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LES INFOS DE VOTRE CDC OCTOBRE 2019 - N° 10 DEUX MAISONS MÉDICALES POUR LE TERRITOIRE P.2 La lettre des Maisons en bordure de forêt à La Poterie-au-Perche. Petite bâtisse à Autheuil en lisière de bois. Magnifique cheval Percheron photographié du côté de Marchainville Nature verdoyante dans le secteur de Saint-Victor de Réno.

JEUDI 17 OCTOBRE, L ÉVÈNEMENT La lettre...En n, 12 enfants ont participé au mini-camp à la ferme pédagogique de Tourville sur Pont-Audemer où ils ont fabriqué du pain, du beurre

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Page 1: JEUDI 17 OCTOBRE, L ÉVÈNEMENT La lettre...En n, 12 enfants ont participé au mini-camp à la ferme pédagogique de Tourville sur Pont-Audemer où ils ont fabriqué du pain, du beurre

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L’interview venue d’ailleurs

ANNIE PELLETIER : « LA LANGUE FRANÇAISE EST TOUJOURS VULNÉRABLE »2ème Québécoise à avoir remporté une médaille olympique en plongeon (le bronze) aux JO d’Atlanta, Annie Pelletier a ses racines percheronnes à Bresolettes. La directrice des communications et des partenariats à la Fondation de l’Athlète d’Excellence du Québec (FAEQ) a accepté d’évoquer le voyage effectué dans le Haut Perche en 2011 sur les traces de son ancêtre Guillaume Pelletier.

Votre venue s’est faite dans quelles conditions ? « C’était en juillet ou août 2011. J’y étais allée dans le cadre d’un projet web inti-tulé Le québec : une histoire de famille*. Je vous mets le lien ci-après. »

Savez-vous que Bresolettes a été pendant longtemps la plus petite commune de Basse-Normandie avec ses 18 habitants ? « Non je ne savais pas. »

Que vous a apporté ce voyage dans le Perche ? « Une meilleure connaissance de mon arbre généalogique et une certaine nos-talgie en pensant à mon père Guy qui aurait beaucoup aimé faire partie de ce voyage car il était très intéressé par l’his-toire en générale, et aussi bien sûr celle de son nom, ses ancêtres et ses racines. Mais sa santé fragile ne lui permettait pas de m’accompagner. Il est décédé le 3 octobre 2016. »

Ce retour aux sources vous a-t-il changée ? « Non. Mais j’ai vécu de grandes émo-tions à mon retour en relisant, dans l’avion, les papiers offerts sur place en lien avec tous mes ancêtres. J’ai réali-sé, une fois de plus, que je n’avais pas offert de descendant à ma lignée. J’en étais très peinée car je rêvais d’avoir un enfant depuis ma tendre enfance. Je suis finalement devenue maman le 8 dé-cembre 2015, d’un petit garçon qui se prénomme Arthur. »

Huit ans après que reste-t-il de cette expérience unique ? « Un beau souvenir émotif. »Au quotidien, défendez-vous vos racines percheronnes ? « Quand l’occasion m’est donnée d’en glisser un mot, je raconte ce privilège

que j’ai eu grâce à ce voyage éclair au pays de mes ancêtres. »

Au Canada, vous êtes une spor-tive médiatique et populaire. Votre médaille olympique en plongeon à Atlanta (1996) a changé votre vie. Pour autant ici dans le Perche, per-sonne ne vous connaît vraiment. Accepteriez-vous de raconter votre parcours ? « Pourquoi pas ! »

Dans nos colonnes, nous essayons régulièrement de parler de l’émi-gration percheronne et de tous les descendants des pionniers. Comme vous ; Céline Dion, Bruno Pelletier, Isabelle Boulay ou encore Justin Trudeau ont eux aussi des racines percheronnes. Avez-vous déjà eu l’occasion de vous entretenir sur le sujet avec eux ? « Non, mais je les ai déjà tous rencontrés bien avant ce voyage. »

Comment se porte la langue française au-jourd’hui au Québec ? « La langue française est tou-jours vulnérable, à mon avis, car le taux d’immigration est très élevé au Québec de-puis quelques années. Par exemple, particulièrement à Montréal où, dans certains quartiers, des gens peuvent ne pas parler un mot de fran-çais et pouvoir fonctionner sans problème toute leur vie,

en anglais, ou même dans leur langue maternelle (chinois, hébreux, arabe). Aussi, je suis d’avis que la culture popu-laire, les médias sociaux, les Netflix de ce monde, mondialisent et uniformisent aussi, en quelques sortes, les cultures qui les surconsomment. »

A-t-elle toujours de nombreux fer-vents défenseurs ? « J’en suis une. Certains artistes aussi. Et des auteurs. Des journalistes. Des an-nonceurs. Des politiciens. J’ai toujours eu une grande préoccupation d’amélio-rer mon français, parlé et écrit. J’ai pris des cours de diction il y a quelques an-nées et je parle à mon fils en français international. Je veux qu’il apprenne à bien parler, bien prononcer. Pour avoir un discours raffiné, sans tomber dans la prétention. Je veux qu’il soir fier de ses racines, sa langue, sa culture. »

Comptez-vous un jour revenir dans le Perche ? « Si l’occasion m’est donnée, avec plaisir. »

Propos recueillis par Bernard Bramoullé

Annie Pelletier.

SON PARCOURS22 décembre 1973 : naissance à Montréal1976-1980 : première inspiration avec Nadia Comaneci, championne olympique aux JO de Montréal 19761980 : début de carrière en gymnastique artistique1987 : début de carrière en plongeon1994 : remporte les Jeux du Commonwealth à Victoria1994 : remporte une médaille de bronze aux Championnats du monde en Italie1995 : remporte les Jeux Panaméricains en Argentine1996 : remporte le bronze aux Jeux olympiques d’Atlanta1996-2003 : carrière télévisuelle2003 : intronisée au Temple de la Renommée olympique du Canada2004 : employée du Comité olympique Canadien2006 : récipiendaire de l’Ordre de la Pléiade2008 : intronisée au Panthéon des sports du Québec2014 : inauguration de la Piscine Annie-Pelletier à Montréal2015 : devient maman du petit Arthur Depuis 2005 : directrice des communications et partenariats à la Fondation de l’athlète d’excellence

À l’occasion de sa venue à Bresolettes, un reportage écrit lui avait été consacré. * http://lequebecunehistoiredefamille.com/

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LES INFOS DE VOTRE CDC OCTOBRE 2019 - N° 10

DEUX MAISONS MÉDICALES POUR LE TERRITOIRE P.2

La lettre des

Maisons en bordure de forêt à La Poterie-au-Perche.

L’ÉVÈNEMENT

Petite bâtisse à Autheuil en lisière de bois.

Magnifique cheval Percheron photographié du côté de Marchainville

Nature verdoyante dans le secteur de Saint-Victor de Réno.

Le festival des Racont’arts est de retour pour une 13ème édi-

tion. Le jeudi 17 octobre, la mé-diathèque de Neuilly-sur-Eure va accueillir Flopy, une conteuse de charme : énergisante, cap-tivante et envoûtante, l’écouter est un plaisir, la voir sur scène est un régal. Flopy voyage dans les imaginaires du temps et de l’espace. Sa belle diction donne aux mots une intense musicalité

qui berce les maux de son auditoire. L’artiste va in-tervenir à deux reprises.- À 14 h, atelier avec des enfants de CM2Création d’un livre d’histoires à partir des couleurs À partir d’une couleur, l’enfant doit donner deux mots auxquels cette couleur lui fait penser, puis d’autres mots qui renvoient à ces premiers mots. Il doit ensuite utiliser tous ces termes pour imaginer une histoire. L’enfant fabrique lui-même le cahier qui lui permettra d’écrire les histoires.- À 18h30, spectacle « Hommes et animaux en scène » Flopy revient aux sources du conte africain. Elle pro-pose une série d’histoires mêlées de chants, danses, paroles, qui racontent la cohabitation des hommes et des animaux : la gentillesse, la méchanceté, l’in-gratitude, la reconnaissance de l’un envers l’autre. Spectacle familial à partir de 5 ans et ouvert à tous. Durée : 45 minutes.

On vous le ditJEUDI 17 OCTOBRE, FESTIVAL DES RACONT’ARTS LA CONTEUSE FLOPY À LA MÉDIATHÈQUE DE NEUILLY-SUR-EUREL’ÉTÉ AUX CENTRES DE LOISIRS

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Les deux centres de Randonnai et Longny ont fonctionné du 8 juillet au 2 août. Ils ont accueilli plus de 200 enfants.

Laissez-vous emporter par la parole pleine d’humour de Flopy la conteuse pétillante !

LES BÉNÉFICIAIRES DE LA BANQUE ALIMENTAIRE À LA CORNE D’OR

L’association de La Corne d’Or à Ran-

donnai et la Commu-nauté de Communes des Hauts du Perche travaillent régulière-ment ensemble afin de développer des actions sur le terri-toire. L’objectif est

de créer du lien avec les habitants par le biais de la culture tout en dépassant les préjugés sur le handi-cap. À la fin du mois de juin, Laurence Chevanne et Carole Dufour respectivement coordinatrice générale et chargée de communication de l’Espace des Arts et Techniques (EAT) ont proposé aux bénévoles et béné-ficiaires de la Banque alimentaire de Tourouvre au Perche et Longny-au-Perche de venir, le temps d’une après-midi, découvrir la structure qui propose des ré-sidences de création et de médiation tout en œuvrant à l’intégration des personnes en situation de han-dicap mental et/ou cognitif. Les deux responsables ont d’abord parlé de la ligne artistique développée tout au long de l’année. L’EAT qui fonctionne depuis 11 ans est un espace de travail et d’échanges ouvert à toutes les esthétiques, toutes les cultures et toutes les disciplines. C’est là aussi que différents publics se croisent et s’enrichissent au travers notamment d’expositions. Ainsi, bénévoles et bénéficiaires de la Banque alimentaire ont pu échanger autour des photographies d’Elisa Fiasca, accompagnées des poèmes de Nathalie Pioger. Le thème « Des mains à l’œuvre » a suscité beaucoup de commentaires et de curiosité chez les participants ravis de ce moment passé à Randonnai. Ce type de partenariat est appe-lé à se renouveler dans l’avenir.

Bon nombre de participants venaient pour la première fois à l’Espace des Arts et Techniques.

