours pour participer à des entraînements de catch mais n’en connaissait pas moins les réponses aux questions qu’elle posait. Le président russe fut un agent du KGB à Dresde, en République démocratique allemande, dans les années 1980.

Interrogé par Ynet, le bureau de Vladi-mir Poutine a confirmé que Mina Berli-ner avait été la professeur du président russe et qu’ils s’étaient vus en Israël, mais n’a pas commenté les autres dé-tails de l’interview.

Poutine achète un appartement à son ancienne prof d’allemand à Tel-Aviv

32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Après la forte hausse enregistrée l’an dernier, les deux premiers mois de 2014 ont été marqués par une aug-mentation spectaculaire du nombre de départs pour Israël, selon les sta-tistiques de l’Agence juive.

L’émigration des Juifs français vers Israël, qui avait crû de 70% en 2013 après une période d’accalmie, vient de connaître une nouvelle accélération spectaculaire. Selon l’Agence juive, 854 Français ont fait leur aliyah entre début janvier et fin février 2014, contre 274 l’an dernier à la même période – ce qui représente une augmentation de 312%.

Cet emballement, dont les causes pré-cises demeurent à analyser, intervient alors que le gouvernement israélien martèle son souhait de mieux accueillir les Juifs de France. Tandis que l’aliyah en provenance des États-Unis semble marquer le pas, l’État hébreu fait les yeux doux à l’Hexagone, qui abrite la deuxième communauté juive la plus importante. Il y a deux semaines tout juste, le gouvernement de Benyamin Nétanyahou a d’ailleurs présenté un plan visant à encourager l’aliyah des Juifs français.

Selon l’Agence juive, 854 Français ont fait leur aliyah entre début janvier et fin février 2014, contre 274 l’an dernier à la même période.

Ce dispositif prévoit de renforcer les effectifs de l’Agence juive à Paris, qui sont déjà passés récemment de 14 à 24 agents. Les programmes d’absorption des nouveaux immigrants doivent être renforcés, afin de les aider à franchir plus aisément la barrière de la langue. Enfin, les autorités israéliennes veulent faciliter l’accès à l’emploi en dévelop-pant les équivalences pour les diplômes non reconnus à ce jour, notamment dans les professions paramédicales.

L’afflux des dernières semaines semble confirmer que la hausse enregistrée l’an dernier s’inscrit dans une tendance de fond. Selon l’Agence juive, 3280 Fran-çais ont fait leur aliyah en 2013 contre 1917 l’année précédente. Un regain d’intérêt pour Israël qui intervient après plusieurs années d’un relatif tassement, durant lesquelles Nicolas Sarkozy fut, à tort ou à raison, perçu comme capable de répondre aux attentes de la commu-nauté juive.

Un certain sentiment d’insécurité«Plus de 1000 Français ont ouvert un dossier d’aliyah auprès de nos ser-vices durant le seul mois de janvier», affirme Natan Sharansky, le directeur de l’Agence juive, qui distingue plu-sieurs causes à cet afflux massif. «Tout d’abord, les Juifs de France évoquent un certain sentiment d’insécurité, qui s’est aggravé après la tuerie de Tou-louse. Ensuite, il y a la situation de crise économique, qui ne frappe évi-demment pas que les Juifs mais dont ils subissent comme tout le monde les conséquences.»

Si les statistiques de l’Agence juive permettent de mesurer précisément le nombre de Juifs qui choisissent de faire leur aliyah, on ignore combien repartent au bout de quelques mois ou quelques années parce que la greffe n’a pas pris. «Par le passé, lorsque les conditions d’installation étaient plus spartiates, on avait coutume de consi-dérer que le taux de retour était assez important», concède Natan Sharansky. Je dirais à présent que 90% des nou-veaux arrivants s’installent ici pour de bon.»La communauté juive de France, qui est la plus grande d’Europe, regroupe selon les estimations entre 350.000 et 500.000 personnes. Depuis la créa-tion de l’État d’Israël en 1948, plus de 90.000 Juifs ont quitté l’Hexagone pour gagner Israël.

Les Juifs de France émigrent en masse vers Israël

Un tribunal israélien a condamné l’ancien Premier ministre Ehud Olmert dans une nouvelle affaire de corruption qui risque de mettre un point final à sa carrière politique.

M. Olmert, impassible à la lecture du verdict, a été reconnu coupable d’avoir touché des pots-de-vin dans le cadre d’un énorme scandale immobilier à Jé-rusalem, ainsi que de faux témoignage, une première pour un ancien chef de gouvernement en Israël.

