Jean Marc Governatori : Les 4 Solutions à La Crise

8/2/2019 Jean Marc Governatori : Les 4 Solutions La Crise

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Les 4 solutions la Crise


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In Libro Veritas, 2012, ISBN : 978-2-35209-517-0

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Jean Marc GOVERNAORI

Les 4 solutions la crise

ILV-ditions


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Du mme auteur :

Les 3 zros

Les Solutions sont simples et ralistes

Jai trouv 4 emplois en 2 jours

29 mai 2005, qui dit vrai ?

Oui une Constitution europenne,Non au sabotage propos, Votons blanc

Vivre cest possibleSant Totale

Politique cologique = Plein emploiprac par Albert Jacquard

Doubler son pouvoir dachat cest possible

prac par Albert Jacquard7 milliards dafams insolvables ou7 milliards de responsables sereins ?


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Table des matires

LE BON DESSIN (le bon dessein) 11

Les aits quon oublie 13

Les solutions qui attendent 33- Rglementation nancire europenne- Ralisme nancier- Responsabilit du citoyen- Ruralit

La morale de notre Histoire 77


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Pour vous


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LE BON DESSIN(le bon dessein)

Jai beaucoup lu et quelques livres mont beaucoup touch :

De la maison autonome lconomie solidaire de PatrickBaronnet, Vers la sobrit heureuse de Pierre Rabhi, Nousredeviendrons paysans de Philippe Desbrosses et Prendre soindu monde de Emmanuel Desjardins. Ces ouvrages portent lessolutions toutes nos crises.

Philippe dit Qui dit qualit dit soin, qui dit soin dit tempspass, qui dit temps pass dit emplois !


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Les faits quon oublie

Ce qui suit sera audacieux sans tre orcment rvolutionnaire,les situations daujourdhui exigent ralisme et remise en ques-tion. Mes 4 R valent bien leurs 3 A.

Si vous avez pris la peine de lire mon CV au dos du livre, vouscomprendrez la pertinence de mes propositions. Je vais vousdmontrer dans ces quelques pages que les comportements de

la plupart dentre nous sont dangereux, que cette Crise duneampleur jamais vue, on la abrique de toutes pices, que chacunde nous, chaque personne que nous aimons seront touchs deplus en plus gravement si on continue de choisir dtre sourdet aveugle alors que les solutions sont porte de mains et deconscience.

La FAO (Food and Agriculture Organization) nous alerte sur

la crise alimentaire mondiale qui sarme, le Conseil Mondialde lEau nous alerte sur la raraction et les pollutions des eauxsusceptibles de devenir les aux majeurs, le FMI et la Banquemondiale nous alertent sur le chaos nancier qui se prpare, leGIEC (Groupe dexperts intergouvernemental sur lvolutiondu climat) nous alerte sur la crise climatique aux consquences

incalculables, lOMS nous alerte sur la rsistance jamais vue desnouveaux virus, lONU nous alerte sur la situation dramatique descosystmes marins et terrestres, lAIEA (Agence Internationale delEnergie Atomique) nous alerte sur la proliration du nuclairemilitaire, les mdias nous alertent sur le mouvement des Indignsqui se propage et les sourances des misreux qui saccroissent, etInterpol nous alerte sur les risques terroristes omniprsents.

On ne pourra pas dire quon ne savait pas !


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On peut qualier de civilise une collectivit humaine lorsque ceuxqui sont en situation de aiblesse sont respects, lorsque les minorits sontentendues, lorsque la dmocratie sest arme, lorsque les plus pauvres

mangent sainement et vivent dignement, lorsquon sait prserversa sant et quon le ait, lorsquon aime, mange, parle et travaille enconscience, lorsque les dirences sont perues comme des avantageset non des inconvnients, lorsque les conits sont rares, lorsque bien-veillance, coopration, respect et responsabilit sont les matres-mots,lorsque les onds publics et privs respirent la sant, lorsque le bien-tre durable remplace la consommation comme nalit quotidiennede lespce humaine, lorsque les lments de la Nature spanouissent,lorsque lanimal et le vgtal ne subissent pas les olies humainesA la base, les climats des rgions o nous habitons sont souvent

clments, les terres ertiles, lair respirable, leau potable, nousportons des expriences millnaires et avons acquis des connais-sances techniques impressionnantes.

Mais si on ne remdie pas aux causes des problmes, nousprparons au mieux de graves sourances pour tous (7 milliardsdaams insolvables), au pire, notre extinction.

Pourtant, aire autrement et connatre la paix, cest possible.La conscience collective, ruit de multiples expriences,

empche une guerre militaire mondiale, mais nous sommes aucoeur de la plus grande Crise de tous les temps.

Elle est alimentaire, climatique, cologique, conomique,nergtique, dmocratique, nancire, intellectuelle, poli-

tique, relationnelle, sanitaire, scuritaire, sociale (emploi et

logement), scientique et spirituelle.

Cest aussi une crise de conance et de conscience.

La guerre mondiale est commerciale, nancire, inormatique

et montaire.


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Et nous, nous prparons allgrement une nale prsidentielledes plus conventionnelles, Hollande-Sarkozy, le premier avec lesoutien des Verts, le second avec celui des centristes !!

Comme le FN, le Modem, le PS ou lUMP, Eva Joly veutsurtout une Rpublique propre . Lambition des Verts est vrai-ment modeste !

Nicolas Hulot, le plus connu et le plus expriment des colo-gistes, ait du bateau avec sa amille !

Barack Obama, lhomme le plus puissant du monde, abriquesans cesse des milliards de dollars avec sa planche billets pourremplir son tonneau sans ond.

On donne la parole aux mmes candidats, aux mmes partisavec les mmes projets et les mmes erreurs. On nest pas apprciselon sa comptence, mais selon son nombre dheures depassages tl ! Ce qui se dit et ce qui se ait au cur de ces crisesest ahurissant.

Cette insistance vouloir ignorer les aits, la ralit, conrmerait-elle la pense de certains analystes qui arment que notre espceest olle ? Nos impressionnantes dcouvertes, le gnie humainparois vident, ne contredisent pas cette inquitude.

Le qualicati Homo sapiens qui signie en latin, intelli-gent, sage, raisonnable, prudent, remonte lanne 1758, et necorrespond pas ce que ait lhumanit. Les situations path-tiques du oyer de la Dmocratie (Grce), du oyer de lHumanit(Arique), du oyer des civilisations (Iran-Irak) et du oyer dulibralisme (Occident), sont symptomatiques. Nous avons auto-sabot nos racines.

Pour sortir durablement de cette Crise qui touche directement lamajorit des habitants de notre plante, de notre continent et de notre

pays, qui concerne non seulement les gnrations daujourdhui et de


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demain, mais aussi les habitants animaux et vgtaux de notre erre,aire un bon diagnostic est indispensable : Les causes des mauxdhier et daujourdhui, comme de la remise en question de notre

survie de demain, sont les modes de vie et de pense.Par consquent, des mesures conventionnelles seront insu-

santes ou sans eet, et mme contre-productives.

La dcote de la dette grecque, une garantie de x milliers demilliards deuros pour les pays les plus ragiles, les Eurobonds(mutualisation des dettes europennes), la recapitalisation desbanques ou le Fond europen de stabilit nancire ne rsolventpas les causes des problmes.

Les mesures actuelles anti-dcits et anti-dettes sont drisoirespar rapports aux ds. Par exemple, on espre apporter 11milliards notre budget, alors que le dcit

annuel est de 100 milliards deuros ! On parle de rduire lesdcits alors que rduire un dcit, cest encore accrotre la dette.

Les dcits dpanouissement personnels, relationnels,cologiques sont au moins aussi grands que les dcits nan-

ciers. La sant des tres est tristement comparable la santdes comptes.

Au gr de lactualit , les mdias et les populations se concen-trent sur le problme des orages du ptrole en haute mer (ledsastre de lexplosion de la plate-orme ptrolire Deepwater,en avril 2010), les risques de lnergie nuclaire, les problmesdu logement, celui des suicides, des mensonges sur les vaccins etmdicaments Ces temps-ci reviennent souvent les inquitudessur lendettement et les dcits nanciers.

Mais lactualit ne ait pas la ralit des problmes. Ils existenttous. Ils ont les particularits, dune part, dtre incompatibles avec notre

bien-tre durable, et dautre part, dtre solubles malgr les apparences.


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Administrs et gouvernants en portent les responsabilits,

donc les solutions.

Revenons sur des aits :- LHistoire montre que les humains ont plus souert causedautres tres humains, qu cause de catastrophes naturelles.- LHumanit a connu des changements signicatis par ledpassement du conventionnel avec par exemple, Mose,Socrate, Bouddha, Hippocrate, Jsus Christ, Mahomet,Christophe Colomb, Vsale, Copernic, Galile, Newton,Faraday, Darwin, Edison, Einstein, Martin Luther King,Nelson Mandela Ils armaient des vrits contraires la pense ambiante dune poque donne et urent souventconsidrs comme des hrtiques.

- La majorit de lHumanit subit les dgts causs par uneminorit. La Crise nancire actuelle en est un exemple

clatant : quelques spculateurs sabotent la plante et seshabitants.- Voil 2000 ans, Virgile voquait dj lexcrable soi de lor .- En 1797, la planche billets (avec les ameux assignats) estbrle.- Voil des sicles que des experts supposs nous parlent de modles conomiques . Aucun na onctionn.- Depuis 200 ans le monde a connu une vingtaine de crises nan-cires signicatives. Mais celle daujourdhui est multiorme.- La Crise, les crises comme toutes maladies sont les ruits dunprocessus.- Un eort report est toujours plus coteux.- Les politiques prsentent toujours les impts quils crent

comme temporaires (IRPP en 1914).


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- Les taux bas amricains des annes 2000 dcids par AlanGreenspan, patron de la Banque centrale US, ont cr unexcs dendettement, un excs de liquidits, et contribu la

Crise nancire daujourdhui. La cause directe de la ameusecrise des Subprimes de 2008, ce sont les taux bas et variablesconsentis des mnages amricains dsargents, qui ontsuscit leur endettement.- Fin 2001, lArgentine connat un grave daut de paiement(50 % de la population est pauvre et 25 % est au chmage) :elle sen sortira par la dvaluation, la hausse des prix desmatires premires, la bonne sant de son voisin brsilien etlabandon des de sa dette par les cranciers.- LIslande, jusqualors considr comme pays perormantpuisque en croissance, connat limpasse nancire en 2008.En mars 2010, sa population reuse le diktat du monde nan-cier, par rrendum.

