20
À lire en page 16 et 17

Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le journal agricole de La Coop Profid'Or. Photo reportage au Vietnam, ouverture d'un centre de grain Azuki, l'impact économique de l'alimentation des vaches, les données de rendement, un article en production porcine et avicole. www.profidor.qc.ca

Citation preview

Page 1: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

À lire en page 16 et 17

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:30 PM Page 1

Page 2: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

Message du président 2

Photoreportage au Vietnam 3

RIC-PPE | Horaire des fêtes | Voeux 7

Chronique en production laitière 8

Chronique en agriculture durable 12

Chronique en production porcine 14

Chronique des grains 15

Chronique végétale 16

Chronique avicole 19

Publicité végétale 20

SOMMAIRE

Courriel : [email protected] web : profidor.qc.caBlogue : coopprofidor.wordpress.comFacebook.com/lacoopprofidor

JOLIETTE 450 759-4041 | 1-800-363-1768L’ASSOMPTION 450 589-2221 | 1-800-925-2667ST-LIN 450 439-2018 | 1-877-439-3878ST-BENOIT 450 258-3111ST-JACQUES 450 839-3642 | 1-800-363-8648

LE PROGRÈS est une publication de :

Profid’Or, coopérativeagricole

Éditeur : Jacques LeBlanc, poste 362

Chroniqueurs : Stéphane PayetteJean-Pierre AumontFrançois LefebvrePierre-Luc BrouilletteJacques LeBlanc

Graphisme : Imagine Design

Tirage : 1650 copies

Le genre masculin est utilisé sans aucune discri mination etuniquement dans le but d’alléger le texte.

Bilan 2015

Mesdames et Messieurs les sociétaires,

En procédant à la rétrospective de la saison végétale 2015, compte tenu de la trèsgrande variabilité du climat, il est très étonnant de constater qu’elle fut majoritaire-ment très bonne. Le démarrage s’est fait sur une bonne note, avec un printemps trèshâtif. La saison s’est poursuivie avec un été très moyen, suivi d’un mois de septembreexcellent et, finalement, d’un automne qui s’est terminé de façon favorable. Les ré-coltes ont été vraiment bonnes en quantité et excellentes en qualité, et ce à des prixavoisinant nos coûts de production. Il en est de même pour nos producteurs maraîcherspour qui les récoltes furent très bonnes en général.

Pour nos producteurs de porcs, ils ont vécu l’année 2014 avec des prix très favorablesqui les ont remis sur les rails. Le prix courant 2015 fut plutôt très ordinaire, sou hai -tons-leur que cette vague soit de très courte durée et que le marché revienne à lahausse en 2016.

2015 a aussi été une année marquée par plusieurs événements. Premièrement, il y aeu les élections fédérales qui ont mené à un changement de gouvernement au pou-voir. Espérons que ce dernier sera plus ouvert au soutien de l’agriculture québécoise,par des programmes et des réformes qui cadrent avec notre agriculture nordique, etce, tout en conservant les acquis déjà signés.

Pour nous chez Profid’Or, l’ouverture en août dernier du centre de transbordement dela fève Azuki à Saint-Alexis apporte un bon soutien à cette production. Dans la régiondes Laurentides, plus précisément à notre quincaillerie de Saint-Benoit, nous procé-dons actuellement à des rénovations majeures pour augmenter l’espace de vente desproduits et se conformer à l’image BMR. À l’Assomption, nous projetons de vendre unepartie de la quincaillerie et du terrain au commerce voisin (Marcil), mais en conservantle service des petits moteurs, une quincaillerie agricole (Agrizone) et le centre d’en-grais. Au point de vue du service, l’acquisition d’une nouvelle ressource en géomatiquepermet d’offrir le service de plan de nivelage et de relevé GPS vers une agriculture deprécision.

Pour notre coopérative, grâce à nos efforts et à une excellente ristourne de La Coopfédérée, nous prévoyons des résultats financiers similaires à ceux de l’an passé, cor-rects dans presque tous nos secteurs d’activités, excepté en production porcine. Aupoint de vue associatif, notre coopérative, de plus en plus visible, s’implique commecommanditaire majeur dans plusieurs activités régionales. Nous sommes de plustrès actifs dans l’organisation de divers événements pour nos membres, comme entreautres des journées d’information, le tournoi de golf, la soirée VIP, la Semaine de lacoopération avec les équipes « Escouades Coop » qui vous rendent visite, le brunchde la coopération. Merci à tous les gens pour leur implication lors de ces événements,pour la visibilité de notre coopérative et le bénéfice de nos membres.

À l’approche des Fêtes, au nom des membres du conseil d’administration, je tiens àvous offrir nos meilleurs vœux, de santé, de bonheur et d’amour. Que l’année 2016 soità la hauteur de vos attentes. N’oubliez pas que notre métier d’agriculteur sera toujoursle plus beau.

Je demeure à votre écoute et ouvert à vos commentaires.