Au centre de loisirs de Longny, 120 enfants de 3 à 12 ans ont fré-quenté le centre de loisirs sur cette période. Une sortie par semaine a été

proposée au Lac du Mêle (12 juillet), les Jeux d’eau et mini-golf de Rémalard (17 juillet), le Parcabout et châteaux gonflables à Saint-Évroult Notre-Dame des Bois (26 juillet), au Zoo de Jurques (1er août). Un inter centre, avec celui de Randonnai, a été organisé sous la forme d’un jeu de piste afin de décou-vrir les sites qui ont fait de Longny une Petite Cité de Caractère. Les 6-12 ans ont profité de la piscine de Longny deux fois par semaine. Le centre de loisirs de Longny a également proposé cette année trois mini-camps avec nuitées en toile de tente. 54 enfants ont pu y participer : Mini-camp Poney à Neuilly-sur-Eure pour 12 enfants de 5 à 7 ans. Les enfants ont effectué une séance de poney par jour avec le centre équestre « Les écuries de la Madelainerie ». Mini-camp à Torchamp pour 28 enfants de 7 à 12 ans. Les enfants ont pratiqué différentes activités sportives (escalade, kayak, tir à l’arc, pêche et course d’orientation) avec les éducateurs sportifs du centre de Pleine Nature. Mini-camp équitation à Marchainville pour 14 enfants de 8 à 12 ans. Les enfants se sont rendus à Marchainville en vélo et ont profité d’une séance d’équitation par jour avec le centre équestre « Les écuries de la Livarderie ». L’équipe d’animation dirigée par Angèle Jousselin était composée outre la directrice de trois animateurs qualifiés, de trois animateurs stagiaires BAFA et de deux animateurs non qualifiés.

Au centre de loisirs de Randonnai, 104 enfants ont été accueillis avec une moyenne de 65 enfants par jour. Aux côtés de Delphine Lagadec,

la directrice, 8 animateurs diplômés étaient présents sur le centre dont 1 stagiaire BAFA. Des stages ont été proposés chaque semaine : multisports, motricité pour les petits, création d’une suspension de plante en fil macramé, théâtre. Les groupes de 3/5 ans, 6/8 ans et 9/12 ans se sont rendus à la piscine de Mortagne. Au programme des sorties : Festyland, parcours de santé de Bellême, base de loisirs de soligny, inter-centre à Longny.Des activités diversifiées étaient également proposées : activités manuelles, jeux extérieurs, grands jeux chaque vendredi, cuisine, danse pour la préparation du spectacle de fin de centre avec les familles, bataille d’eau, pâte à sel, costumes d’indiens et maquillage, jeu du loup-garou, jeux de la ludothèque…Enfin, 12 enfants ont participé au mini-camp à la ferme pédagogique de Tourville sur Pont-Audemer où ils ont fabriqué du pain, du beurre et visite de la ferme et des animaux. Pour l’occasion, une petite ferme a été créée au centre. Ballots de paille (fournis par un parent), création d’un poulailler pour accueillir nos 3 poules, pensionnaires du centre durant 1 semaine.

Un goûter festif a conclu de belle manière un mois riche en activités. Vive les sorties !

Parmi les activités sportives pratiquées : le kayak La joie d’être ensemble en mini-camp.

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DANS L’ACTUQU

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Communauté de Communes des Hauts du Perche

2 rue du vieux moulin - Longny-au-Perche61290 LONGNY-LES-VILLAGES

Tél. 02 33 25 56 00

Directeur de la publication : Guy MONHÉERédaction : Service communication

Impression : Imp. de L’Etoile - 61190 Tourouvre 02 33 85 26 70

DANS L’ACTU

La Caisse d’Allocations Familiales de l’Orne

et la Communauté de Communes des Hauts du Perche ont signé en juin une convention ter-ritoriale globale de ser-vices aux familles. Après L’Aigle l’an passé, la CdC des Hauts du Perche est la seconde collectivité or-naise à s’engager avec la CAF pour quatre années jusqu’en décembre 2022. Au préalable, un diagnos-tic tenant compte de l’ensemble des problématiques du territoire et as-sociant les acteurs concernés a été établi. Lors de la signature, Bernard Colin, vice-président chargé du sco-laire à la CdC des Hauts du Perche et Jean-François Toussaint, directeur adjoint de la CAF de l’Orne se sont félicités « du travail réalisé et de l’implication des différents parte-naires. » C’est à partir de cet état des lieux qu’un projet stratégique global a

été défini. La convention a pour objet d’identifier les besoins prioritaires sur la Communauté de Communes, de définir les champs d’interven-tion et d’optimiser ou développer l’offre déjà existante sur le territoire. Au total, une vingtaine d’actions* sont envisagées dans les secteurs suivants : l’enfance et la jeunesse, le logement, l’accompagnement so-cial, l’accès aux droits, l’animation de la vie sociale, la parentalité.

UNE CONVENTION POUR DÉVELOPPER LES SERVICES AUX FAMILLES

LE SÉNATEUR VINCENT SÉGOUIN ÉCHANGE AVEC LES MAIRES

Le 12 juillet, Vincent Ségouin est venu à la CdC des Hauts du Perche à Longny-au-Perche pour participer à une rencontre informelle avec les maires du territoire. D’entrée, il a expliqué le but de sa démarche : « N’ayant plus de mandat local, je trouve important de garder un lien avec vous qui êtes sur le terrain. Je m’étais engagé à le faire au niveau de chaque Communauté de Communes. Aujourd’hui, c’est votre tour. » Accueilli par Guy Monhée, le président de la CdC des Hauts du Perche, le parlementaire n’a éludé aucune question et parlé de son travail au Sénat. Au cours de la discussion, plusieurs thèmes majeurs pour l’Orne ont été abordés, à commencer par la santé et les problèmes de démographie médicale « un sujet d’ordre national qui n’a pas encore trouvé de réponse. » Et d‘évoquer l’action menée par le Département pour installer des médecins généralistes salariés. « Nous sommes en pointe sur le sujet. » L’ancien maire de Bellême a ensuite été interrogé sur la RN12 et son élargissement toujours dans les tiroirs de l’État. Un mot d’économie également. Pour Vincent Ségouin : « Nous sommes trop timides dans l’Orne alors que nous avons un vrai potentiel. Avec la fin annoncée de l’exode rurale vers les villes, nous devons préparer nos territoires à la venue de nouvelles populations. » Quant à la loi « Nôtre », elle « devra être repensée pour remettre le maire au cœur de notre démocratie locale. » L’alternance et l’apprentissage ont conclu un échange où chacun a pu s’exprimer librement. Vincent Ségouin a proposé de poursuivre l’expérience une fois par an.

Vincent Segouin a répondu aux nombreuses questions des maires présents.

« Tant que l’on peut investir pour

le territoire, il faut le faire. »

LES FEMMES ET L’ENTREPRENEURIAT À L’HONNEUR

La CdC des Hauts du Perche et la Maison de Services Au Public (MSAP) ont accueilli durant trois semaines une exposition photos mise sur pied à l’initiative de quatre jeunes du Groupement de Créateurs rattaché à la Mission Locale de L’Aigle-Mortagne. L’exposition qui tourne dans le département propose 13 portraits de femmes entrepreneures rencontrées et interviewées sur leur lieu de travail dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, la restauration ou les services. La Mission Locale en a profité pour organiser une journée d’animation (lire encadré ci-après) auprès des jeunes âgés de 16 à 25 ans. L’objectif : valoriser le rôle de la femme dans le monde de l’entrepreneuriat. Lors du vernissage, Olivier Bitz, sous-préfet, a insisté sur : « la nécessité de lever les freins et encourager l’esprit d’initiative des femmes. Au-delà des réticences, la création d’une entreprise reste une aventure magnifique. Les projets portés par les femmes doivent donc être encouragés et soutenus. » Le représentant de l’État a également tenu à souligner « le travail de la Mission Locale de L’Aigle-Mortagne. Elle est extrêmement active sur le territoire et force de proposition auprès des jeunes. »

La CdC des Hauts du Perche représentée par son président Guy Monhée a été la première collectivité ornaise à recevoir l’exposition.

LONGNY EN FINALE NATIONALE DES ÉCOLES FLEURIES

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Jean-Luc Letellier, Président de la CAF de l’Orne, Bernard Colin, vice-président chargé du scolaire à la CdC des Hauts du Perche, Jean-François Toussaint, directeur adjoint de la CAF de l’Orne signent la convention à la Maison de Services au public.

LA LUDOTHÈQUE A FÊTÉ SES DIX ANS

LE CENTRE DE LOISIRS DE LONGNY SERA RÉHABILITÉ

Aujourd’hui, les enfants qui fréquentent le centre de loisirs à Lon-gny-au-Perche sont répartis en deux endroits différents. Actuelle-

ment, les 3-6 ans se retrouvent à l’école maternelle. Le futur projet mené par la CdC des Hauts Perche prévoit qu’ils rejoignent les 6-12 ans déjà dans la grande maison qui fait office de centre de loisirs. « L’objectif est de réunir tout le monde au même endroit, » pré-cise d’ailleurs Élise Montier, la directrice enfance-jeunesse de la CdC des Hauts du Perche. La réhabilitation annoncée va essentiellement concerner le 1er étage. Trois salles d’activités vont voir le jour ainsi qu’un coin cuisine. Toutes les menuiseries seront revues. Une fois les travaux effectués, le centre proposera cinq salles d’activités. De quoi accueillir les 60 enfants qui fréquentent régulièrement la structure. Sur la partie extérieure côté parking, une verrière sera construite. Elle permettra aux enfants d’accéder en toute sécurité au bloc sanitaire qui sera aménagé dans l’actuel local de rangement. Le coût global du projet se chiffre à 656 000 € HT. Il bénéficiera d’une subven-tion de la CAF de 40 000 €. Les travaux sont attendus en 2020. Le centre de loisirs une fois réhabilité servira également pour l’accueil extra-scolaire et périscolaire (garderie).

L’objectif est d’accueillir tous les enfants dans un lieu unique.

DEUX MAISONS MÉDICALES POUR IRRIGUER LE TERRITOIRE

La baisse de la démogra-phie médicale en milieu

rural est un sujet qui inter-pelle directement les élus. Ceux-ci, réfléchissent à la manière d’attirer au plus vite des médecins et péren-niser ainsi l’offre de soins. La CdC des Hauts du Perche travaille sur un projet qui vise d’une part à construire une maison médicale sur Tourouvre et d’autre part à agrandir la maison déjà existante à Longny-au-Perche. La collectivité a lancé une consultation de maîtrise d’œuvre au mois de juillet. À Tourouvre, le bâtiment à construire sera de plain-pied avec une superficie de 300 m2 afin de pouvoir accueillir : un cabinet infirmier, deux médecins, un po-dologue, un dentiste, un kinésithérapeute, un bureau non affecté (pour un spécialiste), un secrétariat, une salle d’attente, des sani-taires-WC, une kitchenette. Du stationnement sera également pré-vu pour le personnel et les patients de la maison médicale. Sur Longny-au-Perche, avec l’agrandissement, le bâtiment atteindra la superficie de 155 m2 afin de pouvoir recevoir : un ostéopathe, un médecin généraliste, un dentiste, un kinésithérapeute, un bureau non affecté, une salle d’attente, une kitchenette. Le maître d’œuvre retenu pour mener à bien les deux projets est le cabinet Archi-Triad à Mortagne-au-Perche.

La maison médicale de Longny-au-Perche sera agrandie.

*Quelques exemples : création d’un relais d’Assistantes Maternelles (RAM), un point d’accueil des ados sur Longny-au-Perche, un diagnostic logement du territoire, promotion de la MSAP, développement des points d’accueil numérique.