- Le monde et la France vivent une maladie chronique : ledcit.

- Dcits alimentaires, dactivits, de bien tre, cologique, denances, de sant, de scurit, de Sens, damour, dcit spirituel

- Ses habitants humains en vivent une autre : la maladiementale qui prend les ormes damnsie, dautisme,daveuglements, de cruauts, dgo malade, dillusionsparanoaques, de mgalomanie, et de violences La violencesans prcdent inige aux autres ormes de vie et la plante estun aspect du dysonctionnement collecti de lesprit humain,comme la destruction des orts qui produisent de loxygneou des terres qui produisent lalimentation, ou encore despollutions des eaux dont dpend la Vie. Les violences entre

humains sont aussi choquantes, sinon pitoyables.


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- Les experts du Comit de la Scurit alimentaire (CSA)demandent aux gouvernements la suppression des objectisde consommation de agrocarburants ainsi que des subven-

tions et des taris douaniers relatis leur production et leur transormation, aprs avoir constat que les biocar-burants jouaient un rle majeur dans le dtournementdes productions alimentaires vers le secteur de lnergie.Concernant les achats de terres, seulement 20 % des inves-tissements ont donn lieu une production agricole sur lesterres acquises.- La chimie, la croissance conomique, les nergies ossiles,lindigence politique, les multinationales, le productivisme, lesucre, la viande, tuent davantage et/ou crent plus de sou-rances que les terroristes et les cataclysmes naturels. On senaperoit lorsquon sort la tte du terrier.- On a rduit les risques de crashs davions ou dexplosions

dusines, mais pas les risques cologiques et nanciers, beau-coup plus dangereux.- Comme lnergie nuclaire qui viole latome, comme lOGMqui viole les espces, comme linormatique qui abolit lespaceet le temps, nous commettons un sacrilge contre les rglesde la Nature : daut de coopration, irrespect du temps, irre-sponsabilit et got de la complexit.

- Les causes proondes de la Crise nancire sont le rapport largent, le rapport au temps, le sens de sa responsabilit

et le rle de lego. Vouloir aire pousser trs vite des

tomates, un poulet, un compte en banque ou une entre-

prise, conduit tt ou tard des problmes.

- Toriciens des probabilits, rois des mathmatiques, docteurs

en algbre, programmateurs inormatiques, ces dpositaires du


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gnie humain auraient pu engager leur intelligence pour gurirou clairer. Ils sont devenus nanciers ou inormaticiens.- En 1972, le prix Nobel dconomie James obin suggre de

taxer les transactions nancires pour reiner la spculationexcessive et de court terme sur les monnaies, notamment.- 1973 est lanne du dernier quilibre budgtaire en France.Cest le premier dcit budgtaire amricain (la guerre duVietnam y contribue).-Adoption dune loi qui interdit au rsor Public demprunterdirectement la Banque de France, oblige lEtat nancersa dette auprs des banques prives et des marchs nanciers.Accords de Washington qui instaurent le systme des changesottants.- Le Japon avec son norme pargne, devient le premier cran-cier mondial.- Le premier Sommet de la erre a lieu Stockholm cette anne-

l sous lgide de lONU.- Survient la premire crise ptrolire qui interpelle lesgouvernements sur cette dpendance nergtique coteuseet dangereuse. Le baril tait moins de 10 dollars avant le choc (plusieurs ois 100 dollars ces derniers temps).

-A partir de cette crise ptrolire, la dette publique et la detteextrieure augmentent aux Etats-Unis et dans plusieurs payseuropens alors que lAllemagne et le Japon restent en exc-dents extrieur et budgtaire.- Le poids des dpenses publiques ranaises reprsente 8 pointsde PIB de plus quen Allemagne. Ce pays nest pourtant passous-administr.- La dpense publique en France est de 56 % soit 10% de plus

que la moyenne europenne.


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- En France, 1 % des onctionnaires peroit 10 % des revenusdes onctionnaires (les copains des lus et les anciens lus)- Les dpenses dpassent les recettes de plus de 30 % : un dcit

intenable pour nimporte quel citoyen ou nimporte quelleentreprise.- Le remboursement des intrts de la dette sera en 2012 lepremier poste de dpenses de notre pays (50 milliards). Notrebudget serait quand mme dcitaire mme sans intrts payer, lItalie non par exemple.

- Une hausse de 1 % de lensemble des taux dintrts setraduirait par une hausse de la charge de la dette de 2 milliardsla premire anne, mais cet impact crotrait au ur et mesuredu renouvellement du stock de dette moyen et long terme,et atteindrait prs de 4 milliards la deuxime anne pour allerjusqu 14 milliards au bout de dix ans.- La dette de la France atteint 1700 milliards deuros (dont

1340 milliards pour lEtat n juin 2011, 190 milliards pourles administrations de scurit sociale, 154 milliards pour lesadministration publiques locales, 11 milliards pour les organ-ismes divers dadministration centrale).- 60 % de notre dette est dtenue par des investisseurs trangers(le Japon et lItalie sont mieux lotis de ce point de vue l).- Voil 40 ans, le chmage en France tait de 3% et la popu-lation active agricole reprsentait plus de 10 % de la massedes travailleurs.Aujourdhui, cest linverse.- Notre pays comptait 3,3 millions de chmeurs en 2006. Plusde 4 millions aujourdhui (catgories A, B, C, D).- Les prlvements sociaux sur lpargne ne dpassaient pas0,5 % en 1996. Ils taient de 10 % en 1998. Depuis 2007, ils

ont t relevs de 2,5 points.


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- Le poids annuel des dpenses sociales reprsente 500 milliardsdeuros.- La moiti des prlvements obligatoires subie par les entre-

prises et les citoyens est due aux prlvements de ScuritSociale.- En 1960, il y avait 4 cotisants pour un retrait, aujourdhui,moins de 2. Lesprance de vie a augment de 20 ans. Promettreun nombre dannuits de cotisations inchang pour plaire auplus grand nombre, est une dmagogie suicidaire pour tous.- Le total des dpenses sociales publiques est en moyenne de20 % dans lOCDE, 30 % en France et en Sude, 27 % enAllemagne et 16 % aux Etats-Unis.- Le rapport sur ltat social de la France publi loccasion des20 ans de lAssociation Odisse, montre quil ny a pas de vri-table perormance conomique sans cohsion sociale.- LINSEE remarque que comme en 1990, 13 % des bbs nais-

sent en France dans des amilles vivant sous le seuil de pauvretet quune partie dentre elles ont le choix de donner le plus vitepossible du lait de vache leur enant, aute de moyens. Ils sontpourtant privilgis par rapport des milliards de personnes.- En 2009, 3,5 millions de mnages vivent dans la prcaritnergtique : en moyenne, ils consacrent 15 % de leur revenu lnergie (contre 6 % pour les plus aiss).- Notre pays compte environ 8 millions dobses et plus de 3millions de personnes qui ont recours laide alimentaire.- Des protestations contre le monde de la nance ont t organ-ises par les Indigns dans 951 villes de 82 pays, en octobre2011.- Un milliard dhumains sous aliments, 7 milliards malnutris,

2 milliards ont des dicults daccs leau, des milliards


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consomment une eau de plus en plus impropre.- La moiti de la production plantaire des crales est destineaux animaux.

- Prs dun tiers des Franais (29 %) ont d renoncer se soignerou reporter des soins, aute de moyens, ces derniers mois.-Au Royaume Uni, 60 hpitaux sont en situation de aillite.

- Dans le monde, 1 personne sur 4 aura besoin de soins de santmentale dans sa vie (OMS).- La premire dpense de lOccident et de la France est lecot de la mauvaise sant : 200 milliards en France.

- Linormation ci-dessus conrme que tout est li : on ne peutpas pratiquer une bonne politique nancire sans bonne poli-tique de Sant (dcrite plus loin). Mais on ne peut pas aireune bonne politique de Sant sans bonne politique agricole.De mme, une mauvaise ducation compliquera toutes lesdcisions.

- Chaque semaine 200 ermes en moyenne disparaissent. Laplupart de nos aliments ont parcouru des milliers de kilo-mtres avant de rejoindre nos assiettes. Les grandes villes ran-aises disposent de 3 ou 4 jours de stocks alimentaires.- En 10 ans, la supercie occupe par les villes a augment deprs de 20 %. Autant de nature en moins.- Chaque dcennie, cause des constructions, la France perdlquivalent de la supercie dun dpartement de terrescultivables.

- 95 % de la population ranaise vit sous linuence des villes,soit dans 792 aires urbaines. Les 5 % restant vivent dans 7 400communes rurales ou petites villes.- Notre pays est parsem de 32 000 communes de moins de

2000 habitants.


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- Les plus grosses bombes retardement sont le nucl-aire, loccidentalisation de lAsie, les pollutions des eaux etlurbanisation.

- On dnombre 30 millions dhectares en terres agricoles etpturages (France). Moins de 3 % sont en bio donc 97 % sou-rent des produits chimiques et autres

- Les prix des matires premires voluent sans aucun lienavec lconomie relle, et les transactions nancires sur cesmatires reprsentent de 100 ois 1000 ois les besoins delconomie relle. Il y a beaucoup dconomies aire pourautant quil y ait une coopration intertatique relle et que lesgouvernements aient le courage de mettre au pas les lobbies.- 60 % des changes nanciers concernant les actions sont purespculation nancire.- Les grands groupes qui dtruisent des emplois en France,paient deux ois moins dimpts que les PME (Conseil des

Impts). Mme constat pour les particuliers riches.- Depuis longtemps, les conits sociaux nationaux sont teintsavec des chques spciaux ! Des chques sans provision, carnalement approvisionns par les uites en avant de la dette, dudcit, de lemprunt et de limpt !! Les entreprises, victimesde pillages scaux, augmentent leurs prix pour compenser, etle cercle vicieux reprend.- Les 2,6 millions de PME (dont 1 million dentreprisesartisanales) recenses en France emploient 54 % des actis.Prs de 10 % dentre elles pratiquent lEconomie sociale etsolidaire.- La loi Royer de 1973 devait compliquer louverture degrandes suraces : depuis, 1 3 millions de m2 de nouvelles

grandes suraces se crent chaque anne !


