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GRATUIT - Numéro 345 - Edition du 5 Mai au 11 Mai Journal israélien en langue française

Israël Actualités n°345

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Toute l'Information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°345

GRATUIT - Numéro 345 - Edition du 5 Mai au 11 Mai Journal israélien en langue française

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Directeurs de la publication

Rédacteur en chefAlain SayadaTel: 06 68 17 25 55Israël Actualités est une marque déposée en France

Régie publicitaire exclusiveOméga Editions77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFranceCrédits photoAlain Azria : 06 21 56 22 13Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Patrick Haddad : 01 43 63 26 02

Distribution - Publicité Strasbourg Logann Strauss : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Provence Alpes cote d’Azur David Botbol : 06 68 17 25 55Distribution - Publicité Rhone Alpes Ylan Alezra : 06 68 17 25 55

Editeur2SCOM Limited50 Rehov DizengoffTel Aviv

Les annonceurs présents dans le journal sont seuls responsables du contenude leurs publi-cités. Le journal ne saurait en être responsable.

La haine ne chôme pas !Vendredi 1er mai était censé être la fête du travail. Mais la haine ne part jamais en vacances, même les jours fériés. Au défi-lé des organisations syndicales, censées s’occuper des droits des travailleurs, se sont joints de nombreux membres d’organi-sations antisémites et anti-sio-nistes dont « Gaza Firm » et le « BDS. » Et une quarantaine d’entre eux s’est ruée sur deux jeunes juifs en les frappant, avant le défilé des or-ganisations syndicales.

Que le plus gros contingent d’en-nemis de la communauté juive et d’Israël puisse défiler impunément dans Paris, que ceux-là même qui appellent régulièrement au boy-cott d’Israël avec le soutien des partis d’extrême-gauche comme le Front de Gauche, le NPA et bien d’autres puissent répandre la dé-sinformation et leur haine abjecte est déjà plus qu’inquiétant. Mais le plus étonnant, c’est que cela se soit passé dans une artère très fré-quentée par la communauté juive : le boulevard Voltaire. Le quartier compte nombre de synagogues, commerces et restaurants cashers.

Nous pouvons donc, tout naturel-lement, nous poser la question : comment la préfecture a-t-elle pu laisser faire ? N’était-il pas pos-sible de mettre un frein à la pro-vocation et au risque en obligeant les organisateurs à choisir d’autres trajets ? Les forces de l’ordre at-tendent-elles un autre bain de sang pour arrêter de faire les autruches ?

Ce que nous retiendrons, au-delà du climat malsain qui règne sur le sol français et déchaîne la haine en toutes occasions, même les plus

pacifistes, c’est le comportement de nos jeunes de la LDJ et du BE-TAR qui, sur un simple appel, se sont mobilisés pour être présents très rapidement sur les lieux afin de protéger les commerces de la communauté et nos coreligion-naires venus faire leur course comme tous les vendredis, pour préparer leur shabbat. Ces jeunes, sont souvent décriés par nos ins-tances communautaires, notam-ment par le Crif, que nous n’avons pas entendu sur cette affaire.

Le Crif qui, je vous le rappelle, avait lâché nos jeunes à la Roquette et à Sarcelles, avait même soutenu l’idée de dissoudre la LDJ… Où était le Crif et ses membres en ce 1er mai ? Ses instances dirigeantes faisaient-elles le pont, pour profi-ter d’un long week-end au soleil ? D’autres, pourtant, comme le BNVCA ont répondu présent et son président Sammy GHOZLAN avait déjà envoyé des représen-tants sur les lieux dès l’annonce des agressions, ainsi que des membres de l’OJE.

A l’heure où j’écris ces lignes, un communiqué de presse du Crif me parvient, dénonçant et condam-nant la profanation de la plaque à la mémoire d’Ilan Halimi, à Ba-gneux (Hauts-de-Seine), lieu de son calvaire. Rien, en revanche, sur les deux agressions antisé-mites du 1er Mai à Paris. Défendre la mémoire, c’est bien.Défendre la mémoire et protéger les vivants, c’est mieux. La Direction du Crif n’est une fois de plus, pas la hau-teur des responsabilités qui sont les siennes.

Dirigeants du Crif, il est temps de vous réveiller ! Allons-nous laisser nos enfants et nos familles

se faire agresser dans les rues de Paris sans réponse ? Il ne se passe plus une semaine sans que la communauté juive soit la cible d’agressions : la semaine dernière, c’était à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), ce shabbat donc, ce sont 2 jeunes qui ont été agressés, et dimanche matin, le vandalisme de la plaque en mémoire de celui qui est devenu un symbole, «Ilan Ha-limi» clôturait ce triste week-end.

Toucher à Ilan, oser s’attaquer à sa mémoire, c’est s’attaquer aux juifs de France, c’est s’attaquer à la France, aux valeurs républicaines. Mais si nos propres institutions sont impuissantes à nous protéger,

pourquoi en voudrait-on à nos en-nemis de savoir si bien profiter de ces failles ?

Nous, juifs de France, seront toujours debout pour combattre l’antisémitisme, pour défendre la grandeur de la France, notre atta-chement à ses fondements répu-blicains autant que le droit pour l’Etat d’Israël, d’exister, de pros-pérer et d’assurer sa sécurité et celle de ses citoyens. Pour nous, il n’existe pas de petite ni de grande cause. Partout où la violence, l’an-tisémitisme et la haine passent, partout nous nous lèverons pour dire notre fierté d’être des citoyens français, juifs et sionistes. Et nous

expliquerons, à ceux qui sont cen-sés nous défendre et nous protéger que nous attendons leurs réactions et leurs actions sur tous les fronts. Que l’on agresse un juif, que l’on vandalise une plaque, que l’on manifeste en appelant au boycott d’Israël…

Monsieur Cukierman, vous, le Président du Crif, vous, qui vous considérez comme le représentant des juifs de France, tenez-vous le pour dit ! Nous attendons, d’ailleurs, votre communiqué de presse. Dûment complété…

Am Israel HaiAlain Sayada

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Les instances de l’organisa-tion Amnesty International ont refusé d’inclure dans leur programme, la lutte contre l’antisémitisme, nous apprend LPH-INFO.

Cette proposition avait été faite par un délégué britannique non-juif de l’organisation qui estimait qu’Amnesty International se de-vait de lutter contre ce fléau tout comme cette organisation lutte contre d’autres formes de racisme.

La convention de l’O.N.G a voté de nombreuses motions et la lutte contre l’antisémitisme est la seule qui a été rejetée.

Amnesty International qui est de-venue un défenseur permanent des arabes palestiniens et de cer-taines causes souvent obscures, ne semble donc pas intéressée par la lutte contre l’antisémitisme.

C’est un scandale que Siona dé-

nonce et condamne avec la plus grande vigueur.

Faites part de votre désapproba-tion en écrivant au siège de l’or-ganisation.

Amnesty International1 Easton Street, London WC1X 0DW, Royaume-UniTéléphone: +44-20-74135500 - Fax: [email protected]

Et au siège de l’organisation fran-çaise.Amnesty International France72-76, bd de la Villette - 75940 Paris cedex 19Téléphone (33 +) 01 53 38 65 65 - Fax (33 +) 01 53 38 55 00

SIONA5, rue Rougemont75009 PARIS 01 42 46 04 34 Fax 01 42 46 01 91 [email protected]

L’équipe israélienne de secou-ristes a publié un communiqué indiquant avoir repéré le corps sans vie d’Or Assaraf. C’est le sac du jeune homme trouvé quelques heures auparavant qui a permis de retrouver sa dé-pouille.

Les équipes de recherches in-

diquent que le corps du jeune homme se trouve dans un endroit très difficile d’accès et qu’il va falloir entreprendre lundi une dé-licate opération à l’aide d’un héli-coptère et de câbles pour arriver à l’endroit où il se trouve. On ne sait pas encore ce qui a exactement provoqué la mort du randonneur israélien.

Tous les volontaires qui ont par-ticipé aux recherches depuis plu-sieurs jours adressent leur pro-fonde sympathie à la famille. Or Assaraf, 22 ans, est le seul res-sortissant israélien qui a trouvé la mort dans le tremblement de terre au Népal.

R. Kl.Israpresse

Honte à Amnesty International, qui refuse d’inclure dans son programme

la lutte contre l’antisémitisme

Népal: le corps d’Or Assaraf a été retrouvé

Dans le camp de la mort de Dachau, Merkel appelle à lutter contre l’antisémitisme

Devant les derniers déportés encore en vie, la chancelière allemande Angela Merkel a appelé dimanche «à ne jamais fermer les yeux» devant l’an-tisémitisme, à l’occasion d’une commémoration émouvante du 70e anniversaire de la libération du camp de concentration de Dachau (sud de l’Allemagne).

«Nous avons le devoir de ne jamais fermer les yeux ou les oreilles face à ceux qui injurient, menacent ou agressent ceux qui disent qu’ils sont juifs ou défendent Israël», a lancé la dirigeante, devant plu-sieurs centaines de rescapés, vé-térans américains et personnalités politiques, réunis dans le camp de Dachau, à 17 km au nord-ouest de Munich.

Evoquant le «grand honneur» de retrouver des survivants de la bar-barie nazie, Angela Merkel, née neuf ans après la fin de la Seconde guerre mondiale, a également martelé que le judaïsme était «une partie de notre identité».

Durant ces 12 mois de cérémonies marquant la fin du joug nazi, c’est la seule fois où la dirigeante parti-cipe à une cérémonie dans un des camps qui ont notamment vu six millions de Juifs exterminés dans la plus grande tentative d’élimina-tion d’un peuple de l’Histoire.

En raison du grand âge des res-capés, c’est également l’une des dernières occasions où la chance-lière, en tant que représentante du gouvernement allemand, et les té-moins encore en vie se retrouvent dans ce lieu de mémoire où pé-rirent 43.000 personnes dans une horreur indicible.

Arrivée sous des trombes d’eau, Angela Merkel, en imperméable bleu marine, le visage fermé, a

déposé une gerbe de fleurs devant l’ancien crématorium, avec un ancien déporté français, Clément Quentin.

M. Quentin, âgé de 94 ans, avait raconté à l’AFP qu’il «attendait de crever» quand le 29 avril 1945 les soldats américains étaient venu li-bérer le camp.

«Aux morts!», a ensuite lancé l’un des responsables du Comité inter-national de Dachau, qui regroupe des rescapés, avant que la foule ne se recueille longuement, près du four crématoire de ce camp, le premier créé par le régime nazi, en 1933.

Dans un silence étourdissant uni-quement interrompu par les clo-ches des chapelles du camp, la foule mêlant rescapés, dont cer-tains en chaise roulante, d’autres portant le foulard des déportés, et anciens combattants américains, a effectué à pied et sous la pluie le chemin vers la Place d’appel.

Quand les Américains ont libéré le camp, «je me suis senti redeve-nir un être humain», a raconté un autre rescapé français, Jean Sa-muel, dans un vibrant témoignage, devant des centaines d’invités du monde entier. Les Américains «n’en croyaient pas leurs yeux de-vant les monceaux de cadavres» qu’ils ont découverts à leur arrivée dans cette usine de la mort, a-t-il ajouté. «J’avais 21 ans, la guerre m’avait volé ma jeunesse», a-t-ilpoursuivi, évoquant ensuite ses années de silence avant finalement de commencer à témoigner de son calvaire à l’âge de la retraite.

A l’heure où de nombreux survi-vants sont déjà morts, le président du Conseil central des juifs d’Al-lemagne, Josef Schuster, a invité à garder intacte la mémoire de la

Shoah. Avec le temps, «la distance grandit, l’empathie diminue», a-t-il insisté. S’adressant à la jeunesse, il a lancé: «Vous n’êtes pas fautifs mais vous portez la responsabili-té» de ne pas oublier l’horreur des camps.

A l’entrée du camp, la porte en fer forgé vient rappeler le cynisme des nazis avec son inscription «Arbeit macht frei» («Le travail rend libre»).

Ce portail a été dérobé durant une nuit de novembre par des incon-nus. Une copie a été inaugurée jeudi.

Ouvert initialement pour y interner les prisonniers politiques, Dachau a servi de modèle d’organisation pour les autres camps de la mort, de Treblinka à Buchenwald.

Le 29 avril 1945, il avait été libé-ré par les Américains. Les images d’archives de l’époque montrant notamment les survivants hagards, malades et amaigris, restent insou-tenables.

Dans cette paisible cité verdoyante de Bavière, le camp, ouvert le 22 mars 1933 -- moins de deux mois après l’arrivée d’Hitler au pouvoir -- fut installé tout d’abord dans une usine de munitions à l’aban-don, avant la construction d’un grand complexe de bâtiments à partir de 1937.

Plus de 206.000 prisonniers venus d’une trentaine de pays y ont été détenus.

Les cérémonies internationales du 70e anniversaire de l’ouverture des camps ont débuté le 27 janvier à Auschwitz, en Pologne occupée par les nazis.

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Israël a lancé samedi soir une mise en garde contre des « me-naces concrètes » d’attentats anti-juifs ou anti-israéliens en Tunisie, selon un communiqué du bureau chargé de la lutte contre le terrorisme dépendant du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

« Des informations actualisées indiquent qu’il y a des projets d’attentats terroristes contre des objectifs israéliens ou juifs en Tu-nisie », indique le communiqué, en soulignant qu’il s’agit de « me-naces élevées et concrètes » Selon le communiqué, ces menaces se sont précisées à l’approche de la fête juive de Lag Ba’Omer, célé-

brée cette année le 7 mai. Cette fête est l’occasion de pèlerinages sur la tombe de grands rabbins en Israël, mais aussi en Tunisie, no-tamment à Djerba, où vit une des dernières communautés juive dans le monde arabe.

Chaque années plusieurs mil-liers de pèlerins, venus surtout de France et d’Israël, se rendent pour la fête de Lag Ba’Omer à Djer-ba. Le 11 avril 2002, un attentat contre la synagogue de la Ghriba à Djerba, attribué à Al-Qaïda, avait fait 19 morts.

Au vu de ces menaces, le commu-niqué conseille de ne pas rendre en Tunisie.

Menace d’attentat anti-israélien ou anti-juif en Tunisie

En réponse à la multiplication de propos calomnieux et diffa-matoires visant Isaac Touitou, Directeur du lycée ORT Daniel Mayer de Montreuil, le Conseil d’Administration, le Président et le Directeur Général d’ORT France, ainsi que l’ensemble des personnels ont décidé de lui apporter leur total soutien en rétablissant la réalité des faits incriminés.

Depuis le 21 avril dernier, via les réseaux sociaux, certaines per-sonnes ont injurié Isaac Touitou, allant jusqu’à inciter à la violence à son encontre, à la suite de la conversion supposée à l’Islam d’une lycéenne juive mineure. Cette conversion serait le résultat de l’influence d’une élève musul-mane âgée de 24 ans, scolarisée dans la même classe d’enseigne-

ment professionnel, sur un « esprit réputé fragile ».

Dès que les faits ont été connus, Isaac Touitou a pris, en étroite re-lation avec la famille de la jeune lycéenne, toutes les mesures né-cessaires et a alerté les instances et les autorités concernées - Rec-torat, Procureur de la République, police, services spécialisés…, ce qui donne lieu à une enquête ju-diciaire. L’élève qui serait peut-être à l’origine de la «conversion» a été suspendue dans l’attente de l’évolution de cette enquête.

Des actions judiciaires seront en-gagées très prochainement afin de faire sanctionner les agissements délictueux dont ont été victimes Monsieur Isaac Touitou et l’Asso-ciation ORT France.

Ce dernier, depuis plusieurs an-nées, s’appuyant sur les valeurs de l’ORT, remplit pleinement sa mission de directeur d’école juive avec compétence, rigueur et souci de la réussite des élèves et étudiants qui lui sont confiés. Ce faisant, il n’oublie à aucun mo-ment le bien-être et la sécurité des élèves ainsi que ceux du personnel en fonction dans l’établissement. Des centaines de familles portent témoignage à Isaac Touitou de son engagement. ORT France, en l’assurant de toute sa confiance et de sa solidarité dans ces moments pénibles, l’encourage vivement à poursuivre dans la voie qui a fait son succès.

Pour mémoire, le lycée ORT Da-niel Mayer est lié à l’Etat par un contrat d’association. Il est donc tenu d’accueillir les élèves et étu-diants sans distinction d’origines, de croyances ou de religions, à la condition expresse qu’ils res-pectent le caractère propre d’éta-blissement juif. Cette ouverture est aussi la marque du vivre-ensemble que veut promouvoir l’ORT !

Lucien KalfonPrésident

Communiqué d’ORT-FranceParis, le 30 avril 2015

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Cette nuit à Las Vegas, l’Améri-cain Floyd Mayweather a rem-porté aux points « le combat du siècle » face au Philippin Man-ny Pacquiao, unifiant les titres dans la catégorie des welters en ajoutant la ceinture WBO à celles de WBA et WBC qu’il dé-tenait déjà. Weaweather devient le plus grand boxeur de tous les temps, après avoir déjà acquis le titre de sportif le mieux payé au monde…

Mais c’est un tout autre thème qui nous intéresse ce matin: son atta-chement au judaïsme et à l’Etat Juif !

Aussi improbable que nous pour-rions le croire, Mayweather est au moins autant attaché au judaïsme que Mohamed Ali était lié à l’Is-lam. Et nous dirions même plus: au judaïsme tunisien (celui qui s’affiche avec de gros signes dis-tinctifs).

Nous en voulons pour preuve ces clichés originaux:

1. Mayweather avec un pendantif « Haï » (le nom de Dieu en hé-breu).

2. Une main contre le mauvais oeil et une étoile de David (typique des juifs tunisiens !!!)

Et ceux qui poussent l’enquête plus loin ne sont pas déçus: dans

la boutique de son site internet, on retrouve un produit « star » (qui n’est plus en stock tellement il a bien été vendu):

Enfin, dans une vidéo que l’on trouve sur Youtube, Mayweather parle de son attachement au ju-daïsme en expliquant « on m’ap-pelle le Juif Noir »

Alors, parlait il des juifs noirs (principalement d’Ethiopie) ou des Hébreux noirs (black hebrew), on ne sait pas vraiment… mais au vu de son hébritage, on pourrait croire qu’il s’agit de cette deu-xième possibilité… Les Black Hebrew sont sont un ensemble de groupes Afro-Américains consi-dérant que les hébreux premiers étaient en fait des noirs, et que les noirs actuels sont leurs descen-dants. Les thématiques de l’escla-vage, de la délivrance, de l’exode, expliquent cette identification aux anciens Hébreux, et la thématique du peuple élu renforce la fierté noire. Il existe en Israël une très grande communauté d’hébreux noirs dont le leader charismatique est décédé il y a quelques mois.

