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Israël Actualités n°325

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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GRATUIT - Numéro 325 - Edition du 25 Novembre au 1er Décembre Journal israélien en langue française

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Editeur2SCOM Limited50 Rehov DizengoffTel Aviv

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

Mobilisons-nous !Comme nous le mentionnions lors de notre dernière édition, Ven-dredi 28 Novembre 2014 aura lieu le vote de la reconnaissance d’un Etat Palestinien par la France. Au-jourd’hui, il est encore temps de nous mobiliser et de faire le plus de bruit possible pour qu’il y ait un vote contre ce diktat de la gauche où nous retrouverons leurs amis du Parti Socialiste avec Laurent Fa-bius, du Parti Communiste, de l’ex-trême gauche avec Mélenchon, du NPA avec Besancenot et leurs amis écologistes avec à leur tête Duflot, Nahmias, Mamère ... Il faut être solidaire de l’Etat d’Israël et de son gouvernement car défendre Israël, c’est aussi défendre nos intérêts en France. Nous sommes des Juifs de France. C’est pour cela qu’il est de notre devoir d’être solidaires. Nous sommes aussi concernés par le choix du vote. Les députés glisseront leur bulletin dans l’urne tout en sachant que dans certaines villes, les députés ne se tireront certainement pas une balle dans le pied pour ne pas frois-ser leur électorat.

Mais la France joue gros. En effet, les députés, en votant la reconnaissance de la Palestine, se retrouveront en pre-mière ligne dans ce conflit qu’ils im-porteront directement sur le terrain na-tional. Ils donneront de la légitimité et rendront certainement plus difficile les problèmes déjà existants au lieu de les apaiser. Cela n’aura d’autre effet que d’attiser entre les belligérants le feu dans la région et en France entre les communautés ... Pour que nous soyons forts, il faudrait que l’ensemble de notre communauté puisse aussi se sen-tir concernée ... et pour cela, nous de-vrions être le maximum de personnes devant l’Assemblée Nationale et arrê-ter de donner la parole à ceux qui nous combattent de l’intérieur. Je suis très étonné de ne pas entendre le CRIF et son président Roger Cukierman sur cette question ; de même que l’UEJF que j’ai eu au téléphone et qui m’a dit qu’ils étaient contre cette reconnais-sance, eux qui étaient absents lors du

dernier meeting de rassemblement à la mairie du 17ème arrondissement. Par-lons de cette presse communautaire qui se considère comme incontour-nable dans la communauté et qui est bâillonnée par les institutions telles que le CRIF qui les incite à ne pas re-layer la date du meeting du jeudi 20 novembre à la mairie du 17ème à Pa-ris. Et oui, Madame Benatar, je parle de votre journal «Actualité Juive». Je dis aujourd’hui que votre journal n’est pas indépendant. Il est muselé par celui qui vous finance et, pour éviter de les froisser, vous baissez la tête au lieu de vous mobiliser et de faire front commun. Bien évidement, vous n’en êtes pas à votre premier coup d’essai. Dernièrement, vous aviez aussi boy-cotté le Gala du BNVCA encore sous les ordres du CRIF qui voyait d’un mauvais œil tout le travail effectué par son président Sammy Ghozlan. Mais qu’à cela ne tienne, le Gala a connu un vrai succès. Avec ou sans vous, notre communauté est forte et saura être au rendez-vous des heures les plus im-portantes de notre communauté et de celles d’Israël. L’argent n’est pas une fin en soi et il est important de ne ja-mais se prosterner devant de l’argent. Ce qui n’est pas votre cas. Vous en avez fait un combat. Votre mari, Serge Benatar zal, était un vrai héro pour les gens comme nous. Il a su être un modèle pour les jeunes journalistes. Il a toujours été présent et levait son un bouclier contre tous ceux qui me-naçaient Israël et la communauté juive dans son ensemble. Cette lueur qu’il avait, vous l’avez mise au service de l’argent. On ne reconnait plus ce jour-nal ... Mais c’est votre choix ... Il avait su mettre l’intérêt des autres avant les siens ce qui est loin d’être votre cas. Je ne vais pas m’étaler sur I24NEWS où certains journalistes vendraient père et mère pour se mettre en avant comme ce journaliste, rédacteur en chef d’un journal religieux, qui enlève sa kippa quand celui-ci passe sur la chaine ... Ou allons-nous ? Il faut que vous sa-chiez que nous ne pouvons compter que sur nous-mêmes et pour cela, cette semaine, il est important d’être le plus

nombreux possible à l’Assemblée Na-tionale et de montrer notre désaccord contre ce vote qui emmènera plus de problèmes encore.

Tous ensemble ! Tous ensemble ! Tel est le mot d’ordre, Vendredi 28 No-vembre 2014, devant l’Assemblée Nationale contre ce vote. Faites passer le message en précisant que la Pales-

tine n’a jamais existé, que la Palestine vient d’un mot en Hébreu qui est Phi-listin qui veut dire ENVAHISSEUR. Cela ressemble à ce qu’ essayent de faire les Palestiniens : nous envahir et nous chasser d’Eretz Israël comme cela est notifié et gravé dans la charte de tous les mouvements terroristes palestiniens, notamment du Hamas et du Djiad Islamique. Comme cela était

inscrit dans la charte de l’OLP, c’est à dire du Fatah de Yasser Arafat hier et de Mahmoud Abbas aujourd’hui.

Am Israel Hai

Alain Sayada

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ONU: motion pour la reconnaissance de la

« Palestine » d’ici la fin de semaine

« L’Autorité palestinienne fera ap-pel au Conseil de sécurité des Na-tions Unies en vue de la reconnais-sance de la Palestine à la fin de la semaine », a déclaré samedi un haut responsable palestinien.

« Nous avons participé il y a deux jours à une réunion du Comité central du Fatah qui a confirmé que nous fe-rons appel à l’ONU le 29 novembre qui coïncidera avec le sommet de la Ligue arabe au Caire auquel doit par-ticiper le président Mahmoud Abbas », a déclaré Nabil Shaath, haut res-ponsable du Fatah et principal négo-ciateur avec Saeb Erekat, lors d’une interview accordée au site palestinien Donia Al-Watan.

Shaath a également souligné que des diplomates palestiniens travaillent ac-tuellement pour obtenir le soutien à leur demande de reconnaisance auprès de pays comme le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud.

Un autre responsable palestinien a affirmé que jusqu’à présent des pres-sions émanant de Washington ont em-pêché une telle initiative arguant que cela « n’aiderait pas face au danger de perdre les territoires et Jérusalem ».

Vendredi, la chancelière allemande Angela Merkel a critiqué les parle-ments des pays ayant voté en faveur de la reconnaissance d’un Etat pales-tinien, ajoutant que l’Allemagne n’a aucunement l’intention de suivre cette voie.

La suède, l’Espagne et le Royaume-Uni ont récemment approuvé des votes symboliques sur la reconnais-sance d’un Etat palestinien.

« De notre point de vue, une recon-naissance unilatérale d’un Etat pales-tinien ne nous ferait pas avancer vers une solution de deux Etats », a déclaré Angela Merkel lors d’une conférence de presse.

La semaine dernière, l’Espagne a adopté une vote non contraignant ap-pelant le gouvernement conservateur à la reconnaissance d’un Etat palesti-nien. Le vote est intervenu alors qu’au même moment deux terroristes pales-tiniens tuaient cinq fidèles juifs dans une synagogue de Jérusalem.

Le Parlement français doit également se prononcer cette semaine sur un vote symbolique en faveur d’une re-connaissance d’un Etat palestinien, à l’initiative d’élus socialistes et Verts.

Les Palestiniens doivent soumettre un projet de résolution au Conseil de sécurité appelant à un retrait israélien et la reconnaissance d’un Etat palesti-nien le long des lignes 1967.

« Le chef de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas après le vote de l’Assemblée générale à l’ONU en no-vembre 2012″AFP

Un haut responsable palestinien a confié il y a quelques jours au quoti-dien israélien Haaretz que les Etats-Unis s’opposent à la formulation de la proposition palestinienne qui exige la fin de « l’occupation israélienne » d’ici à fin novembre 2016.

« Nous n’avons pas l’intention d’en-trer en confrontation avec les Etats-Unis, donc si nous pouvons aboutir à un accord sur une formule acceptant les lignes de 1967 comme base de tout accord, je pense que la délégation pa-lestinienne sera disposée à faire des concessions sur le calendrier. Plutôt que deux ou trois ans, nous pourrions étaler le délai. Finalement, une fois que les frontières seront circonscrites, les autres points pourront être traités durant les négociations », a précisé le responsable palestinien.

Selon des informations antérieures, les Palestiniens compteraient sur la rotation des membres du Conseil de Sécurité qui doit s’effectuer en janvier prochain pour leur permettre de rallier le soutien requis de 9 des 15 membres. Israël, pour sa part, compte sur un veto américain, qui annulerait une telle ré-solution.

Les Palestiniens ont affirmé qu’au cas où Washington exercerait son droit de veto, ils demanderont leur affiliation à la Cour pénale internationale de La Haye où ils pourraient poursuivre les responsables israéliens pour de suppo-sés « crimes de guerre » à Gaza et en Cisjordanie.

Le magazine Forbes publie très régulièrement des classements des grandes fortunes de la planète. Il vient de diffuser un classement des organisations terroristes les plus riches. Comme on pouvait s’en dou-ter, les organisations terroristes isla-miques figurent en tête de liste.

Comme c’était prévisible, l’Etat Isla-mique est en tête du sinistre palmarès : outre l’aide financière qui lui est apportée par le Qatar et par d’autres potentats musulmans gavés de pé-trodollars, l’Etat Islamique dispose de l’argent pris dans les banques de toutes les villes dont il s’est emparé, à commencer par Mossoul, dans le Nord de ce que fut l’Irak, mais aussi du re-venu de la vente de pétrole, qu’il ex-porte en direction de la Turquie d’Er-dogan et du régime syrien résiduel de Bachar al Assad.

Comme ce n’était pas nécessairement prévu, le Hamas arrive en seconde position. Le Hamas ne vend pas de pétrole, mais il bénéficie lui aussi de l’aide financière, massive, du Qatar et d’autres potentats musulmans aux poches pleines.

Il a bénéficié longtemps de l’aide de l’Iran des mollahs, avec lequel il est en train de renouer des liens. Il tire des revenus de multiples activités de trafic et de contrebande, et, ce qui n’est pas le cas de l’Etat Islamique, il bénéficie de subventions occidentales.

Ces subventions ne sont pas directes, bien sûr : officiellement, aucun pays occidental ne finance le terrorisme islamique. Mais les voies indirectes existent, et les pays occidentaux le savent, et sont donc parfaitement conscients de ce qu’ils font.

Des aides à la « reconstruction » de la bande de Gaza sont octroyées chaque fois que le Hamas lance des roquettes en direction d’Israël et qu’Israël doit riposter. Les subsides à la « recons-truction » ne servent que pour une faible part au ravalement effectif de la bande côtière : une large quoti-té de l’argent reçu sert à acheter des matériaux utilisés à des fins exclusi-vement bellicistes – on l’a vu lors de

la découverte des tunnels creusés sous la frontière avec Israël, et destinés à commettre des attentats, des meurtres et des enlèvements -, une plus large portion de cet argent, encore, se re-trouve sur des comptes en banque qui permettent aux chefs du mouvement terroriste de mener une vie de milliar-daires.

Les fonds versés par les pays occi-dentaux à l’Autorité Palestinienne prennent eux aussi en partie la di-rection des caisses du Hamas, et ce, d’une manière plus visible encore depuis qu’un gouvernement d’union Fatah-Hamas a été mis en place voici quelques mois.

De nombreuses questions devraient être posées à ce sujet. Comment le monde occidental peut-il prétendre faire la guerre à l’Etat Islamique, et ne rien reprocher au Qatar qui finance l’Etat Islamique et le Hamas ?

La mansuétude des pays civilisés à l’égard du Qatar vient-elle de ce qu’il investit beaucoup dans l’économie de divers pays occidentaux, à commen-cer par la France et le Royaume Uni ? Comment le monde occidental peut-il tolérer que des fonds censés servir à des « reconstructions » soient utilisés dans d’autres buts ou détournés mas-sivement : s’agit-il de corruption orga-nisée ? S’agit-il de complicité ?

Comment le monde occidental, car c’est le cas, peut-il continuer à entre-tenir une distinction artificielle entre l’Etat Islamique et le Hamas ? Est-ce parce que le Hamas tue essentielle-ment des Juifs, et que tuer des Juifs apparaît moins grave aux yeux des di-rigeants du monde occidental ?

Comment le monde occidental peut-il continuer à considérer le Hamas comme un mouvement de « résistance » alors que ses méthodes sont exacte-ment semblables à celles de l’Etat Is-lamique : est-ce, effectivement, parce que le Hamas tue essentiellement des Juifs et cible, pour l’heure, unique-ment Israël ?

Comment le monde occidental peut-il fermer les yeux sur le fait que non

seulement le Hamas utilise des fonds à d’autres fins ou les détourne massive-ment, mais qu’il fanatise la population placée sous sa coupe, la condamnant à une vie brutale et précaire ? Compli-cité encore ?

A ces questions s’en ajoute une autre, au cœur de l’actualité : alors que les dirigeants du monde occidental savent ce qu’est le Hamas, ce qu’est le gou-vernement d’union Fatah-Hamas, très nettement dominé par le Hamas, et qu’ils sont conscients du fait que Mahmoud Abbas est un octogénaire dans la dixième année de son mandat présidentiel de quatre ans, est tout ce qui sépare le Hamas d’une prise de pouvoir totale sur l’Autorité Palesti-nienne, comment peuvent-ils tenter d’imposer à Israël la création d’un « Etat palestinien », qui deviendrait très vite un Etat Hamas ?

Le député P.S Benoît Hamon possède le sens inné de l’histoire et de la jus-tice

C’est lui l’auteur du projet de résolu-tion parlementaire pour la reconnais-sance de la Palestine par la France ; il a reconnu : « Cette résolution est tout à fait opportune sur le plan électoral. Il s’agit du meilleur moyen pour récupé-rer notre électorat des banlieues et des quartiers, qui n’a pas compris la pre-mière prise de position pro-israélienne de Hollande, et qui nous a quittés au moment de la guerre de Gaza ».

Aux parlements européens qui ont déjà voté en faveur de la reconnais-sance d’un « Etat Palestinien » (Suède, Royaume Uni), vient de s’ajouter le parlement espagnol, et va s’ajouter, sans doute, le français.