UNE FRESQUE CONTEMPORAINE À TOUROUVRE

L’œuvre de street art réalisée au cours du printemps pour décorer le mur en

béton qui longe la route solaire à Tou-rouvre a été inaugurée le 20 juin. Chris-tophe De Balorre, Président du Conseil Départemental et Guy Monhée, maire de Tourouvre et président de la Com-munauté de Communes des Hauts du Perche étaient présents pour l’aboutis-sement de ce projet mené par le collectif de graffeurs « 100 Pression » venu de Nantes. Les six artistes ont dû s’adapter au muret d’un mètre dix de haut et long d’un kilomètre. Ils ont d’ailleurs reconnu que « ce mur est le plus long jamais

réalisé jusqu’à présent. » L’œuvre évolutive basée sur la fragmentation de l’image et de la lumière se met en mou-vement lorsque l’on passe en voiture. On voit ainsi un cheval se mettre peu à peu à courir pour se transformer en oiseau. Les formes sont texturées de di-vers motifs, trame ou effet de matières. Les couleurs changent également de manière progressive. Il faut rappeler que durant les trois semaines passées à Tourouvre, les graffeurs se sont rendus dans des classes primaires de la com-mune afin d’expliquer leur travail artis-tique. Le coût de cette prestation « street art » en milieu rural a été partagé entre le Conseil départemental, la Commu-nauté de Communes des Hauts du Perche et l’entreprise Colas. Guy Mon-hée a estimé que « cette réalisation avec toutes les couleurs de l’arc-en-ciel devrait contribuer à l’intérêt du site, » tandis que Christophe de Balorre a mis en avant : « la capaci-té de création de la CdC des Hauts du Perche qui a permis au « street art » de s’inviter en milieu rural. »

Deux des six graffeurs posent avec les élus devant le muret désormais peint.

Au fil des années, la ludothèque de la CdC des Hauts du Perche

a su trouver sa place et s’imposer sur le territoire. Elle est un équipe-ment culturel où se pratiquent le jeu libre sur place, le prêt de jeu et des animations ludiques. La struc-ture accueille les enfants accompa-gnés des parents. Angélina Geslain, la ludothécaire précise d’ailleurs qu’aujourd’hui : « 90 familles fré-quentent régulièrement la ludo-thèque. » Elle a su se diversifier en se tournant également vers les écoles, médiathèques, crèches, ou encore les centres de loisirs. En favorisant le jeu, la ludothèque aide les enfants à grandir et les parents à vivre des mo-ments privilégiés avec eux. Convivia-lité, éducation, socialisation et plaisir font le quotidien de la ludothèque. Le 5 juillet dernier, c’est tous ensemble que les adhérents et animateurs ont fêté les dix ans de la ludothèque.

Une soirée conviviale autour d’un pique-nique en plein air et du jeu. Prochaine étape : la rénovation et le réaménagement des locaux. Les élus réfléchissent à un projet qui de-vrait se réaliser en partenariat avec la Caisse d’Allocations Familiales.

Les enfants ont pu s’essayer au Sumo sous le regard des parents. Émotions fortes garanties.

VIE SCOLAIRE

L’école primaire de Longny-au-Perche a participé cette année

au concours des écoles fleuries or-ganisé par la Fédération des délé-gués départementaux de l’éduca-tion nationale (DDEN). L’objectif de ce concours est de mettre en valeur les activités de fleurissement et de jardinage réalisées au sein de l’éta-blissement. Le jury est venu à Lon-gny-au-Perche au cours du mois de mai. Il a été accueilli par la di-rectrice, Laurence Gasset, accom-pagnée par des élèves de chaque classe et des membres de la CRAIE (parents d’élèves). Lors de la visite, les jurés ont découvert les diverses réalisations produites au cours de

ces derniers mois sur les sites de la maternelle, du primaire et du centre de loisirs, lui aussi associé au projet. Les espaces verts utilisés ont servi de supports à la création de différents jardins (potager, senteurs, couleurs, sonore) et l’implantation de nichoirs, d’hôtels à insectes ou encore une maison du hérisson. Cette diversité dans la création a séduit le jury au point de retenir l’école pour partici-per à la finale nationale qui se dé-roulera à l’automne à Paris. Cette participation va servir d’entrée en matière pour travailler à l’obten-tion du label « école en démarche de développement durable » inscrit dans le projet d’école 2020-2024.

Le travail d’équipe a été récompensé par le jury. Longny est en finale.

1- Le projet d’aménage-ment de la RN12 en 2x2 voies entre Mortagne-au-Perche Tourouvre au Perche et Saint-Maurice-lès-Charencey revient dans l’actualité. Un énième projet est en train d’émerger. Peut-on le prendre au sérieux ?« Je le souhaite de tout mon cœur. Mais vous savez, je reste prudent car par le passé notre attente a été à chaque fois douchée. C’est la 3ème fois que le projet ressort des cartons. Je veux croire que l’on ira cette fois-ci au bout. S’il y a bien un projet structurant essentiel pour le Département de l’Orne, c’est bien celui de l’aménagement de la RN 12. Et pas seulement pour la portion entre Mortagne-au-Perche et Tourouvre. Nous sommes à 150 km de Paris qui est notre métropole d’attraction. Or, l’accès est compliqué. Je suis persuadé que si cet élargissement avait vu le jour bien plus tôt, l’Orne n’aurait pas perdu autant d’habitants. On peut être sévère avec les pouvoirs publics qui n’ont pas compris qu’en province les routes sont vitales pour se déplacer. Nous avons besoin d’une circulation plus aisée. Nos développements économique et touristique sont en jeu. Voilà pourquoi, les élus vont faire le forcing pour que cette fois-ci ce dossier aille au bout. »

2- Pour monter ses projets structurants, la CdC des Hauts du Perche demande chaque année l’aide de l’État qui se présente sous la forme d’une subvention appelée DETR. Sur quels critères est-elle attribuée ? « Je voudrais dire en préambule que la DETR est indispensable à la modernisation de nos territoires. À l’échelle du Département de l’Orne, elle représente entre 12 et 13 millions d’euros répartis par l’État entre les trois arrondissements. Il existe une commission qui siège et défini les critères d’attribution (dossiers éligibles, les montants, les pourcentages). Ceux-ci sont ensuite appliqués par le Préfet. Il y a forcément des priorités. Je pense par exemple à l’enfance-jeunesse ou encore l’éducation. L’État fait ses choix. Il arrive que des dossiers soient déboutés. C’est le cas pour l’aménagement de la rue Abbé Brionne à Longny. Notre demande de DETR n’a pas été retenue. C’est regrettable. Pour autant, fallait-il reporter le projet ? La CdC des Hauts du Perche et la commune nouvelle de Longny-les-Villages ont décidé ensemble de mener quand même à terme cette opération, sans l’aide de l’État. Elle se fera donc avec un recours à l’emprunt. Vous savez, l’absence de DETR ne doit pas annihiler toute initiative. Tant que l’on peut investir pour le territoire, il faut le faire. »

COMBATTRE LES PRÉJUGÉS

Le 18 juin, plusieurs groupes se sont succédés pour découvrir l’exposition. Mais pas seulement. Nathalie Davoust conseillère d’orientation formation et Tess l’animatrice en service civique à la Mission Locale ont mis les collégiens de Longny et les stagiaires de Via formation à contribution. Le but : échanger autour des préjugés et clichés liés à la femme. Ce fut l’occasion de parler de l’égalité homme/femme, de la création d’entreprise et de l’importance de la formation au moment de se lancer dans l’entrepreneuriat. Avant de se quitter, un petit jeu sous forme de « Kahoot » a permis aux jeunes de se mesurer sur un test de rapidité.

Les jeunes découvrent la vidéo et les petites saynètes réalisées autour des préjugés.

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DANS L’ACTU

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2 rue du vieux moulin - Longny-au-Perche61290 LONGNY-LES-VILLAGES

Tél. 02 33 25 56 00

Directeur de la publication : Guy MONHÉERédaction : Service communication

Impression : Imp. de L’Etoile - 61190 Tourouvre 02 33 85 26 70

DANS L’ACTU

La Caisse d’Allocations Familiales de l’Orne

et la Communauté de Communes des Hauts du Perche ont signé en juin une convention ter-ritoriale globale de ser-vices aux familles. Après L’Aigle l’an passé, la CdC des Hauts du Perche est la seconde collectivité or-naise à s’engager avec la CAF pour quatre années jusqu’en décembre 2022. Au préalable, un diagnos-tic tenant compte de l’ensemble des problématiques du territoire et as-sociant les acteurs concernés a été établi. Lors de la signature, Bernard Colin, vice-président chargé du sco-laire à la CdC des Hauts du Perche et Jean-François Toussaint, directeur adjoint de la CAF de l’Orne se sont félicités « du travail réalisé et de l’implication des différents parte-naires. » C’est à partir de cet état des lieux qu’un projet stratégique global a

été défini. La convention a pour objet d’identifier les besoins prioritaires sur la Communauté de Communes, de définir les champs d’interven-tion et d’optimiser ou développer l’offre déjà existante sur le territoire. Au total, une vingtaine d’actions* sont envisagées dans les secteurs suivants : l’enfance et la jeunesse, le logement, l’accompagnement so-cial, l’accès aux droits, l’animation de la vie sociale, la parentalité.

UNE CONVENTION POUR DÉVELOPPER LES SERVICES AUX FAMILLES

LE SÉNATEUR VINCENT SÉGOUIN ÉCHANGE AVEC LES MAIRES

Le 12 juillet, Vincent Ségouin est venu à la CdC des Hauts du Perche à Longny-au-Perche pour participer à une rencontre informelle avec les maires du territoire. D’entrée, il a expliqué le but de sa démarche : « N’ayant plus de mandat local, je trouve important de garder un lien avec vous qui êtes sur le terrain. Je m’étais engagé à le faire au niveau de chaque Communauté de Communes. Aujourd’hui, c’est votre tour. » Accueilli par Guy Monhée, le président de la CdC des Hauts du Perche, le parlementaire n’a éludé aucune question et parlé de son travail au Sénat. Au cours de la discussion, plusieurs thèmes majeurs pour l’Orne ont été abordés, à commencer par la santé et les problèmes de démographie médicale « un sujet d’ordre national qui n’a pas encore trouvé de réponse. » Et d‘évoquer l’action menée par le Département pour installer des médecins généralistes salariés. « Nous sommes en pointe sur le sujet. » L’ancien maire de Bellême a ensuite été interrogé sur la RN12 et son élargissement toujours dans les tiroirs de l’État. Un mot d’économie également. Pour Vincent Ségouin : « Nous sommes trop timides dans l’Orne alors que nous avons un vrai potentiel. Avec la fin annoncée de l’exode rurale vers les villes, nous devons préparer nos territoires à la venue de nouvelles populations. » Quant à la loi « Nôtre », elle « devra être repensée pour remettre le maire au cœur de notre démocratie locale. » L’alternance et l’apprentissage ont conclu un échange où chacun a pu s’exprimer librement. Vincent Ségouin a proposé de poursuivre l’expérience une fois par an.

