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Livre des résumés des posters électroniques des JFR 2011 Pour consulter l'intégralité du programme : http://jfr.radiologie.fr Pathologie urétérale intrinsèque et extrinsèque Auteurs S MERRAN (1), M YAKER (2), F PRÉAUX (1), O HÉLÉNON (1) (1) PARIS - FRANCE, (2) ALGER - ALGÉRIE Spécialité / Thème Appareil urinaire et génital masculin Programmation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WP-13 N° de résumé 012259 Objectifs pédagogiques : Connaître la technique de l'uro-scanner. Connaître les différentes étiologies d'obstruction urétérale. Savoir différencier en imagerie les différentes causes d'obstruction. Savoir poser l'indication et réaliser une biopsie guidée en cas d'obstruction urétérale. Messages à retenir : L'obstruction urétérale ne se traduit pas toujours sur un mode clinique aigu. Le diagnostic d'obstruction urétérale répond à une sémiologie précise en uro-scanner. Les étiologies des obstructions urétérales sont multiples : lithiasiques, tumorales (intrinsèques ou extrinsèques), fibrose rétropéritonéales, ganglionnaires ... L'uro-scanner est la technique de choix pour le diagnostic des obstructions urétérales , mais il doit répondre à une technique rigoureuse. Résumé : L'étude des urétères en uro-scanner doit être complète : l'utilisation de furosémide* permet une hyperdiurèse et une opacification optimum des urétères. Le procubitus est recommandé en cas d'obstruction partielle d'une voie excrétrice. Les coupes sans injection sont indispensables pour la mise en évidence des lithiases urétérales. En dehors des lithiases, l'étiologie la plus fréquente est la tumeur urothéliale au premier rang desquelles le carcinome à cellules transitionnelles. Le polype bénin et le lymphome urétéral constituent les autres causes tumorales intrinsèques . Les compressions extrinsèques sont constituées par la fibrose ou la carcinose rétropéritonéales, les tumeurs primitives pelviennes ou rétropéritonéales , les adénopathies lympomateuses ou métastatiques.

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Pathologie urétérale intrinsèque et extrinsèqueAuteurs S MERRAN (1), M YAKER (2), F PRÉAUX (1), O HÉLÉNON (1)

(1) PARIS - FRANCE, (2) ALGER - ALGÉRIESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WP-13N° de résumé 012259

Objectifs pédagogiques :Connaître la technique de l'uro-scanner.Connaître les différentes étiologies d'obstruction urétérale.Savoir différencier en imagerie les différentes causes d'obstruction.Savoir poser l'indication et réaliser une biopsie guidée en cas d'obstruction urétérale.

Messages à retenir :L'obstruction urétérale ne se traduit pas toujours sur un mode clinique aigu.Le diagnostic d'obstruction urétérale répond à une sémiologie précise en uro-scanner.Les étiologies des obstructions urétérales sont multiples : lithiasiques, tumorales (intrinsèques ou extrinsèques), fibrose rétropéritonéales, ganglionnaires ...L'uro-scanner est la technique de choix pour le diagnostic des obstructions urétérales, mais il doit répondre à une technique rigoureuse.

Résumé :L'étude des urétères en uro-scanner doit être complète : l'utilisation de furosémide* permet une hyperdiurèse et une opacification optimum des urétères. Le procubitus est recommandé en cas d'obstruction partielle d'une voie excrétrice. Les coupes sans injection sont indispensables pour la mise en évidence des lithiases urétérales. En dehors des lithiases, l'étiologie la plus fréquente est la tumeur urothéliale au premier rang desquelles le carcinome à cellules transitionnelles. Le polype bénin et le lymphome urétéral constituent les autres causes tumorales intrinsèques. Les compressions extrinsèques sont constituées par la fibrose ou la carcinose rétropéritonéales, les tumeurs primitives pelviennes ou rétropéritonéales, les adénopathies lympomateuses ou métastatiques.

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Chaînes musculaires pelvi-rachidiennes : tutoratAuteurs H BRAT, V VANDENBROECK, T BOUZIANE, E CLAUS

HORNU - BELGIQUESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-1N° de résumé 012261

Objectifs pédagogiques :Connaître l'anatomie des chaines musculaires pelvi-rachidiennes (en français et en latin).Comprendre l'interdépendance fonctionnelle des segments rachidiens par une présentation de l'anatomie des chaînes musculaires en mode tridimensionnel.Comprendre la fonction des muscles pelvi-rachidiens.

Messages à retenir :Les muscles rachidiens ont de multiples fonctions et leur interdépendance génère des pathologies nombreuses et complexes. Une connaissance approfondie des chaînes musculaires rachidiennes est indispensable pour comprendre la symptomatologie des patients et suivre leurs parcours cliniques.

Résumé :Cet enseignement utilise un modèle 3D permettant une présentation des muscles et ligaments pelvi-rachidiens par niveau, des plus profonds aux superficiels : intertransversaires et inter/supraépineux, iliolombaires et sacro-iliaques, multifide, quarré des lombes et psoas, muscles spinaux, rhomboides, dentelés, trapèze et long dorsal ... Les groupes musculaires les plus importants feront l 'objet d'une correspondance CT. La fonction et certaines pathologies spécifiques font l’objet d’un descriptif adapté.

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Diagnostic et traitement radiologique des hémorragies digestives après chirurgie sus-mésocoliqueAuteurs J CAZEJUST

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-27N° de résumé 012262

Objectifs pédagogiques :Connaître les causes des hémorragies digestives après chirurgie sus-mésocolique.Savoir utiliser les méthodes d'imagerie moderne (protocoles d'injection au scanner, MIP, MPR) pour le diagnostic d'une hémorragie digestive post-chirurgicale.Connaître les bases de la prise en charge interventionnelle d'une hémorragie digestive après chirurgie de l'abdomen sus-mésocolique.

Messages à retenir :Les hémorragies digestives post-chirurgie de l'abdomen sus-mésocolique sont rares mais potentiellement mortelles.Il s'agit le plus souvent d'une rupture de faux anévrysme ou d'une érosion artérielle après fistule biliaire ou pancréatique.Le scanner est l'examen de référence dans le diagnostic positif et étiologique d'une hémorragie digestive post-chirurgie de l'abdomen sus-mésocolique.Il ne faut pas hésiter à utiliser toutes les potentialités des scanners actuels : MRP, MIP pour aider au diagnostic.

Résumé :Les hémorragies digestives après chirurgie abdominale sus-mésocolique (duodénopancréatectomie céphalique, cholécystectomie, oesogastrectomie totale) sont une complication rare mais grave qui menace le pronostic vital . L'amélioration des techniques scanographiques a permis une modification de la stratégie diagnostique et une amélioration de la prise en charge thérapeutique des patients. Le but de cette revue iconographique est de rappeler les causes d'hémorragie digestive après chirurgie sus-mésocolique et d'illustrer le rôle prépondérant de la tomodensitométrie dans leur diagnostic ainsi que dans la planification et le contrôle de l'efficacité d'un traitement endovasculaire.

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Evaluation des connaissances des prescripteurs de scanner en matière de radioprotection des patientsAuteurs A GERVAISE (1), F ESPERABÉ-VIGNAU (2), M PERNIN (1), P NAULET (1), Y PORTRON (1), M LAPIERRE-COMBES (1)

(1) METZ - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCESpécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-1N° de résumé 012267

Objectifs :Évaluer les connaissances des praticiens prescripteurs de scanners en matière de radioprotection des patients .

Matériels et méthodes :Un questionnaire a été adressé à l’ensemble des praticiens prescripteurs de scanner de notre hôpital. Ce questionnaire comportait plusieurs questions en rapport avec les pratiques et les connaissances des praticiens en matière de radioprotection des patients .

Résultats :44 questionnaires ont été analysés. Tandis que 70% des praticiens déclaraient prendre en compte les risques liés aux rayons X lors de la prescription d’un scanner seulement 25% de ceux-ci en informaient le patient. La connaissance des doses délivrées au cours d’un scanner abdominopelvien était mal maîtrisée et les risques potentiels liés aux faibles doses de rayons X étaient largement sous-estimés. Enfin, seulement un tiers des praticiens avait bénéficié d’une formation à la radioprotection des patients.

Conclusion :Même si la majorité des praticiens déclare prendre en compte les risques liés aux faibles doses de rayons X , ces risques sont en fait peu ou mal connus. Une diffusion plus large de la formation en radioprotection des patients, notamment au cours du cursus initial des internes, pourrait être une des solutions pour améliorer les connaissances des praticiens hospitaliers en matière de radioprotection des patients .

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Imagerie des sigmoïdites, complications fréquentes et plus raresAuteurs J CAZEJUST, N COLIGNON, B HAMMEL, AC TOURABI, Y MENU

PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-79N° de résumé 012268

Objectifs pédagogiques :Connaître les signes scanographiques d’une sigmoïdite.Illustrer les potentielles complications fréquentes et plus rares des sigmoïdites .Connaître les diagnostics différentiels et/ou difficiles et les pièges classiques.

Messages à retenir :La diverticulose sigmoïdienne est une pathologie fréquente.La sigmoïdite diverticulaire en est la complication la plus fréquente .L'imagerie aide au diagnostic positif et exclu les diagnostics différentiels .Les abcès périsigmoïdiens de plus de 3 à 5 cm doivent, s'ils sont accessibles, être drainés par voie percutanée.

Résumé :La diverticulose sigmoïdienne est une maladie fréquente dans les pays occidentaux. Une diverticulite aiguë survient en cas d’occlusion d’un diverticule . Les symptomes cliniques associent douleurs abdominales, fièvre et syndrome inflammatoire biologique. Le scanner est la modalité d’imagerie préférentielle pour le diagnostic, tant de la pathologie que de ses complications, ainsi que pour exclure un diagnostic différentiel. Le scanner permet d’étudier les parois coliques et la graisse de voisinage. Les complications sont les abcès, les perforations, la fistulisation aux organes de voisinages (grêle, vessie, trompes …), les thromboses veineuses septiques. Le traitement, moins chirurgical que par le passé, est le plus souvent par antibiotiques associé à un traitement par guidage radiologique en cas d’abcès abdominal.

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Le contrôle qualité en IRM : une nécessitéAuteurs F GIRARD (1), B TRIAIRE (2), E GÉRARD (3)

(1) PONT DE ROIDE - FRANCE, (2) MARSEILLE - FRANCE, (3) BÂLE - SUISSESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-1N° de résumé 012269

Objectifs pédagogiques :Connaître l'état actuel de la législation.Savoir quels sont les tests à mener, les raisons pour lesquelles ils doivent être réalisés , et comment optimiser le post-traitement.Avoir des idées précises sur le temps à investir , et qu'espérer en terme d'amélioration de l'image finale.Connaître les coûts afférents à ces tests.

Messages à retenir :La loi impose des contrôles qualité sur les équipements IRM.Ces contrôles ont une influence directe sur la qualité d'image produite.Des solutions existent pour automatiser ces tests.Ils doivent faire partie de la procédure de routine de tous les établissements.

Résumé :Les tests qualité réalisés sur les systèmes IRM peuvent se décomposer en 3 catégories : Tests simples, concernant principalement les éléments les plus simples de la chaîne d'imagerie (antennes, pré-amplificateurs), devant être réalisés à une fréquence mensuelle. Tests incluant le shim, les courants de Foucault, et devant être réalisés à une fréquence bisannuelle. Tests profonds du système, incluant la mesure de la dérive du champ, les réglages pour l'EPI, devant être réalisés une fois par an. Ces tests suivent des procédures désormais bien établies, et des automatisations des actions à réaliser ont aussi été développées. Ces tests doivent trouver leur place dans une pratique clinique de routine, pour tous les établissements travaillant avec une IRM.

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Traumatismes abdominaux : diagnostic et traitement radiologique des traumatismes d'organes pleinsAuteurs J CAZEJUST, B BESSOUD, M RAYNAL, Y MENU

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-26N° de résumé 012270

Objectifs pédagogiques :Connaître les causes et les aspects radiologiques des traumatismes d'organes pleins de l'abdomen.Connaître les différentes méthodes de traitement par radiologie interventionnelle.Connaître les résultats et la stratégie de suivi de ces patients.

Messages à retenir :En cas de polytraumatisme, si l'hémodynamique est instable, réaliser une échographie pour dépister un épanchement intrapéritonéal qui doit conduire à une intervention chirurgicale en urgence.Dans tous les autres cas, le scanner doit être réalisé en urgence. Une embolisation artérielle peut être décidée si le scanner montre une lésion artérielle .

Résumé :En cas de traumatisme abdominal, le foie et la rate sont les deux organes principalement lésés. L’échographie rapide a pour but de dépister un épanchement intrapéritonéal. Si l’état hémodynamique du patient le permet, le scanner « corps entier » doit être réalisé en urgence pour faire le bilan des lésions et classer le degré de gravité. La phase artérielle est nécessaire, bien que les extravasations soient le plus souvent mieux visible au temps portal . Les lésions « élémentaires » vont de la simple contusion ou lacération à la dévascularisation complète de l’organe (foie, rate, rein). Une embolisation artérielle (particules résorbables ou non, coils, glu ou plugs) semble être nécessaire en cas de saignement actif et d’instabilité hémodynamique ou dans les cas de « lésion vasculaire » .

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Comment je fais un drainage d'abcès par voie percutanéeAuteurs J CAZEJUST, N COLIGNON, A RUIZ, B BESSOUD, M RAYNAL, Y MENU

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-25N° de résumé 012271

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications des drainages.Connaître le matériel de drainage.Connaître les complications des drainages et savoir les prendre en charge.Connaître les résultats des drainages.

Messages à retenir :Il faut informer le patient, regarder le bilan d'hémostase et préparer le matériel.Le choix de l'imagerie de guidage (échographie ou scanner) dépend de la localisation de l'abcès.

Résumé :Les abcès abdominaux doivent être traités par voie percutanée, sous guidage radiologique, s’ils sont symptomatiques et/ou s’ils mesurent plus de 3 à 5 cm. Une connaissance de l’anatomie des petits vaisseaux abdominaux (artère épigastrique inférieure et artère iliaque circonflexe) et pelviens (artères glutéales) et des nerfs, notamment le trajet du nerf sciatique est indispensable pour éviter de léser ces structures lors de la voie d’abord . Le trajet du drainage doit être le plus simple et direct possible, en restant dans le même compartiment abdominal (intra ou rétro-péritonéal) et peut parfois être transhépatique. Le choix dans la méthode de guidage est capital. Il faut choisir celle qui est le plus adaptée à la localisation de l’abcès à drainer . Les principales complications, sont l’échec du drainage et le retrait accidentel du drain. Les complications plus rares sont l’hémorragie par plaie artérielle ou la ponction d’une structure noble .

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Drainage transglutéal des abcès pré-sacrés post-opératoires de chirurgie colo-rectaleAuteurs J CAZEJUST, N COLIGNON, B HAMMEL, B BESSOUD, Y MENU

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-24N° de résumé 012272

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications et complications des colectomies avec anastomoses colo -rectales ou colo-anales.Savoir que les abcès pré-sacrés peuvent être drainés par voie transglutéale.Connaître les résultats et complications de tels drainages.

Messages à retenir :La voie transglutéale est la voie d’abord de drainage des abcès pré-sacrés post-opératoires.Il faut éviter de ponctionner le nerf sciatique et les artères glutéales lors de la réalisation du drainage .

Résumé :Les colectomies totales sont des chirugies réservées aux patients ayant des PAF ou des colites sévères inflammatoires . Les chirurgiens réalisent alors des anastomoses colo-rectales ou colo-anales. En cas de fuite anastomotique, un abcès pré-sacré peut se former et il doit être traité par voie transglutéale, sous guidage radiologique, s’il est symptomatique et/ou s’il mesure plus de 3 à 5 cm. Une connaissance de l’anatomie des petits vaisseaux pelviens (artères glutéales) et du trajet du nerf sciatique est indispensable pour éviter de léser ces structures lors de la réalisation du drainage et pour le choix de la voie d’abord . Les résultats sont excellents avec un taux de succès de plus de 90%, évitant la reprise chirurgicale, toujours délicate dans un contexte post-opératoire récent.

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Mes plus belles erreurs en pathologie d'urgences abdominalesAuteurs J CAZEJUST, N COLIGNON, L AZIZI, A RUIZ, Y MENU

PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-6N° de résumé 012273

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales erreurs faites en imagerie d'urgence abdominale, notamment en garde. Apprendre quelques réflexes pour éviter ces erreurs. Obtenir un plan d’analyse systématique en imagerie d'urgence abdominale.

Messages à retenir :Un plan d’analyse systématique rigoureux des scanners abdominaux réalisés en urgence et la lecture dans au moins deux plans de l’espace permet de réduire les erreurs diagnostiques, notamment en garde.

Résumé :La plupart des erreurs en imagerie d'urgence abdominale peut être liée à la méconnaissance de la pathologie par le radiologue, à une mauvaise technique d’examen ou à l’absence d’analyse systématique de l’examen. Dans la plupart des cas, l’analyse des plans axial et coronal, au minimum, et la lecture systématique des examens avec plusieurs fenêtrages, permettent d’éviter les principales erreurs. L’injection intraveineuse de produit de contraste et/ou les opacifications digestives hautes ou basses ne doivent pas être négligées et permettent une confiance diagnostique aux juniors . Les erreurs diagnostiques peuvent être liées à la méconnaissance de la pathologie, à la non-identification de structures anormales considérées à tort comme des structures normales ou à l’association de plusieurs pathologies. Il ne faut pas oublier qu’une présentation atypique d’une maladie fréquente est plus fréquente qu’une présentation typique d’une maladie rare.

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Prostate cancer neovascular responses to antioxidant therapiesAuteurs R BARD

NEW YORK - ETATS-UNISSpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-15N° de résumé 012274

Objectifs :It has been established that high vascular density indicates high grade tumor and decreased neovascularity demonstrates decreased tumor aggression. Our study was to compare doppler sonography vessel density imaging with response to antioxidant therapies.

Matériels et méthodes :99 patients treated with lifestyle changes and antioxidant protocols were followed over a three year period with prostate cancer were prospectively scanned with a GE Voluson E-9 unit employing endorectal 18 MHZ probe employing conventional 3D/4D imaging using 3D angio and glass body power doppler image reconstruction. T 1 weighted DCE-MRI were obtained. 79 patients had gleason 3, 20 had gleason 4. Follow up at 6, 12, 18, 24, 30 and 36 months was obtained. Vessel index was assessed on sonography by 3D histogram analysis and by DCE-MRI. Follow up biopsies were obtained shortly after imaging studies which occurred on a 6 month basis.

Résultats :Gleason grade 3 : 69/79 patients had decreased vascular indices. Psa lowering was noted. Gleason grade 4 : 9/20 patients had decreased vascular indices. Psa lowering was noted. 4 patients were stable. 7 patients showed disease progression and psa rise. DCE-MRI confirmed tumor vascular findings. Biopsies correlation was good.

Conclusion :Vessel density ultrasound indexing and DCE-MRI analysis correlated well with biochemical response to antioxidant therapies . There was good correlation with biopsy findings. Vascular imaging may substitute in certain patients for biopsies.

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Multimodality imaging of recurrent prostatitis Auteurs R BARD, S SCIONTI

NEW YORK - ETATS-UNISSpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-14N° de résumé 012275

Objectifs :To compare the value of 3D/4D power doppler sonography (3D-PDS) including glass body reconstruction with DCE-MRI imaging in evaluation of prostatitis with biopsy resulats.

Matériels et méthodes :From 2005-2010, 170 patients with prostatitis treated by antibiotics were prospectively scanned with a GE Voluson E-8 unit employing endorectal 11-18 MHZ probe employing conventional 3D-4D imaging using 3D angio and glass body power doppler image reconstruction. 150 patients were followed for 5 years and 60 had recurrence after six months and were re-imaged by 3D-PDS and DCE-MRI.

Résultats :Prostatitis was correctly imaged by standard MRI 30/60 and 32/60 standard sonograms. 55/60 were imaged by DCE-MRI and 3D-PDS. 3D-PDS correlation with DCE-MRI was strong with 5 patients missed by each modality.

Conclusion :3D PDS and DCE-MRI imaging appear equally sensitive in detection of recurrent prostatitis .

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Ultrasound anatomy of the facial danger zonesAuteurs R BARD (1), J POZNER (2), L BASS (1), X WORTSMAN (3)

(1) NEW YORK - ETATS-UNIS, (2) BOCA RATON - ETATS-UNIS, (3) SANTIAGO - CHILISpécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WS-4N° de résumé 012277

Objectifs :To demonstrate the normal ultrasound anatomy of the perizygomatic and periorbitalareas with attention to vascular channels.

Matériels et méthodes :33 patients over 2 years were preoperatively scanned with a GE Voluson E-8 unit employing linear 17 MHZ probe with 3D angio and glass body power doppler image reconstruction.

Résultats :Preoperative anatomic mapping of major arteries and nerves was closely correlated with operative findings in each of the facial danger zone regions : periauricular, temporoparietal, mandibular, parotid, supraorbital, infraorbital and perimental areas. Postoperative bleeding and seroma formation was reduced.

Conclusion :Preoperative ultrasound vascular anatomic mapping allows the prevention of hemorrhage during interventional procedures.

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3-D sonographic mapping of non melanoma skin cancerAuteurs R BARD (1), X WORTSMAN (2), L BASS (1), J POZNER (3)

(1) NEW YORK - ETATS-UNIS, (2) SANTIAGO - CHILI, (3) BOCA RATON - ETATS-UNISSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-13N° de résumé 012278

Objectifs :To compare the accurancy of 3D power doppler sonography (3D-PDS) mapping of dermal tumors with histologic sections and reduce tissue damage due to better margin presurgical staging. Cancer may be defined within a larger field of reactive changes or adjacent non malignant dermal disease.

Matériels et méthodes :19 patients with basal cell carcinoma were preoperatively scanned with a GE Voluson E-8 unit employing linear 17 MHZ probe with 3D power doppler image reconstruction. All images were compared with histologic sections determined by mohs surgery.

Résultats :Histology strongly agreed with ap depth penetration of tumor and closely agreed with lateral tumor extension. Accurate presurgical staging resulted in smaller volume of tissue removal than clinical suggested before imaging and operative time was reduced in 16/19 patients.

Conclusion :3D power doppler imaging appears to be an accurate guide to histologic staging since the tumor volume may be accurately assessed preoperatively in a field of reactive changes. This may reduce the operative time and decrease the post surgical deformity.

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Particularités pédiatriques des tumeurs de la fosse cérébrale postérieure Auteurs D BASRAOUI, H AKKAD, J YACOUBI, O ESSADKI, A OUSEHAL

MARRAKECH - MAROCSpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-2N° de résumé 012279

Objectifs :Illustrer l’intérêt de l’imagerie, essentiellement l’IRM, dans le diagnostic positif, le bilan d’extension, ainsi que le contrôle post-thérapeutique des tumeurs de la fosse cérébrale postérieure chez l’enfant.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective portée sur 60 cas de tumeurs infra-tentorielles pédiatriques, colligés sur une période de 9 ans (2003 à 2011), explorés par TDM et IRM cérébrales, avec confirmation histologique dans tous les cas.

Résultats :L’âge moyen de nos patients était de 8 ans et 6 mois, avec une prédominance masculine. La symptomatologie clinique était dominée par l’hypertension intracrânienne et le syndrome cérébelleux. Nous avons recensé 21 cas de médulloblastome, 13 astrocytomes, 9 gliomes du tronc cérébral, 9 épendymomes, 6 kystes arachnoïdiens, un kyste dermoïde et un hémangioblastome.

Conclusion :Les tumeurs de la fosse cérébrale postérieure sont les tumeurs cérébrales les plus fréquentes chez l’enfant. L’IRM reste l’examen de choix permettant de réaliser un bilan précis de ces tumeurs et d’apprécier leurs rapports avec les structures adjacentes, car l’infiltration du tronc cérébral contre-indique tout geste chirurgical.

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Arbre décisionnel interactif de gestion des patients allergiques avant injection de Produit de contraste IodéAuteurs D GEFFROY (1), A PIPET (1), F WESSEL (1), G MINEURE (1), P MEINGAN (1), I DOUTRIAUX-DUMOULIN (2), C LABBE (1), S

HOUDEBINE (1), M RICAUD (1)(1) NANTES - FRANCE, (2) SAINT HERBLAIN - FRANCE

Spécialité / Thème Produits de contraste et Imagerie moléculaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence PDC-WP-2N° de résumé 012280

Objectifs pédagogiques :Faire une mise au point sur les connaissances actuelles validées concernant l’allergie aux PDCI . Anticiper le risque de survenue de réaction d’hypersensibilité.Savoir quel patient prémédiquer et comment.

Messages à retenir :Pas d’allergie croisée entre PDCI et d'autres substancesAllergie à un PDCI ne signifie pas allergie à tous les PDCI.S’assurer de la bonne équilibration d’un asthme avant l’injection d’un PDCI.Place capitale de la consultation allergologique.Eviction systématique du ou des PDCI positifs aux tests cutanés.

Résumé :L’interrogatoire permet d’identifier différents groupes de patients : ceux allergiques à d’autres substances que les PDCI ne nécéssitant pas de prémédication, les patients à risque nécéssitant une prise en charge et une prémédication : asthmatiques mal équilibrés (réequilibration de l'asthme et corticothérapie) ou les patients atteints d’urticaire ou d’angioedème idiopathique (anti-Histaminique sur 3 jours). Enfin, les patients identifiés allergiques à un PDCI seront orientés vers une consultation allergologique. Dans tous les cas, on procèdera à l’éviction du ou des PDCI positifs et l’on pourra utiliser un PDCI négatif aux tests cutanés. En fonction du type de réaction allergique, une prémédication s’avèrera inutile (réaction immédiate de grade 3 et 4) mais l’injection devra se faire en présence d’un anesthésiste. Une prémédication est proposée en cas de réaction de grade 1 et 2 (anti-Histaminique sur 3 jours) ou de réaction retardée (corticothérapie).

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TDM de toxoplasmose cérébrale au cours de l'infection VIH (à propos de 38 cas)Auteurs B ZAINOUN, A NAITLHO

DAKHLA - MAROCSpécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-1N° de résumé 012282

Objectifs :Illustrer les aspects TDM dans le diagnostic et le suivi de toxoplasmose cérébrale chez les patients infectés par le VIH en milieu tropical .

Matériels et méthodes :Étude rétrospective, entre septembre 2003 et janvier 2009, 38 cas de toxoplasmose cérébrale sur une cohorte de 628 patients séropositifs, le diagnostic de toxoplasmose cérébrale est retenu devant un certain nombre de critères tomodensitometriques, cliniques et biologiques. Tous nos patients ont béneficié d'une TDM cérébrale et d'une serologie toxoplasmique.

Résultats :L’âge moyen de nos patients était de 39 ans, une prédominance masculine, avec 21 hommes et 17 femmes. Tous les patients étaient classés au stade SIDA maladie. La TDM cérébrale était très parlante dans 33 cas avec des images caractéristiques unique ou multiples, en cocarde, entourées d'un oedème marqué avec effet de masse. Ces lésions se localisent électivement au niveau des noyaux gris et de la jonction substance grise -substance blanche, par contre la TDM était normale dans 5 cas. Après traitement médical, la régression des lésions sous contrôle TDM constitue un bon élément d'orientation diagnostique.

Conclusion :La TDM cérébrale, réalisée au stade SIDA devant des manifestations neurologiques diverses, est l’examen de choix pour le diagnostic et le suivi des lésions de toxoplasmoses cérébrales, en vue d'une prise en charge thérapeutique adéquate. Cette étude montre la fréquence de la toxoplasmose cérébrale en milieu tropical.

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Découverte par IRM de quelques cas de parasitoses cérébrales rares à l'hôpital universitaire de Hué, VietnamAuteurs TN HA HOANG, M LOI HOANG, T KHOAN LE, PA TON NU

HUE - VIÊTNAMSpécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-2N° de résumé 012285

Objectifs :Description de la sémiologie en IRM cérébrale des parasitoses rares détectées au centre du Vietnam.

Matériels et méthodes :Sur une période de 5 ans (2007-2011), étude descriptive de parasitoses cérébrales rares diagnostiquées par IRM chez des patients VIH négatifs. Il s’agit de l’expérience de l’hôpital universitaire de Hué au Vietnam. Le diagnostic biologique a été confirmé dans tous les cas (test ELISA ou tests spécifiques de la parasitose).

Résultats :Initialement les six patients ont été adressés pour une radiothérapie par gamma knife en raison de la suspicion d’un processus tumoral intra -crânien. Le diagnostic initial a été rectifié et trois cas d’infection fongiques , deux cas de neurocysticercose et une infection par larves des vers de chien ont finalement été diagnostiqués. La présentation IRM est atypique, pseudo-tumorale ou simulant un abcès, voire un kyste. Un aspect de kystes disséminés contigus était rencontré dans une cycticercose.

Conclusion :Les manifestations du parasitoses cérébrales en IRM sont très variables et atypiques. Le diagnostic de certitude repose sur les tests biologiques. Les facteurs favorisant ces affections sont la prise d’aliments crus, les antécédents ….

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Embolisation porte préopératoire par Amplatzer Vascular Plugs (AVP) : 17 patients Auteurs AC KALENDERIAN, P CHABROT, E BUC, L CASSAGNES, A ALFIDJA, C GAGEANU, A RAVEL, L BOYER

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-31N° de résumé 012288

Objectifs :Evaluer efficacité et particularités techniques inhérentes à l’emploi d’Amplatzer Vascular plugs pour l’embolisation porte pré -opératoire.

Matériels et méthodes :Entre 2005 et 2009, 48 AVP type I ont été implantés dans le système veineux portal de 17 patients (51-83 ans) en attente d'une hépatectomie partielle, dont le volume du futur foie restant (FFR) était jugé insuffisant (FFR< 35-40% du foie total en cas d’hépatopatie sous-jacente, <25-30% en cas de foie sain). Les AVP étaient utilisés seuls (n=7) ou couplés à d’autres agents d’embolisation (coils n=5, microparticules n=1, gélatine résorbable n=4).

Résultats :La faisabilité technique était de 100%, et les succès immédiats : 94,1% (une embolisation incomplète de la segmentaire du VIII). Les tolérances clinique et biologique étaient respectivement de 94,1% et 100%. Le taux de reperméabilisation sur TDM post-embolisation après 5 semaines (2 - 22) était de 11,7%. Les complications, majeure (thrombose de la branche portale gauche) et mineure (une fistule porto-sushépatique), s’élevaient à 11,7%. La croissance du FFR était de 13 à 285 cm3 (moyenne : 122 cm3), soit 4,98% à 78,51% (moyenne : 33,3%) (CHC : 30,7%, métastases : 19,7%). Le taux d’opérabilité était de 94,1% ( insuffisance de croissance du FFR : n=1, carcinose péritonéale : n=1).

Conclusion :Les AVP apparaissent fiables et efficaces pour l'embolisation porte pré-opératoire, avec une morbidité faible et une croissance du FFR satisfaisante.

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Embolisation des angiomyolipomes rénaux (AML) : 21 patients Auteurs C KHEIR, G STOICA, P CHABROT, L CASSAGNES, C GAGEANU, L GUY, A RAVEL, L BOYER

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-16N° de résumé 012291

Objectifs :Exposer notre expérience de l’embolisation à visée préventive et hémostatique des AML.

Matériels et méthodes :Vingt patients porteurs d’AML ont été traités et suivis durant une période de 10 ans (1999-2009). L’embolisation a été réalisée en urgence dans 11 cas (Groupe I) et de façon programmée dans 9 cas (Groupe II), par cathétérisme sélectif, à l’aide de microparticules, coils ou gélatine résorbable.

Résultats :Les embolisations d’hémostase ont été toutes efficaces. Les embolisations préventives se sont déroulées sans complication. Le volume tumoral était réduit de 40 % dans le groupe I et de 23 % dans le groupe II. Une ré-embolisation a été nécessaire chez un patient du groupe I après 14 mois, et un autre du groupe II après 20 mois. Un geste chirurgical était nécessaire dans un autre cas du groupe I. Des séquelles rénales ischémiques limitées ont été observées chez un seul patient , sans installation d’une insuffisance rénale.

Conclusion :L’embolisation d’hémostase reste le traitement de choix des AML hémorragiques. L’embolisation à froid prévient efficacement le risque hémorragique, sans impact sur la fonction rénale, pour un coût économique limité.

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Mise au point sur la capsulite rétractile de l'épauleAuteurs C BARCELO, F LAPEGUE, D LABARRE, J VIAL, A PONSOT, H CHIAVASSA-GANDOIS, N SANS, JJ RAILHAC

TOULOUSE - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-15N° de résumé 012296

Objectifs pédagogiques :Connaître cette affection fréquente de l'épaule.Savoir identifier les signes précoces de capsulite rétractile à l 'aide des techniques d'imagerie moderne.Connaître les techniques d'arthrodistension et de bursodistension.

Messages à retenir :La capsulite rétractile est pathologie locorégionale qui ne se limite pas à la capsule .Un diagnostic précoce est possible grâce à l'échographie et à l’IRM.Les techniques d’arthro-distension et de burso-distension associées à une mobilisation ont fait la preuve de leur utilité .

Résumé :La capsulite rétractile est un terme trop restrictif. Il s'agit en fait d'une sorte d'algodystrophie dont l'atteinte ne se limite pas à la capsule mais qui est régionale. Le diagnostic précoce est possible grâce à l'échographie et à l'IRM. Les traitements d'arthro-distension et même de burso-distension associés à une mobilisation précoce ont fait la preuve de leur utilité.

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Approche diagnostique des gros hiles pulmonairesAuteurs M EDDERAI, S SEMLALI, S AKJOUJ, T AMIL, A HANINE, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-5N° de résumé 012297

Objectifs pédagogiques :Reconnaître l’anatomie normale des hiles pulmonaires sur la radiographie thoracique et la TDM.Connaître la sémiologie radiologique permettant d'éliminer un faux gros hile pulmonaire.Identifier et illustrer les différentes étiologies du gros hile pulmonaire , en fonction de son caractère uni ou bilatéral.

Messages à retenir :Le hile pulmonaire est une zone de transition entre médiastin et poumon.Un faux gros hile est reconnu grâce aux signes du recouvrement et de la convergence.La TDM thoracique avec injection de produit de contraste guide le diagnostic étiologique.Les étiologies varient en fonction du caractère uni ou bilatéral du gros hile et sont dominées par les causes ganglionnaires et vasculaires .

Résumé :Le hile pulmonaire est une zone de transition entre le médiastin et le poumon où cheminent les troncs bronchiques, les branches de l’artère pulmonaire, mais aussi les veines pulmonaires, les ganglions. Le signe de recouvrement du hile (élimine une cardiomégalie, épanchement péricardique ou masse médiastinale antérieure ou moyenne) et le signe de la convergence (différencie une grosse artère pulmonaire d’une tumeur médiastinale) permettent d'éliminer un faux gros hile. La TDM est indispensable au diagnostic étiologique. Le gros hile unilatéral a pour principales causes le cancer broncho-pulmonaire, la primo-infection tuberculeuse et les adénopathies métastatiques. Les gros hiles bilatéraux sont dus essentiellement à des ADP de sarcoïdose ou à l 'hypertension artérielle pulmonaire.

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Tumeur de Klatskin : ce qui est important Auteurs SA FARAOUN, N BENIDIR, K BENTABAK, SE BENDIB

ALGER - ALGÉRIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-72N° de résumé 012298

Objectifs pédagogiques :Connaître les formes morphologiques et leurs expressions radiologiques.Savoir réaliser un bilan d’extension et rechercher les critères de non resécabilité contre indiquant un traitement curatif .Connaître les principes de la chirurgie curative.

Messages à retenir :Le rôle du radiologue est de faire le diagnostic de tumeur de Klatskin et de déterminer si le patient est candidat à une résection curative . Le bilan d’extension doit être précis permettant d'orienter le type de résection chirurgicale.

Résumé :Il existe trois types morphologiques : une forme infiltrante, une forme exophytique et une forme papillaire. Le bilan d’extension doit définir le niveau de dissociation des voies biliaires , l’atteinte des structures vasculaires, du parenchyme hépatique et l’existence de métastases extra-hépatiques. Les principaux critères de non résécabilité incluent une extension tumorale bilatérale au-delà des convergences secondaires, un envahissement du tronc de la veine porte ou de l’artère hépatique principale, un envahissement controlatéral vasculaire et l’existence de métastases à distance. Une chirurgie curative requiert l'exérèse de la VBP, un curage ganglionnaire et, en fonction des cas, une hépatectomie partielle. Cette hépatectomie sera effectuée du côté de l’extension tumorale avec une marge saine hépatique controlatérale.

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Les tumeurs appendiculaires : ce qu'il faut connaîtreAuteurs E SIBILEAU, C RIDEREAU-ZINS, M BRICOUT, C NEDELCU, J LEBIGOT, A VENARA, C CASA, C AUBÉ

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-80N° de résumé 012299

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales tumeurs de l'appendice et leur mode de révélation.Connaître leurs aspects en imagerie.Connaître leurs enjeux thérapeutiques.

Messages à retenir :Les tumeurs de l'appendice sont rares.Elles peuvent simuler une appendicite.La mucocèle appendiculaire doit être identifiée en raison des risques perforatifs à l 'origine d'un pseudomyxome du péritoine.

Résumé :Les principales lésions sont la tumeur endocrine, la mucocèle et l'adénocarcinome, habituellement découvertes lors de l'exploration d'une suspicion d'appendicite qu'elles simulent. Elles peuvent se compliquer de perforation ou d'invagination. Si les tumeurs endocrines sont les tumeurs les plus fréquentes, elles sont rarement reconnues en imagerie et souvent diagnostiquées en anatomopathologie sur la pièce d'appendicetomie. Le geste chirurgical est complété dans un second temps par une colectomie droite selon des critères bien définis. Les mucocèles sont plus facilement identifiables par la dilatation de la lumière appendiculaire par le mucus . Elles posent un double problème de malignité éventuelle et de risque de diffusion péritonéale en cas de rupture. Celle-ci est responsable d'un pseudomyxome du péritoine dont le traitement est la résection complète des depôts gélatineux et la réalisation d'une CHIP (chimiothérapie intra-péritonéale). L'adénocarcinome se traduit par un épaississement des parois appendiculaires. Le diagnostic différentiel avec une appendicite pseudotumorale est difficile .

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Greffe hépatique à donneur vivant : variantes anatomiques et volumétrie en scanner multidétecteur Auteurs SA FARAOUN, N DEBZI, K BENTABAK, N BENIDIR, A GRABA, TE BOUCEKKINE, B GRIENE, SE BENDIB

ALGER - ALGÉRIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-23N° de résumé 012300

Objectifs :Evaluer l’efficacité du scanner pour identifier les variantes anatomiques vasculaires pouvant avoir un impact sur la stratégie opératoire . Comparer les volumes des greffons estimés par l’imagerie au poids réel après prélèvement.

Matériels et méthodes :Evaluation prospective par scanner 16 coupes de 20 donneurs vivants pour transplantation hépatique. Les variantes anatomiques vasculaires ont été notées ; la volumétrie était estimée par délimitation manuelle des contours hépatiques. Les données de l’imagerie ont été confrontées aux données opératoires.

Résultats :30% des donneurs avaient une variante anatomique artérielle, 20 % une variante portale et 35 % une variante veineuse. 35% des donneurs avaient une VSH du segment VIII et/ou du segment V signifiante. La concordance avec les données opératoires était de 100%. La mise en évidence des variantes a conduit le chirurgien à modifier sa stratégie dans 40% des cas. Une surestimation moyenne d’environ 8% était constatée dans la comparaison des volumes estimés par l’imagerie et le poids du greffon.

Conclusion :Le scanner est fiable dans l’identification des variantes anatomiques vasculaires , néanmoins dans le calcul des volumes des greffons, une connaissance d’une éventuelle surestimation par l’imagerie doit être prise en considération

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Bilan diagnostique et préthérapeutique du carcinome hépatocellulaire en scanner multidétecteur Auteurs SA FARAOUN, N DEBZI, N BENIDIR, R OULDGOUGAM, SE BENDIB

ALGER - ALGÉRIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-30N° de résumé 012301

Objectifs pédagogiques :Connaître le protocole d’acquisition multiphasique. Connaître la sémiologie radiologique des CHC.Connaître les pièges rencontrés lors de l’acquisition et de l’interprétation.Savoir réaliser un bilan d’extension et rechercher les critères de mauvais pronostic contre indiquant un traitement curatif .Savoir rédiger un compte rendu permettant de discuter l’indication thérapeutique.

Messages à retenir :Le protocole multiphasique doit être appliqué rigoureusement pour éviter les pièges diagnostiques et éliminer ce qui n’est pas un CHC .L’hypervascularisation à la phase artérielle et le lavage au temps portal ou tardif sont la clé du diagnostic du CHC . Le compte rendu du radiologue doit répondre aux questions des chirurgiens et des cliniciens.

Résumé :Quatre acquisitions sont obligatoires : sans contraste, artérielle (35 sec), portale (70 sec) et tardive (3 min). Le débit doit être d’au moins 4cc/sec. Le tracking bolus permet d’optimiser la phase artérielle et d’éviter les erreurs diagnostiques. Le diagnostic de CHC est basé sur la cinétique de rehaussement. Les lésions bénignes et les pseudo-lésions hypervasculaires peuvent simuler un CHC. Le radiologue doit préciser le nombre de nodules, leurs tailles, leurs sièges et leurs rapports vasculaires. Il doit décrire les variantes anatomiques et donner une estimation du volume hépatique si une chirurgie est envisagée. Il doit également signaler les contre indications aux traitements lourds (envahissement vasculaire, métastase à distance).

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Imagerie cellulaire de l’inflammation dans l’obésité : IRM des macrophages du tissu adipeux après injection d’USPIOAuteurs S DECHOUX (1), V DEVEAUX (1), M POIRIER-QUINOT (1), S BALLET (1), C WILHELM (1), S LOTERSTAJN (1), A RAHMOUNI

(2), O CLÉMENT (1), F GAZEAU (1), A LUCIANI (2)(1) PARIS - FRANCE, (2) CRÉTEIL - FRANCE

Spécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-2N° de résumé 012302

Objectifs :Détecter et quantifier l’inflammation macrophagique du tissu adipeux viscéral (TAV) chez la souris obèse.

Matériels et méthodes :Nous avons procédé à une injection systémique d’USPIO chez des souris obèses ob/ob (n=17) et leurs contrôles minces ob/+ (n=17), à différents âges. L’effet sur la variance du signal du tissu adipeux a été évalué sur une IRM 4,7T, et corrélé à une quantification des macrophages du TAV (MTAV) par immunohistochimie (F4/80), à un dosage des marqueurs pro-inflammatoires dans le TAV par RT-PCR, et à une quantification du fer tissulaire par magnétophorèse.

Résultats :Il existait une augmentation significative de la variance du signal chez les souris ob /ob en comparaison aux souris ob/+ (p< 0,0001), et aux souris ob/ob non injectées (p=0,0002) se majorant de façon significative avec le degré d’obésité. La variance était corrélée au nombre de MTAV (Pearson r=0,5749), aux marqueurs pro-inflammatoires dans le TAV (Pearson r= 0,5952), et à la quantification du fer.

Conclusion :L’IRM après injection d’USPIO est un outil permettant la détection et le monitoring de l’inflammation du TAV, point essentiel de l’évolution vers l’insulinorésistance et le syndrome métabolique.

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Embolisations artérielles spléniques (EAS) pour hypersplénisme par hypertension portale (HTP) : 18 patientsAuteurs A PETERMANN, P CHABROT, L CASSAGNES, MA VAZ-TOURRET, E DUMOUSSET, A RAVEL, A ABERGEL, L BOYER

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-23N° de résumé 012304

Objectifs :Evaluer efficacité et complications de l’EAS pour hypersplénisme sur HTP, en fonction du volume de parenchyme embolisé (VPE).

Matériels et méthodes :Etude rétrospective sur 18 patients embolisés entre 1999 et 2009. 14 présentaient une HTP par bloc intra-hépatique (groupe 1), 4 une HTP segmentaire (groupe 2). L'évolution clinique, la numération plaquettaire (NP) et le VPE ont été analysés.

Résultats :95% de succès technique, 1 échec de cathétérisme. Dans le groupe 1, le VPE moyen était 63%. La NP augmentait en moyenne de 232% à 6 mois, restant > 80000 plaquettes après 7 jours, 1 et 6 mois, chez 12 (80%), 13 (87%) et 10 (71%) patients. Tous les patients avec < 80000 à 6 mois avaient bénéficié d’un VPE <50%. Dans le groupe 2, le VPE moyen était 63% ; la symptomatologie hémorragique a disparu chez tous les patients, et on notait PQ nettement > 80000. Six patients (33%) ont présenté des complications, dont 4 (22%) majeures : 2 abcès spléniques, 1 décompensation respiratoire et oedémato-ascitique grave, 1 décompensation ascitique avec thrombose porte, rapidement résolutives. Pour 5 des 6, le VPE était > 70%.

Conclusion :L’EAS de plus de 50% de VPE est efficace pour traiter les hypersplénismes, mais comporte une morbidité en rapport avec le VPE.

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Chimio-embolisation lipiodolée (CEHL) de CHC : 15 patients à plus de 3 curesAuteurs AN DIOP, P CHABROT, A ALFIDJA, L CASSAGNES, G FAVROLT, A RAVEL, A ABERGEL, L BOYER

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-22N° de résumé 012306

Objectifs :Evaluer complications artérielles, difficultés techniques et intérêt de plus de 3 cures de CELH pour CHC.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective monocentrique (Novembre 2005-Septembre 2008) : 15 patients (65 ± 8 ans), une hémochromatose et 14 cirrhoses CHILD A, dont 73% d’origine alcoolique. Après 3 cures, la deuxième série de CELH était motivée par la récidive du CHC dans 94% des cas.

Résultats :En moyenne, 4,7 cures ont été réalisées. Les doses cumulées étaient anthracyclines : 287 ± 120 mg ; lipiodol : 48 ± 9 ml. Les complications étaient : un OAP, une nécrose hépatique , des complications artérielles chez 47% des patients (2 occlusions de l'artère hépatique propre). Une stabilité lésionnelle en TDM était constatée chez 50% des patients. La survie à 1, 2 et 3 ans était respectivement 100%, 67%, 11% à 3 ans avec une médiane à 25 mois (12–43).

Conclusion :La CELH induit des complications artérielles pouvant être limitées par cathétérisme supra -sélectif et adaptation de la quantité de drogue. Elle semble pouvoir être répétée chez le cirrhotique, tant qu’existe une réponse tumorale que la fonction hépatique et le lit artériel le permettent.

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ARM «NATIVE » (sans injection) versus ARM3DGd et sténoses des artères rénales (SAR) Auteurs C BRAIDY, I DAOU, C GAGEANU, A ALFIDJA, L CASSAGNES, MA VAZ-TOURRET, P CHABROT, L BOYER

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-17N° de résumé 012308

Objectifs :Evaluer la séquence "NATIVE" pour détection et quantification des SAR.

Matériels et méthodes :Etude prospective qui inclura 50 patients, référés pour HTA, insuffisance rénale ou artériopathie des membres inférieurs (30 déjà explorés à la soumission de cet abstract). Sur une IRM 1,5T (Siemens AVANTO), ont été successivement réalisées NATIVE (TrueFISP sans injection) puis une ARM3DGd. Deux radiologues auront évalué interprétabilité et degré de sténose rénale ou digestive.

Résultats :La prévalence des SAR et sténoses artérielles digestives dans la population sera établie . Interprétabilité, sensibilité, spécificité, VPN et VPP de NATIVE seront précisées.

Conclusion :NATIVE apparaît dès maintenant utilisable en 1° intention chez les patients à risque de fibrose néphrogénique systémique pour éliminer une SAR ostiale ou tronculaire ; elle parait limitée par les faux-positifs, une mauvaise visibilité des branches distales et des conditions techniques patient -dépendantes.

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Intérêt du scanner multidétecteur après interventions chirurgicales et endovasculaires au niveau de la racine aortiqueAuteurs Y AROUS, J CAUDRON, C DE VECCHI, V LEFEBVRE, S NEFOUSSI, C WERQUIN, F DOGUET, JP BESSOU, H

ELTCHANINOFF, JN DACHERROUEN - FRANCE

Spécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-12N° de résumé 012310

Objectifs pédagogiques :Connaître les différents types d’interventions, chirurgicales et endovasculaires, au niveau de la racine aortique.Savoir explorer avec un protocole scanner approprié la racine de l’aorte après une intervention.Connaître la sémiologie tomodensitométrique normale et pathologique après une intervention au niveau de la racine aortique.

Messages à retenir :L’angioscanner aortique avec synchronisation cardiaque est l’examen de référence pour l’étude de la racine aortique.Les interventions chirurgicales sont variées et leur connaissance indispensable avant l’interprétation d’un scanner aortique . Après chirurgie, les éléments à analyser dépendent du type d’intervention : anastomoses, réimplantation des artères coronaires, espace péri-aortique, péricarde, valve native ou prothèse aortique.Après remplacement valvulaire aortique par voie percutanée (TAVI), l’angioscanner cardiaque permet une évaluation anatomique détaillée.

Résumé :Les interventions intéressant la racine aortique sont nombreuses : chirurgicales (Bentall, la plus fréquente, Tirone David, Ross, Lansac…), endovasculaires (TAVI). Le suivi d’une chirurgie de la racine aortique repose sur le scanner multidétecteur synchronisé à l’ECG . Une analyse détaillée des montages chirurgicaux et de leurs environnements est possible, à la recherche d’un hématome péri-prothétique, d’une complication anastomotique (fuite, faux anévrysme) ou d’une anomalie d’implantation des coronaires. Après TAVI, le scanner permet une évaluation précise du déploiement et de la position de la bioprothèse.

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Resténoses endostent (RE) artériel rénal (AR) : 51 patientsAuteurs AN DIOP, V VO HOANG, L CASSAGNES, P CHABROT, E DUMOUSSET, A ALFIDJA, A RAVEL, L BOYER

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-18N° de résumé 012312

Objectifs :Evaluer notre prise en charge des resténoses endostent artériel rénal.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective monocentrique : 53 RE et 2 occlusions (51 patients), retrouvées par suivi systématique (72,5%) et/ou dégradation de fonction rénale (5,9%) et/ou échec tensionnel (54,9%), 15,7 mois (5-121) après implantation, donnant lieu à 49 recalibrations par ballon et 5 stentings complémentaires.

Résultats :Un échec technique (1,8%), deux OAP (3,6%). Perméabilité secondaire de 38 AR contrôlées : 63,2 %, après en moyenne 12,4 mois (3 – 64) : 14 secondes RE endostents .12,7 mois (3-64) après revascularisation, la fonction rénale était améliorée pour 30%, stabilisée pour 50% ; on observait un bénéfice tensionnel pour 52,9%. Traitement des deuxièmes RE : un échec (7,1%), 9 dilatations au ballon, 3 cutting balloon, 1 second stent. 7 AR étaient ensuite contrôlées après 10,6 mois (4-22) : troisième RE : 71,4 %, traitées par ballon (2), cutting balloon (2) ou DES (1) ; puis perméabilité à distance : 50%.

Conclusion :De morbidité réduite, la revascularisation endostent par techniques conventionnelles a une efficacité imparfaite . Le traitement des RE itératives reste actuellement non codifié.

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Est-ce qu'un radiologue peut participer à distance au quotidien du département d’imagerie ?Auteurs F VERHELLE (1), P GOOSSENS (1), B VAN THIELEN (2), I WILLEKENS (1), A SCHIETTECATTE (1), C BOULET (1), M

KICHOUH (1), J DE MEY (1)(1) BRUXELLES - BELGIQUE, (2) AMIENS - FRANCE

Spécialité / Thème InformatiqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence INF-WS-1N° de résumé 012314

Objectifs :Evaluer une méthode développée pour réaliser les comptes-rendus des examens à distance, par exemple dans un environnement domestique.

Matériels et méthodes :Dix radiologues ont été équipés à domicile avec un système triple moniteur adapté au diagnostic indiqué et branché avec une connexion Internet haut débit . Ils avaient également à disposition un système de reconnaissance de voix et accès au dossier du patient au moyen d’un canal de communication sécurisée (VPN). Tous les radiologues ont été interrogés sur l’appréciation du système après un période d’essai d’un an.

Résultats :Tous les radiologues ont pu réaliser leur comptes-rendus à distance sur base des images DICOM. A l’exception de la TEP cardiaque et des examens TEP/TDM (plus de 3000 images), aucune contrainte n'a été notée en utilisant ce système. La capacité de pouvoir travailler à domicile, sans stress inhérent au milieu hospitalier, a été également fortement appréciée.

Conclusion :Notre système mis au point permet aux radiologues de travailler à domicile et ceci sans compromettre la qualité de leur travail et leurs services vers des confrères cliniciens et vers le patient.

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Echographie et élastographie des microcarcinomes de la thyroïdeAuteurs G RUSS, M BIENVENU-PERRARD, A ROUXEL, B ROYER, C BIGORGNE

PARIS - FRANCESpécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WS-6N° de résumé 012315

Objectifs :Déterminer les aspects échographiques spécifiques et le comportement en élastographie des microcarcinomes de la thyroïde .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective chez 212 patients ayant un nodule thyroïdien : 58 carcinomes de taille inférieure ou égale à 10 mm (microcarcinomes), 41 nodules bénins de taille équivalente et 113 carcinomes supracentimétriques. Les signes échographiques et doppler et le score élastographique quantitatif des microcarcinomes ont été comparés à ceux des nodules bénins puis à ceux des carcinomes supracentimétriques.

Résultats :Les quatre signes majeurs de suspicion (hypoéchogénicité, contours, microcalcifications et forme) permettaient de différencier microcarcinomes et nodules bénins (p<=0,02). Les microcarcinomes et les nodules bénins n'ont pas de différence de vascularisation (p =0,56). Une épaisseur supérieure à la largeur se rencontre plus fréquemment dans les microcarcinomes que dans les carcinomes de plus de 10 mm (p=0,05). Une vascularisation centrale est présente dans 29% des microcarcinomes et 48% des carcinomes de taille > 10mm (p<0,00001). Le score élastographique quantitatif moyen est de 0,04 pour les microcarcinomes contre 0,07 pour les nodules bénins (différence significative avec p=0.005).

Conclusion :Tous les signes majeurs de suspicion de carcinome thyroïdien sont observés dans les microcarcinomes et plus particulièrement une épaisseur plus importante que la largeur. Ceux-ci sont en revanche fréquemment avasculaires ou faiblement vascularisés en périphérie . Malgré leur taille, l'élastographie a la même valeur diagnostique que dans les carcinomes de plus de 10 mm.

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Cartographies T1/T2/T2* sur un modèle animal de fibrose myocardique diffuse : corrélation aux données histopathologiquesAuteurs J CAUDRON, P MULDER, L NICOL, V LEFEBVRE, V RICHARD, C THUILLEZ, F BAUER, JN DACHER

ROUEN - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-11N° de résumé 012317

Objectifs :Evaluer in vivo les modifications des temps de relaxation T1/T2/T2* sur un modèle animal de fibrose myocardique diffuse, le rat spontanément hypertendu (SHR).

Matériels et méthodes :Cinq groupes de rats ont été explorés sur une IRM petit animal 4.7 Tesla. Groupe 1 : témoins Wistar ; Groupe 2 : SHR 12 semaines non traités ; Groupe 3 : SHR 24 semaines traités pendant 12 semaines par un inhibiteur de l’aldostérone synthase ; Groupe 4 : SHR 24 semaines traités pendant 1 semaine ; Groupe 5 : SHR 24 semaines non traités. Les temps de relaxation T1/T2/T2* ont été calculés. Le contenu en collagène du myocarde a été évalué après sacrifice en utilisant la coloration rouge Sirius, puis corrélé aux valeurs des temps de relaxation.

Résultats :Une augmentation significative des valeurs du T1 myocardique a été mise en évidence chez les SHR. Les valeurs du T1 myocardique s’échelonnaient de 1211,3±12,9 ms pour le groupe témoin ayant le contenu fibreux le plus faible en histologie, à 1258,5±17,3 ms pour le groupe SHR 24 semaines non traité ayant le contenu fibreux le plus élevé (p<0,0001). Les valeurs du T1 myocardique étaient corrélées de façon significative au contenu fibreux histopathologique (R=0,71, p<0,0001).

Conclusion :L’augmentation du contenu fibreux myocardique s’accompagne d’une augmentation des valeurs du T1 myocardique.

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Scanner multi-énergie en pathologie thoracique : principes, applications actuelles et potentiellesAuteurs C WERQUIN, A HARBONNIER, J CAUDRON, C MARTIN, A GENEVOIS, F BAUER, A EDET-SANSON, JN DACHER

ROUEN - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-6N° de résumé 012321

Objectifs pédagogiques :Connaître les principes du scanner multi-énergie.Savoir réaliser un scanner de perfusion pulmonaire en utilisant la technique multi -énergie.Connaître les applications actuelles et potentielles du scanner multi -énergie en pathologie thoracique.

Messages à retenir :Le scanner multi-énergie permet de réaliser une véritable imagerie spectrale, permettant ainsi une étude anatomique et fonctionnelle du poumon.Il peut aider au diagnostic d’embolie pulmonaire notamment périphérique.Il peut quantifier l’hypoperfusion pulmonaire, à visée pronostique, notamment dans les hypertensions artérielles pulmonaires post-emboliques.Il peut évaluer le retentissement perfusionnel des pathologies pulmonaires chroniques.

Résumé :Le scanner multi-énergie est réalisé dans notre centre sur un appareil 64 détecteurs mono-source (GE Discovery CT750HD) utilisant une commutation rapide de tension entre deux valeurs (80/140 kVp) lors de l’acquisition. Il est ainsi possible de créer des images monochromatiques (entre 40 à 140 KeV) qui permettent de séparer les différents composants, et notamment d’obtenir une «imagerie d’iode». Cette technique permet au niveau thoracique d'étudier de façon qualitative la perfusion du parenchyme pulmonaire. Le scanner multi-énergie associe donc dans le même temps une imagerie anatomique et fonctionnelle du parenchyme pulmonaire, avec des applications potentielles multiples en imagerie thoracique : pathologies thromboemboliques aiguë/chronique, caractérisation d'un aspect en mosaïque du parenchyme (perfusion mosaïque ou non), pathologies tumorales et broncho-pulmonaires chroniques.

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Relecture de mammographie en cas de cancer nouvellement diagnostiqué : quel impact thérapeutique ?Auteurs R KHAYAT, C HAGAY, B BENAIM, H BERMENT, A LANGER, M MOHALLEM, S ENGERAND, C DE MAULMONT, P CHEREL

SAINT-CLOUD - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-1N° de résumé 012323

Objectifs :Evaluer l’apport d’une relecture de mammographie en milieu spécialisé en cas de cancer nouvellement diagnostiqué avant prise en charge thérapeutique.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective réalisée après accord du comité d’éthique local. Inclusion de 492 cancers nouvellement diagnostiqués, dépistés durant un examen sénologique réalisé en dehors de notre institution. La relecture à été effectuée par un panel de 19 radiologues d’expérience variée.

Résultats :La relecture à permis d’identifier 65 nouvelles lésions (48% de masses et 43% de microcalcifications) chez 62 patientes pour lesquelles des biopsies complémentaires ont été pratiquées (13%). Les anomalies étaient visibles en mammographie seule dans 33 cas (50%), en échographie seule dans 21 cas (33%), dans les 2 modalités dans 8 cas (13%), et en IRM dans 3 cas (4%). Les biopsies ont retrouvé 45 cancers (9%), dont 25 invasifs, 5 lésions atypiques (1%), et 15 lésions bénignes (3%). Dans 48 cas (10%), la relecture a été à l’origine d’une modification de la prise en charge thérapeutique.

Conclusion :Avant traitement d’un cancer nouvellement diagnostiqué, une relecture augmente la détection de cancers multifocaux/multicentriques (9%), et modifie l’attitude thérapeutique dans 10% des cas.

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Traumatismes balistiques thoraco-abdominaux : ce qu’il faut connaîtreAuteurs V CARTIER, C RIDEREAU-ZINS, C NEDELCU, D PISOLA, E THIBAUDEAU, G BOUHOURS, A GAUDIN, C AUBÉ

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-3N° de résumé 012324

Objectifs pédagogiques :Connaître les principaux types de projectiles (balle, grenaille, chevrotine) et leurs caractéristiques balistiques.Connaître les différentes lésions thoracoabdominales engendrées par ces projectiles .Savoir réaliser et interpréter une exploration tomodensitométrique en cas de traumatisme balistique.

Messages à retenir :La tomodensitométrie (TDM) est l’examen à réaliser en urgence devant tout traumatisme balistique. La TDM doit comprendre systématiquement une exploration de la région de l'orifice d'entrée et des régions adjacentes avec injection intraveineuse de produit de contraste.La connaissance des principales armes à feu et de leurs projectiles permet une meilleure compréhension des lésions engendrées .

Résumé :Les traumatismes balistiques thoracoabdominaux mettent en jeu le pronostic vital . Une exploration tomodensitométrique doit être réalisée en urgence chez un patient hémodynamiquement stable. Elle permet de rechercher et de comprendre les lésions tissulaires afin d’assurer la prise en charge thérapeutique rapide . Chaque projectile est caractérisé par un profil lésionnel spécifique . Les lésions engendrées dépendent du type de projectile et de l'élasticité tissulaire des différents organes atteints. Trois éléments principaux doivent être décrits : l’orifice d’entrée, les lésions de trajet (phénomènes de cavitation temporaire et permanente) et l’orifice de sortie (en cas de traumatisme perforant).

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Biopsies osseuses percutanées : évaluation d’une méthode de radioguidage assistée par un logiciel informatique (i-guide)Auteurs N GOOSSENS, M LOOCK, L JOB, C HOEFFEL, JP ESCHARD, C MARCUS

REIMS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-48N° de résumé 012326

Objectifs :L’objectif de l’étude était d’évaluer une nouvelle méthode de guidage radiologique assistée par informatique dans la réalisation des biopsies osseuses percutanées. L’efficience diagnostique de la biopsie était comparée aux résultats des autres méthodes de radioguidage.

Matériels et méthodes :Quarante deux patients ont été inclus dans cette étude rétrospective. Les biopsies du rachis dans 31cas et du bassin dans 11 cas étaient réalisées en salle d’angiographie avec capteur plan permettant des acquisitions en mode scanner. Le positionnement et le guidage de l’aiguille étaient assistés par un logiciel informatique Syngo iGuide (Siemens Healthcare). L’efficience diagnostique de la biopsie était évaluée par rapport aux résultats des prélèvements histopathologiques et bactériologiques.

Résultats :Dans 42/42 biopsies, le matériel prélevé était suffisant pour les études anatomopathologiques et bactériologiques. L’efficience diagnostique globale était de 83%. Un diagnostic a été établi dans 94% des pathologies osseuses tumorales et dans 73% des spondylodiscites. Un diagnostic bactériologique a été obtenu dans 55% des spondylodiscites. Une complication sévère à type de pneumothorax a été observée.

Conclusion :L’utilisation d’un logiciel de guidage informatique lors d’une biopsie osseuse en salle d’angiographie constitue une technique fiable avec un rendement diagnostique comparable à celui observé avec les autres techniques de guidage sous scanner ou fluoroscopie.

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La pathologie ovarienne hormono-sécrétante : cherchez le lienAuteurs S DECHOUX, N CHABBERT-BUFFET, A CORTEZ, I THOMASSIN-NAGGARA, E DARAÏ, M BAZOT

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WP-13N° de résumé 012328

Objectifs pédagogiques :Connaître la physiologie de la stéroïdogénèse, et les signes d’appel clinique d’une dysfonction sécrétoire.Connaître et reconnaître les tumeurs et pseudotumeurs produisant des androgènes, des œstrogènes, ou des hormones non stéroïdiennes.

Messages à retenir :Un raisonnement basé sur les données cliniques, biologiques et de l’imagerie en coupe, aidera le radiologue à établir le diagnostic pour adapter la prise en charge thérapeutique.

Résumé :Les hormones stéroïdes comprennent des androgènes, œstrogènes et progestérone. Leur site de sécrétion (ovaires et surrénales) et leur taux varient selon l’âge des patientes. L’hyperandrogénie se manifeste par un hirsutisme, l’hyperoestrogénie associe hypertrophie endométriale et troubles menstruels variant avec le status pubertaire et ménopausique. La cause la plus fréquente d’hyperandrogénie est d’origine non tumorale (syndrome des ovaires micropolykystiques). Les principales tumeurs secrétant des androgènes sont les tumeurs de Sertoli-Leydig et les tumeurs à cellules stéroïdes. Les tumeurs œstrogéno-sécrétantes sont principalement les tumeurs de la granulosa et les thécomes. Enfin, certaines pathologies ovariennes produisent des hormones non stéroïdiennes : hypereactio-luteinalis et tumeurs trophoblastiques sont en lien avec la grossesse et une hypersécrétion d’HCG. Certains tératomes à différenciation neuro-endocrine sont responsables de syndromes carcinoïdes, d’autres ont une différenciation thyroïdienne. Les caractéristiques échographiques, TDM et IRM de ces lésions seront détaillées.

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Evaluation sur modèle murin de l'hypoxie des osteosarcomes par IRM BOLDAuteurs B DALLAUDIERE (1), V HUMMEL (2), PM PREUX (2), E SCHOUMAN-CLAEYS (1), A MAUBON (2), J MONTEIL (2)

(1) PARIS - FRANCE, (2) LIMOGES - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-14N° de résumé 012332

Objectifs :La concentration en oxygène a des implications dans de nombreuses tumeurs solides. L’IRM BOLD a été proposée pour monitorer de manière non invasive le niveau d’oxygénation des tissus. Nous avons etudié l'ostéosarcome hypoxique car il représente la plus fréquente tumeur osseuse maligne primitive. But : évaluer le niveau d'oxygénation sur modèle murin des ostéosarcomes par IRM BOLD et le corréler à la cartographie ADC et au TEP TDM F-Miso.

Matériels et méthodes :Quantification du signal des ostéosarcomes transplantés sur huit rats en IRM 3T en air ambiant et sous 8 litres d'oxygène après imprégnation à 2 et 3 minutes à 10, 17 et 24 jours post-transplantation. Comparaison avec étude anatomopathologique hypoxique (HIF-1), cartographie ADC et valeur du rapport de SUV max (tissu malade/sain) en TEP TDM F-Miso (p<0,05).

Résultats :Les résultats ont montré des différences significatives (p <0,005) avec chute de signal de la tumeur sous O ² à 2 et 3 minutes sans impact de l'imprégnation de l'oxygénation ou du volume tumoral. Pas de corrélation entre la chute du signal BOLD et le coefficient ADC. Corrélation significative (p <0,05) entre l'intensité du signal IRM et le TEP-TDM.

Conclusion :L’imagerie BOLD est un outil prometteur non irradiant pour l'imagerie fonctionnelle non invasive de l 'ostéosarcome, mais de nouveaux développements sont nécessaires pour permettre son utilisation en pratique clinique

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Evaluation post-opératoire des entorses acromio-claviculaires en IRMAuteurs B DALLAUDIERE, P BOYER, M LEMPICKI, A FELTER, P KOCH, E SCHOUMAN-CLAEYS

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-16N° de résumé 012336

Objectifs :Les entorses acromio-claviculaires représentent plus de 20% des traumatismes directs de l’épaule et touchent principalement le sujet jeune sportif . Tout stade supérieur à III de la classification de Rockwood nécessite une chirurgie rapide avec rétablissement de la congruence articulaire . Après chirurgie, les patients sont classiquement suivis, de manière systématique et en cas de douleurs persistantes, par radiographies avec incidence acromio-claviculaire de face avec rayon descendant de 15°. Nous vous proposons d’évaluer par IRM l’ensemble des entorses acromio-claviculaires opérées.

Matériels et méthodes :Vingt patients successifs (groupe CAS) sans critère d’âge ou de sexe, tous opérés pour entorse acromio-claviculaire. IRM 1.5T systématique à 3 mois (séquences axiale, coronale, sagittale DP fat sat, séquence sagittale T1 TSE). Création d’un groupe témoins (20) pour déterminer la distance et la congruence articulaire physiologique chez des patients sains. Evaluation chez les cas : de la congruence articulaire et de la distance acromio-claviculaire sur une coupe standardisée, du positionnement et de l’aspect du matériel orthopédique, des ligaments acromio-claviculaires, des ligaments conoïde et trapezoïde, des tendons de la coiffe des rotateurs.

Résultats :Les résultats sont en cours mais montrent une très bonne reproductibilité inter et intra observateurs ainsi qu’une étude optimale supérieure de l’ensemble de la sphère acromio-claviculaire.

Conclusion :L’IRM permet une étude optimale des entorses acromio-claviculaires opérées et apparaît particulièrement intéressante en cas de douleur persistante post-opératoire.

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Evaluation de la diffusion dans les spondylarthropathies du squelette axialAuteurs B DALLAUDIERE, A FELTER, M LEMPICKI, P KOCH, E SCHOUMAN-CLAEYS

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-47N° de résumé 012340

Objectifs :L’IRM pour suspicion et suivi de l’atteinte axiale des spondylarthropathies séro-négatives constitue un examen fréquent et primordial. Le protocole classique comprend des séquences sagittales T1 et STIR sur l’ensemble du rachis. Nous vous proposons d’évaluer l’intérêt de l’IRM de diffusion dans l’exploration de ces atteintes.

Matériels et méthodes :25 patients successifs sans critère d’âge et de sexe, suspects ou suivis pour spondylarthropathie séronégative axiale, ayant bénéficié d’un IRM sagittale T1 et STIR de l’ensemble du rachis, avec une séquence diffusion b1000 avec cartographie ADC. Evaluation de : l'étude du signal en diffusion des lésions avec calcul du coefficient ADC en fonction de leur âge, l'étude de lésions visibles seulement en séquence de diffusion et corrélation avec l’imagerie classique .

Résultats :Les résultats sont en cours mais montrent une bonne corrélation entre les lésions récentes actives de la colonne antérieure entre la diffusion et les séquences standard. Elle apparaît moins performante pour l’atteinte discale et de la colonne postérieure.

Conclusion :L’imagerie de diffusion avec calcul du coefficient ADC semble très prometteuse dans l’atteinte axiale des spondylarthropathies séro -négatives.

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Extraction compartimentale en DWI. Etude de faisabilité dans l'AVC et sur le DTI.Auteurs A LADOUX (1), D DUCREUX (2), E GERARDIN (3)

(1) PARIS - FRANCE, (2) LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE, (3) ROUEN - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-3N° de résumé 012347

Objectifs :Le but de notre étude était d’élaborer un outil capable de mettre en évidence les différents compartiments hydriques des tissus biologiques en imagerie par résonance magnétique de diffusion, en s'affranchissant des paramètres empiriques liés à l 'utilisation d'algorithmes de fitting.

Matériels et méthodes :Nous avons réalisé cette étude sur trois groupes de témoins ou patients en IRM de diffusion à valeurs de b croissantes : 7 volontaires sains, 4 patients victimes d’accident vasculaire cérébral de moins de 24h et un tenseur de diffusion sur témoin. Nous avons programmé dans l’environnement MatLab des algorithmes d’extraction compartimentale basés sur l’analyse factorielle et le fitting .

Résultats :Nous avons montré qu’il était pas possible d’extraire trois compartiments dans l’encéphale à 1,5T et que l’utilisation d’algorithmes d’analyse factorielle permettait une meilleure reproductibilité de la répartition anatomique des différents compartiments. Les 3 valeurs optimales de gradients de diffusion issus de ce travail pour réaliser une extraction compartimentale étaient b = 100, 2700 et 3700 s/mm2. Nous avons utilisé ces résultats pour générer un tenseur de diffusion du compartiment hydrique intracellulaire et modéliser la tractographie qui lui était associée .

Conclusion :L’extraction compartimentale optimisée par analyse factorielle ouvre la perspective de la connaissance de la répartition des secteurs hydriques et donc du suivi et de la prédiction de la régénération axonale lors de lésions du système nerveux central .

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Embolisation portale avant résection hépatique pour cholangiocarcinomeAuteurs T SANZALONE, M ADHAM, C LOMBARD BOHAS, F PILLEUL

LYON - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-21N° de résumé 012351

Objectifs :Evaluer la faisabilité et l 'intérêt de l'embolisation portale avant traitement curatif du cholangiocarcinome par résection hépatique.

Matériels et méthodes :Nous présentons une étude rétrospective incluant 15 cas d’embolisation portale avant chirurgie pour cholangiocarcinome, avec un volume de foie sain insuffisant. Onze patients présentaient une tumeur de Klatskin type III et quatre une forme nodulaire.

Résultats :Cinq semaines après l’embolisation, l’augmentation moyenne de volume du foie sain était de 70%. Neuf patients ont pu bénéficier d’une résection chirurgicale curative du cholangiocarcinome. Elle consistait en une hépatectomie droite élargie, avec deux cas de DPC associée. Cinq de ces patients opérés ont présenté une récidive tumorale loco-régionale ou à distance, dans un délai moyen de 11 mois. Les motifs de non-opérabilité étaient : trois cas d’extension tumorale et trois échecs de l’embolisation portale (insuffisance d’accroissement du foie sain, thrombose porte complète, pancréatite aiguë nécrosante).

Conclusion :L’embolisation portale a permis à 60 % de notre effectif d’avoir une résection hépatique curative. Les patients réfutés à la chirurgie présentaient soit une extension tumorale durant l’attente post-embolisation, soit une complication de l'embolisation. Cette technique nécessite donc une expertise multidisciplinaire avec discussion au cas par cas.

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Cancer du sein et grossesse : étude rétrospective de 117 casAuteurs A LANGER (1), M MOHALLEM (1), D STEVENS (1), F LEREBOURS (1), R KHAYAT (1), H BERMENT (1), F FERREIRA (2), B

BENAIM (1), N BABAY (1), P CHÉREL (1)(1) SAINT-CLOUD - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-2N° de résumé 012353

Objectifs :Etudier les caractéristiques des cancers du sein liés à la grossesse aussi bien en ce qui concerne la clinique que l 'imagerie, le traitement et le suivi à long terme.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective au Centre René Huguenin, de tous les cancers du sein diagnostiqués entre 1993 et 2009, soit au cours d'une grossesse (22 cas), soit dans les 12 mois qui ont suivi l'accouchement (80 cas). Nous avons également inclus 15 cas où le diagnostic a été fait avec retard (après 12 mois) ou à la suite d'une FCS, IVG ou mort foetale, soit 117 cas au total, dont 4 cancers du sein bilatéraux synchrones (113 patientes). Nous avons analysé pour chacun des cas le terrain, les symptômes, le terrain, les données de l'examen clinique et de l'imagerie, ainsi que les traitements, et l'évolution, avec un suivi médian de 60 mois.

Résultats :Il s'agit de cancers souvent évolués, RH négatifs et HER2+. Un délai au diagnostic est fréquent. Malgré la forte densité mammaire, la mammographie est souvent contributive en montrant dans plus de la moitié des cas des microcalcifications . L'échographie est nécessaire mais parfois faussement rassurante. Quand on associe mammographie et échographie la spécificité est meilleure. Les données cliniques seront détaillées.

Conclusion :Il s'agit de cancers aux facteurs pronostiques fréquemment péjoratifs, nécessitant une prise en charge rapide et pluridisciplinaire .

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Renal tumor ablation using radiofrequency: results in 28 patientsAuteurs V MONNARD, P BIZE, JY MEUWLY, R MEULI, P JICHLINSKI, A DENYS

LAUSANNE - SUISSESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-20N° de résumé 012356

Objectifs :To describe the technique and results of radiofrequency ablation (RFA) of small renal tumors.

Matériels et méthodes :28 patients with median age 79 years were treated with RFA for small renal exophytic tumor (median size 20 mm). Most patients were poor operative candidates because of associated morbidity. Four patients were treated for biopsy proven papillary tumor, 7 for clear cell carcinoma, 2 for oncocytoma and one for renal hepatocellular metastasis. No biopsy sample was obtained for the others because of a typical radiological aspect of RCC.

Résultats :All patients but one were treated successfully in one session under combined ultrasound and CT guidance using either Radionics 2000 cool-tip or Boston scientific expandable needles, one was treated in two sessions. One Splenic, 3 colic and 1 pancreatic displacement with CO2 injection and one injection of G5% solution in the costo-phrenic recessus were done in order to protect adjacent organs. Two complications were observed, one splenic iatrogenic lesion treated by embolization and one renal pelvis stenosis treated with JJ stent. After a mean follow-up of 20 months, no patient developped local recurrence on MRI follow-up.

Conclusion :RFA is a simple and efficient technique pending on strict selected criteria (small size < 3 cm and exophytic lesion). Long local control is obtained with minimal morbidity.

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Intérêt des gants radio-atténuateurs plombés (GRA) en Radiologie Interventionnelle (RI) : évaluation expérimentaleAuteurs J GUERSEN (1), L DONADILLE (2), A CHARVAIS (1), JL REHEL (2), R ZAKNOUNE (2), L CASSAGNES (1), P CHABROT (1), L

BOYER (1)(1) CLERMONT-FERRAND - FRANCE, (2) FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCE

Spécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-7N° de résumé 012358

Objectifs :Déterminer l’intérêt des GRA pour diminuer l’exposition des mains des opérateurs, en RI et au bloc opératoire.

Matériels et méthodes :On a utilisé des GRA du marché, des dosimètres TLD thermoluminescents, un fantôme anthropomorphe de calibration en ostéodensitométrie, une main anthropomorphe. Les mesures étaient réalisées sur 2 installations : l’une avec capteurs plans, l’autre avec amplificateur de brillance. On a comparé les doses reçues par dosimètres sans et dans un gant, dans le champ direct (10 séries de mesures dont 2 avec amplificateur de brillance) et dans le diffusé (3 séries sur capteurs plans), en scopie et graphie.

Résultats :Dans le diffusé, les dosimètres dans le gant mesuraient une diminution de dose, variant de 1 à 3. Dans le champ direct, 7 mesures sur 10 montraient une augmentation de dose dans le gant (13 à 42 %). 3/10 mesures montraient une quasi-stabilité de dose avec le gant (- 3,3 % à + 2 %).

Conclusion :Nos mesures objectivent une efficacité des GRA dans le diffusé. Dans le rayonnement direct, le port des GRA entraine une augmentation de la dose - main, du fait des réglages automatiques des paramètres.

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Macrobiopsies mammaires stéréotaxiques par système Vacora : 502 patientes Auteurs T DUMAY-LEVESQUE, S LEMERY, MM DAUPLAT, V BOUSSION, V DE FRAISSINETTE DIEU, A BAILLY-GLATRE, F

KWIATKOWSKI, L BOYERCLERMONT-FERRAND - FRANCE

Spécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-3N° de résumé 012360

Objectifs :Evaluer nos résultats de macrobiopsies avec système Vacora® 10-gauge.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective monocentrique (2007 à 2009) : 541 procédures chez 502 patientes (2007 à 2009).

Résultats :Nous avons déploré 2% d’échecs, 5% d’hématomes non compliqués, 2 cas de cicatrices disgracieuses. Un clip était positionné dans 70% des procédures, avec succès dans 99%. La tolérance était excellente dans 88 % des cas. Les macrobiopsies retrouvaient 55% d’histologies bénignes, 19% frontières et 26% malignes, entrainant une chirurgie complémentaire dans 40% des cas. La sensibilité pour les lésions opérées était de 89%, la spécificité de 100%, la VPP de 100% et la VPN de 84%. Les sous-estimations d’HCA s’élevaient à 8% pour HCA , et 14% pour les carcinomes canalaires in situ. Après relecture des mammographies, 3% des anomalies ACR 4 ont été reclassées ACR 3, toutes non malignes à la biopsie, la moitié chez des patientes issues du dépistage organisé.

Conclusion :Les résultats du système Vacora® 10-gauge, pour un moindre coût, rejoignent en termes de tolérance et de fiabilité ceux de la littérature, essentiellement obtenus avec le système Mammotome®.

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Intérêt du scanner avec double opacification dans le diagnostic d’endométriose pelvienne et digestive Auteurs F FERREIRA, J UZAN-AUGUI, AE MILLISCHER-BELLAICHE, B DOUSSET, C CHAPRON, O VIGNAUX, P LEGMANN

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WS-1N° de résumé 012361

Objectifs :Evaluer prospectivement la performance du scanner dans le diagnostic préopératoire d’endométriose pelvienne et digestive, en comparaison avec l’IRM, l’échographie et l’échoendoscopie rectale.

Matériels et méthodes :L’IRM, l’échographie endovaginale, l’échoendoscopie et le scanner étaient réalisés chez 117 patientes. Deux radiologues ont évalué de manière indépendante l’IRM et le scanner. L’échographie était réalisée par l’un des deux. L’échoendoscopie était réalisée par un gastroentérologue. Les examens étaient relus par un radiologue junior. Toutes les patientes étaient opérées.

Résultats :Atteintes rectales : sensibilité (Se)89%, specificité (Sp)89% au scanner, Se94%, Sp89%, pour l’IRM Se92%, Sp100% pour l’échographie endovaginale, Se100%, Sp93% pour l’échoendoscopie rectale, kappa junior-senior : scanner=0,88, IRM=0,72. Atteintes sigmoïdiennes : Se89%, Sp61% pour le scanner, Se74%, Sp83% pour l’IRM, Se85%, Sp39% pour l’échographie endovaginale, Se100%, Sp93% pour l’échoendoscopie rectale, kappa junior-senior : scanner=0,88, IRM=0,72. Atteintes iléocaecales : Se29% et Sp96% pour le scanner, Se19%, Sp100% pour l’IRM, Se14%, Sp100% pour l’échographie, kappa junior-senior : scanner=0,57, IRM=0,55. Atteintes appendiculaires seulement vues au scanner. Résultats variables pour les autres localisations .

Conclusion :Le scanner est un examen sensible et spécifique, dans le diagnostic d’endométriose digestive, notamment pour les atteintes sigmoïdiennes et digestives hautes. Ces lésions sont sous-estimées par l’IRM et l’échoendoscopie. Le scanner a donc un intérêt dans le bilan préopératoire. L’ensemble des atteintes d’endométriose profonde peuvent être évoquées au scanner, sur des examens réalisés pour des indications diverses, y compris par un médecin peu expérimenté.

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Evaluation de la fibrose myocardique en IRM cardiaque : passé, présent et futurAuteurs V LEFEBVRE, J CAUDRON, P MULDER, L NICOL, V RICHARD, F BAUER, D STEPOWSKI, JN DACHER

ROUEN - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-10N° de résumé 012362

Objectifs pédagogiques :Savoir expliquer le rôle la fibrose myocardique dans la genèse et la progression de l’insuffisance cardiaque .Connaître les différents outils IRM permettant d’évaluer la fibrose myocardique.Connaître les intérêts et les limites de chacun de ces outils .

Messages à retenir :Les séquences de rehaussement tardif (RT) permettent d’évaluer la fibrose focalisée.Le RT ne permet pas une évaluation fiable de la fibrose myocardique diffuse.Le RT est une technique non spécifique de la fibrose (œdème, nécrose, infiltration).Les séquences de cartographie T1 (T1 mapping) permettent de quantifier les valeurs du T1 myocardique, corrélées au contenu fibreux du myocarde.

Résumé :La fibrose myocardique joue un rôle important dans le développement de l’insuffisance cardiaque. Disposer d’outils non-invasifs permettant son évaluation est fondamental pour optimiser au mieux les stratégies diagnostiques et thérapeutiques, et stratifier le pronostic. L’IRM, avec les séquences de RT, est une technique de choix qui permet d’évaluer la fibrose focalisée dans la plupart des cardiopathies. Le RT est cependant non spécifique et limité en cas de fibrose diffuse. Les séquences de cartographie T1 (T1 mapping) permettent au contraire d’évaluer la fibrose myocardique diffuse en calculant la valeur du T1 myocardique. D’autres techniques plus spécifiques (produits de contraste, spectrométrie) sont en cours de développement.

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Surface valvulaire aortique en échocardiographie transthoracique vs. scanner : quels facteurs influencent les différences de mesure ?Auteurs C DE VECCHI, J CAUDRON, N PIROT, Y AROUS, V LEFEBVRE, C WERQUIN, F BAUER, H ELTCHANINOFF, A CRIBIER, JN

DACHERROUEN - FRANCE

Spécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-3N° de résumé 012366

Objectifs :Evaluer l’influence de 2 paramètres impliqués dans les différences de mesure de la surface valvulaire aortique (SVAo) en échocardiographie transthoracique (ETT) et en scanner : surface de la chambre de chasse (SCC) et phénomène de restitution de pression (PR).

Matériels et méthodes :Etude rétrospective monocentrique ayant inclus 40 patients porteurs d’un rétrécissement aortique serré (RAo). La SVAo a été évaluée en ETT par l’équation de continuité et en scanner par planimétrie. La SCC était calculée : en ETT à partir du diamètre de la CC mesuré en incidence parasternale long-axe ; en scanner par planimétrie après reformatage perpendiculaire à la CC. Les diamètres aortiques ont été mesurés à 3 niveaux (sinus, jonction sino-tubulaire, tubulaire) afin de calculer la PR.

Résultats :La corrélation brute ETT-TDM pour la mesure de la SVAo était moyenne (R=0,51, p=0,001), avec une sous-estimation constante de la mesure de la SVAo en ETT (SVAoETT=0,65±0,14 cm2 ; SVAoTDM=0,89±0,21cm2, p<0,0001). Après correction par la PR, cette différence s’estompait faiblement (SVAoETT=0,71±0,17cm2, p<0,001), sans amélioration de la corrélation (R=0,51, p=0,001). Après correction par la SCC mesurée en TDM, la SVAo corrigée en ETT était 0,91±0,27cm2 (p=0,75 vs. SVAoTDM) avec une corrélation améliorée (R=0,64, p<0,0001).

Conclusion :La forme ovalaire de la CC explique en grande partie les différences de mesure de SVAo entre ETT et TDM.

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Imagerie des appendicites ectopiquesAuteurs MA OTTENIN (1), C BALAJ (1), A FAIRISE (1), A GERVAISE (2), H ROPION-MICHAUX (3), V LAURENT (3), D RÉGENT (3)

(1) NANCY - FRANCE, (2) METZ - FRANCE, (3) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-81N° de résumé 012369

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales localisations ectopiques de l’appendice vermiculaire .Connaître les implications cliniques, diagnostiques et thérapeutiques des appendicites ectopiques.

Messages à retenir :La présentation clinique et les complications d’une appendicite aiguë dépendent de la topographie de l’appendice.Localiser le caecum doit constituer la première étape d’une échographie ou d’un scanner réalisés pour suspicion d’appendicite aiguë .Le compte-rendu d’imagerie doit signaler l’ectopie appendiculaire, en raison des implications chirurgicales.

Résumé :Il existe trois catégories d’appendice ectopique. Dans deux de ces catégories, le caecum est en position orthotopique : il s'agit soit d’une anomalie positionnelle de l’appendice par rapport au caecum (appendice rétro-caecal, pré-colique), soit d’une anomalie de longueur de l’appendice (appendice sous-hépatique, méso-coeliaque). Dans la dernière catégorie, il existe une anomalie positionnelle du caecum (caecum hétérotopique), liée soit à un défaut d’accolement du fascia de Toldt droit (caecum mobile), soit à une anomalie de rotation du mésentère. Des variations anatomiques de l’appendice découlent des difficultés diagnostiques (appendicite rétro-caecale non accessible en échographie), des variations de présentation clinique (pseudo-cholécystite liée à un appendice sous-hépatique, occlusion grêlique fébrile liée à un appendice méso-coeliaque …), et des implications thérapeutiques chirurgicales.

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La radiologie interventionnelle en tomodensitométrie sans stressAuteurs C COCHARD, AS GABORY, JM LENTHERIC, X LIPREAU, M CHAUPITRE, J LEBIGOT, C RIDEREAU-ZINS, C AUBÉ

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WP-9N° de résumé 012370

Objectifs pédagogiques :Connaître et comprendre les gestes de radiologie interventionnelle réalisés en tomodensitométrie .Savoir prendre en charge le patient (installation, gestion de la douleur).Connaître le matériel utilisé.

Messages à retenir :La radiologie interventionnelle sans stress est possible à condition de connaître parfaitement les procédures réalisées .La prise en charge de la douleur du patient est primordiale.Le protocole antalgique est mis en place en collaboration avec les services de soins .

Résumé :La radiologie interventionnelle s'est développée ces dernières années et la manipulateur a un rôle fondamental aussi bien technique que relationnel avec le patient. Les complications et les résultats attendus doivent être connus. Les principaux gestes réalisés sont les biopsies osseuses , les ponctions d'abcès et les drainages abdomino-pelviens. L'installation du patient varie selon la procédure réalisée. La gestion de la douleur du patient est possible grâce à l'application d'un protocole antalgique notamment du MEOPA* (gaz analgésique), de l'Atarax* ou l'Acupan*. Ces médicaments sont délivrés selon un protocole qui tient compte des antécédents du patient, de l'intensité de la douleur et du geste pratiqué. Ce protocole antalgique est mis en place en collaboration avec les services de soins .

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Intérêt de la séquence chimioembolisation puis embolisation portale droite pré-opératoire pour carcinome hépato-cellulaire Auteurs J CAZEJUST, B BESSOUD, M RAYNAL, Y MENU

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-19N° de résumé 012374

Objectifs :Evaluer le pourcentage d’hypertrophie du futur foie restant après une séquence associant une cure de chimioembolisation puis une embolisation portale droite pré-opératoire de carcinome hépato-cellulaire.

Matériels et méthodes :Suivi prospectif de tous les patients ayant eu une séquence associant une cure de chimioembolisation puis une embolisation portale droite à l’hôpital saint Antoine pendant un an pour carcinome hépato-cellulaire. Les volumétries hépatiques ont été mesurées par un seul opérateur (logiciel de volumétrie de la console ADW 4.5 General Electric).

Résultats :Onze patients ont eu la séquence pré-opératoire. Le CHC était survenu sur cirrhose virale B (4), virale C (2), alcoolique (2), NASH (1), hémochromatose (1), sur foie sain (1). Le délai entre l’embolisation portale et le scanner post-embolisation était de 25 +/- 4 jours. Le futur foie restant représentait respectivement 29% (+/- 7%) et 42% (+/-10%) du volume hépatique total avant et après la séquence chimioembolisation puis embolisation portale. Ceci représentait une augmentation de 51% (+/- 29%) du futur foie restant et une hypertrophie du futur foie restant/foie total de 13% (+/- 5%).

Conclusion :La séquence chimioembolisation puis embolisation portale avait permis une hypertrophie du futur foie restant de 13% et une augmentation du volume du futur foie restant de 51%.

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Pourcentage d’hypertrophie du futur foie restant après embolisation portale : étude prospective monocentrique Auteurs J CAZEJUST, B BESSOUD, M RAYNAL, L AZIZI, JM TUBIANA, Y MENU

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-18N° de résumé 012375

Objectifs :Evaluer le pourcentage d’hypertrophie du futur foie restant après embolisation portale par injections successives de particules calibrées , de particules résorbables puis de coils.

Matériels et méthodes :Suivi prospectif de tous les patients ayant eu une embolisation portale droite à l’hôpital saint Antoine entre février 2009 et février 2011. Les volumétries hépatiques ont été mesurées par un seul opérateur à l’aide du logiciel de volumétrie de la console ADW 4.5 General Electric.

Résultats :Vingt-six patients ont eu une embolisation portale droite par abord percutané gauche avec injection successives de particules calibrées , de particules résorbables puis de coils. Quinze patient avaient un CHC, 8 un cholangiocarcinome et 3 des métastases hépatiques de cancer colo-rectal. Le délai entre l’embolisation portale et le scanner post embolisation était de 26 +/- 5 jours. Le futur foie restant représentait 25% (+/- 7%) du volume hépatique en pré-embolisation. Le futur foie restant représentait 35% (+/- 10%) du volume hépatique en post-embolisation, soit une hypertrophie du futur foie restant/foie total de 10% (+/- 5%). Le futur foie restant avait augmenté de 44% (+/- 26%).

Conclusion :Notre technique d’embolisation portale avait permis une hypertrophie du futur foie restant d’environ 10% et une augmentation du volume du futur foie restant de 44%.

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Torticolis de l'enfant - Pas si simple !Auteurs C BOYER, C LEROUX, B LELOUTRE, M ALBERTARIO, A CAVALLERI, M GUESMI, A GEOFFRAY

NICE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-32N° de résumé 012376

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales étiologies des torticolis de l 'enfant en fonction de l'âge et du contexte aigu ou chronique.Savoir quel(s) examen(s) radiologique(s) réaliser en fonction du contexte clinique.

Messages à retenir :Le torticolis n'est pas un symtôme banal.Ne pas négliger un torticolis chronique chez un enfant et réaliser des examens complémentaires.En dehors d'un contexte aigu traumatique ou infectieux, penser à rechercher une tumeur cérébrale ou médullaire devant un torticolis chronique.

Résumé :A l'aide de cas cliniques, illustration des différentes étiologies du torticolis de la période néonatale et de l 'enfance. Le fibromatosis colli et les maformations de la charnière cervico-occipitale sont les principales causes de torticolis néonatal et /ou du nourrisson. Chez l'enfant, les circonstances de survenue, la durée des symptômes et les signes associés sont essentiels pour orienter le diagnostic étiologique (causes traumatiques, infectieuses, neurologiques, ophtalmologiques) et le choix de l'imagerie.

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Corrélations anatomo-radiologiques entre IRM du rectum et pièces de proctectomieAuteurs S BRUNELLE, F POIZA, B LELONG, C DE CHAISEMARTIN, A SARRAN

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-91N° de résumé 012377

Objectifs :Confrontation entre les IRM pré-post-traitement néoadjuvant et les résultats de l’analyse anatomopathologique des pièces de proctectomie afin de déterminer d’éventuels critères en imagerie qui permettraient de prédire la bonne réponse à la radio-chimio-thérapie.

Matériels et méthodes :Résultats préliminaires sur 10 patients d’une étude prospective lancée en 2010 chez les patients atteints d'une tumeur du rectum. Réalisation d'une IRM optimisée pré et post radio-chimio-thérapie comportant des séquences de diffusion avec analyse des coefficients ADC et des séquences d’imagerie fonctionnelle de perfusion. Une corrélation a été réalisée avec les pièces chirurgicales pour déterminer les localisations des éventuels reliquats tumoraux et analyser leurs caractéristiques en IRM de façon comparative avec les tissus non tumoraux.

Résultats :Analyse des critères morphologiques en pondération T2, du coefficient ADC, et de la vascularisation perfusionnelle dans les tissus présentant rétrospectivement un reliquat tumoral et dans les tissus stérilisés après traitement néoadjuvant . Confrontation à l’IRM initiale sur les mêmes paramètres et recherche de critères éventuellement prédictifs d’efficacité du traitement. Présentation des données actuelles de la littérature et comparaison préliminaire à nos résultats .

Conclusion :Les remaniements morphologiques en pondération T2 sur les IRM après radio-chimiothérapie néoadjuvante ne sont pas suffisants pour analyser de façon fiable la bonne réponse au traitement. Les séquences de diffusion et de perfusion apportent des informations indispensables pour évaluer cette efficacité thérapeutique.

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Intérêt de la cytologie échoguidée des ganglions axillaires infracliniques : une série de 108 patientesAuteurs D FOURNIER, D GHETU, C DUC, T LASWAD, J MOREAU, AM VILLEMAIN, N SCHNEIDER

SION - SUISSESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-4N° de résumé 012378

Objectifs :Évaluer l’apport de la cytologie échoguidée des ganglions axillaires infracliniques , suspects en échographie, dans la stadification initiale et la planification du traitement du cancer invasif du sein.

Matériels et méthodes :Cent huit patientes consécutives présentant un carcinome invasif cT1-T2, cN0 ont bénéficié d’une échographie axillaire avec cytoponction de ganglions suspects ; 86 patientes ont ensuite eu une chirurgie première, 22 une chimiothérapie néo-adjuvante. La cytologie a été comparée à l’histologie définitive.

Résultats :La cytologie a été positive dans 55 /108 cas. La concordance cyto-histologique a été de 84 %. Globalement, la sensibilité a été de 73 %, la VPN de 66 %, la spécificité de 85 %, la VPP de 89 % ; en excluant les patientes avec chimiothérapie néo-adjuvante (réponse histologique axillaire complète), la spécificité et la VPP ont été de 100%, la sensibilité de 73% et la VPN de 71 %. Une deuxième chirurgie axillaire a été évitée chez 43 % des patientes.

Conclusion :L’échographie axillaire avec cytologie de ganglions suspects est d’un apport indéniable dans le bilan pré -thérapeutique du cancer mammaire invasif en rendant inutile, presque une fois sur deux dans notre série, la procédure du ganglion sentinelle.

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Imagerie des thromboses veineuses d'origine septiqueAuteurs J ROUSSET, S CHINELLATO, M GARETIER, C BARBEROT, T LE BIVIC

BREST - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-15N° de résumé 012381

Objectifs pédagogiques :Savoir rechercher une thrombose veineuse profonde cervicale ou thoraco-abdominale, lors de septicémie à germes anaérobies. Connaître la description princeps du syndrome de Lemierre. Connaître les principales variantes de ce syndrome. Préciser les complications à distances des thromboses veineuses d’origine septique .

Messages à retenir :Lorsqu’un scanner est réalisé pour le bilan étiologique d’un syndrome infectieux, le protocole d’injection doit permettre l’opacification des veines.L’analyse de la perméabilité des veines est recommandée surtout si une septicémie à germe anaérobie est prouvée par une hémoculture.Le scanner thoracique doit être systématiquement réalisé en cas de thrombose veineuse cervicale.

Résumé :Des observations de thromboses veineuses, de diverses localisations ont été décrites au cours de septicémies à Fusobacterium sp et Bacteroides sp . La description princeps due à André Lemierre, associe une septicémie à germes anaérobies au décours d’une oropharyngite, une thrombose de la veine jugulaire interne et des abcès pulmonaires. Les pyléphlébithes sont la conséquence d’un même processus physiopathologique : il s’agit de l’extension veineuse mésentérico-porte d’un foyer infectieux d’origine digestive. Les veines génitales peuvent également être concernées. Le foyer infectieux n’est pas toujours mis en évidence. Ces thrombophlébites septiques peuvent se compliquer d’hypertension portale pré-hépatique, d’abcès hépatiques, pulmonaires, rénaux ou d’infections ostéoarticulaires. Le traitement repose sur l’antibiothérapie et la mise en œuvre d’un traitement anticoagulant.

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Cavitations parenchymateuses pulmonaires : démarche diagnostique et atlas étiologique Auteurs Y ALAOUI LAMRANI, I KAMAOUI, M MAÂROUFI, N HAMMAS, L BENJELLOUN, H AMMOR, M BOUBOU, N SQALLI

HOUSSAINI, A AMARTI, S TIZNITIFÈS - MAROC

Spécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-35N° de résumé 012382

Objectifs :Illustrer les différentes étiologies du syndrome cavitaire pulmonaire . Proposer des arbres décisionnels à visée didactique.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 138 dossiers clinico-radiologiques colligés de janvier 2009 à décembre 2010 chez des patients présentant une lésion pulmonaire cavitaire. Ils ont tous été explorés par radiographie et TDM thoraciques. Une approche sémiologique clinico-biologique (âge, ATCD, symptomatologie …) et radiologique (taille, épaisseur de paroi, niveau hydro-aérique, aspects particuliers, lésions associées …) a permis de faire des hypothèses diagnostiques. L’ensemble des diagnostics avancés été confronté aux données anatomopathologiques et évolutifs.

Résultats :Les lésions recensées sont majoritairement d'origine infectieuse : kystes hydatiques rompus (30), tuberculose excavée (26), aspergillose pulmonaire (16), abcès pulmonaires staphylococciques (7), candidose pulmonaire (1), infection par fusobacterium necrophorum (1). Les autres pathologies dénombrées sont les tumeurs excavées (9), métastases excavées (2), granulomatose de Wegner (1), histiocytose X (1), lésions kystiques de lymphangioléomyomatose pulmonaire (3), maladie adénomatoïde kystique (2), fibrose pulmonaire constituée (6), bulles d'emphysème (10) et emphysème lobaire congénital (3). Les autres lésions regroupent les bronchectasies kystiques (8 cas), les pneumatocèles post-traumatiques (8) et post-infectieuses (4).

Conclusion :Les lésions cavitaires pulmonaires sont fréquemment rencontrées en pratique quotidienne. Une approche sémiologique minutieuse clinique et radiologique oriente considérablement le diagnostic.

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Modélisation mathématique de la croissance des métastases pulmonaires sur les données de l’imagerieAuteurs F CORNELIS, T COLIN, O SAUT, A IOLLO, F BONICHON, E DESCAT, M KIND, J PALUSSIÈRE

BORDEAUX - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-17N° de résumé 012383

Objectifs :L’imagerie morphologique obtenue lors d’examens successifs d’un même patient permet d’observer l’évolution tumorale sans ou avec traitement. Le but de cette étude est de prédire cette évolution sur ces mêmes données grâce à une modélisation mathématique.

Matériels et méthodes :Vingt patients ont été inclus dans cette étude rétrospective. Ces patients présentaient des localisations secondaires pulmonaires d’histologies différentes finalement traitées par radiofréquence. Pour chaque patient, l’ensemble des examens scanographiques antérieurs a été compilé. Deux approches successives ont été réalisées en 2D sur la forme et la taille des tumeurs, l’une déterministe et spatiale reposant sur la résolution d’un problème inverse à partir des données d’imagerie permettant d’enrichir la base de données de l’autre approche reposant sur des équations différentielles ordinaires et ne portant que sur le volume de la tumeur.

Résultats :Malgré une grande variabilité interindividuelle , le modèle permet de prédire correctement l’évolution tumorale sans ou avec traitement systémique (r=0.90, p<0.05) que ce soit en terme de taille ou de forme.

Conclusion :Les simulations développées à partir des images morphologiques montrent une bonne corrélation avec l’évolution tumorale observée. L’extension aux localisations hépatiques, l’intégration des données d’imagerie fonctionnelle et l’analyse en 3D vont progressivement permettre d’affiner et d’élargir le modèle.

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Masses kystiques de la fosse iliaque droite : éventail diagnostiqueAuteurs Y ALAOUI LAMRANI, I KAMAOUI, M MAÂROUFI, L BENJELLOUN, T SOUIKI, N HAMMAS, S AIT LAALIM, N SQALLI

HOUSSAINI, A AMARTI, S TIZNITIFÈS - MAROC

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-22N° de résumé 012385

Objectifs :Donner les éléments sémiologiques radiologiques d’orientation étiologique. Illustrer les différentes étiologies d’une masse kystique de la FID. Proposer un arbre décisionnel étiologique à visée didactique.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 39 observations colligées durant une période de 18 mois (de juillet 2009 à décembre 2010). Les patients admis présentaient une symptomatologie variée faite d’un syndrome douloureux de la FID (n=25), syndrome fébrile (n=13), masse (n=16), signes d’irritation péritonéale (n=15), syndrome occlusif (n=2). Nos patients ont bénéficié d’une échographie première couplée ou non à une TDM (n=24) ou IRM (n=10). Une confrontation radio-anatomopathologique a été effectuée pour l’ensemble des dossiers.

Résultats :Les diagnostics obtenus étaient comme suit : 10 abcès de la fosse iliaque droite (08 appendiculaires et deux consécutifs à une MICI), 4 kystes hydatiques péritonéaux, 5 mucocèles appendiculaires, 4 tumeurs digestives (cæcales n=3, tumeur stromale iléale n=1), 12 masses ovariennes (tumorale primitive n=4, secondaire n=2, bénigne n=4), duplication iléale kystique perforée (n=1), collection hématique organisée (n=1), lymphangiome kystique (n=1), hernie de Spiegel (n=1).

Conclusion :Face à une panoplie de lésions histologiques, la sémiologie radiologique arrive souvent à poser le bon diagnostic devant une masse kystique de la FID , tout en faisant une confrontation minutieuse aux données cliniques.

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Hydatidose cardiaque : intérêt de l’IRMAuteurs N EL ISSAOUI, FZ EL GUEDDARI, A AJANA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-8N° de résumé 012389

Objectifs :L’apport de l’IRM cardiaque dans le cadre d'une hydatidose cardiaque.

Matériels et méthodes :Nous rapportons l’observation de trois patients âgés de 54, 35 et 48 ans, présentant une localisation hydatique au niveau du VG, septum interventriculaire et infundibulum pulmonaire.

Résultats :L’IRM permet de faire le bilan topographique, de nature et bilan d’extension.

Conclusion :L’hydatidose cardio-péricardique est rare. L’IRM cardiaque joue un rôle important dans le diagnostic positif des KH cardio-péricardiques, le bilan d’extension et le bilan des lésions associées. Le risque accru de survenue de complications graves et les difficultés de prise en charge thérapeutique de ces formes rendent sévère leur pronostic d’où la nécessité de la prévention de la maladie hydatique.

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Evaluation de l’efficacité des reconstructions itératives AIDR sur le scanner 320-détecteurs : étude sur fantômeAuteurs A GERVAISE (1), E MICARD (2), A NOËL (3), J FELBLINGER (3), A BLUM-MOYSE (3)

(1) METZ - FRANCE, (2) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE, (3) NANCY - FRANCESpécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-6N° de résumé 012391

Objectifs :Evaluer la réduction du bruit et de la dose grâce aux reconstructions itératives AIDR (Adaptive Iterative Dose Reduction) en mode volumique sur le scanner 320-détecteurs.

Matériels et méthodes :Nous avons réalisés des acquisitions avec différentes valeurs de milliampérage (de 25 à 550 mAs) sur un fantôme à bas contraste. Les images étaient reconstruites avec les reconstructions standard (rétroprojection filtrée ou FBP) et avec l’AIDR. Le bruit de l’image, le rapport signal sur bruit (RSB) et le rapport contraste sur bruit (RCB) étaient comparés entre les deux modes de reconstructions. Le potentiel de réduction de dose grâce à l’AIDR était également estimé.

Résultats :Il existait une réduction moyenne du bruit de 44% grâce aux reconstructions AIDR versus FBP. La réduction du bruit était d’autant plus importante que le bruit était initialement élevé. On notait également une amélioration du RSB et du RCB grâce aux reconstructions AIDR. Le potentiel de réduction de dose grâce à l’AIDR par rapport aux reconstructions standard était estimé à environ 70%.

Conclusion :Les reconstructions itératives AIDR réduisent de manière importante le bruit de l’image et permettent d’espérer une réduction de la dose d’environ 70 %.

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Ablations thermiques percutanées des tumeurs développées de novo sur greffons rénaux : résultats à moyen termeAuteurs F CORNELIS (1), X BUY (2), M ANDRÉ (3), R OYEN (4), J BOUFFARD-VERCELLI (5), A BLANDINO (6), J AURIOL (7), JM

CORRÉAS (8), A PLUVINAGE (8), N GRENIER (1)(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) STRASBOURG - FRANCE, (3) MARSEILLE - FRANCE, (4) LEUVEN - BELGIQUE, (5) LYON - FRANCE, (6) MESSINE - ITALIE, (7) TOULOUSE - FRANCE, (8) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-6N° de résumé 012399

Objectifs :Evaluer l’efficacité des thermoablations percutanées de tumeurs survenant de novo sur les transplants rénaux.

Matériels et méthodes :Entre 2003 et 2010, 20 patients greffés (24 tumeurs) ont été traités par radiofréquence (n=19) ou cryo (n=5) et inclus rétrospectivement, par le biais de l’ESUR, puis suivi prospectivement sur 6 mois minimum. Les diamètres maximaux des lésions étaient de 6 à 40 mm (médiane : 20 mm). Vingt étaient des tumeurs solides et 4 des masses kystiques. Une biopsie était réalisée pour les tumeurs solides seulement. La fonction rénale a été étudiée dans tous les cas.

Résultats :Le suivi moyen était de 27,9 mois (DS : 19,6). L'histologie des tumeurs solides a montré 17 carcinomes papillaires et 3 à cellules claires. Toutes les tumeurs ont été traitées avec succès sous contrôle écho (n=6), scanner (n=10) ou les 2 (n=4) sans changement significatif de la fonction rénale. Un cas d'infection du site d’ablation et un cas de parésie transitoire génitofémorale ont été signalés. Aucune récidive in situ n’a été observée.

Conclusion :Parmi les traitements d’épargne néphronique, les ablations thermiques percutanées apparaissent comme une option intéressante avec une bonne efficacité et une faible morbidité. Une évaluation plus large et à plus long terme reste nécessaire.

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Coopération radiologue/manipulateur autour des PICC : optimisation du protocole et évaluation des capacités de guidageAuteurs F CORNELIS, A LASHERAS, C JADOT-LEAL, P ARGAUD, C ROUBY, E DESCAT, Y LE BRAS, J PALUSSIÈRE

BORDEAUX - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-49N° de résumé 012401

Objectifs :Dans le but d’améliorer la prise en charge des patients, un projet de coopération autour des PICC suivant la loi HPST a été proposé. Cette étude préliminaire évalue la capacité des manipulateurs à effectuer le repérage.

Matériels et méthodes :Etude prospective sur 20 poses de PICC chez des patients nécessitant une chimiothérapie sur moins de 3 mois. Le protocole a été optimisé afin d’utiliser un matériel limitant le cathétérisme (Groshong 4F, Bard®) et un pansement adhésif (Statlock®) ne requérant pas de suture. L’anesthésie était transdermique (lidocaïne, Emla®), évaluée par EVA. Pour évaluer les capacités de guidage échographique, le manipulateur repérait à la peau le point de ponction optimal, le radiologue réalisait la procédure après validation, sans scopie mais contrôlée par une radiographie thoracique.

Résultats :La pose adéquate fut réalisée dans tous les cas sans complications. L’EVA moyenne durant la pose était de 3/10. Tous les patients ont conservé leur PICC plus de 3 semaines. Le repérage par le manipulateur des 3 veines du bras a été réalisé dans 95% des cas en un temps progressivement décroissant (moyenne : 5 minutes).

Conclusion :La simplification du protocole de pose des PICC et le repérage par les manipulateurs n’ont pas modifié la morbidité habituellement constatée .

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Applications d’un logiciel de radioguidage en salle de radiologie interventionnelleAuteurs N GOOSSENS, L JOB, M LOOCK, C HOEFFEL, JP ESCHARD, C MARCUS

REIMS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-50N° de résumé 012403

Objectifs pédagogiques :Décrire au travers de plusieurs cas cliniques l 'apport d’une nouvelle technique de guidage par logiciel informatique durant les procédures de radiologie interventionnelle.

Messages à retenir :L’utilisation d’un logiciel de guidage informatique en salle de radiologie interventionnelle permet de réaliser de nombreuses procédures : biopsies osseuses percutanées, radiofréquences, cimentoplasties, drainages de collections ...

Résumé :Les améliorations technologiques récentes des capteurs plans et des arceaux en salle d’angiographie permettent d’obtenir des acquisitions et des reconstructions 3D, de type scanner. Sur cette base d’images multiplans, le logiciel de guidage informatique permet de définir la trajectoire de la biopsie et de guider l’opérateur dans son geste. Son utilisation apparaît comme une alternative aux méthodes de guidage sous scanner ou fluoroscopie standard.

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Elastographie shear wave en sénologie : sémiologie et intérêt pour le radiologueAuteurs F CHAMMING'S, K DANG-TRAN, L FOURNIER, MA LEFRERE-BELDA, JL GENISSON, M TANTER, G FRIJA

PARIS - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-5N° de résumé 012404

Objectifs pédagogiques :Connaître le principe technique de l'élastographie shear wave et son intérêt pour le radiologue.Connaître la présentation des différentes lésions mammaires en élastographie.Savoir interpréter les images d'élastographie et les intégrer au BI-RADS.

Messages à retenir :L'élastographie permet de mesurer la dureté des tissus. Elle améliore les performances du radiologue pour la caractérisation des lésions mammaires en particulier ACR 3 et ACR4a. Il faut intégrer les résultats d'élastographie à l'ensemble des caractéristiques échographiques.

Résumé :Les critères morphologiques du BI-RADS échographique sont parfois pris en défaut pour la caractérisation des lésions mammaires. L'élastographie shear wave est une nouvelle technique d'échographie, permettant une évaluation quantitative de la dureté des tissus. La dureté devient ainsi un nouveau paramètre qui, associé au BI-RADS, améliore les performances du radiologue. Les résultats d'élastographie sont représentés sous la forme d'une cartographie couleur dont l'aspect varie en fonction du type de lésion : typiquement dure pour les lésions maligne et molles pour les lésions bénignes . Il existe toutefois des cancers mous et des lésions bégnines dures. L'élasticité ne doit donc pas faire changer la prise en charge de lésions présentant des morphologies typiques mais peut permettre de reclasser ACR2 les kystes remaniés et d'éviter de méconnaître certains cancers morphologiquement peu suspects.

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Réaliser un scanner sous ECMOAuteurs T SANZALONE (1), F LE MOIGNE (1), D GAMONDÈS (2), C PROUST (2), AC CARRE (1), L BOUSSEL (1), P DOUEK (1), D

REVEL (1)(1) LYON - FRANCE, (2) BRON - FRANCE

Spécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-9N° de résumé 012405

Objectifs :L’oxygénation par circulation extra-corporelle (ECMO : Extra-Corporeal Membrane Oxygenation) est une technique d’assistance cardiorespiratoire permettant de détourner la circulation cardiopulmonaire pour l’oxygénation et le soutien hémodynamique. Notre objectif est de proposer un protocole d’acquisition scanographique précis pour une opacification optimale des vaisseaux médiastinaux déchargés.

Matériels et méthodes :Six patients sous ECMO ont été étudiés à ce jour en optimisant les paramètres d’acquisition. Entre 2002 et 2010, quatre articles scientifiques évaluent les indications et les performances scanographiques des patients sous ECMO et ne rapportent pas précisément de protocole optimal d’exploration de ces conditions physiologiques particulières.

Résultats :Le problème de l’opacification des vaisseaux shuntés ou déchargés n’est jamais abordé dans la littérature. L’étude des scanners réalisés dans notre service montre que le problème d’opacification des vaisseaux médiastinaux ne se pose que pour les ECMO veino-artérielles. L’injection d’un produit de contraste iodé de forte concentration dans le territoire cave supérieur, associé à la diminution du débit de l’ECMO, apparaissent nécessaires pour obtenir une opacification satisfaisante des vaisseaux shuntés.

Conclusion :L’opacification du cœur et des gros vaisseaux médiastinaux est un impératif diagnostique chez les patients sous ECMO, par exemple pour le diagnostic d’embolie pulmonaire. Plusieurs astuces d’acquisition scanographique permettant cependant d’optimiser l’analyse des vaisseaux déchargés peuvent être proposés.

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Atlas d'imagerie des tumeurs cérébrales primitives de l'enfantAuteurs L NAKACHE, D ALLARD

SAINT-ETIENNE - FRANCESpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WP-1N° de résumé 012406

Objectifs pédagogiques :Proposer un outil d’enseignement et d’apprentissage de l’imagerie des tumeurs cérébrales primitives rencontrées chez l’enfant pour les radiologues et les cliniciens.

Messages à retenir :Les tumeurs cérébrales primitives sont les plus fréquentes des tumeurs solides rencontrées en pratique pédiatrique . L’IRM est l’examen qui permet un diagnostic positif et topographique orientant vers un type de tumeur ; elle assure également le bilan d’extension et permettra la surveillance. Le recours à la TDM peut se justifier dans certaines situations d’urgence.

Résumé :CD - Rom interactif exploitable sur PC présentant un atlas des tumeurs cérébrales primitives de l’enfant . Après un rappel sur les techniques d’investigation, une présentation de la radio-anatomie cérébrale normale est proposée. Puis les signes cliniques au diagnostic sont rappelés, suivis de l’atlas d’imagerie. L’imagerie de choix est l’IRM encéphalique, mais la TDM garde sa place dans l’urgence. L’échographie transfontanellaire n’est utilisée que chez les nourrissons chez qui la fontanelle reste perméable. Dans tous les cas, l’IRM cérébrale est nécessaire à la prise en charge thérapeutique. L’atlas est composé d’un rappel sur le comportement en imagerie de chaque tumeur, suivi des images des différentes tumeurs étudiées. Le bilan d’extension et la surveillance sont exposés par la suite. Enfin, des exercices diagnostiques sont proposés et des annexes apportent des informations supplémentaires.

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Quid de l'"électromagnétoprotection" en IRM ?Auteurs A TESSIER

TOULON - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WP-4N° de résumé 012409

Objectifs pédagogiques :L’objectif de ce travail est de faire le point sur les principales notions à connaître , les effets sur la santé, des mesures d'évaluation et de prévention de ce risque et la réglementation européenne.

Messages à retenir :La Directive Européenne sur les champs électromagnétiques vise à restreindre l’exposition professionnelle aux CEM en raison du risque pour la santé et la sécurité des travailleurs due aux effets secondaires.Son application est susceptible d’entraîner une limitation de l’activité médicale liée à l’IRM (maintenance des IRM, réanimation …).Les effets sont connus et maîtrisés en IRM (PNS, vertiges …).La date prévue d’application de la Directive Européenne a été repoussée à avril 2012.Une action européenne vise à limiter l’impact de la Directive sur l’IRM médicale .

Résumé :Au cours des dernières années, l’IRM s'est imposée comme le principal outil de diagnostic en imagerie médicale . On utilise trois types de champs : un champ magnétique de grande puissance (B0), un champ magnétique variable dans le temps (gradients) et un champ radiofréquence (RF). Comme c'est le cas avec toute nouvelle technologie, même celles qui ont des applications médicales bénéfiques, il est nécessaire d'examiner soigneusement les risques qu'elle représente pour la santé des salariés. Il convient donc de comprendre et d'évaluer le risque provenant de l'exposition aux champs électromagnétiques au poste de travail et dans son environnement en vue de le prévenir.

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Atlas des malformations de la fosse cérébrale postérieure chez l’enfant Auteurs D BASRAOUI, A HASSI, D DAKOUANE, O ESSADKI, A OUSEHAL

MARRAKECH - MAROCSpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-4N° de résumé 012424

Objectifs :Connaître la gamme des différentes malformations de la fosse cérébrale postérieure chez l’enfant ainsi que leurs particularités radiologiques .

Matériels et méthodes :Notre travail est présenté sous forme d’un atlas regroupant les cas colligés dans notre institution sur une période de 9 ans (de 2003 à 2011) en se basant sur une étude rétrospective de 91 cas de malformations infra-tentorielles pédiatriques. Nos patients ont été explorés par TDM et IRM cérébrales réalisées sans et avec injection de produit de contraste, dans les trois plans de l’espace.

Résultats :L’âge moyen de nos patients était de 4 ans, sans prédominance de sexe. Nous avons recensé 13 cas de la malformation de Chiari, 42 malformations kystiques (Dandy-Walker (n=24), kystes arachnoïdiens (n=8), méga-grandes citernes (n=10)) ; 26 cas de dysraphismes cérébraux (encéphalocèles (n=15), méningocèles (n=11)) et 10 anomalies vermiennes (Agénésie (n=1), atrophie (n=8) et hypoplasie (n=1)).

Conclusion :Les malformations de la fosse cérébrale postérieure chez l’enfant sont caractérisées par leur diversité et leur fréquence . L’IRM reste l’examen de choix dans le diagnostic et le bilan des associations lésionnelles qui ont un intérêt pronostique majeur .

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Anatomie vasculaire des paragangliomes cervico-encéphaliquesAuteurs C BARBIER, M HITIER, E BABIN, P COURTHÉOUX, T GUILLEMAIN

CAEN - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-44N° de résumé 012432

Objectifs :Documenter les caractéristiques angioarchitecturales des paragangliomes cervico -encéphaliques par une série de 30 traitements endovasculaires. Selon leur localisation anatomique : connaître les artères nourricières les plus fréquemment impliquées et les territoires neurosensoriels importants à préserver , quand suspecter une atteinte jugulaire pouvant retentir sur le drainage veineux encéphalique, ou un envahissement mural de la carotide interne pétreuse modifiant la stratégie opératoire.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 1999 à 2011 concernant 12 paragangliomes jugulaires, 9 jugulo-tympaniques, 3 vagues et 6 carotidiens ayant bénéficié d’une embolisation pré-opératoire voire curative.

Résultats :Invariablement l’artère pharyngienne ascendante était impliquée. Les autres pédicules présentaient des anastomoses patentes avec elle. Dans les localisations jugulotympaniques, la veine jugulaire était laminée, envahie ou thrombosée avec préservation d’un drainage antérograde ou non (voies de dérivation cervicales, flux rétrograde).

Conclusion :Les points clefs de l’analyse angioarchitecturale des paragangliomes sont la participation constante de l’artère pharyngienne ascendante , l’analyse indispensable du drainage jugulaire en cas de glomus de la base du crâne, ou d’une atteinte bilatérale. Par un atlas didactique d’images artériographiques normales et pathologiques, nous souhaitons faciliter la lecture des structures vasculaires impliquées et ainsi l’interprétation des autres techniques d’angiographie non invasives (récemment ARM 4D).

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Comment je réalise une macrobiopsie stéréotaxique sur table dédiée ?Auteurs MH MEKHILEF, S ADMANE, R SAICHI, A BENDIB

ALGER - ALGÉRIESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-6N° de résumé 012435

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications et savoir réorienter les non indications vers d’autres techniques de prélèvements percutanés . Connaître les différentes étapes de la technique sur un support visuel (photos et vidéo).Connaître les astuces pour réussir le geste et amoindrir les complications .

Messages à retenir :C’est une technique de prélèvement des lésions mammographiques infracliniques classées ACR3 avec risque, ACR4 ou ACR5.Sa faisabilité est conditionnée par plusieurs facteurs comme l’épaisseur du sein la situation et la bonne visibilité de la cible . S’assurer avant de commencer de la visibilité de la cible sur le scout de repérage et les clichés stéréotaxiques .La précision de la qualité de l’exérèse est obligatoire pour la lecture et la confrontation radio -histologique ainsi que la CAT.

Résumé :La principale indication est diagnostique pour les microcalcifications classées ACR 4, les foyers classés ACR3 associés à un risque ; les surdensités en cas de non ou de mauvaise visibilité à l’échographie. Elle est aussi réalisée dans un but stratégique pour ceux classés ACR5. Toute indication de macrobiopsie doit être étudiée sur un dossier complet et récent. La procédure doit être réalisée selon les différentes étapes dans une rigueur absolue. Le résultat histologique sera confronté à l’imagerie et à la qualité d’exérèse afin d’établir la conduite adéquate.

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Rebond thymique et IRMAuteurs NH KRAIEM, M OULDYEHDIH, K NOUIRA, M JAMOUSSI

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-19N° de résumé 012437

Objectifs :L'objectif est de décrire le phénomène de rebond thymique et de montrer l’intérêt des séquences IRM en phase et en opposition de phase permettant de surseoir à la biopsie.

Matériels et méthodes :Nous rapportons 3 observations d’hyperplasie thymique survenant en phase de rémission d'un lymphome traité par chimiothérapie. Les 3 patients ont bénéficié d’un scanner cervicothoracoabdominopelvien rentrant dans le cadre de la surveillance postthérapeutique puis d’une IRM médiastinale comportant des séquences SET1, SET2 et des séquences Echo de gradient T1 en phase et en opposition de phase.

Résultats :Le scanner a montré dans les trois cas, dans un délai moyen de 8 mois après la fin du traitement (4 mois à 12 mois), l’apparition d’une masse tissulaire rétrosternale alors que la réponse était complète sur le scanner de fin de traitement. En IRM, la masse était de signal intermédiaire en T1 et en T2 et présentait une chute du signal sur les séquences Echo de Gradient T1 en opposition de phase comparées aux séquences en phase. Les contrôles scanographiques ultérieurs ont montré la stabilité de la masse (sur 9 mois).

Conclusion :Le rebond thymique est un phénomène classique à connaître en oncologie car il peut simuler une reprise évolutive. L’IRM permet de conforter le diagnostic et d’éviter le recours à la biopsie.

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Complications artérielles (CA) de la pancréatite aiguë (PA) : traitement endovasculaire (17 patients)Auteurs NT NGUYEN, P CHABROT, L CASSAGNES, MA VAZ-TOURRET, G FAVROLT, E DUMOUSSET, A RAVEL, L BOYER

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-28N° de résumé 012442

Objectifs :Présenter nos résultats de prise en charge endovasculaire des CA PA.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective (janvier 2000 - mai 2010) colligeant 17 patients (62,7 ans, 40-85), dont les symptômes prédominants étaient : hémorragie (15), douleur (6), choc hémodynamique (10). Une TDM avait été réalisée chez tous : 16 présentaient pseudokyste ou faux anévrisme, 4 des signes de nécrose pancréatique grave.

Résultats :A l'artériographie, des lésions artérielles étaient objectivées chez 16/17 (94,1%), tous embolisés avec succès. Au cours du suivi, une récidive hémorragique était traitée par ré-embolisation. Chez le dernier patient (sans anomalie TDM), l’artériographie répétée 2 fois ne trouvait pas de lésion, mais l’embolisation par gélatine résorbable était effectuée dans un contexte d’hémorragie digestive. Les lésions étaient souvent uniques (13 : 76,5%) : rupture artérielle dans un pseudo- kyste : 5, ou faux anévrisme : 11. Elles impliquaient : artères splénique : 8 , gastroduodénale : 4 ; arcades duodéno-pancréatiques : 4 et hépatique propre : 1. Dans 6 cas (35, 3%), existaient ensuite en TDM des signes d’ischémie splénique partielle , dont 2 collections nécrotiques spléniques > 50% drainées sous scanner, qui quitteront l’hôpital après 4 mois.

Conclusion :Le traitement endovasculaire des CA PA est efficace et intéressant chez ces patients fragiles.

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Ouverture d'une base de données dédiée aux niveaux de référence diagnostiques : spécifications et objectifsAuteurs D CÉLIER, P ROCH, B AUBERT

FONTENAY-AUX-ROSES - FRANCESpécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-2N° de résumé 012453

Objectifs :Depuis 2004, les professionnels de l'imagerie médicale sont tenus de réaliser des évaluations dosimétriques pour des examens courants , et de les comparer à des niveaux de référence diagnostiques (NRD). L'IRSN est chargé du recueil de ces évaluations, en vue de la mise à jour des NRD.

Matériels et méthodes :Jusqu'en mars 2011, les données étaient transmises à l'IRSN par courrier, fax ou e-mail. Soucieux d'améliorer ses échanges avec les professionnels et la gestion d’un volume croissant de données transmises, l'IRSN a développé une base de données sécurisée permettant la saisie sur internet des données NRD.

Résultats :Les données transmises sont fiabilisées grâce à un contrôle automatique de saisie et les erreurs liées à la recopie manuelle dans les tableurs , éliminées. Le retour d'information vers les professionnels est systématisé via des bilans individuels et la mise à disposition de l 'historique complet des évaluations dosimétriques, reflet de la mise en œuvre de la démarche d'optimisation.

Conclusion :Grâce à la base de données NRD, l'IRSN vise à améliorer le retour d'information vers les professionnels afin d'exploiter pleinement les NRD comme un outil d'optimisation, et également à renforcer la fiabilité des analyses au regard de l'augmentation constante du nombre de données à traiter.

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La commissure inter-maxillaire en cancérologieAuteurs G POULIQUEN, M FAIVRE-PIERRET, T BOULANGER, S TAIEB, L CEUGNART

LILLE - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-6N° de résumé 012458

Objectifs pédagogiques :Connaître les examens d’imagerie nécessaires au bilan d’extension d’une lésion cancéreuse de la commissure inter -maxillaire.Savoir la radioanatomie normale de cette région en scanner et IRM.Connaître les différentes voies d’extension d’une lésion cancéreuse de la commissure inter-maxillaire et les reconnaître sur l’imagerie réalisée .Savoir réaliser un compte rendu radiologique comportant les points-clés à préciser aux cliniciens.

