1
Enfant de La Paillade et du Pe- tit-Bard, Mohamed Bouklit a désormais bien grandi. Ce doc- teur en sciences informati- ques garde chevillé au corps son engagement citoyen et po- litique dans les quartiers dits sensibles. Trente ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme Ancien proche de Jean-Luc Mélenchon, chargé du déve- loppement des quartiers popu- laires, il a préféré s’en éloi- gner en pleine élection prési- dentielle alors que la question des banlieues ne semblait pas être la priorité du leader du Front de gauche. C’est dire si l’homme ne craint pas de se démettre pour rester fidèle à ses engagements : « Je vois poindre la montée de l’absten- tion et, mécaniquement, du Front national. Je ne pouvais pas rester sans réagir. » Avec le Collectif de La Pailla- de qu’il a créé, il entend parti- ciper au débat municipal. « D’abord sous l’angle ci- toyen, dit-il. Nous comptons célébrer ici les 30 ans de la marche pour l’égalité et contre le racisme. » Ensuite, sur le volet politique : « J’ai combattu Georges Frêche sur l’aspect clientéliste du person- nage ou sa gestion autocrati- que et par rapport à ses décla- rations sur les quartiers po- pulaires. Mais depuis son dé- cès, il faut reconnaître que Montpellier manque cruelle- ment de vision. La gauche doit se retrouver pour être à nouveau ambitieuse et coura- geuse. » Mohamed Bouklit veut être cet « artisan ci- toyen » et faciliter le débat autour des quartiers populai- res, dont il ne nie pas qu’ils fe- ront l’élection en mars 2014 : « Je prendrai une décision en fonction du résultat du dialo- gue dans l’intérêt de Montpel- lier. » Ce citoyen « de gau- che » ne s’interdit rien. Partici- per à une liste ou même en conduire une. Il rappelle à tou- tes fins utiles qu’en 2011, can- didat sur le canton de La Paillade aux cantonales, le candidat Bouklit avait fait 34,53 % des voix face au pa- tron du conseil général socia- liste, André Vezinhet. Un rap- pel utile pour ceux qui ne prendraient pas au sérieux ce mouvement citoyen. YANNICK POVILLON [email protected] C omment avez-vous travaillé sur le rapport commandé par la préfecture et la DRJSCS (Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale) ? Nous avons eu des entretiens avec des fonctionnaires comme avec les agents des différentes collectivités locales, sans oublier les élus. Nous avons également rencontré beaucoup d’associations de La Paillade et des Hauts-de-Massane. Notre but : faire une enquête qualitative en recueillant des avis diversifiés tout en opérant un travail d’observation active sur place. Les services de l’État, les collectivités, vous-ont ils imposé, ou interdit, des interlocuteurs ? Notre liberté d’action a toujours été pleine et entière. Sachant que, comme toujours dans ce genre de travail sociologique de terrain, les rencontres avec certaines personnes vous donnent envie de discuter avec d’autres, notamment des acteurs économiques. « Les parents sont très attentifs à la réussite scolaire des enfants » Votre rapport traite longuement des questions d’éducation... C’est important pour le futur. Les jeunes et leurs familles demandent, avant tout, de pouvoir réussir à l’école et de pouvoir être encouragés dans leur insertion professionnelle. Certains médias véhiculent parfois l’image de parents peu attentifs à la réussite scolaire de leurs enfants. C’est faux. La réussite scolaire reste le signe fort d’une intégration positive. L’échec scolaire peut-il conduire à la petite délinquance ? Pas si les acteurs locaux échangent pour construire des alliances stratégiques avec le monde associatif des quartiers. Plaideriez-vous pour que ce tissu associatif soit plus écouté ? À La Paillade, il est fort, diversifié. Les collectivités, qui financent, devraient pouvoir réfléchir à des contrats d’objectifs pluri-annuels. Il faudrait aussi une mutualisation des compétences associatives. Les collectifs d’habitants ont-ils un rôle à jouer ? Bien sûr. Tous les habitants n’adhèrent pas à une association mais beaucoup sont désireux de construire leur futur. Les réunions publiques participent-elles de cette idée ? Les habitants, qui sont aussi des citoyens, veulent s’approprier les projets concernant leurs quartiers. Or ces réunions s’en tiennent souvent à de l’information plus qu’à de la concertation. L’intérêt général n’est pas celui d’une multitude de petits groupes. La démocratie de proximité doit fabriquer du commun même si c’est difficile à mettre en œuvre... La prochaine période électorale ne va-t-elle pas contribuer à geler un débat nécessaire ? La cohésion sociale, le fait d’enrayer les processus de ségrégation constituent des enjeux prioritaires qui dépassent, je pense, l’échelle municipale. Ils concernent celle de l’agglomération. Les questions d’habitat et d’emploi, notamment, ne peuvent être résolues par la ville seule. Il faut des solidarités actives, des