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MAMIN

Le dernier match de l’équipe valaisanne àdomicile a tourné à la démonstration deGeiger et compagnie. Thoune n’a vu quedu feu. Et encaissé cinq buts. Le cham-pionnat, lui, n’est pas encore terminé. Il sejouera lors de la dernière soirée lors d’uncertain Bâle-Young Boys... 13-14

FC SION

Un tourbillon de buts pour finir

BITTEL

L’ancien conseiller fédéral Christoph Blo-cher a fait un triomphe hier soir à Sierre. Ila été accueilli comme une rock star à laHES. M. Blocher, officiellement venu parlerde l’initiative sur les naturalisations, acommencé par parler de son éviction duConseil fédéral.... 26

SIERRE

Christoph Blocheraccueilli en star

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22000 mortsen BirmanieLe cyclône qui a ravagé le paysest presque aussi grave que letsunami de 2004 ...9

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LA COURSE AU CONSEIL D’ÉTAT

Candidatpar conviction

Démocrate-chrétien martignerain, NicolasVoide étrenne notre série consacrée

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DÉPUTÉ VALAISAN SUSPENDU

Une vidéo plutôtembarrassanteActeur d’une vidéo pour le moins sca-breuse à l’insu de son plein gré, le députéd.c. Xavier Bagnoud contre-attaque...25

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Jeu dangereux

AU SECOURS DES ACCROS� Le Valaiscompterait 2660 joueurs pathologiquesâgés de 18 ans et plus. Un programme delutte contre le jeu excessif a été dévoiléhier à Sion par la LVT. Dans cet arsenal, unnuméro vert – le 0800801381 – valablepour tous les cantons romands...2-3

KEYSTONE

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2 FAIT DU JOUR Mercredi 7 mai 2008jpr - gb

L’INVITÉ

INTERVIEW CHARLES MÉROZ

En Suisse, plus de 100 000 person-nes seraient touchées par le jeu ex-cessif. Pour tenter d’enrayer lephénomène, la Conférence latinedes affaires sociales et sanitaires(CLASS) a décidé d’agir. Les can-tons romands ont fini par unirleurs efforts et annoncé hier enconférence de presse le lancementd’un programme commun delutte contre la dépendance au jeu.Sous nos latitudes, la Ligue valai-sanne contre les toxicomanies(LVT) a signé, au début mars decette année, un contrat de presta-tions avec la Commission canto-nale pour la lutte contre la dépen-dance au jeu, structure étatiquerattachée au Département del’économie et du territoire duconseiller d’Etat Jean-MichelCina. En Valais comme ailleurs, larésistance s’organise et se précisecontre le jeu excessif et ses effetspervers. Interview de Jean-DanielBarman, directeur des Centresd’aide et de prévention de la LVT.

Selon les estimations officielles lesplus récentes, le Valais compterait2660 joueurs pathologiques âgésde 18 ans et plus, et plus de 5000personnes susceptibles de le deve-nir. Sur la base de ces données,peut-on dire que le Valais a un fortpotentiel de développement dedépendances sans substance?Nous ne disposons pas de don-nées comparatives assez précisespour affirmer quoi que ce soit. Cequi est certain, c’est que le Valaisest aussi touché que tout autrecanton par cette problématique.La densité d’offres de jeux est sen-siblement la même partout.

La LVT a un riche passé pour ce quia trait aux actions menées dans ledomaine spécifique du jeu. C’estdonc elle qui a été choisie pourconduire cette vaste démarche desensibilisation et de prévention auniveau cantonal. Concrètement,comment cela va-t-il se passer?Il s’agit de travailler en réseau,avec tous les partenaires concer-nés. Le programme mis en place abesoin de savoirs multiples et deressources aussi complémentairesqu’indispensables. Nous pensonsaux centres médicosociaux, auxmédecins psychiatres, au centrede désendettement de Caritas, auxrépondants du 144, aux tuteurs,pour ne citer que quelques-unsdes acteurs concernés. Dans un

premier temps, le programme sedéveloppera sur trois ans. Il com-porte un paquet de mesures,parmi lesquelles l’information, laprévention, la relation d’aide, letravail de réseau, la formation depersonnes-relais, la recherche-évaluation et la coordination ro-mande.

