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1/25 Jacques-Marie-Venant FLEURY 1) L’émigrant, page 2 2) Les parents de l’émigrant, page 5 3) Les grands-parents de l’émigrant, page 15 - coté paternel - coté maternel, 4) Les arrière-grands-parents maternels, page 22 Arbre côté paternel GÉNÉRATIONS 1 2 3 4 5 6 FLEURY Anthoine FLEURY Paul FOUCAULT Élisabeth FLEURY BECELEU Pierre Amaury BECELEU Claude FLEURY GREZAY Pierre Catherine VINET Mathieu FLEURY VINET BLOUIN Jacques- Marie- Catherine François venant BLOUIN Éléonor GRIMAUD Suzanne DOUSSET Jeanne

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Jacques-Marie-Venant FLEURY

1) L’émigrant, page 2 2) Les parents de l’émigrant, page 5 3) Les grands-parents de l’émigrant, page 15 - coté paternel - coté maternel, 4) Les arrière-grands-parents maternels, page 22 Arbre côté paternel

GÉNÉRATIONS 1 2 3 4 5 6

FLEURY Anthoine FLEURY Paul FOUCAULT Élisabeth FLEURY BECELEU Pierre Amaury BECELEU Claude FLEURY GREZAY Pierre Catherine VINET Mathieu FLEURY VINET BLOUIN Jacques-Marie-

Catherine

François

venant BLOUIN Éléonor GRIMAUD Suzanne DOUSSET Jeanne

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Arbre Côté maternel

GÉNÉRATIONS 1 2 3 4 5 6

FLEURY DOUSSET Pierre Jean DOUSSET Jean QUESRÉ DOUSSET Mathurine

Pierre CHERPENTIER

FLEURY CHERPENTIER Jacques Jacques-Marie Perrine -Venant S...

Marguerite DOUSSET Jean DAGUIN DAGUIN Jacques Jacques CRIBLE DAGUIN Suzanne

Louise TURPAUD TURPAULT Nicolas Françoise HILLAIREAU

Marie

DOUSSET GRATEREAU Jeanne GRATEREAU Jean GRIMAUD Jean Mathurin GRIMAUD Jeanne MERCIER GRATEREAU Marie Jeanne SOYBRON SEBRON François SÉBRON Jean Gabrielle BOYAU GOGUET Colette Françoise

L’émigrant : Jacques-Marie-Venant Fleury Jacques-Marie-Venant Fleury est baptisé le 1er juillet 1705 à Saint-Michel-le-Cloucq, en Vendée. Il est l’avant-dernier fils de Pierre Fleury et de Jeanne Doucet.

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Marie Josèphe Ouimet est la fille de Louis & Marie-Anne Genest. Elle est née et baptisée au Canada les 1er et 2 mars 1712. Elle part en France avec son mari. Elle est décédée le 16 octobre 1783 et est enterrée le lendemain à Notre-Dame de Fontenay-le-Comte (France) à l’âge indiqué de 72 ans en présence de ses enfants : demoiselles Élisabeth, Marie-Jeanne et Jeanne-Marie-Émilie.

Ses parrain et marraine sont Jacques Jober, prêtre curé de Saint-Michel-le-Cloucq et damoiselle Marie Esnard. Acte de baptême (AD85)

Jacques-Marie-Venant Fleury arrive au Canada vers 1723 et épouse par contrat le 1er février 1729 Marie Josèphe Ouimet. Le mois suivant, ils se marient à l’église à Saint-Jean, Ile d’Orléans. Peu de temps après leur mariage, soit vers 1731, Jacques Marie Fleury rentre en France avec sa femme pour participer à la succession de son père. Ce n’est qu’après la naissance au Canada de leur fils Marc Antoine, soit vers 1740 ou 1741, qu’ils choisissent de vivre en France dans la paroisse de Fontaines. Ils sont les parents de 13 enfants dont seulement les quatre premiers sont nés au Canada Il est marchand (1733, 1736-1737), négociant (1735-1736, 1748) et bourgeois (1736) Il est enterré le 23 janvier 1750 à Notre-Dame de Fontaines dans l’église même, « du coté de l’évangille près du mur et la chair », en présence de Mr Nicolas Drapon, Paul Chapelle, seigneur de ce lieu [Fontaines] et de Nicolas Mallet. Signature

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Acte de sépulture (AD85)

Les enfants de Jacques-Marie-Venant Fleury et de sa femme :

1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9)

Marie-Josèphe, née le 19 décembre 1729 et baptisée le 20 à Saint-Jean, Ile d’Orléans (Canada) Jacques-Marie-Antoine, née le 5 novembre 1733 à Québec. Il épouse en 1769 Modeste Denfer. Marie-Anne, Baptisée le 15 janvier 1735 à Notre-Dame de Québec. Elle épouse le 10 juin 1755 à Fontaines Pierre Gravier d’Auzay. Elle est enterrée le 20 novembre 1793 à Notre-Dame de Fontenay. Marc-Antoine, né le 10 octobre 1737 à Notre-Dame de Québec Jean-François, baptisé le 5 octobre 1739 à Fontaines en France (parrain/marraine : Jean Fleuri et ? ) et inhumé le 2 décembre 1745. Françoise-Julie, née le 4 et baptisé le 5 juillet 1742 à Fontaines en France (parrain/marraine : Étienne Fleury, écuyer et sieur de Beauregard, secrétaire du roi, maison et couronne de France et Dame Françoise Fleury, épouse de Charles Suirot, chevalier et seigneur du Mazeau) Charles-Armand , gendarme du roi en 1773, il est né le 1er et baptisé le 2 juin 1743 à Fontaines en France (parrain/marraine : Charles Suirot, seigneur de Masseau et Demoiselle Marie Boutou de la Beaugisière ). Il épouse le 15 septembre 1794 à Chaix (France) Louise-Celeste Denfer. Il est enterré le 8 novembre 1804 à Chaix. Marie-Bénigne, baptisée le 17 juin 1744 à Fontaines en France. Marie-Angélique, baptisée le 11 août 1745 à Fontaines en France (parrain/marraine : Mr David Dargnaud, sieur de la Mettay et Dame Marie Suzanne Def…)

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10) 11) 12) 13)

Françoise-Rose, baptisée le 23 novembre 1746 à Fontaines en France. Marie-Thérèse, née le 30 et baptisée le 31 octobre 1747 à Fontaines en France (parrain/marraine : René et Marie Fleury, frère et sœur de l’enfant) et enterrée le 29 pluviôse an II à Notre-Dame de Fontenay (17 février 1794). Joseph-René, épouse en premières noces Anne-Françoise Dejouin et en secondes noces le 19 janvier 1773 à Niort Marie Élisabeth Guérineau. Marie-Jeanne, née le 19 et baptisée le 21 novembre 1748 à Fontaines en France (parrain/marraine : maître Jacques Marie Fleury et damoiselle Marie Anne Fleury).