L’Union Européenne semble vouloir absolument d’un « Etat palestinien », et, précise-t-on dans les sphères diri-geantes de l’Union, dans les « fron-tières de 1967 », qui ne sont pas des frontières et n’en ont jamais été. L’ad-ministration Obama pense comme les dirigeants européens, mais ne peut pas obtenir un vote du Congrès, surtout maintenant que celui-ci a basculé dans le camp Républicain.

L’extraordinaire richesse du Hamas6L’information en provenance d’Israël

Edition du 25 Novembre au 1er Décembre

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Le groupe terroriste libanais Hez-bollah, soutenu par l’Iran, a acquis de nouvelles roquettes sophistiquées en provenance de l’Iran qui sont capables de frapper la centrale nu-cléaire de Dimona en Israël, selon des rapports parus samedi dans la presse iranienne.

Les rapports de l’agence de presse Fars indiquent que le groupe terroriste a mis la main sur les nouvelles ro-quettes de la classe Fateh qui ont une portée de 350 kilomètres et peuvent transporter une ogive pensant jusqu’à une demi tonne.

« Compte tenu de la portée des ro-quettes possédées par l’organisation, le Hezbollah peut maintenant attaquer chaque point d’Israël, du sud au nord, » a déclaré au journal le général Seyed Majid Moussavi des gardiens de la ré-volution.

Des sources militaires iraniennes ont été citées dans le rapport disant que la fourniture d’armes de pointe aux groupes terroristes Hezbollah et Ha-mas est en tête des priorités de l’Iran, de sorte qu’ils peuvent attaquer « l’en-nemi sioniste assoiffé de sang. »

Selon les estimations, le Hezbollah dispose d’un arsenal de roquettes dix fois plus puissantes que celles du Ha-

mas, et l’armée israélienne estime que comme le Hamas, le Hezbollah est probablement en train de creuser des tunnels terroristes en Israël pour per-mettre des attaques.

En plus de recevoir des armes en pro-venance d’Iran, le Hezbollah bénéficie également du contrat de 3 milliards de dollars que l’armée libanaise a ré-cemment scellé avec la France. Des rapports ont déjà révélé comment les armes et les renseignements font leur route de l’armée au Hezbollah, qui a dans les faits une présence influente dans l’armée libanaise.

Ce dernier rapport vient alors que les négociations sur le nucléaire iranien continuent avant le délai du 24 no-vembre. Le président américain Ba-rack Obama a déclaré durant la nuit dernière qu’il n’a pas l’intention de supprimer complètement les sanctions contre l’Iran.

Cependant, des responsables amé-ricains ont révélé qu’Obama se rap-proche dangereusement de l’Iran, du Hamas et du Hezbollah. Qua-rante-trois sénateurs américains ont écrit à Obama mercredi dernier pour exprimer leurs préoccupations sur son intention de contourner le Congrès pour sceller un accord avec Téhéran.

Les nouvelles roquettes du Hezbollah peuvent toucher Dimona

Le porte-parole du groupe terro-riste islamiste Hamas, Sami Abou Zouhri, a justifié le plan déjoué d’assassiner le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman ven-dredi, affirmant que, bien qu’il ne connaissait pas personnellement les informations sur le complot, « tous les dirigeants de l’occupation sont considérés comme des cibles légi-times pour la résistance. »

« Les dirigeants de l’occupation, qui sont responsables de la mort de femmes et d’enfants, et de la profa-nation des lieux saints, sont des cibles

légitimes, » a-t-il dit, dans un discours traduit par la 10e chaîne de télévision israélienne.

Jeudi, l’agence israélienne de sécurité (Shin Bet) a révélé que trois terroristes du Hamas avaient prévu d’assassiner Lieberman lors de l’opération Bordure Protectrice cet été en achetant des mis-siles RPG pour les tirer sur la voiture du ministre des affaires étrangères, dans l’espoir que cela arrêterait l’opé-ration antiterroriste israélienne dans la bande de Gaza.

Les terroristes, Ibrahim Mahmoud Sa-

lim Zir, 37 ans, Ziad Mahmoud Salim Zir, 35 ans et Adnan Amin Mahmoud Tzabih, 31 ans, ont été attrapés alors qu’ils surveillaient la maison de Lie-berman à Nokdim.

Moins de douze heures plus tard, des sources arabes palestiniennes ont ré-vélé qu’une autre série d’attentats avait été empêchée après que le Shin Bet ait mis à jour une importante cellule terroriste en Judée Samarie, des terroristes du Hamas qui ont été enrôlés par des agents du Hamas en Turquie pour commettre des attentats terroristes dans la région ainsi qu’a Jérusalem.

Le dirigeant du Hamas Mahmoud Al-Zahar a déclaré dimanche que le groupe terroriste avait l’intention d’élargir son champ d’attaques à Jé-rusalem et la Judée Samarie, et qu’il a l’intention de continuer à diriger le camp arabe palestinien qui prône la lutte armée jusqu’à la destruction d’Israël.

Le Hamas a augmenté sa campagne d’incitation contre les juifs et les israé-liens à travers une rhétorique accrue et les medias sociaux, en publiant plus tôt cette semaine un clip en hébreu en-courageant « les attaques de voiture » contre les citoyens israéliens.

Hamas : « tous les dirigeants israéliens sont des cibles légitimes »

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Ce 30 octobre 2014 SIONA France organisait les Bar Mitzvot et Bat Mitzvot collectives des enfants comme depuis maintenant plus de 40 ans et pour la 8ème année à NA-HARIYA.

En effet, au lendemain de la 2ème in-tifada de 2006, l’organisation SIONA au cours d’un voyage de soutien et solidarité avec la ville frontalière de NAHARIYA, prenait conscience de la situation de dénouement de cette com-mune ouvrière du nord de l’ETAT et sa position en première ligne face aux attaques du hezbollah libanais.

Aujourd’hui, cette ville en plein essor avec des développements tant immo-bilier, l’implantation de nouvelles entreprises, son renouveau dynami-sé par son maire Jacky SEBAG, de-meure une ville constituée d’israéliens issus de l’immigration en particulier d’Ethiopie avec des besoins sociaux considérables.

Au travers d’actions diverses SIO-NA France, contribue par son réseau de donateurs à apporter son soutien, comme fin août à l’occasion de la ren-trée des classes par la distribution de cartables (sac à dos) garnis, pour l’hi-ver des couvertures et doubonnes, et en ce jour en apportant la joie à plus de 120 enfants (filles et garçons) à l’occasion de leur majorité religieuse en leur offrant la possibilité de réaliser

leur Bat MITVAH ou Bar MITVAH.

55 de ses enfants dont les familles sont identifiées par les services sociaux de la Mairie, et qui n’auraient pu sans la contribution de SIONA France, ré-aliser leur rêve, ont reçu chacun un Talleth, kippa, tefillins, sidour, ont été entièrement habillés selon leur choix collégial, et entre 2 à 5 membres de leurs familles ont été conviés à un re-pas festifs, avec l’animation d’un or-chestre digne de cette manifestation.La magnifique synagogue ROTTEN, s’est prêtée à cet événement, comme depuis 8 ans avec la présence du RAV DAVID ABOUHSSIRA.

La soirée s’est donc déroulée au PA-LAIS DES SPORTS DE NAHARIYA transformé pour l’occasion en im-mense salle de réception, pour près de 600 personnes, un repas préparé par un traiteur local, des cadeaux à cha-cun des enfants, sous la présidence de Monsieur Roger PINTO Président de SIONA FRANCE, Monsieur Jacky SEBAG Maire de NAHARIYA, Ma-dame Marcelle SEBAG, et la délé-gation SIONA France, représentée par Maurice et Lizty PINTO, Roger et Mireille PINTO, Sabine et Meier DADI, Denise HARON, Danielle TORDJMAN ,Daniel HADJADJ, Da-vid PINTO, Jacky SITBON et Richard LESSMAN.

5, rue Rougemont – 75009 PARIS01 42 46 04 34 Fax 01 42 46 01 91 [email protected]

120 Bar Mitzvot et Bat Mitzvot pour les enfants de Nahariya de Kiriat Av et Shlomit

Le Musée des Beaux-Arts de Berne a annoncé lundi qu’il acceptait l’hé-ritage du collectionneur d’art alle-mand Cornelius Gurlitt, un trésor de plus de 1.000 oeuvres dont cer-taines, volées à des Juifs par les na-zis, seront restituées si possible aux ayants-droit.

Les oeuvres à l’origine litigieuse se-ront conservées dans un premier temps en Allemagne. Parmi elles, celles ne relevant pas de spoliations nazies se-ront ensuite transmises à Berne.

Le président de la Fondation du Mu-sée, Christoph Schäublin, a précisé lors d’une conférence de presse à Ber-lin que son institution allait coopérer avec les autorités allemandes pour déterminer quelles sont les oeuvres volées ou extorquées sous le nazisme en vue de leur restitution aux proprié-taires légitimes.

«Le conseil de la Fondation du Musée de Berne a décidé à l’occasion d’une réunion le 22 novembre d’accepter l’héritage» de Cornelius Gurlitt tel qu’il l’a souhaité dans son testament, a annoncé M. Schäublin.

La valeur de cet héritage se chiffre en dizaines de millions d’euros, selon les médias allemands.

La collection de M. Gurlitt, mort en mai à 81 ans, comprend des oeuvres inestimables signées Picasso, Monet ou Chagall, sorties de l’oubli en 2012

lors de leur découverte dans l’appar-tement du vieillard à Munich (sud), ainsi que d’autres oeuvres retrouvées un peu plus tard dans sa maison de Salzbourg, en Autriche.

Une cousine de Cornelius Gurlitt, Uta Werner, 86 ans, réclame toutefois en justice l’héritage que l’octogénaire a légué au Musée des Beaux-Arts de Berne.

L’accord trouvé entre l’Etat fédéral allemand, le Musée de Berne et la Ba-vière est «une bonne solution» et «une étape importante» dans le travail que l’Allemagne fait sur son passé nazi, a souligné la secrétaire d’Etat alle-mande à la Culture, Monika Grütters, au cours de cette conférence de presse.

Elle également indiqué que l’Alle-magne était «prête à la restitution im-médiate» de trois oeuvres d’art dont il a été prouvé qu’elles ont été dérobées à des Juifs. Parmi elles figure un ta-bleau de Matisse volé au marchand d’art français, Paul Rosenberg, grand-père de la journaliste française Anne Sinclair.

M. Gurlitt est mort le 6 mai, à 81 ans, peu après avoir passé un accord avec l’Etat allemand prévoyant la restitu-tion des oeuvres d’art retrouvées chez lui dont il serait démontré qu’elles proviennent de spoliations. Dans son testament, le vieillard avait en outre décidé de confier sa collection au Mu-sée des Beaux arts de Berne.

Le musée des Beaux-Arts de Berne accepte la collection Gurlitt

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Il est difficile de dissuader les indi-vidus qui décident de devenir des martyrs

Le massacre de la synagogue de Jéru-salem a été méticuleusement planifié en amont. Les terroristes ont délibé-rément choisi une cible purement re-ligieuse. Le moment choisi n’est pas non plus anodin puisque l’acte meur-trier a eu lieu durant la prière du ma-tin, lorsque la synagogue est remplie.

Et rien n’avait été laissé au hasard, surtout pas le choix des armes: ils au-raient pu tuer avec les pistolets dont ils disposaient mais ils ont aussi apporté des couteaux de boucher, afin d’ajou-ter une dimension rituelle islamique à l’attaque, et probablement dans le but d’imiter les meurtres de l’État isla-mique en Syrie et en Irak.

Le point essentiel est que l’attaque a été dictée par des motifs religieux isla-miques et constitue le résultat de l’in-citation sur deux plans – l’incitation régionale inspirée par les vidéos de l’EI et ses organisations affiliées ; et l’incitation palestinienne et arabe qui affirme que les Israéliens nuisent au mont du Temple et souhaitent prendre le contrôle de l’ensemble du site.

L’incitation palestinienne résulte des discours de Mahmoud Abbas, du roi Abdallah de Jordanie et du cheikh Raed Salah, le chef de la branche nord du Mouvement islamique en Israël. Le Hamas, aussi, joue un rôle important dans cette incitation. L’organisation est actuellement dans une situation désespérée en raison des forces de sécurité égyptiennes qui dictent les conditions de la réhabilitation de Gaza depuis l’Opération Bordure protec-trice. Le Hamas ne peut pas se per-mettre d’ouvrir le feu à Gaza en ce moment et incite donc à commettre des attentats terroristes à Jérusalem. L’éventuelle implication directe du Hamas dans l’attaque de la synagogue – sa préparation et le calendrier choisi – est une option qui doit être soigneu-sement étudiée.

Le Hamas revendique que l’attentat est une vengeance à l’ »assassinat » du chauffeur de bus palestinien à Jérusalem. L’autopsie – à laquelle a participé un médecin palestinien – a prouvé qu’il s’agissait d’un suicide mais les médias de l’Autorité palesti-nienne et les sites de réseaux sociaux palestiniens ont continué à clâmer que l’homme a été assassiné par les Juifs ; Abbas n’a pas pris la peine de corriger

l’information.

Le massacre, donc, a été religieuse-ment perpétré par des éléments isla-miques et palestiniens, mais il pourrait ne pas avoir été préparé à l’avance, car aucun groupe terroriste spécifique n’est directement impliqué. Les at-taques terroristes de ce genre sont très difficiles à prévenir et il est difficile de les dissuader car les auteurs savaient – et c’est de cette façon que l’attaque été planifiée – qu’ils n’en sortiraient pas vivants.

Il est ardu de dissuader une personne qui a décidé de devenir un martyr. L’establishment sécuritaire doit donc s’évertuer à prévenir et contenir ces attaques avec tous les moyens à sa disposition. La plupart des mesures sont déjà en place; mais au moment où un calme relatif semble s’être ins-tallé, ces mesures semblent être moins rigoureusement appliquées. Même lorsque le Mont du Temple semble stable, nous ne pouvons pas perdre de vue le fait que le soulèvement popu-laire, l’Intifada, est toujours là, sous-jacente, attendant juste un prétexte pour commettre un autre massacre .

Les mesures qui devraient être adop-tées:

• Le déploiement à grande échelle de patrouilles de police et de contrôle tout au long de Jérusalem et des quar-tiers arabes enclins à la violence (Jabel Mukaber, Silwan, Isawiya et autres)

• La mobilisation des forces de police, de la police des frontières et des soldats de Tsahal, qui effectueront des rondes et encreront ainsi leur présence. Ces forces doivent être équipées non seu-lement de moyens anti-émeute, mais aussi respecter des instructions pré-cises visant à empêcher l’utilisation de balles réelles et des décès inutiles; chaque cadavre en amenant un autre dans son sillage.