Le casino de Saxon avec lequel laLVT avait collaboré étroitement estfermé. Qu’en est-il aujourd’hui desrelations entretenues avec les casi-nos de Montana et de Montreux?Nous avons signé, fin 2005, uneconvention de collaboration avecle casino de Crans-Montana. A cejour, elle ne produit pas vraimentd’effets observables. Nous ne te-nons pas à ce qu’elle ne soit finale-ment qu’un alibi pour l’établisse-

ment de jeux. Mais cela devraits’activer prochainement. Noussommes représentés dans ungroupe d’experts chargés d’échan-ger et d’améliorer les mesures pré-ventives et sociales assumées parle casino de Montreux. Il faudrait,par ailleurs, aussi songer aux offrestoujours plus nombreuses de jeuxd’argent en ligne, sur l’internet.

A partir de quand peut-on affirmerqu’une personne souffre d’uneaddiction, des symptômes précispeuvent-ils être considérés commeautant de signaux annonciateursd’une dépendance au jeu excessif?Comme pour d’autres formesd’addictions – alcool, tabac, dro-gues, etc. – la meilleure façon detester son degré de dépendanceest de s’imposer un sevrage et d’en

observer les effets. La personnesouffre-t-elle alors de symptômesde manque envahissants? Est-elleperturbée dans son quotidien?Est-elle prise par une envie irrésis-tible d’y retourner? Chaque joueurdevrait au minimum avoir testéses limites. La très grande majoritédes joueurs, qu’il s’agisse de casi-nos ou de loteries, se compose depersonnes qui maîtrisent leurcomportement. Elles s’offrent uneséquence de jeu une fois de tempsen temps. D’autres sont totale-ment accros, incapables de secontrôler.

Les difficultés liées aux jeux d’ar-gent constituent une barrière à larequête d’aide. Que faire pour inci-ter une personne en proie à des pro-blèmes dans ses rapports aux jeuxd’argent à oser franchir le pas?Les centres spécialisés de Genèveet Lausanne ainsi que, à plus pe-tite échelle, les centres d’aide de laLVT, font le même constat: ils ac-cueillent fort peu de joueurs ex-cessifs, proportionnellement aunombre de personnes pourtantdirectement concernées. A croireque le thème est encore tabou. Iltouche à des pratiques régulièresde quêtes d’argent. On entre sou-vent ici dans le jardin secret dujoueur pathologique. Pour l’inci-ter à changer ses habitudes com-pulsives, encore faut-il le connaî-tre. A ce titre, le rôle des prochesest primordial pour une premièreapproche.

Actuellement, un joueur excessifsur cent est en quête d’un coup depouce pour s’en sortir, c’est trèspeu. Le travail d’information et decommunication ne va pas manquerpour faire connaître les intentionsde la LVT en matière de dépendanceau jeu...Vous avez raison. Il n’est pas si aiséque cela d’oser parler d’un pro-blème de jeu. Notre première mis-sion, avec l’appui de tous les ac-teurs engagés, c’est de faireconnaître les ressources disponi-bles. Il faut communiquer, sansmodération, les adresses utiles,faire connaître le numéro d’appelgratuit 0800 801 381. Il sera aussiindispensable d’élargir les offresen matière d’autoévaluation durisque de devenir joueur excessif.Dans un proche avenir, des testsplus poussés pourraient être pro-posés sur les sites internet spécia-lisés.

