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IST-MST 2018 Du travail en perspective…
Dr F. SOUALA
Maladies Infectieuses et Tropicales
CHU Rennes
MISE EN BOUCHE • WHO 2012 => 357 millions de nouveaux cas Adultes d’IST (non virales ISTs)
• Chlamydiae = 131 Millions • Gonorrhea = 78 Millions • Syphilis = 5.6 Millions
• Emergence de pathogènes => IST • Mycoplasma genitalium extrêmement prévalent • Emergence de résistance anti microbienne (AMR)
• Réduction des options thérapeutiques et contrôle des ISTs
• Focus sur ces ISTs : • C. trachotomatis (CT) • N. Gonorrhoeas (NG) • T. Palladium (TP) • M. Genitalium (MG)
• Médiatisation des ISTs • Inquiétante augmentation des ISTs
• Progrès de la biologie moléculaire : TAAN ( Tests d’Amplification des Acides Nucléiques)
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Double enjeu:
• Connaître les MST symptomatiques
• Avoir une politique de dépistage adaptée et forcément
évolutive des IST asymptomatiques et maintenir une
politique de surveillance, via l’INVS- Santé Publique France.
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4
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Infections gonococciques • 2015 : HSH 68% des gonococcie
• augmentation de 100% en 2 ans
• 17% de co infectés VIH
• augmentation 32% femmes
• Le problème : la S aux antibiotiques +++
45% Tetra R
40% R Quinolones
15% NGPP
R aux céphalosporines orales (0,3%)
Pas de souche R à ceftriaxone en France depuis 2011, les CMI
ont baissé en 2015
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Infections gonococciques
• Délai d’incubation court < 1 semaine
=> Clinique chez l’homme : - Urétrite antérieure aigüe assez symptomatique avec E purulent ++ et B urétrale ++ => Clinique chez la femme : - Cervico vaginite souvent asymptomatique ++ (70%) ,métrorragies , dyspareunie (atteinte cervicale) urétrite associée (brulures mictionnelles, méatite) . * Localisations anales et oro pharyngées asymptomatiques fréquemment associées, surtout chez la femme et les HSH
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Infections gonococciques • Prélever
Ex Direct diplocoques gram neg intra cellulaires
Culture +++ pour antibiogramme, sur E et au
niveau du col, gorge et anus chez la femme et
les HSH
PCR pas encore à la nomenclature, souvent duplex CT voire
triplex (MG) aux différents sites sur E. ou 1er jet d’urine, au col ou sur
auto prélèvement
• Complications : orchi épididymite, prostatite, salpingite,
conjonctivites, septicémies
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Traitement des gonococcies
CEFTRIAXONE 500 mg IM
(SC ou IV si pb d’hémostase)
Traitement anti-chlamydia systématiquement associé
+++ céphalosporines orales contre indiquées +++++
Sujet allergique aux bétalactamines :
- La spectinomycine n’est plus disponible.
- azithromycine : 2g - dose unique… bof
- gentamicine : 240 mg IM dose unique
- ciprofloxacine : 500 mg per os - dose unique
Si pas d’alternative à la Ceftriaxone : désensibiliser
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Traitement des gonococcies
Patients VIH+ idem
Femmes enceintes : ni aminosides, ni quinolones en alternative
Contrôle clinique de guérison à J7 chez les symptomatiques
Contrôle microbiologique : si symptômes persistent, si atteinte orale, si
second traitement
si PCR pas trop tôt (7-15 jours après la fin du traitement)
Orchi épididymite : Ceftriaxone 500 mg IM + Doxy 100x2, 10 js
>>> Ofloxacine 200 mgx3, 10 js
Septicémie : Ceftriaxone 500 mg IM ou IV, 7 à 10 jours