Quoi qu’il en soit, Mayweather est devenu cette nuit le plus grand boxeur de l’histoire. Et nous di-rons donc même: le plus grand boxeur juif de l’histoire !

On attend à présent qu’il annonce son alyah…

Floyd Mayweather, le plus grand boxeur de l’histoire,

est un « juif tunisien » !

Les contours d’un nouveau gouvernement Netanyahu se dessinent

Benjamin Netanyahu a jusqu’à mercredi pour former un nou-veau gouvernement israélien mais il doit pour cela tenter de concilier les intérêts des diffé-rents partis avec lesquels il dis-cute pour former une coalition.

Après la victoire du Likoud, son parti de droite qui a remporté 30 sièges sur 120 aux législatives du 17 mars, M. Netanyahu s’efforce de constituer avec cinq partis na-tionalistes et religieux une majori-té de 67 députés sur 120.

Il a conclu cette semaine des ac-cords avec deux alliés potentiels: le parti de centre droit Koulanou (10 sièges) et la Liste unifiée de la Torah (6 sièges), ultra-orthodoxe.

Voici l’état des lieux des discus-sions sur les principaux points en débat:

Des concessions aux ultra-ortho-doxesL’accord avec la Liste unifiée pré-voit l’annulation des réductions des allocations familiales et la reprise du versement des subven-tions pour son réseau d’écoles in-dépendant. Du pain bénit pour un parti dont les électeurs sont pour la plupart des familles nombreuses et pauvres.

Les jeunes ultra-orthodoxes qui refusent de faire le service mili-taire ne seraient plus poursuivis. Ces poursuites avaient été impo-sées par le précédent gouverne-ment au nom de l’équité avec les laïcs, contraints à trois ans de ser-vice pour les hommes, deux pour les femmes. Des milliers de jeunesorthodoxes bénéficiaient aupara-vant d’une exemption.

La réforme du logement et des

banques

Aux termes de l’accord avec Kou-lanou, Moshé Kahlon, le dirigeant de ce parti, ancien ministre du Li-koud, va obtenir le portefeuille des Finances. Il s’est engagé à des ré-formes dans les secteurs du loge-ment et des banques, pour réduire le coût de la vie et les inégalités sociales.

Son parti pourrait hériter aussi des ministères du Logement et de l’Environnement.

Les Affaires étrangères et le pro-cessus de paixLes négociations sont toujours en cours avec Israel Beiteinou (six sièges), parti du ministre des Af-faires étrangères sortant Avigdor Lieberman. Il devrait garder son poste. Il réclame l’entière respon-sabilité du dialogue, crucial, avec les Etats-Unis. Il veut la haute main sur un futur processus de paix au Moyen Orient qui devrait être, selon lui, un effort régional et non plus seulement une discussion bilatérale avec les Palestiniens.

Les deux dossiers relèvent jusqu’à présent du domaine réservé de M.Netanyahu. M. Lieberman exige en outre que le gouvernement adopte comme objectif stratégique l’éviction du pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza.

Les pouvoirs de la Cour su-prêmeM. Netanyahu est soumis aux pressions pour limiter les possi-bilités de la Cour suprême d’in-valider des lois que voterait le parlement mais qu’elle jugerait contraires aux lois fondamentales du pays.

Les pressions portent également

sur la procédure de nomination des juges de la Cour. Les désigna-tions seraient assurées par une ma-jorité d’hommes politiques et non plus de juristes.

Le procureur général Yehuda Weinstein s’est fermement opposé à de telles initiatives susceptibles selon lui de porter atteinte à l’in-dépendance de la Cour.

Moshé Kahlon aurait obtenu un droit de veto sur tout projet de loi qui rognerait les pouvoirs de la Cour suprême, ou qui définirait Israël comme un Etat juif. Une telle loi, selon de nombreux ju-ristes, institutionnaliserait les dis-criminations contre les minorités, notamment les Arabes israéliens (17% de la population).

La réforme des médiasM. Netanyahu exige un droit de veto sur toute réforme touchant aux médias, en particulier Israel Hayom, le quotidien le plus diffu-sé du pays, qui soutient totalement le Premier ministre sortant. M. Netanyahu n’était pas parvenu fin 2014 à empêcher un vote prélimi-naire du parlement visant à inter-dire la diffusion gratuite d’Israel Hayom.

L’éducationNaftali Bennett, dirigeant du Foyer juif (8 députés), parti natio-naliste religieux, devrait obtenir le ministère de l’Éducation, qui représente le deuxième budget de l’Etat après la Défense. Ce parti devrait également obtenir le porte-feuille de Agriculture et prendre le contrôle de la division de l’Orga-nisation sioniste mondiale chargée du transfert de fonds publics aux colonies israéliennes de Cisjorda-nie et du plateau du Golan occu-pés, ont indiqué les médias.

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Un Palestinien a tenté lundi de poignarder des Israéliens dans une station de tramway de Jéru-salem-Est, occupée et annexée, avant d’être blessé par des tirs de gardes de sécurité, a indiqué la police israélienne.

L’assaillant, identifié comme un habitant palestinien de Jérusalem âgé de 35 ans, a été touché par ces tirs de gardes de sécurité privés, qui étaient postés à cette station, avant de pouvoir blesser qui-conque, a précisé la police dans un communiqué.

Plusieurs attaques, à la voiture-bé-lier ou au couteau, ont eu lieu dans la Ville sainte et en Cisjordanie occupée depuis la guerre dans la bande de Gaza l’été dernier, la majorité visant des civils et des militaires israéliens.

Il y a une semaine, les forces de sécurité israéliennes avaient abat-tu deux jeunes Palestiniens ayant attaqué des policiers israéliens lors de deux incidents isolés en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.

Jérusalem-Est: un Palestinienattaque des Israéliens au couteau

Texas: fusillade lors de l’exposition de caricatures de Mahomet, deux hommes armés ont été abattus

Deux hommes armés qui se sont attaqués à un bâtiment où se te-nait un concours de caricatures de Mahomet, en présence du po-puliste néerlandais Geert Wil-ders, ont été abattus après une fusillade. Un policier a aussi été blessé.

Deux hommes qui avaient ouvert le feu contre une exposition de caricatures de Mahomet ont été abattus par la police dans la ville de Garland près de Dallas vers 19 heures, heure locale. Les deux sus-pects se sont garés devant le centre d’exposition avant d’ouvrir le feu, blessant un policier qui gardait les lieux. Les forces de l’ordre ont immédiatement répliqué en tuant les deux agresseurs dont l’identité n’a pas été révélée. L’attaque s’est déroulée alors que les organisa-

teurs de l’exposition intitulée Mo-hammad Art Exhibit and Contest, l’association American Freedom Defense Initiative (Afdi), s’apprê-tait à décerner un prix de 10.000 dollars au gagnant de ce concours de caricatures de Mahomet.

Le populiste néerlandais Geert Wilders qui participait à la mani-festation s’est dit «choqué… C’est une ateinte à la liberté d’expres-sion de tous».

Cette manifestation avait été orga-nisé au nom de la liberté d’expres-sion, après le massacre qui a tou-ché la rédaction de Charlie Hebdo le 7 janvier dernier à Paris. La pré-sidente de l’association, Pamella Geller a été évacuée d’urgence. Cette exposition avait provoqué la colère de nombreux musulmans qui jugent ces dessins blasphéma-toires. «Ce sont seulement des ca-ricatures, ça suffit» avait répondu Pamela Geller à ses détracteurs. Le monde musulman doit arrê-ter d’imposer sa sauvagerie sur le monde non-musulman et laïc. C’est l’heure de se tenir debout».

«Mauvais goût»En annonçant le concours en fé-vrier, elle avait évoqué l’attentat

contre les locaux de Charlie Heb-do à Paris en janvier et déploré que des musées français aient retiré des œuvres sujettes à controverse. «C’est ainsi que la France répond au massacre des djihadistes à Charlie Hebdo? Honteux». L’ins-tallation de l’artiste Zoulikah Bouabdellah intitulé «Escarpin sur tapis de prière» avait notamment été retirée à la demande de son auteur, à Clichy-la Garenne, dans les Hauts-de-Seine, avant d’être réexposée.

L’exposition et le concours se te-naient au Curtis Culwell Center à Garland (Texas) dans la banlieue de Dallas où avait été organisée en février une conférence intitulée «Stand with the prophet» destinée selon ses organisateurs à com-battre l’islamophobie.

La directrice exécutive de la branche texane du Council on American-islamic relations (Cair), Alia Salem avait estimé que le concours de caricature de Maho-met ne visait qu’à mettre de l’huile sur le feu. «C’est de bien mauvais goût. C’est une tentative éhontée de faire réagir la communauté».

Le Figaro

Page 8: Israël Actualités n°345

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Les Palestiniens vont tenter d’expulser Israël de la FIFA, a rapporté samedi l’agence d’in-formations Reuters.

Jibril Rajoub, président de la Fé-dération palestinienne de football, compte ce faire au congrès de l’instance dirigeante du football mondial le 29 mai.

L’année dernière, M. Rajoub avait accepté d’abandonner une réso-lution exhortant les délégués à prendre des sanctions contre Israël lors du Congrès de la FIFA à Sao Paulo, mais il a déclaré vendredi qu’il irait de l’avant avec la même proposition à Zurich cette année.

L’Autorité palestinienne a déjà demandé à la FIFA de suspendre Israël, dénonçant “son compor-tement raciste à l’encontre des Arabes” et la création de “cinq clubs dans des colonies implan-tées sur les terres occupées depuis 1967, clubs qui participent aux championnats nationaux israéliens en violation du droit internatio-nal”.

Le président de la FIFA, Joseph Blatter, a indiqué début avril être opposé à la suspension d’Israël de l’organisation.

E.L Israpresse

Faut-il rappeler aux pays de l’Union Européenne qu’Israël est une démocratie. Ce qui si-gnifie notamment que sa poli-tique étrangère se fixe dans sa capitale Jérusalem, par un gou-vernement et un parlement lé-gitimes et pas à Paris, Londres, Bruxelles ou Stockholm. Non seulement sa politique étrangère mais aussi et surtout sa nature et sa définition : un Etat juif et démocratique.

Juste avant le 67e anniversaire de l’Etat d’Israël, un Rapport du site NGO Monitor a voulu se focali-ser sur un point : la naqba, ou « catastrophe » qu’aurait constituée pour les Arabes de Palestine la création de l’Etat d’Israël. NGO Monitor scrute notamment les ac-tivités de nombreuses NGO qui agissent sous couvert de la noble cause des Droits de l’Homme mais se livrent en réalité à de virulentes campagnes anti-israéliennes voire antisémites avec des sources de fi-nancement venues d’Europe. Le Rapport confirme une intense activité d’ingérence internationale qui tente à coup de millions de dollars d’influer sur le débat po-litique et sociétal israélien dans le but de peser sur les décisions de demain.

Il existe en Israël une kyrielle d’organisations d’extrême gauche – juives et arabes – qui luttent contre la définition sioniste et juive de l’Etat d’Israël. Leurs mo-tivations sont souvent différentes mais le résultat final – s’il se pro-duisait – serait le même.Les organisations arabes israé-liennes contestent l’idée même d’un Etat juif et tentent de pro-mouvoir celle d’un « Etat de tous ses citoyens » dénué d’identité, en espérant que la démographie et le droit au retour des « réfugiés » feront un jour le reste et transfor-meront Israël en un Etat arabe de Palestine. De leur côté, les ONG juives, partant d’un sentiment d’auto-culpabilité propre à l’ADN juif, veulent au nom des principes universels « réparer l’injustice » commise envers les Arabes en 1948.Tous ces mouvements se re-trouvent sous le dénominateur commun de la « naqba ». Dans ce duo, les organisations juives jouent à merveille le rôle de « compagnons de route » pour ne pas dire d’idiots utiles pour une cause qui les écraserait sans pitié si par hypothèse elle l’emportait un jour.

Il est difficilement compréhen-sible et admissible que des démo-craties se permettent ainsi en sous-main ou au grand jour de s’ingérer dans la vie d’une autre démocratie qu’elles qualifient en plus « d’amie ». Aucun des pays impliqués dans ce circuit ne tolérerait une telle ingérence dans leur politique et à fortiori dans ce qui fait leur identi-té nationale. Aux Etats-Unis, toute association est obligée de déclarer le moindre dollar perçu d’un pays étranger. En Israël, un tel texte n’arrive même pas à passer le cap du Conseiller juridique du gouver-nement.Le rapport de NGO Monitor, pu-blié le 20 avril cite au moins cinq ONG israéliennes qui sont finan-cées par des fonds européens ou internationaux et qui militent pour la reconnaissance de la « naqba » ainsi que le « droit au retour », synonyme de la fin de l’unique Etat juif au monde. Elles ont pour nom Zoch’rot, Adalah, Baldna, Combattants for Peace et +972 Magazine. Ces organisations ont un commun la dénonciation du sionisme, la commémoration de la naqba voire sa comparaison à la Shoah, l’appel à un retour massif en Israël de « réfugiés palestiniens », le soutien au boycott d’Israël et sa délégitimation sur la scène

internationale. Tout cela avec de l’argent européen ou de l’ONU !

Certes, le financement n’est pas toujours direct et passe parfois par des associations européennes elles-mêmes financées par les Etats dans lesquelles elles ont leur siège. Leurs bailleurs de fonds sont entre autres l’Union Euro-péenne, l’UNDP (United Nations Development Programme), la France, la Suisse, l’Allemagne, le Royaume Uni, l’Espagne, la Bel-gique, la Suède, les Pays-Bas, l’Ir-lande ou le Danemark.

Ainsi, sous couvert de défense des droits de l’Homme ou de com-bat en faveur de la justice, ces pays européens financent en ré-alité la haine, l’antisémitisme, le révisionnisme, la perpétuation du conflit et la remise en question de l’existence même de l’Etat d’Is-raël.Le sentiment qui en ressort est que ces Etats tentent par des moyens détournés de saper les fondations de cet Etat qu’ils se sont sentis obligés de reconnaître après la Shoah. C’est un phénomène qui n’a pas son pareil au monde : des Etats et une multitude d’organisa-tions qui effectuent un travail de fourmi au sein d’un autre Etat afin

de déstabiliser ses bases et sa rai-son d’être, au moyen d’antennes locales.

L’Europe a réellement un pro-blème récurrent avec la question juive.La politique officielle de l’Union Européenne vis-à-vis d’Israël est déjà très partiale sur la scène in-ternationale. L’attention que le Vieux continent porte à ce qui se passe dans ce petit pays est sans commune mesure avec d’autres conflits autrement plus sanglants.

Mais ce n’est là que la partie émergée de l’iceberg. Un combat sournois se livre aussi en sous-sol, à coups de millions de dollars, pour tenter de changer le destin et la mission de l’Etat juif revenu sur la scène de l’Histoire. Avec le gracieux concours d’auxiliaires locaux.Etats européens – Vous êtes em-pêtrés dans tant de problèmes économiques, financiers, sociaux, sociétaux et identitaires. Gardez vos énergies et votre argent pour vous concentrer sur votre conti-nent qui chavire peu à peu au lieu de vouloir saboter l’extraordinaire expérience humaine qui se joue en Israël depuis 67 ans !Shraga Blum

Les Palestiniens vont exiger l’expulsion d’Israël de la FIFA

Européens, cessez de manigancer contre Israël

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9L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

L’impératrice de la diète s’en est allée

Un succès immédiat et planétaire

Elle s’appelait Jean Nidetch, avait 91 ans, et vient de décéder la semaine dernière. Elle laisse derrière elle un empire, celui du régime : Weight WatchersSon nom ne vous dit sans doute pas grand-chose. Pourtant, elle est sûrement un jour ou l’autre, entrée dans votre quotidien, lorsque la bonne cuisine juive vous a empêché d’enfiler votre jean trop serré ou votre maillot de bain à l’approche de l’été. Elle est la preuve vivante qu’une bonne hygiène de vie conserve,

puisque c’est à 91 ans que cette mère de famille américaine, qui voulait juste être moins com-plexée par ses bourrelets, a tiré sa révérence. Au terme d’une vie riche en aventures, consacrée à la minceur, au bien-être et à la forme. Tout commence dans son salon, dans les années 60. Née à Brooklyn en 1923, dans une fa-

mille juive, Jean Nidetch, née Slutsky, n’a connu que la lutte quand il est question de son poids. Elle décide alors d’arrê-ter les jeûnes, les privations, les crises de boulimie et les régimes fantaisistes en conviant d’autres copines enrobées à parler de leurs problèmes de poids.

Ensemble, elles partagent leurs connaissances plutôt pointues de la nutrition (parce qu’à force de courir après la minceur, elles ont toutes appris deux ou trois trucs utiles sur le sujet), leurs larmes, leurs rires, leurs complexes. Les bons moments et les jours de co-lère. Et s’entraident surtout. Jean, qui faisait près de 100 kilos pour

1,70 mètre en 1961, perd près de 40 kilos en un an. De quelques copines complexées, les réunions hebdomadaires sont devenues des meetings de grande ampleur, où elle doit refuser du monde dans sa maison. Deux de ses fidèles admi-rateurs la convainquent d’en faire une activité professionnelle.

Ainsi naît en 1963, la société Weight watchers International ! Le succès est immédiat : des franchises s’ouvrent dans toute la ville de New York puis dans tous les Etats-Unis, les livres de cuisine et de conseil de la papesse de la minceur se vendent par mil-lions. Weight Watchers devient une marque connue et reconnue dans le monde entier. C’est en-core, aujourd’hui, le moins dé-crié des régimes alimentaires, car il prône la modération plu-tôt que la privation et la frusta-tion, le respect de l’équilibre ali-mentaire et l’activité physique. Des versions cashers du régime existent même et des groupes de fidèles se créent sur les réseaux sociaux pour partager les bons plans minceur adaptés à la cui-sine de shabbat, aux plats de fêtes juives et surtout, aux règles de la casherout.

Bien sûr, entre temps, les réunions sur le canapé de Jean ont été rem-placées par des rencontres imper-sonnelles dans des salles de réu-nion, la pesée en début de séance a un côté infantilisant et rien, du livre aux cuillères-doseuses en passant par les yaourts allégés n’est oublié pour faire passer la ménagère au tiroir-caisse. Il n’em-pêche. Jean, la mère de famille grassouillette, avait profondément changé de vie en inventant Weight Watchers. Et aidé au passage des millions de gens de par le monde à en faire autant. En 1978, elle revendit son florissant business pour 71 millions de dollars. Une fortune qu’elle n’a apparemment pas su conserver pour des motifs encore obscurs.

