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TOPO n°187 novembre 2008 Le mensuel du Crij Conducteur routier Solidarité Ne jetez pas ce journal sur la voie publique : offrez-le à votre voisin ! Jeunesses de Franche-Comté Métier www.jeun e s-fc.com viable est-il Le bio ? Ferme du Rondeau à Lavans-Vuillafans (Doubs) Vie quotidienne Khedafi Djelkhir Photo Laurent Chevier KR images presse

Jeunesses Le bio - TOPO - Jeunes FC · Agrément jeunesse et éducation populaire : CRIJ n°25 JEP 328 Rédacteur en chef: ... par des jeux de lumière, massages relaxants prodi-gués

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TOPOn°187 novembre 2008Le mensuel du Crij

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Bons plans

Supplément mensuel coproduit par le Centre Régional d’Information Jeunesse de Franche-Comté et L’Est Républicain. ToPo - CRIJ - 27, rue de la République 25000 Besançon tél: 03.81.21.16.08 fax: 03.81.21.16.15 e-mail : [email protected]ément jeunesse et éducation populaire : CRIJ n°25 JEP 328 Rédacteur en chef : Stéphane Paris Crédits photos : Laurent Cheviet, Yves Petit, Crij Franche-Comté Dessins : Christian Maucler Maquette : Sladjana Becic

Régie publicitaire : L’Est Républicain Imprimerie : L’Est Républicain 54180 Houdemont Le CRIJ de Franche-Comté est une émanation du ministère de la Jeunesse et des Sports, de la Région de Franche-Comté, du Conseil général du Doubs et de la Ville de Besançon.Il réalise ToPo en partenariat avec L’Est Républicain et le Progrès et avec le soutien du Crédit Agricole de Franche-Comté. www.jeunes-fc.com

page 03Entrée libre

Le nouveau directeur du Centrerégional d’information jeu-nesse est né à Besançon il ya 36 ans et vit du côté deBaume-les-Dames. Comme

son parcours professionnel s’est déroulédans la région, Sébastien Maillard connaîtbien la Franche-Comté et n’arrive pasen terrain inconnu.

“J’ai travaillé pendant une dizaine d’an-nées à la fédération départementale desassociations Familles rurales du Doubs.J’étais chargé de mission dans le domainedes centres de vacances et de loisirs périet extra-scolaires et la vie associative.Ma fonction consistait à accompagnerle développement de structures d'accueilen faveur de l'enfance et de la jeunesseen milieu rural et à soutenir les famil-les constituées en association, soucieu-ses de s'investir pour le bien-être de leursenfants. En 2004, j’ai rejoint l’associa-tion des Francas du Doubs en tant quedirecteur adjoint, pour assurer le suivides accueils de loisirs confiés à la délé-

gation des Francas par la Ville deBesançon. Cela m’a permis d’élargir mescompétences, d’appréhender un publicdifférent et de compléter mon parcourspar rapport à l’animation de réseaux etaux dispositifs d’accompagnement despolitiques jeunesse menées par les col-lectivités. Après l’expérience du milieurural, j’ai eu celle du milieu urbain.

Comment inscrivez-vous le Crij dansce parcours ?Je me plaisais aux Francas du Doubs,je n’étais pas en recherche active maisc’est l’opportunité du poste qui a déclen-ché ma candidature. Je reste dans unestructure qui s’adresse aux jeunes etqui s’inscrit dans une certaine continuité.Les Francas du Doubs ont mis en placedes formules pour que les jeunes devien-nent acteurs de leurs loisirs, qu’ils s’in-vestissent dans leurs projets et acquièrentprogressivement de l’autonomie. Monexpérience par rapport à ce public et àl’animation de réseaux m’a donné enviede postuler, pour participer à l’évolution

de la jeunesse. J’ai aussi des enfantsqui vont devenir des jeunes, c’est unmoyen de les accompagner.

Quels sont vos premiers sentiments etperspectives à propos du réseau IJ ?J’ai déjà envie de travailler en équipe.Je souhaite pérenniser l’existant et main-tenir la qualité et la maturité des actionsdu Crij. En 25 ans, Philippe Renahy afait un énorme travail et je tiens à lui ren-dre hommage et à le saluer pour ça.J’espère par ailleurs apporter un regardnouveau, profitable au développementdu Crij et à l’émergence d’actions nou-velles. Je pense notamment qu’il fautrapprocher l’information jeunesse despublics qui en sont a priori éloignés enaccentuant les actions du réseau vers lesjeunes des grands quartiers urbains oudu milieu rural. Avant tout, je reste unprofessionnel au service d’un projet, etje suis chargé de mettre en musique lapolitique définie par le conseil d’admi-nistration.

Sébastien Maillard,nouveau directeur du Crij

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L e centre Nelson Mandelaoffre aux habitants dePlanoise un lieu d’accueil

pour tous qui doit favoriser les rela-tions, les échanges, les rencontres.Un lieu qui manquait sans doutejusqu’à présent : avec 23 000 habi-tants, ce quartier de Besançon estdéjà une ville. Médiathèque, cyberbase, maison de quartier, CAEM(carrefour d’animation et d’expres-sion musicales) y proposent denombreux ateliers pour enfants,adolescents et adultes. Une sallemoderne de spectacle permet d’or-ganiser des concerts ou des pro-jections de films, tandis que laprésence d’associations et de béné-voles permet d’aider la populationdans de nombreuses démarches(aide administrative, aide juridi-

que, emploi, insertion ou consom-mation). Il était donc tout à faitnaturel que le réseau informationjeunesse intègre ce lieu. Ce serachose faite à partir du 4 novem-bre, avec l’ouverture d’un Pij (Pointinformation jeunesse) qui permetà tous les jeunes planoisiens d’avoirun accès proche aux services IJ.Initié par la Ville et le Crij, le Pijsera animée par Manon Raoul,embauchée à la rentrée grâce ausoutien financier du Conseil régio-nal dans le cadre d'un emploi trem-plin. “J’avais fait un stage auservice mobilité du Crij en 2004et cela m’avait vraiment plu. Lefait d’intégrer une structure impor-tante, l’idée de m’adresser à unpublic jeune m’ont motivée”. Uneidée dans la ligne se son parcours

puisqu’après une maîtrise françaislangues étrangères, Manon a étéformatrice à la Frate de Belfort-Montbéliard. Elle a également étéen contact avec un public jeune entravaillant pour l’accueil en res-tauration scolaire à Besançon. “Jeserai à Planoise pour représen-ter l’information jeunesse, inci-ter les jeunes à venir s’informer,répondre à leurs demandes et lesorienter éventuellement vers unautre service du Crij pour appro-fondir une démarche”.

Pij de Planoise, centre Nelson Mandela,13 avenue de l’Ile de France, 25000Besançon (03 81 41 56 58,[email protected]). Horaires :mardi et jeudi : 16 h-19 h, mercredi : 9h-12 h, 14 h-18 h, samedi : 14 h-18 h.

La journée ciné de la carteAvantages jeunes c’est maintenant.Les vacances de la Toussaint sontl’occasion de profiter des coupons à3 euros disponibles dans le livret.Mais attention aux dates quivarient selon le lieu d’utilisation.Dans le Pays de Montbéliard, les2 séances à 3 euros peuvent êtreutilisées le 29 octobre au Mégaramad’Audincourt, au Colisée deMontbéliard ou au Foyer àPont-de-Roide. En Haute-Saône, les coupons sontégalement utilisables le 29 à Gray,

Lure et Luxeuil mais le 30 à Vesoul(Majestic). À Besançon et dans le hautDoubs, la journée est proposée le 5novembre. Les 2 places sont utilisa-bles dans 6 cinémas : MarchéBeaux-arts, Victor Hugo etMégarama à Besançon, Olympia àPontarlier, Mont d’Or à Métabief etParis à Morteau. Enfin, dans le Jura, les jeunespeuvent se servir de leurs couponsà 3 euros du 1er au 18 novembre àDole, Lons, Morez ou St-Claude.Infos : www.avantagesjeunes.com

Le cinéma à 3 eurosAvec la carte Avantages jeunes

“Bien dans ma tête, biendans mon corps” c’est laconsigne de la 2e éditionde la “Journée bien-être”,le 20 novembre sur le cam-pus de la Bouloie deBesançon. Les services uni-versitaires activités physi-ques et sportives et médicinepréventive de Franche-Comté organisent cemélange d’activités inten-ses et de pratiques douces: cours collectifs rythméspar des jeux de lumière,massages relaxants prodi-gués par les étudiants dekiné, gi qong, yoga, golf,

body sculpt, salsa… Desactivités permettant de sesentir mieux, moralementet physiquement. Sur lesstands on trouvera des infossanté et bien-être et un ate-lier prise de tension. Onpourra goûter des encas dié-tétiques, des boissons, dupain et du comté. Un ate-lier d’écriture, de rire, deschants, un jeu de l’oie géantet une via corda seront aussiproposés, gratuitement etseulement pour les étu-diants. Locaux de l’UFRStaps. Préinscription auSuaps : 03 81 66 63 62.

Journée bien-être pour les étudiants

Un Point information jeunesseà Planoise

Manon accueille les jeunes planoisiens à partir du 4 novembre.

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page 04 page 05Zapping

COORDONNÉES DU RÉSEAU INFORMATION JEUNESSE DE FRANCHE-COMTÉ

Crij, Centre régional d’information jeunesse, 27 rue de la République, 25000 Besançon, 03.81.21.16.16Cij, Info jeunesse Jura, 17 place Perraud, 39000 Lons-le-Saunier, 03.84.87.02.55

Cij, Centre information jeunesse, 38 rue Paul Morel, 70000 Vesoul, 03.84.97.00.90Bij, Belfort information jeunesse, 3 rue Jules Vallès, 90000 Belfort, 03.84.90.11.11

Bij, Bureau information jeunesse, 2 avenue des Alliés, BP95287, 25025 Montbéliard cedex, 03.81.99.24.15

D e multiples festivals ouvrentleur scène à des jeunes grou-pes sélectionnés par l’intermé-

diaire de tremplins à commencer parle Printemps de Bourges dont les can-didatures aux sélections “décentrali-sées” doivent s’effectuer au mois deseptembre, auprès de l’associationDécouvert autorisé à Besançon. Letremplin des Eurockéennes s’est trans-formé en repérages : ce sont les struc-tures musicales de la région qui repèrentles groupes et les proposent au festi-val. Le festival du campus bisontinl’Herbe en zik organise également untremplin destiné aux talents régionauxnommé Zikenherbe. En général, lesinscriptions ont lieu avant la fin du moisd’octobre (www.myspace.com/ziken-

herbe). Le festival de la Paille, orga-nisé en été à Métabief, inclut lui aussiun tremplin. Récemment, le Conseilgénéral du Jura a mis en placemytrempl1 destiné aux jeunes groupeslocaux : ce tremplin est accompagnéd’un concert “Made in Jura” et d’unecompilation en CD (infos, www.cg39.fr).A signaler également le tremplin orga-nisé chaque année par les Jeunessesmusicales de France qui permet auxmusiciens de moins de 20 ans, de tousles styles, de se produire sur scène(infos, 03 81 53 17 15).

Pour toute info concernant les trem-plins rock et jazz, on peut égalements’adresser à Découvert autorisé, 3 rueAlsace à Besançon (03 81 83 39 09).

Pourrais-je avoir des renseignements concernant l’inscriptionaux divers tremplin musicaux de la région ? FIL SANTÉ JEUNES

Le dispositif d’écoute anonymeet gratuit est désormaisaccessible par un numérosimplifié le 3224. Ouverte 7jours sur 7 de 8 h à minuit,cette ligne permet aux jeunesayant besoin d’écoute, deconseils, d’orientations dans ledomaine de la santé physiqueet psychologique de discuteravec un adulte compétent.Le fil est relayé par le sitewww.filsantejeunes.com

SPORTDe nouveaux lieux dansl’agglomération bisontine :tout d’abord la salle desanté/bien-être Zen FormCenter ouverte par Fodé Ndaoà Planoise (9 rue Picasso) :230 m2 autour de formulesassociant forme, bien-être,danse, coaching personnaliséet préparation pour sportifs dehaut niveau (infos, 03 81 40 5480). Ensuite, l’Espace forme del’ANB (Avenir natationBesançon) récemment ouvert àChalezeule : école de natation(dès 4 ans ½), séances d’éveil,jardin aquatique et coursvariés d’aquastretching,aquabody, aquapower ouencore aquaboxing. Remise enforme et préparation physiquesont également accessibles àtravers les classiques du fitnesstels le sculpt, les abdos, le step,le bike mais aussi le travail surla respiration ou les coursd’aérobic chorégraphié. Infos etinscriptions, 03 81 80 73 38.Enfin signalons l’ouverture,le 10 octobre, d’un nouveauterrain de jeux municipalmultisports rue de Malines, àPlanoise.

SKIBourse aux skis du club alpin le22 novembre de 8 h à 16 h àBesançon, complexe sportif dela Malcombe.

Brèves

Je recherche un organisme susceptible de se porter caution pour l’obtention d’unprêt bancaire, pour financer ma dernière année d’étude en soins infirmiers.

D epuis la rentrée 2008, tousles étudiants peuvent béné-ficier d’un système de prêts

bancaires garantis par l’État, sanscaution ni conditions de ressour-ces ou d’établissement d’études.Ces prêts sont destinés aux étu-diants de moins de 28 ans, fran-çais ou ressortissant de l’Unioneuropéenne ou de l’Espace éco-nomique européen. Ils incluent lapossibilité de remboursement dif-féré (partiel ou total, laissé au choixde l’étudiant) et sont d’un mon-

tant maximal de 15 000 euros. Anoter que ces prêts remplacent ledispositif des prêts d’honneur exis-tant jusqu’à présent.Renseignements sur www.etu-diant.gouv.fr ou auprès des réseauxCetelem et Banques populaires.D’autre part, si vous habitez dansle Doubs, le Département peut,sous certaines conditions, vousfaire un prêt sans intérêts.Renseignez-vous auprès de laDirection de l’Education du Conseilgénéral, tél 03 81 25 83 72.

page 05Zapping

I l existe des coupons sport vala-bles uniquement dans les clubsconventionnés par l'ANCV.

Environ 30000 le sont en Franceactuellement et si le club auquelvous adhérez ne l'est pas, il est inté-ressant d'indiquer cette possibi-lité aux dirigeants. Ils peuventprendre contact au 0825044344(infos sur www.ancv.com). Les par-ticuliers peuvent se procurer cescoupons sports auprès des comitésd'entreprise, associations du per-sonnel, mairies, conseils générauxet régionaux et directions départe-mentales de la Jeunesse et desSports.Il existe également des couponssport pour les enfants de 8 à 11 ansinclus dont les parents bénéficientde l'allocation de rentrée scolaire(copie de l'attestation à fournir obli-gatoirement) et qui sont adhérentsd'une association sportive du Doubs

agréée Jeunesse et Sport, à condi-tion que le montant de la licencesoit au moins de 50 euros. L'aides’élève à 25 euros. Pour les enfantsnés en 1996 fréquentant une écoleprimaire, une dérogation est pos-sible sur présentation d'un certifi-cat de scolarité. Les demandesdoivent parvenir avant le 30 novem-bre 2008 au CDOS 25, 16 che-min de Courvoisier, 25000Besançon (03 81 50 70 46,www.doubs.franceolympique.com).Passée cette date, elles seront satis-faites en fonction des disponibili-tés.Dans les mêmes conditions, lesenfants collégiens peuvent bénéfi-cier d'une aide comparable duConseil général à travers le dis-positif “Doubs Pass-sport”.Adressez-vous au service sport duConseil général du Doubs, 03 8125 85 24.

