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Comité de rédaction : Robert GRISOLIA - Gérard MASSON N°25 : Février - Mars 2008 A part le train-train quotidien, la JSC a connu deux évènements majeurs durant la période février/mars. L e premier a été une séance récréative animée par 2 clowns/prestidigitateurs très appréciée des grands et des tout petits. Elle a permis à notre école de football de se rassembler dans un grand moment de fête. L e second a été le stage pour les Benjamins et les moins de 13 ans organisé pendant les vacances de février. D ans le numéro précédent, nous faisions état de notre préoccupation par rapport à la situation de certaines équipes, avant les matchs retours. Où en est-on aujourd’hui fin mars, début avril ? Vous saurez tout grâce à notre météo. A près avoir présenté les Seniors, les 18 ans, les 15 ans, les 13 ans dans nos derniers numéros, nous commençons la présentation de l’Ecole de football par le cycle « Initiation » qui concerne les Poussins et les Benjamins. Nous sommes allés à la rencontre des éducateurs, des joueurs et des dirigeants qui nous ont tout dit. L e prochain et dernier numéro de la saison sera consacré au cycle « éveil au football » des Débutants et des Poussinets. Bonne lecture O n attendait, encore cette année, le père Noël. Malheureusement, sa visite n’a pas pu être organisée en décembre et la séance récréative pour l’école de foot a dû être reportée. C’est le mercredi 5 mars qu’elle eut lieu, salle Albert Camus. L’information avait été donnée quelques jours, seulement, avant l’événement, mais, par la magie « Internet », la nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre. Les Poussins et les Benjamins étaient bien là, même les Poussinets et les Débutants qui étaient venus à pied, après leur entraînement, escortés par un impressionnant « service d’ordre ». C’est vers 17h et devant environ 250 personnes, enfants et parents, que cette après-midi récréative commençait par un magnifique diaporama, présenté par Jean Marc Roussel, qui retraçait les grands événements de l’année où les enfants ont pu se revoir avec grand plaisir et amusement. Nous tenons d'ailleurs à remercier l'association AILE qui a mis à notre disposition, non seulement, un matériel de qualité, mais aussi son Président, Serge Allaux, lui-même, à la technique. Puis, le spectacle suivait avec deux clowns/ prestidigitateurs qui ont su captiver l’attention de notre jeune public, mais aussi des plus grands. L’après-midi s’achevait, vers 18h00, après un copieux goûter constitué de gâteaux appétissants apportés par les parents. Un grand bravo et un grand merci à l’équipe Animation et aux parents.

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Comité de rédaction : Robert GRISOLIA - Gérard MASSON

N°25 : Février - Mars 2008

A part le train-train quotidien, la JSC a connu deux évènements majeurs durant la période

février/mars.

L e premier a été une séance récréative animée par 2 clowns/prestidigitateurs très appréciée

des grands et des tout petits. Elle a permis à notre école de football de se rassembler dans un grand moment de fête.

L e second a été le stage pour les Benjamins et les moins de 13 ans organisé pendant les

vacances de février.

D ans le numéro précédent, nous faisions état de notre préoccupation par rapport à la

situation de certaines équipes, avant les matchs retours. Où en est-on aujourd’hui fin mars, début avril ? Vous saurez tout grâce à notre météo.

A près avoir présenté les Seniors, les 18 ans, les 15 ans, les 13 ans dans nos derniers

numéros, nous commençons la présentation de l’Ecole de football par le cycle « Initiation » qui concerne les Poussins et les Benjamins. Nous sommes allés à la rencontre des éducateurs, des joueurs et des dirigeants qui nous ont tout dit.

L e prochain et dernier numéro de la saison sera consacré au cycle « éveil au football » des

Débutants et des Poussinets. Bonne lecture

O n attendait, encore cette année, le père Noël. Malheureusement, sa visite n’a pas

pu être organisée en décembre et la séance récréative pour l’école de foot a dû être reportée. C’est le mercredi 5 mars qu’elle eut lieu, salle Albert Camus.

L’information avait été donnée quelques jours,

seulement, avant l’événement, mais, par la magie « Internet », la nouvelle s’est répandue comme

une traînée de poudre.

Les Poussins et les Benjamins étaient bien là, même les Poussinets et les Débutants qui étaient venus à pied, après leur entraînement, escortés par un impressionnant « service d’ordre ». C’est vers 17h et devant environ 250 personnes, enfants et parents, que cette après-midi récréative commençait par un magnifique diaporama, présenté par Jean Marc Roussel, qui retraçait les grands événements de l’année où les enfants ont pu se revoir avec grand plaisir et amusement. Nous tenons d'ailleurs à remercier l'association AILE qui a mis à notre disposition, non seulement, un matériel de qualité, mais aussi son Président, Serge Allaux, lui-même, à la technique. Puis, le spectacle suivait avec deux clowns/prestidigitateurs qui ont su captiver l’attention de notre jeune public, mais aussi des plus grands. L’après-midi s’achevait, vers 18h00, après un copieux goûter constitué de gâteaux appétissants apportés par les parents. Un grand bravo et un grand merci à l’équipe Animation et aux parents.

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Lors de certains matchs de notre équipe fanion à domicile, joueurs, grands et petits, parents et spectateurs appréciaient les lever de rideau des Débutants et des Poussinets. Or, seuls les Débutants et les Poussinets étaient concernés. Comment faire participer les autres catégories ? C’est une idée qui flottait dans l’air depuis quelques temps. Tout le monde connaît, bien sûr, le « Challenge Wanadoo ». Pourquoi ne pas faire quelque chose de semblable pendant les mi-temps des matchs de notre équipe fanion ? De quoi s’agit-il ? Pendant 10 minutes, chaque équipe doit marquer le plus de buts possible au goal adverse. Chaque joueur part balle au pied des 30 mètres et a 10 secondes pour marquer. Nos poussins et ceux de Frouzins ont ouvert le bal à la mi-temps du match JSC/Colomiers. Nos Benjamins ont suivi en rencontrant leurs homologues du Fauga à la mi-temps du match JSC/Niort, pour le plus grand plaisir des spectateurs nombreux ce soir-là. A entendre les commentaires autour du stade, c’est une initiative à renouveler très souvent. Bravo à tous les organisateurs et aux participants. Un grand merci à nos amis de Frouzins et du Fauga pour leur participation.

Entretien avec

Jean- Jacques SALLES

responsable de la catégorie

« Ce qui est très important, c’est que

ces catégories soient basées sur le

bénévolat, comme à l’heure actuelle, et, ça, c’est la première force

d’un club. » Balopié : Jean Jacques, l’an dernier, tu nous annonçais ton départ de la Catégorie Poussins et te revoilà cette année. Est-ce que tu peux nous expliquer ? Jean-Jacques : En fait, je suis resté pour former une personne et l’habituer à la Catégorie. Voilà pourquoi j’ai prolongé d’un an. Cette personne ne se sentait pas prête d’entrée, comme ça, sans avoir été mise au courant. Balopié : Qui est cette personne ? Jean-Jacques : C’est Jean Luc Dejean. Donc, cette année, il me seconde pour apprendre à gérer cette catégorie. En principe, à la fin de la saison, Jean Luc aura la responsabilité de cette catégorie. Balopié : Tu disais l’an dernier vouloir te consacrer un peu plus aux gardiens. Est-ce que tu as pu faire les deux et est-ce que ça n’a pas été trop dur ? Jean-Jacques : Trop dur ? Non ! Effectivement, j’ai pris en plus les gardiens, des Débutants jusqu’aux Benjamins et ça s’est très, très bien passé. Mais, c’est vrai que le cumul de postes, c’est un peu difficile. L’année prochaine, ce sera plus facile pour moi. Je m’occuperai des gardiens seulement, mais je donnerai encore un petit coup de main à Jean Luc, sur le plan administratif. Balopié : Parle-nous de la cuvée 07.08. Jean-Jacques : Au niveau des effectifs, nous avons 74 gamins répartis sur 6 équipes. Il y a 37 deuxièmes

années, ce sont des enfants nés en 98 et 37 premières années, ce sont des enfants nés en 99. Sur les 6 équipes, nous en avons trois de 98 et trois de 99. Ce sont des groupes de 12 gamins. Comme il n’en faut que 10 sur les plateaux, nous avons instauré un roulement, de façon à ne prendre que 10 joueurs par équipe le samedi. Ils sont donc au repos un match sur cinq. Ça fait 4 ou 5 ans qu’on le fait, c’est rentré dans les mœurs et ça se passe très, très bien. Balopié : Parle-nous de la qualité de la catégorie. Jean-Jacques : Le groupe des 98 est très intéressant sur le plan de la qualité. On va dire qu’une moitié de ce groupe est de bonne qualité, l’autre est aussi très intéressante, sur ce plan-là, mais son évolution est plus lente. Je pense que sur cette tranche d’âge-là, dans l’avenir, nous n’aurons pas trop de soucis. Pour le groupe des 99, les premières années, il y a aussi de la qualité. On le voit maintenant, dans les matchs, sur cette 3ème phase, la progression qu’il y a eu. D’ailleurs, tous les éducateurs sont étonnés de voir que les enfants ont bien, bien évolué et qu’ils arrivent à bien se situer sur le terrain. C’est quand même intéressant et c’est une des premières années où l’on sent vraiment que les éducateurs ressentent cette progression. Avant,

sur les autres années, on l’avait plus tard. On ne s’en rendait compte que sur les tournois, alors que, cette année, c’est dès le début de la 3ème phase. Dans l’ensemble, nous avons là un bon cru et je peux dire que cette génération de joueurs tiendra la route. Balopié : Pas de problème au niveau de

l’encadrement ? Jean-Jacques : Cette année, ça a marché très, très bien. Déjà, les éducateurs venus de la catégorie Débutants ont été très réceptifs et ont accepté la méthode de travail. Et, comme ils ont vu que ce n’était pas une méthode trop lourde pour eux, ils se sont bien investis. En ce qui concerne l’encadrement des entraînements, si, les autres années, nous avons connu quelques difficultés, cette année, au contraire, nous

n’avons aucun problème. Il y a même des binômes et dès qu’il y a un manque, on a le remplaçant. Balopié : Toujours pas d’équipe de filles ! Jean-Jacques : Malheureusement, nous n’avons toujours pas les moyens de constituer cette équipe. La catégorie ne compte que trois filles. Balopié : Rappelle-nous ton rôle en tant que coordinateur de la catégorie ? Jean-Jacques : Tout d’abord, je diffuse les informations auprès des parents et des responsables d’équipes. Je m’efforce de faire en sorte que tout fonctionne bien entre les éducateurs. Tous les mardis, je mets matériellement en place les ateliers juste avant les entraînements. J’interviens au niveau du contenu des entraînements. Quand ils ont un souhait particulier, je peux proposer des ateliers qui répondent à leur demande. Par exemple,

actuellement il leur semble que les gamins ont des difficultés à gagner les ballons sur les duels, alors je leur propose beaucoup d’ateliers avec des duels. Le samedi, je suis au stade Michel Jazy où je réceptionne toutes les équipes qui viennent jouer à Cugnaux. J’organise le

fonctionnement du plateau et je veille au bon comportement autour des terrains. Balopié : Les Poussins font partie de l’Ecole de Football qui a été labellisée par le FFF. Qu’est-ce que ça te fait ? Jean-Jacques : On en est fiers parce qu’on est reconnus par la fédération Française de Football, ce qui veut dire que l’on fait du bon travail et que nous sommes aptes à former de très, très bons joueurs. Ça fait énormément plaisir. Balopié : Autre chose ? Jean-Jacques : Je souhaite que Cugnaux reste tel qu’il est actuellement dans ces catégories. Ce qui est très important, c’est que ces catégories soient basées sur le bénévolat, comme à l’heure actuelle, et, ça, c’est la première force d’un club. Vive Cugnaux et continuons comme ça ! (Interview du 11 mars 2008)

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Après le foot à 5 des Débutants, le football à 7 est le jeu idéal pour poursuivre l’action des Débutants. Il vise, comme le football à 5, à une pratique de masse en mixité et favorise l’initiation des jeunes en leur proposant des situations de jeu variées sur le terrain. Dans la catégorie des Poussins, l’esprit du jeu doit demeurer intact, le

football s’inscrit comme un outil éducatif. L’encadrement des jeunes par des éducateurs, dirigeants compétents et exemplaires, demeure une priorité absolue. C’est à ce prix, et à ce prix seulement que les enfants progresseront et prendront du plaisir.

« En fait, je suis resté pour former une personne

et l’habituer à la Catégorie. Voilà pourquoi j’ai prolongé d’un an. »

« Dans l’ensemble, nous avons là un bon cru et je

peux dire que cette génération de joueurs tiendra la route. »

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Roger Rella éducateur

« Cette année, on m'a fait confiance pour encadrer l'équipe À 2 ème année et

je me régale. » Balopié : Bonjour Roger ! C'est ta cinquième année au club et toujours avec les Poussins ! Roger : Oui ! Effectivement, je suis éducateur pour la cinquième année consécutive, avec une année sans fonction au club par rapport à la naissance

de mon fils Enzo en 2004 qui, d'ailleurs, va intégrer le club pour la saison 2008-2009 à l'école de football en Poussinets. Balopié : Peux-tu nous parler de ton équipe qui, je crois, joue au Niveau À du District Midi Toulousain ? Roger : Bien sûr, avec grand plaisir, car cette année pour moi c'est l'apothéose, depuis que je suis au club. Cette année, on m'a fait confiance pour encadrer l'équipe À 2ème année et je me régale. C'est une équipe à la discipline exemplaire. Il y a beaucoup d'écoute lors des entraînements du mardi soir où l’on retrouve le travail classique des fondamentaux techniques, jeu de passes, transmission du ballon, contrôle, etc… Lors des entraînements tous les enfants sont au complet sans exception, sauf problème de santé, bien sûr. Le groupe est d’une grande valeur technique avec l'apport de deux à trois joueurs cadres à des postes clés de la composition du samedi après-midi, sans renier la valeur des autres joueurs car une équipe se fait avec 12 joueurs dans la victoire comme dans la défaite. Esprit d'équipe ! Balopié : Autre chose sur l’équipe ? Roger : Oui ! je voudrais ajouter que j'essaie de la faire

évoluer un maximum au niveau football et de cultiver l'envie de progresser ensemble avec un bon esprit de combat, dans le bon sens du terme, pour pouvoir la saison prochaine affronter l'étage supérieur, la catégorie Benjamins, qui est, quand même, un palier important car les joueurs devront se prendre en main sans trop l'aide des parents, surtout dans les vestiaires, malgré leur jeune âge. Balopié : Les équipes Poussins sont constituées de 12 joueurs, alors que, pour les rencontres, tu ne peux aligner sur la feuille de match que 10 joueurs. Comment gères-tu cette situation ? Roger : C'est simple ! Chaque samedi pour les plateaux, je convoque une liste de 10 joueurs et j’ai instauré une rotation pour les exempts. Balopié : Un dernier mot pour terminer cet entretien ? Roger : Je voudrais remercier Stéphane Olivier, mon adjoint, ainsi que Thierry Iryppol Torres qui me donnent un sacré coup de main lors des entraînements du mardi soir, quand je suis absent pour raison de santé ou autre. Je voudrais également, bien sûr, remercier les parents qui contribuent à l'ambiance et à la convivialité depuis cette finale, en septembre 2007, au tournoi de Seysses, perdue dans les arrêts de jeu, un à zéro. Merci aussi à Jean-Jacques Salles, mon responsable de catégorie que j'apprécie beaucoup pour ses compétences

humaines et son volontariat pour nos jeunes joueurs de la JS C. Balopié : Merci Roger ! (interview du 7 mars 2008)

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« Lors des entraînements tous les enfants sont au complet sans exception, sauf problème de santé,

bien sûr.»

La parole à Stéphane Olivier

dirigeant et éducateur

adjoint Balopié : Bonjour Stéphane, petite présentation pour les nouveaux adhérents.

Stéphane : J’ai 38 ans. Je suis marié et papa de 2 enfants. Je pratique le football depuis l’âge de 8 ans. J’ai joué à Cugnaux, de Poussins à Juniors, aujourd’hui appelés moins de 20 ans. J’ai joué ensuite à St-Simon et à Gimont, quelques années en corporatif. Depuis 1 an, je joue avec le Sport Loisir de St Simon. Ça fait 4 ans qu’avec Waïken, nous nous occupons de ce groupe où évolue mon fils, Corentin. Depuis 2 ans, nous épaulons Roger, le coach, avec qui l’entente est parfaite. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de l’équipe ?

Stéphane : Cette équipe de Poussins est composée de bons petits joueurs techniques, mais qui manquent

d’un peu d’agressivité dans les duels lors des matchs contre des équipes plus physiques. Malgré ça, les résultats sont plus que satisfaisants puisqu’ils n’ont perdu que 4 matchs depuis le début de saison. A cet âge, le plus important, c’est qu’ils acquièrent les bases techniques du football tout en s’amusant. En ce qui concerne le physique, ils auront le temps de le travailler dans les catégories supérieures. Les tournois de fin d’année seront une récompense, mais nous leur demanderons d’être plus compétiteurs, pour les préparer au difficile changement qui les attend, l’année prochaine, en passant dans la catégorie Benjamins. Balopié : Un dernier mot ? Stéphane : Pour finir, nous tenons à remercier tous les parents qui nous suivent et nous aident tous les week-ends. Je tiens également à remercier, Thierry, éducateur des Benjamins A, qui vient nous donner un grand coup de main et de bons conseils le mardi soir aux entraînements auxquels je participe. » (Interview du 17 mars 2008)

« A cet âge, le plus important, c’est qu’ils acquièrent les bases techniques du football tout en s’amusant.»

Debouts de gauche à droite : Roger Rella (éducateur) – Sacha Robert – Toufik Chouchaoui – Manuel Lehman – Alrick Sanni – Kevin Rodriguès – Aimrick Sanni Accroupis de gauche à droite : Mathieu Aiguedieu – Tristan Yrippol Torres – Clément Portrat – Corentin Olivier – Halil Yuksel – Medrick Sanni

Sacha ROBERT milieu droit Sacha est né

le 23 avril 1998 à Toulouse et il habite à

Cugnaux. Il va à l'école Léon Blum.

Balopié : Depuis combien de temps joues-tu au football ? Sacha : J'ai commencé en Poussinets à Cugnaux. Je suis sur ma cinquième année. Balopié : Pourquoi avoir choisi le foot ? Sacha : Parce que c'est sportif, qu'on joue sur un grand terrain et qu'on peut marquer des buts. Le basket, ça ne m'intéressait pas

parce que le terrain était trop petit et qu'on jouait à la main et le rugby parce que c'était un peu violent. Balopié : Tu joues à quel poste ? Sacha : Milieu droit. Balopié : Qu'est-ce qu'on te demande de faire à ce

poste ? Sacha : On me demande de faire des passes, le plus souvent, aux attaquants, de centrer, de tirer les corners, et voilà. Balopié : Qu'est-ce que tu penses de ton équipe ?

Sacha : On est bons. Pour les résultats ça va. Il y a un peu de tout. Balopié : Qu'est-ce qui est important pour toi, de gagner des matchs ou de bien jouer ? Sacha : C'est de bien jouer ! Balopié : Qu'est-ce que tu penses de l'entraîneur ? Sacha : Il est gentil. Il crie un peu, mais ça

va. Balopié : Quelle est l'ambiance autour de l'équipe ? Sacha : Elle est bonne, les parents nous encouragent beaucoup et

disent que l'on joue bien. Ça fait plaisir. Balopié : Merci Sacha. (interview du 3 mars 2008)

« Les parents nous encouragent beaucoup et disent que l'on

joue bien. »

Toufik CHOUCHAOUI

milieu droit ou attaquant

Toufik est né dans le sud-ouest Algérien à

Loulouhge, le 26 janvier 1998. Il

habite à Cugnaux et va à l'école Eugène Montel.

Balopié : Toufik, depuis combien de temps joues-tu au football ? Toufik: J'ai commencé en Poussinets 2 à Cugnaux. Ça fait la cinquième année que je joue à la JSC. Balopié : Pourquoi as-tu choisi le football ? Toufik: Déjà, c'est un sport collectif. Le ballon est à terre et je n'aime pas jouer les sports à la main. Balopié : À quel poste tu joues ? Toufik: Milieu droit. Des fois, c’est attaquant ! Balopié : Qu'est-ce qu'on te donne comme consigne au poste d'attaquant ? Toufik: On me dit de rester devant, de redescendre quand il faut, pour défendre. Je dois faire aussi des passes sur le côté et rester devant le goal

sur le corner. Balopié : Est-ce que tu as marqué beaucoup de buts ? Toufik: Ben oui, mais je ne sais plus combien. Balopié : Et qu'est-ce qu'on te demande de faire

quand tu es milieu de terrain ? Toufik: Je dois déborder, centrer, tirer les corners. Quand on n’a plus le ballon, je dois défendre et essayer de le récupérer le plus vite possible. Balopié : Quel est l'ambiance dans l'équipe? Toufik: Elle est bonne. On s’entend bien.