Vincent Segouin a répondu aux nombreuses questions des maires présents.

« Tant que l’on peut investir pour

le territoire, il faut le faire. »

LES FEMMES ET L’ENTREPRENEURIAT À L’HONNEUR

La CdC des Hauts du Perche et la Maison de Services Au Public (MSAP) ont accueilli durant trois semaines une exposition photos mise sur pied à l’initiative de quatre jeunes du Groupement de Créateurs rattaché à la Mission Locale de L’Aigle-Mortagne. L’exposition qui tourne dans le département propose 13 portraits de femmes entrepreneures rencontrées et interviewées sur leur lieu de travail dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, la restauration ou les services. La Mission Locale en a profité pour organiser une journée d’animation (lire encadré ci-après) auprès des jeunes âgés de 16 à 25 ans. L’objectif : valoriser le rôle de la femme dans le monde de l’entrepreneuriat. Lors du vernissage, Olivier Bitz, sous-préfet, a insisté sur : « la nécessité de lever les freins et encourager l’esprit d’initiative des femmes. Au-delà des réticences, la création d’une entreprise reste une aventure magnifique. Les projets portés par les femmes doivent donc être encouragés et soutenus. » Le représentant de l’État a également tenu à souligner « le travail de la Mission Locale de L’Aigle-Mortagne. Elle est extrêmement active sur le territoire et force de proposition auprès des jeunes. »

La CdC des Hauts du Perche représentée par son président Guy Monhée a été la première collectivité ornaise à recevoir l’exposition.

LONGNY EN FINALE NATIONALE DES ÉCOLES FLEURIES

-2- -3- -4-

Jean-Luc Letellier, Président de la CAF de l’Orne, Bernard Colin, vice-président chargé du scolaire à la CdC des Hauts du Perche, Jean-François Toussaint, directeur adjoint de la CAF de l’Orne signent la convention à la Maison de Services au public.

LA LUDOTHÈQUE A FÊTÉ SES DIX ANS

LE CENTRE DE LOISIRS DE LONGNY SERA RÉHABILITÉ

Aujourd’hui, les enfants qui fréquentent le centre de loisirs à Lon-gny-au-Perche sont répartis en deux endroits différents. Actuelle-

ment, les 3-6 ans se retrouvent à l’école maternelle. Le futur projet mené par la CdC des Hauts Perche prévoit qu’ils rejoignent les 6-12 ans déjà dans la grande maison qui fait office de centre de loisirs. « L’objectif est de réunir tout le monde au même endroit, » pré-cise d’ailleurs Élise Montier, la directrice enfance-jeunesse de la CdC des Hauts du Perche. La réhabilitation annoncée va essentiellement concerner le 1er étage. Trois salles d’activités vont voir le jour ainsi qu’un coin cuisine. Toutes les menuiseries seront revues. Une fois les travaux effectués, le centre proposera cinq salles d’activités. De quoi accueillir les 60 enfants qui fréquentent régulièrement la structure. Sur la partie extérieure côté parking, une verrière sera construite. Elle permettra aux enfants d’accéder en toute sécurité au bloc sanitaire qui sera aménagé dans l’actuel local de rangement. Le coût global du projet se chiffre à 656 000 € HT. Il bénéficiera d’une subven-tion de la CAF de 40 000 €. Les travaux sont attendus en 2020. Le centre de loisirs une fois réhabilité servira également pour l’accueil extra-scolaire et périscolaire (garderie).

L’objectif est d’accueillir tous les enfants dans un lieu unique.

DEUX MAISONS MÉDICALES POUR IRRIGUER LE TERRITOIRE

La baisse de la démogra-phie médicale en milieu

rural est un sujet qui inter-pelle directement les élus. Ceux-ci, réfléchissent à la manière d’attirer au plus vite des médecins et péren-niser ainsi l’offre de soins. La CdC des Hauts du Perche travaille sur un projet qui vise d’une part à construire une maison médicale sur Tourouvre et d’autre part à agrandir la maison déjà existante à Longny-au-Perche. La collectivité a lancé une consultation de maîtrise d’œuvre au mois de juillet. À Tourouvre, le bâtiment à construire sera de plain-pied avec une superficie de 300 m2 afin de pouvoir accueillir : un cabinet infirmier, deux médecins, un po-dologue, un dentiste, un kinésithérapeute, un bureau non affecté (pour un spécialiste), un secrétariat, une salle d’attente, des sani-taires-WC, une kitchenette. Du stationnement sera également pré-vu pour le personnel et les patients de la maison médicale. Sur Longny-au-Perche, avec l’agrandissement, le bâtiment atteindra la superficie de 155 m2 afin de pouvoir recevoir : un ostéopathe, un médecin généraliste, un dentiste, un kinésithérapeute, un bureau non affecté, une salle d’attente, une kitchenette. Le maître d’œuvre retenu pour mener à bien les deux projets est le cabinet Archi-Triad à Mortagne-au-Perche.

La maison médicale de Longny-au-Perche sera agrandie.

*Quelques exemples : création d’un relais d’Assistantes Maternelles (RAM), un point d’accueil des ados sur Longny-au-Perche, un diagnostic logement du territoire, promotion de la MSAP, développement des points d’accueil numérique.

UNE FRESQUE CONTEMPORAINE À TOUROUVRE

L’œuvre de street art réalisée au cours du printemps pour décorer le mur en

béton qui longe la route solaire à Tou-rouvre a été inaugurée le 20 juin. Chris-tophe De Balorre, Président du Conseil Départemental et Guy Monhée, maire de Tourouvre et président de la Com-munauté de Communes des Hauts du Perche étaient présents pour l’aboutis-sement de ce projet mené par le collectif de graffeurs « 100 Pression » venu de Nantes. Les six artistes ont dû s’adapter au muret d’un mètre dix de haut et long d’un kilomètre. Ils ont d’ailleurs reconnu que « ce mur est le plus long jamais

réalisé jusqu’à présent. » L’œuvre évolutive basée sur la fragmentation de l’image et de la lumière se met en mou-vement lorsque l’on passe en voiture. On voit ainsi un cheval se mettre peu à peu à courir pour se transformer en oiseau. Les formes sont texturées de di-vers motifs, trame ou effet de matières. Les couleurs changent également de manière progressive. Il faut rappeler que durant les trois semaines passées à Tourouvre, les graffeurs se sont rendus dans des classes primaires de la com-mune afin d’expliquer leur travail artis-tique. Le coût de cette prestation « street art » en milieu rural a été partagé entre le Conseil départemental, la Commu-nauté de Communes des Hauts du Perche et l’entreprise Colas. Guy Mon-hée a estimé que « cette réalisation avec toutes les couleurs de l’arc-en-ciel devrait contribuer à l’intérêt du site, » tandis que Christophe de Balorre a mis en avant : « la capaci-té de création de la CdC des Hauts du Perche qui a permis au « street art » de s’inviter en milieu rural. »

Deux des six graffeurs posent avec les élus devant le muret désormais peint.

Au fil des années, la ludothèque de la CdC des Hauts du Perche

a su trouver sa place et s’imposer sur le territoire. Elle est un équipe-ment culturel où se pratiquent le jeu libre sur place, le prêt de jeu et des animations ludiques. La struc-ture accueille les enfants accompa-gnés des parents. Angélina Geslain, la ludothécaire précise d’ailleurs qu’aujourd’hui : « 90 familles fré-quentent régulièrement la ludo-thèque. » Elle a su se diversifier en se tournant également vers les écoles, médiathèques, crèches, ou encore les centres de loisirs. En favorisant le jeu, la ludothèque aide les enfants à grandir et les parents à vivre des mo-ments privilégiés avec eux. Convivia-lité, éducation, socialisation et plaisir font le quotidien de la ludothèque. Le 5 juillet dernier, c’est tous ensemble que les adhérents et animateurs ont fêté les dix ans de la ludothèque.

Une soirée conviviale autour d’un pique-nique en plein air et du jeu. Prochaine étape : la rénovation et le réaménagement des locaux. Les élus réfléchissent à un projet qui de-vrait se réaliser en partenariat avec la Caisse d’Allocations Familiales.

Les enfants ont pu s’essayer au Sumo sous le regard des parents. Émotions fortes garanties.

VIE SCOLAIRE

L’école primaire de Longny-au-Perche a participé cette année

au concours des écoles fleuries or-ganisé par la Fédération des délé-gués départementaux de l’éduca-tion nationale (DDEN). L’objectif de ce concours est de mettre en valeur les activités de fleurissement et de jardinage réalisées au sein de l’éta-blissement. Le jury est venu à Lon-gny-au-Perche au cours du mois de mai. Il a été accueilli par la di-rectrice, Laurence Gasset, accom-pagnée par des élèves de chaque classe et des membres de la CRAIE (parents d’élèves). Lors de la visite, les jurés ont découvert les diverses réalisations produites au cours de

ces derniers mois sur les sites de la maternelle, du primaire et du centre de loisirs, lui aussi associé au projet. Les espaces verts utilisés ont servi de supports à la création de différents jardins (potager, senteurs, couleurs, sonore) et l’implantation de nichoirs, d’hôtels à insectes ou encore une maison du hérisson. Cette diversité dans la création a séduit le jury au point de retenir l’école pour partici-per à la finale nationale qui se dé-roulera à l’automne à Paris. Cette participation va servir d’entrée en matière pour travailler à l’obten-tion du label « école en démarche de développement durable » inscrit dans le projet d’école 2020-2024.

Le travail d’équipe a été récompensé par le jury. Longny est en finale.