Retraitée, elle vivait depuis de longues années dans un petit ap-partement de Parkland, en Floride, où elle s’est éteinte mercredi der-nier. Toujours aussi mince, même si, elle ne suivait plus son propre conseil de ne jamais sauter le pe-tit déjeuner. Elle préférait faire la grasse matinée. Elle disait qu’à son âge, ce droit-là, « elle l’avait bien gagné »…

Chèques à libeller à l’ordre de « FJF - Fondation du Patrimoine Juif de France »à adresser au Consistoire Central - 19, rue St-Georges, 75009 Paris

Dons en ligne : patrimoine.fondationjudaisme.orgLa Fondation du Patrimoine Juif de France est placée sous l’égide de la Fondation du Judaïsme Français

Renseignements : 01 49 70 88 07

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

MDA URGENCE: SÉISME AU NÉPAL

MDA URGENCE: SÉISME AU NÉPAL

Chers amis,

Nous sommes très fiers de la mission humanitaire menée par le Maguen David Adom au Né-pal.

Malgré le peu de relais média-tiques (hors communautaires) de notre action dans le paysage mé-diatique français, il est important que vous sachiez que le MDA a été la première organisation huma-nitaire présente sur le terrain.

Notre unité de médecins, paramé-dics et secouristes s’est déployée dans les plus brefs délais après avoir pris connaissance de l’am-

pleur du désastre et inquiète pour l’ensemble des ressortissants is-raéliens en détresse au Népal.

La délégation du MDA a exécuté avec efficacité la mission qu’elle s’était fixée avant son départ:

- Etablissement d’un hôpital de campagne qui est aujourd’hui éga-lement investi par les soldats de TSAHAL présents à Katmandou.

- Livraison de tonnes de denrées alimentaires et de matériel médi-cal à destination des populations locales.

- Prise en charge médicale des res-

sortissants israéliens.

- Rapatriement par avion médica-lisé des blessés israéliens les plus gravement atteints.

- Rapatriement des familles israé-liennes dont de nombreux couples accompagnés d’enfants ou de nou-veau-nés (en cours d’adoption).

Une partie de l’unité du Maguen David Adom se trouve toujours à Katmandou pour une durée encore indéterminée, la mission se pour-suit car nous sommes encore sans nouvelles de nombreux israéliens.

Vous trouverez en pièces jointes quelques photos de la mission hu-manitaire du MDA.

Bravo à eux, nous sommes très heureux de pouvoir vous faire partager notre fierté d’appartenir à cette magnifique organisation.

Victor WINTZDirecteur Général

Maguen David Adom France40, rue de Liège 75008 ParisDon en ligne : http://www.mda-france.org/don_en_ligne,324.htmlRECU CERFA EN RETOUR.

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Introduction : [Certains] …pas-sages du Talmud se sont impo-sés à mon esprit lorsque j’étais hospitalisé en situation critique. J’étais entouré d’une nuée de médecins qui polémiquaient sur mon cas, chacun argumentant pour la thérapeutique qu’il pré-conise. Je me trouvais au milieu d’eux, immobile comme une pierre, tel un muet qui ne peut ouvrir sa bouche, regardant leur visage avec bonté et supplica-tion. A mes questions il n’y avait point de réponses, chacun se dé-robait et s’esquivait…J’ai alors compris que ma délivrance était au-dessus de leurs possibilités. On ne pouvait même plus apai-ser mes douleurs et tous ceux qui me rendaient visite implo-raient pour moi la bonté divine et invoquaient les mérites des TSADIKIM.

J’ai alors commencé à com-prendre que j’étais abandonné aux mains de médecins “de chair et de sang” dont le pouvoir est limité alors que j’ai besoin d’une aide de la Transcendance et je me suis dit : “Si je ne me prends pas en charge, qui le fera pour moi ? Et qui pour-rait compatir sur mon sort plus que moi-même ?… “C’est alors qu’avec un cœur brisé et meurtri, je levais les yeux vers le Ciel, vers le médecin de toute chair qui réalise l’impensable et, avec des yeux couverts de larmes, j’ai imploré : “Maître du monde, de grâce ne me délaisse pas, ne m’abandonne pas entre les mains des médecins “de chair et de sang” car c’est de Toi que viendra ma guérison : Soigne- moi ô! D. et je guérirai car ma situation est déses-pérée et il n’y a pas de soutien et de délivrance hormis Toi”.Je me suis alors rappelé ce qu’ont dit nos sages : “La prière d’un malade pour lui-même est plus importante que tout » ! Il m’est alors venu à l’idée de faire appel à des Avocats intègres, au soutien des TSADIKIM réputés pour leurs miracles, ainsi je prierai d’“en bas” et eux plaideront ma cause

d’“en haut” et je me suis dit : “Si D. est avec moi et me délivre de ma détresse -Beli -Néder - j’écri-rais un livre sur les mérites des TSADIKIM, leurs exploits et leur sainteté”.Et D. exécute la volonté de ceux qui le craignent au point d’annuler Sa Volonté au profit de la leur et c’est ainsi que sa Gloire s’affermit lorsqu’on évoque les miracles sur-venus de par leur intervention.Et “Béni celui qui écoute la prière” : D.’ a accepté ma supplique, non pas du fait de mon mérite, mais de par le mérite de mes ancêtres et celui des TSADIKIM que j’ai implorés, il m’a redonné vie et m’a guéri : -“Béni soit celui qui fait revivre et donne la guérison !”Et je viens ce jour - agenouillé et prosterné devant Lui - pour le glo-rifier par ma bouche et ma langue. Et même si j’avais eu la résistance des rochers et la longévité de Ma-thusalem, cela ne m’aurait pas suf-fi pour Le glorifier et Le congra-tuler - à un pour une myriade - de tous les biens qu’il m’a accordés depuis ma naissance jusqu’à ce jour. Je souhaite qu’il me soit ap-pliqué ce que nos Sages ont dit : “Chaque personne qui a bénéficié d’un miracle et entonne un chant de reconnaissance est assuré que ses fautes lui sont pardonnées”.Je me suis alors attelé à la tâche pour sortir ce livre par la grâce de l’Eternel. Il m’a aidé à mettre à exécution ma bonne intention jusqu’à ce que j’aie pu ce jour faire la bénédiction pour une tâche achevée : “Béni soit celui qui m’a fait vivre, perdurer, et m’a permis de parvenir jusqu’à ce jour ! Qu’il Grandisse encore son Bien envers moi et me permette d’avoir la pos-sibilité d’éditer les autres écrits et contributions Toraniques qui peuvent avoir une utilité pour le public et que je n’arrive pas bre-douille au monde futur. AMEN et que D. Décide ainsi. »

Ainsi, Rabbi Rahamim qui était condamné par la médecine, a pu guérir, écrire et faire paraître ce livre en 1992 - suivi par bien

d’autres tout en rayonnant de joie et de spiritualité et en s’occupant des Œuvres de Bienfaisance qu’il a fondées , financées par l’ inegralité des recettes de ses livres, jusqu’à son décès (18/09/2001.le premier jour de Roch Hachana, après l’écoute des 100 sons du shofar et des Téhilim) D.’ en soit loué! ! Nous avions prévu un Gala de Bienfaisance le 3 Mai 2015 , Hil-loula de Rabbi Meir Baal Hannes; pour des raisons indépendantes de notre volonté , nous avons dû reporter cette soirée à une date ul-térieure. Nous vous prions de nous en excuser tous les réservataires ont déjà reçu leur chèque de réser-vation en retour Pour célébrer ce miracle et perpétuer ce Neder de rendre Hommage et Louanges aux Tsadikim, nous sollicitons plus particulièrement votre Générosité, en cette période des hilloulot , pro-pices aux Miracles Tsadikim .

• Dans son livre « Leet-Metso »,(p690 à 695 du 3è tome) Rabbi Rahamim relate • Les Faits Miraculeux survenus au sein de la Famille en introduisant ainsi : « Pour bien montrer que tout tient à La Pro-vidence, que la Délivrance de l’ Eternel survient en un instant et que la miséricorde divine entoure celui qui met sa confiance en Lui, il est de notre devoir de raconter un miracle. La diffusion d’un fait miraculeux est une Mitsva, car le nom de D’en sort grandi et la foi en la Torah et en ses Sages renfor-cées ; dans ce but sacré je rapporte ici… » 3 faits miraculeux survenus à son père Rabbi Baroukh Zatsal et son grand Père Rabbi Shlomo Bénamara Zatsal qui entretenait une Yeshiva dans sa maison mais refusait tout subside provenant de l’étude de la Torah ; comment alors va-t-il pu survivre ? C’est là qu’interviennent les faits mira-culeux ! (il serait trop long de les raconter ici ; merci de se rapporter à la source )• On pourrait alors se po-ser la question : Comment ont-ils pu mériter ces prodiges ?

Un début de réponse est peut-être dans l’esprit d’une petite anec-dote que rapporte Rabbi Raha-mim à la page 500 de son livre TESHOUAT-TSADIKIM : « Alors que j’étais encore Talia, (Petit Agneau en Araméen), j’ac-compagnais parfois mon père pour ses affaires : la route était courte si on contournait le Mellah et plus longue si on le traversait. A ma question : « pourquoi ral-longer inutilement ? » mon père me répondit : « en traversant le Mellah on pourrait rencontrer quelqu’un qui a besoin d’aide ou d’un soutien quelconque. Nous aurons alors la chance de pouvoir l’aider… » Cette réponse est restée gravée en mon cœur jusqu’à ce jour car j’ai compris qu’il poursuivait la Bienfaisance et n’attendait pas qu’elle vienne à lui.C’est ce principe qui guida la vie de Rabbi Rahamim dont les ver-tus cardinales furent l’Amour du Prochain et la Bonté qui en dé-coule. A notre tour d’aller au-de-vant du HESSED et ne pas at-tendre qu’il vienne frapper à nos portes! Comme vous le savez AHAVAT-RAHAMIM effectue quotidiennement un travail consi-dérable en Israël, dans tous les do-maines de la Bienfaisance, recon-nu et apprécié de tous. En France, nous sommes également sollici-tés, par des centaines de dossiers dramatiques et nous ne pouvons malheureusement les satisfaire tous faute de moyens financiers. Parfois cela relève de « Pikouah Nefesh » (sauvetage d’une vie, ce qui équivaut au sauvetage d’un monde en entier) Nous n’avons pas la possibilité-pas plus que les démunis que nous représen-tons- d’aller frapper à votre porte pour crier notre rage et notre dé-sespoir …c’est donc à vous d’ aller au-devant de cette Mitsva en nous adressant votre Don de soutien à Ahavat-Rahamim qui vous permettra d’associer la Joie de la Bienfaisance à la Hilloula de Rabbi Meir Baal Hannes, et Rabbi Shimon Bar Yohaî, propices aux

miracles et à la réalisation de tous vos Bons projets, dans le Bonheur la longévité et la Bonne Santé , Amen ! Nous vous rappelons que Aha-vat-Rahamim est entièrement gé-rée par des Bénévoles : il n’y a ja-mais eu un seul salaire, et les frais incontournables sont couverts par les contributions du Comité.

Votre Don est donc pure TSE-DAKA, amplifiée par nos béné-voles tous dévoués et idéalistes !En outre les reçus CERFA que nous vous délivrons vous per-mettent de récupérer en avoir fiscal les 2/3 du Don que vous avez adressé aux plus démunis.

Dr Joseph BENAMARA Pré-sident de l’Association Loi 1901 AHAVAT-RAHAMIM Tel : 06 63 12 54 52AHAVAT-RAHAMIM 12, Rue de L’ISLY 75008 PARIS Site: ahavat-rahamim.org

Le GALA de BIENFAISANCE d’AHAVAT-RAHAMIM est REPORTE Indépendamment de notre Volonté. Désolés, mais est-ce vraiment l’essentiel ?!

Doit-on DINER pour DONNER ? Et si votre Générosité avait plus de Mérite sanscontrepartie ? Et si on offrait ce repas manqué à ceux qui ont faim ?! CHICHE !

Telle est notre conception à partir de textes qui inspirent notre Action :INTRODUCTION à son livre «TESHOUAT TSADIKIM»

par Rabbi Rahamim Bénamara Zatsal Fondateur des Œuvres de AHAVAT-RAHAMIM

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Le nouveau chef de l’Etat Islamique adhère strictement à la Charia

Le Pentagone a nié qu’al-Bag-hdadi avait été blessé dans une frappe aérienne, mais signale qu’il récupère. Que le Penta-gone nie une vérité reste inexpli-cable, d’autant que si le fait est avéré il est à leur avantage. Quoi qu’il en soit, le nouveau chef présumé représente la «sagesse djihadiste» et se montre sévère quant à l’application des règles de la Charia. Biensûr, tout cela n’a rien à voir avec l’Islam.

“Abu Alaa al-Afri remplacerait al-Baghdadi comme dirigeant de l’Etat Islamique” par Roi Kais, Ynet News, 2 mai 2015:

Abou Alaa al-Afri, que l’on dit être le chef par intérim de l’État is-lamique depuis que le Calife Abou Bakr al-Baghdadi aurait été gra-vement blessé dans une tentative d’assassinat, est un personnage mystérieux sur lequel circulent très peu d’informations crédibles.

Il était le bras droit d’al-Baghdadi et même avant la blessure invali-dante d’al-Baghdadi, al-Afri avait un rôle dominant dans la direction de l’organisation terroriste. Mais au-delà – on sait très peu sur lui.

Vendredi, le journal britannique le Guardian a rapporté que le chef de l’Etat Islamique Abu Bakr al-Ba-ghdadi était immobilisé par une blessure à la colonne vertébrale, victime d’un raid aérien de la coa-lition sous commandement améri-cain dans l’ouest de l’Irak au mois de mars.

Selon le rapport, al-Baghdadi est suivi par deux médecins de la ville de Mossoul, mais il se peut qu’il ne soit pas en mesure de revenir à la tête de l’organisation. Pour l’instant, du moins, son adjoint al-Afri a pris le commandement.

Que le rapport du Guardian soit exact ou non, les rapports sur les blessures graves d’al-Baghdadi se sont multipliés récemment, et la

conviction que al-Afri est main-tenant à la direction était admise communément avant même le rapport de vendredi.

Al-Afri, un ancien professeur de physique dont l’âge est inconnu, est né dans la ville d’al-Khidr, à quelque 80 km au sud de Mossoul, la ville irakienne stratégique sous contrôle de l’Etat islamique de-puis l’été dernier.

Comme al-Baghdadi, al-Afri a été, pendant des années, un membre d’Al-Qaïda – l’organisation qui a donné naissance plus tard à l’État islamique. En 1998, il est allé en Afghanistan, et plus tard a fait son chemin dans les rangs d’Al-Qaïda. Il était loyal au chef de la branche irakienne de l’organisation, Abou Moussab al-Zarqaoui.

En 2006, al-Afri aurait été l’un des fondateurs du Conseil de la Chou-ra moudjahidin d’Irak, un groupe djihadiste en lutte contre les forces armées américaines qui avaient envahi l’Irak et renversé le régime de Saddam Hussein.

Il a été arrêté par l’armée améri-caine et emprisonné dans les pri-sons américaines en Irak, mais a été libéré plus tard. Alors qu’il était emprisonné, il prononçait des sermons aux prisonniers, dont beaucoup ont été touchés par ses positions radicales. Certains ont rejoint plus tard l’État islamique et d’autres organisations jihadistes.

Certains disent qu’après la mort en 2010, des hauts dirigeants irakiens d’Al-Qaïda Abou Omar al-Bag-hdadi et Abou Ayyoub al-Mas-ri, al-Afri est devenu le meilleur candidat d’Oussama Ben Laden pour mener la branche irakienne d’Al-Qaïda, ce qui indique son de-gré de popularité parmi les leaders djihadistes.

Dr Hisham al-Hashimi, un conseil-ler du gouvernement irakien, a déclaré au magazine américain

Newsweek il y a quelques jours que la position d’al-Afri dans l’État islamique est meilleure au-jourd’hui que celle du chef de file proclamé Abou Bakr al-Baghdadi.

Al-Afri est « plus important, et plus intelligent, et a de meilleures relations. C’est un bon orateur avec un fort charisme « , a dit al-Hashimi à Newsweek. « Tous les dirigeants de Daesh trouvent qu’il a beaucoup de sagesse djihadiste, et une bonne capacité de com-mandement et d’administration », a-t-il ajouté, en utilisant en langue arabe le nom de l’État islamique.

Les responsables irakiens disent que quand al-Afri était en charge des autorités de la charia dans le nord de l’Irak, il était très strict ….

… La montée d’Al-Afri au pou-voir en tant que chef officiel de l’organisation ne doit pas être perçue comme le renversement d’al-Baghdadi, étant donné que même avant la blessure d’al-Ba-ghdadi, al-Afri avait été « chef suprême » de l’organisation et c’était ses généraux qui pilotaient les mouvements militaires d’ISIS.

Les rapports antérieurs caracté-risaient al-Baghdadi comme le « chef spirituel » de l’Etat Islamique, soulignant que sa nomination à la tête d’ISIS a été principalement destinée à donner à l’organisation un sceau d’approbation religieuse.

Et si l’approbation est le facteur clé, alors al-Afri pourrait faire face à un réel problème en raison de ses origines turkmènes. Le journal Alquds Alarabi a affirmé cette se-maine qu’al-Afri ne peut pas être le calife de l’État islamique parce qu’il est ni arabe ni hachémite.

Jihad Watch – 2 mai 2015 – Par Robert Spencer. Traduction Europe Israël

© Copyright Europe Israël

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Séisme au Népal: violentes répliques, plus de 2500 morts

De violentes répliques ont se-coué dimanche le Népal et sa ca-pitale Katmandou, déjà très du-rement éprouvés, au lendemain du séisme dévastateur qui a fait plus de 2.500 morts, tandis que la communauté internationale accélère son assistance au pays himalayen.

La secousse la plus forte a atteint la magnitude 6,7 dans une zone si-tuée au nord-ouest de Katmandou, non loin de la frontière chinoise, selon l’Institut américain de géo-physique (USGS).

Elle a été ressentie jusqu’au mont

Everest, où elle a déclenché de nouvelles avalanches, selon des alpinistes sur place.

« On vient juste d’avoir notre plus forte réplique jusqu’à présent ici au camp de base de l’Everest. Plus petite que la secousse originelle, mais le glacier a tremblé et ava-lanches », a tweeté un alpiniste, Jim Davidson.

Selon la police népalaise, le trem-blement de terre de magnitude 7,8 a fait plus de 2.500 morts et des milliers de blessés – le plus meur-trier depuis 80 ans.

En Inde, les autorités ont fait état de 57 morts, en majorité dans l’Etat oriental du Bihar. Dix-sept personnes ont trouvé la mort au Tibet, selon la presse officielle chinoise. Le tremblement de terre a aussi touché le Bangladesh.

Ce bilan est susceptible de grim-per et les agences humanitaires sur place ont toujours le plus grand mal à évaluer l’ampleur des des-tructions et des besoins.

« Nous avons déployé toutes nos ressources pour les opérations de recherche et de secours », a affir-mé le porte-parole de la police na-tionale, Kamal Singh Bam.

