of 9 /9
1 Jean Pierre SERAN 2, rue Jacques Decomble 31200 Toulouse Tel : 05 61 48 99 58 / 06 78 66 84 17 Mail [email protected] Blog http://cqborderouge.over-blog.com Jean Luc MOUDENC Maire de Toulouse Président de Toulouse métropole Hôtel de ville 31000 Toulouse Toulouse, le 18 mai 2018 Monsieur le Maire, Je vous remercie tout d’abord de votre long courrier du 23 avril reçu le 28 par courriel au moins cette fois nous avons une bonne information de vos projets et orientations. Bien évidemment je l’ai communiqué aux personnes des réseaux aptes à donner un avis pertinent. En vous répondant j’hésite parfois ne sachant pas trop à qui je m’adresse, à vous Monsieur le Maire sur des sujets que je qualifierais de techniques là je reconnais votre style, à Madame RONCATTO aux réflexions du type polémique ou agressive coutumières, ou encore à un illustre inconnu rédacteur de lettre mal informé, j’hésite c’est clivant ! Je reviens tout de même sur la question ‘police’ qui m’a irrité, je doute que cela n’émane pas de vous Monsieur le Maire vous me connaissez que trop bien, vous savez que je ne fais pas d’amalgames. Le rédacteur polémique à nouveau sur ce point, parle de critiques mal ciblées (commentaires pas plus), me trouve redondant dans mes exposés, or sur divers courriers lui, le fait souvent, je vais l’éclairer. Je peux l’excuser car la plupart de vos collaborateurs sont très récents dans les affaires de la ville, ils n’ont aucune antériorité. Vous, vous le savez Monsieur le Maire je travaille sur de nombreux dossiers depuis 2002 et collabore avec la police, ou plutôt les polices depuis 1998. Dès 2001 j’étais sur le terrain avec le capitaine SEGURA et ses équipes, seul lors de voitures brûlées à Rixens, aidé parfois de la BAC alertée (j’ai toujours leurs n° d’appel véhicules). En 2005 nous avions des tentatives d’infiltration graves de délinquants sur Borderouge. Le contrôleur général de la police départementale d’alors, Monsieur GRAVIASSY, connu pour être un homme à poigne après avoir réglé Sangatte, nommé à Toulouse par Nicolas SARKOSY ministre de l’intérieur, ne me répondait pas. Je fis un courrier à Nicolas SARKOSY et il fût efficace l’ordre de me recevoir vint du ministère. JP SERAN qui avait ainsi secoué l’approche GRAVIASSY fût reçu avec empressement le 1 er septembre 2005 au commissariat central par le commissaire divisionnaire FRICONNET, et vite rejoint par le contrôleur GRAVIASSY. Après un 1 er contact viril, suivi de mes informations, l’écoute s’installa et une action immédiate fût décidée. A mon retour les CRS étaient sur place, calmes, contrôlant toutes les voitures, il y eu 8 jours de courses poursuites et le calme revint sur le secteur pour la satisfaction de tous. Les nouvelles infiltrations, prévues, 8 jours après furent vite étouffées. Alors comment Madame ou Monsieur le rédacteur oser dire que je confonds les compétences, je sais qui fait quoi et qui est qui, je n’ai pas fais appel à la police municipale dont ce n’était pas le rôle. Vous Monsieur le Maire vous le savez vous avez les doubles des courriers, je vous ai toujours tenu informé, vous et Danièle DAMIN Maire de quartier d’alors. Vous trouverez aussi joint le document demandé par le commissaire FRICONNET qui illustre quelques problèmes de l’époque.