Prostatite : Ceftriaxone 500 mg IM ou IV, 7 à 10 jours
Anorectite : Ceftriaxone 500 mg IM 1 fois
10
• Résistance aux C3G n’a pas progressé notablement depuis 3
ans mais la vigilance ne doit pas se relâcher
• Interdiction des C3G orales +++
• Surveillance attentive des souches (cultures indispensables)
• Retour de la gentamicine sur les décombres de la
spectinomycine
• Pas de contrôle des TAAN prématuré
• Des tests de biologie moléculaire d’étude de la résistance du
gonocoque aux antibiotiques sont en cours d’évaluation
……screen / treat / culture / survey. 11
Infections à Chlamydia
• Bactérie intracellulaire obligatoire, ne se cultive pas, pas
d’antibiogramme possible ++ nombreux sérotypes
• Sérotypes D à K responsables des urétrites et cervico
vaginites
Le typage (Multilocus sequence typing MLST) de CT montre des clusters différents
chez les homo et hétérosexuels
- cluster I (genovar G et J), II (D), III (D) et VI (L2b and L2) chez homos
- cluster IV ( E), V (F) et genovar E chez hétéros
R.Bom et al J Infect Dis 2013;208:969-77
• Plutôt une IST des jeunes hétérosexuels (hors LGV)
Facteurs de risque : l’age < 25 ans, le début précoce des rapports
sexuels, le nombre de partenaires, les IST associées, les RS non
protégés. 12
13
Dépistage systématique de l’infection à CT chez les jeunes femmes de 15 – 25 ans (HAS sept 2018)
Infections à Chlamydia trachomatis
• Souvent urétrites peu symptomatiques
Si écoulement clair, peu abondant
Simples brulures (hors mictions) ou picotements urétraux
• Chez les femmes cervico vaginites peu ou asymptomatiques
• Beaucoup d’infections asymptomatiques
• Prélèvement : TAAN exclusivement +++
PCR 1er jet d’urine > écouvillonnage du méat
Ne pas avoir uriné depuis au moins 1 h
PCR au col ou par auto prélèvement vaginal chez la
femme
• la sérologie est inutile ++++
14
Complications chlamydia trachomatis
• Chez l’homme : épididymite, orchi épidydimite
prostatite
syndrome de Fiessinger Leroy Reiter (HLA B27 +)
• Chez la femme : salpingite +++
1ère cause d’infertilité secondaire chez la femme jeune
justifie le dépistage systématique des JF de < 25 ans.
La péri hépatite semble avoir disparue
15
Traitement chlamydia trachomatis
• Résistance animale (in vitro)
• Doxycycline : 100 mg x 2 par jour 7 jours
reste le traitement de référence +++
• Azithromycine : 4 x 250 mg mono prise /avantage de l’observance
n’a pas montré sa non infériorité par rapport à la Doxy W Geisler et al N Engl J Med 2015; 373: 2512-21 à éviter dans les UNG « non étiquetées » car posologie insuffisante
pour mycoplasma génitalium
16
Traitement chlamydia trachomatis
• Femme enceinte : Azithromycine 1g per os ou érythromycine 500
mg x 4/j ou Josamycine
• contrôle de guérison 4 à 6 semaines après la fin du traitement
au moins chez les femmes dans tous les cas.
• counseling pour éviter la réinfection précoce.
• Dépister et traiter les partenaires.
• Faire ou non une ordonnance pour le partenaire?
• La question est posée 17
Mycoplasma genitalium
• Bactérie intra cellulaire isolée en 1980.
• Transmis par contact muqueux
• Moins contagieux que CT, plus tard dans la vie sexuelle
• Responsable de 10 à 35% des UNGC (ni gono ni CT)
- Seule pathologie documentée
- Dg dans 30% sur échecs de traitement des urétrites à CT
- Urétrites peu ou pas symptomatiques .Anorectite sympt.
- Souvent PN ++ à ex direct (frottis ou 1er jet)
• Quelle pathogénie chez la femme? : cervicites? Salpingites?
Endometrites ,Infertilité féminine.