Robert PerreaultPrésident

MESSAGE DU PRÉSIDENT

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:31 PM Page 2

Page 3: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

3Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

P h o t o r e p o r t a g e

AU VIETNAM

Par Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développement

J’ai participé à une mission avec SOCODEVI afin de réaliser un diagnostic environnemental des coopératives et des fermes dans le sud du Vietnam.Ce diagnostic permettra d’identifier les priorités sur lesquelles ils travailleront pour les cinq prochaines années. Le bureau de SOCODEVI est situé àHô Chi Minh-Ville, anciennement Saigon. Ce travail a comme objectif d’améliorer la production, la salubrité des aliments et la santé des gens avecqui nous collaborons. Voici un bref photoreportage de ce travail au Vietnam.

La première coopérative que nous avons visitée est une coopérative qui cultive despomelos à Bến Tre. Il s’agit d’un agrume se rapprochant du pamplemousse, maisplus gros et peu acide. Cette coopérative gère une production d’environ 1,5 tonnepar jour. Chaque fruit pesant près de 1 kg, ils récoltent donc quotidiennement 1500pomelos. Une ferme de pomelos ressemble à une forêt. Ces arbres sont mélangés àd’autres agrumes et à des cocotiers. Ils mettent une poignée d’engrais par arbre depomelo parmi tous les autres arbres.

Au cours de nos visites, nous avons réalisé que les producteurs ne comprenaient pasvraiment pourquoi ils appliquent ce fertilisant. À toutes les fermes que nous avonsvisitées, nous nous sommes rendu compte qu’ils décident toujours d’appliquer lesfertilisants selon une recette basée sur une quantité par plant. Ces fermes n’utili-saient pas d’analyse de sol pour déterminer quel produit ils doivent épandre. Commele démontre la photo, il y a plusieurs produits différents, mais nous n’avons pascompris comment ils décidaient lequel ils devaient choisir. Pour la logistique, tousles engrais que nous avons vus se gèrent par sac pour qu’ils puissent les transporteravec leur scooter.

Nous nous sommes aussi rendus sur des fermes laitières à Sóc Trăng et dans larégion de Dalat. Cette dernière est située en zone montagneuse, à 1500 mètresd’altitude. Cette situation permet d’obtenir une meilleure production parce qu’il y faitmoins chaud qu’à Sóc Trăng. Par exemple, la moyenne de production à Sóc Trăngest de 17 litres de lait par vache par jour, tandis que dans la région de Da Lat, lamoyenne se situe à 25 litres. Les installations sont relativement simples puisqu’iln’y a pas d’hiver et aucune norme environnementale, comparativement au Québec.

L’agriculture et l’environnementau Vietnam

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:31 PM Page 3

Page 4: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

P h o t o r e p o r t a g e

AU VIETNAM

4 Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Par Jacques LeBlanc, agr.Coordonnateur du développement

La traite des vaches se fait avec les machines que vous pouvez voir sur la photo et lelait est mis dans des bidons similaires à ce que nous avions il y a plusieurs annéesici. La majorité des fermes laitières de la région de Sóc Trăng ont moins de 10 va -ches. Chez plusieurs familles, les vaches sont gardées à 1 ou 2 mètres de la maisonet le tas de fumier est juste derrière, ainsi que l’étang pour les liquides.

Un système de biogaz est utilisé pour gérer la partie liquide. C’est un système à deuxcuves partiellement enfoui (photo). C’est relativement simple à construire et ceséquipements permettent la production de méthane qu’ils utilisent pour leur cuisinière.Sur la photo, nous pouvons d’ailleurs voir le tuyau vert qui sort de la cuve. Ce tuyauest branché directement dans la cuisinière de la cuisine, dans la maison.

Nous avons aussi rencontré les gens de la coopérative de collecte de lait Evergrowth.Leur système de réception du lait par bidon permet même à une famille ne possé-dant qu’une vache de vendre le lait. Les tests de salubrité du lait sont effectuésavant que les producteurs vident leur lait dans le grand réservoir. Le plus étonnantest de constater qu’ils transportent leur bidon en scooter.

Pour l’alimentation des vaches, ils utilisent trois sources principales d’aliments.Une plante (elephant grass) qu’ils coupent tous les jours et qu’ils donnent directe-ment aux vaches. Il y a aussi du foin sec et une sorte d’ensilage à base de maïs, quevous pouvez voir dans le sac transparent sur la photo.

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:31 PM Page 4

Page 5: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

5Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

Il y a de grands enjeux en lien avec l’utilisation des pesti-cides et la visite de la ferme de raisins de table à NinhThuận le démontre bien. Nous pouvons voir le producteursur la photo avec son tuyau d’application. Pour se protéger,il porte des lunettes, une casquette et un masque en coton(semblable à ceux utilisés dans les hôpitaux). Il dirige sabuse vers le haut et devant lui, puis avance pour aspergerles pesticides.