Jean Pierre SERAN

  • Author
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Text of Jean Pierre SERAN

Jean Pierre SERAN1
Jean Pierre SERAN 2, rue Jacques Decomble 31200 Toulouse Tel : 05 61 48 99 58 / 06 78 66 84 17 Mail [email protected] Blog http://cqborderouge.over-blog.com Jean Luc MOUDENC Maire de Toulouse Président de Toulouse métropole Hôtel de ville 31000 Toulouse
Toulouse, le 18 mai 2018 Monsieur le Maire, Je vous remercie tout d’abord de votre long courrier du 23 avril reçu le 28 par courriel au moins cette fois nous avons une bonne information de vos projets et orientations. Bien évidemment je l’ai communiqué aux personnes des réseaux aptes à donner un avis pertinent. En vous répondant j’hésite parfois ne sachant pas trop à qui je m’adresse, à vous Monsieur le Maire sur des sujets que je qualifierais de techniques là je reconnais votre style, à Madame RONCATTO aux réflexions du type polémique ou agressive coutumières, ou encore à un illustre inconnu rédacteur de lettre mal informé, j’hésite c’est clivant ! Je reviens tout de même sur la question ‘police’ qui m’a irrité, je doute que cela n’émane pas de vous Monsieur le Maire vous me connaissez que trop bien, vous savez que je ne fais pas d’amalgames. Le rédacteur polémique à nouveau sur ce point, parle de critiques mal ciblées (commentaires pas plus), me trouve redondant dans mes exposés, or sur divers courriers lui, le fait souvent, je vais l’éclairer. Je peux l’excuser car la plupart de vos collaborateurs sont très récents dans les affaires de la ville, ils n’ont aucune antériorité. Vous, vous le savez Monsieur le Maire je travaille sur de nombreux dossiers depuis 2002 et collabore avec la police, ou plutôt les polices depuis 1998. Dès 2001 j’étais sur le terrain avec le capitaine SEGURA et ses équipes, seul lors de voitures brûlées à Rixens, aidé parfois de la BAC alertée (j’ai toujours leurs n° d’appel véhicules). En 2005 nous avions des tentatives d’infiltration graves de délinquants sur Borderouge. Le contrôleur général de la police départementale d’alors, Monsieur GRAVIASSY, connu pour être un homme à poigne après avoir réglé Sangatte, nommé à Toulouse par Nicolas SARKOSY ministre de l’intérieur, ne me répondait pas. Je fis un courrier à Nicolas SARKOSY et il fût efficace l’ordre de me recevoir vint du ministère. JP SERAN qui avait ainsi secoué l’approche GRAVIASSY fût reçu avec empressement le 1er septembre 2005 au commissariat central par le commissaire divisionnaire FRICONNET, et vite rejoint par le contrôleur GRAVIASSY. Après un 1er contact viril, suivi de mes informations, l’écoute s’installa et une action immédiate fût décidée. A mon retour les CRS étaient sur place, calmes, contrôlant toutes les voitures, il y eu 8 jours de courses poursuites et le calme revint sur le secteur pour la satisfaction de tous. Les nouvelles infiltrations, prévues, 8 jours après furent vite étouffées. Alors comment Madame ou Monsieur le rédacteur oser dire que je confonds les compétences, je sais qui fait quoi et qui est qui, je n’ai pas fais appel à la police municipale dont ce n’était pas le rôle. Vous Monsieur le Maire vous le savez vous avez les doubles des courriers, je vous ai toujours tenu informé, vous et Danièle DAMIN Maire de quartier d’alors. Vous trouverez aussi joint le document demandé par le commissaire FRICONNET qui illustre quelques problèmes de l’époque.
3
Pas d’animosité de ma part vous le savez bien, ce type de remarques concerne tous les politiques qui le pratiquent à l’approche des renouvellements de mandat. Oublions maintenant les sujets que vous pensiez polémistes et entrons dans le concret, vous savez que j’argumente, pas plus. 2° Le BUN, je suis ravi que le projet ne soit pas abandonné, je le craignais (je n’étais pas le seul). La liaison, le pont et les retournements financés en grande partie par l’ASF (Vinci) comme prévu, puis le boulevard structurant de Paléficat faits, la déclaration de Mme RONCATTO, ‘le BUN est réalisé’, détonnait, me rendit moi et d’autres inquiets, oui, il était réalisé, mais jusqu’aux champs de Paléficat. Pas besoin de vous le rappeler Monsieur le Maire, il doit aller jusqu’à Gratentour. Lors de sa 1ère présentation à Lalande en 2003 (j’en étais) j’ai gardé la copie du dossier d’alors, puis j’ai participé à la concertation en 2008, je me suis même alors accroché avec Martine