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bonjour; Ci-dessous un texte (suite aux développements de l'affaire "non-publication du texte relatif à la situation de l'artiste Jamel Guella) que j'ai diffusé auprès de près de 570 personnes en Tunisie sur Facebook... pour l'instant... bientôt à mes amis de France, de Navarre et d'ailleurs ! Respectueuses salutations à tous. Hedi Guella (Hôpital militaire) Affaire Jamel Guella 2 - Le PDG (mon propre beau-frère) de la Presse censure ! To members of Les amis de Hédi Guella Hedi Guella 03 April at 11:55 J'ai envoyé un texte à "La Presse" pour dénoncer la situation de Jamel - 9 mois de prison sans jugement - en accusant la police de Ben Ali et la magistrature d'avoir fait traîner les choses. Le PDG du journal a dit "tu accuses la police et la magistrature; je vais devoir subir un interrogatoire"... Et moi qui croyais que les intellectuels LIBRES n'ont peur de rien ni personne !!! Et qu'il leur appartenait d’accuser toute institution qui exerce un quelconque abus de pouvoir... ou alors OU serait la liberté et l'indépendance de la presse? Le PDG dit ensuite (une fois que j'eus refondu mon texte avec force autocensure) "c'est une affaire de droit commun entre les mains de la justice, donc je n'interviens pas" et enfin - à moi-même - "pour qui tu te prends? tu as juste 'poussé une chansonnette, c'est tout!' " (car j’avançais l'explication possible selon laquelle mon propre passé de militant était la cible de cette affaire). La révolution a eu lieu dans notre pays AUSSI pour libérer l'expression et les médias du diktat des 50 dernières années, de l’autocensure, de la censure et pour les rapprocher des préoccupations et problèmes du citoyen. Ce PDG, qui dit avoir "souffert" du sabotage des Abdelwahab Abdallah ou autres réactionnaires, ne veut en fait RIEN CHANGER à ce journal. Et ce conservatisme et le mépris des objectifs de la révolution ont empêché la publication de ce texte. Désolé, Hmida; je peux pas me taire... Il s'agit d'une question de principe et de moralité révolutionnaire et il s'agit de... mon propre frère! Salut et fraternité Hedi

Jamel guella le pdg de la presse censure

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Page 1: Jamel guella   le pdg de la presse censure

bonjour;Ci-dessous un texte (suite aux développements de l'affaire "non-publication du texte relatif à la situation de l'artiste Jamel Guella) que j'ai diffusé auprès de près de 570 personnes en Tunisie sur Facebook... pour l'instant... bientôt à mes amis de France, de Navarre et d'ailleurs ! Respectueuses salutations à tous. Hedi Guella (Hôpital militaire) Affaire Jamel Guella 2 - Le PDG (mon propre beau-frère) de la Presse censure !  To members of Les amis de Hédi Guella Hedi Guella 03 April at 11:55 J'ai envoyé un texte à "La Presse" pour dénoncer la situation de Jamel - 9 mois de prison sans jugement - en accusant la police de Ben Ali et la magistrature d'avoir fait traîner les choses.Le PDG du journal a dit "tu accuses la police et la magistrature; je vais devoir subir un interrogatoire"... Et moi qui croyais que les intellectuels LIBRES n'ont peur de rien ni personne !!! Et qu'il leur appartenait d’accuser toute institution qui exerce un quelconque abus de pouvoir... ou alors OU serait la liberté et l'indépendance de la presse?Le PDG dit ensuite (une fois que j'eus refondu mon texte avec force autocensure) "c'est une affaire de droit commun entre les mains de la justice, donc je n'interviens pas" et enfin - à moi-même - "pour qui tu te prends? tu as juste 'poussé une chansonnette, c'est tout!' " (car j’avançais l'explication possible selon laquelle mon propre passé de militant était la cible de cette affaire).La révolution a eu lieu dans notre pays AUSSI pour libérer l'expression et les médias du diktat des 50 dernières années, de l’autocensure, de la censure et pour les rapprocher des préoccupations et problèmes du citoyen.Ce PDG, qui dit avoir "souffert" du sabotage des Abdelwahab Abdallah ou autres réactionnaires, ne veut en fait RIEN CHANGER à ce journal. Et ce conservatisme et le mépris des objectifs de la révolution ont empêché la publication de ce texte.Désolé, Hmida; je peux pas me taire... Il s'agit d'une question de principe et de moralité révolutionnaire et il s'agit de... mon propre frère! Salut et fraternitéHedi