Jacques-Marie-Venant Fleury passe plusieurs actes notariés à Fontaines et à Fontenay-le-Comte. La plupart sont des actes de Ferme concernant la métairie de la Laudière, des terres labourables situées à Oulmes, des cabanes, etc. Au Canada, il passe très peu d’actes notariés. Le 11 mars 1735 à Québec, Jacques-Marie-Venant Fleury achète de Jean Movide, chirurgien, un bâtiment mâté en Bateau nommé le Saint-Pierre. En 1736 et en 1737, il reçoit plusieurs quittances et passe une seule obligation en sa faveur. Parents de l’émigrant : Pierre Fleury et Jeanne Doucet Pierre Fleury est baptisé le 4 janvier 1655 à Saint-Nicolas de Fontenay le Comte. Ses parrain et marraine sont noble homme messire Louis Martineau, écuyer, sieur Duport, lieutenant général criminel et maire de Fontenay, et Damoiselle Gabrielle Alleaume. Acte de baptême (AD85)

Il porte le titre de seigneur de la Caillère. Pierre Fleury est conseiller du roi et lieutenant général des traites foraines. Il épouse par contrat le 14 janvier 1685 Jeanne Doucet (AD85, David Ballard, 3 E 37 348) et à l’église Saint-Jean de Fontenay le 14 février 1685. Dans l’acte Pierre Fleury est dit de la paroisse de Saint-Nicolas de Fontenay. Ils ont eu quatorze enfants dont treize furent baptisés à Saint-Michel-le-Cloucq

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Acte de mariage (AD85)

Il est enterré le 22 mars 1727 à l’âge indiqué de 73 ans dans l’église même de Saint-Jean en présence de son fils aîné Monsieur messire Jean Fleury, conseiller du roi, assesseur criminel et premier conseiller au siège royal et sénéchal de Fontenay, de Maximilien Boutou, chevalier et seigneur de la Boigisière, de messire Charles Joseph Suirot, chevalier seigneur du Mazeau et de messire Estienne Robert, conseiller du roi et élu en l’élection de Fontenay, ses gendres. Acte de sépulture (AD85)

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Le registre de Notre-Dame fait également mention de la sépulture de Pierre Fleury. L’acte indique que « dans cette église [Notre-Dame] fut fait l’office des morts pour le repos de l’âme de monsieur Pierre Fleury, lieutenant des traites foraines dont le corps fut conduit jusques au bout de cette paroisse touchant à celle de st Jean et laissé entre les mains du, le curé de St jean pour luy donner la sépulture en son église selon la volonté du desfunt… » Le couple demeurait en la maison noble de la Beaugisière, paroisse de Saint-Michel-le-Cloucq. Il sait signer. Jeanne Doucet est née vers 1668, d’après son acte de sépulture. Elle décède le 24 mars 1740 et est enterrée le 25 à Fontenay-le-Comte, paroisse Saint-Jean, âgée de 72 ans, en présence de ses enfants et « un grand concours de peuple ». Acte de sépulture (AD85)

Elle sait signer. Frères et sœurs de l’émigrant 1) Pierre, baptisé le 20 octobre 1685 à Fontenay le Comte, paroisse Saint-Nicolas (parrain/marraine : Pierre Fleury, aïeul paternel et dame Jeanne Gratereau, aïeule maternelle). Il est enterré le 26 octobre 1685. Acte de baptême (AD85)

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Il est conseiller du roi, premier assesseur civil et criminel au siège royal. Seigneur de la Caillère, il est propriétaire par indivis de la terre et seigneurie de la Caillère. Il épouse en 1717 Jeanne Texier. Il décède avant le 25 août 1753.

2) Jean, baptisé le 12 novembre 1686 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : maître Jean Dousset et Catherine Pigeaud) Acte de baptême (AD85)

3) Marianne, baptisée le 22 octobre 1687 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : noble homme Jean François, sieur Dutemps, conseiller du roi, maire capitaine et juge de police de Fontenay, et demoiselle Éléonore Vinet) Acte de baptême (AD85)

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Elle contracte mariage le 12 novembre 1704 avec Robert Etienne, sieur de Challay. Marianne Fleury est encore vivante en 1760. Elle sait signer. 4) Suzanne, baptisée le 9 avril 1691 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : Jean Gratreau et dame Françoise Suzanne Cardin) Acte de baptême (AD85)

5) Pierre, baptisé le 24 juillet 1692 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : Charles Gaye et dame Catherine Gaye). 6) Anne Rose, baptisée le 25 octobre 1694 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : messire François Dupond, sieur de Lajonche et dame Anne Jobet) Acte de baptême (AD85)

Elle épouse par contrat le 11 septembre 1708 Maximilien Boutou. Suzanne est enterrée le 6 juin 1753 à Saint-Étienne-de-Loges.

Anne Rose Fleury épouse par contrat le 12 septembre 1713 David Arnault , sieur de la Motte, conseiller du roi. Le couple vit à Mouilleron en Vendée. Elle est inhumée le 22 novembre 1746 à Mouilleron. Elle sait signer.

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7) Pierre François, né le 24 et baptisé le 25 novembre 1695 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : François Jobet, sieur du Fougerou, et demoiselle Marie Rabillé) Acte de baptême (AD85)

8) Pierre, baptisé le 8 juillet 1697 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : Jean François Dutemps et Marie Fleury). Acte de baptême (AD85)

9) Jeanne, née et baptisée le 24 août 1698 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : maître Jean Coutin, conseiller et procureur du roi au siège royal de Fontenay et damoiselle Jeanne Jaufroy). Elle devient religieuse.

Sieur du Nizeau. Il est conseiller du roi au siège présidial de Poitiers. Il a épousé Marie-Marguerite-Geneviève Duplessis. Il testait le 24 octobre 1755 en faveur de son fils Pierre. Il sait signer.

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Acte de baptême (AD85)

10) Jean-Henry, baptisé le 2 avril 1700 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : Jean Lalouet, receveur d’Oulmes et Marianne Guintard) Acte de baptême (AD85)

11) Françoise, baptisée le 4 mai 1701 (parrain/marraine : Jean Fleury et Françoise Guinnesand) Acte de baptême (AD85)

12) Louise Modeste, baptisée le 14 août 1702 (parrain/marraine : André Jean Rabillé, sieur du Palliron, et demoiselle Marie Perreaud)

Françoise Fleury se marie le 9 octobre 1726 avec Charles Joseph Suirot, sieur Desmarais, après contrat de mariage le 24 septembre 1726 à Fontenay-le-Comte. Elle sait signer.

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Acte de baptême (AD85)

13) Étienne, baptisé le 22 août 1706 à Saint-Michel-le-Cloucq (parrain/marraine : Estienne Robert, conseiller du roi et (…) en l’élection de Fontenay, et dame Jeanne Dousset, épouse de Michel Jouet, conseiller du roi et receveur des tailles en l’élection dudit Fontenay) Acte de baptême (AD85)

Il est sieur de Beauregard, écuyer, conseiller et secrétaire du roi maison, couronne de France, contrôleur en la chancellerie du conseil supérieur de sa majesté en la province d’Alsace à Colmar. Il fut aussi conseiller à Fontenay. Estienne épouse le 25 août 1744 Marie-Rose-Charlotte Maynard de la Fontinière. Il sait signer.