M. Olmert et 12 autres anciens hauts responsables de la municipalité ont été condamnés pour avoir facilité la construction du complexe immobilier Holyland en échange de pots-de-vin lorsqu’il était maire de Jérusalem entre 1993 et 2003. L’ancien Premier mi-nistre lui-même aurait perçu 750.000 shekels, soit environ 156.000 euros.

Trois co-prévenus ont en revanche été relaxés.

Ehud Olmert, 68 ans et l’un des hommes politiques les plus chevron-nés du pays, était considéré comme un rival potentiel de Benjamin Netanyahu s’il avait pu faire son retour sur la scène politique, ce qui paraît aujourd’hui dif-ficile.

Mêlé à plusieurs reprises à des affaires de corruption, M. Olmert n’avait pour l’instant été condamné qu’à une légère peine de prison avec sursis en sep-tembre 2012 pour abus de confiance dans une autre affaire.

La justice l’avait alors reconnu cou-

pable d’avoir favorisé, en tant que ministre du Commerce et de l’Industrie (2003-2006), son ex-associé dans un cabinet d’avocats, mais avait considéré que « l’investissement » de M. Olmert dans les affaires du pays justifiait « un allègement de la peine ».

Il avait été relaxé dans deux autres dos-siers de corruption.

Ces décisions de justice avaient laissé entrevoir une possibilité de retour en politique pour M. Olmert, mais sa condamnation dans l’affaire Holyland, le plus gros scandale de corruption de l’histoire israélienne, risque de modi-fier la donne.

D’autant qu’il pourrait être condamné à de la prison ferme, selon plusieurs experts israéliens.Ads not by this site

« Nous parlons d’un homme qui a déjà été condamné », a souligné le commen-tateur judiciaire de la radio publique, Moshe Hanegbi. « Dans ces circons-tances, je ne vois pas comment l’ac-cusation pourrait ne pas requérir une peine de prison ».

- « Pratiques obscènes » -

A la lecture du verdict, le juge David Rosen a évoqué une affaire « de corrup-tion et de pratiques obscènes » et a dé-noncé « un système politique corrompu qui a pourri avec les années (…) et dans lequel des centaines de milliers de she-kels ont été transférés à des élus ».

Ehud Olmert a également été condamné

pour avoir menti à la Cour pour tenter de ternir l’image du témoin de l’accusa-tion, a ajouté le juge.

M. Olmert était devenu Premier mi-nistre en 2006, succédant à Ariel Sha-ron, l’ex-homme fort de la droite alors terrassé par une attaque cérébrale et décédé en janvier après des années de coma, qu’il avait convaincu quelques mois plus tôt de créer un nouveau parti centriste, Kadima.

Sa chute a commencé en juillet 2008, quand, de plus en plus fragilisé par les accusations de corruption, il a renoncé à se présenter aux élections primaires Kadima, abandonnant de facto ses fonctions de Premier ministre.

L’ancien Premier ministre n’est pas le premier haut responsable à être mêlé à des affaires de corruption en Israël, plusieurs scandales ayant éclaté ces dernières années.

Le ministre des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a ainsi été pour-suivi pour fraude avant d’être acquitté, tandis que le patron de l’administration fiscale, Jacky Matzaa, a été condamné en 2011 à un an de prison ferme pour corruption.

L’ancien ministre des Finances Avra-ham Hirschson a été condamné en 2009 à cinq ans de prison ferme pour détournement de fonds, tandis que son homologue de la Santé Shlomo Benizri a écopé l’année suivante de quatre ans ferme pour les mêmes charges.

Ehud Olmert risque jusqu’à 7 ans de prison ferme

34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 2 Avril au 8 Avril 2014

Le président Shimon Pères a rencon-tré son homologue autrichien Heinz Fischer à Vienne lundi, discutant des politiques actuelles concernant l’Iran dans le même souffle qu’Adolf Hitler.

Pères a déclaré que nous devons sortir d’un vieux monde de tueries et de vio-lences pour aller dans un monde qui respecte la vie de toutes les personnes sans discrimination et menace.

Parlant de l’Iran comme de la plus grande menace à la paix mondiale, Pères a dit : « ils sont en train de construire des missiles nucléaires qui peuvent aller jusqu’à 2000 kilomètres. Pourquoi ? Personne dans le monde ne menace l’Iran. L’Iran menace d’autres peuples, pourquoi doivent-ils menacer ? »

Pères a déclaré que le changement de ton du président iranien Hassan Rou-hani n’est pas suffisant. Il a dit que

l’Iran soutient le terrorisme du Hamas et du Hezbollah. « Pourquoi doivent-ils soutenir le meurtre et le sang ? » a demandé Pères.