Balopié : Et quand tu fais une bêtise, qu'est-ce qui se passe ? Toufik: Hé bé, les entraîneurs, ils

crient ! Ils ne sont pas contents ! Balopié : Qu'est-ce qui est important pour toi dans un match ? Toufik: C'est de faire des passes et marquer. Balopié : Un petit mot sur l'entraîneur. Toufik: L’entraîneur, il s'occupe bien de nous. Balopié : Merci Toufik. (Interview du 3 mars 2008)

« L’entraîneur, il s'occupe bien

de nous. »

Kevin RODRIGUÈS défenseur droit Kevin est né le 28

mai 1998 à Toulouse et habite à Cugnaux. Il va à l'école Eugène

Montel. Balopié : Depuis combien de temps joues-tu au football ? Kevin : J'ai commencé à jouer au football à Cugnaux à partir de débutants 1. C'est ma quatrième année. Balopié : Pourquoi as-tu choisi le football comme sport ? Kevin : Tout simplement parce que j'aime le sport collectif, et, comme Toufik, j'aime bien le jeu à terrain et je n'aime pas jouer avec les mains. Balopié : À quel poste tu joues ? Kevin : Je joue au poste de défenseur droit. Balopié : Quelles sont les consignes de ton entraîneur pour ce poste ? Kevin : Défendre pour qu'on ne nous marque pas de but, dégager ou faire des passes. On peut aller marquer des buts mais moi je n’ai pas envie, c'est le rôle des attaquants. Balopié : En tant que défenseur, il arrive que tu sois débordé par un

adversaire. Et alors ? Kevin : Eh bien, j'essaie de le

rattraper et si je n'y arrive pas, c'est un partenaire qui vient sur lui et moi je vais aider les autres au milieu. Balopié : Un petit mot sur ton équipe. Kevin : C'est la première année que je suis avec ce groupe. Avant, j'étais

dans une autre équipe. Je trouve que cette équipe est bonne et surtout qu'elle a un très bon esprit collectif. On se fait beaucoup de passes, c'est plus facile pour aller marquer des buts. Mais il y en a quand même un ou deux qui jouent un peu perso mais pas trop. Balopié : Quelle est l'ambiance

autour de l'équipe ? Kevin : L'ambiance est bonne. Les parents nous encouragent bien et ça nous fait

plaisir. Ils nous préparent de bons petits goûters après les matchs mais pas à tous. Balopié : Un petit mot sur l'entraîneur ? Kevin : Il est gentil, parfois un peu sévère quand on se prend des buts. Il nous dit ce qu'il fallait faire à la place. Balopié : Merci Kevin. (Interview du 3 mars 2008)

« On se fait beaucoup de passes, c'est plus

facile pour aller marquer des buts. »

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Valentin LAMI

attaquant Valentin est né le 14 janvier 1998 à Toulouse et habite

à Villeneuve Tolosane.

Balopié : Ça fait longtemps que tu joues au foot ? Valentin : J’ai commencé à jouer au Foot à Cugnaux à partir de Débutants 2. Balopié : Pourquoi es-tu venu jouer à Cugnaux au lieu de Villeneuve ? Valentin : Je suis venu à Cugnaux parce que j’avais tous mes copains ici étant donné que je vais à l’Ecole Eugène Montel. A Villeneuve, je ne connaissais personne. Balopié : Pourquoi avoir choisi le football ? Valentin : Avant, je faisais du rugby, mais ça ne m’a pas trop plu parce qu’on ne jouait pas beaucoup et qu’il n’y a pas beaucoup d’actions. Au foot, il y a 3 fois plus d’actions et on joue sur un terrain plus grand. C’est plus marrant, je connais plus de personnes. Balopié : A quel poste joues-tu ? Valentin : Je joue au poste d’attaquant avec Romayn. Balopié : Combien de buts as-tu marqué cette saison ? Valentin : Je ne sais pas. Avant, j’étais défenseur, mais j’en marquais quand même. Je pense que j’en ai marqué autant que Romayn, une dizaine, par là. Balopié : Ta maman s’occupe des petits du rugby, ça ne lui fait rien de te voir au foot ? Valentin : Non, tant que je m’amuse, ça lui va ! Balopié : Qu’est-ce que tu penses de ton équipe ? Valentin : Je pense qu’elle est bien et,

comme Romayn l’a dit, il faut qu’on joue en passes parce qu’on ne joue pas assez en passes. Il y a de bons ballons des fois que l’on reçoit mais ils viennent plus de Pierre, notre gardien, que des arrières ou du milieu. Les résultats sont pas mal. On n’est pas suuuuper bons, mais on est bons quand même. Balopié : Par rapport aux années de Débutants, des progrès ? Valentin : Oh oui ! On a super évolué. En Poussins 1, on était un peu la même équipe avec Jean Luc comme entraîneur, qui est super, je trouve. Balopié : Qu’est-ce que tu penses du foot à 7 par rapport au foot à 5 ? Valentin : Ça ne change pas trop, en fait. C’est juste qu’il y a un milieu et un milieu en défense encore. Ce n’est pas gênant de jouer à 7. Je ne dis pas qu’il faut être plus nombreux, mais ce serait bien que l’on ait une entente collective. Balopié : Comment êtes-vous disposés sur le terrain ?

Valentin : Eh bien, Jean Luc met 3 arrières, 1 au milieu et 2 sur les côtés, plus 1 milieu de terrain et 2 attaquants. Donc, des fois, quand il y a des ballons que le gardien envoie, il y en a un qui va

en profondeur et l’autre qui va récupérer la balle et qui essaie de centrer ou de faire la passe. Balopié : Autre chose ? Valentin : C’est que l’entraîneur, il est bien. On s’entend bien. Balopié : Et vous, vous ne vous disputez jamais ? Valentin : Oui, mais rarement, par exemple, quand on prend un but tout bête, on s’engueule un peu, mais ça ne dure pas. On se remet vite à jouer. Balopié : Merci Valentin. (Interview du 18 février 2008)

Romayn JIMENEZ BELLON attaquant

Romayn est né le 4 mars 1998 à Toulouse. Il habite à Seysses. Il

va à l’école Léon Blum de Cugnaux.

Balopié : Est-ce qu'il y a longtemps que tu joues au football ?

Romayn : J'ai commencé en Poussinets 2, ici à Cugnaux. C'est ma cinquième année à la JS C. Balopié : Pourquoi es-tu venu jouer ici ? Romayn : Je n'ai pas voulu jouer à Seysses parce que je n'y avais pas de copains et que tous mes copains étaient à l'école Léon Blum à Cugnaux. C’est pour ça que je suis

venu à Cugnaux. Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot ? Romayn : Un jour, j'ai vu un match, ça m'a plu et c’est pour ça que j’ai choisi de jouer au foot. Ensuite, j'ai vu plein de matchs de foot au Stadium et ça m'a encore plus plu. Balopié : À quel poste joues-tu ?

Romayn : Attaquant en pointe. Balopié : Tu as marqué beaucoup de buts ? Romayn : Assez quand même, une dizaine et c'est pas fini ! Balopié : Ton avis sur l’équipe ? Romayn : Elle est bien, mais il faudrait un tout petit peu plus jouer en passes et lever la tête. Quand même l’équipe est bonne… pas très bonne… mais bonne ! Balopié : Quelle est l’équipe que vous craignez le plus ? Romayn : Saint Simon. Mais elle est de niveau A, je crois, alors que nous on est de niveau B. Balopié : Dans un match, qu’est-ce qui est le plus important pour toi ? Romayn : Ça dépend comment sont les buts et les passes, parce que, des fois, il y a des passes qui ne sont pas trop appuyées, alors on joue mal mais on gagne. Mais, c’est important de bien jouer même si on perd. Balopié : Un mot sur l’entraîneur ? Romayn : Je le connais depuis Débutants quand il s’occupait de mon équipe. L’an dernier, je ne l’ai pas eu. Il est très gentil et il entraîne bien. Balopié : Merci Romayn. (Interview du 18 février 2008)

Bastien DEJEAN défenseur gauche Bastien est né le 11

novembre 1998 à Toulouse. Il habite à

Fonsorbes . Balopié : Depuis combien de temps fais-tu du foot ? Bastien : J'ai commencé en Débutants 1 à Fonsorbes et,

en Débutants 2, je suis venu à Cugnaux. Balopié : Pourquoi à Cugnaux ? Bastien : Tout simplement parce que mon cousin y jouait. Balopié : Pourquoi avoir choisi le football ? Bastien : J’ai choisi de jouer au football parce qu'un de mes frères avait choisi l'escalade, l’autre avait choisi le rugby et, moi, j'ai choisi le foot parce que mon père jouait au foot. Balopié : Tu joues à quel poste ? Bastien : Je joue défenseur gauche. Balopié : Parle-moi un peu de ton équipe. Bastien : Je pense que je suis dans une équipe forte. On doit continuer comme ça. On a perdu quelques matchs, pas beaucoup. Balopié : Qu'est-ce que tu penses du foot à 7, après avoir fait du foot à 5 ? Bastien : Moi, je trouve que c'est plus facile,

parce qu’on peut faire plus de passes, que c’est plus grand et

qu’on peut faire plus d'actions. Balopié : Dans un match, qu'est-ce qui est le plus important pour toi ? Le gagner ? Ou bien jouer ? Bastien : C'est de le gagner ou de faire match nul. Mais c'est important aussi de bien jouer, même si on perd le match. Balopié : Un petit mot sur ton entraîneur ? Bastien : Il est bien et j'espère qu'il va m'entraîner l'année prochaine. Balopié : Ça ne m'étonne pas, c'est ton père ! Merci Bastien. (Interview du 18 février 2008)

Jean Luc DEJEAN éducateur

« Je souhaite rester à Cugnaux le plus

longtemps possible. » Balopié : Salut Jean Luc ! Une petite présentation pour commencer. Jean Luc : Je suis arrivé au club, il y a trois ans au moment où Bastien, mon fils, a commencé à jouer à Cugnaux en Débutants. Pendant deux années, je n'ai été que dirigeant. Je suis devenu éducateur en catégorie Poussins. J'encadre

l'équipe des Poussins B 2ème année, cette année. Balopié : Parle-nous de ton équipe. Jean Luc : D'abord, j'en suis très content parce qu'ils sont assidus, ce qui est très important à mes yeux. Ils sont assidus aux entraînements et aux plateaux du samedi. Ce sont des enfants qui sont calmes, assez réceptifs à ce que je leur dis et très à l'écoute. Ils ont fait d'énormes progrès sur le plan individuel et collectif, ce qui n'était pas le cas avec les premières années de l'an dernier où j'ai eu beaucoup plus de problèmes sur le plan collectif. Balopié : Quelles difficultés rencontrent les Poussins en sortant de chez les Débutants ? Jean Luc : Je dirais la concentration. On pourrait croire qu'ils seraient désorientés par un plus grand espace, en fait, il n'en est rien, ils s’y adaptent très vite. Balopié : Je crois savoir que tu as un groupe de 13 joueurs. Or sur la feuille de match, tu ne peux en aligner que 10. Comment gères-tu cette situation ?

Jean Luc : Je fais un roulement. J’en laisse deux, tous les samedis à la maison. Ce qui fait que toutes les quatre ou cinq semaines, ils sont au repos par roulement. Mais entre les

malades, les obligations familiales, etc…, finalement, ils jouent tout le temps. Balopié : Et les résultats, même si on n'en tient peu compte en Poussins ? Jean Luc : Moi, je suis un gagneur et j'essaie de leur transmettre ça, parce qu'un match il faut le gagner, même s'il n'y a pas de

compétition. Donc, ça se passe bien parce qu'on arrive à faire de bons résultats, je ne me plains pas. C'est très équilibré, on ne perd pas beaucoup de matchs. Balopié : Les parents ? Jean Luc : Je n'ai pas à m’en plaindre du tout. Ils suivent bien, ils les encouragent au bord du terrain. Ils ne s’interposent nullement devant mes décisions. Donc tout se passe bien, aucun souci. Balopié : Jean-Jacques, le responsable de la catégorie, m'a dit que tu serais susceptible de le remplacer l'année prochaine à son poste. Qu’en est-il ? Jean Luc : Déjà cette année, il voulait arrêter, mais je n'étais pas prêt, je voulais voir comment ça se passait. Donc, cette année, il m'a formé. Je me suis aperçu que c'était lourd, plus administrativement qu’autre chose. Mais, je pense que l'année prochaine, j'y arriverai, surtout qu’il y a d'autres éducateurs qui pourraient m'appuyer. En plus, je pense que Jean-Jacques, du moins au début, restera avec moi et je le souhaite de tout coeur. On va en reparler prochainement. Balopié : Mais toi, tu es partant ? Jean Luc : Bien sûr ! D'autant plus que je suis en train de passer des diplômes, l’Initiateur 1, cette année, et je pense continuer, dans la foulée, sur l’Initiateur 2. Je ne pense pas rester toujours chez les Poussins, pour parler franc, parce que j'aime ça, encadrer, je veux essayer aussi chez les plus grands. Balopié : Un dernier mot ? Jean Luc : Je souhaite rester à Cugnaux le plus longtemps

possible et je remercie tous les gens qui sont autour de moi et qui m’aident. Balopié : Merci Jean-Luc. Nous te souhaitons une longue carrière d’éducateur à la JSC. (Interview du 13 mars 2008)

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Frédéric CONTRERAS

dirigeant et éducateur adjoint « Les résultats ne

sont pas toujours au niveau de ce qu'ils peuvent faire. »

Balopié : Bonjour Fred, petite présentation pour les nouveaux adhérents. Frédéric : J'ai 38 ans, je suis hôtelier

restaurateur. Je suis originaire de Marseille. J'ai 2 enfants dont Nicolas qui est au club depuis 4 ans. J'ai fait du foot quand j'étais adolescent à Aix en Provence mais bon ... pas de quoi en écrire un livre. Je suis éducateur depuis 4 ans, 2 ans en Débutants et 2 ans en Poussins. Au début, c'était pour passer plus de temps avec mon fils et, puis, on se prend au jeu et on veut s'occuper de l'équipe entière. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de l’équipe ? Frédéric : Avec Jean Luc Déjean, nous avons en charge l'équipe des Poussins B. Ce sont des deuxièmes années, nés en 1998. C'est un groupe de douze joueurs issus de la fusion de 2 équipes de Poussins de 1ère année, donc ils se

connaissaient tous plus ou moins. Ils ont quand même dû apprendre à jouer ensemble et les résultats ne sont pas toujours au niveau de ce qu'ils peuvent faire. Il faut sans cesse les motiver pour qu'ils bataillent un peu plus sur le terrain. C'est sûrement le principal défaut du groupe, ce manque de combativité. Pourtant, ils sont pleins de bonne volonté, l'ambiance du groupe est bonne, ce sont des enfants qui sont faciles à vivre et qui veulent s'appliquer.

Balopié : Comment se déroule ce « championnat » Poussins, mis en place récemment ? Frédéric : En Poussins, il n'y a pas de championnat, mais des plateaux. Lors de la dernière phase, nous ne ferons plus que des matchs de 2 fois 25 minutes, afin de les habituer à ce qui les attend l'année prochaine, en Benjamins. Après les deux premiers matchs, là aussi le résultat est très mitigé avec 1 nul et 1 défaite. On croit pourtant au potentiel de notre groupe, mais sans parler d'esprit compétiteur, on aimerait qu'ils montrent un peu plus d'envie. Balopié : Merci Fred. (Interview du 10 mars 2008)

« Sans parler d'esprit compétiteur, On aimerait qu'ils

montrent un peu plus

« Ils ont fait d'énormes progrès sur le plan

individuel et collectif.»

Debouts de gauche à droite : Johan Senac, Pierre Duguet, Nicolas Contreras, Mathias Palladino, Guillaume Saint Etienne, Valentin Lami. Accroupis de gauche à droite : Julien Laborda, Bastien Déjean , Romayn Jimenez Bellon , Maxime Degournay. Absents (en médaillons de gauche à droite) : Reian Chemlal , Aarim Rayane

« Mais c'est important aussi de bien jouer même si on perd le match. »

« Il faudrait un tout petit peu plus jouer en passes et

lever la tête.» « Quand on prend un but tout bête, on

s’engueule un peu, mais ça ne dure pas. On se remet vite à jouer. »

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Guillaume CAPPE milieu ou attaquant

Guillaume est né le 19 mai 1998 à

Toulouse et il habite à Cugnaux.

Balopié : Depuis quand joues-tu au football ? Guillaume : J’ai commencé cette année. Balopié : Pourquoi tu n’as commencé que cette année ? Guillaume : Il y a longtemps que je voulais m’inscrire, mais il y avait trop de monde et une trop longue liste d’attente. Chaque fois que j’arrivais, il y en avait 10 qui attendaient devant moi alors… Chaque fois, je faisais un autre sport. Balopié : Qu’est-ce que tu as fait comme sports ? Guillaume : De l’athlétisme et du tennis à Cugnaux. Balopié : Et cette année ça a

marché, te voilà au foot ! Pourquoi avoir choisi le foot ? Guillaume : Parce que mon père, aussi, il voulait être footballeur, il regarde beaucoup de matchs à la télé et moi aussi.

C’est pour ça que j’ai choisi de faire du foot. Balopié : À quel poste tu joues ? Guillaume : Ça dépend. Ou milieu, je ne sais pas quel numéro ou attaquant. Balopié : En tant que milieu de terrain, qu'est-ce qu'on te demande de faire ? Guillaume : Il faut que je donne les ballons aux attaquants et que je tire de temps en temps les corners. Balopié : En quoi tu te sens le plus fort ? Guillaume : Je pense que c’est pour les passes. La précision !

Balopié : En quoi tu te sens le moins fort ? Guillaume : Dans les dribbles. Je n’aime pas dribbler, je préfère faire des passes. Balopié : Comment tu trouves l'équipe ? Guillaume : Elle est au niveau C. On est bizarres, parce que chaque fois qu’on gagne un match, le suivant on le perd. On gagne, on perd, on gagne, on perd… ! Balopié : Est-ce que l’équipe est forte quand même ? Guillaume : Dès qu’on marque le premier but dans une partie, on remporte souvent le match, mais bon, dès qu’on en prend un, c’est la catastrophe. L’entraîneur et les parents ont beau nous encourager, rien n’y fait. Maintenant, si on prend un but et, nous, on en met un juste après, alors, là, ça va. Balopié : Est-ce que tu as marqué des buts ? Guillaume : Oui, trois, je crois. Balopié : C’est bien ! Guillaume : Oui, mais je suis plutôt passeur !

Balopié : Qu’est-ce qui est important pour toi dans un match ? Guillaume : Eh bien, de le gagner, même si on ne joue pas bien. Balopié : Merci Guillaume (Interview du 5 mars 2008)

Paul TROALEN défenseur

Paul est né le 5 mai 1998 à Toulouse. Il habite à

Tournefeuille et va à l’école de Tournefeuille.

Balopié : Depuis quand joues-tu au football ? Paul : J’ai commencé à jouer à Tournefeuille en Débutants 1ère année. J’y ai joué jusqu’en poussins 1ère année et cette année je suis venu à Cugnaux. Balopié : Pourquoi tu es venu jouer ici ? Paul : Parce que mon papa voulait changer de club, il ne voulait plus entraîner Tournefeuille. Balopié : Et toi, ça ne t’embêtait pas de quitter tes copains ? Paul : Non, parce que, là-bas, ils faisaient beaucoup de bêtises alors qu’ici non. C’est mieux. Je ne regrette pas d’être à Cugnaux. Balopié : Pourquoi as-tu choisi le football ? Paul : Parce que je trouvais que c’était très bien et qu’on pouvait faire comme les joueurs professionnels. Balopié : Et tu arrives à les imiter ? Paul : J’essaie de faire pareil, mais j’ai du mal.

Balopié : Tu as envie de devenir joueur professionnel ? Paul : Oui ! Balopié : À quel poste joues-tu ? Paul : Défenseur. Balopié : Ce n’est pas trop dur ? Paul : Non ! C’est bien d’être défenseur parce qu’on peut piquer les balles et faire des passes à tout le monde, aux attaquants pour qu’ils marquent. J’aime bien défendre, mais,

parfois, je vais milieu et aussi attaquant. Balopié : Alors, ce championnat, est-ce qu’il est dur ? Paul : Oh, pas très dur. C’est moyen. On a gagné beaucoup de matchs et j’ai déjà marqué 2 buts, cette année. Balopié : Ton papa est entraîneur d’une équipe de Benjamins. Pourquoi il n’a pas pris ton équipe ? Paul : Je l’ai eu comme entraîneur en Débutants et en Poussins 1ère année et il a estimé que ça suffisait et moi aussi. Balopié : Tu as autre chose à dire ? Paul : Non ! Balopié : Merci Paul. (Interview du 5 mars 2008)

Mario BORDE milieu offensif

Mario est né le 2 août 1998 à

Amatlican au Guatémala. Il

habite à Cugnaux. Il va à

l’école Jean Jaurès de Cugnaux.