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- Les pollutions nancires et cologiques que subissent laFrance et ses habitants sont inquitantes. Les pollutions loin-taines le sont autant : le Gange, euve sacr, est devenu une

poubelle. La Chine veut 60 EPR ! La aillite dun pays auraitdes consquences conomiques et sociales imprvisibles.- - Une des causes des problmes nanciers des mnages amri-cains, espagnols et japonais sont dune part des taux trs bas,dautre part les taux variables, qui ont incit lendettementdes mnages misreux.- Mme si la France na plus son triple A, elle a encore des tauxdintrts acceptables comme lAllemagne et 17 autres pays,selon S &P (Standard & Poors). Elle emprunte sur dix ans environ 3 % (ces taux changent rgulirement selon la qualitde la signature et les tensions sur le march). Les Etats-Unis,nots AA+ (bonne qualit dinvestissement), empruntaient 1,9 % au dbut du mois. Un taux dintrt moins lev que

celui des pays mieux nots car dautres critres entrent enligne de compte, comme linquitude des marchs vis--visde la zone euro. LItalie est note A (qualit moyenne) : elleemprunte sur dix ans 6 %. La Grce est note CCC (trsspculati) : elle est considre comme au bord de la aillite.Elle emprunte plus de 15 % (aot 2011).- Il devient trs dicile pour les banques italiennes et espagnolesdattirer des dpts bancaires ou des nancements interbancaires.- La Grce est insolvable. On peut lui imposer la plus svreaustrit, vrier que les impts dus sont pays, que les licen-ciements annoncs ont lieu, que les secteurs protgs sontlibraliss, rien ny era ! Le cas de nos amis grecs est triste-ment intressant. Ils sont entrs dans leuro avec de aux

comptes, lconomie souterraine est encore plus orte quen


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Italie (encore un pays en dicult, comme par hasard) et onveut rsoudre leurs problmes avec des prts, des cautions,la planche billets ou le retour leur monnaie, le drachme.

Cela leur permettrait de dvaluer, leur endettement y compris,mais ne erait que repousser le problme. Si vous attrapez lagrippe car vous aimez marcher pieds nus, lhiver sous la pluie,peu vtu, la meilleure mdecine ne rsoudra pas durablementvotre problme. Cest mieux de cesser cette pratique, mmeavec un bon systme immunitaire. Remonter aux causes estindispensable en Economie aussi.- Pratiquer un nancement permanent et actice (planche billets, diminution par 2 de la dette) de pays non comp-titis alors quils veulent continuer la comptition internatio-nale est un empltre sur une jambe de bois.- Forcer des conomies converger dans les domaines scaux etsociaux peut savrer dsastreux. Chaque pays a son Histoire

et sa Culture.- Pour quun pays surendett vite le daut de paiement, il autrallonger son dlai de remboursement etquil sorte du dcit.Le Systme doit lui consentir un taux dintrt bas, pas assassinet un endettement encadr ; aire chavirer la barque nest lintrt de personne. Mais cest surtout dans les 4 R quisuivent que la Crise trouvera une solution durable.- Les dictons Quand le btiment va, tout va ou Quandla croissance est l, tout va , ont eu des consquences dsas-treuses. La bon dicton est Quand lagriculture, le petitcommerce de proximit, lartisanat, la Sant vont, cest bon .- LOccident mobilise des milliers de milliards pour sortir dela Crise, dix ois moins auraient su pour rsoudre les prob-

lmes de la aim dans le monde.


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- Lanne 2012 sera particulire : outre ces crises jamais vues,les plus inuents pays de la plante peuvent ou vont changerleurs principaux dirigeants politiques : lAllemagne, la Chine,

les Etats-Unis, la France, la Russie

Le capitalisme total condamn par un matre du mondebancaire, Jean Peyrelevade, pollue tout : lcosystme commela mondialisation, la lgitime volont dentreprendre comme lalgitime volont de rver.

Tous ces problmes ont t pourtant conus en priode de

paix et de croissance conomique.

Un plan dconomies se pratique dans un cadre beaucoup plusvaste quune simple diminution de quelques dpenses publiqueset laccroissement de quelques impts.

Cest acile daugmenter la dpense publique et limpt etlemprunt et le dcit. Nimporte quel incomptent peut le

aire ! Mais la baisse du dcit doit passer par la baisse desdpenses plutt que par la hausse des impts. Sau ceux desriches. 120 000 E annuels est un revenu de riche.

Evaluer chaque euro public dpens, chaque niche et chaquesubvention est indispensable. On peut agir sur les dpensesde onctionnement, les dpenses vitables, les raudes et lesgaspillages.

La vritable rgle dor, cest celle qui diminue la dpensepublique, pas seulement le dcit.

Les Eurobonds ne rgleront pas tout. Il ne sut pas de signerun trait pour respecter les ratios. Pourquoi alors ne pas avoirtenu les 3 % rclams par lUnion europenne ?! Et la rgledargent, cest que toute conomie doit servir rduire les dcits.

Le politique en qute dlection ou de rlection, qui clame que


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la moiti des marges ira lemploi, lducation, la recherche et lascurit, lautre moiti la rduction des dcits, est un areuxdmagogue (comme celui qui vous dit quil va supprimer toutes les

niches scales, sous prtexte dconomies. Certaines, qui incitent lembauche, sont conserver. Il y a des conomies coteuses).Vous avez vu les chires ! A ce stade, on ne joue plus! Voildes dcennies quils nous arment, avant llection, quils vontsoccuper de lemploi et de la scurit 10 000 crimes et dlitsrecenss chaque jour en France. Ceux qui regrettent lindpendancede la Banque centrale europenne par rapport aux politiciens oula non matrise de la cration montaire par lEtat, oublient lesrsultats dsastreux des lus. Il sagit aussi de bien garantir que lesbanquiers centraux soient constitutionnellement protgs des lusdu peuple qui risqueraient par dmagogie dpensire de sacrierencore plus lavenir, lemploi, la monnaie et les prix, leur rlec-tion. Cest trop acile pour un gouvernement dimprimer des

billets, et par consquent de ne pas rsoudre les causes des prob-lmes. Les Etats-Unis et le Royaume Uni battent monnaie ,ils ont au moins autant de problmes que nous. Les problmesce sont les mentalits et le productivisme. Lindpendance dela BCE est un garde-ou, mais sa politique conomique meneest malsaine. La rponse invariable de la BCE au problme duchmage et dune croissance aiblarde, a t de demander davan-tage de exibilit des prix et des salaires, davantage de mobilitde main-duvre. Si cette recherche obstine de exibilit quiconstitue le cur des politiques conomiques occidentales, avaitpermis de rsoudre le problme du chmage, on laurait constat.Le nouveau dirigeant de notre BCE, Mario Draghi, ancien cadrede la Goldman Sachs et gouverneur de la Banque dItalie, nest pas

orcment la meilleure nouvelle possible


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Nous arrivons aujourdhui au bout dun modle de crois-

sance qui reposait sur lendettement croissant des Etats et des

personnes.

Le systme conomique mondial exige la croissanceconomique mais le dveloppement matriel est un monstre carcest un dictateur qui se veut sans n. Il est insoutenable. Cestle Pire C.D.D. car le systme mondial actuel est marqu par

4 caractristiques : Pillages, Comptitions, Dlocalisations,

Drgulations.

Cette obsession croissantielle conduit abandonner la planteet ses habitants animaux, humains et vgtaux, des entreprisesde plus en plus impersonnelles. Cette option est suicidaire. Elleimplique une course la taille qui oscille entre pathtique ettragique. Cest une orme de psychopathie.Avec le choix de la dpendance la croissance, lorsque lEurope

est en rcession, ses partenaires subissent limpact, comme

lArique du Nord, par exemple.La course la consommation, aux crdits, aux prots et la

perormance, sabote les comptes nanciers mais aussi notreunique maison la erre, cre des maladies donc du mal-tre et uncot sanitaire exorbitant. Il sabote aussi les relations humaines.

Notre systme actuel dlocalise des emplois pour avoir lesmoindres cots mais rduit donc le potentiel dachat des habi-tants du pays dvelopp . Il cre des dcits qui impliquentlaustrit, donc contrarie la croissance, dcime les acteursconomiques donc la concurrence, donc limite les besoins enpersonnel, compresse les salaires et permet nalement de vendreplus cher. Mais moins de salaire, cest moins de pouvoir dachat,donc moins de croissance.

Pourtant, il y a une volont de prix bas pour tuer la concurrence mais


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des prix bas, cest moins de rentabilit un moment donn, une pres-sion permanente sur la qualit, les prix, les ournisseurs et les salaires.

Donc impact sur la consommation, lemploi, lenvironnement

et la sant mentale et physique.La Bourse est un pilier de la (leur) croissance (et rciproque-

ment), mais la psychologie boursire est sensible aux rumeurs,aux prots rapides, linstinct grgaire, aux motions.. doncelle sabote la croissance quelle exige pourtant !

Par souci de perormance et dconomies, on technologise, onrobotise, donc moins demplois, donc moins de consommation,donc moins de croissance.

Pour alimenter ladite croissance, on a recours au crdit, donctrop dendettement, donc aillites, donc moins de consomma-tion, donc moins de croissance.

Pour garantir un matelas de croissance, on ait du social, doncon distribue des onds ici et l, donc on dresponsabilise, donc

le cot du social explose, avec les dcits et le mal-tre Enoutre, le social tout va, hausse le cot de lembauche donccontribue au chmage, donc ait baisser la consommation.

La proccupation de croissance est lie lobsession du protrapide, et cela contribue la spculation. Ajoutez-y la surcon-sommation, et les prix des matires premires grimpent. La crois-sance augmente donc les prix, ait ainsi baisser le pouvoir dachat,donc la consommation, donc la croissance !Aux Etats-Unis et ailleurs, la crise incite de nombreux chmeurs

devenir travailleurs indpendants. Cela permet parois leur ancien employeur de les recruter moindre cot et de lesquitter plus acilement. Mais cela rduit le pouvoir dachat, doncalimente la crise conomique

out cela, compte tenu du systme actuel


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Les avantages magniques de cette Crise multiorme sont

quelle nous oblige rinventer les politiques ducative,

conomique, sociale, nancire, cologique, sanitaire. Revoir

le rle des banques. Rinventer aussi la Dmocratie et le rledes citoyens (cest pour nous de lcologie dmocratique).