1- Le projet d’aménage-ment de la RN12 en 2x2 voies entre Mortagne-au-Perche Tourouvre au Perche et Saint-Maurice-lès-Charencey revient dans l’actualité. Un énième projet est en train d’émerger. Peut-on le prendre au sérieux ?« Je le souhaite de tout mon cœur. Mais vous savez, je reste prudent car par le passé notre attente a été à chaque fois douchée. C’est la 3ème fois que le projet ressort des cartons. Je veux croire que l’on ira cette fois-ci au bout. S’il y a bien un projet structurant essentiel pour le Département de l’Orne, c’est bien celui de l’aménagement de la RN 12. Et pas seulement pour la portion entre Mortagne-au-Perche et Tourouvre. Nous sommes à 150 km de Paris qui est notre métropole d’attraction. Or, l’accès est compliqué. Je suis persuadé que si cet élargissement avait vu le jour bien plus tôt, l’Orne n’aurait pas perdu autant d’habitants. On peut être sévère avec les pouvoirs publics qui n’ont pas compris qu’en province les routes sont vitales pour se déplacer. Nous avons besoin d’une circulation plus aisée. Nos développements économique et touristique sont en jeu. Voilà pourquoi, les élus vont faire le forcing pour que cette fois-ci ce dossier aille au bout. »

2- Pour monter ses projets structurants, la CdC des Hauts du Perche demande chaque année l’aide de l’État qui se présente sous la forme d’une subvention appelée DETR. Sur quels critères est-elle attribuée ? « Je voudrais dire en préambule que la DETR est indispensable à la modernisation de nos territoires. À l’échelle du Département de l’Orne, elle représente entre 12 et 13 millions d’euros répartis par l’État entre les trois arrondissements. Il existe une commission qui siège et défini les critères d’attribution (dossiers éligibles, les montants, les pourcentages). Ceux-ci sont ensuite appliqués par le Préfet. Il y a forcément des priorités. Je pense par exemple à l’enfance-jeunesse ou encore l’éducation. L’État fait ses choix. Il arrive que des dossiers soient déboutés. C’est le cas pour l’aménagement de la rue Abbé Brionne à Longny. Notre demande de DETR n’a pas été retenue. C’est regrettable. Pour autant, fallait-il reporter le projet ? La CdC des Hauts du Perche et la commune nouvelle de Longny-les-Villages ont décidé ensemble de mener quand même à terme cette opération, sans l’aide de l’État. Elle se fera donc avec un recours à l’emprunt. Vous savez, l’absence de DETR ne doit pas annihiler toute initiative. Tant que l’on peut investir pour le territoire, il faut le faire. »

COMBATTRE LES PRÉJUGÉS

Le 18 juin, plusieurs groupes se sont succédés pour découvrir l’exposition. Mais pas seulement. Nathalie Davoust conseillère d’orientation formation et Tess l’animatrice en service civique à la Mission Locale ont mis les collégiens de Longny et les stagiaires de Via formation à contribution. Le but : échanger autour des préjugés et clichés liés à la femme. Ce fut l’occasion de parler de l’égalité homme/femme, de la création d’entreprise et de l’importance de la formation au moment de se lancer dans l’entrepreneuriat. Avant de se quitter, un petit jeu sous forme de « Kahoot » a permis aux jeunes de se mesurer sur un test de rapidité.

Les jeunes découvrent la vidéo et les petites saynètes réalisées autour des préjugés.

Page 4: JEUDI 17 OCTOBRE, L ÉVÈNEMENT La lettre...En n, 12 enfants ont participé au mini-camp à la ferme pédagogique de Tourville sur Pont-Audemer où ils ont fabriqué du pain, du beurre

DANS L’ACTU

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Communauté de Communes des Hauts du Perche

2 rue du vieux moulin - Longny-au-Perche61290 LONGNY-LES-VILLAGES

Tél. 02 33 25 56 00

Directeur de la publication : Guy MONHÉERédaction : Service communication

Impression : Imp. de L’Etoile - 61190 Tourouvre 02 33 85 26 70

DANS L’ACTU

La Caisse d’Allocations Familiales de l’Orne

et la Communauté de Communes des Hauts du Perche ont signé en juin une convention ter-ritoriale globale de ser-vices aux familles. Après L’Aigle l’an passé, la CdC des Hauts du Perche est la seconde collectivité or-naise à s’engager avec la CAF pour quatre années jusqu’en décembre 2022. Au préalable, un diagnos-tic tenant compte de l’ensemble des problématiques du territoire et as-sociant les acteurs concernés a été établi. Lors de la signature, Bernard Colin, vice-président chargé du sco-laire à la CdC des Hauts du Perche et Jean-François Toussaint, directeur adjoint de la CAF de l’Orne se sont félicités « du travail réalisé et de l’implication des différents parte-naires. » C’est à partir de cet état des lieux qu’un projet stratégique global a

été défini. La convention a pour objet d’identifier les besoins prioritaires sur la Communauté de Communes, de définir les champs d’interven-tion et d’optimiser ou développer l’offre déjà existante sur le territoire. Au total, une vingtaine d’actions* sont envisagées dans les secteurs suivants : l’enfance et la jeunesse, le logement, l’accompagnement so-cial, l’accès aux droits, l’animation de la vie sociale, la parentalité.

UNE CONVENTION POUR DÉVELOPPER LES SERVICES AUX FAMILLES

LE SÉNATEUR VINCENT SÉGOUIN ÉCHANGE AVEC LES MAIRES

Le 12 juillet, Vincent Ségouin est venu à la CdC des Hauts du Perche à Longny-au-Perche pour participer à une rencontre informelle avec les maires du territoire. D’entrée, il a expliqué le but de sa démarche : « N’ayant plus de mandat local, je trouve important de garder un lien avec vous qui êtes sur le terrain. Je m’étais engagé à le faire au niveau de chaque Communauté de Communes. Aujourd’hui, c’est votre tour. » Accueilli par Guy Monhée, le président de la CdC des Hauts du Perche, le parlementaire n’a éludé aucune question et parlé de son travail au Sénat. Au cours de la discussion, plusieurs thèmes majeurs pour l’Orne ont été abordés, à commencer par la santé et les problèmes de démographie médicale « un sujet d’ordre national qui n’a pas encore trouvé de réponse. » Et d‘évoquer l’action menée par le Département pour installer des médecins généralistes salariés. « Nous sommes en pointe sur le sujet. » L’ancien maire de Bellême a ensuite été interrogé sur la RN12 et son élargissement toujours dans les tiroirs de l’État. Un mot d’économie également. Pour Vincent Ségouin : « Nous sommes trop timides dans l’Orne alors que nous avons un vrai potentiel. Avec la fin annoncée de l’exode rurale vers les villes, nous devons préparer nos territoires à la venue de nouvelles populations. » Quant à la loi « Nôtre », elle « devra être repensée pour remettre le maire au cœur de notre démocratie locale. » L’alternance et l’apprentissage ont conclu un échange où chacun a pu s’exprimer librement. Vincent Ségouin a proposé de poursuivre l’expérience une fois par an.

Vincent Segouin a répondu aux nombreuses questions des maires présents.

« Tant que l’on peut investir pour

le territoire, il faut le faire. »

LES FEMMES ET L’ENTREPRENEURIAT À L’HONNEUR

La CdC des Hauts du Perche et la Maison de Services Au Public (MSAP) ont accueilli durant trois semaines une exposition photos mise sur pied à l’initiative de quatre jeunes du Groupement de Créateurs rattaché à la Mission Locale de L’Aigle-Mortagne. L’exposition qui tourne dans le département propose 13 portraits de femmes entrepreneures rencontrées et interviewées sur leur lieu de travail dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat, la restauration ou les services. La Mission Locale en a profité pour organiser une journée d’animation (lire encadré ci-après) auprès des jeunes âgés de 16 à 25 ans. L’objectif : valoriser le rôle de la femme dans le monde de l’entrepreneuriat. Lors du vernissage, Olivier Bitz, sous-préfet, a insisté sur : « la nécessité de lever les freins et encourager l’esprit d’initiative des femmes. Au-delà des réticences, la création d’une entreprise reste une aventure magnifique. Les projets portés par les femmes doivent donc être encouragés et soutenus. » Le représentant de l’État a également tenu à souligner « le travail de la Mission Locale de L’Aigle-Mortagne. Elle est extrêmement active sur le territoire et force de proposition auprès des jeunes. »

La CdC des Hauts du Perche représentée par son président Guy Monhée a été la première collectivité ornaise à recevoir l’exposition.

LONGNY EN FINALE NATIONALE DES ÉCOLES FLEURIES

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Jean-Luc Letellier, Président de la CAF de l’Orne, Bernard Colin, vice-président chargé du scolaire à la CdC des Hauts du Perche, Jean-François Toussaint, directeur adjoint de la CAF de l’Orne signent la convention à la Maison de Services au public.

LA LUDOTHÈQUE A FÊTÉ SES DIX ANS

LE CENTRE DE LOISIRS DE LONGNY SERA RÉHABILITÉ

Aujourd’hui, les enfants qui fréquentent le centre de loisirs à Lon-gny-au-Perche sont répartis en deux endroits différents. Actuelle-

ment, les 3-6 ans se retrouvent à l’école maternelle. Le futur projet mené par la CdC des Hauts Perche prévoit qu’ils rejoignent les 6-12 ans déjà dans la grande maison qui fait office de centre de loisirs. « L’objectif est de réunir tout le monde au même endroit, » pré-cise d’ailleurs Élise Montier, la directrice enfance-jeunesse de la CdC des Hauts du Perche. La réhabilitation annoncée va essentiellement concerner le 1er étage. Trois salles d’activités vont voir le jour ainsi qu’un coin cuisine. Toutes les menuiseries seront revues. Une fois les travaux effectués, le centre proposera cinq salles d’activités. De quoi accueillir les 60 enfants qui fréquentent régulièrement la structure. Sur la partie extérieure côté parking, une verrière sera construite. Elle permettra aux enfants d’accéder en toute sécurité au bloc sanitaire qui sera aménagé dans l’actuel local de rangement. Le coût global du projet se chiffre à 656 000 € HT. Il bénéficiera d’une subven-tion de la CAF de 40 000 €. Les travaux sont attendus en 2020. Le centre de loisirs une fois réhabilité servira également pour l’accueil extra-scolaire et périscolaire (garderie).

L’objectif est d’accueillir tous les enfants dans un lieu unique.

DEUX MAISONS MÉDICALES POUR IRRIGUER LE TERRITOIRE

La baisse de la démogra-phie médicale en milieu

rural est un sujet qui inter-pelle directement les élus. Ceux-ci, réfléchissent à la manière d’attirer au plus vite des médecins et péren-niser ainsi l’offre de soins. La CdC des Hauts du Perche travaille sur un projet qui vise d’une part à construire une maison médicale sur Tourouvre et d’autre part à agrandir la maison déjà existante à Longny-au-Perche. La collectivité a lancé une consultation de maîtrise d’œuvre au mois de juillet. À Tourouvre, le bâtiment à construire sera de plain-pied avec une superficie de 300 m2 afin de pouvoir accueillir : un cabinet infirmier, deux médecins, un po-dologue, un dentiste, un kinésithérapeute, un bureau non affecté (pour un spécialiste), un secrétariat, une salle d’attente, des sani-taires-WC, une kitchenette. Du stationnement sera également pré-vu pour le personnel et les patients de la maison médicale. Sur Longny-au-Perche, avec l’agrandissement, le bâtiment atteindra la superficie de 155 m2 afin de pouvoir recevoir : un ostéopathe, un médecin généraliste, un dentiste, un kinésithérapeute, un bureau non affecté, une salle d’attente, une kitchenette. Le maître d’œuvre retenu pour mener à bien les deux projets est le cabinet Archi-Triad à Mortagne-au-Perche.

La maison médicale de Longny-au-Perche sera agrandie.

*Quelques exemples : création d’un relais d’Assistantes Maternelles (RAM), un point d’accueil des ados sur Longny-au-Perche, un diagnostic logement du territoire, promotion de la MSAP, développement des points d’accueil numérique.