Balopié : Depuis quand fais-tu du foot ? Mario : J’ai commencé à jouer au foot, ici, à Cugnaux en Poussins 1ère année. C’est ma 2ème année. Avant, je faisais du basket à Cugnaux. Balopié : Pourquoi tu as choisi de faire du foot ? Mario : Je trouvais le basket un peu énervant. Dans le football, tout me plaît. J’aime bien dribbler, tirer au but, faire des passes, faire des jongles…

Balopié : À quel poste tu joues ? Mario : Milieu offensif. Balopié : Qu’est-ce que te demande de faire l’entraîneur à ce poste ? Mario : Je dois aller partout sur le terrain. Enfin, il me faut attaquer et, si on me prend la balle, il faut que je revienne vite en défense. Balopié : Comment tu trouves ton équipe ? Mario : Je pense qu’on est forts quand même ! On a gagné presque tous les matchs. On s’entend très bien. On ne s’engueule jamais. Il y a des matchs où on joue collectif et d’autres perso ce qui est moins bien. Balopié : Qu’est-ce qui est important pour toi dans les matchs ? Mario : C’est de participer. Si on gagne, c’est sûr, c’est bien, on est contents, mais l’important, c’est de participer. Balopié : A ton avis, quelle est la meilleure équipe de votre poule ? Mario : Saint Simon. Balopié : Comment tu trouves l’entraîneur ? Mario : Il est assez gentil. Il ne crie pas trop… un peu… ce qu’il faut. Balopié : Merci Mario. (Interview du 5 mars 2008)

Olivier MAILLET dirigeant et adjoint

« Ce que je regrette, c’est que je n’ai pas le temps de venir aux entraînements et, donc, je ne

peux m’en occuper que le

samedi. » Balopié : Salut Olivier. Déjà 5 ans de club, si j’en crois mes tablettes.

Olivier : Je suis arrivé au club avec mon fils, quand il a débuté en Poussinets. J’ai pris une équipe en Débutants 1 et j’ai

continué en Débutants 2. A cette époque, j’étais plutôt l’éducateur. Ça fait deux ans que je suis en Poussins, mais comme adjoint et non pas comme responsanble d’équipe. Cette année, je seconde Franck Galaup responsable des Poussins C. Ce que je regrette, c’est que je n’ai pas le temps de venir aux entraînements et donc je ne peux m’en occuper que le samedi. Balopié : Qu’est-ce que tu as faire en tant que dirigeant de l’équipe ? Olivier : Il faut être présent tous les samedis, assurer le transport des enfants avec d’autres parents, remplir la feuille de match, aider Franck quand il faut appeler les parents pour leur donner des informations… Quand il le faut, j’arbitre les

matchs, comme ça, ça libère Franck, ça lui permet de bien coacher l’équipe. Enfin, quand, exceptionnellement, Franck ne peut pas être là un samedi, c’est moi qui prends l’équipe en charge. Balopié : Le parfait dirigeant, quoi ! Olivier : J’essaye ! Balopié : Tes impressions sur l’équipe. Olivier : Les groupes ont beaucoup changé depuis l’an dernier. Donc, on a eu de nouveaux joueurs, un mélange d’anciens joueurs et de joueurs qui débutaient le football. L’équipe est composée de 2èmes années et évolue en

niveau C. Je trouve que le niveau de l’équipe a bien augmenté depuis le début de l’année. Ils ont bien progressé. C’est un groupe hyper sympa au niveau des enfants. Ils s’entendent très bien, ils ont un super état d’esprit. Et, comme ils viennent tous à l’entraînement et qu’ils sont sérieux, ça leur a permis de faire de gros progrès. Ça se ressent en plateau où ils s’amusent bien. Balopié : Dans le championnat Poussins, ce ne sont que des rencontres sans enjeu si j’ai bien compris. Tes impressions sur ce « championnat ». Olivier : Oui, tout à fait. Mais, quand même, les enfants sont plus contents quand ils gagnent régulièrement des matchs. Le fait qu’il n’y ait pas d’enjeu, nous, on fait tourner les joueurs, même au poste de gardien. On est très attentifs à ce que chaque joueur ait le même temps de jeu. Balopié : Merci Olivier et à l’année prochaine. (interview du 13 mars 2008)

Franck GALAUP éducateur

« Maintenant, j’ai une équipe homogène avec des joueurs qui jouent à

peu près partout. » Balopié : Franck, te voilà maintenant responsable d’équipe ! Franck : Ça faisait 3 ans que j’accompagnais des équipes en tant que dirigeant, deux ans en Débutants et un an en Poussins 1ère année. Cette saison, j’ai pris en charge l’équipe C des Poussins. Balopié : Comment s’est passée cette prise de fonction ?

Franck : Oh, très bien ! Je me suis proposé. J’ai leur ai dit que s’ils avaient besoin de quelqu’un, qu’ils pouvaient toujours faire appel à moi en tant que suppléant ou titulaire. Il manquait un titulaire, donc ils me l’ont proposé et j’ai accepté parce que, cette année, ça tombait bien par rapport à mes contraintes professionnelles. Donc, je vais essayer une année pour voir. Je suis aux entraînements et aux matchs du samedi et ça se passe très bien. Balopié : Qu’est-ce tu penses de ton groupe ? Franck : Ce sont des Poussins 2ème année. Nous jouons au niveau C, c’est la 3ème équipe de Poussins. Au départ l’équipe n’était pas très homogène puisqu’on y trouvait 6 joueurs qui avaient déjà pratiqué en Débutants/Poussins et 3 nouveaux joueurs qui n’avaient jamais joué au football. Petit à petit, ça s’est bien arrangé, chacun a pris sa place en essayant de rattraper le retard au niveau collectif surtout, pas au niveau individuel parce que, dans ce domaine, ils étaient à peu près au même niveau, alors que, collectivement, ça faisait une différence sur le terrain. Maintenant, j’ai une équipe homogène avec des joueurs qui jouent à peu près partout. J’essaie de les faire tourner de ne pas les fixer à un poste. Balopié : Content du groupe ? Franck : Oui ! On a de bons résultats. Je n’ai pas de défection alors que d’habitude les troisièmes équipes ont des défections en cours de saison. Là, j’ai toujours mes 12 joueurs qui ont envie de jouer tout le temps et qui sont très assidus aux entraînements. Et puis, ils s’entendent bien. Donc, je suis très content de ce groupe. Balopié : Un petit retour en arrière ! L’an dernier tu as vécu le passage du foot à 5 des Débutants au foot à 7 des Poussins. Qu’en penses-tu ? Franck : C’était un peu dur au niveau du collectif. Ils faisaient ce qu’ils avaient fait en Débutants, ils suivaient plus le ballon, ne gardaient pas leur place, ils avaient des problèmes de placement. Bon, cette année ça manquait aussi, mais maintenant ils ont passé ce cap-là, ils savent attaquer en étant défenseur et défendre en étant attaquant. Ils respectent un peu plus leur placement. Je les change quand même de poste, parce que, mon principe à moi, c’est qu’ils aient envie de jouer au foot et qu’ils aillent jouer partout pour qu’ils comprennent ce que c’est. J’ai même 3 jeunes qui tournent dans les cages. Pour ça, je suis très content. Il y a une

bonne ambiance. Ils s’entendent très bien et ils sont toujours contents de venir. Balopié : Est-ce que vous jouez tous les samedis ? Franck : Oui ! On joue pratiquement tous les samedis, en dehors des vacances bien sûr. Pour compenser les trous du championnat, on trouve des matchs amicaux. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de l’organisation du « championnat » Poussins par le District ? Franck : Disons que la première partie en plateaux me va très bien puisqu’il n’y a pas de compétition. La deuxième partie qu’on attaque maintenant où nous n’avons qu’un match par samedi, ça fait un peu plus championite. Je ne suis pas convaincu que ça aide les enfants à progresser. Pour le moment, il faut qu’ils apprennent à jouer en équipe, à respecter l’adversaire, à jouer… Le résultat pour moi m’importe peu. D’ailleurs, je leur dis que le résultat importe peu. Avant chaque match, j’essaie de leur donner trois consignes sur le placement, la combativité… Ce qui m’intéresse, c’est qu’ils les suivent tout le long du match, qu’on perde ou qu’on gagne, ce n’est pas bien grave. Balopié : Qu’est-ce que c’est qu’un plateau chez les Poussins ? Franck : En règle générale, on donne rendez-vous à 4 équipes au même endroit. Chaque équipe va faire 2 matchs contre 2 des 3 autres équipes présentes. Entre les matchs sont proposés des exercices techniques, bien souvent ce sont des jongles. Tout ça permet un lien entre les divers clubs, les divers jeunes. Autour de ce type de plateau règne une excellente ambiance. Ce plateau se déplace ensuite dans les autres clubs qui reçoivent une fois. Au niveau des déplacements, ça se passe très bien. On est toujours très bien accueillis dans les clubs partout où on va. Balopié : Et les parents ? Franck : Au niveau des parents, j’en ai 80% qui suivent à chaque match. Donc pas de problèmes de transport et d’ambiance autour du terrain. Balopié : Tu n’es pas seul pour encadrer l’équipe, je crois. Franck : En effet, j’ai Olivier avec qui je m’entends très bien. Il me

remplace quand je ne suis pas là. Je dois dire qu’on voit les choses de la même façon. On a les mêmes objectifs au niveau des jeunes, c'est-à-dire que, nous, on voit plus le football sur le côté éducatif, vie en groupe, apprendre des règles et jouer ensemble malgré les différences, techniques, physiques … Je trouve qu’à ce niveau-là mon objectif est atteint et je prends énormément de plaisir à faire ça. Balopié : Merci Franck, en espérant que tu resteras encore disponible pour encadrer une équipe. (Interview du 30 janvier)

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Debouts de gauche à droite : Galaup Franck (Educateur) ; Cerqueira Mickael ; Troalen Paul ; Galaup Arthur ; Paret Thomas ; Heully Flaurent ; Maillet Olivier (dirigeant / Educateur) Accroupis de gauche à droite : Borde Mario ; Maillet Lucas ; Grimault Nathan ; Benard Nicolas ; Raoult Clement Absents (en médaillons de gauche à droite) : Eckersley Elvis et Cappe Guillaume

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Mohamed SELLAF gardien et défenseur

Mohamed est né le 26 juin 1999 à Toulouse et il habite à

Cugnaux. Il va à l’école Eugène Montel.

Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Mohamed : Je joue depuis la catégorie des Poussinets à Cugnaux.

Balopié : Pourquoi tu as choisi de faire du foot ? Mohamed : Parce que j’ai bien aimé les gestes techniques des footballeurs. Quand je voyais ça à la télé, j’étais impressionné et ça m’a donné envie de venir au foot. Balopié : Est-ce que tu essaies de les imiter ? Mohamed : Oui, mais, des fois, j’y arrive et, des fois, non.

Balopié : A quel poste joues-tu ? Mohamed : En fait, j’ai 3 postes, gardien, défenseur et en pointe pour remplacer Dylan quand il a été blessé. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de l’équipe ? Mohamed : Elle est très bonne. J’aime bien les résultats et j’espère qu’on continuera comme ça jusqu’à la fin de l’année. J’espère les retrouver l’année prochaine aussi.

Balopié : Et les parents ? Mohamed : Ils sont très actifs autour du terrain. Ils nous soutiennent beaucoup et, dès qu’on perd, ils nous remontent le moral. Balopié : C’est important pour toi ? Mohamed : Oui, parce que ça nous donne plus d’espoir et on essaie de faire mieux que les autres matchs. Balopié : Merci Mohamed. (Interview du 5 mars 2008)

Tony BEFFARA milieu de terrain Tony est né le 25

janvier 1999 à Paris St Germain en Lay. Il habite à Cugnaux.

Balopié : Depuis quand fais-tu du foot ? Tony : Depuis les

Débutants à Cugnaux. Balopié : Pourquoi tu as choisi le football ? Tony : C’est un peu comme tous les autres parce que, au début, j’ai vu qu’il y en avait plein qui jouait au foot. J’ai demandé à mes parents si je pouvais aller voir. J’ai connu les règles et, au bout d’un moment, j’ai su que c’était bien pour moi. Balopié : Ce n’est pas comme ton petit frère qui aime bien le foot, mais, quand il vient jouer avec les Poussinets, il ne veut plus. Tony : Il aime bien jouer au ballon, mais n’aime pas trop s’habiller en footballeur. Balopié : Et pourquoi ? Tony : Moi, je ne sais pas. Il faudrait lui demander.

Balopié : Peut-être qu’un jour, il y reviendra. Tony : Je ne sais pas. Je trouve qu’il est très bon en tacles sur le ballon. Le seul problème avec lui, c’est que, quand on lui pique le ballon, il se met à râler. Balopié : À quel poste joues-tu ? Tony : Ça dépend, des fois je joue en défenseur, des fois en milieu. Mais, je joue un peu plus en milieu quand même. Balopié : Qu’est-ce qu’on te demande de faire en tant que milieu ? Tony : De monter avec les attaquants, quand notre camp a le ballon et de redescendre un peu quand on perd le ballon. Je peux marquer des buts des fois aussi. Balopié : Que penses-tu de ton équipe ? Tony : J’ai toujours joué au niveau B et, là, je trouve qu’en niveau A, c’est mieux, parce qu’on rencontre de bons joueurs et, moi, je trouve que c’est un plaisir de jouer avec

eux. Je trouve que, dans l’équipe, on est bien soudés, on est bien collectif et tout. L’entraîneur, il est gentil, il demande qu’on fasse le mieux possible pour gagner, mais il dit aussi que le but c’est de bien s’amuser. Balopié : Mais vous avez de bons résultats ?

Tony : Oui ! On ne perd pas souvent. Balopié : Qu’est-ce qui est le plus important pour toi dans un match ? Tony : Pour moi, c’est qu’on fasse le maximum pour gagner et que, même si on perd, on garde la tête haute. Balopié : Est-ce que le résultat c’est important pour toi ? Tony : Oui, bien sûr, mais je préfère qu’on gagne et qu’on s’amuse plutôt que de gagner et de s’ennuyer un peu. Balopié : Autre chose ?

Tony : Chaque fois que je fais une faute en match, notre entraîneur, il me le dit et, moi, au prochain match, j’essaie de réparer ma faute. Balopié : C’est bien ! Merci Tony. (Interview du 5 mars 2008)

Sofiane BEKHADA défenseur

Sofiane est né le 9 juin 1999 à Toulouse et il habite à

Cugnaux. Il va l’école Eugène Montel de

Cugnaux. Balopié : Depuis combien de temps fais-tu du foot ? Sofiane : Depuis 2 ans. J’ai

joué une année en Débutants et ça c’est ma deuxième année. Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot ? Sofiane : Parce que c’est un beau sport et que j’aime bien les sports collectifs. Et moi, je trouvais ça bien. Balopié : Tu joues à quel poste ? Sofiane : Défenseur, des fois gauche, des fois droit. Balopié : L’an dernier, tu jouais au foot à 5 et cette année au foot à 7. Qu’est-ce que tu en penses ? Sofiane : C’est mieux, surtout les caisses parce que, comme ça, on sait si la balle est partie en 6 m, en corner ou s’il y a but. Le terrain est plus grand, mais ça ne me gêne pas du tout. Balopié : Parle-moi de ton équipe. Sofiane : C’est la même équipe que l’an dernier sauf qu’il y en a un qui est parti en équipe C et deux nouveaux qui sont arrivés.

Je trouve notre équipe bien. Elle joue collectif et elle sait accepter la défaite sans râler. Mais il faut dire qu’on gagne presque tous les matchs, on n’a connu qu’une ou deux défaites. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de l’entraîneur ?

Sofiane : C’est un bon entraîneur. Il accepte lui aussi la défaite. Quand on a perdu contre le TFC, lui, il voulait que ça arrive pour qu’on sache ce que c’était de perdre. Balopié : A ton avis, quelles sont les meilleures équipes que vous avez rencontrées ? Sofiane : Le TFC, Colomiers et c’est tout. Balopié : Autre chose ? Sofiane : Les parents, ils nous supportent bien et ils sont très gentils. Balopié : Merci Sofiane. (Interview du 5 mars 2008)

Jean Marie BEFFARA dirigeant et éducateur adjoint

« S'il manque un éducateur, je prends en charge d'autres enfants, ce qui ne

me pose aucun problème. »

Balopié : Bonjour Jean Marie. J’aurais tendance à dire : « Encore toi ? ». Mais si on se retrouve aujourd’hui, c’est que tu es un cumulard, comme

beaucoup dans notre Club.

Jean Marie : En effet, comme tu l'as si bien dit dans ton dernier numéro, je m'occupe, aussi, avec Paul Raymond et Jean-Jacques Salles des jeunes gardiens de but, le mercredi après-midi. Je n'ai pas d'équipe à gérer le samedi, mais je participe à l'entraînement des Poussins, le mardi soir. Je m’occupe principalement de l'équipe A première année de Valério Zoratto. De plus, s'il manque un éducateur, je prends en charge d'autres enfants, ce qui ne me pose aucun problème. Balopié : Quel rôle joues-tu pour l’équipe? Jean Marie : Le samedi, j'accompagne cette équipe car mon fils, Tony, en fait partie. J’aide un peu Valerio, car Nicolas

Lafarge qui était son assistant est blessé depuis un petit moment. J'en profite pour faire l'échauffement des gardiens. Je dois dire qu’on s’entend très bien avec Valério. Balopié : Comment se déroule le plateau

du samedi ? Jean Marie : Sur le plateau du samedi, les enfants font deux matchs de 25 minutes et

font, en plus, un concours de jongleries avec deux essais chacun. Malheureusement, ce concours de jonglerie n'est pas toujours assuré. C'est dommage. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de l’équipe ?

Jean Marie : L'équipe est composée de 12 garçons. C’est un groupe très performant. Il n'a perdu qu'un seul match et je dois dire injustement, contre le TFC. Il y a beaucoup de qualité chez ces enfants, dont 8 ou 9 garçons qui tirent vers le haut, les 2 ou 3 autres qui sont un peu plus limités. Ce serait super que ces enfants puissent rester ensemble quelques années. C'est mon plus grand souhait. Balopié : Merci Jean Marie. (Interview du 11 mars 2008)

Valerio ZORATTO

éducateur « Je suis un

éducateur comblé ! » Balopié : Bonjour Valério. Tout le club te connaît, mais pour les nouveaux adhérents, peux-tu te présenter rapidement ? Valerio : Je suis responsable financier d’une société de 15 personnes dans le monde de l’archivage et de l’audiovisuel. J’ai

50 ans depuis fin 2007. Je ne suis pas issu du monde du football, car avec de l’asthme, à mon époque, on était dispensé d’éducation physique. C’est aussi une des raisons qui me poussent à rester en catégorie Poussins, la deuxième étant mon travail qui ne me permettrait pas d’être plus présent aux entraînements. Balopié : Depuis combien de temps es-tu à la JSC? Valerio : J’ai débuté à la JSC en tant que parent de Poussinets, puis en Débutants. J’ai remplacé au pied levé (merci Robert !) l’éducateur de l’équipe où jouait mon fils qui évolue aujourd’hui en 18 ans 1ère année et, depuis, je suis resté au club. En tant qu’éducateur, cela fait maintenant un peu plus de 10 ans. Balopié : Parle-nous de ton équipe. Valerio : L’équipe qui m’a été confiée, cette année, est composée de 12 jeunes Poussins 1ère année. C’est un groupe soudé avec de bons éléments surtout des individualités. Je m’efforce de leur donner le plaisir de jouer en équipe. De plus, l’entente

parents, enfants, éducateur est super. Balopié : L’équipe est engagée dans un « championnat ». Quel bilan peux-tu en faire à ce jour ? Valerio : Nous avons terminé la deuxième phase de « championnat ». L’équipe n’a concédé qu’une seule défaite depuis le début de la saison, lors du dernier plateau contre le TFC. Un match nul avait été le résultat de notre précédente rencontre. Nous évoluons en inter secteur niveau A et rencontrons les meilleures équipes première année Poussins. Le groupe n’a rien à envier aux autres équipes que nous rencontrons, au contraire.Balopié : Autre chose ? Valerio : Je suis un éducateur comblé, je m’occupe d’un groupe d’enfants adorables qui n’ont pas la grosse tête, merci les parents, qui sont à l’écoute et qui jouent au ballon sans se prendre la tête avec des résultats qui dépassent mes espérances. Je remercie ces jeunes joueurs de la joie que j’ai à m’occuper d’eux cette saison et, d’ores et déjà, je renouvelle mon contrat avec eux pour l’année prochaine en 2ème année. Balopié : Merci Valério. (Interview du 10 février 2008)

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« Le groupe n’a rien à envier aux autres équipes que nous rencontrons, au

contraire.»

