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a l’occasion des 16 es Rencontres Farre du 16 janvier, le ministre de l’Agriculture a déclaré : « Il y a les pionniers, il y a ceux qui ont pris des risques plus que d’autres. Et on ne peut pas demander à tous les agriculteurs de prendre des risques sans leur apporter des contreparties financières, ou les accompagner. » Ce message entendu cinq sur cinq par les agriculteurs pré- sents dans la salle correspond effec- tivement à ce qu’ils attendent de la loi d’avenir, c’est-à-dire une loi qui les aide à franchir un cap, qui mette à leur disposition une boîte à outils dans laquelle chacun puisera ce dont il a le plus besoin. Car l’enjeu n’est pas d’avoir une élite d’agronomes ultra-performants, l’enjeu est bien de massifier et de convaincre le plus grand nombre d’adopter des pratiques hautement productives et respectueuses de l’environnement. L’exercice est complexe et l’expérience que nous avons de l’agriculture raisonnée nous incite à être modestes tout en défendant une conviction forte : nous sommes persuadés que les solutions viendront davantage du terrain que de la mise en place d’un super-dispositif réglementaire. Tout l’enjeu de la loi est donc de permettre l’installation de structures souples car les agricultures productives et respectueuses de l’environnement partent des réalités locales du milieu et combinent différentes méthodes et techniques : l’agronomie bien sûr mais aussi des techniques de biocontrôle et de nouvelles solutions technologiques. L’outil GIEE*, de ce point de vue, peut produire le pire comme le meilleur. Le pire s’il se contente de labelliser des situations existantes, le meilleur si, dans une logique ascendante, il permet à des territoires et à des bassins de production d’innover et de servir d’exemples pour créer un effet boule de neige. Gilles Maréchal GIEE : Groupement d’intérêt économique et environnemental DR LE FORUM DE L’ENVIRONNEMENT Bonnes pratiques de semis : premiers résultats I nstaller le potentiel de production tout en limitant l’impact sur l’envi- ronnement, notamment vis-à-vis de la faune sauvage, c’est tout l’enjeu d’un bon semis. Créé à l’automne 2012, le groupe thématique Bonnes pratiques de semis et environnement réunit, autour d’une dizaine d’agriculteurs Farre, les com- pétences d’Arvalis-Institut du végétal, d’Axema, de Bayer, du Gnis et de Sulky et travaille, dans un premier temps, sur les semis de céréales d’hiver avec l’objectif de minimiser le nombre de grains en surface. Après une première campagne montrant des résultats très satisfaisants en cœur de parcelle, le groupe a mis en place différents protocoles pour améliorer la qualité de semis, en particulier dans les zones sensibles que sont les tournières (zones de demi-tour), plus tassées et moins planes que le cœur de parcelle. Réduction de la vitesse, augmentation de la profondeur de semis, augmentation du terrage, semis des tournières en dernier, ou encore utilisation du GPS font partie des critères testés dans ces protocoles pour rester en dessous de la valeur seuil de quinze grains en surface par mètre carré. Jean-Marc Thullier, agriculteur Farre dans le Pas-de-Calais, témoigne : « Grâce aux bonnes pratiques de semis, au “relevage” des tournières avant le semis et à des conditions favorables, j’obtiens cet hiver sur mes deux parcelles tests une moyenne de 1,5 grain/m 2 en tournière ! » LLQ Loi d’avenir : convaincre et transmettre JANVIER 2014 18 SUR LE VIF « Nourrir la planète, énergie pour la vie » Tel sera le thème de l’exposition universelle qui se tiendra à Milan en 2015, première exposition du genre consacrée à la sécurité alimentaire et à la diversité de l’alimentation. Le pavillon français devrait donc décliner la contribu- tion de la France à l’ali- mentation mondiale, ses efforts menés pour allier quantité et qualité, son implication dans le déve- loppement de modèles alimentaires durables et, enfin, sa contribution à l’amélioration de la sécu- rité alimentaire des pays en voie de développement. Voilà une belle opportuni- té pour notre pays de faire rayonner à l’international son savoir-faire agricole et agroalimentaire. C.R.