CROQUETTE qui prétendait à la paternité du projet qui était la votre, enfin, il fût approuvé le 9 mars 2012 avec un avis d’urgence. L’enquête publique qui avait déterminé aussi l’urgence de réaliser le BUN, afin que les habitants du nord de la ville puissent aisément accéder au métro comme réclamé par les populations, et déleste les entrées de Croix-Daurade et Porte de Paris saturées. Le BUN devait créer un afflux de clientèle au nord de Borderouge nécessaire aux commerces, rêvant même alors à la place Carré de la Maourine centre-ville des quartiers nord, l’on en est loin aujourd’hui. Ce retard influe aussi sur l’échec de la commercialisation des espaces commerciaux aujourd’hui aux 3/4 vides dans la galerie et sur les bas d’immeubles. De plus Monsieur le Maire, sans vouloir vous vexer, je vous le dis avec humour, votre prévision pour 2030 c’est 12 ans encore a attendre, soit 27 ans depuis la 1ère présentation pour réaliser le BUN en urgence, et encore 2 mandats encore pour l’inaugurer ! 3° Concernant le parking du métro Borderouge, oui j’ai toujours été et suis toujours convaincu de la nécessité de parkings dits parc-relais vous le savez bien, vous Monsieur le Maire pourquoi tenter ici de dire le contraire. Je ne cesse de demander plus de places de stationnement pour les usagers du métro car 2 mois après l’inauguration de la ligne en 2007 le parking 1000 places était déjà saturé, je vous avais alerté, nous en avons parlé. Les voitures ne pouvant accéder au parking étaient garées sur les terre-pleins, dans les champs non bâtis et sanctionnées à l’époque, par la police municipale. Lors de vos 3 visites de 1er mandat, plus inaugurations du quartier ou j’ai apprécié vos connaissances des dossiers, vous m’aviez fait part de votre volonté de construire un silo. Vint alors la municipalité de Pierre COHEN, et lors de commissions musclées c’était oui pour un silo, et puis non, et puis on en fera deux et enfin l’opposition des Verts ‘vous n’y pensez pas Monsieur, trop de place de parking attire trop de voitures’ (réflexion idiote, certes, mais il y en à gauche, comme à droite). J’espérais avec de votre retour aux commandes, le retour au bon sens, je suis ravi de l’extension du parking de 300 places, et bienvenue au point d’arrêt minute, qui nous était refusé jusqu’alors. Une remarque qui peut vous être utile sans vouloir vexer les compétences de vos collaborateurs, il y a peu d’usagers du métro qui participent aujourd’hui au stationnement sauvage, ils ont fui ailleurs. Le constat est aisé à faire, de nombreux véhicules sont en infraction les jours scolaires, or, hors jours scolaires et vacances diverses, il y en a beaucoup moins, à vous d’en tirer des conclusions (je connais un directeur d’école qui se rend à son poste en vélo depuis des années, mais il doit être le seul ….). 4° L’emplacement et l’architecture de l’école Niboul n’ont pas été choisis par vous, mais acceptés par tous, dont moi-même en 2012. Le problème d’alors, car il y avait problème, était le terrain attenant appartenant à la ville, nous souhaitions, élus du quartier inclus, utiliser ce terrain en ces rues Niboul et Aria-li si étroites pour y créer un point d’arrêt minute parents, un aménagement sports scolaires et un parking enseignants. La ville a cédé le terrain au promoteur, à la déception, s’ajoute les difficultés de circulation et stationnement d’aujourd’hui sur tout le secteur.
4
Pourquoi dire que je déplore la reconstruction de l’école du Grand Selve non, il aurait fallu le faire un jour. Vous le savez bien vous Monsieur le Maire, le projet ne pouvait être que plébiscité par les habitants, le Grand Selve plus proche de Launaguet que de Borderouge était encore en 2004 une cité jardin que la ville voulait aménager. Il fallait l’accord général obligatoire, signé de tous les habitants, il a été obtenu par Danièle DAMIN (elle en fût fière) avec le collectif d’habitants. L’accord laissait aux habitants propriétaires leurs terrains, depuis, la ville a réalisé l’infrastructure et seule la DDM accepta sur la grande propriété qu’elle possédait une urbanisation concertée. Les autres propriétaires rêvant de faire fortune avec la vente de leurs terrains ont eu fort à faire avec les promoteurs rétifs. Il est vrai qu’ils tentent de négocier à des prix élevés, et loin de penser que la valeur de leur terrain est trop chère sur ce secteur extension