UNE FRESQUE CONTEMPORAINE À TOUROUVRE

L’œuvre de street art réalisée au cours du printemps pour décorer le mur en

béton qui longe la route solaire à Tou-rouvre a été inaugurée le 20 juin. Chris-tophe De Balorre, Président du Conseil Départemental et Guy Monhée, maire de Tourouvre et président de la Com-munauté de Communes des Hauts du Perche étaient présents pour l’aboutis-sement de ce projet mené par le collectif de graffeurs « 100 Pression » venu de Nantes. Les six artistes ont dû s’adapter au muret d’un mètre dix de haut et long d’un kilomètre. Ils ont d’ailleurs reconnu que « ce mur est le plus long jamais

réalisé jusqu’à présent. » L’œuvre évolutive basée sur la fragmentation de l’image et de la lumière se met en mou-vement lorsque l’on passe en voiture. On voit ainsi un cheval se mettre peu à peu à courir pour se transformer en oiseau. Les formes sont texturées de di-vers motifs, trame ou effet de matières. Les couleurs changent également de manière progressive. Il faut rappeler que durant les trois semaines passées à Tourouvre, les graffeurs se sont rendus dans des classes primaires de la com-mune afin d’expliquer leur travail artis-tique. Le coût de cette prestation « street art » en milieu rural a été partagé entre le Conseil départemental, la Commu-nauté de Communes des Hauts du Perche et l’entreprise Colas. Guy Mon-hée a estimé que « cette réalisation avec toutes les couleurs de l’arc-en-ciel devrait contribuer à l’intérêt du site, » tandis que Christophe de Balorre a mis en avant : « la capaci-té de création de la CdC des Hauts du Perche qui a permis au « street art » de s’inviter en milieu rural. »

Deux des six graffeurs posent avec les élus devant le muret désormais peint.

Au fil des années, la ludothèque de la CdC des Hauts du Perche

a su trouver sa place et s’imposer sur le territoire. Elle est un équipe-ment culturel où se pratiquent le jeu libre sur place, le prêt de jeu et des animations ludiques. La struc-ture accueille les enfants accompa-gnés des parents. Angélina Geslain, la ludothécaire précise d’ailleurs qu’aujourd’hui : « 90 familles fré-quentent régulièrement la ludo-thèque. » Elle a su se diversifier en se tournant également vers les écoles, médiathèques, crèches, ou encore les centres de loisirs. En favorisant le jeu, la ludothèque aide les enfants à grandir et les parents à vivre des mo-ments privilégiés avec eux. Convivia-lité, éducation, socialisation et plaisir font le quotidien de la ludothèque. Le 5 juillet dernier, c’est tous ensemble que les adhérents et animateurs ont fêté les dix ans de la ludothèque.

Une soirée conviviale autour d’un pique-nique en plein air et du jeu. Prochaine étape : la rénovation et le réaménagement des locaux. Les élus réfléchissent à un projet qui de-vrait se réaliser en partenariat avec la Caisse d’Allocations Familiales.

Les enfants ont pu s’essayer au Sumo sous le regard des parents. Émotions fortes garanties.

VIE SCOLAIRE

L’école primaire de Longny-au-Perche a participé cette année

au concours des écoles fleuries or-ganisé par la Fédération des délé-gués départementaux de l’éduca-tion nationale (DDEN). L’objectif de ce concours est de mettre en valeur les activités de fleurissement et de jardinage réalisées au sein de l’éta-blissement. Le jury est venu à Lon-gny-au-Perche au cours du mois de mai. Il a été accueilli par la di-rectrice, Laurence Gasset, accom-pagnée par des élèves de chaque classe et des membres de la CRAIE (parents d’élèves). Lors de la visite, les jurés ont découvert les diverses réalisations produites au cours de

ces derniers mois sur les sites de la maternelle, du primaire et du centre de loisirs, lui aussi associé au projet. Les espaces verts utilisés ont servi de supports à la création de différents jardins (potager, senteurs, couleurs, sonore) et l’implantation de nichoirs, d’hôtels à insectes ou encore une maison du hérisson. Cette diversité dans la création a séduit le jury au point de retenir l’école pour partici-per à la finale nationale qui se dé-roulera à l’automne à Paris. Cette participation va servir d’entrée en matière pour travailler à l’obten-tion du label « école en démarche de développement durable » inscrit dans le projet d’école 2020-2024.

Le travail d’équipe a été récompensé par le jury. Longny est en finale.

1- Le projet d’aménage-ment de la RN12 en 2x2 voies entre Mortagne-au-Perche Tourouvre au Perche et Saint-Maurice-lès-Charencey revient dans l’actualité. Un énième projet est en train d’émerger. Peut-on le prendre au sérieux ?« Je le souhaite de tout mon cœur. Mais vous savez, je reste prudent car par le passé notre attente a été à chaque fois douchée. C’est la 3ème fois que le projet ressort des cartons. Je veux croire que l’on ira cette fois-ci au bout. S’il y a bien un projet structurant essentiel pour le Département de l’Orne, c’est bien celui de l’aménagement de la RN 12. Et pas seulement pour la portion entre Mortagne-au-Perche et Tourouvre. Nous sommes à 150 km de Paris qui est notre métropole d’attraction. Or, l’accès est compliqué. Je suis persuadé que si cet élargissement avait vu le jour bien plus tôt, l’Orne n’aurait pas perdu autant d’habitants. On peut être sévère avec les pouvoirs publics qui n’ont pas compris qu’en province les routes sont vitales pour se déplacer. Nous avons besoin d’une circulation plus aisée. Nos développements économique et touristique sont en jeu. Voilà pourquoi, les élus vont faire le forcing pour que cette fois-ci ce dossier aille au bout. »

2- Pour monter ses projets structurants, la CdC des Hauts du Perche demande chaque année l’aide de l’État qui se présente sous la forme d’une subvention appelée DETR. Sur quels critères est-elle attribuée ? « Je voudrais dire en préambule que la DETR est indispensable à la modernisation de nos territoires. À l’échelle du Département de l’Orne, elle représente entre 12 et 13 millions d’euros répartis par l’État entre les trois arrondissements. Il existe une commission qui siège et défini les critères d’attribution (dossiers éligibles, les montants, les pourcentages). Ceux-ci sont ensuite appliqués par le Préfet. Il y a forcément des priorités. Je pense par exemple à l’enfance-jeunesse ou encore l’éducation. L’État fait ses choix. Il arrive que des dossiers soient déboutés. C’est le cas pour l’aménagement de la rue Abbé Brionne à Longny. Notre demande de DETR n’a pas été retenue. C’est regrettable. Pour autant, fallait-il reporter le projet ? La CdC des Hauts du Perche et la commune nouvelle de Longny-les-Villages ont décidé ensemble de mener quand même à terme cette opération, sans l’aide de l’État. Elle se fera donc avec un recours à l’emprunt. Vous savez, l’absence de DETR ne doit pas annihiler toute initiative. Tant que l’on peut investir pour le territoire, il faut le faire. »

COMBATTRE LES PRÉJUGÉS

Le 18 juin, plusieurs groupes se sont succédés pour découvrir l’exposition. Mais pas seulement. Nathalie Davoust conseillère d’orientation formation et Tess l’animatrice en service civique à la Mission Locale ont mis les collégiens de Longny et les stagiaires de Via formation à contribution. Le but : échanger autour des préjugés et clichés liés à la femme. Ce fut l’occasion de parler de l’égalité homme/femme, de la création d’entreprise et de l’importance de la formation au moment de se lancer dans l’entrepreneuriat. Avant de se quitter, un petit jeu sous forme de « Kahoot » a permis aux jeunes de se mesurer sur un test de rapidité.

Les jeunes découvrent la vidéo et les petites saynètes réalisées autour des préjugés.

Page 5: JEUDI 17 OCTOBRE, L ÉVÈNEMENT La lettre...En n, 12 enfants ont participé au mini-camp à la ferme pédagogique de Tourville sur Pont-Audemer où ils ont fabriqué du pain, du beurre

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L’interview venue d’ailleurs

ANNIE PELLETIER : « LA LANGUE FRANÇAISE EST TOUJOURS VULNÉRABLE »2ème Québécoise à avoir remporté une médaille olympique en plongeon (le bronze) aux JO d’Atlanta, Annie Pelletier a ses racines percheronnes à Bresolettes. La directrice des communications et des partenariats à la Fondation de l’Athlète d’Excellence du Québec (FAEQ) a accepté d’évoquer le voyage effectué dans le Haut Perche en 2011 sur les traces de son ancêtre Guillaume Pelletier.

Votre venue s’est faite dans quelles conditions ? « C’était en juillet ou août 2011. J’y étais allée dans le cadre d’un projet web inti-tulé Le québec : une histoire de famille*. Je vous mets le lien ci-après. »

Savez-vous que Bresolettes a été pendant longtemps la plus petite commune de Basse-Normandie avec ses 18 habitants ? « Non je ne savais pas. »

Que vous a apporté ce voyage dans le Perche ? « Une meilleure connaissance de mon arbre généalogique et une certaine nos-talgie en pensant à mon père Guy qui aurait beaucoup aimé faire partie de ce voyage car il était très intéressé par l’his-toire en générale, et aussi bien sûr celle de son nom, ses ancêtres et ses racines. Mais sa santé fragile ne lui permettait pas de m’accompagner. Il est décédé le 3 octobre 2016. »

Ce retour aux sources vous a-t-il changée ? « Non. Mais j’ai vécu de grandes émo-tions à mon retour en relisant, dans l’avion, les papiers offerts sur place en lien avec tous mes ancêtres. J’ai réali-sé, une fois de plus, que je n’avais pas offert de descendant à ma lignée. J’en étais très peinée car je rêvais d’avoir un enfant depuis ma tendre enfance. Je suis finalement devenue maman le 8 dé-cembre 2015, d’un petit garçon qui se prénomme Arthur. »

Huit ans après que reste-t-il de cette expérience unique ? « Un beau souvenir émotif. »Au quotidien, défendez-vous vos racines percheronnes ? « Quand l’occasion m’est donnée d’en glisser un mot, je raconte ce privilège

que j’ai eu grâce à ce voyage éclair au pays de mes ancêtres. »

Au Canada, vous êtes une spor-tive médiatique et populaire. Votre médaille olympique en plongeon à Atlanta (1996) a changé votre vie. Pour autant ici dans le Perche, per-sonne ne vous connaît vraiment. Accepteriez-vous de raconter votre parcours ? « Pourquoi pas ! »

Dans nos colonnes, nous essayons régulièrement de parler de l’émi-gration percheronne et de tous les descendants des pionniers. Comme vous ; Céline Dion, Bruno Pelletier, Isabelle Boulay ou encore Justin Trudeau ont eux aussi des racines percheronnes. Avez-vous déjà eu l’occasion de vous entretenir sur le sujet avec eux ? « Non, mais je les ai déjà tous rencontrés bien avant ce voyage. »

Comment se porte la langue française au-jourd’hui au Québec ? « La langue française est tou-jours vulnérable, à mon avis, car le taux d’immigration est très élevé au Québec de-puis quelques années. Par exemple, particulièrement à Montréal où, dans certains quartiers, des gens peuvent ne pas parler un mot de fran-çais et pouvoir fonctionner sans problème toute leur vie,

en anglais, ou même dans leur langue maternelle (chinois, hébreux, arabe). Aussi, je suis d’avis que la culture popu-laire, les médias sociaux, les Netflix de ce monde, mondialisent et uniformisent aussi, en quelques sortes, les cultures qui les surconsomment. »

A-t-elle toujours de nombreux fer-vents défenseurs ? « J’en suis une. Certains artistes aussi. Et des auteurs. Des journalistes. Des an-nonceurs. Des politiciens. J’ai toujours eu une grande préoccupation d’amélio-rer mon français, parlé et écrit. J’ai pris des cours de diction il y a quelques an-nées et je parle à mon fils en français international. Je veux qu’il apprenne à bien parler, bien prononcer. Pour avoir un discours raffiné, sans tomber dans la prétention. Je veux qu’il soir fier de ses racines, sa langue, sa culture. »

Comptez-vous un jour revenir dans le Perche ? « Si l’occasion m’est donnée, avec plaisir. »

Propos recueillis par Bernard Bramoullé

Annie Pelletier.