JANVIER 2014 DE L’ENVIRONNEMENT - FARRE: … · moins planes que le cœur de parcelle. Réduction de la vitesse, augmentation de la profondeur de semis, augmentation du terrage,

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a l’occasion des 16es Rencontres

Farre du 16 janvier, le ministre

de l’Agriculture a déclaré : « Il y

a les pionniers, il y a ceux qui ont pris des

risques plus que d’autres. Et on ne peut

pas demander à tous les agriculteurs de

prendre des risques sans leur apporter

des contreparties financières, ou les

accompagner. » Ce message entendu

cinq sur cinq par les agri culteurs pré-

sents dans la salle correspond effec-

tivement à ce qu’ils attendent de la loi d’avenir, c’est-à-dire une loi qui les aide à franchir un cap,

qui mette à leur disposition une boîte à outils dans laquelle chacun puisera ce dont il a le plus

besoin. Car l’enjeu n’est pas d’avoir une élite d’agronomes ultra-performants, l’enjeu est bien de

massifier et de convaincre le plus grand nombre d’adopter des pratiques hautement productives

et respectueuses de l’environnement. L’exercice est complexe et l’expérience que nous avons de

l’agriculture raisonnée nous incite à être modestes tout en défendant une conviction forte : nous

sommes persuadés que les solutions viendront davantage du terrain que de la mise en place

d’un super-dispositif réglementaire. Tout l’enjeu de la loi est donc de permettre l’installation de

structures souples car les agricultures productives et respectueuses de l’environnement partent

des réalités locales du milieu et combinent différentes méthodes et techniques : l’agronomie bien

sûr mais aussi des techniques de biocontrôle et de nouvelles solutions technologiques.

L’outil GIEE*, de ce point de vue, peut produire le pire comme le meilleur. Le pire s’il se contente

de labelliser des situations existantes, le meilleur si, dans une logique ascendante, il permet à des

territoires et à des bassins de production d’innover et de servir d’exemples pour créer un effet

boule de neige. Gilles Maréchal

GIEE : Groupement d’intérêt économique et environnemental

DR

LE FORUMDE L’ENVIRONNEMENT

Bonnes pratiques de semis : premiers résultats

Installer le potentiel de production tout en limitant l’impact sur l’envi-

ronnement, notamment vis-à-vis de la faune sauvage, c’est tout l’enjeu d’un bon semis. Créé à l’automne 2012, le groupe thématique Bonnes pratiques de semis et environnement réunit, autour d’une dizaine d’agriculteurs Farre, les com-pétences d’Arvalis-Institut du végétal, d’Axema, de Bayer, du Gnis et de Sulky et travaille, dans un premier temps, sur les semis de céréales d’hiver avec l’objectif

de minimiser le nombre de grains en surface. Après une première campagne montrant des résultats très satisfaisants en cœur de parcelle, le groupe a mis en place différents protocoles pour améliorer la qualité de semis, en particulier dans les zones sensibles que sont les tournières (zones de demi-tour), plus tassées et moins planes que le cœur de parcelle. Réduction de la vitesse, augmentation de la profondeur de semis, augmentation du terrage, semis des tournières en dernier,

ou encore utilisation du GPS font partie des critères testés dans ces protocoles pour rester en dessous de la valeur seuil de quinze grains en surface par mètre carré. Jean-Marc Thullier, agriculteur Farre dans le Pas-de-Calais, témoigne : « Grâce aux bonnes pratiques de semis, au “relevage” des tournières avant le semis et à des conditions favorables, j’obtiens cet hiver sur mes deux parcelles tests une moyenne de 1,5 grain/m2 en tournière ! » LLQ

Loi d’avenir : convaincre et transmettre

JANVIER 2014n° 18

SUR LE VIF

« Nourrir la planète, énergie pour la vie »

Tel sera le thème de l’exposition universelle qui se tiendra à Milan en 2015, première exposition du genre consacrée à la sécurité alimentaire et à la diversité de l’alimentation.Le pavillon français devrait donc décliner la contribu-tion de la France à l’ali-mentation mondiale, ses efforts menés pour allier quantité et qualité, son

implication dans le déve-l o p p e m e n t de modèles alimentaires durables et,

enfin, sa contribution à l’amélioration de la sécu-rité alimentaire des pays en voie de développement.Voilà une belle opportuni-té pour notre pays de faire rayonner à l’international son savoir-faire agricole et agroalimentaire. C.R.

Pour le philosophe Michel Serres,

nous assistons actuellement à

la troisième révolution : après le

passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à

l’imprimé, nous passons de l’imprimé au

numérique. Une avancée majeure pour

une plus large diffusion des connaissances.

Constatez-vous une évolution dans l’utilisation d’Internet chez les agriculteurs ?Christian Gentilleau : Les agriculteurs,

comme le reste de la population française,

utilisent massivement Internet. On peut

estimer que seulement 20 % à 25 % envi-

ron des exploitations n’ont pas cet outil.