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Pour les parents de l’émigrant on compte un très grand nombre d’actes notariés, en voici quelques uns : Contrat de mariage de Pierre Fleury et de Jeanne Dousset, 14-01-1685 (David Ballard, 3 E 37 348). En présence de leurs parents respectifs, ils ont fait les promesses du mariage. Les parents de Pierre Fleury promettaient de payer pour la dot de leur fils la somme de 5 300 livres, en argent et en obligations. Néanmoins, les parents faisaient remarquer qu’ils avaient donné plus grande dot à Damoiselle Marianne Fleury de 5 000 livres. Donc les proparlés prendront 5 000 livres sur la future succession desdits Fleury et Vinet. Quant à l’épouse, elle recevait 5 300 livres. C’est-à-dire : 5 000 livres en argent et 300 en meubles. Mais ils pourront participer à la future succession desdits Dousset et Gratereau, s’ils rapportent la somme de 5 000 livres seulement. Ils font don de la somme de 300 livres. Donation mutuelle, 07-10-1685 (Jacques Barraud, 3 E 38 53). Contrat de mariage de Marianne Fleury et de Robert Étienne, 12-11-1704 (Élie Train 3 E 36 370). Robert Estienne était licencié es lois. Ses parents étaient Jean Étienne et Jeanne Pasqual1. Marianne Fleury s’est mariée en présence de François Sieur du Temps et de Nicolas Aumond. La future épouse recevait la somme de 15 000 livres, la moitié en argent et l’autre en biens exigibles qu’elle aurait seulement dans quatre ans. Le futur époux recevait la somme de 16 000 livres, d’une part, et l’état et office de conseiller de roi, plus les gages, d’autre part. Cependant son père payera le droit annuel de 750 livres. Contrat d’ingres en religion au couvent des religieuses de Notre-Dame, 12-05-1713 (David Ballard, 3 E 37 387). Pierre Fleury et sa femme passaient un contrat d’ingres en religion avec les révérendes Dames du Couvent de Notre-Dame, pour leur fille Jeanne Fleury. Celle-ci âgée de 15 ans, désirait devenir pensionnaire du couvent des révérendes Dames de Notre-Dame et devenir religieuse. Le contrat stipulait que les parents de Jeanne Fleury devaient payer la somme de 3 000 livres et qu’ils lui devaient fournir des vêtements et des meubles. De même, ils devaient donner 150 livres chaque année, la somme de 100 livres pour le linge de la communauté, 50 livres pour la sacristie, 50 livres de pension viagère et devaient payer le médecin en cas de maladie. Le 16-05-1715 (à la suite), les révérendes Dames recevaient la somme de 3 000 livres. Contrat de mariage de Rose Fleury et de David Arnault, 12-09-1713 (Jacques Jobet ,3 E 36 17). La future épouse recevait en avancement d’hoirie la somme de 18 000 livres. Les futurs époux pourront rapporter la somme s’ils veulent participer à la succession de Pierre Fleury et de Jeanne Dousset. Néanmoins elle prenait son futur époux avec tous et chacun de ses droits. Contrat d’ingres en religion au couvent des révérendes de Notre-Dame, 08-04-1718 (David Ballard, 3 E 37 396) Pierre Fleury et sa femme passaient un contrat d’ingres en religion pour leur fille Louise Modeste qui avait seize ans. D’après le contrat, ils devaient payer 4 000 livres pour le couvent, 200 livres par an pour le noviciat, 25 livres pour la sacristie, 50 livres pour ses menus besoins, et devaient lui fournir des vêtements et des meubles. Le 14-08-1718 (à la suite), le contrat était résilié car Louise Modeste n’a pas pu s’accommoder avec les règles.

1 Fille d’Anthoine Pasqual et de Catherine Renaud, elle est parente avec les émigrants Millouain et Maupetit.

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Contrat de mariage de Françoise Fleury et de Charles Joseph Suirot, 24-09-1726 (Paul Ferret fils, 3 E 38 67). En présence de Jean et Pierre Fleury, ses frères, d’Estienne Fleury, étudiant en droit, de Maximilien Boutou et de sa femme Suzanne Fleury, d’Estienne Robert et de sa femme Marianne Fleury et de David Airault et de sa femme Dame Rose Fleury. La future épouse recevait pour dot 18 000 livres et ses parents s’obligeaient à payer la rente de 900 livres jusqu’à leur décès. Le futur époux apportait dans la future communauté tout ce qu’il avait hérité de son père. C’est-à-dire : un moulin à eau situé à Vouvant, deux pièces de bois et 4 000 livres. Partage, 22-04-1732 (David Ballard, inc.)2. Achat, 31-03-1686 (idem). Jean Querquy et sa femme vendaient à Pierre Fleury la métairie de Chaslay qui consistait en une maison (deux chambres basses et un grenier), une grange, un jardin, cinq pièces de pré, une motte, trois pièces de bois et plusieurs dizaines boisselées de terre, pour le prix de 3 300 livres que ledit Fleury a payé comptant. Le même jour, Pierre Fleury affermait pour six ans à Jacques Paynaud, laboureur à charrue, ladite métairie de Chasley dans laquelle il faisait sa demeure, pour 160 livres et 110 boisseaux de blé par an. À la même date, le vendeur transportait à Pierre Fleury la somme de 450 livres et 110 de [ ?] que devrait lui payer Jacques Paynaud. Achat, 27-09-1692 (David Ballard, 3 E 37 360). Messire François Jobert, Sieur de Fougeron, remettait à Demoiselle Françoise Billaud, veuve de Philippe Agroué, seigneur de l’Orbrie, demeurant à La Rochelle, une maison avec ses appartenances et dépendances, deux petits prés, une petite borderie, un jardin et une boisselée de terre, le tout situé à Saint-Michel-le-Cloucq. Lesquels lieux, ladite Demoiselle les aurait transportés auparavant, audit Sieur Fougeron à titre d’arrentement, moyennant 16 livres par an. Or, ladite Demoiselle vendait à Pierre Fleury lesdits lieux, moyennant la somme de 220 livres qu’il a payée comptant. Ferme, 10-05-1694 (David Ballard 3 E 37 363). Messire Maximilien Boutou, chevalier, seigneur de la Beaugisière, et Dame Gabrielle Bissonet, sa femme, affermaient à Pierre Fleury et à sa femme Jeanne Dousset, pour sept années, la maison, terre, seigneurie, fiefs, appartenances et dépendances de la Baugizière située à Saint-Michel-le-Cloucq et les dîmes, terrages, cens et rentes, moyennant la somme de 1 100 livres par an. Le 10-05-1693 (autre acte), Messire Maximilien Boutou vendait à Pierre Fleury la coupe et abat de bois de la seigneurie de la Beaugisière, pendant sept ans et moyennant la somme de 8 000 livres. De laquelle somme, il a payé comptant la somme de 3 100 livres. Le 26-02-1704 (David Ballard 3 E 37 375), les comptes de la ferme décrite ci-dessus étaient faits. Le bailleur reconnaissait que ledit Fleury avait payé la somme de 4 780 livres et qu’il ne restait que celle de 69 livres 13 sols. Vente de l’office de lieutenant des traites, 27-06-1699 (David Ballard 3 E 37 369). Jeanne Gratereau vendait à son beau-fils Pierre Fleury l’office dont était en charge Jean Dousset, son défunt mari, pour la somme de 3 500 livres. Néanmoins ledit Fleury payait une rente de 175 livres par an. Achat de la seigneurie de la Caillère et de la Laudière, 16-04-1701 (David Ballard 3 E 37 371). Eusèbe Girard, chevalier, seigneur de Beaupaire, la Caillère et autres lieux, demeurant au château de Beaupaire, vendait à Pierre Fleury, la terre, maison et seigneurie de la Caillère située en la

2 L’acte est cité par Jean Maillaud, mais malheureusement ce dernier ne cite que les parties concernées.

Néanmoins on sait que l’émigrant était présent au cours de ce partage.