Vous pouvez constater l’ampleur du travail à faire en collaboration avec ces gens. Ce qui est encourageant, c’est que letravail de SOCODEVI fait une réelle différence. En trois pages, je n’ai pas pu développer chacun des sujets, mais en 5 ans,la collaboration entre SOCODEVI et Evergrowth a permis de démarrer cette coopérative, de créer une quarantaine d’emploiset d’améliorer le revenu de plus de 300 membres.

1

2 3

1. Champ de Dragon Fruit avec l’installation électrique des lumières2. Travail manuel pour enlever les petits raisins de chaque grappe3. Pitayas ou Dragon Fruit

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:31 PM Page 5

Page 6: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:31 PM Page 6

Page 7: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

VEUILLEZ PRENDRE NOTE DES TEMPS D’ARRÊT DE NOS BUREAUX,QUINCAILLERIES ET DÉPARTEMENT DES MOULÉES

Administration, commandes de moulées en sac et en vrac

24 décembre Fermé à compter de midi 25 et 28 décembre Fermé

31 décembre Fermé à compter de midi1er et 4 janvier Fermé

Quincailleries Joliette | St-Jacques | St-Benoît | St-Lin-Laurentides | L’Assomption

24 décembre Fermé à compter de midi 25 et 26 décembre Fermé

31 décembre Fermé à compter de midi1er et 2 janvier Fermé

Station-service et dépanneur L’Assomption

24 et 31 décembre Fermé à compter de 19 h25-26 décembre et 1er-2janvier Ouvert de 10 h à 19 h27 décembre et 3 janvier Ouvert de 9 h à 20 h

En raison de l’horaire des Fêtes de la meunerie, veuillez planifier vos besoins à l’avance afin de vous suffire pendant les temps d’arrêt.

HORAIRE DES FÊTES

7Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

RIC-PPE RÉGIME D’INVESTISSEMENT COOPÉRATIF

RIC SÉRIE 2015

Date de souscription : 31 décembre 2015Date prévue pour le rachat : 31 décembre 2020Taux de dividende : 2,5 %Déduction fiscale provinciale : 125 %

PPE SÉRIE 2015

Date de souscription : 31 décembre 2015Date prévue pour le rachat : 31 décembre 2016Taux de dividende : 2 %

VOICI LES DONNÉES TECHNIQUES DE L’ÉMISSION DE CETTE ANNÉE :

De la part des membres du conseil d’administrationet de tous les employés, nous souhaitons à tous nosmembres et clients de très joyeuses fêtes!

Parlez-en à votre comptable et n’hésitez pas à nous adresser vos questions en communiquantavec Annie Geoffroy – poste 203 – ou pour recevoir un formulaire.

Joyeuses Fêtes!

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:32 PM Page 7

Page 8: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION LAITIÈRE

Par Nicolas Marquis, T.P.Conseiller spécialisé en production laitièreLa Coop fédérée

8 Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Lorsque l’on cherche des façons d’améliorer la rentabilitédes fermes laitières, il est normal de parler de frais d’ali-mentation. Dans cet article, nous allons voir comment uneproduction moyenne élevée par vache, alors que chacunereçoit la ration qu’elle mérite, aide à maximiser la marge parkilo de gras.

Rappelons-nous que la marge par kilo de gras représentel’argent qui reste par kilo de gras vendu, une fois déduits lecoût de l’alimentation total (fourrages et concentrés) pourles vaches et les sujets de remplacement ainsi que les dé-ductions de la paie de lait (mise en marché, publicité, planconjoint, etc.).

Pourquoi la marge par kilo de gras est-elle un indicateur fia -ble pour mesurer l’efficacité de l’alimentation dans une fermelaitière? Parce que dans un système de quota, les facteurslimitant les ventes de lait sont le nombre de kilos de gras li -vrés et, ensuite, l’argent fait en vendant chacun de ces kilos.

STRATÉGIE SUR UNE BASE MARGINALEVous ne tentez pas de produire le maximum de lait, parcrainte de faire grimper le coût des concentrés par hecto -litre? Demandez-vous ceci : la marge journalière nette sera-t-elle améliorée si vous offrez une ration permettant unapport supplémentaire en énergie et en protéine? Il fautaller plus loin que de parler de kilo de lait par kilo de con-

centré ou de coût par hectolitre, et voir si l’impact éco no mi -que journalier sera positif. Il n’est pas exact de considérerdes aliments comme mauvais (concentrés) et d’autres com -me bons (fourrages). Ces aliments sont tout simplementcomplémentaires.

On l’a déjà dit et écrit : le prix du lait par hectolitre ou lescoûts par hectolitre pris séparément sont incomplets pourmesurer l’impact économique. Il faut aussi considérer lenombre d’hectolitres produits et à produire (en fonction dupourcentage de gras) pour faire le quota, le taux de protéi nedu lait, les kilos vendus (sont-ils maximisés?), la santé dutroupeau, la reproduction. On doit également tenir comptedu fait qu’on produit beaucoup d’hectolitres et qu’on estvendeur régulier de vaches au lieu d’être acheteur.