Messages à retenir :La commissure inter-maxillaire est sous-tendue par le raphé ptérygo-mandibulaire. Celui-ci est tendu de l’apophyse ptérygoïde à la mandibule et constitue l’insertion des muscles buccinateur et du muscle constricteur supérieur du pharynx . Un scanner et une IRM sont donc nécessaires dans le bilan d’extension d’une lésion cancérologique de la commissure inter-maxillaire afin d’évaluer de façon exhaustive les différentes voies d’extension tumorale (muqueuse, musculaire ou osseuse) et donc d’optimiser la prise en charge thérapeutique du patient.

Résumé :Les voies d’extension des carcinomes de la commissure inter-maxillaire sont complexes car sous-tendues par les structures anatomiques au contact du raphé ptérygo-mandibulaire. Chaque séquence en IRM (T1, T2, et T1 injecté) ainsi qu’un scanner cervical sans injection sont indispensables pour une interprétation correcte de l'extension tumorale loco-régionale.

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Imagerie des implants cochléairesAuteurs A LTAIEF-BOUDRIGUA, M TARDIEU, J MORTAMAIS, JB PIALAT

LYON - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-3N° de résumé 012460

Objectifs pédagogiques :Connaître le bilan imagerie pré et post implant cochléaire (IC).Connaître les contre-indications à la pose d’IC, et les variantes ou anomalies anatomiques à risque chirurgical . Connaître les complications précoces et tardives après IC.

Messages à retenir :L’imagerie avant pose d’un IC recherchera les contre indications et les anomalies anatomiques à risque chirurgical .L’imagerie post IC reste initialement la radiographie systématique post-opératoire. Le scanner et l’IRM seront réalisés en cas de complication précoce ou tardive.

Résumé :Le bilan pré IC consiste en la réalisation d’un scanner des rochers et d’une IRM cérébrale. Les contre-indications absolues (aplasie labyrinthique, agénésie du nerf cochléaire) et relatives (foyer infectieux otitique évolutif ou chronique, pathologie neurologique centrale) seront recherchées, de même que les variantes et anomalies anatomiques à risque chirurgical (procidences vasculaires, du nerf facial, calcification et obstruction cochléaire et de la fenêtre ronde …). La radiographie est réalisée systématiquement en postopératoire. L’imagerie en coupe est indiquée s’il existe une complication postopératoire précoce, ou une anomalie tardive. Des précautions sont à prendre en fonction du type d’IC pour la réalisation d’une IRM 1.5T ; l’IRM 3T reste pour l’instant une contre-indication absolue chez les patients porteurs d’IC.

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Vertébroplastie thoracique et lombaire : à propos de huit casAuteurs A MICHELOT (1), V TISSOT (1), X SAVARY (1), N MODRUZ (2), E RIVOAL (2), S HUE (2), R KACZMAREK (2), M NONENT (1)

(1) BREST - FRANCE, (2) QUIMPER - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-47N° de résumé 012461

Objectifs :Evaluation clinique de l'efficacité à moyen terme des vertébroplasties thoraciques et lombaires chez les premiers patients traités au CH de Quimper .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective monocentrique des patients ayant bénéficié d'une vertébroplastie entre avril et décembre 2010. Huit patients (sept lésions tumorales secondaires, un tassement ostéoporotique) ont bénéficié d'une évaluation clinique (analyse des dossiers) en 2010 selon trois critères: complications, effet antalgique, évolution.

Résultats :Aucune complication n'a été relevée (3 incidents : 1 cas de vertébroplastie incomplète, 1 cas d'interruption du geste pour risque de fuite, 1 cas de de fuite veineuse postérieure). Effet antalgique : tous les patients ont été améliorés, partiellement ou totalement. Evolution de la pathologie causale : 5 patients stables, 3 patients en progression.

Conclusion :La vertébroplastie est une technique d'une relative innocuité, apparaissant comme une bonne alternative à la chirurgie. Dans notre série, elle apparaît efficace dans la prise en charge de la douleur rachidienne et n'a engendré aucune complication.

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Particularités de la dysplasie fibreuse crâniofacialeAuteurs A LTAIEF-BOUDRIGUA, JB PIALAT

LYON - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-12N° de résumé 012462

Objectifs pédagogiques :Connaître les caractéristiques sémiologiques radiologiques de la localisation crânio -faciale de la dysplasie fibreuse (DF).Connaître les particularités topographiques et cliniques des localisations crâniofaciales de la DF .Savoir évoquer les diagnostics différentiels de la DF crânio-faciale.

Messages à retenir :En fonction de la topographie dysplasique osseuse, les tableaux cliniques, le pronostic fonctionnel (compressions nerveuses) et le préjudice esthétique sont différents.L’imagerie (radiographie, TDM et IRM) permet le plus souvent d’en faire le diagnostic et d’en évaluer l’extension locale, ou d’évoquer les diagnostics différentiels.

Résumé :Trois types lésionnels de DF sont décrits : kystique, condensant (verre dépoli), mixte. Le tableau clinique dépendra surtout de la topographie lésionnelle (voute du crâne, localisation fronto-maxillaire, mandibulaire, base du crâne et ses foramens, les cavités rhino-sinusiennes). La séméiologie est caractéristique lorsqu’il existe un épaississement osseux, une dédifférenciation cortico-spongieuse, une hypertrophie déformant les pièces osseuses. Les remaniements osseux s’étendent en coulées, franchissent les sutures et il n’y a pas de limites nettes entre l’os normal et les lésions dysplasiques . En IRM, le signal est hétérogène en T1, et T2. Le scanner en association avec l’IRM permet si nécessaire d’éliminer les diagnostics différentiels (hypertrophie frontale bénigne, fibrome ossifiant, méningiome en plaque, maladie de Paget, ostéopétrose).

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IRM et transplantation hépatique Auteurs A BERNARD, C JOLLY, C BARBAUD, J CAZEJUST, L ARRIVÉ, Y MENU

PARIS - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WP-14N° de résumé 012463

Objectifs pédagogiques :Connaître la technique d'examen sur une IRM 1.5T dans le bilan post-transplantation hépatique.Savoir réaliser le protocole adapté au suivi du greffon.Prendre connaissance du bénéfice de l'IRM par rapport aux autres techniques d'imageries.Reconnaître les complications post-transplantation.

Messages à retenir :L’IRM devient l'examen de choix dans le suivi à court et long terme chez le transplanté hépatique.Il est l’examen de référence pour l’étude des voies biliaires.Il concurrence la TDM pour l’étude des vaisseaux.L’écho-doppler garde encore une place prépondérante dans la détection des complications à court terme.

Résumé :L'IRM a pris une place prépondérante dans le bilan à distance de la greffe, et s'impose de plus en plus dans la détection des complications.Protocole réalisé : axial T2 FSE FatSat, axial T2 SSFSE, 3D T1 double écho InPhase/OutPhase, axial DWI, 3D BILI, imagerie de Phase, 3D T1 FatSat IV, 3D T1 FatSat IV multiphase. Examen non invasif permettant d'explorer en une fois l’ensemble du greffon hépatique (vascularisation, arbre biliaire, parenchyme). Il met en évidence les complications post-opératoires (collection, hématome, epanchement pleural, ascite, œdème péri-portal), les complications anastomotiques (thromboses, sténose, fuite, nécrose du greffon).

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Anatomie et radioanatomie des foramens de la base du crâneAuteurs S GONIDEC, A LTAIEF-BOUDRIGUA, JB PIALAT

LYON - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-1N° de résumé 012464

Objectifs pédagogiques :Savoir localiser chacun des foramens de la base du crâne (FBC) sur les différents examens d’imagerie.Connaître le nom, le contenu et la pathologie des différents FBC.

Messages à retenir :Les FBC sont répartis sur les trois étages de la base du crâne. Ils contiennent des structures vasculo-nerveuses voyageant entre la boite crânienne et les espaces profonds de la face.Leur reconnaissance sur une imagerie en coupe sera d’autant plus facile que leur morphologie et que la localisation anatomique ces foramens seront connus.

Résumé :Les FBC sont répartis entre les trois étages (antérieur, moyen et postérieur). Au niveau de l’étage antérieur, on retrouve la lame criblée, le foramen caecum, le canal optique, la fissure orbitaire supérieure. L’étage moyen est le siège du foramen ovale, spinosum, vesalianum, rotondum, du canal vidien, du foramen lacerum. L’étage postérieur contient les canaux pétro-mastoïdien, tympanique inférieur, condylien postérieur, le canal du nerf hypoglosse, le foramen magnum, le méat auditif interne et le foramen jugulaire. En pathologie, ces foramens peuvent être le siège de pathologies congénitales vasculaires, de diffusions lésionnelles péri neurales et périvasculaires (d’un compartiment à l’autre) et de lésions propres à la base du crâne.

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Etude évaluant l'efficacité de la dacryoIRM 3Tesla par rapport au dacryoscanner dans le larmoiement chroniqueAuteurs T TAUPIN, N BOUBLAY, A LTAIEF-BOUDRIGUA, JB PIALAT

LYON - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-8N° de résumé 012465

Objectifs :Evaluer la performance diagnostique (évaluation des valeurs intrinsèques : sensibilité, spécificité) de la dacryo-IRM 3 Tesla par rapport au dacryo-scanner (gold standard) pour le diagnostic du larmoiement chronique.

Matériels et méthodes :Etude pilote prospective, diagnostique incluant 30 patients présentant un larmoiement chronique, d’origine sténosante intrinsèque (congénitale, posttraumatique, postchirurgicale, postinfectieuse, tumorale) et extrinsèque. Ils ont successivement une dacryo-IRM 3T puis un dacryo-scanner. Les analyses des images des deux modalités se font de façon centralisée en double lecture indépendante par deux radiologues en aveugle. Une lecture consensuelle aura lieu en cas de discordance.

Résultats :Les premiers résultats attendus seraient un apport diagnostique de l’IRM 3Tesla dans l’étude morphologique des voies lacrymales par rapport au dacryoscanner qui est plus invasif et irradiant. L’IRM pourrait ainsi remplacer le dacryoscanner dans le cadre des bilans pour un larmoiement chronique. Le dacryoscanner garderait sa place uniquement dans le cadre d’une chirurgie endo-nasale assistée par ordinateur, ou pour la réalisation d’images de fusion avec celles de la dacryo-IRM 3T, pour combiner l’information des données contenu-contenant.

Conclusion :L’intérêt de cette étude serait d’apporter une nouvelle technique diagnostique dans les larmoiements chroniques, non-invasive, non irradiante et qui permettrait une analyse plus fine des dysfonctionnements dus à cette pathologie.

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Applications potentielles du scanner avec acquisition en énergie spectrale (bi-énergie) pour l’exploration de l’appareil urinaireAuteurs J CHARTON, EM KIEFFER, S REBIH, G BAZILLE, H LANG, C ROY

STRASBOURG - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WP-1N° de résumé 012466

Objectifs pédagogiques :Connaître son principe et ces deux modes d’acquisition (mono ou bi tube).Comprendre l’image monochromatique et de l’image virtuelle sans contraste.Savoir ces principales indications cliniques .

Messages à retenir :L’énergie spectrale optimise la caractérisation tissulaire en distinguant un foyer hémorragique d’une prise de contraste tissulaire .L’énergie spectrale permet de réduire la quantité de produit de contraste injecté.L’énergie spectrale permet de s’abstenir de l’acquisition sans injection.

Résumé :L’acquisition en "bi énergie" permet une information sur la nature d’un tissu grâce à son comportement à différents niveaux d’énergie. Elle fournit une caractérisation tissulaire supplémentaire par rapport à la monoénergie. Elle permet à partir d’une seule acquisition injectée de générer une image non injectée, une image d’iode ou encore de calcium. Une plus faible quantité d’iode est suffisante pour obtenir l’information diagnostique sur une image monochromatique à faible keV. En pathologie urinaire, plusieurs applications cliniques se dégagent : détecter une prise de contraste au sein d’une zone spontanément dense, obtenir un contraste parenchymateux optimal avec une faible quantité d’iode, améliorer le contraste de l’image et établir l’architecture interne d’une lésion et enfin faire le diagnostic différentiel entre un calcul urique et calcique. Elle permet de mieux évaluer le degré de sténose artérielle en éliminant la plaque calcique .

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Prévalence de la Fibrose Néphrogénique Systémique (FNS) chez le patient dialysé : Etude Pro-FINESTAuteurs S AMET (1), G REINHARDT (2), JY GAUVRIT (3), A CASTOT (4), G CHOUKROUN (5), C FRANCÈS (1), C KREFT-JAIS (4), M

LAVILLE (6), B STENGEL (7), N GRENIER (8)(1) PARIS - FRANCE, (2) HAGUENAU - FRANCE, (3) RENNES - FRANCE, (4) SAINT-DENIS - FRANCE, (5) AMIENS - FRANCE, (6) LYON - FRANCE, (7) VILLEJUIF - FRANCE, (8) BORDEAUX - FRANCE

Spécialité / Thème Produits de contraste et Imagerie moléculaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence PDC-WS-1N° de résumé 012468

Objectifs :La FNS, caractérisée par une fibrose étendue des tissus, est liée à l’injection de produits de contraste à base de Gadolinium (PC-Gd) chez les patients dialysés. Pro-FINEST, étude prospective nationale réalisée avec l'Afssaps et les sociétés de Néphrologie, Dermatologie, et Radiologie, vise à préciser l’incidence de la FNS chez le patient dialysé après une IRM +/- injection de PC-Gd. Les objectifs secondaires sont de déterminer les facteurs de risque de FNS.

Matériels et méthodes :Données recueillies à partir d’un questionnaire-patient : données démographiques, néphrologiques (dialyse, centre), radiologiques (IRM, PC-Gd injecté, posologie) et dermatologiques. Le temps d’observation dermatologique post-IRM est de 4 mois. En cas de FNS confirmée par un dermatologue, une étude ancillaire sera réalisée : patient atteint + 4 patients témoins sans FNS, ajustés sur le centre, le sexe, les techniques de dialyse et d’IRM.

Résultats :Depuis janvier 2009, 506 patients ont été inclus (247 centres) : âge moyen : 63,0, 58,5% d’hommes. Sur 293 questionnaires reçus : 62,5% d’IRM injectées à 92,4% avec du Gadotérate. Quinze patients ont déclaré des effets dermatologiques. Après investigation, aucun cas de FNS n’a été diagnostiqué.

Conclusion :A ce jour, aucun cas de FNS n’a été rapporté chez 506 patients dialysés dont la majorité a reçu un PC-Gd macrocyclique pour lequel dans la littérature aucun cas certain de FNS n’a été rapporté chez le patient dialysé (Gadotérate).

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Repérage échographique per-opératoire lors du traitement arthroscopique des tendinopathies calcifiantes de la coiffe des rotateursAuteurs T WAITZENEGGER, R BROUARD, P COTTIAS, P GUILLON

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-17N° de résumé 012472

Objectifs :Le traitement arthroscopique des calcifications de la coiffe des rotateurs est une alternative thérapeutique après échec du traitement médical . Ce travail a permis d’évaluer les résultats de ce traitement en utilisant une technique originale de repérage échographique per-opératoire.

Matériels et méthodes :Une étude prospective a été réalisée chez 10 patients. Le score de Constant pondéré était noté en pré et post-opératoire. Pendant l’intervention, la calcification était repérée par une échographie et retirée simultanément au shaver. Avant fermeture, l’échographie permettait de s’assurer de l’absence de calcification résiduelle. Tous les patients ont été revus avec un recul moyen de 14 mois.

Résultats :La durée du repérage de la calcification était de 5 minutes. Le score de Constant pondéré est passé de 72 en pré-opératoire à 97. Au contrôle radiographique à 1 mois, 80% des calcifications avaient disparu.

Conclusion :Cette technique innovante de repérage échographique peropératoire des calcifications présente de nombreux avantages : rapidité de localisation et exérèse quasi-complète de la lésion avec contrôle immédiat. Les résultats cliniques et radiologiques sont excellents . Ils semblent supérieurs à ceux observés pour les autres traitements invasifs.

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Syndrome médullaire et/ou syndrome de la queue de cheval dans un contexte néoplasiqueAuteurs Y OULD HMEIDI, I KHAFAJY, N NAGGARA, I RADHOUANI, PY BRILLET, A AUGIER

BOBIGNY - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-36N° de résumé 012477

Objectifs pédagogiques :Connaître les étiologies du syndrome médullaire et/ou de la queue de cheval dans un contexte néoplasique.Réaliser un protocole d’imagerie adapté.Orienter la prise en charge thérapeutique.

Messages à retenir :L’IRM est la méthode de référence pour déterminer l’étiologie d’un syndrome médullaire et/ou de la queue de cheval.L’exploration de la totalité du rachis permet le diagnostic le plus précis .L’injection de gadolinium est indispensable pour faire un diagnostic positif , lésionnel et différenciel complet.

Résumé :Dans 90% des cas, la survenue d’un syndrome médullaire et/ou de la queue de cheval dans un contexte néoplasique est en rapport avec une épidurite tumorale compressive. Cependant, dans 10% des cas, d’autres types de lésions, dont la prise en charge thérapeutique est différente, sont possibles. Il peut s’agir d’une carcinomatose méningée, d’une métastase médullaire, d’une myélopathie para-néoplasique, radique, chimio-induite, d’une lipomatose épidurale cortico-induite et d’un hématome intra-canalaire post-thrombopénie chimio-induite. L’IRM est la technique la plus efficace. Elle doit être réalisée avec injection de gadolinium sur la totalité du rachis. Elle permet d’affirmer la compression des structures neurologiques et d’en faire le bilan anatomique. En l’absence d’élément compressif, elle permet de réorienter le diagnostic et la prise en charge thérapeutique.

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Nouveau score IRM pour l’évaluation de l’activité des maladies inflammatoires intestinales de l’enfantAuteurs I BIETTE, J VIAL, C BAUNIN, D LABARRE, A BRETON, N SANS

TOULOUSE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-1N° de résumé 012479

Objectifs :Evaluer la pertinence de l'entéro-IRM pour apprécier l’activité des maladies inflammatoires du tube digestif de l 'enfant et dégager un score IRM simple.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective réalisée chez 51 enfants (55 examens IRM) atteints de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique. Après balisage digestif oral, il était réalisé des séquences T2 et T1 avec saturation de graisse après injection de gadolinium. Un nouveau score d'activité IRM prenant en compte l'épaisseur pariétale, le signal T2, l'appréciation qualitative de l’intensité de la prise de contraste et l’aspect peigné de la graisse était calculé pour chaque sous -segment intestinal. Le score global correspondant à l’ensemble des sous-segments était comparé aux index clinicobiologiques validés chez l’enfant : PCDAI (Pediatric Crohn Disease Activity Index) et (HB) Harvey Bradshaw.

Résultats :Le nouveau score IRM proposé montrait une corrélation avec le PCDAI (r=0,84; p<0,001) ainsi qu'avec le HB (r=0,6; p<0,0001). Il existait de plus des différences significatives du score IRM selon le stade d’activité de la maladie (p<0,001)

Conclusion :Ce nouveau score IRM est corrélé de façon excellente aux index clinico-biologiques validés et peut devenir un nouvel outil d’appréciation de l’activité des maladies.

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Antiagrégants plaquettaires antithrombotiques et biopsies profondesAuteurs C VINCENT, A BAILLY-GLATRE, C BAILLY, J BREHANT, Y PTAK, H RONAYETTE, C POMEL, M VINCENT

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-51N° de résumé 012483

Objectifs pédagogiques :Connaître le mode d'action des antiagrégants plaquettaires (AAP) et des antithrombotiques.Connaître leurs indications et les contrindications à leur arrêt . Définir un protocole de gestion de ces médicaments avant la programmation d'une biopsie profonde.

Messages à retenir :Les antithrombotiques préviennent la thrombose veineuse ; la gestion des héparines de bas poids moléculaire et des héparines fractionnées, celle des anti vitamines K sont codifiées. Les AAP préviennent la thrombose artérielle, ils ne peuvent être substitués. Contrairement à la biopsie chirurgicale, le prélèvement percutané ne permet pas de contrôler l'hémostase. Même si le geste paraît simple, dans le cas où l'arrêt des AAP n'est pas possible sur avis du prescripteur, il faut savoir évaluer le bénéfice/risque de la biopsie percutanée en réunion de concertation pluridisciplinaire avant de programmer le geste.

Résumé :Privilégier la prévention du risque thrombotique sur celle du risque hémorragique. Les antithrombotiques s'adaptent avant une biopsie percutanée, pas les AAP. Si il y a un risque de thrombose à leur arrêt, il peut être possible de faire le prélèvement sous ce type de traitement en évaluant le bénéfice/risque. En informer le patient.

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Apport des reconstructions 3D surfaciques au diagnostic des anomalies de développement cortical épileptogènesAuteurs L CHAMARD, A MONTAVONT, G LOUIS TISSERAND, F SALARIS, M HERMIER

LYON - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-30N° de résumé 012487

Objectifs :Evaluer la faisabilité en routine et l’apport diagnostique potentiel de reconstructions 3D surfaciques au diagnostic des anomalies corticales chez les patients affectés d’épilepsies partielles pharmacorésistantes (EPPR).

Matériels et méthodes :150 patients consécutifs affectés d’EPPR ont bénéficié d’une IRM 3T en conditions épileptologiques. Des reconstructions de la surface cérébrale étaient obtenues par analyse en rendu de volume d’une séquence 3D T2 FLAIR. L’interprétation était d’abord faite sur les images 2D en connaissant la localisation électro-clinique des crises. L’apport des reconstructions 3D était ensuite analysée en ayant connaissance des données 2D.

Résultats :Des reconstructions 3D de la surface cérébrale de bonne qualité étaient habituellement obtenues dans le quart d’heure suivant l’acquisition des images. Les anomalies de surface observées dans les anomalies évidentes du développement cortical en 2D paraissent parfois plus étendues en 3D. L’analyse surfacique détectait des lésions significatives chez plusieurs patients affectés d’EPPR à IRM 2D négative. Les anomalies constatées étaient la convergence focalisée de plusieurs sillons; des modifications régionales ou diffuses de la complexité corticale ; des anomalies morphologiques des vallées sylviennes.

Conclusion :L’analyse surfacique améliore la détection des lésions épileptogènes ; elle permet également d’améliorer le degré de certitude diagnostique devant des images douteuses en 2D.

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Comment je réalise une échographie-Doppler chez le transplanté hépatique ?Auteurs O BERRADA (1), J CAZEJUST (2), AC TOURABI (2), N COLIGNON (2), C MIRCEA (2), Y MENU (2)

(1) RABAT - MAROC, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-24N° de résumé 012490

Objectifs pédagogiques :Connaître les différents éléments à surveiller chez le transplanté hépatique.Savoir mesurer les flux artériels et veineux et reconnaître les aspects normaux et pathologiques .

Messages à retenir :L’écho-doppler est l’examen de première intention dans la surveillance du greffon hépatique.L’étude des vaisseaux hépatiques constitue l’essentiel de la surveillance.Les complications à rechercher sont vasculaires (artérielles et veineuses), biliaires et parenchymateuses.

Résumé :La surveillance du greffon hépatique en postopératoire précoce repose sur une écho-doppler quotidienne la première semaine, puis chaque semaine en fonction de la clinique et de la biologie. Il s’agit d’un examen méthodique qui devra apprécier de manière systématique l’échostructure du greffon, l’état des voies biliaires, la perméabilité des vaisseaux hépatiques, et rechercher des épanchements ou collection. L’étude doppler des artères hépatiques est primordiale. Le radiologue doit mesurer les vitesses, le temps d’ascension systolique et l’index de résistance de l’artère hépatique au hile et en intra-hépatique (à droite et à gauche). A l’état normal, le flux est biphasique avec un pic systolique et une diastole positive élevée . L’index de résistance varie de 0,50 à 0,75. Toute variation de ces mesures doit faire suspecter, associée à l’état clinico-biologique, une complication à type de thromboses, sténoses ou pseudo-anévrysmes.

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Imagerie des modifications locales induites par radiofréquence percutanée de carcinomes hépatocellulaires Auteurs O BERRADA (1), J CAZEJUST (2), N COLIGNON (2), C ESCOURROU (2), A HALIMI-COHEN (2), Y MENU (2)

(1) RABAT - MAROC, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-32N° de résumé 012492

Objectifs :Décrire les modifications biliaires et vasculaires en imagerie en coupe après radiofréquence de carcinome hépato -cellulaire sur cirrhose.

Matériels et méthodes :Il s’agit du suivi prospectif de 30 patients traités par radiofréquence percutanée pour carcinome hépato-cellulaire sur cirrhose entre janvier 2009 et décembre 2010. Deux lecteurs (un junior : 3 ans d’expérience et un sénior : 9 ans d’expérience) ont analysé de façon indépendante les IRM avant et après radiofréquence. L’apparition de thrombose veineuse (hépatique ou porte), dilatation biliaire segmentaire au contact de la zone de radiofréquence, traitement incomplet ou récidive intra-hépatique à distance ont été notés. En cas de désaccord, la décision du sénior faisait foi.

Résultats :Le diamètre maximal de la tumeur était de 42 mm au moment du traitement (moyenne = 21 mm). Le suivi moyen après radiofréquence était de 7 mois.Aucune thrombose localisée porte ou veineuse hépatique n’était apparue. Par contre, 20/30 (67%) avaient une dilatation biliaire segmentaire en périphérie de la zone de radiofréquence, 3 traitements étaient incomplets et 6 patients avaient eu une récidive intra-hépatique dans un autre segment.

Conclusion :La dilatation biliaire localisée en périphérie de la zone de radiofréquence est un signe fréquent , retrouvé sur l’IRM post-thérapeutique de 67% des patients

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Simple Radiological Measure of the Radial Lateral Convexity in adultsAuteurs R MAALOULY (1), A CHELALA (2), JC LAHOUD (2), F HOYEK (2), M TABET (3), J EL KHALIL (3)

(1) MANSOURIEH - LIBAN, (2) JBEIL - LIBAN, (3) BEYROUTH - LIBANSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-27N° de résumé 012496

Objectifs :The aim of this study was to define a simple technique to measure this radial lateral convexity (RLC)angle.

Matériels et méthodes :We conducted a descriptive study of 50 controls adult where none had a previous history of trauma. Each had two AP XRays of both forearms at the same department, one set by a 10 year experienced radiology technician and the other set by a 1 year experienced technician.

Résultats :Overall, 200 AP forearm XRays were collected and reviewed seperatly by two orthopedic surgeon: a senior and a junior. The method consisted of calculating the R angle formed by the intersecting lines drawn each by two points at 6 and 9 cm from the proximal and distal radial ends. The R angle, reflecting the RLC, was 10˚ ± 1. There was no significant statistical difference between the right and left radius, neither in gender, nor on the technologist’s or the orthopedic surgeon experience. There was no correlation between the value of the angle and the adult’s height.

Conclusion :This method is simple, reproducible and reliable because the exact evaluation of the pronatrice RLC is of important value to the preoperative consideration . Also it might be helpful in order to discover a link between the pronosupination deficit and radiological radial lateral convexity angle .

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Fracture occulte du calcanéum chez le petit enfantAuteurs C POUCHOT, A LEFORESTIER, JM GUILLAUME, K RETORNAZ, B BOURLIÈRE-NAJEAN, P PETIT, M PANUEL

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-34N° de résumé 012498

Objectifs :Rapporter trois observations de fracture occulte du calcanéum chez le petit enfant et souligner son caractère inhabituel .

Matériels et méthodes :Trois enfants âgés respectivement de 17, 20 et 36 mois ont été explorés pour une boiterie non fébrile sans que l'orientation vers le pied n'apparaisse lors du bilan initial. Ont été réalisés : radiographie initiale (2), IRM (2), scintigraphie (2) et radiographie tardive (1).

Résultats :La radiographie initiale était normale. La scintigraphie présentait une fixation non spécifique. En revanche, l'IRM révélait de façon formelle un trait de fracture associé à un œdème médullaire. Une condensation linéaire était visible sur la radiographie tardive .

Conclusion :Le diagnostic de fracture occulte du calcanéum peut être rapidement posé par IRM si l'orientation topographique est certaine sur la clinique ou à l 'issue d'une scintigraphie. Le diagnostic différentiel avec une ostéomyélite ou un autre processus occupant la moelle osseuse est ainsi très facile .

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Arthro-IRM du poignet à 3-T en traction axiale : impact sur la caractérisation des lésions ligamentairesAuteurs R MARLOIS, F BECCE, D RICHARME, R MEULI, N THEUMANN

LAUSANNE - SUISSESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-46N° de résumé 012500

Objectifs :Déterminer l'impact de la traction axiale en arthro-IRM du poignet sur la largeur des espaces interosseux et la caractérisation des lésions ligamentaires intrinsèques du carpe.

Matériels et méthodes :Etude prospective incluant 34 patients entre septembre et décembre 2010. Arthro-IRM du poignet réalisées sur une machine 3-Tesla et incluant des séquences coronales isotropiques haute résolution en pondération T1-VIBE avec suppression de graisse, sans et avec traction axiale (4kg). Lecture consensuelle par 2 radiologues avec mesure des espaces scapho-lunaire, luno-triquétral et ulna-TFC, sans et avec traction. Evaluation semi-quantitative des déchirures ligamentaires: 0=absente, 1=partielle, 2=transfixiante avec moignon, 3=transfixiante sans moignon.

Résultats :Augmentation significative, en traction axiale, des espaces interosseux scapho-lunaire (Delta=0.21mm, p=0.0016) et luno-triquétral (Delta=0.17mm, p=0.0002) ainsi que de l'espace ulna-TFC (Delta=0.17, p=0.0071). Meilleure caractérisation des lésions dans 5 cas, avec une amélioration significative pour la portion centrale du ligament scapho-lunaire (p=0.0313).

Conclusion :L'arthro-IRM du poignet à 3-Tesla en traction axiale augmente significativement la largeur des espaces scapho-lunaire, luno-triquétral et ulna-TFC et améliore la caractérisation des lésions de la portion centrale du ligament scapho-lunaire.

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Conduite à tenir devant une masse focale hépatiqueAuteurs N EL YOUSFI, H EL MORABIT, S BELABBES, S BOUKLATA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-31N° de résumé 012502

Objectifs pédagogiques :Dégager une orientation diagnostique devant une masse focale hépatique en tenant compte de ses caractéristiques échographiques, TDM, IRM, et du contexte.

Messages à retenir :Dans le cadre d’une découverte fortuite, il s’agit le plus fréquemment de tumeurs bénignes : kystes biliaires, hémangiomes, adénomes et hyperplasie nodulaire focale (HNF). Dans le cadre de la surveillance systématique d’une hépatopathie chronique au stade de cirrhose, le diagnostic différentiel radiologique entre nodule cirrhotique, nodule dysplasique et carcinome hépatocellulaire peut être difficile , notamment pour les lésions de petite taille.

Résumé :L’imagerie par résonance magnétique est actuellement la méthode la plus performante pour la caractériser et pour la conduite à tenir vis-à-vis de cette lésion, tant sur le plan du suivi que de la thérapeutique. Dans le cadre d’une découverte fortuite, il s’agit le plus fréquemment de tumeurs bénignes. Dans le cadre de la surveillance systématique d’une hépatopathie chronique au stade de cirrhose, le diagnostic différentiel radiologique entre nodule cirrhotique, nodule dysplasique et carcinome hépatocellulaire peut être difficile.

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Traitement par anticoagulants pour une dissection artérielle cervicale, influence sur le volume de l’hématome mural Auteurs A MACHET (1), A FONSECA (1), O NAGGARA (1), A FUSTIER (1), E TOUZE (1), A LECLERC (2), JL MAS (1), JP PRUVO (2),

C OPPENHEIM (1), JF MÉDER (1)(1) PARIS - FRANCE, (2) LILLE - FRANCE

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-45N° de résumé 012504

Objectifs :En cas de dissection artérielle cervicale, un traitement anticoagulant ou anti-agrégant permettrait d’éviter l’ischémie cérébrale. Aucun essai randomisé ne permet de conclure à la supériorité d’un traitement. Un des arguments contre l’utilisation de l’héparine est le risque théorique de majoration de l’hématome mural. L’objectif est d’évaluer l’évolution de l’hématome mural sous anticoagulant et sous antiplaquettaire, à la phase aiguë.

Matériels et méthodes :Des coupes axiales en séquence T1 et en T2, couvrant l’hématome mural, ont été réalisées lors de l’admission pour le diagnostic de dissection , puis après introduction du traitement (délais 3±3 jours). Deux lecteurs ont analysé rétrospectivement l’évolution du volume de l’hématome mural, son extension en hauteur et les modifications de la lumière artérielle entre les patients traités par aspirine ou héparine .

Résultats :La cohorte comportait 49 dissections (44 patients, âge=43,3 ± 9,5 ans, 20 femmes, NIHSS=3,4 ± 5,4), 35 traités par héparine, 14 par aspirine. Le coefficient de corrélation intra classe pour la mesure des volumes entre les deux lecteurs était excellent (>90%). On ne notait pas de modification du volume (13 ± 22% héparine vs 12 ± 24% aspirine, p=0,87) ou de l’extension de l’hématome mural (-1 ± 28% héparine et 10 ± 9% aspirine, p=0,17) entre les deux groupes. Aucun des deux traitements n’entraînait de réduction de la lumière circulante.

Conclusion :Le traitement par anticoagulant des dissections artérielles cervicales n’est pas responsable d’une extension de l’hématome.

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Validation des paramètres DCE-US pour prédire la survie sans progression dans l’étude multicentrique (537 patients)Auteurs N LASSAU (1), J LACROIX (2), M CUINET (3), R AZIZA (4), S TAIEB (5), V VILGRAIN (6), A SARRAN (7), C LABBE (8), F

JOURNEAU (1), S KOSCIELNY (1)(1) VILLEJUIF - FRANCE, (2) CAEN - FRANCE, (3) LYON - FRANCE, (4) TOULOUSE - FRANCE, (5) LILLE - FRANCE, (6) CLICHY - FRANCE, (7) MARSEILLE - FRANCE, (8) NANTES - FRANCE

Spécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-18N° de résumé 012506

Objectifs :Valider un paramètre d’imagerie fonctionnelle utilisant la DCE-US pour évaluer précocement l’effet des traitements anti-angiogéniques. Prédire la survie sans progression.

Matériels et méthodes :Etude prospective multicentrique (19 centres, 65 radiologues). Tous les patients ont été examinés avant traitement puis à J7, J14, un mois et deux mois. Une injection en bolus de SonoVue (4,8 ml) avec utilisation des données linéaires brutes durant 3 minutes ont permis de calculer 7 paramètres caractérisant la perfusion tumorale (Patent PCT/IB2006/003742). La réponse au traitement a été évaluée tous les 2 mois, le bénéfice clinique incluait les patients en réponse complète, partielle ou stable.

Résultats :Au total 537 patients ont été inclus, 157 cancers du rein, 107 carcinomes hépato-cellulaires majoritairement. 1823 DCE-US et 1296 scanners avec relecture centralisée ont été réalisés. Après un suivi médian de 12 mois, 5 paramètres ont montré une différence significative (p<0.05) dans leur variation entre Baseline et J30 en fonction de la survie sans progression.

Conclusion :Les résultats confirment la robustesse de cette technique pour évaluer précocement les traitements anti-angiogéniques et prédire la survie sans progression.

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Intérêt de l’embolisation à l’alcool des reins polykystiques en préparation d’une greffe rénaleAuteurs JP LAFOURCADE (1), F CORNELIS (1), Y LE BRAS (1), G RIGOU (1), R HUBRECHT (2), N GRENIER (1)

(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) PAU - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-17N° de résumé 012508

Objectifs :Evaluation prospective de l’efficacité à 3 mois de l'alcoolisation des reins polykystiques avant transplantation rénale .

Matériels et méthodes :De 2007 à 2010, 36 patients porteurs d’une polykystose hépatorénale autosomique dominante ont été embolisés afin d’obtenir une réduction volumique autorisant la transplantation. Le matériel utilisé associait dans un premier groupe (n=25) microparticules puis coils et, dans un deuxième groupe (n=11) alcool pur puis coils. Les suites étaient encadrées par un protocole antalgique, anti-inflammatoire et antibioprophylactique. L’évaluation volumique reposait sur des examens TDM avant, puis 3 mois après l’embolisation.

Résultats :L’embolisation a été possible chez tous les patients. Dans le premier groupe 22, (88%) ont bénéficié d’une seule procédure, avec une réduction volumique moyenne de 42% (DS=17) à 3 mois, 32% de patients listés et 17 greffés. Dans le deuxième groupe, une seule séance a été nécessaire pour tous les patients, avec une réduction volumique moyenne de 33% (DS=16) à 3 mois, 100% de patients listés et 5 greffés. Le geste a été cliniquement bien toléré dans tous les cas, sans complication immédiate ou retardée.

Conclusion :L’embolisation des reins polykystiques par alcoolisation paraît plus efficace en termes de levée précoce de contre -indication avant transplantation sans modification de la morbidité habituellement constatée.

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Evaluation précoce des GIST traités par Imatinib avec l’échographie de contraste avec quantificationAuteurs G ABBOUD, S KOSCIELNY, B BENATSOU, L CHAPOTOT, L CHAMI, E GIRARD, S BIDAULT, A LE CESNE, J DOMONT, N

LASSAUVILLEJUIF - FRANCE

Spécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WS-7N° de résumé 012510

Objectifs :Déterminer le meilleur timing en utilisant l’aire sous la courbe (AUC) en DCE-US pour l’évaluation précoce des GIST traités par Imatinib afin de sélectionner rapidement les mauvais répondeurs des bons répondeurs.

Matériels et méthodes :Tous les patients ont bénéficié d’une DCE-US avant puis après J7, J14, 1 mois et 2 mois. Une injection en bolus de SonoVue (4,8ml) en utilisant les raw linear data pour quantification a permis de calculer l’AUC en utilisant le modèle mathématique (Patent PCT/IB2006/003742). La réponse au traitement est évaluée tous les 2 mois, le bénéfice clinique incluait les réponses complètes , partielles et stables.

Résultats :Depuis mars 2005, 26 patients ont été inclus. La médiane de suivi pour les 6 mauvais répondeurs était de 2 mois et pour les 20 bons répondeurs de 28 mois. 109 échographies de contraste ont été réalisées. Parmi les mauvais répondeurs, la variation médiane de l’AUC était respectivement de -19%, -10%, +46% et +86% et chez les bons répondeurs de -20%, -80%, -80%, -88% à J7, J14, 1 et 2 mois.

Conclusion :Les résultats confirment que la DCE-US permet le monitoring des GIST sous Imatinib. Le meilleur timing en utilisant l’aire sous la courbe est à J15 après début du traitement.

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Colo-IRM à 4,7 Tesla dans la colite aiguë : étude de faisabilité chez l'animalAuteurs C SAVOYE-COLLET, C CHARPENTIER, L NICOL, G SAVOYE, P VERA, R MARION-LETELLIER

ROUEN - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-15N° de résumé 012512

Objectifs :Mise au point technique en IRM à 4,7 T et analyse sémiologique d'un modèle animal de colite expérimentale proche de la maladie de Crohn.

Matériels et méthodes :Neuf rats mâles Sprague-Dawley ont été explorés en colo-IRM (n=5 à J2 après instillation rectale de trinitrobenzene sulfonate-TNBS et n=4 contrôles). Des séquences T2 RARE axial et coronal et T1 Intragate Flash axial ont été réalisées sur une IRM Bruker 4.7 T BioSpec 47/40 USR. La qualité des images, l'épaisseur de la paroi colique, le signal pariétal en T2 et en T1 ont été étudiés.

Résultats :La qualité a été jugée bonne ou moyenne pour 8/9 examens. L'épaisseur pariétale maximale moyenne était de 1,7+/-0,26 mm chez les rats TNBS versus 0,8+/-0,22 mm pour les contrôles (p<0,05). La paroi colique était stratifiée avec un hypersignal T2 sous muqueux chez 4/5 et un hypersignal T1 sur le versant luminal chez 5/5 (p<0,05) des rats TNBS contre aucun des rats contrôles.

Conclusion :La colo-IRM à 4,7 T est faisable chez le rat. Des anomalies pariétales spécifiques sont retrouvées en cas de colite induite au TNBS. Ceci ouvre des perspectives d'étude en IRM de ce modèle animal pour une analyse cinétique d'évolution des lésions notamment sous biothérapies.

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Manipulateur référent radioprotection des patientsAuteurs Y LE FAOU, R BOURGIN, A LARRALDE

RENNES - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WP-1N° de résumé 012515

Objectifs pédagogiques :Connaître le rôle de correspondant au sein d'un service d'imagerie.Connaître l'organisation fonctionnelle.connaître les objectifs de la radioprotection des patients

Messages à retenir :Rôle de correspondant du manipulateur référent apprécié sur le terrain par les manipulateurs et les médecins radiologues.Manque de moyen pour la réalisation de ces missions.Missions nombreuses et variées.Difficultés pour avoir un accendant sur la radioprotection à l 'extérieur du service.

Résumé :Suite au questionnement des professionnels de santé sur les différentes problématiques et évolution réglementaire de la Radioprotection, le Pôle d’imagerie du CHU de Rennes a choisi de promouvoir des Manipulateurs correspondants, experts dans ce domaine. Le pôle d’Imagerie a eu la volonté d’harmoniser les pratiques médicales et de radioprotection, dans le but de favoriser un partage d’expérience entre les différents professionnels du pôle et acteurs de la radioprotection au CHU. Des objectifs ont été définis en termes d’optimisation des pratiques : contrôle des différents protocoles d’acquisition, prévention chez les populations à risque (pédiatrie et femme enceinte). Le rôle de ces manipulateurs référents a été établi en termes de veille réglementaire et d’application de la réglementation. Un objectif de formation à la radioprotection des patients a aussi été défini : besoin régulier de formations complémentaires des nouveaux professionnels (manipulateurs, medecins, internes, secrétaires) par la réalisation d’atelier de sensibilisation ou de retour d’expérience. Retour d’expérience un an après.

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Imagerie de la prothèse de hanche : aspect normal et complicationsAuteurs O ADIB, M ELKHIRY, P RIDEREAU, C AUBÉ

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-28N° de résumé 012520

Objectifs pédagogiques :Connaître les différents types de prothèse de hanche (hémi-prothèse unipolaire ou bipolaire et prothèse totale).Se familiariser avec les apparences radiologiques normales et anormales des implants utilisés .Connaître les complications aiguës et chroniques pouvant compliquer la pose des prothèses de hanche.

Messages à retenir :La PTH, quelqu’en soit le type, doit normalement être stable, mobile et indolore.La connaissance de l’aspect en imagerie des complications de l’arthroplastie de hanche est primordiale .Ces complications peuvent être aiguës (fracture des implants, fracture de fatigue des os voisins ou fracture sur prothèse, luxation prothétique) ou chroniques (descellement mécanique ou septique, ossification hétérotopique des parties molles péri-prothétiques, conflit prothèse-psoas, usure du polyéthylène).

Résumé :L’arthroplastie de hanche est devenue l’une des interventions orthopédiques les plus couramment pratiquées. Des complications aiguë ou chroniques peuvent apparaître. Il est indispensable de connaître leurs aspects en imagerie surtout en radiographie conventionnelle . En imagerie, la radiographie conventionnelle, statique et dynamique, avec des clichés comparés dans le temps, reste la pierre angulaire dans l’évaluation post-opératoire d’une prothèse de hanche. Elle peut être complétée par une arthrographie, une TDM spiralée, une scintigraphie (au Technetium Tc99 ou au leucocytes marquées) ou à l’échographie.

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Comparaison intra-individuelle en ARM avec Dotarem® et Gadovist® dans le diagnostic des artériopathies périphériques abdominalesAuteurs S HANEDER (1), UI ATTENBERGER (1), S SCHÖNBERG (1), C LOEWE (2), J ARNAIZ (3), H MICHAELY (1)

(1) MANNHEIM - ALLEMAGNE, (2) VIENNE - AUTRICHE, (3) SANTANDER - ESPAGNESpécialité / Thème Produits de contraste et Imagerie moléculaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence PDC-WS-3N° de résumé 012524

Objectifs :Comparer la performance diagnostique de l’angiographie par résonance magnétique (ARM) avec Dotarem® (0,5M) et Gadovist® (1,0M) à 3 Tesla avec la technique de la table mobile continue (TimTrio).

Matériels et méthodes :Etude monocentrique en cross-over, randomisée. Vingt patients (61,5±8,1 ans) ayant une artériopathie oblitérante (stade II / III) ont reçu une injection de 0,1 mmol/kg de Dotarem® et de Gadovist®. Le critère principal était la qualité globale de l 'image évaluée en aveugle par 4 experts indépendants. Les principaux critères secondaires étaient la confiance diagnostique, l'intensité du signal (SNR/CNR), les mesures de sténoses significatives (>50%), et la tolérance.

Résultats :La qualité globale de l'image a été évaluée plus fréquemment excellente/plus que adéquate avec Dotarem® comparée au Gadovist® (100% vs 78,6%, 100% vs 92,9%, 100% vs 85,7%, 100% vs 85,7%). Des résultats similaires ont été observés pour la confiance diagnostique. Des valeurs supérieures de SNR/CNR ont été obtenues avec Gadovist® par rapport au Dotarem® (26,1/23,4 vs 22,7/20,2). Pour les critères secondaires, aucune différence entre les produits n’a été observée. Aucun effet indésirable signalé.

Conclusion :Alors qu’un rehaussement vasculaire plus intense a été observé avec Gadovist®, Dotarem® a été mieux évalué en terme de qualité d'image globale et confiance diagnostique.

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Imagerie de diffusion et pathologie ORLAuteurs F BONNET, M LABROUSSE, JC MÉROL, A CHAYS, C MARCUS, C HOEFFEL

REIMS - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-9N° de résumé 012525

Objectifs pédagogiques :Connaître les principes de l'imagerie de diffusion en imagerie ORL normale.Connaître l'intérêt de l'imagerie de diffusion pour la détection tumorale.Connaître le potentiel en terme de caractérisation des pathologies ORL.Connaître la valeur de l'imagerie de la diffusion pour le staging ganglionnaire et le suivi sous traitement des pathologies tumorales .

Messages à retenir :L'imagerie IRM avec séquences de diffusion est intéressante pour la détection tumorale en ORL.Les ADC des pathologies ORL varient selon l'histologie. L'IRM de diffusion n'a pas encore d'intérêt clairement établi pour la caractérisation ganglionnaire .

Résumé :Les séquences de diffusion doivent faire partie du bilan d'imagerie pré et post-thérapeutique de certaines tumeurs ORL. L'IRM de diffusion n'a pas encore de valeur reconnue pour la caractérisation tumorale ou ganglionnaire mais est intéressante en terme de détection tumorale.

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L'imagerie tomodensitométrique des complications anévrismales en fin de grossesse et en post-partum, à l'étage abdomino-pelvienAuteurs O ADIB, A BOUVIER, M POILBLANC, C RIDEREAU-ZINS, C AUBÉ

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-30N° de résumé 012526

Objectifs pédagogiques :Connaître les pathologies vasculaires anévrismales à l 'étage abdomino-pelvien de la fin de grossesse et du post-partum, et leurs aspects tomodensitométriques. Savoir réaliser et interpréter un CT-Scan abdomino-pelvien en fin de grossesse et dans le post-partum.

Messages à retenir :Les complications vasculaires anévrismales de la cavité abdomino -pelvienne sont rares en fin de grossesse et en post-partum, mais restent graves.La tomodensitométrie est un outil majeur de diagnostic précoce, précis, rapide et complet.L’irradiation et à l’injection de produit de contraste iodé restent des obstacles à discuter en raison de l’absence de risques majeurs pour le fœtus .

Résumé :Sur le plan artériel, la fin de grossesse et le post-partum sont des périodes à risques vasculaires particuliers en raison des modifications hémodynamiques et hormonales induites pendant la grossesse. L’exploration tomodensitométrique abdominale permet un bilan de caractérisation, de localisation et d'extension de la pathologie anévrismale. La crainte non justifiée de risques majeurs pour le fœtus ne doit pas retarder sa réalisation.

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Le Groupe MOC de la SFIPPAuteurs M PANUEL (1), F CHALARD (2), JF CHATEIL (3), P CLAPUYT (4), H DUCOU LE POINTE (2), S FÉREY (5), C GAREL (2), G

GENIN (6), K LAMBOT-JUHAN (2), G KALIFA (7)(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) BORDEAUX - FRANCE, (4) BRUXELLES - BELGIQUE, (5) GENÈVE - SUISSE, (6) POISY - FRANCE, (7) BOURG-LA-REINE - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-51N° de résumé 012528

Objectifs pédagogiques :Connaître le Groupe MOC de la Société Francophone d'Imagerie Pédiatrique et Prénatale.

Messages à retenir :Créé en 2008, il a pour vocation d'offrir une plate-forme d'échanges sur le diagnostic radiologique des maladies osseuses constitutionnelles utilisant le courriel à l'adresse [email protected] en réponse à des soumissions de cas radio-cliniques. Le groupe rassemble quelques radiopédiatres intéressés par cette pathologie et mettant à disposition leur expérience.Les cas les plus démonstratifs, donnant lieu parfois à des discussions animées voire des controverses sont illustrés .

Résumé :Cette initiative permet d'offrir à la communauté radiologique un réseau d'appui dans un domaine d'affections rares et souvent méconnues.

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Imagerie de la sclérodermieAuteurs M CASTIER, D SIAHOU, M FISHER HUNSINGER, PO BOULET, MA AUQUIER, A REMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-36N° de résumé 012531

Objectifs pédagogiques :Connaître l'imagerie des différentes atteintes de la sclérodermie.Connaître les manifestations thoraciques qui engagent le pronostic vital chez ces patients .Savoir dépister les atteintes parfois méconnues de certains organes (coeur, appareil digestif), dans le cadre de cette pathologie multiviscérale.

Messages à retenir :Le pronostic vital de la sclérodermie dépend de l'atteinte pulmonaire, qu'il ne faut pas méconnaître en tant que radiologue.Certaines atteintes de la sclérodermie sont souvent méconnues, notamment l'atteinte cardiaque et digestive, il est donc important de les dépister.

Résumé :La sclérodermie, connectivite aux atteintes multivicérales, nécessite une bonne connaissance de sa sémiologie afin d'améliorer le suivi et la prise en charge des patients. Ses manifestations thoraciques, grèvant le pronostic vital, nécessitent une attention particulière. Certaines manifestations moins connues sont également importantes à savoir rechercher.

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La dilatation idiopathique de l'intestin (DII) et les syndromes pseudo-obstruction intestinale (SPO)Auteurs B SAWAN, G SCHMUTZ, V MAGLUILO, N TEHRANIPOUR

SHERBROOKE - CANADASpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-18N° de résumé 012535

Objectifs pédagogiques :Savoir rechercher et reconnaître les signes directs et indirects d’une hypotonie intestinale plutôt que d’une dilatation par obstruction .Savoir reconnaître ou suspecter les affections générales ou systématiques qui peuvent se révéler ou favoriser un DII ou un SOI.

Messages à retenir :Avant d’affirmer une occlusion intestinale mécanique, il faut formellement éliminer un DII ou un SOI.Chez un patient atteint d’une maladie de système, d’une pathologie chronique ou d’un traitement neuro-musculaire il faut être prudent avant d’affirmer une occlusion intestinale mécanique.

Résumé :La DII et les SOI sont des affections rares souvent associées à des pathologies systémiques ou générales. Elles se manifestent habituellement par un tableau récidivant d’obstruction intestinale sans lésion sténosante ou obstructive. Il faut absolument éviter un contrôle chirurgical qui aggrave toujours ces patients . L’atteinte est rarement idiopathique, elle estplus souvent secondaire. Pour le diagnostic, on retient en plus du terrain l’existence d’une dilatation globale intestinale, l’absence de zone transitionnelle, la persistance de selles dans le cadre colique, l’absence de souffrance intestinale pariétale, la présence de segments spastiques et surtout sur l’intestin grêle, une discordance entre l’importance de dilatation et le nombre de plis transversaux, qui sont plus nombreux, l’espace interanse, qui est plus petit, ce qui suggère une augmentation de calibre par hypotonie plutôt que par simple dilatation par obstruction.

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Imagerie de la transplantation hépatique et de ses complications au scannerAuteurs S NOUGARET (1), H ADDLEY (1), MA PIERREDON-FOULONGNE (2), C REINHOLD (1), B GALLIX (2)

(1) MONTRÉAL - CANADA, (2) MONTPELLIER - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-25N° de résumé 012537

Objectifs pédagogiques :Connaître les principaux montages chirurgicaux et les aspects post opératoires normaux de la transplantation au scanner .Reconnaître les principales complications vasculaires et biliaires .

Messages à retenir :Ne pas hésiter à recourir au scanner devant une échographie douteuse notamment sur le plan vasculaire.Réaliser un scanner multiphasique afin d’apprécier l’état vasculaire (anastomose cavo-cave, anastomose portale et artérielle).Etudier l’état des voies biliaires et la présence de collections afin de différencier rapidement l’hématome du biliome source d’une importante morbi mortalité .

Résumé :La transplantation hépatique est le principal traitement curatif de l’insuffisance hépatique au stade terminal . Les complications vasculaires représentent environ 9% et sont responsables d’une importante morbi mortalité. La thrombose de l’artère hépatique est la plus fréquente de ces complications et est la première cause de perte du greffon. Les complications biliaires touchent 6 à 34 % des greffons. Parmi elles on retiendra surtout la sténose anastomotique et la fuite biliaire. Le scanner, en complément à l’échographie, est une méthode fiable et non invasive permettant l’évaluation des vaisseaux hépatiques ainsi que les complications non vasculaires. Une lecture systématique du scanner et la connaissance des principaux montages chirurgicaux permettent une approche plus facile et plus rigoureuse des principales complications.

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Aspect en imagerie des exostoses et les variantes anatomo-radiologiquesAuteurs S SEMLALI, M EDDARAI, T AFRICHA, S KADA, A DAMIRI, T AMIL, A HANINE, S AKJOUJ

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-11N° de résumé 012538

Objectifs pédagogiques :Montrer à travers des cas cliniques d’exostose les différents aspects d’imagerie selon leur localisation et leur mode de révélation clinique .Faire une corrélation radio-anatomique de ces cas selon le mode de révélation et l’aspect en imagerie.Montrer l’apport des différentes méthodes d’imagerie selon les différents cas.

Messages à retenir :L’exostose est une tumeur osseuse bénigne et son aspect en imagerie est pathognomonique.Cet aspect radiologique est le reflet de sa structure histologique, avec une corticale et une médullaire osseuse, surmontée d’une coiffe cartilagineuse.La lésion peut se révéler par des complications telles les fractures , les compressions nerveuses ou vasculaires et les inflammations ligamentaires . La transformation maligne se voit dans 1 à 3% des cas.Les variantes radio-cliniques incluent les exostoses sous-unguéales, la dysplasie épiphysaire hémimélique, la « bizarre parosteal osteochondromatous prolifération et la périostite réactive floride.

Résumé :Si l’aspect radiologique des exostoses est assez typique, le recours à d’autres méthodes d’exploration telles que l’échographie à haute fréquence, la tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique, apportent des renseignements utiles pour l’évaluation des ces lésions, surtout quand elles sont symptomatiques ou quand elles siègent à des endroits inhabituels.

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Intérêt de l'IRM dans la prise en charge des fistules ano-périnéales en fer à cheval Auteurs P FERNANDEZ RODRIGUEZ, M TISSIER, G JABOT, L ABRAMOWITZ, E SCHOUMAN-CLAEYS

PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-90N° de résumé 012546

Objectifs pédagogiques :Connaître le protocole d'exploration IRM. Connaître la sémiologie IRM des fistules ano-périnéales en fer à cheval. Savoir faire le bilan anatomique précis de ce type de fistule afin d'optimiser la prise en charge.Connaître les aspects post-thérapeutiques.

Messages à retenir :Les fistules ano-périnéales en fer à cheval sont des fistules complexes pour lesquelles l 'IRM est incontournable en terme de diagnostic, de choix thérapeutique ainsi que dans le suivi post-thérapeutique.

Résumé :L'ensemble de l'iconographie est tirée d'une série rétrospective de 25 cas explorés à l'hôpital Bichat depuis 2004 sur la base d'un protocole d'exploration IRM standardisé. On propose une illustration IRM détaillée à visée diagnostique de ce type particulier de fistule complexe à risque élevé de récidive . En pratique, l'IRM s'avère indispensable pour établir une cartographie précise de ce type de fistule, pour guider la prise en charge et assurer le suivi post-thérapeutique.

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Imagerie des fistules digestivesAuteurs H AIT OUARAB, F BLANC, A AMIRI, K BENZIANE, K TOGBE, N CAMPEANU, S TEMSAH, D TONITA, A FERRARIO, P

BEROUDLAGNY-SUR-MARNE - FRANCE

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-73N° de résumé 012547

Objectifs pédagogiques :Connaître la définition, les différents types de fistules ainsi que leur étiopathogénie. Savoir soupçonner cliniquement une fistule.Connaître l'apport de l'imagerie moderne dans le diagnostic et le traitement des différents types de fistules digestives .

Messages à retenir :Pathologie fréquente et redoutable, source de morbidité.Souvent une hantise pour le chirurgien.Apport capital du scanner multidetecteur dans le diagnostic.

Résumé :Une fistule est une communication anormale entre le tube digestif et un autre organe ou la peau. Elles peuvent être internes ou externes, spontanées ou iatrogènes, simples ou complexes. Certains types de chirurgie favorisent leur survenue, comme une anastomose, une sigmoïdectomie ... Elles se caractérisent par leur site, le nombre d'orifices, le débit, le trajet et leur caractère borgne ou communiquant. Leur expression clinique est variable, tantôt évocatrice, tantôt sournoise et asymptomatique. L'imagerie a un rôle central dans le diagnostic des fistules. Le scanner multidetecteur en est l'outil de référence, permettant après opacification digestive et/ou cutanée la mise en évidence des fistules, d'établir une cartographie précise qui facilitera son traitement. Les reconstructions tridimentionnelles sont d'une aide certaine. Une hélice sans injection d'iode est le plus souvent suffisante. Il permet aussi le diagnostic des complications associées à type de collection. Il a aussi un rôle thérapeutique en guidant le drainage. La fistulographie n'est quant à elle que peu utilisée de nos jours.

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Mise en place d’un système de pilotage de performance dans l’enseignement universitaire Auteurs T SOMON (1), JL HERMIL (2), A CHEVROT (3), JP GOULLE (1)

(1) LE HAVRE - FRANCE, (2) ROUEN - FRANCE, (3) PARIS - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WS-10N° de résumé 012549

Objectifs :Présentation d’une démarche de pilotage de performance dans le troisième cycle des études médicales.

Matériels et méthodes :Suite au rapport du Sénateur Adnot en 2008, sur le financement des universités, un système dit de répartition des moyens à la performance et à l’activité a vu le jour.

Résultats :Nous présentons donc la mise en place d’un système de pilotage performance de l’enseignement universitaire de 3ème cycle des études médicales. Nous décrivons la planification du projet, les différentes phases du déploiement et le choix des indicateurs sélectionnés.

Conclusion :La performance est à l’ordre du jour dans les universités, les démarches de pilotage de performance doivent être mise en place par les enseignants universitaires.

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Ce que vous avez toujours voulu savoir sur la segmentation hépatiqueAuteurs C DA COSTA (1), F CAUCHY (2), JB ROSET (1), JN DACHER (1), C SAVOYE-COLLET (1)

(1) ROUEN - FRANCE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WP-6N° de résumé 012552

Objectifs pédagogiques :Connaître l'anatomie du foie et la segmentation hépatique selon Couinaud.Savoir repérer les différents segments selon les techniques d'imagerie.Connaître les difficultés engendrées par la dysmorphie hépatique et la chirurgie hépato-biliaire.

Messages à retenir :La segmentation selon Couinaud repose sur une connaissance précise des structures veineuses portales et hépatiques.Accessible de manière précise en échographie, en scanner et en IRM, elle repose sur des repères anatomiques simples.La dysmorphie hépatique et la chirurgie hépato-biliaire entraînent une modification des rapports habituels justifiant une parfaite identification des repères anatomiques préservés.

Résumé :La segmentation hépatique est le témoin morphologique de l'anatomie fonctionnelle du foie. Sa connaissance est nécessaire pour le radiologue pour une localisation précise des lésions, indispensable à la prise en charge notamment chirurgicale des pathologies hépato-biliaires.

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Antalgie et embolisation de fibromesAuteurs G BAUDIN, M CHASSANG, L BELLMANN, S STOLEAR, C BASTIANI, P CHEVALLIER

NICE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-29N° de résumé 012554

Objectifs pédagogiques :Connaître les différents moyens disponibles pour la prise en charge de la douleur lors d 'une embolisation de fibrome.Savoir reconnaître et prendre en charge le syndrome post-embolisation (SPE).Connaître la technique du bloc anesthésique hypogastrique supérieur réalisé en per-procédure.

Messages à retenir :L'embolisation des artères utérines est une technique aujourd'hui validée pour le traitement des fibromes mais son développement est parfois limité par la peur du SPE souvent stigmatisé par certains cliniciens.De nombreuses procédures, adaptables aux moyens humains et aux plateaux techniques, sont à la disposition du radiologue interventionnel pour une prise optimale du SPE. Le bloc hypogastrique supérieur est une technique sûre, facilement réalisable et efficace.

Résumé :La procédure d'embolisation de fibrome est réalisée sous sédation légère ou anesthésie locale systématiquement associée à des antalgiques de palier 3 et des AINS par voie intraveineuse, poursuivis en post procédure avec relais per os rapide guidé par l 'échelle visuelle analogique. Le SPE comprend douleurs abdominales, fièvre, nausées, vomissements, malaise et hyper leucocytose. Il débute 12 à 24h après la procédure avec une présentation très variable selon les patientes. Le bloc hypogastrique supérieur consiste à mettre en place sous contrôle scopique par voie transpariétale antérieure une aiguille fine au contact du plexus hypogastrique supérieur et à injecter un anesthésiant local puissant.

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A l'assaut du complexe de LisfrancAuteurs F THÉVENIN, H GUERINI, V VUILLEMIN, R CAMPAGNA, A FEYDY, E PLUOT, R BAZELI, F MOREL, G MORVAN, JL DRAPÉ

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-45N° de résumé 012557

Objectifs pédagogiques :Rappeler l'anatomie des articulations de Lisfranc.Décrire la pathologie traumatique et la séméiologie radiologique qui en résulte .Connaître les principaux diagnostics différentiels .

Messages à retenir :Le ligament de Lisfranc unit le 1er cunéiforme à la base du 2ème métatarsien est un élément fondamental de la statique.Les radiographies en charge permettent de mettre en évidence une instabilité.Le TDM et l'IRM ont une place en cas de doute clinique et radiologique.

Résumé :Les articulations de Lisfranc sont composées de trois articulations distinctes : la plus médiale, entre le 1er cunéiforme et le 1er métatarsien (= colonne médiale), la deuxième formée par les 2ème et 3ème cunéiformes et les 2ème et 3ème métatarsiens, la troisième constituée du cuboïde et des deux derniers métatarsiens. En arthrographie, ces trois systèmes synoviaux sont indépendants, sans communication entre eux. Le ligament de Lisfranc unit le 1er cunéiforme à la base du 2ème métatarsien est un élément fondamental. La sévérité de la pathologie traumatique dépend de l’intensité du traumatisme. Il peut s’agir d’une petite entorse ou d’une fracture luxation totale des métatarsiens. Les remaniements dégénératifs du Lisfranc peuvent se voir dans les suites d’un traumatisme mais également en cas d’instabilité fonctionnelle (hallux valgus) et structurelle. Le complexe de Lisfranc est aussi une localisation préférentielle de la neuro-arthropathie diabétique.

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A l'assaut du SAPHO !Auteurs F THÉVENIN (1), H GUERINI (1), R CAMPAGNA (1), A FEYDY (1), R BAZELI (1), F MOREL (1), E PLUOT (1), P THÉVENIN (2), JL

DRAPÉ (1)(1) PARIS - FRANCE, (2) ROUSSILLON - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-48N° de résumé 012560

Objectifs pédagogiques :Décrire les manifestations cliniques du SAPHO.Décrire la séméiologie radiologique du SAPHO.

Messages à retenir :L’acronyme « SAPHO » signifie : Synovite – Acné - Pustulose palmoplantaire – Hyperostose – Ostéite.Ostéosclérose (77%), érosion (44%) et hyperostose (41%) sont les trois dénominateurs communs.

Résumé :L’atteinte cutanée survient le plus souvent un à deux ans avant l’atteinte osseuse [<0-20ans]. L’acné serait plus fréquente chez les hommes, la pustulose plus fréquente chez les femmes. La région sterno-costo-claviculaire est atteinte dans plus de 2/3 cas. L’ostéite se traduit par une ostéocondensation fibrillaire souvent importante et homogène des os affectés avec épaississement des travées osseuses. L’hyperostose se manifeste par une hypertrophie osseuse et des ossifications ligamentaires, notamment du ligament costo-claviculaire. Des érosions des articulations sterno-claviculaires ou manubrio-sternale sont fréquentes et sont habituellement secondaires à l’ostéite adjacente. L’ankylose, secondaire à l’arthrite ou à l’hyperostose est également fréquente et très caractéristique du syndrome SAPHO, notamment dans la région sterno-costale. Rachis (30% ; dorsal, lombaire, cervical) : ossifications paravertébrales, ostéosclérose, spondylite. Bassin : la sacro-iliite unilatérale est la forme la plus classique (20-30%). Il existe une importante sclérose et une hyperostose du versant iliaque mais des érosions osseuses modérées. La mandibule est atteinte dans environ 10% des cas, habituellement de façon unilatérale et sans atteinte de l’articulation temporo-mandibulaire. Os longs et arthrite périphérique (synovite) sont plus rarement touchés.

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IRM de diffusion du col fémoral dans la maladie de Legg-Perthes-Calvé : étude préliminaireAuteurs JR BOUTAULT, C BAUNIN, J VIAL, E BÉRARD, D LABARRE, C DOMENECH, J SALES DE GAUZY, N SANS

TOULOUSE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-33N° de résumé 012561

Objectifs :Evaluer l’imagerie par résonance magnétique de diffusion (DWI) du col fémoral aux cours de la maladie de Legg-Perthes-Calvé (MLPC).

Matériels et méthodes :Etude prospective chez 27 enfants (22 garçons et 5 filles, âge moyen 5.5 ans) suivis pour une MLPC unilatérale. 46 IRM ont été réalisées (en moyenne 13 mois après le début des symptômes) à l’aide d’une unité 3 T avec étude de la diffusion au niveau métaphysaire. Deux radiologues ont mesuré le coefficient apparent de diffusion (ADC) dans les cols sains et pathologiques. La variabilité intra et inter-observateur des mesures d’ADC a été évaluée. L’ADC des cols sains a été corrélé à l’âge, puis comparé à celui des cols pathologiques.

Résultats :Il existait une excellente reproductibilité intra et inter -observateur. Il existait une corrélation faible, statistiquement significative, entre l’ADC des cols sains et l’âge des patients. Une augmentation significative de l’ADC a été observée dans les cols pathologiques (moyenne = 0.75x10-3 mm2/s) par rapport aux cols sains (moyenne = 0.41x10-3 mm2/s).

Conclusion :L’imagerie de diffusion du col fémoral est faisable et reproductible. Il existe une augmentation nette et durable de la diffusivité dans la MLPC. Cette modification pourrait constituer un facteur pronostique utile dans la décision thérapeutique.

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Complications du traitement par radiofréquence des lésions pulmonaires chez 330 patientsAuteurs M CANNELLA (1), V BROUSTE (2), M LEDERLIN (3), J PALUSSIÈRE (2)

(1) PAU - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE, (3) PESSAC - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-16N° de résumé 012563

Objectifs :Etudier les complications, durées de séjour et signes fonctionnels après thermoablation. Rechercher les facteurs de risque de pneumothorax, de pose de drain et d’hospitalisation prolongée.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 330 patients (369 procédures de 2002 à 2010). L’âge moyen est de 64 ans, 444 nodules sont métastatiques et 71 primitifs.

Résultats :Le taux de morbidité est de 75,3%. Le pneumothorax est la première complication (71%). Les facteurs de risque sont l’origine métastatique des lésions (p = 0,005) et la faible durée de chauffage (p = 0,02). Le facteur de risque de drainage est l’origine secondaire des lésions (p=0,03). On observe 2 fistules broncho-pleurales, 2 embolies gazeuses symptomatiques, 1 lésion du plexus brachial, 1 pneumopathie, 2 hémothorax mineurs, 7 épanchements pleuraux et 30 hémorragies intra-alvéolaires. La durée moyenne de séjour est de 3,7 jours. Les facteurs de risque de séjour prolongé sont la survenue et le drainage d’un pneumothorax. Les durées moyennes de séjour en cas de procédures bilatérales (27 patients) et sur poumon unique (6 patients) sont respectivement de 3 et 5,7 jours.

Conclusion :Peu de complications ont des conséquences à long terme. La durée moyenne de séjour est 3,7 jours. Les signes fonctionnels après sortie sont modérés et durent en moyenne moins de deux semaines.

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Diverticulite rectosigmoïdienne : aspects IRM Auteurs N AMARA-SLIMANI, L PROTIN-CATTEAU, S DEGUELTE-LARDIERE, A DIAZ CIVES, C MARCUS, C HOEFFEL

REIMS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-82N° de résumé 012565

Objectifs pédagogiques :Connaître le protocole IRM adapté, à réaliser en cas de suspicion de diverticulite .Connaître la séméiologie de la diverticulite aiguë simple mais aussi pseudotumorale en IRM .Connaître les aspects IRM des complications potentielles.Connaître les aspects de la diverticulite sigmoïdienne en imagerie de diffusion .

Messages à retenir :L’IRM est une méthode d’imagerie en coupes, alternative au scanner, intéressante pour le diagnostic des diverticulites rectosigmoïdiennes simples et compliquées.L’IRM de diffusion est potentiellement intéressante, notamment pour la détection des fistules et des abcès et pour la différenciation entre une tumeur et une diverticulite pseudotumorale.

Résumé :L’IRM est une méthode d’imagerie utile pour l’évaluation du tube digestif et bénéficie de l’émergence récente des techniques de diffusion. Elle est de plus en plus utilisée en alternative au scanner pour les pathologies rectosigmoïdiennes, dont la diverticulite. Le protocole doit être rigoureux et la séméiologie connue, pour le diagnostic positif et des complications, notamment de l’évaluation des fistules et abcès.

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Apport de l'IRM après traitement néoadjuvant des cancers du rectum localement avancés Auteurs S LONG, E KONING, JJ TUECH, JN DACHER, C SAVOYE-COLLET

ROUEN - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-89N° de résumé 012569

Objectifs pédagogiques :Connaître la place de l'IRM dans la prise en charge du cancer du rectum localement avancé (CRLA). Connaître les protocoles d'exploration d'IRM rectale après radiochimiothérapie.Connaître les critères d'évaluation de la réponse tumorale et les limites de l 'IRM après radiochimiothérapie.

Messages à retenir :Les CRLA bénéficient de thérapie néo-adjuvante dans le but d'améliorer la résécabilité et d'obtenir un meilleur contrôle local.L'évaluation de la réponse tumorale par IRM est difficile, notamment la différenciation des remaniements post-thérapeutiques par rapport aux reliquats tumoraux actifs. Un protocole adapté comprenant des séquences de diffusion est nécessaire afin de permettre un restaging lésionnel. Certains critères IRM sont importants en vue de la chirurgie complémentaire : marges par rapport au fascia mésorectal et distance au sphincter interne.

Résumé :L'IRM a une place de choix dans la prise en charge des CRLA. Après radiochimiothérapie, elle évalue la réponse tumorale par rapport à l'évaluation initiale, effectue un nouveau T et N-staging et est décisive pour le choix du geste chirurgical . On utilise des séquences morphologiques et de diffusion pour apprécier le volume tumoral résiduel et les nouvelles marges, sans méconnaître les limites induites par la thérapie néoadjuvante.

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Traitement endovasculaire des pathologies des gros vaisseaux par stents cheatham-platinum Auteurs C MESMANN (1), D GAMONDÈS (2), F SASSOLAS (1), P DOUEK (1), D REVEL (1)

(1) LYON - FRANCE, (2) BRON - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-20N° de résumé 012571

Objectifs :Evaluer les résultats à court et moyen terme de l’implantation des CP stents dans les gros vaisseaux.

Matériels et méthodes :Entre juillet 2009 et décembre 2010, 10 patients (5 hommes, 5 femmes) âgés de 15 à 44 ans ont bénéficié de l’implantation de CP stents. Les pathologies prises en charge étaient trois coarctations aortiques résiduelles, cinq coarctations natives, une rupture traumatique de la veine cave inférieure (VCI) et un faux anévrysme de l’aorte descendante après chirurgie de Bentall.

Résultats :11 stents couverts et 1 non-couvert ont été implantés. Excellents résultats des CP stents dans la coarctation aortique avec diminution significative du gradient isthmique et de la pression artérielle. Couverture satisfaisante de la rupture de la VCI sans obstruction des veines sus-hépatiques. Echec du traitement du faux anévrysme aortique lié à une sous-estimation de la longueur du stent. Pas de complication majeure à court ou moyen terme.

Conclusion :Notre série confirme l’efficacité et la sécurité de l’utilisation des CP stents dans la coarctation aortique . Ils semblent également prometteurs dans d’autres pathologies des gros vaisseaux nécessitant une couverture courte et précise.

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Aide au diagnostic des lésions kystiques intracrâniennesAuteurs Y ALAOUI LAMRANI, M MAÂROUFI, I KAMAOUI, N HAMMAS, H AMMOR, L BENJELLOUN, M BOUBOU, N SQALLI HOUSSAINI, A

AMARTI, S TIZNITIFÈS - MAROC

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-1N° de résumé 012573

Objectifs :Montrer l’aspect en imagerie des différentes lésions cérébrales kystiques. Réussir le diagnostic d’une lésion cérébrale kystique ou à composante kystique majoritaire.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 95 observations colligées de janvier 2009 à février 2011 chez des patients présentant une lésion kystique -ou à composante kystique majoritaire- de siège intracrânien. Nos patients ont bénéficié d’une exploration par TDM (n=34) et/ ou IRM (n=72) cérébrales. L’ensemble des diagnostics étiologiques soutenus en imagerie ont été confrontés -si nécessaire- aux données histologiques.

Résultats :Les résultats obtenus étaient les suivants : kystes hydatiques (n=8), neurocysticercoses (n=2), abcès spécifiques (tuberculeux, toxoplasmique) et à pyogène (n=8), kystes arachnoïdiens (n=17), cavités porencéphaliques (n=9), espaces périvasculaires de Virchow Robin (n=9), kyste pinéal (n=1), kyste de la poche de Rathke (n=3), plaque de SEP kystique (n=1), origine tumorale (astrocytome pilocytique, hémangioblastome, médulloblastome, gangliogliome, craniopharyngiome, oligodendrogliome, macroadénome à composante kystique) (n=27), kyste neuroglial (n=1), métastases kystiques (n=4), kyste dermoïde (n=1), kyste épidermoïde (n=4).

Conclusion :Les lésions kystiques intracrâniennes sont fréquentes dans notre pratique quotidienne. Une étude minutieuse de la topographie et de la morphologie de la lésion aide considérablement au diagnostic.

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Tumeurs de la base du crâne : pas à pas au diagnosticAuteurs Y ALAOUI LAMRANI, M MAÂROUFI, I KAMAOUI, N HAMMAS, L BENJELLOUN, H AMMOR, A HOUSNI, M BOUBOU, A AMARTI, S

TIZNITIFÈS - MAROC

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-3N° de résumé 012576

Objectifs :Illustrer différentes tumeurs de la base du crâne en proposant une démarche didactique (tumeurs primitives, secondaires, exo et endocrâniennes envahissant la base, étage atteint et pseudo-tumeurs). Montrer l’intérêt des différents moyens d’imagerie dans le diagnostic, le choix thérapeutique et la surveillance.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 67 observations colligées de janvier 2009 à décembre 2010 (base de données du service de radiologie, CHU Hassan II, Fès; Maroc). La symptomatologie clinique renvoyait vers l’étage atteint de la base du crâne et indiquait la réalisation d’une TDM (n=44), IRM (n=50), et d’artériographie (n=7). Une confrontation clinico-radio-histologique a été réalisée.

Résultats :Les néoformations recensées étaient : méningiomes (n=23), méningiome intra-osseux (n=1), kyste épidermoïde (n=2), ostéomes (n=2), chondrome (n=1), chondrosarcome (n=1), chordomes (n=2), paragangliomes (n=3). Les pseudo-tumeurs : dysplasies fibreuses (n=4), maladies de Paget (n=2), histiocytoses X (n=2), ostéïtes chroniques (n=2), anévrysmes carotidiens intracaverneux partiellement thrombosés (n=3). Localisations d’affections hématologiques (lymphome n=1, myélome n=1), métastases (n=5), tumeurs de voisinage envahissant la base : estésioneuroblastome (n=1), fibromes nasopharyngiens (n=2), tumeurs malignes des voies aériennes supérieures (n=9).

Conclusion :Malgré cette panoplie histologique des tumeurs de la base du crâne, le diagnostic de nature peut être raisonnablement avancé grâce à l’imagerie sur des critères topographiques et morphologiques.

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Endométriose en IRM : quelles séquences et pour quelles localisations ?Auteurs M CHASSANG, C BASTIANI, G BAUDIN, S STOLEAR, A BENARROUS, P CHEVALLIER

NICE - FRANCESpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WP-2N° de résumé 012578

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales localisations de l’endométriose pelvienne sous -péritonéale.Connaître les principales séquences en IRM permettant le diagnostic d’endométriose.Savoir adapter son protocole IRM en fonction des localisations d’endométriose.

Messages à retenir :La connaissance des principales localisations de l’endométriose en IRM est indispensable pour le diagnostic .Le protocole IRM pour la recherche d’endométriose ovarienne ou profonde comprend au minimum : 2 séquences pondérées en T2 dans 2 plans orthogonaux, une séquence pondérée en T1 et une séquence pondérée en T1 après saturation du signal de la graisse.Le protocole IRM peut ensuite être adapté à chaque patiente en fonction des différentes localisations.

Résumé :L'endométriose profonde correspond à des lésions fibreuses au niveau du torus uterinus, des ligaments utéro-sacrés (LUS), du fornix vaginal, de la cloison recto-vaginale, de la charnière recto-sigmoidienne et de l’espace vésico-utérin. Le protocole IRM doit comprendre au minimum 2 séquences pondérées en T2 classiques, une séquence pondérée en T1 sans puis avec saturation du signal de la graisse. L’opacification vaginale et rectale par du gel échographique est utile au diagnostic des lésions vaginales ou de la cloison recto-vaginale. Le protocole IRM peut être adapté selon les localisations suspectées avec la réalisation de séquences pondérées en T2 dans le plan des LUS, de séquences de diffusion, de séquences d’uro-IRM, de séquences pondérées en T1 après injection de sels de gadolinium.

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Recherche translationnelle par DCE-US d’un nouvel inhibiteur VEGFR et FGFR : étude préclinique et cliniqueAuteurs I LEGUERNEY (1), R CEREDA (2), L CHAMI (1), G ABOUD (1), B BENATSOU (1), O BAWA (1), G CAMBONI (2), P OPOLON

(1), JC SORIA (1), N LASSAU (1)(1) VILLEJUIF - FRANCE, (2) MILAN - ITALIE

Spécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WS-8N° de résumé 012582

Objectifs :Evaluer l’efficacité antitumorale de la molécule E-3810 par DCE-US en préclinique et en phase I.

Matériels et méthodes :L’étude préclinique a été menée sur un modèle de carcinome rénal (A498) xénogreffé en sous-cutané sur des souris nude, réparties en 3 groupes (contrôle, E-3810 et sunitinib). Les examens ultrasonores ont été réalisés à l’aide d’un échographe Aplio (Toshiba) avant traitement puis à J3, J7, J14, J21 et J28. Les paramètres de perfusion tumorale ont été extraits des courbes de cinétique de prise de contraste après injection en bolus de SonoVue (Bracco). Des analyses histologiques (HES, CD31) ont été réalisées à J14. Des examens sur patients ont été réalisés en phase I à J-1, J7 et J28.

Résultats :En préclinique, les souris traitées avec E-3810 présentent une réduction du volume tumoral, de la macro et microvascularisation. Ces résultats ont été confortés par immunohistochimie. Une diminution importante de la perfusion tumorale (AUC) est observée chez les patients (-86% à J7, -67% à J28).

Conclusion :La méthodologie développée par DCE-US permet un transfert rapide pour évaluer de nouvelles thérapies en phase I. La molécule E-3810 semble permettre une réduction importante de la microvascularisation tumorale.

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Scanner des perforations couvertes de l’intestin grêle en 10 commandements Auteurs C BALAJ (1), MA OTTENIN (1), A GERVAISE (2), H ROPION-MICHAUX (3), A FAIRISE (1), V LAURENT (3), D RÉGENT (3)

(1) NANCY - FRANCE, (2) METZ - FRANCE, (3) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-78N° de résumé 012583

Objectifs pédagogiques :Mieux connaître la physiopathologie des perforations de l 'intestin grêle.Connaître leur corrélation scanographique.Mieux comprendre l’importance des données épidémiologiques à côté de l’histoire clinique du patient dans la démarche diagnostique.

Messages à retenir :Les perforations de l'intestin grêle sont le plus souvent couvertes.Elles se traduisent par une péritonite localisée du mésentère.Les deux principaux diagnostics à évoquer (en l’absence d’antécédents) sont la perforation sur diverticulose et la perforation sur corps étranger acéré dégluti .

Résumé :Les causes les plus fréquentes de perforation couverte de l’intestin grêle sont les perforations sur diverticules (diverticulose jéjunale chez le sujet âgé, diverticule de Meckel chez les sujets plus jeunes) et les perforations sur corps étrangers déglutis … Les données épidémiologiques, l’histoire clinique jouent donc un rôle fondamental dans la démarche diagnostique. En effet, le pneumopéritoine est exceptionnel et la présentation est essentiellement celle d’une péritonite localisée . Le scanner est donc l’examen essentiel pour le diagnostic positif , étiologique et de gravité. De nombreuses autres pathologies intestinales, aiguës ou chroniques, peuvent se compliquer d’une perforation : ischémie mésentérique, occlusion mécanique, maladie de Crohn, lymphomes ... dont le diagnostic au scanner est également très précieux.

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Les abcès amibiens hépatiques : à propos de 15 casAuteurs G JABOT, M ROUX, P FERNANDEZ RODRIGUEZ, M TISSIER, E SCHOUMAN-CLAEYS

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WP-9N° de résumé 012584

Objectifs pédagogiques :Savoir évoquer le diagnostic devant un abcès hépatique.Connaître les signes cliniques évocateurs.Connaître les signes radiologiques permettant d'évoquer le diagnostic. Connaître la stratégie thérapeutique. Connaître les principaux diagnostics différentiels .

Messages à retenir :L'amibiase hépatique est rare mais il faut savoir l 'évoquer devant un abcès hépatique après un retour de voyage en zone d'endémie.Le diagnostic se fera sur la sérologie mais les données de l 'imagerie peuvent nous orienter vers le diagnostic.La présence d'une masse unique du foie droit, avec une coque périphérique fine qui se rehausse dès le temps artériel, associée à une plage d’œdème périlésionnel en rapport avec l'inflammation réalisant un aspect en cible doivent nous évoquer cette pathologie.Le traitement médical seul est efficace dans la plupart des cas.

Résumé :On évoquera le diagnostic devant la présence des signes cliniques de la triade de Fontan. Plusieurs signes scanographiques permettent d'évoquer le diagnostic : une masse unique du foie droit, arrondie ou lobulée avec une coque périphérique fine qui se rehausse dès le temps artériel, et une plage d’œdème périlésionnel en rapport avec l'inflammation. Il est nécessaire de poser le diagnostic pour éviter d'avoir recours à la ponction ou au drainage de l'abcès, le traitement médical seul est efficace dans la plupart des cas. Le principal diagnostic différentiel en imagerie est l 'abcès à pyogène.

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3-D sonography of extracapsular extension of prostatic cancerAuteurs R BARD

NEW YORK - ETATS-UNISSpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-16N° de résumé 012590

Objectifs :To compare the value of 3D power doppler sonography (3D-PDS) with DCE-MRI without endorectal coil in evaluation of extracapsular extension of prostatic cancer.

Matériels et méthodes :139 patients with prostate cancer were prospectively scanned with a GE Volusion E-8 unit employing endorectal 12-18 MHZ probe and 1.5 Tesla GE MRI unit. 79 patients had gleason 3+3, 36 had gleason 3+4, 20 had gleason 4+4 and 4 had gleason 4+5. Capsular affacement was assessed on sonography by loss of margin echoes and/or extension of abnormal vessels through the capsule.

Résultats :Gleason grade 3 : 79/79 patients had intact capsules on 3D-PDS and DCE-MRI; 3D-PDS showed capsular bulging in 9 : MRI showed bulging in 1. Gleason grade 4 : 9/56 patients had capsular penetration on 3D-PDS and 9 on MRI. 3D-PDS showed focal capsular bulging in 3/56, MRI showed bulging in 1/56. Gleason grade 5 : 4/4 patients had capsular penetration with 3D-PDS and MRI. No focal bulging noted.

Conclusion :3D power doppler imaging appears more sensitive than non EC-MRI in evaluation of prostatic capsular tumor posterior bulging while both are equal in assessing anterolateral extracapsular extension.

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Que reste-t-il de l’imagerie du ganglion à l’air du TEP-scanner ?Auteurs FZ LAAMRANI, R LABBIOUI, A EL QUESSAR, MM CHERKAOUI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-5N° de résumé 012591

Objectifs :L’imagerie du ganglion étant au cœur de l’actualité, le but de ce travail est de définir la place de l’imagerie dans la mise en évidence et la spécification du ganglion, de rappeler les différentes problématiques rencontrées par le radiologue en matière d’imagerie du ganglion, et d’exposer les différents moyens scientifiques dont on dispose actuellement pour y faire face.

Matériels et méthodes :Revue de littérature des principales publications exposant les problématiques rencontrées par le radiologue en matière d 'imagerie du ganglion.

Résultats :Les critères morphologiques représentent un outil simple et reproductible pour l 'approche du ganglion en imagerie. Les techniques actuelles telles que le TEP-scanner ou les logiciels de lecture automatisée ont révolutionné l 'approche du ganglion, mais gardent toutefois des limites.

Conclusion :L’impact de l’identification et la caractérisation des ganglions sur la décision médicale et les prévisions pronostiques est tel qu’on ne peut plus se fier aux seuls critères morphologiques.

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Évaluation TDM de la calcinose dans la sclérodermie systémiqueAuteurs V FREIRE (1), F BECCE (2), A FEYDY (1), H GUERINI (1), R CAMPAGNA (1), Y ALLANORE (1), JL DRAPÉ (1)

(1) PARIS - FRANCE, (2) LAUSANNE - SUISSESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-19N° de résumé 012593

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales manifestations ostéoarticulaires de la sclérodermie systémique .Savoir les différents aspects sémiologiques de la calcinose par TDM, meilleure modalité d'investigation.Connaître quelques notions concernant la thérapeutique de la calcinose.

Messages à retenir :L'extension de la calcinose est le mieux évaluée par tomodensitométrie.La calcinose peut atteindre toutes les composantes des parties molles : cutanées, sous-cutanées, unité musculotendineuse, articulations et tissus périarticulaires.La calcinose peut provoquer des érosions osseuses.La calcinose dans la sclérodermie sytémique est associée à des complications vasculaires plus sévères .

Résumé :Travail illustré par une revue rétrospective de 13 articulations par TDM. La calcinose, présente dans environ 30% des cas, est une manifestation caractéristique de la sclérodermie. Le meilleur examen pour évaluer sa localisation et son extension est le scanner . Elle peut prendre un aspect pseudotumorale ou épouser la structure qu'elle infiltre. Elle atteint le plus souvent les mains et les zones de pression. Elle peut provoquer des érosions osseuses de voisinage parfois très destructrices. Elle est associée à une présentation plus sévère dont des complications vasculaires plus fréquentes . La localisation précise et l 'aspect en TDM aide à guider la prise en charge thérapeutique, possiblement chirurgicale ou percutanée.

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Aspect échographique des mains de sclérodermie : à propos de 41 patientsAuteurs V FREIRE, H GUERINI, R BAZELI, M ELHAI, A FEYDY, R CAMPAGNA, Y ALLANORE, JL DRAPÉ

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-44N° de résumé 012597

Objectifs :Description des différentes lésions échographiques des mains de sclérodermie et comparaison avec la radiographie standard .

Matériels et méthodes :Échographie systématique des poignets, mains et doigts à la recherche de : synovites, ténosynovites, calcifications, microvascularisation distale en doppler puissance et acroostéolyse. Comparaison aux radiographies pour détection des calcifications et de l 'acroostéolyse.

Résultats :39% des patients présentaient des synovites, généralement peu inflammatoires (grade 1 en doppler) et souvent associées à d'autres anomalies échographiques. 27% des patients présentaient des ténosynovites, certaines (64%) avaient un aspect spécifique que nous avons appelé scléreux. 34% des patients ont montré des calcifications à l'échographie, performance proche de la radiographie standard. 34% des patients montraient un absence de vascularisation doppler au lit de l'ongle et à la pulpe mais 88% des acroostéolyse présentaient un signal doppler au contact du foyer. 20% des patients montraient une acroostéolyse, performance identique à la radiographie.

Conclusion :L'échographie des mains de sclérodermie permet de détecter, avec de bonnes performances, l'acroostéolyse et les calcifications. Elle permet notamment de détecter les synovites et certaines ténosynovites souvent scléreuses. Le doppler puissance montre une microvascularisation distale fréquente.

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L’IRM de diffusion corps entier dans le diagnostic et le suivi du myélomeAuteurs E BRILLET, O DECAUX, T LAMY DE LA CHAPELLE, V BERTAUD-GOUNOT, H SAINT-JALMES, R GUILLIN, R

DUVAUFERRIERRENNES - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-43N° de résumé 012601

Objectifs :Notre travail a pour objectif d’évaluer la restricition de diffusion comme biomarqueur du myélome tant pour le diagnostic que pour son suivi .

Matériels et méthodes :Nous avons exploré par IRM 63 patients atteints de myélome ou porteurs de MGUS entre novembre 2008 et mai 2010. Les patients ont été classés comme myélome symptomatique ou non. Nous avons étudié la sensibilité et la spécificité de l’imagerie en retenant la présence ou l’absence d’une lésion osseuse en imagerie de diffusion. Pour 25 patients, le suivi sur au moins deux IRM a été réalisé. Le suivi biologique utilisait les variations du pic de gammaglobuline .

Résultats :Pour les 63 patients ayant une gammapathie monoclonale, la sensibilité et la spécificité de la restriction de diffusion pour le diagnostic de myélome en prenant en compte les lésions focales et l’infiltration diffuse est respectivement de 90,91 et 97,56. Pour les 25 patients ayant été suivis par au moins deux IRM, l’évolution de l’IRM de diffusion est un marqueur de l’évolution clinico-biologique (kappa pondéré = 0,684).

Conclusion :La présence de lésions focales ou d’une infiltration diffuse en diffusion est un bon marqueur de myélome symptomatique et leur évolution est utilisable dans le suivi des patients atteints de myélome.

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Volumétrie des anévrismes de l’aorte abdominale en tomodensitométrie avec ou sans contraste ou endoprothèseAuteurs F MORIN-ROY, C KAUFFMANN, S HADJADJ, O THOMAS, K HABBOUBI, D YANG, É THERASSE, G SOULEZ

MONTRÉAL - CANADASpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-19N° de résumé 012603

Objectifs :Comparer la reproductibilité des mesures volumétriques des anévrismes de l 'aorte abdominale (AAA) en tomodensitométrie (TDM) grâce à un logiciel semi-automatique selon la présence ou non de contraste (C+/C-) et d'endoprothèse (Sg+/Sg-).

Matériels et méthodes :Les TDMs de 80 patients avec AAA furent divisés en 4 groupes ( C+Sg-, C+Sg+, C-Sg-,C-Sg+). Tous les TDMs furent segmentés deux fois par deux étudiants et par un expert. La reproductibilité, intra et inter-observateur, des volumes fut estimée par des coefficients de corrélation intra-classe(CCI) et la précision par les erreurs relatives entre les étudiants et l'expert.

Résultats :Tous les AAA furent segmentés avec succès. Les lignes centrales ont été calculées automatiquement pour 38 C+TDMs, et semi-automatiquement pour 2C+TDMs et 40C-TDMs. Les résultats préliminaires (58 patients) démontrent des volumes moyens d'AAA variant entre (165,8±84,1) et (167,9±84,2)ml selon les lecteurs. Les moyennes des erreurs relatives varient entre : (0,1±2,7)% et (1,4±1,6)% sur les C+TDMs, (0,3±2,3)% et (-1,2±2,7)% sur les C-TDMs. Les CCIs inter et intra-observateurs furent estimés à 0,99 pour toutes les segmentations.

Conclusion :Le logiciel permet de segmenter adéquatement et de manière reproductible et précise tous les AAA en tomodensitométrie, même en l'absence de contraste et en présence d'endoprothèse.

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Etude préliminaire du système Tru-Cath dans les infiltrations foraminales lombairesAuteurs T SOMON (1), D N'GUESS (1), F SALAMI (1), D WEINSTEIN (1), A CHEVROT (2)

(1) LE HAVRE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-52N° de résumé 012609

Objectifs :Evaluer la faisabilité et l 'innocuité du système atraumatique tru-cath pour injection foraminale.

Matériels et méthodes :Après avoir défini les limites anatomiques du foramen et après recueil du consentement des patients, nous avons réalisé une infiltration foraminale avec le système atraumatique Tru-Cath (Smith et Nephew-USA) chez 10 patients. Il s’agissait de 6 hommes et 4 femmes, moyenne d’âge : 48 ans, 6 infiltrations L4-L5 et 4 infiltrations L5-S1.

Résultats :A 7 reprises, le cathétérisme foraminal a pu être réalisé avec le système Tru-Cath. Dans 3 cas, le foramen n’a pu être injecté par le cathéter atraumatique. Pas d’injection intra-vasculaire. Pas d'injection itra-thécale.

Conclusion :Les résultats de cette étude préliminaire demande d'être consolidés sur une plus grande série. Le système Tru-Cath peut être une alternative au cathétérisme atraumatique et à l’injection foraminale.

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Orientation diagnostique devant un hypersignal T1 d’une masse kystique ovarienneAuteurs A CHABROL, N PEYRON, F CHATEAU, M CHARLOT, F GOLFIER, F RETY-JACOB

LYON - FRANCESpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WP-12N° de résumé 012612

Objectifs pédagogiques :Connaître les séquences à réaliser devant un hypersignal T1 d’une masse kystique ovarienne.Proposer un arbre décisionnel en fonction des différentes séquences IRM.

Messages à retenir :Les hypersignaux T1 disparaissant après saturation de la graisse sont liés à des contingents graisseux présents dans les tératomes .En cas d’hypersignal T1 persistant après saturation de la graisse, l’analyse du signal en T2 et après injection permettra d’orienter vers la nature du contingent en hypersignal T1 : sang, mucus, thyroglobuline, calcifications.Intégrer dans la démarche diagnostique le contexte clinique et les signes d’imagerie associés .

Résumé :La recherche d’un contingent graisseux par la réalisation de séquence avec saturation de la graisse est à effectuer en priorité devant la découverte d’un hypersignal T1. En cas d’hypersignal T1 persistant après saturation de la graisse, la démarche diagnostique comprend l’analyse de l’intensité de l’hypersignal T1 par rapport à la graisse, le signal en séquence pondérée T2 ; l’analyse morphologique (lésion mono ou multiloculaire, bourgeon tissulaire, épaisseur de la paroi) ; l’étude du réhaussement ; la recherche de signes associés : lésions endométriosiques, signes d’imprégnation hormonale (épaisseur endométriale) et carcinose péritonéale. Ne pas négliger l’importance du contexte clinique : âge, antécédents et mode de découverte.

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La chirurgie de réfection pariétale abdominale : l’essentiel en imagerieAuteurs E SIBILEAU, C RIDEREAU-ZINS, J LEBIGOT, C NEDELCU, E DESBOIS, C CASA, C AUBÉ

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-7N° de résumé 012613

Objectifs pédagogiques :Connaître les différents types de chirurgie de réfection de la paroi abdominale et leurs indications .Connaître leur aspect normal et pathologique post opératoire en échographie et tomodensitométrie.Connaître les questions du chirurgien en pré et post-opératoire.

Messages à retenir :La chirurgie de réfection prothétique de la paroi abdominale est de pratique croissante.Le bilan préopératoire peut être réalisé en échographie ou en tomodensitométrie.La complication post-opératoire la plus redoutée est l’infection sur plaque.

Résumé :La chirurgie de la paroi abdominale permet la réfection d’éventrations ou de hernies. L’utilisation de prothèses (résorbables ou non) permet une nette diminution du taux de récidives justifiant une augmentation majeure de ce type de chirurgie. Néanmoins, l’aspect post-opératoire normal et les complications de cette chirurgie prothétique sont souvent mal connus des radiologues. En préopératoire, le chirurgien a besoin de connaître le siège de la hernie ou de l’éventration et la taille du collet. Ces éléments sont appréciables par échographie mais mieux objectivés en tomodensitométrie. La connaissance par le radiologue du type d’implant utilisé, du matériel de fixation, de la voie d’abord chirurgicale pratiquée permet de mieux rechercher les éventuelles complications (infection, hématome, récidive).

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Imagerie du conflit antéro-médial de la chevilleAuteurs L PESQUER (1), MH MOREAU-DURIEUX (1), S GUILLO (1), S JAMBOU (1), P MEYER (2)

(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) MÉRIGNAC - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-41N° de résumé 012614

Objectifs pédagogiques :Connaître le conflit antéro-médial de cheville et sa physiopathologie.Connaître les signes radiologiques des différentes techniques d’imagerie utiles au diagnostic .

Messages à retenir :Le conflit antéro-médial peut être à l’origine de douleurs chroniques de la cheville survenant dans les suites de traumatismes ou microtraumatismes en éversion . Les lésions retrouvées sont des atteintes capsulo-ligamentaires tibio-taliennes antérieures associées à des formations ostéophytiques. Le diagnostic radiologique nécessite la réalisation de clichés simples mais repose surtout sur l’IRM avec injection de gadolinium , l’arthro-IRM ou l’arthroscanner.

Résumé :L’imagerie permet de confirmer le diagnostic clinique et d’établir une cartographie des lésions avant le traitement arthroscopique . Le bilan radiologique repose sur des clichés dynamiques afin d’éliminer une instabilité talo -crurale. La réalisation de l’incidence spécifique «AMI-view» (profil en double obliquité) est importante car elle permet de retrouver les anomalies ostéophytiques siégeant électivement sur le versant antéro-médial de l’articulation talo-crurale. L’imagerie en coupes retrouve un épaississement synovial focal et inflammatoire au niveau du plan capsulo-ligamentaire tibio-talien antérieur et permet d’éliminer une lésion cartilagineuse associée.

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Echographie des nerfs périphériques. Aspects pratiquesAuteurs V CRETEUR, R KADI

BRUXELLES - BELGIQUESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-42N° de résumé 012616

Objectifs pédagogiques :Connaître les coupes échographiques de base.Connaître les principales indications.Connaître les variantes anatomiques et les pathologies les plus courantes.Connaître les tests dynamiques à réaliser pour démontrer l'instabilité d'un nerf .Reconnaître les signes de dénervation.

Messages à retenir :Certaines variantes anatomiques peuvent être pathogènes.Les syndromes canalaires sont plus fréquents dans des sites anatomiques naturellement exigus ou localisés le long d 'un os ou à proximité d'une articulation.Le dépistage échographique chez un individu dont les proches sont atteints de Charcot Marie Tooth (surtout Type1A) , peut être proposé avant de décider une analyse génétique.Un nerf suturé est toujours légèrement et symétriquement épaissi de part et d'autre de la suture.

Résumé :L'échographie permet l'exploration de longs segments de nerfs en coupe transversale (technique de l’ascenseur) et longitudinale. Réalisée en temps réel, statique, dynamique et de manière comparative, elle permet aussi l'étude de l’environnement du nerf (structures molles – vaisseaux – surfaces osseuses – matériel orthopédique – plaies – corps étrangers ...). L'instabilité du nerf ulnaire au coude se recherche en cours de flexion de l 'avant-bras sur le bras. L'atrophie et l'hyperéchogénicité d'un muscle ou d'un groupe musculaire peut traduire sa dénervation.

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Corrélation entre densité mammaire à la mammographie et rehaussement glandulaire en IRMAuteurs A SCHIETTECATTE, N HOTTAT, C BREUCQ, V DEWILDE, F VERHELLE, N BULS, I WILLEKENS, T STADNIK, J DE MEY

BRUXELLES - BELGIQUESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-7N° de résumé 012621

Objectifs :Evaluer la corrélation entre densité mammaire (DM) à la mammographie et rehaussement glandulaire (RG) en IRM.

Matériels et méthodes :105 patientes ont bénéficié d’une mammographie numérique et d’une IRM avec injection. 49 patientes étaient non ménopausées (NM) et 56 ménopausées (M). La DM a été évaluée rétrospectivement selon la classification BI-RADS. Le RG a été gradé sur les soustractions en quatre catégories : nul, faible, modéré, marqué.

Résultats :En mammographie, dans le groupe NM, 2 femmes avaient des seins type 1, 14 type 2, 16 type 3 et 17 type 4. Dans le groupe M, 5 femmes avaient des seins type 1, 25 type 2, 13 type 3 et 13 type 4. Il n’y a pas de différence significative entre les 2 groupes. En IRM, dans le groupe NM, 5 femmes avaient un RG nul, 23 faible, 11 modéré et 10 marqué. Dans le groupe M, 14 femmes avaient un RG nul, 32 faible, 8 modéré et 2 marqué. Il existe une différence significative entre les 2 groupes. Par ailleurs, il y a une corrélation statistiquement significative entre DM et RG chez les femmes pré et post -ménopausées (p=0,26).

Conclusion :Le RG à l’IRM est corrélé à la DM indépendamment du status.

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Une décroissance bi-compartimentale inattendue en imagerie pondérée en diffusion, lors de l'évaluation de la microcirculation tumoraleAuteurs C BOURILLON (1), D BALVAY (2), L FOURNIER (2), J FAVIER (2), C LEPOUTTRE (2), N SIAUVE (2), G AUTRET (2), O

CLÉMENT (2), CA CUÉNOD (2)(1) CRÉTEIL - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-1N° de résumé 012627

Objectifs :Utiliser une séquence IRM pondérée en diffusion multi b in vivo et après la mort, pour étudier la microcirculation tumorale chez la souris sur une IRM à 4,7 T.

Matériels et méthodes :L'expérience a été réalisée sur un modèle de tumeur en cours de développement implanté en sous-cutané chez la souris nude de phéochromocytome malin. Un monitoring IRM a été effectué à J7/J10/J14/J17/J21/J24 et J28 après l'inoculation des cellules. Une imagerie IVIM combinant 20 valeurs de b (0,10,25,50,75,100,125,150,200,300,400,500,600,700,800,1000,1250,1500,1750,2000 s/mm2). Les paramètres IVIM - composante perfusive (D*), fraction perfusive (f), diffusion restreinte (Dr) et l’ADC suivant une modélisation bi- et mono-exponentielle ont pu être calculés.

Résultats :De façon inattendue, la décroissance bi-exponentielle caractérisant la pseudo-perfusion n'a pas disparu dans le tissu tumoral après sacrifice (p=0,64) alors qu’il a bien disparu dans le tissu hépatique (p=0,0078).

Conclusion :La décroissance bi-exponentielle du signal dans ce modèle de tumeur n'est pas induite par perfusion, car elle ne disparaît pas en post-mortem. Cela suggère non seulement que le modèle tumoral est très peu vascularisé, mais surtout qu'il existe au moins deux compartiments de diffusion distincts en post-mortem.

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Infiltrations épiduro-foraminales versus foraminales sous guidage scanner Auteurs N AMORETTI (1), A FONTAINE (1), L HUWART (2), P BROWAEYS (3), PY MARCY (1), L COCO (1), Y NOURI (1), A IANNESSI

(1), P BRUNNER (4), O HAUGER (5)(1) NICE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) LAUSANNE - SUISSE, (4) MONACO - MONACO, (5) BORDEAUX - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-49N° de résumé 012631

Objectifs :Evaluer l'intérêt d'une double infiltration sous guidage scanner epiduro-foraminale versus foraminale seule dans les conflits disco-radiculaires.

Matériels et méthodes :Etude randomisée prospective monocentrique portant sur 110 patients évaluant à J1, J7 et J30 l'évolution clinique par EVA, ODI et prise antalgiques. L'ensemble des interventions est réalisé sous guidage scanner avec opacification de la zone traitée pour confirmer le bon positionnement des corticoïdes .

Résultats :Une difference significative (p<0,04) est montrée pour les hernies postéro-latérales avec une meilleure efficacité de l 'injection double épidurale et foraminale. Aucune complication majeure n'a été constatée sur les 400 patients eligibles.

Conclusion :Les infiltrations sous scanner sont des interventions efficaces et sûres, le double abord épidural et foraminal présente un intérêt dans les hernies postéro-latérales.

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L’aspect radiologique des tumeurs sacrées : à propos de 17 casAuteurs MM EL IDRISSI, R LATIB, N MOATASSIM BILLAH, L JROUNDI, I CHAMI, MN BOUJIDA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-10N° de résumé 012635

Objectifs :Illustrer les différentes tumeurs du sacrum et leurs aspects radiologiques.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 17 cas de tumeur sacrée suivis au service de radiologie de l’institut national d 'oncologie. La confirmation histologique a été obtenue par biopsie écho ou scanoguidée et par étude des pièces opératoires.

Résultats :Nous rapportons une série de 17 patients âgés entre 24 ans et 82 ans avec une diversité du tableau clinique et étiologique : métastases (11 cas), chordomes (3 cas), tumeurs à cellules géantes (2 cas) et plasmocytome sacré (1 cas). Les aspects radiologiques rencontrés sont les suivants : lyse irrégulière (12 cas), ostéocondensation (3 cas), aspect mixte : lytique et ostéocondensation (2 cas), élargissement d’un trou sacré (1 cas), calcification (1 cas) et extension locorégionale (3 cas).

Conclusion :Les tumeurs osseuses sacrées sont souvent d’origine métastatique. Les tumeurs sacrées primitives ne représentent que 1 à 4%. La TDM est l’examen de référence car elle pose le diagnostic positif , guide la biopsie, précise le bilan d’extension et apprécie l’évolution sous traitement. L’IRM reste incontournable dans l’évaluation de l’extension tumorale à la moelle osseuse rachidienne et iliaque, aux structures intracanalaire et pelviennes.

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Ostéite chronique multifocale récurrente de l'enfant : à propos de 11 casAuteurs R MÉRILLON, B RICHTER, A DESDOITS, S GANDON-LALOUM, M ARROT-MASSON

CAEN - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-48N° de résumé 012638

Objectifs pédagogiques :Connaître les particularités cliniques et radiologiques de l 'OCMR de l'enfant.Connaître la place de l'imagerie dans la stratégie diagnostique.Savoir discuter les principaux diagnostics différentiels .

Messages à retenir :L'OCMR appartient au groupe des ostéites chroniques non microbiennes (CNO), affection rare de la jeune fille de 10 ans.L'atteinte prédomine au niveau de la métaphyse des os longs.Les radiographies retrouvent une ostéite sans abcès ni séquestre.L'IRM et la scintigraphie détectent des lésions asymptomatiques.La biopsie s'avère souvent indispensable.

Résumé :L'OCMR touche la fille de 10 ans avec atteinte préférentielle métaphysaire tibiale. L'atteinte claviculaire, classique dans le SAPHO de l'adulte n'est cependant pas rare. Tous les os peuvent être touchés, notamment l'os occipital dans notre série. La fièvre est irrégulière, l'état général conservé et le syndrome inflammatoire biologique modéré. Les radiographies retrouvent des lésions non spécifiques d'ostéite,sans abcès, ni séquestre. Des lésions hypertrophiques pseudo-pagétiques sont classiques chez l'adolescent. Des formes unifocales, non récurrentes existent, rendant le diagnostic différentiel avec l'ostéomyélite ou une tumeur difficile. La scintigraphie, l'IRM, détectent des lésions asymptomatiques. Le scanner et l'IRM sont utiles pour les diagnostics différentiel : hémopathies malignes, métastases osseuses (rhabdomyosarcome, neuroblastome), l'histiocytose Langerhansienne, spondylodiscites ... L'histologie reste souvent indispensable. L'OCMR est sensible aux AINS.

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Astuces en échographie Doppler : ce que vous ne trouveriez pas dans les livresAuteurs O KACIMI, N TOUIL, N CHIKHAOUI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WP-1N° de résumé 012642

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales touches du clavier d’un appareil d’échographie Doppler .Savoir manier de façon simple tous les paramètres de réglage.Savoir remédier à des situations difficiles (angle de tir élevé, vaisseau profond …).Connaître les moyens pour rendre l’examen moins chronophage.

Messages à retenir :Les principales touches à manipuler sont : la gamme de vitesse, le gain couleur et doppler, l'inversion et la correction angulaire.L'angle de tir doit être le plus aigu possible.Multiplier les incidences et chercher à rendre oblique un axe vasculaire transversal .Pour réduire la durée de l'examen : utiliser les préréglage et ne pas chercher à être très exhaustif.

Résumé :L’une des contraintes lors de l’apprentissage en échographie Doppler est le réglage. En effet, le maniement de l’appareil peut sembler complexe, les principales touches à manipuler ne sont pas si nombreuses (gamme de vitesse, gain couleur et doppler, inversion et correction angulaire). Que ce soit un vaisseau profond ou superficiel, le but est d’avoir un angle de tir le plus aigu possible, pour cela utiliser l’obliquité naturelle du vaisseau, multiplier les incidences et savoir rendre oblique un axe vasculaire transversal par un simple maniement de la sonde.L’usage des préréglages et la connaissance anatomique des structures recherchées permettent de rendre l’examen moins chronophage.

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L’apport de l’imagerie dans la pathologie tumorale du grêle Auteurs S RAJI, N KOUBAB, M MAHI, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-74N° de résumé 012644

Objectifs pédagogiques :Rappeler les techniques d’exploration, les modalités de réalisation et d’interprétation adaptées à la pathologie tumorale du grêle.Décrire et illustrer la sémiologie en imagerie des tumeurs grêliques .Conduire la démarche du diagnostic étiologique à partir des données de l’imagerie et du contexte.

Messages à retenir :L’entéroscanner est l’examen de choix dans l’exploration des tumeurs du grêle. La réplétion hydrique des cavités digestives et l’injection de produit de contraste sont indispensables pour une bonne analyse de la paroi digestive et la détection des petites lésions . L’atteinte lymphomateuse est la plus fréquente.Les tumeurs bénignes sont dominées par les lipomes.

Résumé :La TDM reste l’examen de choix pour explorer les lésions tumorales du grêle. La réplétion hydrique des cavités digestives, notamment par entéroclyse, et l’injection de produit de contraste sont indispensables pour une bonne analyse de la paroi digestive et la détection des petites lésions . L’entéroIRM permet une bonne résolution en contraste sans risque d’irradiation, cependant elle manque de résolution spatiale par rapport à l’entéroscanner. L’atteinte lymphomateuse est la plus fréquente, souvent traduite par un épaississement plus ou moins diffus de la paroi digestive avec adénomégalies fréquemment associées . Les tumeurs bénignes sont dominées par les lipomes, souvent révélées par un tableau aigu d’invagination intestinale. Une bonne analyse sémiologique de la lésion tumorale, la recherche de lésions associées et la confrontation clinico -biologique permet une bonne orientation étiologique.

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Angiomammographie en pratique clinique en 2011Auteurs S BADR (1), N LAURENT (2), C CLAEBOTS (1), C REGIS (1), L BOULANGER (1), S LEMAILLE (1), E PONCELET (3)

(1) ARMENTIÈRES - FRANCE, (2) VALENCIENNES - FRANCE, (3) LILLE - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-8N° de résumé 012647

Objectifs pédagogiques :Connaître la technique et le principe de réalisation de l 'angiomammographie numérique.Savoir l'état des connaissances sur l'angiomammographie en 2011.Appréhender l'utilisation en pratique clinique de l 'angiomammographie.

Messages à retenir :Nouvel outil diagnostique en sénologie.Examen de réalisation aisée en pratique clinique.Intérêt potentiel dans les dossiers difficiles, comme l'IRM mammaire.Intérêt potentiel dans les bilans d'extension des cancers du sein et l'étude des seins denses.

Résumé :L'angiomammographie est une nouvelle technique d'imagerie consistant en une mammographie (double énergie) avec injection d'iode, permettant d'obtenir une image de mammographie et une image de soustraction. Les études récentes de l'Institut Gustave Roussy (Dr Dromain) ont montré une supériorité de l'angiomammographie par rapport à la mammographie simple pour le diagnostic des cancers du sein. En pratique clinique, cette nouvelle technique semble intéressante pour les bilans d'extension des cancers du sein et l'évaluation de la taille tumorale, mais également en cas de doute diagnostique et pour l'étude des seins denses. Des études sont en cours pour mieux préciser sa place dans l'arbre diagnostique en sénologie.

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Nouvelle technique d'embolisation portale préopératoire : Amplatzer vascular plug II et particules résorbablesAuteurs A BOULIC, T ROHOU, E QUEHEN, V BRUN, A LE GUEN, S DELUMEAU, Y GANDON

RENNES - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-15N° de résumé 012649

Objectifs :L’embolisation portale est souvent indispensable avant chirurgie des tumeurs hépatiques malignes afin d’augmenter le volume de foie fonctionnel restant (FFR) et de réduire les complications post-opératoires. L'objectif de notre étude prospective unicentrique a été de démontrer la faisabilité et l’efficacité d’une nouvelle approche combinant l’Amplatzer vascular plug II aux particules résorbables.

Matériels et méthodes :Entre décembre 2009 et décembre 2010, 12 patients (6H/6F, âge moyen 64 ans +/- 6) ont été inclus pour embolisation portale avant hépatectomie droite, en raison d’un FFR jugé insuffisant. Une imagerie en coupe avec mesures volumétriques a été réalisée systématiquement avant et 3 à 4 semaines après le geste d’embolisation portale.

Résultats :Aucun échec de procédure n’a été noté. Le nombre moyen d’amplatzer vascular plug II utilisé a été de 2, avec un oversizing moyen de 20%. La durée moyenne de scopie a été de 15,9 minutes +/- 6,2. Le gain moyen de FFR de 43 +/- 10%. Aucune complication clinico-biologique n’a été signalée en post-procédure, à l’exception d’une hémobilie sur faux anévrysme artériel, traitée secondairement par embolisation. Onze patients sur douze ont été opérés (un décès avant chirurgie), sans insuffisance hépato-cellulaire postchirurgicale.

Conclusion :L’Amplatzer vascular plug II combiné aux particules résorbables semble une technique facile d’apprentissage, sûre et efficace.

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Le manipulateur en radiologie médicale (M.E.R) fera-t-il un jour certaines échographies ?Auteurs F DUPONT

LYON - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-15N° de résumé 012654

Objectifs :Étudier la faisabilité et les modalités de réalisation d’échographies par le manipulateur en radiologie , en suivant un protocole prédéfini.

Matériels et méthodes :Analyses d’études réalisées par la Haute Autorité de Santé (H.A.S). Bibliographie sur le transfert de compétences. Interview de médecins et de MER travaillant dans un système ou les M.E.R font des échographies (Système Canadien).

Résultats :Exemple d’un protocole d’imagerie utilisé en échographie abdominale.

Conclusion :L'échographie pourrait faire partie des perspectives d’évolution professionnelle des MER. Une expérimentation de la H.A.S a permis de montrer que les M.E.R avaient une concordance de résultats d’environ 90% avec les radiologues pour une collecte de données échographiques, le compte rendu restant toujours à la compétence du radiologue. Cependant la législation française n’autorise pas les MER à recueillir le signal d’échographie ou à le traiter alors que dans les pays anglo-saxons, le sonographer pratique l’échographie après une formation spécialisée. Cela pourrait se faire en France dans la continuité de la réingénierie et pourrait rentrer dans le cadre d’un DIU d’échographie pour les MER dont la durée et les modalités seraient à définir.

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Radioanatomie et pathologie du canal inguinalAuteurs S SEMLALI, M EDDARAI, A DARBI, T AMIL, S CHAOUIR, S AKJOUJ

RABAT - MAROCSpécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WP-7N° de résumé 012655

Objectifs pédagogiques :Rappeler l'anatomie et la radio-anatomie de la régio inguinale.Connaître les différentes pathologies intéressant cette région.

Messages à retenir :Le canal inguinal est une petite région anatomique superficielle mais de formation complexe.Les masses inguinales sont facilement retrouvées cliniquement, mais l'imagerie est importante pour le diagnostic des pathologies communes et rares de cette région.Les masses bénignes sont dominées par les hernies, mais aussi les masses bénignes : les tumeurs du cordons spermatiques, les hématomes et les varicocèles. La pathologie maligne inclut les lymphomes malins, les carcinomes testiculaires, les métastases et les sarcomes.

Résumé :La région inguinale est une petite zone anatomique. Elle est formée par le croisement de plusieurs structures musculaires et ligamentaire et est le lieu de passage de plusieurs structures vasculaires, lymphatiques et du canal spermatique chez l'homme. L'imagerie permet l'exploration de cette région et met en évidence l'origine de la masse et sa nature.

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Douleurs pelviennes aiguës chez la femme : à vous de jouer !Auteurs A JALAGUIER-COUDRAY (1), N PERROT (2), FM MÉDINA-RIERA (1), A SARRAN (1), M BAZOT (2)

(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WP-11N° de résumé 012660

Objectifs pédagogiques :Connaître les principaux diagnostics à évoquer devant une douleur pelvienne aiguë.Savoir quels examens d’imagerie sont à réaliser dans le cadre d’une douleur pelvienne aiguë.Savoir reconnaître une grossesse extra-utérine.

Messages à retenir :Il est nécessaire de toujours éliminer une grossesse extra-utérine (dosage BHCG).L’échographie est le 1er examen à réaliser.L’IRM pelvienne et parfois le scanner peuvent aider au diagnostic.

Résumé :La présence de douleurs pelviennes aiguës doit faire réaliser en première intention une échographie pelvienne, idéalement par voie endovaginale s'il n’existe pas de complications. Il est indispensable de toujours confronter les données de l’échographie au contexte clinique (taux BHCG, fièvre). Après avoir étudié l’utérus, l’examen va porter de façon attentive sur les annexes puisque la majeure partie des pathologies à l’origine de douleurs pelviennes aiguës sont d’origine annexielle. Si l’échographie pelvienne ne pose pas le diagnostic, le radiologue peut s’aider d’une IRM pelvienne. Cependant, en urgence, cet examen n’est pas toujours disponible et dans ce cas, le scanner peut être une alternative. Sous forme de cas cliniques seront détaillées les diagnostics possibles devant une douleur pelvienne aiguë : grossesse extra-utérine, torsion annexielle, nécrobiose de myome, infection pelvienne … Les problèmes de diagnostics différentiels avec une origine digestive ou urinaire seront également explosés.

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Causes d'erreur dans la cholangiopancréatographie par résonance magnétique. Comparaison avec cholangiopancréatographie endoscopique rétrogradeAuteurs AA MARANGONI, A HIGA, S MARCHEGIANI, M FADUL, MA MARANGONI

CÓRDOBA - ARGENTINESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-57N° de résumé 012665

Objectifs :Identifier les causes d’erreurs provoquées par la technologie CPRM, en comparant les patients qui ont été étudiés par cette technique et la cholangiopancréatographie endoscopique rétrograde.

Matériels et méthodes :232 CPRM ont été étudiés. 87 patients ont été étudiés avec MRCP seul, ou avec CPRM et CPER (24 et 63 patients respectivement). MRCP et les études endoscopiques ont été évaluées par des médecins de plus de 20 ans d'expérience. Les coïncidences et les échecs ont été évaluées.

Résultats :24 malades ont présenté des erreurs dans l'interprétation des images MRCP inhérente à l'utilisation des techniques d'IRM. La concordance entre les deux méthodes de diagnostic a été observée en 42 diagnostics de calculs du cholédoque et, en 4, il y a eu discordance.

Conclusion :Les résultats obtenus sont encourageants concernant l'utilisation de la CPRM. La technique CPRM a de nombreux avantages dans l'étude de la voie biliaire principale.

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Bili-IRM et obstacles du bas cholédoqueAuteurs M EL MOUJOUDI

FÈS - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-58N° de résumé 012668

Objectifs :A travers notre expérience et une étude rétrospective portant sur l’analyse d’une quarantaine de dossiers de bili IRM réalisées au service , nous proposons une revue didactique avec analyse sémiologique et radiologique des résultats de la Bili IRM dans l’exploration des obstacles du bas cholédoque . Une confrontation au données de la CPRE, opératoires et anatomopathologiques a été réalisée.

Matériels et méthodes :La pathologie du bas cholédoque est variable, dominée par les obstacles d’origine lithiasique (n= 15) et la pathologie tumorale : cancer de la tête du pancréas (n= 10), ampullome (n= 4), cholangiocarcinome (n= 5). Les sténoses bénignes sont peu fréquentes mais leur sémiologie est à connaître pour éviter une sanction chirurgicale inutile : pancréatite focale (n=2), oddite (n= 4) et pancréatite auto-immune. La compression extrinsèque est également responsable d’obstacle du bas cholédoque (pédiculite n= 2, ADP compressives n= 1, Kyste hydatique n= 1 et kyste du cholédoque)

Résultats :La bili-IRM constitue à l’heure actuelle un moyen d’imagerie incontournable dans l’exploration des obstacles du bas cholédoque permettant d’orienter la stratégie thérapeutique.

Conclusion :La bili-IRM constitue à l’heure actuelle un moyen d’imagerie incontournable dans l’exploration des obstacles du bas cholédoque permettant d’orienter la stratégie thérapeutique.

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La "métaphore" en imagerie médicaleAuteurs H AMMOR, I KAMAOUI, S TIZNITI

FÈS - MAROCSpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WS-9N° de résumé 012672

Objectifs :En imagerie médicale, la métaphore est une figure qui consiste à désigner une image par un mot qui convient pour une autre image. L’objectif de ce travail est d’énumérer et de comprendre les métaphores qui sont largement utilisées dans notre pratique médicale quotidienne.

Matériels et méthodes :Revue lexique et iconographique des métaphores utilisées en imagerie médicale.

Résultats :Enumération et exposition d'un atlas illustrant les termes métaphoriques utilisés en imagerie médicale sur ses différentes modalités .

Conclusion :Les termes métaphoriques utilisés en imagerie médicale quelle que soit leur complexité permettent de retenir un aspect caractéristique d’une image radiologique qu'elle soit normale ou pathologique. La compréhension de la signification exacte du terme métaphorique est donc capitale.

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Echographie du nerf radial, aspects pratiques Auteurs V CRETEUR, R KADI

BRUXELLES - BELGIQUESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-18N° de résumé 012674

Objectifs pédagogiques :Connaître l’anatomie topographique.Connaître les sites lésionnels les plus fréquents.

Messages à retenir :Les atteintes les plus fréquentes du nerf radial sont les compressions et les sections / dislacérations par fracture.Cliniquement, l’extension du coude est préservée lorsque l’atteinte du nerf est proximale à la gouttière spiroïde.L’atteinte de la branche motrice (syndrome du nerf interosseux postérieur) peut être confondue avec une tendinopathie épicondylienne et celle de la branche sensitive (syndrome de Wartenberg) avec la ténosynovite de De Quervain.

Résumé :Le nerf radial est mixte en amont du coude, se divise en ses deux branches terminales au coude et est essentiellement sensitif en aval du coude. Les rapports anatomiques du nerf radial, ainsi que les sites lésionnels potentiels , sont les suivants : au bras : le muscle triceps, l’artère humérale profonde, la gouttière spiroïde de l’humérus, les muscles brachial antérieur et brachioradial ; au coude : l’articulation huméro-radiale ; à l’avant-bras : le muscle supinateur et l’arcade de Frohse, où le nerf se divise en ses deux branches terminales (branche motrice et branche sensitive), l’artère radiale, le muscle brachioradial, le rond pronateur et les tendons extenseurs radiaux des carpes ; au poignet : la graisse sous-cutanée, les tendons des premier et deuxième compartiments de la face dorsale du poignet et la veine céphalique.

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Approche diagnostique des lésions en verre dépoli à la TDM multibarretteAuteurs H ZIAN, S KILALI, L HAMMANI, I NASSAR, A AJANA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-37N° de résumé 012675

Objectifs pédagogiques :Connaître les différentes caractéristiques des lésions en verre dépoli à la TDM.Orienter le diagnostic étiologique en fonction de l’aspect et la distribution de ces lésions .

Messages à retenir :Le verre dépoli correspond à une hyperdensité modérée du parenchyme pulmonaire n’effaçant pas les vaisseaux et les bronches.Les hyperdensités en verre dépoli peuvent être focalisées, systématisées ou diffuses de densité variable.Elles peuvent être en rapport avec un simple comblement alvéolaire, avec une atteinte lésionnelle de la paroi alvéolaire ou avec un comblement tumoral.La TDM est réalisée en coupes fines de 1 mm d’épaisseur, en inspiration profonde, en apnée et à distance d’un lavage bronchiolo-alvéolaire.

Résumé :Les hyperdensités parenchymateuses en verre dépoli sont fréquemment rencontrées et posent souvent un problème diagnostique. Celles-ci peuvent être focalisées, systématisées ou diffuses, de densité variable souvent liée au degré de comblement alvéolaire. Ces lésions peuvent être en rapport avec un simple comblement alvéolaire : œdème cardiogénique, pneumopathie lipidique, hémorragie alvéolaire, pneumopathie infectieuse, protéinose alvéolaire ; avec une atteinte lésionnelle de la paroi alvéolaire : pneumopathie à éosinophiles, alvéolite allergique extrinsèque, pneumopathies interstitielles ou avec un comblement tumoral : carcinome bronchiolo-alvéolaire.

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Apport de l’imagerie dans la trochantérite tuberculeuseAuteurs D LAOUDIYI, A SKALLI, N CHIKHAOUI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-40N° de résumé 012676

Objectifs pédagogiques :Connaître la fréquence de la pathologie.Savoir évoquer précocement le diagnostic.Savoir confirmer le diagnostic.Connaître les diagnostics différentiels.

Messages à retenir :Rareté de l’affection.Rôle de l’imagerie moderne dans le diagnostic précoce de la trochantérite tuberculeuse.Confirmation diagnostique est histologique et/ou bactériologique.Rôle de l’imagerie dans le bilan lésionnel de la tuberculose.