OVNISL’ufologie vous connaissez ?Il s’agit d’une discipline enrapport avec les phénomènesextra-terrestres. Les personnesqui s’intéressent à ce domainese réunissent régulièrementdans diverses régions françaisespour en discuter et en débattreautour d’un repas. C’est le casdepuis quelques mois dans leJura où des repas ufologiquessont organisés deux fois surtrois à Lons-le-Saunier (auFlunch du centre commercialChantrans à Montmorot) et unefois sur trois à Champagnole.Ces rendez-vous sont ouvertsà tous, moyennant le prix durepas. Renseignements au06 71 454 252. Voir aussiwww.les-repas-ufologiques.com

TRANSHUMAN’ÂNE

JURASSIENNEDe la Pesse à Maisod, troisjournées de marche dans leJura pour parcourir quelques90 km et passer de 1 300 à300 mètres d’altitude avec40 ânes et mulets commecompagnons de route. C’estla Transhum’âne jurassienne,organisée depuis 16 ans par laferme du Berbois, qui aide sesanimaux à rejoindre “à pied”leur quartier d’hiver bas. Prixpour les trois jours (du 30 octo-bre au 2 novembre) : 300euros. Réservé aux majeurs 16ans. Infos au 01 53 10 09 02 ethttp://www.la-rando.com/activi-tes/ane-179.html

UNE JOURNÉE

AU HARASLes adolescents à partir de13 ans peuvent participer à unejournée, le 4 novembre, auxHaras nationaux à Besançon,avec quatre ateliers découvertedes métiers par rapport aumonde du cheval : le cocher, lepalefrenier, les soins de l’animalet le sellier. Les Haras natio-naux. 52 rue de Dole. Prix : 50euros. Inscriptions au 06 78 4671 89 et le 06 78 46 72 13.

D ’une manière générale, vous pouvezvous adresser aux organismes quivous auraient accordé une bourse si

vous étiez resté en France. .Les bourses de l’enseignement supérieurSi vous étudiez dans un pays du Conseil del’Europe, vous pouvez sous certaines condi-tions percevoir les bourses de l’enseigne-ment supérieur du Crous que vous auriez euessi vous aviez étudié en France. Renseignementssur www.cnous.fr et auprès de votre éta-blissement..Bourse de mobilitéLes étudiants boursiers et ceux dont la famillen’est pas imposable peuvent obtenir unebourse de mobilité d’environ 400 €/mois pourpasser une partie de l’année (un trimestre ouun semestre) à l’étranger.Renseignements surwww.cnous.fr et auprès de votre Crous..Bourses UniversCes bourses sont données par le ministèredes Affaires étrangères à des étudiants fran-çais partant dans certains pays. Elles s’adres-sent : aux étudiants titulaires d’un master 1

pour 1 année d’études à l’étranger et aux étu-diants titulaires d’un bac + 2 pour des séjourslinguistiques d’été dans la langue étudiée.Renseignements : www.egide.asso.fr.Bourses LavoisierCes bourses s’adressent aux étudiantsen doctorat. Renseignements :http://www.egide.asso.fr.Bourses francophonesCes bourses peuvent être attribuées à des étu-diants de langue française pour suivre desétudes d’un niveau ou plus. Infos, www.auf.org.Bourses octroyées par des pays étran-gersCertains gouvernements étrangers peuventattribuer des bourses à des étudiants français.Infos sur www.euroguidance-france.org.Office franco-allemand pour laJeunesseL’Ofaj peut attribuer des bourses à des étu-diants de 1er, 2e ou 3e cycle ayant un tra-vail de recherche à effectuer en Allemagne.Ce travail doit s’inscrire dans le cadre des

études. Renseignements : www.ofaj.org.Bourses du Conseil général de Haute-SaôneAllocation d’étude familiale : étudiants demoins de 26 ans dont la famille réside enHaute-Saône et effectuant des études en Franceou à l’étranger : le montant varie en fonc-tion des revenus de la famille : www.cg70.fr

Mon fils fait du tennis de table et ma fille de la GRS. Est-ce qu'il existe toujoursune aide pour payer les licences dans le cadre de Jeunesse et Sport ?

Je poursuis mes études à l’Académie royale des Beaux Arts de Belgique. J’aimerais savoir s’il existeune bourse, pour les étudiants qui partent à l’étranger.

Métier page 06 page 07

Tout Grenelle de l’envi-ronnement considéré,la profession deconducteur routier etgrand routier semble

avoir encore de l’avenir. Il fait entous cas partie des 15 métiers à plusforte intention de recrutement del’enquête “besoin de main d’oeu-vre 2008” réalisée par l’Unédic.

Traduction : une profession dontles embauches atteignent 30 000offres par an. Certes, c’était avantla crise et des pers-pectives économi-ques qui touchentla profession deplein fouet. Au lycée Fertet, le seul de l’acadé-mie à proposer la formation au

métier (un BEP conduite et servicedans le transport routier), on resteconfiant : “même avec le ferrou-

tage, il y aura tou-jours un minimumde transport routierinitial et terminal

pense Agnès Guyon, l’une des 13professeurs du BEP. “Le travail vapeut-être changer, mais il y aura

toujours des camions. D’ailleurs,aujourd’hui, il y a des normes dra-coniennes sur les poids lourds quiles rendent beaucoup moins pol-luants”.ON VOIT DE MOINS ENMOINS DE “GRANDS ROU-TIERS”.“Le métier recrute et attireles jeunes. Cette année, on auraitpu ouvrir une classe de plus. A la

Les jeunes formés trouvent du travail, mais il ne s’agit pas seulement deconduire et transporter des marchandises. Au LP Fertet de Gray, seul à pro-poser le BEP dans la région, on insiste beaucoup sur le savoir-être.

sortie, ceux qui ne travaillent passont ceux qui n’ont vraiment pasenvie” indiquent Christian Perlo etBruno Parmentier, deux autres profsde la section. Durant les 2 années du BEP, il s’agitd’abord d’apprendre à conduire :les élèves passent les permis B, Cet EC, qui ne sont validés qu’unefois le BEP lui-même obtenu. Maispas seulement : des notions de logis-tique et de maintenance mécaniqueentrent aussi dans leurs compé-tences. La tâche du chauffeur rou-tier n’est pas uniquement d’assurerle transport de marchandises. Il doitaussi les préparer, entretenir sonvéhicule, gérer les documents liésau transport, tenir compte d’impé-ratifs de sécurité, de réglementationprofessionnelle et de qualité (à cettefin, les élèves suivent la “Formationinitiale minimale obligatoire dutransport routier de marchandises”).Il est également un représentantd’une entreprise sur la route. “Nousinsistons beaucoup sur les notionsde sérieux, d’honnêteté, de rigueur.Un routier doit soigner sa présen-tation physique, doit savoir com-muniquer, être poli et aimable. Visà vis des clients mais aussi sur laroute : pour nous, les notions decourtoisie et de tolérance sont fon-damentales”. Bref, selon les pro-fesseurs du lycée, les futursprofessionnels ont vraiment le devoird’être sympas. Chez les élèves, un son de clochecommun : l’envie de faire de laroute, des distances, de l’interna-tional. Le métier fait toujours rêverles jeunes pour les mêmes raisons,mais les formateurs tempèrent l’es-poir aventurier : “on forme de moinsen moins de grands routiers, on voitde moins en moins de gens qui par-tent à la semaine”. Autre préven-tion, “il n’est pas évident de selancer à son compte. Il vaut mieuxviser les grosses entreprises exis-tantes, où il y a un important renou-vellement, donc du travail. Et oùil est vraiment possible d’évoluerrapidement. C’est pour cela quenous conseillons aux élèves de pour-suivre en bac pro exploitant de trans-port ou logistique. Même s’ils n’ontqu’une envie, la conduite, il estimportant de se constituer un bagageinitial qui permette d’évoluer plustard”.

S.P.

Le devoir d’être sympa

Le BEP permet de travaillerdès 18 ans.

Les véhicules se sont beaucoupaméliorés en termes de consom-mation et de pollution.

Les élèves doivent passer 3permis (B, C et EC) et le BEPen 2 ans.

Evolutions de carrière possibles :affréteur routier, groupeur, servicescontentieux, logistique.

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BEP, une voie rapidepour être routier

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Une seule formation initiale dans la région.

Au cours de la formation, les élèves font parfois des sorties de 3 joursavec les camions.

Apprendre à conduire, mais enayant à l’esprit courtoisie et tolé-rance.

Les formationsLes formationsen Franche-Comté

Kevin Foret, 16 ans et Kevin Forgeron, 17 ans : “ce qui nous a motivés, c’est la route, les longues distan-ces, voir du pays...”

Le salaire minimum est un peuau-dessus du Smic mais, selonles entreprises, il peut se trouverdes rémunérations de départallant jusqu’à 2000 euros. Enmoyenne, le salaire reste cepen-dant compris entre1 250 et 1630 euros brut par mois.

BEP conduite et service dans le transportroutier, au lycée professionnel Henri Fertet,place Boichut, BP153, 70104 Gray cedex(03 84 65 65 40 ; www.lp-fertet.com)

CAP conduite routière au Centre AFT-Iftim,ZAC Eurespace, 7 rue des Grandes Pièces,25770 Serre-les-Sapins (03 81 48 58 00 ;www.aft-iftim.com)

Formation continue : Centre AFT-Iftim ZACEurespace, 7 rue des Grandes Pièces, 25770Serre-les-Sapins (03 81 48 58 00 ; www.aft-iftim.com)

L e lycée professionnel Henri Fertet, à Gray, estle seul à proposer la formation BEP “conduiteet service dans le transport routier”. “Vu les qua-

lifications de plus en plus importantes, il pourrait yavoir un bac pro mais la profession tient à rester surune formation courte” indique Armelle Claudet, pro-viseur du lycée. “Mais nous avons des élèves qui sor-tent à 17 ans avec le permis et ne peuvent exercer leurmétier car ils ne sont pas majeurs. Nous avons faitune demande de bac pro en exploitant de transport oulogistique qui permettrait de continuer à les former pen-dant cette année de transition”. Il est cependant nota-ble que le BEPpermet de travailler dès 18 ans alors quesans ce diplôme, on ne peut exercer avant 21 ans. Lelycée recrute à 80 % dans l’académie et compte 3classes par année. Au total, 110 élèves en 1ere ou 2eannée. Parmi eux, 12 filles, qui réussissent aussi bienque les garçons, d’après les enseignants. “Les véhicu-les sont aujourd’hui beaucoup plus assistés en termesde conduite. Et même sur le plan de la manutention,c’est plus facile qu’avant” confirme Agnès Guyon,l’une des professeurs de la section. “De toutes façons,les filles sont plus sérieuses, car elles sont obligées deprouver leurs capacités”.

Les fillesbienvenues

- permis B, C, EC exigés- honnêteté, rigueur, courtoisie et tolérance sur la route- travail en extérieur, déplacements- notions de mécanique et logistique

Les salairesLes salaires

CaractéristiquesCaractéristiques

page 07Métier

Jusqu’à présent, les élèves trou-vent du travail sans difficulté.

page 08Formation

Ces places sont offer-tes à des jeunes de18 à 25 ans, ayantau maximum le bacet avec pour seule

obligation sur le CV l’obtentiondu permis B. Une réelle chancepour des jeunes motivés, de met-tre le pied dans le monde du tra-vail. “Ils sont formés pour êtrefacteurs mais s’ils montrent del’intérêt, de la motivation, ilspeuvent avoir rapidement despossibilités d’évoluer au sein dela Poste” indique Marie-Christine

Royer, de la direction des res-sources humaines. Surtout, unefois la sélection des candidatu-res effectuée, l’embauche estquasiment certaine, au terme de6 mois de formation en contratde professionnalisation, doncrémunérée. Six mois de forma-tion car le facteur n’est pas seu-lement la personne qui distribuele courrier. Il est aussi agentde lien social et représentant dela Poste à l’extérieur. “Pendantles 6 mois, nous les formons dansles domaines de la culture d’en-

treprise, de la communicationet du contact, de la relation com-merciale. Ils font aussi de l’in-formatique, des maths, dufrançais, de l’histoire”.L’alternance s’effectue au Gretade Besançon pour la partie ensei-gnement théorique et sur les sitesde la Poste pour l’aspect forma-tion pratique. Comme l’initia-tive est locale, les stagiaires sontsûrs d’être en Franche-Comtépendant la formation et à l’em-bauche. La Poste tient compte,dans la mesure du possible, des

souhaits d’affectation des sta-giaires. “Nous demandons aussides gens matinaux complèteNathalie Bouley, attachée depresse de la Poste. Le travailcommence plus tôt que 8 h etsouvent vers 6 h, 6 h 30 - mêmesi chaque site s’organise à safaçon sur les périodes de tra-vail. Ce qui donne aussi l’avan-tage de finir plus tôt qued’autres”. Cela explique en par-tie une profession “énormémentféminisée récemment. Cela laissedu temps pour s’occuper des

enfants…”. Le salaire une foisla période de formation termi-née : autour de 1100 euros nets.

Pour postuler, envoyer CV et lettrede motivation avant le 28 novem-bre à Marie-Christine Royer, direc-tion du courrier de Franche-Comté,direction des ressources humaines,14 rue Gambetta, BP 16189, 25015Besançon cedex.Le recrutement aura lieu durant ladeuxième quinzaine de janvier. Ledébut du contrat de professionnalisa-tion est fixé au 2 mars 2009.

Devenir facteur : la Posterecrute en Franche-ComtéDepuis 3 ans, la Poste recrute et forme une quinzaine de jeunes dans la région. Pour la prochainepromotion, les candidats doivent postuler avant le 28 novembre.

D orothée Bak est factrice depuisle 3 septembre dernier àColombier-Fontaine, tout près

de sa ville d’origine, Ecot. Elle faitpartie des 17 jeunes qui ont suivi laformation Poste – Greta l’an der-nier. “Avant, j’étais gendarme et j’aientendu parlé de la formation lorsd’une réunion de reconversion. J’aipostulé et j’ai eu la chance d’êtreacceptée. Ensuite la formation s’estplutôt bien passée avec des enseigne-ments autour de la Poste, de la cul-ture générale et de l’apprentissage deterrain au cours duquel j’étais déjàici, sur la plate-forme Pont-de-Roide,L’Isle-sur-le-Doubs, Colombier-Fontaine, Bavans”. Avec le bac, elleétait à la limite supérieure des diplô-mes exigés. Tri, distribution, rééx-pédition, retour à l’envoyeur formentson lot quotidien. “Cela me plaît. Celacorrespond à l’idée que je m’en fai-sais. Le métier, c’est aussi des ren-contres, être à l’extérieur. Cela demanded’être organisé, sociable, discret carle courrier fait partie de la vie privée

des gens. Il n’y a pas vraiment dedifficulté. Je commence à 6 h 45 maisje finis à 13 h 30”. Pour l’instant, elleest encore en période d’essai, mais ellesait aussi que l’entrée dans la Posteouvre des possibilités. “Il y a des éche-lons, donc des moyens d’évolution,jusqu’au poste de directeur”. A24 ans,elle a tout le temps.

PRIX AUX FEMMES

ENTREPRENANTESEn France, moins 30 % des entreprisesdans l’industrie et le tertiaire marchandnon financer ont été créées ou reprisespar des femmes. Pour inverser cettetendance, Cré-Entrependre Initiative,Franche-Comté Active et Haute-SaôneInitiative ont créé le concoursrégional “Entreprendre auféminin”, doté de 14 000 euros deprix. L’opération s’adresse à toute

femme porteuse d’un projet de création ou dereprise d’entreprise, souhaitant s’installer enFranche-Comté, ou à toute entreprise quelle que soitsa forme juridique dirigée en droit et en fait par uneou plusieurs femmes, dont la création ou la repriseest intervenue depuis le 1er octobre 2007. Limite dedépôt des dossiers : 15 novembre 2008. Infos etretrait de dossier de candidature : 03 81 65 37 65ou [email protected]

DIF RECTIFICATIFContrairement à ce qui était annoncé dans le derniernuméro de TOPO, il n’entre pas dans les missionsdu Fongecif de renseigner les salariés à propos duDroit individuel à la formation. Ces derniers doivents’adresser directement à leur employeur et, le caséchéant, à leur CE, leur délégué du personnel, leursyndicat, voire auprès d’une Maison de l’emploi etde la formation. Quant aux employeurs, ils peuvents’informer sur les modalités de mise en œuvre et deprise en charge auprès de leur organisme paritairecollecteur agréé (OPCA).