Elle nous ait rfchir comment aire progresser lEurope vers

lunit politique avec un excuti et un Parlement dots tous

deux de responsabilits tendues.

Le dsastre apparent que vit la Grce peut tre une chance pour ce berceau de la dmocratie.

Pourtant, les vnements daujourdhui peuvent accrotre lesdivisions et le chaos.

On va voir comment aller vers lUnion. Le sous-titre de ce livrenonce Rsoudre la Crise, cest possible , voici le dtail de mes4 R.


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Les solutions qui attendent

La spculation inancire est la cause de drames humainset cologiques, lun allant tt ou tard avec lautre. Ce quiest cologiquement draisonnable est conomiquement

irrationnel. Elle est trs proitable pour quelques uns etpermet de gros bnices rapides. On peut rglementer.LUnion europenne est une opportunit abuleuse. On a

ait une Europe commerciale, une Europe de la circulationdes personnes, on peut aire une Europe inancire qui seraproitable au plus grand nombre. LEurope politique suivraquand les peuples et les lus nationaux seront europens.Cette Europe inancire et des cours dhistoire-gographieeuropens pour nos enants dans les pays vocation euro-penne, airmeront cette Europe politique.

LEurope est une zone dactivit inancire autosu-isante. Elle est le premier ple conomique mondial(21 % du PIB contre 20 % pour les Etats-Unis et 17 %pour la Chine), la premire destination des investissementstrangers (230 milliards deuros contre 100 pour les Etats-Unis et moins de 80 pour la Chine), le premier march

mondial (2 378 milliards deuros contre 1 416 pour les Etats-Unis et 2 235 pour lAsie). Enin, lEurope se situe largementau premier rang mondial pour tous les indicateurs de dvel-oppement humain (pauvret, ducation, sant, esprance devie, mortalit inantile, galit de revenu, scurit du cadrerglementaire et institutionnel).

Elle peut adopter unilatralement un degr suprieur de

rglementation inancire sans risquer, comme on sempresse


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de le dire, la dsertion des capitaux. Les impratis de diver-siication sectorielle et gographique rendent compliquaux investisseurs extra-europens de aire limpasse sur

le march europen. Certains diront que pour aire red-marrer les conomies, il aut attirer lpargne de lextrieur.Mais dune part, la situation actuelle ait uir les capitaux,dautre part ,tt ou tard, ils seront sduits par le degrsuprieur de stabilit qui y rgnera une ois la rglementationmise en place Lcologie inancire est attractive ! Enin, redmarrer , cest encore la course la croissance avec lesrsultats quon sait ! Il est bien vident que par Europe ilaut entendre ici les 27 moins le Royaume-Uni. Puisque quilne veut pas revenir sur les liberts de la inance de march.Il est hors zone euro et cest trs bien. La zone europennede rglementation inancire ne peut merger quen cessantdtre ouverte tous les vents de la inance, donc en envis-

ageant certaines restrictions aux mouvements des capitaux.Labrogation de larticle 56 du rait europen consolid estdonc un pralable toute rglementation inancire sur unebase europenne. Lindustrie inancire en est aujourdhui austade de lindustrie alimentaire du 19 ime sicle. On en mour-rait aute de rgles. LAllemagne qui a tout intrt sauveg-arder lEurope et lEuro (le retour leur Mark trop ortpnaliserait ce premier exportateur mondial) sera avorable ce qui suit. A noter que la Chine, usine du monde, a aussiintrt ce que le march europen reste vivace. Lexcdentcommercial de la Chine avec lUnion europenne approcheles 200 milliards deuros. Cela est li aux choix de consom-mations des Europens, et incite la Chine sinquiter de

notre devenir.


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Voici comment nous allons construire cette zone euro-

penne rglemente et laquelle la France pourrait donner

lexemple et limpulsion :

- Retour de la banque sa vritable vocation, savoir celledintermdiaire capable de collecter de lpargne dans le butdoctroyer du crdit.

- Faire coexister banques publiques (au moins 2) et banquesprives, en tous cas en France.- Changer le comportement des banques qui ne jouent plusleur rle lgard de nos entreprises en limitant la concen-tration bancaire an de permettre aux rgulateurs dexercerun contrle eecti sur tous les tablissements, sans possibilitdtre surpasss par la taille de ceux-ci.- Exiger la transparence des comptes des banques-Agir pour supprimer les paradis rglementaires en interdisant

nos banques de travailler avec.- enir compte des activits et de la responsabilit socialeet environnementale des entreprises et ce, an de pondreravorablement les risques pris au travers de crdits consentis ces entreprises, et inciter les banques les nancer dans demeilleures conditions.- Inciter linvestissement dans les activits ort contenu de travailet aiblement dlocalisable (Economie Sociale et Solidaire)- Amliorer laccs des entreprises aux nancements euro-pens dont les crdits ne sont aujourdhui pas entirementconsomms- Permettre lessaimage dune monnaie complmentaire type Sol (ondante pour quelle soit ni spculable, ni thsaurisable).

- Interdire les crdits taux variable aux particuliers


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- Supprimer la titrisation des crances et aire la sparation claireentre banques daaires et banques de dtail, sans nancementdes unes par les autres. La titrisation permet aux banques

de se daire de leurs crdits aussitt quaccords, et de lesvendre sous la orme de crances ngociables sur des marchs.Linstrument de la titrisation est dangereux car il soustraitle comportement bancaire dmission de crdits, donc derisques, toute rgulation prudentielle. En eet, les banquessont normalement limites dans leur politique de crdit par lesrgles prudentielles qui les contraignent rserver du capitalpropre prs de 10 % du total de leurs encours risqus. Maisles crdits titriss sortent du bilan des banques : donc, interdirepurement et simplement le recours la titrisation des crdits.- outes les transactions sur les marchs organiss passentpar lintermdiaire dune chambre de compensation qui estla contrepartie commune de tous les intervenants : elle est

lacheteuse de tous les vendeurs et la vendeuse de tous lesacheteurs. La chambre de compensation impose tous lesintervenants des avances de ond appeles dpts de marge.Les exigences de onds propres sur les produits drivs sontridicules. Il aut donc imposer aux chambres de compensa-tion dexiger des dpts de marge beaucoup plus importants(50 %) que les quelques pourcents daujourdhui.- Les banques ne sont pas les seuls acteurs de la nance. Lesinvestisseurs, quelle que soit leur nature, doivent tre soumis ces ratios, surtout les Hedge Funds qui ont de lvasion rgle-mentaire un lment constituti de leur stratgie en se domi-ciliant dans des places nancires oshore.- Rendre la rmunration des traders pleinement algbrique,

cest--dire susceptible de valeurs ngatives ! Les traders auraient


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ainsi rembourser sur leurs gains passs les pertes prsentes etdans les mmes proportions. Outre la taxation 90 % de la partdes revenus qui excdent 300 000 euros par an.

- Imposer des minima de sanctions pnales individuelles auxabus de march (incitation, complicit, tentative de manipu-lation et manipulation de march).- Interdire toute transaction entre les oprateurs nanciers de lazone rglemente et les entits des places oshore (les paradisrglementaires appels par dautres paradis scaux ).- Imposer des limites aux intervenants sur les principales matiresagricoles, nergtiques et sur les mtaux pour empcher laspculation. Pouvoir exiger dun intervenant quil divulgue saposition et, en cas de tension sur le march, quil la rduise.- Si la spculation se nourrit de ux de liquidits, dont le crditreprsente une bonne part, il est clair quune politique mon-taire laxiste contribue aux bulles nancires. Mettons en place

une politique montaire ddouble avec un taux dintrtbas pour renancer les banques hauteur de leurs concours lconomie relle, et un autre taux dintrt lourd pour lesrenancer hauteur de leurs concours la sphre nancire.

- Interdire les ventes dcouvert (qui consistent emprunterun titre en pariant sur sa baisse et le vendre sur les marchs.La vente dcouvert nu consiste vendre un titre sansmme lavoir emprunt auparavant).- Dans la zone europenne rglemente, les transactions OCseront purement et simplement interdites. Il nest pas unetransaction sur produits drivs qui ne sera autorise si ellene passe par un march organis avec chambre de compensa-tion, videmment sous tutelle publique, et dans les conditions

dappel de marge conormes la prcdente proposition.


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- Limiter limpact inormatique, en imposant un temps minimalde validit pour tout ordre entr dans le carnet dordres duneBourse avec aussi une obligation de liquidit aux utilisateurs

dalgorithmes, histoire de les obliger rester dans le marchmme lorsque les conditions sont devenues adverses.- Poser clairement le principe selon lequel tous les instrumentsnanciers standardiss et susamment liquides ont vocation tre ngocis sur des marchs rglementaires (les Bourses) oudes MF (plate-ormes alternatives).- La libert de circulation des capitaux entre la zone europennerglemente et les zones non rglementes sera interdite. Lesux entrant en Europe ne seront admis que si les institutionsdo ils sont originaires sont elles-mmes soumises de ait cesnormes europennes.- La nance prive europenne doit oublier les prots mirobo-lants des bulles et apprendre se satisaire de moins. Comme

tout le monde aura la aire.- Instaurer au niveau europen une taxe de 0.05 % sur les trans-actions nancires- Crer une agence de notation publique europenne- Mettre en place un appareil commun statistique en matirebudgtaire.- Mettre en place un nouvel indicateur de richesse dpassant lePIB, le BEV- (Bien Etre du Vivant) reposant sur 12 critres : la part delagriculture bio, lempreinte cologique et son impact surlanimal, les rsultats ducatis, le dlai des dcisions de justiceet le niveau de dlinquance, celui des dcits et impts, letaux demploi et dactivits, la part de lconomie sociale et

solidaire, la qualit des logements pour tous, lesprance de


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vie, la rquence des maladies, la situation des enants, desemmes, des personnes handicapes et des personnes ges, lapluralit des croyances, des mdecines, des mdias et des partis

politiques.