• La détention préventive de pertur-bateurs: les services de sécurité du Shin Bet sont familiers avec eux et les imams qui déchaînent les passions.

Au-delà des mesures offensives, les mesures de défense sont encore plus importantes – et en premier lieu le dé-ploiement de gardes de sécurité dans les établissements publics. La vigi-lance du public est aussi importante: les alertes signalées aux forces de sé-curité facilement disponibles ont été très efficaces lors des deux premières

Comment prévenir la prochaine attaque terroriste

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

La paix passera-t-elle par l’écono-mie ? Israël vient de donner son accord pour l’ouverture d’une usine de Coca-Cola à Karni, dans la bande de Gaza.

Malgré les menaces d’une troisième Intifada, deux investisseurs palesti-niens viennent de recevoir toutes les autorisations pour l’installation d’une usine de Coca-Cola à Gaza. L’accord a été donné simultanément par les autorités israéliennes, par l’Autorité palestinienne et par les dirigeants du Hamas.

C’est la première fois depuis une di-zaine d’années qu’Israël autorise la création d’une nouvelle usine dans le territoire de la bande de Gaza. La chaîne de fabrication des bouteilles de Coca-Cola sera installée dans la zone industrielle de Karni, du côté gazaoui. Dans les jours qui viennent, les pre-mières machines de production seront acheminées depuis la Jordanie jusqu’à

la bande de Gaza.

DES INVESTISSEURS AU SER-VICE DE LA PAIX

La personnalité des deux investisseurs palestiniens a sans doute contribué à l’obtention des accords, tant du côté israélien que palestinien ; il s’agit de Mounib al-Masri et de Zahi Khouri, deux riches hommes d’affaires pales-tiniens qui n’hésitent pas aussi à se mêler de la politique.

À 80 ans, Mounib al-Masri n’est pas seulement le Palestinien le plus riche de la Cisjordanie, mais aussi l’un des plus influents. Président du consor-tium Padico (Palestine Development and Investment Company), il use de son influence pour faire avancer la paix dans la région : c’est à lui aussi qu’on doit la réconciliation palesti-nienne d’avril 2014, conduisant à la création d’un gouvernement d’union nationale Fatah-Hamas.

Quant à Zahi Khouri (76 ans), diplô-mé de l’Insead, il est un des dirigeants du consortium palestinien NBC (Na-tional Beverage Company) qui détient la licence de fabrication de Coca-Cola dans les territoires palestiniens. Il pos-sède déjà trois usines de production : à Ramallah, Tulkarem et Jéricho.

LES GAZAOUIS RAFFOLENT DE COCA-COLA

Selon les deux investisseurs interro-gés par le quotidien Globes, les Ga-zaouis sont de gros consommateurs de Coca-Cola. En produisant sur place, Al-Masri et Khouri espèrent réduire les coûts de production : « nous de-vons trouver le moyen de faire baisser les prix en fournissant un produit qui soit adapté au niveau de la vie à Gaza ». Aujourd’hui déjà, le prix de vente de Coca-Cola en territoire palestinien est plus faible qu’en Israël : 2,5 she-kels pour un demi-litre, 3,5 shekels pour un litre et 5 shekels pour une bouteille d’un litre et demi.

La nouvelle usine aura aussi des re-tombées sur l’emploi local ; elle crée-ra directement quelques centaines d’emplois, sans compter les emplois indirects dans les domaines de la com-mercialisation, du stockage, du recy-clage des bouteilles, etc. « L’emploi détournera les Gazaouis de la violence » prédit Zahi Khouri.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Israël-Palestine : les Gazaouis boiront du Coca-Cola «Made in Gaza»

Le Hamas pourrait renouveler ses tirs de roquettes à partir de Gaza, en signe de soutien aux Palestiniens de Cisjordanie, a estimé une source sécuritaire israélienne mardi.

Les forces de sécurité israéliennes sont en état d’alerte, se préparant à la possibilité que les violences se poursuivent pendant encore quelques jours.

Une vague de violences a embrasé les rues du pays ces derniers jours, ali-mentée par trois attaques terroristes et des affrontements permanents entre

les forces de police et des émeutiers arabes.

Jets de pierres et cocktails Molotov sont devenus quotidiens à Jérusalem ainsi que dans certains villages arabes du nord au sud de l’Etat hébreu.

Par ailleurs, deux Palestiniens ont poignardé à mort un soldat de 20 ans et une jeune Israélienne dans des at-taques distinctes (la première à Tel-Aviv et la seconde à Alon Shvut), se qui alimente encore le cycle des vio-lences.

Netanyahou : « nous vaincrons le terrorisme encore et encore »

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Le groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, le GIEC vient de remettre son cin-quième rapport, une compilation de près de 20 000 études et projections scientifiques effectuées par plus de 800 chercheurs. Ce rapport s’avère bien plus préoccupant que le précé-dent de 2007. Ouvert à tous les pays membres des Nations-Unies, le GIEC est un or-ganisme intergouvernemental qui « a pour mission d’évaluer, sans par-ti-pris et de façon méthodique, claire et objective, les informations d’ordre scientifique, technique et socio-écono-mique qui nous sont nécessaires pour mieux comprendre les risques liés au réchauffement climatique d’origine humaine, cerner plus précisément les conséquences possibles de ce change-ment et envisager d’éventuelles stra-tégies d’adaptation et d’atténuation. Il n’a pas pour mandat d’entreprendre des travaux de recherche ni de suivre l’évolution des variables climatolo-giques ou d’autres paramètres perti-nents. Ses évaluations sont principa-lement fondées sur les publications scientifiques et techniques dont la valeur scientifique est largement re-connue ». Ce n’est pas la première fois qu’un message alarmiste sur l’état de la pla-nète est lancé !Il y a 42 ans déjà, en 1972, alors que nous étions encore dans « les trente glorieuses », le Club de Rome a alerté le monde avec un rapport. Ensuite, il y a eu, en 1992, le premier sommet de Rio sur la planète. Vingt ans après ce premier sommet, les mises au point du concept de développement durable et de l’agenda 21, le risque écologique est aujourd’hui connu de tous, même s’il n’est pas encore reconnu et accep-té par tous.Beaucoup a été fait mais le sentiment prévaut que la situation s’est dégra-dée, et que les efforts sont insuffisants pour protéger notre planète car l’en-grenage des facteurs a une vitesse de plus en plus rapide. Que nous apporte ce nouveau rapport ?Après un premier volet sur l’état des connaissances scientifiques relatif au réchauffement, publié fin septembre 2013, et un deuxième sur l’impact et

l’adaptation du changement clima-tique en cours sur les sociétés et éco-systèmes, fin mars, la troisième partie a été présentée, le 13 avril, et concerne cette fois les mesures d’atténuation de ce dérèglement climatique. Les experts prévoient une élévation de la température comprise entre 0,3 °C et 4,8 °C d’ici à la fin du siècle. Ils considèrent que les trois dernières dé-cennies sont « probablement » les plus chaudes qu’ait connu l’hémisphère Nord depuis au moins mille quatre cents ans.Plus que l’estimation de l’augmentation de la température, le travail des experts est essentiel car ils ont déterminé que ce réchauffement climatique enregistré depuis le milieu du XXème siècle, depuis le début de l’aventure industrielle, est bel et bien le fait de l’accumulation des gaz à ef-fet de serre d’origine humaine. C’est l’homme et ses modes de vie qui sont les responsables. Les conséquences sont nombreuses, très nombreuses. Sans être exhaustif, citons :L’élévation du niveau de la mer a été revue à la hausse, de 26 cm à 98 cm d’ici à 2100 contre 18 cm à 59 cm dans le rapport 2007. Depuis 1900, les océans se sont déjà élevés de 19 cm. Plusieurs centaines de millions de personnes seront soumises à des inon-dations de plus en plus fréquentes et à une érosion des littoraux en hausse. Nous aurons à faire face aux migrants climatiques.Il y aura de plus en plus d’événements météorologiques extrêmes, tels que les sécheresses, pluies diluviennes, cyclones tropicaux. La planète sera confrontée à une aggravation des situations critiques : les régions hu-midesrecevront plus de pluies et les régions les plus sèches connaîtront des sécheresses plus importantes.L’agriculture enregistrera une baisse des rendements des grandes cultures. La pêche sera aussi touchée, avec des espèces marines moins nombreuses autour des tropiques et de forts taux d’extinction au niveau local. L’Afrique, l’Asie et le sud de l’Aus-tralie connaîtront des pénuries d’eau. Il en résultera un impact sur la sécurité alimentaire, et la pauvreté augmente-ra. Le cercle vicieux des effets collaté-raux se manifestera avec des maladies climatiques.

Sont également mentionnés des risques d’extinction d’espèces ter-restres et marines. Des écosystèmes marins, comme ceux des pôles et les barrières de corail, sont déjà expo-sés avec l’acidification des océans. Des actions de reforestation s’avére-ront essentielles pour lutter contre la hausse de la mortalité des arbres.Le réchauffement climatique entraine-ra une telle déstabilisation du monde qu’il y aura plus de conflits et de riva-litésentre les populations ou les Etats autour de ressources plus rares.Comme en 2007, les experts mettent en garde contre le coût économique de l’inaction. Plus nous tardons à agir, plus la facture s’allonge pour nos en-fants. Une augmentation de la tempé-rature mondiale de 2 °C pourrait en-traîner une perte d’entre 0,2 % et 2 % des revenus annuels mondiaux.Limiter d’ici à 2050 la concentration des gaz à effet de serre exige de ré-duire les émissions mondiales de 40 % à 70 %, alors que la population va augmenter de deux milliards d’ha-bitants. Cela n’est possible que par une gouvernance et une coordination internationales très poussées. Cela nécessite un volontarisme de tous les responsables de par le monde qui fait face à une effrayante course contre la montre.La mise au point d’un modèle de dé-veloppement durable susceptible de permettre à la planète de subvenir aux besoins de 9 à 10 milliards de personnes n’est pas encore explicité. Il exige des changements d’approche dans tous les secteurs dont, en premier lieu, celui de l’énergie qui représente 35 % des émissions, devant l’agricul-ture et la forêt (24 %), l’industrie (21 %), les transports (14 %) et le bâtiment (6 %). Parmi les recommandations des experts je relève notamment le recours aux énergies peu carbonées, c’est-à-dire aux énergies renouvelables et au si contesté nucléaire.Cela exige des efforts individuels et collectifs.Personne ne doit oublier qu’il n’est qu’un locataire de la planète et que, tout en subvenant à ses besoins, il doit essayer de la rendre dans un état sa-tisfaisant pour le bien-être de ses des-cendants.

Dov ZERAH

EN CE BAS MONDE NOUS NE SOMMES QUE LOCATAIRES

Les scientifiques découvrent un gène qui prédispose les Juifs ashké-nazes à la schizophrénie.

Des scientifiques israéliens et amé-ricains ont découvert chez les Juifs ashkénazes un gène qui augmente leurs risques de souffrir de schizo-phrénie, de troubles schizo-affectifs et de bipolarité. Selon une étude pu-bliée récemment dans la revue Nature Communications, ce gène augmente la probabilité de ces troubles mentaux de 40% chez les Juifs ashkénazes et de 15% seulement dans la population générale.

L’étude a été menée par le professeur Ariel Darvasi, vice-doyen de la Facul-té des sciences de la vie à l’Université hébraïque de Jérusalem, en coordina-tion avec le Dr Todd Lencz de l’Ins-titut de recherche médicale Feinstein à New York. La première partie de l’étude a inclus le plus important pa-nel de Juifs ashkénazes jamais étudié. Sur les 2 500 juifs ashkénazes d’Israël qui ont à cette étude l’étude, 1 500 étaient en bonne santé, et 1000 étaient affectés de troubles mentaux liés à la schizophrénie.

Le choix des Juifs ashkénazes en tant que sujets de l’étude est motivé par le fait qu’ils constituent un groupe par-ticulièrement homogène en termes de génétique. La variation génétique limitée chez les Juifs ashkénazes permet d’identifier facilement les dif-férences entre les individus sains et atteints.

Au cours de la première partie de l’étude, les scientifiques ont vérifié la prépondérance du gène NDST3, qui existe dans 99,9 % de la population. « Mais il présente deux variations spé-cifiques qui se démarquent parmi les personnes atteintes de ces troubles », a déclaré le professeur Darvasi . Les résultats de l’étude ont constaté que les juifs ashkénazes qui présentent cette variation du gène NDST3 ont 40% plus de probabilité de contracter un trouble lié à la schizophrénie que

les autres.

Après la compilation des résultats de ce premier groupe, les scientifiques ont commencé la deuxième étape, un examen plus approfondi des autres groupes de populations. « Après avoir contaté que le premier échantillon était pertinent, nous avons continué à enquêter sur le lien entre le gène et les maladies chez d’autres populations du monde entier. En fin de compte, plus de 25 000 personnes originaires d’Eu-rope, d’Asie et d’ Afrique ont été exa-minées, ce qui couvre pratiquement tous les groupes ethniques primaires de la race humaine », a expliqué le professeur Darvasi.

Dans le second groupe l’étude a pu confirmer la corrélation entre la pré-pondérance du gène NDST3 et les troubles schizophréniques et bipo-laires. « Dans ce plus grand échan-tillon, la prépondérance de ce même gène augmente le risque de contracter les maladies de 15% en moyenne », a poursuivi Darvasi. résultat étude schi-zo

L’étude a pris environ trois ans, et a été financé par une subvention initiale de 2,1 millions de dollars de l’Institut na-tional de la santé aux États-Unis . Sur la base de leurs résultats, les scienti-fiques ont obtenu une subvention sup-plémentaire de 3 millions de dollars pour poursuivre leurs recherches .

Environ 1 % de la population est touchée par la schizophrénie. De nombreux scientifiques pensent que les gènes ont une grande influence sur cette maladie, aux côtés d’autres facteurs environnementaux et hérédi-taires. Il s’est avéré difficile d’iden-tifier les gènes associés à la maladie, étant donné qu’il y a clairement plu-sieurs gènes responsables.

Line Tubiana

Source:http://www.tribunejuive.info/

Etude Israélienne sur lesAshkénazes. Sont-ils plus

touchés par la schizophrénie ?

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

L’été 2014 a profondément marqué les israéliens et la sphère mondiale.La guerre dans le sud du pays n’a malheureusement pas changé la si-tuation sécuritaire d’Israël. C’est à présent dans les grandes villes du pays et dans sa capitale Jérusalem que nous devons faire face à une évi-dente vague de terreur.