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paroisse de Saint-Martin de-Gué-de-Velluire avec ses dépendances et appartenances : une maison, une métairie, des prés, bois, terres labourables ou non, des moulins à vent (droit de vérolie), fiefs de vignes, droits de terrages, dîmes, rentes foncières et secondes, devoirs seigneuriaux et droits de justice. D’autre part, ledit Girard lui vendait aussi la maison métairie noble de la Laudière, située dans la paroisse de Saint-Jean de Velluire (proche de la Caillère). Elle consistait en bâtiments, grange, greniers, écuries et terres, labourables ou non. Pour l’achat des deux domaines, ledit Fleury devait payer la somme de 35 000 livres. Cependant ledit Girard lui devait plusieurs sommes dont le montant total était de 13 680 livres 4 sols 4 deniers. Donc, le dit Fleury payait seulement la somme de 21 319 livres 15 sols 7 deniers, non pas audit Girard mais à plusieurs autres personnes. Achat de la Grande Brosse, 17-04-1701 (idem). Antoine René Morin, chevalier, seigneur de la Grande Brosse, demeurant à Montaigu, et sa femme vendaient à Pierre Fleury, la maison, terre et seigneurie de la Grande Brosse avec ses bâtiments, maisons, métairie, chambres, greniers, écuries, jardins, terres et prés, moyennant la somme de 10 000 livres qu’il a payée comptant. Achat de la seigneurie du Vanneau et quittances, 11-04-1704 (idem). François Marchand, écuyer et Sieur du Puy [...] demeurant à Pezac (Niort), pour son épouse et Pierre Marchand, vendaient à Pierre Fleury la métairie du Vanneau avec ses appartenances et dépendances, moyennant la somme de 8 600 livres. Il payait comptant la somme de 4 020 livres à différentes personnes. Néanmoins, le reste de la somme qui se montait à 4 580 livres a été payé aux révérendes Dames supérieures de plusieurs couvents et au Sieur Robert Marchand. Achat, 13-04-1705 (Élie Train, 3 E 36 371). Messire François Raoul Blouin, écuyer et seigneur du Plesis, et au nom de sa femme, vendait à Pierre Fleury la métairie de la Haute Grollière vulgairement appelée le Croc qui consistait en une maison, granges, toits, aires aireaux et quaireaux, ouches, jardins, terres et une pièce de pré, moyennant la somme de 4 600 livres. Il payait comptant 300 livres au vendeur et le reste à d’autres personnes. Offre pour rachat de rente, 17-09-1720 (David Ballard 3 E 37 400). Charles Anthoine Yongues, chevalier, seigneur de Seuret, se présentait chez la famille Fleury pour leur proposer le rachat de la rente de 300 livres, moyennant la somme de 6 000 livres. Il déposait sur la table six billets de banque royale de 1 000 livres chacun et numérotés (133112, 251122, etc.), plus un billet de 100 livres et la somme de 17 livres pour des arrérages. Malgré la prestation dudit Yongues, la famille refusa l’offre, car Pierre Fleury était absent. Cependant, il leur était signalé que les billets restaient en la possession du notaire s’ils changeaient d’avis. Offre et sommation pour le rachat d’une rente, 24-09-1720 (idem). Louis Giraudin, Sieur de Louvisellière, fondé de procuration de Mathieu Giraudin, se présentait chez Pierre Fleury pour le rachat de la rente de 50 livres. Or, Pierre Fleury et sa femme étaient absents ce jour-là et seule Françoise Fleury était présente. Elle fut dans l’obligation de refuser l’offre. Les grand6Parents de l’émigrant

� Pierre Fleury et Louise Vinet Pierre Fleury est le fils de Paul Fleury et Claude Beceleu. Il est baptisé le 20 mars 1629 à Saint-Nicolas de Fontenay le Comte. Ses parrain et marraine sont Pierre Beceleu et Catherine Fleury.

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* Mathieu Vinet est né vers 1608, d’après son acte de sépulture. Ce marchand boucher épouse Éléonord ou Lénord Blouin, fille de François Blouin, tailleur d'habits, marié avec Suzanne Grimaud. Le 18 juin 1679, il est inhumé en l'église réformée de Fontenay, âgé de 71 ans. * Éléonord Blouin est née vers 1601, d’après son acte de sépulture, le 9 décembre 1676 (l'église réforméE de Fontenay). Ils ont eu au moins trois enfants. Le couple a passé de nombreux actes notariés.

Il est marchand tanneur et corroyeur à Fontenay et, à la fin de sa vie, conseiller du roi et lieutenant des traites. Lui et sa femme ont vécu au faubourg des Loges et à Biossay (Saint-Marc-des-Prés) d’une façon alternée. Il épouse la protestante Louise Vinet, fille de Mathieu & Éléonord Blouin le 9 janvier 1651 à Saint-Nicolas en présence de Paul et Jean Fleury, de Mathieu Vinet et de Jean Grousard. Il décède avant le 9 janvier 1704, date du partage de sa succession. D’après ce même acte, il avait fait un dernier testament le 25 novembre 1703. Il sait signer. Ils ont eu cinq enfants baptisés à Saint-Nicolas de Fontenay.

1) Paul, baptisé le 11 octobre 1652 (parrain/marraine : Paul Fleury et Marie Baron) et enterré le 8 octobre 1659 à Saint-Nicolas de Fontenay à l’âge de 7 ans. 2) Pierre, père de l’émigrant 3) Mathieu, clerc tonsuré, baptisé le 8 mars 1656 (parrain/marraine : Hilaire Roger et Jacquette Cardin). Il est enterré le 21 octobre 1694 à Saint-Nicolas, à l'âge de 42 ans Il avait fait un testament le 17 octobre 1694, après en avoir révoqué un précédent. 4) Jacques, né le 17 septembre 1659 et baptisé le lendemain (parrain/marraine : Denis Martineau et Jeanne Renaud) 5) Marie-Anne, baptisée le 5 janvier 1664 (parrain/marraine : Pierre Fleury, son frère, et dame marie Baron)

Elle épouse par contrat le 8 avril 1682 Jean François, sieur Dutemps, maire et capitaine de Fontenay, veuf d’Anne Micheau. Elle décède avant l'année 1688, remariage de Jean François. Cependant elle était encore vivante le 10 mars 1687, date de son testament en faveur de son mari, en vertu duquel elle donnait 18 livres à sa servante et 20 livres pour les messes.