« C’est un groupe très performant.»

Debouts de gauche à droite : Clément Charmasson, Clément Gousseau, Mohamed Selaf, Valério Zoratto (éducateur) , Tom Lartigue, Tony Beffara, Quentin Quagliato. Accroupis de gauche à droite : Thibault Rolanad, Julian Audibert, Theo Dejean, Enzo Valverde, Dylan Lousteau, Sofiane Bekada, Rheda Driff Absents (en médaillons de gauche à droite) : Jean Marie Beffara et Nicolas Lafarge, dirigeants/adjoints

« Les parents, ils nous

supportent bien et ils sont très

gentils. »

« En niveau A, c’est mieux, parce qu’on rencontre de bons joueurs et, moi, je trouve que c’est un plaisir de jouer avec eux. »

« En fait, j’ai 3

postes, gardien,

défenseur et en

pointe »

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Bruce TISSERAND

défenseur Bruce est né le 17 septembre

1999 à Toulouse et habite à

Cugnaux. Il va à l’école Léon Blum de Cugnaux.

Balopié : Depuis combien de temps tu joues au football ? Bruce : Ça fait deux ans. J’ai commencé en Débutants 2 à Cugnaux et, maintenant, je suis Poussin 1ère année. Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot et si tard, alors que tu aurais pu commencer 2 ans plus tôt ? Bruce : Parce qu’avant de m’inscrire au foot, je ne regardais pas les matchs de foot à la télé. C’est quand j’ai commencé à regarder les matchs, le dimanche, que ça m’a plu et que j’ai eu envie d’en faire. Balopié : À quel poste tu joues ? Bruce : Défenseur. Balopié : Quelles sont les consignes

que l‘on donne aux défenseurs ? Bruce : Par exemple, quand il y a un attaquant qui arrive sur nous, on doit lui prendre la balle et faire une passe pour ne pas qu’il la reprenne. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de l’équipe ? Bruce : C’est une bonne équipe, mais, des fois, ils se disputent, mais pas beaucoup. Quand on avait Baptiste

avec nous, on gagnait beaucoup de matchs. Maintenant qu’il n’est plus avec

nous, on en gagne moins. Balopié : Pourquoi Baptiste n’est plus avec vous ? Bruce : Parce qu’il est plus fort que nous, il doit passer dans les meilleurs. Balopié : L’an dernier, tu étais Débutant, cette année, tu es Poussin, qu’est-ce que tu préfères ? Bruce : Etre en Poussins, parce qu’en Débutants, je n’aimais pas faire les touches avec les pieds. Balopié : Ah bon ! Merci Bruce. (Interview du 13 mars 2008)

Théo BROSSE attaquant

Théo est né le 1 er juin 1999 à Toulouse et habite à

Roques. Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Théo : J’ai commencé à jouer à Givet dans les Ardennes, en Débutants. Quand je suis venu à

Roques, je me suis inscrit au foot à Cugnaux en Poussins. Balopié : Et pourquoi pas à Roques ? Théo : Mes parents disaient que c’était mieux à Cugnaux parce que c’est un club fort. Balopié : Et toi qu’est-ce que tu en penses? Théo : Il est bien. Balopié : Pourquoi tu as choisi de jouer au foot ? Théo : Parce que j’aime bien et surtout parce que j’aime marquer des buts. Balopié : Et tu en as marqué beaucoup ? Théo : Oui ! Dix ! Balopié : Je suppose que tu joues attaquant avec ce palmarès. Théo : Oui ! Balopié : Qu’est-ce qu’on te demande de faire en tant qu’attaquant à part de marquer des buts, bien sûr ? Théo : Je dois bien rester en pointe et ne pas aller en défense parce s’ils me font la passe, il n’y aura plus personne en attaque. Balopié : Comment tu trouves ton équipe ? Théo : Elle est bien. On ne se dispute jamais. On joue collectif, il n’y a pas de « persos » dans l’équipe. Balopié : Qu’est-ce que tu appelles jouer collectif ? Théo : C’est quand on se fait beaucoup de passes. Balopié : Merci Théo et bienvenue à Cugnaux. (Interview du 13 mars 2008)

Julia ICART défenseuse

Julia est né le 27 août 1999 à Toulouse et habite à

Cugnaux. Balopié : Depuis quand tu joues au football ? Julia : J’ai commencé à jouer en Poussinets à Cugnaux. Balopié : Pourquoi as-tu choisi le

football ? Julia : Mon père m’avait dit que c’était bien de faire ce sport, alors j’ai fait ça. J’ai eu envie aussi parce que mes deux frères aussi faisaient du foot. Mais je dois dire aussi que ça me plaît beaucoup. Balopié : Qu’est-ce qui te plaît dans le football ? Julia : Faire des matchs parce que j’aime bien courir. Balopié : À quel poste joues-tu ? Julia : En défense. Balopié : Qu’est-ce que tu dois faire à ce poste ? Julia : Je dois juste défendre le goal en empêchant les attaquants de marquer. Balopié : Comment tu trouves ton équipe ? Julia : Elle est bien. On ne gagne pas tous les matchs, mais on en gagne beaucoup. Balopié : Comment tu trouves l’entraîneur ? Julia : Il est sympa. Il n’est pas sévère du tout. Il ne nous gronde jamais, il nous dit juste ce qu’il fallait faire après avoir fait une bêtise. Balopié : Qu’est-ce qui est important pour toi dans un match ? Julia : De le gagner ! Balopié : Est-ce que tu es la seule fille de l’équipe ? Julia : Non, on était 3, mais Pauline a arrêté. Balopié : Comment ça se passe avec les garçons ? Julia : Eh bé, normalement ! Balopié : Merci Julia. (Interview du 13 mars 2008)

Loïc POUDES

attaquant ou milieu

Loïc est né le 18 mai 1999 à Toulouse et

habite à Cugnaux. Balopié : Depuis combien de temps tu joues au football ? Loïc : Ça fait 5 ans. J’ai commencé à jouer à Cugnaux en Poussinets. Cette année, je suis Poussin 1ère année. L’an dernier, j’étais en Débutants2. Balopié : Pourquoi as-tu choisi le football ? Loïc : Parce que je trouvais que c’était bien. Avec mon père, je regardais les matchs à la télé. Ce qui me plaisait, c’est quand on marquait des buts. Et puis, je veux que l’on soit fier

de moi quand je marque des buts. Balopié : Tu joues à quel poste ? Loïc : Attaquant, mais, des fois, on me met, un tout petit peu, en milieu. Balopié : Qu’est-ce que tu préfères ? Loïc : Milieu !

Balopié : Pourquoi ? Loïc : Parce que, là, au moins, tu peux aller partout. Si la balle est devant, tu vas devant. Si la balle est derrière, tu peux aller derrière. Si c’est sur les côtés, sur les côtés. Alors qu’attaquant, il te faut rester devant et moi je m’ennuie. Si on joue contre des très forts, je n’ai pas trop la balle, alors je m’ennuie. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de ton équipe ? Loïc : Elle est bien ! Je trouve

qu’avec Baptiste l’équipe était très forte, parce que dès qu’on n’avait plus la balle, Baptiste la prenait facilement, il nous faisait des passes et, nous, on marquait. C’était plus facile avec lui. Mais, je pense que ça peut aller bien, sans Baptiste. Balopié : Vous n’avez plus Baptiste avec vous ? Loïc : Non il n’est plus dans notre équipe. On l’a mis en équipe A. Balopié : Ah, je comprends mieux. Merci Loïc et bonne continuation sans Baptiste. (Interview du 13 mars 2008)

Roger HERAN dirigeant

Balopié : Peux-tu te présenter rapidement ? Roger : J’ai 40 ans. Je suis cugnalais depuis 37 ans ! Balopié : As-tu pratiqué le football ?

Où et Quand ? Roger : Oui. J’ai commencé à jouer à Cugnaux. L’école de football était dirigée, à l’époque, par Monsieur Fernand Pordié. J’ai joué à la JSC jusqu'en Juniors avec des participations en Seniors qui était en DH (plus haut niveau Ligue). Puis, je suis allé jouer à St Alban en DH et à St Simon qui était en DH aussi. Balopié : As-tu eu des responsabilités au club ? Lesquelles et depuis quand ? Roger : A part d’avoir été accompagnateur d’équipe en Débutants et d’être l’adjoint de Thierry, cette année, non. Balopié : Ton impression sur l’équipe et

sur ses performances. Roger : L’équipe présente un très bon état d’esprit grâce à Thierry. Il en découle de bons comportements les week-ends. A leur âge, le foot est avant tout un jeu et ils ont le temps de se mettre la pression pour le résultat. Balopié : Autre chose ? Roger : Oui ! Je voudrais tirer un grand coup de chapeau à tous ces éducateurs, pour tout le travail qu’ils effectuent et leur dire un grand merci pour les enfants dont ils ont la charge. Juste un petit reproche « Ce ne sont pas des professionnels, laissons-les grandir ! ».

Balopié : Merci Roger. J’approuve totalement tes dernières paroles ! (Interview du 17

mars 2008)

Thierry MENEZ éducateur

« Comme je leur dis à chaque match, perdre

ou gagner, ce n’est pas là l’important, c’est

surtout la manière. » Balopié : Notre journal t’a déjà présenté, mais pour les nouveaux, une courte présentation, s’il te plaît. Thierry : Je suis donc militaire sur la Base de Francazal, depuis août 2004, date de mon arrivée dans la région toulousaine. Bien sûr, comme tout bon militaire, j’ai déjà pas mal voyagé dans ma carrière. Ce n’est pas fini car, malheureusement, je vous quitterai l’été prochain pour rejoindre une nouvelle affectation : la Guyane.

Balopié : Tu as encadré l’an dernier une équipe de Débutants et, cette année, te voilà aux commandes d’une équipe de Poussins avec l’aide d’un adjoint expérimenté qu’est Roger Héran. Peux-tu nous dire un mot de ton groupe ? Thierry : En effet, avec Roger, nous sommes les éducateurs de l’équipe B

des Poussins 1ère année composée de 10 garçons et 2filles. Nous avons donc en charge cette équipe Poussins de niveau A. Cela va faire 3ans que je la suis et je peux dire que, sur le plan footballistique, elle évolue rapidement. Balopié : Est-ce que le passage du foot à 5 au foot à 7 n’a pas été trop dur ? Thierry : Non ! En début de saison, passer du foot à 5 sur un tout petit terrain au foot à 7 sur un demi terrain, l’adaptation n’a pas été évidente du tout, mais avec du

travail, du temps et surtout de la persévérance, on y arrive. Balopié : Comment a évolué ton équipe sur le plan technique ? Thierry : Chacun dans l’équipe commence à trouver sa place sur le terrain et essaie de la garder. Au niveau du jeu, des contrôles, des passes, du lever de la tête, des touches, du marquage et du démarquage, petit à petit, ils assimilent et cela devient réellement un plaisir de les voir commencer à jouer ensemble. Comme je leur dis à chaque match, perdre ou gagner, ce n’est pas là l’important, c’est surtout la manière. Petit à petit, ils en prennent conscience, cela me fait vraiment très plaisir et je suis très fier d’eux. Balopié : Autre chose ? Thierry : Je tiens également à remercier tous les parents qui me suivent et m’aident pour le bien de l’équipe. Balopié : Merci Thierry. Nous irons en Guyane faire un petit reportage sur toi, pour Balopié, l’année prochaine, nous avons l’accord de la Direction du Club. Thierry : Ce sera un plaisir de vous y accueillir ! Balopié : Nous n’en doutions pas ! (interview du 20 mars

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« Je peux dire que sur le plan footballistique elle évolue

rapidement. »

« Ce ne sont pas des professionnels,

laissons-les grandir ! ».

Debouts de gauche à droite : Quentin Quagliato, Rémy Héran, Lucas Vieira, Théo Brosse. Accroupis de gauche à droite : Rémi Icart, Enzo Pirello, Nicolas Taborda, Julia Icart, Bruce Tisserand Educateurs de gauche à droite: Roger Héran (dirigeant), Thierry Ménez (responsable de l’équipe) Absents (en médaillons de gauche à droite) : Loïck Poudes, Théo Abdéssadok

«Je veux que l’on soit fier de moi quand je marque

des buts.»

«Il nous dit juste ce qu’il fallait faire

après avoir fait une bêtise.» «J’aime marquer

des buts.»

« En Débutants, je n’aimais pas faire les

touches avec les pieds. »

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Antoine GAUTHIER

défenseur central Antoine est né le 23

mai 1999 à Toulouse et il habite à Cugnaux.

Il va à l’école Jean Jaurès.

Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Antoine : J’ai commencé en Poussinets à Cugnaux. Puis, j’ai fait 2 ans de Débutants et, maintenant, je suis Poussin 1ère année. Balopié : Pourquoi tu as choisi de jouer au foot ? Antoine : Je regardais les matchs à la télé. Ça m’a intéressé et ça m’a donné envie d’y jouer. Balopié : À quel poste tu joues ? Antoine : Je joue souvent défenseur central ou sur le côté droit. Balopié : Qu’est-ce qu’on demande de faire à ce poste ? Antoine : Je dois défendre mon camp et, ensuite, aider les attaquants. Balopié : Est-ce que tu as déjà marqué un but ? Antoine : Non. A l’école, j’en marque, mais pas au foot. Balopié : Tu joues beaucoup à l’école ? Antoine : Oui, à toutes les récréations et je suis souvent gardien. Balopié : Ça te plaît d’être gardien ? Antoine : Oui. Je l’ai été en Débutants, mais jamais en Poussins. D’ailleurs, j’aimerais bien aller aux entraînements de gardiens le mercredi après-midi. Balopié : Un mot sur l’entraîneur ? Antoine : Il est bien. Il lui arrive de se mettre en colère quand on perd le ballon. Balopié : Sans blague ! Merci Antoine. (Interview du 13 mars 2008)

Mathéo DAHMANI

attaquant Mathéo est né le 15 septembre 1999 à

Toulouse et il habite à Cugnaux.

Il va à l’école Christian Blanc.

Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Mathéo : Depuis Débutants 1 à Cugnaux. Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot ?

Mathéo : J’aurais pu aller faire du rugby comme mon frère, mais, le rugby, ça fait mal, alors j’ai préféré aller faire du foot. Balopié : À quel poste tu joues ? Mathéo : Attaquant. Balopié : Qu’est-ce que tu dois faire à ce

poste ? Mathéo : Quand je suis tout seul devant le but, je dois tirer et essayer de marquer. Quand il y a un coéquipier qui est à peu près à côté, il faut faire la

passe. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de ton équipe ? Mathéo : Elle est bien. Ils sont gentils. Les résultats sont bons. On ne gagne pas tout le temps. Balopié : Que dit l’entraîneur quand vous perdez un match ? Il vous gronde ? Mathéo : Non. Il nous explique pourquoi on a perdu. Balopié : Merci Mathéo. (Interview du 13 mars 2008)

Paul LARHANTEC

Paul est né le 12 juillet 1999 à Toulouse et il habite à Cugnaux. Il

va à l’école Léon Blum de Cugnaux.

Balopié : Depuis quand tu joues au foot ?

Paul : Depuis 3 ans. J’ai commencé à jouer en Débutants à Cugnaux. Balopié : Tu te souviens des entraîneurs que tu avais ? Paul : Oui, J’ai eu Thierry pendant 2 ans. Balopié : Ce n’est pas trop 2 ans ? Paul : Non ! C’était un bon entraîneur ! Balopié : Cette année, ce n’est plus Thierry ? Paul : Non. C’est Joël ou Nicolas. Balopié : Qu’est-ce que tu en penses ? Paul : Ils sont gentils et, puis, ce sont de bons entraîneurs ! Balopié : Ils ne te crient jamais après ? Paul : Si, des fois, quand je fais des fautes ou quand je suis hors-jeu, ils me grondent un peu. Balopié : Qu’est-ce que c’est « hors-

jeu » ? Paul : C’est, par exemple, tout le monde qui est vers là et, toi, tu es face au goal. Eh bien, toi, tu es « hors-jeu » parce que tu es derrière les défenseurs. Balopié : Pourquoi tu as choisi de jouer au foot et pas à un autre sport comme le basket, par exemple? Paul : Tout simplement, parce que j’aimais bien. J’aime courir après le ballon. Au basket aussi, mais là, tu marques des paniers et, au foot, tu marques des buts dans des cages avec un goal et tout ça. Je préfère avec un goal parce qu’il peut arrêter les buts, tandis qu’au basket, il n’y a pas de goal et on ne peut pas arrêter les buts. Balopié : Comment tu trouves ton équipe ?

Paul : Elle est bien ! C’est une bonne équipe. On perd des matchs, on en gagne, mais la plupart du temps, on en gagne. Balopié : Et l’ambiance dans l’équipe, elle est bonne ?

Paul : Oui ! Balopié : Vous ne vous disputez jamais ? Paul : Si des fois, par exemple, quand il y en a un qui aurait dû faire une passe et qu’il ne l’a pas fait. Balopié : Merci Paul. (Interview du 13 mars 2008)

Joël LAFITTE éducateur

« J’éprouve toujours un grand plaisir de

retrouver mes joueurs tous les

samedis. » Balopié : Salut Joël ! Avant de nous parler de ton équipe. Parle-nous de toi. Joël : Je suis marié, j’ai trois enfants. J'ai pratiqué le foot de Poussins, à mon départ au service militaire à Chalabre, petit village

de l'Aude. Puis, je suis passé au ballon ovale, sport que je pratique encore en Vétérans à Blagnac. Balopié : Depuis quand es-tu au club et est-ce que tu y as eu des responsabilités ? Joël : Cela fait deux ans. Dès mon arrivée au club j’ai pris la responsabilité d’une équipe. Je me suis occupé d'une équipe de Débutants, l’an dernier, et, cette année, des Poussins 1 année. Balopié : Que peux-tu nous dire sur l’équipe dont tu as la charge ? Joël : Le niveau de l'équipe est bon. Mais, je dois avouer qu’elle est assez compliquée à gérer car plus indisciplinée

que celle de l’an dernier. Sinon, dans l'ensemble, c’est un groupe homogène ou chacun amène ses qualités au collectif. Balopié : Comment se passe le « championnat » ? Joël : Avec les Poussins, on ne peut pas parler de championnat comme cela existe chez les plus grands. Nous sommes engagés sur des plateaux. Ces plateaux sont très intéressants pour les jeunes au niveau technique. On se laisse, toutefois, prendre aux joies des victoires et aux vexations des défaites. J’éprouve toujours un grand plaisir de retrouver mes joueurs tous les samedis. Balopié : Un dernier mot ? Joël : Un grand merci aux parents pour leur patience, leur aide et

leur présence tous les week-ends. Balopié : Ils le sauront grâce à Balopié. Merci Joël et à l’année

prochaine. (Interview du 13 mars 2008)

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Debouts de gauche à droite : Nicolas Déleris (dirigeant/éducateur adjoint), Létoile Julien, Galinier Adrien, Charron Mickaël, Gautier Antoine, Déleris Clément, Larhentec Paul et Joël Lafitte (éducateur) Accroupis de gauche à droite : Dahmani Matéo, Gallart Arnaud, Martinez Dylan, Lafitte Willy. Absents (en médaillons de gauche à droite) : Gbédo Clément et Pisapia Maxence.

« Avec les Poussins, on ne peut pas parler de

championnat comme cela existe chez les plus grands. »

«J’aime courir après le ballon.»

« Il nous explique

pourquoi on a perdu.»

A l’école, j’en marque, mais pas

au foot.»

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Après le foot à 5 des Débutants et le foot à 7 des Poussins, le foot à 9 des Benjamins poursuit et achève le cycle de l’« l’Initiation » commencé en Poussins. Le foot à 9 est un jeu éducatif largement déterminé par la réduction de l’espace de jeu : il augmente les oppositions, le nombre de duels par rapport au jeu à 7 et impose la réalisation de gestes techniques

plus précis et limités dans le temps. Deux joueurs de plus et c’est le grand saut dans le foot à 11 et le cycle de la « préformation » que nous avons abordé dans le dernier numéro avec les catégories des moins de 13 ans et des moins de 15 ans.