En effet, l’hiver ne se présente pas sous les meilleurs auspices dans une terre supposée de sainteté et de paix. A ce jour, les attaques s’enchaînent . Israël , ses habitants, ses soldats se retrouvent face à une nouvelle forme de terrorisme. Des voitures précipitées contre des passants dans des stations de bus, des attaques au couteau, des tracteurs uti-lisés comme bélier dans le but unique de tuer.

Tel est le nouveau quotidien que doit affronter la population israélienne .La semaine dernière fût aussi marquée par un acte de barbarie dont les au-teurs ne sont que des sauvages assoif-fés de sang et de haine. Le cimetière de Jérusalem s’est vu à nouveau accueillir des innocents qui ont eu pour seul «crime» de se lever tôt prier le créateur pour la paix dans le pays et dans le monde . Jusqu’à quand ? crie la foule venue accompagner ses hommes. Jusqu’à quand devrons nous supporter ces at-tentats terroristes qui nous rappellent les boucheries sanguinaires des bar-bares d’antan?... Plusieurs jours se sont écoulés depuis cet attentat sanglant dans une syna-gogue de Jérusalem. L image du rabbin, talith sur le dos, tephilines aux bras et gisant dans son

sang, restera encrée dans la mémoire collective. La presse israelienne parle, repasse en boucle les images de l’attentat des familles pleurant leur proche tandis que la presse étrangère tente de jus-tifier l’acte des deux terroristes en renversant la situation et les définis-sant comme de pauvres hommes sans espoir, victimes du conflit israelo-pa-lestinien. En Jordanie le parlement a même eu le culot de respecter deux minutes de silence en leur mémoire...J’ai donc surfé sur internet à la re-cherche de renseignements sur ces deux terroristes et me suis aperçu que nous étions quasiment des voisins. En effet , ils viennent d’un quartier de Jérusalem, proche du mien. Dans ce quartier, les résidents, comme moi même, bénéficions des avantages et des inconvénients des ha-bitants de la capitale d’Israël. Comme moi, ils ont les transports en commun qui traversent les rues de leur quartier; Comme moi, ils peuvent sor-tir dans les restaurants et les centres commerciaux et dans les bars de la ville; Comme moi, ils envoient leurs enfants dans des écoles subvention-nées par l’État d’Israël ; Et comme moi, ils ont la possibilité de se rendre dans les lieux de cultes pour prier l’Eternel . Mais à la différence de moi et des personnes de mon quartier, ils n’auront pas la hantise que quelqu’un se cache derrière eux, ils n’auront pas la peur au ventre de se retrouver face à une bête humaine hache à la main et ils ne prendront pas l’habitude de

frôler les murs de la ville de peur de se faire écraser volontairement par un kamikaze excité par la haine des diri-geants palestiniens.J’ai arrêté d’essayer de comprendre cette presse étrangère autant que j’ai arrêté d’essayer de comprendre la haine gratuite depuis la nuit des temps des hommes à l’égard d’Israël, telle une fatalité que l’on a du mal à chan-ger . A Jérusalem, les habitants continuent de vivre, les enfants se rendent dans leurs écoles, les restaurants et centres commerciaux continuent de fonction-ner.Et cela nous le devons aux soldats du Magav (gardes-frontière) .Depuis le début des émeutes, ils ont été dispersés dans la ville pour réta-blir l’ordre et apporter la sécurité aux habitants au péril de leur vie. Postés à tous les carrefours, sur toutes les routes, dans les stations de bus, ils sont là pour protéger les habitants de la capitale. Ils sont là tels des boucliers, déjouant très souvent des attentats. Ils sont la main de Dieu au service de son peuple Israël. Certains d’entre eux ont payé de leurs vies, d’autres ont été blessés et pourtant les Magavs conti-nue de nous apporter leur protection.A ce titre, l’association Migdal s’est engagée au quotidien auprès d eux. Parce qu’ils ont l’âge d’être nos en-fants, parce qu’ils s’investissent par passion , parce qu’ils peuvent souf-frir autant psychologiquement que physiquement par des conditions de travail extrêmes, Migdal a décidé de leur apporter du bien-être. Mais aussi

parce que Migdal est une association de cœur qui oeuvre au jour le jour pour Israël. elle soutien les enfants de Sdérot pendant et après la guerre (aide sociale, activités pédagogiques, suivi psychologique...) Et c’est pour cette raison que la pro-duction «Génération Israël» a déci-dé d’associer Migdal à la tournée de concert d’Eyal Golan en France.Alors venez nombreux pour voir Eyal Golan sur scène: le mardi 27 et le mercredi 28 janvier 2015 au Casino De paris ; Le jeudi 29 janvier 2015 au Dôme de Marseille et le samedi 31 janvier à l’Acropolys de Nice.

A noter également à Paris une soirée de gala le dimanche 8 février 2015 (Renseignements: 01.48.07.21.41)

Pour des soirées exceptionnelles en faveur d’Israël.

Renseignements et inscription pour les concerts Eyal Golan

Pour Paris: Réservation au 01.55.28.34.00 / 08.926.98.926 (places Vip: 06.14.61.40.00) ou en ligne www.casinodeparis.fr

Pour Marseille: Réservation au06.51.82.72.89 / 06.18.58.07.11 (Places Vip: 06.59.86.04.29) ou en ligne www.weezevent.com/eyalgolan

Pour Nice: Réservation au 04.93.13.15.15 / 06.60.22.98.92

Eyal Golan en concert

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Le bio, c’est une philosophie, une façon de penser. Le bio, c’est un art de vivre, c’est un état d’esprit. C’est la volonté de vivre le quoti-dien au rythme de la nature et des saisons. C’est, aujourd’hui, de plus en plus une réponse pour ceux qui cherchent à reprendre contact avec la nature, à donner du sens à leur consommation, à inverser le pro-cessus de dégradation de la planète. Le bio, ça relève à la fois du déve-loppement durable et du commerce équitable.

Pour de nombreuses personnes, c’est un moyen simple de se faire du bien tout en agissant pour la planète. Sans compter que nous nous éduquons aussi à écarter les graisses végétales de notre nourriture comme l’huile de palme ou encore la margarine (très

nocives pour notre santé) et que nous retrouvons dans la grande majorité des produits cachère qui nous sont propo-sés.

De quoi on parle quand on parle du bio ? On parle d’agriculture biolo-gique. L’agriculture biologique, c’est une manière de faire pousser des fruits, des légumes et d’élever des animaux qui se veut particulièrement respectueuse de la terre, de l’environ-nement, et des animaux. C’est une méthode qui préserve la nature et la fertilité des sols, en évitant l’utilisa-tion de produits et engrais chimiques de synthèse, en utilisant des pratiques traditionnelles comme la jachère et la rotation des cultures, en respectant le rythme des saisons. C’est une mé-thode qui veille à l’alimentation natu-relle et à la qualité de vie des animaux

et évite d’avoir recours à des médi-caments comme les antibiotiques. En Israël le bio «cachère» est très rependu et ses exigences sont strictes comme en Europe.

En Europe justement l’agriculture biologique répond à un cahier des charges rigoureux, surveillé par de fréquents contrôles d’organismes de certifications parfois plus sévère en-core que les critères de «cacherout» . Il faut trois ans à un agriculteur pour se «convertir» au bio, pour permettre à ses terres de retrouver une fertilité naturelle, qui lui permettra de nourrir notamment ses vaches avec les pro-duits de sa ferme.

Pour obtenir la certification AB, les agriculteurs français doivent respecter un cahier des charges précis et rigou-reux. Toutes les étapes de fabrication d’un produit biologique sont contrô-lées : transformation, emballage, transport, distribution, etc... Un orga-nisme de contrôle spécialisé et indé-pendant réalise des contrôles plusieurs fois dans l’année et certifie les sites de production.

Finalement, le Bio reste une question d’habitude alimentaire et plus on s’y prend tôt et mieux cela vaut. Voilà pourquoi depuis plusieurs mois déjà, dans des cantines scolaires, y com-pris dans certaines écoles juives, on apprend aux enfants à consommer au-trement.

Yvan LelloucheUCCF

LE BIO C’EST QUOI ?

Le président de la République sor-tant, Moncef Marzouki et candidat à l’élection présidentielle du 23 novembre avait annoncé, dans une intervention sur la chaîne TNN, vendredi dernier, avoir officielle-

ment chargé Beji Caid Essebsi en tant que président de Nidaa Tounes, le parti vainqueur des législatives du 26 octobre, de désigner le nom du prochain chef de gouvernement dans un délai de sept jours.

Moncef Marzouki a précisé qu’une demande officielle par écrit avait été envoyée au président de Nidaa Tounes et que cette demande avait été faite conformément à la Constitution Tuni-sienne.

Pour l’heure, c’est encore Beji Caid Essebsi 88ans qui est arrivé large-ment en tète du premier tour (43%) à l’élection présidentielle de dimanche dernier. Son challenger est le même Moncef Marzouki avec 33% soutenu lui par Ennahda et le Qatar...

Ces résultats ont été contestés par Adnène Mansar, le directeur de cam-pagne de Moncef Marzouki, qui a dé-claré lors de sa conférence de presse dimanche 23 novembre, que son pa-tron aurait dépassé le candidat de Ni-daa Tounes de 2 à 4 points !

Une chose est certaine, le candidat de Nidaa Tounes n’est pas passé dès le premier tour, ce qui était prévisible compte tenu de l’éparpillement des

voix destouriennes, notamment celles qui sont allées pour Kamel Morjane et Mondher Zenaïdi.

Il y aura donc un second tour, qui pourrait peut être profiter au candidat sortant, qui s’attend à une mobilisa-tion des électeurs islamistes en sa fa-veur. Mais ce n’est qu’une hypothèse!Le pluralisme est désormais une ré-alité définitivement ancrée dans les faits et dans les consciences. A partir de là, on peut affirmer qu’il n’y aura plus de retour en arrière possible. Ce qui ne veut pas dire, bien entendu, que la Tunisie ne rencontrera plus d’obstacles sur son chemin, qu’il n’y aura pas d’incidents de parcours et qu’elle ne connaîtra pas de nouvelles turbulences. Les difficultés sont iné-vitables, inséparables de la vie telle qu’elle est. Mais le destin de la Tuni-sie est dans la démocratie, il n’est plus dans le despotisme.

Le second tour prévu fin décembre, devrait en principe consacrer l’ancien Ministre de Bourguiba, Beji Caïd Es-sebsi. Il disposera alors d’un mandat de 5 ans pour remettre le pays sur les rails et redonner confiance aux inves-tisseurs. Bonne chance Si Béji !.

Yves PEREZ

Tunisie : Beji Caid Essebsi en tête du premier tour du scrutin à la présidentiel

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Á l’occasion du gala annuel du Libi France qui se déroule cette année le 6 décembre prochain avec comme invités d’honneur des soldats ayant participé à l’opération “Tsouk Ey-tan”, nous vous proposons de reve-nir sur l’action du Libi tout au long de cette difficile période de guerre et d’après-guerre.

18 JUILLET 2014: L’offensive ter-restre tant attendue et tant redoutée a commencé.

60 000 soldats, mobilisés sur plusieurs fronts, des frères, des pères, des fils doivent affronter un ennemi cruel et déterminé. Le mot d’ordre : “Attaquer où il faut attaquer et défendre ou il faut défendre.”

Dans l’ombre, les soldats du cœur dé-butent un tout autre combat.

Le LIBI France en étroite collabo-ration avec l’armée d’Israël via le Lieutenant-colonel Eva Cohen se tient prêt à agir de front pour appor-ter un soutien, un support matériel aux défenseurs d’Israël. Dès lors pour l’équipe du Libi le mot d’ordre est :” Agir ou il faut agir et être présent où il faut l’être.”

Chaque jour, à bord de son camion

rempli de provisions et de produits de première nécessité, le Lieutenant-co-lonel Eva Cohen se déplace de base en base et ravitaille les soldats de TSAHAL qui pour un moment, ou-blient la guerre et se retrouvent autour d’une glace, d’une boisson fraiche ou simplement prennent le temps de se détendre.

De son côté, Gladys Tibi présidente du Libi France ne compte pas ses inter-ventions dans les média afin d’obte-nir un maximum de subvention et de dons pour nos soldats présents sur le terrain.

En étroite relation avec le Lieute-nant-colonel Eva Cohen, la présidente du LIBI dirige de son appartement une cellule de crise qui vit au rythme des interventions de Tsahal.

Grâce au soutien et à l’aide de nom-breux et fidèles donateurs, l’action du LIBI se démarque par sa discrétion, ses initiatives et son efficacité.

Ainsi, depuis le premier jour de l’opé-ration «Pilier de Défense» et jusqu’au retour de chaque soldat dans son foyer, le LIBI a œuvré 24h/24h pour répondre aux besoins de Tsahal.

Chaque jour des dizaines de convois

chargent des centaines de cartons contenant du matériel nécessaire aux soldats et se rendent sur tous les fronts.

DES BASES LIMITROPHES DE GAZA JUSQU’AUX ZONES DE COMBAT, RIEN N’ARRÊTTE LES CONVOIS DU LIBI DONT L’OBJECTIF EST DE CONTRI-BUER AUX EFFORTS DE TSAHAL, RAVITAILLER, ET DE RECONFORTER TOUS LES SOLDATS.

Plusieurs grandes sociétés de chaîne alimentaire, de boulangerie, de presse tels que ‘’Rami Levy’’, ‘’Naaman’’, le magazine ‘’A Isha’’ ou encore le quotidien «Israel Hayom» s’associent au LIBI afin de réunir et de délivrer un maximum de produits diversifiés aux combattants présents sur le ter-rain. C’est ainsi que leurs parviennent des produits de toutes sortes : des couteaux suisse Lederman ,des re-charges de téléphones, des rasoirs à piles, des gilets d’équipes médicales, des serviettes de bain spécialisées, des douches pliables et portatives ,des lampes de tête, du spray anti-mous-tiques, des produits esthétiques pour les soldates , ou encore du den-tifrice, du shampoing, du gel douche , des chaussettes , des serviettes, des boxers, des friandises, des boissons … sans oubliés des articles religieux, des Tsisits ou encore des Kippot , le tout toujours accompagnés d’un sourire, d’un mot, de dessins d’enfants, déli-vrés avec chaleur humaine afin d’as-surer le bien être de nos combattants et surtout leur montrer notre soutien, nôtre reconnaissance et notre amour. Le 5 août, alors que plusieurs vols de compagnies aériennes au départ de Paris et d’autres capitales européennes en direction d’Israël ont été annulés, à bord d’ un vol d’EL AL , Gladys TIBI à la tête d’une délégation du Libi France composée de donateurs s’apprête à rejoindre ISRAEL.