financements importants. La prochaine campagne électorale devrait aborder la question des quartiers populaires qui sont au cœur du développement urbain. Cela demande du courage politique. D’autant que La Paillade et les Hauts-de-Massane charient beaucoup d’idées reçues... Leur image doit évoluer grâce à la volonté des élus. À eux de partager une vision stratégique car ces quartiers constituent autant un enjeu qu’un avenir pour Montpellier. Recueilli par FRÉDÉRIC MAYET [email protected] Bouklit veut faire entendre la voix des quartiers sensibles Politique Il n’exclut pas une participation aux municipales. «L’image des quartiers populaires doit évoluer» Société Bruno Carlon, sociologue et co-auteur d’un rapport sur La Paillade et les Hauts-de-Massane, analyse les enjeux... avant la prochaine campagne. LE PETIT JOURNAL Santé Journée mondiale de lutte contre Alzheimer La Maison de la prévention santé et France Alzheimer Hérault s’associent autour de la journée mondiale de lutte contre cette maladie. À Montpellier, les animations seront réparties sur trois jours. Avec, aujourd’hui, une marche contre Alzheimer, balade commentée autour de l’Écusson. Départ à 9 h, de l’Esplanade. Accueil : 8 h 30. De 8 h 30 à 18 h, toujours sur l’Esplanade, un stand accueillera le public et fournira des informations... À 15 h, à la Maison de la prévention santé, rue Maguelone : café senior “La maladie d’Alzheimer : perspectives et réalité”. Suivi d’un débat avec le P r Touchon. Demain, de 9 h 30 à 17 h, portes ouvertes au siège de l’Association France Alzheimer Hérault, 3 rue Pagézy. Au menu : stands, présentation de films, rencontre avec les bénévoles. Lundi, à 14 h 30, à la Maison de la prévention santé, café rencontre “Peut-on se protéger de la maladie d’Alzheimer ?”. Entrée libre. 04 67 06 56 10. Santé Octobre rose contre le cancer du sein Rester femme avec un cancer s’engage pour Octobre rose, mois international dédié à la lutte contre le cancer du sein, et crée le 1 er festival franco-marocain contre le cancer, nommé Festiv’elles. Il se déroulera à Montpellier, du 1 er au 5 octobre, et à Fès, du 24 au 27 octobre. Sont prévus, à Montpellier : portes ouvertes de l’association Étincelle LR, conférences à la Maison de la prévention santé, rencontres et échanges dans les MPT, congrès scientifique et médical à la salle des rencontres de la mairie ; exposition photos à la mairie ; soirée de gala musicale au musée Fabre... Programme complet : www.festiv-elles.com Un document qui pourrait nourrir la réflexion des élus locaux PRÉVENTION Les accidents domestiques en questions Le comité de l’Hérault de la Fnath, association des accidentés de la vie, s’engage dans une démarche active de prévention des accidents domestiques et organise, mardi 24 septembre, une réunion d’information intitulée : “Le fléau des accidents domestiques : quelle prévention et quelle garantie ?”. Les accidents domestiques restent trop méconnus, malgré l’importance de leurs conséquences et de leur impact sur des milliers de personnes et de familles chaque année : 11 millions d’accidents de la vie courante chaque année, dont 61 % d’accidents domestiques : 20 000 décès liés aux accidents de la vie domestique dont 14 000 concernent les plus de 65 ans ; 4,5 millions de blessés chaque année. Des accidents très mal indemnisés en cas de décès ou d’invalidité, 210 000 usurpations d’identité par an (87 % des Français pensent qu’il est difficile de faire valoir ses droits en cas d’usurpation d’identité sur internet et 84 % des Français ne sont pas en confiance lorsqu’ils achètent sur internet)… Deux populations restent particulièrement concernées : les enfants et les personnes âgées. - Entrée libre, salle Pagézy, 1 place Francis-Ponge, de 15 h à 17 h. Contact : Fnath comité de l’Hérault, 04 67 92 87 66 ; [email protected] Bouklit « voit poindre la montée de l’abstention et du FN ». J.-M. M. Pour Bruno Carlon les quartiers ont besoin « de courage politique ». Photo J.-M. MART Soumis à un devoir de réserve, Bruno Carlon ne veut pas évoquer le destin de son rapport livré au premier trimestre de cette année et qui, depuis, repose sur les étagères des collectivités locales. En juin, Alain Genre-Jazelet, délégué du préfet sur les quartiers de La Paillade et des Hauts-de-Massane, affirmait ne pas avoir attendu le rapport pour « être dans la vraie vie des quartiers ». À la même époque, d’abord sourde à nos sollicitations, la Ville avait fini par réagir via un communiqué d’Audrey De La Grange, adjointe déléguée à la cohésion sociale. En jetant une pierre dans le jardin de l’État puisque « l’éducation et la sécurité sont les principaux points sensibles du territoire ». Le député PS Patrick Vignal, soutien de Jean-Pierre Moure, reconnaissait que « 70 % du rapport est dans la réalité ». Midi Libre midilibre.fr JEUDI 19 SEPTEMBRE 2013 3 X2--- Montpellier