Résumé :La trochantérite tuberculeuse est une localisation rare des tuberculoses ostéo-articulaires. La clinique est souvent trompeuse. L’évolution est insidieuse. D’où la difficulté du diagnostic qui est souvent tardif. L’imagerie moderne (TDM, IRM) contribue énormément au diagnostic plus précoce : lésions osseuses et des parties molles. La confirmation diagnostique est bactériologique et/ou histologique. Dans le cas échéant, le diagnostic repose sur des arguments épidémiologiques, cliniques et évolutifs. Le traitement est à base d’antibiothérapie antituberculeuse associée parfois à une excision chirurgicale des abcès et des fistules . Le diagnostic différentiel de la trochantérite tuberculeuse se pose avec la bursite du grand trochanter ou les métastases trochantériennes . La trochantérite tuberculeuse est une entité anatomopathologique rare. L’imagerie n’est évocatrice qu’à un stade évolué de la pathologie. Elle n’est jamais pathognomonique. Une fois la confirmation histologique ou bactériologique faite, l’imagerie redresse le bilan lésionnel pour une meilleure prise en charge .

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Comparaison entre IRM de diffusion corps entier et TEP-scanner dans le diagnostic de myélome symptomatiqueAuteurs E BRILLET, O DECAUX, AM BERNARD, T LAMY DE LA CHAPELLE, A DEVILLERS, V BERTAUD-GOUNOT, H SAINT-JALMES,

R GUILLIN, E GARIN, R DUVAUFERRIERRENNES - FRANCE

Spécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-3N° de résumé 012683

Objectifs :Notre travail a pour objectif d’évaluer la restriction en IRM de diffusion corps entier comme biomarqueur diagnostique du myélome en comparaison au TEP-scanner au 18FDG.

Matériels et méthodes :De novembre 2008 à mai 2010, nous avons exploré par IRM et TEP-scanner, 19 patients atteints de myélome ou porteurs de MGUS. Les patients ont été classés par le clinicien référent comme myélome symptomatique ou non. Nous avons étudié la sensibilité et la spécificité des 2 méthodes d’imagerie en retenant la présence ou l’absence d’une infiltration diffuse, de lésions focales, ou des 2 paramètres, dans les deux modalités d’imagerie.

Résultats :La sensibilité et la spécificité des lésions focales et de l’infiltration diffuse ne sont pas différentes entre les 2 modalités (Se = 85% et Sp = 100% pour les lésions focales, et Se = 56% et Sp = 41% pour l’infiltration diffuse). En prenant en compte les 2 paramètres, le TEP-scanner apparaît plus sensible que l’IRM de diffusion (79% contre 69% pour une spécificité de 100% dans les 2 modalités).

Conclusion :La présence de lésions focales et d’une infiltration diffuse en diffusion est un bon marqueur de myélome symptomatique. La présence de lésions focales en IRM et en TEP-scanner semble être le paramètre le plus sensible et le plus spécifique dans le diagnostic de myélome symptomatique .

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Imagerie post-opératoire de la transplantation hépatique : ce que le radiologue doit savoirAuteurs K GAILLOT, M BESSON, B SCOTTO, A MARTIN, É NEVEU, V BELLANGER, S BOUSSEBAA, X CAZALS, J PUCHEUX, D

ALISONTOURS - FRANCE

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-26N° de résumé 012686

Objectifs pédagogiques :Comprendre les principes chirurgicaux de la transplantation hépatique.Connaître les examens d'imagerie à réaliser en post-opératoire, leurs aspects normaux et les principales complications visibles en imagerie .

Messages à retenir :Les montages chirurgicaux sont variables, il faut donc impérativement s'aider du compte-rendu opératoire pour toute imagerie. L'échographie doit être couplée au doppler et le scanner doit être injecté et quadriphasique (si possible) car les complications les plus graves sont artérielles .Toute dilatation biliaire est pathologique.

Résumé :La transplantation hépatique se passe en deux temps : prélèvement élargi du greffon puis anastomoses vasculaires (cave, porte, artère hépatique) et biliaire chez le receveur. Les examens d'imagerie post-opératoire sont en première intention l'échographie-doppler et le scanner injecté quadriphasique, et en deuxième intention l'angiographie et la cholangiographie ou la bili-IRM. En post-opératoire, on visualise de façon normale un élargissement des espaces péri-portes, des infarctus ou hématomes sous-capsulaires, un rétrécissement de l'anastomose porte, un hématome de la surrénale droite. Les spectres doppler artériels et veineux sont d'allure habituelle. Les complications les plus graves sont artérielles : thrombose, sténose, plicature ou pseudoanévrysme de l'artère hépatique. Les complications biliaires sont fréquentes : sténose ou fistule de l'anastomose biliaire. Les complications veineuses sont rares : thrombose ou sténose porte ou sus-hépatique.

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L'élastographie par onde de cisaillement dans la prise en charge diagnostique des lésions mammairesAuteurs J CORNU, M TILLAUX, B MARIE, F BRENAC, V BOUTÉ, AC NOTARI, J LACROIX

CAEN - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-9N° de résumé 012687

Objectifs :Rapporter une expérience monocentrique sur l’élastographie par onde de cisaillement dans la prise en charge diagnostique des lésions mammaires .

Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, à propos d’une cohorte de 177 patientes (âgées de 24 à 88 ans) pour 183 lésions mammaires. Le bilan comportait un examen clinique, mammographique et une échographie mode B. Pour chaque lésion, une étude élastographique par onde de cisaillement a été réalisée. L’intégration des résultats élastographiques a permis une reclassification des lésions classées Birads 3 et 4 en échographie mode B. Les résultats ont été corrélés aux résultats histologiques (sur prélèvement biopsique ou pièce d’exérèse chirurgicale).

Résultats :L’élastographie par onde de cisaillement augmente la spécificité de l’échographie mammaire, en préservant une bonne sensibilité. En l’intégrant aux règles de classification Birads, elle permet de réduire le nombre de biopsies et une prise en charge plus efficace de certaines lésions en évitant un suivi inutile .

Conclusion :L’élastographie par onde de cisaillement est une technique d’imagerie complémentaire, qui intégrée dans l’algorithme décisionnel diagnostique permettrait une prise en charge plus spécifique de certaines lésions mammaires.

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L'imagerie préthérapeutique des cancers du nasopharynx "revisitée'Auteurs A KULSKI, M SAHNOUN, JF GROSCARRET, K ZAAG, K BEN JEMAA, H DHEBRIA, M CYMBALISTA

MONTFERMEIL - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-7N° de résumé 012693

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications des différentes imageries. Savoir utiliser les séquences IRM. Connaître les voies d'extension tumorale.Connaître les nouveautés de la classification AJCC 2010.

Messages à retenir :Le bilan local repose sur l’IRM, le bilan métastatique actuel des stades avancés sur le TEP-scanner. Une tumeur étendue à l'oropharynx, la cavité nasale, sans extension parapharyngée est déclassée en 2010 de T2 à T1.L’atteinte ganglionnaire susclaviculaire grève le pronostic (stade IV B). L’extension périnerveuse doit être systématiquement recherchée (T4).

Résumé :L’IRM et le scanner osseux de la base du crâne permettent le bilan d’extension locorégionale. L’évaluation métastatique des stades avancés repose actuellement sur le TEP-scanner. Les séquences T2 étudient le fascia pharyngobasilaire, T1 sans injection la médullaire osseuse, T1 avec injection de gadolinium + effacement de la graisse, les espaces profonds et l’atteinte périnerveuse souvent asymptomatiques. Exemple : atteinte du V3 dans l’espace masticateur se propageant au sinus caverneux via le foramen ovale. La diffusion sensibilise la détection ganglionnaire mais manque de spécificité . Les adénopathies rétropharyngées et de la chaîne V sont les plus fréquentes. Une tumeur T2 en 2002 étendue à l'oropharynx, à la cavité nasale, sans extension parapharyngée, est maintenant classée T1. L’atteinte ganglionnaire susclaviculaire correspond à un stade IVB.

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Les images kystiques intracrâniennes, du normal au pathologique Auteurs L MEDJEK

ALGER - ALGÉRIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-2N° de résumé 012695

Objectifs pédagogiques :Connaître les images kystiques intracrâniennes entre le normal et le pathologique.Exploration IRM en fonction de l'étiologie recherchée.Connaître la séméiologie IRM qui les différencie.

Messages à retenir :Différencier les lésions kystiques normales et celles qui n 'ont pas de valeurs pathologiques.Étiqueter les signes IRM des lésions pathologiques en fonction de leur étiologie. Distinguer les séquences IRM les plus à même d'approcher le diagnostic étiologique.

Résumé :Ce poster électronique va permettre de colliger l'ensemble des images kystiques intracérébrales que rencontre le médecin radiologue dans son activité quotidienne et qui posent dans certains cas de véritables problèmes diagnostiques. Il va permettre de connaître la sémiologie IRM de ces lésions kystiques pour pouvoir les étiqueter en fonction de leurs étiologies. Pour cela, nous allons passer en revue l'ensemble des lésions kystiques intracérébrales allant du normal au pathologique.

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Corrélation entre l'ADC et la réserve cérébrovasculaire dans la maladie de MoyamoyaAuteurs G SSI-YAN-KAI, L CALVIERE, I CATALAA, C COGNARD, V LARRUE, F BONNEVILLE

TOULOUSE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-46N° de résumé 012698

Objectifs :La diminution de la réserve cérébrovasculaire (RCV) est associée au risque d’accident vasculaire cérébral et aux dysfonctions cognitives dans la maladie de Moyamoya. L’objectif est d’analyser la corrélation entre l’ADC et la réserve cérébrovasculaire (RCV).

Matériels et méthodes :Etude rétrospective d’une population d’adultes européens atteints de la maladie de Moyamoya. Chaque hémisphère est étudié indépendemment. La RCV est determinée à partir de la mesure du débit sanguin cérébral sans et après injection d’acetazolamide. L’ADC est mesuré dans la substance blanche frontale des centres semi-ovales. La corrélation statistique est analysée à partir d’une courbe ROC.

Résultats :14 patients ont été inclus. 13/28 hémipshères présentent une RCV abaissée. L’ADC apparait augmenté dans ces hémisphères (p= 0,008; Mann-Whitney test). La valeur seuil de l’ADC avec le meilleur “Youden index” (sensibilité=84,6 %, specificité=73,3 %) pour détecter la réduction de la RCV est de 800,5 (AUC = 0,8; p = 0,008).

Conclusion :La diminution de la RCV apparait fortement corrélée à l’augmentation de l’ADC de la substance blanche des centres semi-ovales dans la maladie de Moyamoya. La mesure de l’ADC est donc une alternative à la réalisation des séquences de perfusion pour la détection de ces anomalies hémodynamiques.

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Apport de l'imagerie dans les ruptures spléniques au CHU de ConakryAuteurs MO BAH (1), OA BAH (1), B DIALLO (1), M KEITA (1), F BOUDGHENE (2)

(1) CONAKRY - GUINÉE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-10N° de résumé 012700

Objectifs :Rapporter la fréquence étiologique des splénomégalies. Montrer la fréquence des ruptures spléniques selon leurs étiologies. Montrer l’apport de l’imagerie dans les complications hémorragiques des splénomégalies.

Matériels et méthodes :De janvier 2008 à décembre 2010, 2394 cas de splénomégalies diagnostiquées. Echographie, scanner abdominal et biologie ont été réalisés.

Résultats :L’âge moyen 25,5 ans ; Sex-ratio : 3/1 H/F. Diagnostics rencontrés : 1198 paludismes (50%), 247 hépatites (10,3%), 205 poly parasitoses (8,5%), 177 cirrhoses hépatiques (7,4%), 170 anémies (7,1%), 111 associations de pathologies (4,6%), 110 cardiopathies (4,5%), 81 drépanocytaires (3,3%), 69 lymphomes (2,9%), 18 HIV (0,7%), 6 cas d’abcès (0,3%) et 2 leucémies (0,08%). 217 splénectomies (3,9%), 123 ruptures spléniques (5,1%), 58 accidents de la voie publique (47,1%), 16 par chute d’arbre (13%), 8 post bagarres (6,5%), 7 ruptures spontanées avec paludisme (5,7%), 19 cas de jeux et sports (15,5%) et 15 autres causes (12,2%).

Conclusion :La splénomégalie est à la fois symptôme et pathologie en milieu tropical . Sa complication hémorragique par rupture a été confirmée par l’imagerie. Elle reste l’une des principales causes de mort subite.

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Herniectomie percutanée sous guidage scanner : 7 ans d'expérienceAuteurs N AMORETTI (1), P BROWAEYS (2), Y THOUVENIN (1), L COCO (1), Y NOURI (1), N THEUMANN (2), T BENZAKEN (1), A

IANNESSI (1), O HAUGER (3)(1) NICE - FRANCE, (2) LAUSANNE - SUISSE, (3) BORDEAUX - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-50N° de résumé 012704

Objectifs :Relater notre expérience des herniectomies sous guidage scanner des conflits disco-radiculaires résistants au traitement médical et aux infiltrations radio-guidées. Decrire les techniques, indications, contre-indications et limites de ces procédures.

Matériels et méthodes :De janvier 2004 à janvier 2011, plus de 1000 herniectomies ont été réalisées dans notre institution. L'intervention se déroule en salle de scanner interventionnel avec arceau de scopie. Ce guidage permet de positionner le matériel d'extraction exactement dans la hernie discale.

Résultats :Les herniectomies sont réalisées lorsque l 'indication chirurgicale classique est posée. Le principe de l'intervention est similaire à la chirurgie standard et consiste en une extraction du matériel nucléaire hernié sous-ligamentaire, mais sous anesthésie locale et percutanée. Notre expérience confirme que cette procédure est une alternative mini-invasive très efficace dans les positions latérales et foraminales en raison de leur accès direct facile au scanner . Les résultats statistiques détaillés seront exposés.

Conclusion :La herniectomie sous guidage scanner est une intervention très efficace dans les conflits disco-radiculaires en particulier foraminaux. Elle est devenu en moins de 7 ans dans notre institution, l'intervention de première intention dans le traitement de la hernie foraminale résistante aux therapeutiques médicales .

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Etude par MEMRI du transport neuronal chez un modèle murin d'amyloïdoseAuteurs A BERTRAND (1), U KHAN (2), B LITTLE (2), E SIGURDSSON (2), Y WADGHIRI (2)

(1) PARIS - FRANCE, (2) NEW YORK - ETATS-UNISSpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-5N° de résumé 012706

Objectifs :Plusieurs études d'IRM au Manganèse (MEMRI) ont montré l'importance des perturbations du transport neuronal chez différents modèles animaux de la maladie d'Alzheimer. L'objectif de notre étude était de caractériser le transport neuronal chez un modèle de la maladie d'Alzheimer présentant une amyloïdose accélérée : la lignée de souris 5XFAD.

Matériels et méthodes :Treize souris transgéniques (Tg) et 15 souris de type sauvage (WT) âgées de 3 ou 6 mois, ont été étudiées par MEMRI sur un aimant 7T. La modélisation des variations de signal au cours du temps a permis d'estimer la valeur maximale (Smax), la pente maximale (Vmax) et le temps d'arrivée de la pente maximale (T2Vmax) de la concentration en manganèse dans le système olfactif de chaque animal.

Résultats :De façon surprenante, les WT ont présenté une altération du transport neuronal entre 3 et 6 mois (diminution du Smax, diminution du Vmax et allongement du T2Vmax, p < 0.01-0.005), alors que les paramètres de transport sont restés stables chez les souris Tg.

Conclusion :Notre travail a montré l'existence d'altérations du transport neuronal liées à l'âge chez une souche de souris sauvages (B6SJLF1/J). Chez les souris transgéniques 5XFAD, la stabilité apparente des paramètres de transport axonal pourrait correspondre à des phénomènes d'excitotoxicité liés à l'amyloïdogenèse.

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Poumon "en mosaïque" au scanner : sémiologie et orientations diagnostiquesAuteurs K GAILLOT, O FAVELLE, A SAINT HILAIRE, ML HOUELLEU, B MARTI, É NEVEU, L BRUNEREAU

TOURS - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-38N° de résumé 012710

Objectifs pédagogiques :Connaître les trois cadres sémiologiques donnant un aspect en mosaïque du parenchyme pulmonaire, savoir les différencier grâce à des signes scanographiques, connaître leurs principales étiologies.Savoir réaliser les séquences adéquates et avoir une interprétation scanographique structurée.

Messages à retenir :Devant un aspect en mosaïque, rechercher des asymétries de calibre des artères pulmonaires segmentaires.Ne pas oublier la séquence en expiration.Proposer un nombre restreint d'étiologies selon la sémiologie tomodensitométrique et le contexte clinique .

Résumé :L'aspect en mosaïque peut correspondre à :Une perfusion en mosaïque, caractérisée par des asymétries de calibre des artères pulmonaires segmentaires. Ses étiologies sont l'hypertension artérielle pulmonaire (caractérisée par une hypertrophie des troncs pulmonaires) et les pathologies bronchiolaires (caractérisées par un piégeage expiratoire et des signes d'atteinte bronchiolaire).Du verre dépoli dû à des pathologies interstitielles pulmonaires , reconnaissables aux signes d'atteinte interstitielle, sans troubles de perfusion.Un aspect en "fromage de tête", associant des images de verre dépoli, une perfusion en mosaïque et un piégeage expiratoire. Ses étiologies sont restreintes.Devant un aspect en mosaïque, il faut donc d'abord rechercher des asymétries de calibre des artères pulmonaires segmentaires, puis un piégeage expiratoire (séquence en expiration), et enfin des signes d'atteinte bronchiolaire ou interstitielle.

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Projet pilote (SPIDERS) de gestion de l'imagerie dans le cadre de RCPAuteurs L GAILLANDRE, C BERCEZ, E VAILLANT

LILLE - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WS-11N° de résumé 012713

Objectifs :Une mise à disposition du dossier patient en RCP, la plus exhaustive, fluide et facile dans un contexte hautement sécurisé et dans un environnement de multiples sites publics et privés de production d'images.

Matériels et méthodes :Depuis début 2011, les différents Pacs des sites producteurs raccordés à Oncomel sont interrogés par simple enregistrement du patient par le clinicien . Le dossier d'imagerie sélectionné est automatiquement mis à disposition en RCP pour la session enregistrée. Les échanges et le cryptage sont basés sur la technologie Santnet et Proxymage avec traçabilité des différentes actions.

Résultats :La mise à disposition plus complète des dossiers patients grace à une technologie légère et peu couteuse nous a permis de fluidifier les RCP , de mieux résoudre les problèmes critiques et d'éviter nombre d'examens redondants.

Conclusion :Spiders est un outil de communication ouvert en capacité d'évoluer dans un environnement multi Pacs sécurisé, déjà utilisé en routine clinique et ne nécessitant pas d'action "push" de la part de l'hébergeur de données.

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La radio-anatomie de la fosse ischio-rectale en tomodensitométrie et en imagerie par résonance magnétiqueAuteurs S SEMLALI, M EDDARAI, T AMIL, M JIDAL, S CHAOUIR, S AKJOUJ

RABAT - MAROCSpécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WP-8N° de résumé 012715

Objectifs pédagogiques :Connaitre la radio-anatomie en tomodensitométrie et en imagerie par résonance magnétique de la fosse ischio-rectale.Illustrer les différentes pathologies pouvant intéresser cette région.

Messages à retenir :Une large gamme de pathologie intéresse la région ischio-rectale.Elle comprend la pathologie de la région elle-même comme la pathologie malformative congénitale, les lésions tumorales, inflammatoires, traumatiques et la pathologie par extension d’autre lésion d’organe de voisinage.La tomodensitométrie et l’imagerie par résonance magnétique sont indispensables pour le diagnostic de la pathologie de cette région.

Résumé :La fosse ischio-rectale est une zone anatomique assez particulière par son anatomie et par sa pathologie particulière. Le scanner et surtout l’imagerie par résonance magnétiques sont très intéressantes pour le diagnostic d’origine : masse de l’espace ou extension de lésion de voisinage ainsi qu’un diagnostic de nature des lésions. Nous discuterons l’importance anatomique et radio-anatomique de cette région et nous illustrerons en imagerie certaines de ses pathologies.

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Vertebroplastie sous guidage scanner : aux limites des indicationsAuteurs N AMORETTI (1), P BROWAEYS (2), L HUWART (3), P BRUNNER (4), Y THOUVENIN (5), Y NOURI (1), L COCO (1), ME

AMORETTI (1), PY MARCY (1), O HAUGER (6)(1) NICE - FRANCE, (2) LAUSANNE - SUISSE, (3) PARIS - FRANCE, (4) MONACO - MONACO, (5) MONTPELLIER - FRANCE, (6) BORDEAUX - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-46N° de résumé 012718

Objectifs :Connaître les indications difficiles des vertébroplasties . Connaître les techniques permettant de réaliser ces interventions en limitant les complications .

Matériels et méthodes :L'ensemble des cas de figures exposés ont pour dénominateur commun un système de guidage double scanographique et fluoroscopique afin de faciliter le positionnement du trocart par la meilleure visualisation des structures vertébrales et des lésions à traiter ainsi que de contrôler le remplissage vertébral en temps réel pour limiter les fuites de ciment.

Résultats :L'évolution des techniques et l'acquisition d'expérience ont étendu les indications chez des patients inopérables avec des atteintes extrèmes du corps vertébral et de l'axe postérieur. Ainsi de nombreux patients ont pu béneficier d'une consolidation vertébrale améliorant de façon significative leur qualité de vie .

Conclusion :Notre centre universitaire a réalisé depuis 2001 plus de 2000 vertébroplasties toutes indications confondues. Les premiers prescripteurs étaient les services de cancérologie dans le cadre de lésions métastatiques vertébrales hyperalgiques. Les premiers cas étaient les patients échappant à toute thérapeutique que ce soit d'un point de vue antalgique, fonctionnel ou carcinologique. Devant les résultats très satisfaisants de nos séries étudiées et de la cohérence avec les données de la littérature, les médecins prescripteurs oncologiques ont positionné la vertébroplastie en première ligne de l 'arsenal thérapeutique en association avec les thérapies classiques.

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Séquence 3D optimisée en IRM pour les lésions ligamentaires de la cheville. Deux ans d’expérienceAuteurs M SHEIBANIFAR, Y GRAGEZ, M JOUFFE, B BOMPAIS, A DAVID, R GASTINNE, H GRIVET BRUGE, JY LE GUIFFANT, D

PERTUISELDINAN - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-39N° de résumé 012722

Objectifs :Identifier en IRM les différents faisceaux des ligaments collatéraux de la cheville et mettre au point une séquence dédiée utilisable en routine à 1,5 T.

Matériels et méthodes :Après une étude exploratrice initiale en 2009, une séquence 3D en densité de proton sans Fat Sat a été réalisée systématiquement lors des IRM de cheville pour les lésions ligamentaires (IRM 1,5 T, antenne 8 canaux). Au total, 127 chevilles ont été explorées sur une période de 2 ans. Dans un tiers des cas, un arthroscanner complémentaire a été réalisé.

Résultats :Nous proposons une séquence 3D qui permet d’étudier de façon optimale les différents faisceaux ligamentaires (ligaments collatéraux, syndesmose tibio-fibulaire et ligaments interosseux du tarse) et d’éviter la réalisation systématique d’un arthroscanner. Comparativement à l’arthroscanner, cette séquence (en association avec les séquences habituelles) permet d’obtenir une meilleure visibilité de certains faisceaux, notamment ceux de la syndesmose tibio-fibulaire et d’éviter l’irradiation et le risque infectieux (faible mais réel). Afin de mieux illustrer ces données, nous présentons les résultats de nos 2 ans d’expérience au moyen de plusieurs cas normaux et pathologiques.

Conclusion :La séquence DP 3D sans Fat Sat offre une nouvelle perspective en IRM pour préciser les lésions ligamentaires de cheville et éviter la réalisation systématique d’un arthroscanner

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Diagnostic assisté par ordinateur pour la détection du cancer de la prostate par IRM multi-paramétriqueAuteurs E NIAF, O ROUVIÈRE, F BRATAN, AL CHESNAIS, F MÈGE-LECHEVALLIER, C LARTIZIEN

LYON - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-17N° de résumé 012725

Objectifs :Evaluer un système de diagnostic assisté par ordinateur (CAD) basé sur les données de l'IRM multi-paramétrique (T2, diffusion, dynamique) à 1,5T pour la détection des tumeurs prostatiques de la zone périphérique.

Matériels et méthodes :Acquisition IRM sur 23 patients préalablement à une prostatectomie radicale. Lecture prospective par deux experts puis mise en corrélation des images IRM et des pièces anatomiques pour une délinéation, sur les images IRM, des zones malignes (consensus 2 radiologues / 2 anatomopathologistes). Extraction de paramètres caractéristiques des images (statistiques locales des niveaux de gris, gradients, textures, coefficient apparent de diffusion, modélisation pharmacocinétique du rehaussement). Construction par apprentissage et comparaison de 4 classifieurs permettant de discriminer tissus sains et tumoraux . Sélection des paramètres les plus discriminants.

Résultats :Les méthodes de sélection de paramètres ont mis en évidence un groupe d’environ 20 caractéristiques discriminantes. Les meilleures performances obtenues correspondent à une aire sous la courbe ROC de 0.89. Le système CAD parait plus spécifique que l’expert humain dans la tâche de différenciation des tissus malins et des tissus sains d’aspect suspect.

Conclusion :Une assistance par CAD pourrait être utile pour l’identification des cancers de la zone périphérique.

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Détection et caractérisation des lésions focales hépatiques : étude comparative FSET2-DWI 3T versus 1,5TAuteurs A OLIVER (1), A AYAV (2), O BRUOT (2), K MONTAGNE (2), G HOSSU (1), E MICARD (2), C PASQUIER (2), D RÉGENT (2), V

LAURENT (2)(1) NANCY - FRANCE, (2) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-33N° de résumé 012726

Objectifs :Déterminer la performance de détection et caractérisation des lésions focales hépatiques (LFH) en IRM 3T versus 1,5T, en T2FSE et DWI, comparativement au gold standard : l’histologie.

Matériels et méthodes :Etude prospective monocentrique sur 63 patients (consentement éclairé- avis favorable du CPP) de mai 2009 à janvier 2011. 40 patients ont bénéficié le même jour d’une IRM 3T (DWI, FSET2) et d’une IRM 1,5T (DWI, FSET2 et 3DT1 avant injection, puis acquisition dynamique après injection de gadolinium), de 1 à 31 jours avant la chirurgie hépatique (échographie per-opératoire systématique). Lecture aléatoire « en aveugle » par 2 radiologues des DWI et T2FSE. Décompte histologique sans connaissance des résultats IRM. Comparaison IRM – histologie.

Résultats :116 lésions : 77 métastases, 10 CHC et 29 diverses. Sensibilité de détection des LFH: 81,0% (T2FSE 3T), 79,3 % (DWI 3T), 81,0% (T2FSE 1,5T), 82,8% (DWI 1,5T), améliorée par lecture conjointe DWI-T2FSE : 88,2% en 3T et 87,1% en 1,5T. Caractérisation lésionnelle (bénignes versus malignes) : 87,1% (3T) ; 86,4% (1,5T).

Conclusion :Non supériorité 3T sur 1,5T pour détection et caractérisation des LFH. Non supériorité DWI sur T2FSE pour détection des LFH, en 3T comme en 1,5T .

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Aspect de «périhépatite» en scanner : un élément clé du diagnostic de cholépéritoineAuteurs F JAUSSET (1), A OLIVER (1), A GERVAISE (2), J MATHIAS (3), V LAURENT (3), D RÉGENT (3)

(1) NANCY - FRANCE, (2) METZ - FRANCE, (3) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-13N° de résumé 012732

Objectifs :Nous avons constaté, dans les péritonites biliaires, la présence au scanner d’un rehaussement sous-capsulaire hépatique au temps artériel. A notre connaissance, ce signe n’est pas décrit dans la littérature. Les objectifs : déterminer les performances diagnostiques de ce signe et en étudier la variabilité interindividuelle.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 2004 à 2011. Critères d’inclusion : cholépéritoine prouvé chirurgicalement ou par drainage, scanner avec temps artériel. Nous avons inclus 15 patients et constitué un groupe témoin de 15 patients avec épanchements périhépatiques d’autres étiologies. Les 30 scanners étaient relus en aveugle par 2 radiologues notant la présence ou non d’une prise de contraste artérielle sous-capsulaire en regard de l’épanchement.

Résultats :Ce signe est présent dans 13/15 (Se= 87%) et 14/15 (93%) des cholépéritoines, avec une excellente VPP (93% pour les 2 radiologues). Un seul faux positif concernait un ulcère gastrique perforé. La concordance interobservateur est excellente.

Conclusion :L'aspect de "périhépatite" est sensible, spécifique et reproductible pour prédire la nature biliaire d’un épanchement périhépatique. Jamais décrit, il présente un intérêt majeur sous réserve de réaliser une acquisition scanographique au temps artériel .

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Traitement mini-invasif sous contrôle scanner et fluoroscopique de la lyse isthmique vertébrale : une nouvelle techniqueAuteurs N AMORETTI (1), P BROWAEYS (2), P BRUNNER (3), L HUWART (4), Y THOUVENIN (5), L COCO (1), Y NOURI (1), T

BENZAKEN (1), ME AMORETTI (1), O HAUGER (6)(1) NICE - FRANCE, (2) LAUSANNE - SUISSE, (3) MONACO - MONACO, (4) PARIS - FRANCE, (5) MONTPELLIER - FRANCE, (6) BORDEAUX - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-45N° de résumé 012735

Objectifs :Evaluer la faisabilité, les résultats préliminaires à court et long terme du vissage percutanée de vissage transisthmique sous anésthesie locale et contrôle scanner des lyses isthmiques de bas grades.

Matériels et méthodes :Etude prospective monocentrique réalisée sur 10 patients ayant une lyse isthmique grade 1 et 2 résistant au traitement médical conventionnel. Une évaluation clinique était réalisée a un mois, 3 mois, 6 mois et un an post-opératoire par un évaluateur indépendant. L'indication est posée en concértation avec le service de chirurgie orthopédique.

Résultats :Les lyses isthmiques étaient situées en L5-S1 avec 6 grades 1 et 4 grades 2. L'échelle analogique de la douleur (VAS) variait de 6 à 9 avec une moyenne de 7,8. L'indication opératoire chirurgicale était posée pour tous les patients par arthrodèse postérieur lombo-sacrée. Pour chaque patient 2 vis étaient positionnées, soit un total de 20 vis. Un suivi clinique était réalisé de 28 à 36 mois. L'EVA et ODI diminuait de 7,8 +/- 1,7 à 1,9 +/- 1,2 et de 62,3 +/- 17,2 à 15,1 +/- 6,0 respectivement. L'ensemble des résultats était stable dans le temps en particulier à long terme.

Conclusion :La fixation précise de la lyse isthmique améliore la symptomatologie et probablement évite un glissement vertébral plus important , un suivi à plus long terme sur une série de patients plus importante devrait confirmer cette hypothèse.

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Evolution de l'imagerie en IRM positionnelle lombaire après placement d'un dispositif interépineux chez 17 patientsAuteurs H BRAT (1), N CRAIG (2), F SMITH (2)

(1) HORNU - BELGIQUE, (2) ABERDEEN - ROYAUME UNISpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-51N° de résumé 012736

Objectifs :Évaluer l’évolution de la hauteur discale et de la surface foraminale/canalaire après placement d’un dispositif interépineux pour un canal lombaire étroit symptomatique.

Matériels et méthodes :Une IRM dynamique a été réalisée en position neutre, station, flexion et extension en pré- et postopératoire (7j et 1 an) chez 17 patients. Ont été mesurées en T2, dans la même position, au même endroit et au niveau du dispositif interépineux (t-test significatif à <à 0,5) : la hauteur discale moyenne, la surface sagittale foraminale minimale, la surface axiale minimale du sac dural.

Résultats :15/17 patients ont permis une comparaison en extension aux trois temps d’examen. Au niveau du dispositif, l’analyse montre : une augmentation statistiquement significative de la surface foraminale à 7j (gauche : p<0,0001, droit : p<0,0001) et 1 an (gauche : p<0,0001, droit : p=0,002), une absence d’augmentation significative de la surface du sac dural à 7j (p=0,077) et 1 an (p=0,62), une absence de variation de hauteur discale à 7j (p=0,21) et 1 an (p=0,48). Aucune diminution de surface foraminale n’est observée au niveau du dispositif. Aucun autre résultat significatif n’est observé.

Conclusion :Le dispositif interépineux Aperius® permet d’éviter la réduction de surface foraminale en station et extension. Un plus grand nombre de patients est nécessaire pour d’autres résultats significatifs.

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Imagerie du dispositif interépineux Aperius® : tutoratAuteurs H BRAT

HORNU - BELGIQUESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-2N° de résumé 012737

Objectifs pédagogiques :Être capable d’évaluer le placement d’un dispositif interépineux de type Aperius®.Reconnaître les complications qui peuvent être cliniquement significatives .

Messages à retenir :Les dispositifs interépineux sont actuellement évalués en tant qu’alternative à la chirurgie de décompression pour les canaux lombaires rétrécis symptomatiques .Ces dispositifs augmentent l’espace interépineux et la hauteur foraminale, tendent les ligaments jaunes et peuvent horizontaliser les plateaux vertébraux. L’ensemble de ces modifications contribue à une diminution des compressions radiculaires .Certaines anomalies visibles en imagerie conventionnelle doivent être reconnues car pouvant modifier la prise en charge clinique .

Résumé :L’imagerie préopératoire doit inclure une IRM pour confirmer l’étroitesse canalaire et /ou foraminale et identifier les critères d’exclusion (spondylolisthésis de grade >1, arthrose facettaire sévère, autres causes de rétrécissement significatif). Des radiographies lombaires (face et profil) pré- et post-opératoires (48h et 1 an) peuvent être réalisées afin : d’évaluer le positionnement correct du dispositif (central de face, 1/3 antérieur ou moyen de profil), de mesurer l’angle L1-S1 et la hauteur discale au niveau traité, d’exclure les complications potentiellement significatives telles le glissement postérieur du dispositif , la plicature ou fracture d’ailettes, la fracture épineuse, une subsidence (perte de hauteur interépineuse) de plus de 5 mm.

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Orientation diagnostique devant une lésion hépatique en hypersignal T2 intenseAuteurs J BEN NASR, I BEN YAACOUB, H RAJHI, F BEN AMARA, N MEKKI, N MNIF

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-34N° de résumé 012738

Objectifs pédagogiques :Connaître les paramètres d'une bonne séquence T2 en IRM hépatique.Préciser les séquences à réaliser suite à la découverte d'une lésion en hypersignal T2 intense.Connaître et savoir différencier les différentes lésions hépatiques en hypersignal T2 intense.Décrire la stratégie diagnostique devant une lésion hépatique en hypersignal T2 intense.

Messages à retenir :Les lésions hépatiques en hypersignal T2 intense regroupent une large gamme diagnostique.L'orientation diagnostique commence par la connaissance du contexte clinique et de l 'état du foie sous-jacent.Une IRM hépatique avec des séquences optimisées et un protocole orienté permet de résoudre la plupart des problèmes diagnostiques.

Résumé :Le protocole d'IRM hépatique optimisé doit impérativement contenir une séquence T2 en haute résolution (matrice, épaisseur de coupe, TE, TR) complétée en fonction de l'orientation diagnostique par d'autres séquences complémentaires (T1 in/out, bili, diffusion, injection de gadolinium, ...). Les lésions en hypersignal T2 intense sont dominées par les lésions bénignes (kyste biliaire, angiome). L'intensité du signal en T2 et la cinétique de rehaussement sont la clé du diagnostic. Des lésions plus rares (ex : adénome télégiectasique, hamartome biliaire, ...) sont à connaître et peuvent être caractérisées en IRM parallèlement à l'orientation clinique et des autres techniques d'imagerie.

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Conduites à tenir face à une anomalie surrénalienne : un guide interactifAuteurs M OHANA, V FAUCHER, MY JEUNG, G BAZILLE, J CHARTON, D CHARNEAU, C ROY

STRASBOURG - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WP-24N° de résumé 012743

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales lésions surrénaliennes et leurs caractéristiques radiologiques .Maîtriser les différentes modalités d’imagerie des surrénales.Gérer de manière optimale la découverte d’une anomalie surrénalienne.

Messages à retenir :Face à une lésion surrénalienne de découverte fortuite, le rôle du radiologue est de pouvoir en affirmer le caractère bénin.Dans un contexte oncologique, il s’agira d’identifier la lésion secondaire avec une excellente spécificité .Les explorations d’anomalies endocrinologiques devront permettre d’aboutir à un diagnostic de certitude en un minimum d’examens.

Résumé :L’écrasante majorité des lésions surrénaliennes découvertes à l’imagerie sont des adénomes non secrétants. Orientées par la clinique, les explorations radiologiques permettront de diagnostiquer les lésions malignes (métastase, corticosurrénalome) et les lésions secrétantes (adénome de Conn, phéochromocytome, hyperplasie bilatérale des surrénales). La mise en évidence de graisse au sein d’un nodule (mesure TDM de sa densité spontanée, effondrement de son signal IRM sur des séquences in-phase/out-phase) ou la constatation d’un wash-out franc sur des séquences tardives après injection signent le caractère bénin. Ce travail pratique propose des conduites à tenir simples et interactives, utilisables en routine clinique, afin de répondre de manière pragmatique aux problèmes diagnostiques posés.

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Exploration tomodensitométrique et IRM du péricardeAuteurs K MEDDEBER, C NEDELCU, L BIERE, F THOUVENY, A BOUVIER, C AUBÉ, S WILLOTEAUX

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-5N° de résumé 012747

Objectifs pédagogiques :Connaître les protocoles TDM et IRM pour explorer le péricarde, leurs avantages et inconvénients.Savoir orienter le diagnostic étiologique de la péricardite en IRM.Reconnaître les formes cliniques trompeuses comme la péricardite infarctoide .

Messages à retenir :Points forts des TDM et IRM : la mesure de l'épaisseur péricardique (pathologique si supérieur à 2 mm en TDM et supérieure à 4 mm en IRM) et analyse fonctionnelle (septum).La TDM est est performante pour la détection de calcifications.L'IRM oriente le diagnostic étiologique et différentiel.

Résumé :Les séquences en respiration libre en IRM sont utiles pour l’analyse du septum interventriculaire : inversion inspiratoire - constriction, inversion permanente - HTAP. La péricardite aiguë sèche est diagnostiquée en IRM sur la prise de contraste péricardique. L’association d’un épaississement du péricarde et d’un mouvement anormal du septum interventriculaire analysé en mode ciné (TDM, IRM) évoque le diagnostic de péricardite constrictive. Les péricardites chroniques ont des étiologies variables : constrictives, les plus fréquentes (post chirurgicale ou post radiothérapie), infectieuses (tuberculose), les maladies de système, néoplasiques, l’insuffisance rénale, les péricardites métaboliques (urémique). L’objectif de ce travail est de présenter de façon didactique à l’aide d'exemples les principales atteintes du péricarde.

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Abc de la maladie de Rendu-Osler : revue illustrée des différents aspects en imageAuteurs K MEDDEBER, F THOUVENY, C NEDELCU, A PASCO, JY TANGUY, A BOUVIER, C AUBÉ, S WILLOTEAUX

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-34N° de résumé 012748

Objectifs pédagogiques :Connaître les critères diagnostiques de la maladie de Rendu-Osler et les recommandations de dépistage. Connaître l'atteinte ORL, cérébrale, médullaire, pulmonaire, cardiaque, hépatique et digestive de la maladie et les opportunités thérapeutiques en radiologie interventionnelle.

Messages à retenir :L’atteinte hépatique est fréquente avec complication majeure possible de l’insuffisance cardiaque par hyperdébit et l’HTAP.Les manifestations neurologiques les plus fréquentes, AVC et abcès cérébraux sont des complications des MAV pulmonaires.Nécessité d’une prise en charge «préventive» : embolisation et antibioprophylaxie.

Résumé :La maladie de Rendu-Osler est une pathologie vasculaire dysplasiante multisystémique . L'atteinte hépatique est très fréquente : télangiectasies, dilatation de l’artère hépatique, shunts artérioportes, artérioveineux ou portoveineux, hyperdébit gauche droit pouvant évoluer vers l’insuffisance cardiaque à haut débit. L'atteinte pulmonaire (environ 30%) : principalement des malformations artério–veineuses pulmonaires, rarement HTAP primitive (associée à la forme HHT2) ou secondaire à l’insuffisance cardiaque à haut débit. Les lésions neurologiques primitives sont rares : télangiectasies nasales, cavernomes, anévrysmes, anomalies veineuses de développements, MAV cérébrales et médullaires, l'atteinte secondaire compliquant une MAV pulmonaire (abcès ou AVC embolique) peut être révélatrice de la maladie.-L'embolisation des MAV présente des particularités techniques en fonction de l 'organe atteint.

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L'effet de coeurs lipidiques sur l'élasticité de la plaque carotidienneAuteurs C NAÏM, G CLOUTIER, E MERCURE, Y MAJDOULINE, Z QIN, MF GIROUX, G SOULEZ

MONTRÉAL - CANADASpécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WS-10N° de résumé 012749

Objectifs :Démontrer le potentiel de l’élastographie vasculaire non-invasive ultrasonore (NIVE) pour l’identification de la plaque vulnérable carotidienne en comparant les caractéristiques de déformations (élasticité) avec les mesures quantitatives des composantes de la plaque obtenues par IRM.

Matériels et méthodes :Trente sujets ayant une sténose carotidienne de plus de 50% ont été recrutés pour une élastographie ultrasonore et une IRM à haute résolution de leur carotide interne. Des images de déformation dans le temps pour les plaques pré-segmentées ont été générées à partir de séquences de radiofréquences ultrasonores brutes. Les élastogrammes des plaques ont été calculées en appliquant le « Lagrangian Speckle Model Estimator » pour les parois antérieures et postérieures du vaisseau. Les plaques ont été caractérisées et segmentées pour leurs composantes sur des coupes axiales IRM.

Résultats :Pour les plaques des parois antérieures, on a retrouvé des corrélations significatives linéaires (p=0.036) entre la déformation moyenne en pic de compression systolique et le pourcentage de volume lipique de la plaque. Pour les plaques des parois postérieures, une tendance vers une corrélation a été trouvée mais non significative (p=0.303).

Conclusion :Ces résultats préliminaires démontrent que NIVE a le potentiel de caractériser l’élasticité de la plaque carotidienne et donc détecter la plaque à haut risque de rupture.

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Les tumeurs stromales abdominales : quelle imagerie ? Pour quels résultats ?Auteurs H AMMOR, I KAMAOUI, A ZEROUAL, J BOURASSE, S TIZNITI

FÈS - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-70N° de résumé 012752

Objectifs :Souligner l’intérêt de l’imagerie notamment le scanner multicoupe dans la prise en charge des tumeurs stromales abdominales.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective sur 1 an (juillet 2009- juin 2010) de 20 dossiers de tumeurs stromales dont 18 sont de siège gastro-intestinal et 2 de siège extra-digestif. Les manifestations cliniques sont diverses : masse abdominale (n= 10) hémorragie digestive (n=6). Tous les patients ont bénéficié d’une échographie abdominale suivie systématiquement d’un scanner. L’IRM était réalisée chez 2 patients. La confirmation est histologique chez tous les patients.

Résultats :L’âge moyen était de 57 ans avec une nette prédominance masculine. Le siège était grêlique dans 9 cas, gastrique dans 7 cas, colique dans 1 cas et extra-intestinal dans 2 cas. La taille moyenne était de 10 cm. La tumeur était localisée dans 8 cas, envahissant les organes de voisinage dans 5 cas, métastatique, au niveau du foie dans 6 cas et associée à une carcinose péritonéale dans 5 cas. Une bonne réponse au traitement était notée chez la majorité des patients. Une récidive était notée chez 5 patients.

Conclusion :Le scanner est l'examen incontournable pour le diagnostic positif, le bilan d'extension et la surveillance des tumeurs stromales.

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Évaluation DCE-US des paramètres de la perfusion avec et sans déconvolution : sources de variationAuteurs M GAUTHIER, S KOSCIELNY, I LEGUERNEY, M POLROT, N LASSAU

VILLEJUIF - FRANCESpécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WS-9N° de résumé 012757

Objectifs :Étudier, in vitro, les sources de variation influençant les paramètres de la perfusion tumorale mesurés par imagerie de contraste ultrasonore (DCE-US) avec et sans déconvolution, après injection en bolus de SonoVue®.

Matériels et méthodes :Sept paramètres semi-quantitatifs (rehaussement maximal, temps de montée, pente, temps de transit moyen, aires sous la courbe, le wash-in et le wash-out) de la perfusion ont été calculés à partir des courbes temps-intensité obtenues par quantification des données linéaires brutes et trois paramètres quantitatifs (perfusion tissulaire, volume vasculaire, temps de transit moyen) à partir de la fonction résidue obtenue par déconvolution de Tikhonov de l’entrée artérielle par la courbe de prise de contraste tumorale.

Résultats :Deux sources de variation ont été analysées : le débit et le repositionnement de la sonde avant chaque examen. Les analyses ont mis en évidence une variation significativement corrélée au débit (p<0,05) des sept paramètres semi-quantitatifs et d’un paramètre quantitatif (perfusion tissulaire). Aucune influence du repositionnement de la sonde sur les paramètres de la perfusion mesurés avec et sans déconvolution n’a été mise en évidence

Conclusion :La déconvolution permet de s’affranchir de certaines sources de variation influençant les interprétations des paramètres de la perfusion mesurés par DCE-US.

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Atlas iconographique de la pathologie splénique chez l’enfantAuteurs H MOUMOU, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-2N° de résumé 012758

Objectifs pédagogiques :Connaître les différents aspects lésionnels communs et inhabituels de la rate en milieu pédiatrique .Connaître l’algorithme d’investigation adapté aux différentes situations cliniques (contexte infectieux, néoplasique ...).

Messages à retenir :Atlas riche et varié, destiné aux jeunes radiologues, illustrant les aspects radiologiques des différentes pathologies pouvant affecter la rate chez l’enfant (Hémangiome, hémangioendothéliome, kyste hydatique, kyste épidermoïde, hamartome, lymphome, tuberculose ...).L'accent est mis sur l´intérêt de l'imagerie pour établir le diagnostic positif et pour la détection des lésions associées .L’échographie est l’examen de choix en milieu pédiatrique avec intérêt d’utiliser une sonde linéaire pour ne pas méconnaître de petites lésions .

Résumé :Différentes lésions inflammatoires, infectieuses ou tumorales peuvent affecter la rate. Cet atlas illustre les aspects en imagerie des lésions spléniques chez l’enfant en distinguant les éléments essentiels, à l'échographie, TDM et IRM, permettant d’aboutir au diagnostic afin d’éviter une chirurgie inutile.

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Que peut apporter l’échographie dans la pathologie trophoblastique gestationnelle ?Auteurs H MOUMOU, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WS-4N° de résumé 012760

Objectifs :Préciser la sémiologie échographique des différentes pathologies du trophoblaste et illustrer leurs aspects iconographiques . Montrer la place de l'échographie dans le diagnostic, l'extension et le suivi post-thérapeutique.

Matériels et méthodes :Revue rétrospective sur 5 ans des échographies réalisées chez des patientes présentant une pathologie trophoblastique gestationnelle confirmée histologiquement avec sélection des aspects iconographiques fréquents les plus didactiques , ainsi que les pièges et erreurs possibles.

Résultats :Exposition d’un atlas illustré des différents aspects échographiques de la pathologie trophoblastique gestationnelle (môles hydatiformes (MH) complètes et partielles, tumeurs trophoblastiques persistantes (MTP) avec métastases pulmonaires chez quatre patientes et 1 cas de grossesse gémellaire avec môle complète). Dans le cadre des MH, l’échographie s’avère performante pour évoquer précocement le diagnostic de môle complète. En matière de MTP, l’échographie endovaginale avec Doppler couleur permet d’étudier l’invasion myométriale et l’échographie abdominale d’éliminer des métastases hépatiques .

Conclusion :Malgré l’essor des différentes techniques d’imagerie dans la pathologie obstétricale, l’échographie couplée au doppler demeure un outil incontournable dans le diagnostic tant positif que différentiel de la pathologie trophoblastique gestationnelle .

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La douleur en radiologie : enquête monocentrique «un jour donné» portant sur 679 patientsAuteurs S CARDINE, C RIDEL, C DE VECCHI, C LEFEBVRE, S POUPLIN, P DELMON, AM MAITRE, JN DACHER, J CAUDRON

ROUEN - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-8N° de résumé 012764

Objectifs :Evaluer la prévalence de la douleur dans le pôle imagerie du CHU de Rouen.

Matériels et méthodes :Enquête de type «un jour donné». Un questionnaire douleur a été rédigé en collaboration avec le comité de lutte contre la douleur (CLUD) afin d’établir un état des lieux précis de la douleur en radiologie. Ce questionnaire permettait d’évaluer l’âge, le type d’examen pratiqué, la douleur avant l’examen, pendant le transport, pendant l’examen, après l’examen, en utilisant l’échelle visuelle analogique (EVA) ou d’autres échelles adaptées selon les cas.

Résultats :679 questionnaires ont été retournés (n=530 adultes, n=149 enfants). Les modalités d’imagerie étaient : IRM (n=26), scanner (n=104), radiologie conventionnelle (n=440), échographie (n=95), radiologie interventionnelle (n=14). La prévalence de la douleur avant l’examen était de 56%, 35% des patients bénéficiant d’un traitement antalgique. La prévalence de la douleur pendant le transport était de 35%, pendant l’examen de 38%, après l’examen de 33%. Une augmentation de la douleur pendant l’examen par rapport à l’état de base était notée chez 14% des patients. Si l’on exclut la radiologie interventionnelle, la prévalence de la douleur était maximale dans l’unité de radiologie des urgences (=51%, EVA-moyenne=5,9/10).

Conclusion :La douleur en radiologie est un problème fréquent et méconnu qui nécessite une prise en charge adaptée.

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Hypertension artérielle pulmonaire et dysfonction ventriculaire droite en IRM : influence du phénotype Auteurs N CREUZE, S HOETTE, D CHEMLA, O SITBON, M HUMBERT, G SIMONNEAU, D MUSSET

CLAMART - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-7N° de résumé 012767

Objectifs :Dans l’hypertension artérielle pulmonaire (HTAP), comparer la prévalence de la dysfonction ventriculaire droite définie par un seuil fixe (fraction d’éjection ventriculaire droite FEVD < 45%) à celle définie par un seuil de FEVD basé sur le phénotype (âge et sexe).

Matériels et méthodes :49 patients (24F; âge moyen 60 ans) souffrant d’HTAP (pression artérielle pulmonaire moyenne PAPm=44 mmHg; gamme 26-70) ont été étudiés de façon prospective par cathétérisme droit et IRM cardiaque (1.5 T) (délai ±48h). La FEVD était calculée sur des coupes jointives de 6 mm en petit axe (SSFP).

Résultats :La FEVD (moyenne=33% ; gamme 6 à 66%) était négativement corrélée à la PAPm (r=0.67, p<0.001). Avec un seuil fixe, 38/49 patients (78%) avaient une dysfonction droite. En utilisant comme seuil la limite inférieure de l’intervalle de confiance à 95% des valeurs normales ajustées pour l’âge et le sexe (Maceira et al., Eur Heart J 2006), 46/49 patients (94%) avaient une dysfonction droite, dont 8/49 patients (16%) mal classés précédemment.

Conclusion :Dans l’HTAP, pour un patient sur six, l’utilisation en IRM cardiaque d’un seuil de FEVD corrigé pour le phénotype démasque la présence d’une dysfonction ventriculaire droite méconnue par l’emploi d’un seuil fixe de 45%.

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Dysfonction ventriculaire droite à l’IRM dans l’hypertension artérielle pulmonaireAuteurs N CREUZE, S HOETTE, D CHEMLA, O SITBON, M HUMBERT, G SIMONNEAU, D MUSSET

CLAMART - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-8N° de résumé 012769

Objectifs :Quantifier par IRM cardiaque la contribution de la postcharge ventriculaire droite (VD) à la baisse de la fraction d’éjection (FEVD) dans l’hypertension artérielle (HTAP).

Matériels et méthodes :72 patients (35F; âge moyen 59±15 ans) ont bénéficié d’un cathétérisme droit et d’une IRM cardiaque (1.5 T) (délai ±48h). Les principales étiologies étaient HTAP postembolique (n=41) et HTAP idiopathique (n=18). La FEVD a été calculée sur des coupes jointives de 6 mm en petit axe (SSFP).

Résultats :Les patients avaient une augmentation de la pression artérielle pulmonaire moyenne (PAPm=45±12 mmHg) et de la résistance vasculaire pulmonaire (9±4 wu), et une diminution de la FEVD (30±15%) qui était plus étroitement corrélée au volume télésystolique (78±36 mL/m²; r = -0.80) qu’au volume télédiastolique VD (109±35 mL/m²; r = -0.53) (P < 0.001). L’influence combinée de la PAPm (liée à la résistance) et de la pression artérielle pulmonaire pulsatile (liée à la compliance) n’expliquait que 27% de la variabilité de la FEVD.

Conclusion :L’augmentation de postcharge explique moins de 30% de la variabilité de la FEVD dans l’HTAP et il est donc suggéré que d’autres facteurs (baisse de la contractilité, insuffisance tricuspide, remodelage cardiaque) jouent un rôle majeur dans la dysfonction cardiaque droite.

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Comparaison des données IRM cardiaques dans l’hypertension artérielle pulmonaire postembolique et l’hypertension artérielle pulmonaire idiopathiqueAuteurs N CREUZE, S HOETTE, D CHEMLA, O SITBON, M HUMBERT, G SIMONNEAU, D MUSSET

CLAMART - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-9N° de résumé 012771

Objectifs :Comparer les caractéristiques des hypertensions artérielles pulmonaires postemboliques (HTAPPE) et idiopathiques (HTAPi) en IRM cardiaque.

Matériels et méthodes :46 patients (22F; âge moyen 54±15 ans) ont été inclus : 23 HTAPPE et 23 HTAPi appariés pour l’âge et le sexe. Un cathétérisme droit et une IRM cardiaque (1.5 T) ont été réalisés dans un délai de ±48h.

Résultats :Les patients HTAPPE et HTAPi étaient comparables en termes a) de pression artérielle pulmonaire moyenne (48±14 vs 47±11 mmHg) et de résistance vasculaire pulmonaire (9±4 vs 10±4 wu); b) de morphologie et de fonction cardiaque : fraction d’éjection ventriculaire droite (30±13 vs 30±15%), surface télédiastolique ventriculaire droite (34±8 vs 32±9 cm²), surface télédiastolique ventriculaire gauche (26±5 vs 26±7 cm²) et rapport de ces surfaces (1.3±0.3 vs 1.3±0.4); et c) de morphologie et de fonction artérielle pulmonaire : diamètre du tronc (33±4 vs 33±4 mm), pulsatilité de l’artère pulmonaire (15±8 vs 18±14 %), vitesse moyenne du flux (9±4 vs 9±3 cm/sec), temps d’accélération (94±15 vs 101±14 msec) et temps d’éjection (317±34 vs 315±52 msec) (chaque p = ns).

Conclusion :Il n’est pas nécessaire de prendre en compte la nature de l’étiologie HTAPPE versus HTAPi dans l’interprétation des données IRM cardiaques.

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Instabilité gléno-humérale antérieure : revue iconographiqueAuteurs S STOLEAR, T BENZAKEN, C BASTIANI, N AMORETTI, P CHEVALLIER

NICE - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-20N° de résumé 012772

Objectifs pédagogiques :Connaître les éléments anatomiques de stabilité de l’articulation gléno-humérale.Savoir reconnaître les principales lésions et leurs conséquences thérapeutiques .

Messages à retenir :La stabilité gléno-humérale antérieure repose sur un complexe capsulo-ligamentaire, musculaire et osseux.Parmi les lésions d’instabilité glénohumérale, on distingue les lésions osseuses, capsuloligamentaires et labrales. Ces différentes atteintes sont le plus souvent associées.L’arthroIRM est l’examen de choix pour l’étude des lésions ligamentaires. Le scanner conserve toute sa place pour l’évaluation de l’atteinte osseuse (volumétrie).En l’absence de traitement spécifique, l’instabilité antérieure peut être responsable d’instabilité chronique, de luxation récidivante et d’omarthrose secondaire.

Résumé :La stabilité de l’articulation glénohumérale dépend de facteurs statiques et dynamiques. Il est important de connaître les variantes anatomiques pour ne pas décrire à tort une lésion. Parmi les lésions d’instabilité glénohumérale, on distingue les lésions osseuses, visibles principalement sur le scanner, permettant ainsi une analyse volumétrique précise de la glène et de la perte de substance osseuse. On distingue ensuite les atteintes capsuloligamentaires et labrales , analysées en arthro TDM et surtout en arthro IRM qui comprennent le classique Bankart « fibreux », les lésions de Perthes, l’ALPSA, le GLAD, et le HAGL. La description précise des lésions responsables de cette instabilité orientera au mieux la thérapeutique quasi -systématiquement chirurgicale avec notamment les interventions de Bankart et de Latarget.

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Biopsies mammaires sous IRM de lésions suspectes : expérience de l'IGR depuis 5 ansAuteurs R FERRÉ, C DROMAIN, F BIDAULT, C BALLEYGUIER

VILLEJUIF - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-10N° de résumé 012774

Objectifs :Démontrer la place de la macrobiopsie du sein guidée par IRM dans la prise en charge des lésions suspectes du sein seulement visibles en IRM .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective des macrobiopsies IRM de lésions suspectes seulement visibles en IRM réalisée de 2005 à 2010. Technique et résultats.Comparaison avec les résultats définitifs (chirurgie et suivi prospectif).

Résultats :Cent cinquante lésions mammaires suspectes étaient seulement visibles en IRM. La répartition des indications était: bilan d'extension pour cancer connu (16%), dépistage chez femmes à haut risque (13%), suivi (37%), et caractérisation lésionnelle (16%). Six lésions (4%) n'ont pas été retrouvées le jour de la biopsie. L’histologie a montré 85 lésions bénignes (59%), 20 lésions frontières (14%) et 39 lésions malignes (27%). Les résultats définitifs de la chirurgie et du suivi prospectif étaient : 91 lésions bénignes (63%), 9 lésions frontières (6%) et 44 lésions malignes (31%). 5 des 10 cas discordants sont liés à une sous-estimation des lésions frontières. Le taux de cancers est de 30%, en concordance avec la littérature.

Conclusion :La biopsie du sein guidée par IRM est une procédure fiable sous réserve de bien respecter le contrôle qualité, et indispensable dans la prise en charge des femmes à risque de cancer du sein.

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IRM myocardique de stress sous dipirydamole à 3 TeslaAuteurs F BARBOU, M LAHUTTE, P CALCINA

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-8N° de résumé 012775

Objectifs :Evaluer la faisabilité, la sécurité et la valeur prédictive positive de l’IRM myocardique de stress sous dipyridamole à 3 Tesla.

Matériels et méthodes :Au cours de l’année 2010, 115 patients suspects de maladie coronaire ont été adressés dans notre service pour IRM myocardique de stress sous dipyridamole . La perfusion myocardique (FAST GRET) a été analysée de manière qualitative 2 minutes après l’injection de 0,84mg/kg de dipyridamole. Le diagnostic d’ischémie myocardique a été retenu en présence d’un défect de perfusion dans au moins un territoire coronaire en l’absence de rehaussement tardif. Une exploration coronarographique a été réalisée chez tous les patients ischémiques.

Résultats :La perfusion myocardique a pu être analysée chez 114 patients. Le diagnostic d’ischémie myocardique a été retenue chez 29 patients. Six patients présentaient une ischémie myocardique dans 2 territoires coronaires distincts. Le nombre moyen de segments myocardiques atteints étaient de 3,2. Une sténose coronaire supérieure à 50% a été diagnostiquée dans les territoires hypoperfusés chez 26 patients avec une valeur prédictive positive de 89,6%. Aucun des 3 faux positifs ne présentait de défect de perfusion dans plus d’un territoire coronaire. Aucune complication grave n’est survenue.

Conclusion :L’IRM myocardique de stress sous dipyridamole à 3 Tesla est un examen bien toléré avec une faisabilité excellente et une valeur prédictive positive satisfaisante .

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Injections de facteurs plaquettaires concentrés (PRP) de l’appareil locomoteur : pourquoi ? Comment ? Auteurs L PESQUER (1), A SILVESTRE (2), P MEYER (2)

(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) MÉRIGNAC - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-38N° de résumé 012777

Objectifs pédagogiques :Connaître l’intérêt des injections de PRP (Platelet-Rich Plasma).Connaître les indications du traitement.Savoir réaliser le geste sous contrôle échographique.

Messages à retenir :Les injections de facteurs plaquettaires (PRP) connaissent un intérêt croissant dans la prise en charge des patients souffrant de pathologies de l’appareil locomoteur car ils permettent une accélération des phénomènes de cicatrisation.La première étape consiste à prélever (au laboratoire) un échantillon de sang du patient qui est ensuite centrifugé afin de recueillir un concentré de facteurs plaquettaires. La seconde étape consiste à injecter le concentré sous contrôle échographique au niveau de la structure atteinte.

Résumé :Les phénomènes de cicatrisation tissulaire dépendent en partie de la concentration en facteurs de croissance plaquettaires . Leur injection permet d’accroître le potentiel de cicatrisation et a fait la preuve de son efficacité lors de nombreuses études dans le traitement des tendinopathies (épicondyliens, tendons calcanéen et patellaire), les pathologies musculaires aiguës ou chroniques et certaines atteintes ligamentaires . Le succés du geste dépend de la qualité du concentré plaquettaire qui est obtenu par centrifugation. La technique échographique nécessite les précautions et astuces habituelles permettant un guidage optimal.

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Imagerie des adénopathies cervicales chroniquesAuteurs S JERBI OMEZZINE, M BARHOUMI, I MEZHOUD, N BEN HMIDA, N DRISS, H HAMZA

MAHDIA - TUNISIESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-30N° de résumé 012779

Objectifs pédagogiques :Connaître le rôle de l'imagerie dans la caractérisation sémiologique des adénopathies cervicales et la sectorisation des adénopathies selon la classification ganglionnaire internationale.Connaître les aspects morphologiques suggérant la présence d'un envahissement ganglionnaire tumoral en imagerie.Connaître les limites de l'imagerie morphologique dans l'exploration des adénopathies cervicales.

Messages à retenir :L'analyse de la morphologie ganglionnaire inclut les éléments suivants : la mesure de la taille ganglionnaire, l'analyse des contours ganglionnaires et la recherche d'un hile ganglionnaire graisseux. Cette approche morphologique pure est cependant insuffisante pour optimiser la sensibilité et la spécificité de l'imagerie dans la détection d'un envahissement ganglionnaire tumoral.

Résumé :L’imagerie tient une place centrale dans la prise en charge et le suivi des patients en cancérologie ORL. Le radiologue doit connaître l’anatomie des différentes chaînes ganglionnaires ainsi que les signes de malignité (hypertrophie, rehaussement, nécrose, rupture capsulaire et infiltration périphérique, etc). L’échographie est très performante, et permet la réalisation de cytoponction, mais n’offre pas une exploration complète du cou. Le scanner est aujourd’hui l’examen de première intention en raison des sa grande fiabilité, de son accessibilité et de sa capacité à réaliser une évaluation de la filière oro -pharyngo-laryngée dans le même temps. L’IRM ne paraît pas indiquée en première intention, mais les nouvelles séquences semblent intéressantes.

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TRAVAIL NON DEPOSE PAR L'AUTEUR : Les applications médicales mobiles : gadgets ou applications professionnelles?Auteurs N LABONNE, L RAFFRAY, M LOUIS, A BLUM-MOYSE

NANCY - FRANCESpécialité / Thème InformatiqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence INF-WS-2N° de résumé 012785

Objectifs :La sortie de l’iPhone et de l’iPad a profondément modifié la portée des applications mobiles y compris médicales .Nous passerons donc en revue ces nombreuses applications avec un intérêt tout particulier pour celles concernant la radiologie afin de mettre en évidence les plus utiles et les plus performantes pour la pratique quotidienne.

Matériels et méthodes :Nous avons classé les applications dans des catégories afin de mieux les identifier et évalué leur qualité à l’aide d’une équipe composée d’un radiologue senior , d’un interne en radiologie et d’un manipulateur. Nous avons également mené une enquête sur le background médical dont disposent les développeurs mettant en ligne ces applications.

Résultats :L’offre d’applications mobiles et particulièrement radiologiques a explosé ces dernières années et l’on en dénombre aujourd’hui plus de 3500. Parmi ces applications, de nombreuses sont peu pertinentes et réalisées sans réel background médical et quelques-unes apportent un réel gain de qualité et de productivité dans la pratique quotidienne d’un radiologue ou d’un manipulateur.

Conclusion :Certaines applications mobiles peuvent être utilisées avec confiance (ex :accréditation FDA, équipes de développement secondées par des médecins) notamment dans la visualisation d’images, l’enseignement et la relation-médecin-patient.

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Effets de l’ESCT sur le débit sanguin cérébral (DSC) mesuré par scanner au Xénon (Xe/TDM)Auteurs D GENSE DE BEAUFORT, M SESAY, L STINUS, R THIEBAUT, M AURIACOMBE, V DOUSSET

BORDEAUX - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-18N° de résumé 012788

Objectifs :L’électrostimulation crânienne transcutanée (ESCT) délivre en continu un courant biphasique pulsé haute fréquence (166kHz) modulé par un courant basse fréquence (100 Hz sur 40% de son cycle). L’ESCT a prouvé sa capacité à potentialiser l’anesthésie et l’analgésie, mais les explications physiologiques de ses effets restent incertaines. Une hypothèse est la modulation du DSC sur le système opioïde endogène. Objectif principal : comparer les modifications du DSC chez des individus stimulés par ESCT et des individus non stimulés . Objectif secondaire : décrire les variations locales du DSC afin d’établir une cartographie des zones stimulées par ESCT.

Matériels et méthodes :Trente six volontaires sains ont été randomisés, en double insu : un groupe témoin non stimulé (câble inactif, résistance cachée), un groupe stimulé par l’appareil ESCT (câble actif). Le DSC a été mesuré par Xe/TDM, avant et deux heures après ESCT.

Résultats :Globalement l’ESCT ne modifie pas le DSC, mais localement apparaît une diminution significative du DSC dans le tronc cérébral et le noyau dorso -médial du thalamus, structures impliquées dans la douleur et l’anxiété (DSC sous TCES versus contrôle : 18,5 et 11,9 ml/100g tissu cérébral/mn respectivement).

Conclusion :Ces données plaident en faveur de l’innocuité de l’ESCT. [Clinical Trials.gov N°: NCT 00273663]

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Neurotoxicité du Méthotrexate IV à Haute Dose chez les patients traités pour un ostéosarcomeAuteurs P BRUGIERES (1), A SANLAVILLE CHRISTIN (2), A MARAVAL (1), C COMBES (1), L BRUGIERES (2)

(1) CRÉTEIL - FRANCE, (2) VILLEJUIF - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-29N° de résumé 012790

Objectifs :Suivi IRM à court et long terme de patients traités par MTX IV HD.

Matériels et méthodes :13 patients ayant présenté des signes de neurotoxicité mineurs (céphalées=7), ou majeurs (déficits neurologiques=6) au MTX ont été explorés à la phase précoce (n=7), tardive (3) et 3 patients ont été explorés à la fois précocement et tardivement. Trois patients asymptomatiques ont également été explorés à la suite immédiate d'une cure. Etude morphologique FLAIR, spectroscopique (technique PRESS à TE 30 & 135 ms) et en DTI (12 directions) réalisée sur un imageur Siemens Avanto 1.5 T.

Résultats :L'atteinte morphologique de la SB est retrouvée chez 15/16 patients. L'intensité majeure de la leucopathie, l'atteinte de la SB frontale et des capsules interne et externe sont plus souvent observés en cas de signes neurologiques majeurs et à la phase aiguë de la leucopathie. On observe une élévation Cho/Cr et MI/Cr et une baisse de NAA/Cr à la phase précoce et une baisse plus marquée du Cr2 et du NAA chez les patients symptomatiques. En DTI, on observe une diminution globale du e1 et de la FA des patients partiellement regressive au cours de l'évolution.

Conclusion :La leucopathie est fréquente chez les patients pauci ou asymptomatiques, au décours d'une cure de MTX IV HD et associée à des perturbations métaboliques et diffusionnelles partiellement régressives dans le temps.

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Embolisation percutanée de varicocèles chez l'enfantAuteurs B MOREL, I CANTERINO, L VIREMOUNEIX, JP PRACROS

LYON - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-15N° de résumé 012794

Objectifs :Il est largement admis que les varicocèles nécessitent un traitement précoce pour prévenir le dysfonctionnement gonadique et l 'infertilité par diminution la fonction testiculaire. La méthode thérapeutique standard est chirurgicale. L'embolisation percutanée est une technique efficace et peu invasive de traitement.

Matériels et méthodes :Nous avons mené une étude rétrospective incluant toutes les patients ayant subi une embolisation percutanée de varicocèles dans notre unité depuis 2008. Nous étudions les indications, la procédure, la sédation, l'irradiation et les résultats pour les 20 patients.

Résultats :Depuis 2008, nous avons traité 20 enfants et adolescents de varicocèles par embolisation percutanée. L'âge médian des patients était de 14 ans (12 à 20 ans). La sédation a été réalisée par un mélange équimolaire d'oxyde d'azote de d'oxygène associé à une anesthésie locale. Tous, sauf un, ont été embolisés par des coils et la solution sclérosante (Aetoxisclérol 3%). L'irradiation moyenne a été de 4039 mGym². Un patient a nécessité une intervention chirurgicale en raison d'une valve anti-reflux continente conduisant à une impossibilité technique. Deux des dix-neuf patients ont présenté une récidive ayant nécessité une seconde procédure radiologique. Aucune complication sévère n'est rapportée.

Conclusion :L'embolisation percutanée est une méthode simple, efficace, sûre et bien tolérée chez l'enfant de traitement des varicocèles.

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Reduction de TIPS par stent couvert conformé par plug vasculaireAuteurs E QUEHEN, F EUGENE, T ROHOU, V BRUN, Y GANDON

RENNES - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-30N° de résumé 012796

Objectifs :L'encéphalopathie hépatique réfractaire induite post TIPS peut être traitée par la réduction du calibre interne de ce dernier, et ainsi permettre l'élévation du gradient de pression porto-systèmique (GPS). En l’absence de matériel endovasculaire spécifique, nous proposons une méthode supplémentaire, simple, pour créer une sténose intentionnelle au sein du TIPS à l’aide d’un stent couvert modelé par un plug vasculaire.

Matériels et méthodes :Quatre patients présentant une encéphalopathie hépatique réfractaire post TIPS ont été traités par cette nouvelle technique. Sous anesthésie locale, un abord jugulaire interne droit 5F, a permis de cathéteriser le TIPS pour confirmer le faible GPS. Un second abord jugulaire 9F était alors positionné en parallèle au premier, permettant la mise en place simultanée et en parallèle du plug vasculaire (Amplatzer 4) et du stentgraft (Fluency) dans la portion couverte du TIPS. Après déploiement et centrage du plug, l’endoprothèse était alors déployée et sténosée intentionnellement de l’extérieur par le plug.

Résultats :Les 4 interventions ont rencontré un succès primaire, avec régression des signes d’encéphalopathies et élévation du GPS. Un patient a présenté une majoration de son insuffisance hépatocellulaire. La technique s’est avérée simple, rapide, fiable et peu onéreuse.

Conclusion :Nous rapportons une courte série de 4 patients ayant bénéficié d’une nouvelle méthode simple et peu onéreuse de réduction du calibre de leur TIPS, faisant régresser leur symptomatologie neurologique.

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IRM cardiaque dans le suivi des cardiopathies congénitales opéréesAuteurs Y LAZGUET, M MIDDULA, E ALGERI, A DEHAENE, L CASSAGNES, D MOUREAU, F GODART, M RÉMY-JARDIN

LILLE - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-13N° de résumé 012797

Objectifs :Nous exposons l'intérêt de l’IRM dans le suivi des cardiopathies congénitales opérées et présentons une revue d’images de l’anatomie complexe de certaines cardiopathies avant et après correction chirurgicale.

Matériels et méthodes :34 patients ont été suivis dans notre service pour CIA, tétralogie de Fallot, transposition des gros vaisseaux, ventricule unique, ventricule droit à double issue et dextrocardie. Nous avons réalisé des séquences Balanced FFE couvrant tout le coeur réalisées sur les plans : petit axe, 4 cavités, long axe, para sternal gauche et voie d’éjection du VD. Une séquence 3D B TFE sans injection de produit de contraste pour l’étude gros vaisseaux et des séquences en contraste de phase sur les valves pulmonaire et aortique. Les séquences de rehaussement tardif sont effectuées dans certaines indications.

Résultats :La durée moyenne de l’étude est de 40 min. Les fonctions des deux ventricules sont calculées ainsi que les volumes télédiastoliques et télésystolique . Les séquences de cartographie de flux permettent de calculer le rapport entre les débits pulmonaire et systémique pour exclure un shunt résiduel , la fraction de régurgitation et le gradient transvalvulaire par l’application de la loi de Bernoulli .

Conclusion :L’IRM est intéressante dans l’étude et la surveillance des cardiopathies congénitales opérées. Elle apporte des informations morphologiques et fonctionnelles complémentaires à l’échographie. Cependant une connaissance détaillée de l’anatomie et des montages chirurgicaux est indispensable pour la bonne interprétation de l’examen.

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Tour d'horizon de la pneumatose intestinaleAuteurs L FOESSEL, V FAUCHER, J CHARTON, G BAZILLE, MY JEUNG, C ROY

STRASBOURG - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-69N° de résumé 012798

Objectifs pédagogiques :Savoir diagnostiquer une pneumatose intestinale grâce aux modalités d’imagerie adéquates.Connaître et rechercher d’éventuels signes associés évocateurs de gravité. Savoir évoquer une étiologie bénigne.

Messages à retenir :La pneumatose intestinale est le reflet de pathologies diverses, allant des plus bénignes aux plus graves. Il peut être parfois difficile de trancher. Sa découverte doit donc impérativement être interprétée en fonction du contexte clinique et de la biologie, facteurs déterminants dans le diagnostic des formes graves.Découverte fortuitement, elle est fréquemment bénigne.Son type linéaire ou kystique ne préjuge pas formellement de son caractère bénin ou grave, même si le second est plus fréquemment associé à une étiologie bénigne.

Résumé :La pneumatose intestinale correspond à la présence de gaz dans la paroi digestive. Elle constitue un signe radiologique et non une maladie. La TDM constitue l’examen le plus sensible pour son diagnostic (intérêt d’un fenêtrage élargi) et évalue la présence éventuelle de signes évocateurs d’une origine grave (ischémie, volvulus aigu..) : épaississement et/ou défaut de rehaussement pariétal, aéroportie, oblitération vasculaire, iléus paralytique … . Les origines bénignes sont nombreuses : pulmonaires, systémiques, digestives, iatrogènes … Il faut penser à les rechercher après avoir éliminé une urgence vitale.

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L’échographie : un examen en première ligne en cas de pathologies des voies biliaires intra-hépatiques Auteurs C MASTIER, C MICOL, A GUIBAL

LYON - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-50N° de résumé 012800

Objectifs pédagogiques :Connaître les données cliniques, et épidémiologiques des principales pathologies des voies biliaires intra -hépatiques.Savoir reconnaître pour chaque pathologie biliaire la sémiologie échographique spécifique .

Messages à retenir :L’échographie est souvent le premier examen réalisé en pathologie biliaire.Une sémiologie échographique spécifique permet de reconnaître les pathologies des voies biliaires intra hépatiques qu’elles soient malformatives , inflammatoires, infectieuses, vasculaires ou tumorales.

Résumé :L’échographie permet ainsi de reconnaître les pathologies congénitales comme la maladie de Caroli , les hamartomes biliaires ou la polykystose hépato-rénale. On recherchera des épaississements pariétaux et des irrégularités biliaires comme signes précoces de cholangite infectieuse ou inflammatoire . Des sténoses et des complications des cholangites chroniques (calculs, atrophie parenchymateuse segmentaire, lésion tumorale) pourront être dépistées. Après chemo-embolisation la présence de voies dilatées irrégulières à paroi hyperéchogène orientera vers une nécrose ischémique des voies biliaires . Une lésion centrée sur les voies biliaires et accompagnée d’une dilatation d’amont fera suspecter la présence d’un cholangio-carcinome. L’échographie de contraste pourra étudier le rehaussement d’une lésion endo-biliaire pour différencier du sludge avasculaire d’une structure tumorale vasculairsée . Enfin l’échographie est un examen performant pour apprécier la pathologie lithiasique intra-biliaire et la différencier d’une aérobilie mobile lors des changements de position du patient .

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Injection intrafissuraire de plasma enrichi en plaquettes autologue dans l’épicondylite chronique fissuraireAuteurs H CAILLIEZ (1), P HUOT (2), M MOINARD (2), P MEYER (2), L PESQUER (1), MH MOREAU-DURIEUX (1), A PEUCHANT (2), A

SILVESTRE (2)(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) MÉRIGNAC - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-37N° de résumé 012802

Objectifs :Evaluer l’efficacité de l’injection intrafissuraire sous guidage échographique de plasma enrichi en plaquettes (PRP) autologue dans le traitement des tendinopathies latérales chroniques fissuraires du coude.

Matériels et méthodes :Etude prospective incluant 26 patients présentant une tendinopathie latérale fissuraire du coude confirmée par échographie évoluant depuis plus de 6 mois. Chaque patient était traité par une injection intrafissuraire de PRP sous guidage échographique puis réévalué à 1 et 3 mois. L’efficacité du traitement était jugée sur l’évolution de la douleur (échelle verbale simple (EVS)), du score algo-fonctionnel quick DASH et de critères échographiques (présence et taille de la fissure, hyperhémie en doppler cotée de 0 à 2).

Résultats :L’EVS était améliorée de façon significative à 1 mois (p‹0,0001) et 3 mois (p‹0,0001) de même que le score quick DASH à 1 mois (p‹0,0001). Un mois après l’injection de PRP, on observait une disparition de la fissure chez 65% des patients, une diminution de sa taille chez 27% et une diminution de l’hyperhémie en doppler chez 27%.

Conclusion :Cette nouvelle méthode d’injection du PRP semble efficace dans le traitement des tendinopathies latérales fissuraires du coude résistantes au traitement conservateur et pourrait ainsi constituer une alternative à la chirurgie .

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Diagnostic de l’endofibrose par angioscanner : comparaison des résultats à ceux de l’artériographieAuteurs M PAPILLARD, N GIROUIN, R BOUTIER, G PAGNOUX, T VITRY, P FEUGIER, JM CHEVALIER, O ROUVIERE

LYON - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-21N° de résumé 012805

Objectifs :Comparer les résultats de l’angioscanner à ceux de l’artériographie pour le diagnostic des lésions d’endofibrose artérielle .

Matériels et méthodes :Cette étude prospective a été validée par notre comité d’éthique local. Vingt athlètes de haut niveau symptomatiques, adressés pour artériographie diagnostique, ont été inclus. Pour chaque patient, un angioscanner puis une artériographie ont été réalisées après consentement écrit. L’angioscanner était interprété, à l’aveugle, par 3 radiologues indépendants, l’artériographie par un quatrième ayant 15 ans d’expertise dans ce domaine. Chaque lecteur devait analyser (négatif, douteux, positif) 3 segments artériels (iliaque primitif, iliaque externe et fémoral profond) de chaque côté. La mesure du coefficient Kappa pondéré était ensuite réalisée afin d’évaluer la concordance des résultats.

Résultats :Suivant le lecteur, 77,3 à 82,5% des segments artériels étaient concordants entre l’angioscanner et l’artériographie (moyenne 79,9%). Le coefficient Kappa pondéré variait entre 0,603 et 0,696 (moyenne 0,663). Si on considère l’artériographie comme gold standard, les valeurs de sensibilité, spécificité, valeur prédictive négative et positive de l’angioscanner étaient respectivement de 71,1-73,3%, 93,3-97,3%, 86,5-94,3% et 84,3-85,8%.

Conclusion :L’angioscanner permet de diagnostiquer les lésions d’endofibrose avec un bon niveau de concordance comparativement à l’artériographie. Compte tenu de la bonne spécificité de l’angioscanner, il parait licite de s’affranchir de l’artériographie quand l’angioscanner est positif .

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Optimisation de la qualité d'image et économie de dose en scanner cardiaque synchronisé chez l'enfantAuteurs X PINEAU, J ALDASORO, L GERMAIN, G SOZEAU, V LATRABE, F LAURENT

PESSAC - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-7N° de résumé 012809

Objectifs :Evaluer les paramètres qui influent sur la qualité d’image et la dosimétrie des scanners cardiaques synchronisés à l’ECG de l’enfant .

Matériels et méthodes :Pendant 1 an, 91 enfants de 0 à 10 ans suivis pour cardiopathies congénitales ont bénéficié d’un scanner cardiaque avec synchronisation ECG sur un appareil Siemens Definition DS 64 barrettes. La qualité des images et la dosimétrie ont été évaluées avec une distribution en quatre groupes de patients en fonction de l’âge (0 à 6 mois ; 6 mois à 1 an ; 1 à 5 ans ; 5 à 10 ans). Nous avons évalué au sein de ces groupes le positionnement de l’enfant, l’incidence de la sédation, les protocoles d’injection, les paramètres d’acquisition ainsi que la dosimétrie via le produit dose longueur (PDL).

Résultats :La qualité des images apparait directement dépendante du protocole d’injection (calibre et positionnement de la voie veineuse, injection manuelle ou automatique). Elle est liée également au positionnement strict de l’enfant (position des bras, des électrodes). La diminution des kilovolts (sans modification associée de la charge en mA) permet une diminution substantielle de la dosimétrie sans modification significative de la qualité des images .

Conclusion :L’exploration tomodensitométrique cardiaque de l’enfant requiert une grande rigueur dans sa réalisation afin d’obtenir un examen de qualité et une dosimétrie optimisée.

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Spectroscopie du phosphore dans la sclérose en plaquesAuteurs P BRUGIERES, A CREANGE, A MARAVAL, P THOMAS, A GASTON

CRÉTEIL - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-28N° de résumé 012811

Objectifs :Préciser les profils métaboliques en fonction du stade évolutif de la maladie .

Matériels et méthodes :18 patients porteurs d’une SEP (remittentes = 9 EDSS<6, progressives : 9, EDSS>6) et 10 témoins ont été explorés en spectroscopie monovoxel du phosphore sur un imageur 3T avec les paramètres d’acquisition suivants : TR=4500ms, BW=3000Hz, 128 mesures. Les rapports PCr/Pt, Pi/Pt, αATP/Pt, βATP/Pt, γATP/Pt, GPC/Pt, GPE/Pt, PE/Pt, PME/PDE, et la mesure du pH intracellulaire ont été analysés.

Résultats :Les patients présentent une élévation des rapports PCr/Pt (p = 0.02) et PME/PDE (p =0.05) et une diminution du rapport GPC/Pt (p = 0.01). Les patients présentant un EDSS<6 présentent une diminution des rapports Pi/PCr (p = 0.01) et Pi/Pt (p = 0.04). Comparativement aux patients présentant un EDSS<6, ceux qui ont un EDSS>6 présentent une élévation des rapports Pi/Pt (p = 0.03) et PE/Pt (p =0.05) et une diminution du rapport βATP/Pt (p = 0.05).

Conclusion :La conduction saltatoire des fibres myélinisées est la transmission la plus économe en énergie . Dans les formes bénignes, on observe une élévation des phosphores à haute énergie qui pourraient compenser les besoins énergétiques liés à la démyélinisation , ce qui ne serait plus le cas dans les formes sévères en raison de la chute du βATP.

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Imagerie des complications des transplantations pulmonairesAuteurs S COZE, M JOLIBERT, JB VEYRIERES, A JACQUIER, F COHEN, V VIDAL, P THOMAS, M REYNAUD-GAUBERT, JM

BARTOLI, JY GAUBERTMARSEILLE - FRANCE

Spécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-14N° de résumé 012813

Objectifs pédagogiques :Décrire et illustrer les techniques chirurgicales en transplantation pulmonaire , les anastomoses bronchiques et vasculaires, leurs aspects normaux et pathologiques. Préciser les protocoles scanographiques. Evoquer les principales complications infectieuses et immunologiques à court et long terme .

Messages à retenir :Les complications de la greffe pulmonaire peuvent survenir de façon précoce ou retardée. La connaissance de ces lésions permet d’assurer le suivi de ces patients en imagerie. Le post greffe immédiat doit faire rechercher des complications postopératoires liées aux anastomoses bronchiques et vasculaires et implique la réalisation d’un scanner injecté. Le rejet chronique devra être évoqué en présence d'une sémiologie de bronchiolite nécessitant des acquisitions en inspiration et expiration forcée.

Résumé :Depuis la première transplantation en 1968, le nombre de transplantations ne cesse de croître et la survie à long terme progresse significativement . Le radiologue est ainsi de plus en plus confronté a des pathologies du poumon transplanté pour lesquelles une prise en charge thérapeutique spécifique doit être instaurée : atteintes des anastomoses bronchiques (sténose, ischémie, fistule), vasculaires (déhiscence, sténose), ou du parenchyme (oedème de défaillance aigu du poumon, rejet aigu, bronchiolite oblitérante, surinfection, hémorragie), récidive de la maladie causale et les rares complications malignes .

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Imagerie des traumatismes du rocher dans une population pédiatrique à propos de 36 casAuteurs S BÉJAR, L BEN HASSINE, H LOUATI, W DOUIRA-KHOMSI, L LAHMAR, I BELLAGHA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-50N° de résumé 012816

Objectifs :Savoir porter l’indication d’un scanner des rochers dans un contexte de traumatisme. Connaître l’apport de la tomodensitométrie (TDM) dans le bilan lésionnel des fractures du rocher.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 36 enfants colligés sur une période de 3 ans, ayant consulté en urgence pour un traumatisme crânien suite à un accident domestique dans 19 cas et à un accident de la voie publique dans 17 cas. Ils ont bénéficié d’une TDM cérébrale en urgence. 28 TDM des rochers ont été réalisées à distance du traumatisme.

Résultats :L’imagerie a permis de retrouver une fracture extralabyrinthique dans 30 cas, translabyrinthique dans 5 cas et complexe dans 2 cas. Une extension du trait de fracture au toit de la caisse a été notée dans 12 cas, au mur de la logette dans 12 cas, au canal carotidien dans 2 cas et au foramen jugulaire dans 1 cas. Une lésion du canal facial a été signalée dans 5 cas. Une lésion ossiculaire a été retrouvée chez 14 enfants.

Conclusion :Les fractures du rocher chez l’enfant accompagnent les traumatismes crâniens dans 25% des cas. Une TDM des rochers à distance du traumatisme est indiquée sauf en cas d’otorrhée, de paralysie faciale ou de vertige aigu.

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Split burst fracture (Magerl A2) : rôle de la vertébroplastieAuteurs N AMORETTI (1), P BROWAEYS (2), Y THOUVENIN (3), P BRUNNER (4), L HUWART (5), L COCO (1), Y NOURI (1), ME

AMORETTI (1), O HAUGER (6), P BOILEAU (1)(1) NICE - FRANCE, (2) LAUSANNE - SUISSE, (3) MONTPELLIER - FRANCE, (4) MONACO - MONACO, (5) PARIS - FRANCE, (6) BORDEAUX - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-44N° de résumé 012818

Objectifs :Exposer les techniques de consolidation vertébrale permettant de traiter les patients dont les lésions fracturaires sont dans les limites des indications , notamment les fractures A2 de la classification de Magerl.

Matériels et méthodes :Etude prospective monocentrique portant sur 50 patients consécutifs adressés par les services de traumatologie de notre institution pour fracture vertébrale post-traumatique classée A2 selon la classification de Magerl.

Résultats :32 hommes, 18 femmes âgés de 28 à 72 ans (m : 48 ans) ont béneficié de cette intervention. 35 accidents de la voie publique, 5 chutes à cheval, 6 chutes à ski, 1 chute en ski nautique, 9 chutes par défénestration ou chute d'un échafaudage. Le remplissage du corps vertébral était satisfaisant chez 100% des patients avec passage au niveau du foyer fracturaire. Aucune complication neurologique ou infectieuse n'a été constatée. Nous avons constaté 7 fuites discales (14%) sans conséquences significatives sur l 'évolution clinique, notamment sur les vertébres sus et sous-jacentes.

Conclusion :Le traitement classique de ce type de fracture est soit conservateur avec un port du corset, soit chirurgical avec arthrodèse postérieure. Ces 2 prises en charge ayant leurs propres inconvénients en terme de délai de consolidation et de risque de pseudarthrose ainsi que des risques postoperatoires , la vertébroplastie offre une alternative intermédiaire aux traitements classiques.

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IRM avant et après embolisation des myomes utérins : les critères d’indication et de suiviAuteurs G KOCH, JC GENTRIC, T HÉBERT, D BEN SALEM, M NONENT

BREST - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-29N° de résumé 012821

Objectifs pédagogiques :Connaître les protocoles d’exploration IRM avant et après embolisation des myomes utérins.Savoir quels sont les critères essentiels pour poser l’indication thérapeutique .Savoir quels sont les critères permettant de juger en IRM de l’évolution des myomes après embolisation.

Messages à retenir :L’IRM pelvienne est nécessaire lorsqu’on envisage une embolisation de myome.Les critères à analyser sont le type, le siège, la taille et la vascularisation.Sur l’IRM pré-embolisation la visualisation des artères utérines est utile .Le protocole IRM doit également comporter une séquence de diffusion qui permet parfois d’aider à un diagnostic différentiel et permet de juger de l’évolution fibreuse des myomes.

Résumé :L’indication d’embolisation des myomes utérins repose sur la clinique et sur l’imagerie . Les IRM pré et post-embolisation doivent comporter au moins une séquence T1 sans injection, des séquences T1 avec injection et T2 dans les 3 plans ainsi qu’une séquence de diffusion. Le type, le siège, la taille, la vascularisation des myomes sont les éléments importants de la décision thérapeutique ; le repérage des artères utérines est utile. L’IRM précoce post-embolisation montrera la dévascularisation des myomes dont la taille est parfois initialement augmentée . L’IRM post-embolisation à 6 mois confirmera la dévascularisation persistante et appréciera la diminution de taille ; en séquence de diffusion la diminution de l'ADC témoigne de l'évolution fibreuse.

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Imagerie de diffusion IVIM des lésions focales dans le myélome-multiple : corrélation avec le rehaussement dynamiqueAuteurs C BOURILLON (1), C HAIOUN (1), C LIN (1), M BOUANANE (1), A KULSKI (2), H BESSALEM (1), K BELHADJ (1), CA CUÉNOD (3),

A RAHMOUNI (1), A LUCIANI (1)(1) CRÉTEIL - FRANCE, (2) MONTFERMEIL - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-4N° de résumé 012824

Objectifs :Evaluer les paramètres de diffusion IVIM dans les lésions tumorales rachidiennes supra-centimétriques de myélome multiple (MM) et les corréler au rehaussement dynamique lésionnel (DCE-MRI) avant et après traitement d’induction (4 cures).

Matériels et méthodes :Ont été inclus 11 patients atteints de MM, avec au moins une lésion focale tumorale du squelette axial, et explorés par IRM avant et après traitement combinant DCE-MRI après injection de gadolinium et imagerie IVIM - 10 valeurs de b (0, 10, 20, 30, 50, 80, 100, 200, 400, 800 s/mm2). Le pourcentage maximal de rehaussement tumoral FLEmax) et les paramètres IVIM - composantes perfusive (D*), fraction perfusive (f), diffusion moléculaire pure (D) et ADC ont été mesurés et corrélés (Pearson) tant avant qu’après traitement.

Résultats :Avant traitement, le FLEmax était corrélé uniquement à f (r=0,3 ; p=0,01). Sous traitement, la réponse clinico-biologique s’accompagnait d’une diminution significative du FLEmax (p=0,025), corrélée à une réduction significative de la fraction perfusive IVIM f (11% vs. 6% avant traitement, p=0.009). Aucune variation significative des autres paramètres (D, D* et ADC) n’a été mise en évidence.

Conclusion :Seules les modifications des valeurs de f en imagerie IVIM sont corrélées aux variations de perfusion tumorale observées après traitement dans le MM .

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Etude des modifications du DSC par ASL au cours de la maturation cérébraleAuteurs R CALMON, D GREVENT, A SAITOVITCH, M ZILBOVICIUS, F BRUNELLE, N BODDAERT

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-6N° de résumé 012826

Objectifs :Suivre les modifications du débit sanguin cérébral (DSC) liées à la maturation cérébrale à l’aide de la séquence arterial-spin-labelling (ASL) de la naissance à 3 ans.

Matériels et méthodes :Une IRM cérébrale comprenant une séquence ASL a été réalisée chez 18 enfants contrôles soit 3 enfants par tranches d’âge étudiées (0-3 mois ; 3-6 mois ; 6-12 mois; 12-18 mois; 18-24 mois et 36 mois). Une analyse qualitative a été réalisée dans les différentes régions corticales .

Résultats :Au cours de 3 premiers mois (0-3 mois), nous avons observé une augmentation du DSC dans les régions auditives primaires et les régions rolandiques. De 3 à 6 mois, le DSC a augmenté dans les régions visuelles primaires et associatives temporo-pariétales. De 6 à 12 mois, DSC a augmenté dans les régions associatives temporo-pariétales postérieures. De 12 à 18 mois, le DSC a augmenté dans les régions occipitales et à moindre degré frontales. De 18 à 24 mois, DSC a augmenté dans les régions frontales. A 3 ans, la distribution régionale du DSC est homogène et ressemble à celle de l’adulte.

Conclusion :La séquence ASL a permis de suivre les modifications régionales du DSC liées à la maturation cérébrale ; les résultats confirment, de façon non-invasive, ceux déjà obtenus en TEP.

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Apport de l'IRM de diffusion dans la pathologie hépatiqueAuteurs MN HMIDA, C LEMARIGNIER, M MISSAOUI, J CALAIS, A LABIB, N CHERNI, S JOUINI

ÉVREUX - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-35N° de résumé 012828

Objectifs pédagogiques :Connaître l'apport de l'IRM de diffusion dans la caractérisation et le bilan d'une masse hépatique dans la pratique quotidienne.

Messages à retenir :L'IRM de diffusion ne rallonge l'examen IRM hépatique que de moins d'une minute. Cette séquence peut être très contributive dans le diagnostic différentiel des masses hépatiques atypiques, difficiles à caractériser par les séquences conventionnelles.Elle complète avantageusement le bilan d'extension des lésions malignes en détectant des lésions supplémentaires méconnues, susceptibles de modifier le traitement.

Résumé :L'IRM est une séquence très courte (moins d'une minute) qui doit être intégrée aujourd'hui à toute exploration IRM d'une masse hépatique. A travers des exemples concrets, ce travail illustre l 'intérêt de l'imagerie de diffusion en apnée avec 2 gradients B50 et B500 et une cartographie ADC dans la pathologie tumorale hépatique. Dans le bilan pré-thérapeutique des lésions malignes, cette séquence permet de détecter des lésions supplémentaires de petite taille notamment péri-vasculaires ou sous-capsulaires. Dans les cas difficiles de caractérisation d 'un CHC et notamment lorsque les critères de Barcelone ne sont pas réunis, l'IRM de diffusion peut aider à différencier un CHC d'un nodule dysplasique, d'une tumeur hépatocytaire bénigne ou d'un angiome à remplissage rapide.

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Agressivité des masses méningées : existe-t-il des critères en IRM ?Auteurs E MEARY, C MELLERIO, C RODRIGUEZ, S GODON-HARDY, R SOUILLARD-SCEMAMA, O NAGGARA, C OPPENHEIM, JF

MÉDERPARIS - FRANCE

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-4N° de résumé 012829

Objectifs pédagogiques :Connaître les arguments sémiologiques permettant de différencier les méningiomes des autres masses méningées agressives (MMA), plus rares. Connaître les modalités de surveillance selon l’aspect de la lésion .

Messages à retenir :Calcification et/ou hyperostose : meilleur critère de méningiome bénin.En leur absence et si pas d’indication chirurgicale immédiate : premier contrôle IRM à 4-8 semaines indispensable.Discrimination méningiome agressif (grade 2) vs autres MMA difficile mais sans conséquence : geste chirurgical.

Résumé :Etude rétrospective de plus de 200 patients : méningiomes grade 1 et 2 (150), méningiomes malins (8), métastases (40), hémangiopéricytomes (5), hémopathies (3), sarcomes. Critères sémiologiques : unique/multiple, atteinte osseuse (lyse/hyperostose), méningée (« dural tail », pachy ou leptomenigée), parenchymateuse (œdème/infiltration/masse), aspect de la masse (signal, contours, nécrose, kyste, calcifications, saignement). Résultats : hyperostose et/ou calcifications : meilleurs critères de bénignité, en faveur d’un méningiome, caractère multiple/leptomeningite/localisations parenchymateuses associées : en faveur de métastases. Autres critères : moins discriminatifs : nécrose, contours bosselés, lyse osseuse, voire non discriminatif : œdème, kyste, saignement. Près de 30% des MMA présentent un aspect de méningiome banal.

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Extraction sous guidage scopique et scanner des fuites de ciment paravertébral lors des cimentoplastiesAuteurs N AMORETTI (1), L HUWART (2), P BROWAEYS (3), P BRUNNER (4), Y THOUVENIN (5), Y NOURI (1), C IBBA (1), T

BENZAKEN (1), O HAUGER (6), N THEUMANN (3)(1) NICE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) LAUSANNE - SUISSE, (4) MONACO - MONACO, (5) MONTPELLIER - FRANCE, (6) BORDEAUX - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-53N° de résumé 012834

Objectifs :Exposer une nouvelle technique permettant le retrait de ciment extra-vertébral par fuite accidentelle lors du retrait du matériel .

Matériels et méthodes :Nous injectons le ciment lorsque sa densité est celle d 'une pâte dentifrice pour éviter les passages vasculaires. Lorsque la vertèbre est parfaitement remplie, nous patientons quelques minutes pour éviter la fuite de ciment le long du trajet (environ 4 a 6 cc en moyenne par vertèbre sont injectés). Malgré ces précautions, une fuite de ciment peut survenir lors du retrait du trocart. Cette complication est rare lorsque l'on prend les précautions nécessaires. Cependant, si la pression intravertébrale est importante, le ciment peut être aspiré en dehors de la vertèbre.

Résultats :L'aiguille du trocart est retirée pour être remplacée par une pince d'endoscopie 13 gauges. Sous guidage scopique, l'extraction se fait sous contrôle continu, la pince retirant la fuite de ciment.

Conclusion :La connaissance de cette intervention peut être très utile pour les équipes de radiologie interventionnelle , d'orthopédie et de neurochirurgie réalisant des vertébroplasties pouvant être confrontéas à ce type de problèmes.

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Apport de l’imagerie de diffusion dans le diagnostic des abcès pelviens en IRMAuteurs TL NGUYEN, C BARBE, M LOOCK, O GRAESSLIN, C MARCUS, C HOEFFEL

REIMS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-88N° de résumé 012836

Objectifs :Evaluer les performances diagnostiques des séquences de diffusion pour le diagnostic d’abcès pelvien.

Matériels et méthodes :Inclusion prospective des patients adressés pour IRM à la recherche ou pour faire le bilan d’abcès pelvien . Des séquences T2 + axiale de diffusion + axiale après gadolinium ont été relues par trois radiologues indépendants et l’interprétation gradée de 0 à 4 (1) sur les séquences T2, (2) T2 + diffusion, (3) T2 + gadolinium, (4) toutes les séquences. Le diagnostic a été porté sur les prélèvements chirurgicaux et/ou de ponction (n=21) et/ou sur l’évolution clinique.

Résultats :25 patients inclus (14 femmes, 11 hommes, âge moyen=48, 18-90) avec 32 abcès pelviens d’origines gynécologique (n=7), appendiculaire (n=2), postopératoire (n=6), rectosigmoïdienne (n=10), Crohnienne (n=2), diverses (n=5). Les séquences T2 ont détecté pour les lecteurs 1, 2 et 3 respectivement de 87.5 à 90,63 %; T2 + gadolinium de 90,63 à 96,88 %; T2 + diffusion et toutes les séquences 100 % des abcès. La concordance interobservateur était de κ 0.48 à 0.78 pour un protocole standard (T2+ gado) versus 0.65 à 1 après diffusion.

Conclusion :Les séquence de diffusion en complément des séquences T2 peuvent suppléer l’injection de gadolinium et augmentent l’accord interobservateur.

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Obstacle biliaire pédiatrique rare : 12 cas inhabituelsAuteurs H MOUMOU, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-16N° de résumé 012838

Objectifs :Rapporter et illustrer les causes inhabituelles d’obstacle biliaire chez l’enfant .

Matériels et méthodes :Série rétrospective portant sur 12 cas de causes rares d’obstacle biliaire vus dans notre formation entre 2006 et 2010 et explorés par échographie abdominale, tomodensitométrie et/ou bili-IRM.

Résultats :Les étiologies comprennent 4 cas de lymphomes de Burkitt duodénaux dont deux primitifs, un cas d’hémobilie sur maladie de Caroli, 2 cas de kystes hydatiques rompus dans les voies biliaires, une ascaridiose, un granulome inflammatoire post-opératoire chez un drépanocytaire et 3 cas de cholangite sclérosante (sur pancréatite chronique (n=1), histiocytose (n=1) et maladie SIDA (n=1)).

Conclusion :L’ictère obstructif est un motif de consultation fréquent en pédiatrie dont les étiologies sont surtout d’ordre malformatif . Il arrive que le radiologue soit confronté à des causes inhabituelles qu'il se doit de connaître afin de pouvoir les évoquer.

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Déficit en complexe V de la chaîne respiratoire : signes évocateurs en IRM cérébraleAuteurs M DEVAUX-BRICOUT (1), N BODDAERT (2), D GREVENT (2), AS LÈBRE (2), A RÖTIG (2), F BRUNELLE (2), V PROCACCIO

(1), I DESGUERRE (2), C AUBÉ (1), A MUNNICH (2)(1) ANGERS - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WP-12N° de résumé 012839

Objectifs pédagogiques :Savoir évoquer un déficit en complexe V de la chaîne respiratoire face à des anomalies cérébrales en IRM.Connaître l’aspect typique des anomalies encéphaliques de cette maladie.Connaître la place de l’imagerie cérébrale dans le diagnostic de cette pathologie génétique de l’enfant.

Messages à retenir :Le déficit en complexe V de la chaîne respiratoire est associé à un aspect radiologique évocateur sur l’IRM cérébrale .L’imagerie cérébrale de l’enfant constitue une aide au diagnostic génétique.

Résumé :Le déficit en complexe V de la chaîne respiratoire est une maladie mitochondriale entraînant un défaut de synthèse énergétique et dont la présentation clinique est dominée par les signes neurologiques. L’imagerie cérébrale des enfants atteints de cette cytopathie mitochondriale révèle des anomalies de signal des noyaux gris centraux et une atrophie cérébelleuse associés à un pic de lactate. Des anomalies du tronc cérébral peuvent être présentes en fonction de la sévérité de la maladie. L’IRM cérébrale, associée au bilan enzymologique génétique, doivent permettre d’aboutir rapidement à un diagnostic de certitude pour éviter l’errance médicale et ainsi pouvoir effectuer un conseil génétique contributif .

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Séquence diffusion : intérêt dans la détection et le suivi des lésions métastatiques de la colonneAuteurs J ALEXIOU, I STOIAN, SL CHAO

BRUXELLES - BELGIQUESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-52N° de résumé 012840

Objectifs :Evaluer l'apport d'une séquence diffusion EPI par rapport aux séquences classiques STIR, T1 sans et avec injection de contraste dans la détection des lésions et l'évaluation de la réponse au traitement.

Matériels et méthodes :Analyse retrospective sur 50 patients atteints de cancer de prostate ou de sein ayant eu toutes les séquences classiques sagittales STIR plus une séquence diffusion avec une valeur de b à 50 et à 800. Calcul de l'ADC et analyse des histogrammmes de manière semi-automatique.

Résultats :Préanalyse : pas d'intérêt significatif dans la détection des lésions mais intérêt dans l 'évaluation de la réponse au traitement par analyse des valeurs ADC et des histogrammes.

Conclusion :La réalisation d'une séquence diffusion en plus des séquences classiques sur la colonne ne semble pas apporter d'intérêt dans la détection des lésions mais semble intéressante dans l'évaluation de la réponse au traitement sur les résultats partiels actuels.

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Apport de l’élastographie en mode ARFI dans l’étude des lésions nodulaires hépatiques (LNH). Résultats préliminairesAuteurs V CARTIER, J BOURSIER, J LEBIGOT, G LIGNON, F OBERTI, C AUBÉ

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-36N° de résumé 012842

Objectifs :Evaluer l’apport de l’élastographie (ARFI Acoustic Radiation Force Impulse) dans la caractérisation des LNH.

Matériels et méthodes :43 patients avec nodule hépatique ont été inclus. Les mesures d’élastométrie (ARFI Siemens S2000) ont été réalisées au sein des nodules et en foie extra-nodulaire. La référence était l’histologie ou un consensus imagerie-clinique. Les médianes des vitesses par patient (m/s), la moyenne des médianes par catégorie de lésion (Enod) et le rapport Enod sur foie extra nodulaire (Enod/Efoie) ont été calculées.

Résultats :Les lésions étaient 12 CHC, 10 métastases, 7 HNF, 7 hémangiomes, 5 kystes biliaires, et 2 macronodules de régénération. Les valeurs Enod (m/s) et Enod/Efoie étaient respectivement de 2,32±0.98 et 1,03±0,27 pour les CHC ; 1,86±1,33 et 0,84±0,51 pour les métastases ; 2,15±0,93 et 1,84±1 pour les HNF ; 1,95±0,98 et 1,62±1,52 pour les hémangiomes ; 1,63±0,65 et 0,66±0,42 pour les kystes biliaires ; 1,97±1,05 et 0,55±0,31 pour les macronodules. Les hémangiomes et les HNF apparaissaient plus durs que le foie extra lésionnel, les macronodules, les métastases et les kystes biliaires plus mous et les CHC d’élasticité identique au foie de cirrhose.

Conclusion :Les différentes LNH ont une élasticité différente. Toutefois l’importance des écarts type au sein de chaque catégorie lésionnelle rend l’utilisation clinique de l’élastographie difficile. L’étude continue et la population sera agrandie.

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Tomodensitométrie haute résolution des anomalies congénitales isolées du stapes Auteurs M GARETIER, JC GENTRIC, G KOCH, J ROUSSET, D BEN SALEM, P MERIOT

BREST - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-5N° de résumé 012844

Objectifs :Etude des anomalies morphologiques isolées congénitales du stapes après reconstruction dans le plan oblique axial stapes en tomodensitométrie haute résolution.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective monocentrique de 2816 temporaux en tomodensitométrie haute résolution entre janvier 2005 et janvier 2011 après reconstruction dans le plan oblique axial stapes en coupe de 0,6 mm d’épaisseur. Le critère d’inclusion était toute anomalie morphologique isolée d’allure congénitale du stapes. Les critères d’exclusion étaient une pathologie acquise (inflammatoire, traumatique, …) ou une malformation associée de l’oreille externe, moyenne (1er arc) ou interne.

Résultats :53 anomalies morphologiques isolées d’allure congénitale du stapes ont été observées chez 44 patients. On retrouvait une atteinte globale de l’étrier dans 15 cas (hypoplasie, …), un aspect de « double étrier » dans 13 cas, une atteinte isolée de la platine dans 13 cas, une atteinte d’une seule branche dans 7 cas et des deux branches dans 5 cas.

Conclusion :Les reconstructions inframillimétriques dans le plan du stapes permettent une analyse précise de la morphologie de ses différentes parties et de leurs anomalies . La limite entre malformation congénitale et variante anatomique s’avère parfois difficile sur l’imagerie seule et doit également s’appuyer sur les données cliniques et audiométriques.

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TRAVAIL NON DEPOSE PAR L'AUTEUR : Apport des séquences de diffusion pour la détection des récidives pelviennes de cancer colorectal opéréAuteurs A COLOSIO, C BARBE, O BOUCHE, S DEGUELTE-LARDIERE, C MARCUS, C HOEFFEL

REIMS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-87N° de résumé 012849

Objectifs :Evaluer l’apport des séquences de diffusion pour la détection d’une récidive pelvienne après chirurgie de cancer colorectal .

Matériels et méthodes :Inclusion prospective des patients avec suspicion de récidive pelvienne de cancer colorectal . IRM lue par trois lecteurs indépendants cotant la probabilité de récidive sur une échelle de 0 à 4 (1) sur les séquences T2, (2) T2+ diffusion, (3) T2+ gadolinium, (4) T2+diffusion+gadolinium. La référence comprend l’histologie (n= 20), le TEP scanner (n=10) et/ou l’endoscopie + suivi clinique

Résultats :46 patients (28 hommes, 18 femmes, âge moyen : 63,9 ans, 32-87) sont inclus, dont 25 positifs avec 38 sites. L’aire sous la courbe (AUC), les sensibilité, spécificité sont de respectivement 0.92 à 0.97, 85-92 %, 90 %-95 % pour les séquences T2 (lecteurs 1,2,3) contre 0.99, 97%, 100 % pour les séquences T2+ diffusion. La différence d’AUC pour la diffusion + T2 versus T2+gado n’est pas significative mais les performances tendent à être supérieures avec la diffusion. L’accord interobservateur est amélioré par la diffusion ( K=0,67 pour le T2 + gado versus 0.9 pour les T2 + diffusion).

Conclusion :La diffusion améliore le diagnostic des petites lésions. L’ajout de la diffusion aux séquences T2 pourrait permettre de remplacer la séquence après injection de gadolinium.

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Approche diagnostique devant une lacune osseuseAuteurs M KASBI, F BEN AMARA, S KAMMOUN, R BENNACEUR, M ALOUI, R HAMZA, M KOOLI, H RAJHI, N MNIF

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-68N° de résumé 012853

Objectifs pédagogiques :Connaître les éléments sémiologiques nécessaires à l’interprétation d’une lacune osseuse.Connaître les questions auxquelles doit répondre le radiologue devant une lacune osseuse découverte sur une radiologie conventionnelle .Connaître l’intérêt des différents moyens d’imagerie en pathologie tumorale osseuse.

Messages à retenir :Certains éléments sémiologiques sont indispensables dans l’interprétation d’une lacune osseuse ; le type d’ostéolyse, mode de réaction osseuse, type de matrice.C’est la confrontation de la sémiologie radiologique aux données épidémiologiques, à la localisation tumorale et à la clinique qui oriente vers une gamme diagnostique.La TDM, l’IRM et la scintigraphie osseuse constituent un complément à la radiologie conventionnelle en particulier dans le bilan d’extension .Le diagnostic de certitude reste anatomo-pathologique souvent après une biopsie préthérapeutique.

Résumé :La radiologie conventionnelle garde en pathologie osseuse tumorale une place importante. Son interprétation se base sur des éléments sémiologiques (type d’ostéolyse, réaction périostée, état de la corticale, matrice, siège) et leur confrontation aux données épidémiologiques (âge, sexe) et clinicobiologique (VS, CRP, T° …). La TDM, l’IRM et la scintigraphie occupent une place importante dans le bilan d’extension et l’anatomopathologie souvent faite après biopsie préthérapeutique permet le diagnostic de certitude.

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Anatomie et pathologie du petit épiploon et du foramen epiploïqueAuteurs J VANHEEGHE, N RAGU, B GALLIX

MONTPELLIER - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-14N° de résumé 012854

Objectifs pédagogiques :Connaître l'anatomie et les constituants du petit épiploon.Savoir localiser le hiatus de Winslow.Connaître les principales pathologies impliquant ces deux structures .

Messages à retenir :Le petit épiploon est toujours visible en scanner.Le petit épiploon est une structure essentiellement graisseuse riche en vaisseaux et en lymphatiques.Il nécessite une exploration attentive dans les bilans d'extension tumoraux, à la recherche d'adénomégalies, de carcinose ou d'une extension tumorale par contiguïté.Il présente également une pathologie propre, tumorale ou ischémique. A l'état normal, aucune structure ne doit passer dans le foramen de Winslow.

Résumé :Le petit épiploon est bien identifiable en tomodensitométrie sous la forme d'une structure majoritairement graisseuse. Il est formé par les ligaments gastrohépatique et gastroduodénal et sépare la grande cavité péritonéale de la bourse omentale. Son bord libre vient délimiter le foramen épiploïque (ou hiatus de Winslow) avec la veine cave inférieure. Du fait de sa richesse vasculaire (artères gastrique gauche et hépatique) et lymphatique, il constitue une voie d'extension privilégiée de certaines infections hépatobiliaires , et surtout des néoplasies oesophagiennes, gastriques, pancréatiques et hépatiques. Plus rarement, il peut être le siège de remaniements ischémiques (infarctus épiploïques et/ou de franges épiploïques), de certaines tumeurs primitives (GIST, tumeurs lipomateuses, lymphangiomes kystiques ...), ou d'adénomégalies lymphomateuses. Le foramen épiploïque, quant à lui, est incriminé dans la constitution des hernies internes.

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Atteinte de la rigidité aortique et hypertrophie ventriculaire gauche dans la maladie de FabryAuteurs ZM BENSALAH (1), C COLLIN (2), P BOUTOUYRIE (2), A REDHEUIL (2), S CHAGNON-LHESPITAOU (1), P LACOMBE (1), D

GERMAIN (3), E MOUSSEAUX (2)(1) BOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE, (3) GARCHES - FRANCE

Spécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-7N° de résumé 012856

Objectifs :Démontrer une atteinte de la rigidité de l’aorte thoracique dans la maladie de Fabry et son lien avec l’hypertrophie ventriculaire gauche par IRM .

Matériels et méthodes :46 patients (30 hommes et 16 femmes) et 46 témoins ont été explorés par IRM cardiaque et aortique avec mesure des diamètres aortiques et des paramètres de la rigidité aortique (distensibilité, l’index beta et vitesse de l’onde de pouls).

Résultats :Les sujets atteints de la maladie de Fabry présentent une dilatation prédominante sur le sinus de Vasalva ((37 ±5.2 vs 31.9± 2.9 p<0.0001) associée à une atteinte des paramètres de la rigidité de l'aorte thoracique avec diminution marquée de la distensibilité (3.98±1.88 vs 5.01 ± 3.98 mmHg-1.10-3 ; p=0.049) et une augmentation de l’index Beta ( 1.74±1.26 vs1.15±0.38, p=0.0273). L’index Beta est corrélé de manière significative avec l’hypertrophie ventriculaire gauche en analyse univariée et persiste en analyse multivariée (β coefficient -0.021± 0.01, R=13%).

Conclusion :Cette étude démontre une atteinte des paramètres de la rigidité aortique associée à l’hypertrophie ventriculaire chez les patients atteints de la maladie de Fabry .

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Protection du tube digestif ou de canaux anatomiques lors d'ablathermies hépatiques ou rénales Auteurs P CHEVALLIER, G BAUDIN, L BELLMANN, S STOLEAR, M CHASSANG, C BENZAKEN, T BENZAKEN, L COCO

NICE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-14N° de résumé 012858

Objectifs pédagogiques :Décrire les complications des ablathermies hépatiques ou rénales liées à une brulûre accidentelle d 'une structure anatomique.Connaître les indications de protection du tube digestif ou de canaux biliaires ou urinaires lors de ces ablathermies .Connaître les méthodes utilisées pour ces protections.

Messages à retenir :Les complications les plus graves après ablathermie hépatique ou rénale sont observées après brulûre accidentelle du tube digestif ou d 'une structure anatomique canalaire.Ces complications peuvent être évitées si une zone d'ablathermie est susceptible d'intéresser ces zones anatomiques car il faut soit contre indiquer le patient soit protéger ces régions.Les méthodes de protection sont variées.

Résumé :Les complications graves liées aux ablathermies de tumeurs rénales ou hépatiques sont rares et correspondent le plus souvent aux conséquences d 'une brulûre accidentelle de tube digestif, de voies biliaires centrales ou du système canalaire urinaire . Ces complications peuvent être évitées en reconnaissant ces rappports anatomiques dangereux et en les protégeant au moyen d'air, CO2, liquide glacé ou ballons.

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Corrélation IRM du genou et arthroscopieAuteurs M OUALI IDRISSI, H MRABTI FASSI, N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, I ABKARI, O ESSADKI, A OUSEHAL, M LATIFI, H

ESSAIDI, T FIKRIMARRAKECH - MAROC

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-67N° de résumé 012861

Objectifs :Corréler les résultats d'IRM des lésions méniscales et du pivot central posttraumatique du genou aux résultats de l 'arthroscopie et de comparer nos résultats à ceux de la littérature.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 80 malades de 2005 à 2009 et prospective de 50 malades de 2009 à 2010. L'examen IRM a été réalisé par une machine 1,5 Tesla. Il a été étudié pour chaque ménisque l'existence ou non d'une fissure méniscale, sa topographie et sa direction. Pour le pivot central, il a été étudié la présence ou non d'une rupture totale. Nous avons étudié pour les ménisques et le pivot central la sensibilité , la spécificité, la VPP et la VPN de l'IRM.

Résultats :La sensibilité, la spécificité, la VPP et la VPN pour le ménisque externe étaient respectivement de 86%, 70%, 80% et 78%. Pour le ménisque interne, ils étaient respectivement de 95%, 80%, 95,9% et 76%. Pour le LCA ils étaient de 87,5%, 90%, 94,5% et 78%. Pour le LCP ils étaient de 100%, 99,14%, 80% et 100%.

Conclusion :IRM du genou reste l'examen de choix pour l'exploration des lésions ménisco-ligamentaires posttraumatiques avec une concordance avec les résultats de la littérature.

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Suivi dosimétrique prospectif pour l’amélioration des pratiques professionnelles scanographiques au Groupe Hospitalier Paris Saint JosephAuteurs L PRETI (1), L MERTZ (2), S GERBER (1), V MARTEAU (1), M ZINS (1)

(1) PARIS - FRANCE, (2) STRASBOURG - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-2N° de résumé 012864

Objectifs :Amélioration des pratiques professionnelles en dosimétrie scanographique. Suivi d’un pourcentage d’alerte de dose moyen comme indicateur de bonne pratique professionnelle.

Matériels et méthodes :Logiciel SERPHYDOSE. Mise en place des niveaux d’alertes envoyés automatiquement par mail aux personnes responsables (chef de service, PCR , physicien, radiologues référents). Intégration dans l’architecture du réseau d’imagerie existant d'un logiciel de recensement et d’analyse des données dosimétriques de chaque examen.

Résultats :Analyse des données et optimisation de la dosimétrie patient. Analyse et suivi des seuils d’alertes de dose.

Conclusion :La mise en place d’un suivi du pourcentage d’alerte de dose moyen mensuel constitue un excellent indicateur de bonne pratiques dosimétriques pour l’établissement.

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Imagerie pré-thérapeutique du cancer du pancréas à l’heure de la tumeur « borderline résécable »Auteurs M LAGADEC (1), C FAYARD (1), I BOULAY-COLETTA (1), MC JULLÈS (1), MP VULLIERME (2), M ZINS (1)

(1) PARIS - FRANCE, (2) CLICHY - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-59N° de résumé 012868

Objectifs pédagogiques :Savoir l’anatomie de la lame rétroporte et comprendre son intérêt dans l’extension locale des cancers du pancréas.Connaître l’intérêt de classer une tumeur pancréatique comme borderline résécable.Savoir stadifier une tumeur pancréatique afin d’optimiser la prise en charge oncologique du patient.

Messages à retenir :Une tumeur borderline résécable est une tumeur à très forte probabilité d’une résection R1 (marge microscopique envahie), justifiant la réalisation d’un traitement pré-opératoire pour maximiser la chance d’une résection R0.

Résumé :Il existe trois catégories de tumeurs après exploration par imagerie : la tumeur résécable, la tumeur borderline résécable et la tumeur localement avancée. Chaque type de tumeur bénéficie d’une prise en charge carcinologique différente : chirurgie d’emblée pour la tumeur résécable, chimiothérapie palliative pour la tumeur localement avancée, traitement pré-opératoire (chimiothérapie et radiothérapie) avant décision d’une chirurgie pour la tumeur borderline résécable. Les critères de tumeur borderline résécable sont : contact < 180° de la tumeur avec l’artère mésentérique supérieure, englobement court de l’artère hépatique commune sans atteinte du Tronc coeliaque, de l’axe splénique ou gastrique gauche, thrombose courte de la veine mésentérique supérieure ou du tronc porte.

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L’échinococcose vertébro-médullaire chez l’enfant : à propos de 8 casAuteurs H MOUMOU, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-10N° de résumé 012872

Objectifs :Préciser l’intérêt de l’imagerie en coupes (TDM et IRM) dans le diagnostic et la surveillance de l 'hydatidose vertébro-médullaire en milieu pédiatrique et illustrer les caractéristiques radiologiques de cette pathologie.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective regroupant 8 cas d'hydatidose vertébro-médullaire explorés par imagerie multicoupe : TDM dans 4 cas et IRM dans 4 cas.

Résultats :L'âge de nos patients varie entre 10 et 17 ans avec prédominance masculine (6 garçons et 2 filles). L'origine rurale était notée dans 5 cas. La symptomatologie clinique était dominée par un syndrome de compression médullaire (n=4), troubles sphinctériens (n= 4). L'imagerie a révélé une localisation kystique multiloculée dorsale dans 3 cas, cervico-dorsale dans 1 cas, lombaire dans 3 cas et lombo-sacrée dans 1 cas avec extension en intracanalaire dans tous les cas. Le traitement était chirurgical dans tous les cas.

Conclusion :L’échinococcose vertébro-médullaire reste une entité rare chez l’enfant même dans les pays endémiques. La TDM et au mieux l'IRM permettent de caractériser les lésions, dresser un bilan d'extension précis et assurer le suivi surtout que la résection est souvent incomplète .

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Atlas échographique d’une bourse aiguë chez l’enfant : l’essentiel pour s’en sortirAuteurs R SAOUAB, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-17N° de résumé 012874

Objectifs pédagogiques :Savoir explorer une bourse aiguë en échographie.Connaître la sémiologie échographique de la torsion du testicule.Connaître les diagnostics différentiels et leur sémiologie échographique.Connaître les lésions à rechercher dans un contexte traumatique.

Messages à retenir :La bourse aiguë est une situation fréquente aux urgences pédiatriques.L’échographie couplée au doppler est l’examen de référence.La torsion du testicule est la 1ère urgence à éliminer car elle nécessite un traitement chirurgical immédiat .Dans un contexte traumatique, il faut chercher deux types de lésions : les collections hématiques et les lésions testiculaires .

Résumé :La bourse aiguë douloureuse avec ou sans signes inflammatoires est une situation fréquente aux urgences pédiatriques. L’échographie doit être toujours couplée au Doppler. La torsion du testicule est la 1ère urgence à éliminer. Elle doit être évoquée devant des anomalies morphologiques avec hypovascularisation du testicule et surtout la mise en évidence de tours de spires du pédicule vasculaire . La torsion des appendices testiculaires ou épididymaires et l’orchi -épididymite sont les principaux diagnostics différentiels . Dans un contexte traumatique, il faut chercher deux types de lésions : les collections hématiques et les lésions testiculaires.

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Interventionnel sous scanner : osez de nouvelles positions !Auteurs E DE KERVILER, A PLUVINAGE, F SABATIER, A SCEMAMA, M CHAPELLIER-CANAUD, A FRÉGEVILLE, C DE BAZELAIRE

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-61N° de résumé 012876

Objectifs pédagogiques :Montrer les modifications anatomiques normales en fonction de la position du patient.Savoir déplacer les organes les uns par rapport aux autres en tournant le patient.Montrer comment il est possible d’utiliser ces modifications anatomiques pour démasquer des accès vers les lésions cibles .

Messages à retenir :Toute lésion est a priori accessible à une biopsie sous scanner .Il existe une plasticité anatomique importante en fonction de la position du patient.Le placement des bras ou la respiration a une influence importante sur l’accessibilité d’une lésion .La connaissance des variations anatomiques permet d’affirmer l’accessibilité d’une lésion et de déterminer la voie d’abord .

Résumé :Les indications des gestes interventionnels sous scanner sont posées sur un examen réalisé en décubitus dorsal , en inspiration profonde, avec les bras au dessus de la tête. Le positionnement d’un patient en décubitus dorsal, ventral ou latéral induisent des changements anatomiques importants. Les organes se déplacent les uns par rapport aux autres, ce qui peut ouvrir ou fermer des passages pour introduire le matériel de ponction. Lorsque l’on connait ces variations, il est très facile de valider l’indication et la faisabilité d’une procédure en anticipant l’aspect que présentera la lésion le jour de la biopsie , même si le patient doit être dans une position différente de celle du scanner diagnostique.

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Nodules de la zone de transition prostatique : critères IRM de malignitéAuteurs AL CHESNAIS, F MÈGE-LECHEVALLIER, F BRATAN, E NIAF, O ROUVIÈRE

LYON - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-18N° de résumé 012878

Objectifs :Décrire l’aspect IRM des lésions nodulaires (bénignes et malignes) de la zone de transition (ZT) de la prostate.

Matériels et méthodes :41 patients ayant eu une IRM de prostate (T2, diffusion, dynamique) et une prostatectomie radicale. Corrélation des IRM et des pièces opératoires par consensus (2 radiologues, 2 anatomo-pathologistes). Recueil de l’aspect IRM (localisation, forme, contours, capsule, signal en T2), du coefficient ADC, des paramètres de rehaussement (wash-in, wash-out, Tonset, Tmax, SI max, Aire sous la courbe, Ktrans, Ve) et de l’aspect anatomopathologique de tous les nodules des ZT.

Résultats :112 nodules de la ZT (17 cancers, 95 bénins) ont été individualisés. Tous les cancers touchaient le 1/3 antérieur de la ZT, les nodules bénins n’ayant pas de localisation préférentielle. En T2, une forme lenticulaire (Se/Spe=73%/67%), des contours très mal définis (59%/78%), une absence de capsule (100%/83%), un hyposignal homogène sans kyste (94%/84%) étaient des prédicteurs significatifs de malignité. Le coefficient ADC était significativement plus bas dans les cancers (1300±160 mm²/s) que les nodules adénomateux (1550±210) ou adénomyomateux (1620±130). Aucun paramètre dynamique n’était significativement différent entre nodules bénins et malins.

Conclusion :La localisation antérieure, la morphologie en T2 et l’ADC permettent un diagnostic différentiel des cancers de la ZT.

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IRM et écho-doppler placentaire : corrélations avec l’accouchement et l’histologie dans les suspicions d’accrétionAuteurs H CHIAVASSA-GANDOIS, G SSI-YAN-KAI, D SANMARTIN, C BAUNIN, J VIAL, C BARCELO, A PONSOT, O PARANT, JJ

RAILHAC, N SANSTOULOUSE - FRANCE

Spécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WS-7N° de résumé 012880

Objectifs :Corréler l’IRM et l’écho-Doppler placentaire avec les données à l’accouchement et l’histologie du placenta.Planifier la prise en charge obstétricale.

Matériels et méthodes :L’étude prospective concerne 23 patientes ayant une IRM pour suspicion clinique et échographique d’accrétion placentaire. L’IRM a été réalisée en séquence BTFE 2D. Dans tous les cas, l’IRM et l’échographie ont été confrontées aux constatations obstétricales et à l’anatomopathologie du placenta.

Résultats :Les constatations à l’accouchement sont en corrélation avec les données IRM. Les percrétions diagnostiquées en imagerie ont été confirmées à l’accouchement. Les placentas qui présentaient à l’accouchement une incrétion ou une percrétion avaient été tous diagnostiqués en imagerie. En cas d’échographie douteuse mais en l’absence de signe IRM d’accrétion, il n’y a pas eu de difficulté à la délivrance. L’IRM est un complément à l’écho-Doppler dans les cas difficiles, notamment dans les placentas postérieurs. L’amincissement isolé du placenta n’est pas un signe formel d’incrétion. L’aspect homogène non « bombant » du placenta est un bon signe en faveur de l’absence d’accrétion.