de Toulouse hors rocade, avec son bâti hétéroclite, ils cherchent à le valoriser en demandant des équipements publics. Pour cela ils ont copiné avec les élus de gauche et avec vous maintenant, il y aura donc toujours l’unanimité pour des équipements. Reste la question comment remplir cette école ou sur place le nombre d’enfants est insuffisant ? Pour y inscrire des enfants de Borderouge ou des Izards le problème est le transport scolaire or vous convenez vous-même que vous l’aurez résolu qu’en 2019, mais que fait-on à la rentrée 2018 ? Certes je ne suis qu’un petit ex-Président de Comité de quartier, mais dans mon petit esprit étroit, l’urgence était une école aux Trois Cocus et je ne suis pas le seul à le penser. Sinon j’approuve les créations d’écoles, j’étais partie prenante quand lors d’une de vos visites au quartier en 2005, en l’école de la Maourine avec le corps professoral, nous vous fîmes comprendre la nécessité d’une 3ème école, ce qui après Borderouge, lança celle dite, Jean ZAI. Déjà alors, j’apportais une remarque, il faut répondre à la demande certes, mais en même temps veiller à la démographie et au turn-over, pour ne pas être obligé de fermer des écoles plus tard. Du turn-over nous en avions connu au sud lorsque les familles, certes plus argentées, avaient un enfant de plus, là, elles quittaient Borderouge pour la 2ème ou 3ème ceinture. Cela devrait être plus rare au nord, même si des panneaux ‘à vendre’ aux balcons y deviennent courant. 5° L’Utopia et non le ciné Borderouge nous l’attendions depuis 2008, alors une année de plus ou de moins on a l’habitude d’attendre à Borderouge. Dire tous les ans je poserais la 1ere pierre dans x mois était irritant, provoquait des espoirs déçus, il faudrait que Mme RONCATTO maitrise ses paroles trop à l’arrache. J’étais là à la pose de la 1ère pierre, je vous y ai salué Monsieur le Maire rappelez- vous, aujourd’hui la construction avance vite. Le cinéma sera le fleuron de votre campagne électorale 2019 sur le secteur avec la Mairie de quartier, prévue en 2015 puis rejetée et à nouveau à réaliser, mais sans le gymnase pourtant promis en campagne en 2014, et peut-être si l’entrave est levée avec le théâtre. Sur ce dernier point il y un risque grave, levez-le, il ne suffit pas de dire le locataire oublié lors de l’appel d’offre Monsieur CLERC va partir, il doit partir, le projet lui est fabuleux. 6° L’embellissement de Toulouse est et doit toujours être une constance de tous les Maires. Depuis mon retour à Toulouse en 1997, Philippe DOUSTE-BLAZY, en a lancé, vous en avez repris, Pierre COHEN a fait de même, puis vous à nouveau. J’avoue que je m’y perds, qui lance quoi, réalise quoi et inaugure quoi, les dossiers passent de mains en mains, sont repris, parfois modifiés, peu importe Toulouse s’embellit et vous reprenez le même urbaniste catalan, c’est cohérant. Les bassins romains que vous me dites du 17ème voire 18ème ne sont qu’un exemple des richesses de nos sous-sols que l’on cache, je rappelle qu’ils ont supporté la crue centennale de 1875, donc pas d’inquiétude avec les petites crues actuelles . Sur les années passées il y a eu les sépultures du parvis de Saint-Sernin oubliées, les vestiges du palais Wisigoth de Toulouse capitale de leur empire couvrant de l’Espagne à La Loire bétonnés, les murs du château comtal sous le palais de justice (il est vrai avec une possibilité de visite), avant vous sous la place du Capitole l’une des entrées romaine de la ville,…. Vous souhaitez faire classer Toulouse au patrimoine mondial de l’UNESCO (enfin comme à Albi une partie) il faudrait veiller d’abord, je le pense, à protéger nos richesses et déjà agir sur les rives du canal du Midi qui est l’une des exigences émises par l’UNESCO lors du classement. Il ne faut pas
5