«Le Valais est aussi touché JEU EXCESSIF� Numéro gratuit à l’appui, les cantons romands lancent un programme de lutte contre les

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DES CHIFFRES

2660 joueurspathologiques en ValaisSelon une étude réalisée en 2004, 56% dela population suisse âgée de 18 ans et plusprennent régulièrement part à des loteriesnationales, et 43% ont déjà pénétré aumoins une fois dans leur vie dans un casino.Une autre étude datant, elle, de 2005 indi-que qu’en Suisse, le taux de prévalence –lenombre de cas de maladie enregistrés à unmoment donné dans une population déter-minée– des joueurs pathologiques parmiles 18 ans et plus est de 1,14%, soit entre46000 et 97750 personnes. Le taux de pré-valence des joueurs à risque est de 2,18%,soit entre 107000 et 179000 personnes.Par extrapolation, le canton du Valais comp-terait 5092 joueurs à risque de 18 ans etplus. Parmi ceux-ci, il y aurait 2660 joueurspathologiques. Il est intéressant de releverqu’en 2006, 12 hommes et 3 femmes seule-ment ont demandé une consultation auxCentres d’aide et de prévention (CAP) de laLVT pour un problème de jeu. CM

En ce qui concerne les droits démocrati-ques directs, la Suisse est un cas unique aumonde. Depuis les débuts de l’Etat confé-déral, plus d’élections et de votations onteu lieu dans notre pays que dans tous lesEtats du monde réunis. Un Suisse vote plussouvent, en une seule année, qu’un An-glais durant toute sa vie. Voilà pourquoinotre pays exige plus de ses nouveaux ci-toyens et citoyennes que d’autres Etats: in-tégration réussie et identification avec lesystème légal, intérêt soutenu pour la viepublique et connaissance orale et écrited’une langue nationale.Dernièrement, la présidente socialiste dela commission des droits civiques de Zu-rich a confié au «Tages-Anzeiger» que sacommission renonçait désormais à effec-tuer des tests et naturalisait des personnesne sachant pas un mot d’allemand. Sa jus-tification: des gens peu formés et des anal-

phabètes fonctionnels risquaient de nepas comprendre ces tests et seraient d’em-blée exclus de toute possibilité de naturali-sation. Bienvenue en démocratie directe,chers concitoyens lettrés! Un autre cas ré-vélant le malaise actuel concerne unhomme qui s’est fait verser sa caisse depension, a dilapidé cet argent et demandemaintenant des prestations complémen-taires de l’AVS. A Berne et à Bâle, des profi-teurs de ce genre sont joyeusement grati-fiés de la citoyenneté suisse. Le commen-taire du «Tages-Anzeiger» à ce sujet: «Par lefait que le camp rose-vert est majoritairedans ces villes, de tels cas sont effectivementadmis.»Si, en 1990, 6000 personnes étaient natura-lisées par année, ce chiffre est passé désor-mais à 50 000 annuellement, preuve d’unepratique de moins en moins restrictive.Alors que durant cent cinquante ans, les

communes ont naturalisé de manière res-ponsable, le Tribunal fédéral a chamboulécette pratique en 2003 sans que le moindrechangement constitutionnel ou légal ait eulieu. Depuis, tout étranger se voit accorderun droit à la citoyenneté et la Suisse des ci-toyens se transforme en Etat judiciaire. Lebut est évident: au lieu de régler les pro-blèmes d’immigration, on les efface par lanaturalisation.L’initiative UDC s’oppose à cette dérive. Sielle est acceptée, les communes pourrontà nouveau librement décider quel est l’or-gane qu’elles veulent charger des naturali-sations: l’assemblée communale, leConseil communal ou une commissionprévue à cet effet. Et leur décision nepourra être cassée par une décision juridi-que.Ainsi, le souverain retrouvera l’un de sesdroits politiques fondamentaux.

CHRISTOPH MÖRGELI conseiller national UDC-ZH

Naturaliser les problèmes?