ORIENTATION SUR

LA FORMATION SCIENTIFIQUEAfin d’aider les élèves qui pensent faire de la scienceleur activité professionnelle, le lycée Jules Haagorganise le 29 novembre, avec la collaboration deslycées Victor Hugo de Besançon et Jules Viette deMontbéliard, le forum régional des grandesécoles scientifiques. Les assistants (étudiantsdes classes préparatoires aux grandes écolesscientifiques et des terminales S, STI et STL)pourront participer à deux conférences sur laformation en école d’ingénieur et le métier dechercheur ou encore dialoguer avec desprofessionnels en activité. Lycée Jules Haag,1 rue Labbé, 25000 Besançon. Forum organiséde 9 h à 12 h. Infos, 03 81 81 01 45.

DÉVELOPPER LA

RESPONSABILITÉ ALIMENTAIRELe service promotion de la santé de la Mutualitéfrançaise Franche-Comté organise des journéesd’information nutrition à l’IES Fontaine Argent deBesançon. Présentée par la diététicienne EmilieCapelli, l’opération a pour but de sensibiliser lesjeunes scolarisés à l’IES et leurs parents surl’intérêt d’un bon équilibre alimentaire. Chaqueparticipant se verra remettre un livret de recettesqui propose une cuisine équilibrée et des conseils dediététique. 11 chemin de Brulefoin (Besançon).Prochaines dates : 7, 14 (enfants de 8 à 12 ans) et21 novembre (enfants de 8 à 12 ans et leursparents). De 14h30 à 16h30.

Brève

s “Etre organisé, sociable, discret”

Dorothée Bak. “Nous jouons aussi un rôle social”.

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Le téléthon a orienté sa campa-gne 2008 en direction des jeu-nes. Pourquoi lancer cet appelvers eux ?On ne s’adresse pas seulement àeux, mais on a lancé une campa-gne ciblée sur les 18 – 25 ans pourfaire appel à leur créativité. Ilsaiment faire la fête, alors nous leurdisons, “allez-y, proposez unemanifestation”.

Que peuvent-ils faire ?Tout. Nous ne limitons pas lesidées sauf si elles mettent en dan-ger la sécurité des gens et desbiens. On parle bien sûr beaucoupdes manifestations sportives parcequ’elles passent par le muscle etc’est symbolique du téléthon. Maiscela peut aussi bien être cultu-rel, festif, débridé, loufoque. Cetteannée, à Pirey, on va par exem-ple avoir un défi de 30 heures d’in-terprétation de l’intégrale deBrassens !

Comment procéder ?S’ils ont un projet, ils doivent serapprocher du coordinateur de leurdépartement (voir ci-dessous). Pourentrer dans le cadre du téléthon,il faut une accréditation qui attesteque ce qu’ils vont faire est à son

U n repas avec animationset élection de miss, desactions pédagogiques

dans les écoles, une tombola avecun lot par carnet, une vente depeluche, une kermesse et unecaravane avec escorte de motards,pour laquelle les organisateursrecherchent encore une person-nalité connue. Stanislas Petit et

la trentaine de bénévoles du can-ton de Roulans ne manquent pasd’idées et d’enthousiasme. Depuis10 ans qu’ils se sont lancés,Stanislas et son fils Paul, ontagrégé la participation de 21 com-munes autour de Roulans. Récoltede l’an dernier, 9 700 euros, “maison aura du mal à faire aussi bien”pense Stanislas. Agé de 25 ans,

Paul travaille dans la santé.“Quand on voit la souffranced’enfants, on ne peut pas resterinsensible. En étant jeune, on semet facilement à la place degamins qui ne peuvent pas mar-cher et on comprend leur espoir”.A 17 ans, Angela Da Silva a par-ticipé au téléthon de Roulans l’andernier. Cette année, elle est pas-sée du côté des organisateurs.“Je connais des personnes mala-des. Pour moi, c’est une façonde les aider”. En octobre etnovembre, le travail des béné-voles est permanent. “Mais on ypense toute l’année précise Paul.Au gré de nos déplacements,on essaie par exemple de deman-der des lots dans l’optique de latombola. Et on essaie toujoursde raccrocher d’autres commu-nes à notre manifestation”.

Stanislas Petit, comité d’organisa-tion du téléthon du canton deRoulans et ses voisins, 3 rue de laMairie, 25640 L’Ecouvotte (03 8155 58 66).

Robert Petiteau :“la collecte du téléthon a de réels effets”En pleine préparation de la manifestation des 5 et 6 décembre prochain, le coordinateurdépartemental du téléthon dans le Doubs rappelle son fonctionnement et ses buts.

Bénévoles : “On y pense toute l’année”

Stanislas Petit, Angela Da Silva, Paul Petit.

Aider les clowns à divertirles enfants hospitalisés

D epuis 17 ans, l’association le Rire médecinfait intervenir des clowns à l’hôpital. Unenfant sur deux est hospitalisé au moins une

fois avant l’âge de 15 ans. Même dans les cas les plusbénins, cette visite est synonyme d’angoisse, voire desolitude et de détresse. La présence des clowns aide ày remédier, permet de passer le temps autrement quedans l’attente, et peut éventuellement avoir des vertusthérapeutiques. Pour l’instant, l’association n’intervientpas encore en Franche-Comté (13 hôpitaux en Francebénéficient de son intervention) mais elle y est pré-sente par l’intermédiaire d’un comité de bénévolesbasé à Lons-le-Saunier. Leur rôle est de promouvoirl’association et d’organiser des événements à son pro-fit. “Par exemple on a tenu le vestiaire lors d’unconcert de reggae relate Magali Draussin, responsabledu comité. Cela permet à la fois de récolter de l’argentpour l’association et de parler de notre action aux jeu-nes”. Comme ailleurs, l’association voit toujours arriveravec bienvenue de nouveaux bénévoles. “On estcontents lorsqu’on voit arriver des jeunes car ils sontsouvent très créatifs et ont des idées pour agir”.

Contact en Franche-Comté, Magali Draussin,[email protected] en savoir plus : www.leriremedecin.asso.fr

profit et porteur de ses valeurs.Nous passons un contrat d’enga-gement assez simple qui inclutnotamment un descriptif, l’assu-rance, la collecte, les sponsors, lafaçon dont sont couvertes les dépen-ses. En général, on souhaite qu’el-les ne dépassent pas 10 % de lacollecte. L’objectif est qu’elle béné-ficie aux chercheurs, aux malades,à leur famille pas au chiffre d’af-faires des commerçants. Ondemande que l’ensemble des recet-tes, une fois les dépenses soustrai-tes, soient versées au téléthon. C’estvrai que l’idée d’un contrat faitparfois reculer certains, mais il fautcomprendre que c’est dans leurintérêt et que si sur un seul des pro-

jets l’on n’est pas transparents,c’est l’ensemble du téléthon quiest mis en cause. Il faut soulignerqu’il n’est pas trop tard pour sou-mettre un projet. Il m’arrive designer des participations 8 joursavant la manifestation. J’ajouteraisque lors du téléthon, les mem-bres de la coordination rendentvisite à toutes les manifestationspour voir si tout se passe bien etsurtout pour donner une reconnais-sance à tous ces bénévoles, tou-tes ces énergies. Moi je trouveencore extraordinaire de voir tou-tes ces personnes qui se réunissentchaque année depuis 22 ans. C’estune mobilisation populaire uniquequi regroupe 6 millions de person-nes. Un dixième de la populationfrançaise !

Combien avez-vous accrédité demanifestations l’an dernier ?Pour ce qui est de la zone que jecoordonne, à savoir environ 70 %du Doubs, il y en a eu 126. Ence qui concerne la Franche-Comté,je dirais environ 300. Dans monsecteur, la plus grosse manifesta-tion est organisée par la communede Blamont qui récolte en moyenne40 000 euros ces dernières années.Comme souvent, le point de départa été une famille dont un enfantétait malade et autour de leur moti-vation, il s’est peu à peu créé unmouvement qui a grossi.

Quelle somme avez-vous récol-tée ?Pour le département du Doubs,900 000 euros, chiffre en légèrediminution. Avec cette caractéris-tique locale que les collectes deterrain sont en proportion plusimportantes qu’au niveau natio-nal. Il y a une vraie adhésion popu-laire pour laquelle la participationà la fête est importante.Personnellement, je milite pourle développement de ces manifes-tations de terrain. Participer phy-siquement est une manière dereconnaître l’effort des organi-sateurs, ce qui n’empêche en riende faire un don.

Pouvez-vous rappeler à quoi sertcet argent ?A deux missions principales :d’abord parvenir à guérir lesmaladies génétiques et tant qu’onn’y arrivera pas, on fera des télé-thons. Ensuite, aider les mala-des et leurs familles. Sur 100euros, 83 vont à ces deux mis-sions, dont 60 % en direction deprogrammes de recherche. Etcelle-ci progresse. On peut direque c’est grâce aux collectesqu’une chercheuse milanaise arécemment mis au point une thé-rapie qui a permis de guérir unedizaine d’enfants atteints du syn-drome de l’ADA-SCID. Depuis22 ans, la recherche pour com-

prendre les gènes et leurs méca-nismes a obtenu de nombreuxrésultats et aujourd’hui, on estpassés au stade des traitements.Même si on ne sait pas à quelterme, on sait qu’il y a une forteprobabilité de parvenir à guérirces maladies. On ne parle du télé-thon qu’une fois par an, c’est unevolonté stratégique, mais larecherche, elle, est permanente.Il s’y passe toujours quelquechose même s’il n’y a pas tousles ans une avancée spectacu-laire sur laquelle on peut com-muniquer pour montrer au publicà quel point leur geste est utile.Et puis si la priorité concerne lesmaladies neuromusculaires, cer-tains résultats peuvent parfoisêtre transférés à d’autres mala-dies. Il arrive qu’une rechercheaboutisse par hasard à des décou-vertes sur d’autres maladies.

Recueilli par S.P.Pour proposer une manifestation autéléthon, contacter les coordinationslocales en Franche-Comté :Doubs : 01 69 47 29 04,[email protected] Jura Nord : 03 84 72 39 42,[email protected] Jura Sud : 03 84 47 64 62,[email protected]; Haute Saône: 03 84 75 46 28, [email protected] de Belfort : 03 84 22 8371, [email protected]

Robert Petiteau : “on invite lesjeunes à être créatifs”

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La Semaine de la solidarité a pour butinformer sur les enjeux majeurs dela solidarité internationale, en rappe-lant concepts aussi de base que lamoitié de l’humanité vit avec moins

de 2 euros pas jour, ou que plus de 800 millionsde personnes souffrent de la faim. Marchés équi-tables, expositions, projections de fils, jeux,repas du monde… nombreuses structures pro-posent des pistes concrètes pour agir en citoyensolidaire. En Franche-Comté, on notera parexemple deux journées organisées à Vesoul parle Cij de la Haute-Saône, le collectif nationalAlimenterre et les associations de solidaritéinternationale autour de la crise alimentaire. Auprogramme, plusieurs expositions à propos dela faim dans le monde, des ateliers (dont l’unpour décrypter les étiquettes des produits ali-mentaires et saisir l’impact à l’échelle mondialedes produits de consommation courante) et unesoirée films documentaires gratuite le 19 authéâtre Edwige Feuillère. Proposant les films“la Vache numéro 80 a un problème” de DirkBarrez et “la Faim des paysans : les laboursdu futur”, ces projections suivies de débats serontaussi à Besançon le 17 (centre Nelson Mandelaà Planoise, 20 h 30), à Belfort le 19 (IUT à 17h 30, salle des fêtes à 19 h 30) et Mouchard le

21 (salle des fêtes, 21 h). Un autre docu-mentaire, “l’Assiette sale” de DenysPiningre, sera projeté le 11 à Lons (17 h30, cinéma le Renoir). Parmi les autresévénements, on remarque, encore à Vesoul,du 17 au 20 novembre, une yourte ins-tallée au centre-ville, accompagnée d’ex-positions, d’animations et d’informations.Tout près, à Noroy-le-Bourg, un repas-débat “Indonésie” rapprochera les assis-tants à la réalité social et gastronomiquede l’Asie. A Besançon, le 18, “le mondesème” rassemblera des jeunes ayant réa-lisé un projet de solidarité internatio-nale. Et les 20 et 21, un village solidairemis en place par la Ville et les Francasau Grand Kursaal permettra d’en savoirplus sur la pomme de terre et le chocolatau moyen de stands, parcours jeu et cour-tes séquences d’animation. Il sera suivid’un village des Droits de l’enfant, sousforme ludique, le 24 novembre.

Infos, Récidev, 03 81 41 05 87 ; Cij de Vesoul,03 84 97 00 90 ; Ville de Besançon, direc-tion des Relations internationales, 03 81 6159 44 www.lasemaine.org ; www.cfsi.asso.fr

Une petite piqûre,moins d’une heurede temps et voilà,peut-être une vie quel’on sauve, ou au

minimum que l’on améliore. Unmillion de malades sont soignéschaque année par transfusion oupar médicaments dérivés du sang,d’où la nécessité de 8 000 donspar jour en France. Cela c’est lechiffre pour pourvoir aux besoinsà court terme, mais à long termele défi est encore plus élevé : fidé-liser le donneur pour que son gestene soit pas unique.C’est le but de la nouvelle cam-pagne de l’Etablissement Françaisdu Sang, qui cherche à sensibi-liser les jeunes et étudiants audon de sang. Pour être donneur,il suffit d’être âgé de 18 à 65 ans,peser au moins 50 kg et êtrereconnu médicalement apte audon. Cette année, un nouveau testpréalable au prélèvement a étémis en place : l’hémo-globine prédon, une simple piqûreau bout du doigt dont le résultatest connu instantanément. Ce tests'adresse aux nouveaux donneurs,aux donneurs n'ayant pas donné

depuis deux ans ou à ceux qui àl'occasion du dernier test avaientun taux d'hémoglobine à la limitede la normale. Cette démarchepermet de prévenir les risquesd'anémie liés au don de sang.L’année dernière, 34% des don-neurs en Bourgogne - Franche-Comté avaient moins de 30 ans,mais ils faisaient en moyenne 1,3don par an. Maintenant, l’objec-tif est d’arriver à deux fois par an,afin de répondre aux besoins de600 prélèvements par jour et degarder le stock de réserves mini-mum pour les régions deBourgogne et Franche-Comté. La campagne de l’EFS se dérouleen deux temps (du 15 octobre au15 novembre et du 1er au 31 mars2008) pour rappeler que “don-ner c’est s’inscrire dans une démar-che à long terme”, explique LauriePourchet, chargée de promotiondu don. Les plus créatifs peuventparticiper aussi au Challenge étu-diant, concours destiné aux étu-diants qui doivent créer unecampagne de communication surle don de sang. L’EFS décerneratrois prix nationaux pour l’actionla plus créative, la plus interac-

tive et la plus pédagogique(inscriptions par groupes –entre 2 et 6 personnes – avant le15 janvier sur www.jeunes.don-dusang.net).

J.B.