Pierre Fleury et sa femme ont passé un grand nombre d’actes notariés. En voici quelques-uns : Contrat, 22-10-1661 (Paul Train, 3 E 36 306). Marie Baron, veuve de Paul Fleury, pour éviter le partage et subdivision de la communauté qui était entre eux, transportait à Pierre Fleury, héritier de Paul, son douaire à condition que ce dernier lui paye la somme de 1 500 livres, et jusqu’à son décès : six boisseaux de blé froment, une barrique de vin et de la loger dans une des chambres qu’elle choisira, sans que ledit Fleury prétende un loyer et

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Claude Beceleu est baptisée le 18 juillet 1600 à Notre-Dame de Fontenay. Elle est la fille de Amaury, laboureur à bœufs, et Catherine Grezay. Ces derniers ont eu au moins 4 enfants.

d’acquitter ladite Baron de toutes ses dettes passives et que leur appartiennent les dettes actives. D’autre part, ledit Fleury et sa femme lui délivraient 150 livres de meubles. Titre clérical, 05-01-1679 (Jacques Barraud 3 E 38 47). Pierre Fleury et sa femme donnaient à leur fils Mathieu Fleury pour son titre clérical la jouissance et possession par usufruit pendant sa vie de deux pièces de prés, trois journaux de vignes et une maison qui consistait en trois chambres, un cellier, deux greniers, une écurie, un appentis et un jardin. Donation, 03-02-1685 (Jacques Barraud 3 E 38 53). Honorable homme Pierre Fleury et sa femme demeurant aux Loges, rue Saint-Nicolas, donnaient à leur fils Mathieu, prêtre demeurant aussi aux Loges, de quoi pourvoir à son établissement ainsi que les moyens de vivre honorablement. Donc, pour être en toute égalité avec ce qu’avait reçu Marianne Fleury pour sa dot et, pour la bonne amitié et affection qu’ils lui portent et parce qu’ainsi ils leur ont plu et plaisent, ils lui donnaient les rentes constituées à leur profit qui suivent : 100 livres par an dues par Charles Barailleau et sa femme, Élie et Estienne Giraudeau et Pierre Barailleau (13-02-1673 Fèvre), 60 livres par an dues par Mathieu Brunet et sa femme, 60 livres par an dues par les précédents avec Auguste Joubert et Gabriel Brunet (08-01-1676 Fèvre), 50 et 100 livres dues par Denis Desmoulin et Jean de la Vallade (16 et 26 mars 1676 Barraud), 30 livres dues par Jacques de C... et sa femme et damoiselle Marie Blaron, veuve de Denis Gendron (23-03-1681). Cependant, ledit Fleury et sa femme se réservaient la jouissance et les usufruits des rentes pendant leur vivant. Partage des biens de Pierre Fleury, 09-01-1704 (David Ballard 3 E 37 376). Étaient concernés Pierre Fleury et Jean François, Sieur du temps et comme père et loyal administrateur de son fils Jean François. Jean François, Sieur du Temps (fils), recevait plusieurs rentes constituées dont la valeur était estimée à 16 500 livres. Il recevait aussi une douzaine de draps de lit, un demi-tonneau de froment, plusieurs titres d’obligations. Néanmoins, Pierre Fleury et Jean François, Sieur du Temps (père), recevaient plusieurs rentes constituées. Le premier lot échéant audit Jean François, sieur de Temps, se montait à la somme de 9 259 livres 6 sol et celui dudit Fleury se montait à 9 199 livres. D’autre part, ces derniers recevaient chacun des meubles dont la valeur était estimée à 274 livres 14 sols. Les parents de Pierre Fleury : Paul & Claude Beceleu Paul Fleury est le fils d’Antoine, marchand tanneur, et d’Élisabeth Foucaud. Cette dernière est enterrée le 28 décembre 1639 à Notre-Dame de Fontenay. Il a trois autres frères et sœurs : Marie, Jean et Catherine. Paul Fleury, marchand tanneur et corroyeur, contracte mariage le 5 novembre 1617 avec Claude Beceleu et se remarie en secondes noces avec Marie Baron en juin 1645 à Notre-Dame de Fontenay. Il sait signer, ce qui n’est pas le cas de son épouse. Le couple a au moins 4 enfants :

1) Suzanne, baptisée le 31 août 1619 à Notre-Dame de Fontenay

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2) Jean, baptisé en mars 1626 à Saint-Nicolas de Fontenay 3) Pierre, grand-père de l’émigrant 4) Guillaume, baptisé le 5 février 1633 à Saint-Nicolas et enterré le 2 novembre 1637.

� Jean Dousset et Jeanne Gratereau Jean Dousset, fils de Pierre & Louise Daguin, épouse le 22 août 1650 Jeanne Gratereau, fille de Jehan & Gabrielle Sébron, à Saint-Nicolas de Fontenay. Il occupe les professions de marchand, conseiller du roi et lieutenant du juge des traites foraines. Il sait signer. Jeanne Gratereau décède le 20 novembre 1703, d’après l’acte de partage du 9 janvier 1704. Elle ne sait pas signer. Ils ont eu cinq enfants :

1) Jean, baptisé le 4 juin 1651 à Notre-Dame de Fontenay (parrain/marraine : Jean Gratereau et Louise Daguin) 2) Marie , baptisée le 27 juin 1653 à Saint-Jean de Fontenay. Elle contracte mariage le 2 février 1672 avec Nicolas Aumon, sieur d’Allemagne, marchand à Fontaines et capitaine de la milice bourgeoise de Fontenay. Elle testait le 27 décembre 1672 en faveur de son mari. Elle sait signer. 3) Pierre, sieur de la Grange, né vers 1657, d’après son acte de sépulture. Ce marchand épouse par contrat le 17 novembre 1680 Françoise Cardin. Il est enterré le 6 novembre 1686 à Saint-Jean de Fontenay à l’âge de 29 ans. 4) Charles, né vers 1657, d’après son acte de sépulture. Il est le premier chapelain de la chapelle des Agonisants, en l’église Saint-Jean. Le 30 avril 1677, ses parents constituaient sur leurs biens, pour l’achat de son titre clérical et pour sa subsistance, la rente de 200 livres par an. Il est enterré le 8 mai 1695 à Saint-Jean à l’âge de 38 ans. 5) Jeanne, mère de l’émigrant.