Entretien avec

Geneviève Gau

Responsable de la catégorie

BENJAMINS « Cinq équipes et 65 joueurs, c’est tout de même lourd à gérer. »

Balopié : Geneviève, te voilà, une année de plus, responsable de la catégorie des Benjamins. Geneviève : Oui, je suis à la JSC depuis 10 ans et

c’est ma 4ème année chez les Benjamins. La saison prochaine sera mon dernier mandat car, comme je l’avais annoncé, je me suis donné 5 ans dans cette catégorie. Balopié : Tu t’étais donné 5 ans pour structurer ces Benjamins en mettant à la tête de chaque équipe 2 éducateurs soit 10 éducateurs au total. Où en es-tu ? Geneviève : Je dois dire que j’en suis juste à la moitié. Il est très difficile de fidéliser des éducateurs à ce poste-là. Je tiens d’ailleurs à remercier tous ceux qui sont là, cette année, et que tu vas présenter, je suppose, dans ce numéro, les anciens Thierry, David et les nouveaux, Naïssa, Cédric et Pascal. Mais, aujourd’hui je suis incapable de te dire ce que sera l’année prochaine puisqu’on vient tout juste de nous demander nos souhaits au niveau de l’encadrement technique. Balopié : C’est vraiment ta dernière année en Benjamins? Geneviève : Oui, j’ai envie de voir autre chose, mais je verrai bien. Peut-être qu’on me reverra chez les tout petits, je verrai. Balopié : Revenons à la saison présente. Une nouveauté, cette année, tu n’es pas chargée d’une équipe et tu peux te consacrer entièrement à la catégorie. Geneviève : C’est une amélioration, mais, le fait qu’on ne soit pas en binôme sur les postes d’éducateurs, je fais souvent éducateur remplaçant et ça m’arrive assez souvent. Donc, on ne peut pas dire que je suis carrément détachée. Balopié : Peux-tu nous présenter la cuvée 07/08 ? Geneviève : Nous avons 5 équipes. La 1 et la 2 sont uniquement des 2èmes années, nés en 96, les équipes 4 et 5 sont uniquement des 1ères années, nés en 97 et, l’équipe 3, celle de Naïssa, se trouve entre les deux, elle a des 96 et des 97 et, en plus, c’est l’équipe où il y a les filles. En ce qui concerne les 96, sur le plan quantitatif, nous n’en avons pas beaucoup, on est juste, juste. Sur le plan

de la qualité, c’est juste moyen. Je pense que nous aurons quelques difficultés, l’année prochaine en 13 ans, il nous faut continuer à travailler sachant que dans l’équipe 1 celle qui est en Excellence, il y a 4 premières années. Au départ, on pensait les faire tourner, mais compte tenu du manque d’effectif 96, on n’a pas pu. Donc, ces 97 restent titulaires de l’équipe 1 pour l’instant. Ça se passe bien puisqu’ils ont gagné les derniers matchs, février/mars. Donc, c’est en bonne voie et on espère maintenir la Une au niveau Excellence. Le travail paye. On verra. Pour l’équipe 2, les garçons sont assez motivés, mais on constate quelques lacunes techniques. Il faut travailler pour les combler. On verra ce que ça va donner en 13 ans, mais de grosses difficultés se profilent à l’horizon, quand même. En ce qui concerne les 97, nous avons un gros effectif de bonne qualité. Quelques petits soucis de comportement, mais rien de bien important. C’est l’âge qui veut ça ! On arrive à cadrer et à recadrer quand c’est nécessaire. Balopié : Pas de problèmes d’organisation ? Geneviève : Si, quand même. Cinq équipes et 65 joueurs, c’est tout de même lourd à gérer. Mais, nous appliquons une politique de pastilles. Quand il y a des soucis de comportement, de respect etc…, il y a des avertissements. Pour ça, on utilise des pastilles aux couleurs des feux de circulation, vert, orange, rouge. Le rouge, tu es puni et, automatiquement, au niveau du nombre, on retombe sur nos pieds. Balopié : Du nouveau au niveau des entraînements ? Geneviève : Non, c’est comme l’an dernier, le mercredi, pour tous, de 18 h jusqu’à 19h30 et le lundi, pour les deux premiers mois, ça ne concerne que les 96 et à partir

de la Toussaint, on ouvre aux 97 qui le souhaitent. Le lundi, on a la moitié de l’effectif parce qu’il y a le problème des devoirs, donc priorité aux devoirs et, après, on vient à

l’entraînement. Le mercredi, il y a tout le monde. On a très peu d’absentéisme. Il nous est même arrivé 3 fois dans l’année de faire 100%, donc tu vois. Balopié : Des nouveautés au niveau de l’organisation des championnats ? Geneviève : Rien de nouveau. On reste en championnat pour les 96 et en brassage, sans résultats, pour les 97. Balopié : Le samedi, pas de problèmes d’effectifs ? Geneviève : Non. Enfin si, une fois, avec l’équipe de Naïssa que l’on a dû sacrifier à cause d’une épidémie de gastro. Balopié : Justement, parle-moi de cette équipe qui est féminine à 50%, je crois, et qui, en plus, est dirigée par une éducatrice qui vient de passer son diplôme I1.

Geneviève : Avec les joueuses que nous avions l’an dernier, nous avons essayé de monter une équipe uniquement filles. Mais, c’est très difficile parce qu’elles sont difficiles dans leur comportement et dans leur choix. Il y en a qui veulent de la compétition comme Lucie, d’autres qui sont là plus par loisir. Donc, c’est très difficile de gérer le tout. Balopié : Côté parents ? Geneviève : Bien sûr, s’ils étaient plus nombreux à s’investir, ce serait très bien. Mais, je tiens à les remercier pour l’aide qu’ils nous apportent. Ils accompagnent les enfants, donc nous n’avons aucun problème de transport et ça c’est très important. Balopié : Sur les 4 saisons que tu viens de vivre avec les Benjamins, quelle aura été la meilleure ? Geneviève : Celle-là est la plus facile pour moi par rapport à mon détachement d’une équipe. Mais, c’est une catégorie où il faut régler beaucoup de petits problèmes d’environnement autant avec les autres équipes et les autres catégories qu’en interne. Balopié : On s’aperçoit que plus on monte dans la pyramide des âges, plus l’enjeu devient important. Quel est ton ressenti par rapport à ça ? Geneviève : On essaie d’éviter que l’enjeu prime sur le jeu. Si l’on considère que tous les enfants, à ce niveau-là, peuvent progresser à tout moment et à tout âge, disons jusqu’aux moins de 18 ans, il me paraît difficile de faire une sélection à cet âge-là déjà. Mais, les 96 savent très bien, depuis le début de la saison, que c’est nous éducateurs après discussion, qui leur donnerons le feu vert pour monter en 13 ans. Donc, Ils savent très bien qu’ils ont le comportement, le respect des autres, leur jeu à travailler, ainsi de suite… Ils le savent depuis le début, donc, ils savent très bien qu’à partir des Benjamins la pyramide se fait derrière, qu’il va y avoir forcément une sélection quelque part. Ils sont avertis et on leur en parle très souvent. Balopié : Geneviève, tu as d’autres tâches dans le club. Est-ce que tu peux nous les rappeler ?

Geneviève : Je fais partie de l’équipe d’animation. Voici quelques actions que nous menons: la tenue de la buvette, la préparation des repas de la Une, tous les stages au niveau de l’intendance et toute la partie festivité comme les lotos, les séances récréatives pour l’école de

foot, les tournois, la fête du foot fin juin, Planète foot etc… Balopié : Toujours disponible ! Tu es à la JSC, me semble-t-il, « ad vitam aeternam ». Geneviève : On verra ! Pour l’instant j’y suis à fond jusqu’au jour où… Balopié : Merci Geneviève (Interview du 11 mars 2008)

« On ne peut pas dire que je suis carrément

détachée. »

« Je pense que nous aurons quelques difficultés, l’année prochaine en 13 ans, il nous faut continuer à travailler… »

Entretiens avec

Gérard MASSON pour l’administratif et

Jean Marc ROUSSEL

pour le technique . C’est depuis 1994 que la JSC organise des stages. Cette année encore, pendant les vacances de février, du 18 au 22, l’équipe technique du club avait programmé 3 stages : Benjamins, le lundi et le mardi, Arbitrage, le mercredi et moins de 13 ans, le jeudi et le vendredi. Malheureusement, faute de stagiaires, le stage arbitrage organisé en partenariat avec le District et les « Jeunes Citoyens Supporters du TFC » a dû, une fois de plus, être annulé. Mais, le peu de stagiaires aux deux autres stages a obligé le club à les regrouper, comme l’an dernier, en un seul, le lundi et le mardi. Balopié : Bonjour Gérard, tu es Président de la commission Stages et Tournois et tu

t’es occupé administrativement de ces stages de Février. Annuler 2 stages sur 3, ça n’a pas dû te faire plaisir.

Gérard : Nous y avons été obligés puisque nous n’avions que 24 Benjamins inscrits pour le lundi et le mardi, et une vingtaine de 13 ans pour le jeudi et le vendredi. Il faut dire qu’en plus, sur les 24 Benjamins, nous en avions 7 du club de Fontenilles. On peut donc se poser des questions sur l’intérêt qu’ont nos jeunes pour ce type d’activité. Est-ce dû à une période où

le ski est plus attractif ? J’ai commencé à organiser ces stages Benjamins et

moins de 13 ans en 2002 et il y avait une quarantaine de joueurs dans chaque catégorie. Balopié : Où est le problème ? Gérard : Certainement pas l’information

puisque ces stages ont été annoncés très tôt, à la fin septembre. Nous avons lancé les bulletins d’inscriptions, publié les dates dans le premier numéro de Balopié et sur le site du club, début octobre,. L’information est bien passée puisque les 7 enfants de Fontenilles se sont inscrits la première quinzaine d’octobre. On s’interroge donc sur l’intérêt de cette tranche d’âge pour les stages de football. Balopié : Un petit mot sur l’organisation du

stage. Gérard : Sur le plan de l’organisation, nous n’avons rencontré aucun problème. Nous avons pu avoir le concours de Geneviève qui nous a concocté les repas des 2 jours avec l’aide de l’association AILE

(Suite page 15)

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Louis MARTINEZ défenseur central

Louis est né le 21 avril 1997 à Paris. Il habite à Cugnaux. Il va à l’école

Jean Jaurès de Cugnaux. Balopié : Depuis combien de temps tu joues au football ? Louis : J’ai commencé à jouer en Débutants 1 à Castanet. En Poussins 1, je suis venu jouer à Cugnaux parce que,

Castanet, ça me faisait trop loin. Balopié : Habitant Cugnaux, pourquoi tu es allé jouer à Castanet ? Louis : J’avais un copain qui y jouait et je l’ai suivi à Castanet. Balopié : Pourquoi tu as choisi de faire du foot ? Louis : Quand j’étais petit, à Paris, on m’amenait dans un parc où des jeunes jouaient au foot et, moi, je courais toujours après le ballon. C’est là que j’ai pris goût à jouer au foot. Dès qu’on a pu m’inscrire, on l’a fait. Balopié : À quel poste tu joues ? Louis : Défenseur central. Balopié : Quel est ton rôle ? Louis : D’abord écarter le jeu pour permettre les débordements, bloquer les joueurs sur une attaque adverse ou leur prendre le ballon, faire des relances pour que nos attaquants puissent marquer, jouer collectif et taper les 6 m parfois, quand ce n’est pas Lucie qui les frappe. Balopié : Lucie est votre gardienne. Une fille dans l’équipe,

Olivier ANDREU

milieu de terrain Olivier est né le 6

janvier 1997 à Toulouse et il

habite à Cugnaux. Il va à l’école Léon

Blum à Cugnaux. Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Olivier : J’ai commencé en Poussinets 1 à Cugnaux. J’ai arrêté en Poussinets 2 et j’ai repris en Débutants. Ça doit faire 7 ans que je joue au foot. Balopié : Pourquoi le football ? Olivier : C’était le sport qui me plaisait le plus. Mais, je

crois que c’est mon frère qui m’en a donné envie, en le regardant faire. Balopié : Dans la famille, on est sport ? Olivier : Mon père a fait du foot, mais je crois qu’il a fait un peu de rugby

aussi. Quant à ma mère, je ne pense pas qu’elle ait fait beaucoup de sport. Elle aime bien le foot, je crois, parce qu’elle vient nous voir jouer. Balopié : À quel poste tu joues ? Olivier : Je peux jouer milieu droit, gauche ou central. Balopié : Quelles sont les consignes que l’on te donne ? Olivier : Il nous faut

récupérer les balles, défendre sur les attaques adverses et aider nos attaquants. Pour les milieux, c’est de l’attaque / défense. Balopié : Un mot sur l’équipe. Olivier : Il y a de bons joueurs. Mais, au début, on n’était pas assez sérieux, en fait, et on ne gagnait pas les matchs. Mais, depuis qu’on a gagné contre Castanet, on en a gagné un second et, là, je crois que c’est parti. Je crois qu’on va gagner les suivants parce qu’on s’entend bien. Balopié : Quelles sont les équipes que vous redoutez le plus ? Olivier : Il y a des équipes que l’on doit battre parce qu’elles sont à notre niveau, comme Blagnac, Toulouse St

Jo, Castanet… mais d’autres, il faut le dire, sont à un niveau nettement au-dessus. Mais, même si elles sont dures à battre, il faut essayer de grappiller

des points ou les gagner. Balopié : Ton sentiment pour la suite. Olivier : Moi, je pense qu’il faut être le mieux classé possible, c’est vrai, mais ce qu’il faut surtout, c’est le maintien, il ne faut pas descendre. Ça sera dur, mais il faut qu’on y arrive. Je pense qu’on est capable de se maintenir. Balopié : Et l’entraîneur ? Olivier : Il est très gentil. Il nous entraîne bien. Balopié : Donc si vous perdez, ce n’est pas de sa faute ! Olivier : Non, non ! (Rires) C’est de la faute des joueurs ! Balopié : Merci Olivier. (Interview du 11 mars 2008)

Benjamin HANNEDOUCHE

milieu ou attaquant

Benjamin est né le 16 février 1996 à Seclin dans le

Nord et il habite à Cugnaux. Il va à l’école Christian

Blanc de Cugnaux .

Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Benjamin : Depuis 3 ans. J’ai commencé à jouer à Cugnaux en Poussins 1. Balopié : Pourquoi tu n’as pas joué au foot avant ? Benjamin : Je n’étais pas prêt. Quand j’étais petit, je jouais avec mes frères comme ça. D’ailleurs, je n’ai fait aucun autre sport. Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot ? Benjamin : C’est mon sport préféré et

tous mes frères y ont joué. Aujourd’hui, seul, mon grand frère continue à jouer. Balopié : À quel poste tu

joues ? Benjamin : Milieu droit, milieu gauche ou attaquant gauche. En fait, je peux jouer à tous les postes, à part gardien. Balopié : Que dois-tu faire en

tant que milieu de terrain ? Benjamin : Je dois récupérer les ballons, les donner aux attaquants et défendre. Balopié : Est-ce que tu as marqué des buts ? Benjamin : Oui, quatre. Balopié : Un mot sur l’équipe.

Benjamin : Au début de l’année, on a perdu presque tous les matchs, mais, là, on a

eu deux victoires. On a

gagné contre Blagnac et Castanet. Au début, on n’était pas très forts, mais là, maintenant, on devient forts. Aujourd’hui, on est huitièmes sur dix, je crois. Balopié : D’où viennent vos difficultés? Benjamin : Nous, on a beaucoup de Benjamins 1ère année et un peu de Benjamins 2ème année, alors que les autres équipes n’ont que des 2èmes années. Balopié : Un mot sur l’entraîneur ? Benjamin : Il est gentil, il ne nous engueule pas trop et il est bien. Balopié : Vous gardez toujours le moral ? Est-ce tu penses que vous pourrez vous sauver ? Benjamin : Oui, heureusement, sinon on perdrait tous les matchs. Je pense qu’on va pouvoir se sauver, mais ce sera dur. (Interview du 11 mars 2008)

Youssef ZECKRI dirigeant

« Juste après les vacances de février, on a constaté qu’ils

commençaient à remonter la pente. »

Balopié : Bonjour Youssef, tu es dirigeant de l’équipe Benjamins A avec Luc Martin et Eric Andreu. Quel est votre rôle ? Youssef : Les entraînements, c’est Thierry qui s’occupe de tout. Nous, on s’occupe de la préparation et de l’organisation des matchs le samedi. Balopié : Depuis quand tu es au club ? Youssef : Depuis que mon fils est au club, ça doit faire 6 ans. Balopié : Mais, tu as déjà été dirigeant. Youssef : Oui. Pendant les deux où mon fils était en Débutants, j’ai été le responsable de son équipe. Puis en Poussins, j’ai été dirigeant de son équipe que je suivais aux entraînements et aux matchs. Maintenant qu’il est en Benjamins, comme Thierry était tout seul, on lui donne un coup de main. Balopié : Quel regard jettes-tu sur l’équipe ? Youssef : Elle a mal débuté la saison ce qui est normal parce qu’il y a un déséquilibre par rapport au niveau des joueurs dont certains sont surclassés. Il n’en reste que 5 de l’équipe de l’année dernière. Les autres sont partis en équipe B. Mais, juste après les vacances de février, on a constaté qu’ils commençaient à remonter la pente. La

preuve, c’est qu’ils ont écrasé Castanet, 5 à 1. Quand je dis, écrasé, je veux dire qu’ils y ont mis la manière. On a vu de très belles choses pendant le match. Ça nous a fait très plaisir et à l’entraîneur aussi parce qu’il leur fallait cette victoire pour leur remonter le moral qui était au plus bas. Balopié : Il faut dire que cette équipe joue dans un championnat très relevé, en Excellence, qui est le plus haut niveau pour cette

catégorie. Youssef : C’est vrai que ce n’est pas facile, mais quand même, quand on voit des matchs comme contre Blagnac qu’ils gagnent et contre Balma où ils gagnent la première mi-temps et perdent le match… Ce qui leur a manqué, c’est un peu d’expérience. Balopié : Et pour la suite ? Youssef : Ils ont un match apparemment facile contre St Jo qu’ils devraient gagner,

après ils rencontrent Blagnac chez eux. Il faut qu’ils gagnent à tout prix ces 2 matchs qui sont à leur portée pour pouvoir espérer se maintenir. Balopié : Autre chose ?

Youssef : J’aime beaucoup l’ambiance dans le club de Cugnaux. Je vois qu’il y a beaucoup d’éducateurs qui sacrifient de leur temps pour s’occuper de nos enfants. Je tiens à les en remercier et j’espère que l’équipe Seniors, qui est en CFA2, restera à ce niveau et terminera dans les 6 premiers. (Interview du 4 mars 2008)

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Thierry IRIPPOL TORRÈS éducateur

« Nous avons besoin d’un déclic, d’un match

référence pour nous faire prendre conscience que Cugnaux mérite sa place en Excellence. »

Balopié : Bonjour Thierry. Toujours fidèle à la JSC ! Beaucoup de nos adhérents te connaissent mais pour les nouveaux, est-ce que tu peux te présenter rapidement ?

Thierry : Je suis père de 3 enfants, dont 2 garçons qui évoluent à la JSC en Poussins et en 13ans. J’ai joué au foot sous le soleil du Cameroun, où j’ai grandi. Je jouais dans la rue, partout où il y avait un peu d’espace. Je n’ai intégré un club qu’à mon retour en France, c’est à dire à l’âge de 17 ans. Balopié : Depuis combien de temps es-tu éducateur à la JSC? Thierry : J’en suis à ma troisième saison à la JSC, et à ma 9ème saison en tant qu’éducateur. Balopié : Présente-nous ton équipe qui évolue au niveau Excellence, plus haut niveau pour des Benjamins. Il faut rappeler à nos lecteurs que c’est toi avec une équipe de joueurs qui évoluent, cette année, en 13 ans qui a effectué cette montée la saison dernière. Thierry : En effet, j’ai en charge les Benjamins A Excellence, soit des joueurs âgés de 11 ans. Nous avons la chance de jouer avec les meilleurs clubs du département. Cette année, nous découvrons cette compétition, nous n’y sommes pas habitués et nous sommes encore un peu tendres, ce qui fait que nous enchaînons les mauvais résultats. Nous avons besoin d’un déclic, d’un match référence pour nous faire prendre conscience que Cugnaux mérite sa place en Excellence. Balopié : Que penses-tu de ce « championnat »? Thierry : Le championnat Excellence est un championnat intéressant techniquement et tactiquement, on y voit des phases de jeu construites et travaillées à l’entraînement.

De plus, c’est un championnat à part entière avec ses montées et ses descentes. A ce niveau, les joueurs doivent savoir ce qu’ils ont à faire sur le terrain, et même si le football est un jeu, pour bien jouer, il faut travailler. Balopié : A propos du Foot d’animation, l’an dernier, tu nous disais qu’il fallait enlever cet esprit de « gagne à tout prix » chez les éducateurs et les accompagnateurs, qu’il faudrait laisser l’enjeu de côté, pour privilégier la correction des gestes et du placement sur le terrain. Si je comprends bien cette année il y a de l’enjeu, est-ce que tu as changé de point de vue ? Thierry : Pas du tout ! L’enjeu ne veut pas dire qu’il faut gagner à tout prix, au contraire ce doit être un moteur de travail, et le rôle de l’éducateur consiste à ne pas être un simple spectateur, voire supporter de son équipe, mais plutôt un correcteur et un observateur. C’est pour cette raison que le football d’animation est une étape essentielle dans la vie d’un footballeur, c’est un peu comme les premiers pas d’un enfant qui lui permettront de parcourir

le monde quand il sera adulte, pour le football c’est un peu la même chose, ils apprennent les gestes et les règles de ce sport et cela leur servira toute leur carrière.