Le temps de mettre en place cette rglementation europenne,on peut rglementer nos banques, mais aussi travailler les autressolutions. Rsoudre la crise nancire requiert damliorer plus-ieurs acettes de la socit. La seule rglementation est insu-sante, passons au ralisme. Le ralisme en matire de crise

nancire cest regarder ce qui cote et ce qui rapporte, puis

en tirer les consquences ! Pour cela, jaborderai lcologie scale,lcologie sanitaire, lcologie conomique et sociale, lcologieenvironnementale, lcologie ducative et lcologie relationnelle.

Il est impossible dvaluer prcisment limpact de telle ou tellemesure scale car les ractions du consommateur et du tax sont

imprvisibles. Le site Pour une rvolution scale est trs intres-sant et il conrme que dans notre pays plus on est riche moins onpaie en proportion ! Je rappelle que mme la personne qui dpenddu RSA paie beaucoup dimpts et taxes travers la VA sur sesachats, en proportion de son revenu. Mettre de la morale danslimpt est indispensable. Les raudes scales et sociales sontinquantiables prcisment, mais elles sont de lordre de plus-ieurs dizaines de milliards deuros. Les nuits dhtels plus de10 000 euros pour nos dirigeants politiques sont criminelles. Parailleurs, accepter que la campagne de chaque prsidentiable cote10 millions deuros aux contribuables alors quun million suraitlargement, sous prtexte que 100 millions pour 10 candidats estune goutte deau par rapport au dcit, est une ignominie. De

mme, dire quil ne aut pas trop taxer les richissimes car cela


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les erait uir, dire que cela rapporte nalement peu, sont deuxarguments insusants ace la ncessit dun message ort desolidarit et de morale. Dans ce registre, des PV proportionnels

la cylindre du vhicule seront bienvenus (ctait le cas en Italieavant Berlusconi).

Les mentalits tant ce quelles sont, lurgence tant ce quelleest, la morale et le ralisme appellent une taxation 90 % sur lapart des revenus excdant 300 000 euros annuels. Ou alors uneobligation dinvestissement dans des micro-projets alternatis etnon polluants. Je comprends trs bien des revenus individuelstrs dirents, mais la dcence demande certaines limites (enloccurrence 300 000 euros). Lingalit est acceptable lorsque lemoins bien loti peut se loger dignement, avoir une nourrituresaine, pouvoir se dplacer et avoir accs la culture.

- Donner la capacit de sanction la Cour des Comptes et auxChambres des Comptes rgionales avec un vrai contrle de

lutilisation des onds publics.- Mettre en place un mcanisme permettant dvaluer en perma-nence lecacit des dpenses publiques.- Comparer la scalit et lapport social par habitant des princi-paux pays, et les aire connatre aux lecteurs.- Il aut aussi agir pour que lUnion europenne instaure une taxe ses rontires, proportionnelle aux transports des produits.Mieux que dmondialiser, on peut mondialiser intelligemment- Selon lconomiste Robert Bell, taxer le combustible ossilequi produit lmission de Co2, pourrait rapporter pourlEurope des 27, plus de 100 milliards deuros par an, sansmme prendre en compte le nuclaire !

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La plante compte 20 millions de millionnaires et 1 200milliardaires. Ils sont dsormais une centaine avoir rejoint lemouvement lanc par Bill Gates et Warren Buet pour orir

la moiti de leur ortune (de leur vivant ou leur mort) desuvres caritatives.

Mais lhumanitaire le plus ecace, cest lducation la

sant et lautonomie, comme la rmergence de la ruralit.

Par les temps qui courent, un Prsident devrait rassembler lesplus riches pour leur demander une contribution spciale pourinvestir dans des projets alternatis. On ne pille pas leur patri-moine, on veut quils investissent ailleurs quen Bourse ! Dansun pays comme la France, un milliard deuros suraient pouractiver au moins 20 000 initiatives originales. Cela reprsente uninvestissement dun million deuros pour les 1000 plus riches,ce qui nbranlera pas leur richesse. La ralisation de ces 20 000projets susciterait des vocations, donnerait de lnergie, stimul-

erait des esprances et orirait un nouveau point de vue.

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- Une mesure orte cest de remplacer la VA classique par uneVA sociale et cologique dont le produit rduira les chargessur le travail (VA rduite sur les produits de premirencessit, les produits bio, en vrac, les vlos, les produits ort contenu de main doeuvre, ceux aible consommationdnergieet leve sur les produits imports, ceux emballs,ceux issus de machines, les produits orte consommationlectrique, les produits superus, ceux de marque par exemple,

ceux de luxe, la viande issue dlevages en batterie)


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- Le relvement de 1 % des taux de VA rapporterait prs de 10milliards au budget de lEtat. A noter que 1 % de CSG en plus,cest aussi environ 10 milliards de plus. Donc bien insusant par

rapport au dcit (100 milliards) mais aussi malvenu par rapportau matraquage scal subi par les entreprises et les particuliers.

- Le gouvernement a t timide sur la taxe sur les boissons sucres.Elle rapportera moins de 300 millions deuros pour 2 centimes dehausse par canette. La consommation de sucre, le saccharose,est un fau nancier et sanitaire. Comme pour les cigarettes,il aut dissuader, une hausse de 10 centimes est un minimum.Lapport dpasse alors le milliard deuros et peut amliorer la santpublique avec lapposition obligatoire dune mention alertant surles dangers du sucre. Cela dit, on lgalise l encore du poison.

- Mettre un tari la pompe essence beaucoup plus levpour les automobiles dont lmission de CO

2dpasse les 150

grammes (avec un an de pravis)

- Mettre en place un tari progressi pour les gaspilleurs notoiresdeau et dlectricit aprs 2 alertes sans rais.

Nous verrons que la meilleure source nancire mobilisable

cest la rduction du cot de la maladie. Elle nous cote 200

milliards deuros ! Et ce nest que le cot direct. La mauvaise

sant induit beaucoup de sourances et de lourds cots colla-

traux, par exemples une mauvaise qualit de travail ou de

pnibles relations de couple On a vu que tout est li et parexemple, pratiquer une politique de Sant, que nous allons

dnir, implique de limiter largement nos actions collectives

polluantes et on verra que l aussi lconomie est signicative

(cest moins coteux de conserver une eau saine que de la dpol-

luer). Il ne sera donc pas question de rduire les rembourse-

ments ou de mal assurer, il sera question de prserver nos sants.


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Parler de nances, cest donc parler de Sant. On a vu quela maladie tait le premier poste de dpenses de la France. Il autdonc pratiquer une politique de Sant et plus une politique de la

maladie. Cest ce que nous appelons lcologie sanitaire.Parvenir la Sant requiert de bons comportements individuels

et des dcisions collectives : ducation la sant, alimentationbio plutt vgtale, arrt de lutilisation de produits de chimiede synthse (jouets, peintures), respect de lenvironnement,vie paisible, et coopration des mdecins et des mdecines. Maisaussi cesser lexprimentation animale pour la abrication desmdicaments car lanimal nest pas un modle biologique ablepour lhumain. Il existe des techniques moins coteuses, plusables et qui sauvent la morale. Le cas des mdicaments contreAlzheimer est intressant : ils cotent cher en rais de recherches,ils sont coteux lachat pour les budgets maladie, et ils savrentinecaces ou plus dangereux quavantageux. Encore un mdica-

ment abriqu grce des tests cruels sur des animauxAu sujet des mdicaments et selon le Journal o the American

Association, les traitements mdicaux aux Etats-Unis constit-uent la troisime cause de mortalit, aprs les maladies cardi-aques et les cancers. Ce pays dpense encore plus que nous enproportion du PIB (13%). Quand on sait limpact des Etats-Unissur lconomie mondiale, cette problmatique sanitaire chez euxaussi et chez eux surtout, impacte donc toute la plante.

LOrganisation internationale du travail constate dans sondernier rapport que les maladies proessionnelles cotent jusqu3 % du PIB dun pays et ont par consquent une inuence nga-tive sur le pouvoir dachat.

Comment justier des recherches si coteuses, des systmes

mdicaux si onreux alors que la majorit des problmes


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de sant reposent sur nos choix de vie ? ! 95 % des maladies

et dcs reposent sur 6 causes vitables : stress, sdentarit,

mauvaise alimentation en qualit et quantit, alcool, tabac et

environnement pollu. Je prcise que lalimentation bio a la rputation dtre chre

mais jengage mon lecteur consulter les livres sur le sujet deFrance Guillain ou Lylian Lego (une bonne ide cadeau, cestorir un livre pour la sant). On saperoit que acheter desproduits bio en vrac, cest trs accessible mais que aussi, un bolalimentaire plutt vgtal est moins coteux quun bol alimen-taire plutt animal. Et surtout cest meilleur pour la sant, pour lavitalit Les plats prpars ont peut tre gagner du temps maisils sont chers et dsastreux pour la sant. Mais surtout encore, ilaut comprendre que investir du temps et de largent pour son

alimentation, cest la meilleure chose aire.

Cest dramatique pour la France et les Franais que les

politiciens les plus connus traduisent actions pour la santpar rajouter des lits dhpitaux, des mdecins en zone rurale,

accrotre les remboursements ou les dremboursements

Pas tonnant que de plus en plus de spcialistes trouvent quenotre systme de soins devient illisible (un peu limage de lanance internationale) avec la multiplication des taris, ce qui estrembours et ce qui ne lest pas, et des dremboursements plus aumoins clairs, outre la complexit des mutuelles.

Les aaires des vaccins, des mdicaments compltent la prob-lmatique des virus de plus en plus rsistants et des systmesimmunitaires de plus en plus ragiliss.

Enn, les contacts avec les micro-organismes de lenvironnement(bactries, virus, parasites) sollicitent le systme de dense de

lorganisme qui cherche rtablir son homostasie en liminant


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les agresseurs. Mais cette capacit de dense dpend large-ment de ltat de sant de lorganisme concern. Il se trouveque lensemble de nos communications internes biologiques est

bas sur notre propre champ lectro-magntique qui rgit notreactivit biochimique individuelle. On peut donc sinquiter delimpact du brouillard lectro-magntique gnral dans lequelnous baignons toute la journe. Rajoutez-y les mtaux lourds, lestress, leau pollue et une alimentation malsaine, vous compren-drez pourquoi ltat de sant du monde symbolise tristementltat de sant de nos nances.

Pourtant les solutions existent, elles sont simples et ralistes.