Infos, www.dondusang.net

Prochaines collectes étudiantes enFranche-Comté :18 novembre : Lycée St Jean,Besançon20 novembre : IUT GEA, Besançon

Prochaines collectes en Franche-Comté : Besançon : 6 novembre de 10h à 14het de 15h30 à 19h30. Grand Kursaal,Place GranvelleLons le Saunier : 12-13 novembrede 16h à 19h30. Salle Jura Parc Montbéliard : 24 octobre de 15h30à 19h30. 25 octobre de 8h30 à 12h30.Gymnase Victor Hugo, la Chiffogne.1,rue BoileauVesoul : 17-18 novembre de 15h30à 19h30. Salle ParisotPontarlier : 27-28 novembre de 9h à13h. Salle Toussaint Louverture

FINANCER LES

RÉVEILLONS DE

LA SOLIDARITÉ

Les “200 Réveillons de lasolidarité” sont des soiréesorganisées par des petitesassociations qui essaientd’apporter un peu de bonheuraux “exclus” de Noël (person-nes qui souffrent de solitude,sans domicile ou qui viventdans la pauvreté). Les activitéssont variées (rencontresd’enfants avec des personnesâgées dans une maison deretraite, découvertes de contesfrançais de Noël par des famillesafricaines…) et la fondation deFrance sélectionne celles qui ontla capacité de faire participer cespublics à toutes les étapes duprojet. Il est possible de soutenirces réveillons solidaires enachetant en ligne les “coffretsde la solidarité” composés dedeux boules de Noël en verre(15 euros. A partir du 15novembre), ce qui permetd’acheter des décorations pourson sapin tout en faisant uneaction utile, ou encore en faisantdes dons, soit par chèque(libellé à l’ordre de Fondationde France Réveillons de lasolidarité. 40, avenue Hoche.75008 Paris), soit en ligne(www.fondationdefrance.org)

UNE SOIRÉE

POUR FÊTER

L’INTERNATIONAL

Le 18 novembre de 20 h à 23 hau Grand Kursaal de Besançon,l’Université de Franche-Comté,le Crous et RéCidev organisentun moment de restitution desprojets menés par les étudiantsde Franche-Comté dans ledomaine de la solidarité interna-tionale. Une occasion pour lesjeunes de parler de leurexpérience et de montrercomment chacun peut s’engagerpour un monde plus solidaire.La première partie de la soiréeleur permettra de témoigner deleur expérience au Mali, Bénin,Burkina Faso, Cameroun, Pérou,Bulgarie, Madagascar et Indesous une forme interactive etludique. La deuxième partie sefera dans un cadre plus festifavec concerts et dégustations desaveurs du monde. ContactsLucile Mouquod, 03.81.41.05.87; Emmanuelle Le Diuzet,03.81.48.46.61

RENCONTREEric Navet, ethnologue seraà Récidev (3 avenue du Parcà Besançon) le 28 novembreà 17 h pour discuter desolidarité internationale.Infos, 03 81 41 05 87

Une semaine pour bougeravec et pour le mondeDéveloppement durable, droits humains, commerce équitable… Des concepts que l’on connaîtdepuis longtemps, mais que l’on n’a pas peut-être pas incorporé dans notre vie quotidienne. La 11eSemaine de la solidarité internationale essaiera de nous familiariser avec eux du 15 au 23 novembre.

Le don de sang, une démarche à long terme

Brèves

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Le guide “J’achète bioen Franche-Comté”réalisé cette année parl’association Interbiorecense 150 adresses.

Quelques magasins et beaucoupde producteurs. Le nombre d’ex-ploitations certifiées dans la régionatteint, lui 324. Mais cela ne suf-fit pas. Portée par la vague desinquiétudes due aux maladies ayantaffecté l’agriculture ces dernièresannées (type vache folle), dubesoin de savoir ce qu’il y a réel-lement dans notre assiette ouencore du souci lié à l’environ-nement et à la santé, la demandeaugmente constamment. “10 %par an en ce moment” indiqueSéverine Perru, d’Interbio. Mêmesi cette demande démarre de bas,l’augmentation est exponentielle,ce qui induit un développementrapide. D’après un sondage publiépar Santé magazine, une personnesur deux se dit prête à payer unsupplément de prix pour des pro-duits qui présenteraient des garan-ties éthiques ou écologiques.Certes, seules 5 % d’entre ellesle font tous les jours. Mais c’estpeut-être justement un indicateurqu’il existe un réel potentiel dedéveloppement. Certaines gran-des surfaces en prennentconscience et revoient leur rayon-nage bio. Magali Hournon, res-ponsable du secteur à Super UBesançon estime même qu’il y aeu un vrai virage cette année. “Ily a actuellement une très fortedemande qui s’accentue depuisquelques mois. C’est peut-êtretendance, mais on est obligé d’entenir compte. Dès que l’on fait

une promo sur un produit bio, lerésultat est impressionnant. Onvoit aussi de plus en plus de dis-tributeurs mettre en place leurpropre gamme bio. Ils ne le fontpas pour le plaisir mais parcequ’il y a une demande de la clien-tèle”. Elle-même s’apprête à sui-vre la démarche de son collèguede St-Vit qui met en valeur depuis6 mois un rayon bio significatif.“Quand on discute avec les clients,ils nous le disent. Pour eux, c’estun gage de sécurité alimentaire,ce sont de meilleurs produits. Lebio véhicule un très gros capitalconfiance”. Indiqué par le dés-ormais célèbre logo AB, certifiépar un organisme indépendant.Problème, la demande n’est actuel-lement pas compensée par l’of-fre. En Franche-Comté, il fautimporter pour y répondre, “à plusde 50 %” selon Interbio. “C’estdu bio qui fait du kilomètre. Onest aussi là pour développer lebio local. Manger bio c’est bien,manger bio local c’est encoremieux”. Certains producteurs de“paniers bio” ne peuvent plusaccepter d’abonnés. “La produc-tion est au mieux en stagnation,voire en baisse depuis plusieursannées reprend Séverine Perru.C’est un phénomène nationaldepuis 2003”. Première raison,des aides moins incitatives qu’au-paravant. Elles existent pourtant :aide sur la certification, aide duprogramme régional d’installa-tion de la Région Franche-Comté(qui n’est pas réservée au bio),crédit d’impôt ; et certainesdevraient être rehaussées. Secondproblème, la certification. Dansle cas d’une conversion, il faut auminimum deux ans avant qu’ellepuisse être accordée, le temps quela terre ait évacué les résidus depesticides. Ce n’est pas le seulfrein selon Jean-Louis Guillaume,président d’une coopérative defabrication de comté bio. Présentau marché bio de Besançon dansle cadre d’un débat sur “produireen bio aujourd’hui”, il signale“qu’il faut respecter un cahier des

charges précis voire pointilleux.Quand il s’agit du lait, la diffé-rence entre conventionnel et bion’est pas très importante maisquand c’est du porc, il s’agit dedeux métiers spécifiques”. GuyBailly, lui, est le seul apiculteurbio de la région : “Certains ontrenoncé quand ils ont vu le cahierdes charges. Mais c’est le prixpour que le bio reste crédible”.Un troisième obstacle d’ordre psy-chologique pointe selon Jean-Charles Maire, viticulteur dans leJura : “il faut faire la démarchedans sa tête et vraiment vouloirdevenir bio. Il y a aussi une dif-ficulté pour quelqu’un de se dire“finalement, cela fait des annéesque je ne travaille pas bien”, carc’est implicite dans le cas d’uneconversion. C’est une sacréeremise en cause”. Enfin, sans pour autant être exhaus-

tif, il y a l’idée que le bio ne mar-che pas. “Dans l’esprit des agri-culteurs, le bio ne se vend pasalors que tous les opérateurs(transformateurs et distributeurs)cherchent des produits. Mais ilnous manque par exemple 15 %de lait aujourd’hui” dit-on àInterbio. Pourtant, il y a de lamarge : l’Autriche, premier paysen certification AB en Europe, enest aujourd’hui à 16 % de sa sur-face agricole. La France est à 2 %.Avec des divergences, cependant.La viticulture est par exemple unsecteur qui se développe. Le bioatteint 10 % des surfaces dans leJura. La Franche-Comté est pour-vue en lait et en viande mais man-que de céréales ou de culturesmaraîchères.Actuellement, la restauration col-lective se met au bio et l’on voitde plus en plus de marchés, foi-

res, salons bio. Est-ce une ten-dance passagère ? Est-ce que lesproblèmes de pouvoir d’achatne vont pas d’abord toucher unmarché sur lequel les produits sontplus chers ? “Ce surcoût dépendaussi du mode d’achat et deconsommation signale au passageSéverine Perru. Il revient par exem-ple moins cher d’acheter chez unproducteur en direct. Ou encorechez un commerçant mais en vrac,ce qui réduit le coût de l’embal-lage. Et si on achète des toma-tes en hiver, c’est sûr que c’estplus cher”. “Aujourd’hui, il y aun marché bio et ce n’était pas lecas il y a 10 ans constate Jean-Charles Maire. Le pouvoir de déve-loppement le plus important, cesont les consommateurs qui l’ont”.

Stéphane Paris

Le marché estpour l’instantporteur maisne suffit pas àstimuler laproduction.

DossierBio :de lademandeet pas assezd’offre

Photo Laurent Cheviet KR images presse

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Le deuxième samedi dechaque mois, entre avrilet octobre, le label“bio” envahit la placede la Révolution de

Besançon. Et bien que le mar-ché écologique commence à 8 h,ce n’est pas avant midi que lesclients, curieux ou habitués, s’ap-prochent pour fureter entre lesstands. Ce 11 octobre, FloraBardeli, 25 ans, profite du derniermarché de l’année pour faire sescourses. Elle raconte, un sac pleinde légumes à la main, qu’ellemange du bio depuis deux ans.“Pour ma santé, pour la nature,pour essayer d’aller contre lasociété de consommation…” énu-mère-t-elle. Quand elle n’achètepas au marché, elle se rend dansles fermes de la région, des endroitscomme celui de Gilles Liechti,résidant à Epenouse, fromager depère en fils depuis trois généra-tions. “Je fabrique du fromage àla traditionnelle. Mon père et mongrand-père faisaient du bio sansle savoir. Le label bio ne fait quecompléter notre production arti-

sanale ; il garantit une meilleureperception des produits et des ven-tes plus faciles” explique-t-illorsqu’une cliente goûte un mor-ceau de fromage à l’ortie. Quelquesmètres plus loin, Guy Bailly venddu miel bio de Bréry (Jura) etregrette que le marché n’attire pasbeaucoup la clientèle. En revan-che, la boulangère AlexandraLemay n’ose pas encore juger :c’est la première année que son

mari et elle font du pain et parti-cipent au marché ; mais elle n’apas un seul moment de pause detoute la matinée. Peut-être quele beau temps s’y prête, mais celaconfirme aussi qu’il existe uneréelle demande en produits issusde l’agriculture biologique.

J.B.

Prochain rendez-vous : deuxièmesamedi d’avril 2009.

De la fourche à lafourchette”, résumeun des dépliants duréseau de magasins

Biocoop. Et cela, ils l’appliquentà tous les produits sur leurs éta-gères. Le chocolat, les pâtes, leslégumes de saison, les sauces…même le shampoing et la crèmehydratante sont bio. C’est à direfabriqués sans pesticides et seu-lement avec des engrais naturelset des animaux élevés en plein air. Tout cela, pour quoi ? “Il y a deplus en plus de maladies et unedes raisons en est l’alimentation.Nous considérons que la premièrechose pour ne pas tomber maladec’est de bien se nourrir” penseDidier Maillotte responsable dumagasin Biocoop La Canopée deBesançon. Deux cents mètres car-rés de produits bio, dont presquetous viennent de producteursfrancs-comtois (une trentaine) oufrançais. “Tout ce qu’on peut avoiren France, on essaie de ne pasl’acheter à l’étranger. On respecteles saisons des fruits et des légu-mes. On n’a pas de tomates enhiver, parce qu’il faut les achetertrès loin. Il s’agit d’une ques-tion de cohérence : bien consom-mer pour nous et pour la planète”explique Didier Maillotte.

C’est aussi pour cette cohérenceque beaucoup des produits deBiocoop se vendent en vrac : l’ab-sence de “suremballage” est plusrespectueuse de l’environnement.En outre, cela sert à réduire lesprix, plus hauts que ceux des pro-duits traditionnels. Avec le vrac,“on n’achète que ce dont on abesoin” résume le responsable dumagasin. Pourtant, et bien que d’après luila demande augmente, les clientsse modèrent pour s’adapter à leurbudget. Certains parents jeunesqui s’adressent pour la premièrefois au magasin n’achètent quedes produits pour leurs bébés,conscients que soigner toute lafamille avec des produits bio pour-rait épuiser très vite le budget men-suel. Et la planète n’est pas unsouci pour tous. “La planète jem’en fous !” a même crié un jourune cliente fâchée parce que cen’était pas la saison des courget-tes. “Il y a encore du chemin àfaire” soupire Didier.

J.B.

Magasins Biocoop en Franche-Comté :- Mag bio – En vie bio : 1/1 bisrue des Tanneurs (Lons-le-Saunier)- Biocoop du haut Jura : 191 route

du Génie. Zone artisanale desAdraits (Les Rousses)- Biocoop du haut Doubs : 9 rueArthur Bourdin (Pontarlier)- Biocoop la Canopée : 3 allée del’Ile aux Moineaux (Besançon)- Bio Saône - Biocoop : zone com-merciale Espace de la Motte, 3rue Talerot (Vesoul)- Le grenier vert - Biocoop : 4bis rue du comte de la Suze(Belfort)

Les autres magasins bio d’ali-mentation générale en Franche-Comté :- Au relais vert : 2 rue Pasteur(Lure)- Au fil des saisons : 139 rue duGénéral de Gaulle (Rioz)- Le comptoir de la nature : 17avenue du Commandant Marceau(Besançon)- La vie claire - Nouvelle nature :7 rue de la Gare (Morteau)- La mauvaise herbe : 28 GrandRue (Frasne-les-Meuliers)- Le panier bio : 16 rue deBesançon (Dole)- Fraisalie : 6 rue Jean Mermoz(Arbois)- Boucherie biojurasienne : 40rue des Salines (Lons-le-Saunier)- En vie bio : 1 rue des Tanneurs(Lons-le-Saunier)

Savez-vous planter deschoux à la mode deChristophe Rapp ?Voilà bien des annéesqu’il cultive ses légu-

mes de manière bio. Avec son “poteâgé” - forcément ! -, ils ont faitnaître le “Potager Biau”.“Aujourd’hui, c’est la mode du bio,mais depuis les débuts, nous cul-tivons de cette manière par soucisd’environnement”, confieChristophe. C’est pourquoi la naturea toute sa place chez ces cultiva-teurs : “la nature, c’est un tout,chaque être vivant a sa place, ce

qui permet un certain équilibre”.D’ailleurs, des haies ont été plan-tées autour des champs pour créer“un équilibre écologique favora-ble”. Les traitements eux, sont limi-tés mais en cas de graves problèmes,nos agriculteurs bio en utilisent àbase de produits végétaux ou miné-raux. “Le compost est le seul apport,il permet d’améliorer le sol et denourrir indirectement les plantes”,soulignent-t-ils. Mais voilà, cul-tiver de cette manière nécessitebeaucoup plus de main d’œuvre.Une équipe fixe de quatre person-nes, plus des saisonniers d’avril à

octobre - l’équivalent de trois tempsplein - travaillent au “Potager Biau”.“Les légumes bio sont plus chers,c’est sûr, mais c’est un choix !Nous avons de plus en plus dedemande car les gens ont prisconscience des changements cli-matiques et des problèmes de pes-ticides”, analyse Christophe. Et lesjeunes dans tout cela ?“L’alimentation est un sujet qui netouche pas assez les jeunes mal-heureusement mais il y a quelquestemps, un élève de l’UTBM étaitvenu nous voir pour nous deman-der si les étudiants pouvaient avoir

une réduction. Depuis ce jour, lànous faisons -10 %”. Malgré tout,consommer bio revient cher, de 20à 30 % de plus en moyenne. C’esten tout cas le prix à payer pour…bien manger !

S.D.

Y aller : Du bio dans le Sundgau !A Reppe, au Potager Biau, ChristopheRapp et Denis Brun cultivent bio(http://biaupotager.free.fr) mais à quel-ques kilomètres de là, à Collonge, lesfrères Wurgler élèvent chèvres etvaches, eux aussi de manière bio (0384 29 92 84).