Itw Bruno Carlon

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Itw Bruno Carlon

Citation preview

  • Enfant de La Paillade et du Pe-tit-Bard, Mohamed Bouklit adsormais bien grandi. Ce doc-teur en sciences informati-ques garde chevill au corpsson engagement citoyen et po-litique dans les quartiers ditssensibles.

    Trente ans de lamarchepour lgalit et contrele racisme

    Ancien proche de Jean-LucMlenchon, charg du dve-loppement des quartiers popu-laires, il a prfr sen loi-gner en pleine lection prsi-dentielle alors que la questiondes banlieues ne semblait pastre la priorit du leader duFront de gauche. Cest dire silhomme ne craint pas de sedmettre pour rester fidle ses engagements : Je vois

    poindre la monte de labsten-tion et, mcaniquement, duFront national. Je ne pouvaispas rester sans ragir. Avec le Collectif de La Pailla-de quil a cr, il entend parti-ciper au dbat municipal. Dabord sous langle ci-toyen, dit-il. Nous comptonsclbrer ici les 30 ans de lamarche pour lgalit etcontre le racisme. Ensuite,sur le volet politique : Jaicombattu Georges Frche surlaspect clientliste du person-nage ou sa gestion autocrati-que et par rapport ses dcla-rations sur les quartiers po-pulaires. Mais depuis son d-cs, il faut reconnatre queMontpellier manque cruelle-ment de vision. La gauchedoit se retrouver pour tre nouveau ambitieuse et coura-

    geuse. Mohamed Bouklitveut tre cet artisan ci-toyen et faciliter le dbatautour des quartiers populai-res, dont il ne nie pas quils fe-ront llection en mars 2014 : Je prendrai une dcision enfonction du rsultat du dialo-gue dans lintrt de Montpel-lier. Ce citoyen de gau-che ne sinterdit rien. Partici-per une liste ou mme enconduire une. Il rappelle tou-tes fins utiles quen 2011, can-didat sur le canton de LaPaillade aux cantonales, lecandidat Bouklit avait fait34,53 % des voix face au pa-tron du conseil gnral socia-liste, Andr Vezinhet. Un rap-pel utile pour ceux qui neprendraient pas au srieux cemouvement citoyen.