Lutopie est ncessaire, admirable mme, sau lorsquon sycomplait de aon permanente au dtriment de tout et de tous.Les tenants du libralisme et du socialisme peuvent constaterlincompatibilit de leur idologie avec le bien-tre durable.

Le ralisme est une valeur.Mme avec un entranement parait et des produits dopants,

vous ne battrez pas Usan Bolt aux 100 mtres, donc ne aites pasla course si vous tenez gagner. Cela est valable pour la Franceet nimporte quel pays. Notre pays peut sortir des dpendancesalimentaires, nergtiques, nancires et demplois. Et sortirdes comptitions. Cest le cur de lcologie conomique etsociale. Cest une conomie de coopration : elle rhabilite laproximit, la ruralit, la petite entreprise et lartisanat.

Ce que les conomistes appellent lEconomie , cest

dabord de lconomie ! Donc de lattention. On peutslancer imprudemment sur une piste, si on se casse une jambe,on ira lhpital. On peut jouer les alpinistes, si on se perd, un

hlicoptre volera note secours. Pourquoi prendre soin de ses


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dents ? Il y a le dentiste ! On ait un enant. On nen veut pas ?On avorte. On peut limiter sa qualit de travail dans son entre-prise, le tribunal et lindemnit de chmage seront l. On sest

tromp dans le recrutement ? On vire ! Et les vtements, pourquoiprendre garde ne pas les tcher ? Il y a tellement de vtementspas chers et de produits de nettoyage. Je suis stupait de voirle nombre de moyens et de produits qui existent pour remettreen tat tout ce qui a t abm, cass ou sali, mais pas seule-ment les objets, les humains eux-mmes. Cest ainsi que lamour,lattention, lintelligence, la sagesse, diminuent de plus en plus.Pourquoi les cultiver lorsque la socit ore tellement de moyende rparer ? Si, ct de ces progrs , il ny a ni conscience,ni responsabilit, vous crez des dsastres.

Lcologie conomique permet et requiert lautonomie. Biensr, elle est lie lcologie environnementale.

La dpendance nergtique de beaucoup de pays devrait les

alerter. Voici le taux de dpendance de quelques pays dEurope :Portugal : 99 %, Espagne : 85 %, Finlande : 70 %, Allemagne :65 %, France : 53 %, Pologne : 18 %, Danemark : 59 % (sourceEurostat).

Lutilisation dnergies propres et la n de la chimie prserventles eaux, les airs (intrieur et extrieur), les terres, la sant destres, et permet des conomies signicatives de dpollutions : 40milliards par an pour notre pays. Rajoutez y plus de 50 milliardspour acheter des nergies et vous avez encore un prcipice nan-cier largement vitable. Les stations dpurations et les incinra-teurs sont trs coteux en cots directs et en cots Sant, doncils contribuent aussi la crise nancire. Mieux vaut agir enrduisant produits chimiques et mdicaments qui sabotent leau,

et dcourager la production de dchets plastiques et mtalliques


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par lcologie scale et la contrainte aux producteurs , du 100 %recyclable.

Comme lvoquait le rapport Stern en 2009, le rapport de

Christian de Perthuis, rajectoires 2020-2050, conrme limpactpositi pour lemploi et les comptes des nations de la rductionmassive des missions de CO

2.

Rduire de 50 % les missions ranaises de CO2

dici 2020,et les diviser par 16 dici 2050, cest possible tout en sortant dunuclaire en 2033 avec 7 millions dhabitants supplmentaires.Cest la conclusion du scnario nergtique lhorizon 2050publi par lassociation NgaWatt. Les experts et chercheurs ran-ais misent essentiellement sur la sobrit et lecacit nerg-tique. Les ngawatts, autrement dit les watts non consommsou conomiss reprsentent la plus grosse brique de leur

scnario qui prvoit une baisse de 65 % de la demande ner-

gtique primaire dici 2050.

Lnergie produite est aujourdhui absorbe 40 % par les bti-ments, 30 % par les transports et 23 % par lindustrie. Une meil-leure ecacit nergtique passe donc par des btiments (neus ournovs) aible (voire nulle) consommation au m2, des centres-villes rservs aux vhicules lectriques, un recours massi augaz naturel pour les trajets longs, au transport collecti pour lespassagers et au transert modal pour le ret. Dans lindustrie, enremettant au got du jour les principes de rcuprabilit et de recy-clage, au dtriment de lobsolescence programme qui inciteaujourdhui le consommateur un renouvellement permanent deses quipements. NgaWatt table par ailleurs sur une demande ennergie primaire satisaite 91 % par des nergies renouvelables.De ce ct, la biomasse, promise une explosion, lolien ( multi-

plier par 3,5, dici 2020, puis encore pas 2 entre 2020 et 2050), la


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gothermie, le photovoltaque et le solaire thermique, produiraient990 Wh pour une demande totale de 1100 Wh.

Pour NgaWatt, la sortie dnitive du nuclaire serait de

surcrot cratrice demplois et de valeur ajoute.On peut ne plus dpendre du ptrole et de luranium.

Lautonomie nergtique est possible partout dans le monde.

Une politique nergtique digne de ce nom repose sur la

sobrit, lecacit (par lisolation), la diversit, la proximit

et la ruralit.

Plus on est dpendant, plus on est ragile dans beaucoup de

domaines.

Dabord se rappeler que le monde change tout le temps et entous domaines. Le centre nancier mondial tait Gnes aux 15meet 16me sicles. Les Pays-Bas au 17me et 18me sicle. La Grande-Bretagne au 19me sicle. Les Etats-Unis au 20me sicle. Ce seralAsie au 21me sicle.

Dans un monde dintgration conomique et nancire, ladaillance du systme nancier dun seul grand pays (voiredun pays de taille moyenne) peut aire contagion . La ail-lite dune grande banque peut plomber lensemble du systmenancier, soit directement, soit en provocant une perte globalede conance dans toutes les banques, qui se traduit par un gel desmarchs interbancaires.

Linterdpendance croissante des conomies rend les crisesmodernes diciles cantonner. Si lEurope venait seondrer,lAmrique et le reste du monde seondreraient aussi. LEurope delEst soure aujourdhui des problmes de consommation de lOuest.

En outre, les dsquilibres entre les populations peuvent treacteurs de dangers. LAllemagne, le Japon, la Russie voient

leur population baisser.


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Le yuan (monnaie chinoise) qui est potentiellement la princi-pale monnaie mondiale, est sous-value, donc pollue les rela-tions commerciales.

Lavantage dune monnaie aible cest quelle avorise lesproduits nationaux. Elle sur-value les produits imports et rendles exportations plus comptitives. Cest pourquoi les autoritsamricaines apprcient que leur dollar soit aible.

Et la France est mauvaise lve pour ses changes

conomiques : le dcit commercial a atteint en 2011, 70

milliards deuros.

La guerre des taux de change est la lle de la guerre commer-ciale. LEurope y perd dans cette bataille car labsence dunitpolitique est trs coteuse. On peut compenser en produisant lo lon vend. En outre, cela rduira les transports, mais cela nersout pas tous ces problmes.

Les uctuations montaires conrment la ncessit dun

nouveau paradigme conomique et nancier. Limpossible rgu-lation plantaire actuelle, aussi. Le postulat

selon lequel le libre-change accrot le bien-tre est inond.Ses anatiques veulent ignorer les aits ou sont intressspersonnellement.

Les agences de notation commandent, les gouvernementssexcutent et excutent les peuples. Cest une mesure dudprissement du politique. Mais cela est li notre endette-ment et notre ncessit demprunter. Je rappelle que les

ameux marchs sont tout simplement des prteurs !

Dans ltat actuel des politiques, la coordination est essentielleau succs des diverses initiatives des Etats, ace la crise. Limpactde la politique de chacun dpendra des mesures prises par les

autres. Mais la coordination entre comptiteurs est dicile.


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Certains voudraient une gouvernance mondiale conomique :elle ne se dcrte pas. Dautres craignent quune gouvernancemondiale malsaine existe dj.

Pour tous ces motis, un politique autarcique ouverte mriteattention : elle consiste aire quun pays se suse lui-mme.

Cela ne signie pas tre coup du monde, se reermer sursoi, nier toute raternit, ermer les rontires. Au contraire,lautonomie permet une vraie ouverture durable, et aussi moinsde transports polluants. Elle est dautant indispensable que lesincessants transerts de technologies de lOccident vers lAsienous aaiblissent de plus en plus dans le cadre actuel. Le principedautarcie ouverte correspond ce quun pays soit autonome

dans les domaines essentiels : alimentation, communications,

employabilit, nergies.

La notion dautonomie en matire demployabilit se traduit

par le ait quune bonne gouvernance conomique rduit au

maximum un emploi national dpendant des exportations.Les politiques conomiques en Europe, par exemple, seront

alors plus aciles coordonner, puisquon dpendra moins les unsdes autres. Jai conscience que des populations raternelles rduiraient

lutilit du principe que je propose, mais lorganisation et lesmentalits mondiales daujourdhui demandent cette tape.En outre, elle rduira les pollutions, les gaspillages et rendraresponsable.

Cela est imaginable par continent et par rgion selon lesdomaines.

La taille de lUnion europenne permet l encore une applica-tion intelligente et une inuence mondiale (pour la sauvegarde

des orts, par exemple), une rorientation de la mondialisation,


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et la possibilit dune zone conomique protge aux rontirespar rapport aux pays exploitant leurs travailleurs. Protge parune taxe qui tienne compte de limpact sanitaire dun produit

import ; le transport pollue, donc il aut taxer les produitstransports partir dune distance dnir, du mode de

transport et au prorata de la distance.

Je rappelle que les transports sont la principale source humainedmissions de CO

2.

Mais de ait, le principe dautarcie ouverte rduit les changescommerciaux. On exportera moins mais pas zro, et on importeramoins, donnant de lair nos entreprises locales. Le libre-changedaujourdhui ruine dabord les pays aibles, puis les pays orts carles entreprises dlocalisent tout va.

Les populations du Sud pourraient produire par elles-

mmes de quoi manger correctement, sans dgt pour

lenvironnement. Mais, exposes la concurrence de produits

imports, maintes amilles paysannes ont t contraintesde migrer vers des bidonvilles et nont pas trouv demploisrmunrateurs.