C’est mon grand-père qui s’estlancé avec un éle-vage de chèvrespour faire du fro-mage” raconte

Florent Bourdier. Aujourd’huil’entreprise familiale regroupe 3générations. Florent, 27 ans, aune sœur et deux frères ; leursparents Bernard et Gisèle sont là,de même que les grands-parentsEmile Bourdier, 81 ans, à l’ori-gine de l’exploitation et sa femmeMarie. “On vit tous sur place”indique Florent. En 47 ans, l’ac-tivité s’est diversifiée : des san-gliers sont venus rejoindre leschèvres tandis qu’au fromage sesont ajoutés lait, yaourts, fromageblanc, farines, légumes, pommes,charcuterie mais aussi vêtementsà partir de la laine de chèvresangoras (chaussettes, chaussons,écharpes, bonnets…). Sept cham-bres d’hôtes et une auberge quisert en grande majorité les pro-duits de la ferme complètent letableau. “Même les sangliers sonten agriculture biologique préciseFlorent. Ils servent à écouler lepetit lait…” La vente directe per-met de baisser les prix même si“on reste un peu plus cher quele non bio”. Mais pour étendre

une clientèle qui connaît la ferme“essentiellement par bouche àoreille”, ils participent à l’asso-ciation Agro bio conso qui existedepuis 4 ans, essentiellementen Franche-Comté et en CharentesMaritimes. Le principe : les com-mandes des consommateurs sontpassées sur le site www.agrobio-conso.org et sont regroupées dansdes dépôts répartis dans la région(il en existe une dizaine). Leslivraisons sont effectuées auxdépôts une fois par quinzaine parun agriculteur partenaire. Lesclients viennent y chercher leurs

paniers. Ce mode de fonctionne-ment permet de grouper les com-mandes, mutualiser lesdéplacements, raccourcir le cir-cuit de distribution, baisser lesprix. Et pour les agriculteursd’augmenter la clientèle poten-tielle pour des produits frais etlocaux. “Même si actuellementon ne peut pas tellement faireplus” souligne Florent Bourdier.

La ferme du Rondeau, auberge, cham-bre d’hôte, 25580 Lavans-Vuillafans(03 81 59 25 84 et http://ferme-ron-deau.fr.cc).

Catherine, qu’est-ce qu’on a dans lefrigo ?”, demandeMohsen Bchir à safemme, qui est en

train de nettoyer la cuisine. Pas deréponse, mais en dix secondesMohsen a déjà décidé ce qu’il vaoffrir à la clientèle du midi : pizza.Mais pas une pizza ordinaire : pasde blé, pas de viande et pas de fro-mage de vache, mais de chèvre.Il y a quatre ans que Mohsen etCatherine ont ouvert le restau-rant bio “Qui l’eût cru” à Besançon,mais presque une décennie qu’ilsmangent 100 % bio. Aucun d’euxne consomme de la viande ni desproduits laitiers, et cela leur posaitdes problèmes à l’heure de man-ger en ville. “On a essayé de créerl’endroit qu’on aurait aimé trou-ver”, explique Mohsen en face d’un

expresso très court (et bio, biensûr). Le résultat c’est un restaurantqui marche de mieux en mieux :“Surtout le soir, nuance-t-il. A midi,on mange au restaurant parce qu’onest obligé, donc on cherche le prix.Le soir, on va à un restaurant pourse faire plaisir”.L’argent a toujours été un problème.“Les bons produits sont chers.En bio, il n’y a que des petits pro-ducteurs, ce sont toujours des peti-tes quantités et donc des prix detransport plus elevés. En plus, ilfaut que les agriculteurs eux-mêmespaient le contrôle pour avoir lelabel bio” explique-t-il. Tout celase répercute sur le prix (l’assietterepas du midi coûte entre 10 et13 euros), mais il ne peut pas ledescendre : les cuisses de poulettraditionnel, qui coûtent 3 euros lekilo, augmentent jusqu’à 13 euros

le kilo s’il s’agit du poulet bio.Et beaucoup de produits doiventêtre importés d’Allemagne etd’Italie. Même de plus loin, quandil s’agit d’aliments “exotiques”. Mais tout cela ne le fera pas chan-ger d’avis. “Les clients viennentparce que c’est bon, pour la santéet pour le goût. Bien sûr il y ades bons produits dans l’agricul-ture traditionnelle, mais ils ne sontpas faciles à trouver. Et s’il y ena, ils sont aussi chers que les pro-duits bio” finit-il.

J.B.

Les restaurateurs affiliés à Interbioen Franche-Comté : Qui l’eût cru, 3rue Chifflet, 25000 Besançon (03 8183 25 18) ; L’Entrepot, 57 cheminde halage de Casamène, 25000Besançon (03 81 51 76 33) ; La

Ferme du Rondeau, 25580 Lavans-Vuillafans (03 81 59 25 84).

“Pour ma santé,pour la nature…”

Bien consommer pour soiet pour la planète

Le “Potager Biau”soucieux de l’environnementA Reppe dans le Sundgau, entre Belfort et Altkirch, le “Potager Biau” faitpousser depuis 20 ans de bien beaux et bios légumes. Rencontre là où lanature a toute sa place.

Bio et vente directeLa ferme du Rondeau, à Lavans-Vuillafans, fait del’agriculture bio depuis… 1961.

“Les bons produits sont plus chers”

Les magasins spécialisés bio commencent à se développer. Témoin, le réseau Biocoop.

“On essaie de s’approvisionner localement”.

Fabrication à la ferme.

Mohsen Bchir, bio... etvégétarien.

Les restaurants bio sont encore peu nombreux. A Besançon, “Qui l’eût cru ?”a ouvert il y a 4 ans.

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Photo Simon Daval

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Photo Laurent Cheviet KR images presse

Photo Yves Petit

10 % de réductionpour les étudiants.

Une clientèle attirée par des produits frais, locaux, de saison.

page 14Dossier

Tout est parti d’une his-toire d’eau prise enmains sans hésitationpar la Ville de Lons-le-Saunier. Une grosse

partie d’une nappe phréatique sesituant en dessous d’une plaine agri-cole a déterminé dès 1991 une poli-tique de rachat des terres par laVille ou de conventions avec lesagriculteurs pour qu’ils adoptentune conduite respectueuse de l’en-vironnement. Aujourd’hui laconvention de protection de la res-source eau couvre 270 ha. Maispourquoi s’arrêter sur ce cheminen faveur de la santé des habi-tants ? A partir de l’eau, de fil enaiguille, il a été décidé de poursui-vre cette politique bio dans les

domaines maîtrisés par la Ville, àsavoir restaurants scolaires et muni-cipaux. D’abord en commençantpar le blé, puis toute la filière dupain, puis le lait, les yaourts, laviande de boeuf etc..., l’extensioncontinue. Et voilà comment lesenfants des cantines scolaires lédo-niennes ont aujourd’hui 20 % d’ali-ments bio dans leur assiette. Etcomment Lons-le-Saunier fait figurede pionnière en France, en compa-gnie de Lorient. Mais ce n’est pastout : au terme de tractations com-plexes, la municipalité est parve-nue à associer les cuisines del’hôpital à cet approvisionnement.La restauration municipale proposeégalement des livraisons. “À l’heureactuelle, on dessert 60 communesdes environs qui nous appellent.Cela va d’Orgelet à Dole. Nousservons des repas en scolaire, péris-colaire, au personnel administra-tif, dans quelques entreprises etinstitutions” indique DidierThévenet, gérant de la cuisine cen-trale et défenseur convaincu du bio.Ce dernier a également décidé defaire fabriquer les pâtisseries surplace ou d’adopter pour une légu-merie où tout est épluché. Bref d’enfaire le maximum, y compris ladécoupe de viande. Pour le sco-laire, ces repas concernent 3000enfants du Jura.Bien entendu, cette politique aété menée en parallèle à des actionspédagogiques auprès des enfants.Ceux de Lons savent ce qu’est lebio. “Les animateurs sont sensibi-lisés. On insiste beaucoup sur legoût. On organise également desmanifestations ponctuelles, pen-dant la semaine du goût par exem-ple. Au mois de juin, on va lancerune grosse journée à Juraparc pourconvier les écoles à découvrir l’ali-mentation et les activités à l’épo-que gallo-romaine” explique IsabelleRomand, coordinatrice des restau-

rants scolaires de la Ville. Mieux,les responsables se réjouissent depetits détails qui confirment la direc-tion prise. Celui de constater parexemple que le pain ne traîne plussur les tables. “On fait des essaissignale Didier Thévenet. L’autrejour, on a fait des betteraves râp-pées. Allez faire manger cela à desenfants ! Et bien on a été surprisdu résultat. Quand on leur expli-que que c’est bio, on se rend compteque les enfants mangent mieux. Onnote aussi que les gens y sont sen-sibles, les parents d’élèves nousdemandent de poursuivre l’effort”.Evidemment les débuts de cettepolitique ont généré un surcoût.Mais on assure aujourd’hui quecela s’est inversé. Notamment parcequ’au bio est associée une politi-que de proximité et de territoire.“Il faut rendre hommage à la muni-cipalité d’avoir cette démarche glo-bale, avec une cohérence car cen’était pas évident note DidierThévenet. On essaie de faire vivredes entreprises autour de nous.Cela me paraît normal. J’ai du malà comprendre ceux qui ne le fontpas”.Problème, les responsables aime-raient faire beaucoup plus mais sontlimités en amont. Pas assez de pro-ducteurs à proximité et pas assezde diversification. “On commenceà travailler avec Benoît Boucot, unmaraîcher qui vient de s’installerà Mont-sous-Vaudrey. Mais il n’ya pas assez de fournisseurs. Onattend avec impatience que desagriculteurs se reconvertissent. Eton leur garantit l’achat de mar-chandises. Pour l’instant, en légu-mes, il y a des petits producteurslocaux mais ils ne sont pas enmesure de livrer suffisamment pournos besoins”.Sur le site de la Ville de Lons, lerestaurant municipal est en ligne.On peut y consulter les repas ser-vis dans les écoles, les centres aérés,les entreprises et en livraison à

domicile. Mais il est également pro-posé à chacun des suggestions demenus du soir pour une alimenta-tion équilibrée. “C’est plus largeque le bio. Il y a des règles de basede diététique mais les enfants sontplus au courant que leurs parents.On essaie de les sensibiliser maison sait qu’ils sont à un âge où ilest plus facile de les faire goûter.Après, ils n’ont plus trop envie etde toutes façons, à partir du col-

lège, ils ont liberté totale sur cequ’ils mangent. Et à 10 – 12 ans,ils vont avoir une période de néo-phobie alimentaire et manger n’im-porte quoi. Mais passé cette période,ils reviennent à ce qu’ils ont appris”.

S.P.

Sites à consulter :www.ville-lons-le-saunier.fr ;www.andrm.fr

Les enfants de Lons-le-Sauniermangent bio à l’écoleLa capitale du Juraest avec Lorient,l’une des deuxvilles pionnièresen matière derestaurationscolaire.

INTERBIOL’association interprofessionnellede l’agriculture biologique enFranche-Comté existe depuis unedizaine d’année. Indépendante,elle regroupe des producteurs,des transformateurs-distributeurset des consommateurs qu’elleaide en développant l’offre et lademande de produits bio.Principales missions : promotion,organisation des filières, accom-pagnement à l’introduction dubio en restauration collective,représentation de la filière,conseil, veille réglementaire,organisation d’événements(marché bio à Besançon, fêtedu printemps bio…). Contact :Interbio, Valparc, Espace Valentinest, 25048 Besançon cedex(03 81 54 71 72).

AGRICULTURELes conseillers des chambresd’agriculture aident les projets de

conversion (information, conseil,orientation, étude et montage dudossier). Il est possible decontacter Christian Faivre pour leDoubs (03 81 64 22 50),Roland Sage pour le Jura et leTerritoire de Belfort (03 84 3514 14) et Luc Frerejean enHaute-Saône (03 84 77 14 00).

FORMATIONLe CFPPA de Montmorot (Centrede formation professionnelle etde promotion agricoles) proposedes parcours de formation liés aumilieu rural et qui prennent encompte les projets des stagiaires.Parmi ses formations àl’installation agricole, on noteen particulier la thématiqueagriculture biologique et diversifi-cation. Infos, CFPPA, 514 avenueEdgar Faure 39570 Montmorot ( 03.84.87.20.02 et [email protected]).

POUR TOUT SAVOIRSUR LE BIO :

www.agencebio.fr

- Agriculture biologique : mode de produc-tion qui se fonde sur la réduction au minimumde l’impact sur l’environnement, en travail-lant la terre et en élevant les animaux de manièreaussi naturelle que possible. Leur principauxbuts sont : permettre aux sols de conserver leurfertilité naturelle, privilégier l’autonomie desexploitations agricoles, établir des relationsdirectes avec les consommateurs, fournir desproduits de qualité et respecter l’environne-ment. Globalement, elle respecte ces 4 gran-des règles : pas d'engrais chimiques, pas depesticides, pas d'additifs, pas d'OGM. A ne pasconfondre avec l'agriculture raisonnée qui peuttrès bien utiliser des produits chimiques.

- Equilibre écologique : situation d’équili-bre naturel qui s’instaure dans un environne-ment donné, permettant une coexistence normaledes espèces animales et végétales dépendantles unes des autres. Il y a un équilibre quandl’action des espèces ne trouble pas leurs pro-pres conditions de subsistance.- Kilométrage alimentaire : distance parcou-

rue par des aliments depuis leur endroit de pro-duction jusqu’au lieu de consommation.

- Logo européen relatif à l’agriculture bio-logique : logo qui assure le respect du règle-ment sur l’agriculture biologique de l’Unioneuropéenne. A partir du 1er janvier 2009, cesera obligatoire sur tous les produits bio.

- Organisme génétiquement modifié : orga-nisme vivant qui a été modifié par ingénieriegénétique, soit pour accentuer certaines de sescaractéristiques ou lui en donner de nouvel-les considérées comme désirables, soit pouratténuer, voire éliminer certaines des indési-rables. Cette modification génétique se fait partransgénèse, (insertion dans le génome de por-tions d’ADN issues d’un autre organisme).

- Rotation de cultures : aussi appelée asso-lement, consiste à alterner sur la même par-celle la culture de différents catégories delégumes en fonction de leurs besoins spécifi-ques. On trouve l’explication de cette techni-que au fait que la culture d’une même catégoriede légumes dans la même parcelle épuise celle-ci d’année en année et contribue au dévelop-pement des maladies.

Au restaurant municipal,le boeuf est bio.

Dans une eécole maternelle de Lons. Aujourd’hui, c’estcarottes bio.

BrèvesGlossaire

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page 15Internet

Un site qui veut tout àla fois réunir les Francs-Comtois de l’intérieuret de l’extérieur, ren-forcer la notoriété de la

région et attirer des investisseurs.Financé par le Conseil régional, ima-giné par l’Agence régionale de déve-loppement, le site part du constat que“la Franche-Comté souffre d’uneinsuffisante image de dynamisme éco-nomique alors qu’elle recèle énor-mément de talents, qu’elle a une réellecompétitivité”. Pour combattre cetteimage, l’idée est de passer par lesFrancs-Comtois “expatriés” en misantsur leur attachement à leur régiond’origine et aux liens qu’ils ont encoreavec la population locale. Cette der-

nière est appelée à participer au siteen s’inscrivant et en invitant leursconnaissances à le faire. “La seulecondition est d’être amoureux de laFranche-Comté” sourit Marie-GuiteDufay, présidente du Conseil régio-nal. “Le premier objectif, c’est d’abordde toucher les 1,2 million d’habi-tants” précise Yann-Yves Le Goffic,directeur général de l’ARD. Le sitepropose des outils permettant à cha-cun de faire la promotion de la régionautour d’eux. Principaux visés, lescadres et chefs d’entreprises qui pour-raient être amenés à investir ici.Sur le site, des parcours, des portraits,de l’actualité, des infos ludiques ouétonnantes, des forums et bientôt desoffres d’emploi de l’Apec (associa-

tion pour l’emploi des cadres). Etun tryptique “découvrir” (la régionet son économie), “agir” (com-ment s’installer, se développer,reprendre une entreprise), “par-tager” (espaces perso, annuairedes ambassadeurs, messageries).“Le site est un moyen de promou-voir, communiquer, faire connaî-tre nos atouts de façon interactive”se félicite Eric Maillard, prési-dent de l’ARD. “Une sorte delobby franc-comtois sur la toileet une réunion virtuelle desFrancs-Comtois dispersés dansle monde”. Plus tard, l’idée est derendre cette communauté réelleen organisant des événementsautour du concept.