Il ne suffit plus pour la présidente du Libi France de soutenir les dé-fenseurs d’Israël depuis Paris, il lui faut être à leur côté.

Dès le lendemain de son arrivée à l’Aéroport Ben Gouri on, la maman des soldats se doit de rencontrer ses fils: direction la base de Bar Golan. Entre des exercices de tirs et la ren-contre avec un jeune soldat blessé par balles aux jambes durant l’opéra-tion ‘«bordure protectrice”, un Hayal Boded de Paris, l’émotion est à son comble.

Mais avant, La délégation se rend près de Tel Aviv et a l’honneur de visualiser sur le terrain l’efficacité du système de Kipat Barzel, une ren-contre est prévue avec son concepteur le Général (de réserve) Dany Gold pour le lendemain.

Devant l’enthousiasme de la déléga-tion et souhaitant remercier à travers la délégation, les donateurs du Libi France de leur soutien et de leur fi-délité à Tsahal, à Israël, Dany Gold décide, malgré un emploi du temps chargé, de prolonger cette entrevue initiale de 20 minutes en une véritable conférence de plus d’une heure.

Il explique avec maints détails, l’his-toire du programme Kipat Barzel, sa réussite, sa contribution ainsi que ses fonctions d’interceptions et de des-tructions de roquettes visant les villes d’Israël. Il promet à Gladys Tibi de se rendre prochainement, en France, à Paris pour rencontrer les donateurs du Libi et de tous les remercier de vive voix.

La rencontre avec le général Dany Gold à peine finie, direction « Drom Hevron » pour l’équipe du Libi France, en effet une unité de soldats réservistes a fait appel à leurs services. Accompagné d’une journaliste de la chaîne I24news, un convoi restreint pour des raisons sécuritaires part à la

rencontre de ces soldats. Des sacs in-dividuels contenant tout le nécessaire de toilette ainsi qu’un couteau Leder-mann sont distribués à chacun d’ente eux et une visite de leur base est or-ganisée.

18 août Gadys Tibi accompagnée du Lieutenant-colonel Eva Cohen se rend auprès de l’épouse de Yehuda Israel, dans le coma depuis 2 semaines, à la suite d’une blessure par balle à la tête.Fidèle à ses valeurs d’action discrète et efficace celle-ci arrive les mains chargés de cadeaux pour la jeune ma-man et son nouveau né, et lui offre au nom du Libi France l’intégralité de la chambre du bébé ainsi que tout le matériel de puériculture nécessaire (biberons, couches, langes..).

Le lendemain, le 9 AV, a lieu la Brit Mila de son fils.

Le coussin de Brit sur lequel le bébé est posé sera celui offert la veille par une donatrice du LIbi France par l’in-termédiaire Gladys Tibi.

24 août participation à la soirée orga-nisée en l’honneur de TSAHAL par le Lobbying Français à la Knesset en présence du président de l’Etat d’Is-raël. L’action du Libi durant l’opéra-tion “Bordure protectrice est mise à l’honneur, un diplôme de reconnais-sance est remis à sa présidente.

“ILS ONT ETE LA POUR NOUS, SOYONS LA POUR EUX.”

‘’Nous vous attendons tous et très nombreux de manière à témoigner aux soldats de Tsahal toute notre affection, notre amour et notre re-connaissance, et nous souvenir des 67 d’entre eux qui ont payé de leurs jeunes vies.’’Gladys Tibi

Elisheva Kempler, Chargée com-munication et relations presse Libi France

Tout un peuple se tient derrière les soldats d’Israël, le LIBI se tient à leur côté

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Tel Aviv, Novembre 2014, David Maimon, le Président Directeur Général d’EL AL a annoncé qu’en Juin 2015, la compagnie opérera des vols directs vers Boston, Massachu-setts.

«EL AL voit une valeur stratégique dans le renforcement de son activité en Amérique du Nord. Boston est une destination très prisée pour le trafic commercial; avec l’ouverture de cette nouvelle route, nous croyons qu’elle deviendra également une destination de vacances privilégiée pour les fa-milles israéliennes «.

Le Gouverneur du Massachusetts Pa-trick Deval s’est félicité de la décision d’EL AL « Avec la mise en place de vols directs entre Tel Aviv et Boston, ces vols vont ouvrir de nouvelles op-portunités commerciales et écono-miques pour le Massachusetts et sa région «.

Fin Juin 2015, EL AL va opérer trois vols directs hebdomadaires - les di-manches, mardis et jeudis - vers l’aéroport Logan de Boston avec des Boeing 767-300. Les vols sont pro-grammés au départ de l’aéroport Ben

Gourion à 12h30 et atterriront à Bos-ton à 05h45 (heure de Boston). Les vols de retour de Boston à destination de Tel Aviv partiront les dimanches, mardis et jeudis à 21 heures (heure de Boston) et atterriront en Israël les lundis, mercredis et vendredis à 15h05 (heure d’Israël). Les vols seront pro-posés en 218 places, avec une Classe Affaires de 22 sièges.

Les trois vols hebdomadaires à desti-nation de Boston s’ajouteront aux 30 fréquences hebdomadaires offertes pour le programme d’été de la Compa-gnie vers l’Amérique du Nord – dont New York, Los Angeles et Toronto.

À propos de EL ALEL AL Israel Airlines, compagnie aérienne nationale d’Israël, créée en 1948, propose l’offre la plus impor-tante de vols sans escale, de et en pro-venance d’Israël. EL AL dessert 36 destinations au départ d’Israël et des centaines d’autres à travers le monde via des partenariats avec de nombreux autres transporteurs. EL AL incarne les valeurs d’Israël d’innovation et de service et est connue pour son authentique hospita-lité israélienne.

Communiqué de presse de ELAL

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Ce texte relate le départ de notre patriarche Yaacov, fuyant devant son frère Esaü. Le verset dit : «Il vit dans son songe, une échelle dressée sur terre, son sommet atteignait le ciel ; et des anges divins montaient et descendaient le long de cette échelle». Beaucoup de commenta-teurs ont expliqué l’importance de cette échelle dans ce récit. Rab-binou Bahyé et le Baâl Hatourim y voient maintes allusions et sou-lignent que la valeur numérique du mot «Soulam» (échelle) est égale à celle d’autres mots significatifs, tels que :«Mamone» (l’argent) ou «kis-sé hakavod» (le trône divin) «ônni» (la pauvreté) ou encore «kol» (la voix) etc. Mais ces suggestions concernent l’aspect symbolique du mot «soulam». Or nous voudrions saisir la dimension symbolique de cette échelle, de cet accessoire qui permet à l’homme de monter ou de descendre.

Le Maari-Dom Isaac Abravanel écrit ceci : «La valeur numérique du mot «Soulam»-Echelle, est la même que celle du mot «Mamone» argent..» Quelle est la chose qui rend l’homme plutôt orgueilleux? Demande le Rav : L’argent! Comme indique le verset à propos du richissime Korah : «Vé êt Kol Aiékoum Achére Béraglêhem» Tous ceux qui se tiennent debout, Rébi Eliezer dit dans le Talmud San-hédrin : «Achère béraglêhém» Zé mamono chel adam, Ché méamido al raglav» «c’est l’argent qui fait te-

nir l’homme sur ses jambes !». Son argent, qui lui fait acquérir «ce que ses yeux convoitent et ce que son cœur désire!». Mais le pasouk qui relate le rêve Yaacov précise également à pro-pos des anges : «Olim.. Véyordin bô» Les anges gravissent et redescendent aussitôt de l’échelle; pour nous rappe-ler dit le Rav, que même des sommets de sa richesse, un homme peut redes-cendre à tout moment et parfois même avec fracas!.

Notre Maître le Rav Emmanuel Chouchena zal expliquait autrement ce verset : «Jacob eut un songe, et voici : Une échelle était dressée sur la terre…et des anges montaient et descen-daient «Bo» le long de cette échelle. Le terme «Bo» pourrait également être traduit par «grâce à». Autrement dit, «Les anges montaient et descen-daient «grâce » à Jacob». Ces anges ne devaient donc leur existence qu’au mérite de notre patriarche Jacob. Le verset poursuit est dit : «Vaikats Yaa-cov michénato vayomer akhén yéch Achem bamakom azé véanokhi lo yadati?» «Jacov, se réveillant de son sommeil s’écria : «Assurément, l’Eternel est présent en ce lieu et moi je l’ignorais?». Le Midrach fait un jeu de mots entre les mots : «Michénato et Mimichnato » «Jacob s’est réveil-lé de son étude». En hébreu, il existe deux verbes pour traduire «réveil-ler quelqu’un » : «Léorére» qui veut dire réveiller quelqu’un qui dort d’un sommeil léger et «Léakits» lorsqu’il s’agit de «le réveiller d’un profond

sommeil» (Le verbe « Léakits » se rapproche du mot «kots» épine, qui inspire de réveiller quelqu’un en le piquant!. Par exemple, dans la prière Nichmat Kol Haï que nous récitons le chabat matin, il est écrit ; «Améorére yéchnim oumekits nérdamim». Pour-quoi donc Jacob devrait-il être réveillé brutalement d’un léger sommeil «mi-chinato»?. A cela, Rabbi Yohanane dans le Talmud, répond que Jacob a été réveillé en sursaut, même d’un sommeil léger, parce qu’il fut saisi de crainte, en disant que «ce lieu est re-doutable», et cette conclusion ne lui a été possible que «grâce à son étude». Nous tirons de là deux enseignements : Tout d’abord, de la même façon que notre ancêtre Jacob fut capable d’inter-rompre son rêve de son initiative, tout juif doit pouvoir accéder à un contrôle de ses actes et de ses pensées ; ensuite, bien que D-ieu lui dispensait sa béné-diction dans le rêve, il décida de se ré-veiller. Cela, pour nous enseigner que tout juif doit faire passer son devoir avant son INTÊRET. Nous avons ap-pris dans la précédente parachat que Yaacov était parti pour la ville de Ha-ran, sur l’ordre express de ses parents notamment pour trouver une épouse parmi les filles de son oncle Lavane. Le texte nous raconte qu’il fit une halte en chemin et s’endormi tout en faisant ce fameux rêve, lourd de sens. Quelle est la signification d’un tel rêve à un moment précis où Yaacov se trouve justement à la croisée des che-mins?. Ce qui est extraordinaire, c’est que ce soit Yaacov lui-même qui ait

eu la vision de l’échelle, lui dont les Sages ont dit qu’il était «L’élu d’entre les patriarches» et qu’Abraham a eu besoin de son mérite pour être sau-vé de la fournaise d’Our Kasdim. En effet, la vocation d’Abraham ne s’est totalement accomplie qu’en Yaacov, dont la «Midda» (la vertu essentielle) était la «vérité», comme dit le verset ; «Tu donnes la vérité à Yaacov». Grâce à la vérité, qui ne peut comporter la plus légère imperfection sans quoi elle cesse d’être vérité, Yaacov a pu engendrer les douze fondateurs des tribus d’Israël dont chacun était un géant spirituel, à l’encontre de ses prédécesseurs dont la descendance comportait également un Ismaël et un Esaü. Et c’est à lui, ce juste sans égal, qu’Achêm a montré le rêve de l’échelle, comme pour signaler que même lui ne saurait s’élever que par échelons successifs.

Les Tsadikim montent tous seuls en combattant leur Yetser Ara à chaque étape. Yaacov quitte la terre d’Israël et ses chers parents pour s’engager dans une nouvelle vie pleine d’incer-titudes, tout à fait différente de celle qu’il a connue jusque là. Il va devoir affronter plusieurs défis, fonder un foyer, élever et éduquer des enfants, œuvrer et vivre auprès d’un beau-père hostile, plus tard, rencontrer son frère Esaü, bref, autant d’épreuves qui exigent une force psychologique et physique peu commune. Le défi de la vie qui l’attend se présente comme une échelle, qu’il a le choix de gravir ou de descendre en fonctions de ses forces!. Il sait que s’il est en mesure de surmonter toutes les difficultés et les tentations qui vont entraver sa route, il connaitra alors l’ascension spirituelle mais si par contre il montre des fai-blesses, il risque la perdition. C’est ainsi qu’est décrite toute épreuve mo-rale ou expérience humaine : dans le sens d’une montée ou d’une descente. Nous voyons au verset 17, D-ieu dire : «Ce Juste-tsadik (à propos de Yaacov) viendrait dans Ma demeure sans y pas-ser la nuit? C’est D-ieu qui confère à Yaacov le titre de tsadik. Mais jamais un homme n’aura la certitude de sa perfection morale : seul D-ieu peut juger. Yaacov s’est fixé un point de repère pour ne jamais trébucher sur son chemin semé d’embuches : il se promet de ne jamais oublier la signi-fication véritable des événements de la vie et de toujours voir en toutes choses le doigt de D-ieu en quelque sorte. Il faut se demander pourquoi, en se di-rigeant vers Haran, Yaacov était passé à coté de «l’endroit»-l’emplacement du future temple de Jérusalem-sans profiter pour y faire une petite prière et pourquoi il s’en rappela soudain à son arrivée à Haran? Si nous devions répondre, c’est le fait du hasard, cette réponse ne tiendrait pas la route ! Car nous savons que chaque fait et geste de nos patriarches, rapportés par la Thora sont destinés à nous enseigner des règles fondamentales. En fait, voi-ci ce que les Sages nous expliquent : La midda essentielle de Yaacov, est la vérité, comme nous l’avons déjà dit. Pour atteindre sa madréga(son niveau) il voulait s’appuyer sur des critères de stricte justice. Il se disait que s’il avait

besoin de la miséricorde divine pour s’élever spirituellement, son niveau ne serait pas véritablement le sien. Yaa-cov désirait donc réduire autant que possible l’assistance reçue de «l’ex-térieur».