Balopié : Autre chose? Thierry : Je profite de mon passage sur Balopié pour dire aux enfants qu’ils ont raison de faire du sport, que c’est bon pour eux. Nous vivons une époque où le virtuel et

l’électronique nous enferment trop souvent, alors ils ont raison de pratiquer un sport d’extérieur et de rester au contact du réel et non du virtuel, de partenaires et d’adversaires. Balopié : Merci Thierry. Bonne chance pour cette fin de championnat ! (Interview du 22 février 2008)

« Cette année, nous découvrons cette compétition »

Debouts de gauche à droite: Thierry Torres (éducateur) ; Fabrice Modica, Aurélio Ferreira,

Armel Phuebo, Mathis Koukoui, Florian Laigle, Eric Andreu (dirigeant)- Accroupis de gauche à droite: Corentin Dejean, Ayoub Zekri, Benjamin Hannedouche, Olivier Andreu, Gustavo Castilla, Fabien Serret. - Absent : Florian Tétaud

« Ce qui leur a manqué, c’est un

peu d’expérience.»

« Je pense qu’on va pouvoir se sauver, mais ce sera dur. »

Page 11: Jean-balopie.jsc.pagesperso-orange.fr/balopie/mars08/balopie... · 2008. 4. 28. · A part le train-train quotidien, la JSC a connu deux évènements majeurs durant la période février/mars

Yohann GBEDO gardien de

but Yohann est

né le 28 août 1996 à Paris et il habite à

Cugnaux. Il va au collège de Cugnaux.

Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Yohann : Depuis que j’ai eu 7 ans. J’ai commencé en Débutants 2ème année à Cugnaux. Balopié : Pourquoi tu as choisi de faire du foot ? Yohann : Parce que mon père en faisait, quand j’habitais à Paris et que ça me plaît. Balopié : Un petit mot sur ton équipe. Yohann : Ça va, on joue bien.

(Suite page 12)

Pierre MENDIBOURE Milieu gauche

offensif Pierre est né le 17

août 1996 à San Sebastian en Espagne. Il est Franco Espagnol. Il habite à Cugnaux. Il va au collège

Montesquieu de Cugnaux. Balopié : Pierre, peux-tu nous expliquer ta double nationalité ? Pierre : Je suis né de père français et de mère espagnole. Toute ma famille est espagnole, excepté mon père qui est né à Pau. Je suis très heureux d’être les deux. Pour moi, c’est une fierté ! Balopié : Depuis quand joues-tu au football ? Pierre : J’y joue depuis mes 7 ans. J’ai commencé à jouer en Poussins 1 à Cugnaux. Balopié : Parle-nous un peu de l’équipe. Pierre : Je trouve que c’est une bonne équipe. On a un bon esprit, on ne se dispute pas les uns les autres, enfin, pas beaucoup. C’est vraiment très bien, sauf qu’ensemble, parfois, on ne fait pas très bien les choses sur le terrain. Je pense que si on s’appliquait un peu plus on pourrait arriver à un niveau satisfaisant. Quand un joueur fait une erreur tout le monde

l’engueule. Ils ne comprennent pas qu’une erreur de joueur, c’est une erreur de l’équipe. Donc, dès la première erreur, tout le monde s’engueule et c’est fini ! Mais, ça va s’arranger. Avec les encouragements de l’entraîneur, ça va s’arranger, c’est sûr. Balopié : Et autour du terrain, on vous encourage ? Pierre : Oui beaucoup. Ils croient en nous et l’entraîneur aussi ! Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot ? Pierre : J’ai choisi ce sport parce que je

voyais Ronaldinho et Ronaldo à la télé, je voyais aussi Zidane. Ça m’a donné très envie. Et puis, je jouais avec mon père qui a joué à Epinal, pas en professionnel, mais il a beaucoup joué. Comme mon père faisait du foot, j’ai dit que je ferai comme mon père et, comme j’habite Cugnaux, je me suis inscrit à Cugnaux. Le foot, ça me plaît beaucoup, c’est ma passion ! Balopié : Tu joues à quel poste ? Pierre : Milieu gauche offensif ou attaquant gauche. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de vos résultats ? Pierre : On ne peut pas dire que ce soit géééénial, mais quand on perd, généralement, on a quand même joué, on n’a pas baissé la tête, on est resté solides. Mais quand on gagne, ce qui nous arrive parfois, on est très contents. Balopié : Muchas gracias, Pedro ! (Interview du 4 mars 2008)

Clarice MOULIN

milieu défensif

Clarice est né le 27 octobre 1996 à

Toulouse. Il habite à Villeneuve. Il va au

collège de Villeneuve. Balopié : Depuis quand joues-tu au football ? Clarice : Depuis mes 6 ans.

J’ai commencé à Villeneuve en Débutants. J’y suis resté en Poussins et en Benjamins 1. Je suis venu cette année jouer à Cugnaux. Balopié : Pourquoi tu es venu à Cugnaux ? Clarice : Parce que Villeneuve ça dégénérait un peu et, Cugnaux,

j’aimais bien le club. A Cugnaux, il y a de très bons joueurs et il y a une très bonne ambiance. Balopié : Pourquoi avoir choisi le foot comme sport ? Clarice : J’ai toujours aimé

jouer avec mes pieds et il n’y a que le foot pour faire ça. Il faut dire aussi que mon père a fait du foot et moi, ça m’a passionné. Lui, il aurait préféré que je fasse du tennis ou quelque chose comme ça, mais, moi, j’ai choisi le foot. Balopié : Quel est ton poste ? Clarice : Je joue milieu défensif. Balopié : Un mot sur ton équipe. Clarice : Il y a une très bonne ambiance, on s’amuse bien. On ne se dispute pas trop.

Balopié : Que penses-tu de vos résultats ? Clarice : Ils sont moyens. Balopié : Quand vous perdez, qu’est-ce que ça te fait ? Clarice : Je suis un peu dégoûté parce que je n’aime

pas perdre, c’est vrai, mais il faut accepter. Balopié : Et quand tu as gagné ? Clarice : Là, je

fais la fête ! Balopié : C’est bien normal ! Merci Clarice. (Interview du 4 mars 2008)

Romain SANCHEZ

milieu de terrain

Romain est né le 23 octobre

1996 à Toulouse.

Balopié : Depuis combien de temps joues-tu au football ? Romain : Je joue au foot, depuis Poussins deuxième année, à

Cugnaux où j’ai commencé avec Valério. Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot ? Romain : J’ai choisi le foot car c‘est ma passion. Je regardais les matchs à la télé et ça m’a donné envie. Balopié : À quel poste tu joues ? Romain : Je joue milieu de terrain car j’aime bien courir. Balopié : Un mot sur le championnat. Romain : On perd souvent mais l’ambiance est bonne, on marque pour

sauver l’honneur. Parfois, on est découragés, mais après, ça passe. Pour moi, ce qui est important, c’est la manière

de jouer et quand on fait de belles actions. C’est encore mieux quand on marque, mais il ne faut pas prendre de but, alors il faut s’aider et être tous ensemble. Balopié : Un dernier mot ? Romain : Il me tarde de jouer en moins de 13 ans sur un grand terrain

car il faudra courir vite ... Balopié : Encore un peu de patience, c’est pour bientôt ! Merci Romain. (Interview du 24 mars 2008)

Diego SANCHEZ dirigeant

« L’équipe progresse, à chaque sortie, malgré les défaites. »

Balopié : Bonjour Diego, peux-tu te présenter rapidement ? Diego : J’ai 42 ans, père de 3 enfants, je suis directeur régional chez Europcar. Je suis le papa d’un joueur de

l’équipe B des Benjamins 2ème année, je donne un coup de main tous les samedis à l’entraîneur pour mieux encadrer ces jeunes. Balopié : As-tu pratiqué du football ? Où ? Quand ?... Diego : Oui, j’ai joué au foot depuis tout petit, j’ai débuté en Poussins à Blagnac, puis j’ai joué quelques saisons au Toulouse Fontaines, à l’ époque c’était la quatrième et troisième Division, puis dans d’autres clubs de la région comme

Colomiers, ST Alban … J’ai même failli jouer à Cugnaux. Balopié : Ton impression sur l’équipe et sur ses performances.

Diego : L’équipe progresse à chaque sortie malgré les défaites. Mais c’est, à chaque fois, le même scénario, de bonnes entames puis l’équipe se désunit

et finit par craquer en fin de match. Balopié : Autre chose ? Diego : Cugnaux est un bon club de jeunes et a toujours eu bonne réputation. Le foot est un virus qui s’attrape très jeune et dont on guérit difficilement ! Longue vie à la J.S.C ! Balopié : Merci Diego ! (Interview du 24 mars 2008)

« J’ai même failli jouer à Cugnaux.»

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David BOUIN éducateur

« Ce qui m’attire dans cette catégorie, c’est une

autre manière de travailler. »

Balopié : Bonjour David, c’est la deuxième année que tu es chez les Benjamins. Avant de nous parler de ton équipe, est-ce que tu peux te présenter rapidement ? David : En quelques mots ! J’ai suivi les Débutants quelques années, après j’ai arrêté pour reprendre avec les Benjamins, l’année

dernière, en tant qu’éducateur et, là, c’est ma deuxième saison dans cette catégorie. Balopié : C’est une catégorie qui a l’air de te convenir plutôt que celle des Débutants ou celle des Poussins, chez les jeunes. Pourquoi ? David : En effet, je suis très content de m’occuper des Benjamins. Ce qui m’attire dans cette catégorie, c’est une autre manière de travailler. J’ai le goût d’apprendre toutes les techniques. Ça me permet d’évoluer dans mon cursus sportif. Comme je n’ai jamais joué au foot, j’en apprends tous les jours. Tout ce travail me permet d’enrichir mes connaissances pour ensuite passer les diplômes d’éducateur. L’année prochaine, j’aimerais continuer dans cette catégorie. Balopié : Est-ce que tu as déjà des Diplômes ? David : Oui. Je suis détenteur du diplôme d’Animateur que l’on obtient après six soirées de formation. Cette année, je me suis inscrit pour le diplôme d’Initiateur 1, formation qui aura lieu très prochainement. Balopié : Parle-moi, maintenant, de ton équipe. David : J’ai en charge l’équipe des Benjamins B qui sont en 2ème année. Elle est constituée d’une très grande partie de joueurs que j’avais l’année dernière, avec quelques nouveaux, notamment des premières années, étant donné que quelques-uns ont arrêté pour de multiples raisons. Balopié : Quel est le bilan à ce moment de la saison ? David : Ils jouent au ballon, mais ils manquent de confiance en eux. Dès qu’on prend un but, ils baissent les

bras et voilà… J’avais déjà ce problème l’année dernière. Certains y arrivent plus que d’autres, mais il y a encore beaucoup de travail à faire. Aux entraînements, on n’entend pas un mot, ils font ce qu’on leur demande, mais ce qu’on fait à l’entraînement n’est pas reproduit en match. On commet de grosses erreurs qu’on paye cash, comme on dit. Au niveau des résultats, je ne préfère pas en parler parce qu’on n’a pas encore gagné 1 point. On est dans un championnat très dur. Balopié : Tu as l’air très déçu. David : Un peu, oui ! Surtout cette année. Et quand ça ne va pas, on se remet en question, on réfléchit pour savoir d’où vient le problème. J’en ai discuté avec mon staff technique qui m’a bien épaulé. On m’a dit que les résultats étaient là, qu’on n’y pouvait rien et que la saison prochaine serait meilleure. Balopié : L’ambiance s’en ressent-elle ? David : Non, de ce côté, ça va ! Dans l’ensemble, il règne une bonne ambiance, même si, à moment donné, il a fallu remettre un peu les

choses en place. C’est inévitable, quand on vit une situation aussi difficile. Balopié : Autre chose ? David : Là, c’est la 2ème phase qui commence. C’est la reprise. Ils sont en pleine forme. On va voir ce que ça va donner. Balopié : Tu as l’air optimiste, malgré tout ! David : Ah oui, moi, je reste toujours positif, toujours,

toujours. J’arrive aux matchs avec le sourire et, même après les matchs, je repars avec le sourire. De toute façon on ne va pas se morfondre. Balopié : Merci David. On te souhaite une fin de saison meilleure que le début (interview du 3 mars 2008)

c’est rare à Cugnaux! Comment tu la trouves ? Louis : Elle est forte et je trouve qu’elle nous porte chance parce que depuis le moment où elle est venue jouer avec nous, on a gagné Castanet. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de l’équipe ? Louis : On a eu un début de championnat difficile parce qu’on n’était pas habitués à jouer ensemble à cause de quelques changements. Mais, après notre discussion avec Thierry, notre entraîneur, juste avant le match contre Castanet, ça a fait un déclic et on s’est mis à mieux jouer. On a donc gagné Castanet, 5 à 1, et récemment, St Jo, 2 à 1. Balopié : Qu’est-ce qui est important pour toi dans un match ? Louis : L’important, c’est de jouer collectif et d’avoir l’esprit d’équipe, et, bien sûr, de marquer des buts. Balopié : Merci Louis. (Interview du 11 mars)

« Ils jouent au ballon, mais ils manquent de confiance en eux. »

Debouts de gauche à droite: Alexandre Coracin, Florian Tetaud, Lucie Hernandez, Clarisse Moulin, Quentin Pradelles, Yohan Gbedo, Maxime Nogaro, David Bouin (Educateur). Accroupis de gauche à droite: Pierre Mendiboure, Alessandro Mattana, Romain Sanchez, Yacine Kaouah, Zacharia Kraghel.

« Pour moi ce qui est important, c’est la manière de jouer et quand on fait de belles actions.»

« A Cugnaux, il y a de très bons joueurs et il y a une très bonne ambiance. »

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Baptiste GAMARD

Baptiste est né le 13 juin 1996 à Toulouse, il

habite Cugnaux et étudie au Collège Montesquieu de

Cugnaux. Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Baptiste : C’est ma première année. Avant, j’étais dans un petit village dans les Alpes pas très loin de Grenoble où il n’y avait pas de club. Je suis arrivé cette année à Cugnaux et je me suis tout de suite inscrit au club de foot. Balopié : Pourquoi le foot ? Baptiste : Parce que j’aime bien ce sport et, ce qui est bien, c’est qu’on

peut jouer collectif. Balopié : C’est donc la première année que tu joues. Ce n’est pas trop dur de jouer contre des adversaires qui ont le plus souvent près de 5 ans de football ? Baptiste : Non, ça va. Petit à petit, j’apprends beaucoup de choses.

Balopié : Tu joues à quel poste ? Baptiste : Défenseur. Balopié : Parle-moi un petit peu de ton équipe. Baptiste : On se soutient bien. On joue bien collectif, mais, malheureusement, on ne fait pas de très bons résultats en Championnat. Balopié : A quoi sont dus ces mauvais résultats ?

Baptiste : C’est qu’on a peur du ballon, on ne met pas la tête. On attend qu’il rebondisse et tout… Balopié : Et les parents ? Baptiste : Ils nous encouragent autour du terrain. Quand on perd, ils ne râlent pas. Pour eux, le principal c’est que l’on se soit amusés. Balopié : Vous faites deux entraînements par semaine. Ce n’est pas trop dur ? Baptiste : Non, parce qu’aux entraînements, je m’amuse bien.

Balopié : Comment tu trouves cette première année au club ? Baptiste : Ça se passe bien et je me suis fait des amis dans

le club. Balopié : Merci Baptiste et bienvenue au club. (Interview du 4 mars 2008)

Nohé MANOUT milieu central ou attaquant Nohé est né le 15 février 1997 à Toulouse. Il habite à Cugnaux. Il est à l’école Jean Jaurès de

Cugnaux. Balopié : Depuis quand tu joues au football ? Nohé : Cette année, c’est ma

première saison à Cugnaux. Mais, j’ai commencé à jouer au TAC en Débutants 1. Balopié : Pourquoi avoir choisi le foot ? Nohé : J’aime bien ce sport parce que c’est un jeu collectif. Mon père, quand il était petit, il en faisait. Et voilà ! Balopié : A quel poste tu joues ? Nohé : Milieu central ou attaquant. Balopié : Tu as marqué beaucoup de buts ? Nohé : 4 ou 5 !

Balopié : Tu joues avec des filles, qu’est-ce que tu en penses ? Nohé : Elles sont bien. Elles sont fortes ! Balopié : Comment tu trouves l’équipe ? Nohé : J’aime bien notre équipe. On ne s’engueule pas. Quand on perd la balle on s’encourage pour la récupérer. Balopié : Ce championnat, il n’est pas trop dur ? Nohé : Si, mais, quand même, on a eu une petite vengeance contre

le Mirail. Quand on a joué chez eux, on a pris 13 à 3. Et, quand on les à reçus à Cugnaux, on a fait match nul 2 à

2. On était très contents. Sinon, en championnat, on a eu des défaites mais pas de grosses, grosses défaites. Balopié : Merci Nohé et bienvenue à Cugnaux. (Interview du 4 mars 2008)

Manon LASSALLE défenseuse

Manon est née le 25

janvier 1997 à Toulouse et habite à Cugnaux.

Elle va l’école Jean Jaurès de Cugnaux.

Balopié : Depuis quand tu joues au football ? Manon : Ça fait depuis un an. Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot, ce qui est rare pour une fille ? Manon : J’aimais bien ce sport, mon père en faisait et je jouais

pendant les récrés à l’école. Alors, j’ai eu envie d’en faire en club. Balopié : Ce qui est rare en football aussi, c’est d’avoir une éducatrice et non un éducateur. Qu’est-ce que tu penses de ton éducatrice ? Manon : Elle est gentille. Elle nous apprend plein de choses. Quand on perd, elle nous soutient ! Balopié : Parle-moi un peu de ton équipe. Manon : On a de bons attaquants. On a une bonne défense. Il y a de bons milieux. Le goal est bon aussi. On fait beaucoup de passes, mais il faudrait qu’on ait moins peur de la balle, parce qu’au lieu de mettre la tête, on lève le pied pour l’arrêter et Naïssa n’est pas trop d’accord. Balopié : A quel poste tu joues ? Manon : En défense droite. Balopié : Vous ne vous disputez

jamais ? Manon : D’une manière générale, l’ambiance est bonne. Il nous arrive très rarement de nous disputer et, si ça arrive, Naïssa nous dit de ne pas nous crier dessus et de continuer à jouer. Balopié : Un mot sur le championnat. Manon : Je n’en suis pas très satisfaite parce qu’on perd plus de matchs qu’on en gagne. On a dû en gagner 5 ou 6. C’est un championnat difficile.

Balopié : Est-ce que le résultat c’est important pour toi ? Manon : Non, ce qui est important, c’est d’être solidaires, de s’entendre et de bien jouer. Balopié : Vous n’êtes, je crois, que trois filles dans l’équipe, ce n’est pas beaucoup. Tu n’as pas pu faire venir quelques copines ? Manon : Non, elles préfèrent aller faire de la danse. Balopié : Merci et bravo Manon de représenter le football féminin au club de Cugnaux. (Interview du 4 mars 2008)

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Naïssa SIDIBE éducatrice

« J’espère pouvoir arriver à monter le projet d’une équipe

complètement féminine, ce pour quoi je suis là, à l’origine. »

Balopié : Bonjour Naïssa, peux-tu te présenter rapidement ? Naïssa : Je m’appelle Naïssa Sidibe. J’entraîne l’équipe C des Benjamins de la JSC. J’ai obtenu ma licence de Droit l’année dernière et je fais une

formation complémentaire en psychologie pour travailler dans la psychologie criminelle. A coté, je travaille au collège de Cugnaux en tant qu’assistante d’éducation. Balopié : As-tu pratiqué le football ? Naïssa : Je joue au foot depuis l’âge de 13 ans. J’ai débuté en Seniors à l’AC Frouzins où une équipe de 16 ans avait été montée. J’ai continué en Seniors au FC Eperon en division 1 sur l’île de la Réunion. Je joue depuis 3 ans à l’ES St Simon en Seniors. Balopié : Depuis combien de temps es-tu éducatrice à la JSC et est-ce que tu l’as été ailleurs ? Naïssa : J’entraîne à la JSC depuis le mois de septembre et c’est ma première expérience dans ce domaine. Balopié : Peux-tu nous présenter ton équipe ? Naïssa : Les petits et petites ont entre 10 et 11 ans. C’est une équipe mixte comprenant notamment 3 filles. L’ambiance y est agréable grâce à leur soif d’apprendre. Ils sont très à l’écoute et travailleurs. Ils ont beaucoup de qualités individuelles mais parfois du mal à jouer en groupe, malgré de récents gros progrès. Leur principal défaut est le placement sur le terrain et la lecture de jeu, mais ils ont encore un potentiel énorme à développer. Balopié : Peux-tu nous dire un mot du « championnat » dans lequel vous êtes engagés? Naïssa : Nous sommes engagés en Promotion secteur Sud. Nos résultats sont variables selon les adversaires.