« Nous avons dépêché des héli-coptères dans les zones reculées. et nous fouillons les décombres des immeubles effondrés pour voir s’il y a des survivants », a souligné M. Bam.

Selon l’USGS, le séisme s’est pro-duit à environ 80 kilomètres au nord-ouest de Katmandou. Les se-cousses ont duré entre 30 secondes et deux minutes à l’heure de midi samedi.

L’État islamique a publié en version électronique un long texte, «Drapeaux Noirs de Pales-tine», détaillant comment il pré-voit de conquérir Israël *. Nous pouvons juste dire maintenant que cette présence de l’Etat isla-mique près du plateau du Golan est un présage de plein de choses à venir, à moins que l’État isla-mique soit vaincu.

« Djihadistes à la frontière. Des combattants d’ISIS aperçus près du plateau du Golan, » Jerusalem Post, 30 Avril 2015:

Après que des sources étrangères aient rapporté mercredi que l’ar-mée israélienne commençait à ren-forcer ses troupes sur les hauteurs du Golan près de la frontière sy-rienne, les craintes s’intensifiaient jeudi que les combattants liés à l’État islamique approchaient de la région.

Selon les rapports, les renforts comprennent des chars Merkava et des véhicules blindés. La mise en place de la défense découle de rapports indiquant que l’un des groupes rebelles anti-Assad a juré allégeance à l’Etat islamique et que ce même groupe est derrière le «débordement» de tirs de mortier depuis le Golan syrien vers Israël ces derniers jours.

L’organisation en question est Sa-raya al-Jihad (Les Brigades du Ji-had), qui non seulement a juré al-légeance à l’Etat islamique, mais a aussi réussi à conquérir le village de Qahtaniya près de la frontière.

Selon des rapports en provenance de Syrie, le groupe djihadiste sun-

nite a réussi à établir une base près de la frontière, à seulement trois kilomètres du kibboutz Ein Zivan sur les hauteurs du Golan israélien. La possibilité que les tirs d’armes légères qui ont frap-pé Israël le mercredi soient venus des combattants du groupe est à l’étude.

Israël suit les événements au-delà de la frontière, mais des respon-sables de Tsahal, prétendent qu’ils n’ont pas l’intention d’interférer dans la lutte entre les différents groupes rebelles et l’armée d’As-sad. La croyance est qu’aucun groupe syrien, et aucune armée n’est actuellement intéressé à agir contre Israël, mais dans les ins-tances militaires, des préparatifs sont faits dans l’éventualité que l’un de ces groupes tourne ouver-tement ses efforts militaires contre Israël.

L’armée israélienne sait que le point récemment conquis par Saraya al-Jihad était auparavant entre les mains d’al Nusra lié à al-Qaïda dont les combattants n’ont pas tenté de se mesurer à Tsahal. L’estimation est que les obus de mortier qui ont atterri en Israël mardi faisaient partie des ef-forts de l’Armée Syrienne Libre et du Front al-Nusra pour reconqué-rir la région ….

* Robert Spencer l’expose en dé-tail dans son prochain livre, «Le Guide Complete d’ISIS pour les Infidèles» [The Complete Infi-del’s Guide to ISIS].

Source : Jihad Watch 2 mai 2015Traduction Europe Israël© Copyright Europe Israël

Des Combattants de l’État islamique repérés près des

hauteurs du Golan

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Je ne suis sans doute pas la seule à m’être étranglée devant cette information et à l’avoir relue dix fois pour être certaine d’avoir bien tout compris.

Voilà en substance ce que nous ap-prend une dépêche AFP du 29 avril dernier : Le Premier ministre a an-noncé la création « d’ici la fin de l’année », d’une structure chargée de prendre en charge les jeunes « de retour de zones de conflit ». Un dispositif s’adressant toute-fois à ceux ne faisant pas l’objet de poursuites judiciaires. Et sur la base du bénévolat.Pardon ?

On parle bien de ces jeunes Fran-çais qui ont pris fait et cause pour le djihad, complices de toutes les horreurs perpétrées par l’Etat Isla-mique, de la lapidation des homo-sexuels aux attentats commis en France en janvier en passant par l’égorgement et la crucifixion de chrétiens ?

Cette prise en charge se matéria-lisera par « un accompagnement individualisé, une prise en charge psychologique et un encadrement renforcé » a précisé le chef du gouvernement, ajoutant que « ces jeunes devraient retrouver toute leur place dans notre société ».

C’est une caméra cachée ? Un poisson d’avril pourri ?

Le Premier ministre croit-il vrai-ment que ces jeunes sont partis faire du tourisme et découvrir les lieux d’antique chrétienté dans ce qui est son berceau, ou encore qu’ils sont allés faire un bécot à une lointaine cousine qui vient d’accoucher ? Si l’on ne peut avoir la preuve des horreurs qu’ils ont commises, il est néanmoins im-

possible d’en ignorer la réalité. La clause de « ne faisant pas l’objet de poursuite judiciaire » énoncée par Manuel Valls n’est-elle pas ab-solument hypocrite?

Hormis leur bonne parole, qu’est-ce qui pourra prouver qu’ils n’ont participé à aucun combat ? Assi-milés à DAESH, ils sont désor-mais ennemis n°1 de la France. Et cela devrait pouvoir suffire à leur empêcher un retour sur le territoire national, ainsi qu’une déchéance de nationalité pour ceux qui en ont une autre. Combien de morts faudra-t-il dans les églises et les synagogues de France pour que le gouvernement prenne la mesure de ce qui se prépare ?

Manuel Valls est décidément en-touré de bisounours. A moins qu’il n’en soit un lui-même.

Et c’est donc le gentil contribuable français qui va loger, nourrir, blan-chir les djihadistes de retour de Syrie, histoire qu’ils aient le temps de se retrouver entre copains pour réfléchir à leurs prochains atten-tats. Et d’actualiser leurs dossiers pour toucher les allocs. Tenez, en janvier dernier par exemple, un djihadiste de retour en France avec une jambe et un œil en moins a ob-tenu une aide pour adulte handica-pé à hauteur de 800€/mois. Elle est pas belle la France ?

En revanche, pour des mesures vraiment dissuasives à destination des milliers de Français volon-taires pour le djihad, on repassera.

Parce que là ça donnerait presque envie d’aller faire un tour en Syrie. Ou de pleurer.

Raphaëlle Villemainbvdvoltaire.fr

Djihad : une structure pour les jeunes de retour de Syrie. Et ils auront la télé dans les chambres ?

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

L’intervention des Femen lors du 1er mai du FN était-elle programmée ?

Une série de fâcheux incidents sont venus ternir l’éclat du dé-filé organisé, comme tous les 1er mai, par le Front national entre la place des Pyramides et la place de l’Opéra.

1er mai : du monde au balcon

Si Marine Le Pen voulait démon-trer que François Hollande n’a pas plus le monopole de la pluie que celui du cœur, elle en a fait la démonstration en ce jour où l’on rend hommage au travail en lui donnant congé. Pour le reste, une

série de fâcheux incidents sont venus ternir l’éclat du défilé orga-nisé, comme tous les 1er mai, par le Front national entre la place des Pyramides et la place de l’Opéra.

La présidente du mouvement avait à peine déposé une gerbe de fleurs devant la statue dorée de Jeanne d’Arc qu’un individu d’un âge certain, vêtu d’une parka rouge dont l’enquête en cours devra dé-terminer si elle lui avait été four-nie par Laurent Wauquiez, surgis-sait de l’ombre où il se dissimulait et y allait à son tour de son dépôt

de fleurs au pied de la sainte. Puis l’homme, apparemment un désé-quilibré, se plantant théâtralement devant l’héroïne nationale, lui adressait un appel que l’on jugera au choix pathétique ou grotesque : « Jeanne, au secours. »Le ser-vice d’ordre du parti, eu égard à son âge, se gardait d’intervenir et laissait le trublion s’engouffrer dans une voiture qui l’attendait sur place.

Or, quelques minutes plus tard, le même personnage, bénéficiant se-lon toute probabilité de complici-tés au plus haut niveau du Front, parvenait à se hisser sur l’estrade où Marine Le Pen s’apprêtait à prendre la parole et saluait la foule qui, bizarrement, l’applaudissait. Puis, manifestement ravi de son numéro, il retrouvait sa voiture et s’éclipsait sans autre forme de procès. On n’en sait guère plus sur l’homme et ses motivations. Il serait pourtant d’ores et déjà établi que, par une coïncidence as-sez surprenante, il porte le même patronyme, pourtant assez peu ré-pandu, que le numéro un du Front et que la députée du Vaucluse qui, au demeurant, ne semblent pas le connaître autrement : Le Pen.

L’esclandre et son auteur évacués,

Marine Le Pen allait pouvoir enfin entamer son allocution lorsqu’un nouvel incident, déplorable ce-lui-là, s’est produit, dont la res-ponsabilité entière incombe à un parti qui a décidément bien du mal à se dédiaboliser.

Trois charmantes jeunes femmes, toutes les trois blondes, prenaient un bain de soleil sur un balcon de l’hôtel InterContinental, en dépit de la température frisquette de cette matinée. Leur tenue pour le moins décontractée et même fran-chement sommaire ne laisse aucun doute sur l’innocence et la pureté de leurs intentions. Certes, ces de-moiselles laissaient pendre leurs draps de lit jusque deux étages plus bas, en violation d’un arrê-té municipal de Robert Ménard, mais peut-on attendre de touristes sans doute étrangères qu’elles connaissent nos lois et nos décrets dans le dernier détail ?

Quoi qu’il en soit, alors que ces créatures de rêve se trémoussaient en cadence sur leur balcon et mul-tipliaient les saluts à la foule en signe de sympathie et même de connivence, le service d’ordre du Front, par une incroyable méprise, a cru y voir une preuve d’hostili-té. Deux ou trois gros bras se sont

donc rués à l’intérieur de l’hôtel, ont donné l’assaut à la chambre qu’elles y avaient louée et se sont livrés sur ces malheureuses sans défense à des actes d’une inqua-lifiable violence. Certes, les vic-times n’ont pas fait état devant la police tardivement accourue de la moindre lésion, de la moindre égratignure, bref du moindre dom-mage physique et se sont bornées à déposer une plainte, amplement justifiée, pour violation de domi-cile, mais l’affaire n’en revêt pas moins une gravité extrême.

Le comportement des nervis du Front nous ramène en effet, n’hé-sitons pas à le dire, aux heures les plus sombres de notre histoire. C’est miracle si le bilan humain de cette abominable agression n’a pas été plus lourd. Elle doit nous inciter à redoubler de vigilance et l’on peut espérer que notre gouvernement, qui jusqu’à pré-sent a fait preuve d’une faiblesse coupable envers le Front natio-nal, prenne enfin les mesures qui s’imposent pour barrer la route à un parti qui, de toute évidence, n’a pas sa place dans notre Répu-blique. Le fascisme est passé, il ne repassera pas.

bvdvoltaire.de

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17L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Le billet d’humeur de Bernard Korn BrzozaLorsque l’on revient d’Israël : l’arrivée à Roissy comme un at-terrissage sur une autre planète. Sans âme, sans couleur, sans odeur. A la différence de notre arrivée à Lod, c’est une joie qui se déverse sans retenu, des prières, enfin à la maison ce qui peut expliquer la précipitation indisciplinée des passagers de se lever de leur siège bien avant que l’avion n’arrive à son aire de stationnement, les portables en action et les voix emplissent en une cacophonie bruyante et rassurante les échos de ce retour en terre promise.

Le retour en France, l’agitation n’est plus la même reste une illu-sion, un bonheur momentanément perdu et lorsque le pilote annonce une phrase sublime « vous êtes chez vous dans cet avion et es-pérons votre retour « : qui peut se vanter de ne pas avoir ressen-ti un pincement au cœur ? Nous sommes en France, c’est moins drôle, la belle France est tourmen-tée, on s’agite ici, la menace d’un attentat à l’encontre d’églises évi-tée de justesse par l’interpellation du terroriste et la mise en garde à vue de ses complices supposés : de combien de milliers de soldats, policiers, gendarmes assurant la protection des sites chrétiens ? Des milliers, voire davantage, il ne suffit pas de bonne volonté, de vouloir protéger tout le monde il faut également le nombre ? Plus difficile en cette période d’écono-mie budgétaire, les risques se sont multipliés il y a une menace inté-rieure latente , dangereuse , incon-nue, présente que nous ne pouvons négliger. Après les sites Juifs, les synagogues, centres communau-taires, les écoles un traumatisme supplémentaire engage la France : il ne lui suffisait pas des Juifs, les églises le cœur spirituel fran-çais, la religion d’état même si nous sommes un pays laïcisé nous n’en demeurons pas moins pro-fondément catholique ; à voir les congés liés aux fêtes religieuses qui semblent inamovibles et il n’est pas question de les suppri-mer. L’agression d’un juif citoyen français à Saint Ouen tristement tabassé sans que l’on puisse re-trouver les coupables. Une de plus, dans l’indifférence norma-lisée faisant parti de la rubrique des faits divers quotidiens sans pour autant être considéré comme un phénomène de société. L’anti-sémitisme toujours actif, toujours violent, monstrueusement stupide et bien entretenu dans ces péri-phéries « relais de l’Islam ». Il y a

quelque chose de « pourri dans le beau royaume de France », le bien vivre ensemble, ou l’on écrit « ne pas sombrer dans le pessimisme » facile à dire, encore faut il que les mesures répressives soient à la hauteur des actions commises. Sanctions ridicules ! On peut être surpris que le discours officiel, les incantations du bien vivre en-semble, stigmatisation lointaine, assourdie, répétitive sans effet sur une catégorie de gens : ne pas les nommer est œuvre de sécurité pé-nale, une lâcheté de plus à mettre en évidence dans une société ou toutes les vérités ne peuvent être dites. Il nous faut vivre avec cette alternance peureuse, censurée parce que la démocratie est un alibi tenace dont se serve nos ennemis et qui culpabilise nos sociétés plus à la recherche de loisirs et de RTT. Une question, les Français sont ils entendus ? Leurs doléances sont elles écoutées ? « Je veux que la France tourne le dos à la médio-crité » a dit un politique important : je ne le cite pas, parce que le ri-dicule le frapperait de front et je ne pense que cela lui ferait plaisir. Dans le monde du textile il y avait une expression « plus ça change, plus c’est la même chose. »

La semaine passée, j’étais en Is-raël pour le Yom Hazikarom et le Yom Hatzmaout, j’avais décrit cette formidable émotion qui te-nait tout un peuple sous une solen-nité oppressante, intensité de cœur et paradoxalement après l’évoca-tion des deuils resplendissaient une lumière triomphante de vie, de joie : en l’espace d’un instant c’était les rires après les larmes. Quelle ultime force d’une Nation qui honore ses héros et transfigure en apothéose leur évocation. Il faut rappeler que 116 soldats sont morts sous les drapeaux en 2014. L’opération « barrière protectrice « ou « TZOUK EITAN » pour l’état major israélien. 67 soldats 5 ci-vils tués, 35 vétérans militaires dé-cédés de suites de leurs blessures : 11 veuves, 26 orphelins. A noter également 513 soldats de Tsahal dont les sépultures restent à trou-ver. J’aime à écrire sur la Shoah, non que ce passé indélébile risque de s’éloigner de mes pensées : D. préserve ! Un oubli qui peut s’ac-compagner par la disparition des derniers survivants. Vigilance ac-crue dans notre société portée par des égoïsmes primaires et de renie-ment. Fédérer les citoyens autour de la mémoire de la Shoah parce que chaque pays doit se confron-ter avec sa propre histoire. Yad Vaschem, allée des Justes parmi

les Nations « Hassidei oumot ha-olam » voté le 15/08/1953 à l’una-nimité à la Knesset plus de 25000 personnes ont risqué leur vie pour sauver des Juifs : tout ce rappel pour cette phrase découverte dans mes lectures que je tiens à citer et je souhaiterai qu’on la retienne « Hitler a perdu la guerre contre le monde libre le 8/05/1945. Et le 5 Iyar 1948 il a perdu sa guerre contre les Juifs »

Les Juifs de France sont les en-fants gâtés d’Israël : ils sont nom-breux, bruyants, tolérés, critiqués pour leur insupportable tenu. De fait, nous sommes la communau-té la plus représentée pendant les congés scolaires et notre alya massive est une force que les Is-raéliens supportent au mieux de cet inconcevable « toupet » : cela gène nombre de touristes de France et dans les hôtels les échos de leur attitude ne sont pas en notre faveur et guère glorieux pour notre image identitaire : les clichés demeurent. En fait, je critique leur éducation, le fait d’être Juif donne des droits et surtout des devoirs disaient Kennedy parlant de ces citoyens US. De plus, notre com-

munauté à besoin de bénévoles et dans ce paradoxe d’amour pour Israël ils ne s’engagent pas dans le devenir institutionnel juif en France. Un oubli, indifférence ! Je ne sais pas mais à aucun moment je ne mets en doute leur sensibilité et leur fidélité à leur identité juive. Un constat, l’amour d’Israël com-mence aussi par son engagement communautaire.

L’actualité est chargée : les drames, au Népal tremblement de terre, magnitude 7,9, plus de 5000 victimes : silence médiatique sur l’envoi d’un hôpital de campagne venant d’Israël : ce fait humani-taire n’est pas mentionnée au profit d’une médiatisation négative lors-qu’il s’agit d’une incursion terro-riste à l’intérieur de nos frontières. Un détail de la fracture entre nos élites dites républicaines, dans ces cimetières flottants « les gentils migrants islamistes jettent par-des-sus bord les migrants chrétiens ». Ca ne figure même pas n’est à la « une » des journaux. On parle d’une troisième guerre mondiale, je ne sais pas si nous sommes dans une configuration qui permette de le penser mais la juxtaposition des

faits laissent apparaitre certaines prémices d’un choc à venir si ce n’est pas du politiquement cor-rect de dire « de civilisation » : il est vrai que la ou les menaces propres à ce nouveau clash mor-tifère est sous jacent et portent nos inquiétudes à la limite d’une paranoïa collective , ravivent nos craintes à la lecture des « news » et des échecs de nos politiques en matière d’intégration. Et puis notre peur est aussi subséquente à la non action des politiques qui pour des raisons connues d’elles tentent de minorer ou d’ignorer les faits. Dans cette politique ou l’éphémère et de l’incertitude la bien pensance dicte ses choix et trouvent des raisons pour ne pas agir : ces faiblesses, ces doutes, ces renoncements présagent une terrifiante réalité dont nous serons les victimes que nous soyons Juifs ou Catholiques.