Conclusion :L’IRM, en complément de l’écho-Doppler est en corrélation avec les données de la délivrance. Elle permet de planifier de façon multidisciplinaire la prise en charge à l’accouchement et de privilégier le traitement conservateur.

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Traitement endovasculaire des hémorragies digestives par rupture de varices duodénales Auteurs J HOAREAU, A BOUVIER, N DIB, F THOUVENY, C AUBÉ

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-31N° de résumé 012884

Objectifs :Présenter l’apport du traitement endovasculaire seul ou combiné à un traitement endoscopique dans la prise en charge des varices duodénales (VD).

Matériels et méthodes :Notre étude rétrospective reprend 4 cas de VD hémorragiques. Tous ont bénéficié d’un scanner injecté et d’une exploration endoscopique. Ces VD étaient secondaires à une cirrhose pour 2 patients, à une thrombose de la veine mésentérique supérieure post-chirurgicale pour 1 patient et à une hypertension portale idiopathique pour un patient. Une embolisation trans-hépatique à l'histoacryl a été réalisée dans deux cas. Une embolisation endovasculaire par le biais d’un TIPS a été effectuée chez un patient. Un patient a bénéficié de la combinaison d'un traitement endovasculaire, avec inflation d’un ballon dans la veine efférente et d'un traitement endoscopique par injection d’histoacryl dans le paquet variqueux duodénal.

Résultats :Une occlusion complète des varices duodénales a été obtenue chez 3 patients. Chez un patient, l’occlusion a été incomplète mais le scanner post-thérapeutique objectivait une diminution de taille des varices. Aucune complication ni récidive hémorragique n’ont été observées dans les 24 mois.

Conclusion :L’embolisation trans-hépatique ou l’association d'un traitement endovasculaire et des techniques endoscopiques semble une alternative fiable, et est à envisager dans la prise en charge des VD hémorragiques.

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Imagerie du nodule thyroïdienAuteurs S KILALI, H ZIAN, M MAHI, S CHAOUIR, T AMIL

RABAT - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-31N° de résumé 012886

Objectifs pédagogiques :Décrire la sémiologie échographique di nodule thyroïdien.Connaître les caractères morphologiques et hémodynamiques prédictifs de la malignité d’un nodule thyroïdien.Préciser la place et la technique de la cytoponction échoguidée devant un nodule suspect de malignité.Définir une conduite à tenir pratique devant un nodule thyroïdien.

Messages à retenir :L’échographie couplée au doppler est l’examen deréférence pour caractériser un nodule thyroïdien.L’association des différents signes morphologiques et hémodynamiques évocateurs de malignité permettent de sélectionner les nodules à ponctionner .La cytoponction échoguidée reste l’examen de choix devant toute suspicion de malignité.

Résumé :L’échographie et le bilan biologique constituent les premiers examens à réaliser devant un nodule thyroïdien . L’échographie couplée au Doppler permet une étude morphologique et hémodynamique qui vise à sélectionner les nodules à opérer, à surveiller ou à ponctionner. Un nodule solide, hypoéchogène, plus large que haut, à contours flous, avec microcalcifiations et vascularisation centrale est suspect de malignité et devra faire l’objet d’une cytoponction échoguidée qui reste l’examen le plus sensible. Dans les autres cas et devant un bilan biologique normal, une surveillance s’impose.

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Aspects IRM de l'hypertension intra-crânienne idiopathiqueAuteurs M JIRARI, J BEHR, F CATTIN, A BIONDI

BESANÇON - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-26N° de résumé 012892

Objectifs pédagogiques :Connaître les signes cliniques de l 'hypertension intra-crânienne (HTIC) idiopathique.Connaître la sémiologie IRM de l'HTIC idiopathique.Savoir que plusieurs options thérapeutiques sont proposées.

Messages à retenir :Dans un contexte clinique évocateur, l'exploration IRM doit comporter, en complément d'un protocole standard : des coupes axiales ou coronales de 2 mm pondérées T2 centrées sur les orbites, une angioMR veineuse à la recherche d'une ou plusieurs sténoses des sinus veineux. Le stenting du sinus veineux sténosé peut être proposé dans les formes résistantes aux traitements médicamenteux.

Résumé :Le syndrome d'HTIC idiopathique est dans la plus part des cas retrouvé chez des jeunes femmes en surpoids pouvant présenter : céphalées résistantes aux traitements, troubles visuels (oedème papillaire bilatéral, diplopie, baisse acuité visuelle) et acouphènes. Les signes IRM évocateurs sont : selle turcique vide, nerfs optiques tortueux, élargissement de leurs gaines, aplatissement de la face postérieur des globes oculaires, bombement des papilles optiques et une ou plusieurs sténoses des sinus veineux. En cas d'échec d'un traitement médical bien conduit (Acetazolamide), un traitement endovasculaire par stenting de la sténose peut être envisagé.

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Comment suivre une patiente traitée pour cancer du sein ?Auteurs K EL JOUALI (1), R LATIB (2), I CHAMI (2), L JROUNDI (2), MN BOUJIDA (2)

(1) SALE - MAROC, (2) RABAT - MAROCSpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-11N° de résumé 012893

Objectifs pédagogiques :Choisir le moyen d’imagerie adapté selon les cas.Connaître les aspects postthérapeutiques habituels du sein traité.Différencier les principales complications non cancéreuses des récidives .

Messages à retenir :La surveillance loco-régionale repose sur le couple mammographie échographie mammaire et parfois sur les prélèvements guidés. L’IRM a une grande spécificité grâce à sa grande valeur prédictive négative dans les seins opérés. Elle évalue aussi la réponse tumorale sous chimiothérapie néoadjuvante.Le but essentiel de l'imagerie est de dépister une récidive locorégionale le plus tôt possible afin de préserver le pronostic initial .

Résumé :L’imagerie joue un rôle essentiel dans le suivi des cancers du sein traités . La mammographie et l’échographie mammaire sont le plus souvent suffisantes pour cette surveillance. Les aspects post-thérapeutiques (postopératoire, post radiothérapie ou après chimiothérapie) doivent être connus du radiologue. L'IRM est l'examen de choix pour détecter une récidive tumorale.

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Evolution du volume du foie sain et nodules hépatiques après fermeture de fistule porto-systémique congénitale Auteurs J ALHATRA, D PARIENTE, JY RIOU, J WAGUET, S BRANCHEREAU, S FRANCHI-ABELLA

LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-3N° de résumé 012895

Objectifs :Evaluer le volume du foie sain (VFS) et des nodules hépatiques (VN) avant et après fermeture de fistule porto-systémique congénitale (FPSC).

Matériels et méthodes :Série de 13 enfants avec fermeture de FPSC entre 2004 et 2010. Huit étaient compliqués de nodules hépatiques. Estimation du VFS et du VN sur des acquisitions volumiques TDM ou IRM faites avant et après fermeture (moyenne 22 mois, de 4 à 68 mois) (Myrian, Intrasense).

Résultats :Le VFS augmente en moyenne de 34% (2 à 71%) (délai moyen 22 mois) et de 33% sur les 4 examens faits la première année. Le VN diminue en moyenne de 53% (10 à 100%) (délai moyen 25 mois) (de 7 à 40 mois) et de 50% sur les 2 examens faits la première année. Le VFS augmente de 48% en moyenne pour les foies non nodulaires (5) contre 30% pour les foies nodulaires (8) (p=0,10).

Conclusion :Dès la première année après fermeture d’une FPSC, le VFS augmente du fait de la reperfusion portale. Les nodules diminuent de façon significative jusqu’à disparition. Cela est en faveur de la fermeture des FPSC qui permet aussi la prévention et le traitement des complications cardio-pulmonaires et cérébrales.

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Urgences gynécologiques : apports de l'IRMAuteurs C CHACON, M KUCHARCZYK, A KOHAN, N NAPOLI, C MINGOTE, T KREINDEL, R GARCIA MONACO

BUENOS AIRES - ARGENTINESpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WP-10N° de résumé 012897

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications de l'IRM dans les urgences gynécologiques.Savoir que l’IRM est le premier examen à réaliser dans les urgences gynécologiques quand l’échographie est insuffisante .Connaître les signes radiologiques clés en IRM de ces pathologies.

Messages à retenir :L'IRM est l'examen d'élection dans l'évaluation des urgences gynécologiques quand l'échographie est insuffisante.L'IRM contribue à la caractérisation des pathologies ovariennes aiguës et des états inflammatoires aigus pelviens .L'IRM permet le diagnostic des complications des myomes utérins.Elle est utile pour différencier les pathologies du premier trimestre de la grossesse .Elle permet le diagnostic différentiel avec les autres pathologies pelviennes non gynécologiques .

Résumé :L'IRM est utile dans le diagnostic de : torsion d'annexes (oedème ovarien, torsion pédiculaire) ; kystes fonctionnels hémorragiques (contenu hétérogène, rehaussement en anneau, épanchement pelvien) ; maladies inflammatoires pelviennes aiguës : abcès tubo-ovarien, pyosalpinx (rehaussement pariétal intense, infiltration de la graisse); remaniements nécrotiques des myomes utérins (hypersignal T2, absence de rehaussement) ; pathologie du premier trimestre de la grossesse : reste de produits de la conception (rehaussement endocavitaire), caillots endocavitaires (absence de rehaussement), fistule artério-veineuse utérine (rehaussement anormal du myomètre), maladie trophoblastique (image solide kystique, rehaussement intense), grossesse extra-utérine (image annulaire). Pathologie péritonéale, extra péritonéale (lymphocèle, adénopathie) et des organes voisins (appendicite, diverticulite).

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Imagerie normale et pathologique du diaphragme Auteurs R SAOUAB, J EL FENNI, B RADOUANE, T AMIL, A HANINE, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-13N° de résumé 012898

Objectifs pédagogiques :Connaître l’anatomie et la radio-anatomie du diaphragme sur les différentes techniques d’imagerie.Identifier les principales pathologies diaphragmatiques et péri -diaphragmatiques.

Messages à retenir :Le diaphragme est une voûte musculo-tendineuse, séparant le thorax de l’abdomen, difficile à évaluer en imagerie. L’échographie, la TDM et/ou l’IRM sont souvent nécessaires pour compléter les renseignements fournis par la radiographie standard.Une surélévation totale ou partielle de la coupole diaphragmatique est la traduction la plus courante des atteintes diaphragmatiques .Les causes les plus fréquentes sont les éventrations, les paralysies phréniques et les processus péri -diaphragmatiques.Les masses et les épaississements diaphragmatiques sont plus d’origine infectieuse et hémorragique. Les tumeurs primitives du diaphragme sont rares.

Résumé :Le diaphragme est le principal muscle respiratoire dont l’exploration est difficile en raison de sa forme , de sa composition tissulaire et de la modification de son aspect en fonction des interfaces. La radiographie standard et l'échographie sont les techniques de base. La tomodensitométrie bénéficie des nouvelles méthodes d'acquisition volumique et de reformations multiplanaires de qualité . L'IRM permet une excellente étude morphologique mais aussi dynamique avec le développement des séquences ultra rapides. La pathologie propre la plus courante du diaphragme est celle des hernies, des éventrations et de la paralysie diaphragmatique. Par ailleurs, souvent les anomalies diaphragmatiques ne sont que la traduction d’une pathologie sus ou sous-jacente.

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Anastomose cholédocho-cholédocienne des transplantés hépatiques : aspects en IRM avec suivi à lon termeAuteurs C BENZAKEN, S STOLEAR, T BENZAKEN, G BAUDIN, M CHASSANG, L BELLMANN, L COCO, P CHEVALLIER

NICE - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-27N° de résumé 012899

Objectifs :Etude rétrospective de la cholangiographie par IRM (CIRM) pour le suivi à long terme des transplantés hepatiques.

Matériels et méthodes :De janvier 1998 à janvier 2011, 80 patients consécutifs ont eu, dans les 3 mois suivant une transplantation hépatique, une CIRM en technique coupe épaisse single shot. Le suivi évolutif devait être égal à au moins 1 an. Les CIRM étaient revues par deux opérateurs avec détermination de l'existence ou non d'une sténose anastomotique, du type de sténose et du diamètre maximal de la voie biliaire principale (VBP) sous et sus anastomotique. Les corrélations inter-observateurs étaient évaluées à l'aide du coefficient kappa (K), et le délai de normalisation de la biologie était corrélé aux différents types de sténose avec le test de Mann-Wihtney.

Résultats :Les corrélations inter-observateurs étaient excellentes (K>0.8). La CIRM montraient une sténose anastomotique pour plus de 90% des patients. Le diamètre de la VBP sus-anastomotique était significativement supérieur à celui de la VBP sous-anastomotique. Les anomalies biologiques n'étaient pas corrélées à l'existence ou non d'une sténose anastomotique ni au type de sténose.

Conclusion :Les transplantés hépatiques peuvent présenter précocement sur la CIRM, une sténose biliaire anastomotique sans valeur péjorative quant à la pérennisation d'une cholestase.

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Les métastases méningées en pédiatrieAuteurs I ABOULOIAFA, L ELYOUSSSOUFI, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-3N° de résumé 012903

Objectifs :La pathologie méningée métastatique reste rare parmi la population pédiatrique. Peu de publications concernent ce sujet. Le but de notre travail est de rappeler l’origine des disséminations méningées, d’illustrer et de décrire les aspects en imagerie et de relever les signes distinctifs avec les atteintes méningées infectieuses notamment tuberculeuses.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 35 cas de métastases méningées explorées par TDM et/ou IRM.

Résultats :L’âge de nos patients varie entre 2 mois et 14 ans, avec une prédominance masculine. Les tumeurs malignes responsables sont : cérébrales (12 cas) dont 7 cas de médulloblastome, 4 cas d’épendymome et un cas d’astrocytome ; extracérébrales : hémopathies dont 4 cas de leucémies et 2 cas lymphomes, neuroblastome (7 cas), rétinoblastome (4 cas), cavum (4 cas), rhabdomyosarcome parotidien (1 cas) et sarcome d’Ewing (1 cas).

Conclusion :L’atteinte secondaire maligne des méninges est une complication rare des tumeurs solides de l’enfant. Le médulloblastome est au premier rang des atteintes méningées néoplasiques. L’IRM est la technique de choix pour l’étude de ces atteintes, et l’appréciation de la diffusion et l’étendue lésionnelle

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Aspects radiologiques des atteintes rectosigmoïdiennes de l’endométrioseAuteurs A PELLOT, E PETIT, J LORIAU, O MARTY, E SAUVANET, M ZINS

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WP-3N° de résumé 012905

Objectifs pédagogiques :Connaître la séméiologie clinique et radiologique des atteintes superficielles et profondes rectosigmoïdiennes de l’endométriose en échographie endovaginale , coloscanner, IRM pelvienne et écho-endoscopie endorectale.Savoir faire un staging pré-opératoire pertinent.Connaître les avantages et inconvénients des différentes méthodes d’imagerie.

Messages à retenir :L’exérèse chirurgicale des lésions doit être complète. Une iléostomie est nécessaire en cas d’anastomose colo-rectale basse.Le bilan d’imagerie complet permet une bonne programmation du geste chirurgical.

Résumé :L’atteinte superficielle se caractérise par des adhérences séreuses et l’atteinte profonde par une infiltration de la musculeuse . Elle se traduit par un nodule rétractile hypoéchogène en échographie, de densité tissulaire en coloscanner, en hyposignal T2 en IRM. La distance par rapport à la marge anale doit être mesurée pour programmer le geste chirurgical et bien informer la patiente en cas d’iléostomie probable. Le coloscanner à l’eau et l’écho-endoscopie endorectale sous anesthésie générale sont les plus précis pour la cartographie des lésions digestives . L’échographie endovaginale et l’IRM pelvienne sont les plus précises pour caractériser les autres localisations.

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Segmentation du rein et des lésions rénales en échographie de contraste 3DAuteurs R PREVOST (1), L COHEN (2), AM TISSIER (2), JM CORRÉAS (2), R ARDON (1)

(1) SURESNES - FRANCE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WS-2N° de résumé 012907

Objectifs :Développer un outil de détection et segmentation du rein en échographie de contraste pour permettre une visualisation 3D et une quantification du volume du rein et des lésions rénales.

Matériels et méthodes :L’outil a été validé sur des images acquises après injection de 2.4mL de SonoVue (Bracco, Italie) chez 20 patients avant et après traitement par radiofréquences de cancers du rein. La segmentation du rein se déroule en deux étapes : l’initialisation consiste à chercher dans l’image un modèle simplifié du rein (sous la forme d’un ellipsoïde). Nous utilisons ensuite la texture de l’image afin de déformer ce modèle pour qu’il s’adapte précisément au bord du rein. Si nécessaire, l’utilisateur peut facilement guider le résultat en interagissant avec l’image.

Résultats :Malgré le manque de repères anatomiques et la qualité variable des images de contraste 3D - visibilité partielle du rein, présence de tumeurs, tissus brûlés ou kystes - notre algorithme fournit en quelques secondes une segmentation satisfaisante du rein et des lésions. Quelques interactions minimes et rapides suffisent pour augmenter la précision des résultats.

Conclusion :Nous avons développé un outil de segmentation et de recalage du volume rénal pour comparer et fusionner les volumes des cancers du rein avant et après traitement par radiofréquence.

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Prédiction par IRM relaxométrique de la réponse locale dans les carcinomes du col utérinAuteurs A VACHER (1), V DEDIEU (2), MM DAUPLAT (2), C VINCENT (2), A BAILLY-GLATRE (2), C BAILLY (2)

(1) NÎMES - FRANCE, (2) CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-013N° de résumé 012909

Objectifs :Evaluer la valeur prédictive des IRM préthérapeutiques dans les cancers du col utérin en mesurant par relaxométrie T1 dynamique au cours d’un examen IRM standard, les paramètres tumoraux hémodynamiques : perméabilité vasculaire kep (min-1), volume extracellulaire ve, et constante d’élimination plasmatique totale K (min-1).

Matériels et méthodes :42 patientes présentant un carcinome du col utérin prouvé histologiquement, de stade FIGO > ou = IB, ont été traitées par radiochimiothérapie puis chirurgie (36 patientes) ou surveillance (6 patientes). Les paramètres tumoraux ont été corrélés au résidu tumoral et à l’évolution sans récidive.

Résultats :La méthode de mesure des paramètres tumoraux proposée s’affranchit des nombreuses causes de disparité observées dans la littérature. Nos résultats ne montrent pas de corrélation entre les paramètres mesurés et le résidu tumoral après radio-chimiothérapie. Par contre, une analyse de ROC indique une corrélation entre kep et l’évolution clinique (kep<2.0 min-1 ; sensibilité : 100%, spécificité : 74 %).

Conclusion :Ces résultats préliminaires indiquent que les paramètres tumoraux hémodynamiques (kep ve et K), mesurés par relaxométrie dynamique, ne paraissent pas avoir de valeur prédictive en ce qui concerne l’évolution locale après radiochimiothérapie . Une étude plus large, éventuellement multicentrique, est à prévoir.

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Embolisation des endofuites de type II avec un nouvel agent embolisant, l'OnyxAuteurs V LE PENNEC (1), C MULLER (2), F COHEN (2), A JACQUIER (2), JM BARTOLI (2), V VIDAL (2)

(1) CAEN - FRANCE, (2) MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-22N° de résumé 012917

Objectifs :Les auteurs rapportent l'utilisation d'un copolymere vinyl alcool (Onyx) dans la prise en charge d'endofuite de type II après traitement endovasculaire d'anévrismes de l'aorte abdominale.

Matériels et méthodes :Entre 2008 et 2010, 8 hommes (âge moyen 81,4 ans) présentant un anévrisme de l'aorte abdominale traité par endoprothèse ont développé une endofuite de type II avec augmentation du diamètre du sac anévrismal (moyenne à 66 mm). L'endofuite était alimentée par l'artère mésentérique inférieure (5/8) et/ou les artères lombaires (8/8). Le traitement était réalisé par voie endovasculaire dans 6 cas, par ponction translombaire du sac sous controle scanner dans 2 cas.

Résultats :L'embolisation a consisté en une infusion d'Onyx seul (quantité moyenne 4.8 ml). L'occlusion complète du sac et des artères d'alimentation était réalisée dans 6 cas sur 8. Un patient avec une occlusion incomplète a présenté une thrombose spontanée du sac 10 mois après l'embolisation alors que l'autre patient présentait une endofuite partielle persistante sur le suivi.Dans tous les cas, le suivi en imagerie (2 à 36 mois, moyenne 13.2 mois) montrait une stabilisation du diamètre du sac anévrismal. Aucune complication majeure postembolisation n'était à déplorer.

Conclusion :L'embolisation à l'Onyx des endofuites de type II est sure et efficace. En comparaison des embolisations aux coils ou à la glu, l'onyx permet une embolisation complète et sécurisée du sac et des artères d'alimentation.

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La plèvre en pédiatrieAuteurs S EL HADDAD, R DAFIRI, M CHELLAOUI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-18N° de résumé 012919

Objectifs pédagogiques :Proposer un outil pédagogique de consultation et d’apprentissage de l’anatomie normale de la plèvre.Présenter les différentes méthodes d’exploration de cette région et leurs performances en matière de diagnostic et de suivi post-thérapeutique.Illustration iconographique des affections pouvant l’atteindre.

Messages à retenir :La plèvre est une région complexe posant souvent une problématique diagnostique. La connaissance de son anatomie normale est une condition indispensable à la compréhension des aspects normaux et pathologiques.

Résumé :La plèvre est une région complexe posant souvent une problématique diagnostique. La connaissance de son anatomie normale est une condition indispensable à la compréhension des aspects normaux, des variantes ainsi que des aspects pathologiques. Au sein d'un espace clos, les maladies pleurales peuvent avoir diverses origines et plusieurs aspects : épanchement pleural liquidien, pneumothorax, empyème, anomalies pleurales focalisées ou diffuses. La radiographie standard représente le premier examen orientateur d’une lésion pleurale. L’échographie est un outil indispensable, le plus souvent suffisant en pédiatrie pour la confirmation de l’atteinte pleurale et la réalisation de gestes diagnostiques (ponctions biopsies) ou thérapeutiques. Les récents progrès en TDM, et IRM sont parfois nécessaires surtout dans le cadre de la pathologie infectieuse (tuberculose) ou tumorale.

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Apport de l'imagerie dans le diagnostic des tumeurs de l'angle ponto-cérébelleuxAuteurs H MRABTI FASSI, H ENNEDDAM, M OUALI IDRISSI, N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, S ALJ, A OUSEHAL

MARRAKECH - MAROCSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-5N° de résumé 012923

Objectifs :Évaluer l’apport de l’imagerie (TDM et IRM) dans le diagnostic positif des processus expansifs de l’angle ponto-cérébelleux.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 55 cas colligés entre janvier 2004 et décembre 2010. 14 cas ont bénéficié d’un scanner cérébral avec des coupes axiales et coronales de 3 mm d’épaisseur sans et avec injection de PDC. Une IRM cérébrale de 1,5 tesla a été réalisée chez 44 patients avec des séquences T1 et T2 axiale et sagittale, T1+ C et T2 en haute résolution. Tous nos malades étaient confirmés histologiquement.

Résultats :L’âge moyen de nos patients était de 40 ans avec un sexe ratio de 1,8. Le tableau clinique était dominé par le syndrome d’hypertension intracrânienne dans 48% de cas. En imagerie, le schwannome vestibulaire était la tumeur la plus fréquente. Elle a été retrouvée dans 34 cas, suivi du méningiome dans 10 cas, du kyste épidermoïde dans 8 cas et du kyste arachnoïdien dans 3 cas.

Conclusion :Les tumeurs de l’APC sont surtout des tumeurs bénignes dominées par le schwannome vestibulaire. L'IRM, grâce à sa sensibilité et à certaines séquences assez spécifiques, permet dans la plupart des cas de porter un diagnostic précis et de faire un bilan d'extension pré-chirurgical.

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L'hippocampe dans tous ses étatsAuteurs A DHAR (1), F HUBELE (1), M MUSACCHIO (2), F BLANC (1), E SCHMITT (3), S GRAND (4), B LANNES (1), I NAMER (1), JL

DIETEMANN (1), S KREMER (1)(1) STRASBOURG - FRANCE, (2) COLMAR - FRANCE, (3) NANCY - FRANCE, (4) GRENOBLE - FRANCE

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-27N° de résumé 012924

Objectifs pédagogiques :Connaître et savoir les différentes causes d'anomalies de l'hippocampe.

Messages à retenir :Les pathologies impliquant les hippocampes sont multiples (vasculaires, infectieuses, paranéoplasiques, dégénératives ...). Le contexte clinico-biologique et leur présentation radiologique permet dans un très grand nombre de cas une orientation étiologique.

Résumé :On peut distinguer les atteintes unilatérales ou bilatérales de l’hippocampe, et parmi celles-ci celles s’accompagnant d’une modification de volume (atrophie, augmentation) et/ou de signal en T2. Les atteintes bilatérales avec hypersignal en T2 et augmentation de volume sont dominées par les causes infectieuses parmi lesquelles les infections herpétiques (HSV, EBV, HHV6), les encéphalites paranéoplasiques et auto-immunes, les causes toxiques et métaboliques (héroïne, hypoglycémie, hyperthermie). Elles évoluent généralement vers l’atrophie. Les atteintes bilatérales avec atrophie variable en fonction du stade de la maladie mais sans anomalie de signal généralement sont induites par les causes neurodégénératives (Alzheimer, démence fronto-temporale). Les atteintes unilatérales de l’hippocampe sont dominées par les épilepsies temporales (sclérose hippocampique) associant atrophie et hypersignal T2 et les accidents vasculaires cérébraux (choroïdienne antérieure, cérébrale postérieure). Enfin, les atteintes uni ou bilatérales sans modification du volume parmi lesquelles on retrouve les dysgénésies hippocampiques et les ictus amnésiques. Conclusion : une analyse sémiologique précise des anomalies hippocampiques et des atteintes extrahippocampiques, associée au contexte clinique et biologique permet souvent une orientation diagnostique.

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Revue des complications intestinales associées aux anti-angiogéniquesAuteurs K HACK, L MILOT, J SARRAZIN

TORONTO - CANADASpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-75N° de résumé 012926

Objectifs pédagogiques :Connaître les complications intestinales associées aux anti -angiogéniques.Connaître l’incidence de ces complications. Savoir reconnaître leur sémiologie radiologique.Connaître les options thérapeutiques pour le traitement des complications.

Messages à retenir :Les anti-angiogéniques sont associés à un risque accru de complications intestinales .Celles-ci incluent la pneumatose intestinale, la perforation, l’ischémie mésentérique et les fuites anastomotiques.Elles surviennent dans environ 2 % des cas et peuvent être fatales.Leur recherche systématique permet l’instigation rapide du traitement approprié.

Résumé :Plusieurs complications intestinales associées aux anti -angiogéniques sont reconnues. Elles incluent la pneumatose intestinale, la perforation, l’ischémie et les fuites anastomotiques. Même si leur fréquence est rare, environ 2%, elles sont souvent graves. Les options thérapeutiques varient de l’intervention chirurgicale urgente au traitement conservateur, et peut nécessiter l’arrêt de la thérapie anti-angiogénique. Les signes radiologiques incluent la pneumatose intestinale, l’air mésentérique, l’épaississement pariétal, la perforation, l’hémorragie, les fuites anastomotiques, le pneumopéritoine ou une ascite complexe. La connaissance de ces complications et leur sémiologie à l’imagerie peut aider le radiologue à porter un diagnostic rapide et faciliter le traitement de ces patients à haut risque .

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Que savez-vous sur la schizencéphalie ? A propos de 11 casAuteurs N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, H ENNEDDAM, H JALAL, M OUALI IDRISSI, F AMENZOUY, N BNOUACHIR, O ESSADKI, A

OUSEHALMARRAKECH - MAROC

Spécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-47N° de résumé 012927

Objectifs :Montrer le rôle de l'imagerie dans le diagnostic de la schizencéphalie et illustrer ces types ainsi que les différentes anomalies cérébrales qui peuvent y être associées.

Matériels et méthodes :Onze cas de schizencéphalie, colligés sur une période de 2 ans. Le diagnostic a été posé par scanner (9 cas) ou par IRM (2 cas).

Résultats :L'âge de nos patients variait de 2 mois à 33 ans. Les manifestations cliniques étaient dominées par le retard psychomoteur et l 'épilepsie. Cette malformation était fermée dans 5 cas, ouverte dans 5 cas et bilatérale dans 1 cas.

Conclusion :La schizencéphalie est une malformation du système nerveux central due le plus souvent à une ischémie in utéro. Le diagnostic se pose par imagerie (scanner ou IRM) et permet de faire un bilan lésionnel complet notamment à la recherche d'autres anomalies cérébrales associées dont dépendra le pronostic.

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Scanner de perfusion et surveillance des tumeurs abdominales hypervasculairesAuteurs J CALAIS, M MISSAOUI, MN HMIDA, C LEMARIGNIER, A LABIB, N CHERNI, S JOUINI

ÉVREUX - FRANCESpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WP-6N° de résumé 012933

Objectifs pédagogiques :Maîtriser la technique du scanner de perfusion en pathologie abdominale.Connaître les indications de cette technique pour pouvoir la proposer aux cliniciens , à bon escient.Savoir interpréter ses résultats.

Messages à retenir :Le scanner de perfusion réalise une imagerie fonctionnelle très utile dans l 'évaluation de la réponse post-thérapeutique des tumeurs abdominales hypervasculaires.Il complète et modifie parfois les résultats de l 'évaluation RECIST.

Résumé :Il est admis aujourd'hui que les critères RECIST sont insuffisants pour évaluer correctement la réponse tumorale post-thérapeutique, notamment dans le cas des chimiothérapies ciblées. Le scanner de perfusion permet en injectant 70 cc de contraste intra-veineux à un débit très élevé (5 ml/sec) de balayer 28 fois en 30 secondes une tumeur abdominale sur une hauteur de 12 cm. Les doses d'irradiation restent acceptables grâce au procédé d'itération ASIRE, qui améliore le rapport signal-sur-bruit. Du fait de sa résolution temporelle, le scanner de perfusion permet d'étudier la néo-vascularisation tumorale et de définir ainsi un certain nombre de paramètres : flux sanguin, volume sanguin, temps de transit moyen, surface de perméabilité, index artériel hépatique ... qui vont pouvoir être monitorés d'un examen à l'autre. A travers des cas concrets, nous montrons comment le scanner de perfusion complète et modifie dans certains cas l'évaluation morphologique traditionnelle dans le suivi des tumeurs abdominales hypervasculaires : carcinome hépato-cellulaire, tumeur du rein, tumeur endocrine, GIST ...

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Diagnostic d’une masse kystique de l’arrière cavité des épiploons (ACE) chez l’enfant Auteurs S SAMIR, M LINARD, F BELLOY, T PETIT, C JEANNE-PASQUIER

CAEN - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-19N° de résumé 012935

Objectifs pédagogiques :Connaître l’anatomie de l’ACE ou bourse omentale. Connaître le spectre diagnostique des masses kystiques de l’ACE chez l’enfant. Connaître leur sémiologie échographique.

Messages à retenir :Les masses kystiques de l’ACE sont explorées par échographie, parfois complétée par IRM ou scanner. La clinique est aspécifique. L’échographie permet l’orientation diagnostique et le suivi avant chirurgie, réalisée en cas de croissance ou d’expression clinique. Le diagnostic reste histologique.

Résumé :L’ACE est située en arrière de l’estomac, du petit omentum et du foie, et en avant du pancréas, du côlon transverse et son méso. Les principaux diagnostics devant une masse kystique l’ACE sont : duplications et diverticules gastro-duodénaux, kystes pancréatiques, kyste du cholédoque, lymphangiome kystique et kyste bronchogénique. Selon le contexte clinique, il faut savoir évoquer un hématome, un abcès, un kyste hydatique ou une hernie interne. L’échographie recherche les rapports avec les organes avoisinants, un péristaltisme et une stratification pariétale de type digestif en faveur des duplications ou des diverticules , un aspect multiloculé avec fins septa et se moulant aux structures adjacentes en faveur d’un lymphangiome kystique, une coque épaisse avec inclusions cartilagineuses en faveur d’un kyste bronchogénique.

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Apport de l'IRM dans le diagnostic des ostéonécroses épiphysaires de l'adulte Auteurs H MRABTI FASSI, J ELYACOUBI, N BNOUACHIR, M OUALI IDRISSI, N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, S ALJ, O ESSADKI, A

OUSEHALMARRAKECH - MAROC

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-35N° de résumé 012936

Objectifs :Préciser l’apport de l’IRM dans le diagnostic précoce et le pronostic de l’ostéonécrose qui est conditionné par son étendue.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 30 cas colligés entre janvier 2006 et février 2011. Tous les patients ont bénéficié d’une IRM de 1,5 tesla en séquences T1 axiale et coronale, T2 axiale et coronale sans et après saturation de graisse, T2 sagittale et T1 avec injection de Gadolinium.

Résultats :L’âge moyen de nos patients était de 40 ans avec une nette prédominance masculine. Six patients avaient pris une corticothérapie au long cours et 10 avaient un traumatisme dans les antécédents. L’atteinte de la tête fémorale était la plus fréquente (20 cas) et était bilatérale dans 6 cas. Le condyle fémoral interne était touché dans 8 cas, l’astragale dans 1 cas avec une atteinte multiple condylienne et tibiale dans un cas. Sur l’IRM, tous les patients avaient présenté une zone nécrotique avec un œdème de l’os spongieux. L’épanchement intra-articulaire était retrouvé dans 15 cas. Les remaniements arthrosiques étaient présents dans 4 cas.

Conclusion :Les ostéonécroses épiphysaires de l’adulte sont une pathologie fréquente dont les séquelles fonctionnelles sont lourdes. L’IRM est l’examen de choix qui assure le diagnostic au stade précoce et précise l’étendue de la lésion conditionnant ainsi le geste thérapeutique.

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Masses kystiques de l’arrière cavité des épiploons chez l’enfant : à propos de 7 casAuteurs S SAMIR, M LINARD, F BELLOY, T PETIT, C JEANNE-PASQUIER

CAEN - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-20N° de résumé 012938

Objectifs :Illustrer les aspects en imagerie des principales masses kystiques de l’arrière cavité des épiploons (ACE) de l'enfant.

Matériels et méthodes :A partir d’une étude rétrospective, 7 cas de masses kystiques de l'ACE chez l'enfant (4 filles) ont été explorés durant une période de 12 ans. La découverte a été faite en anténatal dans 4 cas et post-natal (entre 3 mois et 6 ans) dans 3 cas. Pour ces derniers, les symptômes étaient des douleurs abdominales pour 2 cas, des vomissements avec syndrome péritonéal pour le troisième. L'échographie était réalisée chez tous les patients, le scanner dans 1 cas, l'IRM dans 1 cas et les opacifications digestives dans 1 cas. Tous les patients ont été opérés avec une étude anatomopathologique.

Résultats :L’étude histologique a révélé 2 kystes bronchogéniques, 2 kystes pancréatiques congénitaux, 3 duplications gastriques dont une présentant une communication avec le canal pancréatique commun.

Conclusion :La clinique est aspécifique. L’échographie permet l’orientation et le suivi avant chirurgie, réalisée en cas de croissance ou d’expression clinique. Le diagnostic reste histologique.

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La fibrose rétropéritonéale, maladie inflammatoire rare. Aspects TDM et IRM et revue de la littératureAuteurs IG LUPESCU, C BUCEAG, AC NICOLAE, ME PREDA

BUCAREST - ROUMANIESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-20N° de résumé 012939

Objectifs pédagogiques :Connaître l'étiologie, les aspects cliniques et en imagerie de la fibrose rétropéritonéale.Savoir faire le diagnostic différentiel en TDM et IRM entre la fibrose rétropéritonéale et les autres masses expansives rétropéritonéales .

Messages à retenir :La fibrose rétropéritonéale (FRP) est une maladie rare, inflammatoire et fibrosante du tissu rétropéritonéal périaortique, considérée comme une des causes d’uropathies obstructives à cause d'un engainement des uretères. La prédominance masculine retrouvée -2 : 1 est attribuée à l’incidence plus importante de la maladie athéromateuse aortique chez l’homme. Dans la grande majorité des cas, la FRP est primitive. Selon les séries publiées, les formes secondaires ne représentent que 20% à 30% des cas. La TDM représente l’examen de référence. L’imagerie par résonance magnétique permet une analyse plus fine de l’étendue de la maladie et de ses rapports anatomiques.

Résumé :Analyse des aspects retrouvés en TDM et IRM chez les patients diagnostiqués avec fibrose rétropéritonéale. Etude rétrospective réalisée sur une période de 10 ans (entre 2000 et 2010) contenant un lot de 26 patients avec le diagnostic TDM ou IRM de fibrose rétropéritonéale. Le rapport H/F a été de 2,5/1 et l'âge moyen de 50 ans. 10 cas ont eu une FRP primitive et 16 cas un FRP secondaire.

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La tomosynthèse en sénologieAuteurs É D'AGOSTINO, S ROGNON, C MAILLOT, É MOUGIN, M JACAMON-MATERNE, S OULTON, E DELABROUSSE, B KASTLER

BESANÇON - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-10N° de résumé 012940

Objectifs :Connaître l'intérêt de la tomosynthèse dans le dépistage mammographique.

Matériels et méthodes :Réalisation sur un mammographe hologic*selenia dimensions équipé de tomosynthèse. Rappels sur la radioanatomie du sein normal, puis sur les images pathologiques (microcalcifications, opacités stellaires, rupture architecturale). Importance de la rigueur du manipulateur dans la réalisation des clichés standard et complémentaires. Connaître les impératifs techniques numériques d'une tomosynthèse et la corrélation avec les images 2D et 3D.

Résultats :La tomosynthèse permet d'apprécier dans le cas des opacités stellaires l 'étendue des spicules dans les trois plans de l'espace, la rétraction du tissu mammaire et les atteintes centimétriques. Elle donne également des précisions topographiques pour permettre une bonne exérèse.

Conclusion :Importance d'un bon savoir faire du technicien, permettant une efficacité de l'équipe manipulateur medecin pour un résultat optimal.

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Enchondromes régressifs : expérience de 13 années de surveillance des tumeurs cartilagineusesAuteurs P SOUTEYRAND, JV ZINK, S MARCIANO, M ROMANI, M ANDRÉ, A ROCHWERGER, G CURVALE, C CHAGNAUD

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-36N° de résumé 012943

Objectifs :Etudier les modifications des caractéristiques morphologiques au cours du temps des tumeurs cartilagineuses centro -médullaires supposées bénignes des grands os longs.

Matériels et méthodes :Analyse rétrospective des dossiers de 40 patients porteurs d'une tumeur centro-médullaire d'un grand os long, sporadique, à matrice typiquement cartilagineuse, d'allure bénigne, ayant bénéficié entre 1998 et 2011 d'une surveillance d'au moins 18 mois en IRM et/ou en scanner, motivée par sa taille, sa topographie inhabituelle ou l'ambiance douloureuse ayant permis son diagnostic. L'analyse a porté sur les dimensions, l'agressivité vis à vis de l 'endoste et le degré de minéralisation.

Résultats :Les durées de surveillances étaient comprises entre 18 mois et 10 ans. Aucune lésion n'a modifié son agressivité envers l'endoste. Vingt pour cent des tumeurs ont présenté une augmentation de leur degré de minéralisation. Une seule a présenté une disparition de quelques calcifications chondroïdes sans élément sarcomateux sur le matériel de curetage. Une lésion a augmenté de taille (allongement de 10% en 10 ans). Mais surtout 3 lésions ont significativement diminué de taille. Ce comportement inattendu et probablement lié à une déshydratation des nodules cartilagineux.

Conclusion :La régression spontanée de tumeurs ou pseudo-tumeurs bénignes, en particulier kystiques, est connue. Un tel comportement pour les enchondromes est moins connu. Il s'agit d'un élément rassurant supplémentaire pour le diagnostic différentiel avec un chondrosarcome de bas grade.

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Evaluation d'un système IRM à bas champ en pathologie ostéo-articulaire courante Auteurs PP ROSSIER, M MALIK, PP ROSSIER

LAUSANNE - SUISSESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-34N° de résumé 012952

Objectifs :Evaluer le système ESAOTE 0,3T dédié aux articulations périphériques en pratique ambulatoire.

Matériels et méthodes :Le système ESAOTE 0,3 T a été installé dans un service de radiologie ambulatoire. A ce jour, 63 patients ont été évalués, 28 pour un problème de poignet, 17 le genou, 10 la cheville, 8 le coude. Tous ces patients ont été évalués par IRM haut champ (Siemens, sonata). Comparaison des séquences conventionnelles T1, T2, STIR, et séquences spécifiques ESAOTE (EG). Confrontation au suivi clinique.

Résultats :Dans tous les cas, la performance diagnostique est comparable. La compliance est bien meilleure dans le système ESAOTE de par sa conception. Les séquences en EG du système ESAOTE apportent des informations pertinentes dans bon nombre de cas, en particulier lors de fractures.

Conclusion :Le système ESAOTE de bas champ 0,3T en pathologie ostéo-articulaire périphérique est de performance diagnostique similaire à une IRM de haut champ. De par sa compliance meilleure, ce système devrait être proposé comme alternative en pratique clinique.

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Atlas iconographiques des masses spléniquesAuteurs S RAJI, R SAOUAB, M MAHI, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-55N° de résumé 012953

Objectifs :Rapporter les principales masses spléniques de l’adulte.Décrire et illustrer les aspects en imagerie des principales étiologies des masses spléniques de l 'adulte.

Matériels et méthodes :Poster iconographique des principales masses spléniques rencontrées chez l’adulte , illustrées à travers des cas radio-cliniques explorés par échographie, TDM et/ou IRM.

Résultats :Les masses spléniques peuvent être d’origine tumorale, infectieuse, post-traumatique ou vasculaire. Les masses spléniques post-traumatiques sont fréquentes et ne posent que rarement un problème diagnostique. La pathologie tumorale est dominée par le lymphome. Les tumeurs bénignes sont rares, dominées par les hémangiomes. Les granulomatoses sont de diagnostic plus difficile en dehors du contexte.

Conclusion :Les masses spléniques sont d’étiologies diverses. L’échographie et la TDM sont souvent suffisantes pour la détection et la caractérisation des lésions spléniques . L’approche étiologique est basée sur les aspects en imagerie, les éventuelles lésions associées et le contexte clinique et biologique .

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Tous en selle pour l’hypophyseAuteurs R RICHARD, C VANDENDRIES, F BENOUDIBA, N HOCINE, G NASSER, D DUCREUX

LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-32N° de résumé 012957

Objectifs :Etablir un guide pour choisir les séquences et la démarche diagnostique devant une anomalie hypophysaire de découverte fortuite ou non. Faire le bilan des adénomes hypophysaires typiques et atypiques, leur extension péri-sellaire et les complications locales . Connaître les différentes pathologies hypophysaires en IRM. Connaître les aspects post-thérapeutiques en imagerie.

Matériels et méthodes :Sélection iconographique d’imageries IRM hypophysaires typiques et atypiques réalisées suite : à une consultation endocrinienne spécialisée devant un bilan hormonal perturbé, des signes cliniques évocateurs d’une atteinte de la région sellaire, ou pour le bilan d’une masse hypophysaire de découverte fortuite à l’IRM ou au scanner.

Résultats :Les pathologies hypophysaires sont peu fréquentes. Le contexte clinico-biologique et l’aspect morphologique en IRM permettent le plus souvent de porter le diagnostic d’adénome hypophysaire. Les complications aiguës et les atteintes non tumorales sont rares (apoplexie, hypophysite) et doivent être reconnues pour être traitées en urgence. Le bilan des masses hypophysaires de découverte fortuite chez l’adulte repose sur l’IRM.

Conclusion :Les critères diagnostiques en imagerie d’un adénome hypophysaire doivent être connus car une prise en charge thérapeutique relativement rapide permet d’éviter les complications liées à l’hypersécrétion hormonale ou à l’envahissement tumoral . L’IRM est utile dans le diagnostic et le suivi de l’ensemble des pathologies hypophysaires, et une bonne connaissance de la sémiologie permet d’orienter le diagnostic étiologique même en cas de signes atypiques ou de complications.

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Carcinome bronchique et mutation EGFR : que faut-il savoir ?Auteurs C BORDONNE, P ROUSSET, H BLONS, MP REVEL-DUBOIS

PARIS - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-33N° de résumé 012959

Objectifs pédagogiques :Connaître les voies d’oncogenèse mettant en jeu le rôle de l’EGFR (Epithelial Growth Factor Receptor) dans le développement du carcinome bronchique.Connaître les éléments cliniques suggérant une mutation.Reconnaître les aspects tomodensitométriques des carcinomes mutés.

Messages à retenir :La démonstration d’une mutation a une implication thérapeutique importante, car elle s’associe à une efficacité des inhibiteurs des Tyrosines Kinases .Les aspects en imagerie sont ceux des adénocarcinomes bronchiques classiques.Des formes miliaires profuses lors du bilan initial pourraient être évocatrices de mutation de l 'EGFR.

Résumé :Les mutations entraînent une amplification du nombre de récepteurs et une auto-activation qui déclenche l’activation des mitoses et de la transcription , qui peuvent être bloquées par les inhibiteurs des Tyrosines Kinases. Les éléments suggérant une mutation sont le sexe féminin, l’absence de tabagisme, l’origine asiatique, et la nature adénocarcinomateuse. Le polymorphisme tomodensitométrique reflète celui des adénocarcinomes : lésion nodulaire solide, avec bronchogramme, clartés aériques, ou mixte avec verre dépoli. Il peut aussi s’agir de nodules spiculés ou excavés, sans caractère distinctif avec les carcinomes épidermoïdes. On peut encore observer des opacités alvéolaires chroniques mono ou pluri focales. Plus rarement, il s’agit d’atteinte pleurale isolée. Un aspect de miliaire profuse est possible.

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Apport de l'imagerie dans l'exploration des tumeurs intra-ventriculairesAuteurs H ENNEDDAM, N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, F EL ADRAOUI, F AMENZOUY, J NAJIB, K ANIBA, S AIT BEN ALI, O

ESSADKI, A OUSEHALMARRAKECH - MAROC

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-6N° de résumé 012962

Objectifs :Connaître l'apport de l'imagerie dans la caractérisation sémiologique des tumeurs intra-ventriculaires et la gamme diagnostique à évoquer en fonction du siège tumoral.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 30 cas colligés sur une période de 3 ans. Le diagnostic a été porté sur scanner (15 cas) ou sur IRM (22 cas) et confirmé histologiquement après chirurgie.

Résultats :L'IRM avait confirmé l'origine intra ventriculaire dans tous les cas. Nous avons colligé 20 cas d'épendymome, 3 cas de papillome, 3 cas de kyste colloïde, 2 cas de kyste épendymaire, un cas de neurocytome central et un cas d’astrocytome sous épendymaire à cellules géantes dans le cadre d'une sclérose tubéreuse de Bourneville. La concordance radio-histologique était observée dans 97% des cas.

Conclusion :L'imagerie, notamment l'IRM, est l'examen de choix pour le diagnostic positif et le bilan d'extension. L'approche étiologique se fait en fonction de l'âge du patient, de la localisation et des caractéristiques sémiologiques de la tumeur .

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Mort encéphalique et prélèvement d'organes : organisation de l'imagerie dans un centre hospitalier généralAuteurs L PAYEN, C ROUZIER, F DE BROUCKER, S JANKOWSKI, F JOLLY, A GRANDMOUGIN, AS MICHELET, B REIDON, N

MEMAINSAINT-DENIS - FRANCE

Spécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WS-16N° de résumé 012963

Objectifs :Présenter les méthodes d'imagerie pouvant être utilisées chez un sujet en état de mort encéphalique dans l'optique d'un prélèvement d'organes. Rappeler les recommandations de l'Agence de la Biomédecine. Proposer différents protocoles permettant de réaliser ces examens dans de bonnes conditions, compte tenu des contraintes de continuité des soins et d'accès au scanner.

Matériels et méthodes :Depuis 1997, 268 patients en état de mort encéphalique ont été recensés à l'hopital de Saint-Denis et 111 ont été prélevés. Différents protocoles faisant appel à l'échographie, à l'angioscanner cérébral et au TDM corps entier ont été évalués en fonction de leur facilité de mise en oeuvre dans notre établissement, des recommandations de l'Agence de le biomédecine et des souhaits de la coordination des prélèvements d'organes.

Résultats :Quatre protocoles ont été retenus. Ils permettent de réaliser 24 heures sur 24 et dans des délais satisfaisants les explorations TDM adaptées aux différentes situations.

Conclusion :L'organisation de l'imagerie chez les sujets en état de mort encéphalique repose sur l'existence de protocoles précis adaptés aux différentes situations et aux contraintes des services, ainsi que sur une étroite coopération avec la coordination hospitalière des prélèvements d 'organes.

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Extension osseuse intra-médullaire de pathologie ni tumorale ni infectieuse des parties mollesAuteurs JV ZINK, P SOUTEYRAND, S MARCIANO, Z AMOUS, A ROCHWERGER, G CURVALE, C CHAGNAUD

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-54N° de résumé 012964

Objectifs :Montrer que l'extension aux espaces médullaires de l'os d'affections des parties molles n'est pas l'appanage des tumeurs malignes et des infections. Décrire les voies de propagation de ces phénomènes inhabituels.

Matériels et méthodes :Analyse de dossier d'affections des parties molles à extension osseuse intra-médullaire, dont les diagnostics sont portés soit par la sémiologie caractéristique , soit par l'évolution, soit par l'analyse histologique.

Résultats :Deux cas de calcifications tendineuses à enthèses corticales et deux cas à enthèses apophysaires : l'extension s'est faite par une érosion corticale liée à l'affection sous-jacente. Un cas de myonécrose calcifiante : l'extension a emprunté un foyer de fracture. Un cas de myosite ossifiante : l'extension a progressé par un trou vasculaire.

Conclusion :Extension intra-médullaire osseuse n'est pas synomyme de malignité ou d'infection. Cette extension ne doit pas occulter l'analyse sémiologique de l'affection responsable.

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Imagerie et complications de la chimiothérapie dans la population pédiatrique : à propos de 26 cas Auteurs I LECHQAR, N KOUBAB, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-21N° de résumé 012965

Objectifs :L’imagerie, en oncologie pédiatrique, occupe une place capitale du diagnostic à la surveillance post-thérapeutique.L’objectif de ce travail est de rappeler les différents incidents et accidents liés à l’utilisation de la chimiothérapie et de décrire et illustrer les principaux aspects en imagerie de ces complications

Matériels et méthodes :Nous avons recueilli rétrospectivement les données de 26 cas d’onco-pédiatrique ayant présenté des complications post chimiothérapie documentées par différents moyens d’imagerie selon les localisations concernées : échographie, TDM et IRM.

Résultats :26 cas d’enfants âgés de 2 à 14 ans ont été revus, majoritairement suivis pour hémopathies malignes (leucémies et lymphome) et dont l’imagerie avait révélé des complications post chimiothérapie d’ordre : neurologique (7 cas), digestif (8 cas), urologique (4 cas), vasculaire type TVP (3 cas), pulmonaire (3 cas) et parties molles (1 cas).

Conclusion :La chimiothérapie reste un outil incontournable en oncologie pédiatrique. Elle a révolutionné la prise en charge thérapeutique. Cependant, sa mise en œuvre expose à des incidents et accidents de sévérité variable. L’imagerie joue un rôle capital dans la détection et la caractérisation de ces complications , notamment en l’absence d’élément prédictif de leur survenue.

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Imagerie des complications de la pancréatite aiguë. Place de la radiologie interventionnelleAuteurs B ROBERT, C CHIVOT, E BARTOLI, R DELCENSERIE, O MARABOTTO, C GONDRY-JOUET, T YZET, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-56N° de résumé 012966

Objectifs pédagogiques :Décrire les différentes complications de la pancréatite aiguë.Détailler le rôle de l’imagerie et la place de la radiologie interventionnelle dans la stratégie thérapeutique .Illustrer le propos à l’aide de cas cliniques issus de la base de données de l’unité de radiologie digestive du CHU .

Messages à retenir :La connaissance précise des complications des pancréatites aiguës notamment nécrosantes est nécessaire à l 'interprétation précise des examens d'imagerie. La tomodensitométrie reste actuellement l'examen de référence à visée diagnostique et nécessite un protocole d'acquisition rigoureux.

Résumé :Les complications infectieuses et hémorragiques survenant au décours d'une pancréatite aiguë sont responsables d'une morbi-mortalité élevée. Leur détection précoce permet d'envisager les thérapeutiques adaptées notamment en radiologie vasculaire. L'artério-embolisation permet de traiter les complications vasculaires artérielles notamment les pseudo-anévrysmes. La prise en charge des collections abdominales et de la nécrose de pancréatite infectées nécessite une approche multidisciplinaire. Le drainage percutané doit respecter des règles (abord extra-péritonéal à priviligier, drains multiples et de calibre augmenté progressivement).

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Corrélation entre les données échographiques et per opératoires dans les traumatismes testiculaires : (268 cas)Auteurs M DHIFALLAH, K BOUASSIDA, W HMIDA, F MALLAT, F MOSBAH

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-11N° de résumé 012969

Objectifs :Comparer les données échographiques dans les traumatismes testiculaires jugés graves (hématocèle, hématome important intratesticulaire, rupture de l’albuginée) aux constatations peropératoires.

Matériels et méthodes :268 traumatisés testiculaires ont été opérés après des données échographiques évoquant un traumatisme potentiellement grave, entre janvier 2001 et décembre 2010. Nous rapportons les constatations opératoires en les comparant aux données échographiques.

Résultats :L’âge moyen était de 23 ans (5 et 58 ans). Pour les données échographiques : fracture de l’albuginée (152 cas), non concluante (albuginée non vu) (44 cas), hématocèle isolée (98 cas). Pour les constatations opératoires : 195 fractures de l’albuginée dont 112 suspectées lors de l’échographie. Parmi les 98 hématocèles simples, la fracture de l’albuginée a été notée dans 40 cas. Dans le cas d’échographie non concluante (44), une fracture complexe a été trouvée dans 6 cas.

Conclusion :L’échographie testiculaire est d’une aide incontestable pour le diagnostic de gravité lors des traumatismes testiculairesmais il ne faut jamais hésiter à explorer tout traumatisé testiculaire jugé grave cliniquement.

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Prise en charge d'une femme enceinte au TEP-scanner par un manipulateurAuteurs M BAZIN, C BARRAU, L COLOMBIER

NÎMES - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WP-5N° de résumé 012970

Objectifs pédagogiques :Connaître la préparation particulière d'une femme enceinte pour l'examen TEP-scanner.Connaître les paramètres d'acquisition à modifier pour optimiser les règles de radioprotection .Connaître les doses reçues par le foetus et les doses seuils d'apparition des malformations après une exposition aux rayonnements ionisants.

Messages à retenir :Les manipulateurs ont optimisé les règles de radioprotection.Les résultats montrent que le TEP-scanner est envisageable pour des patientes enceintes chez qui un cancer de l’utérus est découvert.Il faut un bon compromis entre le bénéfice de l'examen et le risque encouru par l'examen.

Résumé :Notre but est l’optimisation de l'examen TEP-scanner avec une limitation des doses reçues ; évaluation du poids avant la grossesse pour ajuster la dose, une hyper hydratation, la mise en place d'une sonde vésicale pour réduire l'irradiation du fœtus par la vessie. Aucun autre scanner n’est réalisé jusqu’à son accouchement, il y a un compromis entre la dose injectée et un scanner unique de qualité (40mAs/coupe et 120kv), la durée du TEP est augmentée pour compenser la diminution d’activité administrée. La dose reçue par le fœtus pendant l'examen est évaluée au maximum à 15 mGy. Les malformations survenues après une exposition aux rayonnements ionisants ont une dose seuil de 500 mGy, la dose toxique pour un fœtus est de 100 mGy. Donc le TEP-scanner est envisageable pour des patientes enceintes chez qui un cancer de l’utérus est découvert.

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Apport du scanner multibarrette dans le diagnostic des cellulites orbitaires Auteurs W DOUIRA-KHOMSI, S BEJAR, H LOUATI, L BEN HASSINE, R ATTAOUI, L LAHMAR, I BELLAGHA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-37N° de résumé 012972

Objectifs :Préciser l’intérêt de la tomodensitométrie (TDM) dans le diagnostic positif, étiologique et des complications des cellulites orbitaires .

Matériels et méthodes :Étude rétrospective sur 3 ans (2008-2010), portant sur 29 cas de cellulites orbitaires colligés dans notre service et explorés par une TDM orbitaire avec injection de produit de contraste.

Résultats :L’âge moyen de nos patients était de 23 ans avec des extrêmes allant de 11 mois à 75 ans. Un antécédent de traumatisme est retrouvé dans 2 cas. La cellulite orbitaire était d’origine sinusienne dans 27% des cas, secondaire à une dacryocystite aiguë dans 6% des cas, à une piqure d’insecte dans 1 cas et à une plaie cutanée dans un autre cas. La TDM trouvait une cellulite préseptale, collectée ou non, dans 55% des cas. Une collection sous-périostée était notée dans 20% des cas. Aucune complication endocrânienne ou vasculaire n’a été reportée.

Conclusion :Diagnostiquée et traitée précocement, la cellulite orbitaire évolue bien et sans séquelles . Tout retard diagnostique et/ou thérapeutique peut être source de complications graves pouvant engager le pronostic fonctionnel et même vital. La TDM joue un rôle incontournable pour guider le chirurgien.

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Imagerie des thromboses mésentérico-portalesAuteurs B ROBERT, C CHIVOT, C GONDRY-JOUET, T YZET, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-68N° de résumé 012974

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales causes de thromboses mésentérico-portales.Décrire les différents aspects sémiologiques en imagerie.Décrire la place de l’imagerie dans le bilan étiologique de ces thromboses.

Messages à retenir :Penser à rechercher une thrombose portale/mésentérique chez les patients hospitalisés pour une pathologie inflammatoire ou infectieuse abdomino-pelvienne.

Résumé :Le diagnostic des thromboses du système veineux mésentérico-portal dans un contexte septique notamment est important car il implique de débuter une anticoagulation adaptée. L'imagerie en coupe (échographie de contraste, TDM, IRM) permet de distinguer une thrombose tumorale d'une thrombose cruorique. La détection des complications ischémiques des thromboses veineuses étendues nécessitent une analyse sémiologique précise des anomalies digestives (épaisseur de la paroi, réhaussement pariétal, pneumatose pariétale) et des anomalies péri-digestives (ascite, occlusion fonctionnelle du grêle, pneumopéitoine).

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Les traumatismes du rein révélateurs de pathologies sous-jacentes : à propos de 26 casAuteurs M DHIFALLAH, K BOUASSIDA, W HMIDA, F MALLAT, K BEN MERIEM, N MAMA, F MOSBAH

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-7N° de résumé 012976

Objectifs :Rapporter 26 cas de traumatismes rénaux révélateurs de pathologie rénale préexistante et montrer ainsi l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et la prise en charge.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective sur une période de 8 ans (2003-2010). Tous nos patients ont bénéficié d’une échographie et d’une TDM abdominale.

Résultats :Âge moyen : 21 ans, sexe ratio : 15H/11F. Le rein gauche atteint dans 60% des cas. Nous avons rencontré 10 cas d’hydronéphroses secondaire à des lithiases urinaires (urétérales et pyéliques), 10 cas de malformations rénales congénitales (3 cas rein en fer à cheval, 6 cas de reins pelviens, un cas de rein sigmoïde et un cas d’ectopie rénale croisée), un cas de traumatisme secondaire à une distension urinaire sur un adénocarcinome prostatique, et 1 cas de rupture secondaire à un angiomyolypome. La conduite à tenir variait selon les constatations de la TDM, l’âge et l’évolution clinique.

Conclusion :Le traumatisme peut parfois être révélateur d’une pathologie rénale sous-jacente fragilisante. L’imagerie prend tout son intérêt dans l’évaluation aussi bien des lésions causées par le traumatisme que dans l’établissement du diagnostic de la pathologie révélée et la conduite thérapeutique .

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Tumeurs rectales rares : aspects en imagerie et corrélations histologiquesAuteurs H ENNEDDAM, H JALAL, F EL ADRAOUI, N BNOUACHIR, N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, K ELFADIL, S GHARABA, K

KRATI, O ESSADKI, A OUSEHALMARRAKECH - MAROC

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-83N° de résumé 012977

Objectifs :Montrer le rôle de l'imagerie dans l'orientation histologique des tumeurs rectales rares et dans le bilan d'extension locorégional.

Matériels et méthodes :Nous rapportons 11 cas de tumeurs rectales rares ayant bénéficié d'un scanner (10 cas) ou d'une IRM abdominopelvienne (1 cas) dans le cadre du bilan d'extension.

Résultats :Nous avons colligé 5 cas de tumeur de Buschke Lowenstein, 3 cas de mélanome, 2 cas d'adénocarcinome mucineux et un cas de tumeur stromale.

Conclusion :L'imagerie joue un rôle primordial dans le bilan d'extension des tumeurs rectales. L'IRM reste l'examen de choix. L'imagerie fournit pour certaines de ces tumeurs rares des éléments d'orientation histologique.

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Hémobilie et imagerieAuteurs B ROBERT, C CHIVOT, C GONDRY-JOUET, T YZET, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-37N° de résumé 012981

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales causes d’hémobilie.Décrire le rôle de l’imagerie dans le diagnostic étiologique.Décrire la place de la radiologie interventionnelle dans la prise en charge thérapeutique .

Messages à retenir :Les principales causes d'hémobilie sont iatrogènes (post-PBH, post-CPRE ou post-drainage percutané biliaire).Le diagnostic repose sur l'endoscopie et l'angioscanner abdominal.Le traitement est basé sur l'artériographie permettant de réaliser l'embolisation de la lésion en cause (fistule artério-portale, fistule artério-biliaire, faux-anévrysme).

Résumé :L'hémobilie est la présence de sang dans les voies biliaires et nécessite une effraction vasculaire et biliaire . La présentation clinique associe une triade évocatrice : hémorragie extériorisée, douleurs, fièvre. Au décours d'un geste biliaire percutané ou d'un traumatisme hépatique, il faut savoir évoquer le diagnostic en cas d'hémorragie digestive. L'échographie-doppler hépatique et surtout l'angioscanner abdominal permettent de préciser le siège du saignement et la lésion causale. L'angioscanner permet de réaliser des reconstructions vasculaires de bonne qualité. Il s'agit d'une urgence thérapeutique. L'artériographie permet de réaliser une embolisation artérielle la plus sélective possible . La désobstruction endoscopique des voies biliaires permet de décomprimer dans un second temps les voies biliaires avec mise en place d 'un drain naso-biliaire.

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Infiltrations péri-radiculaires : état d'alerteAuteurs P BRUNNER (1), N AMORETTI (2), F SOARES (1), C ROBINO (1), E CAZAUX-FAUGERON (3), S HOULLIER (4), C IBBA (2), O

BROCQ (1), JM CUCCHI (1), A GANGI (5)(1) MONACO - MONACO, (2) NICE - FRANCE, (3) COLOMARS - FRANCE, (4) AJACCIO - FRANCE, (5) STRASBOURG - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-43N° de résumé 012983

Objectifs pédagogiques :Connaître la problématique "nouvelle" des infiltrations péri-radiculaires.Connaître les différentes techniques des infiltrations péri -radiculaires.Connaître leurs dangers potentiels respectifs.savoir comment minimiser ces risques de complications gravissimes .

Messages à retenir :Les infiltrations péri-radiculaires, largement utilisées en pathologie rachidienne, n'ont fait la preuve de leur efficacité que sur la base d'un consensus professionnel fort.Les complications gravissimes de ces procédures sont certes exceptionnelles mais leur physio -pathologie vasculaire doit être connue.Le guidage par scanner de ces procédures est indispensable à l'étage cervical.Le risque zéro n'existe pas.

Résumé :La littérature récente à mis en lumière une problématique nouvelle lors de la réalisation des infiltrations péri -radiculaires aux étages cervicaux et lombaires ; il s'agit de la survenue quasi-immédiate de complications neurologiques gravissimes à type de tétra ou paraplégie. Le mécanisme de ces complications est lié principalement à la ponction accidentelle d'une artère métamérique, radiculo-médullaire suivie d'une injection de dérivés cortisonés non hydrosolubles qui, par des phénomènes de coalescence, vont s'agréger et emboliser l'artére spinale antérieure entrainant une ischémie médullaire. Parmi les différentes techniques d'infiltrations péri-radiculaires, les plus sûres sont les approches par voie trans-facettaire. Les approches de la région foraminale doivent rester laréro-foraminales. Les abords épiduraux par voie trans-lamaire apparaissent rarement mis en cause dans la survenue de ces complications gravissimes .

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Comparaison de l’imagerie Xper-CT biphasique per-chimioembolisation avec l’IRM conventionnelle pour la détection du carcinome hépatocellulaireAuteurs R LOFFROY (1), M LIN (2), P RAO (3), N BHAGAT (3), N NOORDHOEK (4), A RADAELLI (4), J BLIJD (4), JF GESCHWIND (3)

(1) DIJON - FRANCE, (2) NEW YORK - ETATS-UNIS, (3) BALTIMORE - ETATS-UNIS, (4) BEST - PAYS-BASSpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-13N° de résumé 012985

Objectifs :Evaluer la sensibilité de l’imagerie Xper-CT per-artériographique pour la détection du carcinome hépatocellulaire (CHC) en comparaison au gold standard, l’IRM hépatique avec contraste.

Matériels et méthodes :88 CHC (3,9±3,3cm) chez 20 patients (H: 13 ; âge : 61,4 ans) ayant bénéficié d’une IRM diagnostique et d’une imagerie Xper-CT biphasique per-chimioembolisation par microsphères chargées étaient évalués. L’Xper-CT était comparé aux données de l’IRM et classé en 3 grades : optimal, sous-optimal, et non diagnostique.

Résultats : 77 (4,2±3,4cm) (93,9%) des 82 tumeurs étaient détectées. La sensibilité Xper-CT de la phase artérielle (71,9%) était moindre que celle de la phase veineuse (86,6%) pour la détection des lésions. Parmi les 82 tumeurs, 33 (40,2%) et 52 (63,4%), 26 (31,7%) et 19 (23,2%), et 23 (28%) et 11 (13,4%) nodules étaient classés comme optimal, sous-optimal et non diagnostique par l’Xper-CT en phase artérielle et veineuse, respectivement. Dix-sept (73,9%) des 23 tumeurs non visibles en phase artérielle étaient détectées en phase veineuse. Six (54,5%) des 11 tumeurs non visibles en phase veineuse étaient détectées en phase artérielle.

Conclusion :L’imagerie Xper-CT biphasique per-chimioembolisation est de qualité suffisante pour détecter la majorité des CHC, en comparaison à l’IRM. Par ailleurs, l’Xper-CT biphasique est plus utile et plus fiable que l’imagerie monophasique pour dépister les nodules de CHC.

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Imagerie des dilatations kystiques du cholédoque (DKC)Auteurs S EL HADDAD, R DAFIRI, M CHELLAOUI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-52N° de résumé 012986

Objectifs pédagogiques :Proposer une approche sémiologique à travers une illustration iconographique des DKC.Connaître l’apport et les limites des différents moyens d’imagerie tout en insistant sur le rôle actuel de l’IRM dans l’exploration de cette pathologie pour une meilleure prise en charge thérapeutique.

Messages à retenir :Les dilatations kystiques congénitales des voies biliaires sont des malformations rares . Leurs complications et leurs risques de dégénérescence impliquent une prise en charge dans les plus brefs délais. Actuellement le rôle de l’IRM n’est plus à démontrer dans ces pathologies.

Résumé :Les dilatations kystiques congénitales des voies biliaires sont des malformations rares . Cette maladie regroupe plusieurs types, selon le siège, la forme et la distribution de la malformation. La classification de Todani étant la plus utilisée. L’anomalie de la jonction biliopancréatique a un rôle essentiel dans la genèse de cette malformation et dans la dégénérescence des voies biliaires. La triade douleur, ictère, masse évoque classiquement une dilatation kystique des voies biliaires. Dans la plupart des cas, l’échographie et le scanner permettent de faire le diagnostic. Actuellement, l’attitude s’oriente vers la cholangio-wirsungo–IRM, qui permet à la fois de faire le bilan anatomique complet de la dilatation congénitale de la voie biliaire principale , de rechercher une anomalie de la jonction cholédocopancréatique ainsi que l'existence de calculs intrakystiques. La résection est le traitement de référence.

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Imagerie de l’instabilité gléno-huméraleAuteurs J FAIK OUAHAB, N MOATASSIM BILLAH, S BELKACEM, M EDDERAI, S AKJOUJ, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-21N° de résumé 012988

Objectifs pédagogiques :Connaître les différents éléments de la stabilité gléno-humérale et leurs principales variantes.Différencier en fonction du déplacement de la tête humérale : l’instabilité antérieure, postérieure et multidirectionnelle.Connaître le bilan radiologique à effectuer devant une instabilité gléno-humérale.

Messages à retenir :Le diagnostic d’instabilité gléno-humérale est le plus souvent clinique.Les radiographies standard précisent les lésions osseuses : lésions de BANKART, une encoche de Hill Sachs, une avulsion de la partie antéro-inférieure de la glène, une avulsion humérale du faisceau antérieur du ligament gléno-humérale (HAGL) dans l’instabilité antérieure et encoche de Mc Laughlin, lésion de Bennet, reverse BANKART lésion, lésion HAGL postérieure dans l’instabilité postérieure. L’arthoscanner et l’arthoIRM évaluent les lésions du labrum glénoïdal et lésions du complexe capsulo-ligamentaire.

Résumé :L’imagerie dans les instabilités de l’épaule nécessite une connaissance de l’anatomie et de la physiopathologie des lésions . Le bilan radiographique standard est suffisant pour l’évaluation osseuse. L’arthroscanner et l’arthroIRM sont actuellement les techniques les plus performantes permettant d’affirmer le diagnostic, d’évaluer l’étendue et la gravité des lésions, et de rechercher les lésions associées.

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Imagerie dento-maxillaire en implantologie : techniques, enjeux et résultatsAuteurs F WALTER (1), T BOIOLI (1), H DIEDERICH (1), JF CALAFAT (1), G RAPP (2), P PAGE (1)

(1) LUXEMBOURG - LUXEMBOURG, (2) NANCY - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-10N° de résumé 012990

Objectifs pédagogiques :Connaître les différentes modalités d'imagerie utiles lors d'un bilan d'implantologie dentaire.Connaître les avantages et inconvénients de chaque technique.Savoir décrire les paramètres anatomiques, quantitatifs et qualitatifs nécessaires au projet d'implantologie.Savoir contrôler des implants dentaires et déceler d'éventuelles complications.

Messages à retenir :L'Orthopantomogramme, le Dentascanner et le Cone-Beam CT sont les principales méthodes d'imagerie en implantologie.Les reconstructions 2D et 3D et les logiciels de simulations sont particulièrement adaptés à cette imagerie .Une parfaite connaissance de l'anatomie, des lésions dento-maxillaires intercurrentes et des complications potentielles est indispensable .

Résumé :Le Dentascanner et le Cone-Beam CT représentent des méthodes de choix pour réaliser un bilan adéquat et précis. Ce bilan renseignera grâce aux reconstructions 2D et 3D sur l'anatomie (canaux vasculaires et nerveux, cavités aériques, relief osseux, ...), les dimensions et la qualité de l'os maxillaire.

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La papillomatose des voies biliaires : diagnostic et prise en chargeAuteurs F BRATAN, JY MABRUT, B BANCEL, M DURIEUX, Y BERTHEZÈNE, A RODE

LYON - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-51N° de résumé 012992

Objectifs :La papillomatose des voies biliaires est une maladie rare de l’épithélium biliaire , de diagnostic radiologique souvent difficile. Le risque d’évolution en cholangiocarcinome et l’atteinte parfois diffuse de l’arbre biliaire nécessitent une meilleure connaissance de cette pathologie , pour un diagnostic et un traitement précoces.

Matériels et méthodes :A travers huit observations, nous illustrons les différentes formes de la maladie, de l’hyperplasie papillaire bénigne au cholangiocarcinome infiltrant , en passant par la papillomatose diffuse dégénérée. Nous décrivons leurs caractéristiques en imagerie en discutant leurs diagnostics différentiels , leurs aspects endoscopiques et histologiques, et explicitons leur prise en charge, de l’abstention thérapeutique avec drainage biliaire palliatif à la transplantation hépatique.

Résultats :Les huit observations correspondent à une hyperplasie bénigne localisée au canal hépatique gauche, un cas de papillomatose plurifocale des voies biliaires extra-hépatiques, deux cholangiocarcinomes papillaires intra-ductaux du cholédoque et du canal hépatique gauche sur adénomes papillomateux dégénérés, deux cas de cholangiocarcinome sur papillomatose biliaire diffuse dégénérée, et deux cas de cholangiocarcinome infiltrant avec lésions intrahépatiques.

Conclusion :Devant la découverte de lésions pariétales végétantes endobiliaires à l’origine d’une dilatation des voies biliaires , la papillomatose doit être évoquée et une atteinte diffuse de l’arbre biliaire doit être recherchée.

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Apport de l'imagerie dans l'exploration des craniosténosesAuteurs H JALAL, H ENNEDDAM, F EL ADRAOUI, N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, J NAJIB, K ANIBA, S AIT BEN ALI, O ESSADKI, A

OUSEHALMARRAKECH - MAROC

Spécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-5N° de résumé 012993

Objectifs :Décrire la sémiologie radiologique des différents types de craniosténoses et montrer le rôle du scanner dans le diagnostic positif et dans le bilan préthérapeutique.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 15 cas sur une période de 18 mois. Une tomodensitométrie a été réalisée chez tous nos malades avec des reconstructions tridimensionnelles.

Résultats :Nous avons colligé 3 cas de brachycéphalie, 3 cas de plagiocéphalie, 3 cas d'oxycéphalie, 2 cas de trigonocéphalie, un cas de soudure complexe, 2 cas de syndrome de Crouzon et un cas de syndrome d'Apert entrant dans le cadre des craniosténoses syndromiques.

Conclusion :Le bilan radiologique repose sur le scanner avec reconstructions tridimensionnelles . Il permet l'analyse de l'étendue exacte de l'anomalie suturaire et s'impose dans le bilan préthérapeutique surtout dans les formes asymétriques et complexes.

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Reproductibilité intra et intermachine du coefficient de diffusion apparent en IRM : étude sur fantômesAuteurs P BORDE, O ERNST, P PUECH, S MORDON

LILLE - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-4N° de résumé 012994

Objectifs :Le manque actuel de standardisation en IRM quantitative de diffusion est responsable d’une hétérogénéité des valeurs du coefficient de diffusion apparent (ADC) d’un tissu donné, qui limite son utilisation large en imagerie oncologique. Le but de ce travail est d’évaluer la reproductibilité intra et intermachine de la mesure de l’ADC sur fantômes.

Matériels et méthodes :Des mesures répétées d’ADC de sept fantômes liquides (trois n-alcanes linéaires, trois solutions glucosées concentrées à 10-15-30%, et une solution d’eau dopée) ont été comparées sur sept machines de constructeurs et d’intensités de champ magnétique (1.5 et 3T) différents, en utilisant des conditions d’acquisition (paramètres des séquences DWI-EPI Single Shot et contrôle de température) et de calcul (sept valeurs de b de 0 à 1200 s/mm2, régression mono-exponentielle) similaires.

Résultats :La reproductibilité intramachine à court terme (coefficient de variation intramachine moyen=0,43%) et à moyen terme (coefficient de reproductibilité=3,75%) était excellente pour chaque machine. La variabilité intermachine était faible (coefficient de variation intermachine moyen=2,26%), sans effet significatif lié au constructeur ou à l’intensité du champ magnétique.

Conclusion :Ces résultats intermachines obtenus in vitro sont favorables à la réalisation d’études multicentriques évaluant l’ADC en tant que biomarqueur en imagerie oncologique.

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Oedème pulmonaire d’immersion (OPI) : les clés du diagnostic scanographiqueAuteurs F SBARDELLA, JM PONTIER, JB VEYRIERES, A RIMBOT, B SOULIER, C ARTEAGA, T LA FOLIE

TOULON - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-15N° de résumé 012996

Objectifs pédagogiques :Connaître la physiopathologie des oedèmes pulmonaires d’immersion et les mécanismes de défaillance de la membrane alvéolo -capillaire lors d’une plongée.A partir du modèle du lobule pulmonaire secondaire et de sa séméiologie en scanner, nous proposons une méthode d’analyse pour comprendre la physiopathologie de l’accident de plongée.Découvrir les différents aspects observés en imagerie (à partir de 10 cas recrutés dans notre service) en corrélation avec l’anamnèse de chaque type d’accident.Savoir exclure les diagnostics différentiels et statuer sur la possibilité d’une reprise de la plongée .

Messages à retenir :Les OPI ont une prévalence en augmentation grâce à une meilleure compréhension physiopathologique. La qualité actuelle des images scanographiques permet d'en faire formellement le diagnostic, en démontrant une atteinte interstitielle.Toute image d’alvéolocèle ou de bronchocèle signe un mécanisme d’hyperpression, principal diagnostic différentiel .

Résumé :Sous réserve d’une connaissance de l’anatomie et de la physiopathologie du lobule pulmonaire secondaire, le scanner thoracique HR sans injection permet de décrire spécifiquement quel(s) mécanisme(s) est (sont) impliqué(s) dans la défaillance de la membrane alvéolocapillaire lors de la survenue d’un oedème pulmonaire d’immersion. De l’atteinte centrolobulaire aux mosaïques de plages en verre dépoli, notre série illustre des atteintes interstitielles riches , polymorphes, avec des cartographies lésionnelles variables.

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Complications neurologiques après radiofréquence pulmonaire : rappel anatomique, description des complications, revue de la littératureAuteurs J PALUSSIÈRE (1), M CANNELLA (2), E DESCAT (1), F CORNÉLIS (1), M MONTAUDON (1)

(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) PAU - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-32N° de résumé 013000

Objectifs pédagogiques :Connaître les structures nerveuses intra-thoraciques et savoir qu’elles peuvent être lésées pendant les procédures de thermo-ablation (radiofréquence, micro-ondes, cryothérapie) des tumeurs thoraciques.

Messages à retenir :Recommandations et conseils pour éviter les complications induites par l 'atteinte thermique des nerfs intra-thoraciques : savoir l’anatomie, identifier quelles localisations tumorales exposent à ce risque, connaître les mesures préventives.

Résumé :Les nerfs sont sensibles au chauffage ou à la congélation, la toxicité dépend à la fois du niveau de température et la durée de l'exposition. La toxicité nerveuse pendant l'ablation thermique d'une tumeur pulmonaire a déjà été décrite dans la littérature. Ce sont principalement les tumeurs apicales et celles proches du médiastin qui sont en cause. Des cas symptomatiques d'atteinte du nerf phrénique, du plexus brachial, du ganglion stellaire, ont été publiés récemment. D'autres atteintes sont possibles : nerf récurrent, nerf vague. Pour éviter ces complications, le radiologue interventionnel doit connaître l’anatomie des nerfs situés à proximité d’une zone d'ablation, mesurer la température dans la zone anatomique de la structure nerveuse à protéger et la séparer de la zone d'ablation autant que possible en créant un pneumothorax.

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Fiabilité des reconstructions 3D EOS-suivi des scolioses idiopathiques de l’adolescent traitées par instrumentation postérieureAuteurs B ILHARREBORDE (1), F GABOR (1), I OBEID (2), K MAZDA (1), W SKALLI (1), M ALISON (1), G SEBAG (1)

(1) PARIS - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-35N° de résumé 013001

Objectifs :Évaluer et comparer la reproductibilité des mesures obtenues par reconstructions 3D EOS chez les patients opérés pour scoliose idiopathique de l’adolescent (SIA) avec 2 matériaux différents.

Matériels et méthodes :24 patients pédiatriques opérés pour SIA modérée (cobb<50°, n=8), moyenne (50-65°, n=8) et sévère (> 65°, n=8), par vis pédiculaires (groupe 1, n=12), ou par clamp universel (groupe 2, n=12) ont été explorés par EOS pré et post opératoire, avec reconstructions 3D réalisées 2 fois par 3 opérateurs. La reproductibilité intra et inter observateur était comparée entre les 2 groupes.

Résultats :La reproductibilité pour les paramètres de scoliose (Cobb, rotation vertébrale apicale) était de 4-6° avant et de 5-10° après chirurgie. La reproductibilité de la cyphose/lordose (4-7°) et des mesures pelviennes (1-5°) n’était pas significativement différente en pré et post opératoire. La reproductibilité pour les paramètres de scoliose était meilleure dans le groupe 2, mais sans différence significative, comme pour les autres paramètres.

Conclusion :Les reconstructions 3D post opératoires sont aussi reproductibles que les reconstructions préopératoires. La précision des mesures n’est pas influencée par le matériel utilisé. La variabilité inter observateur peut s’expliquer par la sévérité des courbures et la mauvaise visibilité des repères anatomiques en postopératoire .

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Leucoencéphalopathies de l’adulte : tout n’est pas de la « leucoaraiose » Auteurs L MONDOT, S CHANALET, C LEBRUN-FRENAY, S MACARIO, B PADOVANI

NICE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-25N° de résumé 013005

Objectifs pédagogiques :Définition de la « leucoaraiose ».Connaître les principales causes de leucoencéphalopathies.Raisonner en fonction du contexte clinique et de l’aspect en IRM.

Messages à retenir :Les leucoencéphalopathies peuvent être d’origine vasculaire, infectieuse, inflammatoire, métabolique, toxique ou tumorale.La leucoaraiose est la cause la plus fréquente de leucopathie chez le sujet âgé (>65 ans).D’autres causes doivent être évoquées en fonction du contexte clinique et de l’aspect IRM.Certaines leucoencéphalopathies sont potentiellement réversibles après traitement.

Résumé :Les lésions diffuses de la substance blanche chez l’adulte sont souvent rapidement décrites comme de la « leucoaraiose » . La leucoaraiose (littéralement raréfaction de la substance blanche) correspond à une atteinte des vaisseaux perforants de la substance blanche secondaire à une HTA, un diabète ou un vieillissement physiologique. Bien qu’il s’agisse de la cause la plus fréquente de leucopathie chez le sujet âgé, il ne faut pas méconnaître les autres étiologies possibles de leucoencéphalopathie impliquant une prise en charge différente, certaines étant potentiellement réversibles. Le contexte clinique et l’aspect IRM permettront d’orienter le diagnostic vers d’autres origines : infectieuse, inflammatoire, métabolique, toxique ou tumorale.

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Imagerie moderne de la bourse omentaleAuteurs A BESSAYAH (1), J PINTO (1), F COTTON (2), PJ VALETTE (1)

(1) PIERRE-BÉNITE - FRANCE, (2) LYON - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-15N° de résumé 013006

Objectifs pédagogiques :Connaître l’embryogenèse et l’anatomie de la bourse omentale pour mieux en appréhender ses aspects radiologiques normaux et pathologiques.Comprendre l’intérêt des MPR optimisées pour la compréhension des processus pathologiques imagés en scanner volumique.

Messages à retenir :Espace virtuel à l’état normal, la bourse omentale présente une anatomie complexe (hiatus de Winslow, vestibule, foramen boursae omentalis, poche rétro-gastrique) dont l’analyse est facilitée à l’occasion de pathologies « intrinsèques » (épanchements liquides ou gazeux, pseudo-kyste pancréatique, carcinoses péritonéales, hernie de Blandin ...) ou d’emprunt (atteinte des viscères adjacents, du petit épiploon ...).

Résumé :La connaissance de l’embryogenèse, de l’anatomie de la bourse omentale ainsi que l’intégration des données cliniques et para-cliniques dans une démarche bayesienne par étapes permettent dans la grande majorité des cas de poser le diagnostic et d’orienter le clinicien vers une prise en charge adaptée.

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Imagerie de l’infertilité féminineAuteurs J FAIK OUAHAB, N MOATASSIM BILLAH, S BELKACEM, M EDDERAI, S AKJOUJ, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WP-8N° de résumé 013010

Objectifs pédagogiques :Connaître les différentes étiologies organiques et fonctionnelles d’infertilité féminine .Connaître la place de l’imagerie dans l’exploration de l’infertilité féminine .

Messages à retenir :L’infertilité est multi factorielle. Les causes tubaires sont les facteurs les plus contributifs d’infertilité féminine . Que la stérilité soit primaire ou secondaire, l'exploration est identiqueL’échographie a un intérêt diagnostique (détection des anomalies utérines et annexielles) et thérapeutique (monitorage de l’ovulation, guidage des ponctions d’ovocytes et les transferts d’embryon).L’HSG a un rôle majeur dans l’étude de la perméabilité tubaire et doit être complétée par une salpingographie sélective en cas d’obstruction proximale .L’IRM est l’examen de choix dans le bilan préthérapeutique des léiomyomes, la distinction léiomyome-adénomyose, l’évaluation des malformations génitales et surtout le bilan de l’endométriose dans toutes ses composantes.

Résumé :L’imagerie joue un rôle primordial dans l’exploration de l’infertilité féminine . L’échographie pelvienne est réalisée en 1ère intention. L’hystérosalpingographie est importante dans l’exploration des trompes et des synéchies utérines. L’IRM permet de confirmer les données de l’échographie, de compléter une hystérographie et de rechercher une autre cause non visible en échographie ou en hystérographie (endométriose).

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DVD pédagogique d'anatomie et de radio-anatomie vasculaire des membres et du pelvisAuteurs A FOHLEN (1), V LE PENNEC (1), JP PELAGE (1), D AGOSTINI (1), E SALAME (2), C AGOSTINI (1), B GRIGNON (3), JL

GERARD (1)(1) CAEN - FRANCE, (2) TOURS - FRANCE, (3) NANCY - FRANCE

Spécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WP-9N° de résumé 013012

Objectifs pédagogiques :Faciliter l'apprentissage de l'anatomie du système vasculaire grâce à un support pédagogique d'anatomie et de radioanatomie du système vasculaire.Connaître l'anatomie et la radioanatomie vasculaire des membres et du pelvis en nouvelle nomenclature.Savoir reconnaître les variantes anatomiques du système vasculaire ainsi que ses réseaux anastomotiques .

Messages à retenir :Le système vasculaire est un système dynamique.Le système vasculaire présente de nombreuses variantes, souvent expliquées par l'embryologie.L'imagerie en coupes permet d'identifier le système vasculaire et ses rapports anatomiques.L'anatomie du système vasculaire est importante à connaître afin de planifier et comprendre les interventions de radiologie interventionnelle .Un DVD pédagogique permet d'avoir accès à l'ensemble de ces données en pratique quotidienne.

Résumé :En raison d'un nombre croissant d'actes de radiologie interventionnelle, l'anatomie du système vasculaire est à connaître par tout radiologue. Sa connaissance permet de planifier et de comprendre les gestes thérapeutiques. La nouvelle nomenclature doit désormais être utilisée. Afin de simplifier cet apprentissage, parfois fastidieux l'utilisation d'un DVD pédagogique est un moyen simple, ludique et rapide pouvant être manipulé par tout radiologue ou étudiant. Cet outil permet une corrélation entre anatomie et radioanatomie angiographique, angioscanographique ou par angio-IRM. Il peut être utile pour établir des comptes rendus mais également pour préparer un acte vasculaire thérapeutique.

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Prédiction de la réponse tumorale par imagerie Xper-CT biphasique per-chimioembolisation chez les patients avec CHCAuteurs R LOFFROY (1), M LIN (2), G YENOKYAN (3), P RAO (3), N BHAGAT (3), N NOORDHOEK (4), A RADAELLI (4), A RADAELLI

(4), J BLIJD (4), JF GESCHWIND (3)(1) DIJON - FRANCE, (2) NEW YORK - ETATS-UNIS, (3) BALTIMORE - ETATS-UNIS, (4) BEST - PAYS-BAS

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-38N° de résumé 013015

Objectifs :Evaluer si l’imagerie Xper-CT biphasique per-chimioembolisation (CE) peut prédire la réponse tumorale précoce chez les patients avec carcinome hépatocellulaire (CHC).

Matériels et méthodes :47 CHC chez 27 patients (H:15; âge: 61,9 ans) traités par chimioembolisation par microsphères chargées en doxorubicine étaient analysés . Une IRM avant et 1 mois après la CE était réalisée. Un Xper-CT biphasique per-CE était réalisé avant et immédiatement après la procédure. La réponse tumorale (RT) était mesurée en IRM selon les critères EASL. Des modèles de régression logistique étaient utilisés pour évaluer et comparer les changements de réhaussement tumoral entre les modalités.

Résultats :Une RT objective (complète ou partielle) était notée pour 74,5% et 76,6% des lésions à 1 mois en phase artérielle et veineuse. Une réduction significative du réhaussement tumoral était notée pour les 2 modalités par phase et par lesion (P<0,0001). La réduction du réhaussement tumoral post-CE en Xper-CT était corrélée linéairement à l’IRM. Une relation significative entre le réhaussement tumoral post-CE en Xper-CT et une RT objective en IRM était notée pour les 2 phases, artérielle (OR, 0,95; 95%CI, 0,91-0,99; P=0,023) et veineuse (OR, 0,96; 95%CI, 0,93-0,99; P=0,035) en analyse multivariée.

Conclusion :L’imagerie Xper-CT biphasique peut être utilisée durant la CE pour prédire la réponse tumorale précoce chez les patients avec CHC.

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Intérêt de la séquence 3D T2 en arthro-IRM de la hanche chez le sportifAuteurs F WALTER, C NUEHRENBOERGER, D PAPE, P PAGE, J AZZOLIN, JF CALAFAT, J VUILLEMIN, R SEIL

LUXEMBOURG - LUXEMBOURGSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-29N° de résumé 013016

Objectifs :Montrer l'intérêt de la séquence 3D T2 en arthro-IRM 3 Tesla de la hanche chez le sportif pour le diagnostic des lésions labrales .

Matériels et méthodes :32 patients sportifs (amateur ou professionnel) avec suspicion clinique de lésion du labrum de la hanche ont bénéficié d 'une arthrographie classique suivi d'une arthro-IRM sur un imageur 3 Tesla. En plus des séquences classiques, il était systématiquement réalisé une acquisition 3D pondérée T2 avec fat sat. Des reconstructions MPR "radiaires" étaient pratiquées. L'analyse des images 3D se faisait sur console dédiée et comportait l'évaluation de la topographie, extension et sévérité des lésions. Une corrélation aux données arthroscopiques était réalisée.

Résultats :Une lésion du labrum était observée chez 18 patients. La corrélation avec les données chirurgicales arthroscopiques était trés bonne. L'analyse 3D des images "natives" mais aussi les recontructions MPR radiaires permettaient une excellente approche des lésions du labrum .

Conclusion :La séquence 3D pondérée T2 fat sat en arthro-IRM 3 Tesla de hanche chez le sportif est utile au diagnostic de lésion du labrum et pourrait devenir concurrentielle à l'arthro-scanner.

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Etat de l'art de l'imagerie des adénomes surrénaliens typiques et atypiquesAuteurs N LAUNAY, S SILVERA, A OUDJIT, A SCHULL, D SZWARC, X BERTAGNA, P LEGMANN

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WP-9N° de résumé 013020

Objectifs pédagogiques :Connaître la stratégie diagnostique devant un incidentalome surrénalien et l’aspect en imagerie d’un adénome surrénalien typique.Savoir évoquer le diagnostic d’adénome atypique : quels enjeux, quelles caractéristiques en imagerie et en anatomopathologie ?Connaître l'état de l'art des techniques d'imagerie des adénomes atypiques.

Messages à retenir :Les adénomes atypiques ne répondent pas aux critères diagnostiques décrits : ils sont considérés comme des lésions malignes.Plusieurs milliers d’adénomes atypiques sont réséqués annuellement : diagnostiquer avec certitude un adénome atypique est un enjeu majeur de santé publique.

Résumé :Des incidentalomes surrénaliens sont détectés chez 5 à 8 % des patients ayant passé un scanner. La stratégie diagnostique des adénomes surrénaliens est bien codifiée, elle étudie la densité graisseuse et la cinétique de rehaussement. Bien que l'imagerie ne le différencie pas actuellement des tumeurs malignes, l’adénome atypique doit être évoqué devant une imagerie inhabituelle. Ces adénomes sont dégénératifs, souvent calcifiés, hémorragiques, de grande taille. Ils représentent environ 9% des adénomes surrénaliens bénins. Nous présentons de nouvelles technologies en cours d'évaluation : la spectroscopie-IRM, le scanner de perfusion et le PET scanner avec injection.

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Embolie hydatique : complication rare de l’hydatidose pulmonaire. A propos de 3 casAuteurs M ZAKRAOUI, M BOUBOU, I KAMAOUI, N SQALLI HOUSSAINI, S TIZNITI

FÈS - MAROCSpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-34N° de résumé 013021

Objectifs :Rapporter une entité rare d’embolie pulmonaire et décrire son aspect en angioscanner thoracique.

Matériels et méthodes :Nous rapportons 3 cas d’embolie pulmonaire hydatique, colligés au sein du service de Radiologie du CHU Hassan II . Les trois patients ont été admis dans un tableau de dyspnée avec des D Dimères élevés. Tous nos malades présentaient d’autres localisations hydatiques : pulmonaire, hépatique et péritonéale avec une sérologie hydatique franchement positive. Les trois malades ont bénéficié d’une radiographie thoracique complétée par un angioscanner thoracique.

Résultats :La radiographie thoracique a révélé des images d’échinococcose métastatique pulmonaire dans tous les cas. L’angioscanner thoracique a permis de poser le diagnostic d’embolie hydatique pulmonaire sous forme d’un défaut de rehaussement hypodense intra-vasculaire de densité liquidienne silhouetté par le produit de contraste, siégeant dans la branche gauche de l’artère pulmonaire dans le premier cas, le tronc intermédiaire dans le deuxième cas et dans les bronches sous-segmentaires en bilatéral dans le troisième cas.

Conclusion :Le diagnostic de l’embolie pulmonaire hydatique repose essentiellement sur l’imagerie . La place du traitement médical n’est pas encore clairement établie. Le pronostic est généralement redoutable.

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Bilan torsionnel des membres inferieurs : confrontation EOS / scannerAuteurs D FOLINAIS, P THELEN, C DELIN, C RADIER, J LAZENNEC, Y CATONNÉ

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-33N° de résumé 013023

Objectifs :Evaluer les résultats des mesures EOS 3D par rapport aux mesures scanner lors d’un bilan torsionnel des membres inférieurs.

Matériels et méthodes :51 membres inférieurs chez 31 patients ont eu un bilan torsionnel en scanner et une exploration 3D EOS. Trois observateurs indépendants ont effectué des mesures dans les deux techniques.

Résultats :L’antéversion du col fémoral est de 12,4° (+/- 9,3°) en EOS, de 13,3° (+/- 10,5°) en scanner. La torsion tibiale est de 30,4° (+/- 8,2°) / 31,2° (+/- 8°). L’écart type de reproductibilité inter observateur EOS / scanner est de 4,5° / 7,2° pour le col fémoral, 5,9° / 5,4° pour la torsion tibiale. Le résultat de l’étude dosimétrique montre par ailleurs une réduction de 20 fois en EOS de la dose moyenne d’irradiation.

Conclusion :L’EOS est plus performant que le scanner pour la mesure de l’antéversion du col fémoral, légèrement inférieur pour la torsion tibiale. Un bilan complet EOS des membres inférieurs inclus systématiquement lors de la même acquisition , une goniométrie, faite en 2D et en 3D. Ceci permet une réduction majeure de l’irradiation notamment pelvienne pour ce bilan complet des membres inférieurs par rapport au scanner et à une goniométrie classiquement associés .

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Protocole d'exploration 3D des anévrismes paraclinoïdiens en IRM 3TAuteurs M TOLEDANO, T BOULANGER, F BOUSTIA, F TEMPREMANT, P AGUETTAZ, C HENICHART, JP PRUVO

LILLE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-53N° de résumé 013024

Objectifs pédagogiques :Connaître les enjeux thérapeutiques de la localisation précise des anévrismes paraclinoïdiens .Identifier les structures anatomiques permettant la différenciation des anévrismes intra et supra-caverneux.Localiser la zone de transition de la carotide entre les portions supra et intra-caverneuses ainsi que l'origine de l'artère ophtalmique.

Messages à retenir :Les anévrismes paraclinoïdiens representent 5 à 14% des anévrismes intracrâniens.Seuls les anévrismes supraclinoïdiens présentent un risque d 'hémorragie sous-arachnoidienne : 0,05% à 0,5% par an et sont la cause de 1,4% des hémorragies méningées.Le traitement des anévrismes paraclinoïdiens asymptomatiques entraînent un taux non négligeable de complications .Le protocole d'imagerie 3D en haute résolution à pour but de localiser précisement le collet et le sac anévrismal par rapport à l 'anneau dural : zone de transition entre les portions supra et intra-caverneuses de la carotide.

Résumé :Les séquences 3D en haute résolution de la région paraclinoïdienne explorent de manière précise le sinus caverneux , le siphon carotidien et les rebords osseux clinoïdiens. La différenciation entre les topographies anévrismales intracaverneuses et supra-caverneuses est optimisée en acquisition 3D haute résolution. La prise en charge ou l'abstention thérapeutique en cas d'anévrismes paraclinoïdiens asymptomatiques découle de leur localisation .

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La promotion de l’imagerie médicaleAuteurs A VANHOREBECK (1), P TIMMERMAN (1), JD BELLE (2), JL GREFFE (3), MF TOURNAY (3)

(1) CHARLEROI - BELGIQUE, (2) GOSSELIES - BELGIQUE, (3) GILLY - BELGIQUESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-16N° de résumé 013026

Objectifs :Comment peut-on promouvoir la profession de technologue en imagerie médicale auprès des élèves de 6ème année de l’enseignement secondaire ?

Matériels et méthodes :Distribution de trois séries de questionnaires : un dans les services d’imagerie médicale et deux dans différents athénées et écoles. Création d’une brochure et d’un poster et réalisation d’une présentation orale dans plusieurs athénées et écoles.

Résultats :Les élèves de 6ème année de l’enseignement secondaire ne connaissent presque pas le secteur de l’imagerie médicale. Grâce aux divers moyens de promotion mis en œuvre, les élèves semblent avoir acquis certains points importants concernant l’imagerie médicale .

Conclusion :La promotion du secteur de l’imagerie médicale semble être nécessaire et faisable, ce travail le démontre. Le problème de la méconnaissance de ce métier n’est pas réglé, mais une progression, certes modeste, a eu lieux.

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Imagerie du nerf optique : de la normale à la pathologieAuteurs J FAIK OUAHAB, M FIKRI, S BELKACEM, N ECH-CHERIF EL KETTANI, H BENCHAABOUN, MR EL HASSANI, M JIDDANE

RABAT - MAROCSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-38N° de résumé 013028

Objectifs pédagogiques :Rappeler l’anatomie du nerf optique.Connaître les différentes pathologies pouvant affecter le nerf optique.Souligner l’apport de l’imagerie dans le diagnostic de la pathologie du nerf optique.

Messages à retenir :Dans la pathologie malformative, le colobome et l’hypoplasie du nerf optique sont les plus fréquents.Le diagnostic de névrite optique aiguë démyélinisante est clinique. L’IRM permet non seulement de confirmer le diagnostic mais d’évaluer le risque de survenue d’autres évenements démyélisants.Le syndrome de TOLOSA HUNT est un diagnostic d’élimination des pseudotumeurs inflammatoires.Dans la pathologie infectieuse, l’intérêt de l’imagerie est surtout de préciser l’étendue et de rechercher une thrombose du sinus caverneux.La pathologie tumorale primitive est dominée par le gliome du nerf optique.

Résumé :L'imagerie du nerf optique nécessite une compréhension approfondie de l'anatomie et des pathologies clés du nerf optique. Les explorations radiologiques doivent être adaptées à la symptomatologie clinique. L’IRM reste la modalité diagnostique de choix pour l’étude de la plupart des lésions du nerf optique.

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Revue des techniques de traitement endovasculaire des anévrismes et faux anévrismes de l'artère spléniqueAuteurs L ESTIVALET, B ABUALSAUD, B GUIU, V CAPITAN, L CHABANOL, PH LEFEVRE, JP CERCUEIL, D KRAUSÉ, R LOFFROY

DIJON - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-12N° de résumé 013029

Objectifs pédagogiques :Connaître les causes d'anévrismes et faux anévrismes de l'artère splénique.Connaître les principales techniques de traitement endovasculaire des anévrismes et faux anévrismes de l 'artère splénique.Connaître les principaux résultats de ces techniques.

Messages à retenir :Les ectasies de l'artère splénique sont les plus fréquentes des localisations anévrismales viscérales .La prise en charge endovasculaire est le traitement de choix des lésions anévrismales et pseudoanévrismales de l 'artère splénique.Les résultats du traitement endovasculaire sont excellents dans cette indication.La technique de traitement doit dépendre de l'anatomie, la localisation, la taille des lésions.

Résumé :Les principales causes d'anévrismes et faux anévrismes de l'artère splénique sont représentées par : athérome, traumatisme, chirurgie, pancréatite. Le traitement endovasculaire peut consister en plusieurs techniques : stenting couvert, embolisation sélective par packing, occlusion suspendue, remodeling technique, embolisation sélective distale. Les résultats du traitement endovasculaire sont excellents avec un taux de recanalisation secondaire quasi nul .

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Implants mammaires : ce que le radiologue doit savoirAuteurs H CHATTRI (1), M MORADI (2), L DIVANO (2)

(1) RABAT - MAROC, (2) BRUXELLES - BELGIQUESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-12N° de résumé 013031

Objectifs pédagogiques :Illustrer les différents types de prothèses mammaires.Connaître les modalités d’exploration radiologique des implants et leurs principales indications en accord avec les recommandations .Connaître les signes pathognomoniques des principales complications.Dépistage et caractérisation des masses mammaires chez les femmes porteuses d’implants mammaires.

Messages à retenir :La connaissance de la sémiologie normale et pathologique des différents implants mammaires est la clé du diagnostic précoce des complications pouvant imposer une explantation du dispositif.L’échographie est l’examen de choix pour le dépistage et le diagnostic positif des principales complications (rupture et coques). L’IRM, en complément de la mammographie et de l’échographie, permet un diagnostic fiable des différentes complications liées aux implants et améliore le dépistage et la mise au point des lésions mammaires ambiguës.

Résumé :La durée de vie limitée des implants mammaires impose un suivi rigoureux des femmes porteuses de ces dispositifs . Dans le cadre du dépistage systématique, le couple échographie/mammographie permet le diagnostic précoce des principales complications pouvant imposer une explantation . Le caractère multiplanaire de l’exploration IRM et l’utilisation de séquences appropriées permet de faire le point des aspects pathologiques des prothèses, de confirmer le caractère suspect des lésions associées et de faire un bilan d’extension loco-régional plus précis que l’imagerie conventionnelle.

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Prise de contraste des espaces de Virshow Robin : trois hypothèsesAuteurs MA LAUVIN, JP COTTIER

TOURS - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-31N° de résumé 013032

Objectifs pédagogiques :Reconnaître une prise de contraste des espaces périvasculaires de Virshow Robin.Connaître les principales hypothèses étiologiques en fonction de l 'âge.Savoir quels sont les signes associés à rechercher pour orienter le diagnostic .

Messages à retenir :Devant un rehaussement des espaces périvasculaires, il faut penser à trois grands cadres étiologiques : inflammation (sarcoïdose, tuberculose, histiocytose), vascularite et tumeur (lymphome endovasculaire).Les signes associés à rechercher sont : un rehaussement des méninges (leptoméninges et pachyméninges), une infiltration de la tige pituitaire, un rehaussement cortical adjacent et des signes de vascularite.

Résumé :On peut observer des prises de contraste des espaces liquidiens accompagnant la pénétration des petits vaisseaux au sein du parenchyme cérébral (espaces de Virshow Robin). Ces rehaussements correspondent à une inflammation leptoméningée, et font évoquer des hypothèses diagnostiques différentes en fonction de l'âge. L'angiopathie amyloïde et le glioblastome débutant sont plus fréquemment observés chez les personnes âgées. Chez l'adulte, on doit analyser les vaisseaux et rechercher une infiltration de la tige pituitaire (sarcoïdose ? tuberculose ?). Le cas échéant, c'est la biopsie chirurgicale qui permettra le diagnostic différentiel avec un lymphome. Enfin, chez l'enfant comme à tout âge, dans un contexte infectieux (méningite) on recherche une prise de contraste du cortex adjacent (rehaussement cortico-pial).

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Les infiltrations de la colonne lombaire, quelques explications ... Auteurs E CARPENT (1), G VAN HEE (1), JL GREFFE (2), MF TOURNAY (2)

(1) LOVERVAL - BELGIQUE, (2) GILLY - BELGIQUESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-11N° de résumé 013034

Objectifs :Comment le technologue en imagerie médicale peut-il préparer psychologiquement et physiquement un patient avant une infiltration thérapeutique de la colonne lombaire sous fluoro-CT pour que l’examen se déroule du mieux possible ?

Matériels et méthodes :Des questionnaires ont été distribués aux patients afin d’obtenir une confirmation d’un manque d’information mais aussi de savoir les points sur lesquels ils désiraient avoir des informations, ce qui a permis de créer un dépliant explicatif pour les patients venant pour une infiltration lombaire sous fluoro -CT.

Résultats :Ce travail de fin d’études est axé principalement sur l’information au patient par l’intermédiaire d’un dépliant qui reprend les points les plus demandés par les patients.

Conclusion :Le dépliant permet au patient d’avoir un certain nombre d’outils avant de faire l’infiltration et cela pourra améliorer le déroulement de l’acte aussi bien pour le patient que pour le radiologue ou le technologue. Maintenant, ce dépliant n’est pas LA solution, le technologue et le radiologue sont là pour répondre aux questions non abordées.

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L’épilepsie dans tous ses états. Revue iconographiqueAuteurs N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, H KAMRANI, M OUALI IDRISSI, J EL YACOUBI, N LOUHAB, N KISSANI, O ESSADKI, A

OUSEHALMARRAKECH - MAROC

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-24N° de résumé 013035

Objectifs :Illustrer l’intérêt de l’IRM dans le diagnostic étiologique des épilepsies à travers une revue iconographique riche et variée .

Matériels et méthodes :Étude rétrospective concernant une centaine de patients adultes et enfants explorés pour épilepsie. Tous les patients ont bénéficié d’une IRM cérébrale en séquences T1 sagittale, T2 axiale et flair, diffusion, T2*, des coupes anatomiques coronales et axiales et des séquences T1 après gadolinium dans les 3 plans de l’espace.

Résultats :Dans cette étude, l’étiologie la plus fréquente de l’épilepsie était la sclérose hippocampique suivie des causes tumorales et des lésions séquellaires posttraumatiques ou vasculaires puis des anomalies du développement et des malformations vasculaires . D’autres étiologies étaient également retrouvées comme les encéphalites limbiques, la maladie de Fahr et la sclérose tubéreuse de Bourneville.

Conclusion :L’IRM est le meilleur moyen pour identifier la lésion causale de l’épilepsie , localiser le foyer épileptique et si besoin préparer une approche chirurgicale .

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Traitement par radiofréquence des tumeurs kystiques du reinAuteurs C CHAVIHOT, JM CORRÉAS, A KHAIROUNE, D JOLY, S RICHARD, MO TIMSIT, A MÉJEAN, O HÉLÉNON

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-5N° de résumé 013037

Objectifs :Evaluer la faisabilité de la prise en charge par radiofréquence des tumeurs kystiques du rein .

Matériels et méthodes :Chez 30 patients, 51 tumeurs présentant au scanner un territoire kystique ou nécrotique de densité liquidienne ont été traitées par radiofréquence à l 'aide d'une ou plusieurs électrodes droites de type "Cool-tip". Le diamètre moyen était de 32 mm. 27 tumeurs présentaient une portion charnue prenant le contraste.

Résultats :49 des 51 tumeurs ont été traitées de façon complète après une seule procédure avec un recul de plus de 12 mois, la TDM ou l'IRM de contrôle ne montrant aucune prise de contraste résiduelle. Aucune complication spécifique n'a été relevée.

Conclusion :Le traitement par radiofréquence des tumeurs kystiques du rein est une technique efficace.

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Apport de l'imagerie dans les neurinomes rachidiens cervicaux en sablierAuteurs N NACIREDDINE, M FIKRI, M SKHISSI, A KHAMLICHI, N EL KETTANI, MR EL HASSANI, M JIDDANE

RABAT - MAROCSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-34N° de résumé 013045

Objectifs :Préciser l’apport de l’imagerie dans les neurinomes rachidiens cervicaux comportant une extension en sablier .

Matériels et méthodes :Étude rétrospective étendue sur une période de 25 ans [1983-2007] de vingt sept cas de neurinomes rachidiens en sablier colligés et traités au service de neurochirurgie de l’hôpital des spécialités de Rabat. La TDM cervicale a été réalisée chez 12 cas et l’IRM cervicale chez 23 cas.

Résultats :L’âge moyen des patients est de 35 ans avec un sex ratio au voisinage de 1. La TDM permet d’objectiver les modifications osseuses, de mettre en évidence une formation tissulaire intra canalaire et d’étudier son extension extra-rachidienne. L’IRM permet de confirmer le diagnostic, explorer les rapports et aider au planning chirurgical.

Conclusion :L’IRM constitue actuellement le principal examen d’imagerie permettant non seulement un diagnostic positif précoce mais aussi le diagnostic différentiel et surtout le planning chirurgical.

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Rôle du coloscanner dans le dépistage du cancer coliqueAuteurs A EL HADDAD, H ENNOUALI, T AMIL, A HANINE

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-84N° de résumé 013046

Objectifs :La colonoscopie virtuelle est une méthode non invasive pour l’exploration du côlon, ses indications dans le dépistage du cancer colique sont bien codifiées, elle nécessite une préparation rigoureuse, une technique parfaite et une lecture méthodique, ses résultats sont mitigés dans la littérature. L’objectif de ce travail est de montrer la place de la colonoscopie virtuelle dans le dépistage du cancer colique .

Matériels et méthodes :A travers l’expérience du service (une série de 150 patients colligés sur une période de deux ans) et une revue de la littérature, nous illustrons la sensibilité et les limites du coloscanner dans le dépistage du cancer colique.

Résultats :La colonoscopie virtuelle est très sensible (98%) pour la détection des polypes dont la taille est supérieure à 8 mm, cette sensibilité décroît à 50% pour les polypes inférieurs à 6 mm, l’expérience du radiologue est un facteur déterminant dans les performances du coloscanner.

Conclusion :Les indications de la colonoscopie virtuelle dans le dépistage du cancer colique sont précises , c’est une méthode fiable mais qui nécessite une préparation stricte et une lecture méticuleuse.

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Localisations rares du kyste hydatiqueAuteurs A HASSI, N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, M OUALI IDRISSI, M ELMOULATTAF, H ENNEDDAM, H ELAKKAD, Y ZAKI, O

ESSADKI, A OUSEHALMARRAKECH - MAROC

Spécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-11N° de résumé 013048

Objectifs :Savoir évoquer le diagnostic du kyste hydatique dans les sites inhabituels .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective ayant colligé 42 observations de localisations inhabituelles de kyste hydatique . Différentes techniques d’imagerie en coupe ont été utilisées selon le site anatomique intéressé : échographie, TDM et IRM.

Résultats :La moyenne d’âge de nos patients était de 30.5 ans avec une légère prédominance masculine. Les différentes localisations sont : SNC (n=14), cœur (2 cas), médiastin (n=1), rachis (11 cas), bassin (1 cas), humérus (1 cas), muscle (2 cas), pancréas (n=1), reins (n=4), rate (n=3), vésicule biliaire (n=1), rétrovésical (n=1) et triangle de Scarpa (n=1). Des associations lésionnelles étaient notées.

Conclusion :L'échinococcus granulosis peut intéresser tous les sites anatomiques de l 'organisme. Sa sémiologie radiologique basée sur les différents moyens d’imagerie en coupe en facilite le diagnostic même sur des sites inhabituels .

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Anomalie morphologique versus anomalie de distribution des vertèbres lombairesAuteurs T SOMON (1), D N'GUESS (1), D WEINSTEIN (1), A CHEVROT (2), D RECOULES (1)

(1) LE HAVRE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WS-10N° de résumé 013049

Objectifs :Nous nous proposons d’évaluer les anomalies de la charnière lombo-sacrée distinguant les anomalies morphologiques et les anomalies de distribution .

Matériels et méthodes :A partir de 52 patients présentant des anomalies morphologiques et/ou de distribution des vertèbres lombaires. Nous avons réalisé un comptage vertébral cervico-dorso-lombaire, une étude de la morphologie vertébrale dorso-lombo-sacrée et une évaluation des insertions musculaires antérieure (psoas) et postérieures (multifidus, longissimus et iliocostalis ).

Résultats :Cette étude a permis de distinguer 2 groupes de patients : des patients présentant des anomalies morphologiques des vertèbres dorso-lombaires avec une distribution du nombre vertèbre et des insertions musculaires normale (N = 11) et un second groupe présentant des anomalies morphologiques des vertèbres accompagnées d’un nombre de vertèbres et des insertions musculaires anormales (N = 41).

Conclusion :L’étude du psoas et des muscles spinaux permet de différencier les anomalies transitionnelles lombo-sacrées dites de distribution des anomalies morphologiques simples.

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Apport de l'arthroscanner dans les instabilités de l'épauleAuteurs A SIWANE, S LAZAR, I ZARKTOUNI, F ESSODEGUI, W ZAMIATI, R KADIRI, A ADIL

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-22N° de résumé 013052

Objectifs pédagogiques :Connaître l'anatomie TDM normale de l'épaule.Connaître les variantes de la normale en arthroscanner pour éviter les faux positifs .Diagnostiquer les lésions du bourrelet glénoïdien et de la coiffe des rotateurs et des ligaments gléno-huméraux.

Messages à retenir :Plusieurs entités entrent dans le diagnostic de l'instabilité. Une fissure du bourrelet glénoïdien n'est pas synonyme de SLAP lésions, elle peut traduire simplement un recessus d'où la nécessité d'une connaissance des variantes anatomiques.Il existe deux types de rupture de la coiffe des rotateurs partielle et complète.La recherche de lésions osseuse à type de lésion de Bankart doit être systématique.

Résumé :L'instabilité de l'épaule est une entité pathologique fréquente chez le sujet jeune en particulier sportif. L'arthroscanner permet de faire le bilan lésionnel précis concernant l'atteinte osseuse à type de fracture de Bankart, l'atteinte ligamentaire en particulier les ligaments glénohuméraux, l'atteinte du bourrelet glénoïdien à type de SLAP lésion ainsi que l'atteinte de la coiffe des rotateurs, qu'elle soit complète ou incomplète.

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Evaluation IRM de l’arthrodèse lombaireAuteurs T SOMON (1), D N'GUESS (1), F SALAMI (1), D WEINSTEIN (1), A CHEVROT (2), D RECOULES (1)

(1) LE HAVRE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-55N° de résumé 013053

Objectifs :Evaluer l'apport de l'IRM dans le suivi des arthrodèses lombaires.

Matériels et méthodes :21 patients arthrodèsés ont bénéficié d'une exploration simultanée en IRM et au scanner avant et 6 mois après une arthrodèse sur la position des vis (intra ou extra-pédiculaire), l’involution graisseuse musculaire (classification de Goutallier avant et après chirurgie ) et la fusion (oui/non). L’analyse des examens a été réalisée séparément par 2 lecteurs expérimentés en imagerie rachidienne.

Résultats :Deux types de chirurgie ont été évaluées, l'ELIF (N = 15) et le PLIF (N = 6). Sur la série ELIF, aucune vis extra-pédiculaire, modification d’un stade de la classification de Goutallier chez un de nos patients et fusion chez tous nous patients . Sur la série PLIF, 1 vis extra-pédiculaire, tous nos patients sont en involution d’au moins 2 stades à 6 mois et tous nos patients étaient fusionnés. Absence de discordance entre l’IRM et le scanner. Absence de discordance interobservateur.

Conclusion :L’IRM est une technique très intéressante et reproductible pour évaluer les patients ayant bénéficié d’une arthrodèse lombaire.

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Les derniers nerfs crâniens (IX, X, XI & XII)Auteurs B BA (1), E PEROUX (1), FX ARNAUD (1), A THOMÉ (1), C BOUZAD (1), M LAHUTTE (1), P CALCINA (1), JL SARRAZIN (2)

(1) PARIS - FRANCE, (2) NEUILLY SUR SEINE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-33N° de résumé 013054

Objectifs pédagogiques :Connaître l'anatomie des dernières paires crâniennes.Connaître la sémiologie clinique liée à leur atteinte.Connaître la gamme diagnostique de leur pathologie.

Messages à retenir :La symptomatologie clinique liée à l 'atteinte de ces nerfs est peu marquée du fait de leur action conjointe vers un même organe.L'IRM et le scanner permettent d'analyser les noyaux moteurs au tronc cérébral, les foramens de passage siégeant en base du crâne jusqu'aux branches extra-crâniennes.La gamme des tumeurs est : schwannome, méningiome et paragangliome.Une atteinte au foramen jugulaire est souvent en rapport avec un paragangliome.

Résumé :Le IX ou nerf glosso-pharyngien assure la sensibilité gustative postérieure de la langue et avec le X, la motricité pharyngienne. Le X ou vague est nerf moteur du pharynx, du larynx et des viscères thoraco-abdominaux. Le XI ou spinal est le nerf moteur des muscles trapèze et sterno-cléïdo-mastoïdien. Le XII ou nerf hypoglosse est moteur pour la langue. L'atteinte d'un de ces nerfs est souvent "inaperçue" du fait de leur intrication. Les étiologies sont vasculaires, inflammatoires ou tumorales et peuvent se situer à différents niveaux : tronc cérébral (noyaux moteurs), cisternal ou foraminal (notamment le paragangliome au foramen jugulaire où transitent les nerfs IX,X et XI). Ce sont alors les pathologies tumorales qui dominent : méningiome, schwannome et paragangliome. Leur exploration nécessite l'utilisation conjointe de l'IRM et de la TDM (extension osseuse).

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Radioanatomie de l'orbiteAuteurs N MOUSSALI, K NAYME, O AMRISS, N ELBENNA, A GHARBI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WP-3N° de résumé 013055

Objectifs pédagogiques :Connaître les os constituants les parois de l’orbite.Connaître le contenu de l’orbite.Connaître les voies de communication de l’orbite avec les différentes espaces avoisinants .Connaître la radioanatomie de l’orbite et de ses constituants en échographie, en tomodensitométrie et en imagerie par résonance magnétique.

Messages à retenir :La connaissance de la radio anatomie de l’orbite permet une meilleure approche de l’ensemble de la pathologie orbitaire. La compréhension de ses différentes voies de communication permet d’établir un bilan d’extension précis des processus expansifs orbitaires .

Résumé :L’orbite occupe une région stratégique, située au carrefour de la face et du crâne. Il est caractérisé par la richesse de ses éléments constitutifs (globe oculaire, nerf optique, glande lacrymale, etc.) et par de nombreux orifices (canal optique, fissure orbitaire supérieure, fissure orbitaire inférieure, canal lacrymo-nasal), le mettant en communication avec la base du crâne, les espaces profonds de la face et les fosses nasales. L’imagerie en coupes permet d’approcher avec finesse ces différentes caractéristiques.

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Aspects échographiques des endophtalmiesAuteurs K NAYME, N MOUSSALI, N ELBENNA, A GHARBI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-39N° de résumé 013056

Objectifs pédagogiques :Illustrer le rôle de l’échographie dans le diagnostic et la prise en charge de l’endophtalmie .Connaître la sémiologie échographique des principales lésions observées au cours de l’endophtalmie .Savoir les éléments à rechercher au cours de l’examen échographique réalisé en urgence et au cours du suivi .

Messages à retenir :L’indication de l’échographique dans les endophtalmies est fréquente en raison de l’opacité des milieux.L’échographie est l’examen de référence pour établir le bilan lésionnel oculaire et assurer le suivi .L’examen échographique permet de rechercher les éléments nécessaires pour l’évaluation du pronostic à court terme et moyen terme.

Résumé :L’endophtalmie est une urgence ophtalmologique qui correspond à une inflammation vitréenne d’origine infectieuse. L’échographie permet souvent de confirmer la suspicion diagnostique de l’endophtalmie et la prise en charge réalisée en urgence. L’endophtalmie réalise une hyalite, pouvant s’accompagner de lésions différentes : décollements rétiniens, décollements choroïdien, épaississement choroïdien, corps étranger intraoculaire, etc. Ces différents aspects seront illustrés par des cas vécus dans notre structure. Enfin, le compte rendu échographique doit apporter des renseignements concernant les différentes structures oculaires, essentiellement celles du segment postérieure (état du vitré, rétine, choroïde et tissus péri-oculaires) ; le suivi échographique a pour objectifs essentiellement l’étude comparative des longueurs axiales afin de dépister une évolution vers la phtyse d’une part, et d’autre part l’évaluation du degré d’organisation vitréene et ses complications.

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Le côté sombre de la radiologie : when "things go wrong"Auteurs F DISCEPOLA (1), J ZHENG (1), F MIGNON (2), D VALENTI (1), B MESUROLLE (1)

(1) MONTRÉAL - CANADA, (2) VERSAILLES - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-18N° de résumé 013059

Objectifs pédagogiques :Prendre connaissance des différentes complications survenant en radiologie qu’elle soit diagnostique ou interventionnelle .Identifier les points importants permettant d’identifier les situations à risques .Proposer des conduites à tenir ou des algorithmes essentiels dans la prévention et la gestion de telles complications .

Messages à retenir :Nécessité de reconnaître des différentes complications (leur causes et leur prise en charge) lors de toute procédure radiologique.Nécessité de publier les complications liées à des procédures interventionnelles .Encourager le personnel médical et les équipes radiologiques à déclarer les incidents et accidents survenant dans leur pratique .Analyser a posteriori les accidents ou incidents afin d’en reconnaître les causes et être capable d’en sortir des conduites à tenir .

Résumé :Les complications survenant lors d’examens diagnostiques ou lors de procédures interventionnelles classiques doivent être vues comme des opportunités d’améliorer notre pratique. L’identification des éléments clefs en imagerie permet de reconnaître et anticiper de telles complications . Mise en place d’algorithmes pour prévenir et gérer ces complications. Les procédures d’imagerie diagnostiques ou interventionnelles incluront des examens type angiographie, TDM, des procédures interventionnelles mammaires, abdominales ou thoraciques routinières.

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Qu’attend le(a) chirurgien(ne) de l’imagerie dans les tumeurs rétropéritonéalesAuteurs V BEDARD (1), C BEAULIEU (1), B SAWEN (1), G SCHMUTZ (1), M LOI HOANG (2)

(1) SHERBROOKE - CANADA, (2) HUE - VIÊTNAMSpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WP-8N° de résumé 013061

Objectifs pédagogiques :Connaître les signes classiques des tumeurs rétropéritonéales ainsi que les points qui sont essentiels pour le geste chirugical .Savoir choisir le trajet d’une éventuelle biopsie qui sera réséqué avec la tumeur .

Messages à retenir :Les rapports entre la tumeur et les vaisseaux ainsi que l’uretère sont importants pour le chirurgien. La localisation rétropéritonéale supérieure ou inféreieure est importante à préciser ainsi que le franchissement de la ligne médiane .Le trajet d’une éventuelle biopsie doit s’ intégrer dans la résection chirugicale .

Résumé :L’étude radiologique des tumeurs retropéritonéales est bien connue avec la détection de la lésion, la détermination de ses dimensions, sa caractérisation, son bilan d’extension et ses diagnostics différentiels. Ces éléments sont essentiels mais comme la plupart de ces tumeurs bénéficieront d’une résection chirurgicale , il est important d’intégrer également les paramètres utiles pour le(a) chirurgien(ne). Il s'agit de définir de manière précise les extensions aux organes en contact qui seront enlevés avec la tumeur, les rapports avec les vaisseaux et l’uretère, la distinction entre rétropéritoine supérieur, au-dessus de la bifurcation iliaque et en inférieur en dessous, l’extension de part et d’autre de la ligne médiane, enfin si nécessaire choisir un trajet de biopsie qui pourra être réséqué en même temps que la tumeur.

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Les lésions tumorales appendiculaires au cours de l'appendicite aiguëAuteurs A BERNARD (1), V BEDARD (1), B SAWAN (1), M LOI HOANG (2), G SCHMUTZ (1)

(1) SHERBROOKE - CANADA, (2) HUE - VIÊTNAMSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-76N° de résumé 013062

Objectifs pédagogiques :Connaitre les signes au scanner et en échographie qui suggèrent une tumeur appendiculaire au cours d’une appendicite aiguë.Savoir différencier les différents types de tumeurs appendiculaires.

Messages à retenir :Un aspest typique d’appendicite aiguë à l’imagerie en coupes peut être le mode de révélation d’une tumeur appendiculaire. Un abces appendiculaire peut correspondre à une tumeur appendiculaire dont le drainage percutané est contre-indiqué. Une tumeur appendiculaire se révèle souvent par un aspect atypique d’appendicite aiguë cliniquement et/ou à l’imagerie en coupes.

Résumé :Les appendicites aiguës habituelles sont très fréquentes mais elles peuvent révéler une tumeurs appendiculaires . Il est important de les reconnaitre au moment du diagnostic initial car le geste chirurgical va être profondiément modifié et un acte interventionnel est contre -indiqué. Les éléments pour suspecter cette pathologie sont une composante inflammatoire peu marquée, un aspect plutôt nodulaire, une certaine discordance clinico-radiologique et des patients âgés de plus de 50 ans.

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Des diagnostics en un clic avec un examen inutile : l'ASP (abdomen sans préparation)Auteurs N TEHRANIPOUR, V MAGLUILO, A BERNARD, G SCHMUTZ

SHERBROOKE - CANADASpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-17N° de résumé 013063

Objectifs pédagogiques :Connaître les quelques anomalies simples de l’ASP qui permettent un diagnostic rapide et facile.Savoir reconnaître les principales situations cliniques où l’ASP est utile et celles où au contraire cet ASP est inutile .

Messages à retenir :L’ASP conserve quelques intérêts à condition de l’analyser avec rigueur et méthode. Il peut faciliter l’interprétation de l’échographie et la lecture de certains scanners, voire éviter ces examens ou faciliter le choix entre l’un ou l’autre de ces techniques, notamment en situation d’urgence.

Résumé :A partir de 30 observations démonstratives, nous présentons les signes radiologiques visibles sur l’ASP qui permettent un diagnostic rapide et fiable . Ces signes comprennent des anomalies du contenant, souvent négligés, mais surtout bien sûr du contenu. Ce sont les clartés, de densité, de morphologie ou de position anormales, les niveaux hydro-aériques, les opacités viscérales ou péritonéales et les calcifications inhabituelles . Les associations de signes sont recherchées pour faciliter un diagnostic précis : maladie de Crohn devant une pelvispondylite ankylosante avec occlusion du grêle, vomissements avec dilatation gastrique et calcification duodénale au cours d’un syndrome de Bouveret.

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Intérêt de l'IRM dans l'évaluation des dysplasies cotyloïdiennes résiduelles dans la luxation congénitale de hancheAuteurs H LOUATI, W DOUIRA-KHOMSI, C ZARRAD, L BEN HASSINE, L LAHMAR, M SMIDA, I BELLAGHA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-36N° de résumé 013070

Objectifs :Illustrer l'apport de l'IRM dans l'évaluation de la dysplasie cotyloïdienne résiduelle après réduction d 'une luxation congénitale de la hanche (LCH).