    YANNICK [email protected]

    Comment avez-vous travaillsur le rapport commandpar la prfecture et laDRJSCS (Direction

    rgionale de la jeunesse, dessports et de la cohsion sociale) ?Nous avons eu des entretiens avecdes fonctionnaires comme avec lesagents des diffrentes collectivitslocales, sans oublier les lus.Nous avons galement rencontrbeaucoup dassociations deLa Paillade et des Hauts-de-Massane.Notre but : faire une enqutequalitative en recueillant des avisdiversifis tout en oprant un travaildobservation active sur place.

    Les services de ltat, lescollectivits, vous-ont ils impos,ou interdit, des interlocuteurs ?Notre libert daction a toujours tpleine et entire. Sachant que,comme toujours dans ce genre detravail sociologique de terrain, lesrencontres avec certaines personnesvous donnent envie de discuter avecdautres, notamment des acteursconomiques.

    Les parents sont trsattentifs la russitescolaire des enfants Votre rapport traite longuementdes questions dducation...Cest important pour le futur. Lesjeunes et leurs familles demandent,avant tout, de pouvoir russir lcole et de pouvoir tre encouragsdans leur insertion professionnelle.Certains mdias vhiculent parfoislimage de parents peu attentifs larussite scolaire de leurs enfants.Cest faux. La russite scolaire restele signe fort dune intgrationpositive.

    Lchec scolaire peut-il conduire la petite dlinquance ?Pas si les acteurs locaux changentpour construire des alliancesstratgiques avec le monde associatifdes quartiers.

    Plaideriez-vous pour que ce tissuassociatif soit plus cout ?

    La Paillade, il est fort, diversifi.Les collectivits, qui financent,devraient pouvoir rflchir descontrats dobjectifs pluri-annuels. Ilfaudrait aussi une mutualisation descomptences associatives.

    Les collectifs dhabitants ont-ilsun rle jouer ?Bien sr. Tous les habitantsnadhrent pas une associationmais beaucoup sont dsireux deconstruire leur futur.

    Les runions publiquesparticipent-elles de cette ide ?Les habitants, qui sont aussides citoyens, veulent sapproprier lesprojets concernant leurs quartiers. Or

    ces runions sen tiennent souvent de linformation plus qu de laconcertation. Lintrt gnral nestpas celui dune multitude de petitsgroupes. La dmocratie de proximitdoit fabriquer du commun mme sicest difficile mettre en uvre...

    La prochaine priode lectoralene va-t-elle pas contribuer gelerun dbat ncessaire ?La cohsion sociale, le fait denrayerles processus de sgrgationconstituent des enjeux prioritairesqui dpassent, je pense, lchellemunicipale. Ils concernent cellede lagglomration. Les questionsdhabitat et demploi, notamment,ne peuvent tre rsolues par la villeseule. Il faut des solidarits actives,des financements importants. Laprochaine campagne lectoraledevrait aborder la question desquartiers populaires qui sont aucur du dveloppement urbain.Cela demande du courage politique.

    Dautant que La Paillade et lesHauts-de-Massane charientbeaucoup dides reues...Leur image doit voluer grce la volont des lus. eux de partagerune vision stratgique car cesquartiers constituent autant un enjeuquun avenir pour Montpellier.

    Recueilli par FRDRIC [email protected]

    Bouklit veut faire entendrela voix des quartiers sensiblesPolitique Il nexclut pas une participation aux municipales.

    Limage des quartierspopulaires doit voluerSocit Bruno Carlon, sociologue et co-auteur dun rapport sur La Pailladeet les Hauts-de-Massane, analyse les enjeux... avant la prochaine campagne.