Jean-Daniel Barman: «La meilleure façon de tester son degré de dépen-dance est de s’imposer un sevrage et d’en observer les effets». MAMIN

JEAN-MICHEL CINA

«La Loterie romandeprouve son professionnalisme»Lors de la conférence de presse de présen-tation d’hier à Sion, le conseiller d’EtatJean-Michel Cina a abondamment parlé deresponsabilité dans son intervention. Res-ponsabilité par rapport au jeu excessif del’ensemble des cantons suisses et du Valaisen particulier, mais aussi de la Loterie ro-mande (LoRo) qui verse 0,5% du revenubrut des jeux en faveur de la lutte contre ladépendance. Pour le chef du Départementde l’économie et du territoire, «en rever-sant la totalité de ses bénéfices à l’utilitépublique –près de 27 millions en Valais en2007– et en combattant sérieusement lesproblèmes de dépendance au jeu, la LoRoprouve son professionnalisme. Malgré lesattaques répétées contre son monopole,elle a encore un bel avenir devant elle.»S’agissant de l’initiative populaire «pourdes jeux d’argent au service du bien com-mun», Jean-Michel Cinal l’a dit et répétéhier: «Nous contribuerons à notre niveau àce que la Loterie romande puisse poursui-vre ses activités et s’investir en faveur de lalutte contre la dépendance au jeu.» CM

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3Le Nouvelliste Mercredi 7 mai 2008 FAIT DU JOUR

que tout autre canton»nouvelles formes de dépendance sans substance. En Valais, la démarche est du ressort de la LVT.

CHARLES MÉROZ

Les lotos, le jass, la loterieà numéros, les billets àgratter, les loteries électro-niques à écran tactile...N’en jetez plus, la coupeest pleine! S’il a au-jourd’hui retrouvé sourire,joie de vivre et dignité,Jean* reconnaît que sonexistence n’a pas toujoursété un long fleuve tran-quille.

Jeune, il adorait joueraux cartes – le jass exerçaitsur lui une sorte de fasci-nation – avec ses parentset ses amis: «Je voulais tou-jours être meilleur que lesautres. J’étais un mauvaisperdant. Pour moi, perdreétait source de frustration.Si je ne gagnais pas, jem’emportais, alors que lejass était censé être un mo-

ment convivial à partageravec mes proches.»

Une spirale infernale Jean se souvient par-

faitement de ses premierscontacts avec les jeux d’ar-gent, la loterie à numéroset les billets à gratter: «Jejouais dans des propor-tions raisonnables, 10 à 20francs par semaine, un peucomme tout le monde fina-lement. Le problème, c’estque les mises ont progressi-vement augmenté. Et je mesuis mis à jouer de plusgros montants.»

En 2000, l’apparitiondes loteries à écran tactileentraîne Jean dans unespirale infernale: «Ç’a étéle début de ma phase de jeuexcessif avec compulsionsrépétées et pertes de

contrôle. Concrètement, jejouais plusieurs centainesde francs dans la mêmejournée. Devant la ma-chine, plus rien d’autre necomptait. je me shootaisau jeu, j’étais comme hyp-notisé, coupé de la réalité.Si je gagnais, je continuais;si je me refaisais, je conti-nuais; si je perdais, jecontinuais en espérant merefaire. Au fil du temps, lasituation s’est sérieuse-ment détériorée. Je n’avaisplus aucun contrôle surma vie. Des dizaines demilliers de francs se sontainsi envolés pour satis-faire mes pulsions.» Toutcet argent, comment Jeana-t-il réussi à se le procu-rer? «J’avais conscience quema situation financièredevenait préoccupante,

mais j’étais tellement ob-sédé par le jeu qu’il étaitpour moi impossible de re-noncer. Je n’ai pas respectécertaines de mes obliga-tions financières, j’aicontracté des dettes.J’éprouvais un sentimentde honte, de profonde soli-tude, de culpabilité et dedésespoir, mais je ne pou-vais rien faire. Le jeu avaitpris le contrôle de ma per-sonne. Je mentais à mesproches, je manipulais lesgens, je menais une doublevie. Il était clair que je nepouvais révéler mon pro-blème au grand jour.» Maisencore: «Je nourrissais desillusions. Je m’imaginaisdes martingales. Je rêvaisd’utiliser cet argent pourfaire le bien autour de moi,pour être apprécié de mon