Matériels et méthodes :Nous avons mené une étude prospective sur une période de 7 ans portant sur les dysplasies résiduelles dans les LCH traitées . Le diagnostic de dysplasie cotyloïdienne a été porté sur les radiographies de contrôle. Tous les malades ont été explorés par une IRM permettant ainsi une confrontation entre ces deux modalités.

Résultats :Nous avons colligé 30 dossiers de dysplasie cotyloïdienne résiduelle . L’âge de tous nos malades était inférieur à 5 ans. L'angle acétabulaire (HTE) de la hanche malade était augmenté sur les radiographies dans tous les cas. L'IRM a montré une augmentation de l'angle acétabulaire osseux chez tous les patients alors que l'angle acétabulaire cartilagineux était normal dans 28 cas. Devant ces constatations, seuls 2 malades ont été opérés. Un contrôle radiologique a été préconisé chez les autres avec ossification progressive sur les radiographies de contrôle .

Conclusion :Les radiographies standard sont insuffisantes pour évaluer les dysplasies cotyloidiennes . L'IRM explore mieux le cotyle, particulièrement le cotyle cartilagineux et le vrai angle acétabulaire.

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Intérêt de l'hélice abdomino-pelvienne dans le bilan tomodensitométrique initial de l 'embolie pulmonaireAuteurs M ROGER-BLOUET, J GOUPIL, JP PELAGE, V LE PENNEC

CAEN - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-16N° de résumé 013072

Objectifs :Évaluer l’intérêt de réaliser une hélice abdomino-pelvienne au temps veineux dans les suites d’un angioscanner thoracique chez les patients ayant une embolie pulmonaire (EP).

Matériels et méthodes :Nous avons réalisé une étude observationnelle monocentrique, de novembre 2007 à février 2009, sur 132 patients consécutifs pour lesquels un diagnostic d’EP a été porté en scanner, 62 femmes (47%), âge moyen de 66,25 +/- 16 ans. Ces patients ont bénéficié dans les suites immédiates de l’angioscanner d’une acquisition abdomino-pelvienne au temps veineux. L’ensemble de ces examens ont été relus par 2 radiologues indépendants, les cas discordants étant relus par un 3ème lecteur.

Résultats :La concordance inter-observateur est très bonne, avec un coefficient Kappa, calculé pour chaque critère, entre 0,84 et 0,94 ; 104 scanners (79%) étaient pathologiques, 20 patients (15%) présentaient des thromboses veineuses profondes, 21 (16%) des pathologies suspectes de malignité dont 16 (12%) non connues, 87 (66%) des pathologies bénignes et 6 (4.5%) des infarctus viscéraux, évoquant des embols paradoxaux.

Conclusion :Notre étude indique l’intérêt, malgré l’irradiation supplémentaire, d’une acquisition abdomino-pelvienne dans les suites de l’angioscanner pulmonaire, chez les patients ayant une embolie pulmonaire confirmée, notamment pour diagnostiquer une thrombose veineuse profonde, et rechercher une néoplasie sous-jacente.

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Scanner dentaire et du maxillaire : atlas des images normales et pathologiquesAuteurs L MEDIMAGH (1), C ZARRAD (2), M ABDELKAFI (1), N MAMA (1), M DHIFALLAH (1), S SLAMA (1), H KOCHTALI (1), K MRAD

DALI (1), K TLILI (1)(1) SOUSSE - TUNISIE, (2) TUNIS - TUNISIE

Spécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-17N° de résumé 013079

Objectifs pédagogiques :Connaître les bases radio-anatomiques d'interprétation d'un scanner dentaire et du maxillaire.Revoir de manière non exhaustive les différentes entités pathologiques rencontrées ainsi que les images pièges possibles .

Messages à retenir :L'interprétation correcte du scanner dentaire et du maxillaire repose sur une bonne connaissance radio-anatomique.La révolution actuelle du domaine de l'implantologie dentaire et de la chirurgie maxillo-faciale rend le scanner dentaire et du maxillaire un examen usuel de pratique courante.

Résumé :Complément de l'examen clinique, l'imagerie est indispensable dans l'évaluation des pathologies maxillo-dentaires qui disposent de techniques radiologiques classiques comme le panoramique dentaire et les clichés endo-buccaux, mais aussi d’une imagerie en coupe moderne comme le scanner et l'IRM. Nous nous proposons à travers ce travail rétrospectif non exhaustif et après un bref rappel radio-anatomique, d’illustrer les différents aspects pathologiques non traumatiques de l’appareil dento-maxillaire et de montrer certaines images pièges. Revue de vingt scanners dentaires et maxillaires puisés dans l’archive de notre service d’imagerie médicale et réalisés durant les deux dernières années. Nous avons illustré certains exemples des entités pathologiques suivantes telles que les tumeurs et pseudotumeurs du maxillaire, la pathologie infectieuse, les inclusions dentaires, les maladies parodontales ainsi que des cas relevant du domaine de l'implantologie dentaire.

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Etude de l'oxygénation foeto-placentaire par effet BOLD dans un modèle de RCIU en IRM 4.7TAuteurs G CHALOUHI, M ALISON, L SALOMON, G AUTRET, R THIAM, D BALVAY, Y VILLE, O CLÉMENT, N SIAUVE

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-5N° de résumé 013081

Objectifs :Evaluer l’oxygénation fœto-placentaire par effet BOLD en IRM dans un modèle murin de retard de croissance intra-utérin (RCIU).

Matériels et méthodes :Le modèle consiste en la ligature de l’artère utérine gauche chez le rat à J17 de gestation, aboutissant à des unités foetoplacentaires de la corne gauche en RCIU, les unités droites étant saines. L’effet BOLD est étudié en IRM 4.7T dédiée petit animal par une séquence écho de gradient multi écho (TR 800 ms). Les T2* sous air et sous hyperoxygénation maternelle sont comparés pour les placentas, les cerveaux et foies fœtaux par test apparié des rangs signé Wilcoxon entre chaque corne utérine.

Résultats :16 rates ont été étudiées. Un effet BOLD a été démontré au niveau de tous les organes étudiés : 61 placentas (34 droits, 27 gauches), 62 foies fœtaux (41 droits et 21 gauches), 56 cerveaux fœtaux (36 droits, 20 gauches) (p<0,002). L’effet BOLD était significativement différent pour les placentas et les cerveaux fœtaux entre les cornes droite et gauche (p<0,0036).

Conclusion :L’effet BOLD en IRM est un outil non invasif pour évaluer l’oxygénation foeto-placentaire et détecter les RCIU. Cette technique ouvre de nouvelles perspectives cliniques pour dépister, comprendre et prendre en charge le RCIU chez l'Homme.

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Anomalies vasculaires des tissus mous de l’enfant : place de l’imagerieAuteurs M GUESMI, B LELOUTRE, M ALBERTARIO, A CAVALLERI, C BOYER, C LEROUX, A GEOFFRAY

NICE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-4N° de résumé 013082

Objectifs pédagogiques :Savoir classer les anomalies vasculaires superficielles .Connaître les examens d’imagerie adaptés et leurs rôles dans le bilan lésionnel .Connaître les caractéristiques radiologiques de ces anomalies.

Messages à retenir :Les anomalies vasculaires superficielles constituent un challenge diagnostique et thérapeutique qui repose sur une prise en charge multidisciplinaire .L’hémangiome infantile, spontanément régressif, est la plus fréquente tumeur vasculaire.Distinguer les malformations vasculaires à flux lent et à flux rapide qui relèvent de traitements différents .En cas de présentation clinique atypique, l’écho-doppler et l’IRM sont essentiels pour poser le diagnostic positif , envisager des diagnostics différentiels, faire un bilan d’extension loco-régionale pré-thérapeutique et pronostique, suivre l’évolution des lésions.Adapter la PRF et le gain couleur au type de flux analysé.

Résumé :Analyse rétrospective de 30 cas et revue de la littérature. On distingue les tumeurs vasculaires et les malformations vasculaires simples (capillaire, artérielle, veineuse, lymphatique) ou combinées complexes (MAV …). Le diagnostic repose principalement sur l’examen clinique. Dans certains cas, l’écho-doppler couleur et pulsé, réalisé en première intention, fournit une évaluation hémodynamique des lésions. L’IRM permet de caractériser une lésion, d’évaluer son extension en profondeur.La radiographie et le scanner sont peu contributifs. L’angiographie, réservée aux MAV, tend à être remplacée par l’angio-IRM dynamique. Une prise en charge optimale relève d’une consultation multidisciplinaire .

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L’endométriose : comment s’en sortir ?Auteurs S RAJI, N ALLALI, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-19N° de résumé 013087

Objectifs pédagogiques :Connaître les localisations anatomiques de l’endométriose. Connaître le protocole d’IRM pour une cartographie précise des lésions d’endométriose.Connaître les particularités sémiologiques en fonction des localisations .

Messages à retenir :L’IRM permet l’établissement d’un bilan lésionnel qui répond de manière exhaustive aux questions diagnostiques et pronostiques.

Résumé :L’endométriose est une pathologie complexe dont la sémiologie en imagerie dépend de la localisation anatomique. L’IRM est l’examen de choix pour établir un diagnostic et réaliser une cartographie précise des lésions d’endométriose.

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Evaluation d’un système d’aide informatisée au diagnostic en échographie mammaireAuteurs ML CHABI, R ARDILES, I BORGET, G ABOUD, S BOUSSOUAR, V VILAR, C DROMAIN, C BALLEYGUIER

VILLEJUIF - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-13N° de résumé 013090

Objectifs :Evaluer les performances d’un système d’aide informatisée au diagnostic (CAD) dans l’interprétation de lésions échographiques mammaires, par des radiologues juniors et seniors.

Matériels et méthodes :Cent soixante lésions échographiques mammaires, toutes prouvées par cytologie et/ou histologie, ont été analysées à l’aveugle par 4 radiologues de niveaux d’expérience différents, sans puis avec l'aide d'un CAD (B-CAD, Medipattern®, Canada) classées selon leurs type, catégorie BI-RADS® et caractère bénin/malin. Les sensibilité et spécificité, avec et sans CAD, ont été calculées pour chaque radiologue ainsi que celles du CAD seul.

Résultats :83 lésions bénignes et 77 malignes ont été incluses. L’utilisation du CAD a augmenté la sensibilité de presque tous les radiologues (96%/87%, 95%/88%, 91%/88%), permettant de détecter jusqu’à 7 cancers supplémentaires. Hormis celle du radiologue sénior (99%), proche de celle du CAD seul, qui détecta tous les cancers. La spécificité de presque tous les radiologues diminua avec le CAD, particulièrement chez les plus expérimentés (46%/70%, 58%/80%, 57%/69%, 71%/71%); avec une spécificité du CAD seul proche de 50%.

Conclusion :Le CAD en échographie mammaire pourrait être utile pour le diagnostic des lésions malignes, notamment chez les radiologues juniors. Néanmoins, son impact sur la spécificité est à prendre en compte avec le risque d’augmentation des biopsies pour lésions bénignes .

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Imagerie des complications de la thrombose de l'artère du greffon hépatique Auteurs EM KIEFFER, J CHARTON, V FAUCHER, L FOESSEL, G BAZILLE, C ROY

STRASBOURG - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-28N° de résumé 013094

Objectifs pédagogiques :Connaître les particularités de la vascularisation du greffon hépatique et de ses voies biliaires . Savoir diagnostiquer les complications aiguës et chroniques liées à l’interruption du flux artériel . Connaître les modalités optimales d’imagerie à même d’établir le diagnostic .

Messages à retenir :La thrombose de l’artère du greffon survient principalement dans les premiers mois suivant la greffe. Elle expose au risque très élevé de nécrose ischémique des voies biliaires . En l'absence de cholangite ischémique, la durée de vie du greffon est cependant réduite.

Résumé :Le greffon hépatique est vascularisé pour un tiers par du sang artériel et pour deux tiers par du sang veineux portal. La vascularisation des voies biliaires est de type artériel terminal au contraire du foie natif où existent des voies de suppléance provenant des arcades artérielles pancréatico -duodénales. En cas de thrombose de l’artère du greffon, survient fréquemment une nécrose ischémique des voies biliaires dont l’aspect est typique en imagerie . Souvent suspecté en échographie, le diagnostic est confirmé et précisé par angioscanner abdominal. L’évolution est souvent délétère nécessitant des drainages biliaires externes et aboutissant à terme à l’insuffisance hépato-cellulaire du greffon.

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Apport des macrobiopsies mammaires sous IRM dans la prise en charge des lésions suspectes occultesAuteurs I ZARKAOUI B HASSEN, P BEAUSSART, F PIGNEUR, E MEYBLUM, L LANTIERI, Z MERABET, O BOUHIER, A RAHMOUNI, A

LUCIANI, TH DAOCRÉTEIL - FRANCE

Spécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-14N° de résumé 013099

Objectifs :Evaluer l'apport des macrobiopsies sous IRM dans la prise en charge des lésions occultes, sans traduction mammographique et échographique.

Matériels et méthodes :Vingt deux lésions suspectes découvertes en IRM chez 20 patientes – âge moyen 50 ans, range 37 à 80 ans , sans traduction mammographique ou échographiques ont été biopsiées sous IRM 1,5T à l’aide d’un système portatif 10 G. Les critères de malignité associaient la présence d’une distorsion architecturale – n= 1– d’une prise de contraste nodulaire de type masse – n= 8 ou d’une prise de contraste non masse – n= 13.

Résultats :21/22 procédures ont été réalisées, pour une durée moyenne de 90 minutes. Une procédure a abouti au largage d’un harpon sous IRM compte tenu d’une localisation profonde. Le contrôle IRM post-biopsie des 21 lésions biopsiées a été jugé bon. Six des 21 lésions suspectes correspondaient à des carcinomes canalaires infiltrants, 14 lésions à des lésions bénignes (mastopathie fibrokystique, adénose, fibroadénome) et 1 tumeur phyllode de bas grade.

Conclusion :La macrobiopsie sous IRM permet un diagnostic des lésions suspectes et occultes en échographie et mammographie. Sur la base des critères IRM choisis, la prévalence des lésions malignes dans cette situation clinique est de 29%.

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Imagerie des pancréas ectopiquesAuteurs X ORRY (1), H ROPION-MICHAUX (2), A GERVAISE (3), A FAIRISE (1), V LAURENT (2), D RÉGENT (2)

(1) NANCY - FRANCE, (2) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCE, (3) METZ - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-60N° de résumé 013104

Objectifs pédagogiques :Savoir évoquer le diagnostic de pancréas ectopique devant une masse gastrique ou duodénale.Connaître les principales localisations des hétérotopies pancréatiques et leur aspect selon la topographie .Savoir différencier en imagerie un pancréas ectopique d'une lésion néoplasique.Connaître les complications possibles.

Messages à retenir :Les localisations préférentielles des hétérotopies pancréatiques sont l 'antre gastrique et le duodénum.Les localisations gastriques se présentent en général comme un syndrome de masse de découverte fortuite, les localisations duodénales sont plus volontiers symptomatiques et responsables de dystrophie kystique.Les hétérotopies pancréatiques peuvent être de découverte fortuite ou se compliquer de pancréatite avec douleur, occlusion ou hémorragie.

Résumé :Les pancréas ectopiques sont définis comme du tissu pancréatique sans rapport anatomique avec la glande principale. Leur localisation, leur cinétique de rehaussement et la présence éventuelle d'une composante kystique sont des éléments déterminants devant permettre au radiologue d'évoquer le diagnostic.Il faut distinguer les formes gastriques qui prennent volontiers un aspect tumoral, et les hétèrotopies duodénales, plus souvent symptomatiques et réalisant le tableau de dystrophie kystique du duodénum sur pancréas aberrant. Enfin d'autres localisations (iléale, hépatique ...) plus rares sont possibles et de diagnostic difficile.

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ADC et SUV des nodules de CHC avant transplantation hépatique : font-ils la paire ? Auteurs S BOUSSOUAR (1), E ITTI (1), SJ LIN (2), T DECAENS (1), J MAYER (1), G ZAOUI (1), J TRAN-VAN-NHIEU (1), A LAURENT

(1), A RAHMOUNI (1), A LUCIANI (1)(1) CRÉTEIL - FRANCE, (2) STANFORD - ETATS-UNIS

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-39N° de résumé 013108

Objectifs :Mesurer les ADC et Rapport SUVmax tumoral/foie adjacent (SUV T/N) (TEP/TDM 18FDG) des nodules de carcinome-hépato-cellulaire (CHC) chez des malades en attente de transplantation hépatique (TH).

Matériels et méthodes :Ont été Inclus rétrospectivement 19 malades avec CHC, en attente de TH, explorés par TEP/TDM et IRM 1,5T diffusion (b=0, 200, 400, 800s/mm2). L’ADC et le diamètre tumoral ont été corrélés à la SUV T/N, au taux d’alpha-foeto-protéine (AFP), et à l’analyse anatomo-pathologique de l’explant (analyse multi-variée, Pearson).

Résultats :14 patients étaient transplantés, et 5 sont sortis de liste (progression tumorale). 29 lésions de CHC ont été analysées dont 8 avec un rapport SUV T/N > 1,15. Le diamètre tumoral était corrélé au SUV tumoral (r=0,7 ;p<0.0001) mais pas à l’ADC (p=0.6). Le SUV T/N était fortement corrélé au taux d’AFP (r=0,95 ;p<0.0001). La combinaison de la taille et de l’ADC tumoral permettait d’estimer le rapport SUV T/N (r=0,63 ; p< 0,001). En revanche, les valeurs d’ADC tumorales seules n’étaient pas corrélées aux SUV (p=0,28).

Conclusion :La combinaison de la taille et de l’ADC permet d’estimer le SUV des CHC en bilan pré-TH.

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Lésions de novo de l’aorte après traitement par endoprothèse couverteAuteurs V MOULIN, JF BONNEVILLE, A BIONDI, S CHOCRON

BESANÇON - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-53N° de résumé 013112

Objectifs :Si les dissections aortiques antérogrades après traitement par endoprothèse couverte sont bien connues, les lésions de novo au niveau de l’extrémité distale de l’endoprothèse ont rarement été décrites. Peut-on les prévenir ?

Matériels et méthodes :Sur 120 patients traités par endoprothèse couverte depuis 1997, des modifications morphologiques au contact de l’endoprothèse ont été observées chez 7 patients au cours des 6 dernières années, le délai moyen par rapport à l’intervention étant de 16 mois. Dans chaque cas, la pathologie aortique initiale et les caractéristiques de l’endoprothèse ont été étudiées.

Résultats :Les étiologies étaient des dissections de type B (2 cas), une dissection de type A avec évolution anévrysmale, des hématomes intramuraux (3 cas) et un anévrysme sur diverticule de Kommerell. La longueur moyenne des endoprothèses était de 158 mm et les oversizing au niveau des extrémités proximale et distale des endoprothèses étaient de 14% et 33%. Une barre de connexion était incorporée à l’endoprothèse chez 6 patients.

Conclusion :L’oversizing semble être le principal facteur favorisant la survenue de lésions de novo après endoprothèse aortique , ce qui suggère l’intérêt des endoprothèses dégressives.

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Bilan IRM des orbitopathies dysimmunitaires, les éléments à ne pas oublierAuteurs E UKKOLA - PONS, ML HERDAN, G BELANGE, F HÉRAN

PARIS - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-40N° de résumé 013113

Objectifs pédagogiques :Connaître les principaux éléments cliniques, thérapeutiques et épidémiologiques de l’orbitopathie dysimmunitaire (OD). Connaître les indications d’imagerie et en particulier d’IRM pour leur bilan . Savoir évaluer le stade de la maladie et le degré d’inflammation.

Messages à retenir :L’IRM est le meilleur examen d’imagerie pour détecter l’inflammation. Cette inflammation, vue en IRM, ne concorde pas toujours avec l’appréciation clinique de l’inflammation faite par le Score d’Activité Clinique . La détection de cette inflammation est indispensable afin de traiter au mieux chaque patient compte tenu du coût et des effets secondaires des traitements. L’application d’un score clinique et IRM permet d’optimiser les résultats thérapeutiques.

Résumé :L’IRM orbitaire pour le bilan des OD est actuellement un examen souvent demandé par nos confrères ophtalmologues et endocrinologues. La technique de réalisation de cette IRM est à connaître afin d’obtenir un examen analysable. Les éléments de son interprétation sont rappelés et illustrés par des exemples portant sur l’exophtalmie, l’atteinte musculaire, graisseuse, le caractère inflammatoire et le risque de neuropathie optique. Enfin l’application d’un score clinico-IRM permet de prendre en compte l’ensemble des patients, y compris ceux avec une discordance clinico-radiologique, et de prédire l’efficacité des traitements systémiques disponibles.

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Pathologies tumorales thoraciques : intérêt de l’IRM de perfusion et de diffusion avant biopsie

Auteurs D SZWARC, L BOUR, J CHAPRON, L GIBAULT, H GOUYA, O ABDELLI, A FREGEVILLE, S SILVERA, O VIGNAUX, P LEGMANNPARIS - FRANCE

Spécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-10N° de résumé 013114

Objectifs :Déterminer l’intérêt des séquences de diffusion et de perfusion pour différencier les lésions bénignes et malignes , et pour le diagnostic de nécrose intratumorale. Démontrer l’utilité de ces séquences avant biopsies transthoraciques guidées sous scanner.

Matériels et méthodes :Quize patients adressés pour bilan diagnostique de lésions tissulaires médiastinales ou pulmonaires . Réalisation dans la semaine précédant la biopsie transthoracique : d'une IRM de diffusion avec calcul de l'ADC moyen lésionnel, d'une IRM de perfusion avec détermination du profil perfusionnel lésionnel, d'une corrélation des données anatomo-pathologiques à l'imagerie des sites biopsiés.

Résultats :Les séquences de perfusion permettent de présumer du caractère nécrotique des tumeurs explorées et de visualiser les portions tissulaires afin de guider un geste de biopsie sous scanner. Les données obtenues sur une faible cohorte ne permettent pas de déterminer une valeur d’ADC seuil, différenciant lésions bénignes et malignes.

Conclusion :Ces données préliminaires montrent l’intérêt de l’IRM de perfusion pour le diagnostic de nécrose permettant d'orienter le choix du site biopsique intratumoral. L'IRM de diffusion reste à valider pour différencier les lésions bénignes et malignes .

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Paramètres de diffusion IVIM des tumeurs hépatiquesAuteurs M CHIARADIA, L BARANES, T DECAENS, F PIGNEUR, M DJABBARI, B ZEGAI, P ZERBIB, H KOBEITER, A RAHMOUNI, A

LUCIANICRÉTEIL - FRANCE

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-40N° de résumé 013116

Objectifs :Evaluer les paramètres de diffusion IVIM (D, D*, f) pour la caractérisation des tumeurs hépatiques.

Matériels et méthodes :75 patients présentant des tumeurs hépatiques de plus de 15 mm et explorés par IRM hépatique avec séquence de diffusion IVIM -10 valeurs de b (0, 10, 20, 30, 50, 80, 100, 200, 400, 800 s/mm2)- ont été inclus rétrospectivement. Les paramètres IVIM -composante perfusive (D*), fraction perfusive (f), diffusion moléculaire pure (D) - ont été évalués pour chaque tumeur : 16 métastases, 27 CHC, 27 angiomes, 12 kystes, 11 HNF. Les valeurs moyennes de chaque paramètre ont été comparées (Mann-Whitney).

Résultats :Les kystes et les angiomes présentaient les valeurs moyennes de D (2,91x10-3mm2/sec et 1,69x10-3mm2/sec) les plus élevées, les distinguant des métastases ( D=1,36x10-3mm2/sec ; p<0,01), des CHC (D=1,27x10-3mm2/sec ; p<0,001) et des HNF (D=1,25x10-3mm2/sec, p<0,01). Les valeurs les plus élevées de D* et f étaient observées respectivement pour les hémangiomes (f=31,1%, D*=43x10-2mm2/sec) devant les HNF (f=26,8 %; D*=12x10-2mm2/sec). La fraction perfusive était significativement plus élevée pour les HNF et les angiomes que les autres tumeurs solides (f=15,1 % pour les CHC, p<0,01 ; f=18,8% pour les métastases, p<0,04).

Conclusion :Les paramètres IVIM f et D complètent la caractérisation tumorale hépatique.

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Radiofréquence versus néphrectomie partielle des tumeurs rénales : morbidité et fonction rénaleAuteurs E VISÉE, S LARUE, C PERRET, O BOUCHOT, G KARAM, B DUPAS

NANTES - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-11N° de résumé 013117

Objectifs :Evaluer et comparer les résultats de la radiofréquence et de la néphrectomie partielle pour la prise en charge des tumeurs rénales .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective comparant les résultats oncologiques et fonctionnels de 37 radiofréquences (RF) et 50 néphrectomies partielles (NP) pour des tumeurs rénales de moins de 6 cm.

Résultats :Le suivi moyen était de 19,6 mois pour les RF et de 48,1 mois pour les NP. Taux de récidive locale : 12,8% pour les NP et 6,5% pour les RF. Les cinq échecs de la RF concernaient des tumeurs de plus de 4 cm ou de localisation intra-sinusale. La morbidité et la modification de la MDRD post-opératoires étaient plus importantes dans les NP avec perte de la MDRD de 20% versus 8% pour les RF, constante la première année post-traitement. Complications post-opératoires précoces, totalisation précoce et hémodialyse aiguë étaient les principaux facteurs de risque de la chirurgie .

Conclusion :La RF des tumeurs rénales de 3 cm ou moins apporte un contrôle carcinologique équivalent à la néphrectomie partielle, avec une moindre morbidité et une meilleure préservation de la fonction rénale.

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Radioembolisation du CHC Therasphere® : prédiction de l’efficacité par scintigraphie de perfusion hépatique (MAA SPECT/CT)Auteurs Y ROLLAND, L LENOIR, M PRACHT, S LAFFONT, H MESBAH, P PORÉE, JL RAOUL, E BOUCHER

RENNES - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-41N° de résumé 013118

Objectifs :Calculer la dose absorbée à la tumeur par la scintigraphie de perfusion hépatique (MAA SPECT/CT) pour prédire la réponse et la survie lors d’un traitement par Therasphere®.

Matériels et méthodes :La MAA SPECT/CT a été utilisée pour le calcul des volumes et de la radioactivité des tumeurs et du foie total injecté . Ces paramètres ont été utilisés pour le calcul de la dose absorbée tumorale (DT) et de la dose du foie injecté (DFT) en utilisant l’équation classique D (Gy)= A(GBq). 50/Poids (Kg). La réponse a été évaluée à 3 mois.

Résultats :Un suivi >6 mois est disponible pour 36 des 54 patients traités. 69% des patients ont répondu. La DT était de 327.7±106.8Gy pour les lésions répondeuses contre 123.6±63.2Gy pour les lésions non répondeuses (p < 0.0001). La survie sans progression médiane était de 5.2 mois pour une DT<205Gy contre 14 pour une DT < 205Gy (p < 0.0003). La survie globale médiane était de 9 mois pour une DT > 205Gy contre 18 pour une DT < 205Gy (p < 0.0322).

Conclusion :La MAA SPECT/CT est prédictive de la réponse et de la survie pour les patients à traiter avec les Therasphere®.

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Prises de contrastes artérielles infracentimétriques chez des malades avec CHC : faut-il en tenir compte ?Auteurs Z KOURBANE-DARUGAR, L BARANES, A LAURENT, T DECAENS, J TRAN-VAN-NHIEU, B ZEGAI, D MEDICO, H KOBEITER,

A RAHMOUNI, A LUCIANICRÉTEIL - FRANCE

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-42N° de résumé 013121

Objectifs :Evaluer la valeur prédictive positive (VPP) des prises de contraste artérielles de moins de 10 mm chez des malades porteurs d'un CHC de plus de 20 mm en attente de transplantation (TH) en prenant l'analyse de l'explant comme référence.

Matériels et méthodes :Parmi les 227 patients transplantés entre 2007 et 2010 au CHU Mondor, 28 patients porteurs d'un CHC de plus de 20 mm, et présentant au moins une prise de contraste artérielle (pdca) de moins de 10 mm sur une TDM (n= 11) ou une IRM hépatique (n=17) réalisée < 3 mois avant la TH ont été inclus rétrospectivement. La cinétique des pdca, leur signal en contraste spontané ont été analysées en prenant l'anatomopathologie des explants comme référence.

Résultats :40 pdca ≤ 10 mm ont été identifiées : 18 (45%) correspondaient à des CHC dont 5 avec profil vasculaire typique. 15 pdca ≤ 10 mm n’avaient pas de traduction anatomopathologique, et 7 correspondaient à des nodules fibreux inflammatoires (n=2), dysplasiques (n=2), de régénération (n=2), et à 1 adénome biliaire.

Conclusion :La VPP des pdca ≤10 mm chez des patients présentant un nodule de CHC de plus de 20 mm est de 45% alors qu’elle est rapportée en moyenne <10% chez les cirrhotiques dans la littérature.

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Cholangite sclérosante primitive explorée par cholangiographie par résonance magnétique : un important polymorphisme lésionnelAuteurs A RUIZ, L ARRIVÉ, S LEMOINNE, C CORPÉCHOT, Y MENU, O CHAZOUILLÈRES

PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-52N° de résumé 013123

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales séquences utilisées et notamment les séquences de cholangiographie par résonance magnétique tridimensionnelle .Connaître les différentes techniques de reconstruction et savoir les utiliser (MPR, MIP global, MIP fin et épais).Savoir utiliser un plan d’interprétation des images précis, organisé et systématique.Connaître l’important polymorphisme morphologique et lésionnel de la cholangite sclérosante primitive .

Messages à retenir :Le protocole d’exploration doit inclure systématiquement des séquences morphologiques et une séquence de cholangiographie par résonance magnétique tridimensionnelle.L’injection de produit de contraste permet l’analyse d’éventuels troubles de perfusion et du rehaussement anormal des parois des voies biliaires .La cholangiographie par résonance magnétique doit être analysée en se servant d’une reconstruction MIP globale, de reconstructions MIP fines et épaisses et de l’analyse des coupes natives.La méthode d’analyse des images doit être systématique : anomalies des voies biliaires et retentissement parenchymateux.

Résumé :La cholangite sclérosante primitive est caractérisée par un polymorphisme lésionnel étendu . L’utilisation d’une technique standardisée et d’une méthode d’analyse systématique permet de chercher les anomalies des voies biliaires intra et extrahépatiques , d’estimer leur sévérité et d’évaluer le retentissement parenchymateux et de réaliser le suivi évolutif de cette maladie dont le potentiel évolutif est très polymorphe .

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Radioembolisation des cancers du foie par Yttrium 90 (Theraspheres/SIRspheres) : évaluation de l'exposition des opérateurs Auteurs Y ROLLAND, S LAFFONT, L LENOIR, M PRACHT, JL RAOUL, JL RAOUL, E BOUCHER, E GARIN

RENNES - FRANCESpécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-11N° de résumé 013126

Objectifs :Evaluer et comparer l'irradiation du radiologue et du médecin nucléaire pendant l'administration de sphères chargées à l'90Y.

Matériels et méthodes :Pour chaque intervention et chaque opérateur, la dose effective et la dose équivalente ont été évaluées en temps réel par dosimétrie électronique (EPD, APVL). Des mesures digitales bilatérales ont été réalisées par dosimètrie thermoluminescente (LCIE, Laundauer) pour le médecin nucléaire. La méthode d'injection variait selon le type de sphère, l'activité était adaptée à chaque patient.

Résultats :En 6 mois, 23 patients ont été traités (19 Theraspheres®/4 SIRspheres®), la durée d'injection était respectivement de 4 et 28 mn, l'activité 3,19±1,8 /1,92±0,2 GBq. Pour le médecin nucléaire, la dose effective et la dose équivalente étaient respectivement par intervention 3,81±6,5 microSv, 44,6±84 microSv pour Theraspheres® et 8,5±4,4 microSv, 19±14,2 microSv pour SIRspheres®. L'irradiation digitale était < 50 microSv pour Theraspheres®, 675±206 microSv pour SIRspheres®. Pour le radiologue, la dose effective et la dose équivalente étaient respectivement par intervention 2,5±6,5 microSv, 13±84 microSv pour Theraspheres® et<1 microSv pour SIRspheres®.

Conclusion :La dose effective et la dose aux extrémités reçues par le médecin nucléaire sont moins importantes en Theraspheres®/SIRspheres® du fait de moindre manipulations et de temps d'injection plus courts. Les doses d'irradiation du radiologue sont probablement en rapport avec la bonne qualité des systèmes de protection.

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Kystes de Tarlov du sacrum en IRM. Une étude de prévalence chez 1000 adultesAuteurs S HAMMOUD, JF LEPEINTRE, M REVEL, R BAZELI, JL DRAPÉ, A FEYDY

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-56N° de résumé 013130

Objectifs :Evaluer la prévalence et préciser l’aspect IRM des kystes périradiculaires sacrés (Tarlov).

Matériels et méthodes :Etude rétrospective monocentrique d’IRM pelviennes et du rachis sur PACS. Analyse de 1000 IRM d’adultes et 100 IRM d’enfants réalisées pour d’autres motifs diagnostiques. Tous les kystes périradiculaires en isosignal au LCR ont été analysés et mesurés .

Résultats :Aucun kyste retrouvé chez les enfants. Total de 260 kystes chez 132 adultes, âgés de 18 à 94 ans (moyenne, 59 ans), sex ratio (F/H) = 3. En moyenne, 2 kystes par patient, mesurant 13 mm, avec 117 kystes en S3, 100 en S2, 25 en S1 et 18 en S4. Tous les kystes naissaient à distance du sac dural, 6 kystes avaient des septa, 4 avaient une extension pelvienne. Pas de rehaussement après injection de gadolinium. Erosion osseuse dans 70 cas. Les séquences 3D T2 millimétriques sont les plus performantes pour la détection et la visualisation de l’inclusion pariétale des fibres nerveuses , caractéristique des kystes de Tarlov.

Conclusion :En IRM, les kystes de Tarlov sacrés sont fréquents chez l’adulte, surtout chez la femme, en S2-S3. L’absence de kyste chez les enfants suggère un mécanisme acquis, lié au vieillissement.

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Prise en charge des « vrais » anévrysmes splanchniques : diagnostic, traitement endovasculaire et suiviAuteurs F DOUANE, Y GOUEFFIC, F LERAT, P CHAILLOU, F LÉAUTÉ, C PERRET, R LIBERGE, E FRAMPAS, B DUPAS, H DESAL

NANTES - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-10N° de résumé 013133

Objectifs :Traitement mini-invasif des vrais anévrysmes splanchniques : embolisation par voie endovasculaire comme traitement de première intention.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective, 17 patients porteurs de vrais anévrysmes d’artères splanchniques (vAAS) : 11 artères spléniques (AAS), 5 arcades duodéno-pancréatiques et 1 tronc coeliaque (taille : 10-30 mm). Avec données cliniques et d’imagerie, stratégie thérapeutique, suivi clinique et radiologique par Angio-IRM.

Résultats :L’exclusion anévrysmale par voie endovasculaire était possible dans tous les cas (100%). Pour 3 AAS, l’artère porteuse n’était pas préservée. Un infarctus splénique limité compliquait 2 interventions, 1 patient présentait un syndrome post-embolisation. Aucune mortalité ni rupture post embolisation. Un suivi par angio-IRM était effectué.

Conclusion :L’embolisation par voie endovasculaire peut être discutée comme traitement de première intention en prévention primaire de rupture.

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METHODE ET INTERET DE L’INSTALLATION D’UN ARCHIVAGE NEUTRE Auteurs C LEFONDEUR (1), N LABONNE (1), F LEFEVRE (2)

(1) NANCY - FRANCE, (2) ESSEY LÈS NANCY - FRANCESpécialité / Thème InformatiqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence INF-WS-3N° de résumé 013136

Objectifs :Décrire les différentes étapes de l’installation d’un système d’archivage neutre sur un PACS existant, son intérêt pour la pratique quotidienne, son impact financier et les problèmatiques rencontrées.

Matériels et méthodes :Avec l’installation des PACS, les données informatiques produites puis stockées ont explosé et elles sont fortement liées à l’outil PACS. Dans les pays qui renouvellent leur PACS, le concept de Vendor-Neutral-Archive est apparu afin de rendre l’archivage des données plus indépendant : des fournisseurs d’outils, du matériel et du format de données. Après 8 ans d’expérience PACS, le CHU de Nancy et le FNLCC se sont lancés dans un appel d’offre puis dans la mise en place d’une solution d’archive neutre. Les différentes étapes d’installation sont décrites et analysées afin d’aider les autres établissements dans leur future évolution technique. Les potentiels d’amélioration de la prise en charge des patients de cette solution seront éclairés par différents point de vue : cliniciens, radiologues, informaticien, management.

Résultats :L’archivage neutre donne plus de souplesse dans un environnement complexe en évolution. L’archivage neutre est un outil au service de l’ensemble des producteurs d’information d’un établissement de soin ; il peut aussi s’étendre sur un territoire beaucoup plus large.

Conclusion :Il faut étudier les solutions d’archivage neutre et leur apport dans l’organisation de l’interprétation, la communication et le stockage des images et plus largement des données numériques

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Prise de contraste cérébrale annulaire : apport de l’IRM de diffusion et de perfusionAuteurs N HAMMAMI, M KASBI, ML RABBANY, C DRISSI, R SEBAI, L BELGHITH, S NAGI, M BEN HAMMOUDA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-7N° de résumé 013139

Objectifs pédagogiques :Connaître les principaux diagnostics à évoquer devant une prise de contraste annulaire.Connaître les critères distinctifs en IRM fonctionnelle des différents processus à prise de contraste annulaire .

Messages à retenir :Une prise de contraste annulaire sur les séquences conventionnelles ne doit pas être considérée d’office d’origine tumorale . Elle peut être d’origine infectieuse, démyélinisante, ischémique, post-radique ou en rapport avec un hématome ou une contusion.L’IRM fonctionnelle, en particulier la séquence de diffusion, et la cartographie ADC en confrontation avec la clinique permet une meilleure approche diagnostique.

Résumé :Devant une prise de contraste annulaire cérébrale, une question doit se poser : est-ce vraiment une tumeur ? Sept gammes diagnostiques sont à évoquer : démyélinisation, résorption d’hématome ou contusion, radionécrose, métastases, abcès, glioblastome, ischémie. Les données de la TDM et des séquences conventionnelles de l’IRM morphologique s’avèrent dans la plupart des cas, insuffisantes pour le diagnostic. Actuellement, l’IRM de diffusion et de perfusion permettent avec une bonne connaissance des données cliniques une meilleure approche diagnostique du type de la lésion.

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Mésothéliomes péritonéaux : corrélation radio-anatomopathologiqueAuteurs CT PHAM, P DARTIGUES, C CARAMELLA, D GOERE, D ELIAS, C DROMAIN

VILLEJUIF - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-16N° de résumé 013144

Objectifs :Décrire les différents aspects TDM des mésothéliomes péritonéaux (MP) et les comparer aux sous-types histologiques.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective des examens TDM de 28 patients adressés pour prise en charge d’un MP entre 2005 à 2010. Les examens étaient relus par 2 radiologues en consensus et comparés aux données de la chirurgie et de l’analyse anatomopathologie ou au compte rendu de la biopsie.

Résultats :Qutre types d’atteinte péritonéale étaient retrouvés : une forme mixte liquidienne et nodulaire (12 patients), une forme ascitique exclusive (6 patients), une forme nodulaire macroscopique isolée (7 patients) et une forme multikystique (2 patients). Chez un patient, le scanner était normal. Les formes mixtes et ascitiques correspondaient le plus souvent à un MP malin de type épithélioïde (78%), la forme nodulaire macroscopique à un MP malin de type sarcomatoïde ou biphasique (57%). La forme multikystique correspondait dans les 2 cas à un MP bénin multikystique. Dans les formes mixtes, l’atteinte péritonéale tissulaire était presque exclusivement localisée au grand épiploon à l’inverse de formes nodulaires macroscopiques .

Conclusion :Il existe une bonne corrélation entre l’aspect TDM des MP et leurs sous-types histologiques.

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Evaluation de l'impact de la téléradiologie sur la prise en charge des urgencesAuteurs A MARTINON, Y BERTHEZÈNE, V THOMSON, A BEN CHEIK, N GIROUIN, V MOUGENOT, N BOUBLAY, MA LE POGAM, B

TOULOUZE, C JOURNÉLYON - FRANCE

Spécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WS-6N° de résumé 013147

Objectifs :Cette étude représente une évaluation multicritère de l’efficacité du télédiagnostic pour la prise en charge des urgences.

Matériels et méthodes :L’analyse porte sur l’activité TDM engendrée par les urgences de 2 centres hospitaliers, réalisant leurs examens en télédiagnostic pour l’un et via une astreinte radiologique se déplaçant depuis son domicile pour l’autre. Le critère d’analyse principal est le délai entre la demande d’examen et la transmission des résultats par le radiologue, ou délai de prise en charge radiologique. On évalue également l’impact sur la prise en charge du patient, son irradiation, l’acceptabilité par les soignants, les coûts supportés par les structures hospitalières.

Résultats :Il existe une amélioration significative de 71 minutes en moyenne (p<0,001) du délai de prise en charge radiologique en téléradiologie. Les critères secondaires permettent de montrer la bonne acceptabilité et l’innocuité de la pratique téléradiologique.

Conclusion :La garde téléradiologique selon le modèle de notre étude (centre dédié de garde) permet une amélioration du délai de prise en charge radiologique et paraît adaptée aux contraintes de l’imagerie d’urgence.

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Intérêt de l’IRM de diffusion dans la distinction des différentes composantes des tumeurs hépatiquesAuteurs M WAGNER (1), S DOBLAS (1), JL DAIRE (1), N HADDAD (1), H LEITAO (2), P GARTEISER (1), V VILGRAIN (1), R SINKUS

(1), B VAN BEERS (1)(1) CLICHY - FRANCE, (2) COIMBRA - PORTUGAL

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-43N° de résumé 013151

Objectifs :Evaluer si l’IRM de diffusion avec multiples valeurs de b et mesure du coefficient apparent de diffusion ADC, du coefficient de diffusion pure D, du coefficient de diffusion lié à la perfusion D* et de la fraction de perfusion f permet de différencier les portions viable, fibreuse et nécrosée des tumeurs hépatiques.

Matériels et méthodes :88 patients ont été inclus prospectivement et ont bénéficié d’une IRM de diffusion avec 11 valeurs de b (0 à 500 s/mm2) et d’une acquisition dynamique 3DT1GRE après injection de chélates de gadolinium. Les paramètres D, D*, f (modèle biexponentiel) et ADC (modèle monoexponentiel) ont été calculés. En fonction de leur rehaussement, les lésions ont été subdivisées en régions viables, fibreuses et nécrosées.

Résultats :D diffère significativement (p<0,05) entre les 3 régions, viable, fibreuse et nécrosée (1.28+/-0.35x10-3, 1.47+/-0.29x10-3 et 1.85+/-0.61x10-3 mm2/s). La fraction de perfusion f est significativement inférieure dans les régions nécrosées (13%+/-5%) par rapport aux régions viables (22%+/-9%, p<0.05), mais f ne diffère pas significativement entre les régions fibreuses et les deux autres régions. Aucune différence significative n’est retrouvée pour D* et ADC entre les trois régions.

Conclusion :Les régions viables, fibreuses et nécrosées des tumeurs hépatiques peuvent être différenciées par D et non par les autres paramètres.

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Apports combinés de l’IRM dynamique, de diffusion et d’intensité dans la caractérisation des masses rénalesAuteurs F GALLO (1), F CORNELIS (1), G RIGOU (1), R HUBRECHT (2), Y LE BRAS (1), N GRENIER (1)

(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) PAU - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-2N° de résumé 013156

Objectifs :Évaluer l'apport conjugué de l’IRM dynamique, d'intensité du signal et de diffusion associée aux mesures d’ADC et du rapport d'ADC (R-ADC) dans la différenciation des masses rénales.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective (2008-2011) de 31 patients porteurs de tumeur(s) rénale(s) ayant bénéficié d'une IRM avec séquences phase-opposition de phase, diffusion multi-b (0, 100, 400, 800 s/mm2) et dynamique avec injection, suivie d’un examen histologique. L'ADC puis l’R-ADC et les variations temporelles du rehaussement tumoral ont été mesurés par ROI dans les zones tissulaires. L’histologie des tumeurs était : 24 à cellules claires (CCR), 3 carcinomes papillaires, 2 oncocytomes, 1 léiomyome, 1 lymphome.

Résultats :Un rehaussement central tardif a été observé pour les 2 oncocytomes et 19/27 carcinomes (dont 68% incomplets). Une chute de signal en opposition de phase a été constatée dans 43% des CCR et 0% des masses bénignes. Une différence significative pour l'ADC (p<0,03) et le R-ADC (p<0,0001) entre les lésions bénignes et malignes a été objectivée. Pour un seuil d’R-ADC à 0,82 associés à l’analyse du rehaussement central et de l’intensité, la sensibilité et la spécificité étaient de 96% et 100% respectivement.

Conclusion :Les mesures d'ADC et du R-ADC, associées aux séquences standard, représentent une aide diagnostique pour différencier les lésions bénignes des lésions malignes rénales.

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Atteinte pulmonaire dans la maladie de Rendu-Osler : aspects pré et post-embolisationAuteurs P LACOMBE, M EL HAJJAM, S BINSSE, ZM BENSALAH, N CARPENTIER, J DESPERRAMONS, J ARFI-ROUCHE, A

BRASSEUR, S CHAGNON-LHESPITAOUBOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE

Spécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-17N° de résumé 013161

Objectifs pédagogiques :Connaître l'aspect tomodensitométrique des malformations artérioveineuses (MAVP) simples, complexes, diffuses et télangiectasiques.Connaître les méthodes d'une prise en charge intégrée, prenant en compte la morbidité spontanée des MAVP. Connaître les critères morphologiques qui conduisent à l 'indication d'une embolisation.Savoir comment surveiller un malade embolisé.Connaître les aspects morphologiques et fonctionnels de la zone embolisée.

Messages à retenir :Les 4 variétés de MAVP sont faciles à identifier en tomodensitométrie. L'embolisation est indiquée lorsque l'artère afférente dépasse 2 mm de diamètre. Le dépistage familial et l'antibioprophylaxie sont nécessairement associés à l 'embolisation. Un programme de contrôle post-embolisation clinique et scanographique doit être défini.

Résumé :Les MAVP simples, complexes ou diffuses, doivent être embolisées dès lors que l'artère afférente a un diamètre de plus de 2 mm. Le traitement inclut également les méthodes médicales, la sensibilisation familiale et l 'organisation du suivi. Le suivi scanographique précise le résultat de l 'embolisation et détecte l'évolution des circulations pulmonaires et systémiques du territoire embolisé .

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Fracture du calcaneum : ce que les orthopédistes attendents !Auteurs MC ZAYANI, F BEN AMARA, N ACHOUR, R BENNACEUR, R HAMZA, H RAJHI, N MNIF

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-66N° de résumé 013162

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications du scanner dans le traumatisme calcanéen et sa technique de réalisation .Connaître l’anatomie scanographique du calcanéum et de son environnement.Connaître les points clefs à préciser dans le compte rendu d’un traumatisme du calcanéum.

Messages à retenir :L’étude au scanner dans les 3 plans (axial, coronal et sagittal) est impérative pour un bilan lésionnel complet permettant de définir les points clefs à préciser à l’orthopédiste conditionnant la conduite thérapeutique (traitement orthopédique ou chirurgical).

Résumé :La TDM multibarrette en coupes fines avec des reconstructions multiplanaires a modifié la prise en charge des fractures du calcanéum . Un compte rendu concis et ciblé répondant aux questions de l‘orthopédiste permet une meilleure prise en charge.

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Ablations thermiques percutanées par radiofréquence des tumeurs rénales : résultats à moyen termeAuteurs P BALAGEAS (1), F CORNELIS (1), Y LE BRAS (1), R HUBRECHT (2), N GRENIER (1)

(1) BORDEAUX - FRANCE, (2) PAU - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-33N° de résumé 013164

Objectifs :Évaluer les résultats, la morbidité et la survie à moyen terme après ablation thermique par radiofréquence de tumeurs rénales.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective (2002-2010) incluant consécutivement 62 patients, dont 25 (40,3%) avec un rein unique, traités par radiofréquence pour une ou plusieurs masses (71 tumeurs au total) et suivi sur 12 mois minimum. Les diamètres maximaux des lésions étaient de 8 à 46 mm (médiane: 23 mm) dont 7 tumeurs kystiques.

Résultats :L’ablation a été techniquement possible chez tous les patients en un (60 patients) ou plusieurs temps (2 patients), sous guidage scanographique (n=60) ou échographique (n=2). Le suivi moyen est de 27,3 mois (DS: 15,6 mois). L'histologie des tumeurs solides documentées retrouve 30 (48,4%) carcinomes à cellules claires, 12 tubulo-papillaires, 3 chromophobes. Le taux de survie sans récidive est de 85,5%. La survie globale est de 83,9%. Le taux de complications majeures est de 9,7%.

Conclusion :Dans des objectifs d’épargne néphronique, l’ablation par radiofréquence percutanée apparaît comme une alternative intéressante avec une bonne efficacité pour une faible morbidité. Une évaluation plus large et à plus long terme reste nécessaire.

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Intérêt de l’imagerie dans les tumeurs desmoïdes abdominalesAuteurs N SADDOUD (1), H TLILI (1), W SOLTANA (1), S CHAABOUNI (2), H ZAAFOURI (2), N HOUAS (2), A CHERIF (2), MH

DAGHFOUS (2)(1) ARIANA - TUNISIE, (2) TUNIS - TUNISIE

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-8N° de résumé 013165

Objectifs :Préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et la prise en charge des tumeurs desmoïdes abdominales .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 7 patients âgés entre 30 et 52 ans, 6 ayant consulté pour masse abdominale et 1 pour occlusion digestive haute. Une échographie abdominale a été réalisée (6 cas), TDM (6 cas) et IRM (1 cas). Tous ont été opérés.

Résultats :L’échographie a montré une masse pariétale hypoechogène (6 cas), la TDM une masse tissulaire infiltrante à réhaussement homogène (6 cas) et l’IRM une masse pariétale isosignal T1 et signal hétérogène T2, se rehaussant à l’injection de gadolinium (1cas). Cinq des 7 patients avaient une tumeur de la paroi abdominale, un avait une tumeur intraabdominale, et un avait la double localisation, celui-ci était porteur de polypose adénomateuse familiale. Une chirurgie d’exérèse large a été réalisée chez 6 patients.

Conclusion :Les tumeurs desmoïdes sont des fibromatoses agressives du fait de leur caractère infiltrant avec un haut potentiel de récidive . L’échographie en première intention permet d’évoquer le diagnostic. La TDM et l’IRM permettent de poser le diagnostic et de suivre l’évolution.

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Apport de l'imagerie dans le diagnostic des tumeurs osseuses malignesAuteurs J BEN HAFDHALLAH, F BEN AMARA, M KASBI, S KAMMOUN, R HAMZA, M KOOLI, H RAJHI, N MNIF

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-65N° de résumé 013168

Objectifs pédagogiques :Connaître les critères de malignité d'une lésion osseuse sur les radiographies standard.Savoir corréler les critères topographiques, radiographiques et épidémiologiques pour orienter le diagnostic.

Messages à retenir :Les tumeurs osseuses malignes sont dominées par l'ostéosarcome et le sarcome d'EWING chez l'enfant et le chondrosarcome et le myélome chez l'adulte.Les radiographies standard restent l'examen de première intention. La TDM permet l'étude de la matrice tumorale et la corticale osseuse. L’IRM est la modalité de choix en ce qui concerne le bilan d'extension locorégionale des tumeurs osseuses et l'évaluation de la réponse préopératoire à la chimiothérapie.

Résumé :La confrontation clinique, radiologique et épidémiologique permet d’orienter le diagnostic qui sera confirmé par l’anapath permettant une meilleure prise en charge thérapeutique.

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Anomalies de signal IRM associées au traitement par Vigabatrin dans le syndrome de WestAuteurs A GOG, J SCHAUVLIEGE, E BOUREL, AG LE MOING, C GONDRY-JOUET

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-13N° de résumé 013170

Objectifs :Rappeler les données électro-cliniques et thérapeutiques des spasmes infantiles (SI). Décrire les anomalies IRM observées dans les SI traités par Vigabatrin. Comparer nos résultats à la littérature. Discuter les hypothèses étiopathogéniques.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 31 dossiers d’enfants hospitalisés entre 2005 et 2010 pour SI et traités par Vigabatrin, analogue du GABA. Nous avons revu les données cliniques, EEG, la dose de Vigabatrin et la durée du traitement au moment des IRM ainsi que les thérapeutiques associées. Nous avons comparé ces données entre elles et à une population témoin.

Résultats :Les anomalies IRM touchent principalement le globus pallidum, le thalamus, le tronc cérébral, le faisceau longitudinal médial, les noyaux dentelés et sont souvent transitoires, sans corrélation clinique. Il s’agit d’une hyperintensité T2 et DWI, souvent associée à une baisse du CDA et une baisse de NAA/Cr en spectroscopie. 17/31 avaient une IRM normale et 14/31 présentaient des anomalies en T2 et diffusion, prédominantes dans les noyaux gris et le tronc cérébral.

Conclusion :L’âge du début du traitement, le type de crise et la dose semblent des facteurs favorisants.

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Elargissement des voies optiques : n’oubliez pas le KrabbeAuteurs J SCHAUVLIEGE, C GONDRY-JOUET, AG LE MOING, E BOUREL, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WP-14N° de résumé 013173

Objectifs pédagogiques :Rappels clinico-biologiques de la maladie de Krabbe (MK).Reconnaître la MK en IRM.Connaître les diagnostics d’hypertrophie des voies optiques.

Messages à retenir :La MK est une leucodystrophie lysosomiale De gros nerfs optiques sont des éléments d’orientation.Le principal diagnostic différentiel est le gliome des voies optiques dans un contexte de NF1.

Résumé :La maladie de Krabbe est une leucodystrophie lysosomiale rare associant des troubles alimentaires , un retard des acquisitions et une hypertonie apparaissant chez des enfants de 3 à 6 mois. Les modifications IRM sont précoces, non spécifiques, avec dans 75% des cas des hypersignaux-T2 dans les bras postérieurs des capsules internes, la substance blanche périventriculaire postérieure, les centres semi-ovales et les noyaux dentelés. L’hypertrophie des voies optiques est décrite dans la littérature, mais est inconstante, et liée à la surcharge en cellules globoïdes. Dans les 2 cas que nous rapportons, cette hypertrophie est présente et nous a aidés à orienter le diagnostic, confirmé par le dosage sanguin de l’activité enzymatique de l’alpha-cérébrosidase. Sur le plan radiologique, le principal diagnostic différentiel reste le gliome des voies optiques dans un contexte de NF1.

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Imagerie des malformations de l'oreilleAuteurs N SADDOUD (1), S ESSGHAIER (1), N MRABET (2), C CHAMMAKHI JEMLI (2), M ENNAILI (2), M BEN AMOR (2), A EL

KHEDIM (2), MH DAGHFOUS (2)(1) ARIANA - TUNISIE, (2) TUNIS - TUNISIE

Spécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-4N° de résumé 013174

Objectifs :Illustrer les malformations de l’oreille externe, moyenne et interne à travers une série rétrospective en montrant les différents aspects en imagerie (TDM et IRM).

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 15 patients (30 oreilles). L’âge moyen : 13 ans. Les patients ont consulté pour une surdité congénitale (12 cas), une agénésie du pavillon (2 cas),un traumatisme du rocher (1 cas) ou d’un bilan préchirurgical d’un cholestéatome (2 cas).Une tomodensitométrie a été réalisée dans tous les cas. Une IRM dans 2 cas.

Résultats :Sur les 30 oreilles étudiées, le scanner a montré : une agénésie du pavillon (n=6), une agénésie du CAE (n=8), une malformation de la chaîne ossiculaire à type de fixation, malposition ou de modification de la forme (n=14), une malformation cochléaire avec modiolus absent ou incomplet (n=6), une malformation du vestibule (n= 3), une dilatation de l’aqueduc du vestibule (3cas), dilatations du CSL (n=3), une agénésie des CSC (n=3), malposition du canal du facial (n=3). A l’IRM : hypoplasie du nerf cochléaire (n=2), une hypoplasie du CAI (n=1), une oreille geyser (n=1). L’atteinte est bilatérale dans 7 cas, rentrant dans le cadre d’un syndrome polymalformatif dans 1 cas.

Conclusion :Les malformations de l’oreille sont découvertes souvent par une surdité de transmission. La tomodensitométrie et l’IRM sont complémentaires pour un bilan lésionnel précis.

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Radio-anatomie TDM des adénopathies axillaires dans le bilan d’extension des carcinomes mammaires , N+ pré-opératoireAuteurs C LE JALLE-ALA EDDINE, B POULET, C NOS, K CLOUGH

PARIS - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-15N° de résumé 013182

Objectifs :Décrire la localisation des adénopathies axillaires détectables en TDM , lors du bilan initial d’extension, afin de sélectionner les patientes N1 qui pourrait bénéficier d’un curage axillaire limité respectant le drainage du membre supérieur .

Matériels et méthodes :Durant une période de 4 ans (2007-2011), plus de 120 patientes ont été explorées par TDM thoraco-abdomino-pelvienne dans le cadre du bilan pré-opératoire d’une lésion supposée N+. L’étude thoracique a été réalisée en phase veineuse tardive (80-90 sec) afin de permettre une meilleure étude des rehaussements ganglionnaires, bras homolatéral entre 90° et 110°, pour respecter la position opératoire et repérer le plan du deuxième nerf intercostal. Les ganglions observés ont été répertoriés. Leur répartition le long de la veine thoracique latérale a été précisée.

Résultats :Dans les atteintes mineures (N1), plus de 70% des adénopathies étaient situées sous le plan du 2° nerf intercostal, en majorité des cas le long de la veine thoracique latérale. Ces résultats sont corrélés avec l’étude de Nos et coll., réalisée en technique du ganglion sentinel, chez les patientes N0 (242).

Conclusion :La TDM permet grâce aux reconstructions MIP coronales et sagittales de mieux comprendre et explorer ces premiers relais ganglionnaires . Une nouvelle classification anatomique du creux axillaire a été proposée.

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L’artefact de scintillement en échographie pédiatriqueAuteurs K OUDJHANE, A MOHANTA

TORONTO - CANADASpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-22N° de résumé 013183

Objectifs pédagogiques :Comprendre les mécanismes physiques de la genèse de l’artefact de scintillement en échographie des calcifications .Savoir les principales situations pédiatriques donnant lieu à cet artefact .En connaître les implications diagnostiques.

Messages à retenir :La connaissance des conditions techniques de la genèse de l’artefact de scintillement permet une optimisation du diagnostic échographique des calcifications .Les indications pédiatriques sont essentiellement urologiques.Les écueils à éviter sont essentiellement un faux diagnostic de structure vasculaire avec présence de flux .

Résumé :L’artefact de scintillement dans l’échographie de calcifications au niveau des tissus se rencontre avec l’utilisation du mode Doppler couleur ou énergie . Il n'est observable qu’avec une sélection de paramètres de l’échographe. In vitro, il est démontré être en rapport avec l’interaction de l’onde acoustique avec une surface irrégulière et sa fragmentation en de multiples ondes plus petites responsables de l’enregistrement de l’artefact . Chez l’enfant, les principales indications sont urologiques, telle que les petits calculs en post lithotrypsie et au niveau du pelvis rénal , des jonctions pyélo-urétérale et urétérovésicale, mais d’autres sites peuvent être sondés. Une interprétation correcte de la présence de calcification au sein de concrétions est possible , évitant un recours à une exploration irradiante.

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Performances de la TDM abdomino-pelvienne dans le staging loco-régional pré-opératoire des tumeurs coliquesAuteurs C FAYARD (1), J DUCLOS (2), M DJABBARI (2), B ZEGAI (2), A BOUTEKADJIRT (2), MC ANGLADE (2), J TRAN-VAN-NHIEU

(2), A RAHMOUNI (2), M KAROUI (2), A LUCIANI (2)(1) PARIS - FRANCE, (2) CRÉTEIL - FRANCE

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-86N° de résumé 013194

Objectifs :Corréler les critères TDM internationaux du staging TNM des cancers coliques avec les résultats anatomopathologiques , dans la perspective de mise en place de protocoles de thérapie néo-adjuvante.

Matériels et méthodes :Ont été inclus rétrospectivement 58 malades traités chirurgicalement entre 2006 et 2009 pour cancer colique non-métastatique, et explorés par TDM dans les 6 semaines précédant la chirurgie. Les critères TDM du staging T et N étaient issus de la littérature incluant l’épaississement colique , la présence et la longueur de spicules, le nombre et la taille des ganglions régionaux. Les données TDM ont été corrélées aux données anatomopathologiques des pièces de résection coliques, prises comme référence.

Résultats :Un total de 58 cancers coliques ont été retrouvés en anatomopathologie incluant 5 T1, 8 T2, 28 T3 et 17 T4. Un envahissement ganglionnaire anatomopathologique était présent chez 13 patients. Les Se, Sp et exactitude de la TDM pour le staging T3 et T4 étaient de 78% (35/45), 48% (6/13) et 70%. Aucun envahissement ganglionnaire n’a été identifié sur le critère de taille TDM retenu.

Conclusion :L’exactitude de la TDM pour le staging T3-T4 est de 70% sans over-staging ganglionnaire.

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Exploration échographique des conflits entre les matériels orthopédiques et les parties molles des membresAuteurs R GUILLIN (1), S BIANCHI (2)

(1) RENNES - FRANCE, (2) GENÈVE - SUISSESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-32N° de résumé 013195

Objectifs pédagogiques :Connaître les sites les plus fréquents de conflit entre les matériels orthopédiques et les parties molles des membres .Savoir analyser par échographie ces zones de conflit en condition statique et dynamique.Connaître les signes de souffrance induite par le matériel sur les structures environnantes .

Messages à retenir :Le matériel orthopédique est bien toléré par les organismes receveurs dans une majorité des cas.En cas de symptomatologie douloureuse, un conflit entre le matériel métallique et les parties molles adjacentes doit être recherché .L’échographie est un examen clé car il bénéficie d’une excellente résolution spatiale, permet une corrélation exacte entre les symptômes et l’image et n’est pas sujet aux artéfacts.

Résumé :Les matériels d’ostéosynthèse ou de remplacement articulaire retentissent parfois défavorablement sur les structures tendineuses , bursales, vasculaires ou nerveuses environnantes. Ces situations classiques ou moins fréquentes sont exposées dans notre travail et corrélées aux données de la littérature . La douleur à la palpation, la présence de liquide et l’hypervascularisation en doppler couleur représentent des signes spécifiques de souffrance au contact du matériel . Au-delà de ce diagnostic positif, l’échographie évalue avec précision les conséquences lésionnelles de ces conflits afin d’en planifier la prise en charge .

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Guide pratique pour l’interprétation de l’IRM du cavum Auteurs N AIDI, R BENNACEUR, F ABIDI, F BEN AMARA, R HAMZA, H RAJHI, N MNIF

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-11N° de résumé 013198

Objectifs pédagogiques :Expliquer les différents protocoles d’exploration du cavum. Connaître la radio anatomie normale du cavum à partir d’une corrélation radio-anatomique.Proposer une conduite pratique dans l’interprétation de l’imagerie du cavum.

Messages à retenir :La maîtrise de l’anatomie et de la radio anatomie du cavum.La subdivision des parois du rhinopharynx. L’énumération de ces parois et des structures les constituant sur les coupes IRM.L’analyse systématique et symétrique des espaces péripharyngés et vasculonerveux environnants.

Résumé :Le scanner avait offert une exploration satisfaisante de la pathologie du rhinopharynx notamment tumorale (bilan pré-thérapeutique et surveillance post-thérapeutique) ; il cède actuellement sa place au profit de l’IRM qui permet une meilleure étude multiplanaire prêtant à une meilleure analyse des éléments vasculo-nerveux ainsi que des espaces profonds péri pharyngés. Toutefois, l’interprétation de l’IRM du cavum n’est pas toujours facile. Une analyse systématique et standardisée permet au radiologue d’être exhaustif et de ne pas oublier l’essentiel.

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Imagerie des paralysies faciales périphériques posttraumatiquesAuteurs N SADDOUD (1), N MRABET (2), I CHERIF (2), M BEN AMOR (2), M ENNAILI (2), A EL KHEDIM (2), C CHAMMAKHI JEMLI (2),

MH DAGHFOUS (2)(1) ARIANA - TUNISIE, (2) TUNIS - TUNISIE

Spécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-12N° de résumé 013204

Objectifs :Préciser les indications et l’apport de la tomodensitométrie et de l’imagerie par résonance magnétique dans le diagnostic positif des paralysies faciales périphériques (PFP) posttraumatiques.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 27 patients (26 hommes, 1 femme). L’âge moyen est de 24,4 ans (5 et 50 ans). Tous ont bénéficié d’une otoscopie, d’une audiométrie tonale et d’une tomodensitométrie et 2 cas d’une IRM.

Résultats :La PFP était immédiate (9 cas), un hémotympan a été retrouvé à l’otoscopie (15 cas). L’audiométrie avait conclu à une surdité de transmission (16 cas). La tomodensitométrie a montré une fracture extralabyrinthique à distance du trajet du facial (15 cas), de lésion passant par la deuxième portion du facial (5 cas) et par la 3ème portion (4 cas), par le ganglion géniculé (2 cas). L’IRM a trouvé une atteinte de la 2ème portion du facial à type de rehaussement dans 1 cas et un rehaussement de tout le nerf facial dans 1 cas.

Conclusion :La TDM est le premier examen réalisé devant une PFP périphérique posttraumatique. Elle montre souvent un trait de fracture proche du ganglion géniculé ou passant par le canal du facial. L’IRM permet de pallier les insuffisances de la TDM en montrant la zone de contusion du nerf facial sous forme d’un rehaussement.

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Dystrophie kystique sur pancréas aberrant : valeur diagnostique du scanner, étude de la papille mineureAuteurs M WAGNER, MP VULLIERME, V REBOURS, P RUSZNIEWSKI, V VILGRAIN

CLICHY - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-61N° de résumé 013206

Objectifs :Etudier la fréquence des anomalies tomodensitométriques de la dystrophie kystique sur pancréas aberrant (DKPA) et l’association à des anomalies de la papille mineure, comme suggérée par Klöppel (2007).

Matériels et méthodes :Inclusion rétrospective de 82 patients avec un diagnostic écho-endoscopique de DKPA. Recueil de la taille et la localisation des kystes , de l’épaisseur de la paroi duodénale, des anomalies pancréatiques, dont le diamètre du canal de Santorini et la présence de calcifications dans les papilles mineure et majeure .

Résultats :Le diagnostic de DKPA était retenu sur le scanner dans 95%. Les kystes étaient multiples dans 90%, dans le second duodénum dans 92% et mesuraient entre 2 et 60 mm. L’épaisseur moyenne de la paroi duodénale était de 22,6 mm. Le pancréas était anormal dans 74,5%. La dilatation du canal de Santorini et/ou la présence de calcifications dans la papille mineure étaient retrouvées dans 37,5%. Trois patients (4%) présentaient des calcifications dans la papille mineure sans calcifications dans la papille majeure (présentes dans 40%). Ils souffraient d’une intoxication alcoolique comme 93% des patients.

Conclusion :Notre étude montre que des anomalies de la papille mineure sont rarement associées avec la DKPA (absence dans 62,5%) et confirme sur un large effectif les critères diagnostiques précédemment décrits.

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Expérience de dépistage échographique systématique de la luxation congénitale de hanche chez la filleAuteurs C SALUT, D MORIAU, E PASCAUD, P PEYROU, B LAYRÉ, A MAUBON

LIMOGES - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-37N° de résumé 013210

Objectifs :Evaluer le dépistage échographique systématique de la LCH, chez les filles dans le cadre d’une consultation multidisciplinaire d’orthopédie pédiatrique .

Matériels et méthodes :Echographie de hanche systématique selon la méthode de Couture, chez les filles à examen clinique normal à la naissance, pendant un an. Examens réalisés à un mois de vie et classés en : normal, LCH (FC = 6 mm), bassin asymétrique, hanches limites. Corrélation avec les facteurs de risque et le devenir clinique. Prise en charge immédiate des hanches non normales.

Résultats :1166 filles examinées, 4,72 % d’échographies pathologiques. Taux de hanche pathologique : 3,7 % sans facteur de risque, 8,9 % avec. 63,6 % d’échographies pathologiques sans facteur de risque. Deux facteurs de risque liés à la LCH : antécédents familiaux (OR = 3,41) et anomalies cliniques (OR = 2,75). Taux de hanche pathologique et traitée : 3,09 %. Normalisation de toutes les hanches à 5 mois.

Conclusion :L’échographie systématique de la hanche chez la fille à un mois, dans le cadre d’une consultation multidisciplinaire est réalisable . 74 hanches pathologiques passées inaperçues à la naissance, y compris en l’absence de facteur de risque, ont été dépistées et ainsi prises en charge précocement. Cette stratégie de dépistage systématique chez la fille mérite d’être poursuivie et généralisée.

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Approche biexponentielle avec multiples valeurs de b de l’IRM de diffusion hépatique : reproductibilité des paramètresAuteurs M WAGNER (1), S DOBLAS (1), JL DAIRE (1), H LEITAO (2), N HADDAD (1), R SINKUS (1), B VAN BEERS (1), V VILGRAIN

(1)(1) CLICHY - FRANCE, (2) COIMBRA - PORTUGAL

Spécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-16N° de résumé 013215

Objectifs :Evaluer la reproductibilité des mesures des paramètres de diffusion calculés par une approche biexponentielle .

Matériels et méthodes :Dix patients (13 lésions au total) ont eu deux acquisitions successives d’IRM de diffusion hépatique avec 11 valeurs de b (0 à 500 s/mm2). La fraction de perfusion (f), le coefficient de diffusion liée à la perfusion (D*), le coefficient de diffusion pure (D) et le coefficient apparent de diffusion (ADC) ont été mesurés par 2 observateurs indépendants.

Résultats :Il n’y avait pas de différence significative concernant la mesure des paramètres entre les acquisitions et les observateurs (p = 0,25 à 0,73 et 0,29 à 0,70, respectivement). La reproductibilité entre acquisitions était élevée pour D et ADC (coefficient de corrélation intra-classe (ICC) = 0,831 et 0,850, avec des limites d’agrément à 95% de 24–32% et 29–32%, respectivement) et modérée pour f (ICC = 0.63, 34-49%). La mesure de D* était peu fiable (ICC = 0.626, 89-101%). La reproductibilité inter-observateur était élevée pour tous les paramètres (ICC = 0.844 à 0.924 avec limites d’agrément à 95% de 12 à 24%), excepté pour D*.

Conclusion :La reproductibilité de l’ADC et de D est satisfaisante. Au contraire la mesure de D* est peu reproductible.

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Aspects des lésions hépatiques rares en échographie de contraste Auteurs JV ZINK (1), AF MANICHON (2), A GUIBAL (2)

(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) LYON - FRANCESpécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WP-3N° de résumé 013216

Objectifs pédagogiques :Connaitre l'aspect spécifique du rehaussement en échographie de contraste (ECUS) de certaines lésions hépatiques rares.

Messages à retenir :Certaines lésions présentent un caractère hypervasculaire peu spécifique (adénome, hémangioendothéliome).D'autres lésions ont une sémiologie parfois caractéristique (hyperplasie nodulaire régénérative, nodule nécrotique solitaire).

Résumé :Les adénomes sont hypervasculaires au temps artériel avec un rehaussement multifocal et un wash out tardif possible. Les adénomes inflammatoires ont un rehaussement centripète sans wash out tardif habituellement. Survenant dans un contexte particulier, les hyperplasies nodulaires régénératives se rehaussent depuis leur centre au temps artériel, avec rehaussement lent centrifuge, sans wash out tardif. Le rehaussement après injection des pseudotumeurs inflammatoires est possible mais disparaîtra ensuite au stade de nodule nécrotique solitaire . En cas d’hémangioendothéliomes épithélioïdes, le rehaussement apparaît variable, commençant soit du centre, soit de la périphérie, avec wash out tardif. Classiquement hypovasculaire, le lymphome primitif peut présenter en échographie de contraste une couronne hypervasculaire au temps artériel, d’épaisseur variable. En cas de lésion kystique multicloisonnée, un rehaussement marqué des parois et des cloisons orientera vers un cystadénome hépatique.

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La cellule d’Onodi : classification radio-anatomique du risque chirurgicalAuteurs JF MATERN, S RIEHM, M SCHMITTBUHL, F VEILLON

STRASBOURG - FRANCESpécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WS-11N° de résumé 013217

Objectifs :La cellule d’Onodi est une cellule sphéno-éthmoïdale qui pneumatise le corps de l’os sphénoïde et vient au contact du canal optique (CO). L’extension de sa pneumatisation en arrière, le long de la paroi médiale du CO, définit le risque chirurgical par ses rapports avec les structures neuro -vasculaires adjacentes.

Matériels et méthodes :Pour estimer ce risque, l’étude de la pneumatisation des cellules sphéno-ethmoïdales et ses relations avec les structures neurovasculaires nous a permis d’établir une classification radio-anatomique à partir de 150 TDM du massif facial : cellule située en avant ou en arrière de l’optic strut sans bombement des structures neuro-vasculaires (type 1), bombement ou protrusion du CO (type 2) ou de l’artère carotide interne (ACI) (type 3), déhiscence du CO ou de l’ACI (type 4).

Résultats :Quarante pourcents de cellules d’Onodi sont diagnostiquées. Le type 1 est le plus représenté (42%), mais le moins à risque chirurgical . Les types 2 et 3, à risque élevé, sont fréquents (40% et 10%). Le type 4, à haut risque, reste rare (8%).

Conclusion :Souvent sous estimée, la cellule d’Onodi apparait plus fréquente, en concordance avec les études anatomiques. Le risque chirurgical associé est pondéré par une classification radiologique où la majorité des cellules d’Onodi est à faible morbidité per -opératoire.

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Radioanatomie des foramens et canaux du massif facialAuteurs O AMRISS, N MOUSSALI, N ELBENNA, A GHARBI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-13N° de résumé 013221

Objectifs pédagogiques :Connaître l’anatomie normale des foramens et canaux du massif facial.Savoir l’apport des différentes techniques d’imagerie dans leur exploration.Savoir leurs radio-anatomies TDM et IRM.

Messages à retenir :Le massif facial comporte de nombreux foramens et canaux.La connaissance de l’anatomie et de la radio-anatomie de ces foramens et canaux ainsi que de leur contenu est indispensable pour une bonne interprétation des images radiologiques.La TDM permet une étude précise de leurs parois osseuses.L’IRM permet dans certains cas d’étudier leur contenu vasculo-nerveux.

Résumé :Le massif facial supérieur comporte les os maxillaires , zygomatiques, palatins, nasaux, lacrymaux, les cornets inférieurs et le vomer. Le massif facial inférieur est constitué par le seul os mobile de la face qui est la mandibule. D’autres pièces osseuses appartenant à la base du crâne participent au squelette de la face, ce sont : l’os frontal, l’ethmoïde et le sphénoïde. Tous ces os délimitent ou sont percés de foramens et de canaux qui sont des voies de passage d’éléments vasculo-nerveux. La tomodensitométrie permet d’étudier ces foramens et canaux de façon précise dans les différents plans de l’espace. L’IRM peut parfois visualiser leur contenu vasculo-nerveux et permet également une étude osseuse (os cortical et surtout spongieux) parfois utile en complément de la TDM.

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Douleurs thoraciques aigues inexpliquées : intérêt du scanner triple rule-out Auteurs S BELKACEM, A LABIB, M MISSAOUI, MN HMIDA, N CHERNI, S JOUINI

ÉVREUX - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-18N° de résumé 013223

Objectifs pédagogiques :Connaître l'intérêt de la séquence triple rule-out dans le diagnostic des douleurs thoraciques aiguês atypiques.Connaître les critères de sélection des patients pour la réalisation de la séquence. Savoir effectuer une séquence triple rule-out de qualité, en optimisant les paramètres d'acquisition pour réduire la dose.

Messages à retenir :Le scanner triple-out doit être réservé à des patients pour lesquels la clinique, la biologie et l'ECG sont non concluants.La réalisation de ce protocole dans les cas difficiles permet un diagnostic précoce et une prise en charge thérapeutique adaptée en évitant des explorations redondantes ou plus invasives. Le protocole doit être optimisé pour limiter l 'irradiation au minimum.

Résumé :Les douleurs thoraciques aiguës constituent l'une des principales causes de consultation aux urgences. Le scanner triple-out permet, chez les patients présentant une douleur thoracique aiguë avec marqueurs biologiques négatifs et signes ECG non spécifiques, l'étude simultanée de 3 entités anatomiques : artères pulmonaires, artères coronaires et aorte thoracique. A travers des cas concrets, l'intérêt de cette séquence dans l'orientation diagnostique et la prise en charge thérapeutique est démontré.

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Identification et counselling de femmes à haut risque de cancer du seinAuteurs M EL KHOURY, L LALONDE, J DAVID, M LABELLE, N DUMAS, J RICHARD, D PROVENCHER, I TROP

MONTRÉAL - CANADASpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-16N° de résumé 013226

Objectifs pédagogiques :Savoir conseiller les patientes à risque élevé pour leur suivi radiologique .Reconnaître les contextes familiaux pour lesquels une susceptibilité familiale génétique pourrait être recherchée .Connaître les modèles de quantification du risque de cancer du sein.

Messages à retenir :En plus des patientes avec susceptibilité génétique, les femmes ayant eu un cancer du sein et celles avec néoplasie lobulaire pourraient être candidates à une IRM annuelle de suivi.Le radiologue a un rôle dans l'identification des patientes à haut risque et leur counselling. Le protocole de surveillance pour les patientes avec mastectomie bilatérale et reconstruction demeure controversé.

Résumé :Une mammographie régulière et une IRM mammaire annuelle sont recommandés pour les patientes avec risque à vie de cancer du sein supérieur à 20%. Des antécédents personnels de cancer du sein et des antécédents de néoplasie lobulaire élèvent aussi le risque de cancer et justifient une surveillance étroite . Plusieurs patientes ignorent leur risque de cancer du sein: des vignettes cliniques seront présentées pour illustrer le risque quantitatif de cancer du sein . Différents modèles d'évaluation du risque existent, et la quantification du risque de cancer dépend des paramètres d'analyse retenus et varie selon le modèle d'estimation du risque.

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Rôle de l'imagerie dans les ictères par métastase : à propos de 13 casAuteurs T BASSAID (1), JM TUBIANA (2), B TABETI (1), H MAHMOUDI (1), R KOUDJETI (1), F MOHAMED BRAHIM (1)

(1) ORAN - ALGÉRIE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-44N° de résumé 013238

Objectifs :Démontrer le rôle de la radiologie et surtout de l'IRM dans le diagnostic étiologique des ictères et le choix d'une attitude thérapeutique.

Matériels et méthodes :13 cas d'ictères mécaniques par métastases ont été explorés de septembre 2004 à mars 2010. Tous les patients ont bénéficié systématiquement d'une échographie, d'une TDM multidétecteur et d'un examen IRM (1.5 Tesla) morphologique avec séquences de bili-IRM.

Résultats :Le diagnostic de métastases a été fait dans tous les cas. le cancer primitif était digestif (10 cas), pulmonaire (2 cas) et un cas rare d'adénocarcinome du maxillaire. La bili-IRM réalisée systématiquement permet de mieux analyser la masse tumorale et son étendue. Elle donne une bonne cartographie des voies biliaires dilatées, ce qui permis d'orienter vers le choix d'une thérapeutique. Cinq patients ont bénéficié d'un geste de radiologie interventionnelle à type de drainage dont un complété par pose d'une endoprothèse entraînant une régression de l'ictère.

Conclusion :En dépit de sa disponibilité relativement faible, l'IRM et plus particulièrement la bili-IRM, constituent l'examen de référence dans les ictères mécaniques, pour choisir une attitude thérapeutique dans les cas inopérables afin de réaliser un geste palliatif de radiologie interventionnelle et le choix d 'une voie d'abord pour celui-ci.

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Caractéristiques radiologiques d'une nouvelle entité : la tumeur hybride du reinAuteurs E FIORETTI, D EISS, V VERKARRE, S POIRÉE, S MERRAN, J HAYOUN, F CORNUD, JM CORRÉAS, A MEJEAN, O

HÉLÉNONPARIS - FRANCE

Spécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-3N° de résumé 013240

Objectifs :Décrire l’aspect radiologique des tumeurs hybrides du rein, nouvelle entité histopathologique, associant deux composantes : oncocytaire et carcinomateuse chromophobe.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective monocentrique sur 20 ans portant sur 11 tumeurs hybrides (taille moy = 39mm [20 ; 85 mm]), 135 oncocytomes et 61 carcinomes à cellules chromophobes explorés par scanner (n=171) et/ou IRM (n=60).

Résultats :Toutes les tumeurs hybrides étaient des tumeurs bien limitées, hétérogènes, hypervascularisées (intensité du rehaussement au temps artériel). Aucune ne présentait de cicatrice centrale. Celle-ci était retrouvée dans 63% des oncocytomes (de plus de 3 cm). Dans le cas des oncocytomes, le tissu tumoral péricicatriciel était homogène dans 90% des cas, sans plage de nécrose. Parmi les oncocytomes > 3cm, 18,5% était hétérogène sans cicatrice et 18,5% homogènes.

Conclusion :Les tumeurs hybrides sont des tumeurs hypervasculaires hétérogènes sans cicatrice centrale . Cet aspect les rapproche des carcinomes conventionnels à cellules rénales et les distingue de la présentation typique des oncocytomes. Devant un résultat biopsique en faveur d’un oncocytome, cet aspect en imagerie doit faire remettre en question le diagnostic de bénignité.

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Aspect en IRM des lésions kystiques du pancréas : revue iconographiqueAuteurs G PIANA, A SARRAN

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-62N° de résumé 013242

Objectifs pédagogiques :Connaître la sémiologie radiologique en IRM des lésions kystiques du pancréas.Connaître leur protocole d'exploration.Connaître la gamme diagnostique des lésions kystiques du pancréas.

Messages à retenir :L’IRM est l’examen clé dans la caractérisation des lésions kystiques du pancréas en étudiant le nombre de kystes , leur morphologie, leur contenu et le caractère communiquant ou non avec le canal pancréatique principal.Il convient d'éliminer en premier lieu un pseudo-kyste pancréatique d'où l'importance du contexte clinique.Le plus souvent la présentation radiologique en IRM est typique permettant de poser un diagnostic radiologique de certitude.

Résumé :Le protocole d'exploration repose essentiellement sur les séquences pondérées T2 de type single shot et sur les séquences de Wirsungo-IRM 2D et 3D.Les lésions les plus fréquemment rencontrées sont les pseudo-kystes, les cystadénomes séreux, les cystadénomes mucineux et les TIPMP. Plus rarement il s'agit de tumeurs neuro-endocrines kystiques et de tumeurs solides et pseudo-papillaires.

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La demande électronique d’examen : un travail collectif au profit du patientAuteurs M PRAMPART, M PRIOUR, L HABIBI, S NEUENSCHWANDER

PARIS - FRANCESpécialité / Thème InformatiqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence INF-WS-4N° de résumé 013243

Objectifs :Appliquer l’obligation de justification pour tout acte radiologique. Démontrer le bénéfice d’une demande électronique.

Matériels et méthodes :Elaboration par les utilisateurs hospitaliers (radiologues, cliniciens, secrétaires respectives) et les informaticiens d'une demande électronique liée au dossier médical informatique. Arrêt des demandes internes sur papier en mars 2009. Participation à l'enquête HAS 2010 sur la conformité de la demande

Résultats :Le logiciel sera présenté, avec les items obligatoires et les astuces trouvées pour alléger la charge de travail des intervenants ; l'intégration et l'actualisation des données à partir du dossier médical électronique (allergies, créatinine), les règles de validation pour clinicien et radiologue ; l'intégration des protocoles techniques d’examen. Les items obligatoires permettent d'obtenir pour chaque patient des renseignements d'identité fiables et complets, une meilleure appréhension de l’indication, de la notion d’urgence médicale, d’allergies ou de particularités à prendre en compte. Elle aboutit à une gestion du rendez-vous adaptée et à des consignes techniques anticipées. La visualisation du statut de la demande par les intéressés réduit les échanges téléphoniques entre secrétaires. Les limites restent la pertinence des renseignements fournis par le demandeur et l 'utilisation uniquement dédiée aux demandes internes.

Conclusion :Une demande électronique convenablement conçue améliore considérablement la qualité des renseignements échangés et la fluidité du circuit

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Anatomie descriptive de la cavité péritonéale par la péritonéographie scanographique : implications diagnostiques pratiquesAuteurs L OUHADI, R MATERNE, O GHEKIERE, A NCHIMI

LIÈGE - BELGIQUESpécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WP-5N° de résumé 013247

Objectifs pédagogiques :Comprendre l’anatomie normale de la cavité péritonéale à partir d’images multiplanaires de péritonéographie scanographique avec corrélations chirurgicales .Etablir des liens entre l’anatomie de la cavité péritonéale et le diagnostic radiologique d’affections abdominales intra et extrapéritonéales .

Messages à retenir :La cavité péritonéale est divisée en plusieurs compartiments par des mésos et des ligaments . Chez le sujet sain, tous ces compartiments communiquent entre eux voire avec certains espaces extrapéritonéaux.Une connaissance précise de cette anatomie permet une meilleure compréhension et définition de la dynamique des fluides ainsi que de la pathologie tumorale , infectieuse ou mécanique.

Résumé :La cavité péritonéale consiste en une région principale, la grande cavité, et son diverticule, la petite cavité. Différents mésos et ligaments divisent cette cavité en une série de compartiments et constituent des voies de communication entre la cavité péritonéale et le rétropéritoine, la paroi abdominale, le médiastin et la cavité pleurale. La connaissance de cette anatomie appliquée à la scanographie permet de préciser la distribution des fluides, la localisation de tumeurs primitives ou secondaires, la dissémination de pathologies infectieuses et l’existence de hernies.

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Evaluation des candidats à la transplantation hépatique : ce que le radiologue doit savoirAuteurs I HUYNH-CHARLIER (1), E SAVIER (1), P CHARLIER (2), K FAKHFAKH (3), S EGELS (1), A AYED (1), P GRENIER (1), O

LUCIDARME (1)(1) PARIS - FRANCE, (2) GARCHES - FRANCE, (3) SFAX - TUNISIE

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-29N° de résumé 013250

Objectifs pédagogiques :Connaître le rôle de l’imagerie dans l’évaluation des candidats à la transplantation hépatique. Rendre un compte rendu qui répond à toutes les questions que se posent les chirurgiens.

Messages à retenir :L’imagerie dans l’évaluation des candidats à la transplantation hépatique est primordiale.Elle s’attache à rechercher des contre-indications à la transplantation, temporaires ou définitives. Elle permet d’établir une cartographie précise des axes artériels, portaux, veineux systémiques et biliaires pour la stratégie opératoire . Ces données jouent un rôle important dans la sélection des patients et contribuent au succès de la transplantation.

Résumé :L’imagerie doit rechercher des contre-indications à la transplantation hépatique, temporaires ou définitives, telles qu’un sepsis, un carcinome hépatocellulaire trop avancé, ou une tumeur extra-hépatique. La surveillance échographique des candidats à la transplantation, complétée si besoin par un scanner, objective et précise les shunts porto-systémiques, recherche une thrombose de l’axe mésentérico-porte, une sténose du tronc coeliaque ou un anévrysme de l’artère splénique. Le scanner permet d’établir une cartographie précise de la vascularisation hépatique. La cholangio-IRM permet de préciser une variante anatomique ou une lésion de l’arbre biliaire. Ces données sont essentielles à la planification de la transplantation hépatique et notamment à l’élaboration des anastomoses vasculaires et biliaires.

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Cas cliniques de mammographie pour les juniorsAuteurs FM MÉDINA-RIERA, A JALAGUIER-COUDRAY, M PONCET, A SARRAN

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-18N° de résumé 013252

Objectifs pédagogiques :Connaître les bonnes pratiques en sénologie.Savoir réaliser des clichés complémentaires pour réaliser un bilan exhaustif .Savoir prescrire les examens complémentaires adaptés.Maîtriser la classification BI-RADS.

Messages à retenir :Une mammographie ne doit jamais être classée dans la classification BI-RADS avant la réalisation d’un bilan complet. L'analyse comparative est indispensable.La conduite à tenir suivra la classification BI-RADS.

Résumé :La première étape dans l’analyse d’une mammographie est la vérification des critères de qualité technique. La découverte d’une image anormale sur une mammographie doit faire réaliser des clichés complémentaires. Devant la découverte d’une opacité, des clichés en compression localisée sont réalisés afin de vérifier la réalité de l’image, et un cliché de profil pour la localiser. Devant un foyer de microcalcifications, on réalise un cliché de profil, des agrandis de face et de profil. La description de l’anomalie permet de la classer dans la classification bi -rads et d’appliquer la conduite à tenir qui en découle. La comparaison aux clichés antérieurs et la connaissance des antécédents de la patiente sont indispensables. Sous forme de cas cliques destinés aux juniors, les différentes anomalies et leur prise en charge seront détaillées.

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Evaluation des mesures visco-élastiques d’élastographie par résonance magnétique comme marqueur de malignité des tumeurs hépatiquesAuteurs P GARTEISER (1), S DOBLAS (1), JL DAIRE (1), M WAGNER (1), H LEITAO (2), V VILGRAIN (1), R SINKUS (1), B VAN

BEERS (1)(1) CLICHY - FRANCE, (2) COIMBRA - PORTUGAL

Spécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-14N° de résumé 013255

Objectifs :L’élastographie par résonance magnétique (ERM) permet d’observer des processus pathologiques par les altérations apportées aux propriétés mécaniques des tissus. Dans cette étude, l’efficacité de l’ERM en tant que biomarqueur de malignité des tumeurs hépatiques est examinée.

Matériels et méthodes :Les données d’élastographie (84 patients avec tumeurs hépatiques établies histologiquement) ont été obtenues par IRM encodée en mouvement en présence d’une vibration mécanique. Les déplacements ainsi obtenus ont étés reconstruits en cartes de propriétés visco-élastiques (module de cisaillement (G*) et ses composantes d’élasticité (Gd) et de viscosité (Gl)) et comparés entre tumeurs bénignes et malignes.

Résultats :G* et Gl étaient plus élevés dans les tumeurs malignes que dans les bénignes (G* : 3,19 ± 0,21 kPa, versus 2,39 ± 0,14 kPa, p<0,001 ; Gl : 1,93 ± 0,21 kPa, versus 1,06 ± 0,12 kPa, p<0,001). Les aires sous les courbes ROC de ces paramètres tumoraux démontrent leur capacité à discerner la malignité des tumeurs (aux seuils de G* = 2.56 kPa et Gl = 1.38 kPa).

Conclusion :Les mesures de viscosité par ERM sont un marqueur fiable du caractère bénin ou malin des tumeurs hépatiques. L’augmentation connue de la dureté des lésions en fonction de leur malignité est principalement due à une augmentation de leur viscosité.

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Dysplasie fibreuse crânio-faciale. A propos de 23 casAuteurs A IDRISSI, N EL BENNA, F OUARDI, N MOUSSALI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-14N° de résumé 013257

Objectifs :Préciser le rôle de l’imagerie, essentiellement la TDM, dans le diagnostic et le bilan lésionnel de la dysplasie fibreuse crânio -faciale. Montrer les différents aspects tomodensitométriques, ainsi que les particularités propres à cette localisation .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 23 observations sur une période de 7 ans. Tous les patients ont été explorés par un scanner hélicoïdal crânio- facial en coupes fines, en fenêtre osseuse et parties molles. Des reconstructions multiplanaires et tridimensionnelles ont été réalisées .

Résultats :Il s’agit de 15 femmes et de 8 hommes, âgés de 7 à 51 ans avec une moyenne de 29 ans. Les sites les plus atteints sont le maxillaire , le sphénoïde, le frontal et le temporal. Une forme condensante a été diagnostiquée dans 12 cas, une forme mixte dans 9 cas et une forme kystique dans 2 cas. La localisation au niveau de la base du crâne était compliquée de rétrécissement des foramens avec compression vasculaire ou nerveuse dans la moitié des cas . L’atteinte était unilatérale avec respect de la ligne médiane dans 19 cas.

Conclusion :La TDM est la méthode d’imagerie idéale dans l’exploration de la pathologie, elle est seule suffisante à de rares exceptions près.

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Volumétrie de l’ischémie cérébrale en IRM de diffusion et déficit fonctionnel secondaire après thrombolyse intraveineuseAuteurs A ATTYÈ, MP MARTEL-BONCOEUR, F MACIAN-MONTORO, P COURATIER, C MOUNAYER, A MAUBON

LIMOGES - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-48N° de résumé 013261

Objectifs :Tenter d’établir une corrélation entre l’évolution du volume de l’ischémie cérébrale sur les séquences de diffusion avant et après thrombolyse et la récupération clinique fonctionnelle à 3 mois évaluée à l’aide du score de Rankin.

Matériels et méthodes :Calcul de l’évolution en volume de l’infarctus cérébral avec un logiciel de volumétrie automatique . Le devenir clinique des patients a été évalué à 3 mois à l’aide du score de Rankin. Une analyse de régression univariée a été effectuée pour rechercher un lien entre l’évolution de l’infarctus et le handicap à 3 mois (Rankin>1).

Résultats :69 patients ont été inclus dans l’étude avec IRM initiale et de suivi à 24h. Le score NIHSS médian initial était de 10,5 et de 7 à 24 heures. A 3 mois, 51,72% des patients ne présentaient pas de handicap fonctionnel (rankin ≤1). Le volume moyen de l’ischémie avant thrombolyse était de 19,75 cm3, de 46,13 cm3 après thrombolyse. Pour une croissance de volume ischémié <10 cm3, l’Odds Ratio pour une absence de handicap fonctionnel à 3 mois est de 10,08 (IC à 95%, 3-33,89).

Conclusion :Une diminution, ou une augmentation <10 cm3, de la taille de l’infarctus cérébral ischémique après thrombolyse IV est significativement associée à une absence de handicap fonctionnel à 3 mois.

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Radioprotection en salle de neuroradiologie interventionnelle : recommandations ?Auteurs C BROCHART, S BLANPAIN, V HORNAERT, PA DUPIERRIS, E DESSENE, P MALFAIT, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WP-8N° de résumé 013264

Objectifs pédagogiques :Faire le point sur les recommandations actuelles de l 'IRSN. Aider les centres de neuroradiologie interventionnelle à établir des niveaux de référence locaux pour atteindre progressivement des normes nationales . Faire l'inventaire des moyens techniques d'optimisation des doses. Améliorer l'information des patients et leur suivi dans le cadre d'expositions importantes.

Messages à retenir :Chaque centre de neuroradiologie interventionnelle se doit d'établir des niveaux de référence locaux en matière de dosimétrie.L'utilisation de guides de procédure doit améliorer les pratiques. Tous les moyens techniques d'optimisation des doses doivent être appliqués.Le patients doit être informé de son exposition et des complications potentielles. Une fiche dosimétrie patient doit être jointe au dossier médical pour le suivi .

Résumé :Suite à un certain nombre de complications cutanées (alopécies, dermites) consécutives à des procédures de neuroradiologie interventionnelle, des recommandations ont vu le jour émanant de l'IRSN. Mais il est difficile d'établir des niveaux de dose de références nationaux. Pour harmoniser les pratiques, des moyens doivent être mis en oeuvre : moyens techniques, guides de procédure, mise en place de niveaux de référence, informations et suivi médical du patient.

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Index rapide du volume intracrânien à partir d’images IRM 2DAuteurs B CHAARANI, R BOUZERAR, J ZMUDKA, J DAOUK, C GONDRY-JOUET, P JOUANNY, H DERAMOND, O BALÉDENT

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-6N° de résumé 013266

Objectifs :Proposer un index volumique simple et rapide de la boite crânienne (IVRbc) à partir d’une imagerie 2D.

Matériels et méthodes :Dix patients adultes ont bénéficié d’une imagerie IRM 3Tesla : axial et sagittal T1 flair et d’une imagerie volumique 3D bravo sur laquelle le volume intracrânien (VIC) de chaque sujet a été segmenté ( logiciel FSL : 30 minutes). Trois ellipses ayant la plus grande zone de contact avec les pourtours du crâne ont été positionnées sur une image 2D axiale et 2D sagittale médiane. Un index volumique a été calculé à partir de la géométrie de ces ellipses (5 minutes par sujet).Le volume intracrânien calculé précisément à partir de la séquence 3D a été corrélé linéairement avec l’index IVRbc proposé.

Résultats :VIC = 2,4 Litres ± 0,088. IVRbc = 7,772 Litres ± 1,03. IVRbc est linéairement corrélé avec VIC (R²= 0.74). VIC = 0,0734 IVRbc + 1,85.

Conclusion :L’index rapide, calculé à partir d’images 2D et des outils de bases présents sur les consoles de visualisation , permet d’obtenir une information rapide du volume intracrânien.

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Maladie de Hirschsprung colique totale à propos de 18 casAuteurs MA JELLALI, A BEN SALEM, R SALEM, A ZRIG, J SAAD, W MNARI, M MAATOUK, W HARZALLAH, I KRICHENE, M GOLLI

MONASTIR - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-6N° de résumé 013268

Objectifs :Dégager les particularités diagnostiques et radiologiques de la MDHCT.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective incluant une série de 18 cas de maladie de Hirschsprung dans sa forme colique totale suivis et traités dans le service de Chirurgie Pédiatrique de CHU de Monastir entre 1990 et 2005. Un cliché d’ASP a été réalisé dans tous les cas. Le lavement baryté a été réalisé dans 15 cas.

Résultats :L’âge moyen au moment du diagnostic est de 3.5 mois. Le sexe ratio est de 3.5/1. Le diagnostic a été posé à la période néonatale dans 72 % des cas représenté par un tableau d’occlusion néonatale dans 78 % des cas. Le lavement opaque a montré l’absence de disparité de calibre dans 11 cas/15 et une disparité de calibre dans 4 cas. Une iléostomie a été réalisée dans 15 cas, un abaissement iléal en un seul temps a été pratiqué chez les trois cas restants. Onze cas décédés après l’iléostomie. La mortalité était de 12 cas/18 (66 %) et elle était parmi les plus élevées de la littérature et dont la cause essentielle était la septicémie.

Conclusion :La maladie de Hirschsprung colique totale est une pathologie de diagnostic difficile . Une laparotomie exploratrice ou une laparoscopie semblent toujours nécessaires pour confirmer le diagnostic. Le pronostic reste encore à améliorer par un diagnostic précoce et l’apport de la réanimation néonatale.

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Anatomie normale du rocher au scanner : kit d'auto-enseignementAuteurs FM MÉDINA-RIERA (1), F DUBRULLE (2)

(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) LILLE - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-15N° de résumé 013271

Objectifs pédagogiques :Connaître la radio-anatomie normale en tomodensitométrie du rocher et savoir identifier les principales variantes anatomiques .

Messages à retenir :La connaissance de l’anatomie normale du rocher est un pré-requis indispensable à l’étude de la pathologie de l’oreille.

Résumé :Le rocher, qui correspond à la portion inféro-interne de l’os temporal, contient l'oreille moyenne et l’oreille interne. L’exploration du rocher au scanner est indiquée dans les bilans de surdité, de vertiges, d’acouphènes et de suspicion d'atteinte du nerf facial. L’anatomie du rocher est complexe. Ce kit d’enseignement a pour but de fournir au radiologue les outils nécessaires à l’assimilation de l’anatomie normale du rocher au scanner . De nombreux exemples de pathologie et de malformations sont illustrés de façon à comprendre les anomalies à rechercher.

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Les grands absents des compte-rendus scanographiquesAuteurs C SELLAL (1), F JAUSSET (1), A OLIVER (1), J MATHIAS (2), V LAURENT (2), D RÉGENT (2)

(1) NANCY - FRANCE, (2) VANDOEUVRE-LÈS-NANCY - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-8N° de résumé 013273

Objectifs pédagogiques :Rappeler l’intérêt de mentionner lors d’examens scanographiques de routine, des pathologies fréquentes mais sous-diagnostiquées, comme les calcifications coronaires, l’anémie, la stéatose hépatique ou les fractures vertébrales ostéoporotiques. Illustrer par des données de la littérature la fréquence de leur omission des comptes rendus et les confronter à une étude rétrospective de 300 scanners thoraciques ou abdominaux.

Messages à retenir :Savoir identifier sur un examen scanographique des pathologies trop souvent absentes des comptes rendus comme les calcifications coronaires , l'anémie ou la stéatose hépatique. Connaître la fréquence de leur sous-diagnostic.En comprendre les enjeux en terme de santé publique.

Résumé :L’interprétation d’un examen scanographique est certes orientée par le contexte clinique mais il faut garder un oeil attentif sur des pathologies dont la prise en charge précoce présente un bénéfice pour le patient. Plusieurs articles ont déjà rapporté le sous-diagnostic des fractures vertébrales ostéoporotiques. La littérature évoque moins les données cardiaques trop fréquemment omises des comptes rendus (calcifications coronaires ou valvulaires ...) alors que leurs conséquences sont potentiellement graves. Nous rappellerons l'utilité de ne pas méconnaître une anémie, ou encore une stéatose à un stade curable. Une étude rétrospective de 300 scanners thoraciques ou abdominaux viendra étayer ces données.

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Imagerie de l’encéphalomyélite aiguë disséminée : à propos de 21 casAuteurs M CHAABOUNI, S HADDAR, S CHAABOUNI, H ABID, C DABBECHE, H NEJI, K BEN MAHFOUDH, J MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-23N° de résumé 013275

Objectifs :Etudier les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, radiologiques thérapeutiques et évolutives de l’encéphalomyélite aiguë disséminée (EMAD). Montrer l’apport de l’IRM et surtout des nouvelles séquences dans le diagnostic et le suivi de l’EMAD.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective portant sur 21 patients : 16 hommes et 5 femmes, dont l’âge variait entre 19 mois et 30 ans. Le motif d’hospitalisation était : fièvre (n=11), convulsions (n=6) et troubles du comportement (n=5). La ponction lombaire (n=19) a montré une formule normale (n=6) et une méningite lymphocytaire (n=13). Il a été réalisé une imagerie cérébrale initiale : TDM (n=8) et/ou IRM (n=20), une IRM médullaire (n=15) et une imagerie de contrôle : TDM (n=2) et/ou IRM (n=7). Le suivi clinique moyen a été de 6 mois.

Résultats :Les lésions cérébro-médullaires étaient de siège sus-tentoriel (n=19), sous-tentoriel (n=12), les 2 étages (n=10), substance blanche (n=19), substance grise (n=15), substance blanche et grise (n=13), médullaire (n=10). L’imagerie de contrôle a montré : disparition des lésions (n=3), régression (n=1), aggravation (n=4) ou séquelles (n=2). L’évolution était : favorable (n=11), séquelles (n=6) et décès (n=4).

Conclusion :L’IRM est indispensable pour le diagnostic positif et le suivi des EMAD.

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Intérêt d'une analyse bi-exponentielle de l'IRM de diffusion pour le diagnostic des tumeurs hépatiquesAuteurs S DOBLAS, M WAGNER, JL DAIRE, N HADDAD, H LEITAO, R SINKUS, V VILGRAIN, B VAN BEERS

CLICHY - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-13N° de résumé 013277

Objectifs :Etudier l’efficacité d’une approche bi-exponentielle couplée à une acquisition d’IRM de diffusion à multiples valeurs de b pour la distinction bénin -malin et le diagnostic des tumeurs hépatiques, dans une cohorte de 80 patients.

Matériels et méthodes :Des images d’IRM de diffusion ont été acquises avec 11 valeurs de b (de 0 à 500 s/mm^2) dans 10 kystes, 40 lésions hépatiques bénignes solides et 49 tumeurs hépatiques malignes. La fraction de perfusion (f) et les coefficients de perfusion (D*) et de diffusion pure (D) ont été calculés pour chaque lésion par une approche bi-exponentielle. Le coefficient de diffusion apparente (ADC) a été déterminé par une approche mono-exponentielle.

Résultats :La distinction bénin-malin est aussi efficace avec une approche mono-exponentielle qu’avec une approche bi-exponentielle. En revanche, f et D permettent d’affiner la distinction entre métastases (f = 18,4 ± 4,8%, D = 1,23×10^-3 ± 0,28×10^-3 mm^2/s), carcinomes hépatocellulaires (f = 23,7 ± 8,1%, D = 1,18×10^-3 ± 0,25×10^-3 mm^2/s) et hyperplasies nodulaires focales (f = 27,1 ± 9,8%, D = 1,35×10^-3 ± 0,26×10^-3 mm^2/s).

Conclusion :Le calcul d’ADC par une approche mono-exponentielle suffit pour la distinction bénin-malin. Une approche bi-exponentielle peut en revanche aider à l’identification des types tumoraux.

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Apport du scanner dans les traumatismes orbitaires par arme à feu Auteurs N ZAMALI, S BEJAR, W DOUIRA-KHOMSI, H LOUATI, M JEDIDI, L BEN HASSINE, L LAHMAR, I BELLAGHA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-41N° de résumé 013278

Objectifs :Illustrer l’aspect en imagerie des différentes plaies par armes à feu du globe oculaire.

Matériels et méthodes :Il s’agit de 8 malades explorés en urgence dans notre service pour plaies orbitaires par arme à feu au cours de la révolution tunisienne . Une TDM orbitaire sans injection de produit de contraste a été réalisée dans tous les cas.

Résultats :L'âge moyen de nos patients était de 22 ans et tous de sexe masculin. Les différentes lésions recensées étaient : éclatement du globe oculaire transpercés par balles (n= 2), hématome intra-orbitaire (n=1), lésions du nerf optique (n= 4), fracture complexe de l'os zygomatique et du plancher de l'orbite avec incarcération musculaire (n= 1), fracture complexe de l'éthmoïde (n= 1), du sinus maxillaire (n=1) et du sinus frontal (n=1).

Conclusion :Les plaies orbitaires par armes à feu sont peu fréquentes dans notre pratique courante. Cliniquement en phase aiguë ces lésions peuvent être sous-estimées : le corps étranger peut être méconnu car la porte d’entrée peut être punctiforme minime, c'est le cas des projectiles, d'où le rôle primordial du scanner dans l'établissement d'un bilan lésionnel précis et précoce.

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Evaluation rapide du volume des ventricules latéraux à partir d'un plan axial ventriculaireAuteurs B CHAARANI, R BOUZERAR, J ZMUDKA, J DAOUK, C GONDRY-JOUET, JM SEROT, H DERAMOND, O BALÉDENT

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-22N° de résumé 013284

Objectifs :Proposer une estimation rapide et fiable du volume des ventricules latéraux à partir d’une imagerie 2D.

Matériels et méthodes :10 patients adultes ont bénéficié d’une IRM 3Tesla : axiales (T1 flair, T2*, cartographie ADC) et 3D (bravo et IR). Les volumes des ventricules latéraux (Vvl3D) ont été calculés manuellement à partir des 2 IRM 3D à l’aide du logiciel MIPAV (20 minutes par séries) puis comparés de manière appariée avec un test « Wilcoxon ». Sur les séries 2D, un plan de référence ventriculaire a été défini sur laquelle une segmentation par croissance de régions (advantage windows GE) calcule la surface des ventricules latéraux (Svl2D). Les Svl2D calculées à partir des images 2D des différentes pondérations ont été comparées entre-elles avec un test « Friedman ».

Résultats :Aucune différence significative n’a été détectée entre les 2 volumes des 2 séquences 3D (p = 0,86) ou entre les 3 surfaces des 3 séquences 2D (p= 0,12). Les volumes 3D en millilitres et les surfaces 2D en mm² sont fortement corrélés (R2 = 0,83). Vvl3D(ml) = 0,043 Svl2D(mm²) – 20,33

Conclusion :Le volume des ventricules latéraux est significativement proportionnel à la surface ventriculaire d’une coupe 2D de référence proposée.

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Apport de l’imagerie dans les ischémies médullaires d’origine veineuse (à propos de 26 cas)Auteurs N HAMMAMI, A GAJA, M ATTIA, C DRISSI, R SEBAI, L BELGHITH, S NAGI, M BEN HAMMOUDA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-35N° de résumé 013286

Objectifs :Evaluer l’apport de l’imagerie dans le diagnostic positif , étiologique et dans la prise en charge des ischémies médullaires d’origine veineuse .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective portant sur 26 cas d’ischémie médullaire d’origine veineuse colligés sur une période de 12 ans (1998 -2010). Tous les patients ont été explorés par une IRM médullaire. L’angiographie conventionnelle a été pratiquée chez 25 patients. L’embolisation a été réalisée chez 9 patients.

Résultats :L’âge moyen des patients était de 49 ans avec prédominance masculine. L’étiologie était dominée par les malformations vasculaires (n=25). Un cas était secondaire à un accident de plongée. L’IRM médullaire a montré un hypersignal T2 chez tous les patients, une dilatation des structures vasculaires périmédullaires chez 25 patients. L’angiographie médullaire a permis de préciser le type de malforamtion : 19 fistules durales à drainage veineux périmédullaire, 4 fistules artérioveineuses et 2 malformations artérioveineuses. Une embolisation, réalisée chez 9 patients, a permis l’exclusion complète de ces malformations.

Conclusion :L’IRM est l’examen de choix dans le diagnostic positif et l’orientation étiologique des ischémies médullaires d’origine veineuse . Le recours à l’angiographie médullaire reste nécessaire pour la prise en charge thérapeutique.

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Perfusion tumorale après embolisation artérielle aux microsphères : effets de l’ajout d’adriamycine.Auteurs T LEFORT, F PILLEUL, T WALTER, A GUIBAL

LYON - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-54N° de résumé 013301

Objectifs :Comparer en imagerie de perfusion par échographie de contraste, l’effet au cours du temps sur la perfusion tumorale, d’une embolisation intra-artérielle aux micro-particules non chargées (EIA-bead Block) et celui d’une embolisation aux particules de même taille (500-700µm) chargées à l’adriamycine (EIA-DC bead).

Matériels et méthodes :Travail rétrospectif incluant 10 patients traités par EIA-DC bead et 7 patients traités par EIA-bead Block. L’échographie de contraste était réalisée avant (J-1) et précocement après traitement (J+1 à J+10), puis tardivement après traitement (M3 à M4). Pour chaque échographie, une séquence de destruction-reperfusion permettait d’obtenir une estimation du Flux Sanguin relatif (FSr) et du Débit Sanguin relatif (DSr). Le test de Wilcoxon permettait de comparer les différents groupes de traitement.

Résultats :Les paramètres obtenus avant et précocement après embolisation n’étaient pas différents entre les deux groupes de patients (p > .05). Ceux obtenus plus tardivement étaient significativement inférieurs dans le groupe traité par EIA-DC bead par rapport à ceux traités par EIA-bead Block, avec un FSr de respectivement 0,27 versus 2,4 (p < .01) et un VSr 0,17 versus 0,76.

Conclusion :Les paramètres de perfusion obtenus permettent de mettre en évidence une action additionnelle et retardée de l’adriamycine sur la vascularisation tumorale.

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Technologie MicroPure à l'identification des microcalcifications Auteurs D IZBAS, N ROTARU, S PUIU

CHISINAU - MOLDAVIESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-20N° de résumé 013303

Objectifs :Rapporter et illustrer les caractéristiques échographiques utilisant la technologie MicroPure™ , TOSHIBA du cancer du sein.

Matériels et méthodes :L'étude est basée sur l'analyse élastographique des lésions kystiques mammaires faite 2010. Tous les examens ont respecté les recommandations de l'ACR. Chaque lésion a été classifiée BI-RADS.

Résultats :Tous nos patientes présentent d'une masse palpable et l'âge moyen a été de 49 ans. L’échographie a trouvé 21 masses solides d’échostructure hétérogène qui mesuraient entre 12 et 50 mm de diamètre, de forme irrégulière (18), rondes (3), avec atténuation postérieure (16), des contours lobulaires (2), multilobulaires (2) et flous (17) et avec le rapport épaisseur sur largeur supérieur à 1 (15), microcalcification (20). Les lésions ont été classifiées BIRADS IV et V. MicroPure visualise mieux les calcifications .

Conclusion :Une technologie MicroPure aide potentiellement à l'identification des microcalcifications , marqueurs potentiels de malignité dans les examens du sein.

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CTNAV : évaluation clinique d'une station de navigation pour le guidage des interventions sous tomodensitométrieAuteurs P DURAND, A MOREAU-GAUDRY, J FRANDON, C SENGEL, E CHIPON, L CARRAT, I BRICAULT

GRENOBLE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-55N° de résumé 013306

Objectifs :Une station de navigation utilisant un localisateur 3D a été développée pour afficher en temps réel la trajectoire de l’aiguille dans le volume scanner . L'étude CTNAV compare la précision de mise en place d'une aiguille : avec la station de navigation Imactis (groupe NAV) et selon les modalités habituelles (groupe CT).

Matériels et méthodes :Essai clinique comparatif, prospectif, en groupes parallèles, randomisé, contrôlé pour 120 patients devant bénéficier d’un geste sous guidage tomodensitométrique (deux groupes de 60). Critère de jugement principal : distance entre la trajectoire planifiée et la trajectoire effective de l’aiguille après ponction. Analyse statistique : tests de comparaison de moyennes non paramétriques.

Résultats :Analyse intermédiaire, prévue par le protocole, N=41 patients (CT: 21 NAV: 20). Toutes les procédures se sont déroulées conformément au protocole, aucun événement indésirable n'a été rapporté. Critère de jugement principal (distance) médiane groupe CT : = 9,1 mm [Q1: 4,9 Q3: 15,6], groupe NAV = 4,2 mm [Q1: 2,5 Q3: 8,6] p=0,0038. Critère secondaire d'angle entre les trajectoires : médiane groupe CT : 8,7° [Q1: 6,9 Q3: 10,6], groupe NAV 3,68° [Q1: 2,2 Q3: 5,5] p=0,0012.

Conclusion :La station de navigation apporte un gain de précision significatif pour la radiologie interventionnelle sous tomodensitométrie . La poursuite de l’étude permettra également l’évaluation du service médical rendu.

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Occlusion grélique sur abdomen non cicatriciel : à propos de 40 casAuteurs A MAALEJ, S HADDAR, H TAYARI, C DABBECHE, M BRADAI, H ABID, S BOUJELBENE, K BEN MAHFOUDH, Z MNIF, J MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-12N° de résumé 013309

Objectifs :Illustrer l’aspect radiologique des étiologies les plus fréquentes d’une occlusion intestinale aiguë grélique sur abdomen non cicatriciel et montrer l’apport du scanner dans la prise en charge thérapeutique.

Matériels et méthodes :Série rétrospective portant sur 40 patients dont l’âge moyen est de 51 ans. Le motif d’hospitalisation était une douleur abdominale (n=39), un arrêt des matières et des gaz (n=33) et vomissements (n=27). Tous les patients ont bénéficié d’un ASP et d’une TDM abdominale sans et avec injection de produit de contraste avec reconstructions multiplanaires (16 barrettes). Vingt et un patients ont été opérés.

Résultats :Différentes étiologies ont été retrouvées : occlusion fonctionnelle (n=17), hernie étranglée (n=4), volvulus du grêle (n=5), pathologie inflammatoire de la dernière anse iléale (n=5), bride congénitale (n=3), invagination intestinale aigue sur lipome (n=1), tumeur du grêle (n=2), hématome du grêle (n=2), bézoard (n=1).

Conclusion :Les occlusions gréliques sur abdomen non cicatriciel sont relativement peu fréquentes et relèvent d’étiologies variées et imprévisibles sur les simples données cliniques et celles de l’ASP. La TDM devient un examen incontournable, permettant le diagnostic positif, étiologique et de gravité de ces syndromes occlusifs orientant ainsi une prise en charge thérapeutique adéquate.

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Le diaphragme : le normal et le pathologique Auteurs S EL HADDAD, Z JAMALEDDINE, A EL QUESSAR, MM CHERKAOUI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-29N° de résumé 013311

Objectifs pédagogiques :Présenter les performances de l’imagerie dans l’exploration et l’analyse du diaphragme.

Messages à retenir :La morphologie, la diversité pathologique ainsi que l’emplacement du diaphragme font de lui une région complexe.

Résumé :La morphologie, la diversité pathologique ainsi que l’emplacement du diaphragme font de lui une région complexe. La connaissance de l’anatomie, l’organogenèse et la physiologie du diaphragme sont importantes puisque la symptomatologie clinique n’est pas toujours présente lors de son atteinte (0,8-8% chez le traumatisé). L’imagerie fonctionnelle reste l’examen de choix en matière d’exploration diaphragmatique. La radiographie standard et l’échographie représentent les premiers examens orientateurs d’une lésion diaphragmatique. Le scanner avec ses différentes acquisitions volumiques et RPM est un excellent outil, utile dans l'évaluation de patients avec des blessures traumatisantes multiples. L’IRM avec l'acquisition en apnée permet une bonne visualisation d'anomalies diaphragmatiques, mais cette technique trouve ses limites en situations d’urgences.

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IRM abdominale à 3.0 T : l’âge de la maturité ?Auteurs A DUGAS (1), I BOULAY-COLETTA (2), MC JULLÈS (2), E PETIT (2), C FAYARD (2), M ZINS (2)

(1) MONTRÉAL - CANADA, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-4N° de résumé 013313

Objectifs pédagogiques :Comprendre les différences majeures entre l’IRM 1.5 et 3.0 T dans l’exploration de l’abdomen.Connaître les protocoles de base de l’IRM abdominale 3.0 T.Connaître et illustrer les principaux avantages de l’IRM abdominale 3.0 T et préciser les limitations persistantes.

Messages à retenir :L’IRM abdominale 3.0 T permet une meilleure résolution temporelle et/ou spatiale grâce à la majoration du ratio signal sur bruit (SNR).L’IRM abdominale 3.0 T, sans être contre-indiquée, doit être évitée chez les obèses ascitiques et les femmes enceintes.L’IRM abdominale 3.0 T est particulièrement avantageuse dans la détection de lésions hypervasculaires d 'organe plein, l’évaluation des canaux pancréatico-biliaires et l’exploration des pathologies ano-périnéales.

Résumé :L’avantage principal de l’IRM 3.0 T est de doubler théoriquement le SNR. Le rehaussement post gadolinium apparaît plus marqué. Le meilleur SNR augmente la sensibilité et la spécificité des séquences de diffusion . Les artéfacts de "standing wave", propres à l’IRM 3T, limitent l’évaluation d’un diamètre abdominal large. La quantité d’énergie déposée dans les tissus quadruple, ce qui limite certaines séquences ("fast-spin echo", "steady-state free precession"). L’IRM abdominale 3.0 T est avantageuse dans la détection de lésions d’organe solide (grâce à la résolution spatiale accrue, et aux séquences de diffusion et post-gadolinium) et dans les protocoles fortement pondérés T2, telle la cholangio-pancréatographie. Les protocoles incluent davantage d’acquisitions 3D (T2, T1 pré et post gadolinium) et diffusion multi-B.

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Chimioembolisation bronchique avec de la rapamycine (modèle d’hypervascularisation pulmonaire) : étude pharmacologique et anatomopathologiqueAuteurs MT BAYLATRY (1), JP PELAGE (2), H GHEGEDIBAN (1), M WASSEF (1), J NAMUR (1), C FERNANDEZ (1), A LEWIS (3), P

LACOMBE (2), A LAURENT (1)(1) PARIS - FRANCE, (2) BOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE, (3) FARNHAM - ROYAUME UNI

Spécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-28N° de résumé 013314

Objectifs :L’embolisation bronchique (EB) est le premier traitement des hémoptysies massives, mais est généralement suivie d’une recanalisation source de récidive. L’utilisation de chimiosphères délivrant un inhibiteur de remodelage vasculaire comme la rapamycine pourrait être intéressante pour prévenir ces récidives . Notre objectif : évaluer les performances (concentrations systémique et locale) et la tolérance des chimiosphères chargées en rapamycine (C-RAPA) après EB.

Matériels et méthodes :Réalisation de l’EB avec 2mL de C-RAPA (500-700µm, 38mg/ml rapamycine) chez des moutons ayant subi 14 jours auparavant une embolisation pulmonaire (coils) pour dilater leurs artères bronchiques. Dosage de la rapamycine dans le sang et le tissu par chromatographie liquide - spectrométrie de masse. Examen pathologique réalisé à J12 (date de sacrifice).

Résultats :Pas de pic systémique de rapamycine observé. Concentration stable après l’EB pendant 24h (mediane=28ng/mL; min-max19-38), décroissance ensuite jusqu’à 2ng/mL à J2. Présence de la rapamycine dans le tissu pulmonaire à J12 (médiane=27ng/mL; min-max :13-32). Pas de lésion autour des chimiosphères évoquant une toxicité locale.

Conclusion :La délivrance de rapamycine au tissu pulmonaire, à une concentration importante, sans pic systémique, a été possible après EB avec C-RAPA dans un modèle d’hypervascularisation pulmonaire. Les prochains travaux consisteront à définir la dose optimale qui prévient la recanalisation sans toxicité locale ou systémique .

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Exploration radiologique d’un vertige aiguAuteurs F CRAIGHERO (1), JW CASSELMAN (2), M SAFRONOVA (3), B DE FOER (4), J DELANOTE (2), E OFFICIERS (4)

(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) BRUGES - BELGIQUE, (3) MATOSINHOS - PORTUGAL, (4) ANTWERPEN - BELGIQUESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-16N° de résumé 013317

Objectifs pédagogiques :Connaître les bases cliniques, l'imagerie adéquate et le degré d'urgence dans l'exploration des vertiges.Connaître les principales étiologies et leur sémiologie radiologique .

Messages à retenir :Ne pas mésestimer les sensations de déséquilibre. La classification vertige périphérique / central peut être piégeuse.L’urgence principale est l’AVC (IRM en urgence).Imagerie principale d’exploration : IRM. Scanner du rocher utile dans certaines situations. Analyse complète des voies vestibulaires centrales jusqu 'au cortex vestibulaire.

Résumé :L’évaluation clinique d'un vertige est essentielle, certains vertiges étant de diagnostic clinique et certains recourant d’une imagerie, parfois réalisée en urgence (suspicion d’AVC). L’imagerie la plus adéquate sera l’IRM (T2 et diffusion encéphale, DP ou multiécho, 3D T2, 3D T1 gadolinium sur le tronc cérébral) permettant d’explorer le labyrinthe (labyrinthite ? hémorragie labyrinthique ? ...), le méat acoustique interne (schwannome vestibulaire ? ...) et le parenchyme cérébral en prenant en compte toutes les structures incluses dans le système vestibulaire central . Les étiologies centrales sont nombreuses : AVC, SEP, tumeur, … Certaines causes de vertiges seront mieux explorées en scanner surtout les causes labyrinthiques : cholestéatome, contexte traumatique, suspicion de déhiscence du canal semi-circulaire supérieur, suspicion de fistule périlymphatique, … Enfin l’imagerie peut être négative (VPPB, maladie de Ménière, névrite vestibulaire, migraine, …) servant essentiellement à éliminer des diagnostics différentiels .

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Analyse cinétique de l’hydratation de l’épiderme et du derme en IRM-3T avec la séquence T2-MappingAuteurs L CALZOLARI, S AUBRY, B BARBIER-BRION, S MAC-MARY, P HUMBERT, B KASTLER

BESANÇON - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-19N° de résumé 013323

Objectifs :Quantifier la modification du temps de relaxation T2 de l’épiderme et du derme après application de crème hydratante grâce à la séquence T2-mapping. L’IRM pourrait-elle être mettre en évidence l’efficacité hydratante des crèmes ?

Matériels et méthodes :Vingt volontaires sains ont été inclus prospectivement. Le T2 de l’épiderme et des parties superficielle et profonde du derme du mollet a été quantifié en séquence T2-mapping sur une IRM-3T à plusieurs temps : peau normale puis une, trois et six heures après application de crème hydratante.

Résultats :La séquence T2-mapping permet d’estimer le T2 des couches cutanées à l’état basal : Epiderme à 34,3ms +/-10,6 ; derme superficiel à 36,8ms+/-9,6 ; derme profond à 39,4+/-12,0. Le T2 de l’épiderme ne varie pas significativement après application de crème (p=0,38). Il existe une tendance à l’augmentation du T2 du derme superficiel (Delta maximal à 3h = 7,2%, p=0,189). Il existe une augmentation significative du T2 du derme profond, plus marquée à 1h (Delta = 27,5%, p=0,037).

Conclusion :Ces premiers résultats sur la séquence T2-mapping à 3T ouvrent de nouvelles perspectives pour l’IRM en tant qu’outil de mesure de l’hydratation du derme. Une étude comparative versus l’étalon « MoistureMeter » reste nécessaire pour valider la technique.

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Association scanner cérébral sans injection et angioscanner cérébral dans les troubles brutaux de la conscienceAuteurs A ESQUEVIN, A BELLOU, M PERENNES, JY GAUVRIT

RENNES - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-17N° de résumé 013326

Objectifs :Le but de cette étude est de montrer l’intérêt de l’association scanner cérébral sans injection (CTS) et angioscanner cérébral (CTA) dans le cadre des troubles brutaux de la conscience (TBC) non traumatiques.

Matériels et méthodes :Sur une période de 10 mois, les patients admis pour TBC non traumatiques inexpliqués (GSC<10) ont été explorés par un CTS et un CTA.

Résultats :Vingt-sept patients (13F, 14H) ont été explorés. Les diagnostics retenus étaient : thrombose vertébro-basilaire (TVB) (4), infarctus jonctionnel (1), hémorragie intracrânienne (6), autres causes neurologiques (3) (1 confusion, 1 état de mal épileptique, 1 méningite), origine toxique ou métabolique (12) et inexpliquée (1). L’association CTS-CTA a permis le diagnostic positif de TVB dans 100% des cas, montrant spontanément, un aspect hyperdense du système vertébro-basilaire puis un défaut de rehaussement après injection et le diagnostic négatif chez les 23 autres. Les 11 causes vasculaires (hémorragiques ou ischémiques) étaient diagnostiquées par l’association CTS-CTA. Pour les causes hémorragiques, elle permettait de rechercher une étiologie (3 anévrismes) et de réaliser le bilan pré-thérapeutique.

Conclusion :Dans le cadre de TBC, l’association CTS-CTA est pertinente pour le diagnostic à la fois des TVB et des hémorragies intra-crâniennes.

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Mégaœsophage idiopathique : apport de l’imagerie à propos de 24 casAuteurs MA JELLALI, N BEN CHAABENE, A BEN SALEM, R SALEM, A ZRIG, W MNARI, M MAATOUK, J SAAD, H SAFFAR, M GOLLI

MONASTIR - TUNISIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-2N° de résumé 013329

Objectifs :Préciser l’apport de l’imagerie à l’étape diagnostique et thérapeutique au cours de l'achalasie œsophagienne.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 24 cas colligés dans le service de gastroentérologie au CHU de Monastir . Une fibroscopie, Une radiographie de thorax, un TOGD et une manométrie ont été réalisés chez tous nos patients. La dilatation pneumatique était le moyen le plus fréquemment utilisé dans 19 cas.