Le ait est quune part croissante des productions vgtalesvise alimenter les animaux ou abreuver des vhicules et engins moteur, alors mme que les populations les plus pauvres duSud ne parviennent mme plus en acheter ou en produire parelles-mmes pour leur alimentation. Il existe de nombreuses tech-niques agricoles qui permettraient aux amilles paysannes du tiers-monde de produire davantage. Ces techniques ont souvent appel des associations et des rotations de culture. Lagrooresterie,lagrobiologie sont ecaces. Il y a aussi les techniques hydriques.De plus, les paysans du Sud ne disposent pas toujours des qui-

pements qui leur seraient ncessaires pour mettre en uvre les


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systmes de production les plus productis et les plus respectueuxde leur environnement. Nombreux sont ceux qui nont mmepas les moyens de manier et transporter les matires organiques

(ourrages, sous-produits de culture, umier) ; ni ourche, nirteau, ni animal de bt, ni charrette Il leur est souvent di-cile et trop risqu de sendetter pour acheter des matriels dontils ne sont pas srs den assurer la rentabilit. Certains ne culti-vent rien pour leur consommation (cest le cas pour les cultiva-teurs de ca) ! Il aut donc rorienter les agricultures vers desproductions plus artisanales et destines principalement des

marchs intrieurs. En rsolvant le problme de lnergie parle solaire et le biogaz.

L encore, lartisanat est source de bien-tre durable.Donner des animaux dlevage, par exemple des chvres laitires,

aux communauts les plus dmunies, est une initiative ecace.Les bnciaires peuvent subvenir aux besoins alimentaires de

leur amille, amliorer la quantit de repas quotidiens et la qualitde lapport en calcium, protines et minraux contenus dans lelait de chvre. Dautre part, les amilles bnciaires peuventaider dautres amilles. Chaque amille qui reoit des animauxdlevage devient son tour donatrice auprs dautres amillesdans le besoin, entranant ainsi une chane de solidarit. Enchange de laide reue, chaque amille doit sengager sacquitterdu nombre de chvres reues en donnant les premires chevrettes,par exemple, nes de leur levage dautres amilles en dicult.

La vente de produits ermiers permet aussi aux leveurs de tirerprot de leur activit pour amliorer leurs conditions de vie : scolari-sation des enants, achats dustensiles ou outils agricoles, amliora-tion de lhygine Avec des activits productives, les communauts

ne sont plus assistes et deviennent des acteurs de lconomie locale.


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Lassociation troite de llevage respectueux lagriculturepermet un meilleur usage des rsidus de culture pourlaouragement et les litires des animaux, et une meilleure utili-

sation des djections animales pour la abrication dengrais orga-niques (umier). Dans cette logique, lagriculture respectueuse(sans produit chimique et avec le bien tre animal), demandeplus de soins, plus de temps lagriculteur. L aussi une petiteexploitation est plus adapte.

Les phnomnes migratoires qui sont pnibles pour lmigr quiest contraint de quitter son pays, et pour le pays dimmigrationqui a rarement susamment dlments daccueil, se rsolventlargement par ces biais, par laide aux microprojets locaux et avecle microcrdit.

Les crises daujourdhui sont rsoudre partout, ou seront

durables partout.

Je ne dis donc pas quil aut importer et exporter zro. Je saisque si du jour au lendemain, on nexporte plus de produits agri-coles, des meutes de la aim se multiplieront. Mais mal tredurable ou bien tre durable se prparent. Toute rgion doitdevenir autonome alimentairement et nergtiquement.

Le cas de Detroit, ex capitale mondiale de lautomobile, estintressant. Lagriculture urbaine sy est beaucoup dveloppeavec tous les nouveaux dsoeuvrs.

Le paysan daujourdhui pollue souvent car il a t pris parce systme, mais il gagne tre connu. Le nombre de suicidesdans cette corporation est un symptme grave du malaise denotre socit.Mais l aussi, on ne peut oublier la responsabilitdu consommateur lat des plus petits prix et des produits

concurrents trangers gavs de pesticides. Lalimentation est


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essentielle. Cest la manire dont nous nous constituons chaque jour. Consacrez-lui du temps, cest autant de temps que vousconsacrez vous-mmes et votre bien tre durable. Manger

peut devenir le plus grand acte cologique et le plus grand actede sant par le choix des produits, leur quantit et par la qualitde mastication.

Le travail de paysan est un mtier pnible, le travail pertenest pas rare alors que outre sa onction nourricire, le paysanentretient les territoires et contribue au plaisir des touristes. Je neparle pas de ces paysans qui sont devenus des industriels de la terreavec des exploitations gigantesques et beaucoup dinormatique.

Mais lactivit agricole ne doit plus tre considre seulementcomme productrice de denres, mais aussi comme lmentducati, gnratrice de cadre de vie, de services et dassurancebonheur. Cest pourquoi il ny a pas dautre issue que de retrouverles valeurs paysannes qui aisaient autreois la cohsion spontane

des communauts et le sens commun de lintrt gnral : auton-omie, coopration, respect, responsabilit. Voil pourquoi nousredeviendrons paysans clame Philippe Desbrosses. Peut tre pasque paysan, mais beaucoup dactis gagneront pratiquer uneculture paysanne. Nous avons recenser les terrains abandonnspour en permettre la culture par des personnes volontairesqui paieront un loyer , mais aussi libraliser la diusion dessemences naturelles et biologiques. Enn, dvelopper des groupe-ments nanciers dans lesquels quiconque puisse acheter des partsde terrains obligatoirement lous de jeunes agriculteurs.

Une rorme agraire est ncessaire, comme une ducationde nos jeunes qui les remette en lien avec la nature et lanimal.Rorme agraire qui octroiera des terrains dau moins un hectare,

pour multiplier le nombre des paysans et pas les supprimer ;


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ducation qui cesse de mutiler lenant dans son besoin de nature.Pierre Rabhi, Jean Marie Pelt, Philippe Desbrosses, FranoisCouplan, comme les coles Montessori ou Steiner, expliquent

bien cette ncessit.Prner lautonomie pour chacun de nous et rejeter celle

dune nation, ou dun groupe de nations, est stupide. Les

membres dune amille peuvent tre autonomes et trs lis.Une bonne politique conomique est aussi un moyen de

construire un sentiment didentit plantaire. Lorsquellecontribue au bien-tre et pas au mal tre, lorsquelle vite laconcurrence entre les populations, louverture vers lAutre estplus acile. Aujourdhui, nos dpendances et le libre-change aveugle,

contribuent accepter la situation tibtaine ou les violations desdroits de la emme dans certains pays arabes.

Pourquoi croyez-vous que la Chine, aux yeux des gouver-

nants occidentaux, passait outre lembargo des Nations unies enournissant des armes au Darour et en soutenant des gouver-nants autoritaires comme ceux du Soudan ou du Zimbabwe ?

LUnion europenne, zone autosusante en tous domaines etqui peut cesser de saboter les agriculteurs des pays appauvris avecdes agricultures subventionnes, peut mme obtenir un SommetMondial pour le Dsarmement.

Dans cette optique dautarcie ouverte, les Franais exporterontmoins et importeront moins. Vu notre dcit commercial, ce serabon pour nos comptes et pour les ressources naturelles, moinsexploites. Et nous consommerons moins. Cest possible pour lamajorit des habitants de notre pays.

Chacun de nous a prendre ses responsabilits.


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Certains croient encore que le souci de perormance cre lebonheur, le plein emploi, les excdents, le pouvoir dachat. Danscette logique, on stimule les causes de mal-tre : la chimie,

lendettement tout-va, la grande entreprise, le nuclaire,lOGM, louverture le dimanche, lobsession croissantielle, lessoldes permanentes qui sont en amont et en aval de cette philos-ophie de la perormance. Cela peut paratre agrable pour unepartie dentre nous, mais les aits montrent que le concept dubeaucoup, du grand, du paratre, du rapide ont chou.

rop dabus, trop de dcits, trop dengrais chimiques,trop de pluie, trop de soleil, trop dimpts et taxes, tropde lois, trop de maladies, trop de pollutions, trop de prob-lmes, trop de stress, trop de travail, trop de voitures, tropde dchets, trop de prisonniers, trop de plaignants pour lestribunaux ! On va chercher le ptrole de plus en plus proond(1500 mtres !). Idem pour les poissons (180 mtres de

proondeur moyenne en 1950, 300 mtres aujourdhui !).Pour dautres, ce nest pas assez dincinrateurs, pas assez deproesseurs, pas assez de policiers, pas assez de juges, pas assez degardiens de prisons, pas assez de mdecins, pas assez dargent, pasassez de droits, pas assez de surace, pas assez de pluie, pas assezde respect, pas assez de temps, pas assez de travail, pas assez vite

Vous cherchez lerreur ?Quand on ait le choix dune socit de comptitions,quand on ait le choix dune socit dirresponsables,quand on ait le choix dune socit o la Sant est mprisequand on ait le choix dune socit qui se coupe de la Nature,quand on ait le choix de telles dpenses militaires,est-il surprenant que la Crise, le dcit, le mal-tre, la violence

rgnent ?


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La crise didentit dans des mtiers essentiels pour laCollectivit symbolise la aillite de lorganisation actuelle de notresocit : enseignants, journalistes, magistrats, paysans, policiers,

politiciens, soignants.Cette organisation alimente le mal-tre, les dcits, les pollu-

tions, le chmage et des problmes nanciers, individuels etcollectis.

Faire autrement, cest possible, et conduira 7 milliards de

responsables sereins.

ant que lquilibre de la socit repose sur des lois et rgles,les solutions ne sont pas solides. Pire, tant que la charit sociale,lobsession consommatrice, le cannabis, les mdicaments etlalcool soutiennent notre socit, on prpare le chaos. On peutdevenir responsable de sa vie, et heureux dans sa vie.

Une politique sociale solide est indispensable, mais il ny apas de solidarit durable sans discipline ni contrle. Et la meil-

leure politique sociale, cest lemploi et/ou lactivit paysannedautosusance. Proter du chmage structurel pour rebtirdes activits paysannes et promouvoir les lires scolairesagricoles, sont des voies incontournables. Le progrs social nestpas orcment de travailler moins (il ne allait pas imposer les35 heures dans tous les mtiers), cest de prendre du plaisir travailler, et que chacun puisse exercer une activit dans laquelleil spanouisse, et en vive dignement.

ravailler avec plaisir et dans le respect, est lun des enjeux denotre sicle.