RATIONS SERVIES = RATIONS MÉRITÉES?Pour réussir à augmenter la marge par kilo de gras vendu,il faut s’assurer que les rations sont le plus près possible decelles méritées. Dans la figure du groupe 1, on peut voir l’im-pact sur les coûts par hectolitre et la marge par kilo de graspour trois vaches recevant une ration permettant de produire40 kg de lait et qui en produisent 30, 40 et 50 kg. Pour lesvaches alimentées individuellement, le résultat est le mêmesi on les suralimente. Une chose est claire : une vache quipro duit beaucoup dans ce groupe 1 coûte moins cher parhectolitre et influence positivement la marge par kilo.

Impact économique d’unestratégie d’alimentation

Figure 1 Vaches du groupe 1 recevant une ration à 5,31 $ par jour en concentrés1

1 Impact sur les coûts/hl de trois vaches recevant une ration permettantde produire 40 kg de lait.

Figure 2 Vaches du groupe 2 recevant une ration à3,75 $ par jour en concentrés1

1 Impact sur les coûts/hl de trois vaches recevant une ration permettantde produire 30 kg de lait.

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:32 PM Page 8

Page 9: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

L’impact de vaches peu productives dans le groupe 2 (figu -re 2) est négativement spectaculaire et fait vite comprendrequ’un groupe 3 est souhaitable ou que ces vaches ne le sont pas.En plus, les risques d’embonpoint sont réels et préoccu pants.

On veut baisser les coûts? Accroître la marge? Il faut ali-men ter les vaches selon ce qu’elles méritent. Et pour qu’ellesméritent une bonne ration très longtemps, la phase tarissement-transition, postvêlage, doit être bien réussie pour max imiserles pics. Sinon, il y aura trop de vaches peu productives enmilieu et en fin de lactation.

COÛT DES CONCENTRÉS PAR HECTOLITRE :UNE PISTE FIABLE?Il faut bien sûr se préoccuper des coûts et ne pas gaspiller.Mais imaginez que vous avez le troupeau du tableau 1 (ci-dessous) et que vous avez la possibilité de faire le quota avecseulement des vaches du groupe 1, 2 ou 3, produisant 40,30 et 20 kg par jour respectivement : que feriez-vous? Si onse fie au coût des concentrés par hectolitre, on choisira desvaches du groupe 3.

Si on base son choix sur la marge par kilo de gras, faire 72 kgde gras, comme dans l’exemple du tableau 1, avec seulementdes « vaches de 20 litres » (qui coûtent moins cher en con-centrés par hectolitre) fera croître les dépenses annuelles enalimentation de 42 955 $.

En outre, il faudra 36 vaches de plus pour produire le quota,et on devra ajouter les frais variables qui s’y rattachent –sujets de remplacement, bâtiments, litière, main-d’œuvre,etc. Élever seulement des productrices de 40 kg au lieu deproductrices de 30 kg, c’est 11 vaches en moins et 18 447 $de frais d’alimentation en moins. Encore là, il faut en plussoustraire tous les autres frais variables liés au cheptelmoins grand.

Ce n’est pas un défaut de vouloir élever des vaches qui pro-duisent beaucoup de lait, indépendamment du coût desconcentrés par hectolitre, lorsque la marge à atteindre estaussi intéressante.

Pour réussir àaugmenter la margepar kilo de grasvendu, il fauts’assurer que lesrations sont le plusprès possible decelles méritées.

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Guy Pelletier 450 759-4041, poste 207

Laurence Asselin 450 753-4908

Chantal St-André 514 772-9304

Jacques Bérard 450 916-6606

Jean-Samuel Bacon 450 602-6827

9Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

Gr. 1 Gr. 2 Gr. 3 Total Nb de vaches/groupe 20 20 20 Moy 60 Vaches Lait moyen du groupe (litres) 40 30 20 30,0 1800 Litres/jour

Kg gras/hl 3,8 4,1 4,3 4,01 Kg gras produits 1,52 1,23 0,86 1,20 72,272,2 Kg gras livrés Kg gras protéine/hl 3,4 3,45 3,55 3,45 Kg de protéine produits 1,36 1,04 0,71 1,04 62,1 Kg de protéine

livrés

Gr. 1 Gr. 2 Gr. 3 Coût concentré/va/j 5,31 $ 3,75 $ 2,23 $ Coût concentré/hl 13,28 $ 12,51 $ 11,13 $ Coût des fourrages 2,74 $ 2,96 $ 3,11 $

Coût des fourrages/hl 6,85 $ 9,87 $ 15,54 $

Coût total/hl/groupe 20,13 $ 22,38 $ 26,67 $

Marge/kg de gras produit* 13,07 $ 12,37 $ 11,44 $

TABLEAU 1 | NOMBRE DE VACHES MOYEN ET PERFORMANCE MOYENNE PAR GROUPE

Prenez le temps de mesurer vos résultats économiques defaçon régulière et de cibler vos objectifs. Les experts-conseilsde La Coop sont là pour vous aider et ont tous les outils pourle faire.