Encore jusqu’au 30novembre pour signerun contrat d’appren-tissage. Jeunes et entre-prises en recherche

trouveront avec ce site un outilpratique pour faire vite, puisqu’il

réunit le portail des chambresde commerce et d’industrie et celuides chambres de métiers et de l’ar-tisanat de la région. L’un commel’autre disposent d’offres non pour-vues à consulter et permettent deproposer une candidature (pour les

apprentis) ou une offre (pour lesentreprises). Evidemment, les deuxportails proposent également denombreuses infos, la réglementa-tion de l’apprentissage et des foireaux questions permettant de toutsavoir sur ce mode de formation.

Quand on allume unecigarette, quidécide ? Vous ou lanicotine ? C'est laquestion surlaquelle se base le

site www.vous-decidez.fr, qui faitpartie d'une campagne de l'Inpeset du ministère de la Santé, dela Jeunesse, des Sports et de laVie associative pour inciter lesjeunes à résister au tabac. Adressée

aux 15 - 24 ans, la campagne meten scène la dépendance au tabacafin que ceux qui voient dans lefait d'allumer une cigarette unchoix libre et autonome, prennentconscience qu'ils sont en fait vic-times du tabac. Le site proposeun film interactif dans lequel l'in-ternaute peut choisir de résisterau tabac et délivre trois simplestests pour calculer son niveau dedépendance, les bénéfices d'arrê-

ter de fumer et la portée de notremotivation pour le faire. Une per-sonne sur deux peut s'arrêter sansaide, mais pour ceux qui ont dumal, il y a plusieurs possibilités: un médecin, un service info surle tabac (tél. 0825 309 310),des substituts nicotiniques… etsurtout, prendre conscience quele tabagisme actif est la premièrecause de mortalité évitable enFrance.

Un site d’auto-publi-cation sorti en 2002pour permettre auxcréateurs de livres,de vidéos, de jour-

naux, d’oeuvres multimédia oud’autres contenus de publier leurstravaux eux-mêmes en contrôlantleur édition et leur copyright.www.lulu.com/fr offre trois gran-des gammes de produits : impri-més (livres, brochures,manuels…), création de photos(calendriers, albums, livres d’art…)et media numériques (vidéo, DVD,e-books…). L’utilisateur dispose

des outils pour donner le format,publier et faire connaître son oeu-vre, en comprenant un cabinet-conseil pour créer des campagnesde marketing personnalisées. Lecréateur lui-même fixe le prixde vente au public, en recevant80 % des bénéfices. Dans le casdes médias numériques, le pro-cessus est gratuit et le travail resteaccessible aux 75 000 navigateursdu site par jour. Une occasion pourceux qui ont toujours voulu essayerleurs aptitudes à écrire.Par rapport aux étudiants, un pro-gramme permet aux plus jeunes

de donner vie à un projet indivi-duel ou de classe et de recevoirun premier exemplaire gratuit.Pour les plus âgés, le site offre unmoyen facile et gratuit de publierdes portfolios et des ouvrages col-laboratifs, ainsi que plusieursoptions pour peaufiner la présen-tation de leurs thèses et mémoi-res (un outil très pratique calculele coût total). Pour le moment,www.lulu.com/fr a publié envi-ron 98 000 nouveaux titres, crééspar des auteurs faisant partie des1 200 000 utilisateurs de 80 natio-nalités enregistrés.

Région

www.bourse-apprentissage-fc.frFormation

www.vous-decidez.frSanté

www.lulu.com/frCulture

www.ambassadeurs-franche-comte.fr

Dé t e r m i n a t i o n ,volonté, envie : desqualités qui fontsouvent la diffé-rence chez le spor-

tif de haut niveau. Ce n’est pasde ce côté que l’on trouvera unefaiblesse chez Khedafi Djelkhir.A peine 2 mois après avoir ramenél’argent des Jeux olympiques encatégorie poids plume, il n’est pasà se reposer sur ses lauriers. Mêmesi son parcours des dernièresannées aurait pu lui donner enviede respirer. “J’ai besoin de retrou-ver les gants, la salle” dit-il.Repartir, rebondir, telle est sa prin-cipale préoccupation. Du bilantrès positif de ses Jeux, sa pre-mière phrase est : “J’ai beaucoupappris de la défaite en finale”.Une manière de se projeter versl’avenir, avant de revenir rapi-dement sur ce passé proche : “Celaa été une merveilleuse aventure,la somme de plusieurs annéesde travail. J’ai aussi vécu le bon-heur d’avoir fait plaisir à pas malde gens, ma famille, mon entou-rage, mais aussi les Bisontins, lesFrancs-Comtois, les Français quim’ont encouragé”. Aujourd’hui,il est surtout tourné vers une autreaventure, la boxe pro. Toujoursavec l’envie de poursuivre sa pro-gression. «Je me pose beaucoup

de questions, mais je ne me metspas le doute». Il sait où il veutaller, mais le fait sans se préci-piter, de façon mûrie : “J’ai apprisla communication, j’ai créé unsite internet (www.khedafi-djel-khir.com), je suis en négociationavec des promoteurs. J’espèrepouvoir faire un combat d’ici début2009. En amateur, je boxais 30fois dans l’année et là ce seraau maximum 6 combats. Je saisque j’entre dans un autre mondeoù il y a descoups bas maisje me protègebeaucoup. Onme dit, «ça va être dur, il y a desrenards» mais des renards, il y ena partout. Simplement, quandon travaille avec les bonnes per-sonnes, cela se passe bien”. Il nese lance pas seul puisque MehdiSouli, autre boxeur du Besançonring athlétique doit suivre le mêmetracé. “On sait que ça va être dif-ficile, mais on a un rêve, être unjour champion du monde. J’aienvie de me fixer ce genre d’ob-jectifs. Avant, quand j’évoquaisles Jeux, les gens rigolaient etaujourd’hui, je suis médaillé d’ar-gent. Et j’ai toujours le mêmeentraîneur”.Wahib Nasri, l’homme qui le suitdepuis 12 ans a pu se rendre compte

d’entrée de la ténacité du jeuneboxeur. Khedafi Djelkhir ne man-que pas de rendre hommage àcet homme qui l’a amené à la boxe.“C’est l’ami de mon frère. Quandj’avais 11 ans, il allait chercherles jeunes du quartier pour fairede la boxe. Je me suis alors par-tagé entre deux passions, le footet la boxe. Mais j’étais surnommé«le touriste» car je quittais sou-vent la salle pour aller au foot. Etpuis un jour, j’ai mis les gants face

à un boxeurplus confirmé.Il m’a mis unKO au foie.

Avec mon ego, ma fierté, je suisrevenu le lendemain. Nouveau KO.Mais j’ai continué à revenir enespérant prendre ma revanche.Quand c’est arrivé, j’avais cro-qué à la boxe. J’ai laissé tomberle foot”. Mais il est resté fidèle àWahib Nasri. “Il n’a pas eu lachance d’avoir un bon encadre-ment alors il a décidé très tôt d’ai-der les jeunes, par passion. Il nousemmenait à ses frais. Il venait mechercher chez moi pour aller cou-rir, les jours fériés ou après l’école.Avec le recul, je considère quec’est le seul vrai bénévole de laville. Aujourd’hui, on a créé notreassoce, le Besançon Ring Athlétiqueet on espère en faire un gros club

à Besançon pour aider les jeu-nes qui en ont besoin”. Fidèle, Khedafi n’envisage pas depasser pro autrement qu’avec sonentourage, son club, une équipeavec qui il a l’habitude de travail-ler. Et sans forcément s’éloignerde Besançon. “Cela va dépendrede pas mal de choses, mais on peuttrès bien être pro à Besançon. Onn’est pas non plus obligé d’allervers le côté «show biz». En touscas, ce n’est pas trop mon cas, jene suis pas quelqu’un de la “night”comme on dit. Ma nature est plusde rester tranquillement à la mai-son devant un bon film. Ce quim’importe c’est de prendre unmaximum de plaisir dans la boxeen ayant une stabilité dans la viede tous les jours”. Mais autre chose lui tient visible-ment à cœur, l’implication auprèsdes jeunes. “Je le fais par passionet parce qu’au début de ma car-rière je suis aussi tombé sur desgens malhonnêtes qui ont freinéma progression en m’empêchantd’avoir du bon matériel ou d’al-ler en compétition”. ProfessionSport 25, avec qui il travaille, oules écoliers qui l’ont vu arriverdans leur classe avant sa demi-finale de championnat de Franceà Besançon peuvent témoigner decet investissement. “Je me suis

construit à travers le sport. Si jepeux transmettre le flambeau,apporter quelque chose aux jeu-nes ou à d’autres, cela me fait plai-sir. Il y a une histoire de la boxeà Besançon, mais je pense qu’àun moment, certains anciens n’ontpas fait le relais. De toutes façons,quel que soit le sportif, je penseque l’on a un rôle à jouer dansla transmission, l’encadrement.C’est d’autant plus vraiaujourd’hui, parce que je suismédiatisé, mais je le faisais déjàavant”. Il possède un brevet d’Etat(BE1) et un BEJEPS. Sur son site,il évoque des objectifs éducatifsambitieux, le développement dela boxe à tous les niveaux (aussibien dans sa dimension sportiveque dans celle d’un loisir), l’idéede créer un pôle espoirs. Dans cedomaine comme pour sa carrière,il est résolument tourné vers l’ave-nir. Finalement, au bout de laconversation, ne perce chez luiqu’un seul regret : “Même si j’enai souvent envie, je ne peux plusjouer au foot : je n’ai pas le droitde me blesser”.

Stéphane Paris

Besançon ring athlétique, 46 rue desCras, 25000 Besançon, 03 81 50 79 70

Après 5 titres de champion de France d’affilée et sa médaille aux Jeux olympiques,le boxeur bisontin s’apprête à franchir une nouvelle étape dans une carrière déjàbien remplie : la boxe professionnelle. A 25 ans.

page 16 Jeunesses de Franche-Comté

Khedafi Djelkhir une médailled’argent qui vaut de l’or

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Il aime s’investir auprès desjeunes

page 17Mobilité internationale

Cela faisait six moisque Jérémie Buissart,22 ans, cherchait untravail quand un jouril est tombé sur une

solution à Belfort InformationJeunesse. Un stand, une bourse– Eurodyssée - et la possibilité devoyager à l’étranger pour exer-cer son métier. A peine cinq minu-tes après, il était déjà décidé :“J’ai pensé que je gagnerais entout : langue, expérience, matu-rité…” énumère-t-il. Et voilà comment il s’est retrouvé,deux mois après, à apprendre lecroate à Pula, ville d’environ90 000 habitants au sud de la pénin-sule d’Istria. Au moment de pos-tuler, il hésitait entre les Açoreset la Croatie, bien qu’il ne par-lait ni le portugais ni le croate. Enfait, tout ce qu’il voulait c’étaittravailler dans l’infographie ou lacréation publicitaire, études qu’ilavait finies en septembre 2007.“J’avais trouvé des petits boulots,mais rien dans ma branche. Jemanquais d’expérience, donc jene trouvais pas de travail” expli-que-t-il. A Pula, il a suivi un cours de lan-gue de trois semaines qui lui adonné “assez de bases” pour sedébrouiller par lui-même. Ensuite,

Jérémie aubord de

l’Adriatique :“j’ai vraiment

apprécié lespaysagescroates”

il a commencé un stage d’un peumoins de trois mois dans deuxagences. Pour l’une, qui fait desvidéos de mariages, il retouchaitdes photos. Pour l’autre, uneagence touristique, il réalisait despochettes de DVD. A son retouril a trouvé un travail à Chambéry,comme infographiste dans uneagence de location d’appartements.“Je pense qu’il y a un rapportentre le fait d’avoir trouvé le bou-lot et le stage en Croatie, même

LE VOLONTARIAT

À L’ÉTRANGER

Entre les chantiers de jeunes,le service volontaire européen,le volontariat de solidaritéinternational, le volontariatinternational en entrepriseou encore les missionsd’urgence, les dispositifspermettant aux jeunes – etaux autres - de se rendreutile à l’étranger dans cecadre sont nombreux. Pouren donner une idée précise,montrer la diversité despossibilités et leurs caracté-ristiques, Récidev et les diffé-rentes structures d’accompa-gnement au volontariat orga-nisent une soirée ouverte àtous le 19 novembre à 18 hau Resto U situé 36 rueMégevand à Besançon.Basé sur des témoignagesd’anciens volontaires, lerendez-vous s’articulera enune présentation généraledes dispositifs puis desateliers de discussion selonle type de volontariat choisipar chacun.Infos, Récidev, 03 81 41 0587 et www.recidev.org

si on ne peut rien assurer. Celam’a donné plus de maturité, plusde confiance en moi-même” assure-t-il. Outre l’expérience profession-nelle, il a ramené une valise pleinede souvenirs : les après-midi à lamer, ses deux colocataires espa-gnols, les ravissants paysages croa-tes et le caractère “très sympa”des habitants du pays. La seulecritique c’est que, étant donnéqu’il n’est plus étudiant, il a dû

payer une assurance plus chèreque ses copains stagiaires. Maismalgré cela, une chose est claire :“j’aurais voulu que le stage soitplus long”.

Júlia Bestard

Pour participer aux programmes demobilité internationale de la RégionFranche-Comté : 03 81 21 16 06 ouwww.franche-comte.fr rubrique sta-ges et études à l’étranger.

Ce jeune belfortain revient d’un stage Eurodysée en Croatie.

Jérémie Buissart : “le stagem’a donné plus de maturité”

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page 18

Stages pour étudiants francs-comtoisPour toutes ces offres de stages, adresser votre candidature au Crij, service régional des stages, Stéphanie Denis -

27 rue de la République, 25000 Besançon - avec CV et lettre de motivation (en précisant la référence de l'offre).

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Réf : 3 211 008 63 - Type de structure : association- Activité de la structure : Organisateurde voyages- Siège : Lons-le-Saunier- Mission : Stage à l’Ile d’Yeu (Vendée)Commis ou second de cuisine : prépara-tion en cuisine avec l’équipe en place.- Diplôme préparé : Restauration- Durée du stage : 2 mois maximum- Période : du 01/07/2009 au 31/08/2009- Transport, logement et restauration prisen charge par la structure.