ISRAEL ACTUALITES 30/4/2015

Bernard Korn Brzoza

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Le Keren Hayessod a conclu un partenariat avec la Fondation France-Israël. Un accord qui se révèle profitable pour vos gé-néreux donateurs, notamment dans le cadre de l’ISF…Oui, effectivement, les personnes qui sont soumises à l’ISF vont devoir choisir la destination de cet impôt très particulier, puisque qu’elles peuvent déduire jusqu’à 75% du montant, en faisant no-tamment un don à une fondation

reconnue d’utilité publique. Et nous avons effectivement décidé de nous rapprocher de la Fonda-tion France Israël, dont les ob-jectifs rejoignaient les nôtres, à savoir, œuvrer pour que les jeunes de France puissent se rapprocher d’Israël. Pour cela, nous avons dé-cidé de soutenir ensemble un ma-gnifique programme qui a déjà fait ses preuves, Massa.

Quels sont les programmes qui bénéficient, au Keren Hayessod de ces levées de fonds ?Nous nous sommes justement fo-calisés sur ce seul programme, Massa qui touche de plus en plus de jeunes en France. 1400 jeunes sont partis en 2014-2015 et 1700 sont prévus pour 2015-2016. Le programme Massa, qui permet à des jeunes de 17 à 30 ans d’ef-fectuer un séjour en Israël durant entre 5 et 12 mois, dans des cadres extrêmement diversifiés n’est pas à la portée de toutes les bourses. Les études, le logement, les activi-tés et la prise en charge des partici-pants à Massa représentent un coût

important. Les parents, financent une bonne partie de ces dépenses et nous octroyons des bourses en fonction de critères socio-écono-miques, en plus de la bourse mi-nimale qui est offerte à tous les participants Massa. Nous souhai-tons qu’un maximum de jeunes puisse vivre cette expérience qui leur permet de connaître Israël de l’intérieur. Ce programme mis en œuvre dans le monde entier existe depuis plus de 10 ans. Il permet de manière incontestable à notre jeu-nesse de rester en lien avec Israël, pour la vie ! Et de trouver sa voie, ce qui est un avantage non négli-geable !

Pouvez-vous nous parler des liens qui se sont créés entre le Keren Hayessod et le pro-gramme Massa ?Le programme Massa est soute-nu par le Keren Hayessod dans le monde entier, ainsi que par les fé-dérations juives nord-américaines. Il a été initié par Ariel Sharon et se situe dans la même lignée que les programmes Taglit ou Bac Bleu

Blanc. Si nous sollicitons les do-nateurs dans le cadre de l’ISF pour ce programme en particulier, ceux qui ne sont pas redevables de cet impôt, peuvent également soute-nir Massa dans le cadre de notre campagne « classique » et béné-ficier également d’une réduction d’impôts. Nous sommes le seul organisme à soutenir ce type de séjours. Peu de gens savent que les aides qu’ils reçoivent de l’agence juive sont rendues possibles par les donateurs du Keren Hayessod dans le monde entier. Il faut le leur faire savoir, pour qu’à leur tour quand cela leur est possible, ils puissent aussi aider ceux qui en ont besoin. Massa crée du lien avec Israël, mais pas seulement.

C’est un projet ambitieux, qui per-met aux jeunes de découvrir la so-ciété israélienne, son économie, la manière dont on peut y trouver sa place en tant que jeune actif. Cer-tains participants ont choisi, à l’is-sue du séjour, de faire leur alyah, d’autres ont pu en tirer une expé-rience plus que profitable, pour leurs études ou leur carrière. Tous en gardent un attachement pro-fond, sincère et pérenne à l’Etat d’Israël. A l’unanimité, ces jeunes disent que Massa a changé leur vie. Œuvrer pour Israël et pour la jeunesse juive doit être notre prin-cipale mission. Car finalement, qu’y a-t-il de plus important que notre jeunesse ?

A Paris, le 20 mai 2015 de 12h30 à 14h30 : Vente aux enchères, or-ganisée par la Division féminine de collecte. De très jolis sculp-tures et toiles seront proposées à la vente à l’issue d’un cocktail déjeunatoire organisé au sein de la résidence de l’ambassadeur d’Israël en France.

A Lyon : le 15 juin 2015 – Grand Dîner de Gala – News and Mu-sic avec Boaz Bismuth et Sha-ron Laloum, candidate de The Voice saison 4. Sharon, dont la voix a enchanté le plateau et les coaches, poursuit sa jolie car-rière musicale en France. Pour autant la jeune Israélienne n’ou-blie pas ses racines !

A Nice : le 23 juin Judith Mergui pour son one woman show “Inch Alyah”

A Strasbourg : le 24 juin Judith Mergui pour son one woman show “Inch Alyah”

Dans son one woman show pétil-

lant «Inch’ Alyah» Judith aborde tous les espoirs idylliques qu’on a l’habitude d’associer à la fameuse montée en terre promise.

«Etre enfin dans un pays ou l’on sera tous frères»,» Adopter la langue de nos ancêtres», « Trou-ver son mazal»...etc... Cette mon-tée magique qui nous ouvrirait enfin toutes les portes... Crampon-nez-vous à vos sièges et accrochez vos ceintures car après la montée, c’est la descente et Judith ne nous épargne rien ! Avec franchise et humour elle nous dépeint son Is-raël à elle. Celui qui pique, qui coince, qui craque mais surtout celui ou l’on ne s’ennuiera jamais, Inch Alyah... C’est en 2007, une fois le diplôme du cours Florent en poche, que Judith Mergui quitte Paris et fait son Alyah. Un but bien précis lui trotte dans la tête: De-venir comédienne en Israël. Elle ne parle pas un mot d’hébreu et ne connaît personne dans ce domaine là-bas, mais ne voit pas pour au-tant où est le problème !Après un «ulpan» de cinq mois elle présente

les concours des trois grandes écoles d’art dramatique du pays et intègre celle de Seminar Haki-butsim. Trois ans plus tard, elle commence à jouer au théâtre à Tel Aviv dans diverses pièces, «Har-dufim», «Ahavat sheva habubot» , puis à la télévision dans la série Zaguri Imperia en 2014

En parallèle, elle aiguise sa plume et son sens de l’humour féroce pour nous livrer ses joies et ses déconvenues liées à l’alyah dans un one woman show énergique où l’ironie n’efface jamais la tendresse qu’elle porte à sa terre d’adoption et la fierté qu’elle éprouve d’avoir su y trouver sa place

Plus d’informations sur www.keren-hayessod.fr

Dr. Richard Prasquier, Président du Keren Hayessod France :« Qu’y a-t-il de plus important que la jeunesse ? »

Le Keren Hayessod vous offre un avant-goût d’été

Le Keren Hayessod lance une grande campagne afin de financer le programme Massa. Audacieux, intelligent et surtout très utile, Massa permet aux jeunes de découvrir Israël dans le cadre de leurs études ou de leurs projets professionnels. Un pont entre l’Etat Hébreu et les jeunes juifs du

monde entier qui profite à tous. Explications…

Sorties culturelles, humours, concerts, le Keren Hayessod sait œuvrer au bien de la communauté juive et de l’Etat d’Israël en nous offrant de jolis moments de loisirs. Plusieurs temps forts rythmeront dont les mois de mai et juin pour créer du lien avec ses généreux donateurs ou futurs

membres et nous mettre la tête en vacances au cours des mois de mai et de juin :

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19L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

L’AFDI, l’association organisatrice du concours de caricatures du prophète Mahomet prise pour cible dimanche par deux hommes armés au Texas, s’est fait une spécialité des campagnes publicitaires dénonçant l’islam et les pays musulmans.

L’American Freedom Defense Initiative (Initiative américaine de défense de la liberté), dirigée par Pamela Geller, une figure contro-versée et habituée des provocations, avait mis en jeu 10.000 dollars pour le gagnant du concours de caricatures.

«Haine islamique anti-juive: c’est dans le Co-ran. Deux-tiers de l’aide américaine vont aux pays islamiques. Stoppez le racisme. Mettez fin à toutes les aides aux pays islamiques», affirmait l’an dernier une campagne publi-citaire payée par l’AFDI à Washington en 2014.

En 2012, une autre publicité diffusée à New York et San Francisco invitait à «choisir l’homme civilisé» contre le «sauvage». «Soutenez Israël. Combattez le jihad», ajou-tait le texte.

Le parlementaire américain Mike Honda avait dénoncé cette campagne comme une «incitation à la haine», et des affiches avaient été recouvertes de peinture par des militants opposés à cette campagne.

Pamela Geller a déclaré vouloir stopper

«l’islamisation» de la société américaine, et «mettre fin aux exactions de l’hégémonisme islamiste».

Le groupe se place sous l’étendard de la dé-fense de la liberté d’expression.

Le concours de caricatures organisé à Gar-land «relève du 1er amendement» de la Constitution américaine qui garantit cette liberté, affirme Tom Trento, un militant du groupe dans une vidéo enregistrée sur place et postée sur le site internet de l’organisation.

«Ce n’est pas un évènement anti-musulman ou un appel à la haine ou quoique ce soit dans ce style, c’est absurde de voir les choses comme ça», a-t-il affirmé.

Mais le Southern Poverty Law Center, une association américaine qui traque les groupes entretenant la haine raciale, classe pour sa part l’AFDI comme un «groupe anti-mu-sulman».

En septembre dernier, l’AFDI avait suscité la polémique en lançant une campagne de publicité à New York utilisant une photo du journaliste James Foley, prise juste avant qu’il ne soit décapité par les extrémistes du groupe Etat islamique en Syrie.

La campagne, d’un coût de 100.000 dollars, avait été retirée après des protestations de la famille de James Foley.

Texas: l’AFDI, un groupe habitué des campagnes contre l’islam

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20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Il a créé le Buzz dans la com-munauté pendant Pessah avec plus de 80000 vues de sa vidéo sur Facebook. En quelques se-maines, cette vidéo a fait le tour des réseaux sociaux … C’est un véritable phénomène !!!

David, en amoureux de la mu-sique, a juste pris une guitare un soir et s’est amusé à reprendre la fameuse chanson de Kenji « Elle m’a aimé ». Il demande à ses 2 petits frères, Dov et Chmouel de venir chanter avec lui et en-semble, ils reprennent la mélodie et changent les paroles en posant celles de Adon Olam … Cette in-terprétation improvisée est filmée par la famille et mise en ligne quelques minutes plus tard !!!

Elle remportera un succès assez inédit dans notre communauté … C’est un peu notre « Kenji » à nous !!!

Tout s’enchaine, David est invité sur Radio Shalom avec ses 2 pe-tits frères et une émission leur est complètement consacrée.

Ils se font remarquer et un produc-teur leur propose de rentrer en stu-

dio et d’enregistrer leur premier single … ADON OLAM dispo-nible sur Youtube https://www.youtube.com/watch?v=YCyrY-CakUV4Déjà plus de 14000 vues

Plusieurs titres sont en prépara-tion et des premières parties de concert sont déjà organisées avec les HABABOU BROTHERS … David Hababou est très fier et il peut l’être car à 19 ans, il a déjà un parcours musical assez impres-sionnant. Depuis son plus jeune âge, Il chante, il compose, il joue de la guitare, il joue du piano ... C’est un véritable mélomane auto-didacte.

Et depuis près d’un an, il a intégré l’équipe de l’Orchestre Les Papil-lons pour assurer avec Fred Feld les premières parties israéliennes et/ou Hassidiques de certains ma-riages ou Bar Mitzvah et … il as-sure !!!

Il est très bon … On peut dire qu’il a la musique dans la peau.La musique dans la peau ??? Chez les Hababou, TOUS ont la musique DANS LA PEAU, mais c’est aussi un don héréditaire !!!

Son frère ainé, également très ta-lentueux, n’est autre que Mendel Hababou, artiste accompli et très apprécié dans la communauté. Il leur arrive souvent de participer ensemble à certaines manifesta-tions.C’est leur père, Shimon, qui leur a transmis cet amour de la mu-sique. Il est lui aussi autodidacte et joue de plusieurs instruments. Mais, David est surtout le digne héritier de son grand-père Michel Hababou, plus connu sous le nom de Mike Miguel, musicien très connu dans les années 70 pour avoir accompagné les plus grandes vedettes, mais aussi pour avoir été un des musiciens de Claude Fran-çois, d’Enrico Macias et de Dalida entre autres …David, lui aussi est un artiste dans l’âme … Il est en train de nous épater –Alors, continuez à l’encourager, suivez-le et faites du bruit sur Facebook – Twitter – Instagram

Pour tout renseignementContactez Mickael au 06 14 61 40 00 -

Article écrit par Ilana SAYORA

HABABOU Brothers

Encore une «nouveauté» !

Décidemment, il ne faut s‘éton-ner de rien... du cannabis mé-dical «casher» pourrait bientôt être vendu aux Juifs orthodoxes dans l’État de New York, rap-porte mercredi le site israélien d’informations Ynet, alors que la moitié des États américains a déjà légalisé la vente cannabis à des fins médicinales au cours des dernières années.

Le rabbin Moshe Elefant, pré-sident de l’agence de certification casher de l’Union orthodoxe, a engagé des «discussions préli-minaires» avec des organismes désireux d’obtenir l’approbation casher pour l’usage médical de la marijuana, rapporte mardi le site Jewish Daily Forward.

L’Union orthodoxe «n’aurait au-cun problème à certifier le carac-tère casher de la marijuana médi-

cale», a déclaré le rabbin Moshe Elefant. Selon le site Jewish Daily Forward, les rabbins orthodoxes auraient reconnu les bénéfices du cannabis médical, mais resteraient beaucoup plus sceptiques quant à la marijuana récréative.

Le cannabis médical est déjà certi-fié casher en Israël, où 11.000 per-sonnes peuvent se procurer de la marijuana en toute légalité. L’ob-tention de la certification casher du cannabis médical devrait inter-venir l’année prochaine, selon le New York Post.

Franchement au lieu de se lancer dans n’importe quoi, ils feraient mieux de baisser d’abord et sur-tout les prix des denrées alimen-taires cachers ! Ce serait là, un vrai « Kidouch Achem ».

YLellouche

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21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Le président de l Absi Keren Or, dr Gil Taieb a inauguré ce dimanche 3 mai :Une Synagogue, Une salle de Sport, 4 salles de Repos dans une base de Tsahal au nord d israelA cette occasion, il a pu rencontrer des jeunes soldats d’origine française ayant fait leur Alya récemment. La visite de la délégation s’est pour-

suivie par une visite au Beit A Hayal de kyriat Shmona. Tous ces projets sont l’œuvre des donateurs fidèles de l’ABSI que les soldats ont tenus à remercier

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22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

La Journée de Jérusalem, qui sera fêtée le 17 mai 2015 - ¬28 Iyar du calendrier hébraïque ¬ marque cette année le 47ème anniversaire de la libération et de la réunification de la capitale d’Israël, après les durs com-bats de la guerre des Six-Jours. La ville de Jérusalem est im-muablement liée à l’histoire du peuple juif. La place essentielle qu’elle tient dans les traditions juives plonge ses racines il y a plus de quatre millénaires, avec le sacrifice d’Isaac sur le mont du Temple, le mont Moriah, ap-pelé à devenir le site du Temple.En l’an 1004 avant l’ère chré-tienne, le roi David s’empara de la petite cité jébusite qu’il transforma en capitale de son royaume. Son fils, le roi Salo-mon, y édifia le Premier Temple. La ville resta la capitale du royaume pendant les quatre siècles où régnèrent les souve-rains de la dynastie davidique, jusqu’à sa conquête et sa des-truction par les Babyloniens en 586 avant l’ère chrétienne. Quand la Perse conquit Baby-lone, les Juifs obtinrent le droit de retourner dans leur patrie, Erets-Israël. 70 ans plus tard, la ville et le Temple furent recons-truits. Pendant les 500 ans qui suivirent le retour d’exil, Jéru-salem resta au cœur du culte et de la culture juive.

Ce fut par la suite, le tour des Grecs de conquérir Erets-Israël et

de profaner le Temple. La révolte des Maccabées en 167 avant l’ère chrétienne fut dirigée contre l’en-vahisseur païen et restaura l’indé-pendance juive sous la direction de la dynastie hasmonéenne. En 63, Pompée conquiert Jérusalem et rattache la Judée à l’empire romain. La population juive se révolte contre Rome, provoquant en représailles la destruction de Jérusalem et du Temple, le mas-sacre de ses habitants et l’exil des rescapés. Une deuxième révolte juive ¬ conduite par Bar-Kochba entre 132 et 135 ¬ se solde par un échec d’autant plus cuisant que Jérusalem est littéralement rasée et remplacée par une ville romaine païenne : «Aelia Capitolina», interdite aux Juifs. Sa popula-tion juive se disperse à l’étranger (diaspora) et en Galilée. Au cours des siècles qui suivront, et qui tous apporteront leurs occupants étran-gers à Jérusalem ¬ Rome jusqu’en 324, Byzance (324-614), Perse (614-638), Arabes (638-1099), Croisés (1099-1291), Mameluks (1291-1516), Ottomans (1516-1917) et Britanniques (1917-1948) ¬ la population juive constitua en permanence la principale commu-nauté de la ville.

Jérusalem –Yerouchalaïm, est évoquée plus de 800 fois dans la Bible, alors qu’elle n’est pas une seule fois mentionnée dans le Co-ran. Elle est désignée de 70 noms dans la littérature post-biblique.

Sa destruction occupe une place exceptionnelle dans la mémoire collective juive, dans la liturgie, dans les jeûnes (en particulier ce-lui de Tisha beAv qui marque sa destruction). Les Juifs du monde entier prient en direction de Jé-rusalem. La tradition de briser un verre sous le dais nuptial qui conclut la cérémonie du mariage juif est symbolique : la joie ne peut être totale tant que Jérusalem n’est pas reconstruite dans sa splendeur passée. De même, les Juifs ortho-doxes laissent dans leurs maisons un endroit non plâtré en souvenir du Temple. La Haggadah de Pes-sah et les prières de Yom Kippour s’achèvent sur une phrase pronon-cée avec ferveur : «Lechanaa aba b’Yerouchalaïm» «L’an prochain à Jérusalem!».

On raconte qu’un jour, Napoléon fit son entrée dans un synagogue un jour de Tichea beAv. Il y vit des Juifs assis par terre qui se la-mentaient et demanda la raison de leur affliction. On lui répondit que les personnes présentes pleuraient la destruction de Jérusalem et du Temple. «Quand cela advint-il ? », demanda l’empereur. « Il y a deux mille ans », lui répondit-on. Et Napoléon de rétorquer : « Un peuple qui se souvient de sa patrie pendant deux mille ans finira par y retourner. »

YLellouche

Yom Yérouchalaïm : Jérusalem au fil des siècles «Renseigner les démocraties, renseigner en démocratie»

Jean-Claude Cousseran est di-plomate de carrière et spécialiste du monde arabo-musulman. Il a été le premier directeur de la stratégie de la Direction géné-rale de la sécurité extérieure, de 1989 à 1992, puis son directeur général, entre 2000 et 2003.