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Le couple a passé de très nombreux actes notariés, en voici quelques-uns : Contrat de mariage de Marie Dousset et de Nicolas Aumon, 02-02-1672 (Jacques Guintard 3 E 36 171). Elle contractait mariage en présence de Jean, Pierre et Louis Dousset, ses oncles paternels, de Jean Gratereau, son oncle maternel, de Claude Dousset, sa tante, de ses cousins germains du côté maternel Jean, Jean, François, Pierre et Nicolas Auguin, de Pierre Dousset, Sieur de la Richerie, de Catherine Sébron, veuve de Nicolas Turpault, et de Charles Dousset, premier chapelain. La dot de l’épouse était de 3 000 livres en argent (reçue le 19-10-1672). Quant au futur époux, il recevait la somme de 1 000 livres. Le 13-02-1682 (Jacques Guintard, 3 E 36 182), Nicolas Aumond et sa femme reconnaissaient avoir reçu de Jean Dousset et de sa femme Jeanne Gratereau la somme de 2 500 livres. Avec celle de 3 000 livres, payée par quittance le 12-10-1672, la dot se montait donc à la somme de 5 500 livres, venant de la future succession desdits Dousset et Gratereau. Le 14-04-1685 (Jacques Guintard, 3 E 36 185), ils recevaient encore de Jean Dousset et de sa femme la somme de 500 livres en espèces, ce qui faisait en tout 6 000 livres avec la donation précédente. Donation mutuelle, 23-05-1679 (Jacques Guintard, 3 E 36 179). Contrat de mariage de Pierre Dousset et de Françoise Cardin, 17-11-1680 (Jacques Guintard, 3 E 36 180) Avec le consentement de son frère et de sa sœur Charles et Jeanne Dousset, de ses oncles paternels Pierre et Louis Dousset, de sa grand-tante Catherine Sébron, de son oncle maternel Jean Gratereau, époux de Catherine Pigeaud, et de son cousin issu de germain René Turpault. Sa dot était de 4 500 livres en argent et de 500 livres en meubles. Acte de reconnaissance, 30-01-1693 (David Ballard, 3 E 37 362). Jean Dousset et sa femme Jeanne Gratereau, pour empêcher que nulle constitution ne survienne entre leurs enfants et héritiers, à propos des payements qu’ils avaient faits à maître Nicolas Aumon, époux de Marie Dousset, ils payaient à leurs autres enfants certaines sommes pour conserver l’égalité entre eux. Ainsi, ils donnaient en tout 6 000 livres, 5 000 livres venant sur leur future succession et 1 000 livres qui demeureraient aux enfants et héritiers de Marie Dousset par préciput (ce qui a été refusé par les parents). Testament de Jean Dousset et de Jeanne Gratereau, 18-02-1696 (David Ballard, 3 E 37 366). Ils prévoyaient de donner, après le dernier décès survenu de l’un ou de l’autre, « la somme de 60 livres, quatre linceux, quatre chemises et six serviettes pour les pauvres de l’hôpital Saint-Jacques. » De même, après que serait survenu le premier décès, ils souhaitaient que soient dits deux annuels de messe basse de requiem et deux autres après le dernier décès dans les églises de Saint-Jean, des pères Jacobins, des Cordeliers et des Capucins, moyennant la somme de 120 livres pour chaque annuel. Ils léguaient à la chapelle des agonisants pour être employée à l’entretien du luminaire, la somme de 60 livres et un tablier de toile pour faire des nappes d’autel. En contrepartie, ils demandaient à ce que soient dites quatre messes à leur intention. Ils faisaient le même don pour l’église des pères Jacobins. D’autre part, pour survenir aux besoins et pourvoir à la subsistance de Louis Dousset et de Claude Dousset, frère et sœur de Jean Dousset, ils donnaient à Louis la rente de 20 boisseaux de blé et à Claude la rente de 40 livres. Ils demandaient à ce que quatre pauvres garçons apprennent un métier, soit de cordonnier ou autre pour gagner leur vie et que leur soient donné la somme de 30 livres, plus un habit de boulanger et deux chemises. Après chacun de leur décès, ils demandaient à ce que soient distribués aux pauvres mendiants et nécessiteux, le nombre de 30 boisseaux de blé. Enfin, pour la bonne et singulière affection qu’ils portent à Françoise

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Aumon, fille de Nicolas Aumon et de défunte Marie Dousset, ils lui donnaient, par préciput, un lit garni à choisir entres ceux qui se trouvaient dans leur demeure, six linceux, deux douzaines de serviettes, six nappes, 30 livres de vaisselle d’étain, un coffre (elle vivait avec eux). Ils décidaient, pleinement informé que nous sommes de la dissipation et mauvais ménagement dudit Nicolas Aumon [...] et pour certains bons motifs nous avons par ces présentes [..] prohibé et défendu audit Aumon de prendre n’y recueillir à l’ouverture de nos successions aucuns de nos biens » que seuls les enfants recueilleraient leurs biens. Le 16-17-1699 (à la suite), Jeanne Gratereau, à présent veuve de Jean Dousset, décidait de transformer la somme de 60 livres due à la chapelle des Agonisants en deux boisselées de terre labourable et de donner 140 livres pour chaque annuel. Testament de Jeanne Gratereau, 17-10-1703 (dans l’acte de partage qui suit, David Ballard, 3 E 37 376). Elle demandait à ce que soient dites deux annuels de messe basse pour la somme de 150 livres chacune. Elle léguait à la chapelle des Agonisants de Saint-Jean deux boisselées de terre, un tablier de toile pour faire des nappes d’autel (même chose pour les Jacobins). De même, à ce que soit appris à deux pauvres garçons et deux filles un métier et qu’ils soient payés de la somme de 50 livres, un habit de boulanger, deux chemises et trente boisseaux de blé pour les pauvres mendiants. D’autre part, elle donnait à Jeanne Dousset, pour la récompenser, tous ses meubles, dettes, créances, acquest et conqueste immeubles, par préciput. Néanmoins, pour éviter tous différends entre Jeanne Dousset et ses autres héritiers, le don serait nul et révoqué. Toutefois, elle recevait la métairie située au village de Melleray, la cabane située au marais desséché entre Champagné et Luçon, la maison appelée le Soleil, deux petites maisons situées près de la place de cette ville, trois journaux de prés et plusieurs rentes foncières en nature et en argent. Ensuite, à sa petite-fille Jeanne Dousset, la maison et métairie de Maisonneuve située à Biossay et quatre journaux de prés, la métairie de la