Résultats :Il s’agit de 24 patients, d’âge moyen 40 ans. La dysphagie était présente dans tous les cas. A la fibroscopie, une dilatation oesophagienne avec stase était l’aspect le plus fréquemment noté (58%). La radiographie du thorax a mis en évidence un élargissement du médiastin dans 6 cas et l’absence de poche à air gastrique dans 7 cas. Sur le TOGD ; 15 malades étaient classés stade 1 ; 7 malades stade 2 et un malade stade 4. La manométrie a confirmé le diagnostic en montrant l’apéristaltisme œsophagien. La dilatation pneumatique était le moyen le plus fréquemment utilisé (19 cas). L’évolution à un mois était excellente ou bonne chez 94,3% des patients. Parmi ces 19 malades, une seule a eu une myotomie de Heller après échec de 2 dilatations pneumatiques.

Conclusion :L’achalasie est une maladie rare d’étiologie. L’imagerie joue un rôle majeur entre autres aussi bien à l’étape diagnostique que thérapeutique.

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Etude de la valeur de l’hypodensité préméatique interne (HPMI) en scanographie haute résolution dans l’otospongioseAuteurs F CRAIGHERO (1), V VAN DRIESSCHE (2), J VAN DINTHER (3), E OFFICIERS (3), T SOMERS (3), DA VAROQUAUX (1), S

RODRIGUEZ (1), G MOULIN (1), JW CASSELMAN (4)(1) MARSEILLE - FRANCE, (2) GENT - BELGIQUE, (3) ANTWERPEN - BELGIQUE, (4) BRUGES - BELGIQUE

Spécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-27N° de résumé 013340

Objectifs :Etude d'un signe scanographique peu étudié, l'hypodensité préméatique interne (HPMI) dans le diagnostic d'otospongiose.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective sur 2 sites, portant sur 471 patients dont 311 porteurs d'otospongiose. Relecture de 265 patients sur le premier site entre janvier 2009 et juillet 2010 quel que soit le motif d'indication. Sur la 2ème série, nous avons relu les scanners de 269 patients qui ont bénéficié d'une stapedectomie entre 2006 et 2009. Recueil des critères scanographiques d’otospongiose, stade dans la classification de Veillon et de critères concernant l 'HPMI (forme et taille).

Résultats :L'HPMI a une sensibilité de 36,7% et une spécificité de 93,2%. La spécificité devient supérieure à 98% quand il présente les caractéristiques suivantes : forme angulaire, bords flous ou association avec une discrète hypodensité. Ce signe est présent dans les atteintes évoluées d'otospongiose mais également dans les stades débutants radiologiques. Il existe significativement plus d'HPMI dans les oreilles controlatérales des otospongioses unilatérales ce qui suggère que l’HPMI est présente dans les atteintes débutantes infraradiologiques.

Conclusion :L'HPMI est un signe moyennement sensible (36,7%) mais relativement spécifique d'otospongiose surtout si elle présente des caractéristiques particulières . Elle est présente également dans les stades débutants et de manière plus fréquente sur les oreilles controlatérales de patients présentant une otospongiose unilatérale, ce qui pourrait évoquer son utilité diagnostique dans les stades infraradiologiques .

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Les spondylodiscites bruceliennes : le défi de l'imagerie. A propos de 19 casAuteurs A MAALEJ, E DAOUD, C DABBECHE, I MAALOUL, I AMMAR, B HAMMEMI, M BEN JEMÂA, Z MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-58N° de résumé 013343

Objectifs :Etudier les particularités en imagerie permettant le diagnostic des spondylodiscites brucelliennes .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective portant sur 19 patients qui ont présenté des rachialgies (n=19) associées à des signes neurologiques (n=6) dans un contexte de fièvre (n=16) et de sueurs nocturnes (n=12). Tous ces patients ont bénéficié d’une sérologie de Wright. Les explorations pratiquées étaient : une radiographie du rachis dorso-lombaire (n=19), une TDM du rachis (n=8) et une IRM rachidienne (n=18).

Résultats :La localisation rachidienne a été dorsale (n= 4), lombaire (n=13) et lombo-sacrée (n=2). La radiographie standard a montré un pincement discal (n=8), une irrégularité des plateaux vertébraux (n=9) et a été normale (n=5). Le scanner a permis une étude plus précise de l’atteinte disco- vertébrale et notamment de l’extension aux arcs postérieurs. L’IRM a permis d’étudier, outre les atteintes disco vertébrales (n=18), l’extension épidurale (n=13), les signes de compression médullaire ou radiculaire (n=4), et aux parties molles (n=13) et une atteinte sacro-iliaque (n=2), associée à la localisation lombo-sacrée. La sérologie de Wright a été positive chez tous les patients.

Conclusion :L’IRM, examen de choix dans les spondylodiscites infectieuses, trouve tout son intérêt dans les atteintes brucelliennes dont le diagnostic bactériologique est le plus souvent négatif, même après biopsie.

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Intérêt du scanner hélicoïdal dans les sinusites d’origine dentaire : à propos de 16 casAuteurs R BENBOUBKER, N MOUSSALI, H BELGADIR, N EL BENNA, A GHARBI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-28N° de résumé 013344

Objectifs :Le but de notre travail est de préciser l’intérêt du scanner hélicoïdal et du logiciel de reconstructions dentascanner dans le diagnostic étiologique des sinusites d’origine dentaire.

Matériels et méthodes :C’est une étude rétrospective portant sur 16 cas de sinusite maxillaire d’origine dentaire. Un scanner des sinus de la face a été réalisé chez 10 patients. Un dentascanner a été réalisé chez 7 patients.

Résultats :IL s’agissait de 10 femmes et 6 hommes âgés de 17 à 70 ans avec un âge moyen de 44,3 ans. Le scanner a objectivé la migration de matériel d’obturation dentaire au sein du sinus dans 9 cas, une fistule bucco-sinusienne dans 5 cas, une communication alvéolo-sinusienne dans 1 cas, un kyste périapical dans 1 cas.

Conclusion :La sinusite maxillaire est une affection sinusienne dont l’origine dentaire constitue un pourcentage non négligeable , vu l’intimité des rapports existants entre les dents et le plancher sinusien. Le scanner des sinus et le dentascanner permettent le diagnostic de l’ensemble des causes des sinusites odontogènes représentées par les lésions osseuses périapicales, les fistules bucco-sinusiennes et la présence de corps étranger d’origine dentaire en intrasinusien.

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L’angio-IRM 3T est-elle la nouvelle référence dans le bilan pré-opératoire du lambeau DIEP ?Auteurs S AUBRY (1), J PAUCHOT (1), A KASTLER (2), C LAVEAUX (1), G LASSERRE (1), Y TROPET (1), B KASTLER (1)

(1) BESANÇON - FRANCE, (2) CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-21N° de résumé 013346

Objectifs :Comparer l’angio-IRM à 3T à l’angio-TDM dans le repérage pré-opératoire des perforantes de l’artère épigastrique inférieure avant lambeau DIEP.

Matériels et méthodes :Etude prospective unicentrique incluant 10 patientes ayant bénéficié d’un angio-TDM 64 barrettes et d’une angio-IRM 3T avant reconstruction mammaire par lambeau DIEP pour le repérage des perforantes abdominales de l’artère épigastrique inférieure profonde. Le repérage des perforantes a été réalisé en aveugle après anonymisation sur console avec calcul de leur position sur une mire centrée sur l’ombilic . On distingue les perforantes chirurgicales de diamètre supérieur à 1,5 mm et les perforantes anatomiques de calibre inférieur. Le contraste entre les vaisseaux, la graisse et le muscle a été calculé pour chaque examen.

Résultats :Sur les 10 patientes, 5 ont été opérées à ce jour. La sensibilité de l’angioIRM dans le repérage des perforantes chirurgicales est estimée à 89% contre 76% pour l’angioscanner. Le contraste vaisseaux-graisse est significativement meilleur en angio-TDM (p=0,007) alors que le contraste vaisseau-muscle est meilleur en angioIRM (p=0,001).

Conclusion :Le lambeau DIEP est la technique de reconstruction mammaire de référence. L’angioIRM est devenue dans notre service l’examen de référence dans la planification du DIEP. Outre une meilleure sensibilité, il n’expose pas la patiente aux irradiations.

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Entéro-IRM : technique, indications et résultatsAuteurs H ZIAN, S KILALI, H BALLOUK, S BOUKLATA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-20N° de résumé 013347

Objectifs pédagogiques :Connaître la technique de l’entéro-IRM.Savoir ses principales indications.Connaître les signes sémiologiques à rechercher.

Messages à retenir :Une bonne préparation du patient et un bon protocole d’examen garantissent des résultats satisfaisants.La maladie de Crohn est la principale indication de l’entéro-IRM.L’entéro-IRM permet d’explorer l’abdomen et le périnée.C’est une technique non irradiante par rapport à l’entéro-TDM, ce qui permet de faire plusieurs contrôles du patient.Les signes recherchés sont : épaississement de la paroi intestinale rehaussée après injection de Gado, des ulcérations, inflammation de la graisse péri-intestinale et hypervascularisation mésentérique. L’IRM précise aussi la présence de complications comme les fistules .

Résumé :L’entéro-IRM est l'examen de choix afin d'explorer les maladies inflammatoires intestinales et surtout la maladie de Crohn . La technique de l’examen doit être respectée afin de mettre en évidence les différents signes sémiologiques pour poser le diagnostic positif , orienter la prise en charge thérapeutique et surveiller l’évolution sous traitement.

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Prélèvements percutanés de lésions mammaires et corrélations radio-histologiquesAuteurs MH MEKHILEF, S LOUGHRAIEB, A ABELOUAHAB, O DEBBABECHE, A BENDIB, F ASSELAH, A BENDIB

ALGER - ALGÉRIESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-19N° de résumé 013349

Objectifs pédagogiques :A partir de cas cliniques commentés, savoir :Classer la lésion selon le Bi-rads de l’ACR.Choisir le mode de prélèvement.Faire la confrontation radio-histologique des résultats.

Messages à retenir :Classer les lésions mammaires avec la plus grande rigueur évite des biopsies inutiles .Opter pour une méthode de biopsie fiable.La bonne connaissance en histologie et la corrélation avec la radiologie décèlent les faux négatifs et établissent la meilleure conduite à tenir .

Résumé :La maîtrise de la classification Bi-rads de l’ACR est le point de départ dans la prise en charge adéquate d’une lésion mammaire. Elle permet d’établir la conduite à tenir, et non pas l’inverse, on ne classe pas une lésion ACR4 parce qu’on désire réaliser une biopsie, mais on fait une biopsie parce que la lésion est ACR 4 au même titre qu’on peut la réaliser pour une lésion ACR3. Pour les masses le guidage échographique est à privilégier pour les microbiopsies au pistolet automatique. Pour les lésions de taille millimétrique , on peut recourir à la macrobiopsie. Par contre pour les foyers de microcalcifications, la macrobiopsie stéréotaxique est la méthode de choix. La lecture du compte rendu anatomopathologique est indispensable et doit être fait en corrélation avec l’aspect radiologique, le succès du guidage et la qualité du prélèvement.

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Apport de la tomodensitométrie dans les cellulites cervico-faciales : à propos de 35 casAuteurs L DEROUICH, N EL BENNA, N MOUSSALI, A GHARBI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-26N° de résumé 013350

Objectifs :La cellulite cervico-faciale est une urgence diagnostique et thérapeutique. La TDM permet de faire le diagnostic positif, d’évaluer la gravité et de suivre l’évolution sous traitement.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 35 cas de cellulite cervico-faciale colligés entre 2005 et 2011. Tous les patients ont bénéficié d’une TDM cervico-faciale explorant le médiastin supérieur, après injection de produit de contraste.

Résultats :Notre série comprend 35 patients âgés de 8 à 70 ans avec prédominance de sexe masculin. L’étiologie dentaire a été retrouvée dans 18 cas, suivie de l’étiologie amygdalienne dans 9 cas puis cutanée, un cas était secondaire à une brèche de l’œsophage cervical suite à l’ingestion d’un corps étranger. La TDM a objectivé une collection abcédée dans 11 cas et la présence de gaz dans les parties molles dans 10 cas.

Conclusion :La cellulite cervico-faciale est une infection grave rapidement évolutive qui peut mettre en jeu le pronostic vital . La TDM a un rôle important dans la conduite thérapeutique et la surveillance postthérapeutique.

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IRM 7T des tumeurs cutanées non mélanocytaires : corrélation avec l’anatomo-pathologieAuteurs S AUBRY (1), O LECLERC (1), L TREMBLAY (2), E RIZCALLAH (2), M LEPAGE (2)

(1) BESANÇON - FRANCE, (2) SHERBROOKE - CANADASpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-20N° de résumé 013352

Objectifs :Comparer les caractéristiques en IRM 7T de tumeurs cutanées non mélanocytaires à l’anatomopathologie.

Matériels et méthodes :Trente tumeurs cutanées traitées chirurgicalement ont été incluses prospectivement. Les séquences utilisées étaient : FSE-T2 et écho de gradient 3D-T1 isotropique. La longueur, la largeur, l’index de Breslow et les marges ont été mesurées. La présence ou l’absence des paramètres suivants a été notée : marges saines, ulcération dermique, lésion in situ, envahissement du derme superficiel ou profond, envahissement sous-cutané, kératine. Les résultats de l’IRM ont été comparés à l’anatomopathologie.

Résultats :Le coefficient de corrélation intra-classe (ICC) entre IRM et anatomopathologie était excellent pour l’évaluation de la largeur (ICC=0,86) et de l’index de Breslow (ICC=0,87). L’ICC était bon pour la mesure des marges (ICC=0,70) mais moins bon pour la longueur (ICC=0,67). Le biais moyen entre l’IRM et l’anatomopathologie était inférieur à 1 mm pour la largeur, le Breslow et les marges.

Conclusion :L’IRM 7T permet dans des conditions expérimentales la délimitation des tumeurs non mélanocytaires avec une bonne corrélation avec l’anatomopathologie . Après confirmation in-vivo, l’IRM cutanée pourrait avoir une place dans la définition pré-opératoire des marges chirurgicales mais les longs temps d’acquisition restent un obstacle technique à son adoption pratique.

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Péritonite aiguë : sémiologie et approche diagnostique en scannerAuteurs H BALLOUK, S ELACHAARI, H ZIAN, S BOUKLATA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-11N° de résumé 013355

Objectifs pédagogiques :Connaître les techniques de réalisation d’un scanner dans le cadre de péritonite aiguë.Connaître la sémiologie radiologique des péritonites.Savoir orienter la démarche diagnostique étiologique à partir des données cliniques et scanographiques.

Messages à retenir :La TDM est la méthode la plus performante pour l’exploration des péritonites, l’injection de produit de contraste améliore la performance de cet examen.Les péritonites peuvent être secondaires ou primitives, diffuses ou localisées. Les péritonites secondaires représentent 99 % des péritonites aiguës diffuses et sont secondaires à la perforation d'un organe creux.Une bonne corrélation radio-clinique permet d’orienter le diagnostic étiologique.La péritonite est une urgence chirurgicale, d’où l’intérêt de diagnostic précoce qui reste un facteur pronostique essentiel.

Résumé :La TDM joue un rôle essentiel dans le diagnostic des péritonites, une bonne analyse sémiologique scanographique associée à une confrontation clinique permet d’orienter le diagnostic étiologique et ainsi la mise en route d’un traitement précoce, ce qui permet d’améliorer le pronostic.

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Malformations pulmonaires : imagerie de l’ante au post natal : à propos de 23 observationsAuteurs H FOURATI, M BOUGAMRA, L BEN MANSOUR, H KETATA, K ISSA, E DAOUD, M HACHICHA, Z MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-26N° de résumé 013356

Objectifs :Décrire les aspects en imagerie des différentes malformations pulmonaires et dégager les particularités permettant de les distinguer en anté et postnatal .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 23 observations de malformations pulmonaires, 9 filles et 14 garçons. Tous les enfants ont eu des radiographies de thorax, les autres explorations réalisées sont la tomodensitométrie thoracique (n=19), l’échographie doppler anté et post-natale (n=3) et la scintigraphie pulmonaire (n=3).

Résultats :L’imagerie a permis le diagnostic de trois cas de séquestration pulmonaire dont deux en anténatal. Les autres malformations retrouvées étaient : l’emphysème lobaire géant (n= 11), la malformation adénomatoïde kystique (n=2), l’agénésie pulmonaire (n=3), hypoplasie pulmonaire (n=3) et le kyste bronchogénique intraparenchymateux (n=1).

Conclusion :L’exploration des malformations pulmonaires a largement bénéficié de l’apport des techniques d’imagerie en particulier l’échographie anténatale , la radiographie et la tomodensitométrie thoraciques.

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Imagerie par résonance magnétique du syndrome de friction fémoro-patellaire latéral : étude prospective cas-témoinsAuteurs B BARBIER-BRION, JM LERAIS, S AUBRY, D LEPAGE, E DELABROUSSE, B KASTLER

BESANÇON - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-31N° de résumé 013358

Objectifs :Décrire les anomalies morphologiques et les signes en Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) rendant compte du syndrome de friction fémoro-patellaire latéral (SFFPL).

Matériels et méthodes :Étude prospective de 56 genoux (21 patients et 30 témoins) étudiés sur IRM 3 Tesla. Analyse comparative de données cliniques, de critères d’imagerie quantitatifs et qualitatifs entre une population de patients souffrant de gonalgies antérieures associés à une anomalie de signal du repli alaire latéral de la graisse de Hoffa en IRM, signe caractéristique du SFFPL, et une population témoins ne présentant ni gonalgie antérieure ni anomalie de signal de la graisse de Hoffa.

Résultats :Les patients souffrant d’un SFFPL ont des douleurs antérieures du genou et/ou latéralisées. Leur genou possède des prédispositions anatomiques d’instabilité avec principalement une patella alta (p<0.0001), une bascule patellaire >13.5° (p<0.0001), un nez patellaire >9mm (p=0.0037), un ratio de longueur nez patellaire-patella >0.25 (p<0.0001) une distance TA-GT <10mm (p<0.0001), et une saille de la trochlée >4mm (p=0.0056). Chez 35% des patients, une chondropathie patellaire est visible et 48% des patients ont des anomalies souschondrales patellaires ou trochléaires.

Conclusion :Les douleurs antérieures, latérales et médiales du genou peuvent être liées à un SFFPL. Des prédispositions anatomiques concourant à une instabilité sont retrouvées chez ces patients. Des chondropathies et des ostéochondropathies peuvent y être associées.

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Seins reconstruits : méthodes, complications et rôle du radiologueAuteurs FM PINEL-GIROUX, M EL KHOURY, L LALONDE, C BERNIER, J DAVID, M LABELLE, I TROP

MONTRÉAL - CANADASpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-17N° de résumé 013359

Objectifs pédagogiques :Connaitre les différentes méthodes de reconstruction mammaire.Connaître les indications et contre-indications ainsi que les avantages et désavantages de chacune.Connaître le rôle du radiologue avant la reconstruction et dans le suivi .Connaître les complications aiguës et chroniques incluant les récidives .

Messages à retenir :La planification chirurgicale et la surveillance du sein reconstruit selon les méthodes de greffe autologue met à contribution l’expertise du radiologue .L’examen clinique du sein reconstruit est difficile et sa surveillance par imagerie devrait être considérée .

Résumé :La reconstruction mammaire après mastectomie totale ne se limite plus aux prothèses. Les méthodes de greffe autologue sont de plus en plus adoptées. Ces dernières sont variées incluant le lambeau musculo-cutané du grand dorsal ou du grand droit abdominal et les lambeaux DIEP ou SIEA se limitant au prélèvement des seules graisse et peau avec l’artère épigastrique inférieure profonde ou superficielle respectivement . Ces derniers impliquent l’analyse radiologique du pédicule vasculaire avant la chirurgie . Les complications incluent hématomes, fibrose, nécrose graisseuse et morbidité au site du greffon ainsi que récidives à long terme. La survenue de récidives locales a été démontrée chez 5% de nos patientes au-delà de 2 ans post-reconstruction dont certaines occultes à l’examen clinique.

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Les anévrysmes de l'aorte thoraciqueAuteurs A ZIDI (1), R AYARI (1), I RIDENE (2), S HANTOUS-ZANNAD (1), I BACCOUCHE (1), K BEN MILED-M'RAD (1)

(1) TUNIS - TUNISIE, (2) ARIANA - TUNISIESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-30N° de résumé 013360

Objectifs pédagogiques :Connaître les signes TDM distinctifs entre faux et vrais anévrysmes de l’aorte thoracique .Connaître les différentes étiologies des anévrysmes de l’aorte thoracique.Connaître les complications des anévrysmes de l’aorte thoracique.Connaître les indications thérapeutiques des anévrysmes de l’aorte thoracique.

Messages à retenir :L’angioscanner est le moyen d’imagerie le plus adapté pour le diagnostic positif et la cartographie pré-opératoire des anévrysmes de l’aorte thoracique.Les signes TDM de rupture anévrysmale sont à rechercher impérativement.Les étiologies sont dominées par : l’athérosclérose, la dystrophie du tissu élastique, les maladies inflammatoire sans oublier l’origine malformative à l’âge pédiatrique.

Résumé :L’anévrysme de l’aorte thoracique correspond à une augmentation du diamètre aortique associé à une perte du parallélisme de ses bords. Il est généralement asymptomatique ou découvert à l'occasion de compression d’organe de voisinage (dysphagie, dyspnée). Le scanner permet le diagnostic positif et l’orientation du diagnostic étiologique. L’athérosclérose est l’étiologie prédominante des anévrysmes. Les faux anévrysmes sont le plus souvent d’origine infectieuse. Les pseudo-anévrysmes, les anévrysmes de plus de 5 cm et les anévrysmes symptomatiques nécessitent un traitement adapté.

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Les masses pelviennes de l'enfant : apport de l'imagerie à propos de 29 casAuteurs I KOBBI, E DAOUD, H NJEH, K FAKHFAKH, H KETATA, D SAHNOUN, N HMIDA, Z MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-25N° de résumé 013363

Objectifs :Illustrer les aspects en imagerie des masses pelviennes de l’enfant et en proposer une approche diagnostique.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 29 cas de masses pelviennes chez l’enfant dont l’âge variait de 1 jour à 15 ans ; 25 filles et 4 garçons. On a pratiqué un abdomen sans préparation et une échographie abdominale (n=29), une TDM (n=20), une IRM (n=6), une UIV (n=1), une UCR (n=1) et une ponction biopsie scanoguidée (n=2).

Résultats :L’imagerie a confirmé la présence de la masse, déterminé son origine, approché son étiologie. Les diagnostics étaient : tératome sacro-coccygien (n=4) ; tumeur de l’ovaire (n=4) ; kyste de l’ovaire (n=4) ; abcès ovarien (n=1) ; pseudotumeur inflammatoire de l’ovaire ( n=1) ; hydrocolpos (n= 3) ; hydrométrocolpos (n=2) ; lymphangiome kystique (n=1) ; tumeur neuroectodermique primitive (n=1) ; neuroblastome pelvien (n=1) ; carcinome neuroendocrine de la prostate (n=1) ; rhabdomyosarcome pelvien (n=1) ; duplication vésicale avec un gros calcul de la chambre postérieure (n=1) ; ostéosarcome de l’os iliaque (n=1) ; kyste hydatique (n=1) ; diverticule de Meckel compliqué (n=1) ; maladie de crohn (n=1).

Conclusion :L’approche diagnostique des masses pelviennes de l’enfant dépend de l’âge, du sexe et leurs aspects en imagerie qui permet en outre un bilan d’extension précis.

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Occlusions néonatales : qu'attendons-nous de l'imagerie ?Auteurs H NEJI, H FOURATI, M TRIGUI, N TOUMI, H KETATA, A GARGOURI, E DAOUD, Z MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-7N° de résumé 013364

Objectifs :Préciser les étiologies des occlusions néonatales et en décrire les aspects en imagerie .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 55 cas de nouveau-nés, présentant entre J1 et J7 de vie un syndrome occlusif. Les examens complémentaires pratiqués étaient : un cliché thoraco-abdominal (n=55), un TOGD (n=9), un lavement colique (n=21), un transit du grêle (n=1) et un échodoppler abdominal (n=5).

Résultats :Les clichés sans préparation ont montré : une image en double poche à air gastrique (n=16), une distension intestinale (n=33), des niveaux hydro-aériques (n=14), une grisaille diffuse (n=5). Les clichés d’opacification ont mis en évidence : une anomalie du passage duodénal (n=11), un dolichocôlon (n=2), un micro-côlon (n=6), un iléus méconial (n=2) et une distension digestive (n=6). 45 nouveau-nés ont été opérés. Le diagnostic per-opératoire était : un obstacle duodénal (n=11), une atrésie du grêle (n=12), un volvulus du grêle (n=4), une duplication grêlique (n=1), une atrésie colique (n=1). Une maladie de Hirshprung était diagnostiquée dans 10 cas et un iléus méconial dans 7 cas.

Conclusion :L’occlusion néonatale est une urgence chirurgicale. Le rôle de l’imagerie est de confirmer le syndrome occlusif et préciser le niveau et la nature de l’obstacle .

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Tumeurs pré-sacrées de l’enfant et l’adolescent, orientations diagnostiques en imagerieAuteurs L VILCOT, S CANALE, C CARAMELLA, F BIDAULT, S FERJANI, B BOULET, C DROMAIN

VILLEJUIF - FRANCESpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WP-12N° de résumé 013366

Objectifs pédagogiques :Connaître l’anatomie de la région pré-sacrée.Connaitre les caractéristiques en scanner et IRM de ces tumeurs.Elaborer des stratégies d’orientation diagnostique face à une tumeur présacrée de l’enfant ou l’adolescent.

Messages à retenir :Le spectre des tumeurs pré-sacrées de l’enfant est différent de celui de l’adulte, l’âge au diagnostic aide à trier les étiologies.Un envahissement intra-canalaire est à rechercher.Une tumeur à prédominance kystique évoque un tératome bénin.La présence d’adénopathies, l’hétérogénéité tissulaire et l’envahissement des structures au contact sont en faveur d’un sarcome.

Résumé :Le diagnostic étiologique est orienté par la recherche du site tumoral initial , le contenu intra-tumoral en scanner et/ou en IRM et les extensions locales et à distance. Une tumeur de contenu kystique, avec inclusions graisseuses et calciques oriente vers un tératome saccroccoxygien , son agressivité potentielle est corrélée à l’importance du contingent tissulaire. Les tumeurs neuroblastiques peuvent contenir des calcifications mais pas de graisse, elles sont parfois responsables de remodelages osseux au contact dans leur forme différenciée. Les rhadbomysarcomes sont hétérogènes, fréquemment étendus et infiltrants et s’accompagnent d’adénopathies loco-régionales. La tumeur osseuse primitive sacrée la plus fréquente à évoquer chez l’enfant est le sarcome d’Ewing et non le chordome comme chez l’adulte.

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Apport de l’imagerie dans les pseudotumeurs inflammatoires cervicofaciales extraorbitaires : à propos de 8 observationsAuteurs W FEKI, K BEN MAHFOUDH, B HAMMEMI, H LOUIZI, C DABBECHE, A CHAKROUN, A GHORBEL, J MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-18N° de résumé 013367

Objectifs :Notre objectif est de montrer l’aspect en imagerie, souvent trompeur, des différentes localisations des pseudotumeurs inflammatoires cervicofaciales extraorbitaires.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 8 cas de pseudotumeurs inflammatoires cervicofaciales : 5 hommes et 3 femmes dont l’âge variait entre 6 et 65 ans. Les différentes localisations étaient : ganglionnaire (n=2), thyroïdienne (n=1), sinusienne (n=2), du nasopharynx (n=1), du larynx (n=1) et des parties molles cervicales (n=1). Le bilan radiologique réalisé était : une échographie cervicale (n=3), une échographie oculaire (n=1), une TDM (n=3) et une IRM (n=4).

Résultats :L’imagerie n’a pas montré un aspect spécifique et n’a suggéré le diagnostic de pseudotumeurs inflammatoires que dans un seul cas d’atteinte sinusienne. La confirmation anatomopathologique d’une tumeur pseudo-inflammatoire a été obtenue dans tous les cas.

Conclusion :Malgré la difficulté de diagnostic différentiel avec les tumeurs malignes , nous proposons les traductions radiologiques des pseudotumeurs inflammatoires cervicofaciales dans les différentes localisations extraorbitaires afin de pouvoir évoquer le diagnostic et d’éviter ainsi une chirurgie radicale mutilante et inutile .

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Pubalgies : aspect typique et atypique en imagerieAuteurs C BOURILLON (1), S TOURAINE (2), D PETROVER (2), L LAOUISSET (2), C PARLIER-CUAU (2), M WYBIER (2), V BOUSSON

(2), JD LAREDO (2)(1) CRÉTEIL - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-57N° de résumé 013368

Objectifs pédagogiques :Définir la symphyse pubienne sur le plan anatomique. Établir un arbre diagnostique intégrant la clinique afin de progresser dans la gamme des pathologies regroupées sous le terme de pubalgie .Savoir distinguer les différentes atteintes ostéo-articulaires, tendino-musculaires et pariétales responsables de pubalgie.

Messages à retenir :L’ostéo-arthropathie pubienne est fréquente chez le sportif et doit être distinguée de l’ostéo-arthrite infectieuse. Les tendinopathies concernent surtout les adducteurs et les grands droits de l’abdomen. Les hernies inguinales sont une cause fréquente de pubalgie. Enfin, la fracture de contrainte doit être distinguée de la fracture pathologique.

Résumé :La symphyse pubienne est une enthèse fibrocartilagineuse, zone d’insertion tendineuse pour les muscles de la paroi abdominale et adducteurs de la cuisse.Le contexte (sport, infection, cancer) doit être précisé. On distingue l’atteinte osseuse isolée, l’ostéo-arthropathie pubienne aseptique du sportif ou d’origine infectieuse, les lésions tendino-musculaires (enthèse, jonction myo-tendineuse) qui concernent préférentiellement les muscles adducteurs (gracilis et long adducteur) et les grands droits. Un sac herniaire doit également être recherché.

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Le mystère de l’articulation sterno-claviculaire Auteurs R SAOUAB, S AKJOUJ, B RADOUANE, J EL FENNI, T AMIL, A HANINE, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-3N° de résumé 013370

Objectifs pédagogiques :Savoir explorer l’articulation sterno-costo-claviculaire.Connaître la radio anatomie normale et les images trompeuses.Connaître les principales pathologies de cette région.

Messages à retenir :L’articulation sterno-claviculaire est une diarthrodie difficile à examiner pour le clinicien , mais aussi pour le radiologue.Son exploration repose sur l’imagerie en coupe, en particulier la TDM et la scintigraphie.La pathologie est dominée par l’atteinte dégénérative et inflammatoire.L’atteinte sterno-claviculaire peut concourir au diagnostic de certains rhumatismes inflammatoires , en particulier les spondylarthropathies.Une atteinte septique peut mettre en jeu le pronostic vital.

Résumé :L’articulation sterno-costo-claviculaire est souvent mal connue et sa pathologie est volontiers sous-estimée. Bien connaître les aspects physiologiques et pathologiques de cette articulation est cependant important. La tomodensitométrie constitue actuellement la technique de choix pour explorer les sterno-costo-claviculaires. La pathologie est rare et reste dominée par l’atteinte dégénérative et inflammatoire.

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La sclérose tubereuse de Bourneville, pathologie à facettes multiples : particularités en imagerieAuteurs W FEKI, I AYADI, H FOURATI, E ELLOUZE, K BEN MAHFOUDH, E DAOUD, C TRIKI, Z MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-8N° de résumé 013371

Objectifs :Etudier les particularités en imagerie de la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) et illustrer ses différents aspects.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 20 cas de STB confirmée. L’âge moyen variait entre 8 mois et 22 ans. Nos patients étaient explorés par : ETF (n=1), TDM cérébrale (n=7), IRM cérébrale (n=20), échographie rénale (n=13), échographie cardiaque (n=9), EEG (n=9), fond d’œil (n=11), radiographie des mains et des pieds (n=1).

Résultats :L’ETF a montré un nodule sous-épendymaire. La TDM cérébrale a montré des hypodensités ou des calcifications périventriculaires , sous-épendymaires et /ou corticales. L’IRM cérébrale a révélé des tubers sous-corticaux (n=13), des nodules sous-épendymaires (n=13), des anomalies de la substance blanche (n=8), un astrocytome à cellules géantes (n=6). L’échographie rénale a trouvé des kystes (n=3), des angiomyolipomes (n=2). L’échographie cardiaque a trouvé un rhabdomyome (n=1). Le fond d’œil a montré un hamartome rétinien (n=2), un phacome rétinien (n=1), une tâche blanche parapapillaire (n=1). La radiographie des mains et des pieds a montré des images lytiques au niveau des phalanges.

Conclusion :La STB, de diagnostic clinique parfois difficile bénéficie considérablement de l’apport de l’imagerie en particulier de l’IRM dans le diagnostic , la surveillance et le dépistage familial.

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Pratique de l'embolisation au bloc opératoire dans le cadre des hémorragies de la délivranceAuteurs G GAUTIER, S RONZE, P ROBERT, D GUIDICELLI, V JULIEN, O RONDELET

ECULLY - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-34N° de résumé 013372

Objectifs :Nous présentons ici notre expérience de l'embolisation des artères utérines au bloc opératoire dans les hémorragies de la délivrance.

Matériels et méthodes :Etude retrospective sur une série d'une dizaine de patientes ayant bénéficié d'une embolisation utérine au bloc opératoire.

Résultats :Sur les 10 patientes, 8 ont eu une embolisation utérine efficace. Deux patientes ont subi une hystérectomie d'hémostase suite à une persistance du saignement. La réalisation au bloc opératoire sur une table chirurgicale en présence des gynécologues a permis une chirurgie rapide (- de 20 min après le début de l'embolisation).

Conclusion :L'approche centrée au bloc opératoire de cette procédure permet de s'affranchir des contraintes de transfert de ces patientes fragiles hémodynamiquement au prix d'un confort radiologique moins bon mais paraissant suffisant pour réaliser ce type de procédure.

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L’apport de l’imagerie dans le traumatisme isolé du pancréas : à propos de 6 cas Auteurs MM EL IDRISSI, N MOATASSIM BILLAH, L ELYOUSSEFI, H FARAJ, S KOULA, Y ALAMI, S BOUKLATA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-63N° de résumé 013377

Objectifs :Illustrer les différents aspects TDM et IRM dans les traumatismes isolés du pancréas.

Matériels et méthodes :Cette étude rétrospective porte sur une série de 6 cas, colligés dans notre formation. On a relevé pour chaque patient : le sexe, le mécanisme, le délai du diagnostic, les signes cliniques et paracliniques à l’admission .

Résultats :Il s’agit de 5 hommes et une femme, une échographie abdominale a trouvé un épanchement péritonéal chez 5 cas. La TDM abdominale trouve 1 cas de fracture isthmique du pancréas, 1 cas de FKP, 1 cas de fracture de la queue, 1 cas de fracture de la tête et un cas de pancréatite aiguë. Une IRM, réalisée pour un cas, a montré une fracture de la queue avec respect du canal de Wirsung.

Conclusion :Les traumatismes isolés du pancréas sont rares. Leur symptomatologie clinique est atypique. La tomodensitométrie abdominale reste l’examen de premier choix. L'IRM permet de faire le diagnostic de la lésion pancréatique et de la rupture du canal pancréatique principal .

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Imagerie des tumeurs orbitaires. Etude de cas Auteurs N MOUSSALI, K NAYME, H BELGADIR, N ELBENNA, A GHARBI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-42N° de résumé 013378

Objectifs :Connaitre les aspects radiologiques typiques des principales tumeurs intra -orbitaires.Connaître la place de l’IRM et du scanner dans le diagnostic et le suivi per et post thérapeutique des tumeurs orbitaires.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 27 tumeurs orbitaires, confirmées histologiquement, colligées entre juin 2005 et février 2010. Nos patients ont été explorés par échographie oculaire dans 8 cas, par TDM dans 25 cas, et par IRM dans 2 cas.

Résultats :La moyenne d’âge était de 39 ans avec des extrêmes de 1 et 72 ans. L’exophtalmie était le motif de consultation dans 11 cas, la baisse de l’acuité visuelle dans 14 cas et les douleurs orbitaires avec signes généraux dans 20 cas. L’atteinte était unilatérale dans 19 cas. Nous avons recensé 6 cas de tumeurs oculaires (1 mélanome de la choroïde et 5 rétinoblastomes), 2 cas de méningiome sphéno-orbitaire, 6 cas de rhabdomyosarcome, 1 cas de PNET, 7 lymphomes, 4 carcinomes épidermoïdes de la conjonctive et 1 ostéosarcome de la petite aile du sphénoïde.

Conclusion :Les tumeurs orbitaires sont variées, exposent à un préjudice fonctionnel et esthétique et peuvent engager le pronostic vital en l’absence de prise en charge adéquate, d’un diagnostic précoce et d’un bilan d’extension exhaustif. Ceux-là sont basés sur les données de l’imagerie.

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Imagerie des exophtalmies non tumoralesAuteurs A IDRISSI, N EL BENNA, H BELGADIR, N MOUSSALI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-17N° de résumé 013380

Objectifs :Définir la place de l'imagerie notamment le scanner et l'IRM dans le diagnostic et la prise en charge des exophtalmies non tumorales.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 34 cas d’exophtalmies non tumorales recensés entre 2006 et 2010. Tous nos patients ont bénéficié d'une TDM orbitaire avec contraste iodé et une IRM dans 8 cas.

Résultats :Diverses pathologies sont présentées : les cellulites orbitaires (12 cas), les orbitopathies dysthyroïdiennes (9 cas), les traumatismes de l'orbite (6 cas), les pseudotumeurs inflammatoires (4 cas), le kyste hydatique orbitaire (2 cas) et les varices orbitaires (1 cas).

Conclusion :Les étiologies des exophtalmies sont multiples. L'imagerie basée sur la tomodensitométrie et l'imagerie par résonance magnétique interprétées dans le contexte clinique permettent le diagnostic positif de l’exophtalmie ainsi qu 'une approche étiologique afin d'adapter le traitement.

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Les malformations corticales : polymorphisme clinique et radiologique. A propos de 58 casAuteurs H FOURATI, F AKID, I HSAIRI, C DABBECHE, K BEN MAHFOUDH, E DAOUD, C TRIKI, Z MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-18N° de résumé 013387

Objectifs :Connaître l’intérêt de l’IRM dans l’étude des malformations corticales. Illustrer l’hétérogénéité des présentations cliniques et le polymorphisme morphologique à l’imagerie.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 58 cas de malformations corticales, explorés dans le service d'imagerie médicale CHU Habib Bourguiba Sfax. Les patients se présentaient pour épilepsie (n= 43), retard intellectuel (n=25) et syndrome déficitaire (n=8). Tous ces patients ont été explorés en IRM par des séquences pondérées en T1 dans les plans sagittal et coronal, des séquences pondérées en T2 dans le plan axial et des séquences en inversion récupération T1 ou en écho de gradient T1. La classification utilisée est celle proposée par Barkovich .

Résultats :Les anomalies notées étaient une agyrie/pachygyrie (n=12), une dysplasie corticale (n=18), une schizencéphalie (n=10), une hétérotopie (n=10), une polymicrogyrie (n=14) et une hémimégalencéphalie (n=1).

Conclusion :L'IRM permet le dépistage et la classification des malformations corticales . Son apport est fondamental dans la décision thérapeutique, le conseil génétique et la prise en charge de ces malades.

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Imagerie des anomalies congénitales de l’aorte : à propos de 23 casAuteurs S CHAABOUNI (1), H ABID (1), I KOBBI (1), H NJEH (1), M HACHICHA (1), S KAMMOUN (2), I FRIKHA (1), K BEN

MAHFOUDH (1), J MNIF (1)(1) SFAX - TUNISIE, (2) TUNIS - TUNISIE

Spécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-31N° de résumé 013388

Objectifs :Préciser l’apport de l’imagerie, à savoir scanner et imagerie par résonance magnétique, pour l’exploration des anomalies congénitales de l’aorte, le bilan préopératoire et le suivi à long terme.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 23 observations colligées sur une période de 5 ans. Il s'agit de 10 de sexe féminin et 13 de sexe masculin, d'âge variable entre 4 jours et 72 ans. Tous les patients étaient explorés par une radiographie thoracique, 16 par angioscanner thoracique, 4 par imagerie par résonance magnétique, 4 par échographie cardiaque et 1 par transit oesogastroduodénal.

Résultats :Les anomalies retrouvées étaient de type anomalies des arcs aortiques : arcs aortiques droits (n=3), artère sous-clavière droite rétro-oesophagienne (n=1), double arc aortique (n=1), coarctation (n=13), interruption de l’arche aortique (n=2), syndrome de Williams-Beuren (n=1), coarctation de l’aorte abdominale (n=1) et une hypoplasie de l’aorte abdominale (n=1).

Conclusion :Les anomalies congénitales de l’aorte sont rares et variées, parfois asymptomatiques. Le scanner et l'IRM sont des examens de choix pour en faire un bilan morphologique complet.

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Neurofibromatose type 1 de la tête au piedAuteurs F BENCHAKROUN, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-24N° de résumé 013389

Objectifs :Rappeler et illustrer les différents aspects en imagerie rencontrées lors de la neurofibromatose type 1. Souligner le rôle des différentes explorations.

Matériels et méthodes :Ce poster didactique est basé sur notre expérience concernant les neurofibromatoses. L’exploration radiologique comprend selon la topographie lésionnelle des radiographies standard, TDM et/ou IRM.

Résultats :Nous avons constaté une prépondérance des atteintes neurologiques : lésions hamartomateuses, gliomes des nerfs optiques, dysplasies crânio-orbitaires et plus rarement le schwannome kystique et l’épendymome. Les atteintes rachidiennes les plus fréquentes sont les scolioses idiopathiques . Les scolioses dystrophiques, la luxation atlonto-axiale sont rares. L’atteinte osseuse la plus caractéristique est la pseudarthrose tibiale. L’hémorragie souspériostée, l’asymétrie des membres sont inhabituels. Les masses des parties molles sont dominées par les neurofibromes et les tumeurs malignes des gaines nerveuses . De rares cas d’atteinte vésicale ont été rapportés. Des tumeurs abdominopelviennes ont été notéés : tumeur rectale, pancréatique, neuroblastome, phéochromocytome.

Conclusion :La neurofibromatose type 1 est une pathologie multisystémique avec un polymorphisme clinique et radiologique. L'apport de l'imagerie dans cette pathologie est capital. L’IRM est actuellement la technique de choix. Elle apporte des arguments décisifs aussi bien pour le diagnostic positif , l’évaluation du pronostic et le suivi évolutif des lésions.

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Apport de l’entéroscanner dans la pathologie du carrefour iléo-caecalAuteurs S BEN AÏCHA, N MAMA, H JEMNI, L MEDIMAGH, A SLAMA, A DAADOUCHA, I HASNI, K TLILI

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-21N° de résumé 013393

Objectifs pédagogiques :Connaître les pathologies les plus fréquentes du carrefour iléo-caecal.Savoir la sémiologie élémentaire de l’atteinte du carrefour iléo-caecal sur l’entéroscanner.Savoir évoquer une étiologie en fonction de la localisation des lésions et de la sémiologie scanographique .

Messages à retenir :La lecture systématique d’un entéroscanner au cours d’une pathologie iléo-caecale doit inclure le siège, la longueur de l’atteinte, le degré d’épaississement de la paroi et sa nature, l’aspect de la graisse avoisinante et l’existence d’adénopathies, de fistules, d’abcès ou d’occlusions vasculaires.L’aspect stratifié de la paroi et la densification de la graisse autour du segment atteint correspondent à une atteinte inflammatoire ou infectieuse.L’atteinte uni ou multi-segmentaire des lésions exclut la malignité à l’exception du lymphome.La présence de volumineuses adénopathies est associée au lymphome et à l’atteinte infectieuse et en particulier la tuberculose.

Résumé :La pathologie de la région iléo-caecale est extrêmement variée et polymorphe. Elle est dominée par l’atteinte inflammatoire et infectieuse. L’entéroscanner constitue actuellement la meilleure méthode d’exploration radiologique du grêle. Il a pour intérêt de faire le diagnostic à la fois de l’atteinte transmurale et extramurale. Il permet d’approcher le diagnostic étiologique en associant les différents signes sémiologiques et de faire le bilan « d’extension » dans tout le tube digestif.

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Le point sur les lésions traumatiques des troncs supra-aortiquesAuteurs A VENDRELL, F TAHON, O EKER, K BOUBAGRA, JA VASDEV

GRENOBLE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-56N° de résumé 013397

Objectifs pédagogiques :Connaître les facteurs de risque de survenue d’un traumatisme des vaisseaux du cou afin de proposer un dépistage.Savoir identifier les lésions à risque hémorragique ou ischémique afin d 'orienter leur prise en charge.

Messages à retenir :Les lésions traumatiques des vaisseaux du cou sont sous-diagnostiquées mais de pronostic sévère.Un score de Glasgow inférieur à 6, les fractures de la base du crâne et les fractures vertébrales constituent les principaux facteurs de risque de survenue de ces lésions.L’angioscanner des troncs-supra aortiques est le moyen d’exploration diagnostique le plus utilisé.

Résumé :L'incidence des lésions des vaisseaux du cou est de 1 à 2 % chez les patients polytraumatisés. L'application des critères de Memphis et Denver, dont les trois principaux sont un score de Glasgow inférieur à 6, les fractures de la base du crâne et les fractures vertébrales, l'élève à 18%. Les lésions hémorragiques sont des tableaux extrêmement bruyants, nécessitant une prise en charge neurochirurgicale et/ou neuroradiologique interventionnelle urgente : lésions hémorragiques par ruptures d'artères extra et intracrâniennes. Les lésions ischémiques : dissections des vaisseaux et ischémies cérébrales secondaires ont des conséquences sévères au long terme. Elles nécessitent d'être diagnostiquées afin de proposer une décoagulation précoce.

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Performance de la biopsie transthoracique et lésions bénignes Auteurs M NAMOUNI (1), E DECULLIER (2), F RÉTY- JACOB (2), SE BENDIB (3)

(1) ANNABA - ALGÉRIE, (2) LYON - FRANCE, (3) ALGER - ALGÉRIESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-21N° de résumé 013399

Objectifs :Montrer que la biopsie transthoracique scanoguidée (BTT) permet d’éviter une chirurgie chez les patients présentant une lésion bénigne.

Matériels et méthodes :Nous rapportons une cohorte de patients chez lesquels une BTT a été pratiquée pour une lésion parenchymateuse dont le diagnostic n’a pas pu être établi par les autres arguments. Le gold standard a été défini, en fonction de la disponibilité, par la chirurgie, ou par le suivi radiologique et clinique sur deux années consécutives.

Résultats :Sur les 114 biopsies effectuées, le diagnostic final établi était de 101 lésions malignes et 13 lésions bénignes. Les sensibilité et spécificité respectives pour les lésions bénignes étaient de 92,1 % et 92,3 % avec des valeurs prédictives positive et négative de 60 % et 98,9 %. Les sensibilité et spécificité respectives pour les lésions malignes étaient de 86,1 % et 100 % avec des valeurs prédictives positive et négative de 100 % et 48 %. Aucune corrélation statistique significative entre le groupe des biopsies concordantes et discordantes n’a été notée.

Conclusion :Le diagnostic de lésions de type bénin spécifique par la biopsie, toutes tailles et sièges confondus, peut éviter une chirurgie inutile.

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Critères simples d’imagerie pour évaluer la chimiothérapie néo-adjuvante des sarcomes d’Ewing localisésAuteurs D VANEL, P PICCI, M ALBERGHINI, M MERCURI, S FERRARI

BOLOGNE - ITALIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-9N° de résumé 013401

Objectifs :La nécrose induite par la chimiothérapie est le principal facteur pronostique du sarcome d’Ewing. Elle guide la suite du traitement, et particulièrement l’intensification de la chimiothérapie. Comme 20 a 30% des patients ne sont pas opérés, une évaluation par l’imagerie est utile.

Matériels et méthodes :163 patients traites consécutivement de 1991 à 1999 dans un seul hôpital ont ete évalués avant et après la chimiothérapie néo-adjuvante par scanner/IRM. Les résultats ont été comparés à l’histologie pour les 127 patients opérés et à la survie. Seule la composante des parties molles a été évaluée. La réponse a été jugée bonne en cas de disparition de la masse des tissus mous ou d’une diminution avec bonne limitation et calcification .

Résultats :82 patients ont eu une bonne réponse en imagerie et une survie de 87%, 81 une mauvaise réponse et une survie de 50%. Comparée à l’histologie, l’imagerie aurait conduit à surtraiter 7% et à sous-traiter 1,5% des patients.

Conclusion :Alors que des méthodes sophistiquées basées sur la TEP et la perfusion, la diffusion et la spectroscopie en IRM sont en cours d’évaluation, des critères très simples basés sur la taille et la calcification de la composante des tissus mous du sarcome d’Ewing sont très efficaces pour guider le traitement .

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Angioscanner post-mortem : faisabilité de l’abord artériel sous guidage échographiqueAuteurs M JOLIBERT, F COHEN, C BARTOLI, C BOVAL, V VIDAL, JY GAUBERT, P PETIT, JM BARTOLI, G LEONETTI, G

GORINCOURMARSEILLE - FRANCE

Spécialité / Thème Imagerie médico-légaleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence LEG-WS-1N° de résumé 013404

Objectifs :L’objectif de ce travail est de décrire la faisabilité d’un abord artériel fémoral écho-guidé afin de réaliser un angioscanner post-mortem.

Matériels et méthodes :Dans un cas de décès suite à un polytraumatisme survenu lors d’un accident de la voie publique, un angioscanner corps entier a été pratiqué préalablement à l’autopsie. Un abord vasculaire artériel fémoral a été réalisé sous contrôle échographique avec opacification vasculaire à l’aide d’un mélange de produit de contraste iodé et d’eau.

Résultats :L’examen a permis de diagnostiquer de multiples plaies artérielles confirmées lors de l’autopsie et compatibles avec un décès par exsanguination .

Conclusion :L’angioscanner est devenu un outil majeur dans la démarche diagnostique post-mortem et permet une étude complète, du cadre osseux aux lésions vasculaires, parfois difficiles à diagnostiquer lors des autopsies .

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Efficacité et sûreté d’un flow-diverter et d’un coil-assist-stent évaluées dans deux modèles d’anévrisme caninAuteurs F BING, T DARSAUT, I SALAZKIN, G GUEVRY, F GUILBERT, D ROY, A WEILL, J RAYMOND

MONTRÉAL - CANADASpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-7N° de résumé 013406

Objectifs :Evaluer l’efficacité et la sûreté des « coils assist stents » (CAS) et des flow-diverters (FD) dans un modèle linéaire (L) ou de bifurcation (B) d’anévrisme canin.

Matériels et méthodes :Quatorze FD, quatre CAS seuls et quatre CAS télescopés (Microvention Inc) sont déployés dans un modèle d’anévrisme (L) (n=15) ou (B) (n=7). Les angiographies sont réalisées après l’implantation, à 2 et 12 semaines. Les porosités finales (PoF) et le pourcentage de néointima formé sur les surfaces libres du stent (SLS) recouvrant les ostia sont calculés.

Résultats :Dans le modèle (L), les PoF sont de 14±8, 7±10 et 2±2% pour les CAS seuls, télescopés et les FD respectivement. On n’observe aucune occlusion anévrismale avec les CAS et 6 occlusions partielles ou totales sur 7 avec les FD. Aucune branche ne s’est thrombosée. Le pourcentage de néointima diminue avec la PoF des stents et le flux à travers le SLS (76±25 et 54±38% devant l’anévrisme et la branche respectivement). Dans le modèle (C), une seule occlusion anévrismale a été obtenue.

Conclusion :Les PoF diffèrent nettement des porosités nominales. Les FD sont efficaces dans le modèle (L) sans entraîner de thrombose de la branche. La nature du matériel biologique formé sur le SLS dépend du flux qui traverse ce dernier.

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Embolisation des fistules artério-veineuses rénales iatrogènes à propos de 3 casAuteurs MA KAMMOUN, C DABBECHE, A MAALEJ, H LOUIZI, H DAOUD, M JARRAYA, K BEN MAHFOUDH, J MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-35N° de résumé 013408

Objectifs :Rapporter notre expérience d’embolisation sélective de fistules artério-veineuses (FAV) rénales iatrogènes.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 3 observations, 2 hommes et 1 femme d’âge moyen 54 ans. Tous les patients ont présenté une hématurie abondante avec chute des chiffres d’hémoglobine, suite à une PBR sur rein natif (n=1), suite à une PBR sur greffon rénal (n=1) et suite à une nephrotomie pour cure d’une lithiase rénale (n=1). Tous les patients ont bénéficié d’une échographie doppler. Un patient a bénéficié d’un uro-scanner. Une artériographie rénale avec embolisation sélective par coils, à l’aide d’une sonde cobra 4F a été réalisée pour les 3 patients.

Résultats :L’échographie doppler a permis de faire le diagnostic de FAV avec pseudo-anévrysme dans les trois cas. Une artériographie - embolisation sélective par 'coils' a permis de confirmer le diagnostic, d’exclure les FAV et de préserver un maximum de parenchyme rénal dans tous les cas. Les suites ont été simples avec disparition de l’hématurie.

Conclusion :L’embolisation sélective est actuellement la méthode thérapeutique de choix des FAV rénales iatrogènes.

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Ostéosarcome périosté : de l’imagerie au traitement Auteurs D VANEL, M ALBERGHINI, E PALMERINI, E STAALS, M ABATE, M MERCURI, S FERRARI

BOLOGNE - ITALIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-63N° de résumé 013411

Objectifs :L’ostéosarcome périosté est une tumeur maligne de la surface de l’os. Si la chirurgie est la base du traitement, le rôle de la chimiothérapie est discuté, particulièrement en cas d’envahissement médullaire. Le but de cette étude rétrospective est de comparer les résultats de l’imagerie et la survie.

Matériels et méthodes :Trente quatre patients ont été traités entre 1942 et 2005 dans un seul centre. Quatorze ont reçu de la chimiothérapie. L’envahissement médullaire a été évalué sur l’imagerie disponible : radiographies, scanner, IRM et/ou radio de la pièce.

Résultats :La survie globale est 74% avec envahissement médullaire et 75% sans à 10 ans. La chimiothérapie n’a changé ni la survie globale ni la survie sans événement.

Conclusion :Quelle que soit l’extension locale détectée en imagerie, la chimiothérapie n’a pas d’indications dans les ostéosarcomes périostés.

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Prévention des risques en IRMAuteurs E SCHOUMAN-CLAEYS, S CHILLON, N BARRAT, S SCHMITT, MC HENRY-FEUGEAS, JP LAISSY

PARIS - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-2N° de résumé 013422

Objectifs pédagogiques :Connaître les risques propres à l’IRM.Prendre conscience de la nécessité d’organiser son site de façon à prévenir ces risques.

Messages à retenir :Les risques en IRM portent sur la santé des patients et du personnel amené à pénétrer sur le site, les effets personnel et l’équipement.Les déclarations d’incidents et d’accidents augmentent, parallèlement à la banalisation de la technique et au nombre croissant d’équipements.L’IRM justifie d’une politique de sécurité spécifique, d’un investissement ciblé des équipes et d’une vigilance de tous les acteurs.

Résumé :Les points abordés couvrent les thèmes suivants : organisation, information, formation, zonage, contrôle des accès et des équipements, recherche de contre-indications, préparation, positionnement du patient, surveillance en salle, procédures propres aux patients inconscients.

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Un diagnostic, un seul ... le Lhermitte-Duclos ! Auteurs T DELCHAMBRE, O EKER, F TAHON, K BOUBAGRA, JA VASDEV, A KRAINIK, JF LE BAS, S GRAND

GRENOBLE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-57N° de résumé 013428

Objectifs :Connaître les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles en IRM de la maladie de Lhermitte-Duclos (MLD).

Matériels et méthodes :Trois patients, atteints d’une maladie de MLD avec dans un cas un syndrome de Cowden, ont été explorés par IRM 3T (Philips), sur un plan morphologique avec des séquences T2/FLAIR/T1 sans et avec Gadolinium, et sur un plan fonctionnel pour deux cas par des séquences de perfusion/diffusion/spectroscopie mono voxel (TE court et TE long).

Résultats :Dans les 3 cas, nous retrouvons une masse de la fosse cérébrale postérieure tigrée, hypervasculaire sur la perfusion, présentant un ADC très discrètement diminué. Des modifications spectrales avec une diminution des résonances de la choline , du NAA, une concentration stable de créatine sont observées avec dans 1 cas d’un doublet de lactate.

Conclusion :La MLD (gangliocytome dysplasique cérébelleux) est rare, définie par une prolifération neuronale des couches granulaire et moléculaire du cortex cérébelleux associée à un amincissement de la substance blanche. La désorganisation lamellaire corticale donne l’aspect tigré, avec une zone centrale en hyperT2 et une zone périphérique en hypoT2. Le lacis veineux autour des feuillets corticaux expliquent l’hypervascularisation. La restriction discète et hétérogène de la diffusion est vraisemblablement en rapport avec une relative hypercellularité . L’absence d’élévation de la choline n’est pas en faveur d’une tumeur proliférative et est concordante avec des phénomènes dysplasiques.

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Lésions tumorales et pseudotumorales des nerfs périphériquesAuteurs A RAYMOND, B OSEMONT, G LUX, M LOUIS, S LECOCQ, P GONDIM-TEIXEIRA, A BLUM-MOYSE

NANCY - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-62N° de résumé 013432

Objectifs pédagogiques :Connaître la gamme diagnostique et les critères miologiques des lésions tumorales et pseudo-tumorales des nerfs périphériques.Connaître les critères suggérant une lésion maligne de la gaine des nerfs périphériques (MPNST).Connaître les manifestations neurologiques périphériques de la neurofibromatose de type 1.

Messages à retenir :Lésions neurogènes pseudo-tumorales : caractéristiques iconographiques et topographiques spécifiques.Tumeurs des gaines des nerfs périphériques (PNST) : morphologie fusiforme, nerf entrant et sortant, aspect fasciculé, signe de la cible, "split fat sign" et amyotrophie.Critères de malignité : grande taille, rehaussement marqué, limites infiltrantes, hétérogénéité et croissance rapide.NF1 : risque élevé de malignité.

Résumé :Des lésions tumorales et pseudotumorales peuvent affecter le système musculo-squelettique, incluant névrome d’amputation, de Morton, neurofibrolipome, kyste mucoïde intraneural et tumeurs des gaines des nerfs périphériques (schwannome, neurofibrome et MPNST). Une tumeur neurogène est suggérée par sa topographie le long d’un trajet nerveux typique, sa morphologie et ses caractéristiques intrinsèques en imagerie. Alors que les lésions pseudo-tumorales neurogènes peuvent être diagnostiquées spécifiquement en imagerie, la différence lésion bénigne/maligne des PNST ne peut être faite avec certitude. La NF1 est caractérisée par la présence de neurofibromes, avec un risque élevé de dégénérescence maligne.

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Bien-fondé de l’imagerie des luxations de rotuleAuteurs PY SAVOYE, C DUBOIS, L PITTET BARBIER, D SARAGAGLIA, JN RAVEY

GRENOBLE - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-30N° de résumé 013433

Objectifs :Evaluer la pertinence du bilan radiologique standard initial et la valeur ajoutée de l’IRM en cas de luxation de rotule .

Matériels et méthodes :Cohorte de 39 patients ayant consulté au décours d’un épisode traumatique pour luxation de rotule avérée ou pour suspicion de luxation entre avril 2007 et mai 2010. Analyse rétrospective des dossiers constitués d’un bilan radiographique préalable standard comportant genou de face + profil et défilé fémoro-patellaire bilatéral à 30° et d’une IRM réalisée dans un délai moyen de 13,7 jours.

Résultats :Le bilan radiographique initial retrouve chez 38 patients des éléments morphologiques favorisant la luxation, et dans 8 cas des lésions ostéo-chondrales traumatiques. La sensibilité radio-clinique dans l’accident d’instabilité rotulienne est de 65 %. L’IRM a confirmé le diagnostic de luxation de rotule dans 37 cas, devant la présence de contusions osseuses en miroir et/ou de lésion du rétinaculum patellaire médial. 15 cas de lésions ostéo-chondrales (dont 3 chirurgicales) et 3 cas d’atteintes ligamentaires (1 LCA et 2 LLI) étaient associées.

Conclusion :L’IRM améliore la sensibilité diagnostique des luxations de rotule et est l’examen morpho-pronostique de référence.

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Le scanner cardiaque, au-delà des coronaires : pathologies péricardiquesAuteurs A TEXIER, C RENARD, MA AUQUIER, AL COLTA, R KIRILOV, A REMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-4N° de résumé 013434

Objectifs pédagogiques :Connaître l'anatomie du péricarde et des récessus péricardiques.Connaître les indications du scanner cardiaque dans les pathologies péricardiques .Savoir reconnaître sur un scanner cardiaque les éléments orientant vers une pathologie péricardique aiguë ou chronique.Connaître les impératifs techniques pour explorer une pathologie péricardique.

Messages à retenir :Le scanner cardiaque est indiqué dans le cadre des pathologies péricardiques : tumeurs péricardiques, péricardite chronique.Le scanner cardiaque permet de faire le bilan étiologique d'un épanchement ou d'un épaississement péricardique.En cas d'acquisition rétrospective, l'étude fonctionnelle peut retrouver des signes orientant vers une constriction péricardique.

Résumé :La présentation clinique d'une pathologie péricardique peut mimer une pathologie coronaire, ou d'intégrer dans la pathologie coronaire (syndrome de Dressler, rupture myocardique). Les principales anomalies morphologiques du péricarde au scanner cardiaque sont l 'épaississement, l'épanchement et les calcifications péricardiques. Le scanner évalue le retentissement de l'atteinte péricardique sur les cavités cardiaques et permet de rechercher des signes en faveur d'une constriction péricardique en cas d'acquisition rétrospective. Il permet de faire le bilan d'extension d'une masse péricardique tumorale.

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Coopération de la radiologie interventionnelle avec la radiothérapieAuteurs M CUINET, A GUYENNON, B RICHIOUD, L CLAUDE, P THIESSE

LYON - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-56N° de résumé 013435

Objectifs :Evaluer la faisabilité, le résultat et les complications de l’implantation de grains de fiduciaires pour le traitement par cyberknife de lésions sous -diaphragmatiques.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de pose de fiduciaires pour 9 lésions secondaires de septembre 2010 à mars 2011. Cinq métastases surrénaliennes et 4 métastases hépatiques (taille variait de 2,5 à 7cm).

Résultats :Le repérage des lésions bien que d’accès parfois difficile a toujours été possible grâce à 3, 4 ou 5 repères positionnés au sein et/ou autour de chaque lésion grâce à des aiguilles à largage double. Une migration d’1 marqueur dans le cul de sac pleural est survenue lors du largage. Quatre complications sont survenues (2 pneumothorax et 1 lame d’épanchement pleural spontanément résolutifs et 1 hématome sous-capsulaire hépatique ayant nécessité une hospitalisation de 48H).

Conclusion :La mise en place percutanée sous guidage radiologique de repères pour la radiothérapie peut être complexe en raison de la localisation des lésions cibles et en raison de la répétition des ponctions nécessaires à leur pose malgré l’utilisation d’aiguilles dédiées à double largage . L’anesthésie locale efficace et la surveillance du patient sont donc impératives ainsi qu’un apprentissage de la procédure.

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Les tumeurs pulmonaires malignes primitives : à propos de 10 cas pédiatriquesAuteurs S RAJI, N ALLALI, F OUANANI, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-23N° de résumé 013438

Objectifs :Rappeler les principales tumeurs pulmonaires malignes primitives en pédiatrie et illustrer leurs aspects en imagerie .

Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude rétrospective de 10 cas de tumeurs pulmonaires malignes primitives confirmées à l’histologie , colligées sur une période de 18 ans (1992-2010). Tous nos patients ont eu une radiographie pulmonaire et une échographie thoracique. La TDM thoracique a été réalisée dans huit cas. Tous nos patients ont bénéficié d’une biopsie écho ou scanoguidée.

Résultats :Le pneumoblastome est retrouvé dans 9 cas. Un seul cas de rhabdomyosarcome de type embryonnaire a été noté. La radiographie standard a montré une opacité prenant tout l’hémi-thorax. L’échographie a révélé une masse tissulaire hétérogène dans tous les cas associée à un épanchement pleural dans 9 cas et épaississement pleural dans 1 cas. Au scanner, la masse était tissulaire avec des zones de nécrose.

Conclusion :Les tumeurs pulmonaires malignes primitives sont exceptionnelles chez l’enfant représentées essentiellement par le pneumoblastome . Les sarcomes sont plus rares, seuls 30 cas ont été rapportés dans la littérature. La connaissance des aspects en imagerie permet de suspecter le diagnostic et ne pas retarder la prise en charge.

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Lésions non tumorales des nerfs périphériques (syndromes canalaires exclus)Auteurs A RAYMOND, B OSEMONT, G LUX, M LOUIS, S LECOCQ, P GONDIM-TEIXEIRA, A BLUM-MOYSE

NANCY - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-8N° de résumé 013439

Objectifs pédagogiques :Connaître la sémiologie en imagerie des neuropathies périphériques traumatiques, inflammatoires et iatrogènes.Connaître l’apport pronostique de l’IRM dans les lésions nerveuses traumatiques.Connaître la sémiologie iconographique de la dénervation musculaire.

Messages à retenir :Lésion nerveuse traumatique en IRM : anomalies de signal du nerf et des muscles innervés, variables selon le type de lésion (démyélinisation (neurapraxie) ou atteinte axonale (axonotmesis, neurotmesis)).Polyradiculonévrites inflammatoires chroniques : épaississement, hypersignal en pondération T2 et rehaussement des racines, troncs nerveux et nerfs proximaux.Lésions iatrogènes : plexite radique, traumatisme nerveux direct, névrome d’amputation.Dénervation musculaire : œdème, atrophie et involution adipeuse.

Résumé :Le diagnostic en imagerie des lésions nerveuses périphériques traumatiques, inflammatoires et iatrogènes repose à la fois sur des signes directs, liés à l’atteinte du nerf et sur des signes indirects, liés à la dénervation musculaire. La dénervation se caractérise en IRM par trois signes cardinaux, qui sont l’œdème musculaire, l’amyotrophie et l’involution adipeuse.

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Imagerie de la tuberculose extra-pulmonaire : à propos de 24 observationsAuteurs J MORMECHE, M SFAR GANDOURA, D GHORBEL, M CHARFI, S FOURTI, MH BOUHAOUALA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-6N° de résumé 013443

Objectifs :Rappeler les aspects radiologiques des localisations extra -pulmonaires de la tuberculose à travers une série de 24 observations.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 24 dossiers radio- cliniques de tuberculose extra-pulmonaire. Les patients ont été explorés par une échographie (5 cas), une radiographie standard (10 cas), un transit du grêle (1 cas), un scanner (24 cas) et une IRM (2 cas).

Résultats :Nos patients (14 hommes et 10 femmes) étaient âgés entre 2 et 71 ans. 6 patients avaient une tuberculose pulmonaire associée dont 2 connues. 15 patients (62,5%) ont présenté une localisation extrapulmonaire unique et 9 une atteinte multifocale (37,5%). Compte tenu des formes multifocales, nous avons comptabilisé 37 localisations extrapulmonaires qui se repartissent comme suit : 9 ganglionnaires, 6 au niveau des séreuses dont 3 pleurésies, 2 péricardites et 1 ascite, 7 abdominales dont 3 hépatiques, 3 spléniques et 1 duodénale et iléale, 8 ostéo-articulaires dont 2 aux chevilles, 1 au sternum et 5 vertébrales, 2 disséminations hématogènes, 3 musculaires, 1 cérébrale et 1 au cavum.

Conclusion :La connaissance des aspects radiologiques des différentes localisations extra -pulmonaires de la tuberculose est fondamentale pour l’approche diagnostique notamment en l’absence de localisation pulmonaire connue.

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Le scanner cardiaque, au-delà des coronaires : pathologies valvulaires et imagerie des prothèses valvulairesAuteurs A TEXIER, C RENARD, MA AUQUIER, A ALGAZI, AL COLTA, A REMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-2N° de résumé 013445

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications du scanner cardiaque dans l 'exploration des pathologies valvulaires.Connaître l'anatomie des valves cardiaques au scanner.Connaître les anomalies à rechercher pour chaque valvulopathie.Savoir rédiger un compte-rendu d'imagerie pré-opératoire avant remplacement valvulaire.Savoir reconnaître les principales complications des prothèses valvulaires .

Messages à retenir :Le scanner cardiaque permet d'évaluer les anomalies morphologiques et fonctionnelles des valves en complément de l 'échographie cardiaque et de l'IRM.Il évalue la morphologie valvulaire, le grade de calcification, les surfaces d'ouverture et de régurgitation, la cinétique valvulaire et le retentissement des valvulopathies.Les complications mécaniques ou infectieuses des prothèses valvulaires peuvent être mises en évidence au scanner cardiaque .

Résumé :L'exploration des valvulopathies est basée sur l 'échographie cardiaque et sur l'IRM. Le scanner cardiaque est utile pour évaluer les calcifications valvulaires , les épaississements valvulaires, les troubles de mobilité ou les surfaces de régurgitation et d'ouverture de façon précise et reproductible. Le scanner cardiaque permet de réaliser le bilan pré-opératoire des remplacements valvulaires. Il permet de rechercher des complications de prothèses et notamment des arguments pour une endocardite ou une fuite paraprothétique.

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Hémorragies après DPC (duodéno-pancréatectomie céphalique) : pièges et astuces de la prise en charge endovasculaireAuteurs J SOUSSAN, C PROST, DA VAROQUAUX, A JACQUIER, T BÈGE, V MOUTARDIER, V VIDAL

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-64N° de résumé 013450

Objectifs pédagogiques :Connaître l’anatomie vasculaire pancréatique et les montages chirurgicaux après DPC.Connaître les complications post-chirurgicales pouvant être à l’origine d'hémorragies et les performances des outils diagnostiques (angioscanner, artériographie).Savoir quelles techniques de radiologie interventionnelles sont les plus adaptées pour traiter ces hémorragies , connaître les complications.

Messages à retenir :Les hémorragies après DPC sont le plus souvent retardées, aux alentours de J10 post-opératoire.L’angioscanner est un bon examen pour rechercher et localiser une fuite active dans cette indication.La prise en charge endovasculaire est de règle, et selon la topographie de la fuite, le traitement pourra reposer sur une embolisation ou un stent couvert.

Résumé :La radiologie interventionnelle est le traitement de choix de l 'hémorragie post-opératoire retardée dans les suites d’une DPC. Le traitement doit être réalisé en urgence par des opérateurs ayant l’habitude de l’ensemble des techniques (microcathéters, matériel d’embolisation, stent couverts). De nombreuses complications peuvent survenir comme la dissection de l’artère hépatique voire sa thrombose.

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Fonctionnalité des plexus choroides par IRM de perfusion : est-ce possible ?Auteurs R BOUZERAR, B CHAARANI, O POTTIE, C GONDRY-JOUET, J ZMUDKA, JM SEROT, O BALÉDENT

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-8N° de résumé 013453

Objectifs :Evaluer l’IRM de perfusion dynamique comme imagerie de la fonctionnalité des plexus choroïdes.

Matériels et méthodes :Dans les plexus choroïdes (PC), il existe une repousse au-dessus de la ligne de base, de l’intensité du signal après le passage du bolus de gadolinium injecté. Cet effet de rehaussement T1, connu dans certaines tumeurs caractérise la perméabilité des tissus. Nous avons développé un logiciel d’analyse de l’évolution du signal IRM au cours du temps permettant de reconstruire des cartographies de rehaussement et de perméabilité (K2). Rétrospectivement, les IRM de perfusion cérébrale dynamique T2* (1 volume toute les 2 secondes) avec bolus de gadolinium, de 8 patients adultes ont été analysées dans l’hémisphère controlatéral de leur tumeur. Le volume et la perméabilité des PC du ventricule latéral sont déterminés à partir de la cartographie de rehaussement du signal IRM.

Résultats :Le volume des PC calculé est de 1123 mm3 ± 363 par ventricule latéral. L'index de perméabilité K2 de ces PC est de 0,039 ± 0,014.

Conclusion :Ce travail préliminaire montre l’intérêt de l’IRM de perfusion dans l’étude de la physiologie des PC et de leur altération potentielles dans la maladie d’Alzheimer .

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Volume tumoral et agressivité du cancer prostatique : évaluation par IRM multiparamétrique (IRM-mp)Auteurs G KHOURY, D EISS, A SCHULL, H KAFE, N BARRY DELONGCHAMPS, F BEUVON, F CORNUD, P LEGMANN

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-20N° de résumé 013454

Objectifs :Evaluer le volume tumoral et le score de Gleason (GS) par IRM-mp et corrélation des résultats avec ceux de l’examen histologique des pièces de prostatectomie radicale (PR).

Matériels et méthodes :60 patients ont eu une IRM-mp (séquences T2, diffusion multi-b et perfusion dynamique quantitative) avant PR. Le volume tumoral était mesuré sur chaque séquence (surface x épaisseur de coupe) et corrélé au volume histologique. La chute du signal T2 (signal tumoral/muscle obturateur interne) et de l’ADC tumoral/vésical (T2 et ADC normalisés) ont été corrélés au score de Gleason.

Résultats :94 octant cancéreux correspondant à 53 tumeurs de volume >0,2 cc ont été analysés. Les tumeurs agressives (GS ≥ 7, 4+3) avaient un ADC moyen normalisé significativement plus bas (p<0,0001) que les autres tumeurs (GS 6 or 7, 3+4) dans la zone périphérique (ZP) et la zone de transition (ZT). Le signal T2 normalisé était significativement plus bas uniquement dans la ZP (p=0,013). Le test de Bland-Altman montrait une concordance acceptable entre le volume tumoral IRM et histologique.

Conclusion :L'IRM-mp peut déceler un grade de Gleason élevé non prélevé par les biopsies et procure une estimation acceptable du volume tumoral.

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Séméiologie scanographique élémentaire des urgences abdominales : testez vos connaissances ! Auteurs S CHARLON, K ZAAG, JF GROSCARRET, A ABID, S HAMILA, H CAUGANT, M CYMBALISTA

MONTFERMEIL - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-10N° de résumé 013456

Objectifs pédagogiques :Connaître les signes utiles à l'interprétation scanographique des urgences abdominales.Connaître leurs significations.Connaître les impératifs techniques du scanner indispensables à leur détection.

Messages à retenir :Un premier passage sans injection est recommandé.L’importance d’un pneumopéritoine n’est pas corrélé avec l’origine d’une perforation digestive.Le scanner injecté ne doit pas être réalisé trop tôt pour apprécier le rehaussement pariétal digestif (pas avant 70 secondes). L'absence de rehaussement d’une paroi intestinale amincie signe l’ischémie artérielle .

Résumé :Seul le scanner non injecté objective les hyperdensités spontanées d’un « caillot sentinelle» ou d’un hémopéritoine témoignant d’un saignement intra -abdominal. Un pneumopéritoine, mieux visualisé en fenêtrage pas trop large (niveau –100 UH, largeur 500 UH), doit faire rechercher une perforation en particulier antro-pyloro-bulbaire et sigmoïdienne. L’aéroportie présente des ramifications aériques plus distales (sous-capsulaires), diffuses et fines que l’aérobilie. L’absence de rehaussement d’une paroi digestive témoin d’une ischémie artérielle ne peut s’apprécier qu’au moins 70 secondes après l’injection iodée. Un épanchement interanses n’entoure pas les vaisseaux, épargne la graisse et présente un aspect triangulaire contrairement à un épanchement sous-péritonéal. Son association avec un épaississement du péritoine pariétal, des parois digestives, une hyperdensité mésentérique, dans un contexte d’appendicite traduit une péritonite.

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Critères de résécabilité du cancer du pancréas : place du scannerAuteurs C PROST, J SOUSSAN, T BÈGE, V MOUTARDIER, S GARCIA, M PANUEL, K CHAUMOITRE

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-65N° de résumé 013457

Objectifs pédagogiques :Connaître le protocole d’exploration optimal pré-opératoire d’un cancer du pancréas.Savoir et comprendre les critères de non résécabilité absolus et relatifs d’une tumeur du pancréas grâce à une mise en perspective par rapport aux différents temps du geste chirurgical.Connaître les variantes anatomiques vasculaires à signaler avant la chirurgie .

Messages à retenir :Le bilan de résécabilité doit être complet et précis pour planifier au mieux le geste et éviter de tenter une chirurgie qui ne pourra pas être complète .Les critères de non résécabilité absolus sont : thrombose et/ou cavernome portal, carcinose péritonéale, métastases, envahissement de la lame rétro-portale, envahissement de l’artère mésentérique supérieure, du tronc cœliaque et/ou de l’artère hépatique, adénopathies à distance.Les critères de non résécabilité relatifs sont l’envahissement des axes veineux .La tumeur reste résécable : en cas de ganglions suspects (>10 mm de petit axe) au contact du pancréas et d’envahissement de l’artère ou de la veine splénique.

Résumé :Le cancer du pancréas est de très mauvais pronostic. Moins de 15% de ces tumeurs sont éligibles à une chirurgie d’exérèse. La chirurgie d’un cancer du pancréas est grevée d’une lourde morbidité. La bonne connaissance de la technique chirurgicale est indispensable pour comprendre les critères de non résécabilité. Le scanner est une bonne technique dans la plupart des cas mais son analyse doit être complète et le compte rendu standardisé.

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IRM de diffusion corps entier à 3T : étude préliminaireAuteurs S TOLEDANO, A LUCIANI, P BEAUSSART, E ITTI, K BELHADJ, M BOUANANE, G ZAOUI, JF DEUX, C HAIOUN, A

RAHMOUNICRÉTEIL - FRANCE

Spécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-16N° de résumé 013459

Objectifs :Etudier la faisabilité de l'IRM 3T de diffusion corps entier chez 8 patients atteints de lymphome B diffus à grandes cellules avant et après 4 cycles de chimiothérapie.

Matériels et méthodes :De la région cervicale à la région inguinale, ont été acquises des images axiales single-shot EPI (b= 50, 400, et 800 s/mm2), avec suppression de graisse et asservissement respiratoire avant et au cours du traitement. La qualité des images, le diamètre et l'ADC des atteintes ganglionnaires (> 1 cm) et extraganglionnaires ont été mesurés.

Résultats :Le temps moyen d'acquisition était de 19 minutes. Sur une échelle de 1 à 4 la qualité-image était de 3,4. 24 régions ganglionnaires présentaient des adénomégalies à b50. En combinant le critère de taille au signal ADC, 22 régions ganglionnaires étaient positives, contre 20 en TEP. L’ADC moyen préthérapeutique était de 0,792x10-3mm2/s (SD: 0,236) et de 1,303x10-3mm2/s (SD: 0,793) après traitement. Un patient présentait sur la TEP à 4 cures deux masses résiduelles ganglionnaires avec fixation persistante et restriction concomitante de la diffusion - leur ADC était de 0,488 et 0,599x10-3 mm2/s.

Conclusion :L'IRM de diffusion corps entier permet une cartographie d'ADC des atteintes ganglionnaires.

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Imagerie du pharyngo-larynx pour les manipulateurs en électroradiologie : ce qu'il faut savoirAuteurs C BROCHART, S BLANPAIN, F DEMUYNCK, P MONET, I VASSELIN, M LUCOT, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WP-12N° de résumé 013462

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications du scanner et de l'IRM en pathologie tumorale du pharyngo-larynx.Connaître les bases d'anatomie radiologique nécessaires à la réalisation d'une imagerie du pharyngo-larynx.Savoir réaliser l'examen le plus adapté (protocole d'injection, manoeuvres, reconstructions) face à une lésion du larynx ou de l'hypopharynx.Connaître les indications du scanner thoracique en complément d'une étude scanographique du pharyngo-larynx.

Messages à retenir :Le scanner avec injection biphasique de produit de contraste reste l'examen de référence pour le bilan d'une tumeur du pharyngo-larynx.Le scanner thoracique doit être réalisé en complément de l'exploration cervico-faciale dans la grande majorité des cas et surtout dans le bilan initial , en cas de récidive ou de nouvelle localisation tumorale.Une acquisition avec manoeuvre de valsalva est indispensable à l 'étude scanographique de l'hypopharynx.Une acquisition en phonation est utile à l'étude scanographique des cordes vocales.

Résumé :L'imagerie ORL a une réputation d'imagerie difficile tant pour les radiologues que les manipulateurs . Un examen sera d'autant plus simple d'interprétation et contributif que sa réalisation est irréprochable et répond à des exigences précises : opacification de qualité, manoeuvre adaptée à la région observée, reconstructions de qualité pour le clinicien, bilan thoracique permettant d'adapter au mieux la décision thérapeutique.

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Stents et flow-diverters : la porosité finale diffère de la porosité théoriqueAuteurs F BING, T DARSAUT, I SALZKIN, G GUEVRY, F GUILBERT, A WEILL, D ROY, J RAYMOND

MONTRÉAL - CANADASpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-12N° de résumé 013464

Objectifs :La porosité nominale ou théorique d’un "coil-assist-stent" (CAS) ou d’un "flow-diverter" (FD) peut considérablement différée de la porosité finale lorsque le stent est déployé dans une artère.

Matériels et méthodes :Quatre CAS et sept FD sont placés dans un modèle linéaire d’anévrisme canin. A trois mois, la concentration du maillage de la surface libre du stent (SLS) située en regard de l’ostium est mesurée au niveau des trois parties (C centrale et D1-D2 distales) divisant la SLS dans son grand axe. Sur l’angiographie finale, on calcule le rapport des diamètres du stent en regard de ces trois mêmes parties.

Résultats :On constate systématiquement une déformation en « accordéon » du maillage des stents sur la partie centrale des SLS (R=2.5 ±1). On note également un bombement en « amphore » du stent à sa partie centrale. Il est trouvé un rapport de proportionnalité entre ces deux déformations, facilement reproductibles in vitro.

Conclusion :Le déploiement des stents in vivo s’accompagne d’une modification marquée « en accordéon » de la distribution des mailles, ayant une traduction macroscopique en « amphore » du stent. Ces deux déformations sont liées et reproductibles in vitro par une simple compression bilatérale transversale au grand axe du stent .

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Aspects tomodensitométriques du carcinome bronchique à petites cellulesAuteurs I RIDENE (1), R MASSOUDI (1), A ZIDI (1), S HANTOUS-ZANNAD (2), I BACCOUCHE (2), K BEN MILED-M'RAD (2)

(1) ARIANA - TUNISIE, (2) TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-19N° de résumé 013467

Objectifs :Décrire les signes tomodensitométriques distinctifs du carcinome bronchique à petites cellules (CPC).

Matériels et méthodes :Il s’agit d’une étude rétrospective incluant 88 patients porteurs d’un CPC pulmonaire et explorés par une tomodensitométrie (TDM) thoraco-abdominale. Nous avons étudié les caractéristiques des processus tumoraux (siège, contours, contenu), les chaînes ganglionnaires atteintes, les structures médiastinales envahies, les signes parenchymateux pulmonaires et l’extension pleuro-pariétale. Nous avons également relevé les localisations secondaires abdominales .

Résultats :Les processus tumoraux étaient exclusivement de siège central dans 90,9% des cas. Leurs contours externes étaient irréguliers et anfractueux dans les formes centrales et lobulés dans les formes périphériques. Le nombre moyen des chaînes ganglionnaires médiastinales atteintes était de 2,01 +/- 1,28. L’atteinte ganglionnaire hilaire ou médiastinale était observée dans 95% des formes centrales et dans 62,5% des formes périphériques. La structure médiastinale la plus fréquemment envahie était l’artère pulmonaire homolatérale (57,5%). Les troubles ventilatoires, conséquences de l’obstruction bronchique, ont été observés chez 18,75% des patients présentant une forme centrale. Au terme du bilan d’extension initial, 59,1% des patients avaient des localisations secondaires extra-thoraciques.

Conclusion :Le CPC se présente, dans la majorité des cas, comme une tumeur proximale. C’est une tumeur très agressive, caractérisée par un fort pouvoir infiltratif des structures médiastinales, la multiplicité des chaînes ganglionnaires atteintes et la fréquence des localisations métastatiques à distance dès le premier examen .

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Le scanner cardiaque, au-delà des coronaires : cardiomyopathies et anomalies cavitairesAuteurs A TEXIER, C RENARD, MA AUQUIER, R KIRILOV, A ALGAZI, A REMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-6N° de résumé 013468

Objectifs pédagogiques :Connaître la classification des cardiomyopathies.Connaître les valeurs normales de l'épaisseur myocardique et la taille des cavités cardiaques.Savoir reconnaître les anomalies myocardiques et les anomalies de cinétique cardiaque au scanner .Savoir reconnaître en scanner cardiaque les différents types de communication anormale.

Messages à retenir :Le scanner cardiaque permet d'évaluer l'épaisseur myocardique, les anomalies de compaction du myocarde et les dimensions des cavités cardiaques dans le cadre du bilan des cardiomyopathies.La cinétique et la fonction cardiaques peuvent être évaluées en cas d'acquisition rétrospective.Les communications inter-atriales et inter-ventriculaires ainsi que toutes les anomalies pariétales peuvent être détectées sur un scanner cardiaque .

Résumé :L'évaluation des cardiomyopathies est habituellement l 'apanage de l'IRM et de l'échographie cardiaque. Le scanner cardiaque, grâce à son excellente résolution spatiale, permet une analyse précise et reproductible de divers paramètres morphologiques, tels que l'épaisseur myocardique et la dilatation cavitaire, ainsi que certains signes pouvant orienter le diagnostic étiologique. Le scanner cardiaque acquis en mode rétrospectif permet de rechercher des anomalies fonctionnelles associées, en évaluant la fonction ventriculaire et la cinétique cardiaque segmentaire. Les anomalies cavitaires peuvent également être détectées de façon précise au scanner : communications anormales, anévrysmes, faux-anévrysmes et diverticules.

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Neuro-imagerie de la sclérose tubéreuse de Bourneville : revue iconographique Auteurs S RAJI, N ALLALI, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-39N° de résumé 013469

Objectifs pédagogiques :Savoir évoquer la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB) à partir des signes cliniques et indiquer la réalisation d’une IRM encéphalique . Connaître la sémiologie en IRM cérébrale de la STB.Connaître l’intérêt de l’imagerie dans le diagnostic, le pronostic et la surveillance de la STB.

Messages à retenir :Le diagnostic de la STB est radio clinique.Les patients suspects de STB doivent être explorés par l’IRM.L’IRM joue un rôle dans le diagnostic et la surveillance, ainsi que l’évaluation du pronostic qui est étroitement liée aux atteintes neurologiques.

Résumé :La STB est une phacomatose, dont le diagnostic doit être évoqué en présence d’éléments cliniques (taches achromiques, crises épileptiques). L’IRM cérébrale permet de mettre en évidence des nodules sous-ependymaires, des tubers ou des astrocytomes et/ou des anomalies de signal de la substance blanche, dont la précision de ces éléments est nécessaire pour établir un pronostic. L’IRM permet également la surveillance des anomalies cérébrales.

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Traumatismes hépatiques fermés : à propos de 103 casAuteurs S COZE, T BÈGE, F RODRIGUEZ-BOCCARA, R PASQUALI, C BRUNET, M PANUEL, K CHAUMOITRE

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-49N° de résumé 013471

Objectifs :Etude scanographique d’une série de traumatismes hépatiques fermés : type de lésion, mécanisme lésionnel, prise en charge, devenir.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective (mi 2005 - 2008) puis prospective (2009 - 2010), portant sur 103 cas de traumatismes fermés du foie chez des traumatisés graves (âge moyen 32 ans, sex ratio 2H/1F) explorés par un scanner corps entier comprenant un passage artériel puis portal sur le foie. Type, classification et localisation des lésions, approche biomécanique du mécanisme lésionnel, prise en charge et suivi.

Résultats :Il s’agissait majoritairement d’accident de la voie publique (80%) et plus rarement de chutes (15%). Les lésions les plus fréquemment retrouvées étaient des contusions du foie droit et des lacérations centro-hépatiques. Des fuites actives étaient présentes dans 5% des cas. Sur les 103 patients, 12 patients (11,5%) sont décédés dont la moitié en raison de l’instabilité hémodynamique due à leur lésion hépatique. Neuf patients ont bénéficié d’une chirurgie abdominale dont 6 pour instabilité hémodynamique d’origine hépatique et 4 de ces patients sont décédés au décours du geste chirurgical. Trois patients ont présenté des biliomes à distance.

Conclusion :La prise en charge du traumatisme hépatique fermé repose essentiellement sur un traitement conservateur. Celui-ci nécessite un bilan initial complet et précis pour lequel le scanner multidétecteur est bien adapté. La chirurgie de sauvetage par packing reste grevée d’une lourde mortalité.

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IRM du cancer prostatique multiparamétrique (IRM-mp) prébiopsique : corrélation anatomo-pathologique après prostatectomie radicaleAuteurs G KHOURY, D EISS, H KAFE, N SCHULL, N BARRY DELONGCHAMPS, F BEUVON, F CORNUD, P LEGMANN

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-21N° de résumé 013473

Objectifs :Montrer les performances de la mpIRM (T2, diffusion et perfusion) dans la localisation des foyers cancéreux mesurant plus de 0,2 cc.

Matériels et méthodes :60 patients ont eu une IRM-mp avant biopsie et prostatectomie radicale (PR). Dans les 480 octants analysés, les rapports SI prostatique/SI du muscle obturateur et ADC prostatique/ADC vésical ainsi que les paramètres de perfusion quantitative (Ktrans, iAUGC, Kep) ont été mesurés. Un score de cinq points (répartition en quantiles) pour chaque paramètre a été attribué et une comparaison des courbes ROC effectuée. Une échelle qualitative distincte de 5 points basée sur la forme et le SI a été définie.

Résultats :Dans la zone périphérique, la performance de la mpMRI n’était pas significativement meilleure que celle du T2 seul (Az: 0,88 vs 0,84, p = 0,08). Les scores qualitatif et quantitatif avaient une performance égale. Dans la zone de transition (ZT), le score visuel était supérieur à l 'évaluation quantitative (p <0,001). La combinaison T2 + Diffusion avait un résultat significativement meilleur que la séquences T 2 seule (Az: 0,93 vs 0,86, p=0,0002).

Conclusion :En l'absence d'artéfacts de biopsie, la performance de l’imagerie T2 et de l'IRM-mp sont équivalentes dans la ZP. La séquence de diffusion améliore significativement l’imagerie T2 dans la ZT.

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Embolisation portale : principe, technique et résultatsAuteurs H ZIAN, S KILALI, S BOUKLATA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-9N° de résumé 013475

Objectifs pédagogiques :Connaître la technique de l'embolisation portale.Connaître son intérêt, ses principales indications et ses résultats .

Messages à retenir :L'embolisation portale est indiquée en cas de volume de foie restant estimé insuffisant après hépatectomie majeure. Elle se fait par l’injection percutanée sous contrôle échographique de colles ou de substances sclérosantes . Le produit utilisé dans notre formation est l’Histoacryl. Son but est d'occlure une branche portale pour permettre une hypertrophie compensatrice du foie non-embolisé, afin d’éviter une insuffisance hépatique après hépatectomie majeure.

Résumé :L'insuffisance hépatocellulaire est une complication grave des hépatectomies larges , en particulier lorsqu'il existe une hépatopathie sous jacente. L'interruption préalable de la vascularisation portale des territoires que l 'on souhaite réséquer, permet d'induire leur atrophie et, par hypertrophie compensatrice, d'augmenter le volume du parenchyme qui persistera au terme de cette exérèse. Cette obstruction est provoquée par l’injection percutanée sous contrôle échographique de colles ou de substances sclérosantes. Une embolisation portale est habituellement indiquée lorsque le volume résiduel prévisible représente moins de 25 à 40 % du volume hépatique total. L'hépatectomie est réalisée deux à six semaines après l'embolisation.

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Intérêt des ponctions biopsies sous guidage radiodisco-vertébrales logique dans le diagnostic étiologique des spondylodiscites infectieuses Auteurs S SEDRATI, M MAHI, S CHAOUIR, T AMIL

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-42N° de résumé 013477

Objectifs :Illustrer la technique des biopsies disco-vertébrales guidées par le scanner. Montrer l'intérêt et les limites des biopsies guidées par l 'imagerie dans la mise en évidence de l'agent causal.

Matériels et méthodes :Sur une période de 7 ans, nous avons réalisé 25 biopsies disco-vertébrales scanoguidées pour spondylodiscite. Nous avons utilisé un matériel de biopsie osseuse type ostycut®. Les prélèvements étaient adressés pour étude bactériologique et anatomopathologique.

Résultats :Le choix de la voie d’abord se fait selon la topographie des lésions. Le calibre de l’aiguille est déterminant dans l’efficacité du geste, l’emploi d’un système de biopsie simple avec aiguille de biopsie osseuse est le plus courant . Cependant l'élargissement de l’emploi des techniques co-axiales améliore le rendement des biopsies. La biopsie a permis dans cette série un diagnostic étiologique de certitude par identification du germe dans 56% des cas.

Conclusion :La biopsie scanoguidée est une technique incontournable du diagnostic étiologique des spondylodiscites dont le rendement est étroitement lié au bon choix du matériel et de la voix d’abord.

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Valeur pronostique des lésions cérébrales objectivées en IRM au cours des endocardites inféctieusesAuteurs K PEGORETTI, O LAIREZ, B MARCHEIX, A VIGUIER, A FAURY, C COGNARD, F BONNEVILLE

TOULOUSE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-19N° de résumé 013478

Objectifs :Analyser en IRM la fréquence, le type et l’étendue des lésions cérébrales lors des endocardites infectieuses. Comparer la sévérité de ces lésions cérébrales en fonction du germe pathogène. Etudier la valeur pronostique de ces lésions, après traitement.

Matériels et méthodes :Evaluation rétrospective des patients hospitalisés en cardiologie pour endocardite infectieuse , ayant une IRM cérébrale (Diffusion, FLAIR, TOF, T2* et T1 post Gadolinium). Analyse en nombre, taille et distribution des lésions hémorragiques, ischémiques et infectieuses. Corrélation entre ces lésions et le pronostic neurologique, après traitement.

Résultats :36 patients atteints d’endocardite infectieuse ont été inclus dans cette cohorte. 55% (20/36) présentaient des microsaignements visibles en T2*, de taille inférieure à 10 mm, localisés principalement en cortico-sous-cortical, à l’étage sus-tentoriel. 80% (29/36) avaient des lésions ischémiques, souvent asymptomatiques. 83% d’entre elles (24/29) étaient récentes et apparaissaient en hypersignal diffusion. 58% (14/24) de ces lésions étaient de petite taille et ne correspondaient pas à un territoire artériel systématisé. Par ailleurs, 2 cas d’anévrysme mycotiques et 2 abcès cérébraux étaient mis en évidence sur l’IRM. La présence des lésions cérébrales révélées par l’IRM initiale n’était pas corrélée avec le pronostic final . Les patients présentant des lésions cérébrales hémorragiques en T2* sur l’IRM initiale n’ont pas présenté plus de complications hémorragiques symptomatiques post-thérapeutiques, notamment après chirurgie cardiaque.

Conclusion :Les lésions cérébrales ischémiques semblent plus fréquentes que les lésions microhémorragiques lors des endocardites infectieuses . Ces lésions ne semblent pas avoir d’impact majeur sur le pronostic après traitement.

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TRAVAIL NON DEPOSE PAR L'AUTEUR : Apports de l’imagerie en coupe dans le diagnostic des traumatismes laryngésAuteurs PO DUBOÉ, S BOUCEBCI, C ROUSSEAU, T ROCHER, R VIALLE, JC FERRIÉ

POITIERS - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-29N° de résumé 013481

Objectifs pédagogiques :Connaître les mécanismes traumatiques susceptibles d'entraîner des lésions laryngées. Savoir reconnaître en imagerie une fracture laryngée, une contusion ou une lésion vasculaire.Reconnaître les lésions nécessitant une prise en charge médicale ou chirurgicale en urgence .

Messages à retenir :Oedème, hématome et emphysème cervical sont les principales lésions élémentaires des parties molles reconnaissables au scanner .Le scanner permet le diagnostic de désinsertion, de fracture ou de luxation des cartilages laryngés. Une luxation crico-arythénoidienne constitue une semi-urgence devant être réduite dans les 8 jours.

Résumé :Les lésions laryngées post-traumatiques peuvent être externes (choc direct, pendaison, polytraumatisme), ou internes (iatrogènes principalement post intubation). Les fractures du cartilage thyroïde sont les plus fréquentes mais tous les cartilages laryngés peuvent être concernés . Le scanner est l'examen de choix en urgence permettant de reconnaître emphysème cervical, hématome ou oedème, mais surtout de mettre en évidence une fracture ou luxation des cartilages laryngés. L'angio-scanner est indispensable dès lors qu'une lésion vasculaire est suspectée. Le traitement sera le plus souvent conservateur, mais fracture déplacée, oedème ou hématome massif menaçant la filière respiratoire, désinsertion laryngo-trachéale devront bénéficier d'un traitement agressif en urgence. Une luxation crico-arythénoïdienne devra être réduite endoscopiquement au maximum dans les 8 jours afin de réduire les complications fonctionnelles .

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Imagerie des tumeurs du sacrumAuteurs R BEN KHELIFA, S DRISSI, A DAGHFOUS, S FELAH, M MAAROUF, L REZGUI MARHOUL

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-59N° de résumé 013482

Objectifs :Illustrer les différents aspects en imagerie des tumeurs du sacrum.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective portant sur une série de patients explorée pour des douleurs périnéales, une sciatique inexpliquée, des troubles urinaires ou digestifs, ou perception d’une masse. Tous les patients ont bénéficié de radiographies standard du bassin de face, centrées sur le sacrum de face et de profil, d’une étude échographique, scanographique et d’une imagerie par résonance magnétique (IRM).

Résultats :Le sacrum est un os solitaire qui réunit toutes les gammes de la pathologie. Les lésions métastatiques, les atteintes lymphomateuses ou myélomateuses, le chordome et la tumeur à cellules géantes représentent les affections tumorales les plus fréquentes. Les images, commentées de façon didactique, montrent l’intérêt des différentes méthodes d’imagerie, l’aspect radiologique des principales lésions et l’impact thérapeutique, en particulier chirurgical.

Conclusion :L’imagerie multicoupe permet le diagnostic positif des tumeurs du sacrum, guide la biopsie, précise l’extension, participe au choix de la technique opératoire et surveille l’évolution. L’IRM est la technique la plus sensible dans l’appréciation de l’extension à la moelle osseuse .

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Imagerie des pathologies digestives à révélation rétropéritonéale : des pièges à éviterAuteurs D SEBBAG-SFEZ, I BOULAY-COLETTA, MC JULLÈS, M LAGADEC, A PELLOT, M ZINS

PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-19N° de résumé 013485

Objectifs pédagogiques :Connaître et illustrer les pathologies digestives à expression rétropéritonéale pouvant poser des difficultés diagnostiques .Connaître l’anatomie des différents compartiments rétropéritonéaux en particulier leur principales voies de communication avec le péritoine , responsables de la propagation de ces pathologies.

Messages à retenir :Devant une pathologie à présentation extrapéritonéale, penser à contrôler systématiquement les zones intrapéritonéales adjacentes. L’analyse systématique des voies de communications entre le péritoine et les différents compartiments rétropéritonéaux (racine du mésentère, hiatus de Winslow, ligaments, mésocolons, plans d’accolement entre les différents fascias) est indispensable au diagnostic étiologique des pathologies à expression rétropéritonéale. Cette approche systématique de l’analyse compartimentale permet d’éviter des erreurs, en particulier chez les patients ayant une présentation clinique ou radiologique faisant évoquer une pathologie urinaire.

Résumé :Certaines pathologies digestives sont susceptibles de se révéler par leur extension au sein des compartiments rétropéritonéaux , et sont source d’erreurs. Elles peuvent être d’origine : infectieuse : diverticulites du côlon ou du duodénum, appendicites ou tuberculoses associées à des abcès rétro péritonéaux, tumorale : cancers coliques, pancréatiques, duodénaux, inflammatoire : pancréatites aiguës ou poussées de maladies de Crohn.

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Biopsies échoguidées des tumeurs des parties molles : concordance par rapport à l’histologie post-opératoireAuteurs J BREHANT, Y PTAK, F MISHELLANY, P GIMBERGUES, A BAILLY-GLATRE, H RONAYETTE, C VINCENT, C BAILLY

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-15N° de résumé 013487

Objectifs :Evaluer les performances des biopsies échoguidées des tumeurs des parties molles et leur taux de concordance par rapport à l’histologie de la pièce opératoire . Confirmer leur facilité de réalisation et leurs risques de complications très faible . Rappeler et illustrer les différents types histologiques.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de janvier 2006 à décembre 2010 sur 102 patients de 19 à 86 ans (46H, 56F). Ce sont des tumeurs de 10 cm en moyenne (1,5- 30), principalement sous-aponévrotique (82 pour 20), biopsiées sous échographie, sans bilan de coagulation et après avis chirurgical . Le taux de concordance a été calculé par rapport aux critères bénin/malin et au type histologique définitif de la pièce opératoire.

Résultats :Le taux de concordance bénin/malin est de 97%. La concordance par type histologique pour les sous-types bénins est de 77% et pour les malins de 75%. Seulement deux cas de complications mineures ont été rapportés.

Conclusion :La biopsie des tumeurs des parties molles sous contrôle échographique est un geste simple, rapide, avec peu de complication et avec un excellent taux de concordance anatomopathologique par rapport à l’histologie post-opératoire.

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Embolisation hémostatique des hématomes spontanés musculaires abdomino-pelviensAuteurs M VÂN KLINKE-PHAN THANH, T ROLF, F TOBALEM, F DOENZ, P BIZE, A DENYS, LK VON SEGESSER, SD QANADLI

LAUSANNE - SUISSESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-8N° de résumé 013488

Objectifs :Etudier les résultats techniques et cliniques de l’embolisation des hématomes musculaires spontanés de l’abdomen. Caractériser les hématomes ayant été embolisés au CT et définir les éventuels critères cliniques et anatomiques pour une embolisation . Etudier la relation entre les hématomes embolisés et les anticoagulants.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective des patients ayant bénéficié d’une embolisation pour un hématome musculaire abdominopelvien spontané entre 2005 et 2010. Sont analysés les données cliniques (anticaogulants, retentissement hémodynamqiue), les données scanographiques (site, volume, saignement actif), les artères embolisées et le type d’embol, le résultat clinique immédiat, les complications et la mortalité en cours d’hospitalisation .

Résultats :28 patients (âge moyen 75 ans) ont été embolisés. Tous les patients avaient un traitement anticoagulant et/ou antiplaquettaire. La majorité des hématomes embolisés concernaient le muscle grand droit de l’abdomen. Le saignement actif n’était pas identifié chez tous les patients au CT. Pas de complication immédiate rapportée. Le succès technique était de 98%. Pas de récidive précoce rapportée y compris après réintroduction du traitement anticaogulant.

Conclusion :L’embolisation hémostatique des hématomes musculaires spontanés sous anticoagulants est efficace pour contrôler le saignement et permettre la réintroduction du traitement anticoagulant.

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Scanner du squelette foetal : quand ? Comment ? Pourquoi ? Auteurs G GORINCOUR, K CHAUMOITRE, B BOURLIÈRE-NAJEAN, S SIGAUDY, F BRETELLE, C D'ERCOLE, N PHILIP, A POTIER, P

PETIT, M PANUELMARSEILLE - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-38N° de résumé 013495

Objectifs :Etudier le rôle additionnel du scanner fœtal en cas de suspicion prénatale d'anomalie osseuse.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective bicentrique sur 4 ans.

Résultats :198 patients ont été inclus. Le scanner a été réalisé pour 112 patients (56 %) pour raccourcissement fémoral isolé (groupe A), pour 15 patients (8 %) pour incurvation ou fracture fémorale (groupe B), pour 23 patients (12 %) pour discordance biométrique entre fémur et crâne (groupe C), et pour 48 patients (24 %) pour suspicion de dysostose focale (groupe D). Le scanner a été interprété comme normal dans 126 cas (64 %), soit 87 % du groupe A, 0% du groupe B, 65 % du groupe C et 25 % du groupe D. En ne considérant que les cas avec confirmation post-natale ou autopsique, le scanner a apporté une information supplémentaire et/ou plus précise que l'échographie dans 20 % des cas pour le groupe A, 66 % pour le groupe B, 30 % pour le groupe C et 72 % pour le groupe D.

Conclusion :En cas de raccourcissement fémoral isolé, le scanner fœtal est normal dans la grande majorité des cas mais un suivi néonatal protocolisé est indispensable . Dans les suspicions de dysostose focale ou les maladies osseuses constitutionnelles suspectées en échographie , le scanner fœtal peut confirmer ou mieux imager la suspicion diagnostique.

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Le syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible : une entité souvent confondueAuteurs P AGUETTAZ, X LECLERC, C HENICHART, T BOULANGER, M TOLEDANO, F TEMPREMANT, JP PRUVO

LILLE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-47N° de résumé 013496

Objectifs pédagogiques :Connaître et savoir diagnostiquer un syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible .Connaître ses différentes présentations radiologiques.Connaître ses principaux diagnostics différentiels .

Messages à retenir :Le syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible est défini par la présence de sténoses artérielles intracrâniennes , spontanément résolutives dans un délai de 3 mois.Souvent confondu avec le syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible ou les angéites, il est le plus souvent d’évolution favorable, même s’il peut parfois se compliquer d’ischémie territoriale ou d’hémorragie méningée.

Résumé :La présentation clinique du syndrome de vasoconstriction cérébrale réversible est polymorphe , dominée par les céphalées, souvent intenses, et parfois même ictales. Sa physiopathologie exacte est inconnue, cependant des facteurs tels que le post partum, la prise de certains médicaments (triptans, antidépresseurs) ou de toxiques (cannabis, cocaïne) semblent en favoriser la survenue. Ce syndrome se définit radiologiquement par la présence de sténoses artérielles intracrâniennes, résolutives spontanément en moins de 3 mois. Il peut se compliquer de minimes hémorragies méningées ainsi que d’ischémie territoriale . Il impose d’éliminer les autres causes de sténoses artérielles intracrâniennes que sont l’athérome intracrânien , les angéites du système nerveux central, qu’elles soient primitives ou secondaires, et enfin le vasospasme post-hémorragie méningée.

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Exploration en imagerie des anévrysmes cérébraux partiellement thrombosésAuteurs F LEGOU, AL DERELLE, D MILLON, M TISSERAND, E SCHMITT, S FOSCOLO, M BRAUN, S BRACARD, R ANXIONNAT

NANCY - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-55N° de résumé 013498

Objectifs pédagogiques :Connaître les particularités physiopathologiques des anévrysmes partiellement thrombosés .Savoir les explorer en imagerie et connaître leur sémiologie radiologique .

Messages à retenir :Particularités liées aux anévrysmes partiellement thrombosés : moins de risque hémorragique, plus d'effet de masse et d'oedème, nécessitant donc une prise en charge spécifique.Exploration de la portion thrombosée et de ses conséquences nécessitent le recours à l 'IRM, au scanner, l'artériographie seule n'en permettant qu'une exploration partielle.

Résumé :Les anévrysmes partiellement thrombosés constituent une entité à part entière des anévrysmes. Savoir les diagnostiquer et les explorer correctement permet une prise en charge adaptée. Ces anévrysmes présentent moins de risques hémorragiques. Leurs parois partiellement thrombosées favorisent le développement des vasa-vasorum responsables de leur croissance par création de zones hémorragiques in situ. Elles exercent un effet de masse et peuvent entraîner un oedème souvent symptomatique. L'exploration en imagerie, notamment l'IRM, permet de mieux apprécier le caractère "actif" hémorragique au sein de la thrombose (T1 SE/T2 SE), l'oedème périlésionnel (T2 SE, FLAIR), leur portion circulante et architecture vasculaire (EFGRE gadolinium), les potentielles complications ischémiques (diffusion), le caractère inflammatoire des ces lésions "tumor-like" peut être exploré par une perfusion et un T1SE gadolinium.

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Place de l’ETF dans l’exploration neurologique du prématuré. A propos de 130 dossiersAuteurs MA KAMMOUN, H KETATA, N HMIDA, D AYEDI, H NEJI, K FAKHFAKH, N TOUMI, A GARGOURI, Z MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-7N° de résumé 013501

Objectifs :Rappeler les particularités de l’échoanatomie cérébrale du prématuré et évaluer la place de l’ETF dans le dépistage et le suivi des lésions cérébrales spécifiques du prématuré.

Matériels et méthodes :130 dossiers de prématurés : âge gestationnel moins de 32 SA colligés entre 2007 et 2009 avec un suivi d'au moins 2 ans. Ces prématurés ont bénéficié pendant leur suivi d’au moins une ETF. Paramètres étudiés : âge gestationnel, facteurs de risques maternels de prématurité, Apgar à la naissance, données de l’examen neurologique initial, le délai de réalisation de la première ETF et son résultat ainsi que l’évolution clinique à un et à deux ans .

Résultats :L’ETF était normale dans 109 cas et pathologique dans 21 cas. Anomalies dépistées : hémorragie intra-parenchymateuse (n=4), hémorragie intraventriculaire (n=9), hydrocéphalie (n=5) agénésie partielle du corps calleux (n=3). 2 patients avaient présenté une hyperéchogénicité régressive aux contrôles ETF avec examen et évolution normaux. Chez les 21 nouveau-nés avec ETF anormales, 6 patients ont présenté des séquelles neurologiques (4 avaient une hémorragie cérébrale stade IV).

Conclusion :L’ETF est un examen anodin qui permet le diagnostic des lésions neurologiques du prématuré et d’avancer un pronostic dans certains cas.

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Manifestations ostéo-articulaires de la sarcoïdoseAuteurs S APTEL, S LECOCQ, M LOUIS, P TEIXEIRA, B OSEMONT, G LUX, A BLUM-MOYSE

NANCY - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-61N° de résumé 013505

Objectifs pédagogiques :Connaître les différentes manifestations ostéo-articulaires.Connaître les lésions spécifiques.Connaître l’évolution radiologique sous traitement.

Messages à retenir :Les manifestations articulaires sont les plus fréquentes mais non spécifiques .Les lésions osseuses, associées aux sarcoïdoses chroniques multiviscérales , sont le plus souvent lytiques, représentées majoritairement par la dactylite, typique.L'IRM et l'imagerie nucléaire sont sensibles pour détecter les lésions osseuses et musculaires .Les lésions osseuses sont stables sous traitement, avec évolution possible vers un signal graisseux ou fibreux en IRM.

Résumé :L’infiltration granulomateuse de la sarcoïdose peut affecter le muscle, l’os et l’articulation. L’atteinte articulaire, peu spécifique, est la plus fréquente. L’IRM montre une ténosynovite, bursite ou synovite. Les lésions osseuses sont l’apanage des sarcoïdoses chroniques multiviscérales . Elles sont le plus souvent lytiques et touchent les petits os, les os longs ainsi que le squelette axial. La dactylite, plus typique et plus fréquente, donne un aspect réticulé de la trame osseuse des phalanges. Les autres lésions osseuses sont détectées le plus souvent en IRM et imagerie nucléaire. L’atteinte musculaire est rare, avec deux formes possibles : la forme myositique, avec des anomalies IRM allant de l’œdème musculaire global au début jusqu’à une dégénéresence graisseuse et amyotrophie. La forme nodulaire touche les membres inférieurs aux jonctions myotendineuses. Sous traitement, l’imagerie montre une stabilité des lésions osseuses lytiques qui peuvent prendre un signal graisseux ou fibreux.

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TRAVAIL NON DEPOSE PAR L'AUTEUR : Confrontation de l'imagerie pré et postopératoire à l'évolution clinique chez 15 enfants opérés de craniopharyngiomesAuteurs N PARENT, L MAURIN, D SIRINELLI, N TRAVERS

TOURS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-40N° de résumé 013509

Objectifs :Analyser les imageries pré et post-opératoires d’enfants opérés pour craniopharyngiomes et les confronter à l’évolution clinique afin d’identifier d’éventuels facteurs pronostiques.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective incluant 15 enfants opérés de craniopharyngiome, explorés par une imagerie en coupe pré et post-opératoire. Ont été analysés : les données épidémiologiques, la présentation clinique initiale, les IRM pré et postopératoire, les traitements et l’évolution clinique.

Résultats :2/3 des enfants ont eu une exérèse incomplète lors de la première intervention chirurgicale. Sur les 5 enfants ayant bénéficié d’une exérèse complète, 2 ont récidivé. Le volume tumoral sur l’IRM préopératoire ne constitue pas un facteur pronostique. Deux décès tardifs ont été rapportés (1 réintervention et 1 complication endocrinienne). La prise pondérale et les troubles du comportement alimentaire sont corrélés à l 'envahissement hypothalamique. Le pan-hypopituitarisme secondaire à la section de la tige est une complication constante.

Conclusion :L’IRM préopératoire ne permet pas d’établir un pronostic. L’IRM postopératoire ne permet pas d’affirmer l’exérèse complète. L’existence de rapports vasculaires étroits explique les difficultés opératoires. L’exérèse complète des calcifications tumorales adhérentes aux vaisseaux constituant un facteur pronostique majeur qui conditionne les récidives, un TDM post-opératoire précoce systématique pourrait représenter un outil supplémentaire pour juger de l’exérèse totale.

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Etude de l’élastance du système crâniorachidien chez le jeune enfant par IRM de fluxAuteurs C CAPEL, C GONDRY-JOUET, J SCHAUVLIEGE, G KONGOLO, J DEKENS, A FICHTEN, J PELTIER, R BOUZERAR, O

BALÉDENTAMIENS - FRANCE

Spécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-8N° de résumé 013515

Objectifs :Proposer une méthode de mesure de l’élastance du système crâniorachidien par IRM de flux : application à la maturation du système nerveux central en pédiatrie.

Matériels et méthodes :29 IRM 3T ont été réalisées chez des nouveau-nés et très jeunes enfants (5 jours – 9 ans et 10 mois) sans cause radiologique d’une altération de flux. 3 séquences cinétiques par contraste de phase (temps d’acquisition : 1 minute par séquence) ont été réalisées au niveau de l’aqueduc (LCS) et cervical (LCS et sang). Les débits vasculaires, les oscillations du LCS et les volumes déplacés (stroke volume = SV) ont été calculés, ainsi que l’index d’élastance = (SVsang/(SVsang+SVLCS)).

Résultats :Les débits vasculaires et les volumes déplacés de LCS augmentent avec l’âge. L’index d’élastance diminue dans les premiers mois de la vie, pour se stabiliser ensuite après la fermeture des fontanelles.

Conclusion :L’IRM de flux, examen rapide et compatible avec une pratique clinique, permet d’étudier l’hémohydrodynamique cérébrale des très jeunes enfants. L’index d’élastance proposé est un paramètre potentiellement utile dans l’évaluation diagnostique et pronostique des pathologies du nouveau-né (souffrance foetale aiguë, hydrocéphalie, hémorragies intraventriculaire …).

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Imagerie des tumeurs de la région pinéale : à propos de 26 casAuteurs S BELKACEM, M FIKRI, J FAIK OUAHAB, N ECH-CHERIF EL KETTANI, MR EL HASSANI, M JIDDANE

RABAT - MAROCSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-9N° de résumé 013516

Objectifs :Montrer l’apport de la neuro-imagerie dans l’exploration et l’approche diagnostique des tumeurs de la région pinéale.

Matériels et méthodes :26 patients explorés pour tumeur de la région pinéale ont été colligés à notre service, en collaboration avec le service de neurochirurgie de l’hôpital des spécialités. L’âge oscillait entre 12 et 65 ans. Tous les patients ont eu une TDM et une IRM encéphaliques.

Résultats :L’âge moyen de nos patients est de 31 ans. La clinique est dominée par un syndrome d’hypertension intracrânienne. Il s’agissait de 13 germinomes, 4 pinéaloblastomes, 3 masses kystiques, 2 tumeurs gliales, un tératome, une métastase d’un néo colique, un PNET ainsi qu’un méningiome de l’incisure tentorielle.

Conclusion :Les tumeurs pinéales sont rares, elles représentent 3 à8 % des tumeurs intracrâniennes chez l’enfant et 0,4 à 1 % des tumeurs cérébrales de l’adulte. Le diagnostic repose sur l’intrication des données cliniques, biologiques, radiologiques et sur la biopsie stéréotaxique. L’imagerie permet une approche diagnostique ainsi qu’un bilan topographique précis.

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Applications cliniques de la séquence T2 EG haute résolution (3D Swan) en IRM 3TAuteurs C BROCHART, A GOG, S BLANPAIN, P MONET, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-58N° de résumé 013517

Objectifs pédagogiques :Comprendre la nécessité de détecter précisément et de quantifier les microsaignements dans la pathologie neurovasculaire .Comprendre l'intérêt de détecter les microsaignements chez les traumatisés crâniens.Préciser les avantages et inconvénients du 3D swan par rapport à une séquence T2* classique.Savoir optimiser le protocole de la séquence 3D swan pour la rendre accessible en pratique courante.

Messages à retenir :Les microsaignements sont plus aisément détectables et quantifiables par une séquence T2 écho de gradient haute résolution à TE long que par un T2* classique.L'étude des pathologies neurovasculaires, notemment ischémique et des microangiopathies pourrait être optimisée par la séquence 3D Swan.L'intérêt pronostique des microsaignements (microbleeds) serait mieux évalué par une séquence T2 écho de gradient haute résolution plus sensible que le T2* classique.La séquence T2 écho de gradient haute résolution à TE long pourrait remplacer le T2* classique en pathologie neurovasculaire.

Résumé :La détection des microbleeds ou microsaignements en IRM s'effectue classiquement par une séquence T2*. Cette détection revêt, tout particulièrement en pathologie neurovasculaire ischémique, un intérêt pronostique. Encore faut-il que la quantification des lésions soit le reflet de la réalité . Une séquence T2 EG haute résolution plus sensible que le T2* classique semble plus adaptée à ce type d'étude. Elle pourrait avoir un intérêt dans l'exploration des ischémies, microangiopathies ou encore démences vasculaires.

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Pratique ambulatoire des procédures endovasculaires pour traitement des artériopathies oblitérantes des membres inférieursAuteurs T ROLF, SD QANADLI, P TOZZI, F TOBALEM, F DOENZ, C TRANA, R MEULI, LK VON SEGESSER

LAUSANNE - SUISSESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-36N° de résumé 013520

Objectifs :Evaluer la faisabilité et l’évolution de la pratique ambulatoire des procédures endovasculaires pour traitement des artériopathies des membres inférieurs .

Matériels et méthodes :89 patients ont bénéficié d’une procédure endovasculaire ambulatoire (séjour hospitalier de moins de 24 heures) pour traitement d’une artériopathie des membres inférieurs entre janvier 2005 et décembre 2005. Sont étudiés, le stade de l’artériopathie, la complexité des lésions, le type de procédure, les co-morbidités, les complications, la reconversion en hospitalisation.

Résultats :La majorité des patients présentait une artériopathie de stade de II (95%). Les lésions des artères fémorales superficielles représentaient 45% des procédures et celles des axes iliaques 41%. La majorité des lésions étaient des sténoses (83%) de TASC a ou B. Cependant, l’évolution au court du temps montre que des lésions de plus en plus complexes étaient traitées en ambulatoire. La taille de l'introducteur était de 6 F dans 82% des cas. Le succès technique était de 98% et le taux des complications de 4,2%. Le taux de reconversion en hospitalisation était de 5,2%.

Conclusion :Les procédures endovasculaires pour artériopathies des membres inférieurs de stade II peuvent être faites en ambulatoire y compris pour des lésions complexes avec un taux de complication et un taux de reconversion faibles.

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Imagerie de la lipoblastomatoseAuteurs L LAHMAR, R ATTAOUI, I BRAHIM, H LOUATI, L BEN HASSINE, W DOUIRA-KHOMSI, I BELLAGHA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-28N° de résumé 013524

Objectifs :Connaître les caractéristiques épidémiologiques et cliniques de la lipoblastomatose ainsi que les aspects en imagerie et les différents diagnostics différentiels .

Matériels et méthodes :Trois enfants âgés entre 7 et 18 mois ont consulté pour une tuméfaction de la cuisse gauche (n=1), du pied gauche (n=1) et une hypertrophie des 2 membres inférieurs (n=1). Ils ont été explorés par des radiographies standard, une échographie et une IRM.

Résultats :Le bilan radiographique a montré une opacité de tonalité hétérogène au niveau des segments éxplorés. L'échographie a trouvé une masse mal limitée fasciculée. L'IRM a mis en évidence une masse infiltrante, de signal graisseux intéressant la graisse souscutanée et s 'étendant aux muscles adjacents. Dans un cas, cette infiltration a intéressé l'ensemble des muscles des 2 membres inférieurs, les muscles psoas et la graisse épidurale sacrée.

Conclusion :La lipoblastomatose est une tumeur graisseuse bénigne, infiltrante, rare et spécifique de l'enfant qui siège préférentiellement au niveau des membres inférieurs. En dépit de sa nature bénigne, la tumeur peut être agressive localement. L'IRM est l'examen de choix pour le diagnostic et le bilan d'extension. Le traitement est chirurgical avec un risque élevé de récidive.

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Imagerie des MICI en pédiatrie : à propos de 8 casAuteurs A ZERIOUEL, I ER-RAJI, G FIKRI, M BOUBOU, S TIZNITI

FÈS - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-29N° de résumé 013526

Objectifs :Connaître l’apport des différentes techniques d’imagerie dans le diagnostic initial des MICI ainsi que des complications et du suivi de la maladie .

Matériels et méthodes :Notre étude est une étude rétrospective à propos de 8 cas de MICI colligés au sein du service de pédiatrie du CHU Hassan II de Fès (Maroc) depuis septembre 2007 jusqu’à février 2011.

Résultats :Notre série comporte 8 cas d’enfants atteints de MICI dont 4 cas de maladie de Crohn et 4 cas de RCH. L’âge moyen était de 13,6 ans avec une nette prédominance féminine (6F et 2G). La symptomatologie clinique était faite de douleurs abdominales chroniques (5 cas), diarrhées (6 cas), rectorragies (4 cas), des signes extradigestifs type arthralgies (4 cas) et des signes physiques (3 cas) type fièvre et AEG. Tous les malades ont bénéficié d’un bilan biologique ainsi que d’une coloscopie avec des biopsies étagées. Cependant, l’imagerie surtout l’échographie reste incontournable dans le diagnostic des MICI. L’imagerie en coupe (scanner et surtout l’IRM) permet d’explorer l’ensemble de la paroi digestive et du mésentère adjacents.

Conclusion :Les MICI sont des maladies chroniques touchant des patients jeunes pour toute la vie. Les examens les moins invasifs doivent être privilégiés . L’imagerie a une place prépondérante dans les MICI lors du diagnostic initial, des complications et du suivi de la maladie.

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Leucodystrophie métachromatique (LDM) : aspects en IRM chez 19 patientsAuteurs A MARTIN, C SEVIN, C BELLESME, P AUBOURG, C ADAMSBAUM

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-42N° de résumé 013528

Objectifs :Décrire l’IRM dans différents phénotypes de LDM dont certains traités par greffe de moelle osseuse ou de sang de cordon.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective (2005-2010) incluant 19 patients : 10 formes infantiles , 4 juvéniles , 5 greffes (2 adultes, 3 nourrissons pré-symptomatiques), suivi moyen 3 ans. 60 IRM effectuées dans le cadre de protocoles (standard, diffusion, spectroscopie) ont été analysées qualitativement et semi quantitativement.

Résultats :Chez les patients symptomatiques (16), il existait : outre les anomalies classiquement décrites : hypersignal T2 de la substance blanche (SB) sus ou sous-tentorielle et aspect tigré (75%), du corps calleux (63%), des capsules internes (56%), des anomalies originales : hyposignal T2 des thalami (81%), atrophie des thalami (63%), noyaux caudés (37%) et du cervelet sans atteinte de la SB (37%). Chez les 3 nourrissons greffés, pas d’atteinte patente de la SB mais atrophie cérébelleuse (2) et thalamique (1) en post greffe. En diffusion : baisse d’ADC au niveau du splénium. En spectroscopie : élévation du myo-inositol (75%) et baisse du NAA (66%).

Conclusion :Contrairement aux données classiques, la LDM ne concerne pas seulement la SB et atteint souvent la substance grise : thalami, noyaux caudés et cortex cérébelleux.

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Tumeurs neurectodermiques primitives cérébrales, à propos de 14 casAuteurs S BELKACEM, M FIKRI, J FAIK OUAHAB, N ECH-CHERIF EL KETTANI, MR EL HASSANI, M JIDDANE

RABAT - MAROCSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-10N° de résumé 013530

Objectifs :Décrire les aspects tomodensitométriques et IRM des tumeurs neuroectodermiques primitives cérébrales .

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 14 cas de tumeurs neuroectodermiques primitives. Tous nos patients ont bénéficié d'une TDM cérébrale, l’IRM encéphalique a été réalisée dans 12 cas.

Résultats :La TDM montre un volumineux processus parenchymateux, à composante kystique et tissulaire, avec parfois des calcifications, exerçant un effet de masse sur les structures médianes et accompagné d’un œdème périlésionnel. Après l'injection, le rehaussement de la zone charnue est souvent intense. L'IRM objective un processus hétérogène, en signal variable en T1 selon la présence ou non d’hémorragie, et en hypersignal T2, à limites parfois irrégulières.

Conclusion :Les tumeurs neuroectodermiques cérébrales sont des tumeurs indifférenciées, hautement malignes, entraînant souvent des métastases sous-arachnoïdiennes spinales. Elles sont fréquemment rencontrées chez l’enfant et l’adulte jeune, elles sont assez rares : 3 % des tumeurs cérébrales. L’IRM permet un bilan lésionnel précis ainsi qu’un bilan d’extension au névraxe.

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Coro-scanner double source dans le bilan pré-opératoire des patients porteurs d'une tétralogie de FallotAuteurs G GORINCOUR, B BONELLO, A RUOCCO-ANGARI, B KREITMANN, L MACE, A FRAISSE, C DESVIGNES, B

BOURLIÈRE-NAJEAN, P DEVRED, P PETITMARSEILLE - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-14N° de résumé 013531

Objectifs :Evaluer l’utilité clinique du coro-scanner double-source dans le bilan pré-opératoire des patients porteurs d’une tétralogie de Fallot, en comparaison au gold standard chirurgical.

Matériels et méthodes :Nous avons prospectivement inclus 27 patients. Pour chaque patient et pour chaque vaisseau, la sensibilité et la spécificité du coro-scanner dans la détection des anomalies coronaires ont été calculées en comparaison au gold standard chirurgical . Des images 2D et 3D ont été utilisées, en MPR, MIP et VRT.

Résultats :Aucun patient n’a été exclu en raison d’une mauvaise qualité des images. L’anatomie coronaire était considérée comme normale dans 22 cas et anormale dans 5 cas, avec 3 cas montrant une grosse branche conale venant de la coronaire droite et 2 cas d’ostium droit anormalement proche de l’infundibulum. Toutes les descriptions du coro-scanner, normales et anormales, ont été confirmées en per-opératoire. La sensibilité et la spécificité du scanner sont donc de 100%.

Conclusion :Le coro-scanner double-source est un outil fiable dans l’évaluation pré-opératoire de l’anatomie coronaire chez les patients porteurs d’une tétralogie de Fallot. Il pourrait à terme remplacer le cathétérisme pré-opératoire.