Le moins est souvent lami du mieux, le plus est souvent lamide la sourance. out gavage est naste. Le gavage publicitaire

est aussi naste lesprit humain que le gavage de loie est naste


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cet animal et celui qui mange son oie, gras et malade. Cestcomme sexposer au soleil : un peu, cest bon pour la sant, beau-coup sexposer sera naste et activera votre vieillissement. Ce nest

pas par hasard que les scientiques se sont aperus que la meil-leure stratgie antivieillissement tait un rgime hypo-calorique !

Cest aussi vrai pour les entreprises : si elles licenciaient les papiersinutiles, les litres dessence vitables, les nergies gaspilles, lesdpenses somptuaires, les mauvais ches, elles vivraient mieuxet recruteraient. Les ngawatts, les ngalitres vous connaissez ?Grce aux mdias, un modle ranais ainsi bti sera connu etreconnu. Cest indispensable, cest vital car les populationschinoise et indienne ont besoin dun nouveau modle socitalpour dpasser la voie occidentale quelles, empruntent. Ellespeuvent achever de dtruire le Vivant de notre plante.

On constate quune socit reposant sur la Consommation

cre :- la course aux moyens dobtenir toujours plus : soldes perma-

nentes, dcits, crdits permanents, ouvertures dominicales,la quantit au dtriment de la qualit

-lvation des dpenses superues au dtriment qualit dpensesalimentaires, obsit galopante, cancers, maladies cardiovascu-laires, stress

- pollutions et phnomnes climatiques extrmes- dchets ingrables- sentiment dinsatisaction permanente- exacerbation des rustrations et ingalits- loignement de la spiritualit- agression des pays pauvres

- raraction des matires premires


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La crainte dun chmage de masse qui serait provoqu par

une moindre consommation est inonde. Depuis 60 ans, on

ne ait que de la croissance, le chmage a-t-il baiss ?! Une

entreprise peut tre rentable avec moins de chire daaires. Unesocit axe sur le bien tre durable, et pas sur lobsession consom-matrice, volue dans tous ses paramtres. Moins de consomma-tion, cest donc moins de besoins nanciers pour les particulierset les entreprises. Mais aussi moins de dpenses publicitaires.Les entreprises dpensent 1 10 % de leur chire daaires enpublicit, selon leur taille et leur secteur dactivit. Lindustriepublicitaire et notre socit de surconsommation sont convertirau ur et mesure que les gens ne cherchent plus leur identit travers les objets. Et cette option est invitable.

Dautre part, le ait que les carrossiers et mdecins aient moinsde travail quand il y a moins daccidents est-il regrettable ? Mmeremarque en cas dincendies ou dinondations Une inondation

donne du travail mais on sen passerait.Ensuite, la moiti des biens de consommation est importe

dans nos conomies mondialises. Et on a vu que la France estmauvaise lve pour ses changes commerciaux. Dautre part,les machines assurent la majorit de lactivit de abrication.Vous noterez que ceux qui ormulent lobjection emploi lorsquon parle dune socit de consommations raisonnables,sont souvent avorables au machinisme qui dtruit beaucoupdemplois !

Concernant le problme du chmage, voici les issues :- vouloir insrer tout le monde dans un systme de produc-tivit, de comptition, est une erreur grave. Certaines

personnes veulent une activit sereine ou alors simplement


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vivre autrement ; certains sont plus lents, sadaptent moinsacilement que dautres. Ils spanouiront et serviront lacollectivit par une activit associative ou rurale.

- substituer, sur une base de volontariat, la notiondautoproduction la notion de rmunration nancire enamnageant les conditions dacquisition dune surace de terre dnir pour le bti des maisons et lautosusance alimen-taire. Ou mieux, dlots collectis en partie auto construitsavec des matriaux sans ptrochimie, comme il en existe,ici et l, dans le monde, bioclimatiques avec nergie solaire.Cela constitue en soi une ducation ondamentale et une

rhabilitation du travail manuel tout en assurant lessentiel

de sa subsistance alimentaire.

- promouvoir les activits environnementales : ruralit, agricul-ture, conomie verte (recyclage, isolation, conomies)

- privilgier les petites entreprises.

- promouvoir grande chelle les microcrdits et les microprojets.- reconstruire le tissu commercial et artisanal.- mettre en reliance des chmeurs ayant un projet commun.- donner plus celui qui ne peut pas (la personne handicapepar exemple), donner moins celui qui ne veut pas.- indemniser contre activit dintrt gnral aprs une priode dnir. Lassistanat est une mesure politique trs en voguepour se aire lire mais nalement, il cre le victimat et sabotela politique sociale.- instaurer une prime 1er emploi pour lentreprise qui recruteune personne sans exprience proessionnelle.- rduire les charges des PME et des travailleurs par une meil-leure gestion des onds publics et grce la VA sociale et

cologique qui rduira les charges sur le travail.


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- revoir lducation dont le but est lautonomie (privilgier lesavoir-tre et le savoir-aire, activits en lien avec la natureet lanimal, ducation la sant, ormations aux conomies,

multiplier les ponts avec les entreprises).- plaonner le montant dindemnisation mensuelle 3000 contribuera viter la aillite des organismes concerns et descotisants.- le progrs inormatique rend possible le tlcentre qui estprrable au tltravail. Il raccourcit les distances et maintientla sociabilit.- empcher les licenciements boursiers par des pnalits nan-cires pour les entreprises qui versent simultanment des divi-dendes leurs actionnaires.- La dmarche co-hameau alternative aux lotissementsbanaliss, sintgre une volution sur les nouvelles ormesde travail qui permet, avec internet, des dlocalisations intel-

ligentes dactivits. Elle redcouvre les bienaits dune mixitdge et dune mixit sociale dont labsence ait les ghettosque nous voyons se mettre dangereusement en place sous nosyeux.

En matire de ormation, notre pays est mieux loti que cequon dit, l encore, on peut assumer nos responsabilits. Descongs ormation sont possible : le CIF (cong individuel deormation), le cong de ormation des salaris de 25 ans etmoins, le cong pour cration ou reprise dentreprise, le congsabbatique. Des sites internet y sont consacrs : www.ormatel.com, 3615-3615 INFFO, www.alpa.r, www.agep.r, www.aj.org, www.apec.r, www.education.gouv.r, www.metiers.

ino.r


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Lobsession industrielle des gouvernants classiques, Verts , socialistes ou de droite , est erayante. Ils oublient lescalamits produites par les industries automobile, chimique,

cosmtique, militaire, nuclaire, pharmaceutique Les emploisquelles crent sont aibles car elles sont surtout machinistes et il y a dautres solutions (voir mon livre Politique cologique= Plein emploi , prac par Albert Jacquard).Je suis outr queles Verts mettaient comme principale condition au PS la seule

sortie du nuclaire, car les sorties de la chimie, des nergies

ossiles, du productivisme, et de lurbanisation sont aussi

indispensables.

La crise nancire et toutes nos crises trouvent leurs sources

dans ces errements.En matire nuclaire, les Verts expriment quils sont contre

alors quils soutiennent systmatiquement le PS pro nuclaire ; ilsvotent en novembre 2009 au Parlement Europen pour le nucl-

aire (sau Jos Bov), le premier septembre 2010 Eva Joly dit Canal Plus que si elle devient prsidente elle ne touchera pas auxcentrales. Avant Fukushima, les Verts sont passs chaque jour la tl et la radio sans jamais voquer le nuclaire ; pendantles dernires cantonales Ccile Duot sest ache avec MartineAubry dont le parti venait de conrmer quil allait sortir du toutnuclaire cest--dire rester dans le nuclaire ! Lorsque jai marchsur Bure en 2001 pour protester contre le projet denouissementdes dchets, il ny avait pas dlus verts (leur ministre tait augouvernement) Le contrat de gouvernement Verts-PS pour ceslections 2012 est une oense lcologie politique et mme uneoense la conscience.

En matire de croissance, ils courent tous aprs ! Cest mme

erayant. Cest vrai pour le PS et son alli les Verts, lUMP,


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le Modem, le FNLa recherche de croissance conomiqueest un mythe dangereux et inutile : mme avec une croissancemoyenne de 2 % lors des 5 prochaines annes, lapport nan-

cier direct est aible. 2 % sur un PIB de 2000 milliards, celaait 40 milliards dont lEtat prlve environ la moiti, donc 20milliards. Mais le dcit 2011 sera de 100 milliards ! Donc unimpact mineur assorti des gros dgts habituels de la croissanceconomique.

Nous avons besoin dune socit beaucoup plus rurale, et

je rappelle que pour la France, par exemple, le chmage tait

insigniant voil 50 ans, avec trois ois moins de consomma-

tion monnaie constante, mais aussi avec une population

active agricole de 14 % (3 % aujourdhui).

Les nouveaux ruraux auront de nouvelles habitudes pratiquer :communiquer avec ses voisins, organiser ses courses en commun,sentraider, aire souvent la te, participer aux arts locaux Mais

les villes ne sont pas anantir. On peut les ruraliser. Il y aura deplus en plus dagroquartiers. Comme partout dans le monde aveclagriculture urbaine, les jardins de Cocagne, les jardins commu-nautaires, les jardins dinsertion, les jardins amiliaux, les jardinspartags, les paniers bio, les AMAP (1200 en France).

Mais aussi ce nouvel tat desprit se traduit par le dvel-oppement du covoiturage, de la colocation, le coworking (lieude travail partag), le troc, les changes de services, les S. E. L(Services dchanges locaux) Le partage deviendra de plus enplus un nouveau mode de consommation, un nouveau mode

de vie. Ce nest pas du communisme ou de lgalitarisme, cest

de lintelligence, cest aussi de lamour. Et avec le partage, pas

de crise.

Internet aidera cette volution.


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Dans cette nouvelle socit, la sant nest plus laisse pourcompte. On agit pour la cultiver et la rtablir, on reconnat laprvention.Je rappelle aussi que les activits lies lagriculture

et lenvironnement, les petites entreprises et les mtiers delartisanat sont trs dicilement dlocalisables. Au contraire

de l

Documents

Jean Marc Governatori : Les 4 Solutions à La Crise