risquer de perdre celui-là de classement. Il faut agir je sais que des Maires NIMBY inconscients le long du canal ont rejeté la proposition de l’Etat garant du classement, ils risquent de tout perdre. Je pourrais en parler des heures du Patrimoine et de la protection des petites toulousaines, identité de notre ville, trop démolies de par l’appétit des promoteurs. Vous m’aviez souvent interrogé dans le passé sur ce sujet, les journalistes aussi qui eux tentaient de me faire dire qu’il fallait demander le classement de Toulouse au patrimoine mondial de l’UNESCO, je m’y suis toujours refusé ne voulant pas entraver le développement de Toulouse. Pourtant la ville a des éléments objectifs mais je doute de votre méthode trop basée sur les personnalités porteuses du projet et l’embellissement de bâtis plus orienté au classement monument historique, que celui de l’UNESCO. Je me suis intéressé de près aux critères de classement de l’UNESCO, notamment aux bâtis en enfilades d’époque identique, et à la méthode en me rendant à Albi ou j’ai rencontré Mme BONNET qui avait présenté le projet albigeois et qui veille scrupuleusement à améliorer l’espace protégé garant de l’afflux de touristes. 8° Restons sérieux j’ai toujours demandé, voire exigé, le doublement de la ligne A et par conséquent celle de la ligne B du métro, et bien sur, je ne cesse de dire et d’écrire qu’elles sont saturées. Je me suis heurté avec vos prédécesseurs sur ce point, que vous prend il de tenter de me faire un reproche dans ce domaine, c’est ridicule, je ne me suis pas rangé à votre avis, je l’ai précédé. Concernant la 3ème ligne de métro je concède qu’en 2014 j’avais proposé un projet pour Christine de Veyrac peu onéreux de train-tram utilisant les voies ferrées actuelles et accepté par le C.E. SNCF. A la vue du projet développé par JM LATTES avec lequel j’ai échangé plusieurs fois sur ce sujet, j’ai adhéré à son projet qui tient compte des densités d’habitat reliés aux zones d’activités fortes, c’est donc un bon projet, reste effectivement le coût face aux finances difficiles de TISSEO. Il y a bien longtemps Monsieur le rédacteur que je connais les sites de TISSEO et de la Métropole, j’ai publié sur mon blog 4 articles soutenant la 3ème ligne de métro, avec parfois des captures d’images prises sur ces sites, il ne faut pas en rester à des ragots malsains. J’ai dis à JM LATTES le bien que je pensais de son projet, je l’ai défendu contre des opposants, je demande juste comment on le paie. Quant au PDU je l’ai examiné, j’écoute aussi vos opposants et vous soutien car il y a de bonnes idées, je n’en dirais pas grand chose car je n’ai pas participé à son élaboration. Je citerai juste la revue de mars 2018 de Ca m’intéresse qui sur la page 26 dite « le vélo a la conquête des villes » publie un classement de 16 villes mondiales pour la pratique du vélo. Sans surprise Copenhague est 1ère, puis l’on trouve Strasbourg 4ème, Bordeaux 6ème, Paris 13ème, Nantes 16ème c’est donc honorifique pour la France, même Tokyo est 9ème et Barcelone 11ème mais nulle trace de Toulouse. Sinon, très terre à terre j’approuve la Linéo9 qui traversera Croix-Daurade, cela fait 20 ans que je répétais à chaque réunions transports le besoin de desserte directe de ce quartier proche, au lieu de bifurquer vers Amouroux. Il faut dire que l’ex ex directeur Plancade était particulièrement ‘bouché’ sur ce point. 9° Concernant TESO, l’idée a été lancée il y a 15 ans, je l’ai toujours approuvé, vous en avez la main. Longtemps le projet est resté flou, nous avions des dizaines et dizaines d’’actes d’expropriations en main, surtout avenue de Lyon, mais depuis que l’on y voit plus clair j’apprécie le projet, nous verrons si là, la ville est capable de rendre le centre commercial suffisamment attractif pour ne pas retomber dans les échecs actuel de Borderouge et Compans Cafarelli (lui en voie d’amélioration) ou de Saint Georges (correct aujourd’hui mais resté longtemps obsolète). Que dire de plus, j’ai publié il y a peu sur mon blog le 12 avril un article élogieux sur la tour Occitane, titré ‘tours arborées à Borderouge, Toulouse et ailleurs’ il s’agissait pour moi de valoriser la tour face a ses détracteurs qui m’avaient contacté espérant mon soutien, avec des arguments ridicules, elle va faire de l’ombre, il est impossible de mettre des arbres sur les balcons, etc.. Je me devais de leur prouver avec des séries de photos vraiment sympas, que le monde entier s’y met, que c’est beau et écologique, que la tour Occitane correspond à ma vision de l’urbanisme que j’avais développé lors de la révision du PLU sous COHEN ‘des tours oui mais pas éparpillées sur le
6