Grange située à Souil, la maison où pendait pour enseigne la Grue et sept journaux de prés, la rente foncière de 22 boisseaux de blé et plusieurs autres en argent. Les héritiers de Nicolas Aumond recevaient les métairies situées à Tesson et à Saint-Pierre-le-Vieux, deux journaux de prés, plusieurs rentes foncières en nature et en argent, la partie et portion du moulin appelé Sauvaget et la somme de 129 livres. Partage des meubles et immeubles, 04-01-1704 (David Ballard, 3 E 37 376). Fait en présence de Jeanne Dousset, fille de Pierre Dousset et de Suzanne Cardin, fille émancipée et maîtresse de ses droits, des enfants de Nicolas Aumon et de défunte Marie Dousset : Nicolas Aumon, sous-diacre à Notre-Dame de Fontaines, Dame Catherine Aumond, épouse de Jean Cacault, de Françoise Suzanne Aumon, épouse de François Braud, de Nicolas Aumon au nom et comme père et loyal administrateur de Pierre, Jean et Jeanne, ses enfants, et de Pierre Fleury, sieur de la Caillère et de Jeanne Dousset, sa femme. La donation faite à Jeanne Dousset, épouse de Pierre Fleury, dans l’acte précédent, demeurait nulle et sans effet. Le premier lot revenait à Demoiselle Dousset et consistait en plusieurs rentes foncières, deux obligations, des sommes de 100 livres, de 7 572 livres 10 sols et de 791 livres 16 sols et 4 deniers. Le montant total était de 28 590 livres 13 sols et 4 deniers. Outre ces diverses sommes, elle recevait du linge (drap et serviettes), 125 livres d’étain en œuvre, deux lits garnis avec paillasse, couvertures et sa garniture, un coffre, une table, six tabourets et huit chaises, des ustensiles de cuisine, broches, grils, poêles et deux crémaillères. Le deuxième lot revenait à Nicolas Aumond. Il était constitué de plusieurs rentes foncières et actes d’obligation, des sommes de 1 000 livres et de 7 572 livres 10 sols, une maison et la moitié de deux pièces de bois. Le tout se montant à la somme de 29 934 livres. Il recevait la même quantité de meubles, avec en plus un mousqueton et une épée. Pierre Fleury et sa femme recevaient le troisième lot qui consistait aussi en plusieurs rentes foncières, obligations et titres de transport, la somme de 4 339 livres 2 sols et 6 deniers et celle de 385 livres 7 sols 4 deniers, deux journaux de prés et l’autre moitié des deux pièces de bois. Le tout se montait à la somme de 28 590 livres 13 sols et 4

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deniers, plus 200 livres. Ils recevaient des meubles et du linge, une armoire, un vieux bahut, une paire de pistolet avec leurs fourreaux, un petit cabinet. Néanmoins, ils devaient encore se partager de la vaisselle d’argent et autres menus ustensiles et des céréales. Amortissement, 06-03-1673 (Jacques Guintard, 3 E 36 172). Messire André Garipaud, délégué prêtre et bachelier en théologie à Poitiers, tant en son nom que pour son frère Jean Garipaud, Sieur de la Mesnadière, et pour sa sœur Damoiselle Anne Garipaud, recevait de Jean Dousset, pour l’amortissement de la rente due sur la maison appelée le Soleil acquise le 10-02-1672, la somme de 180 livres. Le 29-04-1673 (idem), Jean Dousset reconnaissait être propriétaire de ladite maison appelée le Soleil avec ses dépendances, située aux loges dans la grande rue qui conduisait de la porte des Loges au couvent des Jacobins et à côté du logis du Cheval Blanc, qu’il a eue en échange de Melshisédech Pérochon. En conséquence de quoi, ledit Dousset promettait de payer à Louis Fradet la rente de 45 livres. Le 26-06-1675 (Jacques Guintard, 3 E 36 174), Louis Fradet et sa femme recevaient de Jean Dousset la somme de 900 livres, pour l’extinction de la rente de 45 livres qui était sur la maison appelée le Soleil. Ferme, 16-03-1673 (Jacques Guintard, 3 E 36 172). Jean Dousset affermait pour cinq ans à Dame Marguerite Delaunay, veuve de Sire Nicolas Cherbonneau, une maison où pendait pour enseigne la Grue avec la boutique et ses appartenances, moyennant la somme de 160 livres par an. Le 04-07-1677 (Jacques Barraud, 3 E 38 45), Jean Dousset affermait de nouveau pour quatre années à Dame Marguerite Delaunay ladite maison où pendait pour enseigne la Grue, moyennant 186 livres par an. Cependant, le 20-02-1679 (à la suite), les parties mettaient un terme à ce contrat. Néanmoins, en 1687 (David Ballard, 3 E 37 350), Marguerite Delaunay pour demeurer quitte envers Jean Dousset de la somme de 703 livres qu’elle devait pour la ferme qu’elle avait prise ci-dessus, son gendre Daniel Pineau, maréchal, se rendait pleige et caution de sa belle-mère. Association, 17-11-1680 (Jacques Guintard, 3 E 36 180). Jean Dousset associait en son trafic et commerce de marchandises qu’il fait des laines tant à l’achat que débit qu’il fait d’icelle son fils Pierre Dousset, pour une durée de quatre ans. Dans le même acte, il était question du mur qui séparait l’aumônerie de l’allée du logis de la Grue qui conduisait à la Prée. Ainsi ledit Dousset, pour éviter un procès, promettait de rétablir ledit mur, de le mettre icellui à la hauteur de six pieds de haut et de le construire à ses frais. Le 07-09-1686 (Jacques Guintard 3 E 36 186), Jean Dousset et son fils ratifiaient et approuvaient le compte fait sous seing privé du 20-05-1686. Jean Dousset recevait 920 livres 6 sols. Le 01-02-1691 (David Ballard, 3 E 37 359), était dressé le compte des dettes qui étaient restées en commun entre Jean Dousset et son défunt fils Pierre Dousset, Sieur de la Grange, suivant l’arrêté de compte fait le 26-05-1690. Auparavant, ils avaient contracté une association qu’ils avaient rompue d’un commun accord. Jean Dousset reconnaissait avoir payé à Cardin (veuve de Pierre Dousset), la somme de 6 426 livres. Il lui restait donc que la somme de 6 587 livres. Or, il se trouvait que ledit Dousset avait reçu plus que la veuve Cardin de 161 livres, car il avait fait la dépense de 82 livres 12 sols pour des voyages à Bressuire, Saint-Maixent et à Poitiers, dans le but de se faire payer de sommes qui lui étaient dues. Ainsi, sur la somme de 161 livres il déduisait la somme de 82 livres 12 sols pour ne rester que 78 livres 12 sols. De cette dernière somme ils recevaient chacun 39 livres 4 sols. D’autre part, Jean Dousset recevait de la veuve Cardin la somme de 292 livres et il ne lui restait à rembourser que 13 livres 3 sols. Pour conclure, il ne restait en commun que la somme de 3550 livres, deux rentes et la somme de 13 livres 3 sols. Il est aussi question dans cet acte de la somme de 98 livres 10 sols restant à payer de la somme de 500 livres pour la dot de Pierre Dousset (pour être égale à la dot de Jeanne Dousset).

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Famille de Louise Daguin On remonte jusqu’à ses arrière- grands-parents. Son père Jacques Daguin, marchand tondeur, épouse vers 1600 Françoise Turpault, fille de Nicolas Turpaud, sieur du Coq, et Marie Hillairieau. Ils ont au moins deux enfants. Jacques Daguin est le fils de Jacques, marchand, & Ozanne Criblé, fille de Hugues & Phélippe Laguillier. Jacques Daguin, père, est le fils de Perette Doulce et le petit-fils de Mathurine Beceleu.