Philippe Hayez, magistrat à la Cour des comptes, a exercé di-verses fonctions au sein des minis-tères des Affaires étrangères et de la Défense. Affecté à la Direction générale de la sécurité extérieure de 2000 à 2006, il a cofondé le sé-minaire Métis de Sciences-Po sur les politiques de renseignement. Ils sont les auteurs de ce livre in-téressant..

Comment fonctionnent les sys-tèmes nationaux de renseigne-ment ? Comment sont définis leurs objectifs ? De quels moyens disposent-ils ? Face aux défis

nouveaux que sont le terrorisme international, l’espionnage écono-mique, les cyberattaques, voire les cyberguerres, comment sont éla-borées et conduites les politiques de renseignement ? Quels sont leurs succès ? Quels sont leurs échecs ?

La mise en œuvre des techniques du renseignement est-elle compa-tible avec l’exigence de responsa-bilité et conciliable avec les procé-dures de contrôle des démocraties ?

Comment insérer le renseignement dans les cultures démocratiques et comment définir ce que pourraient être des relations vertueuses entre l’exécutif et les professionnels du renseignement ?

Telles sont quelques-unes des questions essentielles auxquelles ce livre, le premier du genre en langue française, écrit par deux professionnels reconnus, s’efforce de répondre.

Pour la première fois, la pratique réelle du renseignement sort de l’ombre où elle était confinée.

Très complet, fourmillant d’exemples et reposant sur de larges comparaisons internatio-nales, cet ouvrage de référence, qui s’adresse à tous ceux qui s’in-téressent au renseignement et à ses dernières évolutions, fera date.

YLellouche

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24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Question d’Yvan Lellouche pour Israël Actualités : Rav Yona vous êtes un jeune rabbin instal-lé depuis quelques années dans la ville de Cagnes sur mer sur la côte d’azur. Parlez nous un peu de votre communauté et racon-tez nous Comment avez vous été amené à écrire un livre sur le sujet de la conversion?Réponse du Rabbin Yona Ghert-man : Je suis le Rabbin de la ville de Cagnes-sur-Mer depuis 2007. Depuis cette même année j’étudie au Collel du Rav Moché Mergui à la Yechiva Torat ‘Haïm (CEJ) de Nice. Mon avancée dans le limoud (étude) me permet de faire avancer ma communauté, qui comporte un minyan quotidien, des cours régu-liers et un Talmud-Torah. De nom-breuses animations communau-taires sont également organisées, notamment grâce à la Présidente : Mélissa Sarfati. Autant d’activités qui permettent donc d’attirer dif-férents publics à la Synagogue.C’est au Collel que j’ai abordé la première fois ce sujet passionnant qu’est la conversion au judaïsme. J’ai ensuite décidé d’ordonner mes connaissances et des appro-fondir, ce qui a donné finalement naissance à mon dernier ouvrage : Une identité juive en devenir, la conversion au judaïsme, aux édi-tions Lichma.

Question d’YL : A travers le monde, le nombre de non-juifs en quête de spiritualité et dési-reux de se convertir au judaïsme ne cesse de croitre. On dit éga-lement qu’en France, c’est par plusieurs centaines que se comptent, chaque année, les de-mandes au Beth din. A quoi cela est dû? Réponse de Y.G : Je ne prétends pas être un expert quant à l’aspect sociologique de la conversion au judaïsme. Les motivations pour se convertir peuvent être diverses et variées. Cela peut provenir d’un cheminement intellectuel dont l’aboutissement se trouve dans l’étude de la Torah. On trouve également des personnes nées de père juif mais non de mère juive, qui veulent se rapprocher de l’identité paternelle ; ou encore des personnes non-juives étant en couple avec un conjoint juif. Dans ces deux derniers cas, il importe au Beth-Din de bien vérifier que ces motivations (se rapprocher de l’identité du père et/ou adopter la même identité religieuse que son conjoint) ne sont pas le principal, mais qu’au-delà, il y a une réelle volonté de suivre les prescrip-tions de la Torah (kabbalate ‘ol mitsvote).

Question d’YL : Bien que ces dernières années l’action pé-dagogique en faveur des candi-dats à la conversion n’a cessé de s’améliorer, certains candidats à la conversion sont parfois igno-rants de leurs droits et de leurs devoirs. Quelle en est la raison selon vous ? Réponse de Y. G : D’un côté le Judaïsme n’est pas une religion prosélyte, mais de l’autre il s’agit

d’une mitsva de faire rentrer un converti sincère dans le peuple d’Israël, comme je l’explique plus longuement dans mon ouvrage. Ces deux données créent une situa-tion paradoxale : l’aspect non-pro-sélyte pousse à ne pas donner trop de publicité à la conversion, alors que l’aspect « mitsva » de faire des conversions sincères pousse au contraire à diffuser le plus pos-sible quant au fond aux modalités du parcours.Il s’agit donc d’une tâche très déli-cate pour le Beth-Din de commu-niquer convenablement autour de la conversion sans basculer vers le prosélytisme.

Question d’YL : Depuis le temps biblique jusqu’à nos jours, le processus de «guiour» ou conversion a subi des ré-formes. La plupart des auteurs de ces réformes se réclament «du plus strict» respect de la Thora. Par conséquent, c’est la «rigueur» des uns ou «l’indul-gence» des autres qui fait la dif-férence. Pourtant la Bible est là pour nous enseigner qu’en toute logique, il suffisait à un non-juif d’en exprimer le désir pour être admis au sein du Am Israël. Pourquoi la donne a été autant modifiée ? Réponse de Y. G : Il se trouve qu’à l’époque romaine, le proces-sus de conversion était assez ra-pide comme on peut s’en aperce-voir dans la Guemara (Yebamote 47a-b). Pourtant un autre pas-sage talmudique indique qu’aux époques du Roi David et du Roi Salomon, les conversions étaient toutes interdites (Yebamote 24a). On craignait qu’elles fussent toutes intéressées, que ce soit par la peur à l’époque du roi David,

ou par le désir de s’installer dans l’opulence sous le règne du roi Sa-lomon. Chaque époque est différente, et chaque lieu est différent. Certains sont plus stricts car ils pensent que là où leur autorité s’exerce, la grande majorité des personnes qui veulent se convertir le font par intérêt. D’autres vont être plus souples, car ils savent que les can-didats qu’ils vont recevoir sont mus par une démarche sincère. Ainsi parfois dans des communau-tés de stricte observance (‘Hare-di), les conversions vont être plus rapides que dans des communau-tés traditionalistes, car il apparaît plus évident que les candidats fré-quentant de tels milieux le font par réelle volonté d’accepter la Torah.

Question d’YL : Votre livre fera certainement œuvre de pé-dagogie. Cela dit la rav Lèon Akénazi disait à propos de la conversion au judaïsme : «Elle ne peut en aucun cas, être consi-dérée comme un changement de catéchisme, d’idéologie, de convictions ou de croyances. Il s’agit disait-il d’un changement d’identité ! Ce qu’on appelle en français «conversion» est en ré-alité une naturalisation à la na-tion d’Israël dont la religion est le judaïsme. Que pensez-vous de cette définition? Réponse de Y.G : Elle est juste à condition de ne pas confondre le moyen et la finalité. Dans le livre de Ruth, sur lequel le Talmud s’est en partie fondé pour délimiter la procédure de conversion, Ruth dé-clare à sa belle-mère : « Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu » (1, 16). On remarque qu’il est d’abord question du « peuple », puis finalement de «

Dieu ». L’idée est de rejoindre le peuple d’Israël afin d’accéder à la Torah. La « naturalisation » dont vous parlez est le moyen, alors que l’acceptation des mitsvote est la finalité.

Question d’YL : Enfin pour terminer notre entretien : pour quelle raison selon vous, les Sages du Talmud ont dit à propos d’un «guer» qu’il est comme une «kots» dans le pied pour Israël?Réponse de Y.G : Dans le Tal-mud, Rabbi ‘Helbo compare les convertis pour Israël à une tâche tenace sur la peau (Yebamot 47b). Cette affirmation est étonnante car on trouve par ailleurs de nom-breuses louanges sur les personnes qui ont décidé de se convertir, et qui ont apporté beaucoup au peuple d’Israël. Aussi les com-mentateurs vont-ils proposer plu-sieurs explications. Je vous invite à vous y attarder en commençant par le commentaire du Tossfot sur ce passage. Je proposerai pour ma part l’ex-plication qui me semble la plus simple et la plus efficace : Il y a des bonnes et des mauvaises conversions. Parfois une personne peut avoir été acceptée comme convertie alors que son intention n’était pas sincère. Rabbi ‘Hel-bo parle de cette catégorie : des conversions mal faites peuvent entraîner beaucoup de transgres-sions de la Torah. Ceci concerne tout Israël. En revanche, lorsque les conversions sont réussies car sincères, les convertis pour Israël sont alors comparables à une huile délicate parfumant la peau.

Les Falachas restés dans l’Etat hébreu seraient aujourd’hui plus de 120 000, dont 80 000 nés en Afrique. D’ailleurs c’est seu-lement en 1975 que le gouverne-ment israélien a reconnu la com-munauté juive des éthiopienne.

Dans les années 80 et 90, les au-torités ont organisés deux vastes opérations de rapatriement, permettant à 35 000 d’entre eux de s’installer en Israël. Mais ils sont encore nombreux à être confrontés à la discrimination

au sein de la société israélienne.J’ai été moi même témoin du sec-tarisme dont souffrait cette com-munauté vers la fin des années 90 . A l’époque, installé dans une ville du sud, mes jeunes enfants (ne souffrant d’aucun apriori), avaient pour camarades de jeu, des enfants éthiopiens. Quelques fois les gamins venaient prendre des goûters chez nous où notre porte leur restée grand ouverte. Mais un jour, j’eu la désagréable surprise de voir débarquer chez moi une délégation de voisins «israéliens sabras» m’expli-quant que le fait de voir régu-lièrement des enfants éthiopiens rentraient dans l’immeuble, donnait une «mauvaise image»

et portait ainsi préjudice à la valeur immobilière de leur bien foncier… C’est là que j’avais compris que les choses se pré-sentaient plutôt mal pour les fils de la Reine de Saba !

Il n’est pas étonnant qu’après tant d’années de stigmatisation, qu’un président israélien en l’occurrence Reuven Rivlin déclare lundi der-nier que l’Etat avait commis des «erreurs envers les juifs éthio-piens», alors que des protestations se poursuivent à Jérusalem, pour dénoncer le racisme envers cette communauté dans le pays.»Nous avons fait des erreurs. Nous avons occulté, nous n’avons pas été as-sez à l’écoute», a déclaré Rivlin

dans un communiqué.

Rien ne justifie les 60 personnes qui ont été blessées dimanche soir au cours des affrontements qui ont suivi la manifestation d’Israéliens d’origine éthiopienne venus dé-noncer «les violences policières et le racisme institutionnalisé» place Rabin, à Tel Aviv. Mais il serait peut être temps, là aussi de mettre un terme aux stigmatisa-tions dont souffre la communauté juive d’origine Ethiopienne. Il est bien parfois de balayer devant nos portes et pas uniquement à Pessah !

YLellouche

Conversion : ou comment devenir juif ?Interview du rabbin Yona Ghertman qui vient de consacrer un livre sur ce sujet

Sectarisme envers les juifs éthiopiens

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26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

La sortie d’Egypte que nous avons célébré à Pessah, a consti-tué pour nos ancêtres, une tran-sition brutale à partir de l’as-sujettissement au mal vers la soumission librement consentie au bien absolu – le «royaume d’Achem». Il aura fallu laisser s’écouler quarante neufs jours complets avant que nous puis-sions nous tenir devant D-ieu au mont Sinaï. Chaque année, nous continuons de compter ces qua-rante neuf jours entre Pessah et Chavouoth. De la même ma-nière que les jours d’impureté, chacun des jours qui composent ce «super-cycle» de sept fois sept exige qu’on le scrute atten-tivement afin de prévenir tout risque de retour vers la «pollu-

tion morale». Chaque personne présente dans ses défenses, des failles à travers lesquelles, si elle n’y prend pas garde soigneuse-ment, le mal peut s’insinuer. Tel et le sens de l’expression : Vous compterez «pour vous-mêmes». Il faut que nous tenions en quelque sorte, la «comptabilité» - du fond de notre être.

Toutes les fois qu’une personne se trouve en présence d’un choix où les forces du bien et celles du mal sont en équilibre dans son esprit, nous disons qu’elle est parvenue à un point de «Behira»-choix. Chaque nouveau point de Behira qu’un être humain est appelé à dé-couvrir au cours de sa progression spirituelle lui est exclusif. C’est

cela que la Thora appelle «Ola Ha-dacha» nouvelle offrande. Nous ne pouvons y accéder qu’après avoir progressivement, au moyen d’un service pur et loyal; banni les dé-rives ou «l’impureté» de nos vies.

Le Rav Chalom Messas zatsal écrit dans son livre «Véham Aché-mech» : « Pourquoi la paracha qui relate les relations interdites-les nudités- précède la parachat Kidouchine? Pour t’enseigner dit-il que chaque fois que tu trouve-ras des «barrières» d’interdictions relatives aux mauvaises mœurs, tu trouveras alors de la sainteté!» Et tout celui qui prend garde à ces interdictions est appelé «Kadoch» Saint. Un verset dit également : «Aharé Elokim télékhou , Vébou têtvkoun..» Vous marcherez der-rière D-ieu et vous vous collerez à lui ».. De même qu’il est écrit «Véatêm adbekim b’Achem» Col-lez vous à Achem!..». Le Rav Fraji Uzan zatsal disait : «Est-il possible qu’un homme se «colle» à la Ma-jesté Divine? N’est-ce pas qu’il est dit : «Achem ton D-ieu est un feu dévorant!. En fait explique le Rav, l’homme a le devoir de «co-pier» en quelque sorte les Middots de D-ieu c’est-à-dire ses traits de caractère, comme par exemple sa bonté ou encore sa justice ou

sa Sainteté…: «Kidouchin tiou ki kadoch ani Achem Elokhém» Soyez saints, car je suis Saint, Moi l’Eternel votre D-ieu!».

Nous trouvons également dans la Thora, l’évocation de la crainte que nous devons avoir d’Achem, lorsque Moïse dit : « A présent ô Israël ce que réclame l’Eternel ton D-ieu c’est uniquement de le craindre!». Apparemment la crainte et le respect d’Achem sont présentés ici comme une mission pour le moins facile…Cela sus-cite la question des sages du Tal-mud dans Bérakhot. «Craindre Achem est-ce un commandement minime? Et les sages de répondre : « Oui! Mais du point de vue de Moïse seulement..» Cela sous-en-tend qu’il n’est pas évident de l’exiger de tous les Bné Israël et à plus forte raison, la «Kédoucha» la sainteté qui reste la caractéris-tique essentielle de notre Créateur. Alors comment la Thora peut elle ordonner à tout un peuple de de-meurer Saint? La réponse est que, D-ieu a créé l’homme pour le placer dans ce monde matériel et «impur». Par conséquent, si D-ieu estime que l’homme dispose des qualités nécessaires pour atteindre cette «Kedoucha» sainteté, c’est que cela ne fait aucun doute pour lui!. Il a donc doté l’homme de moyens pour l’atteindre grâce no-tamment à l’étude de la Thora.

Cette parachat revient également sur le respect du Chabat et des fêtes de notre calendrier et vient confirmer la consécration des Cohanims. Il est clair que ceux-ci veilleront à des règles draco-niennes visant à maintenir leur très haut degré de sainteté. A ce propos le Talmud nous enseigne que la famille des Lévims a été épargnée par les égyptiens des travaux d’esclavage en Egypte. Ils voyaient déjà en eux certains critères particuliers. Ils leur été in-terdit de se souiller par un cadavre (à l’exception d’un proche parent pour tous les Cohanim, mais pour le Grand Prêtre, il ne pourra même pas s’approcher de la dépouille de ses parents). Ces lois, comme du reste l’ensemble des lois indiquées dans le livre Vayékra, viennent pour élever l’homme au-delà de ses tendances naturelles, de ma-nière à ce qu’il intègre un idéal de spiritualité et de sainteté. Nous voyons également la nécessité pour le Cohen Gadol de se sur-passer afin de dépasser ses propres forces physiques et spirituelles pour remplir ses fonctions sacer-dotales. Cette exigence est deman-dée aux Cohanim uniquement, car ils ont été choisis par D-ieu en rai-son de leur haute exigence morale

et spirituelle, notamment au cour de l’événement tragique du veau d’or. Grâce à cette retenue, ils se virent confier la tâche sacerdotale dans le Tabernacle, puis dans le Temple de Jérusalem. Comme l’affirme les sages, cette mission à l’origine devait être remplie par tous les premiers-nés issues des tribus d’Israël; mais à la suite de cette faute effroyable, D-ieu déci-da de confier ce rôle exclusif à la Tribu des Lévy. En fait s’il a diffé-renciation ce n’est que pour mieux resserrer le lien étroit qui doit unir toutes les familles d’Israël. Il existe assurément un lieu intrin-sèque entre tous les Juifs, puisque comme chacun sait tous pro-viennent de la même famille, celle d’Abraham, d’Isaac et de Yaacov. C’est ce qui constitue le socle et le fondement de la responsabilité collective d’Israël. Tous ont un rôle à jouer, chacun doit en effet se sentir en partie responsable de ce qu’il advient au peuple d’Israël ou à sa communauté «Am Israël arévim zé lazé». Chaque Béné Is-raël forme une toile reliée par au-tant de fils qu’il existe d’acteurs de ces actes. Nous pouvons à présent comprendre le dépassement que D-ieu exige du Cohen Gadol–le Grand Prêtre, comme un acte ma-jeur et de la plus grande responsa-bilité envers ses frères. Le Grand Prêtre est en effet le seul qui ren-trera dans le Kodêch Akodachim – Le Saint des Saints, le jour de Kip-pour pour expier les fautes de ses frères et ainsi fera descendre le flu divin sur le peuple et sur le monde entier pour toute l’année. Le Rav Léon Askenasi (Manitou) zatsal et Le Rav Emmanuel Chouche-na zatsal disaient souvent : «il ne faut pas s’imaginer qu’il ne reste qu’un vestige, une vieille muraille occidentale à Jérusalem, car si les Nations du monde savaient réel-lement combien de bénédictions affluaient aujourd’hui encore pour eux mêmes depuis cet endroit, ils enverraient leurs propres armées pour protéger ce mur du temple».

Bonne fête du Yom Yeroucha-laïm ! Le dimanche 17 mai 2015.

Yvan Lellouche

Parachat Emor : La progression spirituelle

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27L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

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28L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Les Etats-Unis ont nommément désigné et inscrit mardi sur leur liste noire antiterroriste les au-teurs présumés d’un attentat anti-israélien perpétré en juil-let 2012 en Bulgarie et attribué à l’organisation chiite libanaise Hezbollah.