Pour plus de détails, consultez l’édition de novembre-décembre du magazine Coopérateur à la page 39.

*Marge des vaches en lactation

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:32 PM Page 9

Page 10: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:32 PM Page 10

Page 11: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:32 PM Page 11

Page 12: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

L a c h r o n i q u e

AGRICULTURE DURABLE

Par Jonathan BeaudryExpert-conseil • géomatique

[email protected]

Collaboration dePierre-Luc Brouillette, agr.

Les récoltes sont terminées, mais comme en agriculture, iln’y a jamais de fin, il est déjà temps de préparer l’annéeprochaine. La période hivernale permet de travailler diffé -rents éléments pour améliorer année après année l’efficacitéde l’entreprise. Pour y arriver, il existe un outil essentiel connude tous, mais sous-utilisé : les cartes de rendement. En effet,les données provenant des capteurs de rendement sontsouvent oubliées ou perdues, ce qui est fort malheureuxpuisqu’elles sont une vraie mine d’or pour le propriétaired’une entreprise agricole. L’utilisation efficace de ces don-nées permet de connaître les différentes zones de rendementdans un champ grâce à la création d’une carte de rende-ment. Cette carte servira à définir les zones problématiques,identifier les causes des baisses de rendement et, ultime-ment, établir un plan d’action pour améliorer les rendementsglobaux du champ en apportant les correctifs nécessaires.

D’abord et avant tout, l’étape la plus importante pour la ré-colte des données est la calibration des équipements. Unemauvaise calibration va engendrer des erreurs importantes

lors de l’analyse des données et, conséquemment, lors de laproduction de la carte de rendement. Il faut s’assurer de bieninspecter et nettoyer le matériel, en plus de faire les ajuste-ments nécessaires pour atteindre un niveau de précisionoptimal. Il ne faut surtout pas négliger l’étape de la vérifi-cation. Gardez toujours en mémoire que tous les travaux quiseront exécutés à l’aide de la carte de rendement découlentdirectement de la précision des données recueillies au champ.Un détail important, assurez-vous que la carte mémoire(ex. : clé USB) est bel et bien insérée dans votre système, sansquoi il ne sera plus possible de récupérer les données, ellesseront perdues indéfiniment.

Une fois les vérifications faites et la récolte terminée, letemps est venu de travailler les données de rendement. Pre-mièrement, les données sont recueillies à partir de la clé USBinsérée dans votre écran. Ces données sont ensuite traitéesà l’aide d’un logiciel spécialisé qui permet de visualiserl’ensemble des points récoltés durant le travail au champ.Les capteurs de rendement fonctionnent selon un intervallede temps variant d’une à trois secondes. Chaque pointenregistré pendant cet intervalle constitue une donnée derendement. À la fin d’une récolte, ce sont des milliers de pointsqui sont ainsi stockés dans une base de données, permet-tant une représentation ultra précise des rendements d’unchamp. Les logiciels servent à épurer cette multitude de don- nées, car malgré la meilleure calibration, il reste toujours desdonnées erronées qui peuvent influencer la création de lacarte de rendement.

La carte de rendement est un des outils les plus importantspour les acteurs évoluant en milieu agricole. En effet, lacarte parle d’elle-même. En un coup d’œil, nous pouvonsconnaître les zones de bon, moyen et mauvais rendement.À partir de ces résultats, il est possible de définir les zonesproblématiques dans le champ et, au bout du compte,d’iden tifier les différentes causes pouvant influencer lavariabilité des rendements. Utilisée conjointement avecd’autres outils comme la carte de sol, l’imagerie satellite,

Les données de rendement :un outil de précision incontournable

12 Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:33 PM Page 12

Page 13: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Pierre-Luc Brouillette, agr. 450 759-4041, poste 219

Isabelle Leblanc, T.P. 450 759-4041, poste 265

Jonathan Beaudry 450 803-5494

Une fois les vérificationsfaites et la récolteterminée, le temps estvenu de travailler lesdonnées de rendement.

Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016 13

la topographie, le travail du sol, etc., la carte de rendementest essentielle pour l’ensemble des travaux au champ. Deplus, cette dernière permet d’établir des zones de gestionqui sont nécessaires pour faire un échantillonnage géo ré fé -rencé menant par la suite à une application à taux variable.D’autres correctifs peuvent être apportés grâce à la carte derendement, comme le drainage, le nivellement, les aména -gements hydroagricoles, de nouvelles pratiques culturales.

En terminant, la rigueur dans la préparation des équipe mentsest primordiale pour atteindre une précision maximale desdonnées recueillies lors du travail au champ. La carte de

rendement qui en résulte est utile pour toutes les étapesmenant à l’amélioration du rendement d’un champ, en plusde fournir la possibilité d’exécuter des travaux géoré fé -rencés dans les zones qui le nécessitent vraiment. Toutefois,même s’il est possible de travailler une carte de rendementavec les données d’une année, il est préférable d’avoir sousla main des cartes pluriannuelles afin d’obtenir un meilleurdiagnostic du champ et ainsi réduire l’effet ponctuel surles données de certains facteurs annuels (sécheresse, pluie,etc.). Au final, la carte de rendement s’avère être un outilincontournable et indispensable en agriculture de précision.