Parfois des scores serrés, d’autres plus étendus mais je n’accorde pas tellement d’importance aux résultats en soi. Je sais que c’est quelque chose d’important pour eux, mais je cherche surtout à leur inculquer des valeurs, autant sportives que courantes, de la vie de tous les jours. Je ne suis pas là que pour l’intérêt du ballon. Je travaille beaucoup sur le côté éducatif et j’espère leur être utile. Balopié : Peux-tu me dire ce que tu penses du football d’animation et du passage du foot à 5 au 7 puis au 9 ? Naïssa : Je n’ai pas beaucoup d’expérience sur le foot à 5. J’ai moi-même joué à 7, quand j’étais plus jeune. Je pense que c’est une évolution un peu artificielle des choses, mais ça permet aux joueurs de prendre des repères sur des terrains de plus en plus grands en surface, dans la perspective finale du jeu à 11. Concernant ce football, je le conçois, comme il est appelé, comme de l’animation. Je ne veux pas former de petits champions, je suis là pour que la pratique de ce sport leur plaise et qu’ils aient envie de revenir à chaque entraînement. Mon but est de leur apporter de la technique, bien sûr, mais aussi, beaucoup de mental et d’esprit car c’est à leur âge que beaucoup se joue. Balopié : Autre chose ? Naïssa : J’espère pouvoir arriver à monter le projet d’une équipe complètement féminine, ce pour quoi je suis là, à l’origine. Pour cela, il va falloir se mobiliser car il n’est pas

facile de trouver des petites qui commencent le football à cet âge là. Je ne désespère pas… Balopié : Merci Naïssa. On compte sur toi pour cette équipe féminine tant espérée. (Interview du 15 février 2008)

« Ils ont encore un potentiel énorme à développer. »

Debouts de gauche à droite : Naïssa Sidibé (Educatrice) , Yohann Gbedo, Jérémy Rocrelle, Sacha Taborda, Pierrick Punsola, Dorine St Sernin, Florian Mycon. Accroupis de gauche à droite : Manon Lassalle, Arno Manset, Baptiste Gambard, Mathilde Bras, Cyril Moineau, Nohé Manout.

(Suite de la page 11) Yohann GBEDO

Balopié : Tu es sûr ? Parce que j’ai entendu tout le contraire ! Yohann : C’est vrai, les résultats ne sont pas bons. On a pratiquement perdu tous les matchs. Malgré tout, on se soutient, même si des fois on s’engueule. Balopié : Comment tu expliques ces mauvais résultats ? Yohann : Les équipes que l’on rencontre ne sont pas forcément meilleures que

nous. Nous, on n’est pas assez collectifs. On ne fait pas de bonnes passes, puis on a peur du ballon, dès qu’il s’agit de faire une tête. Si on perd les matchs, c’est à cause de nous,

ce n’est pas parce que les autres sont plus forts. Balopié : Tu joues à quel poste ? Yohann : Je joue soit gardien soit attaquant. Mais cette année, je n’ai pratiquement joué que gardien. Balopié : Est-ce tu vas aux entraînements des gardiens le mercredi ? Yohann : Oui. C’est bien. Ils nous apprennent beaucoup de choses, comment attraper une balle, comment se déplacer et comment relancer une balle. Grâce à ces séances spécifiques pour les gardiens, je pense que j’ai fait beaucoup de progrès. Balopié : C’est bien Yohann, il faut continuer. (Interview du 4 mars 2008)

« Grâce à ces séances spécifiques pour les gardiens, je pense que j’ai fait beaucoup de

progrès. »

« Ce qui est important, c’est d’être solidaires, de s’entendre et de

bien jouer. »

« Quand on perd la balle on s’encourage pour la récupérer. »

« …on a peur du ballon, on ne met pas la tête. »

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Ramiz ECHERSLEY attaquant

Ramiz est né le 11 janvier 1997 à Besançon.

Il habite à Cugnaux. Balopié : Depuis quand tu joues au foot-ball ? Ramiz : C’est la première année que je joue au foot. Balopié : Pourquoi tu as décidé de faire du foot cette année ? Ramiz : Mon papa est anglais et j’ai vu qu’en Angleterre, ils jouaient bien au foot, c’est ce qui m’a donné envie de jouer. Mon équipe préférée, c’est Manchester. Mes joueurs préfé-rés, c’est Cristiano Ronaldo et Wayne Rooney. Balopié : A quel poste tu joues ? Ramiz : Attaquant gauche, des fois en pointe. J’essaie de faire comme Ronaldo, avec ses passements de jambe. Balopié : Est-ce que tu as marqué beaucoup de buts ? Ramiz : 11 buts ! Balopié : Qu’est-ce que tu penses de ton équipe ? Ramiz : C’est une bonne équipe. Loïc joue avec moi en atta-que, mais, des fois, il joue perso. Balopié : Et ce championnat ? Tu as joué contre Balma ? Ramiz : Oui. C’était dur. On n’arrivait pas à marquer. Moi, je dribblais, mais je n’arrivais pas à marquer. Sur un coup franc, j’ai mis un retourné et j’ai raté les buts. Balopié : Je crois tu as 2 autres frères qui jouent au foot à Cugnaux. Ramiz : Oui. Il y a Elvis qui est très fort, plus fort que moi. Il joue en Poussins 2. Il joue milieu. Des fois, il est perso. Mon autre frère, James, joue en Débutants. Il est bon. Il joue par-tout, goal, arrière ou attaquant. Balopié : Tu commences à peine à jouer au foot et tu ren-contres des joueurs qui jouent depuis longtemps. Ce n’est pas trop dur ? Ramiz : Oui, mais je les dribble ! J’ai peut-être commencé à jouer cette année, mais avant, je jouais beaucoup partout où je pouvais et aussi à l’école. J’ai appris comme ça. Balopié : Mais, tu sais que beaucoup ont appris comme ça ! Merci Ramiz. (Interview du 5 mars 2008)

Damien PATE défenseur gauche

Damien est né le 1 er juin 1997 à Toulouse. Il habite à Cugnaux.

Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Damien : J’ai commencé à jouer en Débutants 1ère année à Cugnaux. Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot ? Damien : Parce que, depuis tout petit, je jouais au ballon au pied et que je suis fan de Cristiano Ronaldo. Balopié : A quel poste joues-tu ? Damien : Je joue parfois défenseur gauche et parfois gardien. Je joue le plus souvent défenseur gauche. Balopié : Qu’est-ce qui te plaît au poste de gardien ? Damien : C’est qu’on arrête les buts et qu’on ne doit pas courir partout. C’est

moins fatigant. Balopié : Qu’est-ce que tu dois faire en tant que défenseur ? Damien : C’est de récupérer les ballons et les passer aux autres qui sont sur les côtés. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de ton équipe ?

Damien : Je trouve qu’on joue bien. Il y en a certains qui râlent, mais, quand même on s’entend bien. Quand on perd, il y en a qui pleurent et d’autres non. Quand on gagne tout le monde est content. Balopié : Du côté des résultats qu’est-ce que ça vaut ? Damien : C’est moyen. On a dû gagner 6 ou 7 matchs. Balopié : Qu’est-ce qui est important pour toi dans un match ?

Damien : C’est de m’amuser ! C’est aussi de bien jouer. Mais, si on perd, ça ne me fait rien du tout. Balopié : Comment tu trouves ton éducateur ? Damien : Je trouve qu’il est sympa, qu’il entraîne bien. Avant chaque entraînement, il nous fait faire des jongles pour améliorer notre conduite de balle et les contrôles de ballon. Balopié : Quelle est l’équipe qui vous a posé le plus de problèmes ? Damien : C’était Balma ! On a perdu 19 à 0. Mais je crois qu’ils étaient 2ème année. (Interview du 5 mars 2008)

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Pascal TROALEN éducateur

« …un match perdu peut être un bon apprentissage

sur le mental… » Balopié : Nouvel éducateur chez les Benjamins, peux-tu te présenter très rapidement ? Pascal : J’ai commencé à m’occuper de football à Tournefeuille quand j’y ai inscrit mon fils. Il y avait un manque d’éducateurs et je me suis donc retrouvé éducateur. J’ai pris les choses très au sérieux

puisque j’ai passé le diplôme d’Initiateur 1. J’ai donc fait 3 ans à Tournefeuille, deux années en Débutants et une année en Benjamins. J’ai choisi de changer de club parce que j’avais une bonne image de Cugnaux. J’avais été impressionné par le Super Plateau Débutants « Cédric Queste » que j’avais trouvé très bien organisé et très sympa. Comme l’ambiance n’était pas terrible à Tournefeuille, j’ai décidé de venir à Cugnaux et je ne le regrette pas parce que ça se passe très, très bien. Balopié : Un mot sur le « championnat ». Pascal : On joue en poule C. Le début de l’année s’est plutôt bien passé, on a terminé premiers de notre première poule, puis on a terminé seconds de la deuxième poule et là, par contre, on est tombés dans une poule très difficile où on a pris pas mal de cartons. Il est question que cette poule soit refaite parce que c’est un petit peu déséquilibré. Balopié : Peux-tu nous dire un mot sur ton équipe ? Pascal : Ce sont des joueurs première année. Ils sont gentils, ils sont appliqués. Dans l’ensemble, ça se passe bien. Il y a une bonne ambiance, ils ont envie de jouer. Dans l’équipe, j’ai des joueurs qui débutent et qui n’ont jamais joué au foot. Donc, là, parfois, c’est un peu difficile, mais bon, dans l’ensemble, ils s’accrochent, ils ont envie de jouer, ils sont motivés. Balopié : Est-ce que l’esprit de la championite les a gagnés ? Pascal : Je dirais qu’ils font trop attention au résultat, c’est-à-dire que, quand ils ne gagnent pas, certains se mettent à pleurer. Ils perdent confiance. Ils sont très

compétiteurs, le résultat est très important pour eux. Malheureusement, ce que ça engendre, c’est que, quand ils dominent, quand ils rencontrent une équipe plus faible ou du même niveau, ça se passe très bien, sinon, par contre face à une équipe un peu plus forte, ils se démobilisent, ils n’arrivent pas à s’accrocher. Ils manquent d’un peu de mental, quoi. Balopié : Qu’est-ce qui est important pour toi dans le match ? Pascal : Moi, je pense qu’avant tout les enfants sont là pour apprendre. Même un match perdu, on y apprend des choses. Parce que, justement, si on tombe sur une équipe plus forte, moi, je leur dis souvent, considérez ça comme une attaque/défense, c’est-à-dire qu’il faut « bétonner », qu’il faut tenir et essayer de récupérer un maximum de ballons pour déclencher des contres etc… Moi, ce que je veux avant tout, c’est qu’ils apprennent le foot, techniquement et mentalement. Et, donc, un match perdu peut être un bon apprentissage sur le mental justement, en tenant bon contre une équipe plus difficile. Je préfère qu’ils perdent un match en mettant un beau but sur un contre qui montrera qu’ils ont de la volonté, plutôt que le résultat. Balopié : Quelle est l’ambiance autour de l’équipe? Pascal : C’est impeccable. Au niveau des enfants il y a, parfois, quelques petites tensions. Par exemple, dans la dernière période, ils ont perdu certains matchs, alors, les défenseurs, qui jouent bien, ont tendance à reprocher aux attaquants de ne pas marquer. Mais rien de bien méchant !

Dans l’ensemble, il y a un bon état d’esprit dans l’équipe. Quant aux parents, ils sont adorables ! Ils gardent leur distance, ils ne se mêlent pas de technique, ils donnent un coup de main pour le transport, les maillots, les feuilles de match etc… De ce côté, tout va bien. Balopié : Merci Pascal et bienvenue à la JSC. (Interview du 4 mars 2008)

« Je pense qu’avant tout les enfants sont là

pour apprendre. »

Debouts de gauche à droite : Pascal Troalen (Educateur) , Nicolas Cardonnel, Damien Paté, Sofian Drif, Ramiz Eckersley, Gaël Fontaine. Accroupis de gauche à droite : Walid Maaza, Quentin Lenfant, William Dintillac, Loïc Mareau, Théo Artigue.

Quentin LENFANT milieu droit

Quentin est né le 28 octobre 1997 à Toulouse et il habite à Cugnaux. Il va à l’école Jean Jaurès

de Cugnaux. Balopié : Depuis combien de temps tu joues au foot ? Quentin : C’est ma première année. J’avais des copains de l’école qui jouaient au foot au club et ça m’a donné envie. Balopié : Et pourquoi si tard ?

Quentin : Parce que je faisais du karaté et, maintenant, je fais du foot en plus. Avant d’en faire, je ne voyais pas trop de

matchs à la télé et il y en avait pas beaucoup autour de moi qui jouaient au foot. Alors, je n’ai pas eu l’idée de faire du foot. Balopié : A quel poste tu joues ? Quentin : Milieu droit. Balopié : Qu’est-ce qu’on te

demande de faire en tant que milieu ? Quentin : Je dois accélérer sur les côtés pour centrer. Je dois faire des passes. Balopié : C’est la première année que tu joues. Ce n’est pas trop dur ? Quentin : Non, parce que je joue tout le temps à l’école. Puis, à la télé, je vois des dribbles et j’essaie de faire pareil. Balopié : On m’a dit que tu avais fait beaucoup de progrès. C’est vrai ? Quentin : Oui, parce que j’écoute bien, je ne râle pas et je m’applique. Balopié : Qu’est-ce que tu

penses de l’équipe ? Quentin : Elle joue un petit peu collectif, mais, quand ils perdent des matchs, ils râlent tout le temps. Là, on perd beaucoup de matchs parce qu’on était dans une mauvaise poule et ils râlent beaucoup. Balopié : Et l’entraîneur ? Quentin : Il est très bien et il entraîne bien. Mais, il y en a qui disent qu’il n’est pas trop bien, mais c’est parce qu’ils n’écoutent pas, alors… Balopié : Merci Quentin. (Interview du 5 mars 2008)

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Hugo LASSERRE

milieu central Hugo est né le 29

octobre 1997 à Toulouse. Il habite à

Cugnaux. Balopié : Depuis quand

tu joues au foot ? Hugo : J’ai commencé en Poussinets à Cugnaux. Ça fait ma sixième année. Balopié : Pourquoi tu as choisi le foot ? Hugo : Parce que c’est un sport collectif.

Marquer des buts, cette idée me plaisait et tout petit j’aimais jouer avec un ballon et au pied. C’est pour tout ça que j’ai choisi le foot. Voilà ! Balopié : À quel poste tu joues ? Hugo : Milieu central et parfois milieu défensif. Balopié : Qu’est-ce que tu dois faire à ce poste ? Hugo : Je dois faire des passes sur les côtés, au milieu droit, au milieu gauche pour qu’ils débordent et centrent ou profiter d’une occasion de but. Si on se fait prendre la balle, il me faut redescendre pour

défendre et organiser la défense. Balopié : Tu dois courir beaucoup. Hugo : Oh oui et, des fois, j’ai un peu soif et j’ai la gorge sèche! Balopié : Comment tu trouves l’équipe ? Hugo : Elle est très bonne, elle est solidaire. Il y a une très bonne entente.

Enfin, des fois, on s’engueule un peu, mais moi personnellement, je n’engueule personne. Balopié : Et les parents ? Hugo : Les parents sont de bons supporters. Ils nous préviennent quand quelque

chose ne va pas, par exemple quand on regarde le goal qui dégage au lieu de

regarder le ballon. Sinon, au bord de la touche, ils rigolent, ils discutent tout en regardant le match. Balopié : L’entraîneur ? Hugo : Il est excellent. Il nous entraîne bien. Il est gentil, mais si on fait trop les idiots, ce qui arrive, évidemment on a une pastille et c’est normal. Balopié : Qu’est-ce que c’est une pastille ? Hugo : Des pastilles, c’est des avertissements. Il y a plusieurs couleurs. Si on a trop de pastilles, il peut y avoir convocation des parents. Balopié : Merci Hugo et bonne fin de saison… sans pastilles ! (Interview du 7 mars 2008)

Yohan BATTUT défenseur central

Yohan est né le 2 janvier 1997 à Albi. Il

habite à Cugnaux. Il va à l’école Christian Blanc à Cugnaux.

Balopié : Depuis quand tu joues au football ?

Yohan : Depuis 7 ans environ. J’ai commencé la première année en Poussinets. Je me rappelle qu’on essayait de tirer par dessus le filet. Balopié : Et tu y es arrivé ? Yohan : Oui, en fin d’année. Balopié : Pourquoi tu as choisi de jouer au foot ? Yohan : On est partis d’Albi pour venir à Toulouse. Dans mon immeuble, il y avait une personne qui était entraîneur au TFC. Souvent, je jouais avec lui et il m’a donné le goût du football. Mais, il y avait aussi mon cousin qui jouait au foot à Cugnaux et quand j’allais chez lui, on y jouait aussi. A force, j’ai voulu m’inscrire au foot. A Toulouse, ils ont trouvé que j’étais trop petit et, à Cugnaux, j’ai pu parce qu’on prenait les tout

petits. Balopié : Qu’est-ce que tu penses de ton équipe ? Yohan : Moi, je trouve qu’elle n’est pas mal, qu’elle est forte. On est solidaires… Bon, des fois, on s’engueule un petit peu, mais ce n’est pas très souvent. Balopié : Tu joues à quel poste ? Yohan : Je suis défenseur central. Balopié : Qui est Capitaine ? Yohan : Un peu tout le monde, ça tourne. Balopié : Qu’est-ce qu’on demande à un capitaine, en Benjamins ? Yohan : C’est à lui de parler. Il doit diriger l’équipe dans le match. Il doit montrer l’exemple.

Balopié : Un mot sur le championnat ? Yohan : Je pense comme Sébastien. La 1ère poule, très bien et la 2ème poule, ça a été dur. Balopié : Et pour la suite ?

Yohan : Je pense que si l’on s’entraîne bien, on va continuer à progresser et vers la fin de l’année, on va être prêts. Balopié : Autre chose ? Yohan : Oui, qu’il y a une bonne ambiance avec les parents. (Interview du 7 mars 2008)

Sébastien CHELLE

Sébastien est né le 23 septembre 1997 à Tou-louse. Il habite à Ville-neuve et va à l’école

Maurice Ravel de Ville-neuve.

Balopié : Depuis quand tu joues au foot ? Sébastien : J’ai commencé à jouer à Cugnaux en Débutants 1. J’habite à Ville-neuve, mais, je suis venu à Cugnaux parce qu’on m’avait dit que le foot à Cugnaux, c’était bien. Balopié : Pourquoi tu as choisi de faire du foot ? Sébastien : Ben, le football, c’est le sport que j’aimais bien. Tout le monde en parle. Mon père en faisait et comme il m’en parlait, c’est pour ça que j’ai eu envie d’en faire. Ce qui me plaît dans le foot, c’est de marquer, la joie, les équipiers, de s’entraîner avec tous les copains. Balopié : Parle-nous de ton équipe. Sébastien : C’est mes coéquipiers depuis deux ou trois ans. Il y a des nouveaux aussi. Ils sont gentils. L’équipe est bonne.