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Quizz thoracique : 20 cas cliniques pédagogiques et didactiquesAuteurs C PROUST (1), D GAMONDÈS (1), L BOUSSEL (2), P DOUEK (2), D REVEL (2)

(1) BRON - FRANCE, (2) LYON - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-32N° de résumé 013535

Objectifs pédagogiques :Tester et approfondir ses connaissances en pathologie thoracique. Connaître les signes scanographiques spécifiques des pathologies les plus fréquentes . Connaître les principaux arbres diagnostiques des signes radiologiques élémentaires (micro-nodules, plages en verre dépoli, kystes …). Savoir adapter les protocoles d’acquisition en fonction de la pathologie suspectée.

Messages à retenir :Penser à réaliser une acquisition en expiration devant une perfusion en mosaïque ou chez tout patient connu pour une pathologie obstructive des voies aériennes.Devant un foyer de condensation alvéolaire persistant après antibiothérapie : pensez à la COP ou au carcinome bronchiolo-alvéolaire.Un micro ou macro nodule en verre dépoli est suspect (bronchiolo-alvéolaire).Devant des masses pseudo-tumorales péri-hilaires symétriques étendues aux lobes supérieurs avec rétraction parenchymateuse, pensez à la silicose ou la sarcoïdose. Les lésions kystiques doivent être interprétées par rapport aux données du patient (lymphangioléiomyomatose chez la femme +++).

Résumé :La sémiologie thoracique est parfois peu spécifique. La connaissance des arbres diagnostiques permet une analyse précise de l’imagerie, d’adapter les protocoles d’acquisition et d’aboutir à une prise en charge thérapeutique adaptée. 20 dossiers ont donc été choisis pour leur vertu didactique recouvrant les pathologies les plus fréquentes avec un niveau de difficulté varié.

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Imagerie des complications de l'hémophilieAuteurs S EL BARI, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-30N° de résumé 013536

Objectifs :Rappeler les différentes complications observées dans l’hémophilie et décrire les aspects en imagerie de ces complications .

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 24 dossiers d’enfants suivis pour hémophilie, colligés dans notre formation sur une période de 3 ans. Les circonstances de diagnostic étaient variables ; la notion de traumatisme n’a été retrouvée que dans 6 cas. Une échographie a été réalisée chez tous les patients, un scanner chez 19 patients, et une IRM du genou chez 3 patients.

Résultats :L’âge moyen de nos patients était de 9 ans avec 15 G et 9 F. L’imagerie a permis le diagnostic d’une hémarthrose (9 cas), une arthropathie hémophilique du genou (6 cas), une pseudotumeur hémophilique (3 cas), un hématome intra-musculaire (6 cas) dont 2 cas d’hématome de la paroi abdominale antérieure, 3 cas d’hématome dorso-lombaire, 1 cas d’hématome de la cuisse. Un hématome digestif de la fosse iliaque droite (1 cas), un hématome latéro-vésical (1 cas), un hématome sous-dural (1 cas) et un hématome des racines de la queue de cheval (1 cas).

Conclusion :Les complications de l’hémophilie sont dominées par les complications articulaires que sont l’hémarthrose puis l’arthropathie hémophilique , et les complications extra-articulaires représentées par les hématomes et les pseudotumeurs hémophiliques. L’imagerie joue un rôle important dans le diagnostic des ces complications et permet, par le choix d’une technique appropriée, une prise en charge thérapeutique plus efficace.

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Réduction des artefacts métalliques en scanner par utilisation de l’imagerie spectraleAuteurs E PESSIS (1), R CAMPAGNA (2), JM SVERZUT (1), F BACH (1), V BARREAU (1), M RODALLEC (1), A FEYDY (2), JL DRAPÉ

(2)(1) SAINT-DENIS - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-60N° de résumé 013537

Objectifs pédagogiques :Connaître les principes de l’imagerie spectrale au scanner.Connaître le mécanisme des artéfacts métalliques en tomodensitométrie.Savoir par quel mécanisme l’imagerie spectrale permet de réduire les artéfacts métalliques en TDM.Visualiser des cas cliniques pour évaluer l’apport de l’imagerie spectrale en pratique quotidienne .

Messages à retenir :Les artéfacts métalliques en TDM peuvent être une source de difficulté diagnostique importante, en pratique quotidienne.L’imagerie spectrale permet de transformer l’image classique polychromatique en image monochromatique. L’utilisateur peu alors choisir à quelle valeur d’énergie monochromatique (keV) les artéfacts métalliques sont le moins importants.L’imagerie spectrale permet de réduire significativement les artéfacts métalliques en TDM.

Résumé :L’imagerie spectrale en TDM permet de transformer une image polychromatique, c'est-à-dire une image avec un large spectre d’énergie, en une image monochromatique, c'est-à-dire une image avec un seul pic d’énergie (par exemple 70 keV ou 140 keV). Un logiciel dédié à l’imagerie spectrale permet de visualiser l’image telle qu’elle devrait apparaître si la source de rayon X produisait des photons de rayons X à une seule énergie (image monochromatique). En imagerie monochromatique, les artéfacts métalliques sont moins importants à haute énergie (140 keV). L’imagerie spectrale permet de réduire significativement les artéfacts métalliques en TDM.

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Prévention des infections en neuroradiologie interventionnelleAuteurs C BROCHART, J MERLIN, C ADJIDE, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-14N° de résumé 013539

Objectifs pédagogiques :Connaître les risques infectieux des principales procédures de neuroradiologie interventionnelle .Connaître les mesures d'hygiène élémentaires à appliquer en neuroradiologie interventionnelle.Savoir évaluer le respect et l'efficacité de ces mesures.

Messages à retenir :La neuroradiologie interventionnelle comprend des actes diagnostiques et thérapeutiques, endovasculaires et percutanés rachidiens aux risques infectieux inégaux.Les gestes endovasculaires sont essentiellement à risque d'infection au point de ponction.Les gestes sur le rachis sont plus à risque d'infection du site opératoire.Respect des circuits, entretien des locaux, du mobilier et du matériel, tenue adaptée au geste, lavage des mains, préparation optimale du patient sont des notions qui doivent être connues de tout le personnel travaillant en salle de neuroradiologie interventionnelle .Une évaluation régulière des pratiques par les services d'hygiène dans les salles de neuroradiologie interventionnelle doit contribuer à améliorer et surtout maintenir le respect des règles d'hygiène.

Résumé :Les gestes de neuroradiologie endovasculaires sont classiquement à faible risque infectieux . Une infection est d'avantage à redouter pour les procédures percutanées concernant le rachis. Quel que soit le geste, il existe des règles précises d'hygiène à respecter comme dans tout bloc opératoire. Ces règles peuvent toujours être améliorées et adaptées aux différentes procédures. Il est important de connaître des méthodes d'évaluation de ces mesures d'hygiène et de leur mise en application.

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Apport de l’IRM dans les fractures du condyle latéral de l’humérus chez l’enfant : étude préliminaireAuteurs I AMMAR (1), K KAMMOUN (2), M JRAD (2), M CHELLI BOUAZIZ (2), R HADIDANE (2), M JENZRI (2), O ZOUARI (2), MF

LADEB (2)(1) SFAX - TUNISIE, (2) TUNIS - TUNISIE

Spécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-41N° de résumé 013545

Objectifs :Evaluer par l’IRM l’extension articulaire et le déplacement des fractures du condyle latéral de l’humérus chez l’enfant .

Matériels et méthodes :Etude prospective de 9 cas colligés entre 2009 et 2011. Les critères d’inclusion étaient : âge inférieur à 14 ans, malade vu aux urgences suite à un traumatisme du coude, fracture du condyle latéral de l’humérus non ou peu déplacée sur les radiographies du coude, IRM du coude réalisée dans les 48 h après le traumatisme. L’enfant était immobilisé et l’IRM réalisée dans le plâtre.

Résultats :Les enfants était 5 garçons et 4 filles âgés de 3 à 11 (âge moyen 6 ans). La fracture a intéressé le coude droit dans 5 cas et le gauche dans 4 cas. L’IRM a montré dans 1 cas une fracture supra-condylienne, l’absence d’extension épiphysaire dans 3 cas, une extension vers le noyau épiphysaire sans atteinte du cartilage articulaire dans 3 cas, une atteinte de l’épiphyse et du cartilage articulaire dans 1 cas , un déplacement de la fracture dans 1 cas. 7 enfants ont eu un traitement orthopédique et 2 ont été opérés (atteinte du cartilage articulaire et fracture déplacée). Les constatations opératoires ont confirmé les données de l’IRM.

Conclusion :L’IRM permet de modifier l’attitude thérapeutique devant une fracture du condyle huméral externe. En effet, l’absence d’extension articulaire permet de privilégier le traitement orthopédique par rapport au traitement chirurgical.

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Thymomes : corrélations TDM et anatomopathologieAuteurs S HANTOUS-ZANNAD, S MILADI, A ZIDI, I RIDÈNE, S BOUDAYA, I BACCOUCHE, A AYADI, K BEN MILED-M'RAD

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-4N° de résumé 013547

Objectifs :Rechercher une corrélation entre la présentation TDM des thymomes et les résultats anatomopathologiques.

Matériels et méthodes :Nous rapportons une série rétrospective de 12 patients âgés entre 11 ans et 75 ans (sexe ratio = 1) sur une période de 3 ans (septembre 2007 à septembre 2010) porteurs d’un thymome confirmé par l’examen anatomopathologique et explorés par un examen TDM thoracique multicoupe. Les signes suivants ont été analysés : les limites tumorales, l’aspect de la graisse médiastinale péritumorale, l’envahissement pleuro-parenchymateux et des organes de voisinage ainsi que la présence d’adénomégalies médiatinales. Ce bilan d’extension locorégional (selon la classification de MASAOKA modifiée) a été corrélé à l’agressivité locale anatomopathologique ainsi qu’au type histologique du thymome.

Résultats :Le scanner thoracique a montré une densification minime de la graisse péritumorale chez 7 patients corrélée dans tous les cas à un franchissement capsulaire focal. L’intégrité de la graisse médiastinale a été corrélée à un type I de MASAOKA. L’absence ou la présence de signes d’agressivité minimes (type I et II de MASAOKA) ont été corrélés aux formes histologiques types A, AB et B1 selon la classification de l’OMS. Les signes d’agressivité majeurs (type III, IVa et IVb de MASAOKA) ont été corrélése aux formes histologiques types B1, B2 et B3.

Conclusion :La TDM thoracique permet un bilan d’extension locorégional corrélé aux résultats anatomopathologiques ainsi qu’une approche histologique des thymomes.

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Angiomes hépatiques multiples : du plus simple au plus compliquéAuteurs W EL BENDADI, H MOUMOU, M MAHI, M BENAMEUR, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-47N° de résumé 013549

Objectifs pédagogiques :Connaître la sémiologie radiologique en échographie, au scanner et à l’IRM des angiomes hépatiques typiques.Connaître la sémiologie des angiomes atypiques.Savoir faire la différence entre angiomes hépatiques atypiques et autres tumeurs hépatiques.

Messages à retenir :L’échographie est suffisante pour affirmer le diagnostic des angiomes hépatiques typiques.Les lésions atypiques en échographie nécessitent une imagerie complémentaire de type TDM ou IRM.Certains petits angiomes sont caractérisés par le Bright dot sign.La surveillance par échographie est proposée en cas d’angiomes volumineux et la résection chirurgicale devant une augmentation rapide du volume.

Résumé :Les angiomes sont souvent asymptomatiques, ils sont alors de découverte fortuite lors d'un examen échographique. Le diagnostic peut être établi de façon quasi formelle par l'échographie qui permet une caractérisation fiable des angiomes hépatiques typiques sous forme de lésion hyperéchogène, homogène, à renforcement postérieur avec une cinétique de prise de contraste très caractéristique en TDM et IRM : remplissage en mottes ensuite vers le centre avec homogénéisation au temps tardif . Pour les aspects atypiques en échographie, le bilan diagnostique doit être toujours complété par une autre imagerie (TDM ou IRM) qui permettent une meilleure caractérisation tissulaire des angiomes, l’abstention thérapeutique est la règle en cas d’angiomes asymptomatiques. S’ils sont symptomatiques ou augmentent rapidement de volume, il faut avoir recours à la chirurgie.

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Echoanatomie foetale pour l'interne en radiologieAuteurs S SEDRATI, N ALLALI, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-46N° de résumé 013550

Objectifs pédagogiques :Savoir reconnaître les structures anatomiques foetales au deuxième et au troisième trimestre.Savoir analyser l'échostructure normale des organes foetaux.Connaître les principales pathologies cibles des échographies obstétricales selon l 'âge gestationnel.

Messages à retenir :L'échographie foetale du 2e trimestre est destinée à vérifier la normalité des structures anatomiques.Au 3e trimestre il s'agit d'évaluer la bonne évolution anatomique mais surtout la croissance foetale.La standardisation de l'examen avec compte rendu précis permet de le mener à bien.Il ne faut pas hésiter à refaire l'examen devant la suspicion d'une anomalie anatomique.

Résumé :Dés le début du 2e trimestre de grossesse, la plupart des organes sont au stade définitif de leur élaboration ; il s'agit alors de dépister les malformations, les éctopies et les éventuels dysfonctionnements. La croissance est évaluée de façon comparative a des courbes de déviations standard. La pathologie malformative décelée précocement sera mieux orientée pour prise en charge rapide en centre adéquat.

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Imagerie du carrefour iléo-caécal : aspect normal et pathologiqueAuteurs MA BANI, M MAAROUF, S FELAH, R BEN KHELIFA, L REZGUI MARHOUL, A DAGHFOUS

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-77N° de résumé 013555

Objectifs :Présenter un outil pédagogique permettant une initiation et un perfectionnement en radioanatomie, sémiologie et imagerie des principales pathologies de cette région.

Matériels et méthodes :CD-Rom avec des images échographiques, tomodensitométriques et d’opacifications digestives numérisées.

Résultats :Le carrefour iléo-caécal est un carrefour anatomique complexe concerné par de nombreuses pathologies, inflammatoire et tumorale : à côté de la pathologie appendiculaire propre, tuberculose et maladie de Crohn, dominent les étiologies inflammatoires alors que lymphome et adénocarcinome cæcal dominent la pathologie tumorale. L’imagerie, notamment en coupes Echo - TDM et IRM, permet actuellement une analyse très précise de la région et offre des performances diagnostiques largement démontrées.

Conclusion :L’imagerie en coupes, l’échographie, la TDM et l’IRM, a révolutionné l’exploration de la région complexe du carrefour iléo-caecal et se sont imposées dans l’exploration de cette région et remplace de plus en plus les opacifications digestives .

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Ictère chez l’adulte : ce qu’un radiologue doit savoirAuteurs W EL BENDADI, W MOUMOU, M BENAMEUR, M MAHI, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-53N° de résumé 013556

Objectifs pédagogiques :Connaître les principales étiologies de l’ictère chez l’adulte .Savoir l’intérêt des différentes techniques d’imagerie pour le diagnostic et bilan préopératoire des pathologies qui produisent un ictère .Connaître les différents aspects en imagerie des étiologies des ictères chez l’adulte .

Messages à retenir :L’échographie est l’examen de base souvent suffisant pour poser le diagnostic.La TDM et l’IRM sont concurrentes et complémentaires pour affirmer le diagnostic.L’intérêt majeur est de différencier les obstructions par calculs des obstructions par tumeurs .L’échoendoscopie est un examen précis mais invasif.

Résumé :L’ictère est diagnostiqué cliniquement et biologiquement, l’imagerie permet d'affirmer la nature obstructive de l’ictère et son étiologie. L’échographie confirme le diagnostic en montrant la dilatation des voies biliaires et participe au bilan étiologique , elle est complété soit par un scanner avec reconstruction 3D, ou par IRM hépatopancréatique avec cholangioIRM. Les étiologies sont multiples, peuvent être bénignes dont les plus fréquentes sont les calculs du bas cholédoque ou malignes à type de cholangiocarcinome hilaire, de la voie biliaire principale, de l’ampoule de Water, tumeurs de la tête du pancréas, du 2ème duodénum ou les adénopathies métastatiques compressives.

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Aspects radiologiques du kyste hydatique pulmonaireAuteurs H DOUMA, M BOUSSALAH, N TOUIL, O KACIMI, N CHIKHAOUI, M RIDAY

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-7N° de résumé 013559

Objectifs :Mise au point sur les aspects radiologiques du kyste hydatique (KH) pulmonaire simple et compliqué.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 32 cas de KH recensés entre 2009 et 2010, admis en chirurgie thoracique.

Résultats :Série de 32 cas (20 hommes et 12 femmes), de 19 à 79 ans. Tous les patients ont bénéficié d'une radiographie et d'une TDM thoracique réalisée avec un contraste iodé. Une échographie thoracique a été réalisée dans 3 cas. Une IRM chez 3 patients. Les localisations pulmonaires : 15 non compliquées, 11 compliquées, 6 localisations multiples). Les localisations multiples intra et extrathoraciques concernent 9 cas.

Conclusion :Le poumon représente la 2ème localisation de KH après le foie. L'imagerie joue un rôle important dans le diagnostic du KH, mais permet également un bilan lésionnel précis, de rechercher les complications, de faire un bilan d'extension et un suivi post-thérapeutique.

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Le doppler obstétrical pour l'interne en radiologieAuteurs S SEDRATI, N ALLALI, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WP-6N° de résumé 013560

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications du doppler en pratique obstétricale.Reconnaître une courbe vélocimétrique normale aux différents sites de mesure.Savoir éviter les pièges et les artefacts.Connaître les principaux aspects pathologiques et leur intérêt pronostique.

Messages à retenir :Le doppler obstétrical n'est pas un moyen de dépistage chez les population normales.Le doppler ombilical est un outil pertinent d'évaluation du bien-être foetal.Le doppler des artères utérines est un marqueur plus précoce du risque de RCIU et de complications vasculaires gestationnelles chez les femmes à risque .

Résumé :Le doppler obstétrical est un outil diagnostique et non de dépistage, qui peut être indiqué devant une suspicion d'insuffisance placentaire, chez les populations à haut risque de pathologie vasculaire gestationnelle. L'étude des tracés obtenus à chaque site de mesure permet d'orienter vers l'origine et la sévérité des atteintes et de fait de mettre en place une prise en charge adéquate. Nous proposons ici un outil pédagogique d'apprentissage à l'usage de l'interne en radiologie.

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Neuro-anatomie utile pour l’exploration des troubles oculo-moteursAuteurs A BERRICH, H ZAGHOUANI, M LIMEME, I LAABIDI, S SRIDI, S MAJDOUB, H AMARA, D BEKIR, C KRAIEM

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-20N° de résumé 013561

Objectifs :Développer une présentation pédagogique originale présentant des cas cliniques, des schémas anatomiques originaux et une iconographie neuroradiologique en IRM dans le cadre de la pathologie oculomotrice.

Matériels et méthodes :Cinq observations radio-cliniques sont résumées et présentées avec des questions interactives conduisant à formuler des hypothèses topographiques lésionnelles. La démarche repose sur l’utilisation de schémas de neuroanatomie choisis de façon la plus adaptée possible par le lecteur au sein d’une banque de schémas non légendés mise à sa disposition. La réponse finale est apportée par l’iconographie pathologique de l’IRM concernant le cas clinique présenté avec l’explication physiopathologique commentée et illustrée par le(s) schéma(s) anatomique(s) de référence à retenir.

Résultats :Les atteintes de la troisième et de la sixième paire crânienne sont traitées et illustrées avec des pathologies nucléaires et tronculaires . L’association à une atteinte corticale ou des voies longues du tronc cérébral est prise en compte. Le lecteur s’approprie l’utilisation de schémas originaux et l’application clinique justifie ces connaissances.

Conclusion :Les bases de neuroanatomie topographique et fonctionnelle sont mobilisées dans le but d’établir des corrélations radio-cliniques. Cette démarche est adaptée à la bonne réalisation de l’IRM en pathologie neurologique.

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Nodule du sein en pédiatrie : du bénin au malinAuteurs S BELLASRI, N ALLALI, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-27N° de résumé 013563

Objectifs :Reconnaître les aspects en imagerie des principales étiologies .

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de quinze observations de nodules mammaires recensées chez des enfants et des adolescentes. L'âge au moment du diagnostic était de vingt jours à 18 ans. Ces patients ont tous été explorés par échographie-doppler mammaire. Deux patients ont bénéficié d’une mammographie.

Résultats :Ces 15 dossiers concernent les pathologies suivantes : abcés (deux cas), galactocèle du nourrisson (un cas), kyste rétroaréolaire et mastopathie fibrokystique (trois cas), adénofibrome (cinq cas), lymphomes (deux cas), leucémies (un cas), carcinome canalaire infiltrant (un cas).

Conclusion :Les nodules mammaires chez l’enfant et l’adolescente sont rares. L’échographie est l’examen le plus utile. La majorité de ces nodules sont d’origine bénigne.

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Apport de l'IRM mammaire dans les lésions post-opératoiresAuteurs I SETOUANI, I ZERKTOUNI, A MERZEM, F ESSODEGUI, S LEZAR, A ADIL

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-22N° de résumé 013564

Objectifs :Définir la place de l’IRM dans le diagnostic et la prise en charge de la pathologie mammaire.

Matériels et méthodes :L'étude porte sur 40 cas d’IRM mammaire colligés au Service de Radiologie centrale du CHU Ibnou Rochd de Casablanca sur une durée de 8 mois. Tous nos patients avaient une écho-mammographie. Une IRM à haut champ, avec antenne Phased Array et séquences rapides couvrant l’ensemble des seins, avec des coupes fines en T1,enT2, enécho de gradient etde préférence en3D,avec suppression de la graisse. L’exploration d’un seul sein s’effectuera dans un plan sagittal, alors que les deux seins se feront dans un plan axial.

Résultats :L’âge de nos patientes varie de 26 à 70 ans. L'IRM mammaire était indiquée chez 24 patientes ayant bénéficié d'un traitement conservateur d’un carcinome canalaire in situ, devant une image douteuse en écho-mammographie. Quatre cas devant une anomalie palpée lorsque la mammo-échographie est non concluante. Dans 5 cas, devant une rechute ganglionnaire et dans 3 cas devant un foyer de microcalcification en regard de la cicatrice. Dans 4 cas, dans le bilan d’extension du cancer du sein. La distinction entre lésion bénigne/maligne se fait sur l'aspect morphologique et l’évolution de la prise de contraste au cours du temps.

Conclusion :Le couple mammo-échographie constitue l’élément essentiel du diagnostic radiologique mammaire. L’IRM mammaire trouve sa meilleure indication dans le diagnostic différentiel entre fibrose et récidive.

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Apport de l'imagerie dans les complications du post-partum en dehors des hémorragies de la délivranceAuteurs S EL BARI, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WS-5N° de résumé 013565

Objectifs :Illustrer l’aspect en imagerie des différentes complications du post-partum et préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et la prise en charge thérapeutique de ces complications.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 44 dossiers de patientes en post-partum, colligés dans notre formation entre 2008 et 2011. Une échographie et un scanner abdomino-pelvien ont été réalisés chez toutes les patientes, et un angioscanner thoracique chez 5 patientes.

Résultats :L’âge moyen de nos patientes était de 32 ans. L’accouchement était par voie basse (29 cas), et par césarienne (15 cas). Nos patientes ont présenté dans les suites immédiates ou à distance de l’accouchement, différentes complications du post partum : une collection intra-péritonéale infectée (13 cas), un abcès pariétal abdomino-pelvien (11 cas), une embolie pulmonaire (5 cas), une thrombophlébite de la veine ovarienne (2 cas), une ligature urétérale bilatérale (1 cas), une fistule vésico-vaginale (3 cas), un textilome (5 cas), et une pancréatite gravido-puerpérale (4 cas).

Conclusion :Les complications du post-partum sont dominées par les infections puerpérales, les complications thrombo-emboliques, et les traumatismes obstétricaux. D’autres complications comme la pancréatite gravido-puerpérale, sont plus rares. L’imagerie par le couple échographie-scanner qui est bien adapté aux urgences, joue un rôle très important en permettant de faire un diagnostic précoce de ces complications et d’adapter ainsi la prise en charge thérapeutique.

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Intérêt de l’évaluation du gradient antéro-postérieur d’atrophie fronto-pariétale médiale dans les troubles cognitifsAuteurs P DURAND, A KRAINIK, O MOREAUD, S CANTIN, A MEMIN, S KEIGNART, O EKER, S GRAND, JF LE BAS

GRENOBLE - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-16N° de résumé 013567

Objectifs :Evaluer l’intérêt de l’évaluation du gradient antéro-postérieur (GAP) d'atrophie fronto-pariétale médiale chez les patients avec des troubles cognitifs .

Matériels et méthodes :119 patients avec des troubles cognitifs suspects de maladie neurodégénérative ont eu une IRM anatomique comprenant des acquisitions axiales FLAIR, frontales T2, volumique T1. Deux radiologues ont évalué le GAP et constitué 3 groupes selon que l’atrophie prédomine dans le lobe frontal (GAPant, n=25), le lobe pariétal (GAPpost, n=41), sans prédominance (noGAP, n=53). L’effet du GAP a été testé sur l’âge, le sexe, la microangiopathie (score simplifié de Fazekas 0-3) et l'atrophie hippocampique (score de Scheltens 0-4). Etude statistique avec R, significativité pour P<0,05.

Résultats :Les ANOVA ont montré un effet du GAP sur la microangiopathie et l’atrophie hippocampique mais pas de liaison avec l’âge ou le sexe. Les comparaisons post-hoc ont montré que la microangiopathie était moins sévère pour GAPpost (0,6±0,7) que pour GAPant (1,6±0,9) et noGAP (1,1±1) ; que l’atrophie hippocampique était plus sévère pour GAPant (3,4±0,6) que pour noGAP (2,6±0,7) et GAPpost (2,7±1).

Conclusion :Le gradient antéro-postérieur d'atrophie fronto-pariétale médiale permet d’identifier des groupes de patients morphologiquement distincts, suggérant des mécanismes physiopathologiques différents.

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Les tumeurs medullaires chez l'enfant : une entité rareAuteurs S SEDRATI, N ALLALI, M CHELLAOUI, L CHAT, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-11N° de résumé 013569

Objectifs :Connaître les caractéristiques des principales tumeurs intramédullaires .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective sur 10 ans des dossiers des tumeurs intramédullaires chez les patients de moins de 15 ans, une IRM a été réalisée dans tous les cas.

Résultats :Nous avons retrouvé 31 dossiers, 18 garçons et 13 filles, l’âge moyen était de 5 ans. Les types histologiques retrouvés étaient : astrocytome (17 cas), épendymome 7 cas, kyste arachnoïdien (1), lipome (1), infiltration lymphomateuse (2), PNET (1), gangliogliome (2).

Conclusion :Les tumeurs intramédullaires chez l’enfant restent rares, représentent 5-10% des tumeurs du système nerveux central. Elles surviennent entre 1 ans et 5 ans. L’astrocytome représente 82% de ces tumeurs suivies par le gangliogliome. L’épendymome reste rare en dehors d’une neurofibromatose. L’IRM est l’examen de choix dans le diagnostic positif et le bilan lésionnel précis sur lequel repose la conduite thérapeutique .

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La spondylodiscite de l'enfant de moins de 3 ansAuteurs B LELOUTRE, M GUESMI, A OCCELLI, C BOYER, M ALBERTARIO, C LEROUX, A CAVALLERI, A GEOFFRAY

NICE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-43N° de résumé 013572

Objectifs :Insister sur la place et le protocole de l'IRM dans le diagnostic des atteintes rachidiennes infectieuses du jeune enfant chez qui la presentation clinique est souvent frustre ou trompeuse et le syndrome inflammatoire peu marqué.

Matériels et méthodes :Etude retrospective sur 2 ans de 12 cas de spondylodiscite infectieuse chez des enfants agés de 9 mois à 3 ans. Tous ont eu des radiographies et une IRM comportant des séquences T1 ,T2 et STIR, l'injection de gadolinium n'était pas systématique.

Résultats :L'IRM a montré dans tous les cas une atteinte discale et vertébrale alors que les clichés standard étaient normaux pour la majorité des cas . L'atteinte lombaire prédominait. L'atteinte était plus étendue dans 2 cas avec pyomyosite. Le germe a été identifié 3 fois (une fois par ponction, 2 fois par hémoculture).

Conclusion :La fréquence de la spondylodiscite chez le jeune enfant paraît en augmentation. Le diagnostic est souvent retardé en raison de signes frustres (pleurs lors du change, refus de la position assise, marche dandinante). L'IRM, notamment avec les séquences STIR, confirme rapidement le diagnostic. La guerison est la règle sous antibiotherapie bien qu'elle soit le plus souvent empirique en l 'absence de germe retrouvé.

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L’angio-scanner pulmonaire : regarder le cœur !Auteurs A ZIDI (1), M CHEIKHROUHOU (1), I RIDENE (2), S HANTOUS-ZANNAD (1), I BACCOUCHE (1), K BELKHOUJA (1), K BEN

MILED-M'RAD (1)(1) TUNIS - TUNISIE, (2) ARIANA - TUNISIE

Spécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-3N° de résumé 013573

Objectifs :Relever l’ensemble des anomalies cardiaques découvertes au cours d’angioscanners thoraciques réalisés pour suspicion d’embolie pulmonair (EP).

Matériels et méthodes :Étude rétrospective menée sur trois ans incluant 780 patients explorés par un angioscanner thoracique pour suspicion d’EP. Tous les patients ont été explorés par un scanner 16 barrettes par une acquisition d’emblée après injection de produit de contraste. Une deuxième acquisition était réalisée si l’opacification est exclusivement artérielle pulmonaire.

Résultats :Chez 80 patients, des anomalies cardiaques ont été relevées, soit associées à l’embolie pulmonaire (19 cas), soit isolées (61cas) et constituaient alors des diagnostics alternatifs à l’embolie pulmonaire dans 26 cas : 7 cas de lésions ischémiques myocardiques et 19 cas d’œdème aigu du poumon cardiogénique. Un syndrome malformatif à type de situs inversus ont été retrouvés dans 2 cas.

Conclusion :L’angioscanner pulmonaire est l’examen de choix pour le diagnostic de l’EP. En l’excluant, il permet d’évoquer un diagnostic alternatif en rapport avec une pathologie pulmonaire ou cardiaque.

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Hyperplasie nodulaire focale de l’enfant : analyse d’une série de 40 patientsAuteurs F BOUHAFS, D PARIENTE, S BRANCHEREAU, F SARIEGO, S FRANCHI-ABELLA

LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-8N° de résumé 013579

Objectifs :Décrire l'évolutivité de l’Hyperplasie Nodulaire Focale (HNF) dans une population pédiatrique.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective (1971-2010) de 40 patients (âge moyen : 8 ans, 6 mois-16 ans, 29 filles) porteurs d’HNF explorés par échographie, TDM et/ou IRM. Diagnostic histologique (34).

Résultats :Quatre formes multiples. HNF secondaire à une fistule porto-systémique dans 3 cas. Taille moyenne 7 cm (2 cm- 15 cm). Surveillance initiale chez 16 enfants avec 12 croissances tumorales dont 7 opérés secondairement, 2 régressions spontanées dont 1 complète, 2 stables. Quatorze enfants ont eu une exérèse chirurgicale d’emblée avec 2 récidives sur le site opératoire. Parmi les anciens patients, 5 ont eu une embolisation artérielle avec chirurgie secondaire pour 4 et stabilisation dans 1 cas. Trois patients ont eu une fermeture de fistule porto-systémique avec régression des HNF au décours. Deux enfants ont été perdus de vue.

Conclusion :Chez l’enfant, la croissance des HNF est fréquente et les lésions peuvent être de grande taille. Il existe des cas de récidive après exérèse. La fermeture de fistules porto-systémiques exceptionnellement associées peut permettre leur régression. La prise en charge doit être discutée au cas par cas en fonction de la taille, de la localisation des lésions et des éventuelles anomalies associées .

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Imagerie de l’Infertilité masculine Auteurs W EL BENDADI, M MAHI, H MOUMOU, M BENAMEUR, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WP-12N° de résumé 013581

Objectifs pédagogiques :Connaître l’anatomie de l’appareil génital masculin. Savoir l’intérêt de l’échographie et de l’IRM pour le diagnostic des lésions responsables d’infertilité masculine .Connaître l’aspect en imagerie des lésions responsables d’infertilité masculine .

Messages à retenir :L’échographie avec sonde superficielle montre surtout les lésions testiculaires ou les varicocèles .L’échographie avec sonde endorectale diagnostique les lésions à type d’obstructions des canaux éjaculateurs, des stigmates d’inflammation chronique ou des absences différentielles.L’IRM surtout pour compléter le bilan d’infertilité excrétoire ou dans les cas complexes .

Résumé :L’imagerie de l’infertilité masculine vient en deuxième position après un examen clinique minutieux et un bilan biologique complet . Elle repose essentiellement sur l’échographie suspubienne pour explorer les lésions testiculaires et endorectales associée au Doppler qui permet un examen approfondi de la prostate et de ses annexes en particulier, des vésicules séminales, des canaux éjaculateurs et différents ainsi que sur l’IRM qui constitue une excellente méthode d’exploration du carrefour urogénital.

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IRM cardiaque chez le petit animal : optimisation du protocole d’étude d’un modèle d’ischémie myocardique Auteurs E BLONDIAUX, G AUTRET, L PIDIAL, J KOLOSNJAJ-TABI, A REDHEUIL, P MENASCHÉ, O CLÉMENT

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-9N° de résumé 013582

Objectifs :L’IRM cardiaque permet l’exploration non invasive et en haute résolution de paramètres morphologiques et fonctionnels. Une optimisation des protocoles employés chez l’homme est nécessaire en recherche chez le petit animal. Ce travail présente le protocole d’IRM cardiaque développé sur la plateforme d’imagerie du petit animal - Paris Descartes pour l’étude d’un modèle d’ischémie myocardique chez le rat.

Matériels et méthodes :Le protocole a été développé pour un appareil à 4.7 tesla dans le cadre d’une étude sur l’optimisation de l’adressage myocardique de cellules souches injectées initialement à des rats normaux, puis après ligature de l’IVA.

Résultats :L’optimisation d’une séquence de ciné-IRM en sang blanc avec self-gating a permis l’évaluation de la fraction d’éjection ventriculaire gauche et du défaut d’épaississement et de contractilité du segment ischémié. Une séquence de marquage de spin a permis d’évaluer quantitativement la perfusion myocardique. Des séquences de susceptibilité magnétique in vivo en écho de gradient T2* et ex vivo en 3D FISP en imagerie haute résolution avec cryosonde ont été développées pour visualiser et quantifier la migration de cellules souches marquées dans la zone ischémiée du myocarde .

Conclusion :L’évaluation des paramètres anatomiques et fonctionnels au niveau du myocarde infarci est réalisable chez le rat grâce au développement d’un protocole d’IRM cardiaque spécifique.

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Atlas d’imagerie des atteintes de la polyarthrite rhumatoïde sur les radiographies standard : CD-ROM d’auto-enseignementAuteurs H ZAGHOUANI, A BERRICH, H ZEGLAOUI, T RZIGUA, S MAJDOUB, S SRIDI, H AMARA, I BOUAJINA, D BEKIR, C KRAIEM

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-23N° de résumé 013586

Objectifs :Mise à disposition d'un outil pédagogique permettant d'appréhender les signes en radiographie standard des atteintes articulaires notamment au niveau des mains et du rachis cervical au cours de la polyarthrite rhumatoïde (PR).

Matériels et méthodes :Etude rétrospective, portant sur des dossiers de patients suivis pour une polyarthrite rhumatoïde. Un bilan radiologique standard de routine a été réalisé chez tous nos patients avec des clichés dynamiques et des incidences spécifiques dans certains cas .

Résultats :Nous présenterons un CD ROM interactif pour un apprentissage pédagogique des différentes atteintes de la PR diagnostiquées sur les radiographies standard.

Conclusion :L'atteinte osseuse est fréquente. Elle peut être asymptomatique, c'est dire l'intérêt de la rechercher de façon systématique par la radiographie standard en cas de PR.

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Corrélation doppler-chirurgie dans la pathologie de la bourse aiguë non traumatiqueAuteurs M ABDELKAFI, F MALLAT, W HMIDA, K BOUASSIDA, N BEN SORBA, M JAIDANE, F MOSBAH

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-10N° de résumé 013587

Objectifs :Préciser la corrélation des données échographiques et des constatations opératoires devant un tableau de torsion testiculaire aiguë (TTA).

Matériels et méthodes :Nous avons revu les données cliniques, de l’échographie doppler testiculaire (EDT) et opératoires des patients opérés sur une période de 11 ans.

Résultats :388 enfants ont été opérés, dont l’âge moyen est de 13 ans. 159 cas de TTA dont 110 nécrosé (parmi lesquels 98 EDT ont été pratiquées chez des patients ayant une symptomatologie >24 heures objectivant une torsion dans 81 cas et non concluante dans 17 cas et 49 viables (19 EDT ont été pratiquées devant une symptomatologie < 4 heures, aspect normal dans 15 cas et hypo-vasculaire dans 4 cas). 177 cas de torsion de l’hydatide de Morgani, chez 31 patients une EDT a été pratiquée objectivant une vascularisation conservée. 26 cas de testicule normale, chez 7 patients une EDT a été pratiquée objectivant une vascularisation testiculaire conservée. 26 avaient une orchi-épididymite, une EDT pratiquée chez 18 cas était non concluante dans 5 cas et vascularisation conservée chez 13 patients.

Conclusion :La torsion testiculaire est une réalité quel que soit l’âge et même en présence d’un doppler considéré comme normal.

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Approche diagnostique des lésions pulmonaires excavéesAuteurs S BEN AÏCHA, N MAMA, M GAHA, N ARIFA, F ELOUNI, L MEDIMAGH, H JEMNI, K TLILI

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-22N° de résumé 013590

Objectifs pédagogiques :Décrire la sémiologie des lésions pulmonaires excavées .Préciser les différents signes tomodensitométriques permettant l’approche étiologique de ces lésions .

Messages à retenir :L’étude des lésions cavitaires du thorax passe par l’analyse de leur nombre, de leur paroi et de leur contenu.L’analyse des lésions cavitaires doit être intégrée au contexte clinique.Les étiologies des lésions cavitaires sont très diverses : infectieuses (spécifiques et non spécifiques), tumorales (primitives et secondaires), granulomateuses, associées aux connectivites, post-traumatiques, malformatives et emphysémateuses.

Résumé :Les lésions pulmonaires excavées sont d’observation fréquente et font redouter souvent l’origine tumorale. L’analyse sémiologique précise (multiplicité, paroi, contenu) intégrée au contexte clinique et aux données biologiques permet d’établir le diagnostic et d’éviter le recours à des moyens diagnostiques invasifs .

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Atlas des malformations de l'oreilleAuteurs M LIMEME, H ZAGHOUANI, L HARZALLAH, H AMARA, D BAKIR, C KRAIEM

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-19N° de résumé 013593

Objectifs :Préciser un rappel embryologique et un aperçu radio-anatomique de l’oreille. Exposer un atlas sur les particularités sémiologiques en imagerie de l’atteinte des différents éléments de l’oreille pour retenir un plan d’analyse adopté.

Matériels et méthodes :CD-ROM interactif exploitable sur PC compatible travaillé sur une interface WEB contenant des clichés radiologiques retouchés sur Photoshop avec une présentation multimédia en format HTML.

Résultats :CD-ROM présentera une partie théorique contenant un rappel embryologique et anatomique de l’oreille et une seconde partie montrant les différents aspects en imagerie des malformations de l’oreille avec une confrontation radio-clinique illustrée par des cas cliniques .

Conclusion :Les malformations de l’oreille sont diverses et complexes, leur étude est d’autant plus intéressante que ces malformations sont curables chirurgicalement. L’oreille externe et moyenne sont explorés par une TDM spiralée alors que l’oreille interne et les structures liquidiennes sont le ressort d’une IRM du CAI .

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Evaluation non invasive du risque d’athérosclérose au cours de la spondylarthrite ankylosante (SA)Auteurs S CHAABOUNI, W HAMDI, E BEN YOUSSEF, I ZOUCH, MM GHANNOUCHI, MM KCHIR, M CHELLI BOUAZIZ

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-23N° de résumé 013594

Objectifs :Evaluer l’épaisseur intima-média carotidienne chez des patients atteints de SA et la comparer à des sujets témoins.

Matériels et méthodes :Ont été inclus dans cette étude transversale, 60 patients (48 hommes et 12 femmes), atteints de SA répondant aux critères de New York modifiés et 60 témoins appariés pour l’âge et le sexe. Les facteurs de risque classiques d’athérosclérose ont été recherchés : hypertension artérielle, indice de masse corporel, tabagisme, diabète, dyslipidémie. Nous avons mesuré, par une échographie de haute résolution (15 M Hz), l’épaisseur intima-media (EIM) des carotides droite et gauche.

Résultats :L’âge moyen des patients était de 36 ± 11ans. L’ancienneté moyenne de la maladie était de 13,1±8,5 ans. L’âge de début moyen était de 25,1± 11,2 ans. La durée d’évolution de la SA était en moyenne de 13,1 ± 8,5 années. Les deux groupes étaient comparables quant aux facteurs de risque classique d’athérosclérose. L’EIM moyenne était de 0,51±0,12 mm pour le groupe SA et 0,39± 0,09 pour le group témoin (p< 0.0001).

Conclusion :Notre étude confirme que le risque d’athérosclérose est plus important chez les patients atteints de SA. La mesure de l’EIM par l’échographie haute résolution est une méthode sensible, fiable, non invasive et reproductible et permet un suivi à long terme de ces patients.

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Prise en charge des névralgies inguinales chroniques par radiologie interventionnelle scano-guidée : infiltration vs. radiofréquence Auteurs A KASTLER (1), S AUBRY (2), B KASTLER (2)

(1) CLERMONT-FERRAND - FRANCE, (2) BESANÇON - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-41N° de résumé 013595

Objectifs :Etudier la faisabilité et l'efficacité des techniques interventionnelles en radiologie en comparant l 'infiltration locale de corticoïdes et la neurolyse par radiofréquence sèche sous guidage TDM.

Matériels et méthodes :Cette étude monocentrique a été effectuée de manière rétrospective entre 2005 et 2011. 41 patients souffrant de névralgies inguinales ont été inclus. Un total de 17 RF (13 patients) et 28 infiltrations (28 patients) ont été comparés. La douleur était évaluée sur L'EVA avant et immédiatement après le geste, à 1,3,6,9 et 12 mois. Tous les gestes ont été réalisés en ambulatoire sous contrôle TDM.

Résultats :99% des patients présentaient des douleurs post-opératoires dont 61% étaient des douleurs après cure de hernies inguino-crurales. L'EVA moyenne avant le geste pour tous les patients confondus était de 7,6/10. Les résultats ont montré une efficacité moyenne de réduction de la douleur > 50% pendant 36,5 jours pour le groupe infiltration et de 12,5 mois pour le groupe radiofréquence.

Conclusion :La neurolyse inguinale par radiofréquence scanoguidée présente une efficacité durable et supérieure aux infiltrations locales de corticoïdes pour la prise en charge des névralgies inguinales.

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Imagerie de la sclérose en plaque pseudo-tumoraleAuteurs S LAFHEL (1), M FIKRI (2), H AIT BENHADDOU (2), N ECH-CHERIF EL KETTANI (2), MR EL HASSANI (2), M JIDDANE (2)

(1) CASABLANCA - MAROC, (2) RABAT - MAROCSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-21N° de résumé 013602

Objectifs :Connaître les particularités cliniques des formes pseudo-tumorales de sclérose en plaque. Reconnaître les signes évocateurs de lésion inflammatoire face à une lésion d’allure tumorale en imagerie.

Matériels et méthodes :Sept cas de scléroses en plaque pseudo-tumorales colligés dans le service de neuroradiologie en collaboration avec le service de neurologie entre 2006 et 2011 explorés par IRM.

Résultats :L’IRM a montré dans 4 cas des plaques géantes, dans 1 cas une forme de Marbourg et dans 2 cas une sclérose concentrique de Balo. L'IRM réalisée dans 3 cas a permis de redresser le diagnostic. Dans 1 cas, une biopsie stéréotaxique a été réalisée.

Conclusion :L’IRM constitue l’imagerie de choix dans l’exploration de la pathologie démyélinisante grâce à son excellent contraste à la possibilité d’acquisition multiplanaire et aux nouvelles séquences extrêmement performantes, notamment la spectroscopie IRM, étant donné que ces formes pseudo-tumorales peuvent mimer une tumeur gliale un lymphome ou encore une métastase.

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Utilisation du référentiel de la SFR directement sur les postes de travail d'imagerie médicaleAuteurs JG MOZZICONACCI, A AYIVI, A COATRIEUX, N CAZENEUVE, M DEJOBERT, M BAILLY, JG MOZZICONACCI

BOURGES - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-12N° de résumé 013603

Objectifs pédagogiques :Répondre à l'obligation réglementaire de disposer des protocoles auprès de chaque modalité.Homogénéiser les pratiques du service.Justifier les prescriptions des examens.Constituer la base de l'évaluation des pratiques.

Messages à retenir :L'utilisation d'un référentiel est nécessaire pour assurer la qualité des pratiques.L'appropriation du référentiel est essentielle.Le référentiel est la première étape de l'évaluation des pratiques.Mieux que le papier, le format électronique permet l'évolutivité des documents, à un coût modique.

Résumé :La lecture de la version papier des référentiels n'est pas toujours simple. Pour permettre une utilisation quotidienne du guide des pratiques de la SFR de 2009 et sa corrélation avec celui de la prescription des examens de 2005, la mise en place d'un thésaurus et de liens hypertextes permettent un passage rapide d'un document à l'autre. Cet outil se veut évolutif et d'utilisation facile avec la possibilité de liens vers les autres documents disponibles localement .

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Adénocarcinome pulmonaire et traitement anti-angiogénique : rôle de l'imagerie thoraciqueAuteurs O FAVELLE, E ASQUIER, JM LETOURMY, C MONGHAL, X CAZALS, L BRUNEREAU

TOURS - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-20N° de résumé 013605

Objectifs pédagogiques :Connaître les différents points d’interprétation d’un scanner thoracique d'un patient atteint d’un adénocarcinome bronchique avant mise sous traitement anti-angiogénique.Connaître les contre-indications scanographiques à la mise sous traitement anti-angiogénique ou à la poursuite du traitement.

Messages à retenir :La mise en place d’un traitement anti-angiogénique nécessite une analyse scanographique spécifique en raison du risque de thrombose et d'hémoptysie grave.L’étude scanographique devra préciser systématiquement les contre-indications qu’elles soient absolues ou relatives (envahissement médiastinal, trachéal, vasculaire, excavation et thrombose vasculaire) en s’aidant notamment des reconstructions MPR.

Résumé :Le compte rendu doit préciser les contre-indications en raison du risque d’hémoptysie grave sous traitement anti-angiogénique. Les critères d’inéligibilité absolus sont la présence d’une tumeur centrale avec envahissement médiastinal, le contact avec une artère proximale sur plus de 180°, des adénopathies médiastinales avec rupture capsulaire, une invasion trachéale ou des bronches souches et la présence d’une thrombose. Les critères d’inéligibilité relatifs sont un contact avec une artère segmentaire sur 360° et la présence d’une cavitation au début ou en cours de traitement, ils doivent faire l’objet d’une discussion systématique en staff de cancérologie multidisciplinaire.

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Le neuroblastome : qu'attend le clinicien de l'imagerie ?Auteurs S SEDRATI, N ALLALI, M CHELLAOUI, L CHAT, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-13N° de résumé 013612

Objectifs :Rapporter la fréquence des différentes localisations du neuroblastome dans notre contexte. Etudier les caractéristiques tomodensitométriques des neuroblastomes selon la topographie lésionnelle.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective des cas de neuroblastomes colligés au service de Radiopédiatrie de l 'hôpital d'enfant de Rabat entre l’année 2000 et 2009. Tous nos patients ont eu une TDM avant et après injection de PC.

Résultats :Il s'agissait de 110 cas d'enfants âgés de 1 mois et demi à 12 ans avec un âge moyen de 3,37 ans. Une discrète prédominance masculine était retrouvée (M/F = 1,63). Nous avons retrouvé 80 neuroblastomes abdominaux (72,72%), 17 thoraciques (15,45%), 11 pelviens (11%) et 2 cervicaux (1,81%). La nécrose tumorale était fréquente, souvent liée au volume tumoral. Le réhaussement était le plus souvent faible après injection avec contours flous ou irréguliers . L'englobement des structures vasculaires, l’atteinte ganglionnaire et l’extension endocanalaire sont fréquents dans notre série.

Conclusion :Le neuroblastome siège le plus fréquemment au niveau abdominal suivi par le thorax, se présente typiquement comme une masse solide hétérogène comportant des calcifications. L'âge de survenue et l'extension tumorale semblent varier avec le siège.

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Imagerie des tumeurs graisseuses des parties mollesAuteurs M MAAROUF, A DAGHFOUS, R BEN KHELIFA, S FELAH, L REZGUI MARHOUL, K GOUIA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-7N° de résumé 013613

Objectifs :Evoquer une tumeur graisseuse devant la découverte d’une masse des parties molles et connaître les signes sémiologiques en faveur de tumeurs graisseuses bénignes ou malignes.

Matériels et méthodes :Nous rapportons une série de patients explorés par échographie Doppler et IRM pour masse graisseuse des parties molles. La technique de l’examen doit être rigoureuse avec utilisation de l’artifice de suppression du signal de la graisse , les séquences sans et avec injection de produit de contraste.

Résultats :Nous insistons sur la place primordiale de l’IRM dans le diagnostic des tumeurs graisseuses . En effet l’échographie est limitée et manque de spécificité. L’exploration en IRM doit localiser, visualiser les limites, mesurer la taille et rechercher des zones et des travées de signal tissulaire indiquant un risque potentiel de malignité.

Conclusion :L’imagerie et en partie l’IRM joue un rôle important dans le diagnostic des tumeurs graisseuses des parties molles , la recherche de signe en faveur de malignité et la surveillance post-thérapeutique.

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Vertébroplastie sous fluoroscanner : exposition aux rayonnements ionisants de l'opérateur et du patientAuteurs G WEBER-DONAT (1), JC AMABILE (1), S DURON-MARTINAUD (2), J POTET (1), J BACCIALONE (1), P LAROCHE (1), C

TERIITEHAU (1)(1) CLAMART - FRANCE, (2) SAINT-MANDÉ - FRANCE

Spécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-12N° de résumé 013618

Objectifs :Mesure de l'exposition opérateur et patient. Comparaison de vertébroplasties sous fluoroscanner versus amplificateur de luminance.

Matériels et méthodes :Etude prospective comparative : cimentoplasties monovertèbres sous fluoroscanner (groupe 1) ou sous amplificateur de luminance (groupe 2). Mesures par dosimétrie passive (OSL InLight®, OSL Nanodot®, bague TLD) et par dosimétrie active (radiamètre AT1123®, dosimètre opérationnel DMC 2000®). Evaluation pour l'opérateur des doses : aux extrémités, au cristallin et corps entiers. Evaluation pour le patient de la dose efficace et d'entrée.

Résultats :Opérateur : La dose corps entier est inférieure ou égale à 0,15 mSv. Dose moyenne aux extrémités de 7,0 mSv pour la main opérationnelle dominante et 4,5 mSv pour la main non dominante, sans différence significative (p= 1,0). Dose moyenne au cristallin de 0,885 mSv. Patient : L'exposition est significativement supérieure dans le groupe fluoroscanner (p<0,05). On constate une relation linéaire : entre le temps d'émission des rayonnements ionisants et le produit dose longueur (p=0,0001), entre la dose efficace calculée à partir du PDL et mesurée (p=0,006).

Conclusion :Le fluoroscanner est une technique performante dans les cimentoplasties mais irradiante. Ce surcroît d'exposition reste justifié lors de procédure à risque ou avec anatomie complexe. Les mesures de radioprotection opérateur porteront essentiellement à réduire l'exposition des mains et du cristallin.

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Rôle de l’imagerie dans le bilan d’un syndrome de Claude Bernard-Horner d’origine indéterminée chez l’enfantAuteurs M PROISY, K CHOUKLATI, C TREGUIER, E HABONIMANA, C CHAPPE, B BRUNEAU

RENNES - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-44N° de résumé 013620

Objectifs :Le syndrome de Claude Bernard Horner (CBH) peut être idiopathique (pas d’étiologie retrouvée au terme du bilan) ou en rapport avec une lésion touchant les voies « oculosympathiques ». La découverte d’un syndrome de CBH chez l’enfant, en dehors de tout contexte étiologique évident (post-chirurgicale, traumatique …), doit faire rechercher une origine tumorale. Nous rapportons 5 cas de CBH d’origine tumorale et discutons le rôle de l’imagerie devant un CBH d’origine indéterminée.

Matériels et méthodes :Quatre enfants avaient moins de 12 mois lors du diagnostic de CBH et un enfant était âgé de 10 ans. Tous les enfants ont bénéficié d’une échographie cervicale, d’une IRM cérébrale et cervico-thoracique, d’un dosage des catécholamines urinaires et d’une scintigraphie MIBG.

Résultats :L’imagerie a permis de découvrir une masse cervicale calcifiée (N = 2) ou du médiastin postérieur-apex pulmonaire (N = 3). Dans 4 cas, il y a eu un diagnostic anatomopathologique de certitude : neuroblastome (N=2), ganglioneuroblastome (N=1), sarcome d’Ewing (N=1). Les cathécholamines urinaires et la scintigraphie MIBG étaient anormales dans un cas.

Conclusion :Nous préconisons chez l’enfant, devant la découverte d’un syndrome de CBH d’origine indéterminée, la réalisation d’une échographie cervicale et d’une IRM cérébrale et cervico-thoracique à la recherche entre autres d’une origine tumorale, dominée par le neuroblastome.

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Imagerie des accidents de plongée Auteurs F SBARDELLA (1), JM PONTIER (1), JB VEYRIERES (1), D CAUDAL (1), G LOARER (1), E STEPHAN (2), C ARTEAGA (1), T

LA FOLIE (1)(1) TOULON - FRANCE, (2) BORDEAUX - FRANCE

Spécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-5N° de résumé 013621

Objectifs pédagogiques :Mise au point sur les données cliniques, sur la physiopathologie et sur le bilan en imagerie des accidents en plongée subaquatique.Revue iconographique et séméiologie radiologique des atteintes barotraumatiques et biophysiques.Savoir retenir les éléments clés du diagnostic en imagerie pour comprendre le mécanisme de survenue et pour statuer sur l’aptitude à la reprise de la plongée .

Messages à retenir :Les accidents de plongée sont fréquents et impliquent une prise en charge urgente et adaptée.Il est indispensable de recueillir les circonstances et les paramètres de la plongée en cause , pour proposer la modalité d’imagerie la plus pertinente.L’association des données anamnestiques et de l’imagerie permet dans la grande majorité des cas de comprendre la physiopathologie de l’accident, préalable essentiel à la prise en charge des patients.

Résumé :Les atteintes barotraumatiques impliquent un bilan TDM thoracique urgent, mettant en évidence des présentations polymorphes : hémorragie alvéolaire, broncho- alvéolocèles, pneumothorax, pneumomédiastin, emphysème. Les accidents de désaturation requièrent un bilan IRM différé à 48/72 heures pour ne pas retarder le traitement hyperbare. Les séquences de diffusion et T2/FLAIR mettent alors en évidence des lésions ischémiques par aéroembolisme. Les résultats des examens d’imagerie pratiqués lors d’un accident ont une valeur médico-légale.

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Le rétinoblastome : quel est l'appport de l'imagerie dans la prise en charge ?Auteurs S SEDRATI, N ALLALI, M CHELLAOUI, L CHAT, R DAFIRI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-45N° de résumé 013622

Objectifs :Rapporter l’épidémiologie, les aspects cliniques et l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et la démarche thérapeutique du rétinoblastome.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective sur 5 ans de 77 dossiers de rétinoblastome chez des enfants moins de 15 ans. Tous nos patients ont bénéficié d’une échographie et d’un scanner orbitaire. Une IRM a été réalisée dans 20 cas.

Résultats :Il s'agissait de 38 F et 39 M avec un âge moyen de 2 ans [2mois-15 ans]. La leucocorie suivie de l’exophtalmie étaient les premiers motifs de consultation , avec délai moyen de 5 mois. L’atteinte était unilatérale dans 59 cas, bilatérale dans 17 cas et trilatérale dans 1 cas. 81 % des cas présentaient des calcifications, et 45% de la nécrose. le nerf optique était envahi chez 23 patients et 12 patients présentaient des métastases au SNC lors du diagnostic. 64 patients ont été opérés d’emblée, 5 ont reçu une chimiothérapie première, 5 cas de localisations bilatérales ont eu un traitement conservateur de l’autre œil .

Conclusion :L’IRM est la technique de choix pour le bilan d'extension du rétinoblastome. L’extension radiologique au nerf optique rétrolaminaire, notamment en cas d'atteinte papillaire, détermine le choix d'une voie d’abord neurochirurgicale sous-frontale pour l’énucléation avec section préchiasmatique du nerf.

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La paroi abdominale antérieure : aspects normaux et pathologiques Auteurs A ZRIG, B ZAARA, R SALEM, J SAAD, H ELMHABRECH, MA JELLALI, W MNARI, M MAATOUK, C HAFSA, M GOLLI

MONASTIR - TUNISIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-67N° de résumé 013625

Objectifs :Préciser la place des différents moyens d’imagerie dans l 'analyse des lésions de la paroi abdominale antérieure.Illustrer les aspects en imagerie des différentes affections de la paroi abdominale quelle que soit la nature .

Matériels et méthodes :Analyse rétrospective de 64 dossiers radiocliniques de patients présentant une pathologie de la paroi abdominale. Les signes d’appel les plus fréquents étaient une douleur et/ou une tuméfaction de la paroi abdominale. Dans ces cas, l’échographie était réalisée de 1ère intention complétée secondairement par une TDM et ou une IRM. Dans certains cas la découverte d’une pathologie pariétale était fortuite sur un scanner abdominal réalisé pour une pathologie intra ou extra abdominale non pariétale (c’est le cas de certaines hernies méconnues cliniquement ou encore des métastases pariétales de certains cancers).

Résultats :A partir de ces dossiers et d’autres examens normaux nous nous proposons de rappeler les données anatomiques et radio-anatomiques de la paroi abdominale antérieure, illustrer de façon didactique les aspects pathologiques : hématomes, lésions post-traumatiques, dégénérescence graisseuse des muscles, hernies diverses, tumeurs bénignes et malignes (primitives ou secondaires), pseudotumeurs (endométriose, kyste hydatique de la paroi) et infections.

Conclusion :L’imagerie permet de faire le diagnostic positif des anomalies de la paroi abdominale antérieure, de bien les localiser et de préciser leur étendu. Elle permet d’orienter la conduite thérapeutique par l’approche de la nature de ces anomalies.

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Apport de l’imagerie dans l’otite externe maligne : à propos de 12 casAuteurs S LAFHEL (1), M FIKRI (2), M MEZIANE (2), N ECH-CHERIF EL KETTANI (2), MR EL HASSANI (2), M JIDDANE (2)

(1) CASABLANCA - MAROC, (2) RABAT - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-21N° de résumé 013636

Objectifs :Préciser l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et dans le suivi de l’otite externe maligne (OEM).

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 12 cas d’OEM colligés aux services d'ORL et de neuroradiologie de l'hôpital des spécialités de Rabat de 2001 à 2011. Une TDM a été pratiquée pour tous les patients. Deux ont bénéficié d’une IRM.

Résultats :Nos patients étaient âgés entre 5 et 85 ans ; 75 % des patients étaient de sexe masculin. La TDM montre chez 80 % des patients une atteinte des parties molles du CAE associée à une atteinte mastoïdienne de contiguïté. Une lyse de l’ATM a été retrouvée dans un cas une extension à la base du crâne dans quatre cas et une infiltration des espaces profonds et du rhinopharynx dans 2 cas. L’IRM a montré les abcès profonds dans 2 cas.

Conclusion :L'otite maligne externe est une ostéomyélite de l'os temporal diffusant aux os et aux parties molles de la base du crâne dont le diagnostic est parfois difficile . C’est une affection grave touchant essentiellement le sujet diabétique. L’imagerie est d’un grand apport pour poser le diagnostic et pour étudier l’extension aux espaces profonds.

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Apport de la TDM dans les traumatismes de la face : à propos de 40 casAuteurs L DEROUICH, A GHARBI, H TABAKH, N MOUSSALI, N EL BENNA, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-20N° de résumé 013638

Objectifs :Illustrer l’apport du scanner en matière de traumatismes notamment avec le développement du scanner multicoupe et les reconstructions coronales d’excellente qualité.

Matériels et méthodes :Il s’agit de 40 traumatisés admis au service des urgences puis adressés au service de radiologie pour complément scanographique .

Résultats :L’exploration était faite en mode hélicoïdal avec reconstructions axiales , coronales et 3D, permettant ainsi l’identification des fractures, leurs irradiations et éventuels déplacements, la classification du type lésionnel et la recherche d’atteintes potentiellement graves et les lésions associées extra faciales nécessitant une intervention rapide.

Conclusion :Les traumatismes de la face constituent un motif fréquent de recours aux soins en urgence. Les circonstances de survenue sont dominées par les AVP et les agressions et touchent surtout la population jeune. Ils sont caractérisés par la multiplicité et la gravité de leurs séquelles esthétiques , fonctionnelles et parfois vitales. La TDM est l’examen clef dans l’exploration des traumatismes du massif facial. Elle se doit de faire une étude exhaustive des lésions et préciser les lésions graves nécessitant une surveillance ou une prise en charge urgente.

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Imagerie des épendymomes intracrâniens : à propos d’une série de 28 patientsAuteurs F BOUZAYEN, N MAMA, M GAHA, M LADIB, K CHABAANE, A DAADOUCHA, W GAMAOUN, K MRAD DALI, K TLILI

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-11N° de résumé 013639

Objectifs :Illustrer, à travers des cas radiocliniques, les aspects en imagerie par résonance magnétique (IRM) des épendymomes intra-crâniens toute localisation confondue. Connaître les signes IRM et en particulier en diffusion et en spectroscopie par résonance magnétique (SRM) suggestifs de l’épendymome.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 28 cas d’épendymomes intracrâniens colligés durant une période allant de 1992 à 2009. Tous les patients ont eu un scanner cérébral et 18 d’entre eux ont eu une IRM. La séquence de diffusion a été réalisée chez 7 patients et la SRM chez 4 patients.

Résultats :L’âge moyen des patients est de 22 ans. Les enfants représentent 64% des cas. Les épendymomes de la fosse postérieure sont plus fréquents chez l’enfant (67%) alors que la localisation sus-tentorielle est prédominante chez l’adulte (60%). Les épendymomes intracrâniens sont localisés le plus souvent en intra-ventriculaire (68%) avec prédominance dans le 4ème ventricule ; en sus-tentoriel, la localisation est volontiers para-ventriculaire (67%). Les séquences conventionnelles en IRM ont précisé la localisation de la tumeur et l’infiltration vasculaire . La séquence de diffusion a permis d’approcher le diagnostic histologique en montrant une restriction de la diffusion.

Conclusion :L’IRM est la modalité d’imagerie par excellence des épendymomes grâce à son étude multiplanaire et à son excellente caractérisation tissulaire . Son caractère non irradiant en fait l’examen d’imagerie à utiliser chez l’enfant.

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IRM du syndrome d'irradiation aiguë localisée accidentel : à propos de sept casAuteurs G WEBER-DONAT (1), JC AMABILE (1), M LAHUTTE-AUBOIN (2), J BACCIALONE (1), E BEY (1), C TERIITEHAU (1), P

LAROCHE (1)(1) CLAMART - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-13N° de résumé 013641

Objectifs :Connaître le syndrome d'irradiation aiguë localisé. Connaître les caractéristiques de la brûlure radiologique et les données de l 'imagerie.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective des patients traités pour brûlures radiologiques à l 'Hôpital Militaire Percy avec une exploration IRM. Etude des données clinico-biologiques en vue d'une estimation dosimétrique. Etude des anomalies de signal et des rehaussements pathologiques en IRM. Dosage de la protéine C- réactive (CRP).

Résultats :22 IRM entre 2005 et 2010 pour 7 patients : six patients traités par chirurgie et thérapie cellulaire , présentaient une augmentation de la CRP et des anomalies IRM. Un patient avec CRP et IRM normal, a évolué de manière spontanément favorable. 18 observations avec IRM pathologique : Hypersignal STIR et/ou rehaussements pathologiques des parties molles correspondant à différents stades d'épidermites. Anomalies de signal osseux en rapport avec une radionécrose dans trois observations. Les 4 IRM non pathologiques correspondaient à une symptomatologie douloureuse avec trouble de la pigmentation cutanée.

Conclusion :L'IRM apparaît comme un outil d'imagerie non irradiant et pertinent dans la prise en charge des brûlures radiologiques : bilan lésionnel initial , évaluation thérapeutique et détection des complications. La présence d'une IRM et d'un taux de la CRP normale semble être un bon indicateur d'évolution favorable sans traitement spécifique.

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A propos de la localisation cardiaque du kyste hydatiqueAuteurs S EL BARI, FZ GUEDDARI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-24N° de résumé 013642

Objectifs :L’hydatidose cardiaque est une affection rare, exposant à des complications graves. Nous rapportons 4 cas de kyste hydatique cardiaque et nous précisons l’intérêt de l’imagerie dans le diagnostic de cette affection.

Matériels et méthodes :Quatre patients dont 3 hommes et 1 femme. L’âge moyen était de 27 ans. La symptomatologie clinique était à type d’hémoptysie, douleur thoracique et dyspnée. Les patients ont été explorés par radiographie thoracique (4 cas), échocardiographie transthoracique (3 cas), tomodensitométrie thoraco-abdominale (4 cas) et IRM cardiaque (3 cas).

Résultats :Le kyste hydatique cardiaque siégeait dans le septum interventriculaire (2 cas), le péricarde (2 cas) et l’infundibulum pulmonaire (1 cas). La radiographie a montré un syndrome médiastinal (2 cas) et une cardiomégalie (4 cas). L’échocardiographie a objectivé un kyste hydatique multiloculaire (3 cas) et uniloculaire (2 cas). La TDM a retrouvé un kyste hydatique pariétal thoracique associé (1 cas). L’IRM cardiaque a montré des lésions en hyposignal T1, hypersignal T2 (4 cas), avec rehaussement pariétal du kyste en faveur de la surinfection (1cas).

Conclusion :L’échocardiographie permet de localiser, dénombrer et délimiter le kyste hydatique cardiaque. La TDM constitue un examen précieux pour le bilan d’extension. L’IRM reste l’examen de choix de l’hydatidose cardiaque, permettant le diagnostic des kystes petits ou de localisation difficilement visualisée au scanner et à l’échocardiographie.

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Bilan en imagerie des émeutes de la révolution tunisienneAuteurs A BEN ABDALLAH, H JEMNI, L MEDIMAGH, C EL OUNI, H BEN KHEDHER, G GHANNOUCHI, K TLILI

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WS-4N° de résumé 013647

Objectifs :Présenter l’expérience du service d’imagerie du CHU Sahloul et faire le bilan lésionnel des atteintes traumatiques par armes à feu et armes blanches au cours des émeutes de la révolution tunisienne.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 167 patients vus aux urgences du CHU Sahloul durant la période du 13 au 23 janvier 2011. 60 sont non répertoriés (décédés ou évadés). 71 ont été explorés par un scanner multibarrette (16 barrettes) à l’étage thoraco-abdominal, cérébral ou par angioscanner périphérique.

Résultats :Patients âgés entre 13 et 57 ans (moyenne =30 ans), prédominance masculine (n=65). Mécanismes lésionnels variables : blessures par armes à feu (n=42), agression physique au cours d’une rixe (n=25) ou plaies par arme blanche (n=4). 34 scanners cérébraux, 17 abdominaux, 5 thoraco-abdominaux, 2 rachidiens, 6 angioscanners périphériques. Le bilan lésionnel a noté 13 plaies crânio-cérébrales, 6 plaies maxillo-faciales, 4 atteintes pleuro-parenchymateuses, 2 hématomes médiastinaux, 4 atteintes pariétales et 5 plaies vasculaires. A l’étage abdominal, les lésions objectivées étaient particulièrement graves et volontiers multifocales .

Conclusion :Les émeutes ont engagé la population civile avec une prédominance des blessures par armes à feu caractérisées par leur gravité et leur multiplicité lésionnelle .

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Mise en place d’une stratégie globale d’optimisation des pratiques en radiologieAuteurs G BONNIAUD, E BURGUIN, A GUEVELLOU, R VAN ELSLANDER, N BOULO, V TRAN DINH, P ROGER

VANNES - FRANCESpécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-3N° de résumé 013649

Objectifs :Développer une stratégie globale d’optimisation des pratiques en radiologie pour répondre aux exigences réglementaires de radioprotection patient et aux exigences d’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP).

Matériels et méthodes :La stratégie se décompose en 4 étapes (E). E1 : normalisation des pratiques, réparties en 5 catégories (MAMmographie, Radiologie Conventionnelle, Radiologie Interventionnelle, TomoDensitoMétrie et RadioPEDiatrie) par la rédaction de procédures spécifiques à chaque type d’acte. E2 : Constitution de niveaux de référence locaux (NRL) par relevé des indicateurs dosimétriques pour chaque type d’acte. E3 : Comparaison des NRL avec les référentiels nationaux de la SFR (RefSFR). E4, cas 1: Les NRL correspondent aux RefSFR, mise en place d’un autocontrôle basé sur les indicateurs dosimétriques. E4, cas 2 : les NRL ne correspondant pas aux RefSFR, mise en place d’une étude physique d’optimisation et retour à E1.

Résultats :301 procédures ont été rédigées (83 RC, 84 RI, 7 MAM, 83 PED et 48 TDM). 74% des NRL ont été définis à ce jour. 222 procédures sont actuellement en phase E3 et aboutiront à l’autocontrôle et/ou à l’optimisation.

Conclusion :Cette stratégie implique l’ensemble des professionnels du service. Elle permet l’évaluation et l’évolution des pratiques en se conformant pas à pas à la réglementation.

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Imagerie IRM de l’encéphalopathie hépatique aiguëAuteurs P VERPILLAT, F TEMPREMANT, T BOULANGER, A HAMIANE, C HÉNICHART, M TOLEDANO, F BOUSTIA, P AGUETTAZ, G

SOTO-ARESLILLE - FRANCE

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-14N° de résumé 013650

Objectifs pédagogiques :Reconnaître les anomalies IRM rencontrées dans l’encéphalopathie hépatique aiguë et les distinguer des lésions de l’insuffisance hépatique chronique . Savoir évoquer les diagnostics différentiels chez des patients souvent adressés pour des symptômes neurologiques peu spécifiques .

Messages à retenir :Des anomalies de signal corticales et des noyaux gris centraux sont observées dans l’insuffisance hépatocellulaire aiguë sur les séquences T 2 et de diffusion. Le diagnostic est orienté par les hypersignaux T1 spontanés des pallidums retrouvés dans l’atteinte chronique. La spectroscopie, plus spécifique, a une place importante.Les principaux diagnostics différentiels sont les vascularites , les encéphalopathies métaboliques, les lésions postcritiques et anoxiques.

Résumé :Cette présentation décrit et illustre les anomalies rencontrées dans l’encéphalopathie hépatique aiguë : hypersignaux bilatéraux et symétriques avec restriction de la diffusion des régions corticales insulaires et des gyri cingulaires , des noyaux gris centraux notamment des thalami, de la substance blanche sous-corticale, des faisceaux cortico-spinaux et du mésencéphale. La spectroscopie retrouve un pic de glutamine/glutamate et une baisse des pics de choline et de myoinositol.La reconnaissance de ces signes permet de relier les lésions observées à la pathologie si le contexte est connu et d’évoquer le diagnostic d’encéphalopathie hépatique dans le cas contraire.

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Diversité des lésions papillaires du sein : place de la microbiopsieAuteurs N AIDI, S KECHAOU KAMMOUN, O GHDES, H BOUBAKER, M CHAABANE

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-23N° de résumé 013659

Objectifs :Connaître les particularités histologiques des lésions papillaires du sein . Décrire leurs différents aspects radiologiques. Identifier à partir de l’examen radiologique réalisé les indications de la microbiopsie percutanée. Connaître ses limites comparativement à l’exérèse chirurgicale .

Matériels et méthodes :Un groupe de 21 patientes sélectionnées d’une façon rétrospective sur une base de données histologiques à partir des microbiopsies percutanées réalisées .

Résultats :Chez 6 de nos patientes, les lésions étaient silencieuses découvertes lors d’un dépistage systématique . Ailleurs, on a trouvé une masse ou un nodule palpable (n=8), un écoulement unilatéral sanguinolent (n=2), un sein inflammatoire (n=2). Vingt patientes ont bénéficié d’une mammographie avec échographie mammaire et une a eu uniquement une échographie. Les lésions ont été classées soit en ACR 4 soit 5. Ces patientes ont toutes eu une microbiopsie percutanée sous guidage échographique montrant 11 lésions atypiques et malignes et 10 lésions bénignes.

Conclusion :Les lésions papillaires présentent une panoplie diagnostique aussi bien radiologique qu’anatomopathologique nécessitant une coopération multidisciplinaire . Une attention particulière est à porter aux lésions bénignes dont le tissu environnant pourrait présenter des lésions atypiques ou carcinomateuses .

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Apport de l’échographie des mains dans les polyarthrites rhumatoïdes (PR) débutantes avec bilan immunologique négatifAuteurs W HAMDI, M CHELLI BOUAZIZ, S ESSEGHIR, M HAOUEL, MM GHANNOUCHI, MM KCHIR, MF LADEB

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-25N° de résumé 013660

Objectifs :Etudier la contribution de l’échographie Doppler en haute résolution dans le diagnostic de PR débutantes.

Matériels et méthodes :Etude transversale de 32 patients colligés entre 2009 et 2010. Critères d’inclusion : rhumatisme inflammatoire débutant (<2 ans), bilan immunologique négatif, absence d’érosion osseuse ou de pincement articulaire sur les radiographies des mains. Tous les patients ont bénéficié d’une échographie-Doppler des mains avec une sonde de 15 Mhz à la recherche de synovite, de ténosynovite, d’érosion osseuse et ou d’hyperhémie au Doppler.

Résultats :Vingt-neuf femmes et trois hommes ont été inclus. Leur âge moyen était 51±15 [18-70] ans. Le mode début était mono-articulaire dans 40% des cas, oligo-articulaire dans 8,9% de cas et polyarticulaire dans 51 % de cas. La durée moyenne d’évolution de la maladie était de 13±4 [2-24] mois. Les radiographies ont montré une déminéralisation osseuse en bande dans 9 cas. L’échographie a détecté une synovite chez 28 patients dont 12 avec hyperhémie au Doppler. Plus que cinq articulations était touchées chez 23 patients et des érosions osseuses ont été détectées dans 16 cas.

Conclusion :L'échographie est plus sensible que les radiographies pour détecter précocement le caractère érosif d 'une polyarthrite et peut de ce fait être d’un grand apport pour le diagnostic précoce, le suivi et l’aide à la décision thérapeutique chez les patients atteints de PR débutante.

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Aspects en imagerie de la carcinose péritonéaleAuteurs F AMRAOUI, R LATIB, L JROUNDI, I CHAMI, MN BOUJIDA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WP-7N° de résumé 013661

Objectifs pédagogiques :Ce travail présente l'aspect échographique, tomodensitométrique de la carcinose péritonéale en insistant sur la performance diagnostique respective de ces différentes techniques à travers une étude rétrospective de 120 cas.Connaître les principales localisations observées dans le bilan d 'une carcinose péritonéale.

Messages à retenir :Une meilleure connaissance des principes de lecture et d'analyse d'un examen TDM pour bilan de carcinose péritonéale est importante pour optimiser la détection de ces métastases péritonéales.L’Infiltration mésentérique, l’envahissement épiploïque, ascite, les plaques et les nodules sont des signes directs de carcinose péritonéale alors que l’occlusion et l’hydronéphrose sont des signes indirects. Le diagnostic de carcinose péritonéale est une étape majeure dans la prise en charge d'un patient oncologique : il revient souvent au radiologue d'en faire le diagnostic et c'est pourquoi il faut savoir reconnaître cette pathologie.

Résumé :Des rappels exposent les bases physiopathologiques expliquant la dissémination intrapéritonéale des implants tumoraux , en fonction du grade et de la localisation néoplasique primitive. En échographie, l'association ascite, nodules péritonéaux et masse épiploïque est évocatrice. Grâce à l'avènement du scanner multibarrette, le diagnostic de carcinose est parfois possible précocement si l 'on sait reconnaître la présence de nodules péritonéaux. Chacun de ses aspects seront illustrés et les principaux diagnostics différentiels discutés .

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Radioanatomie du foramen jugulaire : apport de l’IRM 3 TeslaAuteurs N HAMMAMI, M ATTIA, A GAJA, C DRISSI, R SEBAI, L BELGHITH, S NAGI, M BEN HAMMOUDA

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WP-2N° de résumé 013662

Objectifs pédagogiques :Connaître la radioanatomie en IRM 3 Tesla du foramen jugulaire.Connaître l’apport des séquences « T2 volumique haute résolution injectée » et « angio IRM injectée » dans l’exploration du foramen jugulaire et de son contenu vasculaire et nerveux.Connaître les principales lésions pouvant être observées.

Messages à retenir :Grace à l’IRM 3T et aux nouveaux protocoles, une étude sémiologique fine du foramen jugulaire est possible permettant de détecter à temps les pathologies inhérentes à cette région. Identifier le siège d'un processus expansif permet d’approcher sa nature lésionnelle et de guider la prise en charge thérapeutique.

Résumé :Le foramen jugulaire est un canal osseux permettant le passage de la veine jugulaire et des nerfs mixtes de la base du crâne vers l’espace carotidien . Il a trois compartiments : pétreux (sinus pétreux inférieur), veineux (veine jugulaire) et nerveux (nerfs : IX,X,XI ). Les séquences sus-décrites offrent un meilleur contraste permettant une étude exhaustive des différents constituants du foramen jugulaire. Le paragangliome, le méningiome et les tumeurs nerveuses sont les principales lésions rencontrées au niveau de cette région.

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TRAVAIL NON DEPOSE PAR L'AUTEUR : Illustration des aspects IRM postphotothérapie dynamique dans le cancer de la prostate avec corrélations anatomopathologiquesAuteurs C NEDELCU, AR AZZOUZI, MC ROUSSELET, C RIDEREAU-ZINS, J LEBIGOT, C AUBÉ

ANGERS - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WP-22N° de résumé 013663

Objectifs pédagogiques :Savoir le principe de la photothérapie dynamique dans le cancer de la prostate.Connaître les aspects IRM post-photothérapie précoces et tardifs.

Messages à retenir :La photothérapie dynamique est une méthode thérapeutique en cours de validation pour le cancer localisé de la prostate.L’IRM précoce évalue le volume et l’étendue de la nécrose.Les IRM à 3 et 6 mois analysent l’évolution de la nécrose, du volume prostatique et l’existence des foyers carcinomateux.

Résumé :La photothérapie dynamique est une méthode thérapeutique en cours de validation pour le cancer localisé de la prostate. Elle consiste à nécroser la tumeur et repose sur l’administration d’un agent photosensibilisant par voie intraveineuse, activé par l’illumination laser à l’aide d’une multitude des fibres optiques laser dispersées au sein de la prostate et ciblant la tumeur. Les patients traités par photothérapie ont bénéficié d’une IRM préopératoire, un contrôle IRM à J7, à 3 mois et à 6 mois post-photothérapie. Ce travail présente de manière didactique les différents aspects IRM post-photothérapie prostatique retrouvés, avec des corrélations anatomopathologiques.

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L'IRM multiparamétrique peut-elle améliorer la détection des récidives post-HIFU du cancer prostatique ?Auteurs T VITRY, É NIAF, N GIROUIN, R BOUTIER, M PAPILLARD, O ROUVIÈRE

LYON - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-23N° de résumé 013665

Objectifs :Evaluer la spécificité des paramètres IRM quantitatifs dans la détection des récidives locales du cancer de prostate après traitement par ultrasons focalisés de haute intensité (HIFU).

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 51 patients en récidive biologique après traitement d'un cancer de prostate par HIFU, ayant eu une IRM multi-paramétrique 1,5T suivie de biopsies ciblées. Contourage manuel de chaque cible puis extraction de paramètres quantitatifs de diffusion (coefficient apparent de diffusion) et de rehaussement après injection de gadolinium (aire sous la courbe de rehaussement, Wash-in, Wash-out, temps d'arrivée au pic, pic de rehaussement maximum, Ktrans, Ve). Les résultats de l’RM et des biopsies ont été comparés.

Résultats :Sur les 73 biopsies ciblées étudiées, 45 étaient positives (61,6 %) chez 37 patients, 28 étaient négatives (38,4 %). Les prélèvements étaient tous négatifs chez 13 patients. Aucun des paramètres étudiés n’a mis en évidence de différence significative entre les cibles positives et négatives en biopsie . Seuls le wash-in, le wash-out et le temps d'arrivée au maximum de rehaussement étaient à la limite de la significativité (p entre 0,05 et 0,15).

Conclusion :L'IRM multi-paramétrique à 1,5T ne montre pas de différence significative entre récidive tumorale et repousse adénomateuse post-HIFU. Des études complémentaires sur IRM 3T sont nécessaires.

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Cathéters centraux insérés par voie périphérique itératifs, intérêt pour l’antibiothérapie IV en cas de mucoviscidoseAuteurs Y ROLLAND, C BELLEGUIC, H MESBAH, S MARTIN, JM HUITOREL, G BRINCHAULT, B DESRUES, E GARIN

RENNES - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-37N° de résumé 013668

Objectifs :Evaluer l'impact des cathéters centraux insérés par voie périphérique (PICCS) itératifs pour les patients atteints de mucoviscidose et nécessitant des traitements anti-infectieux réguliers.

Matériels et méthodes :Analyse rétrospective sur la période : 11/2007-02/2011, de dossiers des PICCS posés à des patients atteints de mucoviscidose et présentant une infection à pyocyanique nécessitant des cures fréquentes d’antibiothérapie intraveineuse. Critères : succès technique et clinique, complications, satisfaction.

Résultats :48 PICCS ont été posés à 18 patients (9 hommes) âgés de 25 ans (18-32), sous anesthésie locale. Ponction écho-guidée de la veine basilique (n=45) ou de l'humérale (n=3) du bras non dominant et positionnement sous scopie. Le nombre moyen de poses : 2,8 (1-8) avec 100% de succès technique permettant l’administration sur 14 jours de toutes les cures d’antibiotiques intraveineuseà à domicile (n=40) ou lors d'une hospitalisation (n=8). Perméabilité des veines pour les 41 contrôles réalisés pour PICCS itératifs. Un cas d’obstruction temporaire, pas de thrombose veineuse profonde, pas d’infection. Satisfaction générale des patients avec une plus grande autonomisation pour 8/17.

Conclusion :Les PICCS itératifs sont bien tolérés pour des cures d’antibiotiques. Cette technique fiable améliore le confort et permet l’autonomisation lors des soins à domicile. Cette technique est proposée en première intention en cas d'infection à pyocyanique.

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Aspect échographique du décollement de rétineAuteurs H BELGADIR, N MOUSSALI, K NAIM, N ELBENNA, A GHARBI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WS-4N° de résumé 013670

Objectifs :Préciser les aspects échographiques des décollements de la rétine.

Matériels et méthodes :Trente cinq patients explorés pour des indications diverses et dont l’exploration a objectivé un décollement rétinien . L’examen a été réalisé par une sonde de 11 MHz avec un échographe GE.

Résultats :Les signes cliniques sont dominés par une baisse de l’acuité visuelle d’installation rapide . Les éthologies sont diverses dominées par le décollement tractionnel chez le diabétique et le décollement post traumatique. L’examen échographique a permis de poser le diagnostic de décollement surtout pour les cas où l’exploration du segment postérieur était impossible à l’examen ophtalmologique.

Conclusion :L’échographie oculaire s’avère essentiel en cas de suspicion de décollement de rétine, même réalisée avec des sondes usuelles. Elle devrait être demandée sans délai pour une prise en charge rapide et adaptée.

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Que savez-vous du syndrome de Sturge Weber Krabbe ?Auteurs H JALAL, H ENNEDDAM, O ESSADKI, A OUSEHAL

MARRAKECH - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-49N° de résumé 013671

Objectifs :Faire une mise au point sur l'apport de l'imagerie dans cette angiomatose encéphalotrigéminée congénitale rare.

Matériels et méthodes :Nous rapportons 8 observations du syndrome de Sturge Weber Krabbe colligées au service de radiologie et de pédiatrie à l 'hôpital d'enfants du CHU Mohammed VI de Marrakech.

Résultats :Le syndrome de Sturge-Weber est une phacomatose neuro-cutanée et oculaire rare à substratum malformatif vasculaire. L’imagerie en coupes (TDM et IRM) offre une sémiologie caractéristique de ce syndrome.

Conclusion :L’angiome plan trigéminal est certes un élément évocateur du syndrome de Sturge Weber mais son absence ne doit pas l’exclure, d’où l’intérêt de l’imagerie en coupes dans le diagnostic positif. L’imagerie fonctionnelle est une méthode de pointe pour la surveillance et l’évaluation du pronostic.

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Alcoolisation scanoguidée du ganglion sphénopalatin dans la prise en charge des douleurs crâniofaciales chroniquesAuteurs A KASTLER (1), S AUBRY (2), G CADEL (3), B KASTLER (2)

(1) CLERMONT-FERRAND - FRANCE, (2) BESANÇON - FRANCE, (3) TOULOUSE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-40N° de résumé 013675

Objectifs :L'objectif principal est de décrire et évaluer la faisabilité et l 'efficacité de la neurolyse à l'alcool du ganglion sphénopalatin sous guidage TDM dans la prise en charge des douleurs crânio-faciales chroniques. L'objectif secondaire est d'évaluer l'efficacité en fonction de l'indication.

Matériels et méthodes :Trente-huit patients ont été inclus dans cette étude rétrospective entre décembre 1995 et décembre 2010. Au total, 38 neurolyses ont été réalisées sous guidage TDM. La neurolyse était considérée comme efficace si la douleur diminuait de 50% pendant une semaine. La période totale de diminution de la douleur était notée pour chaque patient. Toutes les neurolyses on été réalisées en ambulatoire sous contrôle TDM.

Résultats :La période moyenne de douleur chronique précédant le geste était de 6,1 ans. Trente six neurolyses sur 53 étaient efficaces (68%). La durée moyenne d'efficacité était de 8,7 mois. Aucune complication n'a été notée. L'efficacité selon les indications : douleurs faciales atypiques : 85% (18/21), algie vasculaire de la face : 83% (10/12), névralgies du V2 : 50% (3/6), compression néoplasique 100% (4/4), séquelles de radiothérapie 0% (0/4).

Conclusion :La neurolyse du ganglion sphénopalatin par alcool absolu sous guidage TDM est efficace particulièrement dans les algies vasculaires de la face , les douleurs faciales atypiques et les compressions néoplasiques.

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Evaluation individualisée de la dose au foetus par méthode de Monte Carlo en pelvimétrie TDMAuteurs G BONNIAUD, D BOURHIS, E BURGUIN, V TRAN DINH, J DAVID, R TOUATI, M BELKADI, MC GUILLAUME, A MORVAN, P

ROGERVANNES - FRANCE

Spécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-9N° de résumé 013678

Objectifs :Analyser a posteriori la distribution de la dose absorbée au foetus pour les examens de pelvimétrie en TDM multidétecteurs par méthode de Monte Carlo (MC) en tenant compte de la morphologie spécifique de chaque patiente.

Matériels et méthodes :Notre TDM Brillance 40 (Philips, NL) a été modélisée avec le logiciel ImpactMC (CT-imaging, DE) permettant le calcul par méthode de MC de la distribution de dose 3D (3Ddose). La modélisation a été validée par la comparaison calcul/mesure d’indice de dose scanographique pondéré. Les 3Ddoses de 10 examens de pelvimétrie ont été simulés (80kV, 139mA, 32x1.25mm, pitch 1.156, rotation 0,5s, longueur explorée 24cm). Pour chacun, la dose moyenne au fœtus a été évaluée et sa distribution 3D analysée. La dose moyenne a été comparée à la dose à l’utérus évaluée par les méthodes classiques de MC utilisant des fantômes numériques standard.

Résultats :La 3Ddose individualisée moyenne au foetus est de 1,6mGy. La dose absorbée à l’utérus par les méthodes classiques est de 1.8mGy. La distribution 3D des doses au foetus est hétérogène [0,6mGy;4,5mGy] et dépend de la position du foetus dans l’utérus.

Conclusion :L’utilisation d’une méthode intégrant les spécificités et variabilités morphologiques de la femme enceinte permet l’analyse de l’hétérogénéité de la distribution de dose au foetus.

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Atlas de radioanatomie en coupe du rocher Auteurs S SEDRATI, L SBIHI, M FIKRI, N ECH-CHERIF EL KETTANI, MR EL HASSANI, M JIDDANE

RABAT - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-2N° de résumé 013680

Objectifs pédagogiques :Connaître les principaux repères radio-anatomiques du rocher nécessaires à la fois au diagnostic et au bilan pré-opératoire.Connaître les variantes anatomiques ayant un intérêt physiopathologique ou de repérage pré-opératoire.Connaître la technique de réalisation d'une TDM et d'une IRM des rochers.

Messages à retenir :La tomodensitométrie est performante pour l'étude de l’oreille externe et moyenne ainsi que du labyrinthe osseux.Le labyrinthe membraneux et le paquet acoustico-facial sont bien analysés en imagerie par résonance magnétique.La connaissance des variantes morphologiques et topographiques des structures vasculaires et nerveuses sont d 'un grand intérêt quand un traitement chirurgical est envisagé.

Résumé :La pathologie de l’oreille nécessite une connaissance précise des structures fines du rocher pour un diagnostic fiable . Cette iconographie TDM et IRM réalisée à partir d’une revue rétrospective de patients explorés dans notre service illustre les principaux repères et variantes anatomiques de l’oreille . Les variantes du golf jugulaire, du sinus sigmoïde ou encore du canal du nerf facial sont d'autant plus importantes à signaler que le risque per-opératoire encouru n'est pas anodin.

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Anatomie et pathologies vasculaires encéphaliques : testez vos connaissances !Auteurs M EDJLALI-GOUJON (1), MN LAPOINTE (2), C RODRIGUEZ (1), C MELLERIO (1), R SOUILLARD-SCEMAMA (1), D TRYSTRAM

(1), O NAGGARA (1), C OPPENHEIM (1), JF MÉDER (1)(1) PARIS - FRANCE, (2) QUÉBEC - CANADA

Spécialité / Thème AnatomieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ANAT-WP-1N° de résumé 013684

Objectifs pédagogiques :Développer ses connaissances de l’anatomie artérielle et veineuse cervico-encéphalique.Participer au Quizz : images clés et pièges à connaître.

Messages à retenir :La connaissance précise de l’anatomie vasculaire encéphalique et de ses principales variantes est nécessaire à une interprétation des examens d’imagerie encéphalique.Le but est d’éviter les pièges diagnostiques pouvant aboutir à des erreurs d’interprétation et de savoir interpréter les examens d’imagerie avant un éventuel acte interventionnel radiologique ou chirurgical .

Résumé :Appuyée sur une imagerie radiologique (angiographie numérisée, angio-scanner, angio IRM) ainsi que sur des coupes anatomiques illustrées, la segmentation artérielle du trajet carotidien et vertébral, le cercle artériel de la base du crâne, les branches artérielles et le sytème veineux encéphalique sont revus. Les trajets aberrants impliquant de potentiels risques vasculaires interventionnels et chirurgicaux sont expliqués et leur origine embryonnaire rappelée : trajet aberrant carotidien (kissing carotides), variations anatomiques du canal carotidien, anastomoses embryonnaires carotido-vertébrobasilaires, anastomoses dangereuses avec le système carotidien externe. Les pathologies en lien avec des trajets vasculaires anormaux (Moya-Moya, angiome pial, anomalie de développement veineux ...) sont illustrées.

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SLAP lésions : étude anatomique, présentation clinique et radiologiqueAuteurs FE DAHMI, N TOUIL, S LAHDIDI, M MOUJTAHID, M NECHAD, M OUARAB

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-24N° de résumé 013690

Objectifs pédagogiques :Connaître le mécanisme et le diagnostic clinique de ces lésions , leur aspect radiologique et leur classification est notre principal objectif .

Messages à retenir :Ces lésions sont causées le plus souvent par des mouvements spatiaux répétitifs et violents ou chute sur un bras en extension . Elles peuvent être à l’origine d’une épaule douloureuse et instable. Le diagnostic clinique est difficile et l’imagerie reste la clef diagnostique reposant essentiellement sur l’IRM et l’arthro -IRM qui permettent de classer ces lésions en dix types selon leur localisation et leur etendue .

Résumé :Superior Labral Anterior Posterior (SLAP) lésions sont des anomalies du labrum supérieur siégeant essentiellement au niveau de l’insertion du tendon de la longue portion du biceps. Connaître le mécanisme et le diagnostic clinique de ces lésions , leur aspect radiologique et leur classification est notre principal objectif. En effet, ces lésions sont causées le plus souvent par des mouvements spatiaux répétitifs et violents ou chute sur un bras en extension . Elles peuvent être à l’origine d’une épaule douloureuse et instable. Le diagnostic clinique est difficile et l’imagerie reste la clef diagnostique reposant essentiellement sur l’IRM et l’arthro-IRM qui permettent de classer ces lésions en dix types selon leur localisation et leur étendue . La variabilité anatomique du complexe capsulo-labral fait des SLAP lésions un défi diagnostique et définit la radiologie comme pierre angulaire de leur prise en charge .

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Comment raisonner devant une masse pelvienne en IRM ?Auteurs A BERRICH, H ZAGHOUANI, S BOUGUIZENE, M MISSAOUI, S SRIDI, S MAJDOUB, H AMARA, H KHAIRI, D BEKIR, C

KRAIEMSOUSSE - TUNISIE

Spécialité / Thème Appareil génital fémininProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGF-WS-9N° de résumé 013692

Objectifs :La caractérisation des masses pelviennes a été largement optimisée par l’émergence des différentes techniques d’imagerie et en particulier l’IRM . L’objectif de ce travail est de révéler les éléments qui permettent d’évoquer l’origine annexielle d’une masse pelvienne et les gammes diagnostiques possibles .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective, portant sur des dossiers de patientes suivis en gynécologie pour une masse pelvienne. Un bilan radiologique fait d’échographie et d’IRM a été réalisé chez tous nos patientes.

Résultats :En fonction du signal et de la localisation de la masse nous illustrons des lésions ovariennes et d’autres non ovariennes permettant ainsi de dégager les éléments de distinction de la localisation, de la nature tissulaire ou kystique de la lésion et une approche sur la nature anatomopathologique de la lésion en se basant sur la composante tissulaire et le rehaussement au gadolinium.

Conclusion :L’IRM pelvienne permet aujourd’hui une caractérisation des lésions annexielles basées sur l’analyse des composantes tissulaires et la perfusion des lésions .

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Aspects radiologiques du cancer du sein chez la femme jeuneAuteurs H ELAKKAD, Y ZAKI, N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, O ESSADKI, A OUSEHAL

MARRAKECH - MAROCSpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-24N° de résumé 013693

Objectifs :Étudier l’intérêt de l’imagerie notamment la mammographie et l’échographie mammaire dans le diagnostic du cancer du sein chez la femme jeune.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective portant sur 160 patientes jeunes âgées de 40 ans et moins, traitées et suivies pour cancer du sein. La mammographie a été réalisée chez toutes les patientes alors que le complément échographique a été réalisé chez 30 patientes.

Résultats :L’âge moyen était de 35,1 ans. 96 % des cas ont été révélés par un nodule palpable. La mammographie a été classée suspecte ou évocatrice de malignité dans 93,5%, il s’agissait une opacité mal limitée dans 65,5%, bien limitée dans 14,9%, des microcalcifications dans 14,2%, une désorganisation architecturale dans 9,7% alors qu’elle s’est révélé normale dans 6,4% des cas. L’échographie a montré une lésion hypoéchogène hétérogène mal limitée chez 24 patientes. Il s’agissait d’un carcinome canalaire infiltrant dans 71,1%.

Conclusion :Le cancer du sein chez la femme jeune présente des caractères épidémiologiques, diagnostiques et pronostiques propres. Le taux de faux négatifs est plus important comparativement à la femme de plus de 40 ans.

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Ressources en ligne: une sélection de sites pour les radiologuesAuteurs A PELLOT, S HADDAD, PF CHAILLOT, N PYATIGORSKAYA

PARIS - FRANCESpécialité / Thème InformatiqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence INF-WP-5N° de résumé 013695

Objectifs pédagogiques :Connaître les sites d’e-learning.Pouvoir accéder en quelques clics aux présentations pédagogiques et aux ressources iconographiques.Savoir choisir le moteur de recherche approprié en fonction du type de requête.

Messages à retenir :Googlescholar pour la bibliographie.Yottalook pour les questions courantes. E-Anatomy pour la radioanatomie, e-MRI pour la physique de l’IRM.AuntMinnie pour recevoir un cas clinique interactif par jour.Yottalookreader pour classer l’information et gérer des flux RSS.Une dizaine d’applications sur i-phone.

Résumé :De nombreux sites d’e-learning proposent des présentations pédagogiques en français ou en anglais. Certains sont libres d’accès (site de la SFR), d’autres demandent une inscription (site de l’ECR, du RSNA). Plusieurs sites recueillent des cas cliniques interactifs et ludiques , pour tous niveaux. Certains sont généralistes (AuntMinnie, ACR), d’autres sont spécialistes comme l’excellent site coréen d’imagerie thoracique KSTR. Pour une bibliographie scientifique, Googlescholar ou Pubmed permettent d’être exhaustif. Pour la pratique courante, Yottalook est très performant, par exemple pour trouver une image caractéristique. Il existe même un réseau social international entre radiologues.

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Les spondylodiscites infectieuses - Revue de 10 ans d'activité (85 patients)Auteurs D NGES (1), P GUYADER (1), T SOMON (1), D WEINSTEIN (1), A CHEVROT (2), D ALCAIX (1)

(1) LE HAVRE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-4N° de résumé 013697

Objectifs :Présenter notre expérience clinique et radiologique dans le diagnostic et la prise en charge des spondylodiscites infectieuses .

Matériels et méthodes :Entre 2000 et 2010, 85 patients, hospitalisés dans notre institution pour spondylodiscite infectieuse , ont été évalués sur les données cliniques et paracliniques.

Résultats :Il s’agissait de 45 hommes et 41 femmes, âge moyen de 64,5 ans, âge médian > 50 ans. Les niveaux rachidiens touchés sont : lombaire (N : 43), dorsal (N : 22), cervicale (N : 2) et charnière thoraco-lombaire (N : 1). 62 patients ont bénéficié d'une biopsie vertébrable, celle-ci était positive dans 74,1 % des cas. L’imagerie diagnostique était répartie entre l’IRM rachidienne (N : 47), la scintigraphie (N : 26), le scanner (N : 51) et la radiographie standard (N : 26). Chez 6 patients l’IRM négative a été redressée par la scintigraphie. L’imagerie du suivi a reposé sur le bilan standard dépistant les troubles de la statique (N : 25). Le scanner (N : 31) et l’IRM (N : 18) permettent d’évaluer la disparition des collections et de l’inflammation ainsi que d’apprécier la reconstruction osseuse .

Conclusion :L'imagerie a une place centrale dans la prise en charge de la spondylodiscite infectieuse .

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"Le thymus sur le divan": sémiologie normale et pathologiqueAuteurs M JOLIBERT, S COZE, P CASSAGNEAU, B MAUREL, C MULLER, V VIDAL, JM BARTOLI, G MOULIN, JY GAUBERT

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-2N° de résumé 013698

Objectifs pédagogiques :Connaître les aspects normaux de la loge thymique et les principales lésions thymiques bénignes et malignes .Connaître les signes radiologiques permettant de différencier une lésion thymique épithéliale bénigne d’une lésion maligne au scanner et à l’IRM .Connaître les modes de dissémination d’une lésion thymique épithéliale primitive .Connaître les implications thérapeutiques.

Messages à retenir :Au scanner et à l’IRM, la différence entre un thymome non invasif et un thymome invasif ou un carcinome thymique est basée sur la régularité des contours ; l’envahissement de la graisse médiastinale et des structures vasculaires . La différence entre un thymome invasif et un carcinome thymique est essentiellement fondée sur la présence de métastases à distance et d’adénopathies médiastinales qui suggèrent un carcinome thymique. Le traitement de référence de toute lésion thymique reste la chirurgie et il faut donc s’attacher à réaliser un bilan de réséquabilité .

Résumé :Le thymus est de forme triangulaire à bords droits ou concaves. Sa morphologie est variable chez un même individu et bien qu’il tende à involuer à l’âge adulte, il peut dans certaines conditions (radio-chimiothérapie, stress physiologique, myasthénie) être l’objet d’une hyperplasie thymique. Parmi les lésions thymiques, les lésions les plus fréquentes chez l’adulte sont dans l’ordre : le thymome, le lymphome et la tumeur à cellules germinales.

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Imagerie des complications neurologiques au cours des hémopathies malignesAuteurs H ZAGHOUANI BEN ALAYA, M GAHA, B YOSRA, T RZIGUA, S MAJDOUB, L BEN CHERIFA, H AMARA, A KHLIF, D BAKIR, C

KRAIEMSOUSSE - TUNISIE

Spécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-2N° de résumé 013704

Objectifs :Illustrer les différents aspects radiologiques des atteintes neurologiques au cours des hémopathies malignes . Préciser le rôle de l'imagerie dans le diagnostic étiologique.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective sur quatre ans intéressant 150 patients, présentant des atteintes neurologiques dans le cadre d'une hémopathie maligne d'âge de 5 à 75 ans. Tous les patients ont été explorés par une TDM, une IRM a été réalisée dans 100 cas, avec étude spectroscopique dans 70 cas.

Résultats :Les complications neurologiques chez les malades d’onco-hématologie étaient de deux types : atteintes carcinomateuses du système nerveux central : infiltration tumorale maligne (n= 33), métastases (n=60) et méningite carcinomateuse (n=15) et atteintes non carcinomateuses : infectieuses (n=30), vasculaires (n=5) et iatrogènes (n=7).

Conclusion :L'IRM occupe une place de plus en plus importante dans le diagnostic étiologique des complications neurologiques au cours des hémopathies qui ne pouvaient être diagnostiquées avant l’utilisation courante de l’IRM et surtout des séquences de diffusion et de la spectroscopie.

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Apport diagnostique du coloscanner à l’eau dans l’exploration des pathologies coliques chez le sujet âgéAuteurs W HAJLAOUI, P DEAN, N HABLANI, I MAHÉ-HALLEY, D SACKO, R HABACHOU, P ARMAND, J ALBISETTI

LISIEUX - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-85N° de résumé 013706

Objectifs :Evaluer la place du coloscanner à l’eau comme examen de première intention devant des signes cliniques ou biologiques suspects de pathologies coliques chez la personne âgée.

Matériels et méthodes :Nous avons réalisé, de janvier 2009 à janvier 2010, un coloscanner à l’eau chez 67 patients, âgés en moyenne de 78 ans, devant un des signes suivants : rectorragie (n=15), anémie ferriprive (n=19), hemocult positif (n=5), alternance diarrhée/constipation (n=14) et syndrome occlusif (n=14). Une colonoscopie était associée chez 35 patients. L’absence de cancer est confirmée soit par colonoscopie soit par un suivi clinique de 12 mois.

Résultats :Le coloscanner était techniquement non exploitable dans 3 cas. Il a mis en évidence un cancer dans 7 cas, tous confirmés hitologiquement. L’absence de cancer (57 cas) était toujours concordante avec la colonoscopie ou le suivi . Le coloscanner a mis en évidence 4 polypes, un seul était confirmé. Cependant la colonoscopie a objectivé 3 autres polypes non vus au coloscanner. La prévalence de la diverticulose colique dans la population étudiée est de 30%.

Conclusion :Le coloscanner à l’eau est une alternative sérieuse chez la personne âgée quand la colonoscopie est dangereuse. Il est fiable dans le diagnostic de cancer colique mais peu contributif dans le dépistage de polype.

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Bilan préthérapeutique en imagerie des cancers gastriquesAuteurs F AMRAOUI, R LATIB, L JROUNDI, I CHAMI, MN BOUJIDA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WP-8N° de résumé 013707

Objectifs pédagogiques :Connaître l’épidémiologie et la clinique des cancers de l’estomac.Connaître la place de l’image dans le diagnostic des cancers de l’estomac.Savoir interpréter un scanner pour bilan pré-thérapeutique d’un cancer de l’estomac.

Messages à retenir :L'imagerie présente un intérêt préthérapeutique majeur, le diagnostic est en effet aujourd'hui essentiellement endoscopique. Stade TNM de la tumeur.Le pronostic du cancer gastrique passe par un choix thérapeutique adapté basé sur un bilan d’extension précis que seule l’imagerie (TDM) assure.

Résumé :Nous avons revu les dossiers d'imagerie de 50 patients atteints de cancer de l’estomac. Une endoscopie œso-gastro-duodénale et une TDM abdominale sont réalisées dans tous les cas. Les cancers de l’estomac sont principalement des adénocarcinomes primitifs (95%). Les autres cancers de l'estomac sont beaucoup plus rares et regroupent principalement les lymphomes, les tumeurs stromales (GIST), les tumeurs carcinoïdes et les métastases. Le diagnostic histologique est obtenu par biopsie endoscopique. La TDM doit permettre le bilan d'extension locorégional pour établir ou non la résecabilité chirurgicale . L’extension extragastrique notamment aux viscères adjacents ainsi que l’atteinte lymphatique sont importantes à préciser . La TDM assure également le suivi post opératoire.

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Aspects diagnostiques et évolutifs de l'encéphalite toxoplasmique, à propos de 67 casAuteurs P ONGOLO-ZOGO, MA MAGNEROU, OF ZEH, A NJAMNSHI K, L KAPTUE

YAOUNDÉ - CAMEROUNSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-15N° de résumé 013711

Objectifs :Décrire les aspects cliniques et scanographiques évolutifs de l 'encéphalite toxoplasmique à partir de 67 dossiers suivis à l 'Hôpital Central de Yaoundés.

Matériels et méthodes :Revue rétrospective de 67 dossiers cliniques et scanographiques de 67 patients (âge moyen : 38,7 ± 9,7 ans. Sex ratio : 1,6F/1H) traités pour encéphalite toxoplasmique entre juillet 2008 et janvier 2011. 100 scanners sans et avec injection (67 scanners au diagnostic et 33 scanners lors du suivi) ont été relus. Tous les patients étaient évalués cliniquement à l 'aide du score NIH stroke scale.

Résultats :Aspects cliniques : déficits moteurs (65%), convulsions (40%), céphalées (31,7%), troubles du langage et/ou de l’élocution (43,3%), irritation méningée (21%) et hypertension intracrânienne (10%). Aspects scanographiques diagnostiques : lésions hétérogènes prenant le contraste (80,8%). Localisation sus-tentorielle (92,3%), multi-lobaires (69,2%) et bi-hémisphérique (65,4%). Abcès multiples (51,7%) associés à un engagement cérébral (61,5%), un œdème cérébral (57,7%). Hydrocéphalie mono ventriculaire (30,8%). Sous traitement bien conduit (sulfadiazine-Pyrimethamine 61,7%, Trimethoprime-sulfamethoxazole (31,1%) : rémission complète (61,7%) mais 13,3% de persistance clinique à la fin du traitement d’attaque. Le score NIHSS neurologiques s’améliorait de moitié à J7 et encore plus à J14 du traitement.

Conclusion :Malgré la multiplicité des lésions, les régimes thérapeutiques actuels permettent la guérison clinique et scanograhique.

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Approche diagnostique des images condensantes des maxillairesAuteurs A ZRIG, I CHAABANI ROUIS, R SALEM, MA JELLALI, W MNARI, M MAATOUK, W HARZALLAH, C HAFSA, T BEN ALAYA, M

GOLLIMONASTIR - TUNISIE

Spécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-23N° de résumé 013714

Objectifs pédagogiques :Reconnaître les différentes densités des lésions condensantes des maxillaires .Savoir orienter un diagnostic en fonction des caractéristiques cliniques et radiologiques .

Messages à retenir :Les images condensantes des maxillaires peuvent évoquer plusieurs diagnostics .Toute la sémiologie élémentaire osseuse doit être recherchée.En cas d’images entièrement opaques, c’est l’analyse de la tonalité ou de la densité qui permettra d’orienter le diagnostic.En cas d’image mixte, il faut s’efforcer d’analyser surtout par l’imagerie en coupe, la situation des condensations par rapport au reste de l’image pour poser un diagnostic plus précis.

Résumé :Au niveau des maxillaires, trois types d’opacités sont possibles : opacités osseuses : évocatrices le plus souvent de pathologies à composante osseuse telles que l’ostéome, le fibrome ossifiant ou la tumeur de Pindborg, opacités dentinaires ou cémentaires : évocatrices de lésions de type dentinome, fibrodentinome ameloblastique, ou cémentoblastome-Opacités amelaires : qui sont les opacités les plus importantes de l’organisme, elles traduisent la présence de l’email dentaire et font évoquer le plus souvent les diagnostics d’odontomes ou de fibro-odontome ameloblastique. Les techniques standard d’exploration des maxillaires permettent une analyse globale de la tonalité de l’image dans deux plans. L’examen tomodensitométrique, surtout avec les reconstructions de type Dentascan, permet une bonne approche des différentes densités et une analyse de la situation centrale ou périphérique des condensations par rapport au reste de l’image.

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Radioprotection en radiologie interventionnelle : les règles à respecter pour la protection des opérateursAuteurs JC GENTRIC, G KOCH, R BOUTTIER, T HÉBERT, D BEN SALEM, M NONENT

BREST - FRANCESpécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WP-10N° de résumé 013715

Objectifs pédagogiques :Connaître les risques potentiels pour l’organisme entier, les extrémités, le cristallin et savoir s’en protéger.Savoir utiliser les dispositifs collectifs et individuels de radioprotection .Connaître les méthodes de dosimétrie passive et active.

Messages à retenir :Le risque d’exposition de l’opérateur est lié au rayonnement rétro-diffusé.Les doses reçues par l’opérateur ne sont pas négligeables aux mains et au cristallin, notamment lors des procédures rapprochées.L’opérateur doit se situer loin du tube et utiliser des paravents protecteurs.Les constantes radiologiques doivent être optimisées.La collimation et la filtration additionnelle sont nécessaires pour limiter le rayonnement diffusé .La position de l’écran doit être choisie pour limiter l’exposition au cristallin .

Résumé :Les radiologues interventionnels doivent être vigilants aux règles de radioprotection pour limiter leur exposition globale et leur exposition aux extrémités et au cristallin. Le risque existe surtout lors des procédures rapprochées ou prolongées. Des règles simples permettent de limiter la dose reçue par l’opérateur, tout en protégeant le patient. La distance par rapport au tube, la géométrie du faisceau, les constantes radiologiques appliquées, la position des écrans sont des éléments à maîtriser. L’utilisation des moyens de radioprotection collectifs (écrans, paravents, bas-volets) et individuels (tabliers, lunettes, protège-thyroïde, gants protecteurs) doit être rigoureuse. Le suivi dosimétrique, actif et passif, est fondamental.

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Les clés du compte rendu scanographique du bilan pré-thérapeutique du cholangiocarcinome hilaireAuteurs D SIAHOU, A TEXIER, B ROBERT, T YZET, A REMOND, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-54N° de résumé 013717

Objectifs pédagogiques :Connaître les critères de résécabilité du cholangiocarcinome hilaire .Savoir rédiger son compte rendu pour permettre de discuter l’indication chirurgicale en réunion de concertation pluridisciplinaire .

Messages à retenir :La difficulté majeure de la prise en charge d’un obstacle de la convergence biliaire est la quasi impossibilité d’obtenir dans la majeure partie des cas une preuve histologique avant de proposer le traitement adéquat. Le diagnostic est souvent présomptif et repose alors sur un faisceau d’arguments cliniques et radiologiques d’où l’extrême importance des examens d’imagerie dans un tel contexte.Le traitement chirurgical est le seul traitement curateur du cholangiocarcinome hilaire .Moins de 50 % des patients sont candidats à un traitement curateur.

Résumé :Le rôle de l'imagerie dans les cholangiocarcinomes hilaires va être d’en établir la résécabilité . Les critères de non résécabilité habituellement admis sont : stade IV de la classification de Bismuth et Corlette, invasion du tronc porte ou de l’artère hépatique propre, atrophie d’un lobe hépatique associée à une atteinte vasculaire controlatérale, atrophie d’un lobe avec une extension tumorale controlatérale aux branches biliaires de second ordre, extension tumorale aux branches biliaires de second ordre d’un coté et atteinte vasculaire controlatérale, métastases N2 ou adénopathies paraaortiques, métastases à distance.

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Traumatismes hépatiques : imagerie diagnostique et thérapeutiqueAuteurs N MOATASSIM BILLAH, H ZIANE, S KILALI, S BOUKLATA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-7N° de résumé 013718

Objectifs :Connaître l’apport des différents moyens d’imagerie dans la prise en charge des traumatismes hépatiques. Savoir la place de la radiologie interventionnelle dans la prise en charge des traumatismes hépatiques.

Matériels et méthodes :A travers des cas cliniques colligés dans notre formation, explorés par échographie et TDM, ayant bénéficié d'un traitement conservateur par gestes de radiologie interventionnelle.

Résultats :Les traumatismes hépatiques sont observés dans 33% des contusions de l’abdomen. Les progrès de l’imagerie ont permis une meilleure évaluation des lésions. L’échographie est l’examen à réaliser en urgence chez un traumatisé abdominal, elle oriente vers une lésion hépatique et détecte les lésions associées. La TDM est l’examen actuel de choix pour l’évaluation des traumatismes hépatiques. Elle permet de classer le traumatisme selon la classification de Mirvis , de quantifier l’hémopéritoine et de détecter les lésions associées. L’attitude thérapeutique actuelle est de privilégier un traitement conservateur grâce aux gestes de radiologie interventionnelle.

Conclusion :L'imagerie permet de détecter et d’évaluer les traumatismes hépatiques, la radiologie interventionnelle est une alternative thérapeutique à privilégier .

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Mucormycose rhino-cérébrale. A propos de 9 casAuteurs C CHAMMAKHI JEMLI, N ACHOUR, MC ZAYANI, S ZERIBI, A EL KHEDIM, MH DAGHFOUS

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-22N° de résumé 013720

Objectifs :Souligner l’importance de l’imagerie dans la prise en charge précoce vu le caractère évolutif fulminant de cette affection .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de dossiers de 9 patients diabétiques, dont l’âge moyen est de 62 ans, tous les patients ont bénéficié d’une TDM puis une IRM.

Résultats :L'imagerie en coupes a montré une sinusite ethmoïdo-maxillaire bilatérale (n= 4), un envahissement orbitaire (n=2) et une extension à l’endocrâne type thrombose du sinus caverneux (n=1). Le diagnostic a été confirmé par l’examen mycologique et histologique.

Conclusion :La mucormycose est une affection mycosique rare mais non exceptionnelle à laquelle il faut toujours penser chez tout diabétique déséquilibré . L’imagerie en coupe en particulier l'IRM joue un rôle très important dans le diagnostic précoce, le bilan d’extension locorégionale et le suilvi sous traitement .

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Mastite granulomateuse ou carcinome ? A propos de 7 cas Auteurs N AIDI, S KECHAOU KAMMOUN, O GHDES, H BOUBAKER, M CHAABANE

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-25N° de résumé 013722

Objectifs :Connaître l’étiopathogénie de la mastite granulomateuse. Connaître certains aspects radiologiques que peut prendre la mastite granulomateuse. Savoir poser l’indication d’une microbiopsie percutanée. Pouvoir éliminer une lésion carcinomateuse au décours de l’examen anatomopathologique.

Matériels et méthodes :Nos 7 patientes présentant une mastite granulomateuse ont été recrutées sur une période de 3 ans. Elles ont été explorées par mammographie, échographie mammaire et une microbiopsie percutanée avec examen anatomopathologique.

Résultats :La moyenne d’âge était de 45 ans et le délai entre la dernière grossesse et l’apparition de la mastite a été en moyenne de 6.2 ans. Les mammographies réalisées (n=6) ont montré essentiellement un surcroît de densité diffus ou localisé, se traduisant échographiquement dans la majorité des cas par une masse suspecte. Au décours de ces examens, les bilans étaient majoritairement classés en ACR 5 (n=5).

Conclusion :La mastite granulomateuse est une affection qui peut mimer point par point une lésion carcinomateuse nécessitant dans tous les cas une preuve histologique. La microbiopsie percutanée permet d’avoir la preuve histologique sans avoir recours systématiquement à la chirurgie .

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Intérêt de l'élastographie par ondes de cisaillement dans l'étude des lésions testiculaires.Auteurs S MACARIO, CP RAFFAELLI, MC BAQUÉ-JUSTON, L MONDOT, D CHEVALLIER, B PADOVANI

NICE - FRANCESpécialité / Thème UltrasonsProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence US-WS-5N° de résumé 013724

Objectifs :Montrer l'apport de l'élastographie par ondes de cisaillement (EOCS) dans le diagnostic des lésions testiculaires.

Matériels et méthodes :Neuf patients porteurs de lésions testiculaires (7 tumeurs malignes avérées et un cas d'hématome testiculaire) étaient explorés par EOCS (échographe Siemens S2000 avec module élastographique sur sonde linéaire 4-9 MHz). L’opérateur effectuait dans chaque cas une série de mesures de la vitesse des ondes de cisaillement (VOCS) de la lésion et du parenchyme testiculaire normal controlatéral. Une population témoin de 30 patients bénéficiait également d’une mesure des VOCS testiculaires.

Résultats :Les valeurs de VOCS du testicule normal étaient en moyenne de 0,7 mètres/seconde. Dans les lésions malignes, les valeurs moyennes étaient de 4 mètres/seconde y compris dans un cas de séminome infra-centimétrique non palpable. Dans un cas d'hématome intra-testiculaire, les VOCS étaient en moyenne de 1,2 m/seconde.

Conclusion :L’élastographie par onde de cisaillement complète utilement l 'évaluation ultrasonore des lésions testiculaires.

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Les exophtalmies d’origine tumorale : quels diagnostics à l’imagerie ?Auteurs J EL YACOUBI, N CHERIF IDRISSI EL GANOUNI, M EL MOULATTAF, H JALAL, M OUALI IDRISSI, O ESSADKI, A OUSEHAL, Y

BOUZIANI, A MOUTAOUAKILMARRAKECH - MAROC

Spécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-14N° de résumé 013731

Objectifs :Connaître les variétés étiologiques et les particularités à l’imagerie des différentes tumeurs responsables d’exophtalmie .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 38 cas d’exophtalmies tumorales explorées par TDM dans 34 cas et IRM dans 7 cas, tous confirmés histologiquement.

Résultats :L’âge moyen des patients était de 24,5 ans. L’exophtalmie était le symptôme révélateur chez tous les patients, associée à une baisse de l’acuité visuelle dans 71% des cas et à des troubles oculomoteurs (46%). Les types histologiques étaient très variés : pseudotumeur inflammatoire (6 cas), rhabdomyosarcome (5 cas), méningiome sphéno-orbitaire (5 cas), métastases de neuroblastome (4 cas), ostéome frontal (4 cas), mucocèle frontale (3 cas), hémangiome caverneux (3 cas), hémangiome capillaire (2 cas), rétinoblastome (2 cas), hémangioendothéliome épithélioïde (2 cas), esthésioneuroblastome (1 cas), fibrome nasopharyngien (1 cas).

Conclusion :Les processus tumoraux de l’orbite sont de natures très diverses, révélés le plus souvent par une exophtalmie. Le rôle de l’imagerie est de poser le diagnostic, de préciser la topographie, le bilan d'extension locorégional afin de guider une attitude thérapeutique adéquate.

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Ablation tumorale percutanée : protection thermique des tissus adjacents et monitoring de la températureAuteurs X BUY, G TSOUMAKIDOU, J GARNON, A GANGI

STRASBOURG - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-57N° de résumé 013743

Objectifs pédagogiques :Connaître les différentes techniques de protection thermique employées en thermoablation percutanée.Connaître leurs avantages et inconvénients respectifs.Connaître les meilleures indications de chaque technique.Connaître les différents procédés de monitoring de température.

Messages à retenir :Les techniques de protection thermique incluant hydrodissection, carbodissection, interposition de ballons, emploi de thermocouples, doivent être connues. Elles permettent d’étendre les indications des traitements par thermoablation percutanée tout en limitant les risques de complications .

Résumé :La thermoablation tumorale percutanée utilise laser, radiofréquence, microondes ou cryoablation. Les structures vulnérables (intestin, nerfs …) adjacentes à la zone d’ablation requièrent une protection thermique spécifique. Divers procédés visant à déplacer, isoler ou préserver la température des organes vulnérables sont disponibles. L’hydrodissection (injection de sérum) permet d’écarter, réchauffer ou refroidir les tissus. Lors d’ablation par radiofréquence, le dextrose 5% est préféré au sérum physiologique pour limiter la conductivité électrique . La carbodissection (insufflation de CO2) offre une excellente isolation thermique et permet de déplacer les organes. Son action de réchauffement ou de refroidissement est par contre très limitée. L’interposition de ballons d’angioplastie est une technique alternative de déplacement et d’isolation. L’emploi de capteurs thermiques adaptés à la source thermique et l’imagerie de guidage permettent un monitoring précis de la température. L’IRM permet d’effectuer des cartographies de température.

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Situations atypiques en embolisation des hémorragies du post-partumAuteurs C DABBECHE, NI TRODI, M RODIÈRE, A CHEIFA, M MICHOUD, J FRANDON, G FERRETTI, F THONY

GRENOBLE - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-28N° de résumé 013744

Objectifs :Décrire les situations atypiques et leur prise en charge lors des hémorragies du post -partum (HPP).

Matériels et méthodes :Étude rétrospective durant une période de 5 ans (2006-2010), de 22 observations d’embolisations atypiques sur 138 d’HPP traités (16%). L’HPP était secondaire à une césarienne (n=15), un accouchement par voie basse (n=7).

Résultats :Douze patientes avaient des artères lombo-ovariennes et/ou des ligaments ronds développées, embolisées (n=8) ou surveillées (n=4). Sept patientes avaient une hémorragie aux dépens d’une artère cervico-vaginale, sur plaie vaginale (n=3) ou du col (n=2) ou autre (n=2), traitées par embolisation (n=7). Quatre patientes avaient une re-injection des artères utérines par des artères pariétales ou pudendales, traitées par embolisation. Deux patientes ont eu une embolisation de rupture ou FAV de l’artère utérine (matériel non résorbable). Deux patientes ont été embolisées de branches collatérales après hystérectomie d’hémostase ou ligature chirurgicale artérielle utérine. Une patiente avec placenta percreta a bénéficié d’une embolisation par microparticules.

Conclusion :Les situations atypiques en embolisation d’HPP ne sont pas rares. Elles doivent être connues car impliquent une prise en charge adaptée de la part du radiologue interventionnel.

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Maladie de Caroli : à propos de 20 casAuteurs C CHAMMAKHI JEMLI (1), N ACHOUR (1), S BEN DHIA (1), W SOLTANA (2), A BOUHAFA (1), MH DAGHFOUS (1)

(1) TUNIS - TUNISIE, (2) ARIANA - TUNISIESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-46N° de résumé 013746

Objectifs :Illustrer les différents aspects en échographie, scanner et IRM de la maladie de Caroli.

Matériels et méthodes :Nous avons revu les examens d’imagerie en coupe de 20 malades suivis pour maladie de Caroli et discuté les apports respectifs de chaque méthode (échographie, scanner et IRM) pour le diagnostic positif et différentiel de cette pathologie.

Résultats :La moyenne d’âge des patients est de 45 ans avec des âges extrêmes de 32 et 94 ans. L’échographie et le scanner ont objectivé une dilatation kystique des voies biliaires, diffuse dans la plupart des cas associée à des lithiases intrahépatiques dans 5 cas. La Bili-IRM réalisée a montré en plus des signes précédemment décrits, le DOT SIGN dans tous les cas et la communication des kystes avec les voies biliaires intrahépatiques .

Conclusion :La Bili-IRM reste l’examen le plus utile au diagnostic de la maladie de Caroli . Toutefois, l’échographie et le scanner constituent des alternatives intéressantes à l’IRM pour le suivi des patients à long terme et le dépistage des complications.

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Imagerie des papillomes inversés nasosinusiens. A propos de 8 casAuteurs S EL GHARDALLOU, F JABNOUN, I CHTIOUI, I KECHAOU, R DAOUD, K BOUZAIDI

NABEUL - TUNISIESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-24N° de résumé 013748

Objectifs :Etude des caractéristiques cliniques, radiologiques et évolutives des papillomes inversés.

Matériels et méthodes :C'est une étude rétrospective de 8 patients explorés pour papillome inversé nasosinusien sur une période de 4 ans. Tous les patients ont eu une tomodensitométrie du massif facial, six une imagerie par résonance magnétique.

Résultats :Le sexe ratio est de 2/1. L’âge moyen de découverte est de 50 ans. Les signes cliniques d’appel sont : obstruction nasale (n=8), épistaxis (n=2), céphalées (n=1). La tomodensitométrie montre un processus tissulaire des cavités nasosinusiennes hypodense à rehaussement hétérogène dans 8 cas. Ce processus s’étend au sinus maxillaire (n=8), aux sinus frontal et sphénoïdal (n=7). Des calcifications intra-tumorales sont présentes dans 1 cas. Une lyse osseuse associée à une extension endocrânienne est notée dans 1 cas. L’IRM montre un processus tissulaire expansif en isosignal T1 hypersignal T2 (n=4), isosignal T1 hyposignal T2(n=1), hyposignal T1 hyposignal T2 (n=1). Le rehaussement est hétérogène (n=6). L’IRM met en évidence des polypes associés dans 4 cas. L’évolution après traitement est favorable dans 6 cas. Une récidive est notée dans 1 cas. Une association à un carcinome épidermoïde est notée dans 1 cas.

Conclusion :Le papillome inversé des cavités nasosinusiennes est une tumeur bénigne dont le risque est la récidive et l’association à un carcinome épidermoïde . Le bilan d’extension locorégional préopératoire repose sur la TDM et surtout sur l’IRM.

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Imagerie de la pneumocystose chez des patients sous traitement immunosuppresseurAuteurs V TISSOT, P LARROCHE, A MICHELOT, R LE CALLOCH, M NONENT

BREST - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-25N° de résumé 013750

Objectifs :Illustrer les différents aspects TDM de la pneumocystose. Savoir évoquer le diagnostic de pneumocystose en cas de détresse respiratoire aiguë chez un patient sous traitement immunosuppresseur.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective, sur une période de 8 mois, de patients sous traitement immunosuppresseur (4 patients greffés rénaux, 4 patients d’onco-hématologie) ayant développé une pneumocystose.

Résultats :Tous les patients ont bénéficié d'une tomodensitométrie thoracique. Le diagnostic de pneumocystose a systématiquement été confirmé par lavage bronchiolo-alvéolaire. L’aspect en verre dépoli bilatéral était visualisé dans tous les cas , parfois associé à des réticulations intralobulaires (3 patients) ou périlobulaires (1 patient). Un patient présentait une pneumocystose associée à une aspergillose aiguë invasive compliquée d 'un pneumomédiastin.