Voilà pourquoi il dira : «Si Achêm est avec moi, qu’il me protège dans la voie de j’emprunte, s’il me donne du pain à manger et des vêtements pour me vêtir, si je parviens en paix à la maison de mon père et qu’Achêm soit pour moi D-ieu, alors, cette pierre que je viens d’ériger en stèle deviendra la maison de D-ieu et tous que Tu m’ac-corderas, j’en offrirais la dime». Rab-binou Bahyé pose la question suivante : Est-ce là le sacrifice suprême que Yaacov est prêt à faire? Tout ce qu’il est prêt à payer en reconnaissance à tous les bienfaits qu’il recevra de D-ieu, sa seule réponse c’est la dime, le dixième de ses revenus?. Peut-on imaginer un instant, un pauvre solli-citant la Tsedaka d’un bienfaiteur en s’exprimant ainsi : «Oh noble Mon-sieur, Accordez moi mille euros et en reconnaissance pour cette aide, je vous en reverserais cent!». En fait, souvent, les hommes sont absolument convaincus que tous leurs biens, leur fortune en générale, sont les fruits de leurs efforts personnels et de leurs ca-pacités en affaires. Hélas disait notre Maître Emmanuel Chouchena zat-sal,«ces hommes finissent par avoir le sentiment inébranlable de leur maitrise et de leur supériorité sur toute chose! Au point d’oublier le principal «ins-tigateur» de toutes choses : Akadoch Baroukhou–Le Maître du monde. Ils ont la certitude que c’est en réalité : «leur propre force» comme il est dit : «le pouvoir de mon bras qui m’a valu cette richesse» . Tous les hommes qui aiment s’accaparer le pouvoir et l’argent, la Thora les rappelle à l’ordre : «Garde toi dit-elle à l’homme d’ou-blier l’Eternel, ton D-ieu, de négliger Ses préceptes, Ses institutions et Ses lois». Nous pouvons comprendre à présent qu’aux yeux de Yaacov, telle ou telle autre somme d’argent n’a aucune espèce d’importance. Toute sa pensée est bien plus profonde que cela, elle se situe à un tout autre ni-veau, car donner la dîme (le maaser) n’est ni une expression de générosité, ni même un signe de reconnaissance. Ce que Yaacov veut affirmer, c’est l’idée même de la suprématie de D-ieu sur toute chose, sur tous les biens et sur tous les événements, qu’ils soient bons ou moins bons. Par sa déclara-tion solennelle, le patriarche Yaacov veut affirmer qu’il est conscient que D-ieu est Celui qui donne et que tout ce qu’il possède, émane de Lui ; que rien n’est dû au pouvoir de Yaacov ou à ses capacités personnelles. Ce sont là les pensées de l’homme qui sera plus tard le fondateur des Douze Tri-bus d’Israël à une période de sa vie où il sera dans une profonde détresse et un dénuement le plus absolu, c’est à ce moment là précis, qu’il prendra la ferme décision de demeurer en par-faite symbiose avec D-ieu.

Yvan LELLOUCHE

Parachat Vayétsé : L’échelle des valeurs de Jacob

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

A quelques heures de la date-butoir du 24 novembre sur les négocia-tions nucléaires entre l’Iran et et les grandes puissances du « 5+1″ (Chine, Etats-Unis, France, Russie, Royaume-Uni et Allemagne), un di-plomate iranien indique que Téhé-ran envisage de prolonger les négo-ciations d’un an.

Par ailleurs, environ 200 personnes se sont rassemblées dimanche à Téhéran pour réaffirmer le droit « absolu » de l’Iran à l’énergie nucléaire.La manifestation, l’une des rares auto-risées par le régime récemment, a eu lieu devant le réacteur de recherche nucléaire de Téhéran, un site sécurisé normalement interdit aux médias.

Les manifestants, en majorité des étu-diants, arboraient des pancartes où était inscrit: « L’énergie nucléaire est notre droit absolu », « Pas d’arrêt sur la voie du progrès » ou « Les sanctions n’ont pas d’effet ».

Le secrétaire d’Etat américain John Kerry s’est entretenu à quatre reprises

ces dernières heures avec le Premier ministre israélien Benyamin Ne-tanyahou pour le tenir au courant de l’évolution des pourparlers à Vienne.

Kerry s’est également entretenu avec ses homologues turc et des pays du Golfe.

M. Kerry a reconnu qu’il reste « de grosses divergences, (…) de graves divergences » avec l’Iran, tout en as-surant que tout le monde « travaillait dur » pour réaliser une percée.

« Nous n’avons jamais été si proches d’un accord, mais nous en sommes encore loin (…) La question de savoir si nous pouvons atteindre un résultat est pour l’heure complètement ou-verte », a déclaré le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier.

Cependant, selon une source diplo-matique européenne, la délégation iranienne présente à Vienne n’aurait aucun mandat pour finaliser quelque accord que ce soit.

Nucléaire: Téhéran envisage de prolonger les négociations d’un an

La député Miri Regev (Likoud) a accueilli avec joie la nouvelle trans-mise par le ministère de la Défense selon laquelle les salaires des soldats de Tsahal en 2015 seront augmentés

Celle-ci a déclaré : « Malheureuse-ment, l’annonce du ministre de la Dé-fense d’augmenter les salaires découle surtout d’une trés forte pression du public ainsi que de la décision de la Cour suprême sur ce sujet «.

Regev avait révélé que “les salaires

des soldats de Tsahal n’avaient pas été ré-examinés depuis plus d’une décen-nie, en dépit du fait que, durant cette période, le coût de la vie ait augmenté de manière significative”.

Regev : « Je m’attendais a ce que le ministre de la Défense et le chef d’état-major de Tsahal Benny Gantz soient plus conscients face aux condi-tions financières désastreuses des sol-dats. Le ministre des Finances Yair Lapid et le ministre de la Défense doivent comprendre qu’ils sont res-

ponsables de la situation désastreuse des soldats qui ne peuvent pas finir le mois et qui sont pour beaucoup lour-dement endettés. Je suis heureuse que dans la justice ait prévalu et que nos soldats recevront enfin un salaire plus élevé. Il est de notre devoir de prendre soin de nos enfants. Nous devons nous assurer que les soldats reçoivent un salaire mensuel honorable et décent. Je vais continuer à suivre de près la mise en œuvre de la décision du mi-nistre «.

Selon les médias , le ministre de la Défense Moshe Yaalon a ordonné une augmentation des salaires des soldats du contingent de 25% à partir de Jan-vier 2015. Le coût de cette initiative est estimé 200 millions de shekels.

Les soldats servant dans des unités de combat recevront un salaire mensuel de 1100 shekels, comparativement à 850 NIS aujourd’hui. Les soldats déployés dans des unités d’appui au combat devraient recevoir environ 785 shekels par mois au lieu de 630. Le salaire minimum au sein de l’ar-mée sera porté à 550 Nis au lieu de 430 actuellement.

Source: http://koide9enisrael.blogspot.co.il/

Augmentation des salaires des soldats de 25% en Janvier 2015

Interrogé dimanche matin par la radio publique Kol Israel, Yuval Steinitz, le ministre israélien du Renseignement, des Affaires straté-giques et des Relations internatio-nales a réitéré la position de Jéru-salem. « Nous sommes vigilants car nous ne voyons pas à l’horizon de bon accord qui annule les capacités nucléaires de l’Iran », a affirmé le ministre.

Selon Steinitz, il n’y a pas d’accord sur la plupart des points, comme par exemple le démantèlement de toutes les infrastructures nucléaires de l’Iran. D’ailleurs, précise le ministre israé-lien, « l »AIEA confirme que Téhéran trompe son monde, alors comment si-gner un accord ? »

Mais Steinitz se veut plus réservé quant à une éventuelle intervention militaire israélienne contre les ins-tallations nucléaires de la république islamique en cas de poursuite de son programme suite à un éventuel échec des négociations.

« Il n’y aura pas nécessairement une opération, car il peut y avoir un ac-cord dans quelques mois », a précisé Steinitz qui n’a pas nié le fait que le report d’un accord pourrait servir les intérêts d’Israël.

Dans un interview à l’hebdomadaire français Le Point le 12 novembre, le ministre Steinitz déclarait: « Nous souhaitons un accord, mais à la condi-tion qu’il soit complet et satisfaisant. Comme l’a rappelé Barack Obama, ne pas obtenir d’accord est meilleur qu’un mauvais accord. Et ce qui est actuellement sur la table est un mau-vais accord. Et s’il n’y a pas de chan-gement significatif de la position ira-nienne dans les deux semaines à venir, alors il n’y aura pas d’accord ».

Un échec des négociations pourrait servir les intérêts d’Israël

Le procureur de Tsahal en Judée Samarie a inculpé trois arabes pour avoir planifié d’acheter un lanceur de roquettes (RPG) pour assassiner le ministre des affaires étrangères israélien Avigdor Lieberman.

Bien que l’acte d’accusation a été dé-posé mardi, aucune annonce publique n’a été effectuée à ce jour par les tribu-naux militaires de Tsahal.

Les trois arabes, Ibrahim el-Zir, Ziad el-Zir et Anans Bech, tous du village de Harmala en Judée, auraient décidé d’essayer d’assassiner le ministre des affaires étrangères à la mi-août pour essayer d’arrêter l’opération Bordure Protectrice.

Une autre partie de la justification du plan de chercher à tuer Lieberman était la proximité du village de Har-mala avec la maison de Lieberman à Nokdim et le fait que les accusés ont observé son entourage de véhicules circulant dans la zone, dit l’acte d’ac-cusation déposé au tribunal militaire de Judée.

Une partie du plan aurait également inclus la mesure du temps de dépla-cement entre les carrefours Hérode et Beit Fahoo.

Ibrahim, un des deux frères impliqués, était le chef de la cellule et celui qui a tenté d’acheter un RPG pour tuer Lie-berman.

La cellule a été arrêtée à la mi-août par les forces de sécurité après qu’Ibrahim ait tenté d’acheter le RPG. De longues périodes d’interrogatoire ont ensuite suivi.

Les trois hommes ont été accusés de complot en vue de commettre un as-sassinat, par opposition à la tentative d’assassinat, parce qu’ils ont été arrê-tés avant d’avoir pu tenter le crime.

Dans un autre signe concernant la pro-pagation du terrorisme imprévisible au cours de la récente période, les trois hommes n’étaient pas connectés avec le Hamas ou tout autre grand groupe terroriste, et semblaient avoir créé leur propre cellule.

Des arabes planifiaient de tuer Lieberman avec un lance-roquette !

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

L’Organisation européenne de télé-communications par satellite Eutel-sat Communications et l’opérateur israélien des satellites de communi-cation Spacecom ont annoncé avoir signé un accord de partenariat qui accompagnera la croissance de l’un des pôles audiovisuels les plus dyna-miques d’Afrique.

Les deux sociétés ont mis en place un protocole de coopération pour com-mercialiser ensemble de la capacité en bande Ku, reliée à deux faisceaux de leurs satellites respectifs en couver-ture de l’Afrique.

Ces faisceaux sont connectés pour une part au satellite Eutelsat 16A, locali-sé à 16° est, et de l’autre au satellite

AMOS 5 de Spacecom, localisé à 17° est. Plus d’une centaine de chaînes de TV africaines et internationales sont déjà diffusées en clair via ces deux faisceaux.

Elles sont reçues par des paraboles de 80 centimètres dans une zone qui ré-unit plus de 30 millions de foyers TV et qui comprend notamment l’Afrique francophone, jusqu’au Ghana et au Nigéria.

En s’appuyant sur leurs connaissances respectives des marchés en plein es-sor de l’audiovisuel en l’Afrique, les deux opérateurs coordonneront leurs actions commerciales pour accompa-gner la croissance de la position 16-17° est.

Cette dernière constitue d’ores et déjà le premier pôle audiovisuel d’Afrique de l’Ouest pour la diffusion TV en clair et pour la diffusion de bouquets de télévision payante. Cet accord ex-ceptionnel permettra non seulement d’améliorer la qualité et l’efficacité des services de télédiffusion, mais il garantira également aux télédiffuseurs une continuité de service inégalée et offrira aux téléspectateurs un plus grand choix de chaînes depuis cette position orbitale.

Source: Source : zonebourse.com

Alliance entre Israël et la France dans l’audiovisuel en l’Afrique. Accord Eutelsat et Spacecom.

Patrick Maisonnave, l’Ambassa-deur de France en Israël, vient de s’ingérer dans les affaires inté-rieures d’Israël.

Lors d’une réunion organisée au Ministère des Affaires Etrangères à Jérusalem, Patrick Maisonnave, ac-compagné par ses amis ambassadeurs d’Italie, d’Espagne, d’Allemagne et de Grande-Bretagne, a réclamé « la cessation immédiate des destructions des maisons des assaillants palesti-niens. »

La loi israélienne permet au gouverne-ment de détruire les maisons apparte-nants aux terroristes ayant du sang sur les mains.

Dernièrement, la maison du terroriste

qui a tué un bébé de 3 mois à un ar-rêt de tramway de Jérusalem, (et dont la mère chantait les louanges et l’hé-roïsme) a été partiellement détruite… Enfin: sa chambre a été détruite ; ce qui a créé la polémique puisque les partis arabes s’en sont émus alors que les partis sionistes étaient choqués de voir que la maison n’avait pas été dé-truite entièrement.

Quoi qu’il en soit, cette ingérence de la France dans les affaires israéliennes n’a pas plu à Jérusalem qui a remis en place ce club des 5: « rien ne s’oppose, légalement, à la démolition des habita-tions des terroristes. » Enfin, « L’Etat d’Israël n’a las l’intention de renoncer à ce type de représailles. »

Par Dan Birenbaum

Israël dénonce l’ingérence de l’Ambassadeur de France dans

ses affaires intérieures

Au moins quatre juifs qui priaient dans une synagogue du quartier de Har Nof dans l’ouest de Jérusalem, ont été tuées lors d’une attaque des hyènes palestiniennes.

« Deux terroristes sont entrés dans la synagogue dans le quartier de Har Nof. Ils ont attaqué à la hache et avec un pistolet. Quatre fidèles ont été tués. Des policiers arrivés sur place ont ou-vert le feu et tué les deux terroristes », a précisé une porte-parole de la police, Luba Samri.

Cette dernière a précisé que quatre fidèles ainsi que deux policiers qui sont intervenus contre les auteurs de l’attaque avaient été blessés. Elle a également indiqué que les auteurs de l’attaque étaient des Palestiniens.

Yehouda Meshi Zahav, directeur de l’organisation de secours Zaka, a dé-claré au micro de Reshet Bet : « J’ai souvent été témoin d’événements tra-giques mais cette fois, la scène était particulièrement bouleversante : j’ai vu des hommes enveloppés de leur Ta-lit, les Tefilin sur la tête, baignant dans leur sang : c’était épouvantable ! »

Pendant ce temps, on me préviens que Valérie Pécresse, l’une des leaders de

l’UMP, était en Israël il y a quelques jours. L’occasion pour elle de publier le message qui suit sur twitter:

Et oui Valérie, ce que tu nommes un

mur (qui est une barrière sur 96% de son tracés) a été construit pour pro-téger les citoyens d’Israël contre des actes de barbarie comme celui de ce matin ! Ainsi, depuis son établisse-ment, il n’y a plus eu un seul atten-tat suicide en Israël… Et alors que plusieurs responsables de ton parti s’apprêtent à dire « oui » à la recon-naissance d’un Etat Palestinien, com-prends bien ce que cela signifie… Dire oui à cet Etat, sans négociations préa-lables, c’est dire « bravo » aux terro-ristes de ce matin…. C’est leur dire: « vous avez raison, attaquez, de toutes façon, vous avez raison et la France vous soutien… La France est prête à vous donner un Etat sans même que vous ne négociez la paix. »

A bon entendeur…

Par Ariel Melles

Carnage dans une synagogue de Jérusalem : la France applaudit !