entourage. Bref, je voulaispasser pour un philan-thrope.» Jean le flambeuravoue avoir songé au pire:«Je n’en pouvais plus. A unmoment donné, je me suisréfugié dans l’alcoolisme.Le jeu dynamisait laconsommation et vice-versa. J’ai même pensé ausuicide avant de demandermon admission dans uneinstitution spécialisée.»

Une chance, pas deuxJean a fini par s’en sor-

tir. Il a cessé les jeux d’ar-gent le 1er août 2006 et amis un terme à touteforme de jeu depuis le 1erseptembre 2007. «Je nepratique même plus le jasspour éviter de rallumerl’envie», souligne-t-il.Quant aux dettes contrac-

tées, il a promis à sescréanciers de les rem-bourser intégralement: «Jeleur ai demandé patienceet compréhension; ils ontaccepté, mais attendent lapreuve par l’acte. J’auraiune chance, pas deux. Unplan de désendettement aété mis en place, je le res-pecterai. Je le répète, jerembourserai jusqu’audernier centime.»

Quels enseignementsJean a-t-il tiré de cette pé-riode de sa vie vécue sur lefil du rasoir? «Le jeu a été,est et sera toujours le plusfort. Cela, j’ai fini par l’ad-mettre. Cette capitulationa cassé l’obsession et m’a li-béré. Aujourd’hui, j’ai durespect pour ma personne.Sachez que le bonheur n’apas de prix, car il est gra-

tuit», observe-t-il, un brinphilosophe. Seul, il n’au-rait pas pu échapper à cetenfer: «Le jeu compulsif estune maladie. Le rétablisse-ment passe par l’accepta-tion de cette maladie et lepartage avec les autres.»Depuis deux ans, Jean estsuivi régulièrement par laLigue valaisanne contreles toxicomanies et aadhéré aux GamblersAnonymes, programmedestiné aux personnes enproie au jeu compulsif etdésireuses d’enrayer lefléau.

* Prénom fictif

�Les rencontres des GamblersAnonymes ont lieu tous les lundisà 20 heures à la rue des Tanneries4, à Sion. Adresse postale: CP2142, 1951 Sion 2 Nord.

L’élément central du programme intercantonal delutte contre la dépendance au jeu qui a officiellementdémarré hier à Sion est la mise en place d’une perma-nence téléphonique. C’est ainsi qu’un numéro vert – le 0800 801 381 – est désormais à la disposition detoute personne désireuse d’être mieux informée enmatière de jeu excessif, d’être orientée sur les res-sources cantonales et, le cas échéant, d’avoir accès àune démarche de traitement par ce biais.

Responsable du Groupement romand d’études sur lesaddictions (GREA) – cette structure est chargée de laconduite opérationnelle du programme intercantonalfinancé par un impôt de 0,5% du produit brut des jeuxde loterie –, Jean-Félix Savary a insisté hier sur lespoints qui plaident en faveur du lancement d’une telleopération. Les sommes perdues ont pris l’ascenseurces dix dernières années (en 2006, la moyenne an-nuelle était de 529 francs par habitant majeur enSuisse romande) et peu de joueurs consultent (1 sur96 en 2005). Selon Jean-Félix Savary, les thérapiesproposées par l’internet par souci de confidentialitésont pourtant efficaces: «Plus de 45% des joueurséradiquent le problème à l’issue de leur traitement et41% améliorent leur situation personnelle.» CM

�Sites internet utiles: www.sos-jeu.ch, www.lvt.ch et www.jeu-traitement.ch.

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«Je mentais, je menais une double vie...»

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