Il s’agit d’un Australien et d’un Canadien, tous deux d’origine li-banaise, et identifiés depuis juillet 2013 par le gouvernement bulgare sous les noms de Meliad Ferah et Hassan el-Hajj Hassan qui se-raient liés à la branche armée du mouvement islamiste chiite liba-nais proche de l’Iran.

Comme il le fait régulièrement, le département d’Etat a désigné les deux ressortissants étrangers comme des «terroristes internatio-naux», ce qui a pour conséquences de geler leurs éventuels avoirs aux Etats-Unis et d’interdire aux per-sonnes morales et physiques amé-ricaines de commercer avec eux, selon un communiqué.

Le 18 juillet 2012, cinq touristes israéliens avaient été tués à l’aéro-port de Bourgas (ville balnéaire au bord de la mer Noire en Bulgarie), dans l’explosion d’une bombe dans un bus. Le chauffeur et le poseur du sac contenant l’explosif avaient également perdu la vie.

Deux ans plus tard, en juillet der-nier, la police et la justice bulgares avaient estimé que le porteur de la bombe était un Franco-Libanais, Mohamad Hassan el-Husseini. Ses deux complices présumés au-jourd’hui visés par la diplomatie américaine avaient été identifiés par Sofia en juillet 2013.

D’après Washington, MM. Ferah et Hassan sont probablement au Liban.

Les éléments recueillis par l’en-quête avaient convaincu l’Union européenne d’inscrire en juillet 2013 la branche armée du Hezbol-lah sur sa liste noire des organi-sations terroristes. Les Etats-Unis considèrent depuis des années le Hezbollah comme un «groupe ter-roriste étranger».

Un troisième homme, accusé aussi d’appartenir à l’organisation chiite armée, Atris Hussein, un Suédois d’origine libanaise, a fait l’objet du même classement «terroriste» par le département d’Etat. Il avait été condamné en Thaïlande pour des projets présumés d’attentats en 2012. Il avait été libéré en sep-tembre dernier et est probablement réfugié au Liban.

Washington cible les auteurs d’un attentat du Hezbollah en Bulgarie en 2012 Le secrétaire d’Etat américain

John Kerry a dénoncé samedi sur une chaîne de télévision is-raélienne «la grande hystérie» qui entoure l’accord final en cours de discussion sur le nu-cléaire iranien.

«Il y a une grande hystérie à propos de cet accord. Les gens doivent réellement considérer les faits et la science au-delà des faits», a affirmé John Kerry lors d’une interview à la «10» une chaîne de télévision privée.

Le secrétaire d’Etat a souligné que l’accord final, qui doit en principe être conclu entre les grandes puis-sances et l’Iran d’ici au 30 juin, prévoit un accès aux installations nucléaires iraniennes qui ne sera pas limité dans le temps.

«Nous aurons des inspecteurs là-bas chaque jour. Il ne s’agit pas d’un accord d’une durée de 10 ans. C’est pour toujours. Il faut des inspections», a ajouté le secré-taire d’Etat.

«Je le répète, nous ne signerons pas d’accord qui ne ferme pas à l’Iran la voie menant à la bombe et qui nous ne donne pas l’assurance, à tous nos experts et aux experts en général, que nous serons en me-sure de savoir ce que fait l’Iran et empêcher ce pays de se doter de l’arme nucléaire», a assuré John Kerry.

Le 15 avril, le Premier ministre israélien sortant Benjamin Ne-tanyahu a comparé l’Iran à l’Alle-magne nazie.

Evoquant l’accord-cadre récem-ment signé entre six grandes puissances et l’Iran concernant le programme nucléaire controver-sé de Téhéran, qu’Israël accuse de vouloir se doter de la bombe atomique, M. Netanyahu a sug-géré que les leçons de la seconde Guerre Mondiale n’avaient pas été retenues.

La semaine dernière, il avait qualifié la République islamique «d’Etat terroriste le plus dange-reux au monde».

Selon l’agence Reuters, la Grande-Bretagne a infor-mé l’ONU qu’elle détient des preuves formelles d’un contour-nement de l’embargo par l’Iran. Selon Londres, l’Iran continue-rait à acquérir régulièrement du matériel destiné à son pro-gramme nucléaire auprès de deux compagnies dont l’une est inscrite sur la « liste noire » éta-blie par l’ONU et la deuxième sur celle établie par les Etats-Unis et l’Union Europénne. Ces deux compagnies sont frappées d’interdiction de tout commerce avec l’Iran car elle sont impli-

quées dans son programme nu-cléaire.

Des diplomates en poste à l’ONU se sont contentés d’indiquer à l’agence Reuters que l’Iran a déjà une longue histoire de violations de l’embargo pour ce qui touche à son programme nucléaire.

La question qui doit alors être po-sée aux négociateurs des grandes puissances est celle de la valeur de la signature des Iraniens sur un quelconque accord définitif !

Kerry dénonce sur une TV israélienne «l’hystérie» autour

du nucléaire iranien

L’Iran tente encore une fois de contourner l’embargo

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30L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Le président de l’UMP Nicolas Sarkozy a exprimé dimanche sa «consternation» après avoir ap-pris que la plaque en mémoire d’Ilan Halimi, jeune Juif fran-çais tué par le gang des barbares en 2006, avait été retrouvée bri-sée.

«. # ilanhalimi Consternation. La barbarie dont il a été victime n’a pas suffi. Intransigeance face à de tels actes. Pensées pour ses proches», a écrit M. Sarkozy dans un tweet.

La plaque a été brisée très vrai-semblablement après un acte de vandalisme, à Bagneux (Hauts-de-Seine), ville de son calvaire.

Ilan Halimi avait été retrouvé nu, bâillonné et menotté près d’une voie de chemin de fer dans l’Es-sonne après avoir été enlevé et torturé trois semaines durant à Ba-gneux par le «gang des barbares» dont le chef, Youssouf Fofana, a été condamné depuis à la réclusion criminelle à perpétuité.

Une nouvelle plaque en mémoire d’Ilan Halimi, jeune juif tué en 2006 par le «gang des barbares», sera posée mardi à 19H à Ba-gneux (Hauts-de-Seine), ville de son calvaire, a annoncé à l’AFP la mairie de cette commune de banlieue parisienne.

«La ville invite les habitants, les représentants des cultes et les res-ponsables associatifs à prendre part à ce moment de souvenir», a poursuivi la municipalité, qui dé-nonce à nouveau un «acte odieux».L’enquête pour «dégradation vo-lontaire», ouverte dimanche par le parquet de Nanterre après une plainte de la maire Marie-Hélène Amiable, se poursuit au commis-sariat de Bagneux.«Aucune inscription antisémite n’a été constatée» sur les lieux, a fait savoir le parquet. «Une pierre a été saisie», a précisé une source policière.La dégradation avait été décou-

verte samedi vers 13H par l’un des adjoints de l’édile, alors qu’il se promenait dans le Parc Richelieu, au centre de la ville.

«Ilan Halimi, victime de la bar-barie, de l’antisémitisme et du racisme», pouvait-on lire sur la stèle, posée au pied d’un jeune chêne planté lors d’une cérémonie de commémoration en 2011, après le procès du «gang des barbares», dont le chef, Youssouf Fofana, a été condamné à la réclusion crimi-nelle à perpétuité.

C’est dans une cité populaire de Bagneux qu’Ilan Halimi avait été torturé trois semaines durant en 2006, après avoir été enlevé. Le jeune vendeur de téléphones por-tables, âgé de 23 ans, avait été retrouvé agonisant au bord d’une voie ferrée dans l’Essonne, nu, bâillonné et menotté. Il était mort lors de son transfert à l’hôpital.

Plaque en mémoire d’Ilan Halimi brisée: «consternation»

de Nicolas Sarkozy

Une nouvelle plaque en mémoire d’Ilan Halimi posée mardi

La plaque en mémoire d’Ilan Halimi, jeune Juif français tué par le gang des barbares en 2006, a été retrouvée brisée, très vraisemblablement après un acte de vandalisme, à Bagneux (Hauts-de-Seine), ville de son calvaire, a-t-on appris dimanche auprès de la mairie.

«C’est scandaleux, inacceptable, je suis extrêmement choquée», a réagi la maire de Bagneux Ma-rie-Hélène Amiable. Avertie sa-medi vers 18h par le mail d’un ha-bitant, elle a fait aussitôt retirer la

plaque, posée au pied d’un jeune chêne dans le parc Richelieu, au centre de la ville, après une cé-rémonie de commémoration en 2011, a constaté un journaliste de l’AFP.

La maire «pense fortement à un acte de vandalisme»«Elle sera changée dès que pos-sible lundi. Nous sommes au com-missariat de Bagneux pour porter plainte», a précisé la maire. «Pour notre ville, c’est un symbole extrê-mement fort», poursuit Marie-Hé-lène Amiable, qui «pense forte-

ment à un acte de vandalisme», mais, très prudente, ne veut pas exclure «la chute d’une branche ou un ballon», tant que la police ne fera pas la lumière complète sur les faits.

Ilan Halimi avait été retrouvé nu, bâillonné et menotté près d’une voie de chemin de fer dans l’Es-sonne après avoir été enlevé et torturé trois semaines durant à Ba-gneux par le «gang des barbares» dont le chef, Youssouf Fofana, a été condamné depuis à la réclusion criminelle à perpétuité.

Paris, 3 mai 2015 (AFP) – Ré-actions politiques concernant la plaque en mémoire d’Ilan Ha-limi, jeune juif français tué par le gang des barbares en 2006, retrouvée brisée, très vraisem-blablement après un acte de vandalisme, à Bagneux (Hauts-de-Seine), ville de son calvaire.

– Claude Bartolone, président PS de l’Assemblée nationale: « La destruction de la plaque en hom-

mage à #IlanHalimi est une insulte à sa mémoire et un défi lancé à la France contre l’antisémitisme. » (tweet)

– Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du PS : « @jc-cambadelis: Détruire la plaque en hommage à #IlanHalimi est une honte. Honorons sa mémoire en redoublant de détermination face à l’antisémitisme. » (tweet)

– Éric Ciotti, député et secré-taire général adjoint de l’UMP: « Quelle ignominie que s’attaquer à la mémoire d’#IlanHalimi! Oppo-sons à ces barbares fermeté et uni-té de la République » (tweet)

– Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF : « Si des barbares se sontattaqués à la mémoire de #Ilan-Halimi , qu’ils sachent que nos coeurs et nos valeurs seront tjs un rempart à la haine. » (tweet)

Honteux et «scandaleux» : la plaque à la mémoire d’Ilan Halimi

retrouvée brisée à Bagneux

Plaque en mémoire d’Ilan Halimi brisée: réactions politiques

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31L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Au surlendemain du défilé tra-ditionnel du 1er mai et avant la réunion du bureau exécutif qui doit statuer sur les propos antisémites, entre autres, de Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen annonce à mi-mot la sanc-tion : l’exclusion.

Mmes Christine Boutin et Ca-therine Vautrin, anciens mi-nistres UMP, devraient sans tar-der venir en aide à une dame de 83 ans, SDF « grâce » à l’appli-cation de « leur » loi DALO par des… squatteurs !

Mmes Christine Boutin et Cathe-rine Vautrin, anciens ministres UMP, devraient sans tarder venir en aide à une dame de 83 ans, SDF « grâce » à l’application de « leur » loi DALO par des… squatteurs !

À Rennes, Maryvonne se voit in-terdire sa maison par des squat-teurs, ayant tout dégradé et me-naçants envers elle, mais couverts par la… loi ! Elle a eu le tort de vivre 15 ans à 30 km de là avec un ami au décès duquel les héritiers l’ont… mise à la porte. Elle a donc retrouvé sa maison mais… occu-pée : depuis 2013, des squatteurs y ont creusé leur tanière !

Ce drame est la conséquence de la loi du 5 mars 2007 sur le droit au logement opposable, dite loi DALO dont le rapporteur était Mme Boutin, députée UMP, et dont le ministre délégué chargé de l’appliquer était Mme Vautrin. Une loi qui, à la demande pres-sante de M. Jacques Chirac, alors président de la République, a été pondue en 36… jours, comme s’en félicitait le ministre : « Ce projet de loi a été rédigé, discuté et adopté définitivement en l’es-pace d’un mois. » Tout comme Mme Boutin : « Il m’est particu-lièrement agréable de clore cette mandature par ce texte fondateur. » Le bâclage d’une écriture à la va-vite est peut-être à l’origine d’imperfections dramatiques pour de petits propriétaires. Comment des centaines de parlementaires ont-ils pu laisser passer une telle aberration : des squatteurs pé-nétrant chez vous peuvent se dé-clarer occupants « légaux » en à peine… 48 heures : pas 48 jours ou 48 semaines ! Non, 48 petites

heures, le temps d’un week-end !

Comment toutes ces élites dont Mmes Boutin et Vautrin, M. Chi-rac et son Premier ministre M. Dominique de Villepin, n’ont-elles pas pensé : « Euh, 48 heures, n’est-ce point un petit peu court ? » Elles ont bien une – au moins – résidence secondaire : et si des cohortes de squatteurs allaient s’y installer, que diraient-elles ? Oui, mais ce sont des « personnalités » qui donc trouveraient les moyens « légaux » de les faire expulser… manu militari. En feront-elles autant pour Maryvonne ? Pour l’instant, peu se mobilisent, ni ces élites, ni les associations telles que… Droit au logement : Mary-vonne, avec son prénom qui fleure bon le terroir, n’aurait-elle pas, elle aussi, droit à « son » logement ?

Ces squatteurs sans foi mais avec loi mériteraient – ce n’est qu’un rêve (donc irrépréhensible) et surtout pas une recommandation – que de braves gens, c’est-à-dire de courageux jeunes gens, les dé-logent de cette maison… manu militari et aident ensuite la digne dame à retaper son habitation… On peut toujours rêver à des ac-tions impossibles, puisque « léga-lement » la dame devra attendre le bon vouloir des instances « ju-diciaires » qui, elles, prendront le temps de lui rendre… justice !

Lors de la discussion du texte, Mme Boutin avait eu ce lapsus : « Nous voici à l’ultime étape de notre course contre la mort… (rires des députés) … contre la montre, voulais-je dire… » Faites, Mmes Boutin et Vautrin, que ce ne soit également pour Maryvonne qu’une « course contre la montre » !

Jacques Martinezbvdvoltaire.fr

Marine Le Pen : Jean-Marie Le Pen «ne doit plus pouvoir parler

au nom du Front national»

Une dame de 83 ans SDF « grâce » à l’application de la loi DALO par

des… squatteurs !

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32L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Ces criminels dont personne ne saura quels crimes épouvan-tables ils ont commis pendant leurs vacances guerrières au califat, Manuel Valls les traite d’individus, pas de terroristes ni même de criminels. Non, d’indi-vidus…

Un beau jour, « ils » ont décidé de tout quitter – leur famille, leur cité, leurs trafics – pour défendre l’is-lam et accéder ainsi directement au paradis. À l’appel et avec l’aide d’un imam que l’on désignerait, nous les mécréants, comme ra-dical, ils sont arrivés en Syrie ou en Irak ? Enfin, non, ils ont été accueillis dans un pays sans fron-tière, dont le seul passeport est le livre sacré du Coran, un pays au nom fabuleux de califat islamique.

Là, pris en mains par les adeptes d’une charia implacable, ils se sont battus au nom de Mahomet le prophète. Ils ont tué, assassiné, dé-capité des hommes, des femmes, des enfants, des chrétiens, mais aussi des musulmans chiites, des yazidis. Ils ont éradiqué le cali-fat de ses mécréants. 99 d’entre eux, venus de leurs banlieues fran-çaises, ne reviendront pas. Ils sont morts sous les obus de l’armée syrienne, sous les balles kurdes ou encore les bombes ou les mis-siles de la coalition occidentale. Car ces « ils », ce sont nos chères têtes brunes, jeunes gens, garçons et filles, qui se sont rendus au Moyen-Orient pour participer au djihad, à la guerre religieuse.

Pauvres jeunes gens perdus, éga-rés par un discours démentiel. Ne faut-il pas les excuser ? Ne sont-ils pas les brebis égarées d’un vivre ensemble que la France n’a pas réussi à leur procurer ?

Alors, notre bien-aimé et très ef-ficace Premier ministre n’a pas hésité une seconde. À l’initiative de son ministre de l’Intérieur, il a lancé son énième plan, ses mil-lions d’euros qui ne coûtent rien, ses fonctionnaires qui sont si peu occupés par Vigipirate et autres fantaisies que nous procure la présence, sur notre sol, de la cin-quième colonne islamiste. Ces criminels dont personne ne saura quels crimes épouvantables ils ont commis pendant leurs vacances guerrières au califat, Manuel Valls les traite d’individus, pas de terro-ristes ni même de criminels. Non, d’individus…

Devant les magistrats antiterro-

ristes de plusieurs pays réunis en colloque, dimanche à Paris, voici ce qu’il a déclaré : « Ces individus jeunes qui sont signalés doivent faire l’objet d’un suivi. Nous de-vons aussi apprendre à mieux dé-tecter les signes avant-coureurs de ces ruptures. Dans le cadre du plan de lutte contre la radicalisation, 2.500 fonctionnaires de différents ministères sur tout le territoire ont d’ores et déjà été formés. »

Et là, grand bond en avant. Il a proposé d’explorer de nouvelles pistes. « Une structure sera créée d’ici à la fin de l’année afin de prendre en charge, sur la base du volontariat, des jeunes de retour de zones de conflit et ne faisant pas […] l’objet de poursuites ju-diciaires. » Précisant que cette structure sera chargée d’accueillir, à leur retour du Moyen-Orient, ces jeunes Français pour une prise en charge psychologique et un en-

cadrement renforcé, afin qu’ils puissent retrouver toute leur place dans notre société.

Ben voyons ! On va les dorloter, leur offrir le RSA, le gîte et le cou-vert ; une vierge, aussi, pourquoi pas ? Alors que nous serons in-capable de connaître l’étendue de leurs crimes. Et on va les réinsérer chez nous, bien gentiment. Com-ment un Premier ministre de la France peut-il être aussi candide ? Aussi naïf ? Et où sont les réaction politiques à ce projet farfelu et cri-minel ? Ces jeunes qui sont partis faire la guerre ne mérite qu’une chose : leur expulsion s’ils sont bi-nationaux ou la prison en quartier d’isolement pour qu’ils puissent prendre le temps de réfléchir à leur criminel engagement.

Floris de Bonnevillebvdvoltaire.fr

Pauvres djihadistes français : il faut les aider à revivre en

France

Le quotidien allemand Süd-deutsche Zeitung (SZ) affirme dans son numéro à paraitre ce jeudi que certains «hauts fonc-tionnaires» français ont été es-pionnés par les services de ren-seignements allemands, pour le compte de la NSA.