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23L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Lettre ouverte à Madame E. Guigou

Madame la Présidente,

Vous avez donc décidé de présenter une proposition de reconnaissance d’un «état palestinien».

Peu vous importe que la Palestine mandataire britannique destinée à la création d’un état juif soit déjà aux trois quarts un état arabe en Transjor-danie, et qu’il n’y a jamais eu d’état palestinien dans l’Histoire !

Peu vous importe également qu’entre la création de l’Etat d’Israël en 1948 et la Guerre des 6 Jours en 1967, ce que vous appelez les « territoires occupés » étaient sous contrôle arabe et nulle demande d’état palestinien n’était à l’ordre du jour ! Peu vous importe d’ailleurs que nul n’a jamais parlé

jusqu’alors d’un «peuple palestinien» inventé par les services du KGB dans sa lutte contre l’Occident !

Bien entendu, peu vous importe de sa-voir qu’Abou Mazen, reçu avec tapis rouge en France, se proclame l’hé-ritier du Mufti Al Husseini qui leva les légions SS musulmanes aux côtés d’Hitler ! Et il vous importe peu de savoir que le Fatah et le Hamas, vos amis «palestiniens» veulent un état islamique à la place et non aux côtés d’Israël !

Peu vous importe bien évidemment de savoir que les rescapés de la Shoa ont du faire face aux hordes arabes défer-lant sur le jeune Etat Juif dont ils refu-saient l’existence. Inutile de vous rap-peler que l’Etat Juif (je le répète car il est le seul sur Terre et semble vous dé-ranger) a du faire face aux nombreux conflits engagés à son encontre et des-tinés à l’effacer de la carte ! Donc, ne rappelons pas les attentats contre des autobus, des voitures, des synagogues, des clubs de jeunes, des maisons, des écoles, puisque seuls les «palesti-niens» sont des civils innocents alors qu’il ne s’agit là que de Juifs !

Je ne vous rappellerai pas les efforts consentis par Israël comme ces dra-matiques accords d’Oslo qui ont fi-nalement coûté la vie à des milliers d’israéliens, ni les dizaines de milliers de roquettes, missiles et fusées tirés contre les villes israéliennes !

Peu vous importent les leçons de l’Histoire récente et des accords de Munich destinés à sauver la «paix» ! Votre prédécesseur au Parlement, Daladier, avait remis à Hitler les Su-dètes (avec le résultat que l’on sait mais que vous semblez ignorer) ! Peu vous importe de savoir que nos terres

de Judée-Samarie sont essentielles à la défense de l’Etat d’Israël et peu vous importe de savoir que ces terres sont l’héritage juif par excellence où les seules traces historiques ne sont que juives ! Je ne vous rappellerai donc pas que sans la Judée-Samarie les frontières précédentes s’appelaient le «frontières d’Auschwitz» !

Bien entendu, inutile de vous rappeler que nous sommes un Etat démocra-tique et que votre ami Abou Mazen, une fois au pouvoir, ne s’est plus ja-mais représenté au suffrage universel qui comme chacun le sait, est l’apa-nage des pays où règne l’Islam ! La constatation que partout où l’Occident se retire, l’Islam que vous qualifiez de « radical » prenne place ne vous saute pas aux yeux. En Afghanistan, Irak, Libye, ou Gaza la prise en mains par les talibans, le Daesh, Al Quaida ou le Hamas vous parait normal ! Les ac-cords de Munich ne vous ont décidé-ment laissé aucune trace mémorable !

Ne parlons surtout pas des apports à la science mondiale, à l’agriculture, à la technologie de pointe que l’Etat Juif a apporté au monde et aux pays en voie de développement ! Finalement, peu de choses, comparé au développe-ment des techniques de racket, de rapt d’avions et de terrorisme inventé par les «palestiniens» !

En fait, peu vous importe la vérité, la justice, le minimum d’équité car vous avez choisi votre camp, contre Israël.

Vous préférez mettre en péril le seul Etat Juif et ses vingt mille kilomètres carrés et ne pas risquer le mécontente-ment des 22 états arabes établis sur des millions de kms carrés. Le courage est parfois une denrée rare en politique.

Par contre ce qui m’importe c’est de comprendre votre choix et je ne vois que trois options possibles pour l’ex-pliquer.

La première serait, si j’ose l’exprimer ainsi, la sensation vague d’un travail inachevé. Apres tout, ces dix pour cent de Juifs d’Europe rescapés de la peste brune, ont réussi à fonder un Etat Juif malgré l’Europe, malgré les boycotts sur les armements et à devenir une grande puissance. Si l’Europe n’a pu achever son œuvre de destruction, peut être pourrait elle la réaliser avec l’Etat Juif qui vient de saluer la nais-sance de son six millionième juif habi-tant sur sa terre ! Quelle coïncidence ! La création et le soutien à un état Pa-lestinien serait la forme moderne de la solution finale !

La seconde option consiste en une ignorance totale et absolue de la géo-

Un Etat « palestinien » en France ?

graphie et de l’Histoire.

La Terre promise reconquise partielle-ment par les juifs et sa capitale Jéru-salem libérée et réunifiée vous posent problème.

Que le Coran n’ait jamais cité Jéru-salem n’est certainement pas une rai-son suffisante pour ne pas la déclarer sainte pour l’Islam. Que ces «terri-toires» plus petits qu’un petit dépar-tement français deviennent une base d’agression contre l’Etat Juif (comme à Gaza) ne vous gêne pas.

Peu vous importe également qu’Abou Mazen ait déclaré que les Juifs n’au-raient pas le droit de se rendre sur son éventuel territoire qui devra rester «Judenrein» !

La troisième option est essentielle-ment la chasse aux voix musulmanes

et la lâcheté face aux éventuels dé-bordements des «quartiers sensibles». Charger Israël de tous les péchés du même nom peut s’avérer électorale-ment utile.

Israël n’est pas et ne sera pas la Tchécoslovaquie de Munich et la Ju-dée Samarie ne sera pas les Sudètes.

En ce qui me concerne, peu m’importe votre vote. La doulce France de mon enfance a disparu dans les remous d’un antisémitisme meurtrier et d’une connivence politique dégradante dans sa soumission au terrorisme arabe.

Mes grands parents sont tombés sans défense dans le tourbillon nazi car les avions alliés n’ont pas bombardé Auschwitz, les portes de la « Palestine » leur étaient fermées et les Daladier détournaient la tête ou collaboraient.

Mais désormais mes petits enfants ser-viront dans Tsahal et ont déjà tiré les leçons de l’Histoire.

Le peuple Juif a une mémoire infail-lible. Il se souvient encore de sa sor-tie d’Egypte, de sa Loi reçue au Mont Sinaï, de ses combats et des Justes des Nations qui furent à ses côtés mais également de ses ennemis et des «idiots utiles» du Djihad.

Veuillez agréer, Madame la Prési-dente, l’expression de ma plus sévère réprobation à partir de Jérusalem ré-unifiée et de la Terre d’Israël libérée sous souveraineté juive pour l’éterni-té.

Jacques Kupfer

Co-président du Likoud Mondial

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

L’espérance de vie en Israël est à la hausse, selon les chiffres publiés mercredi par le Bureau central des statistiques. En 2013, l’espérance de vie moyenne était de 80,3 an-nées chez les hommes et 83,9 chez les femmes – une augmentation de 0,4 (près de cinq mois) pour les hommes et 0,3 (environ trois mois et demi) pour les femmes depuis 2012.

Selon les chiffres, les hommes vivent en moyenne de 13 ans après la retraite, tandis que les femmes vivent 22 ans après la prise de la retraite. Parmi les grandes villes d’Israël (avec plus de

100 000 habitants), Ramat Gan a l’es-pérance de vie la plus élevée – 83,9 années, suivie de Rehovot et Rishon Lezion (82,7). La plus faible espé-rance de vie a été enregistrée à Bat Yam (80,6).

Au cours des 35 dernières années, l’espérance de vie a augmenté de 8,7 ans pour les hommes et 8,9 ans pour les femmes. L’écart d’espérance de vie entre les hommes et les femmes en Israël est parmi les plus bas dans le monde. L’écart moyen entre les pays de l’OCDE est de 5,3, et l’Islande est le seul pays avec un écart inférieur à

Israël. Aux Pays-Bas, la Suède et la Grande-Bretagne, l’écart est similaire à Israël.

Dans la population juive, l’écart d’espérance de vie entre hommes et femmes est de 3,3 ans. Dans la popu-lation arabe, il est de 2,9 ans. Israël occupe le huitième rang parmi les pays de l’OCDE en matière d’espé-rance de vie de la population générale. Le Japon est en tête de liste.

Source: Par Greg Sulin – JSSNews (Copyrights)

Espérance de vie : Israël au 8ème rang parmi les pays de l’OCDE

Israël pourrait exporter vers l’Egypte à partir de 2017, pour une durée de sept ans, via un nouveau pipeline. Les champs de gaz israé-liens offshore Tamar pourrait béné-ficier de nouvelles installations, esti-mées à 2 milliards de dollars, avec notamment un nouveau pipeline sous-marin construit pour l’expor-tation vers L’Egypte.

Deux nouveaux puits et une plate-forme font également partie des plans qui attendent une signature finale de partenariat avec la compagnie his-pano-italienne Union Fenona Gas (UFG). Le mois dernier déjà, les mé-dias israéliens avaient rapporté que l’Etat hébreu pourrait fournir l’Egypte en gaz naturel à partir de 2017 pour une durée de sept ans. Cet accord se-rait un “complément à l’exportation” de l’UFG qui connait un net ralentis-sement depuis 2012 et ne suffit plus à la demande du Caire.

Egypte a fourni Israël en gaz natu-rel pendant plus de 20 ans, jusqu’en

2012, quand une série d’attentats ter-roristes a visé le pipeline dans le Sinaï. Les découvertes récentes de gisements israéliens de gaz offshore ont depuis changé la donne dans la région, trans-formant Israël en un fournisseur de gaz pour ses voisins. L’Etat hébreu a également signé en septembre dernier un contrat d’exportation à hauteur de 15 milliards de dollars avec la Jorda-nie, pour les 15 prochaines années, à partir de son champ gazier Leviatan.

Les réserves de Tamar, à 80 kilomètres au large de Haïfa, dans le nord d’Is-raël, sont estimées à 250 milliards de mètres cubes (BCM). L’exploitation a commencé en mars 2013. La société américaine Noble Energy en détient 36%. Quatre partenaires israéliens se partagent le reste du gisement. Outre Tamar, le champ de Leviatan, est es-timé à 540 milliards de mètres cubes, dont la production débutera en 2016.

Source: i24News (Copyrights)

Israël pourrait exporter du gaz vers l’Egypte à partir de 2017

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

L’architecte et designer israélienne Neri Oxman vient de se voir attri-buer le Prix Vilcek 2014 par la Fon-dation Vilcek, qui récompense les artistes et scientifiques ayant mis leur talent à contribution de la so-ciété américaine.

La jeune femme s’est fait connaître pour son travail singulier en architec-ture bioclimatique ainsi qu’en mor-phogenèse numérique. Elle enseigne en tant que professeur adjoint au MIT Media Lab et a fondé le groupe de re-cherche Material Ecology Lab.

Elle se distingue notamment par un parcours atypique : diplômée du Tech-nion, elle choisit d’étudier la médecine à l’Université hébraïque de Jérusalem avant de s’intéresser aux cours d’ar-chitecture dispensés par l’Architectu-ral Association School of Architecture de Londres. Elle complètera sa forma-tion en architecture en entrant au MIT.

Pour définir son travail, elle invente l’expression “material ecology” qu’elle décrit comme une initiative de recherche autour du design à l’inter-section entre différentes disciplines : l’architecture, l’ingénierie, le calcul et l’écologie.

Inspirée par la nature, Neri Oxman conteste les principes de design tra-ditionnels. Les recherches de Neri Oxman suggèrent ainsi que les tech-nologies numériques peuvent servir de médiateur entre la matière et l’en-vironnement en transformant radicale-ment la façon dont nous concevons et construisons notre monde.

Oxman vise une amélioration de la

relation entre le bâti et les milieux naturels en utilisant des principes de design inspirés par la nature et en mêlant construction architecturale et technologie numérique. Le “material ecology” dont elle est l’auteur se veut un programme de recherche de nature écologique embrassant l’évolution des constructions sociales et des pratiques numériques actuelles et futures.

L’architecte utilise des algorithmes informatiques ainsi que des techno-logiques numériques telles que l’im-pression 3D afin de créer des formes et des systèmes en trois dimensions uniques. Son travail a été exposé au au Centre Pompidou, au Musée d’Art Moderne de New York, au Musée des Beaux Arts de Boston et au Smithso-nian de Washington.

Source: http://siliconwadi.fr/

Une oeuvre d’exception de l’architecte et

designerisraélienne

Neri Oxman

Les promesses de reprise écono-mique en Israël dès la fin de 2014 pourraient voler en éclats face à la détérioration de la situation sécuri-taire.

La reprise attendue de l’économie israélienne ne sera peut-être pas au rendez-vous de 2015 : l’agence de notation financière internationale Fitch vient de déclasser légèrement les perspectives de l’économie israé-lienne en lui attribuant la note « stable » au lieu de « positive » auparavant. Les analystes de Fitch ont justifié leur décision par les dépenses militaires élevées causées par le conflit avec le Hamas, ainsi que les pourparlers de paix avec les palestiniens qui sont au point mort.

La recrudescence des attentats en Is-raël est donc une mauvaise nouvelle pour l’activité économique : inves-tisseurs, consommateurs, touristes et industriels, vont devoir adapter leur comportement économique à un en-vironnement conjoncturel dominé par l’incertitude et l’attentisme.

RÉCESSION OU RALENTISSE-MENT ?

Selon les derniers indicateurs connus, le PIB israélien a reculé de 0,4% au troisième trimestre 2014, en tendance annuelle. Certes, ce sont les 50 jours de guerre à Gaza qui ont provoqué ce recul de l’activité qu’Israël n’avait pas connu depuis 2009 : des dépenses mi-litaires trop importantes et des risques géopolitiques croissants ont remis à plus tard les perspectives de reprise.