    LE PETITJOURNAL

    Sant Journemondiale de luttecontre AlzheimerLa Maison de la prventionsant et France AlzheimerHrault sassocient autour dela journe mondiale de luttecontre cette maladie. Montpellier, les animationsseront rparties sur trois jours.Avec, aujourdhui, unemarche contre Alzheimer,balade commente autour delcusson. Dpart 9h, delEsplanade. Accueil : 8h30.De 8h30 18h, toujours surlEsplanade, un standaccueillera le public et fournirades informations... 15h, laMaison de la prventionsant, rue Maguelone:caf senior La maladiedAlzheimer : perspectives etralit. Suivi dun dbat avecle PrTouchon. Demain, de9h30 17h, portes ouvertesau sige de lAssociationFrance Alzheimer Hrault,3 rue Pagzy. Au menu:stands, prsentation de films,rencontre avec les bnvoles.Lundi, 14h30, la Maisonde la prvention sant, cafrencontre Peut-on seprotger de la maladiedAlzheimer?.Entre libre. 04 67 06 56 10.

    Sant Octobre rosecontre le cancerdu seinRester femme avec un cancersengage pour Octobre rose,mois international ddi lalutte contre le cancer du sein,et cre le 1er festivalfranco-marocain contre lecancer, nomm Festivelles.Il se droulera Montpellier,du 1er au 5 octobre, et Fs,du 24 au 27 octobre.Sont prvus, Montpellier :portes ouvertes delassociation tincelle LR,confrences la Maison de laprvention sant, rencontreset changes dans les MPT,congrs scientifique etmdical la salle desrencontres de la mairie ;exposition photos la mairie ;soire de gala musicale aumuse Fabre...Programme complet :www.festiv-elles.com

    Un document qui pourrait nourrirla rflexion des lus locaux

    PRVENTION

    Les accidents domestiques en questionsLe comit de lHrault de la Fnath, association desaccidents de la vie, sengage dans une dmarche activede prvention des accidents domestiques et organise,mardi 24 septembre, une runion dinformation intitule :Le flau des accidents domestiques : quelle prventionet quelle garantie ?.

    Les accidents domestiquesrestent trop mconnus, malgrlimportance de leursconsquences et de leur impactsur des milliers de personneset de familles chaque anne :11 millions daccidents de la viecourante chaque anne, dont61 % daccidents domestiques :20 000 dcs lis aux accidents

    de la vie domestique dont 14 000 concernent les plus de65 ans ; 4,5 millions de blesss chaque anne.Des accidents trs mal indemniss en cas de dcs oudinvalidit, 210 000 usurpations didentit par an(87 % des Franais pensent quil est difficile de faire valoirses droits en cas dusurpation didentit sur internet et 84 %des Franais ne sont pas en confiance lorsquils achtentsur internet)Deux populations restent particulirement concernes :les enfants et les personnes ges.- Entre libre, salle Pagzy, 1 place Francis-Ponge,de 15 h 17 h.Contact : Fnath comit de lHrault, 04 67 92 87 66 ;[email protected]

    Bouklit voit poindre la montede labstention et du FN . J.-M. M.

    Pour Bruno Carlon les quartiers ont besoin de courage politique . Photo J.-M. MART

    Soumis un devoir de rserve,Bruno Carlon ne veut pas voquerle destin de son rapport livr aupremier trimestre de cette anne etqui, depuis, repose sur les tagresdes collectivits locales. En juin,Alain Genre-Jazelet, dlgu duprfet sur les quartiers de LaPaillade et des Hauts-de-Massane,affirmait ne pas avoir attendu lerapport pour tre dans la vraie viedes quartiers. la mme poque,

    dabord sourde nos sollicitations,la Ville avait fini par ragir via uncommuniqu dAudrey De LaGrange, adjointe dlgue lacohsion sociale. En jetant unepierre dans le jardin de ltatpuisque lducation et la scuritsont les principaux points sensiblesdu territoire. Le dput PS PatrickVignal, soutien de Jean-PierreMoure, reconnaissait que 70%du rapport est dans la ralit.

    MidiLibre midilibre.frJEUDI 19 SEPTEMBRE 2013 3

    X2--- Montpellier