Réf : 2 211 008 51- Type de structure : association - Activité de la structure : Organisateurde voyages- Lieu : Lons-le-Saunier- Mission : Cette association accueilledes stagiaires en secrétariat pour touttype de tâches administratives (hors RH)et tout au long de l’année.- Diplôme préparé : BTS assistant dedirection, GACO, GEA et similaire

Réf : 7 211 008 71- Type de structure : collectivité territoriale- Lieu : Baume les Dames- Mission : Dans le cadre d’un festivalde musiques actuelles : réalisation desupports de communication, suivi de leurréalisation auprès de l’imprimeur, défini-tion des circuits de distribution, rédactionet envoi de dossiers de presse, suivi del’élaboration du site Internet, mailings

promotionnels, aide à la mise en placelogistique du festival (hébergement,accueil artistique, organisation des bénévoles…). Présence obligatoirependant le festival.- Diplôme préparé : Bac +3minimum communication,événementiel, logistique, culture- Durée du stage : 12 semaines minimum- Gratification et déplacements

Réf : 1 021 008 74- Activité de la structure : Associationà vocation sportive- Lieu : Belfort- Mission : Vous accompagnez le chargéde développement dans l’organisationgénérale des manifestations. Projets etmissions liés à la communication, lalogistique, le planning.- Compétences requises : Connaître lemilieu sportif. Avoir l’esprit d’équipe.- Diplôme préparé : STAPS / Animation- Durée du stage : selon formation- Autres informations : Stage de moinsde trois mois

Réf : 1 091 008 19- Type de structure : entreprise - Activité de la structure : Machinismeagricole- Lieu : Gray- Mission : Sourcing et intégrationfournisseurs sur nouveau projet de déve-loppement. Analyse de sourcing potentielen low costs. Plans de développement

outils d’intégration des fournisseurs.Amélioration et développement fournisseurs.- Compétences requises : esprit d’analyseet force de proposition- Langue : Anglais indispensable.L’allemand serait un plus.- Informatique : fortes compétences eninformatique - Diplôme préparé : Achats Master 1 ou 2- Durée du stage : 24 semaines- Gratification

Réf : 2 091 008 73- Type de structure : entreprise- Activité de la structure : Etude etproduction terminaux- Lieu : Besançon- Mission : Constituer une based’images. Apprendre à connaîtrel’entreprise (lignes de produits, produits,sites, principaux pays & clients).Inventorier les photos existantes (surdifférents serveurs existants. Interrogerles collaborateurs susceptibles dedisposer de photos). Examiner les imagesdisponibles et les sélectionner. Etiqueteret classer les images pour rendre leurrecherche aisée (mots-clés, synony-mes...). Retoucher éventuellement lesimages retenues, identifier et gérer lesdroits (licences, copyright), réaliser lesclichés manquants.- Mission complémentaire : assisterl’équipe Infographie/design au quotidien(retouche d’images, mise en page dedocuments, conception graphique :

IHM, salons...).- Diplôme préparé : Bac + 2 minimum- Durée du stage : selon formation- Gratification et déplacements

Réf : 1 250 908 41- Type de structure : entreprise- Activité de la structure : fabricantd’outils coupants spéciaux- Lieu : Saint Vit à 15 km de Besançon- Mission : Le stagiaire devra établir lecahier des charges afin de changer deGPAO, choix du système en adéquationavec notre fonctionnement et nos besoins,et implantation du nouveau.- Informatique : GPAO - Diplôme préparé : Bac +3 ou 4- Durée du stage : 19 semaines- Gratification- Gare à proximité

Réf : 4 220 908 24- Type de structure : entreprise - Activité de la structure : Décorationintérieure- Lieu : Foucherans à 3 km de Dole- Mission : Vous participez activementà la recherche, la conception, lamise en place, la coordination et lesuivi de projet pour cette entreprisede décoration intérieure.- Diplôme préparé : BTS design - Durée du stage : selon formation - Gratification

stages internationaux

Stages professionnels etrémunérés à l’étranger pourles jeunes demandeurs d'emploiproposés par le Conseil régionalde Franche-Comté

AU QUÉBEC- Assistant en communications.Offre Q-01-09. Assister le responsableau développement stratégique de lacommunication. Profil licence marketingou équivalent. Créativité, enthousiasmeet débrouillardise. Bon rédactionnel.

- Journaliste.Offre Q-011-09. Rédaction d’articlesreliés au domaine du plein air, del’environnement et du voyage.

- Responsable de la rédaction etsoutien aux communications.Offre Q-007-09. Conception etrédaction du matériel promotionnelet de communication (site web, bulletind’information, communiqués presse,outils promotionnels…) d’un festivaldes droits de la personne. Formationen communication, sociologie.Très bon niveau d’anglais demandé.

- Documentaliste.Offre Q-004-09. Au sein d’un centrede documentation : mise à jour etdéveloppement de la banque dedonnées électronique, accueil desvisiteurs, tâches administratives.Diplôme en communication oudocumentation. Anglais un atout.

- Graphiste.Offre Q-006-09. Graphiste web(maquettes et design de sites internet,chargé de projet web (relation clientset suivi des projets), graphisme desdocuments marketing.

- Animation et recherche culturelle.

Offre Q-016-09. Planifier et organiserdes activités dédiées à la clientèle del’organisme. Développer laprogrammation et recherche deconférenciers. Rédiger le plan decommunication triennal. Diplômed’animation et recherche culturelle.

- Assistant au chargé de projet eau.Offre Q-018-09. Accompagner lastratégie de sensibilisation, et assurerle suivi et l’évaluation des actions misesen œuvre par les acteurs de l’eau.

Ces stages débutent en janvier ouen février 2009, et ont une duréede 3 à 6 mois. Il s’agit de stagesprofessionnalisant pilotés par le Conseilrégional de Franche-Comté. Lesstagiaires perçoivent une bourse destage durant toute la durée du séjour.Date limite de candidature : 15novembre 2008

Pour consulter les offres de stageau Québec : www.ofqj.orgDe nombreuses autres possibilitésde stage existent Renseignementsauprès du service mobilité internationaledu CRIJ www.jeunes-fc.com ou au03 81 21 16 16.

Apprentissage Il n’est pas trop tard pour trou-

ver un maître d’apprentissage. Les

offres suivantes sont à pourvoir :

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Vous pouvez consulter les offres et dépo-ser vos demandes en apprentissage surwww.artisan-comtois.com

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- serveurs/serveuses à Saint-Vit (Doubs)pour service de 12h à 14h, prise de com-mandes, service traditionnel.Poste à pouvoir à long terme.Expérience en service souhaitée. Contrat : intérim Rémunération : 8.71 €/ heure - serveurs/serveuses à Pouilley-Français(Doubs) pour la soirée du réveillon du31/12/09. Expérience service 3 assiettes.Bonne tenue exigée. Postuler avant le21/11/08. Contrat : intérim Rémunération : à définir Pour ces offres, se présenter ou prendrecontact par téléphone auprès d’adeline ouThierry, Sup Interim, 15 rue de Besançon àSt-Vit, 03 81 87 61 03 ou 03 81 87 60 53

La mairie d’Essert (90) rechercheanimateur périscolaire - encadrement depetits groupes d'enfants d'âge maternelledans le cadre d'un centre de loisirs - tempspartiel - 16,25 H/hebdo Qualification : BAFA ou stagiaire Contrat : CDD de début novembre à juin2009Rémunération : smic horaire

Postuler par téléphone auprès de Jean-Christophe Lopez, 03 84 58 90 11

La chocolaterie Klause à Besançonrecherche vendeur(se) pour accueil, conseilet vente de chocolats et caramels, appro-visionnement, tenue des stocks, gestion dela caisse. Qualification : Expérience souhaitée oudébutant en formation vente. Contrat : CDD Date d'embauche : mi-décembreRémunération : SMIC Comment postuler : Par courrier ou parmail.Klaus Chocolateri, M. Jean-Marie Roche,10, rue Lyautey, 25000 Besançon Email : [email protected]

La clinique St-Vincent à Besançonrecherche secrétaire H/F pour accueil, stan-dard, secrétariat en clinique. Poste quiconviendrait à un(e) étudiant(e) en coursde formation.Prévoir une période de formation d'unesemaine. Contrat : CDD de 3 à 6 mois Rémunération : SMIC Envoyer CV et lettre de motivation par cour-rier à Clinique St Vincent, M. LAGRUE, 40chemin des Tilleroyes, 25044 BESANCONCEDEX

Acadomia recherche personnes àMontbéliard pour cours à domicile de sou-tien scolaire en maths, français, physi-que, anglais. Qualification : bac+3 minimum.Contacter par téléphone (03 81 25 50 25)ou déposer candidature sur www.acadomia.fr

page 20Culture

“DES GENS”Zabou Breitman et le théâ-tre Vidy de Lausanne adap-tent deux documentaires deRaymond Depardon,“Urgences” et “Faitsdivers” consacré l’un auxurgences psychiatriquesl’autre au quotidien des

policiers. Avec Laurent Lafitte, Zabourestitue les paroles vraies, humaines,recueillies par Depardon. Le 27 novem-bre à la salle des fêtes de Champagnole.

CINÉMA FESTIVALCinéphiles, novembre est votre mois :outre le festival Entrevues, on note. le 19e festival du film de Morteau, du29 octobre au 8 novembre consacré auxcinémas d’Australie et de Nouvelle-Zélande. Rendez-vous au cinémal’Atalante. Infos, 03 81 67 04 25.. le 8e festival Lumières d’Afrique du 8au 16 novembre à Besançon (infos,www.lumieresdafrique.com). un hommage à Pialat du ciné-clubJacques Becker du 31 octobre au 2novembre. Rendez-vous au théâtre Blierà Pontarlier. Infos 03 81 39 18 69 etwww.ccjb.fr. un cycle Alain Resnais au cinémaKursaal à Besançon avec une conférencede Cyril Neyrat et 5 films projetés (infos,03 81 51 03 12).

“JEUNESSES

FRANÇAISES”Dernier volet du triptyque proposé par leGranit autour du “théâtre dans lacité”, “Jeunesses françaises” est uneproposition du théâtre de la Tentative àplusieurs artistes de proposer leur regardsur les jeunesses. Le photographeClément Bartringer, le vidéaste StephanCastang et le metteur en scène BenoîtLambert ont répondu en travaillant avecdes lycéens belfortains. Il en résulte unportrait de groupe en spectacle du 12 au14 et du 18 au 20 novembre à laCoopérative, rue Parisot à Belfort et unedouble expo photos/vidéos au Granit du13 novembre au 17 décembre. Infos, 0384 58 67 67.

PERFORMANCE/EXPOSITION

“Un des sens”, duo entre une danseuseet un photographe : du 3 au 14 novem-bre, la danseuse Lulla Chourlin et lephotographe Yves Petit investissent lePavé dans la Mare à Besançon pour uneexposition assortie de performancesle 8 à 16 h, le 11 à 16 h et le 13 à 18 h.

“EMIGRÉS”Un intellectuel et un ouvrier émigréss’affrontent verbalement un soir deRéveillon. Il est question d’oubli dans

les mots et l’écriture, de travail, deretour au pays… Mouss Zouheyri meten scène une pièce de Slawomir Mrozekqui parle de l’exil et des dérèglementssociaux les 14 et 15 novembre aucentre culturel des Résidencesà Belfort.Infos, 03 84 22 04 38

SAXONouvelle création du Gerchouine andFire Saxophone Quartet, “In-out” estproposé le 7 (3 séances à 15, 18 et 21h) et novembre (15 h et 18 h) à la salleBattant, 48 rue Battant à Besançon.Infos, 06 09 48 66 25

EXPO“Collection - Un choix de livresd’artistes” est issu de la rencontreentre un groupe d’étudiants de l’Écolerégionale des Beaux-arts de Besançonet le Centre des livres d’artistes de Saint-Yrieix-la-Perche dans le Limousin. Plusd’une cinquantaine d’ouvrages sont pré-sentés dans la grande galerie de l’ERBA(12 rue Denis Papin – 03 81 87 81 30 –www.erba.besancon.com) du 3 au 19novembre 2008. Le Centre de Saint Yriexest un lieu de conservation d’unecollection unique en France de livresd’artistes et le seul lieu d’exposition dupays à montrer exclusivement ce type depublications aussi rares que précieuses.

Brève

s

page 21 page 22

Laurent Cantet, Palme d’or àCannes avec “Entre les murs”était venu à Belfort pour son pre-mier court métrage “Tous à lamanif” en 94. Reviendra-t-il ?Il est très occupé cette annéecomme vous le savez, mais je peuxvous dire qu’on le retrouvera trèsvite à Belfort dans le jury du fes-tival car Laurent et son aventuresont le symbole mêmed’EntreVues. Nous sommes enamont et montrons ce qui pournous, est le meilleur des jeunescinéastes. Dans les films en com-pétitions cette année, les noms nevous diront rien, mais deviendrontconnus demain !

Claire Simon, les frères Larrieu,Brillante Mendoza et d’autressont nombreux à être passés parCannes et auparavant parBelfort. Comment faites-vouspour découvrir ces talents dedemain ?Il n’est pas question de dire celui-ci et celui-là deviendront grandsmais, comme Cannes est un pas-seur vers les professionnels, Belfort

est un passeur à destination dugrand public. Notre choix est trèssubjectif, parce que dans ce filmquelque chose nous fait frémir,parce que dans un autre quelquechose nous surprend, nous avonsenvie de partager cette émotionlà.

Chaque année le spectateur estinvité à la découverte et à la curio-sité. Par quoi vont-elles se tra-duire dans cette 23e édition ?Hormis la compétition internatio-nale qui fait découvrir les premiè-res œuvres des jeunes cinéastesdu monde entier, nous avons invitécette année Yousry Nasrallah. C’estl’un des meilleurs cinéastes égyp-tiens qui présentera au public ses6 longs métrages. Puis les spec-tateurs, (re)découvrirons les pre-mières œuvres du cinéaste PaulVerhoeven dans sa «période hol-landaise» qui montre oh combienc’est un cinéaste social. (Verhoevena rejoint ensuite les Etats-Unispour tourner par exemple “Totalrecall” ou “Basic instinct”). Puisil faudra exercer sa curiosité avec

notre transversale “Pourvu qu’onait l’ivresse…”, une incitation fes-tive et débridée, pleine de plai-sirs. Des films pour s’abandonner

à soi-même, se laisser prendre parl’excès et par la magie du cinéma

Propos recueillis parSimon Daval

Les bobines des grandscinéastes de demain à BelfortDu 22 au 30 novembre, la 23e édition du festival international du film vous donne rendez-vous entredécouvertes, curiosités et plaisirs. Projection avec Catherine Bizern, directrice artistique depuis 2006.

PARTICIPEZ AUJURY OU DEVENEZBÉNÉVOLES

Le festival EntreVuesrecherche des bénévolespour accueillir et renseignerle public. Une mission quidonne la possibilité d’accé-der à toutes les séances etaux afters, gratuitement. Situ as entre 18 et 25 ans, tupeux également participerau jury du prix One + Onequi récompense un film dela compétition internationaledont l’esprit musical est leplus remarquable. Toutesles informations surwww.festival-entrevues.com

ILS CRÉENT ENFRANCHE-COMTÉ

APÉRO-CONCERTSDE L’UNIVERSITÉ

L’Université n’est pas seulement un lieud’études. Elle donne également lieu à bonnombre d’associations culturelles et spor-tives vivaces, participant activement àl’animation locale. Il en va de la sorte desapéro-concerts organisés depuis plusieursannées avec le Crous de Besançon. Lachorale, l’orchestre et le big band univer-sitaires se relaient pour donner une foispar mois un concert le mercredi à 19 h aurestaurant universitaire du campus de laBouloie, à Besançon. Ces séances, sur unmode très convivial (entrée libre touspublics, discussions et verre de l’amitié),donnent l’occasion de découvrir différentsstyles, de la musique de la Renaissanceau jazz, en passant par la musique de film,à travers une présentation des instruments,du travail vocal, des œuvres présentées.Prochains rendez-vous :12 novembre, big band (arrangements originauxet improvisations : standards (Pat Metheny),variétés internationales (Yael Naim), croos-over).17 décembre : orchestre4 février : chorale

Entrevuesrevient surles premiersfilms dePaulVerhoeven.Les diffé-rentes thé-matiques dufestival per-mettent derevoir desmomentsoimportantsde l’histoiredu cinéma.

page 21Culture

La littérature est unmonde à part, souventsynonyme d’évasion.Pour le lecteur qui metla réalité entre paren-

thèses pour entrer dans un roman.Mais aussi pour l’écrivain quiinvente un autre temps et “dontle temps même de l’écriture esten quelque sorte un “hors temps”ou un “contre temps”, commecontre-courant, contrepied, contre-point du flux social”. C’est ainsique le décrit le Centre régional dulivre qui a placé depuis 7 ans son

Des écrivains fuguent danstoute la région“Les Petitesfugues” : 200 ren-dez-vous pour per-mettre au publicde rencontrer 24auteurs.

Dix ans de programmation de musiques actuelles aussi éclecti-que qu’intéressante dans la salle de Larnod. Dix ans fêtés parune soirée anniversaire le 22 novembre de 22 h à 4 h du matinau Cylindre. Une soirée que les organisateurs promettent spé-ciale avec un concert d’Alister, jeune chanteur au premieralbum surprenant, mais aussi des invités et des artistes locauxet internationaux tenus secrets. Et le reste du mois de novem-bre symbolise la politique du Cylindre, avec des rendez-voustous azimuts, brassant genres, âges et styles : Alex Baupain,chanteur compositeur d’origine bisontine césarisé pour labande originale du film “les Chansons d’amour” (accueilli auNouveau théâtre le 8), the Ex (jazz éthiopien, le 10), ungroupe légendaire des sixties, les Yardbirds, dont des membresd’origine, Jim McCarty et Chris Dreja, sont toujours présents (le13), La Phaze et Monsieur Z (électro punk, le 19) pour finir lemois en sons du monde avec Susheela Raman et KamilyaJubran accueillis au Théâtre musical (le 27).Infos, 03 81 57 34 71 et www.lecylindre.com

L oïc Boissier, nouveau directeur dudésormais Théâtre musical, insistesur les deux mots de musical et muni-

cipal : “on va faire du théâtre lyrique, soustoutes ses formes, ce qui laisse place àbeaucoup de possibilités. Et le terme muni-cipal n’est pas réducteur, plutôt un impé-ratif d’être à l’écoute de la population. Ondoit être le théâtre de tous les Bisontins”.