Le président a déclaré que, bien que la diplomatie et les sanctions espèrent contrecarrer les ambitions nucléaires de l’Iran, toutes les options doivent rester sur la table. « Personne ne veut voir un autre Hiroshima à notre époque, » a déclaré Pères, ajoutant que l’Iran a la possibilité de devenir une « nation nor-male, comme tout le monde. »

La visite en Autriche marque un des derniers voyages de Pères à l’étranger en tant que président d’Israël.

Pères et Fischer vont également assister à une cérémonie commémorative au monument aux victimes de la Shoah, proposé par le chasseur de nazis Simon Wiesenthal et dévoilé en 2000. Situé à la Judenplatz, le centre de la vie juive à Vienne, il a été créé par l’artiste britan-nique Rachel Whiteread sous la forme de livres tournés à l’envers, en réfé-rence aux autodafés par les nazis.

Après la cérémonie, Pères participera à un rassemblement festif organisé par la communauté juive de Vienne.

Pères sur l’Iran : « nous ne voulons pas d’une autre Hiroshima »

La Ligue arabe, lors d’un sommet au Koweït, a rejoint les positions du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas. Celui-ci a refusé catégoriquement de reconnaître l’Etat d’Israël comme étant l’état du peuple juif. Il a même assuré récuser tout débat à ce sujet.Ce qui implique que la paix, pour qu’elle se fasse, devra passer sous les fourches caudines du monde musul-man. A savoir, un retrait total jusqu’aux ‘’frontières de 1967’’ n’ayant pourtant jamais eues d’existences officielles. Jérusalem, et donc le Mont du Temple devenu troisième lieu saint de l’Islam depuis 1967, devant devenir capitale de la ‘’Palestine’’. Un nouvel état aupara-vant nettoyé de toute présence juive, tel le vieux rêve hitlérien. Tout cela agré-menté d’un ‘’droit de retour’’ de cen-taines de milliers de ‘’réfugiés’’ au sein même des frontières de l’Etat d’Israël.Les Israéliens ont-ils une quelconque bonne raison de signer cette paix des cimetières ?Qu’en pensent leurs dirigeants ? Pour le moins, ceux de gauche ayant accusé Benjamin Netanyahou d’être le ‘’fau-teur de guerre’ !Tsipi Livni, chef des pourparlers, conti-nuera t-elle à négocier une paix qui, au final, ne lui accordera pas son souhait de vivre dans un « état juif et démocra-tique » ?Elle en serait bien capable !Zahava Galon, présidente du parti d’ex-trême gauche Meretz, réclamera t-elle encore, pour ‘’favoriser la paix’’ et au nom de la parole donnée, la libération du dernier contingent de terroristes prévu et qui n’aura comme seul effet celui de voir les plaies des parents des victimes s’ouvrir de nouveau ?A n’en pas douter ! Le contraire serait un chamboulement politique à l’ex-trême gauche !Itshak Herzog, Président du parti Tra-vailliste, ayant espoir de diriger dans le futur une alternative à la coalition

présente affirmera t-il, encore, que le Président de l’AP est un « partenaire pour la paix » ? Exigera t-il toujours la reconnaissance du droit basique du peuple juif à son état ou, piteusement, assurera que l’urgence n’est pas celle-là mais la « fin de la colonisation », ceci afin de sauver le ‘’partenaire’’ ?La réponse à cette petite question déter-minera le niveau de confiance que le peuple juif pourra lui accorder !A n’en pas douter, la gauche israé-lienne est dorénavant face à un grave dilemme. Soit elle rejoint la droite et reconnaît Mahmoud Abbas comme un ennemi, soit elle trahit le peuple israélien en persistant à chercher toutes sortes d’excuses au refus ‘’palestinien’’ !Quoi qu’il en soit, il faut mettre au cré-dit du Premier ministre Benjamin Ne-tanyahou le fait d’avoir forcé le camp adverse à dévoiler le fond de sa triste pensée !Ceci dit, le Premier ministre se doit à une action qui éloignera politiquement le problème ‘’palestinien’’.Il se doit de décider un retrait unila-téral d’une partie de la Judée et de la Samarie. Une évacuation qui s’étalerait sur plusieurs années afin de permettre d’une part de réinstaller les habitants délogés dignement et avec compensa-tions et, d’autre part, de construire la sécurité nécessaire à l’Etat d’Israël tout autour du nouvel état. Tout en gardant à Tsahal le droit d’intervenir dès une me-nace ressentie à partir de la ‘’Palestine’’ devenue quasi indépendante.Les frontières définitives seront délimi-tées dès lors que le monde musulman sera revenu à de meilleurs sentiments à l’égard des droits du peuple juif.La solution de deux états pour DEUX peuples deviendra, seulement de cette façon, alors effective.

Publié par Victor Perez

Mahmoud Abbas donne crédit à Benjamin Netanyahou