SON PARCOURS22 décembre 1973 : naissance à Montréal1976-1980 : première inspiration avec Nadia Comaneci, championne olympique aux JO de Montréal 19761980 : début de carrière en gymnastique artistique1987 : début de carrière en plongeon1994 : remporte les Jeux du Commonwealth à Victoria1994 : remporte une médaille de bronze aux Championnats du monde en Italie1995 : remporte les Jeux Panaméricains en Argentine1996 : remporte le bronze aux Jeux olympiques d’Atlanta1996-2003 : carrière télévisuelle2003 : intronisée au Temple de la Renommée olympique du Canada2004 : employée du Comité olympique Canadien2006 : récipiendaire de l’Ordre de la Pléiade2008 : intronisée au Panthéon des sports du Québec2014 : inauguration de la Piscine Annie-Pelletier à Montréal2015 : devient maman du petit Arthur Depuis 2005 : directrice des communications et partenariats à la Fondation de l’athlète d’excellence

À l’occasion de sa venue à Bresolettes, un reportage écrit lui avait été consacré. * http://lequebecunehistoiredefamille.com/

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LES INFOS DE VOTRE CDC OCTOBRE 2019 - N° 10

DEUX MAISONS MÉDICALES POUR LE TERRITOIRE P.2

La lettre des

Maisons en bordure de forêt à La Poterie-au-Perche.

L’ÉVÈNEMENT

Petite bâtisse à Autheuil en lisière de bois.

Magnifique cheval Percheron photographié du côté de Marchainville

Nature verdoyante dans le secteur de Saint-Victor de Réno.

Le festival des Racont’arts est de retour pour une 13ème édi-

tion. Le jeudi 17 octobre, la mé-diathèque de Neuilly-sur-Eure va accueillir Flopy, une conteuse de charme : énergisante, cap-tivante et envoûtante, l’écouter est un plaisir, la voir sur scène est un régal. Flopy voyage dans les imaginaires du temps et de l’espace. Sa belle diction donne aux mots une intense musicalité

qui berce les maux de son auditoire. L’artiste va in-tervenir à deux reprises.- À 14 h, atelier avec des enfants de CM2Création d’un livre d’histoires à partir des couleurs À partir d’une couleur, l’enfant doit donner deux mots auxquels cette couleur lui fait penser, puis d’autres mots qui renvoient à ces premiers mots. Il doit ensuite utiliser tous ces termes pour imaginer une histoire. L’enfant fabrique lui-même le cahier qui lui permettra d’écrire les histoires.- À 18h30, spectacle « Hommes et animaux en scène » Flopy revient aux sources du conte africain. Elle pro-pose une série d’histoires mêlées de chants, danses, paroles, qui racontent la cohabitation des hommes et des animaux : la gentillesse, la méchanceté, l’in-gratitude, la reconnaissance de l’un envers l’autre. Spectacle familial à partir de 5 ans et ouvert à tous. Durée : 45 minutes.

On vous le ditJEUDI 17 OCTOBRE, FESTIVAL DES RACONT’ARTS LA CONTEUSE FLOPY À LA MÉDIATHÈQUE DE NEUILLY-SUR-EUREL’ÉTÉ AUX CENTRES DE LOISIRS

-5-

Les deux centres de Randonnai et Longny ont fonctionné du 8 juillet au 2 août. Ils ont accueilli plus de 200 enfants.

Laissez-vous emporter par la parole pleine d’humour de Flopy la conteuse pétillante !

LES BÉNÉFICIAIRES DE LA BANQUE ALIMENTAIRE À LA CORNE D’OR

L’association de La Corne d’Or à Ran-

donnai et la Commu-nauté de Communes des Hauts du Perche travaillent régulière-ment ensemble afin de développer des actions sur le terri-toire. L’objectif est

de créer du lien avec les habitants par le biais de la culture tout en dépassant les préjugés sur le handi-cap. À la fin du mois de juin, Laurence Chevanne et Carole Dufour respectivement coordinatrice générale et chargée de communication de l’Espace des Arts et Techniques (EAT) ont proposé aux bénévoles et béné-ficiaires de la Banque alimentaire de Tourouvre au Perche et Longny-au-Perche de venir, le temps d’une après-midi, découvrir la structure qui propose des ré-sidences de création et de médiation tout en œuvrant à l’intégration des personnes en situation de han-dicap mental et/ou cognitif. Les deux responsables ont d’abord parlé de la ligne artistique développée tout au long de l’année. L’EAT qui fonctionne depuis 11 ans est un espace de travail et d’échanges ouvert à toutes les esthétiques, toutes les cultures et toutes les disciplines. C’est là aussi que différents publics se croisent et s’enrichissent au travers notamment d’expositions. Ainsi, bénévoles et bénéficiaires de la Banque alimentaire ont pu échanger autour des photographies d’Elisa Fiasca, accompagnées des poèmes de Nathalie Pioger. Le thème « Des mains à l’œuvre » a suscité beaucoup de commentaires et de curiosité chez les participants ravis de ce moment passé à Randonnai. Ce type de partenariat est appe-lé à se renouveler dans l’avenir.

Bon nombre de participants venaient pour la première fois à l’Espace des Arts et Techniques.

Au centre de loisirs de Longny, 120 enfants de 3 à 12 ans ont fré-quenté le centre de loisirs sur cette période. Une sortie par semaine a été

proposée au Lac du Mêle (12 juillet), les Jeux d’eau et mini-golf de Rémalard (17 juillet), le Parcabout et châteaux gonflables à Saint-Évroult Notre-Dame des Bois (26 juillet), au Zoo de Jurques (1er août). Un inter centre, avec celui de Randonnai, a été organisé sous la forme d’un jeu de piste afin de décou-vrir les sites qui ont fait de Longny une Petite Cité de Caractère. Les 6-12 ans ont profité de la piscine de Longny deux fois par semaine. Le centre de loisirs de Longny a également proposé cette année trois mini-camps avec nuitées en toile de tente. 54 enfants ont pu y participer : Mini-camp Poney à Neuilly-sur-Eure pour 12 enfants de 5 à 7 ans. Les enfants ont effectué une séance de poney par jour avec le centre équestre « Les écuries de la Madelainerie ». Mini-camp à Torchamp pour 28 enfants de 7 à 12 ans. Les enfants ont pratiqué différentes activités sportives (escalade, kayak, tir à l’arc, pêche et course d’orientation) avec les éducateurs sportifs du centre de Pleine Nature. Mini-camp équitation à Marchainville pour 14 enfants de 8 à 12 ans. Les enfants se sont rendus à Marchainville en vélo et ont profité d’une séance d’équitation par jour avec le centre équestre « Les écuries de la Livarderie ». L’équipe d’animation dirigée par Angèle Jousselin était composée outre la directrice de trois animateurs qualifiés, de trois animateurs stagiaires BAFA et de deux animateurs non qualifiés.

Au centre de loisirs de Randonnai, 104 enfants ont été accueillis avec une moyenne de 65 enfants par jour. Aux côtés de Delphine Lagadec,

la directrice, 8 animateurs diplômés étaient présents sur le centre dont 1 stagiaire BAFA. Des stages ont été proposés chaque semaine : multisports, motricité pour les petits, création d’une suspension de plante en fil macramé, théâtre. Les groupes de 3/5 ans, 6/8 ans et 9/12 ans se sont rendus à la piscine de Mortagne. Au programme des sorties : Festyland, parcours de santé de Bellême, base de loisirs de soligny, inter-centre à Longny.Des activités diversifiées étaient également proposées : activités manuelles, jeux extérieurs, grands jeux chaque vendredi, cuisine, danse pour la préparation du spectacle de fin de centre avec les familles, bataille d’eau, pâte à sel, costumes d’indiens et maquillage, jeu du loup-garou, jeux de la ludothèque…Enfin, 12 enfants ont participé au mini-camp à la ferme pédagogique de Tourville sur Pont-Audemer où ils ont fabriqué du pain, du beurre et visite de la ferme et des animaux. Pour l’occasion, une petite ferme a été créée au centre. Ballots de paille (fournis par un parent), création d’un poulailler pour accueillir nos 3 poules, pensionnaires du centre durant 1 semaine.

Un goûter festif a conclu de belle manière un mois riche en activités. Vive les sorties !

Parmi les activités sportives pratiquées : le kayak La joie d’être ensemble en mini-camp.

Page 6: JEUDI 17 OCTOBRE, L ÉVÈNEMENT La lettre...En n, 12 enfants ont participé au mini-camp à la ferme pédagogique de Tourville sur Pont-Audemer où ils ont fabriqué du pain, du beurre

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L’interview venue d’ailleurs

ANNIE PELLETIER : « LA LANGUE FRANÇAISE EST TOUJOURS VULNÉRABLE »2ème Québécoise à avoir remporté une médaille olympique en plongeon (le bronze) aux JO d’Atlanta, Annie Pelletier a ses racines percheronnes à Bresolettes. La directrice des communications et des partenariats à la Fondation de l’Athlète d’Excellence du Québec (FAEQ) a accepté d’évoquer le voyage effectué dans le Haut Perche en 2011 sur les traces de son ancêtre Guillaume Pelletier.