Balopié : Qu’est-ce que tu penses du « championnat ? Sébastien : Par contre, au niveau du cham-pionnat, on joue dans une poule difficile parce qu’on a terminé premiers de la 1ère poule qui était facile parce qu’on rencontrait des clubs qu’on connaissait, donc on connaissait bien leur technique. Après, on nous a mis dans une poule plus difficile et on n’a pas gagné grand-chose parce que, dans cette poule, on n’avait jamais rencontré des équipes comme le TFC et Colomiers, donc c’était plus difficile. Maintenant, on a encore changé de poule et on va voir si c’est plus facile. Balopié : Il vous arrive de vous disputer ? Sébastien : Oui, mais rarement. Quand quelqu’un fait une erreur, il arrive qu’un coé-quipier l’engueule, mais après, on se calme. On ne doit pas se disputer parce que, dans le

foot, on peut faire des erreurs et on a toujours des choses à ap-prendre. En plus, celui après qui on crie va être stressé et, à force, il va mal jouer. Sur le

terrain, il faut se serrer les coudes. Balopié : Autre chose ? Sébastien : J’espère qu’on va progresser et qu’on va bien continuer. Balopié : C’est tout ce que je vous souhaite. Merci Sébastien. (Interview du 7 mars 2008)

Cédric PENALVER éducateur

« J’espère qu’ils pourront défendre les couleurs de

la JSC en deuxième année, en propulsant

Cugnaux vers les devants de notre département. »

Balopié : Bonjour Cédric, tu as été joueur à Cugnaux et tu es, à présent, entraîneur des Benjamins 1ère année. Comment cela s’est-il fait? Cédric : En fin de saison dernière, je me suis proposé auprès de Geneviève Gau que je connaissais déjà

auparavant. J’ai vu qu’elle était très intéressée pour que je vienne aider la catégorie des Benjamins. Cette importance pour moi a été capitale, puisque je viens de rejoindre le club en tant qu’éducateur des Benjamins 1ère année. Actuellement, je passe mes diplômes d’entraîneur, «l’initiateur 1 ». Cette formation contribuera à augmenter mes capacités dans ce rôle d’éducateur. Balopié : Depuis que tu es en activité, qu’est-ce que tu en penses? Cédric : C’est la première fois que je coache une équipe. Jusqu’ à maintenant je n’étais qu’un joueur. Je comprends mes anciens entraîneurs qui disaient que c’était compliqué. Avant chaque entraînement, il faut préparer des exercices, le plus souvent différents, des exercices physiques, tactiques et techniques, avec ou sans ballon. Cela prend du temps, mais c’est une réelle passion pour moi et j’ai la chance d’avoir mes anciens coachs qui me donnent parfois des conseils. Geneviève et Thierry m’aident dans l’exploitation de mes ateliers. De plus, il est plus facile pour moi d’exercer ce rôle, puisque j’ai la chance de partager ces moments avec trois amis de mon ancienne catégorie des 18 ans, Arnaud Mounès, Julien Romon et Quentin De La Concha. Je dois avouer que, pour une première, il est très difficile de gérer le moment

des convocations pour le match du week-end, surtout quand il s’agit d’annoncer à un petit qu’il ne jouera pas avec moi pour diverses raisons. Je pense avoir su faire face. Balopié : Peux-tu nous dire un mot sur ton groupe ? Cédric : Je pense avoir un groupe de qualité, lorsque nous sommes au complet. Ce groupe promet pour l’avenir. Il y a déjà un esprit de travail pour pouvoir progresser, lorsqu’on voit comment jouent certains joueurs maintenant. Dommage que, la finition ne soit pas au rendez-vous en match, mais je persiste à dire que l’esprit est là. Les joueurs arrivent à montrer qu’ils savent jouer collectivement tout en gardant pour chacun leur petite individualité qui peut permettre de remporter un match. Mes joueurs ont réellement progressé. A chaque entraînement, ils se donnent à fond pour jouer le week-end car rappelons que mon groupe, au complet est composé de 17 joueurs environ et seulement 12 sont pris chaque samedi. Balopié : Autre chose ? Cédric : Je suis très heureux d’entraîner à Cugnaux et j’espère progresser dans mon nouveau rôle. Je pense que ce groupe de Benjamins 1ère année est un très bon groupe. J’espère qu’ils pourront défendre les couleurs de la JSC en deuxième année, en propulsant Cugnaux vers les devants

de notre département. Balopié : Merci Cédric ! Nous te souhaitons une longue carrière d’entraîneur ! (Interview du 26 mars 2008)

Debouts de gauche à droite : Cédric Penalver (éducateur) , Sacha Taborda, Jérémy Aurignac, Tristan Ara, Julien Pierre Lotti Viaud, Mickaël Bourez Collin, Romain Pedailles, Vincent Riera. Accroupis de gauche à droite : Anthony Agard, Hugo Lasserre, Aloïs Pruvost, Axel Ly, Salim Benahya.

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« Je comprends mes anciens entraîneurs qui disaient que c’était

compliqué. »

« Sur le terrain, il faut se serrer

les coudes.»

«Je me rappelle qu’on essayait de tirer par

dessus le filet.»

« Si on se fait prendre la balle, il me faut redescendre pour défendre et organiser

la défense.»

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Seniors 1 : Rien de nouveau dans ce championnat de CFA2 qui touche à sa fin. Des matchs engagés et difficiles, des équipes à la conquête du maintien et très peu d’écart entre elles. Tout de même, une place de mieux, la 14ème avec 7 victoires, 9 nuls et 11 défaites. Courage ! Il reste suffisamment de matchs. Seniors 2 : On note une 4ème place avec 9 victoires, 5 nuls et 5 défaites. Aucune défaite depuis le dernier bulletin météo. Il ne reste plus que trois matches, le maintien est assuré. Très bonne deuxième partie de championnat. Seniors 3 : Une place de gagnée, la 6ème avec 8 victoires, 2 nuls et 8 défaites. Des progrès et beaucoup plus de présence suite aux entraînements en commun avec la 2. Mais la montée ne sera pas pour cette année. Il reste encore 4 matchs pour grappiller quelques places. 18 ans A : Il reste encore 4 matchs avant

la fin du championnat. Le maintien est assuré avec une 5ème place, 9 victoires, 2 nuls et 7 défaites. Ne pas lâcher cette place de milieu de tableau. 18 ans B : Dernière ligne droite. Une 5ème place avec 7 victoires, 4 nuls et 4 défaites, à 4 points des trois 1ers ex aequo et à 1 point du 4ème. Il reste trois matchs contre les leaders pour espérer la montée. Toujours en course pour la Coupe Import Sport. Il faut y croire jusqu’au bout ! Les vétérans : Pas de changement majeur et de surprise pour des joueurs habitués à ce championnat. 15 ans A: A 3 matchs de la fin du championnat, il faudra un miracle pour se sauver ! Gagner les 3 derniers matchs contre le 1er, le 2ème et le 5ème, en espérant que les équipes qui sont devant nous perdent tout… Bravo tout de même pour les deux victoires consécutives contre des équipes du haut de tableau. 15 ans B: C’est fait, le maintien est assuré ! L’objectif étant atteint, on va maintenant essayer de finir le plus haut possible dans le classement et pourquoi

pas accrocher une 2ème place synonyme de montée ! 13 ans A : A deux journées de la fin, cette équipe, qui n’a pas été épargnée par les blessures et les absents, compte 1 point d’avance sur le premier relégable. Le match à Albias, le 3 mai, sera certainement décisif. 13 ans B : Le maintien est assuré ! Maintenant place au travail sans pression de résultat, afin de détacher un noyau pour la saison prochaine. 13 ans C : Ce 2ème championnat n’est

guère plus relevé que le premier. Les joueurs sont assidus et progressent. Du travail toujours du travail ! Benjamins A : A quelques journées de la fin, cette équipe flirte toujours avec la relégation ! Chaque match se joue à pas grand-chose alors tout reste possible. Accrochez vous ! Autres Benjamins, Poussins, Débutants et Poussinets : Pour ces catégories qui sont de solides fondations avec plus de 45 % de l’effectif total du club, seuls les progrès techniques

comptent. Pas de championite !

Seniors 2 Seniors 2 Seniors 2 18 ans B 18 ans B 18 ans B 13 ans C13 ans C13 ans C

VétéransVétéransVétérans 18 ans 18 ans 18 ans A A A 15 ans B15 ans B15 ans B

Seniors 3Seniors 3Seniors 3 13 ans B13 ans B13 ans B

13 ans A13 ans A13 ans A Benjamins ABenjamins ABenjamins A

Seniors 1Seniors 1Seniors 1 15 ans A15 ans A15 ans A

Période Période Période février février février --- mars mars mars 200200200888

Jean-Marc ROUSSEL Responsable

préformation et école de foot

par Yannick Lallement entraîneur 18 ans B

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(Suite de la page 9) Stage Benjamins et 13 ans qui est venue sur les 2 jours préparer les repas et servir nos stagiaires et que je remercie, en passant. Je pense que tous les enfants ont été contents de leur stage. Nous leur avons remis, en fin de stage, la photo du groupe en souvenir. Balopié : Qu’avez-vous décidé pour l’année prochaine ? Gérard : La question se pose. Est-ce que ça vaut le coup de partir sur deux stages au lieu d’un ? Notre problème, c’est que les Benjamins jouent à 9 et les 13 ans jouent à 11. Donc, je suppose que sur le plan technique ça doit poser problème. Mais Jean Marc Roussel, ici présent, pourra mieux en parler que moi. Donc, aujourd’hui rien n’est décidé, c’est en réflexion. On verra. Balopié : Alors justement, merci pour la

transition, Jean Marc, tu es le responsable du contenu du stage. Sur quel thème a-t-il été conçu ? Jean Marc : En effet, j’ai préparé la programmation des exercices de tout le stage. Le contenu a été basé sur le travail de l’année, au niveau des cycles. Pour le stage Benjamins, c’était les enchaînements, thème prioritaire de l’année et objectif de la catégorie. A l’issue de ces 2 années, il faut que les Benjamins soient capables d’enchaîner tous les gestes techniques du football. Pour les 13 ans, c’était le placement, déplacement et replacement, donc un

thème plus axé sur la tactique. Mais, comme on a regroupé ces deux catégories, on a mélangé un petit peu tout ça. De toute façon, les Benjamins vont passer en 13 ans l’année prochaine, ça

leur aura permis de découvrir un petit peu ces aspects du placement, déplacement et replacement, très important dans le football et, pour les 13 ans, ça a été l’occasion de voir où ils en étaient sur le plan technique. Balopié : Quel bilan technique peut-on tirer de ces deux jours de stage ? Jean Marc : On a vu sur ces deux jours des tas de choses intéressantes, beaucoup de disparité entre les

enfants, certains Benjamins qui ont déjà le niveau de 13 ans alors que l’année n’est pas terminée et certains 13 ans qui sont un tout petit peu en retard. Mais, dans l’ensemble, le niveau du stage était correct. La difficulté a été de faire des groupes de travail en fonction des différences entre le foot à 9 et à 11 surtout au niveau des oppositions. Balopié : Au niveau de l’encadrement ? Jean Marc : Là-dessus, rien à dire ! L’encadrement était satisfaisant puisque nous avions 1 ou 2 éducateurs par atelier et pour un groupe de 8 joueurs, ce qui est correct. Eric Taborda l’entraîneur de la

Une est venu voir comment ça se passait. Il est même intervenu dans les ateliers pour améliorer certains exercices ce qui a été très apprécié par les éducateurs. Balopié : Comment le stage a-t-il été perçu par les joueurs extérieurs ? Jean Marc : Ça a permis aux joueurs de l’extérieur de voir comment fonctionnait un club comme le nôtre. Ils ont

été ravis de ces deux jours de stages. J’espère qu’ils feront passer le message autour d’eux et que d’autres joueurs seront intéressés l’année prochaine. Balopié : Justement parlons-en de ces joueurs extérieurs qui viennent à nos stages. Est-ce que nos stages ne risquent pas d’être assimilés à des détections ? Jean Marc : Pas du tout ! Ce ne sont pas des journées de détection que nous organisons, par ailleurs, en fin de saison, pour la bonne raison que nous nous adressons à de jeunes joueurs. Pour les 13 ans, c’est un peu particulier, mais pour les Benjamins, nous ne recrutons aucun joueur. Notre but, à travers ces stages, c’est de leur faire

découvrir une autre façon de travailler, de concevoir les exercices, de leur faire vivre autre chose qu’ils vivent dans leur club. Après, évidemment, s’il y a de bons joueurs qui ont envie de franchir un cap parce que le niveau de leur club ne leur permet pas de s’épanouir pleinement et qu’ils trouvent chez nous ce qu’ils cherchent, on les accueillera bien évidemment, mais ce n’est pas le but. Balopié : Gérard, un dernier mot ? Gérard : Je souhaite plus de réussite à Robert Grisolia et à Jean Jacques Salles pour leurs prochains stages de Pâques, en espérant qu’ils auront du beau temps comme nous en avons eu en février. Et merci à Balopié de nous avoir donné la

parole. Balopié : Jean Marc, un dernier mot ? Jean Marc : Oui. J’ai oublié de dire que, les matinées, nous avions des ateliers en gymnase et ça a été très apprécié par les

enfants et c’est vrai que si on pouvait en disposer également l’après-midi, ce serait une excellente chose. Mais, je crois qu’il est occupé pendant les vacances par des activités municipales. Balopié : Merci à tous les deux. Gérard et Jean Marc (en cœur) : Merci Monsieur Balopié

Page 16: Jean-balopie.jsc.pagesperso-orange.fr/balopie/mars08/balopie... · 2008. 4. 28. · A part le train-train quotidien, la JSC a connu deux évènements majeurs durant la période février/mars

Entretien avec

Jean Marc Roussel chargé de cette question. « Le bilan de cette année

est positif et, l’année prochaine, si on me reconduit dans cette

fonction, je suis partant. » Balopié : Bonjour Jean Marc. Te voilà, cette année, investi d’une autre mission, l’arbitrage. Comment ça se fait ? Jean Marc : En effet, cette année, comme les anciens responsables de l’école d’arbitrage avaient arrêté, que nous n’avons trouvé personne pour reprendre la suite. Il y avait des jeunes qui souhaitaient s’engager dans Dans l’arbitrage. En tant qu’ancien arbitre et formateur d’arbitres, je me suis proposé pour suivre ces jeunes. Balopié : Qu’est-ce que tu entends par suivre ? Jean Marc : Aborder ensemble tous les mois les problèmes rencontrés, voir les lois du jeu avec eux, essayer d’être un point d’appui et un soutien pour eux tout au long de la semaine s’ils ont des questions à poser, les aider à prendre contact avec des collègues arbitres déjà au club pour s’entraider… Créer une dynamique ! Balopié : On connaissait l’éducateur et tu dis avoir été arbitre. Comment ça s’est fait ? Jean Marc : Je suis passé à l’arbitrage après avoir joué au football. J’avais 15 ans et j’étais encore joueur au TFC. Le club avait besoin de représentants arbitres. Ils m’ont donc proposé d’arbitrer un match de Poussins, un après-midi, ce que j’ai fait. Et puis, ils m’ont sollicité pour les représenter en passant les examens, ce que j’ai fait aussi. J’ai donc suivi le cursus classique au niveau des diplômes, arbitre de foot à 7, puis de District, puis de Ligue. J’ai donc représenté, en tant qu’arbitre, le TFC. Mais, en même temps, le District m’a sollicité pour former de jeunes arbitres. Je suis donc entré à la Commission Arbitrage du District en tant que secrétaire de la commission départementale des jeunes arbitres. J’ai été chargé de la formation et du contrôle des jeunes les week-ends, en plus de ma fonction d’arbitre officiel. De plus, suite à une blessure, j’ai été obligé d’arrêter de jouer au football et, parallèlement à l’arbitrage, j’ai passé mes diplômes d’éducateur. Je peux dire aujourd’hui que j’ai fait le tour de toutes les instances du football, joueur, entraîneur, arbitre. Balopié : Quel bilan tires-tu de ton action depuis le début de la saison ? Jean Marc : Nous avons 7 arbitres, entre les seniors et les jeunes. Il faut savoir que nous avons un quota minimum pour que le club soit couvert au niveau de l’arbitrage. Pour cela, il faut que chaque arbitre arbitre 10 rencontres dans l’année pour pouvoir valider la couverture du club. Mes premiers soucis étaient donc de savoir où nos jeunes étaient désignés, chaque week-end,

par le District ou la Ligue et savoir s’ils allaient bien sur ces désignations. Je peux dire qu’à ce niveau, je suis très content, puisque tous nos jeunes sont bien présents sur les rencontres qu’ils doivent arbitrer. Ils ont même dépassé le quota depuis bien longtemps. Donc, de ce côté-là, le club est couvert. En ce qui concerne nos représentants seniors, il n’y a aucun problème, ils sont bien rôdés et connaissent leurs obligations. Balopié : Mais ton action ne se limite pas à ce simple contrôle, je suppose. Jean Marc : En effet, dès que je le peux, une fois par mois, j’essaie de réunir nos jeunes arbitres pour qu’on discute des problèmes qu’ils rencontrent les week-ends pour essayer d’apporter des solutions. Quand je le peux également, j’essaie d’aller les voir arbitrer sur des matchs officiels. Quand l’occasion se présente, je les fais arbitrer des matchs amicaux de nos équipes de jeunes pour augmenter leur temps d’arbitrage et les regrouper sur un même match pour qu’ils puissent échanger leurs expériences. Balopié : Mais qui s’occupe de leur formation ? Jean Marc : C’est le District qui leur dispense les cours théoriques. Moi, je suis plus un support pour les problèmes concrets rencontrés le week-end. Balopié : Est-ce que l’on a de très jeunes arbitres ? Jean Marc : Non. On en avait un, mais il n’a pas arbitré, donc il ne pourra pas nous représenter l’année prochaine. Nous essayons d’en recruter, pour débuter une formation en interne, mais jusqu’à présent aucun enfant n’est intéressé. Balopié : Et l’année prochaine ? Jean Marc : Le bilan de cette année est positif et, l’année prochaine, si on me reconduit dans cette fonction, je suis partant. Je souhaite améliorer ce secteur d’activité du club en faisant en sorte que l’on se rencontre plus souvent avec des moments un peu plus conviviaux.

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La parole à un jeune arbitre représentant la JSC :

Jonathan VEZINET Il est né le 7 juillet 92 à

Toulouse. Il habite à Villeneuve. Il étudie au Lycée Henri Matisse de

Cugnaux. Balopié : Jonathan, peux-tu nous dire comment tu en es arrivé à l’arbitrage ? Jonathan : Avant, je jouais au foot à Villeneuve, mais, comme je n’étais pas très fort, j’ai trouvé que c’était mieux de faire arbitre car j’aime le football. Au moins, là, en tant qu’arbitre, je peux voir de beaux matchs. Balopié : Comme dit la devise « On n’a pas le même maillot, mais on a la même passion ! » Jonathan : C’est exactement ça ! Balopié : Depuis quand tu es arbitre ? Jonathan : J’ai commencé cette année, depuis le début

de la saison. Balopié : Comment ça se passe ? Jonathan : Après la formation, on a le premier match. Au début, on est un peu stressé, puis on prend confiance, on fait des erreurs, on essaie de les rectifier… Après, ça devient une habitude, même si tous les matchs sont différents. Balopié : Comment se passe votre formation ? Jonathan : En début de saison, j’ai eu la formation théorique normale et la semaine dernière, j’ai eu une séance de formation complémentaire où on a fait des exercices. Balopié : Qu’est-ce qui t’a poussé à l’arbitrage? Tu aurais pu faire autre chose. Jonathan : J’aurais pu faire autre chose, mais, en fait, c’est un peu de famille, vu que mon grand-père a été lui-même arbitre. Il m’a montré toutes ses photos, ses matchs, ça m’a vraiment plu et donc je me suis dit pourquoi pas faire ça. En plus, j’aime bien parce qu’il me donne de petits conseils et ça m’aide bien. Balopié : Mais qu’est-ce que tu aimes dans cette fonction ? Jonathan : J’aime les règles, les appliquer, l’autorité et être respecté.

Balopié : Tout un programme ! Merci Jonathan et bonne continuation !

« C’est un peu de famille, vu que mon

grand-père a été lui-même arbitre.»

Les arbitres qui représentent la JS Cugnaux :

LEDOUX Olivier (20/04/1976) ANTONIO Christophe (09/06/1977) REDONETS Bastien (27/01/1987) PENALVER Cedric (15/06/1989) TAORMINA Alexis (02/05/1991) DEBUSI Vincent (26/09/1992)

VEZINET Jonathan (07/07/1992)

Titre 4 obligations des clubs

CHAPITRE 1 - Nombre d'arbitres du club Article 49 1. Le recrutement des arbitres est obligatoire pour les clubs participant aux compétitions officielles. Le nombre d'arbitres officiels que les clubs doivent mettre A la disposition de leur District ou de leur Ligue, au sens donné A l'article 3R est variable suivant la compétition A laquelle participe leur équipe première et ne peut erre inférieur A

- Championnat de Ligue 1: 7 arbitres - Championnat de Ligue 2: 6 arbitres - Championnat National : 5 arbitres - CEA et C.A.F.2 : 4 arbitres - Deux premières Divisions Régionales: 3 arbitres - Autres Divisions Régionales et

Division Supérieure de District : 2 arbitres - Autres Divisions, Championnats de football, d’Entreprise, Championnat féminins 1 arbitre Les clubs qui n'engagent que des équipes de jeunes sont classes dans la catégorie "Autres Divisions'. Les clubs auxquels le présent statut impose 4 arbitres et plus doivent compter dans cet effectif au moins 2 arbitres majeurs (figés de 18 ans au 1er juillet de la saison en cours). Ceux auxquels le présent statut impose 2 ou 3 arbitres doivent compter au moins 1 arbitre majeur (agé de 18 ans au 1er juillet de la saison en cours). 2. Les dispositions particulières des Ligues imposant à leurs clubs un nombre d'arbitres plus élevé que ci-dessus, restent applicables aux clubs de ces Ligues disputant un Championnat National.