Les arrière-grands-parents maternels

� Pierre Dousset & Louise Daguin Pierre Dousset est né vers 1604, d’après son acte de sépulture. Il est marchand et hôte de l’auberge de la Grue située au faubourg des Loges. Le 22 septembre 1626, il épouse à Notre-Dame de Fontenay Louise Daguin, fille de Jacques et de Françoise Turpault. Pierre Dousset est enterré le 21 juillet 1649 à Saint-Jean de Fontenay. Sa femme est encore vivante au contrat de mariage de leur fils, Louis, le 21 février 1658. Le couple a eu au moins dix enfants :

1) Jean, grand-père de l’émigrant. 2) Pierre, né vers 1633 et enterré le 3 octobre 1697 à Saint-Jean à l’âge de 64 ans. 3) Louis, marchand drapier, épouse par contrat le 21 février 1658 Catherine Moine et à l’église Saint-Jean de Fontenay le 4 mars 1658. 4) Jean, baptisé le 25 mars 1637 à Saint-Jean de Fontenay. 5) Jacques, baptisé le 18 avril 1638 à Saint-Jean de Fontenay. 6) Claude, baptisé le 14 juillet 1639 à Saint-Jean de Fontenay. 7) Nicolas, baptisé le 2 septembre 1641 à Saint-Jean de Fontenay. 8) Louise, baptisée le 14 avril 1645 à Notre-Dame de Fontenay. 9) Marguerite , baptisée le 13 octobre 1646 à Notre-Dame de Fontenay. 10) Louis, baptisé le 12 janvier 1648 à Notre-Dame de Fontenay.

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Famille de Pierre Doucet Pierre Doucet est le fils de Jean & Perette Cherpentier, fille de Jacques et Marguerite S…. Jean Dousset, marchand drapier, épouse en premières noces par contrat Marie Moreau le 27 juin 1590. Ils ont un fils, Jehan dit le Jeune. Veuf, Jean Dousset épouse en secondes noces par contrat Perette Cherpentier le 31 mai 1600. Le couple a au moins 3 enfants. Jean Dousset est le fils de Jean, laboureur à bras, et Mathurine Quesré. Ces derniers demeuraient en la maison neuve au faubourg Saint-Nicolas de Fontenay. Ils ont eu au moins 4 enfants.

Parents de Gabrielle Sébron : Jehan Sébron, marchand sellier, épouse en 1ères noces Françoise Goguet, en secondes noces Renée Sabourin et en 3èmes noces Marie Boullaud. Jehan Sébron et Françoise Goguet ont au moins 3 enfants. Jehan Sébron est le fils de François & Colette Boyau, fille de Jehan Boyau, laboureur à bras, et Michelle Soulète. François se dit natif de Rochefort et épouse par contrat le 5 juin 1561 Colette Boyau.

� Jehan Gratereau & Gabrielle Sébron Jehan Gratereau, dit le jeune, est baptisé le 26 septembre 1599 à Notre-Dame de Fontenay (parrain/marraine : Jean Bonnet, apothicaire, et Honorable homme Gille Fradet et dame Jehanne Fradet). Il est marchand boucher Il épouse par contrat le 10 novembre 1619 Gabrielle Sébron, fille de Jean & Françoise Goguet Elle est baptisée le 15 décembre 1601 à Notre-Dame de Fontenay. Il décède avant le 29 novembre 1678, acte notarié. Le couple a eu au moins 3 enfants :

1) René, marchand boucher, épouse par contrat le 6 juillet 1651 Anne Pigeaud. 2) Jeanne, grand-mère de l’émigrant 3) Jehan, né vers 1638, d’après son acte de sépulture. Il est à la fin de sa vie greffier des rôles de la ville de Fontenay. Il épouse en premières noces Catherine Pigeaud, puis en secondes noces Jeanne Jogué par contrat du 8 mai 1694. Il est enterré le 18 décembre 1708 Saint-Jean de Fontenay à l’âge de 70 ans.

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Contrat de mariage de Jean Gratereau et de Gabrielle Sébron, 10-11-1619 (Nicolas Joly 3 E 37 21). Les parents de Jean Gratereau promettaient de payer la somme de 550 livres, ainsi qu’un lit garni avec un châlit, une couette, une couverture et un ciel de lit, plus une courtine, huit linceux, six nappes, deux douzaines de serviettes, un grand coffre, deux grands tabourets et deux petits, un tablier, un chaudron, un poêlon. Quant à la future épouse, son père lui promettait la somme de 600 livres dont 400 livres issues de la succession de sa défunte mère. Elle recevait aussi un châlit et un grand lit avec son travers, couvertures et courtines, une grande table avec ses deux bancs, deux tabourets et des escabeaux tout neufs, 30 livres d’étain en œuvre, deux chaudrons, six linceux de lin, deux douzaines de serviettes, une douzaine d’essuie-main, une paire de landiers, une pelle, un grand coffre et une poêle, dont la valeur était estimée à 150 livres. Le 19-12-1619 (à la suite), Jehan Sébron payait à Jean Gratereau la somme de 300 livres et encore la même somme le 07-07-1620. Le 21-03-1630 (Nicolas Joly 3 E 37 48), Jean Gratereau époux de Gabrielle Sébron prorogeait d’une année le paiement de la somme de 250 livres restant à payer de la dot de 550 livres, plus les intérêts, due par ses parents. Contrat de mariage de René Gratereau et d’Anne Pigeaud, 06-07-1651 (Étienne Robert, 3 E 37 323). René Gratereau recevait le consentement de Jean Dousset, son beau-frère, de Marie Boullaud, veuve de Jean Sébron (seconde épouse), de Jean Orgerit, de Nicolas Turpault et de Nicolas Pérochon. Il recevait pour dot une maison avec ses appartenances, grange et jardin, estimée à 1 200 livres, plus la somme de 100 livres, ce qui faisait en tout 1 300 livres. Sources : La présente notice est le résumé de la Fiche biographique reproduite dans Isabelle Beaussy, les origines familiales et sociales es émigrants de Fontenay-le-Comte partis au Canada aux XVIIe et XVIIIe siècles, mémoire de maîtrise d’histoire moderne sous la direction d’Yves Landry, Université de la Rochelle, 2000, pp. 260-347. Jean Maillaud, Notes généalogiques, famille DAGUIN et BLOUIN, Tome 6, La Flèche, pp. 1-21, pp. 175-182. Idem, famille DOUSSET et GRATEREAU, Tome 7, op. cit. Idem, famille FLEURY et VINET, Tome 9, op. cit. Idem, famille SÉBRON et TURPAULT, Tome 1, op. cit. Idem, famille BECELEU, Tome 2, op. cit.

Parents de Jean Gratereau Jehan Gratereau est né vers 1555, d’après l’acte du 10 juin 1635, dans lequel il déclare être âgé de plus de 80 ans. Il exerce la profession de marchand boucher. Il épouse en premières noces Marguerite Mériaudeau et en secondes noces Jehanne Grimaud à une date inconnue. Ils ont eu au moins 5 enfants. Il sait signer. Jehanne Grimaud est la fille de Mathurin, marchand boucher, et Marie Mercier.

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- Beaussy Isabelle, recherches sur l’émigration vendéenne (préparation d’un doctorat). - Archives départementales de la Vendée. Mises à jour :

- 2000 mars 2005