Échantillonage géoréférencé

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:33 PM Page 13

Page 14: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

Comme nous le savons, la perte d’un porc en fin d’engrais -sement sera plus coûteuse que si elle survient au début. Enfait, un porc qui meurt à 30 kg ou encore à 50 kg aura con-sommé beaucoup moins de moulée qu’un porc de 110 kg.Plus l’animal grossit, plus la conversion alimentaire se dété -riore. Cela signifie donc que l’animal devra consommer uneplus grande quantité de moulée pour produire 1 kilo de viande.S’il meurt, la moulée consommée sera comptabilisée dans laconversion alimentaire économique, mais les kilos de l’ani- mal ne seront pas livrés à l’abattoir. C’est-à-dire qu’en plusde ne pas être payés, ces kilos vont détériorer la conversionalimentaire du lot entier.

Maintenant que nous avons établi que les porcs morts en find’élevage sont plus coûteux que ceux en début d’élevage,comment peut-on réduire plus précisément cette proportionde la mortalité? Cela dépend évidemment des causes demortalité. Sans investiguer tous les cas de mortalité del’éle vage, nous pouvons privilégier certaines actions quiamélioreront la situation. Que se passe-t-il de différent dansun élevage de porcs à l’engraissement autour des semaines12-13, au moment où les porcs pèsent 110-115 kg? Eh oui,c’est le début des pesées. Il s’agit d’un exercice que les porcsn’ont pas l’habitude de faire. Peu importe la manière de peserles animaux, balance trieuse, balance traditionnelle, ou en-

core, pesée à l’œil, les porcs seront contraints de faire uneactivité qu’ils ne faisaient pas auparavant.

Lors des premières pesées, la balance trieuse provoque unléger stress chez les porcs lors de la fermeture des portes. Cestress peut être minime, mais il est réel. De plus, lorsque l’ac- cès aux mangeoires nécessitera un passage dans la balance,si la régie n’est pas adéquate, les porcs pourraient ne paspasser et ainsi s’amaigrir et s’affaiblir. C’est pourquoi il estimportant d’aller fréquemment dans les parcs et de forcer lesporcs qui n’y sont pas allés à traverser la balance. Il s’agitsûrement de la manière de peser la moins stressante pourl’animal si la régie est faite correctement.

Peser les porcs à l’œil signifie que quelqu’un doit entrer dansles parcs et observer les animaux. Si ceux-ci ne sont pashabi tués à voir un humain entrer dans leur parc, la pesée lesagitera et provoquera un stress assez important. Ce stresspeut provoquer la mort de certains, soit par crise cardiaque,soit par des blessures causées par les mouvements rapidesdes animaux. Pour éviter ce stress, il serait bien que pendantleurs tournées, le personnel entre dans les parcs des animauxdès le début de l’élevage. Cette petite intervention permettraaux animaux d’être moins à risque lors des pesées.

Cette habitude peut aussi s’avérer très utile pour les porcspesés à l’aide d’une balance traditionnelle. S’ils ont l’habi-tude de se faire manipuler dans leur parc, la journée où ilsdevront sortir pour se faire peser, l’effet de la nouveauté n’ysera pas et les porcs seront moins énervés. Ainsi, les risquesde blessures seront moins grands autant pour les animauxque pour les humains qui font la pesée.

En conclusion, une régie adaptée aux bâtiments et aux diffé -rentes actions qui se dérouleront durant l’élevage permettrade meilleurs résultats en ce qui a trait à la mortalité en en find’élevage, ce qui influencera la conversion alimentaire et laquantité de kilos livrés à l’abattoir.

Diminuer le stress de la peséePar Stéfanie Archambault Expert-conseil production porcineCS2R

L a c h r o n i q u e e n

PRODUCTION PORCINE

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Isabelle St-André (Winporc) 450 759-4041, poste 333

Yves Garceau 450 759-4041, poste 268

Stéfanie Archambault 450 759-4041, poste 262

14 Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:33 PM Page 14

Page 15: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

Par Jean-Pierre Aumont, T.P.Directeur service des grainsPoste 401

[email protected]

L a c h r o n i q u e d e s

GRAINS

15Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

Lors de notre dernière chronique, je vous prédisais une bonnerécolte. Alors je crois qu’aujourd’hui, chacun est en mesurede confirmer qu’effectivement, la nature vous a assez bienservis cette année dans le secteur des grains. En plus d’avoirdroit à une récolte abondante, les céréaliculteurs bénéfi-cient d’une récolte de qualité élevée avec une humiditérelativement basse, engendrant peu de frais de séchagepour le maïs et la fève soya. C’est donc dire qu’en fin derécolte, les silos seront pleins à craquer.