En 2010 (derniers chiffres incontestables

dont nous disposons avec le recensement

général agricole), 45 % des 400 000 agricul-

teurs utilisaient Internet. Mais quatre ans,

c’est beaucoup dans le numérique, surtout

lorsque les équipements et les usages se

multiplient et s’amplifient.

Néanmoins, le milieu agricole souffre encore

d’une fracture numérique liée aux réseaux.

Alors que les opérateurs se battent avec

la 4G pour offrir aux urbains en mobilité

des débits supérieurs à 20 Mb/s, la moitié

des agriculteurs n’a pas plus de 1 Mb/s en

connexion fixe et 16 % n’ont pas de cou-

verture mobile sur l’exploitation.

Cette situation est préoccupante car les

usages mobiles se multiplient avec le déve-

loppement des ordiphones (smartphones)

et des tablettes. L’usage d’un terminal

Internet sera majoritairement mobile d’ici

peu, comme c’est déjà le cas pour le télé-

phone. En téléphonie aujourd’hui, l’usage

du portable est plus important que celui

du fixe. Le même mouvement est en cours

pour Internet. Le monde rural a un combat

prioritaire à mener pour obtenir une cou-

verture en 4G identique à celle des urbains

plutôt que de donner la priorité à l’ADSL.

Les ondes se déploient bien plus facilement

que les paires de fils de cuivre.

Déjà en 2013, 22 % des agrinautes utilisaient

un ordiphone et 5 % une tablette**.

Les exploitations de grandes cultures sont

les plus équipées en terminaux mobiles

(29 % en ordiphones et 12 % en tablettes)**,

devant les maraîchers et arboriculteurs

REGARDS CROISÉS

Le numérique au service de la diffusion du progrès

Fondateur en 2007 de NTIC Agri Conseil*, Christian Gentilleau est un spécialiste des technologies de l’information et de la communication en agriculture. De nouveaux outils qui permettent aujourd’hui une meilleure diffusion des connaissances et du progrès.

« Les réseaux sociaux et les forums permettent le partage d’expériences »

Christian GENTILLEAUspécialiste des nouvelles technologies de l’information

et de la communication en agriculture

Agrinautes-Agrisurfeurs 2013 BVA Ticagri, Équipements et usages des agriculteurs sur internet juin 2013

Les principaux réseaux sociaux utilisés par les agrinautes

Un quart des agrinautes utilise les réseaux sociaux dans

le cadre professionnel

Repères

Viadeo : 3 %

Trombi : 4 %

Linkedin : 4 %

Twitter : 6 %

Agriavis : 6 %Copainsd’avant :

11 %

Google+ :

13 %

Autres-Divers : 15 %

Facebook :

38 %

Dans le cadre privé et professionnel :

17,40 % Ne savent pas :

45,70 %

Dans le cadre de l’activité

professionnelle : 6,60 %

Dans le cadre de la vie privée (amis, famille…) :

30,30 %

DR

(21 % et 12 %), les polyculteurs-éleveurs et

les viticulteurs (22 % et 9 %), les éleveurs

étant moins équipés (18 % et 7 %).

Les réseaux sociaux se sont-ils généralisés auprès des agriculteurs ?CG : La pratique des réseaux sociaux a plus

que doublé en deux ans chez les agrinautes

pour atteindre 54 %, mais majoritairement

pour un usage privé. Seul un sur quatre

utilise les réseaux sociaux pour des besoins

professionnels. Les jeunes, qui sont les

plus gros utilisateurs des réseaux sociaux,

le font à 65 % dans le domaine privé. Les

plus de 55 ans, à l’inverse, utilisent moins

les réseaux sociaux mais beaucoup plus

pour l’exploitation. Contrairement aux idées

reçues, les plus anciens utilisent plus les

réseaux sociaux pour le professionnel que

les jeunes agrinautes (29 % contre 25 %).

Les viticulteurs sont les plus gros utilisateurs

de réseaux sociaux pour leurs usages pro-

fessionnels (32 %) à l’opposé des céréaliers

(22 % seulement).

Parmi les 54 % d’agrinautes inscrits à un

réseau social, 38 % utilisent Facebook, 13 %

Google+, 11 % Copainsd’avant, 6 % Agria-

vis, 6 % Twitter, 4 % Linkedin, 4 % Trombi

et 3 % Viadeo. Les jeunes utilisent deux

fois plus Facebook que les plus de 55 ans

(61 % contre 30 %) avec un résultat inverse

pour Google+ (19 % pour les plus âgés

et 8 % pour les moins de 35 ans). Il faut

remarquer que les réseaux sociaux spé-

cialisés sur le secteur agricole (Agrilink,

Pardessuslahaie) ne se sont pas imposés,

mis à part Agriavis. Les usages internes à

la profession se développent plutôt sur des

groupes Google+ actuellement.