• Quelle signification du portage anal? Oral? 18
Mycoplasma genitalium • Diagnostic par TAAN , mais pas de méthode uniforme de détection
• Les PCR sont validées pour urètre et col pas pour gorge et anus
• Nécessité d’études, prévues par le CNR à Bordeaux (Dr Pereire)
pour essayer de valider les tests pour tous les sites et préciser la
pathogénie
• Si on dépiste positif
traiter
prélever les partenaires
contrôler la guérison par une PCR à 4-6 semaines de la fin du traitement
19
Traitement M genitalium • Mutation 23S rRNA responsable de la résistance aux macrolides
• induite par tt azithro des UNG non documentées
• M genitalium: 1g azithromycine efficacité décroissante
méta-analyse 21 études
efficacité: 85.3% avant 2009, 67% depuis
A.Lau et al Clin Infect Dis 2015, 61:1389-99
• M.genitalium
cohorte prospective n=155 Melbourne
Echec Az 60/155 (39%)
Echec Moxi 7/60 (12%)
Echec pristinamycine 0/6 M.Bissessor et al Clin Infect Dis 2015;60:1228-36
20
Traitement M genitalium
Emergence de Résistance à la MXF in vitro et clinique (4.5% UK to 47% Japon)
• Le traitement en première intention:
Azithro : 250mg x 2 J1 puis 250 mg/j 4 jours
Résistance par mutation (23s RNA)
• Si échec: Moxifloxacine 400 mg/ j 7 à 10 jours
• déjà des mutations de R sur par C ou gyrA
(Jensen et al . J. EADV 2016)
• Alternatives:
Pristinamycine 4g/j pdt 14 jours…. Tolérance digestive mauvaise+++
Contrôle de guérison +++
(Jensen and Bradshaw ; BMC Inf Disease 2015 et revue Urologie 2017) 21
Autres Pathogènes
• Trichomonas Vaginalis = TTT : Métronidazole 2g DU
On n’en voit plus, mais on n’en cherche plus spécifiquement
Fait avec la bactério à l’état frais
recherche incluse dans certaines PCR multiplex
• Ureaplasma urealyticum décidément non pathogène
C.Carne et al Int J STD & AIDS 2013;24:273-7
• Nesseiria meningitidis C
3 cas à Paris récents chez des HSH souches particulières adaptées au biotope urétral
Repose la question de la vaccination méningo C chez les HSH à risque
22
• Nesseiria meningitidis C 2016 : Mise en évidence sur les souches cc-11 ET-15 responsables des épidémies HSH berlinoise et parisienne de 2012-2013 et d’urétrites simples chez des HSH entre 2006 et 2012, d’une protéine fonctionnelle permettant la survie en anaérobiose (AniA+)
Elle est aussi fonctionnelle chez Neisseria gonorrhoeae et explique son adaptation au biotope urétral
Symptomatologie assez proche des urétrites à gono
Diagnostic par culture +++
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Traitement d’une urétrite
• Documentée
Gono : Rocéphine
CT : Doxy 100mg x 2, 7 jours ou Azithro 1g
MG : Azithro 500 mg J0 puis 250/j 4jours
• Non documentée (c.a.d traitée avant les résultats microbiologiques)
- Suspicion gono : Rocéphine + Doxy 100mg x 2 /7 jours
- UNG : Doxy 100mg x 2 /7 jours ou
Azithro 500 mg J0 puis 250/j 4jours (CT et MG) voire 1g à J0 puis
250mg/j 4 jours (CDC) 24
Lymphogranulomatose vénérienne LGV
L’ensemble des pathologies liées aux séro types L1, L2, L3 de chlamydia trachomatis
La maladie de Nicolas Favre
Les ano rectites CT de D à K => Non LGV
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Lymphogranulomatose vénérienne LGV
La maladie de Nicolas Favre:
une ulcération initiale, petite, peu douloureuse souvent passe inaperçue
avec une adénopathie, initialement banale et qui peut devenir très
inflammatoire = bubon
Dg d’une ulcération ou d’une adénopathie inguinale isolée
prélever pour PCR CT +++
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Lymphogranulomatose vénérienne LGV Sans doute ulcération initiale passant inaperçue
Ano-rectite aiguë : Douleurs abdominales, Ténesme, fausses envies Selles+/-, glaires, sang dans les selles
Altération de l’état général, fièvre Meilleur prédicteur clinique de la LGV rectale; ténesme OR 2.98 [ 95%CI: 0.99-8.98] et constipation 2.87 [ 95%CI: 1.01-8.15]
Meilleurs prédicteurs épidémiologiques de la LGV au Royaume uni (n=90)
PAR non protégée: AOR: 10.7, fisting: actif AOR:6.7
Gamma-OH butyrate: AOR: 3.1 sexe anonyme: AOR:2.7
N.Macdonald et al Sex Transm Infect 2014; 90:262-8
Prélèvements pour PCR anus, rectum (faire une anuscopie) +/- gorge et 1er jet d’urine
27
Ne sont pas des LGV ….