territoire, dans un contexte intégré’ et là c’est le cas, avec les tours immeubles du canal, les hauts bâtis des allées Jean Jaurès, la médiathèque et la colline de Jolimont à l’arrière. Enfin les projets de ce type abondent dans le monde, Milan a deux tours extraordinaires de vraies forêts dans des tours or déjà au 15ème en Calabre l’on plantait des arbres sur de hautes tours. A Paris la tour Montparnasse à Paris va encore prendre de la hauteur pour les JO avec un véritable parc arboré au sommet et des terrasses végétalisées sur un tiers de hauteur. Urba31 de Skyscrapercity.com un vrai spécialiste, m’a remercié pour cette présentation pédagogique, pas vous, vous préférez polémiquer. Je prépare un article complet pour le TESO, mais pour paraphraser une élue, j’ai trop de travail ! 10° Pour le grand contournement je sais que vous vous battez Monsieur le Maire, vous rencontrez le même problème que BAUDIS père et fils pour la réalisation de la rocade, un réflexe NIMBY de petits élus de communes périphériques regardant le pas de leur porte et non l’intérêt général. Oui je suis de votre avis, la rocade est saturée, la pollution en petites particules augmente, devient dangereuse, je ne peux que vous encourager, mais dieu que la tâche est difficile. Habitant Dax et me rendant toutes ses semaines à Aix en Provence pour mes activités de conseil en entreprises je sortais à Capens, rejoignait Auterive et Nailloux pour prendre l’A62, bien plus rapide malgré les départementales que de remonter sur Toulouse. Votre projet est cohérant, intéressant, utile, votre méthode est innovante j’approuve totalement. Je ferais ce que je peux à mon modeste niveau pour vous aider par des articles sur mon blog voire sur Skyscrapercity.com le site d’urbanisme bien connu. 11° Mais voilà le sujet qui fâche, la LGV. Oui je me suis opposé à la LGV lors de l’enquête publique qui a abouti au rejet du GPSO. Et ce, après l’avoir longtemps soutenue lors de nombreux débats et avoir obtenu de Martin MALVY la gare multimodale de la Vache pour laquelle j’avais été invité à participer à son étude au sein des services techniques du CR. Comme toujours j’argumente ma position : J’ai participé donc longtemps à des débats constructifs avec la SNCF et RFF puis cela a dérapé. Plus d’écoute des participants et a la lecture des dossiers RFF parus, les tracés s’éloignaient de l’exigence économique et répondaient à des choix politiques, vous n’êtes pas en cause, mais quelle absurdité. 1° Un axe commun pour se rapprocher de la ville de Mont de Marsan (-de 30.000 habitants) chère à EMMANUELLI qui voulait son TGV. Puis la ligne bifurque vers Bayonne et l’Espagne (je rappelle la forte opposition des basques). L’axe commun, loin de Bordeaux sert à obtenir notre participation financière (comme sur Tours Bordeaux) et à pour conséquence d’allonger le temps de parcours. 2° Bien évidemment sur l’axe vers Toulouse, Agen et Montauban ont voulu leur arrêt aussi, qui plus est avec une nouvelle gare, passant outre que relier les centres-villes feront perdre le gain de temps éventuel obtenu par les passagers avec la LGV. Et pas seulement, la technique du TGV fait qu’il lui faut 19 km pour arriver à rouler à 320km/h et 19 km pour ralentir, la grande vitesse avant Agen oui mais après quasi jamais. Pour information le TR allemand qui roule à Shangaï depuis 2003 atteint 430km/h en 13km, le Maglev commercial japonais 600km/h en 8,8km (vitesse commerciale 500 km/h), moi en 1970 pour visiter l’exposition universelle d’Osaka j’avais utilisé sur Tokyo Nagoya le Tokaïdo à 300km/h bien avant le TGV inauguré lui en 1981. Aujourd’hui l’après TGV est déjà là, ne perdons pas des milliards sur des projets à la technique dépassée. 3° Ce projet global chiffré à 8 Milliards en 2008, était à 11 milliards en 2014, c’est lourd, très lourd. Bien sûr vous avez fait des propositions de financement à Philippe DURON du COI même si je vous rappelle que dans tous les cas au final c’est le citoyen qui paie, d’où que l’argent vienne. Vous avez lancé une pétition, mais que représentent 31000 signataires sur la population de près d’1 million d’habitants de Toulouse Métropole. Il n’est pas correct d’avoir bafoué les principes démocratiques de l’expression citoyenne exprimée à l’enquête d’utilité publique. Le citoyen a été floué, c’est la jungle, la représentation élective oui, mais elle doit respecter l’avis citoyen qui s’exprime dans les modes règlementaires, sinon c’est de l’abus de pouvoir. J’ai écouté les débats de la commission sur la réforme de la SNCF avec reprise de la dette. Selon l’un des hauts fonctionnaires (fort coûteux eux) la dette est de 47 M d’€, pour le suivant 55 M d’€ (il
7