Qu’en est-il au sud de la frontière? Nos voisins ont eu la mêmeveine que vous! Ainsi, les producteurs américains ont récoltéun rendement de 169,3 boisseaux à l’acre (4,3 tm/acre)dans le maïs pour une récolte totale de 13 654 millions deboisseaux, comparativement à 173,4 boisseaux à l’acre(4,4 tm/acre) l’an dernier pour une récolte de 14 407 millionsde boisseaux. Dans le cas de la fève soya, les rendements2015 dépassent légèrement ceux de l’an dernier, soit 48,3(1,3 tm/acre) vs 47,5 boisseaux à l’acre (1,29 tm/acre) pour2014, engrangeant par le fait même 3 981 millions de bois-seaux vs 3 958 millions l’an dernier. Quel est le poids mondiald’une telle récolte? Les États-Unis récoltent annuellement347 millions de tm de maïs comparativement à 225 millionsde tm pour la Chine et 81 millions de tm pour le Brésil. Pourla fève soya, ce sont 108 millions de tm comparativementà 100 millions au Brésil et 57 millions en Argentine.

Quel impact aura ces récoltes sur les prix? Une tendancebaissière semble se présenter dans le maïs étant donné quel’on voit les stocks américains augmenter de presque 200millions de boisseaux. Cela est dû au fait que la productionest en hausse, mais aussi à cause d’une baisse de la deman -

de d’éthanol et des exportations. De plus, du côté du Brésil,on prévoit une récolte de maïs d’environ 81,5 millions de tm,une légère augmentation alors que la demande mondialechute et que les stocks mondiaux subissent une augmen-tation de 23,5 millions de tm. Pour la fève soya, malgré uneaugmentation de la récolte américaine et d’une prévisiond’augmentation de la récolte sud-américaine de 3 millionsde tm, la consommation globale augmente elle aussi defaçon plus marquée pour entraîner une diminution des stocksde report. N’empêche que le marché boursier a quand mêmeamorcé sa baisse post-récolte.

Localement, les prix n’ont cessé de reculer depuis le débutde la récolte. Baisse occasionnée par le recul du marchéboursier, certes, mais aussi par la baisse de la base locale.Pourquoi la base baisse-t-elle? Simplement parce que l’offredépasse actuellement la demande. Lorsque les silos débor-dent et qu’une vente devient obligatoire pour sortir la récoltedu champ, l’acheteur doit prévoir le coût d’acquisition (achat+ financement), un coût d’entreposage et, parfois, un coût detransport additionnel. Il ajuste ainsi son prix. Si, après la ré-colte, le vendeur anticipe quant à lui une remontée du marchépour diverses raisons (augmentation de la consommation,température défavorable, baisse de récolte ailleurs, diminu-tion des stocks, etc.), celui-ci pourrait décider d’assumer lerisque du marché et des frais d’entreposage inhérents. N’ayezcrainte, rares sont ceux capables de prévoir parfaitement ladirection du marché 6 mois à l’avance. Partagez alors lesrisques en ayant un plan de commercialisation étalé surl’ensemble de l’année. Cela inclut des ventes pré-récolte, desventes en cours d’année selon les occasions qui se présen-tent, ainsi qu’une partie que vous garderez en entreposagepour l’été suivant la récolte en prévision de problèmes poten -tiellement causés par une température inadéquate.

Bon hiver!

Promesse tenue

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

René Brisson poste 264

Joliette 450 759-4041

Sans frais 1 800 363-1768

CRG 450 839-3648

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:34 PM Page 15

Page 16: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

La Coop Profid’Or a procédé à l’inauguration d’un centre deréception de la fève Azuki, le 21 septembre dernier à la fermedes frères Sébastien et Olivier Lépine de Saint-Alexis-de-Montcalm. Des installations à la fine pointe de la technolo-gie, où le déchargement se fait rapidement.

Depuis cinq ans déjà, le Secteur des productions végétalesde La Coop Profid’Or offre à ses clients la possibilité de pro-duire une fève à valeur ajoutée : l’Azuki. Le nombre d’acresa rapidement passé de quelques centaines à plus de 6000en 2015. La livraison étant un facteur de développement, leprojet de centre de réception a alors provoqué un véritableengouement pour la production « Le centre a été construitpour maximiser votre temps », expliquait Sébastien Lépinelors de l’inauguration. Les discussions ont été menées ronde -ment et les dirigeants de la coopérative lanaudoise se sontdits enchantés par le site. « Nous sommes très heureux denous associer avec la famille Lépine dans ce beau projet.Nous croyons en l’avenir de ce partenariat », soulignait ledirecteur général de La Coop Profid’Or, André Langlois.

Présent à la journée d’ouverture, le président de Profid’Or,Robert Perreault, a souligné l’implication de la coopérative :« C’est un gros plus pour la coopérative et pour la région.Nous sommes fiers de nous impliquer pour et avec les agri cul- teurs d’ici. » Les dirigeants d’Hensall District Co-operative,partenaire principal de Profid’Or pour la culture des fèvesAzuki, étaient présents. Appelé à commenter les nouvellesinstallations, Barry Cavanagh s’est dit enchanté de l’appuides gens de Profid’Or dans le projet.