Pour leurs communications professionnelles,

les agriculteurs préfèrent les échanges par

mail pour 56 % d’entre eux, 16 % privilé-

gient les forums et 7 % les réseaux sociaux,

d’après l’enquête Agrinautes-Agrisurfeurs

2013. L’usage des forums varie de 1 à 4

suivant les productions (23 % pour les

polyculteurs-éleveurs et 5 à 6 % pour les

viticulteurs et les cultures spécialisées).

Pensez-vous qu’Internet et les réseaux sociaux peuvent jouer un rôle pour développer l’agroécologie ?CG : Internet est un outil à usages multiples.

L’agroécologie, pour se développer, a besoin

Mieux hiérarchiser l’information sur le net

Internet est un outil

essentiel. Encore

faut-il que celui-ci

soit accessible à tous

et partout. L’ADSL, c’est

du passé. Notre lieu

de travail n’est pas le

bureau mais l’exté-

rieur. Nous avons donc

besoin de connexion

mobile, en 3G ou 4G

pour transmettre ou

recevoir de l’informa-

tion. Or, aujourd’hui, en ce domaine, la campagne est très fortement défa-

vorisée par rapport au milieu urbain.

Autrefois, le progrès dépendait essentiellement de la rapidité de l’informa-

tion, avec l’envoi de fiches techniques par fax et messagerie électronique.

Maintenant, pour passer à l’agroécologie et adapter nos pratiques, il nous

faut plus de pédagogie, plus de formation continue en ligne. Cela passe aussi

par une rénovation de nos moyens de communication pour que l’information

circule avec des outils d’échange

sur Internet, comme des vidéos

techniques ou des forums. À par-

tir de liens vers ces sources, les

réseaux sociaux, tels que Twitter ou

Facebook, peuvent éventuellement

servir de simple relais d’information.

Dans mon cas, par exemple, j’ai

trouvé sur Youtube une vidéo

américaine qui m’a permis d’adapter

un équipement spécifique pour

du semis direct. Il n’y a plus de

frontière géographique pour trouver des solutions. Il reste toutefois à vérifier

que ces techniques sont compatibles avec nos systèmes de cultures et nos

conditions climatiques spécifiques.

Aujourd’hui il y a une trop grande dispersion des informations. Il faudrait

mettre en place une arborescence avec un moteur de recherche dédié aux

techniques innovantes. Tout cela doit être animé, organisé pour guider et

accompagner les agriculteurs vers de nouvelles pratiques.

CR

Mickaël JACQUEMINagriculteur Farre dans la Marne

« Les nouvelles technologies de communication nous ouvrent les frontières du possible »

de bases de connaissances accessibles à

tous les agriculteurs, d’outils d’aide à la

décision bien paramétrés et d’échanges

d’expériences entre les producteurs.

Les réseaux sociaux et les forums sont

les outils idéaux pour le partage d’expé-

riences entre les différents acteurs qui sont

souvent isolés dans leur pratique et leur

localisation (voir maraichagesursolvivant

sur Google+). Mais pour être efficaces, ces

plateformes d’échanges doivent acquérir

rapidement un seuil de fréquentation et

de contenu qui leur confère une certaine

notoriété. Pourquoi pas un « mooc »

(un cours en ligne ouvert à tous) dédié à

l’agroécologie ?

Propos recueillis par Claude Richard

* Pour en savoir plus : www.blog-agri.com/ticagri** Agrinautes-Agrisurfeurs 2013 BVA Ticagri, Équipements et usages des agriculteurs sur internet juin 2013

DR

Le colloque « La protection intégrée : notre ambition pour produire autrement », coorganisé le 16 janvier à l’Assemblée nationale par Farre, l’UIPP, IBMA et l’Afa*, a été l’occasion d’un large point sur les techniques de protection intégrée, sur des cultures aussi variées que les grandes cultures, l’arboriculture ou la viticulture. Les pistes de travail déjà explorées ou à venir ont été présentées.