s’agirait de règles comptables différentes, le Président de la commission a crié ‘on s’en fou des règles’, combien l’Etat doit payer), pour le 3ème c’était 70 Milliards et il y aurait des dettes ‘grises’ en plus disent-ils. Croyez-vous vraiment que le Président MACRON acceptera une dette complémentaire de 11 Milliards estimée en 2014, sûrement 13 à 14 Milliards maintenant, à rajouter la dette SNCF ? 4° Je regrette que l’on n’ait pas pris la peine de l’étude de la ligne historique, bien plus directe par Limoges. Je regrette aussi le manque d’examen de l’option par Montpellier et Lyon, l’étude SCNCF donne un résultat de temps identique que via Bordeaux, l’Occitanie apprécierait aujourd’hui. Cela ferait aussi fait gagner 1 heure de plus sur Toulouse Bruxelles ou Londres par le contournement ferré Est de Paris, inopérant à l’Ouest. Je rappelle que l’axe méditerrané ferré est une priorité européenne. Vous semblez ignorer l’alternative proposée par la solution de l’aménagement de la ligne existante or la plupart des médias en ont fait état et FR3 a même fait une émission à ce sujet en Prime Time. Enfin les études réalisées par RRF que vous devez connaître, résumées dans la note de synthèse du GPSO du 7 juillet 2015 permettraient aux TGV de circuler à près de 220km/h sur une ligne plus directe, avec un temps de parcours d’1h18mn Bordeaux-Toulouse pour un coût de réalisation (qui à priori ne nous concerne pas), plus acceptable d’1,9 à 4,488 Milliards, intéressant non ? L’adopter ne serait pas un échec mais une vraie alternative utile, économique, rapide valorisante de votre mandat, une sortie vers le haut. Attendre l’hypothétique marche forcée pour 2024 n’est pas tenable, 2037 est plus réaliste, mais alors le TGV sera déjà aux oubliettes. Enfin, accessoirement le CR récupérera les 104 millions versés pour Tours Bordeaux qui avaient été offert à l’Aquitaine à condition que la ligne LGV Bordeaux Toulouse se fasse. Je vous dirais aussi évitez de vouloir faire peur, qui peut croire que rénover la ligne ferrée actuelle fermerait cette ligne durant des années. L’on peut certes faire des reproches aux chemineaux mais pas celui-là, ce sont des professionnels, ils savent gérer les réfections de lignes en perturbant le moins possible le trafic, la ligne Toulouse Albi a été refaite sans coupure de trafic de plus sur le projet vers Bordeaux des shunts ont été prévus. Comme je l’ai déjà dit ici je ne rentrerais pas dans les cuisines financières, certes je vois vos idées pour financer, j’en ai fais longtemps dans ma vie pour sauver des entreprises en difficulté. Mais la il s’agit de collectivités locales et au final c’est le citoyen qui paie. Vos propositions à faire payer la France entière par le TICPE, la taxe locale sur les bureaux en Occitanie et Nouvelle Aquitaine (sûr qu’Alain JUPPE serait d’accord ?) et relancer l’écotaxe poids-lourds !! Au final nous payons. Après nous avoir étouffé d’impôts directs l’Etat nous lâche un peu, mais pour nous étrangler de taxes, de TVA, de taux indignes de CSG qui flambe, on pique dans les poches des retraités (en disant merci, et puis quoi encore ?), la taxe foncière va flamber pour compenser la TH, on a baissé un peu les charges sur les entreprises ah bon ? Les salariés touchent plus ah bon ? Avec quelques € jetés en pâture sans réelle augmentation et aucune baisse des dépenses de l’Etat, des ‘on va faire’, rien ! La France a présenté un déficit inférieur à 3% certes, une victoire qui ne trompe pas les financiers, nous sommes encore les derniers de la classe en Europe, d’éternels dépensiers, nos réformes sont bidons, 1 € que je prends ici pour le mettre là et notre dette qui augmente toujours. Cette dette de la France a dépassé les 2.200 milliards sous Hollande, 2.231 milliards au 1 juillet 2017, 2.292 milliards aujourd’hui, 2.292.000.000.000 €, vous vous rendez compte ? Nous allons droit dans le mur, tous, nos arrières arrières petits enfants ne pas pourront payer ! Vous me direz 11 ou 14 milliards pour la LGV en plus quelle différence, mais ou allons-nous ? Avec la situation internationale conflictuelle et les risques de guerre, la remontée du prix du pétrole qui a débuté qui fera remonter les taux d’emprunt, cela en est fini les années grasses à très court terme. Voilà toutes les raisons pour lesquelles je suis persuadé que cette LGV ne se fera pas, certes vous ne partagez pas mon avis, mais pour moi il est irréaliste de l’imaginer réalisable. Vous le savez bien je ne suis pas un politique, je n’en ai pas le langage, mais un citoyen pragmatique qui s’est toujours investi dans les questions publiques, et comme une amie commune me le disait