D’où l’inquiétude des économistes israéliens concernant le quatrième tri-mestre de 2014 et le début de 2015 :

l’économie israélienne aura-t-elle la capacité de rebondir et de récupérer les pertes de production enregistrées au début de cette année ? Ou bien, au contraire, Israël va s’enfoncer davan-tage dans la récession ?

La réponse à ces interrogations se trouve essentiellement dans la situa-tion sécuritaire qui prévaut en Israël : la poursuite de la tension entre les citoyens juifs et arabes, tout comme l’impasse des négociations entre Is-raéliens et Palestiniens, pourraient porter un coup fatal aux promesses de reprise économique.

INVESTISSEMENT : LA GRANDE PANNE

L’indice économique le plus alarmant de la situation actuelle se trouve dans la baisse des investissements : au troisième trimestre 2014, l’investis-sement dans l’économie israélienne a reculé 4%, après une baisse de 5% au second semestre et de 9% au premier trimestre.

Or, l’investissement est un moteur essentiel de la croissance israélienne. En achetant moins de machines et d’équipements, les entreprises indus-trielles réduisent leurs moyens de pro-duction pour les mois à venir, tout en freinant l’emploi et le pouvoir d’achat des salariés. Ce qui laisserait présager la poursuite de la récession jusqu’au début de 2015.

DEVISES : RUÉE SUR LE DOL-LAR REFUGE

Face à l’incertitude liée à la recrudes-cence des actes de violence, les inves-tisseurs, étrangers comme israéliens, modifient la destination de leurs in-

vestissements et la composition de leurs portefeuilles. Depuis quelques jours, ils se réfugient dans le dollar considéré comme un bon gage d’as-surance face aux risques sécuritaires actuels.

Conséquence de cette ruée sur le dollar : le billet vert est reparti à la hausse, s’échangeant en fin de se-maine à 3,85 shekels, taux que l’on n’avait pas connu depuis plus de deux ans. Depuis le début 2014, le dollar a repris 11% sur le shekel et son envolée se poursuit.

EXPORTATIONS : REPRISE EN ATTENTE

Le principal bénéficiaire du renforce-ment du dollar face au shekel devrait être les exportations israéliennes. En fait, celles-ci sont soumises à deux tendances contradictoires : un taux de change favorable face à la perte de dé-bouchés extérieurs.

Au troisième trimestre 2014, les ex-portations de biens et services (dia-mants et start-up exclus) ont encore reculé de 4,4% ; cette baisse inquié-tante concerne aussi bien les biens in-dustriels que les services touristiques. En préférant se réfugier dans le dollar au détriment de l’économie réelle, les investisseurs ne contribuent pas à la reprise de l’économie israélienne lourdement handicapée par un envi-ronnement incertain.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Les risques sécuritaires en Israël freineront la reprise économique

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

Une start up israëlienne veut com-mercialiser des couches pour bébés fabriquées à base de chair de mé-duse. L’animal aurait pour caracté-ristique d’être très absorbant.

Des couches-culottes faites de chair de méduse, une drôle d’idée qui pourrait bientôt être réalité. Une start-up israé-lienne pense avoir trouvé une nouvelle utilisation maligne de cet animal ma-rin envahissant en l’utilisant dans la composition de couches pour bébés.

La méduse est composée à 98% d’eau

et, sèche, elle devient particulièrement absorbante. C’est sur cette particu-larité que se sont penchés des scien-tifiques de l’université de Tel-Aviv. Ainsi, les chercheurs israéliens ont eu l’idée de prélever la chair de l’animal puis de la mélanger à des nanoparti-cules antibactériennes.

Le mélange créé par Cine’al, est ap-pelé “hydromash”. Selon la société israélienne de nanotechnologie qui la fabrique, le résultat est prometteur: ces couches sont bien plus absor-bantes qu’une banale couche et elles

se dégradent bien plus vite aussi. Elles mettent environ trente jours à se dé-composer, contre plusieurs siècles pour des langes en plastique, détaille The International Times.

“Dans sa première année, un bébé gé-nère environ 70 kilos de couche, peut-être même plus”, raconte le président de Cine’al, Ofer Du-Nour, au Times of Israel. Selon lui, “un tiers des déchets jetables dans les décharges sont des couches”, rien que ça.

La méduse est un nuisible. Elle pro-lifère sur de nombreuses plages, en France, à Israël comme ailleurs dans le monde. L’organisation de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note: “La surpêche, qui fait disparaître les grands prédateurs marins, est l’un des facteurs expliquant cette prolifé-ration de méduses. Un cercle vicieux peut s’ensuivre, puisque les méduses se nourrissent de larves de poisson et de juvéniles.” Il est donc important de réduire leur extension.

Si l’utilisation de l’animal marin dans la fabrication de couches-culottes pour bébés est originale, la consom-mation de la méduse par l’être hu-main est de plus en plus connue. “Si vous n’arrivez pas à les combattre… mangez-les!”, préconisent carrément des experts de la FAO. Que les plus sceptiques soient confiants: les mé-duses sont bourrées de protéines et de glucides.

Source: http://www.bfmtv.com/

Innovation Israël - Des couches-culottes faites de chair de méduses

Le grand pèlerinage annuel draine une foule qu’on estime supérieure à 5 millions de fidèles, et cela nécessite un service d’ordre hors pair. Cela fait plusieurs années que pour cela, l’Arabie Saoudite fait appel aux ser-vices d’une société étrangère, G4S.

Cette société est anglaise, et ses filiales sont disséminées un peu partout dans le monde. Oui mais, l’Arabie Saou-dite a besoin pour le Hajj du meilleur service du monde, et se tourne donc depuis 2010 vers la branche….israé-lienne.

Pour effectuer ce travail le plus dis-crètement possible, le moyen le plus simple est bien connu : créer une so-ciété locale, filiale de G4S, ainsi fut fait, et formellement, la sécurité du Hajj est l’affaire d’Al Majal G4S, di-rigée par un certain Khaled Baghdadi.

Au début du mois de septembre, le quotidien libanais Al Akhbar a révélé toute l’histoire, et les demandes d’an-nulation de toute relation avec G4S ont émané de sources nombreuses et diverses.

La surveillance du Hajj ne serait qu’une infime partie des activités de G4S en terre arabe. Selon certaines sources, elle y aurait une activité particulièrement importante dans les aéroports de transit des pèlerins mu-sulmans, Baghdad et Dubaï, ce qui lui permettrait d’avoir accès à leurs relevés d’identité complets, y compris

leurs photos et leurs empreintes digi-tales.

Suite à la diffusion par plusieurs or-ganes de presse arabes, des protesta-tions se sont élevées, pour demander directement au roi d’Arabie Saoudite de mettre un terme à cette coopération.

En Europe, le BDS s’était déjà attaché depuis quelques mois à faire boycotter G4S, en invoquant le motif de l’exis-tence d’une filiale israélienne opérant dans les territoires, et avait obtenu gain à maintes reprises. Ainsi par exemple, en avril G4S n’a pas réussi à renouveler son contrat de 2008 par le-quel il assurait la sécurité des édifices du Parlement de l’Europe.

Et curieusement, l’Arabie Saoudite fait la sourde oreille, traite par le mé-pris le plus souverain toutes les de-mandes de boycott qui lui sont adres-sées et continue, imperturbablement, à confier la sécurité du Hajj à cette société israélienne. Ce qui fonctionne en Europe, reste lettre morte en terre arabe. Est-ce un gag? Une histoire inventée par des media en quête de sensationnel? Non, juste la parfaite illustration de l’estime dans laquelle sont tenus en terre arabe tous ceux qui hurlent au boycott.

Line Tubiana

Source: Tribune Juive (Copyrights)

Israël et l’Arabie Saoudite. Une firme israélienne«chouchou» du Roi ?

Les voleurs de marques n’hésitent jamais. Il n’est pas rare de trou-ver dans les rues de Tel Aviv, et en hébreu, les faux-noms des grandes marques françaises de luxe.

Espérons que cela va changer dans le futur. déjà Limoges semble avoir compris une chose essentielle : les contrefacteur n’hésite devant rien. Se-lon La Tribune : «Des démarches de reconnaissance de la marque ont été engagées au niveau national comme européen. Elles visent à protéger la

réputation de la ville non seulement pour sa porcelaine, mais aussi pour trois autres catégories de produits.

Elle est connue dans le monde entier pour sa porcelaine. Et la ville de Li-moges a enfin décidé de protéger sa réputation. Le conseil municipal a adopté mercredi 19 novembre une dé-libération visant à faire de “Limoges” une marque protégée en France et en Europe, afin d’éviter que des objets qui n’ont pas été fabriqués sur place puissent porter cette mention.

Des démarches de reconnaissance de la marque, soutenues par la Chambre de commerce et d’industrie de la Haute-Vienne, ont ainsi été engagées auprès de l’Institut national de la pro-priété industrielle (INPI) comme de l’Office de l’harmonisation dans le marché intérieur (OHMI), agence de l’Union Européenne.

“Il faut désormais compter un délai d’environ six mois pour la validation par l’INPI”, précise-t-on à la mairie.

La ville souhaite d’ailleurs conser-ver un droit de regard sur son image non pas seulement pour la porcelaine.

D’après la délibération, la marque “Limoges” sera déposée dans quatre catégories: joaillerie, bijouterie, mon-naies, médailles et autre objets d’art en métaux précieux ; affiches, albums, livres, etc. ; porcelaine et vaisselle ; et publicité ou expositions à buts com-merciaux.

La mairie craignait que le nom ne soit déposé par un promoteur privé“Cette démarche me semble un point positif, et un outil supplémentaire dans l’arsenal pour protéger notre nom. On l’a vu à Saint-Tropez par exemple pour endiguer l’usage abusif du nom de la ville sur des espadrilles”, se ré-jouit le président de l’Union nationale des fabricants de porcelaine (UFPL), Alain Mouly, qui dit porter “de longue date la demande de protection” des produits en porcelaine et indique avoir également demandé une Indication géographique protégée (IGP).

L’objectif est entre autres “d’éviter que, comme cela a pu se voir à La-guiole, le nom ne soit déposé par un promoteur privé”, explique a précisé Bernard Vareille, conseiller d’oppo-sition socialiste qui a voté la délibé-ration».

«Limoges» une marque protégée en France, en Europe. Et en Israël ?

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29L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 25 Novembre au 1er Décembre

La guerre de l’été sur Gaza et… ses conséquences. Depuis quelques jours les autorités israéliennes en charge des finances se doutaient bien que “quelque chose n’allait pas” avec les firmes qui analysent le “risque Israël”. Celles-ci ne font pas de cadeau.

Mauvaise nouvelle pour le Ministre des finances d’Israël qui a appris la décision de Fitch ce vendredi. Selon i24News : « Fitch abaisse la note d’Is-raël de “positif” à “stable”. La déci-sion inquiète les leaders israéliens qui craignent une menace pour le pays sur les marchés mondiaux

L’agence de notation Fitch a confirmé, vendredi, la note du crédit israélien à “A”, mais a abaissé la note de défaut émetteur (IDR) à long terme de posi-tif à stable, une décision qui inquiète les responsables israéliens depuis plusieurs mois et témoigne d’un ra-lentissement flagrant de l’économie israélienne.

Les investissements du gouvernement dans la sécurité ainsi que l’augmen-tation du déficit public mis en place pour le budget 2015 ont participé à ce ralentissement, qui menace la position d’Israël sur les marchés internatio-

naux.

Les analystes de Fitch ont cité les dé-penses militaires élevées causées par le conflit avec le Hamas, ainsi que les pourparlers de paix au point mort, sou-lignant que les risques géopolitiques (Iran, Syrie) limitent la cote de crédit de 2014 à 2015, pour justifier leur dé-cision. Le pays a connu une stagnation forte au troisième trimestre de l’année.

La députée Zahava Gal-On du parti Meretz a déclaré que les perspectives d’abaissement de la cote de crédit sont le résultat d’une “économie en panne”.

“La semaine dernière, lorsque le temps est venu à la Knesset de présenter le budget, les questions de croissance né-gative au dernier trimestre ont été reje-tées par les députés, qui n’étaient pas pas inquiets des agences de notation”, a-t-elle affirmé, qualifiant la politique économique de “défaillante, dépour-vue de vision et d’espoir et basée sur le populisme”.

Gal-On a également mis en garde contre les dommages collatéraux pour la classe moyenne et les secteurs les plus faibles de la société ainsi que les pertes d’emploi».

Douche Froide : Fitch abaisse la note d’Israël de «positif» à «stable»

Le maire d’Ashkelon : «Bien que le déploiement de gardes de sécurité soit de la responsabilité du minis-tère de la Sécurité intérieure, j’ai décidé de placer à partir de demain (ndlr: jeudi) matin des gardes ar-més près de toutes les écoles ma-ternelles adjacentes à des chantiers sur lesquels travaillent des ouvriers arabes», a-t-il ajouté.

Le déploiement des gardes de sécuri-té sera financé par un donateur privé, précise le maire de cette ville méditer-ranéenne de 110’000 habitants, située tout près de la bande de Gaza. Dans l’Etat hébreu, de nombreux ouvriers proviennent de la communauté arabe du pays, qui représente environ 20% de la population israélienne.

La décision du maire d’Ashkelon a été critiquée par le Premier ministre Ben-jamin Netanyahu. «La discrimination envers les travailleurs Arabes israé-liens n’a pas sa place en Israël», a-t-il dit. «Une communauté ne doit pas être mise en cause dans son ensemble en raison des agissements d’une petite minorité violente», a-t-il ajouté.

La décision a aussi été condamnée par le ministre de l’Intérieur Gilad Erdan. «Je comprends les inquiétudes des ci-toyens face à la vague de terrorisme actuelle, mais cela ne doit pas rejaillir sur des pans entiers de la population», a-t-il déclaré à la radio publique.

La ministre de la Justice, Tzipi Livni,

a demandé au procureur général de se pencher sur ce dossier. «Si quelqu’un pense que ce que je fais est illégal, qu’il me traduise devant la Cour su-prême», a répliqué Itamar Shimoni à la télévision. «Je préfère être forcé d’aller à la Cour suprême qu’aux fu-nérailles d’un petit enfant…»

Cette décision du maire d’Ashkelon illustre la détérioration des relations entre Israéliens et Palestiniens vivant ou travaillant en Israël, principale-ment sur des chantiers de construc-tion, dans le contexte de violences qui agitent quotidiennement Jérusalem et qui se sont étendues au reste du pays.

Source: http://www.20min.ch/

Netanyahu : «La discrimination envers les travailleurs Arabes israéliens n’a pas sa place en Israël».

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