Adjuvants aux produits phytosanitaires,

insectes auxiliaires, génétique, machi-

nisme, agronomie… La protection inté-

grée a été présentée comme une grande boîte à

outils, avec des pratiques nombreuses et com-

plémentaires. « L’enjeu est maintenant de faire

connaître ces pratiques, a expliqué Christophe

Grison, président de Farre, en ne commettant

pas l’erreur de ne se placer que sur le curseur

technique, mais en raisonnant filière. »

Un consommateur à convaincre…C’est l’un des consensus de la journée : la néces-

sité de tenir compte de l’aval, jusqu’au consom-

mateur. Ainsi, alors que Didier Merdinoglu, de

l’Inra*, annonce pour 2016 une première vague

de cépages résistants aux maladies fongiques,

Charles Duby, viticulteur de l’Hérault, s’interroge :

« Ces cépages auront-ils les mêmes atouts gustatifs

que les cépages actuels ? Il faudra convaincre les

consommateurs. » Dans le même ordre d’idées,

Franziska Zavagli, du CTIFL*, explique que des

bâches protectrices, posées sur les arbres, peuvent

préserver de la pluie et éviter les maladies fon-

giques. Étienne Benoît, arboriculteur dans la

Meuse, répond que « les consommateurs locaux,

qui représentent un tiers de mes ventes, se posent

des questions sur l’allure des vergers ».

… et des techniques à répandreEn conclusion, Stéphane Le Foll a tenu à saluer le

travail de Farre : « Ce colloque a permis de mettre

en avant ce qui a déjà été fait, et notamment le

travail de pionnier de votre réseau. Vous avez su

prendre des risques par conviction, il faut main-

tenant aider et accompagner ceux que le risque

refroidit. Le potentiel est là, ce mouvement va

s’accélérer. L’approche réseau est cruciale pour

une meilleure transmission de la connaissance.

C’est le sens des GIEE, groupements d’intérêt éco-

nomique et environnemental », a-t-il notamment

rappelé. Eloi Pailloux

* Farre : Forum des agriculteurs responsables et respectueux de l’environnement • UIPP : Union des industries de la protection des plantes • IBMA : International Biocontrol Manufacturers’ Association • Afa : Association française pour les adjuvants • Inra : Institut national de la recherche agronomique • CTIFL : Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes

Réal

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72)

Stéphane Le Foll a proposé à Farre de « bâtir ensemble une charte et des objectifs ».

ÉCHOS FARRE

Protection intégrée des cultures, boîte à outils à faire connaître

PRATIQUES AGRICOLES - ENVIRONNEMENT - PROGRÈS TECHNIQUES - ÉCHANGES & PARTAGES

EN BREF

Vous voulez faire mieux connaître votre métier ?

Vous êtes engagé en faveur de l‘agriculture durable et vous souhaitez le faire savoir ?

Vous avez mis en place sur votre exploitation des réalisations concrètes

pour mieux respecter l’environnement ?

Vous voulez participer à l’amélioration de l’image de l’agriculture ?

Retrouvez-nous à FARRE le Forum des Agriculteurs Responsables Respectueux de l’Environnement

Nous vous présenterons toutes les possibilités qui s’ouvrent à vous en rejoignant notre Forum.

La protection intégrée : notre ambition pour produire autrementLa synthèse du colloque coorganisé par Farre, l’UIPP, IBMA et l’Afa, le 16 janvier à l’Assemblée nationale, est téléchargeable sur le site de Farre : www.farre.org

Farre au Salon de l’agriculture 2014Farre sera présent au salon du 22 février au 2 mars, dans le hall 2.2 au sein de l’Odyssée végétale, au cœur d’une ferme de plus de 1 300 m2, sur laquelle les agriculteurs du réseau expliqueront leur travail et leurs pratiques au quotidien.

Des pratiques et des témoignages en imageL’Atelier-Farre a réalisé des vidéos de portraits d’agriculteurs afin de présenter leurs exploitations et leurs pratiques respectueuses de l’environnement. Ces agriculteurs, médiateurs de champs, font ainsi passer leur message notamment sur la chaîne Youtube Asso Farre.

Ont participé au Forum de l’environnement :

L’équipe de Farre, Nadège Lanier, Laure Le Quéré, Gilles Maréchal, Claude Richard

19, rue Jacques-Bingen 75017 Paris

Tél. : 01 46 22 09 20 Fax : 01 46 22 02 20 Site : www.farre.org

Mail : [email protected]

@AssoFarre

GRANDESCULTURES

ARBORICULTUREVITICULTURE

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ARBORICULTUREVITICULTURE

16E RENCONTRES FARRE

LA PROTECTION INTÉGRÉE : NOTRE AMBITIONPOUR PRODUIRE AUTREMENT

Jeudi 16 janvier de 9 h 00 à 17 h 30

Immeuble Jacques Chaban-Delmas, salle Victor Hugo

101 rue de l’Université – 75007 Paris

Pasc

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