Votre venue s’est faite dans quelles conditions ? « C’était en juillet ou août 2011. J’y étais allée dans le cadre d’un projet web inti-tulé Le québec : une histoire de famille*. Je vous mets le lien ci-après. »

Savez-vous que Bresolettes a été pendant longtemps la plus petite commune de Basse-Normandie avec ses 18 habitants ? « Non je ne savais pas. »

Que vous a apporté ce voyage dans le Perche ? « Une meilleure connaissance de mon arbre généalogique et une certaine nos-talgie en pensant à mon père Guy qui aurait beaucoup aimé faire partie de ce voyage car il était très intéressé par l’his-toire en générale, et aussi bien sûr celle de son nom, ses ancêtres et ses racines. Mais sa santé fragile ne lui permettait pas de m’accompagner. Il est décédé le 3 octobre 2016. »

Ce retour aux sources vous a-t-il changée ? « Non. Mais j’ai vécu de grandes émo-tions à mon retour en relisant, dans l’avion, les papiers offerts sur place en lien avec tous mes ancêtres. J’ai réali-sé, une fois de plus, que je n’avais pas offert de descendant à ma lignée. J’en étais très peinée car je rêvais d’avoir un enfant depuis ma tendre enfance. Je suis finalement devenue maman le 8 dé-cembre 2015, d’un petit garçon qui se prénomme Arthur. »

Huit ans après que reste-t-il de cette expérience unique ? « Un beau souvenir émotif. »Au quotidien, défendez-vous vos racines percheronnes ? « Quand l’occasion m’est donnée d’en glisser un mot, je raconte ce privilège

que j’ai eu grâce à ce voyage éclair au pays de mes ancêtres. »

Au Canada, vous êtes une spor-tive médiatique et populaire. Votre médaille olympique en plongeon à Atlanta (1996) a changé votre vie. Pour autant ici dans le Perche, per-sonne ne vous connaît vraiment. Accepteriez-vous de raconter votre parcours ? « Pourquoi pas ! »

Dans nos colonnes, nous essayons régulièrement de parler de l’émi-gration percheronne et de tous les descendants des pionniers. Comme vous ; Céline Dion, Bruno Pelletier, Isabelle Boulay ou encore Justin Trudeau ont eux aussi des racines percheronnes. Avez-vous déjà eu l’occasion de vous entretenir sur le sujet avec eux ? « Non, mais je les ai déjà tous rencontrés bien avant ce voyage. »

Comment se porte la langue française au-jourd’hui au Québec ? « La langue française est tou-jours vulnérable, à mon avis, car le taux d’immigration est très élevé au Québec de-puis quelques années. Par exemple, particulièrement à Montréal où, dans certains quartiers, des gens peuvent ne pas parler un mot de fran-çais et pouvoir fonctionner sans problème toute leur vie,

en anglais, ou même dans leur langue maternelle (chinois, hébreux, arabe). Aussi, je suis d’avis que la culture popu-laire, les médias sociaux, les Netflix de ce monde, mondialisent et uniformisent aussi, en quelques sortes, les cultures qui les surconsomment. »

A-t-elle toujours de nombreux fer-vents défenseurs ? « J’en suis une. Certains artistes aussi. Et des auteurs. Des journalistes. Des an-nonceurs. Des politiciens. J’ai toujours eu une grande préoccupation d’amélio-rer mon français, parlé et écrit. J’ai pris des cours de diction il y a quelques an-nées et je parle à mon fils en français international. Je veux qu’il apprenne à bien parler, bien prononcer. Pour avoir un discours raffiné, sans tomber dans la prétention. Je veux qu’il soir fier de ses racines, sa langue, sa culture. »

Comptez-vous un jour revenir dans le Perche ? « Si l’occasion m’est donnée, avec plaisir. »

Propos recueillis par Bernard Bramoullé

Annie Pelletier.

SON PARCOURS22 décembre 1973 : naissance à Montréal1976-1980 : première inspiration avec Nadia Comaneci, championne olympique aux JO de Montréal 19761980 : début de carrière en gymnastique artistique1987 : début de carrière en plongeon1994 : remporte les Jeux du Commonwealth à Victoria1994 : remporte une médaille de bronze aux Championnats du monde en Italie1995 : remporte les Jeux Panaméricains en Argentine1996 : remporte le bronze aux Jeux olympiques d’Atlanta1996-2003 : carrière télévisuelle2003 : intronisée au Temple de la Renommée olympique du Canada2004 : employée du Comité olympique Canadien2006 : récipiendaire de l’Ordre de la Pléiade2008 : intronisée au Panthéon des sports du Québec2014 : inauguration de la Piscine Annie-Pelletier à Montréal2015 : devient maman du petit Arthur Depuis 2005 : directrice des communications et partenariats à la Fondation de l’athlète d’excellence

À l’occasion de sa venue à Bresolettes, un reportage écrit lui avait été consacré. * http://lequebecunehistoiredefamille.com/

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LES INFOS DE VOTRE CDC OCTOBRE 2019 - N° 10

DEUX MAISONS MÉDICALES POUR LE TERRITOIRE P.2

La lettre des

Maisons en bordure de forêt à La Poterie-au-Perche.

L’ÉVÈNEMENT

Petite bâtisse à Autheuil en lisière de bois.

Magnifique cheval Percheron photographié du côté de Marchainville

Nature verdoyante dans le secteur de Saint-Victor de Réno.

Le festival des Racont’arts est de retour pour une 13ème édi-

tion. Le jeudi 17 octobre, la mé-diathèque de Neuilly-sur-Eure va accueillir Flopy, une conteuse de charme : énergisante, cap-tivante et envoûtante, l’écouter est un plaisir, la voir sur scène est un régal. Flopy voyage dans les imaginaires du temps et de l’espace. Sa belle diction donne aux mots une intense musicalité

qui berce les maux de son auditoire. L’artiste va in-tervenir à deux reprises.- À 14 h, atelier avec des enfants de CM2Création d’un livre d’histoires à partir des couleurs À partir d’une couleur, l’enfant doit donner deux mots auxquels cette couleur lui fait penser, puis d’autres mots qui renvoient à ces premiers mots. Il doit ensuite utiliser tous ces termes pour imaginer une histoire. L’enfant fabrique lui-même le cahier qui lui permettra d’écrire les histoires.- À 18h30, spectacle « Hommes et animaux en scène » Flopy revient aux sources du conte africain. Elle pro-pose une série d’histoires mêlées de chants, danses, paroles, qui racontent la cohabitation des hommes et des animaux : la gentillesse, la méchanceté, l’in-gratitude, la reconnaissance de l’un envers l’autre. Spectacle familial à partir de 5 ans et ouvert à tous. Durée : 45 minutes.

On vous le ditJEUDI 17 OCTOBRE, FESTIVAL DES RACONT’ARTS LA CONTEUSE FLOPY À LA MÉDIATHÈQUE DE NEUILLY-SUR-EUREL’ÉTÉ AUX CENTRES DE LOISIRS

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Les deux centres de Randonnai et Longny ont fonctionné du 8 juillet au 2 août. Ils ont accueilli plus de 200 enfants.

Laissez-vous emporter par la parole pleine d’humour de Flopy la conteuse pétillante !

LES BÉNÉFICIAIRES DE LA BANQUE ALIMENTAIRE À LA CORNE D’OR

L’association de La Corne d’Or à Ran-

donnai et la Commu-nauté de Communes des Hauts du Perche travaillent régulière-ment ensemble afin de développer des actions sur le terri-toire. L’objectif est

de créer du lien avec les habitants par le biais de la culture tout en dépassant les préjugés sur le handi-cap. À la fin du mois de juin, Laurence Chevanne et Carole Dufour respectivement coordinatrice générale et chargée de communication de l’Espace des Arts et Techniques (EAT) ont proposé aux bénévoles et béné-ficiaires de la Banque alimentaire de Tourouvre au Perche et Longny-au-Perche de venir, le temps d’une après-midi, découvrir la structure qui propose des ré-sidences de création et de médiation tout en œuvrant à l’intégration des personnes en situation de han-dicap mental et/ou cognitif. Les deux responsables ont d’abord parlé de la ligne artistique développée tout au long de l’année. L’EAT qui fonctionne depuis 11 ans est un espace de travail et d’échanges ouvert à toutes les esthétiques, toutes les cultures et toutes les disciplines. C’est là aussi que différents publics se croisent et s’enrichissent au travers notamment d’expositions. Ainsi, bénévoles et bénéficiaires de la Banque alimentaire ont pu échanger autour des photographies d’Elisa Fiasca, accompagnées des poèmes de Nathalie Pioger. Le thème « Des mains à l’œuvre » a suscité beaucoup de commentaires et de curiosité chez les participants ravis de ce moment passé à Randonnai. Ce type de partenariat est appe-lé à se renouveler dans l’avenir.

Bon nombre de participants venaient pour la première fois à l’Espace des Arts et Techniques.

Au centre de loisirs de Longny, 120 enfants de 3 à 12 ans ont fré-quenté le centre de loisirs sur cette période. Une sortie par semaine a été

proposée au Lac du Mêle (12 juillet), les Jeux d’eau et mini-golf de Rémalard (17 juillet), le Parcabout et châteaux gonflables à Saint-Évroult Notre-Dame des Bois (26 juillet), au Zoo de Jurques (1er août). Un inter centre, avec celui de Randonnai, a été organisé sous la forme d’un jeu de piste afin de décou-vrir les sites qui ont fait de Longny une Petite Cité de Caractère. Les 6-12 ans ont profité de la piscine de Longny deux fois par semaine. Le centre de loisirs de Longny a également proposé cette année trois mini-camps avec nuitées en toile de tente. 54 enfants ont pu y participer : Mini-camp Poney à Neuilly-sur-Eure pour 12 enfants de 5 à 7 ans. Les enfants ont effectué une séance de poney par jour avec le centre équestre « Les écuries de la Madelainerie ». Mini-camp à Torchamp pour 28 enfants de 7 à 12 ans. Les enfants ont pratiqué différentes activités sportives (escalade, kayak, tir à l’arc, pêche et course d’orientation) avec les éducateurs sportifs du centre de Pleine Nature. Mini-camp équitation à Marchainville pour 14 enfants de 8 à 12 ans. Les enfants se sont rendus à Marchainville en vélo et ont profité d’une séance d’équitation par jour avec le centre équestre « Les écuries de la Livarderie ». L’équipe d’animation dirigée par Angèle Jousselin était composée outre la directrice de trois animateurs qualifiés, de trois animateurs stagiaires BAFA et de deux animateurs non qualifiés.

Au centre de loisirs de Randonnai, 104 enfants ont été accueillis avec une moyenne de 65 enfants par jour. Aux côtés de Delphine Lagadec,

la directrice, 8 animateurs diplômés étaient présents sur le centre dont 1 stagiaire BAFA. Des stages ont été proposés chaque semaine : multisports, motricité pour les petits, création d’une suspension de plante en fil macramé, théâtre. Les groupes de 3/5 ans, 6/8 ans et 9/12 ans se sont rendus à la piscine de Mortagne. Au programme des sorties : Festyland, parcours de santé de Bellême, base de loisirs de soligny, inter-centre à Longny.Des activités diversifiées étaient également proposées : activités manuelles, jeux extérieurs, grands jeux chaque vendredi, cuisine, danse pour la préparation du spectacle de fin de centre avec les familles, bataille d’eau, pâte à sel, costumes d’indiens et maquillage, jeu du loup-garou, jeux de la ludothèque…Enfin, 12 enfants ont participé au mini-camp à la ferme pédagogique de Tourville sur Pont-Audemer où ils ont fabriqué du pain, du beurre et visite de la ferme et des animaux. Pour l’occasion, une petite ferme a été créée au centre. Ballots de paille (fournis par un parent), création d’un poulailler pour accueillir nos 3 poules, pensionnaires du centre durant 1 semaine.

Un goûter festif a conclu de belle manière un mois riche en activités. Vive les sorties !

Parmi les activités sportives pratiquées : le kayak La joie d’être ensemble en mini-camp.