Bref, en donner pour les goûts divers, dumélomane exigeant au spectateur curieuxet rester accessible, avec par exemple untarif unique de 9 euros pour les moins de26 ans. La programmation de novembreest représentative de cet esprit : on y trouvedu théâtre dansé (“Roméos et Juliettes”d’après Shakespeare et “l’Antichambre”de Jean-Claude Brisville), de l’opéra-bouffe

(“les Brigands” de Jacques Offenbach),une exposition de musiciens-parlants (“Zoomuzique” de Jacques Rebotier), un concertchanson du monde en partenariat avec leCylindre (Susheela Raman) et, encore plusreprésentatif, “Audimat” ou le monde dela télévision en comédie musicale. Autourdes auteurs Tancrède et Fabrice Lehmanune équipe d’interprètes finement sélec-

tionné met en chansons un univers “derythme, de lumière, d’adrénaline ou sévitla dictature de la ménagère de moins decinquante ans”. Projet ambitieux, maiss’adressant à tous, à voir en primeur le 6novembre.

Infos : Théâtre musical de Besançon, 03 81 8781 97

Un théâtre pour faire vivre la musique

SÉLECTION TOPO 10 RENDEZ-VOUS EN

NOVEMBRE.Eli Paper Boy Reed (soul) le 2 àBelfort (la Poudrière, 03 84 58 1177). .Alex Baupain (chanson) le 8 àBesançon (Nouveau théâtre, infos, 0381 57 34 71)..An Albatross + Yip Yip + Generic(noise rock) le 8 au Moulin de Brainans(03 84 37 50 40).Ceux qui marchent debout le 8au Moulin de Pontcey (03 84 75 8029).The Mabuses + the Dodos (pop)le 13 à Belfort (la Poudrière, 03 84 5811 77)..The Yardbirds (rock) le 13 àLarnod (Cylindre, 03 81 57 34 71)..Status Quo (rock) le 16 à Besançon(Micropolis, 03 81 81 11 11).Boubacar Traoré (world) le 20 àBeaucourt (foyer Georges Brassens, 0384 56 96 94)..Cocoon (french pop) le 26 auMoulin de Brainans (03 84 37 50 40).Susheela Raman (world) le 27 àBesançon (Théâtre musical, infos 03 8157 34 71).

FESTIVAL3e Rock n Troll festival les 28 et 29 novembre à Foncine-le-Haut (Jura). Huit concerts dont Yerban Kuru, Ohm, la Teuf & Co.Infos, www.trollsprod.fr

FESTIVAL VOCAL“le Fruit des voix” est organisé à Lons-le-Saunier du 4 au 8novembre. Ouverte sur les expressions vocales du monde, cettepremière édition accueille 8 artistes ou collectifs. Les détenteursde la carte Avantages Jeunes du Jura ont une entrée gratuitepour chaque soirée du festival, dans la limite de 20 places parsoirée. Infos, www.lefruitdesvoix.com

MUSIQUES LIBRESLe festival des musiques innovantes à Besançon se dérouledu 31 octobre au 2 novembre. Concerts, danse, théâtre musical,poésie sonore, installations sont associés par les pointscommuns de l’audace, la créativité, la curiosité, l’inventivité.Infos 03 81 83 39 09.

LA SERBIE À BELFORTUne semaine autour de la culture serbe est organisée à Belfortentre le 13 et le 23 novembre. Programme pluridisciplinaireavec des expo (“hommage aux Poilus d’Orient” au Conseil général,photos contemporaines à la BU), des conférences sur l’histoirede la Serbie avant la Yougoslavie (le 13 au Conseil général) etles enjeux politiques de la Serbie (le 21 au Conseil général), uneinitiation à la danse folklorique serbe (le 15 au CCS), un bal etune soirée gastronomique (le 15 à l’Arche), des chants traditionnel(le 16 au théâtre des Deux sapins), des documentaires (le 17 auGranit, le 21 à Danjoutin), un concert musiques balkaniques à laPoudrière (le 21), une conférence littéraire (le 22 à la Maison dequartier de Belfort centre), une visite de l’église orthodoxe (le 23)et un spectacle dansé inspiré des contes populaires serbes (le 23à la Maison du peuple). Infos, 06.87.67.11.47

Avec sa nouvelle appellation, le Théâtre musical de Besançon entend se consacrer à l’univers du lyrique et êtreun lieu ouvert à tous les Bisontins. Premiers indices dans la programmation de novembre.

Le Cylindre a 10 ans

MathieuRiboulet,ValentineGoby

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festival littéraire “les Petitesfugues” sous l’égide du temps. Lethème 2008 : “A contretemps”.Autour de ce fil conducteur, 24écrivains viennent à la rencontredu public lors de 200 rendez-vousen Franche-Comté et en Suisseentre le 13 et le 30 novembre.Parmi eux, Olivier Rolin, HélèneBezançon, Didier Daeninckx,Valentine Goby, Jeanne Labrune,Yves Pages, Frédéric Pajak,Mathieu Riboulet ou encoreEmmanuelle Urien. Soixante ren-dez-vous dans les établissementsscolaires permettront aux jeunesd’en savoir plus sur le travail decréation et d’écriture. Le reste desrencontres est ouvert à tous lespublics. A noter la nouveauté dequatre soirées en restaurant àBesançon (le 21 aux QuatreSaisons avec Abdelkader Djemai,le 24 au Saint-Pierre avec FrédéricPajak et Léa Lund, le 26 auChaland avec Emmanuelle Urien

et le 26 aux Quatre Saisons avecMathieu Riboulet. Réservationobligatoire, chacun paie son menu); les habituels temps forts du muséedu Temps qui regroupent plusieursécrivains autour de lectures etde mises en musique (les 22, 23,29 et 30) ; un autre temps fort le22 à l’abbaye de Baume-les-Messieurs où Arno Bertina, DidierDaeninckx, Patrick Goujon etDenis Lachaud seront présentspour des lectures, conversations,textes mis en musiques avec lacomédienne Françoise Bénéjamet le musicien Michel Beuret. Etsurtout un programme réparti surtous les territoire franc-comtoisavec des rendez-vous dans de trèsnombreuses librairies, bibliothè-ques, foyers, théâtres voire musées,maisons de retraites et maisonsde jeunes à raison de visites dans25 communes du Doubs, 17 duJura, 14 de Haute-Saône et 9 duTerritoire de Belfort.

Renseignements, Centre régional dulivre de Franche-Comté,03 81 82 04 40 et http://crlfranche-comte.free.fr

“Les Bureaux de Dieu”

Horaires sur www.jeunes-fc.com Réductions valables tant que les films sont à l’affiche.

Bienvenue dans lehaut Doubs. Cefilm est le régio-nal de l’étape,tourné par un

Franc-Comtois, SamuelCollardey, diplômé de la Femiset vivant à Ornans. Un film luiaussi à mi-chemin entre docu-mentaire et fiction et qui cumuleles récompenses : Prix de lasemaine de la critique à laMostra de Venise, prix spécialdu jury et Bayard d'or de lameilleure première oeuvre aufestival international du filmfrancophone de Namur 2008.

Comme dans “les Bureaux deDieu” (voir ci-dessus) ou “Entreles murs”, c’est de la jeunessed’aujourd’hui qu’il s’agit, maiscette fois celle du monde rural :Mathieu, 15 ans, élève dans unlycée agricole, est apprenti enalternance dans la ferme dePaul, une petite exploitation lai-tière. Outre l'apprentissage desméthodes de travail, Mathieudoit s'intégrer à la vie de lafamille, prendre ses marques,trouver sa place. Autour desgestes du travail, des liens setissent... L’approche de SamuelCollardey est autobiographi-

que. Il décrit le monde rurald’où il vient et s’intéresse aumoment de la construction desoi en tant qu’homme sansmodèle (il a perdu son père trèstôt) ? “Moi, je me suis un peuraccroché à toutes les person-nes dont je croisais le cheminà ce moment-là. Je me suisconstruit grâce à des rencon-tres, parfois brèves. Paul sertde repère à Mathieu et l’aideà grandir, à comprendre cer-taines choses”. Pour l’anec-dote, le réalisateur a égalementtrouvé les acteurs près de chezlui : Paul dans une ferme,

Mathieu dans un lycée agricole.

"L’Apprenti" (France, 1 h 25)de Samuel Collardey avec PaulBarbier et Mathieu Bulle. 4,50 euros avec la carteAvantages jeunes à partir du26 novembre au cinéma VictorHugo (Besançon).

Est-ce l'air du temps ?On retrouve des simi-litudes entre ce film et"Entre les murs" pré-senté le mois dernier.

Même approche documentariséede la fiction (ou l'inverse), mêmemélange de professionnels et d'ama-teurs (avec un peu plus d'acteursconnus au casting), même ancragedans la réalité sociale actuelle. Enl'occurrence, non plus le collègemais le planning familial. Le lieuoù des conseillères accueillent desjeunes femmes pour parler des pro-blèmes liés à la sexualité et à lacontraception.Le film présenté lui aussi à Cannes(dans la Quinzaine des réalisateurs)a été préparé très tôt par ClaireSimon, puisque l'idée lui est venueà la fin des années 90, après quel-ques jours passés en observationau Planning familial de Grenoble.La démarche qui a suivi rappelle

celle de Cantet et Bégaudeau etpour "Entre les murs" : "J'ai enre-gistré avec un magnétophone, etaussi un petit carnet, la vie, lesentretiens, les conversations dansplusieurs centres du Planning fami-lial. Nous en avons tiré un scé-nario en respectant les mots dits,la langue de chacun(e)." Au coeurde son projet : “les tragédies lesplus modernes et ancestrales sedisent, là, à l'ombre des moulu-res poussiéreuses d'anciens appar-tements bourgeois, occupés pardes femmes libres qui ont choiside faire un métier qu'elles inven-tent au fur et à mesure, un métierqui consiste à écouter d'autres fem-mes aux prises avec leur libertéd'aimer, d'avoir des enfants, main-tenant, un de ces jours, ou jamais”.Il y a aussi des hommes dans lefilm, comme l'acteur MichelBoujenah, qui confirme la néces-sité d’une telle approche

aujourd’hui : "Depuis la loi surl'avortement et l'apparition de lapilule, on peut penser que les cho-ses se passent normalement, maisc'est faux : des tas de jeunes fem-mes, en France et ailleurs, ne sontabsolument pas informées, nesavent même pas que cela existe."

"Les Bureaux de Dieu" (France,2 h) de Claire Simon, avec AnneAlvaro, Nathalie Baye, MichelBoujenah, Isabelle Carré,Rachida Brakni... Avec la carte Avantages jeunes,4,50 euros au cinéma VictorHugo à Besançon (à partir du5 novembre),4 euros au cinéma Colisée àMontbéliard (date à détermi-ner en novembre).

“L’Apprenti”

Ridley Scott est un réalisa-teur anglais capable del’excellent (“Alien”, “Bladerunner”, “Gladiator”) et dupire (“Hannibal”, “A armes

égales”). Un réalisateur qui aime éga-lement passer d’un genre à l’autre, alter-nant science-fiction et films historiques,polars et films d’aventures. Ici, il s’at-taque au film d’espionnage : ancien jour-naliste blessé pendant la guerre en Irak,Roger Ferris est recruté par la CIA pourtraquer un terroriste basé en Jordanie.Afin d'infiltrer son réseau, Ferris devra

s'assurer le soutien du très roué vétérande la CIA Ed Hoffman et du chef desrenseignements jordaniens. Ferris s'in-terroge : jusqu'où peut-il leur faireconfiance sans mettre toute son opéra-tion - et sa vie - en danger ? Etrangement,ce scénario rappelle celui d’un film deson frère, Tony Scott, “Jeu d’espions”,sorti en 2001. Mais un scénario dont onpeut attendre un certain souci de véritéet d’exactitude (volonté souvent pré-sente chez Ridley Scott) : “Mensongesd'Etat” est adapté d’un roman du jour-naliste du Washington Post David

Ignatius , publié en 2007 et salué alorspour sa description des méthodes desservices d'espionnage américains...

"Mensonge d’Etat" (Etats-Unis, 2 h8), de Ridley Scott avec Leonardo DiCaprio, Russell Crowe, Mark Strong…4 euros avec la carte Avantages jeunesà partir du 5 novembre au cinémaColisée à Montbéliard.

avec la carte Avantages jeunes2 films à 4 € 50 au cinéma Victor Hugo à Besançonet 2 films à 4 € au Colisée à Montbéliardmois

Chaque

“Mensonge d’État”

page 22Cinéma

page 24Sortir en Franche-Comté

C ’est le Mois du livre àBelfort, qui accueille la 35eédition de la foire aux livres

jusqu’au 11 novembre. Une foired’environ 250 000 livres mis envente au centre de congrès Atria,une quarantaine d’auteurs et desmilliers de bibliophiles attirés parla profusion d’ouvrages populai-res à petits prix, mais aussi par lavariété d’activités organisées autourdu monde littéraire. Pour les pluspetits, deux après-midi maquil-lage leur permettront de se trans-former, le 20 octobre et le 5

novembre, en “gentils petits mons-tres” (de 14 h à 17 h). Pour les adul-tes, plusieurs choix : un atelier dereliure les 1-2 novembre, une pré-sentation de gravures et imagesanciennes de Belfort (à la venteentre 2 et 30 euros), une confé-rence-débat avec André Chamy,l’ex-avocat de Saddam Hussein,qui se demandera si tous les hom-mes sont défendables (1er novem-bre, à 14 h 30) ou l’exposition“Monstres et chimères”, jusqu’au31 octobre. En outre, cette 35e édi-tion célèbre l’Armistice de 1918

avec plusieurs animations sur laguerre. Parmi elles, l’exposition“Comment l’univers de Tintinaborde l’armée”, la conférence “lesAméricains dans la grande guerre,Lafayette nous voici !” (8 novem-bre) et la projection de “Charlotsoldat” et “The bond” de CharlieChaplin (8 novembre, sous réserve).

Centre de congrès Atria. Avenue del’Espérance, Belfort. Lundi-vendredi,de 14 h à 19 h. Week-ends et fériés,de 10 h à 19 h. Infos, www.livres-90.fr

Belfort et les livresfont la foire

Les amateurs de folk, de musiquetraditionnel et de bal ont désor-mais coché leur agenda en novem-bre : chaque année, la Nuit dufolk organisé à la salle des fêtes

de Gennes fait le plein. Le programme 2008concocté par l’association Chapeau de paillereprend une formule qui a fait ses preu-ves : un stage de danse proposé l’après-midià Besançon, sur le thème "danses collecti-ves : énergie et fluidité" (infos DominiquePetetin, 06 88 36 79 47) puis, à partir de20 h 30 et jusqu’à 3 h du matin, 3 groupespour animer la soirée : Folkaorange, triod’origine lyonnaise qui interprète la musi-que traditionnelle de manière résolumentacoustique, le quintet bisontin Alambic dontles influences sur son folk vont du jazz aurock et Toc Toc Toc qui allie la voix et lavielle d'Anne Lise Foy, la cornemuse et laclarinette de Vincent Boniface et l'accor-déon diatonique de Stéphane Milleret pourcréer un répertoire au carrefour de trois cul-tures régionales : celles de l'Auvergne, desmontagnes alpines et du Val d'Aoste.

Renseignements, Chapeau de paille, 06 7503 35 11 et 06 72 55 15 45www.alambic.info/nuitdufolk/

Nuit du folkGennes, 8 novembre

Le groupe Alambic, toujours fidèle à la Nuit du folk.