Fonctionnaires de l’Elysée et de la Commission européenneDans le numéro à paraitre ce jeu-di de Süddeutsche Zeitung (SZ), une information révèle que l’Al-lemagne aurait espionné la France pour le compte de la National Security Agency (NSA). Le quo-tidien allemand affirme que «le BND (Bundesnachrichtendienst – service fédéral de renseignement, NDLR) a aidé la NSA à faire de l’espionnage politique» en espion-nant des «hauts fonctionnaires du ministère français des Affaires étrangères, du Palais de l’Elysée et de la Commission européenne». Ces écoutes auraient été réalisées par la station d’écoute de Bad Ai-

bling, en Bavière.

Embarras de la chancelière alle-mandeCes révélations sur le supposé es-pionnage depuis 2008 des firmes européennes mettent dans l’em-barras Angela Merkel, qui s’est toujours posée en victime de ses alliés américains. Le Süddeutsche Zeitung précise que les Etats-Unis étaient à la recherche d’«in-formations sur des exportations illégales», avant d’affirmer que «le cœur (du problème) est l’es-pionnage politique de nos voisins européens et des institutions de l’Union européenne».

A l’époque chef de la Chancelle-rie, l’actuel ministre de l’Intérieur Thomas de Maiziere ne pouvait pas ignorer les activités du BND. Il devrait fournir plus d’informa-tion dès la semaine prochaine de-vant la commission d’enquête par-lementaire allemande.

La France espionnée par l’Allemagne pour le compte de la NSA ?

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34L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Les Juifs de Suède et du Danemark achètent des

biens immobiliers en Israël

Plus de 150 ans après Londres et New York, les résidents du Gush Dan vont avoir leur métro. Cet été, la société NTA va commen-cer les travaux d’excavation et de construction des sept stations qui s’étaleront entre Tel Aviv et Ramat Gan.Selon les plans de la société NTA, la date limite où le métro sera opérationnel est fixée en 2021.

A SAVOIR. Le mois prochain des travaux vont commencer a Tel Aviv et Ramat Gan sur le chan-tier du futur métro de Tel Aviv. La carte complète du futur réseau

vient d’être publiée.

La société chargée du métro (NTA) entamera la construction de sept stations. Les travaux d’excavation et de construction se poursuivront pendant une durée de 3 à 7 ans. Détails de ce projet.

Voici les stations pour Tel Aviv :La station d’Allenby : Elle sera construite en trois phases (sur cinq ans).La première étape durera trois ans et entraînera des changements concernant les modalités de circu-lation sur l’avenue Yehuda Halevi. Les deuxième et troisième phases

se poursuivront chaque année.

La station Yehudit :Elle sera située à l’angle de l’ave-nue Sderot et de l’avenue Mena-chem Begin et sera construite sur six ans et demi.

La station Carlebach : Elle sera construite en quatre phases sur six ans.

La station du roi Saül : Elle sera construite en cinq ans et demi.

La station de Arlozorov : Elle sera construite en trois ans, les activités de couverture ont déjà commencé et ce chantier ne causera pas de perturbation de circulation.

Voici les stations pour Ramat Gan :La station Abba Hillel sera construite en six phases en six ans : le travail se concentrera sur l’axe central de l’avenue Jabotinsky.

La station Bialik : Elle sera construite en cinq ans.

Source: Koide9enisrael

Métro de Tel Aviv et Ramat Gan :la carte du réseau est publiée

Les Juifs scandinaves, plus par-ticulièrement de Suède et du Da-nemark, ont commencé à faire leurs emplettes sur le marché immobilier israélien sur fond d’antisémitisme dans leurs pays d’origine.

Selon le quotidien économique Calcalist, certains acquéreurs se sont installés en Israël alors que d’autres achètent pour faire un investissement ou dans l’inten-tion d’une immigration à plus ou moins long terme.

“J’ai négocié une trentaine de ventes rien qu’à Tel Aviv au cours de ces derniers mois, et plusieurs autres transactions sont en cours”, confie Marchello Enchilini, PDG d’une agence immobilière.

“Nous assistons à un regain d’in-térêt des acheteurs en provenance de Scandinavie, principalement de Suède, sur fond d’antisémitisme. Il ne s’agit pas de chiffres à l”échelle des achats par les Juifs français, mais on note une augmentation substantielle ces derniers mois», a joute Enchilini.

Vera Zinder a également remarqué la nouvelle tendance. “Beaucoup viennent pour visiter ou pour tout d’abord louer afin de se faire une idée du voisinage et du quartier. C’est un nouveau phénomène. Je n’ai pas souvenir d’acheturs de ces pays par le passé”, explique cette agente immobilière.

“Certains clients sont d’anciens Israéliens ou des enfants d’Israé-liens ayant quitté le pays et la plu-part conservent leurs affaires dans leur pays d’origine même après s’être installés en Israël. La ma-jorité sont des nantis qui achètent des biens de 3 à 4 millions de dol-lars”, ajoute Zinder.

Une acheteuse explique qu’elle a quitté Stockholm pour s’instal-ler en Israël l’année dernière et a acheté un appartement dans le nord très huppé de Tel Aviv.

“J’ai immigré à cause des sen-timents que j’éprouve ainsi que beaucoup de membres de la com-munauté juive suédoise”, confie-t-elle à Calcalist.

L’avocat spécialisé en immobilier Doron Ariel confirme l’émergence de cette nouvelle tendance.“Nous avons l’habitude des acheteurs français, américains, canadiens et d’autres pays, mais il n’y avait pas d’acquéreurs en provenance de Scandinavie par le passé. Se-lon mes estimations basées sur des conversations que j’ai eues avec mes confrères , on parle au moins de plusieurs dizaines de biens qui ont été vendus à Tel Aviv et si on considère la taille de ces commu-nautés, c’est effectivement impor-tant. Nous avons récemment ven-du plusieurs appartements de très haut standard dans le centre de Tel Aviv à des acquéreurs de Suède et des Pays-Bas. Dans pratique-ment toutes les transactions l’un des deux époux est un Israélien qui avait quitté le pays il y a très longtemps”.

Shay Felber, fonctionnaire à l’Agence juive pour Israël, note que la population de ville suédoise de Malmö est majoritairement musulmane avec une très petite communauté juive de quelques centaines d’âmes . “L’hostilité y est palpable”, explique-t-il, avec les commerces tenus par les Juifs qui sont vandalisés et un cimetière juif profané.

Source: i24News

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Les journalistes israéliens et étrangers ont baptisé ce soir la manifestation qui se déroule à Tel aviv : “l’Intifada Noire”.

Impossible de circuler dans le centre de la Capitale économique d’Israël. Les routes sont bloquées (Autoroute Ayalon).

Les juifs noirs Éthiopiens avaient décidé de se retrouver vers 15 heures pour manifester aux pieds des Tours Azrieli. Au départ il s’agissait d’une marche pacifique. Ce soir ce n’est plus du tout le cas. Bombes lacrymogènes et bles-sés (policiers et manifestants) en grand nombre. L’image d’une vio-lente révolte suivie par des mil-lions d’israéliens à la télévision en direct correspond parfaitement à la réalité.

REPORTAGE. Il faut le voir pour le croire. Des ambulances partout. Des cris effrayants. Des hurlements et des sifflements. La

place Rabin (qui se trouve devant le bâtiment lugubre de la Mairie de Tel Aviv) est totalement mé-connaissable ce soir

La police a perdu le contrôle des événements. Elle est en train de charger la foule qui tente de pé-nétrer dans la Mairie. Je me suis rendu pour IsraelValley en repor-tage à la manifestation qui a lieu ce soir. Je n’ai jamais vu depuis 1983 une situation semblable. Des milliers de juifs Éthiopiens sont fous de colère et sont en train de se révolter.

Selon (1) : «Des centaines de juifs originaires d’Ethiopie ont bloqué dimanche une importante artère de Tel Aviv pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme un ra-cisme anti-noir en Israël, après un incident la semaine dernière entre des policiers et un soldat d’ori-gine éthiopienne. “Il n’y a pas de Blancs, il n’y a pas de Noirs, il n’y a que des hommes”, ont scandé

les manifestants sur le boulevard Ayalon.

Les policiers ne sont pas inter-venus dans l’immédiat mais me-nacent de le faire si leurs appels à la dispersion ne sont pas enten-dus. Des dizaines de milliers de juifs éthiopiens ont été amenés en Israël dans les années 1980 et 1990 grâce à des ponts aériens. Les “Falachas”, qui sont actuel-lement 135.500 sur huit millions d’Israéliens, se plaignent depuis longtemps d’être victimes de dis-criminations et de racisme.

La semaine dernière, une rixe entre des policiers et un soldat d’origine éthiopienne dans un faubourg de Tel Aviv a été filmée par une caméra de surveillance. On y voit les policiers bousculer et frapper le soldat en uniforme. A la suite de l’émotion suscitée par cet incident, deux policiers ont été suspendus, soupçonnés d’usage excessif de la force.

Le Premier ministre Benjamin Ne-tanyahu rencontrera lundi le soldat et des représentants de la commu-nauté juive d’origine éthiopienne. Lors d’une précédente manifesta-tion jeudi à Jérusalem, la police a utilisé des canons à eau pour em-pêcher les protestataires de s’ap-procher de la résidence du Pre-mier ministre. Il y a eu 13 blessés. (Rami Amichai, Guy Kerivel pour le service français)

Source: (1) AFP

A l’occasion du centième anni-versaire de la théorie de la re-lativité de Albert Einstein, un nouveau site Internet donne accès aux archives du célébris-sime physicien. Au programme : écrits scientifiques par milliers, mais aussi notes personnelles.

Un travail de numérisation colos-sal Tout le travail de numérisation des écrits d’Einstein s’est effectué en collaboration entre l’Université hébraïque de Jérusalem, l’Univer-sité Princeton (USA), l’Institut de technologie de Californie (CAL-TECH) et la plateforme d’édition

Tizra.

Durant des dizaines d’années, l’Université hébraïque de Jérusa-lem et l’Université de Princeton ont étudié plus de 80.000 docu-ments d’Einstein : travaux scien-tifiques mais également lettres, cartes postales ou encore journal de voyages. Une partie de ces documents est aujourd’hui acces-sible en ligne. Les écrits d’Eins-tein contiennent des liens vers des images de haute qualité stockées sur les sites des archives d’Eins-tein de l’Université hébraïque.

Alors qu’un millier de ressor-tissants de l’Union européenne (UE) sont toujours recherchés au Népal pratiquement une se-maine après le violent séisme, le père d’Or Asraf, le seul Is-raélien toujours recherché, a appelé vendredi à renforcer les efforts de recherche dans le pays dévasté.

Une femme a été sortie vivante jeudi soir des décombres d’une guesthouse à Katmandou par l’équipe de recherche et sauve-tage israAID, cinq jours après le séisme qui a frappé le Népal.

Le ministère israélien des Affaires étrangères exhorte les voyageurs

israéliens à quitter le Népal dès que possible dans les avions affré-tés à cette fin par El Al, en aver-tissant qu’Israël ne financera pas d’autres évacuations. Ceux qui restent devront par conséquent partir avec leurs propres moyens.

Israël a par ailleurs dépêché des équipes de secours et a installé un hôpital de campagne qui est opé-rationnel depuis mercredi matin, avec une capacité de 60 lits et la possibilité de traiter 200 patients par jour.

Selon la seconde chaîne de télévi-sion israélienne Aroutz 2, il s’agit de l’hôpital de campagne le plus important mis en place par Israël en zone de catastrophe naturelle. L’organisation “Stand With Us” a par ailleurs indiqué qu’Israël est le premier pays en termes de personnel humanitaire et médi-cal dépêché sur place pour venir en aide aux rescapés, devant les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Chine.

(i24news avec AFP)

36L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Les Juifs Ethiopiens se révoltent Place Rabin (Israël). Violentes manifestations

au Coeur de Tel Aviv

Israël à l’Exposition universelle de Milan, du 1er mai au 31 octobre

Des milliers de visiteurs seront à Milan. Depuis le 1er Mai le pavillon israélien est ouvert. Jusqu’au 31 octobre 2015 se tiendra en Italie l’exposition universelle. Le pavillon israé-lien appelé « Les champs de de-main » s’étend sur 2.369 mètres carrés, le visiteur est immédia-tement plongé dans une expé-rience visuelle puissante et un merveilleux voyage futuriste dans l’ingénierie agricole, grâce à d’excellents instruments et aux meilleures méthodes d’édu-cation par le jeu.

Israël est un pays jeune, mais qui possède une culture vieille de trois mille ans et qui a su, par le travail,

la recherche et le développement, rendre fertiles de nombreuses terres arides. Cet effort en a fait en soixante ans un des premiers pays dans le domaine de la science et de l’innovation, secteur où Israël excelle et dont la réputation n’est plus à faire. Nous pouvons même dire que ce pays est une véritable pépinière de génies en herbe dans presque tous les domaines.

Le pavillon original a été conçu par l’architecte David Knafo. C’est un jardin vertical, qui pour-rait nous rappeler les jardins sus-pendus de Babylone: un mur de 70 mètres de long et 12 mètres de haut, entièrement constitué de plantes, dont les fleurs et les cou-

leurs changeront avec les saisons. La force spectaculaire de cet im-pact visuel veut libérer le pays de son image de territoire aride. Le rappel à la végétation symbolise la position d’avant-garde d’Israël dans le secteur agroalimentaire et dans la lutte contre la déser-tification, comme le Néguev en témoigne ainsi que d’autres pays d’Afrique où la technologie israé-lienne est présente.

Numérisation d’une partie des 80.000 documents d’Einstein

Des Avions affrétés par El Al pour rapatrier les israéliens

bloqués au Népal

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38L’information en provenance d’IsraëlEdition du 5 Mai au 11 Mai

Interrogé hier soir à la TV is-raélienne, le prochain ministre des Finances, Moshé Kahlon, a confirmé que trois réformes fis-cales étaient à l’étude.

Moshé Kahlon a levé le voile sur ses intentions concernant la poli-tique fiscale du prochain gouver-nement israélien dont il dirigera les Finances. Il a confirmé qu’en 2015, il ne touchera pas à l’impôt sur le revenu. En revanche, il a révélé que trois impôts, indirects et sur le patrimoine, seront mis à l’étude dès sa prise de fonction : la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, l’introduction d’un impôt sur l’hé-ritage et l’augmentation de la taxe d’acquisition que l’Etat prélève sur les achats d’immobilier d’in-vestissement.

BAISSE DE LA TVA ET IM-PÔT SUR LES HÉRITAGESMoshé Kahlon a affirmé que la suppression de la TVA sur les pro-duits de première nécessité serait examinée rapidement. Il s’agit d’une revendication du mouve-ment séfarade Shass qui fera aussi partie de la prochaine coalition. Le coût de cette mesure serait su-périeur à 1 milliard de shekels par an.

Une autre mesure, qui permettrait de compenser la perte fiscale de la baisse de la TVA, serait l’impo-sition des héritages. En Israël, il n’existe pas d’impôt sur la trans-mission du patrimoine comme il existe dans la plupart des pays occidentaux. L’intention est d’in-troduire un impôt sur les gros hé-ritages, à partir de plusieurs mil-lions de shekels.

IMMOBILIER : 25 % D’ACHATS D’INVESTISSE-MENTAutre mesure fiscale envisagée : l’augmentation de la taxe d’ac-quisition (« Mass Rehicha ») que l’État prélève sur tout achat d’un bien immobilier, et notamment sur un « achat d’investissement », dé-fini comme l’achat d’un apparte-ment supplémentaire par un ache-teur qui dispose déjà d’un premier appartement.

En Israël, on accuse souvent les investisseurs d’être à l’origine de la hausse des prix de l’immobilier : en achetant un logement supplé-mentaire qui reste parfois vide, ils provoquent une baisse du stock de logements disponibles et donc une augmentation des prix. En Israël, la part des achats d’investissement est particulièrement forte ; en 2014, les achats d’investissement ont représenté 25% des transac-tions immobilières. Autrement dit, un Israélien sur quatre a acheté un second logement alors qu’il en possédait déjà un à son actif.

TAUX D’IMPOSITION DE 20%Pour trouver une parade à ce phé-nomène trop fréquent, le futur mi-nistre des Finances Moshé Kahlon a déjà convenu avec le Premier mi-nistre de l’augmentation de la taxe d’acquisition payable au moment de l’achat d’un appartement. Le projet prévoit de fixer la nouvelle taxe au taux unique, autour de 20% de la valeur de la propriété, contre des tranches d’imposition variant de 0 à 10% aujourd’hui.

Selon les estimations, le nouveau barème pourrait multiplier par quatre le montant de la taxe d’ac-quisition. Par exemple, pour un lo-gement d’une valeur de 2 millions de shekels, la nouvelle taxe se montera à 400.000 shekels (20% de sa valeur), contre 108.700 she-kels aujourd’hui (5,5% de sa va-leur).

SOLUTION PARTIELLECertes, l’augmentation de la taxe d’habitation pourrait dissuader les achats d’investissement et aug-menter l’offre de logements sur le marché. Mais elle ne sera pas une mesure suffisante pour endiguer la hausse des prix. Le prochain gouvernement devra prendre des mesures supplémentaires comme la baisse du prix de vente des ter-rains à construire, des incitations à accélérer les mises en chantier et la construction de logements so-ciaux.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Le ministre israélien sortant des Affaires étrangères Avigdor Lieberman a annoncé lundi que son parti Israël Beiteinou (natio-naliste) et lui ne participeraient pas au prochain gouvernement, dans des propos rapportés par les médias israéliens.

«Nous sommes parvenus à la conclusion claire et sans équi-voque qu’il ne fallait pas de notre point de vue rejoindre la coalition actuelle», a déclaré M. Lieberman lors d’une conférence de presse,

cité par le quotidien Haaretz sur son site internet.

M. Lieberman a aussi annoncé sa démission, qui est de pure forme dans le contexte de formation d’un nouveau gouvernement.

S’il s’en tient à cette déclaration, M. Lieberman laisse Benjamin Netanyahu avec une majorité po-tentielle extrêmement ténue de 61 sièges sur 120 au Parlement pour soutenir le gouvernement qu’il es-saie actuellement de former.

Après la victoire du Likoud, son parti de droite, aux législatives du 17 mars, M. Netanyahu a engagé les tractations pour constituer avec cinq partis nationalistes et reli-gieux (dont Israël Beiteinou) une majorité de 67 députés sur 120.

Il a jusqu’à mercredi pour former un nouveau gouvernement et n’a conclu jusqu’à présent que deux accords avec ses alliés potentiels.

TVA, logement et héritage :les prochains chantiers

fiscaux d’Israël

Israël: Lieberman dit qu’il ne participera pas au prochain gouvernement

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