8
autrefois je me lève tous les matins avec une idée nouvelle. J’aide ainsi ceux qui m’écoutent sans vouloir m’imposer, j’informe, rien de plus. 12° Vous me parlez de démocratie, or sur le sujet qui précède il y a eu dénie de démocratie puisque vous n’avez pas accepté la décision de la commission d’enquête publique, j’avais tenté de modérer les commissaires enquêteurs, mais j’ai dû reconnaître qu’ils avaient raison. Vos réunions et commissions de quartier, puisqu’il n’y a plus de conseil de secteur se résument en réunions fades d’information descendantes, cela n’a aucun intérêt, je n’y vais plus. Le Conseil régional a lancé une consultation participative sur la consommation, là oui je participe, le conseil départemental a fait le 15 mai une réunion participative sur « le revenu de base », oui là c’est utile même si je n’adhère pas au sujet. Je comprends que les élus tiennent en leur prérogative, souvent acquise en étant un simple nom anonyme derrière une tête de liste, mais, que vous vouliez ou non la démocratie participative va s’imposer. 13° Vous terminez votre lettre comme toujours, avec le cas de Mme RONCATTO pour me demander de m’adresser à elle à l’avenir, je ne réponds jamais, j’élude, pas cette fois-ci. Sur votre lettre vous vous êtes exprimé clairement, je fais donc de même jusqu’au bout. Depuis toujours, quel que soit le Maire de quartier Danièle DAMIN et JM FABRE, j’écrivais à l’adjoint délégué du sujet concerné et au Maire dans un cadre plus général, j’ai tenté de le faire en direct avec Mme RONCATTO jusqu’au printemps 2015 ou j’ai reçu une lettre signée de vous, Mr le Maire, disant qu’elle recevait trop de courrier, qu’elle se sentait harcelée, et que j’étais menacé de poursuites. Bien évidemment j’ai mis fin à toute correspondance écrite ou numérique avec cette dame, c’est à vous et aux adjoints de lui donner copie de ma correspondance, je ne prends pas de risque avec elle. Quand vous l’avez nommée Mr le Maire j’étais disposé à l’aider. Voulant l’informer des dossiers en cours, passés et envisagés j’ai proposé de l’accompagner lors de 2 demi-journées, pour connaître le quartier et ses besoins, hélas nous n’avons pas dépassé la place de la Maourine. Pourtant avec vous lors de votre 1er mandat nous avions traversé à pied Borderouge par 3 fois en échangeant nos avis sur les dossiers. J’avoue avoir commis une erreur en lui disant « je vais vous aider puisque vous ne connaissez pas Borderouge », quelle erreur ce fût la fureur et de citer les noms des rues qu’elle avait arpentée durant la campagne, j’ai osé un « oui mais les dossiers ! » je les connais j’ai parlé avec des habitants (certes ils tenaient leurs informations du journal du CQB que j’écrivais) quel caractère ! Pour être utile, comme j’ai une centaine de dossiers de la ville, sachant qu’aux changements de municipalité les ex-élus partent avec les leurs je lui en envoyais régulièrement des copies de ceux qui pouvaient lui être utile. Las j’ai reçu un courriel me disant « arrêtez de m’envoyer ces dossiers j’ai trop de travail je ne peux pas les lire », j’ai donc arrêté cela aussi. Lors de ma 1ère réunion avec elle avec de nombreux Présidents d’associations elle m’a interpellé sur un ton agressif « combien avez-vous d’adhérents au CQB, réponse 175, ce n’est pas vrai donnez moi la liste » Ma réponse « non Madame je n’ai pas le droit la loi informatique et liberté de 1998 interdit la communication à des tiers ». Le Président d’Agir pour Croix Daurade choqué, m’a dit en suivant être heureux que j’ai répondu, car il l’aurait fait lui-même, il est pourtant mon opposé politique. Lors de cette même réunion j’ai évoqué le dépôt de pyralène rue E. Rostand et là j’ai eu le sentiment que je parlais d’un extra-terrestre, de sa part comme de la généralité des participants. Rien de ces 2 points n’apparait dans la synthèse de réunion, j’en ai conclu que la collaboration n’était pas possible, et comme je suis respectueux des habitants il serait ridicule qu’ils assistent à un pugilat verbal nauséabond, je ne vais plus aux réunions, je lis les résumés de ceux qui participent.
9