Conclusion :Le diagnostic de pneumocystose devra être évoqué lors de l'apparition d’une détresse respiratoire aiguë chez un patient sous traitement immunosuppresseur. La sémiologie TDM sera évocatrice mais non spécifique. L’imagerie TDM constituera également, chez ces patients aux facteurs de risque de gravité, un bon outil pronostique.

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Intérêt du coroscanner pour l’évaluation de faisabilité et risques de la ponction transapicale du VGAuteurs M SAEED KILANI (1), T MODINE (1), M BEN HAJ AMOR (1), JP BEREGI (2)

(1) LILLE - FRANCE, (2) NÎMES - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-14N° de résumé 013754

Objectifs :Evaluer la faisabilité de la ponction directe percutanée trans-apicale du VG, pour implantation de valve aortique, en analysant le risque de complications.

Matériels et méthodes :100 examens de coroscanner (Philips brilliance 64-barrettes, gating rétrospectif) étaient analysés selon une méthode définie collectivement afin d’analyser la faisabilité d’un trajet de ponction apicale percutanée du VG. La ligne de ponction était analysée en angulation par rapport aux plans frontal et coronal du patient. Les structures sur le trajet de la ligne de ponction était notées. Le risque de complication était classé en élevé, modéré et faible en fonction de la marge de sécurité et des structures limitantes à droite et à gauche de la ligne de ponction (poumon, coronaire, septum).

Résultats :La ponction était réalisable dans 95% des cas. Cinq echecs liés à des synostoses ou chevauchement des arcs antérieurs des côtes ou à des fusions des cartilages costaux antérieurs. La marge de sécurité droite était plus de 10 mm en 65% des cas et la gauche était plus de 10 mm en 50% des cas. Le risque était determiné comme faible 33, modéré 55 et élevé 7 patients.

Conclusion :Le coroscanner est un examen déterminant pour connaître la faisabilité et les renseignements techniques permettant la ponction percutanée du VG en analysant également les risques.

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Apport de l’échographie dans le diagnostic de reflux vésico-urétéral dans les pyélonéphrites aiguës de l’enfantAuteurs A LE GUEN, B BRUNEAU, B FREMOND, S TAQUE, O AZZIS, M PROISY, C ROZEL, K CHOUKLATI, P DARNAULT

RENNES - FRANCESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-31N° de résumé 013756

Objectifs :Analyser les capacités de l’échographie à prédire l’existence d’un reflux vésico-urétéral (RVU), plus particulièrement de haut grade, chez des enfants présentant une pyélonéphrite. En effet dans ce contexte de pyélonéphrite, certaines études récentes ont montré que la mise en route d’une antibioprophylaxie ou la cure chirurgicale d’un RVU ne semblaient bénéfiques que dans les reflux de haut grade (dilatant).

Matériels et méthodes :95 enfants (29 filles et 66 garçons, âge moyen 9,6 mois) avec diagnostic de pyélonéphrite aiguë ont été inclus, tous ont bénéficié d’une analyse échographique notamment par sonde haute fréquence et d’une cystographie rétrograde.

Résultats :33 enfants avaient un RVU (17 de haut grade). Le critère « échographie anormale » présentait la meilleure sensibilité : 100 % par unité rénale et par patient pour le diagnostic de RVU de haut grade (aucun RVU de haut grade quand l’échographie était normale). Les critères présentant la meilleure spécificité de reflux étaient : petit rein, dilatation et/ou épaississement de l’uretère.

Conclusion :Dans notre étude, aucun enfant avec échographie normale ne présentait de RVU de haut grade. Même si ces résultats nécessitent confirmation sur une population plus importante, nous avons actuellement tendance à ne plus réaliser de cystographie rétrograde dans le cadre d’un 1er épisode de pyélonéphrite avec échographie normale, quels que soient le sexe et l’âge de l’enfant.

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Imagerie de l'amylose : revue iconographiqueAuteurs N COLIGNON, C PHAN, J CAZEJUST, A RUIZ, Y MENU

PARIS - FRANCESpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-7N° de résumé 013757

Objectifs pédagogiques :Connaître les étiologies et la classification des amyloses . Connaître les principales localisations rencontrées au cours des amyloses et leurs aspects iconographiques .

Messages à retenir :Les atteintes de l’amylose présentent un grand polymorphisme.Les dépôts amyloïdes peuvent concerner tous les organes.Le pronostic est sombre et dépend essentiellement des atteintes cardiaque et rénale.

Résumé :Le terme d'amylose s'applique à un groupe hétérogène de situations pathologiques caractérisées par la présence de dépôts extracellulaires d 'un matériel protéique fibrillaire particulier , la substance amyloïde. La classification actuelle des amyloses repose sur la différence de nature entre les fibrilles amyloïdes . Les différentes amyloses surviennent dans des circonstances étiologiques diverses et ont des tropismes tissulaires variables , d'où un grand polymorphisme clinique et radiologique. Les atteintes radiologiques sont peu spécifiques.Le diagnostic d'amylose reste histologique et implique la réalisation d 'une biopsie.

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Surveillance des complications de la chimiothérapie : quel rôle pour l’imagerie ?Auteurs MS BENNANI, R LATIB, L JROUNDI, I CHAMI, MN BOUJIDA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WP-17N° de résumé 013759

Objectifs pédagogiques :Reconnaître les complications de la chimiothérapie. Evaluer leur degré. Discuter en fonction des résultats d'imagerie le bénéfice/risque thérapeutique.

Messages à retenir :Rechercher systématiquement les complications chroniques de la chimiothérapie chez les patients suivis pour un cancer sous traitement : complications cardiaques : cardiomyopathies chroniques, nécrose myocardique, complications pulmonaires : fibrose pulmonaire chronique grave, complications hépatiques : hépatites, nécrose hépatique. Complications neurologiques, complications rénales.

Résumé :Les complications chroniques de la chimiothérapie sont à redouter surtout qu’elles peuvent se présenter dans certains cas sous formes graves en altérant la qualité de vie des patients : complications cardiaques : cardiomyopathies chroniques, nécrose myocardique (traitement aux anthracyclines –adriamycine- mais aussi méthotrexate ; 5 FU), complications pulmonaires : fibrose pulmonaire chronique grave (traitement à la bléomycine, méthotrexate, le misulban), complications hépatiques : hépatites, nécrose hépatique (traitements aux bélustine, aracytine, méthotrexate, mithracine) et enfin des complications neurologiques et rénales. Le plus souvent, la prévention et le traitement des complications cardiaques ou rénales ou pulmonaires dues aux chimiothérapies sont largement insuffisants et les doses d'injection des molécules anticancéreuses sont trop importantes. Il faudrait relever les complications par organes, dans tous les bilans radiologiques de suivi du patient et surveiller leur évolution . En règle générale, ces effets disparaissent progressivement à l'arrêt du traitement. Ils nécessitent dans certains cas une diminution des doses administrées ultérieurement ou un changement de traitement.

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Imagerie des anomalies acquises et congénitales de la veine cave inférieureAuteurs A ZRIG, M BEN ALI, R SALEM, W MNARI, J SAAD, M MAATOUK, H ELMHABRECH, MA JELLALI, C HAFSA, M GOLLI

MONASTIR - TUNISIESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-33N° de résumé 013760

Objectifs :Illustrer les principales anomalies congénitales et acquises de la veine cave inférieure (VCI) en scanner et en IRM.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de dossiers radiocliniques avec des examens TDM et IRM abdominales comportant des variantes ou des anomalies congénitales ou acquises de la VCI colligés sur une période de 6 ans.

Résultats :Nous avons illustré dans ce travail les anomalies embryologiques de la VCI : la continuation azygos, la veine rénale gauche rétroaortique, la veine rénale gauche annulaire préaortique, l’uretère droit rétrocave et la duplication de la VCI et les lésions acquises de la VCI : les thromboses tumorales, les thromboses chroniques non tumorales et les thromboses aiguës dans un contexte de thrombose veineuse profonde. D’autres lésions plus rares telles que la transformation fibreuse de la VCI, l'anévrysme, le traumatisme de la VCI, le kyste hydatique de la VCI et la fistule aorto-cave.

Conclusion :La connaissance de la sémiologie en TDM et en IRM de la VCI est nécessaire pour différencier les anomalies congénitales des situations pathologiques . L’imagerie permet également de différencier thrombus tumoral et non tumoral, de préciser l’extension crânio-caudale et la cartographie des collatérales. Elle permet également de faire le diagnostic de lésions rares notamment traumatiques ou parasitaires.

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Intérêt de l’imagerie de diffusion dans l'encéphalomyélite aiguë disséminée de l’enfant Auteurs S BEN AÏCHA (1), F EL OUNI (1), H MOULAHI (1), N ARIFA (1), S HADDAD (2), H JEMNI (1), K TLILI (1)

(1) SOUSSE - TUNISIE, (2) MONASTIR - TUNISIESpécialité / Thème Neuroradiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NRP-WS-9N° de résumé 013763

Objectifs :Montrer l’apport de l’imagerie de diffusion dans le diagnostic positif de l’encéphalomyélite aiguë disséminée (EMAD), préciser son intérêt pronostic et établir des corrélations radio cliniques.

Matériels et méthodes :Analyse rétrospective de 10 dossiers radio cliniques d’EMAD explorées par IRM conventionnelle et de diffusion avec cartographie de l’ADC.

Résultats :Les séquences conventionnelles ont objectivé dans la majorité des cas, des hypersignaux T2, de la substance blanche cérébrale, multifocaux, bilatéraux et asymétriques. La diffusion était variable en fonction du stade de la démyélinisation dans 2 cas, elle était augmentée dans 7 cas, restreinte avec diminution de l’ADC dans 2 cas, mixte dans 1 cas. La restriction de la diffusion était associée à un mauvais pronostic avec des séquelles neurologiques .

Conclusion :L’EMAD est une affection démyélinisante aigue du système nerveux de l’enfant, l’imagerie deëdiffusion permet la détection précoce des lésions démyélinisantes , elle est variable en fonction du stade évolutif de la maladie, la cartographie de l’ADC permet de prédire le pronostic et la sévérité du processus démyélinisant .

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Imagerie de la tuberculose pulmonaire et extra-pulmonaire Auteurs M MAATOUK (1), M BEN ALI (1), MA JELLALI (1), R SALEM (1), A ZRIG (1), W MNARI (1), W HARZALLAH (1), H KALLEL (2), J

SAAD (1), M GOLLI (1)(1) MONASTIR - TUNISIE, (2) GAFSA - TUNISIE

Spécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-5N° de résumé 013764

Objectifs :Illustrer l'apport de l’imagerie dans le diagnostic, le traitement et le suivi de la tuberculose, toutes localisations confondues et discuter les difficultés diagnostiques de l'imagerie face aux formes atypiques et compliquées.

Matériels et méthodes :Analyse rétrospective de 78 dossiers de tuberculose toutes localisations confondues. Les signes cliniques étaient variables selon la localisation mais pour la plupart des patients, une altération de l’état général et une fièvre étaient notées. En fonction du siège de l'atteinte, différents moyens d'imagerie ont été employés : radiographie standard, TDM et IRM.

Résultats :Atlas largement illustré des différentes localisations de tuberculose . Certaines formes typiques sont de diagnostic facile, en particulier pulmonaire et rachidienne. D’autres localisations plus rares telles que les atteintes neuro-méningées, digestives et urinaires peuvent poser des difficultés diagnostiques.

Conclusion :La tuberculose demeure un problème majeur de santé publique de par le monde. Le pronostic de cette infection dépend de son délai diagnostique. Ce dernier est relativement lent, vu que la confirmation diagnostique est bactériologique. L'imagerie permet un gain de temps en orientant le diagnostic devant des aspects radiologiques très évocateurs tout en recherchant d’éventuelles complications. Dans certaines formes extrapulmonaires, le diagnostic n'est pas toujours aisé et parfois seule la ponction guidée par l'imagerie apporte la confirmation diagnostique.

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Imagerie des encéphalopathies réversibles postérieuresAuteurs A HABCHI HAMIANE, T BOULANGER, F TEMPREMANT, P VERPILLAT, F BOUSTIA, P AGUETTAZ, E TOLEDANO, C

HENICHART, JP PRUVOLILLE - FRANCE

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WP-12N° de résumé 013766

Objectifs pédagogiques :Connaître les différents aspects IRM et TDM des encéphalopathies postérieures réversibles.Savoir évoquer un PRES syndrome devant des localisations atypiques. Savoir reconnaître les facteurs pronostiques péjoratifs.Connaître les principaux diagnostics différentiels .

Messages à retenir :L’atteinte pariéto-occipitale classiquement décrite n’est pas exclusive . L’ensemble des lobes cérébraux, le tronc cérébral et le cervelet peuvent être atteints au cours d’un PRES syndrome. La restriction de diffusion et les sténoses vasculaires en TOF sont des facteurs de mauvais pronostic . Toutes les lésions ne sont pas réversibles. Le contexte clinique (chimiothérapie, grossesse ou traitement immunosuppresseur) est souvent évocateur.

Résumé :L’encéphalopathie postérieure réversible est une entité particulièrement rare des pathologies vasculaires cérébrales , posant parfois un problème de diagnostic positif et différentiel. Son nom découle de sa forme la plus typique en distribution (pariéto-occipitale) et en évolution (réversible). Il existe cependant de multiples présentations radiologiques moins fréquentes à connaître. Les lésions vasculaires peuvent être de topographie antérieure (lobes frontaux), cérébelleuse, voire atteindre le tronc cérébral. Bien que souvent réversibles, accompagnées d’œdème vasogénique, les lésions présentent parfois une restriction de la diffusion liée à un œdème cytotoxique qui peut entrainer des lésions durables. Le contexte clinique (atteinte encéphalique avec HTA) est essentiel.

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Syndrome cavitaire pulmonaireAuteurs M MAATOUK, M GONJI, R SALEM, MA JELLALI, A ZRIG, W MNARI, W HARZALLAH, J SAAD, M GOLLI

MONASTIR - TUNISIESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-23N° de résumé 013770

Objectifs :Connaître les différents types de cavités, leurs mécanismes de formation, leurs aspects sémiologiques et les orientations étiologiques qu 'ils permettent.

Matériels et méthodes :Analyse rétrospective de 45 dossiers radio-cliniques chez des patients porteurs de nodule pulmonaire excavé. Tous les patients ont été explorés par une radiographie pulmonaire et un scanner.

Résultats :Le syndrome cavitaire est défini par la présence de cavités néoformées dans le poumon. Il inclut les clartés au sein d’une condensation, d’une masse ou d’un nodule, les cavités à paroi épaisse, les cavités à paroi fine qui comprennent les kystes aériques, les bulles et les pneumatocèles. La cavitation est le plus souvent secondaire à une nécrose au sein d’une condensation, d'une masse ou d'un nodule, expulsée par voie bronchique. Les autres mécanismes résultent d'une destruction mécanique sans nécrose ou de malformations kystiques.

Conclusion :La découverte d’une excavation est une situation relativement fréquente qui pose surtout un problème de diagnostic étiologique. La TDM joue un rôle important dans l’orientation étiologique. Une analyse sémiologique précise se basant surtout sur l’épaisseur de la paroi et le contenu de la cavité est nécessaire pour une orientation diagnostique. Les étiologies sont multiples dominées par les abcès, le kyste hydatique, le carcinome bronchique et la tuberculose pulmonaire commune.

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Imagerie du cartilage : qu'apporte le T2 mapping ?Auteurs H CHATTRI (1), R KADI (2), J MATHIEU (2), L DIVANO (2)

(1) RABAT - MAROC, (2) BRUXELLES - BELGIQUESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-64N° de résumé 013771

Objectifs pédagogiques :Connaître la technique du T2 mapping et son intérêt dans la quantification du cartilage articulaire.Décrire l'apport de cette séquence dans le diagnostic positif des lésions cartilagineuses.

Messages à retenir :M2 mapping : procédé simple permettant une analyse indirecte de la matrice extra-cellulaire par étude des mouvements d'eau.

Résumé :Le T2 mapping repose sur l'étude des mouvements d'eau permettant une appréciation indirecte du collagène. Il présente une alternative intéressante à l'arthroscanner par son innocuité et sa simplicité pour l 'étude quantitative du cartilage articulaire et une méthode plus sensible au diagnostic des lésions cartilagineuses débutantes.

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Les tumeurs malignes rares du sein : aspects et particularités cliniques, mammographiques, échographiques et histologiquesAuteurs MS BENNANI, R LATIB, L JROUNDI, I CHAMI, MN BOUJIDA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-26N° de résumé 013773

Objectifs pédagogiques :Reconnaître les particularités en imagerie des tumeurs malignes rares du sein .Connaître les moyens d’imagerie adaptés au bilan d’extension de chacune de ses tumeurs.Savoir les modalités de surveillance.

Messages à retenir :Les tumeurs rares de caractéristiques radiologiques le plus souvent simulant une lésion bénigne .La surveillance est essentielle pour detecter une croissance lésionelle .La confrontation histologique est souvent nécessaire.

Résumé :Ils forment un groupe hétérogène de tumeurs. Cliniquement et mammographiquement, ces lésions présentent des caractéristiques variables qui vont des aspects le plus souvent de lésions bénignes rarement franchement malignes. Dans certains cas leur grande taille ou leur croissance rapide sont évocatrices . Seuls les critères histologiques permettent un diagnostic de certitude et une évaluation du pronostic. On décrit les sarcomes (liposarcome, leiomyosarcome, angiosarcome), les lymphomes primitifs du sein, les rechutes de leucémie, les métastases.

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Aspects IRM de la prostate après cryothérapie réalisée sous guidage IRMAuteurs D RUIMY, A GANGI, X BUY, H LANG, C ROY

STRASBOURG - FRANCESpécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-19N° de résumé 013774

Objectifs :Décrire les caractéristiques morphologiques de la prostate en IRM après cryothérapie réalisée sous guidage IRM. Apport des techniques d’IRM fonctionnelle : diffusion, spectroscopie, séquences dynamiques.

Matériels et méthodes :Huit patients ont bénéficié d’une cryothérapie prostatique sous guidage IRM pour cancer. Une IRM prostatique avec antenne endorectale est réalisée entre 4 semaines et 18 mois après la procédure chez 7 patients. Les protocoles comportent des séquences morphologiques et fonctionnelles. Les données sont corrélées au taux de PSA et aux biopsies lorsqu’elles sont effectuées.

Résultats :Diminution du volume prostatique associée à une perte de la différenciation zonale. Apparition de zones de nécroses observées aux stades précoces avec corrélation histologique. Des pics de choline isolés sont observés en spectroscopie, sans augmentation du taux de PSA.

Conclusion :Les caractéristiques morphologiques et fonctionnelles en IRM après cryothérapie réalisée sous guidage IRM témoignent de résultats thérapeutiques encourageants.

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La prise en charge de la douleur chez les enfants en radiologie diagnostiqueAuteurs A LEMENIER (1), E VARIN (1), C ANCELOT (2), JL GREFFE (1), MF TOURNAY (1)

(1) GILLY - BELGIQUE, (2) ROUEN - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-6N° de résumé 013784

Objectifs :La douleur est la première préoccupation de l'enfant lorsqu'il vient réaliser un examen de radiologie diagnostique. Il est important de savoir apprécier l'intensité de la douleur perçue par l'enfant.

Matériels et méthodes :Nous avons réalisé plusieurs outils méthodologiques tels que : un questionnaire destiné au personnel, une grille d'observation pour les enfants de moins de 7 ans et un questionnaire pour les enfants de plus de 7 ans. Ces outils ont été réalisés en choisissant un échantillon, une population ciblée, et des examens.

Résultats :Nous pouvons dire qu'une majorité du personnel (81,50%) évalue la douleur de l'enfant et que tous les technologues prennent le temps d'expliquer le déroulement à l'enfant selon l'âge de celui-ci. La grille d'observation des enfants de moins de 7 ans nous a permis d'observer que la sédation de l'enfant lors d'un examen invasif était nécessaire pour le bien-être psychologique de l'enfant. Les enfants de plus de 7 ans ont eux déclaré être moins anxieux et plus détendus lorsqu'ils avaient reçu des explications sur le déroulement de l 'examen.

Conclusion :En conclusion, la prise en charge de la douleur est importante pour le bien-être de l'enfant mais aussi pour une qualité d'examen exemplaire. Cette prise en charge passe par plusieurs étapes (évaluation et traitements) et ne doit pas seulement être ciblée sur un traitement médicamenteux mais également sur un traitement psychologique.

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Oxygénation rénale en BOLD : impact du R2 sur la mesure du R2*Auteurs PH VIVIER (1), P STOREY (2), A YAMAMOTO (2), K TANTILLO (2), H CHANDARANA (2), U KHAN (2), JL ZHANG (2), H

RUSINEK (2), VS LEE (2)(1) ROUEN - FRANCE, (2) NEW YORK - ETATS-UNIS

Spécialité / Thème Appareil urinaire et génital masc ulinProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence AGU-WS-4N° de résumé 013785

Objectifs :En IRM BOLD, la mesure du R2’ est remplacée par la mesure du delta2* par simplicité, néanmoins le R2* est également lié au R2. Le but était d’évaluer l’importance de la contribution du R2 dans la mesure du R2* dans le rein.

Matériels et méthodes :Cette étude prospective a été menée sur 10 volontaires sains à 3T. Les volontaires sont venus 2 jours différents, avec une étude à l’état basal (à jeun) et après un challenge diurétique : hyperhydratation orale le premier jour, et injection de furosémide le deuxième jour. Des séquences multi-TE pondérées en T2* et T2 ont été effectuées sur les reins, ainsi qu’une séquence pondérée T2 sur la vessie pour mesurer le débit urinaire au cours du temps.

Résultats :Dans le cortex comme dans la médullaire les deltaR2* et deltaR2 étaient plus marqués (p<0,05) après furosémide qu’après hyperhydratation orale. Les deltaR2 expliquaient 16% des deltaR2* de la médullaire pour les 2 tests, et 48% et 76% des deltaR2* du cortex après hyperhydratation orale et furosémide respectivement.

Conclusion :Contrairement au deltaR2* médullaire, le deltaR2* cortical après furosémide est principalement expliqué par le deltaR2. Ainsi, pour quantifier correctement le deltaR2’ cortical, une mesure de R2 doit être ajoutée à la mesure du R2*.

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Imagerie des ampullomes vatériens : série de 15 casAuteurs R SAOUAB, B RADOUANE, S CHAOUIR, T AMIL, A HANINE, J EL FENNI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-66N° de résumé 013787

Objectifs :Rapporter les aspects cliniques et épidémiologiques des ampullomes vatériens dans notre série et établir la place de chaque moyen d’imagerie .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 15 dossiers, de patients porteurs d’un ampullome vatérien, explorés dans notre formation durant une période de 6 ans [janvier 2005 - décembre 2010]. L’âge moyen des patients est de 68 ans [52 ans - 89 ans]. La clinique était dominée par l’ictère cholestatique. L’imagerie reposait sur l’échographie (n : 15), TDM (n : 11), IRM (n : 4), cholangiographie rétrograde endoscopique (n : 4).

Résultats :L’ampullome vatérien a été évoqué à l’échographie dans 1 cas ; au scanner dans 6 cas (processus bombant à travers la paroi duodénale : 4 cas ; obstacle du bas cholédoque : 2 cas) ; à l’IRM dans 3 cas et à la cholangiographie dans 3 cas. La dilatation des voies biliaires à été retrouvée dans 9 cas (81%) et celle du wirsung dans 6 cas (50%). L’histologie a révélé un adénocarcinome dans tous les cas. L’extension au pancréas était notée dans 2 cas et ganglionnaire dans 2 cas. Aucun patient n’avait de métastase viscérale.

Conclusion :L'ampullome vatérien est une tumeur rare, maligne dans 94% des cas. L’imagerie repose essentiellement sur l’écho-endoscopie et la TDM. Elle permet d’évoquer le diagnostic et surtout d’établir le bilan d’extension locorégional et général .

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Cryoablation percutanée sous guidage IRM : applications actuelles et perspectivesAuteurs J GARNON, G TSOUMAKIDOU, X BUY, A GANGI

STRASBOURG - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-58N° de résumé 013788

Objectifs pédagogiques :Connaître les meilleures indications de cryoablation sous IRM.Connaître les avantages et les inconvénients du guidage IRM.Connaître les étapes clés des différentes procédures.Connaître les principales applications cliniques .

Messages à retenir :La cryoablation est une excellente technique pour le traitement curatif ou palliatif de diverses tumeurs .L’utilisation de l’IRM en radiologie interventionnelle s’accroît rapidement . Sa haute résolution en contraste, l’absence d’irradiation, l’imagerie multiplanaire directe en temps réel et l’imagerie thermique constituent ses atouts majeurs.

Résumé :L’IRM peut être utilisée pour l’insertion en temps réel des cryosondes et pour le contrôle précis de la glace durant la phase d’ablation . Sa haute résolution en contraste permet un meilleur contrôle des tumeurs musculo-squelettiques situées à proximité de structures neurologiques, et une balistique aisée des tumeurs hépatiques ou rénales mal visibles en scanner ou en échographie. Comparée à la radiofréquence, la glace ne perturbe pas le champ magnétique. Ainsi, l’expansion de la glace est précisément contrôlée durant toute la phase d’ablation. Par ailleurs, la cryoablation prostatique guidée par IRM est techniquement faisable et ouvre la voie au traitement ablatif focalisé.

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Place des critères de Cheson dans l’évaluation du traitement et le suivi des lymphomes Auteurs M GAHA, H ZAGHOUANI BEN ALAYA, S MAJDOUB, T RZIGUA, H AMARA, A KHLIF, D BAKIR, C KRAIEM

SOUSSE - TUNISIESpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-1N° de résumé 013789

Objectifs :Connaître les nouveaux critères internationaux, critères de Cheson, de réponse au traitement des lymphomes. Connaître les principes du suivi des patients par TDM et les modes de récidive en fonction du type de lymphome.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective incluant cent patients suivis pour lymphomes hodgkiniens (LH) et non hodgkiniens (LNH) de différentes localisations ganglionnaires et extra-ganglionnaires. L’évaluation s’est faite par scanner cervico-thoraco-abdomino-pelvien (CTAP) réalisé avant et après traitement. La lecture était toujours comparative par rapport au scanner réalisé avant traitement ou le plus ancien.

Résultats :L’évaluation de la réponse thérapeutique se base sur la mesure de la taille des lésions ganglionnaires et viscérales ainsi que sur la disparition ou l’apparition de nouvelles lésions. La comparaison doit être faite par rapport à l’examen initial. Sur le compte rendu doit figurer le type de la réponse selon les Critères de Cheson : réponse complète ou partielle, stabilité ou progression ou rechute.

Conclusion :Les critères internationaux de réponse au traitement des lymphomes, critères de Cheson, sont en évolution et intègrent désormais les données TEP-TDM.

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Scopie or not scopieAuteurs D CARPENTIER (1), F DRUGMANNE (1), P DI PRIMIO (1), JL GREFFE (2), MF TOURNAY (2)

(1) MONTIGNIES LE TILLEUL - BELGIQUE, (2) GILLY - BELGIQUESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-3N° de résumé 013791

Objectifs :Dans un service d'imagerie médicale, lors d'un examen de radiologie conventionnelle du genou, en quoi la comparaison des différentes techniques (scopie, scopie pulsée et graphie) peut-elle guider le technologue en imagerie médicale dans le choix de sa technique, dans le but d'obtenir un examen optimal tant en radioprotection, qu’en qualité d'image, qu’en rapidité ... ?

Matériels et méthodes :Distribution de questionnaires aux technologues du site André Vésale et du CHU de Charleroi afin de cibler leurs méthodes de travail et leurs façons d’utiliser les différentes techniques radiologiques. Expériences réalisées en salle d’examen sur un fantôme de genou à l’aide de matériel de dosimétrie.

Résultats :Les résultats que nous avons obtenus nous poussent à sensibiliser les technologues sur l’utilisation de la scopie et à les aider à adopter une méthode de travail appropriée.

Conclusion :Aujourd’hui, la scopie est une technique utilisée abusivement alors qu’elle ne devrait être qu’un outil de contrôle permettant d’obtenir un examen optimal (radioprotection, qualité d’image, rapidité d’examen …).

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Rôle du radiologue dans le bilan pré-thérapeutique de l'implantation percutanée des valves aortiquesAuteurs C GHEZ, M JOLIBERT, G LOUIS, D GRISOLI, T CUISSET, A JACQUIER, JM BARTOLI, G MOULIN, JY GAUBERT

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WP-1N° de résumé 013793

Objectifs pédagogiques :Connaître les principes de la procédure.Savoir effectuer un scanner et des reconstructions adaptés.Savoir rechercher les anomalies pouvant influencer l 'opérateur lors de la procédure.

Messages à retenir :Un protocole scanographique comprenant une acquisition synchronisée sur la racine aortique puis une acquisition « des artères sous -clavières aux artères fémorales communes » avec des reconstructions adaptées permet un bilan pré-thérapeutique complet.

Résumé :L’implantation percutanée de valve aortique est devenue une technique de référence dans le traitement des rétrécissements aortiques serrés symptomatiques chez les patients non opérables par voie conventionnelle. L’imagerie joue un rôle important dans le bilan pré-thérapeutique permettant la mesure des différents calibres de la racine aortique, la localisation des calcifications valvulaires et la localisation des ostia coronaires , nécessaires au choix du type et de la taille de la valve. De plus, l’imagerie permet également de rechercher la voie d’accès la plus « sûre » chez ces patients athéromateux.

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Une nouvelle approche de l’imagerie du bassinAuteurs D FOLINAIS, P THELEN, C DELIN, C RADIER, J LAZENNEC, Y CATONNÉ

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-4N° de résumé 013807

Objectifs :Mieux analyser le positionnement du bassin, des articulations coxofémorales, debout et assis, de face et de profil à partir du bilan EOS.

Matériels et méthodes :170 bassins dont 70 avec PTH sont relus avec mesure des paramètres pelviens, évaluation de la statique du rachis et de l’orientation cotyloîdienne, du col fémoral, avec et sans prothèse.

Résultats :Il est essentiel de savoir évaluer le positionnement du bassin, antéversé ou retroversé, son obliquité, si on veut analyser correctement la morphologie des coxo-fémorales. Comprendre la mobilité et les différences d’orientation des cotyles entre la position debout et assise , notamment en cas de PTH symptômatique, est indispensable. L’antéversion de la cupule prothétique comme du cotyle natif se majore en moyenne de 15° (+/-5°) de la position debout à assise, position où le bassin est naturellement plus rétroversé. Le rachis dégénératif favorise cette rétroversion du bassin, modifiant l’orientation des cotyles, à repérer avant chirurgie prothétique pour éviter d’éventuelles malpositions (25% des PTH symptômatiques), plus fréquentes que le conflit Psoas/PTH. L’EOS 3D est la seule mesure fiable et reproductible, pour mesurer les vrais paramètres de hanche (offset, angle CC’D, version du col fémoral, …).

Conclusion :L’EOS facilite cette nouvelle approche positionnelle du bassin, confirmant l’importance de l’interrelation hanche–rachis et son retentissement sur l’orientation des coxo-fémorales.

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Echographie du tube digestif et du péritoine : revue iconographiqueAuteurs A MBENGUE, AR NDIAYE, TO SOKO, CT DIOUF, A FALL, IC DIAKHATE

DAKAR - SÉNÉGALSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-5N° de résumé 013808

Objectifs pédagogiques :Connaître l’aspect normal du tube digestif et du péritoine à l’échographie. Savoir raisonner devant un épaississement pariétal du tube digestif à l’échographie. Connaître les éléments sémiologiques distinctifs de la tuberculose péritonéale et de la carcinose péritonéale.

Messages à retenir :Toute échographie abdominale doit comporter un temps d’analyse du tube digestif et du péritoine. L’échographie détecte avec une grande sensibilité les atteintes péritonéales de la tuberculeuse et permet de guider une biopsie péritonéale évitant la pratique d’une laparoscopie diagnostique. L’analyse rigoureuse d’un épaississement pariétal intestinal permet dans bon nombre de cas d’orienter vers une atteinte une MICI ou une entéropathie infectieuse.

Résumé :En échographie la paroi du tube digestif normal présente 5 couches alternativement hypo et hyperéchogènes ; la couche centrale hyperéchogène correspondant à la sous-muqueuse. Un épaississement pariétal circonférentiel étendu avec respect de la différenciation est en faveur d’une atteinte infectieuse ou inflammatoire. Un épaississement tumoral est typiquement dédifférencié, court et asymétrique. Devant des anomalies péritonéales : un épaississement régulier franchement hypoéchogéne du péritoine avec un épaississement tri-lamellaire du grand omentum est fortement suspect de tuberculose péritonéale.

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Le flux rétrograde systolique : nouvel indice de la rigidité aortiqueAuteurs ZM BENSALAH (1), A REDHEUIL (2), N KHECHANOURA (2), A HERMENT (2), A DE CAESAR (2), F FROUIN (2), E

MOUSSEAUX (2)(1) BOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-10N° de résumé 013811

Objectifs :Quantifier les paramètres du flux rétrograde systolique et d'étudier son lien avec les indices classiques de la rigidité aortique (vitesse de l'onde de pouls, distensibilité locale).

Matériels et méthodes :Les paramètres de la rigidité aortiques chez 80 patients indemne de toute pathologie cardiovasculaire, ont été étudiés par IRM aortique et par tonométrie carotido-fémorale. Le flux aortique au niveau du tube aortique a été séparé en flux rétrograde et antérograde par un logiciel dédié (ARTFUN) avec calcul du débit, du volume systolique et global, du temps d'apparition de chaque composante du flux aortique.

Résultats :Les différents paramètres hémodynamiques du flux rétrograde systolique sont bien corrélés par les indices classiques de la rigidité aortique et notamment avec les paramètres de l'onde de réflexion.

Conclusion :Le flux rétrograde systolique est un nouvel indice de la rigidité aortique, accessible par IRM aortique et montrant une bonne corrélation avec les indices classiques de la rigidité aortique.

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Dose au patient en radiologie : contrôle de l'indicateur du produit dose-surface (PDS)Auteurs O DRAGUSIN, C BOKOU, N KHALLADI

BERTRANGE - FRANCESpécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-5N° de résumé 013819

Objectifs :Le PDS est une grandeur dosimétrique déterminant l'exposition des patients aux examens radiologiques. Ce calcul optimise les doses et garantie l’exactitude de la mesure réalisée afin que l'utilisateur les compare avec les niveaux de références diagnostiques en vigueur . L’étude évalue les valeurs des PDS-mètres de différents appareils radiologiques et calcule les facteurs de calibration (FC) pour une exacte évaluation des doses patients.

Matériels et méthodes :Vingt systèmes de mesure du PDS sont évalués par un dosimètre de référence étalonné. Le PDS affiché est testé et les FC calculés pour différentes conditions d’exposition (variations du kV, mAs, filtration, tailles de champs de rayonnement).

Résultats :Les FC’s varient avec les kV. De 45 à 90 kV, le FC est de 0,8 à 1,1. De 90 à 130 kV, FC est de 1,08 à 1,24. Un seul PDS-mètre présente une variation inversée du FC avec kV. Les autres paramètres sont invariants avec des valeurs de 1 à 5%.

Conclusion :Le FC adapté à chaque PDS-mètre est nécessaire pour la dosimétrie et l’optimisation de doses patients. Les PDS avec une déviation de ± 30% entraînent l’étalonnage d’urgence. L’avantage d’un PDS-mètre de référence est justifié par la vaste gamme de paramètres d’irradiation clinique.

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Adénomes hypophysaires géants : aspects IRM de 3 cas en Côte d’IvoireAuteurs N KOUAMÉ, AM N'GOAN-DOMOUA, ZO TRA-BI, RD N'GBESSO, AK KÉITA

ABIDJAN - CÔTE D'IVOIRESpécialité / Thème Radiologie parasitaire et tropica leProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TROP-WS-3N° de résumé 013825

Objectifs :Rapporter 3 cas d’adénomes hypophysaires géants et décrire leurs aspects IRM ainsi que leur mode d’extension.

Matériels et méthodes :Trois patients souffrant d’adénome hypophysaires ont été examinés à l’aide d’un appareil IRM de bas champs de la firme General Electric en T1, T2, Flair en axial, coronal et sagittal et EG3D gado.

Résultats :Les patients étaient tous de sexe masculin. Leur âge moyen était de 26 ans. Ils présentaient tous un syndrome tumoral avec en première ligne des troubles visuels et n’étaient pas fonctionnels. Les adénomes avaient une taille moyenne de 35 mm de diamètre. Ils étaient hypo T1 avec une prise de contraste périphérique. Ils étaient hyper T2 hétérogènes avec des zones de nécrose. Leur extension est supra et infrasellaire mais jamais latérale avec une liberté des sinus caverneux.

Conclusion :Les adénomes hypophysaires géants sont découverts à un stade précoce chez le sujet de sexe masculin en Côte d’Ivoire et leur extension est antéro-postérieure avec une absence d’envahissement des sinus caverneux.

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Scléro-embolisation de varicocèleAuteurs M TASSART, M GREINER, JM BIGOT, MF CARETTE

PARIS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-6N° de résumé 013826

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications de prise en charge endovasculaire des varicocèles . Connaître le bilan avant prise en charge endo-vasculaire. Connaître les techniques d’embolisation (ressorts, sclérosant, colle).Connaître les variantes anatomiques compliquant la prise en charge endovasculaire.

Messages à retenir :Nécessité de la consultation pré-geste avec éventuelle exploration échographique : volume testiculaire, dilatation et mensurations du plexus pampiniforme, mise en évidence et quantification de reflux en valsalva) pour confirmer les indications.Pas de traitement si asymptomatique.Embolisation = technique de 1ère intention de prise en charge des varicocèles symptomatiques.Variantes à connaître : éviter les échecs et limiter les risques de récidive après scléro -embolisation.

Résumé :Douleurs, infertilité (efficacité controversée sur l’amélioration sur la fertilité ) et retentissement testiculaire chez l'adolescent = principales indications de prise en charge des varicocèles. Consultation pré-geste avec éventuelle exploration échographique. Embolisation = technique de première intention. Cathétérisme idéalement en dessous de l'interligne sacro-iliaue avec embolisation associant ressorts et sclérosant /colle. Variantes fréquentes pouvant compliquer le cathétérisme.

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Tractus thyréo-glosse : embryologie et pathologieAuteurs M TASSART, A EL AMRI, L MIZZOUNI, MF CARETTE

PARIS - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-32N° de résumé 013828

Objectifs pédagogiques :Connaître l’embryologie du tractus thyréoglosse.Connaître les pathologies rencontrées sur le trajet du tractus thyréoglosse.Connaître les implications dans la prise en charge du carcinome papillaire thyroïdien .

Messages à retenir :Le tractus thyréoglosse s’étend de la base de langue (foramen caecum) jusqu’au médiastin avec possibilité de pathologie thyroïdienne sur toute la hauteur de ce trajet.Une exploration échographique thyroïdienne doit inclure l’ensemble du trajet du tractus thyréoglosse depuis la base de langue et l’os hyoïde jusqu’au médiastin .Devant un kyste du tractus thyréoglosse, toujours contrôler la normalité de la loge thyroïdienne.

Résumé :Le tractus thyréoglosse s’étend de la base de langue (foramen caecum) jusqu’au médiastin avec possibilité de "pathologie thyroïdienne": tissu thyroïdien ectopique, formation kystique (rarement basilingual, surtout du tractus), Nodules (bénin et malin), goître. En cas de prise en charge par irathérapie, nécessité d'exèrèse de tout tissu thyroïdien.

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Traitement endovasculaire de fistules durales de la loge caverneuse, à propos de 5 casAuteurs P POTTECHER, M STRAUB, C VOGUET, F RICOLFI

DIJON - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-49N° de résumé 013831

Objectifs :Etude de la faisabilité et de l'efficacité du traitement endovasculaire des fistules durales de la loge caverneuse, qui peuvent être traitées par un abord artériel ou veineux. Nous reportons 5 cas selon la voie d'abord, la technique utilisée ainsi que les résultats cliniques et paracliniques .

Matériels et méthodes :De 2006 à 2010, 5 cas de fistules durales de la loge caverneuse ont été recueillis . Les manifestations cliniques étaient une exophtalmie avec hyperhémie conjonctivale. Deux cas de baisse d'acuité visuelle et deux cas de diplopie binoculaire ont été constatées. Tout geste était précédé d'une IRM cérébrale.

Résultats :Trois patients ont été traités par voie veineuse exclusive, un par voie mixte et 1 par voie artérielle exclusive. Les abords veineux ont été réalisés par recanalisation du sinus pétreux inférieur. Dans un cas, l'impossibilité de cathéteriser le SPI et la veine faciale ont nécessité un abord transpalpébral direct par la veine ophtalmique supérieure. Le traitement a été curatif pour les 5 patients, sans séquelle clinique.

Conclusion :Le traitement endovasculaire des fistules durales de la loge caverneuse est efficace et les complications sont rares , quelle que soit la voie d'abord.

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Apport de l'imagerie dans les tumeurs et pseudotumeurs vasculaires des cavités naso-sinusiennesAuteurs A ZRIG, E GASSAB, MA JELLALI, R SALEM, J SAAD, W MNARI, M MAATOUK, C HAFSA, J KOUBAA, M GOLLI

MONASTIR - TUNISIESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-25N° de résumé 013834

Objectifs :Préciser la place de l'imagerie dans le diagnostic positif et le bilan d'extension des masses vasculaires nasosinusiennes. Illustrer les différents aspects radiologiques de ces lésions. Préciser la place de la radiologie interventionnelle endovasculaire et percutanée dans la prise en charge de ces lésions .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 9 dossiers radiocliniques de tumeurs et de pseudo-tumeurs vasculaires naso-sinusiennes colligés sur une périodes de 5 ans. Tous nos patients ont bénéficié d'une TDM et d'une IRM du massif facial. L'embolisation pré opératoire a été réalisée chez sept patients. Seulement 8 patients ont été opérés. L'étude anatomo-pathologique a été faite dans tous les cas.

Résultats :Il s'agit d'une série de cinq angiofibromes nasopharyngés, de deux hémangiomes et de deux granulomes pyogéniques post radiques. L'IRM et la TDM du massif facial ont montré le caractère hypervasculaire des lésions et ont permis d 'évoquer la nature des lésions. L'embolisation endovasculaire pré-opératoire a permis de minimiser le saignement peropératoire.

Conclusion :L'imagerie joue un role primordial dans la prise en charge des masses vasculaires nasosinusiennes . Elle permet de guider la voie d'abord par un bilan d'extension précis, d'évoquer la nature lésionnelle en tenant compte des données cliniques et des antécédents et d'améliorer les conditions opératoires par l'embolisation endovasculaire ou percutanée.

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Sleeve Gastrectomie : imagerie des aspects normaux et des complicationsAuteurs C CHIVOT, B ROBERT, N LAFAYE-BOUCHER, A DHARHI, P VERHAEGHE, JM REGIMBEAU, T YZET

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-3N° de résumé 013835

Objectifs pédagogiques :Décrire brièvement la technique chirurgicale.Connaître les techniques d'imagerie pour le suivi post-opératoire.Décrire les aspects radiologiques normaux.Connaître les principales complications et illustrer par des cas cliniques .

Messages à retenir :L'exploration tomodensitométrique est actuellement l'examen de référence dans la recherche des complications hémorragiques ou infecfieuses post-sleeve gastrectomie. L'opacification aux hydrosolubles diluées permet de localiser une éventuelle fistule sur la ligne d 'agrafes chirurgicales.

Résumé :Le développement de la chirurgie bariatrique est en plein essor depuis quelques années. La sleeve gastrectomie est actuellement une intervention chirurgicale bien codifiée avec des taux de complications faibles. Il s'agit d'une chirurgie restrictive. Le radiologue doit connaître les aspect normaux et pathologiques en post-opératoire immédiat et à distance. Les fistules gastriques et les collections abcédées constituent les complications infectieuses les plus fréquentes , responsables d'une durée d'hospitalisation parfois prolongée. La tomodensitométrie abdominale est l'examen de référence à réaliser en cas de suspicion de complications. Elle doit être optimisée par l'ingestion de produit de contraste iodé hydrosoluble dilué.

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IRM de diffusion corps entier et TEP-scanner en cancérologie digestive : résultats préliminaires d'une étude comparative Auteurs PF MONTORIOL, D DA INES, C MERLIN, D PEZET, JM GARCIER

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WS-9N° de résumé 013836

Objectifs :Comparer les performances de l'IRM corps entier alliant séquences conventionnelles et diffusion et de la TEP-scanner au 18-FDG dans le bilan d'extension initial et la suspicion de récidive de diverses néoplasies digestives .

Matériels et méthodes :15 patients ont été inclus entre février et juillet 2010. Il s'agissait d'adénocarcinomes du cardia (n=2), du duodénum (n=1), du pancréas (n=2), du côlon (n=6) et du rectum (n=4). Le protocole IRM comprenait des séquences coronales T1, STIR et 3D T1 après injection de gadolinium, un palier axial 3D T1 centré sur le foie après injection et une séquence diffusion axiale (b50, b800). Les TEP-scanner étaient effectuées après injection IV de 18-fluorodéoxyglucose. Les examens étaient relus en aveugle par le même radiologue sénior et le même médecin nucléaire sénior. L'histologie, le suivi et la probablilité servaient de niveau de référence.

Résultats :Il n'y avait aucune différence significative dans le nombre de lésions décelées (86 en IRM et 89 en TEP-scanner). La sensibilité et la spécificité par patient étaient de respectivement 86% et 100% en IRM et 92% et 100% en TEP-scanner. La sensibilité par lésion était de 92% en IRM et 82% en TEP-scanner.

Conclusion :L'IRM de diffusion corps entier et la TEP-scanner au 18-FDG sont deux méthodes d'imagerie fiables en pathologie tumorale digestive. L'IRM corps entier paraît représenter une alternative crédible à la TEP-scanner dans cette indication.

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IRM 3T du tendon distal du muscle biceps brachial réinséréAuteurs E DIETSCH, S AUBRY, D GALLINET, L CHAMPONNOIS, B BARBIER-BRION, JM LERAIS, B KASTLER

BESANÇON - FRANCESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-26N° de résumé 013838

Objectifs :Décrire l’aspect en IRM du TDBB réinséré. Rechercher une séméiologie IRM corrélée avec la qualité des résultats fonctionnels .

Matériels et méthodes :De 2005 à 2009, nous avons étudié prospectivement l’aspect en IRM 3 Tesla de 26 tendons distaux du biceps brachial (TDBB) réinsérés. Cette description résulte de la comparaison des 26 examens post-opératoires à 25 IRM réalisées chez des sujets sains. Cette recherche a nécessité une revue clinique des patients avec mesure de la force de flexion du coude.

Résultats :Le TDBB réinséré est hétérogène par remaniement fibreux et moins souvent par métaplasie osseuse. Il s’épaissit (p=0,000) progressivement jusqu’à son insertion, elle-même nettement élargie (p=0,000).

Conclusion :Notre travail montre pour la première fois que l’obtention d’un meilleur résultat fonctionnel est conditionnée par une augmentation de la surface de section (p=0,003) et de la surface de l’insertion (p=0,046) du tendon réinséré. La cicatrisation tendineuse passe donc sans doute par la néoformation de fibres tendineuses fonctionnelles.

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Impact dosimétrique d’ASIR (Adaptive Statistical Iterative Reconstruction) en tomodensitométrie avec contrôle automatique de l’expositionAuteurs D BOURHIS, A ANDRIEUX, E BURGUIN, V TRAN DINH, P ROGER, G BONNIAUD

VANNES - FRANCESpécialité / Thème RadioprotectionProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RXP-WS-4N° de résumé 013840

Objectifs :Ce travail vise à étudier l’impact dosimétrique du choix des paramètres Noise Index (NI) de l’exposeur automatique et %ASIR (Adaptive Statistical Iterative Reconstruction) à qualité image constante.

Matériels et méthodes :L’étude a été réalisée sur une TDM General Electric (GE Discovery 750 HD). La qualité image a été mesurée sur fantôme (Catphan600) en terme de résolution spatiale (FTM), de bruit et de rapport contraste sur bruit (CNR). Les acquisitions ont été réalisées avec NI=[10 ;50]. Les reconstructions ont été réalisées avec %ASIR=[0 ;100] (0%=FBP). L’impact dosimétrique a été mesuré en terme d’indice de dose scanographique volumique (IDSPvol). Les recommandations du constructeur (NI=25 et %ASIR=40) ont été prises comme référence.

Résultats :La référence [NI=25 ;%ASIR=40] versus [NI=20 ;%ASIR=0(FBP)] permet une amélioration du bruit de 8%, du CNR de 33%, et de la FTM de 8%, avec une diminution de l’IDSPvol de 36%. Ces indices de qualité sont maintenus pour [NI=40 ;%ASIR=100], entrainant une diminution de l’IDSPvol de 70% par rapport à la référence, mais la texture image est modifiée.

Conclusion :ASIR offre la possibilité de diminuer significativement la dose reçue à indices de qualité image constants . Cette diminution s’accompagne d’une modification progressive de la texture de l’image. Le choix du couple (NI ;%ASIR) fait donc l’objet d’un compromis.

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Apport du scanner dans le diagnostic des diverticules de Meckel (DM) compliquésAuteurs M JABER, MC JULLÈS, I BOULAY-COLETTA, A DUVAL, C FAYARD, M ZINS

PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-1N° de résumé 013842

Objectifs pédagogiques :Connaître la prévalence et les complications du DM, leurs mécanismes physiopathologiques et leurs présentations au scanner.

Messages à retenir :Le DM est la malformation congénitale la plus courante du tube digestif, touchant surtout l’adulte jeune.Généralement asymptomatique, il peut se manifester lorsqu’il est compliqué par un syndrome abdominal aigu. Les complications possibles, bien démontrées au scanner, sont : l’inflammation, la perforation, l’hémorragie, l’occlusion intestinale et la transformation maligne.

Résumé :Le DM est retrouvé chez 2 % de la population. Le diagnostic TDM de diverticulite de Meckel repose sur la visibilité d’une structure borgne raccordée à l’iléon , à paroi uniformément épaissie avec infiltration de la graisse avoisinante . L’occlusion peut résulter de plusieurs mécanismes : intussusception sur Meckel inversé, volvulus des anses grêles autour du ligament omphalo-mésentérique, incarcération sous une bride, occlusion sur enthérolite, occlusion sur hernie de Littré. L’hémorragie digestive représente environ 30 % de l’ensemble des complications. Le scanner permet de localiser le siège du saignement et de confirmer son caractère actif. Les tumeurs développées sur DM (GIST en majorité) représentent 0,5 à 3,2% des diverticules symptomatiques. Elles doivent être évoquées devant un épaississement irrégulier ou focal de la paroi diverticulaire .

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Masses abdominales kystiques chez l’enfantAuteurs Z JAMALEDDINE, S ELHADDAD, I ZOUITA, R DAFIRI, M CHELLAOUI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-12N° de résumé 013843

Objectifs :Déterminer la place de l’imagerie dans l’orientation diagnostique des masses abdominales kystiques .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective d’une série de masses abdominales kystiques colligées dans notre service sur une période de 10 ans et explorées par une échographie dans tous les cas, d’une TDM et parfois d’une IRM.

Résultats :Les masses abdominales sont diverses et variées. Elles peuvent être d’origine malformative (dilatation kystique du cholédoque, diverticule de Meckel, kyste de l’ouraque, duplication digestive), infectieuse (kyste hydatique, abcès à germe banal ou tuberculeux), traumatique (faux kyste du pancréas, hématome), tumorale bénigne (lymphangiome kystique, hamartome, kyste dermoïde …) ou maligne (néphroblastome …). L’échographie est l’examen de première intention, elle confirme le caractère kystique et permet le bilan lésionnel, la TDM s’avère nécessaire dans les masses volumineuses, précise la topographie et permet un bilan préthérapeutique. L’IRM est utile dans l’exploration de certaines masses surtout pelviennes ou biliaire .

Conclusion : L’imagerie en coupe (Echographie++, TDM) joue un rôle important dans le diagnostic, le bilan d’extension et la surveillance.

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Apport de l’imagerie en coupe dans l’exploration du néphroblastome chez l’enfantAuteurs Z JAMALEDDINE, S EL HADDAD, N HAMMOUN, R DAFIRI, M CHELLAOUI

RABAT - MAROCSpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-11N° de résumé 013844

Objectifs :Connaître l’aspect radiologique du néphroblastome à l’échographie, à la TDM et à l’IRM, son bilan d’extension local, régional et général, ainsi que l’évaluation post-thérapeutique.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective d’une série de néphroblastomes colligés dans notre service sur une période de 10 ans et explorées par une échographie dans tous les cas, d’une TDM et parfois d’une IRM.

Résultats :Le néphroblastome est la tumeur rénale la plus fréquente. 8% des cancers pédiatriques, 90% des tumeurs solides du rein, il survient généralement entre 1 et 5 ans, parfois sur un lit de nephroblastomatose, ou en cas de malformations rénales tel que le rein en fer à cheval. Il est souvent unilatéral, la bilatéralité est retrouvée dans 5 à 10% des cas. L’imagerie montre la tumeur hypoéchogène et hypodense renfermant des zones de nécrose et d’hémorragie. Elle cherche une rupture capsulaire une extension aux organes de voisinage et une éventuelle thrombose de la veine rénale et veine cave inferieure 4-18%. Les sites de métastases : foie et poumon 33%.

Conclusion :L’échographie est l’examen de première intention, elle permet en plus du diagnostic le suivi postthérapeutique. La TDM est plus supérieure dans l’appréciation de l’extension.

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Apport de l'IRM dans les tumeurs anales : à propos de 67 patientsAuteurs A CHARBA, N SIAUVE, L FOURNIER, C GRATALOUP, C DURDUX, P BAUER, CA CUÉNOD

PARIS - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-92N° de résumé 013847

Objectifs :Le bilan et la surveillance des cancers du canal anal sont de plus en plus fréquemment réalisés par IRM.L’objectif de cette étude est de faire le point sur l’apport de l’IRM dans cette pathologie.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective de 67 patients explorés depuis 2001 pour cancer anal dans notre service. Les examens ont été effectués avec une antenne de surface en réseau et une sonde urinaire était placée dans le canal anal. La population, le protocole et l’aspect des lésions ont été colligés.

Résultats :On retrouve deux pics de fréquence à 50-70 ans et 80-90 ans. La prédominance féminine est nette 42F/25H. La majorité des hommes étaient VIH+. Les tumeurs apparaissent en hypersignal discret en pT2 et en hyposignal avec couronne en hypersignal en séquences pT1 avec gadolinium et suppression de graisse. A partir de 2007, les examens ont inclus une séquence de diffusion faisant apparaître la tumeur et les ganglions en hypersignal franc . Des adénopathies inguinales étaient présentes dans 19 cas.

Conclusion :L'IRM est devenue la méthode d’imagerie de référence dans de nombreux centres. L’aspect IRM est univoque et doit bien être connu. L’exploration des aires ganglionnaires inguinales est indispensable.

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Evaluation cardiovasculaire du syndrome de TurnerAuteurs R BOUGHRAROU, S AYAT, B MANSOURI

ALGER - ALGÉRIESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-24N° de résumé 013849

Objectifs :Le syndrome de Turner est une affection génétique rare liée à l'absence totale ou partielle d'un chromosome x, affectant 1/2500 nouveau-né de sexe féminin. L'existence d'anomalies cardiovasculaires congénitales est bien connue au cours de ce syndrome, plus fréquente dans les séries où le bilan associe à l'échocardiographie, une IRM.

Matériels et méthodes :Nous avons réalisé une étude prospective dont l'objectif était d'évaluer l'incidence des anomalies cardiaques dans le syndrome de Turner et de souligner l 'apport particulier de l'IRM dans le dépistage de ces anomalies. 24 turnériennes de 22 ans d'âge moyen ont été évaluées par échocardiographie et par IRM.

Résultats :L'écho était normale dans 83% des cas, l'IRM dans 45%. L'anomalie la plus fréquemment détectée par l'IRM était la coarctation aortique (20%), tandis que l'écho n'a révélé que la bicuspidie. L'échocardiographie avait ignoré 76% des malformations révélées par l'IRM.

Conclusion :L'incidence des anomalies cardiovasculaires est élevée dans le syndrome de Turner . Intérêt démontré de l'IRM dans leur dépistage, ainsi que sa supériorité par rapport à l'échocardiographie.

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TIPS : comment améliorer le repérage du tronc porteAuteurs JM CAPOROSSI, C MULLER, DA VAROQUAUX, V VIDAL, G MOULIN, JM BARTOLI

MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-32N° de résumé 013853

Objectifs :Le but de l'étude est d'évaluer la technique de portographie rétrograde iodée en utilisant un ballon d'occlusion dans la veine sushépatique droite. En comparaison avec la technique classique de portographie rétrograde iodée avec cathéter "bloqué" en distalité. Secondairement le but est de diminuer le risque de ponction aberrante pendant la création du TIPS.

Matériels et méthodes :Pendant une période de 2 ans, 57 TIPS ont été réalisés, 30 avec portographie rétrograde en cathéter bloquée, et 27 portographies rétrogrades avec ballon d'occlusion dans la veine sushépatique droite. On utilise un produit de contraste iodé avec injection manuelle. Les résultats sont comparés à la portographie directe après cathéterisme du tronc porte. On definit un score en fonction du degré d'opacification du tronc porte. La procédure est définie comme réussie en cas de visualisation de la bifurcation portale. Les complications sont également évaluées.

Résultats :Dans le premier groupe avec portographie rétrograde bloquée, nous retrouvons 3 ruptures capsulaires avec hémorragie intrapéritonéale dont un décès. Pas de complications dans le groupe avec ballon d'occlusion. La bifurcation portale est visualisée 7/30(23°/o) dans le premier groupe et 15/27(55°/o) dans le second.

Conclusion :Le repérage du tronc porte pendant les TIPS peut être réalisé de manière sûre et efficace et reproductible en réalisant une opacification portale rétrograde avec ballon d'occlusion gonflé à basse pression dans la veine sushépatique droite.

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Traitement endovasculaire des anévrysmes intracrâniens non rompusAuteurs Z JAMALEDDINE, S ELHADDAD, MM CHERKAOUI, A EL QUESSAR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-50N° de résumé 013859

Objectifs :Discuter l'utilité, l’efficacité et les dangers de l'embolisation.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective étendue sur 38 mois (de novembre 2006 à janvier 2010), 13 anévrysmes intracrâniens non rompus chez 12 patients. Tous ces anévrysmes étaient diagnostiqués par artériographie cérébrale.

Résultats :L’âge moyen de survenue est de 51 ans (38-71 ans) avec une prédominance masculine (7H/5F). La découverte était fortuite (2 cas), à la suite de la survenue d’hémorragie méningée (7 cas), d’un symptôme ophtalmique (3 cas) et d'une convulsion sur MAV (1cas). La localisation de l’anévrysme était variable : artère communicante antérieure et l'artère sylvienne (30,7%), l’artère carotido-ophtalmique (23%) et la terminaison de l’artère carotide interne (15,38%). 10 patients ont bénéficié d’une embolisation par coïls (3 en moyenne) avec exclusion complète de l’anévrysme. Un échec est survenu chez le 11ème patient présentant un anévrysme avec large collet et chez qui la technique de remodeling était préconisée avec tentative d’embolisation par coïls AXIUM .

Conclusion :Le traitement endovasculaire constitue une alternative efficace du traitement chirurgical . Son indication dépend de plusieurs facteurs dont les plus importants selon ATENA : âge, morphologie (taille, collet). Selon la revue de la littérature le taux d’échec est lié à la taille de l’anévrysme, le taux de morbidité (1,5%) et de mortalité (3 à 6%) reste diminué par rapport au traitement chirurgical.

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Approches diverses des anévrismes de l'artère gastroduodénaleAuteurs O CORNET, JF GOYERS, JF GOYERS

LIÈGE - BELGIQUESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-5N° de résumé 013861

Objectifs :Montrer les diverses techniques d'exclusion des anévrismes de la gastroduodenale.

Matériels et méthodes :Revue de 21 cas entre 2006 et 2011.

Résultats :L'accès vasculaire est le premier accès avec divers matériels d 'embolisation à notre disposition. L'accès percutané est une alternative en cas d'échec de la première. Exclusion définitive chez 20/ 21 patients.

Conclusion :L'éxclusion des anévrismes de la gastroduodénale est une technique aisée et réalisable chez la majorité des patients .

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TRAVAIL NON DEPOSE PAR L'AUTEUR : Apport de la sonde 3D motorisée dans la technique de ponction échoguidée en radiologie interventionnelleAuteurs A IANNESSI, PY MARCY, N AMORETTI, J SANGLIER, E GIORDANA

NICE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-59N° de résumé 013862

Objectifs :Déterminer l'apport d'une sonde 3D motorisée pour la réalisation d'une ponction échoguidée.

Matériels et méthodes :En utilisant une sonde 3D motorisée, le balayage itératif en va-et-vient permet d'obtenir plusieurs coupes axiales à intervalle prédéfini .

Résultats :Cette méthode permet un ciblage plus précis dans l'axe Z de ponction. Cette donnée nécessite normalement un balayage actif de l’opérateur.

Conclusion :Aucune donnée concernant l'utilisation de sonde 3D pour la réalisation de biopsies échoguidées n'est publiée. Un affichage de plusieurs niveaux de coupe permet un repérage tridimensionnel en temps réel très utile pour les techniques de thermo-ablation. L’immobilité de la main tenant la sonde facilite la procédure pour les débutants. Un support de sonde sur le patient immobile peut être imaginé permettant à l’opérateur d’avoir ses deux mains libres.

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IRM dans les ophtalmoplégies externes chroniques progressives (CPEO) mitochondriales : vers une corrélation radio-histologiqueAuteurs A ZRIG, W BEN AFIA, R SALEM, W HARZALLAH, MA JELLALI, M GOLLI

MONASTIR - TUNISIESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-43N° de résumé 013865

Objectifs :Rappeler et illustrer les manifestations de la CPEO mitochondriale à l’IRM cérébrale . Etudier l’aspect spectroscopique cérébral de cette pathologie à travers une série de cinq patients. Essayer de corréler ces données aux données histologiques.

Matériels et méthodes :Etude prospective IRM et spectro-IRM de cinq patients porteurs d’une CPEO mitochondriale. Le diagnostic a été retenu chez ces patients sur les données cliniques, biologiques et sur la biopsie musculaire. L’IRM et la spectroscopie ont été réalisées avec une machine GE 1.5 Tesla (Signa Echospeed, GE Health care).

Résultats :L’IRM cérébrale fournit des éléments qui permettent de s’orienter vers l’étiologie mitochondriale d’une ophtalmoplégie externe. La présence d’un pic de lactate à la spectroscopie pourrait éviter aux patients la biopsie musculaire actuellement nécessaire pour le diagnostic .

Conclusion :Les rares études spectroscopiques ont démontré l’existence d’un pic de lactate au sein du parenchyme cérébral. Ce pic de lactate, s’il s’avère constant, pourrait éviter aux patients la biopsie musculaire actuellement nécessaire pour le diagnostic .

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Sénolog - les résultats 2010 sur la pratique sénologique des radiologues françaisAuteurs JP MASSON (1), A KHELIFA (2)

(1) CARCASSONNE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WP-27N° de résumé 013866

Objectifs pédagogiques :Savoir quels sont les éditeurs qui intègrent Senolog dans leur RIS.Savoir pour un praticien hospitalier comment soumettre des données dans Sénolog.Connaître les principaux résultats 2010 issus de la base.Disposer de données régionales ou nationales permettant un benchmark des pratiques.

Messages à retenir :La participation à Senolog est indispensable pour doter la profession d'un outil de pilotage.Les données individuelles fournis à chaque radiologue permettent un benchmark cohérent et sont opposables aux caisses.Les données départementales ou régionales permettent une discussion avec les caisses et les structures de gestion.

Résumé :Sénolog est alimenté par plus 3500 radiologues qui bénéficient de rapports individuels. Les données collectées sont d'une richesse rare et inégalée en France et servent de points d'appui dans les discussions avec les tutelles.

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Imagerie périnatale du diaphragme : kit d'auto-enseignementAuteurs J VALCKE, A DABADIE, M COLOMBANI, A ASCHERO, B BOURLIÈRE-NAJEAN, P DE LAGAUSIE, N COLAVOLPE, P

DEVRED, P PETIT, G GORINCOURMARSEILLE - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WP-9N° de résumé 013868

Objectifs pédagogiques :Connaître l'embryologie, l'anatomie, les variantes anatomiques.Savoir identifier les pathologies du diaphragme et connaître leur fréquence, leur âge et contexte de survenue, leur présentation clinique. Connaître les techniques d'évaluation anatomique et fonctionnelle.

Messages à retenir :L'échographie a supplanté la fluoroscopie.Le scanner et l'IRM représentent les méthodes d'exploration les plus performantes.La hernie de Bochdaleck représente 75% de la pathologie diaphragmatique retrouvée durant la première année de vie. L'éventration est le plus souvent asymptomatique et de découverte fortuite.Un traumatisme lors de l'accouchement ou la chirurgie cardio-thoracique sont les causes les plus fréquentes de paralysie diaphragmatique.Les tumeurs diaphragmatiques sont exceptionnelles.

Résumé :L'échographie permet d’évaluer les mouvements du diaphragme en raison de sa facilité d'utilisation. La radiographie standard permet un bon dépistage mais les structures diaphragmatiques et leurs pathologies sont explorées par scanner et IRM. La hernie de Bochdalek, gauche dans 80% des cas, est la pathologie la plus fréquente. L'éventration, élévation anormale du diaphragme, est le plus souvent asymptomatique et de révélation tardive. La paralysie diaphragmatique, due à une lésion du nerf phrénique, est secondaire le plus souvent traumatique (accouchement) ou post-opératoire. Les tumeurs diaphragmatiques, dominées par le rhabdomyosarcome, sont exceptionnelles.

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Imagerie des atteintes abdominales de la maladie de Rendu-OslerAuteurs P LACOMBE, N CARPENTIER, ZM BENSALAH, G BERTRAND, M EL HAJJAM, I TOUSSAINT, S BINSSE, JP PELAGE, S

CHAGNON-LHESPITAOUBOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE

Spécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-48N° de résumé 013869

Objectifs :Revoir les indications courantes de la scanographie, de l'IRM et des ultrasons pour évaluer l'atteinte abdominale de la maladie de Rendu-Osler (MRO). Illustrer les différents signes d'une atteinte viscérale abdominale de la MRO.

Matériels et méthodes :Revue iconographique découlant de notre consultation pluridisciplinaire pour la MRO. Les malades consécutifs ont été explorés par scanner et occasionnellement par écho-doppler et IRM.

Résultats :Sur une période de 8 ans, 530 malades porteurs de la MRO ont été explorés. L'imagerie de l'atteinte des différents organes, foie, pancréas, rate, tube digestif est présentée. Une attention particulière a été portée sur l'atteinte hépatique, associant télangiectasies, masses vasculaires confluentes, anomalies de perfusion, différents types de shunts et hyperplasies nodulaires focales. Les variantes artérielles hépatiques sont analysées. Les télangiectasies et les fistules artérioveineuses pancréatiques, ainsi que les anomalies spléniques et du tube digestif sont illustrées .

Conclusion :L'atteinte hépatique est fréquente dans la MRO et bien illustrée par l'imagerie en coupe avec injection de produit de contraste. Le scanner permet la détection des télangiectasies pancréatiques.

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La traumatologie vasculaire du sport de montagneAuteurs N LATTARICO

GRENOBLE - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM-WS-13N° de résumé 013872

Objectifs :La pathologie traumatique ne cesse de croître du fait de l’augmentation de la pratique des sports de montagne en loisir et en compétition. La gestion des hémorragies liées à ces traumatismes est de moins en moins chirurgicale et de plus en plus radiologique . La place de la radiologie interventionnelle en traumatologie vasculaire du sport est capitale, s’intégrant totalement dans une décision multidisciplinaire et nécessitant une équipe entrainée, disponible rapidement 24 heures sur 24.

Matériels et méthodes :Examen réalisé en salle d'angiographie dans les conditions d'un bloc opératoire. Le matériel utilisé sera : des cathèters d'angiographie, des guides, pour les embolisations : on utilise des coils, du curaspon ou encore des Vascular Plug de chez Amplatzer, des embosphères ...

Résultats :Les résultats sont assez concluants du fait que les patients passent moins en chirurgie directement et qu'avec ces méthodes d'embolisation, nous devenons davantage conservateur des organes.

Conclusion :Etre efficace et rapide permet de sauver des patients.

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Pose de gastrostomie par voie percutanée : intérêts et techniques chez les patients en cancérologieAuteurs A GUYENNON, M CUINET, B RICHIOUD, P BACHMANN, P THIESSE

LYON - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-3N° de résumé 013877

Objectifs pédagogiques :Connaître les indications de pose de sonde et de mise en place de boutons de gastrostomie chez les patients suivis en cancérologie .Connaître la technique, le déroulement de la procédure et l’apport d’un contrôle scanographique couplé au guidage fluoroscopique.Savoir quel bilan réaliser avant le geste, la surveillance immédiate, les complications possibles et leur prise en charge, le suivi à long terme des patients gastrostomisés.

Messages à retenir :Les indications de pose de sondes ou boutons de gastrostomie chez les patients suivis en cancérologie sont nombreuses et doivent être précoces pour limiter les dénutritions : chez les patients suivis pour une pathologie ORL ayant des difficultés (transitoires ou définitives) d’alimentation et chez les patients ayant des chimiothérapies très émétisantes (en particulier en pédiatrie). L’évolution du matériel et des moyens de contrôle disponibles en salle de radiologie interventionnelle permet la réalisation de gastrostomie de façon sécurisée .

Résumé :Dans notre expérience en centre anti-cancéreux où les indications de gastrostomies s’élargissent (70 poses de sonde de gastrostomie de mars 2009 à mars 2011), la totalité des procédures a pu être réalisé sans incident en utilisant le double guidage.

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Echographie du nodule thyroïdienAuteurs I MIMOUNI, I MOUSSALI, H BELGADIR, N EL BENNA, A GHARBI, A ABDELOUAFI

CASABLANCA - MAROCSpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WP-33N° de résumé 013880

Objectifs pédagogiques :Le but de ce travail est de montrer le rôle primordial de l’échographie dans la prise en charge d’un nodule thyroïdien et de décrire les arguments échographiques de présomption de bénignité ou de malignité de ces nodules.

Messages à retenir :En échographie, plusieurs critères morphologiques et vasculaires d 'un nodule thyroïdien permettent d'orienter vers son caractère bénin ou malin afin de sélectionner les nodules à opérer ou à ponctionner et aussi pour éviter le plus possible d 'interventions pour nodules bénins.

Résumé :L'échostructure d'un nodule thyroïdien, son échogénicité, ses contours, sa forme et sa vascularisation ainsi que l 'existence de calcifications, de la forme et la répartition de ses dernières sont les éléments à analyser afin d'obtenir les arguments de présomption de malignité ou de malignité de ces nodules thyroïdiens.

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traitement des images IRM de flux par contraste de phase Auteurs O BALÉDENT, C GONDRY-JOUET, R BOUZERAR, O POTTIE, T YZET, C RENARD, ME MEYER, H DERAMOND

AMIENS - FRANCESpécialité / Thème Recherche en imagerieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RECH-WS-11N° de résumé 013883

Objectifs :Proposer un logiciel de traitement des images IRM de flux par contraste de phase.

Matériels et méthodes :Le logiciel a été développé dans le langage IDL. Il est compatible avec plusieurs formats Dicom provenant des principaux constructeurs (General Electric, Siemens, Philips). A partir du décodage de l’arborescence du fichier dicomdir, les séries morphologiques et de flux sont visualisables . La segmentation des vaisseaux artériels et veineux peut se faire manuellement ou utiliser un algorithme semi -automatique pour prendre en compte la pulsatilité des vaisseaux. Un algorithme dédié assure la segmentation du LCS dans les zones complexes comme les espaces sous-arachnoïdiens. Les courbes vélocimétriques, de flux et de volume déplacés ainsi que les paramètres temporels sont enregistrés dans un fichier texte de sortie lisible par un tableur .

Résultats :Nous avons utilisé ce logiciel pour caractériser la dynamique crânio -spinale de populations témoins et de patients. Il est principalement utilisé dans notre CHU pour préciser les altérations de l’écoulement du LCS dans les hydrocéphalies. Le logiciel est également utilisé pour la quantification de la vascularisation hépatique et cardiaque.

Conclusion :Une version gratuite est disponible en téléchargement sur le site www.tidam.fr.

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Radioembolisation des tumeurs hépatiques par microsphères marquées à l 'Yttrium-90 (90Y)Auteurs Y ROLLAND, L LENOIR, E BOUCHER, V ARDISSON, J EDELINE, JL RAOUL, E GARIN

RENNES - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WS-45N° de résumé 013884

Objectifs :Présenter notre expérience initiale de radioembolisation par microsphères marquées à l 'Yttrium-90 des patients présentant des tumeurs hépatiques.

Matériels et méthodes :Après une artériographie diagnostique permettant d'emboliser les branches extra-hépatiques et d'évaluer le shunt pulmonaire, une seconde artériographie a permis de délivrer une dose de 120±20Gy au volume hépatique cible sans dépasser 30Gy aux poumons. La réponse tumorale a été évaluée à 3 mois par scanner (critères EASL et RECIST modifiés).

Résultats :Pour 64 patients (54 CHC, 7 cholangiocarcinomes, 7 métastases), 69 traitements ont été réalisés pour 54 patients (1 à 3 injections). En moyenne, 3,1±1,6GBq ont été injectés par traitement. La dose au foie cible était de 123,1±39Gy et la dose pulmonaire de 4,7±7,1Gy (55% des patients présentant un shunt pulmonaire d'en moyenne 5,7%). La dose à la tumeur évaluée grâce à la réalisation d'une acquisition SPECT-CT était de 269,8Gy. Le taux de réponse (réponses partielles et complètes) par patient était de 72,9%, 70% pour les CHC. Le taux de complications était relativement faible : 17% dont seulement 2 graves.

Conclusion :La radioembolisation des tumeurs hépatiques par 90Y est efficace et bien tolérée. Après évaluation, sa place et son association éventuelle avec des chimiothérapies et thérapies ciblées pourrait évoluer.

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Technique d'ablation per-cutanée par micro-ondes : ce qu'il faut savoirAuteurs R VIALLE, S VELASCO, A BELGOUR, JP TASU

POITIERS - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-60N° de résumé 013886

Objectifs pédagogiques :Connaître le principe de chauffage des tissus par les micro-ondes.Connaître les avantages et les inconvénients de cette méthode par rapport à la radio-fréquence (RF).Savoir discuter des indications de cette technique.

Messages à retenir :Les micro-ondes permettent d'obtenir rapidement de hautes températures (>10-150°).Cette technique est possible chez des patients portant un pace-maker ou un neurostimulateur.Les micro-ondes sont particulièrement indiquées en cas de contre indications à la RF, en cas de lésion de grande taille ou proche d'un vaisseau.La technique de réalisation du traitement est très proche de celle d'une RF.

Résumé :Les micro-ondes agissent par effet de rotation du dipole magnétique de l'eau et non par effet Joule comme la radio-fréquence. Les micro-ondes pénètrent bien dans les tissus et permettent donc d'atteindre des hautes températures (>100-150°). Cette technique n'est pas contre-indiquée en cas de pace maker ou de neuro-stimulateur implanté. L'effet de refroidissement par les vaisseaux de la zone d'ablation est plus faible qu'en RF et cela permet de traiter avec plus de sécurité une lésion proche d'un gros vaisseau ou de grande taille. L'ablation est plus rapide qu'en RF et reproductible.

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L'aéro-embolie cérébrale en plongée existe-t-elle vraiment ?Auteurs PE LAURENT, M COULANGE, A BOUSSUGES, F COHEN, PH ROLLAND, C BARTOLI, MD PIERCECCHI, V VIDAL, G

GORINCOURMARSEILLE - FRANCE

Spécialité / Thème Imagerie médico-légaleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence LEG-WS-2N° de résumé 013892

Objectifs :Déterminer, après un décès en post-plongée, la cinétique d’apparition en scanner des gaz intra-vasculaires liés d’une part à la putréfaction et d’autre part à la dénitrogénation des tissus, et d’évaluer l’impact des manœuvres de réanimation sur cette cinétique d’apparition.

Matériels et méthodes :Une étude expérimentale contrôlée a été menée chez 9 porcs. Trois groupes de 3 cochons ont été étudiés en scanner post-mortem de H0 à H24 : 1 groupe témoin, 1 groupe exposé à l’hyperbarie sans barotraumatisme, 1 groupe avec manœuvres de réanimation cardio-pulmonaire. L’étude du gaz intra-vasculaire a été réalisée en tomodensitométrie et corrélée aux résultats de l’autopsie.

Résultats :Les porcs soumis à l’hyperbarie, en l'absence de barotraumatisme et du seul fait de la dénitrogénation, présentent dans les trois heures suivant le décès du gaz intra-vasculaire artériel. Ces gaz de dénitrogénation sont également de topographie veineuse. Aucun gaz intra artériel de putréfaction n’est observé durant les 24 premières heures post-mortem.

Conclusion :L’apparition de gaz artériel de dénitrogénation post-mortem est précoce et la présence de gaz intra-artériel ne permet pas de retenir de manière spécifique le diagnostic d’embolie gazeuse.

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Le "nouvel épicentre" des infiltrations rachidiennes : l'articulaire postérieureAuteurs P BRUNNER (1), N AMORETTI (2), F SOARES (1), E CAZAUX-FAUGERON (3), S BERTRAND (1), X BUY (4), C ROBINO (1),

JM CUCCHI (1), M LIBERATORE (1), A GANGI (4)(1) MONACO - MONACO, (2) NICE - FRANCE, (3) COLOMARS - FRANCE, (4) STRASBOURG - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WP-39N° de résumé 013894

Objectifs pédagogiques :Connaître la nouvelle problématique des infiltrations péri -radiculaires : les complications neurologiques gravissimes.Connaître les avantages des infiltrations rachidiennes par voie trans-facettaire.Savoir optimiser et réaliser ces infiltrations afin de les transformer en voies d 'approches sécurisées pour traiter des conflits radiculaires .

Messages à retenir :D'exceptionnelles complications neurologiques suite à des infiltrations péri -radiculaires ont été récemment décrites dans la littérature.Elles sont certainement liées à une embolisation de particules stéroïdiennes suite à un cathétérisme accidentel d 'une artère radiculo-médullaire.Les infiltrations foraminales exposent le plus à ce type de complications , les infiltrations épidurales sont potentiellement moins dangereuses.Les infiltrations péri-radiculaires par voie trans-facettaire sont sûres car les articulaires postérieures constituent des "sanctuaires" avasculaires.

Résumé :Les infiltrations péri-radiculaires aux étages cervicaux et lombaires sont régulièrement pratiquées dans beaucoup de centres radiologiques ; leur efficacité est basée sur un fort consensus professionnel. Des complications neurologiques gravissimes mais exceptionnelles liées à une ischièmie médullaire sont apparues dans les suites immédiates. Elles sont en rapport avec un passage d'agglomérats de cristaux stéroïdiens dans le système de l 'artère spinale antérieure. L'approche des conflits radiculaires par voie trans-facettaire constitue l'alternative la plus sûre car elle est strictement extra-vasculaire.

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Intérêt du scanner thoracique dans l'enquête étiologique du pneumothorax spontané secondaireAuteurs A FADHEL, Z MOATAMRI, M LANDOLSI, M SOUISSI, S KOUKI

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-11N° de résumé 013895

Objectifs :Le but de ce travail est d’illustrer certains aspects tomodensitométriques caractéristiques pouvant approcher le diagnostic étiologique .

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 100 dossiers de patients explorés pour pneumothorax. Le pneumothorax secondaire à une rupture de bulles ou blebs et iatrogène a été exclu. Tous les patients ont eu une radiographie du thorax et une tomodensitométrie thoracique.

Résultats :Les différentes étiologies étaient retenues sur des arguments cliniques, paracliniques et radiologiques. Il s'agit d'affections infectieuses (staphylococcie, tuberculose, hydatidose pulmonaire), néoplasiques (carcinome bronchique, métastase), inflammatoires (histiocytose X,connectivites,maladie de Wegener).

Conclusion :Les étiologies du pneumothorax sont diverses et multiples. La TDM thoracique est d'un grand apport dans l'enquête étiologique grâce à une étude sémiologique fine des lésions parenchymateuses.

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Imagerie du kyste hydatique thoraciqueAuteurs S EL BARI, FZ GUEDDARI, A AJANA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-27N° de résumé 013896

Objectifs :Décrire les aspects radiologiques du kyste hydatique dans ses localisations thoraciques et souligner l’intérêt de l’imagerie dans le diagnostic de cette entité pathologique.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective de 82 dossiers de kyste hydatique thoracique, colligés sur une période de 1 an. Les manifestations cliniques étaient variables, dominées par la dyspnée et les douleurs thoraciques. Tous les patients ont bénéficié d’une radiographie thoracique, et d’une échographie abdominale à la recherche d’une hydatidose hépatique. Une TDM thoracique a été réalisée chez 56 patients, une IRM médullaire chez 1 patient et une IRM cardiaque chez 3 patients.

Résultats :L’âge moyen des patients est de 42 ans, avec 47 hommes et 35 femmes. Les localisations thoraciques retrouvées sont : pulmonaires (75 cas) dont 44 cas de kyste non compliqué, 37 cas de kyste compliqué et 26 cas de localisations pulmonaires multiples , cardiaques (3 cas), pleurales (2 cas), médiastinale (1 cas), pariétales (2 cas) dont une localisation vertébrale et une localisation costale.

Conclusion :Le kyste hydatique thoracique est une infection parasitaire fréquente. Le poumon reste la localisation de prédilection. Les autres localisations thoraciques extra-pulmonaires : médiastinales, pleurales, cardiaques et pariétales sont exceptionnelles. L’imagerie joue un rôle important dans le diagnostic positif du kyste hydatique thoracique. Elle permet d’apprécier la localisation exacte, de rechercher une éventuelle complication, de faire le bilan d’extension ainsi que le suivi évolutif en post-thérapeutique.

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Atlas tomodensitométrique des variantes anatomiques des troncs supra-aortiquesAuteurs A FADHEL, S KOUKI, N BEN ABDALLAH

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-25N° de résumé 013900

Objectifs :Illustrer les variantes anatomiques du trajet et de naissance des troncs supra-aortiques. Insister sur l'importance de signaler ces anomalies notamment dans le cadre d’un bilan préopératoire afin d’adapter la technique chirurgicale et d’éviter d’éventuelles complications

Matériels et méthodes :L’étude rétrospective de 40 angioscanner des troncs supra-aortiques réalisés à l’aide d’un scanner 64 barrettes entre novembre 2009 et octobre 2010. Les indications étaient soit à la recherche de malformations des arcs aortiques, soit dans le cadre d’une maladie athéromateuse.

Résultats :Les variantes consistent en la naissance par un tronc commun du tronc artériel brachiocéphalique et de l 'artère carotide commune gauche (3 cas), arteria lusoria (6 cas), tronc bicarotidien (4 cas)et les variantes des artères vertébrales (asymétrie, hypoplasie (3 cas), naissance à partir de la crosse aortique (6 cas)).

Conclusion :L’angioscanner des troncs artériels supra aortiques multibarrettes est la technique d’imagerie de choix pour évaluer ces anomalies de manière plus précise et rapide grâce à sa résolution spatiale et aux logiciels de traitement de l’image.

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Pourquoi le cathétérisme veineux surrénalien est indispensable avant surrénalectomie pour lésion adénomateuse ?Auteurs C MULLER, G SARLON, G LOUIS, P CASSAGNEAU, M JOLIBERT, DA VAROQUAUX, A JACQUIER, V VIDAL, G MOULIN, JM

BARTOLIMARSEILLE - FRANCE

Spécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-2N° de résumé 013902

Objectifs :Évaluer l'importance des dosages veineux in situ dans la prise en charge pré-opératoire des patients présentant un hyperaldostéronisme primaire.

Matériels et méthodes :Étude rétrospective incluant 67 patients présentant un hyperaldostéronisme primaire, ayant bénéficié d'une tomodensitométrie surrénalienne et d'un cathétérisme veineux surrénalien pour dosage de cortisol et d'aldostérone. Un taux d'aldostérone sur cortisol supérieur à 2 dans une veine surrénalienne par rapport au côté contro-latéral définissait la latéralité de sécrétion.

Résultats :45 patients présentaient un nodule surrénalien unilatéral en scanner. Le cathétérisme secondairement réalisé a montré une sécrétion bilatérale pour 16 patients (36 %), y compris en cas de nodule supracentimétrique (13 patients).

Conclusion :Le cathétérisme veineux surrénalien est essentiel dans le diagnostic d 'hypersécrétion unilatérale d'aldostérone, y compris chez les patients présentant une macronodule unilatéral en scanner, afin d'éviter une chirurgie inutile.

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Efficacité de l'angioscanner artériel des membres inférieurs dans l'évaluation préopératoire du matériel de greffe veineux Auteurs C MULLER, M CARCOPINO-TUSOLI, G SARLON, G LOUIS, P CASSAGNEAU, M JOLIBERT, DA VAROQUAUX, A JACQUIER,

V VIDAL, JM BARTOLIMARSEILLE - FRANCE

Spécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-26N° de résumé 013903

Objectifs :Évaluer la qualité de la grande veine saphène en pré-opératoire lors des angioscanners artériels réalisés pour exploration d 'une artériopathie des membres inférieurs.

Matériels et méthodes :Comparaison des données échographiques et tomodensitométriques sur la qualité de la grande veine saphène lors des explorations pour artériopathie des membres inférieurs. La veine saphène a été considérée comme une greffe potentielle pour un diamètre minimal de 3 mm en échographie.

Résultats :68 patients ont été inclus. Les mesures TDM de 106 veines grande saphène ont été comparées à celles de l'échographie de repérage pré-opératoire. L'échographie a conclu en faveur de la possibilité d'utilisation de la veine saphène en tant que greffe dans 50 cas (47 %) contre 53 cas (50 %) pour le scanner. L'utilisation d'un diamètre minimal de 3,5 mm en scanner a fourni une valeur prédictive négative de 100 % pour l'utilisation de la veine saphène comme greffe potentielle.

Conclusion :L'angioscanner artériel, réalisé lors du bilan d'artériopathie des membres inférieurs, permet sans acquisition supplémentaire d'évaluer la qualité de la grande veine saphène. Un seuil de 3,5 mm de diamètre permet une excellente valeur prédictive négative.

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Technique originale et simple de gastrostomie percutanée radiologique en un tempsAuteurs C SENGEL, J FRANDON, R SAMOUH, A CHEIFA, M PRIEUR, I BRICAULT

GRENOBLE - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-4N° de résumé 013905

Objectifs :Montrer et prouver que cette technique faisable est simple, rapide, avec un taux de complications le plus souvent minimes acceptables.

Matériels et méthodes :Cent patients consécutifs sont inclus prospectivement de février 2009 à mars 2011. Description de la technique permettant la pose immédiate du bouton de gastrostomie 14F sous AL. Et évaluation de : durée d'hospitalisation, prise de poids, si les traitements prévus ont pu être réalisés, les taux de complications (échecs de pose, péritonite, douleurs pendant et après le geste, surinfection locale, fuites autours, dysfonctionnement du bouton). Certains critères fonctionnels ont dû être évalués rétrospectivement par un questionnaire envoyé au patient.

Résultats :2% échec de pose, mais avec estomac trop haut dans le thorax et chirurgie impossible, 2% bouton intrapéritonéal (1 avec pérotonite opérée et 1 diagnostiqué par ses douleurs repositionné en 2 temps), 2% abcès profond de paroi nécessitant une antibiothérapie, 3% d'infections locales traitées par antiseptiques locaux et changement du bouton, 1% hernie graisseuse douloureuse péristomiale réséquée. 3% de fuites péristomiales traitées par un bouton de 16F. Les douleurs seront détaillées.

Conclusion :Geste à complications possibles (le plus souvent mineures) mais d'une telle utilité et facilité de pose, que de 0 avant 2009 dans notre institution, nous sommes à plusieurs par semaine.

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Evolution du signal IRM du Pulvinar lors de l'état de malAuteurs E AUFFRAY-CALVIER (1), F TOULGOAT (1), A LINTIA-GAUTHIER (1), B DAUMAS DUPORT (2), H DESAL (1)

(1) NANTES - FRANCE, (2) SAINT HERBLAIN - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-13N° de résumé 013907

Objectifs :Connaître les anomalies et l'évolution de signal du thalamus dans l'état de mal épileptique (EM).

Matériels et méthodes :Etude rétrospective sur 12 patients âgés de 7 à 81 ans explorés entre octobre 2006 et octobre 2010 pour un EM. Ont été inclus les patients ayant bénéficié d’une IRM précoce dans un délai de 12 jours et sans pathologie thalamique sous-jacente. Sur les 9 patients inclus, 5 ont bénéficié d’un contrôle IRM entre 1 mois et 20 mois.

Résultats :L’atteinte thalamique était toujours au niveau du pulvinar et homolatérale aux lésions corticales et /ou hippocampique liées à l’EM. En pondération T1, il existait un hyposignal dans 3 cas sur 7. Sur les pondérations T2 /FLAIR, on notait un hypersignal dans 7/8. Dans tous les cas (8/8), il existait un hypersignal en diffusion à B 1000 mais une chute de l’ADC n’était constatée que dans 3 cas. Chez les 5 patients qui avaient bénéficié d’un contrôle, il existait un hypersignal spontané T1 et persistait un hypersignal T2/FLAIR. Une atrophie avec déformation en « coin » du pulvinar était notée dans 2 cas.

Conclusion :L’atteinte du pulvinar est fréquente au cours de l’EM et peut laisser une cicatrice à type d’hypersignal T2/FLAIR, d’hypersignal spontané T1 ou d’atrophie thalamique.

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Myélome et autres hémopathies non lymphomateuses à expression extra-médullaireAuteurs MC BRION (1), L ROCHER (1), E PLUOT (2), G SERRA-TOSIO (1), G CLUZEL (1), J IFERGAN (1), A LESAVRE (1), C MICELI

(1), MF BELLIN (1)(1) LE KREMLIN-BICÊTRE - FRANCE, (2) PARIS - FRANCE

Spécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WP-6N° de résumé 013908

Objectifs pédagogiques :Connaître les manifestations extra-médullaires des hémopathies non lymphomateuses.Connaître l’aspect en imagerie en coupes et les localisations préférentielles de ces atteintes extra -médullaires.Connaître la conduite à tenir diagnostique et thérapeutique dans ces pathologies.

Messages à retenir :Devant une masse isolée des parties molles chez un patient atteint de myélome, penser à une rechute myélomateuse atypique.Devant une infiltration péri-rénale, savoir évoquer une histiocytose non langerhansienne (Erdheim-Chester) même en l’absence de manifestation ostéo-articulaire.Evoquer le diagnostic de localisation myélomateuse méconnue devant une masse des parties molles avant la réalisation d’un scanner avec injection de produit de contraste iodé.

Résumé :Présentation de cas d’hémopathies non lymphomateuses à expression extra-médullaire plus ou moins associée à une atteinte osseuse. Une masse des parties molles isolée doit faire éliminer une atteinte myélomateuse extra-médullaire chez le patient de plus de 60 ans connu ou non comme porteur d’un myélome. Une infiltration rétro-péritonéale, en particulier péri-rénale, peut être révélatrice d’une histiocytose non langerhansienne. Le diagnostic de ces pathologies est orienté par l’imagerie mais reste une diagnostic anatomopathologique.

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Thrombose des malformations artério-veineuses pulmonaires : présentation clinique et traitementAuteurs P LACOMBE (1), M EL HAJJAM (1), G BERTRAND (1), N CARPENTIER (1), S BINSSE (1), ZM BENSALAH (1), J

DESPERRAMONS (1), A LACOUT (2), JP PELAGE (1), S CHAGNON-LHESPITAOU (1)(1) BOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCE, (2) AURILLAC - FRANCE

Spécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WS-26N° de résumé 013909

Objectifs :Décrire la clinique, l'imagerie et les traitements des patients porteurs de thrombose de malformations artérioveineuses pulmonaires (MAVP).

Matériels et méthodes :Tous les patients consécutifs porteurs d'une thrombose de MAVP sur une période de 5 ans ont été retenus. Les critères suivants ont été analysés : âge, signes cliniques et données de l'imagerie. La technique d'embolisation et ses résultats ont été analysés.

Résultats :Parmi 157 malades porteurs de MAVP, 7 (4 femmes et 3 hommes) présentaient une thrombose de MAVP, une immédiatement après embolisation et 6 spontanées, cinq adultes (46 ans) et 2 des grands enfants (17 ans). Six patients étaient porteurs d'une maladie de Rendu-Osler. Quatre présentaient une complication neurologique. Deux étaient porteurs d'une forme diffuse de MAVP, 4 de MAVP multiples, et un d'une MAVP géante. Des calcifications étaient présentes chez deux malades. Dans un cas, la thrombose affectait l'artère afférente de la MAVP. Deux malades avaient une hypertension artérielle pulmonaire, et deux présentaient une polyglobulie. Le traitement a consisté en 6 embolisations et une résection chirurgicale de la MAVP. L'évolution a été favorable dans 6 cas. Un décès par abcès cérébral a été déploré.

Conclusion :La thrombose de MAVP peut conduire à des complications neurologiques graves. La détection précoce par angiotomodensitométrie facilite les traitements. Une thrombose avec extension vers la veine pulmonaire peut survenir après embolisation, vraisemblablement favorisée par une hypertension veineuse pulmonaire.

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Hyposignal T2* artériel et thrombus dans l’AVC aigu : validation par comparaison à l’angiographie cérébraleAuteurs M CHENNOUFI (1), O NAGGARA (1), C RODRIGUEZ (1), S GELBER (1), X LECLERC (2), E TOUZE (1), C OPPENHEIM (1), JL

MAS (1), JP PRUVO (2), JF MÉDER (1)(1) PARIS - FRANCE, (2) LILLE - FRANCE

Spécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-54N° de résumé 013910

Objectifs :Un hyposignal intra-artériel en T2* est un indicateur d’occlusion aigue au cours de l’AVC aiguë. Ce signe n’a jamais été validé par comparaison à l’angiographie cérébrale.

Matériels et méthodes :Analyse rétrospective par trois lecteurs de la séquence en T2* et de l’angiographie cérébrale (thrombectomie intra-artérielle) réalisées à la phase aiguë d’un AVC. Calcul de sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive, négative pour le diagnostic de thrombus par T2* ; analyse par artère et par segment.

Résultats :Un total de 31 patients a été inclus (18 femmes, âge : 56 ± 16 ans). Le délai entre l’IRM et l’angiographie était de 125 minutes. La séquence en T2* montrait un thrombus chez 30/31 patients avec une sensibilité par artère et par segment respectivement de 95 et 95%, une spécificité de 96 et 97%, une valeur prédictive positive de 93 et 99%, négative de 98 et 77%.

Conclusion :L’hyposignal intra-artériel en T2* a une sensibilité et une spécificité élevée pour affirmer la présence d’un thrombus mais également pour en affirmer son extension, à la phase aiguë d’un AVC.

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Evaluation clinique et angiographique du stenting des sténoses athéromateuses intracrâniennes Auteurs M KAUSS, D TRYSTRAM, O NAGGARA, N ROYER, E TOUZE, E ADVENIER, JF MÉDER

PARIS - FRANCESpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-51N° de résumé 013913

Objectifs :Les sténoses intracrâniennes sont une cause fréquente d’AVC ischémique. Le traitement médical et le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire s’accompagnent d’un taux de récidive d’AVC élevé (environ 14% par an). L’angioplastie intracrânienne par stenting (stents autoexpansibles ou stents sur ballon) est une alternative au traitement médical en cas de sténose symptomatique serrée (> 50%). Son efficacité et sa morbi-mortalité sont peu connus.

Matériels et méthodes :Etude monocentrique évaluant l’efficacité clinique et angiographique de la pose de stents intracrâniens expansibles sur ballonnet ou auto -expansible en traitement de sténoses serrées (≥50%) symptomatiques chez 10 patients (8 hommes, âge moyen 64 ans).

Résultats :Les sténoses intéressaient le système vertébro-basilaire (n=6) et le siphon carotidien (n=4). Un stenting sans angioplastie (n=5) et une combinaison angioplastie pour prédilatation puis stenting (n=5) ont été réalisés. Aucune complication péri-interventionnelle n’a été notée. Tous les patients présentaient une sténose résiduelle inférieure ou égale à 30%. Au cours du suivi clinique (med : 17.5 mois) aucun évènement neurologique n’a été observé chez 8/10 patients. Deux patientes ont présenté une récidive d’AVC. Au suivi angiographique (8 ± 6 mois), deux resténoses intra-stents ont été observées.

Conclusion :Dans la prévention secondaire d’un infarctus cérébral ischémique par sténose athéromateuse, le stenting intracrânien constitue, un traitement anatomique et clinique est efficace dans 80%, sans complication.

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Aspects radiologiques des hernies diaphragmatiques à révélation tardiveAuteurs R SALEM, B ZAARA, MA JELLALI, A ZRIG, B HMIDA, W MNARI, W HARZALLAH, M MAATOUK, I KRICHENE, M GOLLI

MONASTIR - TUNISIESpécialité / Thème Radiologie pédiatriqueProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RP-WS-10N° de résumé 013914

Objectifs :Rappeler les connaissances embryologiques, physiopathologiques et éthiopathogéniques de la hernie diaphragmatique chez l’enfant. Préciser son aspect épidémiologique et clinique. Insister sur les difficultés diagnostiques des hernies diaphragmatiques à révélation tardive et sur leurs caractéristiques .

Matériels et méthodes :Nous rapportons une étude rétrospective de 32 cas de hernie diaphragmatique à révélation tardive, colligées sur une période de 20 ans dans le service de chirurgie pédiatrique du CHU de Monastir.

Résultats :La symptomatologie clinique chez nos patients était respiratoire dans 59% des cas, digestive dans 6% et mixte dans 25 % des cas. La découverte fortuite a été notée chez 3 patients (9,3%). La radiographie du thorax a été réalisée dans tous les cas, aidée par les opacifications digestives dans 18 cas, l’échographie thoraco-abdominale dans 19 cas et le scanner dans 11 cas. Tous nos patients ont été opérés. La voie laparoscopique a été utilisée dans 18 cas (56%) dont 3 ont été convertis (16%).

Conclusion :La hernie diaphragmatique à révélation tardive peut être découverte quelques jours à plusieurs années après la naissance. Une connaissance des aspects radiologiques possibles de cette pathologie est nécessaire pour garantir une chirurgie réparatrice rapide évitant les complications .

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La tomosynthese appliquée au thorax pour les nulsAuteurs A LACOUT (1), PY MARCY (2), J THARIAT (2), M EL HAJJAM (3)

(1) AURILLAC - FRANCE, (2) NICE - FRANCE, (3) BOULOGNE-BILLANCOURT - FRANCESpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-1N° de résumé 013917

Objectifs pédagogiques :Connaître le principe technique de la tomosynthèse.Définir l'intérêt potentiel de cette nouvelle technique en imagerie moderne.Connaître l'apport en imagerie thoracique.Préciser le niveau d'irradiation par rapport à la tomodensitométrie et au cliché standard.

Messages à retenir :La tomosynthèse requiert une table de radiologie télécommandée numérique, un capteur plan et un tube à rayons X dont le déplacement est contrôlé par ordinateur. La tomosynthèse ne permet pas de reconstruction selon l'axe des z.Elle trouve des indications en imagerie ostéo articulaire et en imagerie thoracique .L’irradiation reste faible, inférieure à celle du scanner et l’équivalent de deux à trois radiographies thoraciques standard.

Résumé :Une revue picturale est proposée au lecteur, apportant le côté technologique, les différences avec la radiographie standard et le scanner thoracique, les indications potentielles en pathologie thoracique courante.

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Evaluation économique du traitement de l’AVC par thrombolyse intra-artérielle : l’expérience MontréalaiseAuteurs F BING, I GAULIN, G JACQUIN, A POPPE, T DARSAUT, D ROY, J RAYMOND, F GUILBERT, A WEILL

MONTRÉAL - CANADASpécialité / Thème NeuroradiologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence NR-WS-52N° de résumé 013919

Objectifs :La thrombolyse intra-artérielle (TIA) mécanique ou chimique est un traitement prometteur de l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) nécessitant l’utilisation d’un matériel coûteux. L’objectif est d’évaluer le prix moyen des TIA réalisées au CHU de Montréal lors de cette dernière année.

Matériels et méthodes :De façon prospective, nous avons calculé le prix des 29 TIA réalisées entre mars 2010 à mars 2011. Nous avons noté le délai entre l’AVC et la ponction artérielle, le score préclinique National-Institute-of-Health-Stroke Score (NIHS) et angiographique Thrombolysis-in-Cerebral-Infarction (TICI) en fin d’intervention.

Résultats :Le coût total du matériel utilisé est de 133801 euros, soit une moyenne de 4614 ± 2480 euros par procédure. Nous n’avons pas noté de différences significatives de coût entre les différents résultats angiographiques (38300, 11320, 48680 et 35508 euros pour les grades TICI 0, 2a, 2b et 3) ou cliniques. Il n’existe pas de relation entre le délai de la prise en charge, les scores cliniques NIHSS initial ou final et le coût de la procédure .

Conclusion :Le coût des interventions intra-artérielles dans le traitement des AVC est important et doit être connu des professionnels de santé. Ce paramètre économique peut influencer le choix de développer ou non cette thérapeutique dans notre système de santé.

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Les tumeurs osseuses chez le jeune : de l’imagerie à l’anatomopathologie Auteurs E FOURATI, H KETATA, M JARRAYA, C DABBECHE, T MOEZ, E DAOUD, K AYEDI, Z MNIF

SFAX - TUNISIESpécialité / Thème Ostéo-articulaireProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence OA-WS-5N° de résumé 013921

Objectifs :Décrire l’aspect radiologique des tumeurs osseuses chez le jeune et donner une approche de corrélation anatomo-radiologique.

Matériels et méthodes :Etude rétrospective portant sur 34 patients, 19 garçons et 13 filles (âge moyen : 12 ans). Les signes d’appel étaient une tuméfaction (n=35), une boiterie (n=7). Tous les patients ont été explorés par une radiographie standard, une TDM (n=15), IRM (n=35) et scintigraphie osseuse (n=10).

Résultats :Tous les patients ont été opérés avec confirmation histologique. Il s’agissait d’ostéosarcomes (n=20), sarcome d’EWING (n=11), TCG (n=2) dont un est secondaire à un kyste anévrysmal, métastase d’un médulloblastome (n=1). Les localisations étaient les suivantes : fémur (n=12), humérus (n=9), bassin (n=7), tibia (n=2), fibula (n=1), multifocal (fémur, tibia, rotule n=1). Une localisation secondaire a été notée dans 7 cas et une skip métastase dans 1 cas. Le diagnostic avancé à l’imagerie a été conforme à l’histologie dans 30 cas.

Conclusion :L’imagerie est indispensable dans le diagnostic précoce et le suivi postthérapeutique des tumeurs osseuses du jeune , elle permet en outre de réaliser une approche du diagnostic histologique.

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Outils informatiques pour un contrôle qualité automatisé en mammographie numériqueAuteurs J JACOBS (1), P HEID (2), R OYEN (1), H BOSMANS (1)

(1) LEUVEN - BELGIQUE, (2) MARSEILLE - FRANCESpécialité / Thème SénologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence SEIN-WS-28N° de résumé 013923

Objectifs :Expliquer l'utilisation des logiciels permettant de simplifier et d’automatiser l 'analyse des contrôles de qualité externe (CQ) en mammographie numérique.

Matériels et méthodes :Trois applications ont été développées : ‘MoniQA’ génère des mires pour l’évaluation des écrans des stations de diagnostic, ‘Erica’ procède à l’analyse des images du CDMAM et ‘BianQA’ permet d’analyser les images issues des tests des CQ externes semestriels tels que linéarité , reproductibilité, homogénéité, CNR, artefacts de grille, FTM, NPS et images rémanentes. Leur conception par module permet d’implémenter des méthodes d’analyse spécifiques pour différents pays et protocoles (Français ou Européen). Ces outils ont été évalués sur 74 systèmes numériques (34 CR, 38 DR et 2 systèmes à balayage). ‘Erica2-France’ et ‘BianQA pour l’analyse de l’homogénéité’ peuvent être téléchargés sur le site internet de l’AFSSAPS.

Résultats :Les données de l’ensemble des fabricants peuvent être analysées sans difficulté. Dans le cas où des champs DICOM seraient manquants (pour les CR par exemple), il est possible de les mettre à jour via un formulaire. Le temps moyen pour analyser l’ensemble des images des tests de CQ externes annuels suivant le protocole français est de 337 secondes.

Conclusion :L’utilisation des outils informatiques permet une plus grande efficacité et surtout une meilleure reproductibilité .

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Imagerie des lésions graisseuses du péritoineAuteurs N VINUREL, T VITRY, A GUIBAL

LYON - FRANCESpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-9N° de résumé 013926

Objectifs pédagogiques :Connaître les caractéristiques radiologiques des lésions graisseuses du péritoine .Comprendre les rôles du scanner, de l'IRM et de l'échographie dans la caractérisation lésionnelle.Retenir les principaux diagnostics différentiels .

Messages à retenir :Les lésions graisseuses du péritoine sont d’origine tumorale (bénigne ou maligne), post-traumatique, infectieuse, inflammatoire ou ischémique.La TDM et l'IRM permettent de préciser la composante graisseuse intralésionnelle, et les rapports avec les structures adjacentes.En tenant compte du contexte clinique et des antécédents, l'imagerie permet, d'approcher la nature des lésions graisseuses intra-péritonéales.

Résumé :L’imagerie élimine en premier lieu les lésions sous-péritonéales (tératome ovarien) et rétropéritonéales typiques (myélolipome surénalien, angiomyolipome rénal). Si la lésion présente des septas fibreux rehaussés après injection, on évoquera un liposarcome lipogénique. Un tératome pourra présenter un rehaussement discret, notamment en regard de contingents kystiques ou tissulaires associés. La panniculite mésentérique respecte la graisse périvasculaire et se rehausse modérément. Si la masse graisseuse ne se rehausse pas, on évoquera un lipome et, chez l’enfant, un lipoblastome. Si le contexte clinique est évocateur, une infiltration localisée de la graisse associée à un épaississement du péritoine adjacent fera suspecter une atteinte ischémique (torsion de frange ou infarctus épiploïque).

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Épaississements pleuraux : sémiologie et étiologiesAuteurs W EL BENDADI, M MAHI, M BENAMEUR, S CHAOUIR

RABAT - MAROCSpécialité / Thème ThoraxProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence THO-WP-12N° de résumé 013931

Objectifs pédagogiques :Connaître la sémiologie radiologique des épaississements pleuraux.Savoir orienter le diagnostic étiologique à partir des données d’imagerie.Connaître les arguments en faveur d’un épaississement malin et bénin.

Messages à retenir :Les tumeurs pleurales diffuses sont généralement malignes.Les tumeurs pleurales localisées sont généralement bénignes ou de malignité réduite.La TDM contribue au diagnostic différentiel entre épaississements bénins et malins .Analyse des lésions associées+ contexte clinique permettent d’orienter le diagnostic.

Résumé :L’épaississement pleural est une réaction non spécifique à une agression dont les étiologies sont nombreuses et variées , de nature inflammatoire, infectieuse, ischémique, tumorale ou traumatique ; il peut être diffus ou localisé. La TDM est l’examen le plus fiable, elle permet de différencier les épaississements bénins et malins. L'envahissement de la paroi thoracique ou du médiastin, un épaississement pleural circonférentiel ou nodulaire, un épaississement de la plèvre pariétale de plus d'un centimètre d’épaisseur et une atteinte de la plèvre médiastinale sont des critères de malignité. La présence de calcifications est en faveur de bénignité et la densification de la graisse extrapleurale oriente plutôt vers une cause infectieuse . La présence d’autres signes associés, ainsi que la confrontation clinique et biologique permettent d’orienter le diagnostic.

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Le scanner en complément à la coronarographie : à propos de 30 cas Auteurs H MIZOUNI, H BEN SLIMA, M MAHMOUD, I OMRI, S CHEMLI, R KHARRAT, H BACCAR, E MENIF

TUNIS - TUNISIESpécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-15N° de résumé 013933

Objectifs :Évaluer l’intérêt du scanner dans certaines situations cliniques ou la coronarographie n’a pas été contributive à la décision thérapeutique .

Matériels et méthodes :Étude prospective de 30 patients coronarographiés ayant ensuite bénéficié d’un scanner 64 détecteurs en complément lorsque les résultats de la coronarographie ne pouvaient être concluants de manière formelle.

Résultats :L’âge moyen de nos patients est de 60,5 ans. Le sex ratio est de 3,29 H /1F. La coronarographie a été réalisée à la suite d’un syndrome coronaire aigu ou douleurs thoraciques suspectes (n=26), exploration d’une cardiomyopathie dilatée (n=3) et bilan préopératoire d’une coarctation de l’aorte (n=1). Les indications du coroscanner étaient les suivantes : complément d’étude de ponts aorto-coronaires non opacifiés (n= 11), exploration de lésions ostiales coronaires (n = 11), complément d’étude d’anomalies congénitales des artères coronaires (n=5), cathétérisme coronaire irréalisable (n=2). Le coroscanner a permis d’apporter une réponse utile à la prise en charge diagnostique et/ou thérapeutique dans la majeure partie des cas (28/ 30). Il fut limité dans 2 cas par ses limites habituelles : un score calcique élevé et la tachycardie.

Conclusion :L’utilisation du scanner multi-barrette ne doit pas être opposée à la coronarographie invasive traditionnelle mais doit être considérée comme un outil diagnostique complémentaire ouvrant des perspectives très intéressantes dans la prise en charge de la pathologie coronaire .

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Tout ce qu’il faut savoir sur le cancer de la prostateAuteurs N MOUMEN, R LATIB, MN BOUJIDA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WP-11N° de résumé 013937

Objectifs pédagogiques :Décrire les signes cliniques et échographiques du cancer de la prostate, ainsi que les difficultés diagnostiques rencontrées.Connaître l'anatomie normale et les aspcts pathologiques de la prostate en IRM, ainsi que les avantages et les inconvénients des différentes séquences utilisées .Connaître les pièges et les limites de l’exploration par IRM du cancer prostatique.

Messages à retenir :Le diagnostic du cancer de la prostate est largement facilité par l 'amélioration et la standardisation des protocoles de biopsies échoguidées de la prostate.L'arrivée des IRM de dernière génération a permis la détection du cancer et le bilan préthérapeutique optimal offrant ainsi aux urologues une cartographie tumorale précise.

Résumé :L'imagerie du cancer de la prostate s'est largement développée grâce à la standardisation des biopsies échoguidées de la prostate et les perfectionnements de l'IRM transformant la place de cette technique dans la prise en charge du cancer de la prostate. Etude rétrospective des 5 dernières années des cas de cancer de prostate étudiés dans notre formation et illustrés par l’échographie et l’IRM comprenant toutes des séquences T2 et des séquences dynamiques. Les signes cliniques : TR, PSA, les signes échographiques et les résultats d’IRM et de biopsies sont exposés. Les corrélations entre les différentes méthodes de diagnostic et les stratégies décisionnelles sont exposées.

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Apport de l'élastographie quantitative dans l'analyse des nodules thyroïdiens : résultats préliminairesAuteurs C AUDER, D GAYE, J BERNARD, F LAURENT

PESSAC - FRANCESpécialité / Thème ORLProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ORL-WS-34N° de résumé 013940

Objectifs :Apport diagnostique de l'élastographie par onde de cisaillement des nodules thyroïdiens et corrélation cytologique pour évaluer l 'apport diagnostique de ce nouveau critère d'analyse.

Matériels et méthodes :Réalisation sur un échographe Siemens S2000 d'une échographie mode B ,doppler couleur et d'une élastographie quantitative. Cytoponction échoguidée. Recueil des données cytologiques en 6 classes selon les recommendations de la conférence de Bethesda. Confrontation aux données histologiques pour les nodules opérés suspects de malignité.

Résultats :165 nodules ont été analysés. La moyenne des vitesses de cisaillement dans le groupe des nodules dystrophiques bénins (90) est évaluée à 1,57 cm/s et à 3,06 cm/s pour les nodules suspects de malignité (10). Différence significative avec p=0,008. Elle est de 3,8 cm/s pour les nodules présentant une confirmation histologique de malignité (5, les autres n'ont pas encore été pris en charge).

Conclusion :L'élastographie quantitative paraît être un outil prometteur dans la caractérisation des nodules thyroïdiens . Une étude prospective avec un effectif plus important est nécessaire pour évaluer sa spécificité et sa sensibilité .

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Apport de l’imagerie dans le bilan d’extension ganglionnaire des tumeurs du pelvisAuteurs W EL BENDADI, R LATIB, L JROUNDI, I CHAMI, MN BOUJIDA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème OncologieProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence ONCO-WP-10N° de résumé 013945

Objectifs pédagogiques :Connaître les aires ganglionnaires pelviennes et les axes vasculaires dont elles sont satellites . Savoir les voies de drainage lymphatiques des principales néoplasies pelviennes.Connaître la place des différents moyens d’imagerie pour effectuer le bilan d’extension ganglionnaire dans les tumeurs pelviennes .

Messages à retenir :Le diagnostic d’adénopathies métastatiques est basé sur le critère de taille et de structure mais il n’est pas spécifique .Le diagnostic de nature repose sur les ponctions-biopsies guidées par imagerie.La détection des adénopathies métastatiques est essentielle car elle transforme la conduite thérapeutique.Le scanner est l'examen le plus utilisé pour le suivi et l’évaluation de la réponse thérapeutique.

Résumé :La détection de l'extension ganglionnaire dans les tumeurs pelviennes est essentielle pour la stratégie thérapeutique . Le choix de la stratégie d’imagerie de ces ganglions passe par la connaissance du drainage lymphatique de la tumeur primitive et de sa capacité à modifier un protocole thérapeutique . Actuellement, plusieurs techniques d'imagerie sont possibles pour effectuer le bilan initial et la surveillance postthérapeutique . Le scanner est l’examen le plus utilisé. La taille et l’aspect de l’adénopathie orientent le diagnostic étiologique mais ne sont pas spécifiques. Le diagnostic de nature repose sur les ponctions-biopsies guidées par l’imagerie.

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Aspects tomodensitométriques des tumeurs stromales gastro-intestinales (GIST)Auteurs N MOUMEN, S BOUKLATA

RABAT - MAROCSpécialité / Thème DigestifProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIG-WP-71N° de résumé 013947

Objectifs pédagogiques :Définir ce que signifient les GIST.Décrire les aspects en imagerie des GIST et leurs particularités .Préciser l’intérêt de l’imagerie dans le diagnostic et la prise en charge des GIST.

Messages à retenir :Les GIST sont des tumeurs mésenchymateux exprimant le C-kit, de malignité variable.Les GIST touchent par ordre de fréquence : l’estomac, l’intestin grêle, le rectum et l’anus, plus rarement le côlon, l’œsophage, le mésentère, l’omentum et le rétropéritoine.Leur aspect est variable en fonction de la taille et du siège de la tumeur (la musculaire propria des parois digestives, développement exophytique exoluminal, plus rarement, composante intramurale ou intraluminale prédominante).Leur rehaussement est généralement hétérogène avec des plages d’hémorragies et de nécroses.

Résumé :Les aspects tomodensitométriques relativement caractéristiques des GIST doivent inciter le radiologue à évoquer le diagnostic en préopératoire , préciser le bilan d'extension et assurer le suivi thérapeutique de cette pathologie.

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Projet de collaboration interprofessionnelle en radiologie au centre hospitalier de l 'université de Montréal (CHUM)Auteurs S TREMBLAY-PAQUET, M TOUPIN, L SAMSON, L FAUCHER, J LATOUR, M VAILLANCOURT, D DAMUS-EXUME

MONTRÉAL - CANADASpécialité / Thème DiversProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence DIV-WP-13N° de résumé 013949

Objectifs pédagogiques :Comprendre l’importance d’une bonne collaboration dans un département de radiologie.Comprendre le processus de création d’un programme de formation sur la collaboration interprofessionnelle.Apprécier les conséquences positives qu’une meilleure collaboration interprofessionnelle a en radiologie .

Messages à retenir :Les relations entre les membres d’un groupe sont un aspect important de toute organisation.Chaque groupe a une dynamique unique. Il faut cibler ses besoins pour créer une formation appropriée.La formation sur la collaboration interprofessionnelle munit les membres du groupe d’une "boîte à outils" pour mieux réagir face à un conflit au travail.En comprenant mieux la tâche de chaque membre, une collaboration plus efficace est possible, rendant un meilleur service au patient.

Résumé :Suite à des mésententes détériorant l’efficacité du travail en radiologie du CHUM, le chef du département a mandaté un comité pour organiser une formation afin d’améliorer les relations interprofessionnelles et développer une pratique collaborative en radiologie qui bénéficie le patient , le personnel et l’institution. Plusieurs moyens de formation ont été créés : entrevues de représentants des différents types d’emploi au département, journée de formation en grand groupe avec ateliers sur la collaboration, etc. L’impact de la formation est évalué à l’aide de questionnaires anonymes.

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Embolisation des angiomyolipomes rénaux (AML) : 21 patients Auteurs C KHEIR, G STOICA, P CHABROT, L CASSAGNES, E DUMOUSSET, L GUY, A RAVEL, L BOYER

CLERMONT-FERRAND - FRANCESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-1N° de résumé 013954

Objectifs :Exposer notre expérience de l’embolisation à visée préventive et hémostatique des AML.

Matériels et méthodes :Vingt patients porteurs d’AML ont été traités et suivis durant une période de 10 ans (1999-2009). L’embolisation a été réalisée en urgence dans 11 cas (Groupe I) et de façon programmée dans 9 cas (Groupe II), par cathétérisme sélectif, à l’aide de microparticules, coils ou gélatine résorbable.

Résultats :Les embolisations d’hémostase ont été toutes efficaces. Les embolisations préventives se sont déroulées sans complication. Le volume tumoral était réduit de 40 % dans le groupe I et de 23 % dans le groupe II. Une ré-embolisation a été nécessaire chez un patient du groupe I après 14 mois, et un autre du groupe II après 20 mois. Un geste chirurgical était nécessaire dans un autre cas du groupe I. Des séquelles rénales ischémiques limitées ont été observées chez un seul patient , sans installation d’une insuffisance rénale.

Conclusion :L’embolisation d’hémostase reste le traitement de choix des AML hémorragiques. L’embolisation à froid prévient efficacement le risque hémorragique, sans impact sur la fonction rénale, pour un coût économique limité.

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Traitement endovasculaire d’anévrysmes de l’artère rénale : 8 patientsAuteurs A ABDEL-KERIM (1), P CHABROT (2), L CASSAGNES (2), A ALFIDJA (2), C GAGEANU (2), E DUMOUSSET (2), A RAVEL (2),

L BOYER (2)(1) ALEXANDRIE - EGYPTE, (2) CLERMONT-FERRAND - FRANCE

Spécialité / Thème Cardiovasculaire diagnostique et interventionnelProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence CV-WS-27N° de résumé 013959

Objectifs :Evaluer les résultats techniques immédiats et à moyen terme après traitement endovasculaire d’anévrismes de l 'artère rénale.

Matériels et méthodes :De janvier 2000 à décembre 2009, parmi 18 patients présentant 18 anévrismes de l'artère rénale, une indication de traitement endovasculaire a été retenue chez 8, dont 4 étaient asymptomatiques, 3 sévèrement hypertendus, et un présentait des douleurs du flanc homolatéral. Le diamètre du sac anévrismal variait entre 12 à 50 mm. Un packing par coils a été utilisé pour 5 anévrismes, l’occlusion de l’artère porteuse une fois et un stent couvert chez deux patients.

Résultats :Un succès technique sans complication était obtenu dans tous les cas, tous les patients quittant l’hôpital avec une fonction rénale préservée. Tous les anévrismes étaient exclus durablement après un suivi moyen de 15 mois (6-54 mois) sauf un, ou une reperméabilisation après 20 mois a été traitée avec succès par endoprothèse couverte. L’occlusion d’une branche artérielle rénale avec ischémie parenchymateuse séquellaire a été observée 5 fois, mais sans conséquence clinique.

Conclusion :Le traitement endovasculaire des anévrismes de l'artère rénale, quand il est possible, est fiable et peut être proposé en première intention.

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Efficacité des infiltrations péri radiculaires et péridurales de corticoïdes scano-guidées dans le traitement des lombo-sciatalgies Auteurs N BELDJEHEM (1), R MOSBAH (1), S DROUAT (2), M OUMEDDOUR (1), R TOUATI (1)

(1) ANNABA - ALGÉRIE, (2) CONSTANTINE - ALGÉRIESpécialité / Thème Radiologie interventionnelleProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence RI-WS-38N° de résumé 013960

Objectifs :Evaluer l’efficacité des infiltrations périradiculaires et péridurales de corticoïdes guidées par le scanner dans le traitement des radiculalgies rachidiennes par conflits disco-radiculaires.

Matériels et méthodes :Etude prospective concernant vingt huit patients ayant bénéficié des infiltrations après un échec du traitement conservateur . Seuls les patients présentant peu d’anomalies dégénératives et des hernies discales monoradiculaires ont été traités.

Résultats :75% ont été améliorés de façon durable. On n’a pas constaté de différence en fonction de l’étage rachidien. Il n’y a pas d’échec dans les infiltrations. On a constaté qu’une seule infiltration a été efficace.

Conclusion :Les infiltrations de corticoïdes peuvent avoir un rôle curable. Elles doivent faire partie de l’arsenal thérapeutique des hernies discales après un échec du traitement conservateur.

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Amélioration de l'accueil des patients au scannerAuteurs C QUIDOR, R JOUBERT

CAEN - FRANCESpécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM--17N° de résumé 019188

Objectifs pédagogiques :Informer les patients sur le déroulement de l'examen scanographique dans le but de diminuer l'anxiété des patients au scanner.

Messages à retenir :Création d'une vidéo et d'un site internet pour les patients mais aussi pour les infirmières des différents services de la clinique expliquant les différents examens scanographiques dans la salle d'attente de notre service et diffusion de l'adresse mail du site auprès des patients afin de leur permettre de mieux appréhender leurs futurs examens.Ce travail a été effectué dans le cadre du DIU d'imagerie médicale pour les manipulateurs.

Résumé :Meilleure connaissance des patients. Augmentation de la communication entre eux et facilitation des discussions ; l'anxiété étant principalement liée à l'attente du résultat.

Nouvelle communication appréciée des patients qui viennent dans notre service ainsi que par l 'équipe médicale et paramédicale.

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Quantification du calcium coronaire en tomodensitométrie : évaluation d'une stratégieAuteurs B LAMBERT, A REDHEUIL, G FRIJA, E MOUSSEAUX, S FONTAINE, ML DARGERE, A AZARINE, M BENSALLAH, E

BRUGUIEREPARIS - FRANCE

Spécialité / Thème ManipulateurProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM--18N° de résumé 019189

Objectifs pédagogiques :Évaluer la corrélation des résultats des scores calciques coronairesobtenus par trois manipulateurs par rapport à une lecture de référence.

Messages à retenir :Cent sujets asymptomatiques à risque cardiovasculaireintermédiaire (âge moyen 59 ans+/-8, 82%hommes) ont été inclus. Les acquisitions ontété réalisées avec synchronisation ECG prospective en coupe de 2.5mm sur un scanner64 barrettes. Le score calcique coronaire total (CAC) a été quantifié selon Agatston. Unelecture radiologique consensuelle a été considérée comme référente pour comparaisonavec les lectures de trois manipulateurs (M1, M2, M3).La relation entre les scoresmanipulateurs et la référence a été étudiée en régression linéaire et la corrélation entreclasse diagnostiques (CAC=0, 1-99, 100-399, >=400) par analyse Kappa.

Résumé :Les pentes de régression (IC95 %) entre manipulateurs et référenceétaient respectivement : 0.97 (0.94-0.99), 1.08(1.06-1.11), 1.03(1.01-1.04), p<0.0001.par ailleurs la différence est légèrement plus importante sur les scores les plusélevés. Les corrélations (K) en classes de CAC étaient : M1 : 0.9458, M2 : 0.9055,M3 : 0.9459, p<0,001.

Les scores calciques coronaires quantifiés par les manipulateurs sont

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très proches d'une lecture de référence et aucune erreur de plus d'une classe deCAC n'a été constatée. La délégation à des manipulateurs entrainés de laquantification du CAC semble envisageable.

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Rôle du référent RMM/CREX dans un service d'imagerie médicaleAuteurs M BEKAERT PAIMPOL, O NAGGARA, V MONNOT, JF MEDER

PARIS - FRANCESpécialité / Thème TMProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM--19N° de résumé 019190

Objectifs pédagogiques :Décrire le rôle du référent RMM/CREX dans un service d'imagerie médicale.

Messages à retenir :Une revue de mortalité et de morbidité est une analyse collective, rétrospective et systémique de cas marqués par la survenue d’un décès, d’une complication, ou d’un événement qui aurait pu causer un dommage au patient, et qui a pour objectif la mise en œuvre et le suivi d’actions pour améliorer la prise en charge des patients et la sécurité des soins. Le Comité de Retour d’EXpérience a pour objet de travailler non pas uniquement à partir des accidents comme les RMM, mais à partir des précurseurs d’accident.

Résumé :Ce travail propose, dans une première partie, un état des lieux en 2011 dans notre institution. Dans une seconde partie, nous nous focaliserons sur un événement indésirable parmi les plus fréquents dans un service d’imagerie : l’extravasation accidentelle de produit de contraste.

Le rôle du référent, en cas d’événements indésirables pouvant être rencontrés dans un service de radiologie, consiste tout à la fois en une veille administrative mais également en une action de conseil et de modifications des pratiques à entreprendre afin de minimiser les conséquences de cet événement indésirable , ainsi que d'en prévenir la récidive par des actions de prévention.

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Circuit patient dans un service d'imagerie : réorganisation du secrétariatAuteurs S Stanislawski, V Certain, N Assaf, JF Méder

PARIS - FRANCESpécialité / Thème TMProgrammation Présenté à l'exposition scientifique sous la référence TM--20N° de résumé 019191

Objectifs pédagogiques :Décrire les étapes de la réorganisation d'un secrétariat d'un service d'imagerie.

Messages à retenir :Un audit d'évaluation de l'organisation du secrétariat révèle que celui-ci a un rôle essentiel au sein d'un service d'imagerie. Il intervient tout au long du circuit patient et fait l'interface entre les différents intervenants (patients, manipulateurs et radiologues). Son organisation impacte directement sur l'organisation du service. Elle se doit d'être efficace.

Résumé :Après avoir recensé et réparti les différentes activités remplies par le secrétariat pour prendre en charge un patient , nous définissons des postes. Ces postes sont clairement identifiés, localisés et ont chacun des rôles différents. Nous créons deux circuits distincts pour la prise en charge des patients externes et hospitalisés . Nous séparons les postes s'occupant de la prise de rendez-vous, de l'accueil et de la remise des résultats. Nous accompagnons le personnel dans ces changements, par de l'information, une grande disponibilité et par le rédaction de procédures afin de formaliser cette nouvelle organisation .

L'organisation du secrétariat d'imagerie impacte sur le fonctionnement du service. Les postes doivent être adaptés aux besoins, aux attentes de chacuns. Différencier chaque postes sensibilise et responsabilise les agents sur leur rôle essentiel .