Mais ano rectites à CT non L un certain nombre d’ano rectites sont
dues à des CT sérovar D à K
-Traitement 1 semaine
-Epidémio est différente : HSH non VIH, Femmes
-Arrêt de la surveillance par l’INVS et le CNR +++
Autres ano rectites
Gonoccoque : Ec plus important, prurit anal…
En fait pas très différentes cliniquement donc prélever +/- culture
28
+ 92%
+ 47%
et chez les patients symptomatiques
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Lymphogranulomatose vénérienne LGV Le traitement Doxycycline 100 mg x 2pendant 3 semaines
8 études observationnelles (2 prospectives): Doxy vs Azitro - éfficacité poolée . . Azdoxy: 82.9% [ 95% CI: 76%: 99.6% [ 95% CI: 98.6-89.8%]-100%] 8 études 5 études . Effic poolée différence: 19.9% [ 95% CI: 11.4%-28.3%%] au bénéfice de la doxy FYS Kong et al J Antimicrob Chemother 2015;70:1290-7( Melbourne) BMC Infect Dis 2015: 15: 1-7 si doxy impossible azithro (1g/semaine 3 semaines mais vigilance et contrôle de guérison
N.F. : si bubon ponctionné et Doxycycline prolongée guérison Et toujours penser aux partenaires !!!!
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LA SYPHILIS Spirochète = Treponeme Pallidum
• Depuis > 50 ans: le traitement de 1ère ligne est Benzathine Pénicilline G (WHO 2016 : IUST Europ 2014 et MWR 2015)
• Altervatives : Doxycycline, Ceftriaxone ou Azithromycine
: AMR décrite pour les macrolides : Azythromycine par mutation
235 r RNA => une résistance clinique : - France : 74 % - UK : 60 % - Australie : 84 % - USA : 80 % - Chine : 100 %
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Syphilis, proportion of MSM 2015
Dr A.Pöder 2015
Syphilis = grande simulatrice
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J0
CONTAMINATION
3 – 6 semaines
Syphilis primaire
Toutes muqueuses :
Chancre = Ulcération + Adénopathie
4 Mois
Syphilis secondaire :
1ère floraison
2ème floraison
= Atteinte des muqueuses et des phanères
24/36 mois Syphilis tertiaire neurologique
et cardiovasculaire
La syphilis latente C’est le « diagnostic » d’une sérologie de syphilis
S’assurer de l’absence de signe clinique de syphilis qui la
transformerait de latente en secondaire
Examiner les patients ++++
Déterminer l’ancienneté de cette Syphilis = garder les
résultats des sérologies antérieures
< 1 an = latente précoce
> 1 an = Latente tardive
Incidence thérapeutique ++++
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Syphilis secondaire ou latente
Vous devez ++ chercher les manifestations de syphilis
neurologique
OPH : uvéite antérieure, kératite, uvéite postérieure,
choriorétinite, névrite optique….
Neurologiques: atteinte nerfs craniens…
ORL
Qui ont une incidence clinique (indication de PL)
et thérapeutique ++ (Péni IV)
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Les Examens sérologiques •En défaut toute la phase d’incubation et au début de la phase
primaire (chancre)
•Performants au stade secondaire
•Seuls examens pour la Syphilis latente
•Seuls les tests non tréponémiques quantitatifs +++(VDRL, RPR) permettent de suivre l’évolutivité de l’infection et son évolution sous traitement
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Interpréter une sérologie de syphilis
Se fait avec :
• les données d’interrogatoire : contexte épidémiologique
ATCD cliniques, MST, traitements antérieurs…
• L’examen clinique : nu ++++ et penser aux signes de gravité
• Les examens biologiques et les sérologies antérieures +++
Les taux des tests non tréponémiques
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Une nouvelle stratégie de dépistage 24 janvier (2018)=> sérologie de la syphilis
Sérologie avec nouveaux tests tréponémiques IgG automatisables reproductibles (EIA)
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Réaction négative Réaction positive
Syphilis précoce possible Répéter la sérologie
Faire un test non tréponémique (VDRL, RPR sur le sérum pur et dilué au ¼ et faire un titrage précis si la réaction est positive
Réaction négative Réaction positive
Faire un autre test tréponémique
Réaction négative Réaction positive
Syphilis précoce Faux + du premier TT souvent transitoire
Syphilis précoce, répéter la sérologie Cicatrice sérologique Faux TT
Syphilis* D’après A. Bianchi
Syphilis EIA + VDRL +
- symptômes cliniques : primaire, secondaire = précoce
- Latente : y a-t-il un ATCD de syphilis connue, une sérologie antérieure?
Négative < 1 an = syphilis récente
Rien = ancienneté indéterminée = tardive
Positive
- augmentation de 2 dilutions et plus du VDRL =re contamination
- stabilité (basse ) = sérologie séquellaire ou « cicatricielle »
- pb des « sérofasters »
garder les résultats des dernières sérologies » et dépister au moins une fois par an
les sujets à risques
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Traitement
La benzathine pénicilline 2,4 millions d’unités IM est revenue
Elle est la base du traitement de la syphilis
Pas de résistance du tréponème
1 injection en cas de syphilis primaire secondaire ou latente
précoce (< 1 an d’évolution)
3 injections à 1 semaine d’intervalle en cas de syphilis
latente tardive
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Traitement
• En cas d’allergie à la pénicilline
précoce : doxycycline 100 mgx2, 14 jours
tardive : désensibilisation à la pénicilline > Doxycycline 100 mg x 2,
30 jours
• Si IM impossible : Doxycycline
• Réaction d’Herxheimer : fréquente dans la Syphilis précoce, le plus
souvent sans gravité.
Avertir le patient +++ et prescrire Aspirine ou Paracétamol.
• Dépister et traiter les partenaires +++ contact < 6 semaine =
traitement
contact > 6 semaines = sérologie
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Traitement
• Macrolides & Azithromycine
Efficaces
Mais apparition assez rapide de Résistance
mutation A2058G sur le gène 23S du RNA Ribosomal
Non recommandés
• Syphilis neurologique :
pénicilline G intra-veineuse : 20 Millions unités/jour x 10 à
15 jours.
Il n’y a aucune alternative thérapeutique.
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Suivi sérologique des Syphilis traitées
• Indispensable, si possible dans le même laboratoire
• Sur les tests non Tréponémiques (VDRL), prélevés à J0 du
traitement puis à 3, 6 et 12 mois, 24 mois dans les Syphilis
tardives
• Diminution du titre de 2 dilutions ( titre divisé par 4 ) à 3 / 6
/ 12 mois ???
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• Toute augmentation de 2 dilutions et plus = re
contamination
Un mot sur les IST « exotiques » • Contexte épidémique et surtout retour de voyage
Traitement de l’herpès génital
• Reco SFD 2016
• VALACICLOVIR 500mg x2/j pendant 10j
• En s’assurant de l’absence d’antécédent d’HSV
• Aciclovir 200mg x5/j pendant 7-10j également recommandé
• Observance de cinq prises par jour?
HPV
Efficacité vaccinale • Confirmation de la baisse des sérotypes vaccinaux
Machalak JID 2018
Efficacité vaccinale • Confirmation de la baisse des sérotypes vaccinaux
Machalak JID 2018
• Baisse d’incidence des dysplasies du col
• dans la population cible
Tolérance
Etude cas contrôle:
• RR de SEP = 1,05 [IC95%, 0,79-1,38]
• RR autre démyélinisation = 1,14
[IC95%, 0,88-1,47]
Etude 2 périodes:
• Incidence de SEP = 6,12 / 100 000 pts-années
si vaccinée vs 21,4
• Incidence autre démyélinisation = 0,90 vs 7,54
Avantage du vaccin HPV nonavalent? • Avis HCSP octobre 2017
Joura EA, Giuliano AR, Iversen OE, et al. Broad Spectrum HPV Vaccine Study. A 9-valent HPV vaccine against infection and intraepithelial neoplasia in women. N Engl J Med 2015;372(8):711-23
Ce que propose santé publique France (BEH 2016)
• Une approche globale du dépistage des IST en cas de
comportements sexuels à risque ???
• Une facilitation des prélèvements anatomiques multi sites
• Une promotion des initiatives en faveur de l’auto-prélèvement
• et du dépistage communautaire
pourraient contribuer à la lutte contre les IST .
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Pour la syphilis chez les HSH
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• Chez les HSH au même rythme que les dépistages VIH, qui sont
fonction des risques
• Important d’avoir un test de moins d’un an, car c’est là que se
fait la limite syphilis latente précoce-latente tardive
• Dire aux patients de garder leurs derniers tests
• Les HSH VIH+ sont dépistés, pour nous, tous les 6 mois avec leur
bilan aux 3 sites.
Recommandations du CDC pour les HSH
• Dépendent de l’interrogatoire : symptômes, ATCD, facteurs de
risques (partenaires x, RSNP, usage de drogue, ATCD MST…)
• VIH, Syphilis annuels
• Hépatites A et B : 1 fois puis vaccination
• Hépatite C : selon facteurs de risque usuels, chez les HSH ayant
un ATCD d’ulcération, ayant des ALAT élevées, chez les
séropositifs lors des bilans
• PCR chlamydia – gonocoque 1 fois par an, le site guidé par
l’interrogatoire
Tous les 3 ou 6 mois chez les HSH jugés à plus fort risque
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