Le directeur des productions végétales chez Profid’Or a tenuà saluer la confiance des familles de Sébastien et OlivierLépine en plus de souligner particulièrement le travail d’undes membres de l’équipe de Profid’Or. « Un nouveau marchécomme celui-ci [Azuki] ça prend de la patience et de la con-fiance. Un des nôtres a mis beaucoup de temps et d’énergiedans ce projet. Un merci spécial à Stéphane Galarneau. »Ce dernier a répondu que l’évènement du 21 septembre n’au- rait pas été possible sans un grand travail d’équipe.

L a c h r o n i q u e

VÉGÉTALE

Par Stéphane Payette, T.P.Expert-conseil • végétalPoste 304

[email protected] Un centre Azuki en marchesur la Rive-Nord

La Coop Profid’Or a procédé à l’inauguration d’un centre de réception de lafève Azuki, le 21 septembre à la ferme des frères Sébastien et Olivier Lépine deSaint-Alexis-de-Montcalm.

Les dirigeants de La Coop Profid’Or, dont le directeur général André Langlois(photo), ont souligné l’importance du partenariat entre la coopérativelanaudoise, Hensall District Co-operative et la famille Lépine.

16 Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016 Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:34 PM Page 16

Page 17: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

4

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Stéphane Galarneau 450 753-0122

Claude Grégoire 450 755-0616

Stéphane Payette 450 756-7623

Charles Coutu 450 760-1890

Philippe Therrien 514 220-7052

Jean-François Villemaire 514 947-8444

Anik Bussières 450 756-9958

Josiane Coderre 514 977-9823

17Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

1

2 3

1. Olivier Lépine a expliqué aux agriculteurs invités les modalités del’entrée des fèves Azuki au centre de réception.

2. Sébastien Lépine a indiqué le processus de déchargement auxproducteurs afin de maximiser le temps des gens impliqués.

3. Les principaux acteurs de l’ouverture du centre de réception desfèves Azuki : les familles Lépine, Profid’Or et Hensall Co-op.

4. Les frères Sébastien et Olivier Lépine ont expliqué les raisons deleur implication dans une atmosphère où régnait la bonne humeur.

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:34 PM Page 17

Page 18: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:34 PM Page 18

Page 19: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

19Consultation en tout temps : coopprofidor.wordpress.com Le Progrès | DÉCEMBRE 2015 - JANVIER 2016

L a c h r o n i q u e

AVICOLE

Par François Lefebvre, agr., M.Sc.Expert-conseil • AvicolePoste 361

[email protected]

N’HÉSITEZ PAS À COMMUNIQUER AVECVOTRE EXPERT-CONSEIL

Jean-Jacques Desrosiers 450 759-4041, poste 205

François Lefebvre 450 759-4041, poste 361

Richard Therrien 450 759-4041, poste 360

Dr Étienne Tessier 450 759-4041, poste 250

Stéphane Cuerrier 450 759-4041, poste 364

Apocalypse... un mot qui peut faire peur, annonciateur de lafin du monde pour plusieurs! C'est un sens erroné. L’éty-mo logie de ce mot, emprunté au grec, signifie dévoilement,révélation ou code secret. L’apocalypse, perçue commedestructrice, devrait plutôt être vue comme annonciatriced'un temps nouveau ou d'une autre façon de faire les cho -ses... car les choses ont changé et continueront de changer!Ceux qui préfèrent ne pas bouger risquent de tomber...

Ça brasse pas mal dans le monde ces temps-ci avec lesattaques terroristes... une grande révolte d'une partie del'humanité contre ce qu'on pourrait appeler la démocratie...les heurts de l'évolution peut-être? Un genre d'apocalypse...

Les négociations du PTP (Partenariat transpacifique) sontmaintenant terminées. Malgré l'acceptation par ce groupeinternational du système canadien de gestion de l'offre,ce dernier continue quand même d'être malmené au seinmême du Canada. Dans les médias, certains se relancentpour démontrer la non-pertinence du système, toujours avecdes analyses selon moi incomplètes, et affirment que lescitoyens se retrouvent à en payer le prix. Lait, œufs, poulet,trop cher! Situation annonciatrice d'un temps nouveau?

Du côté des Éleveurs de volailles du Québec, on laisse tom berle moratoire de la vente des quotas en place depuis 6 ans...on revient à la vente de gré à gré pour un certain temps...quel sera le juste prix à payer pour le quota dans le climatmondial actuel? Pour reprendre les mots de Daniel-MercierGouin, économiste reconnu de l’Université Laval, confé ren -cier aux Rendez-vous de l'AQINAC du 18 novembre dernier :« Il est un peu dur de justifier la valeur d'actif du quota surnos fermes quand cette valeur, qui est une valeur intangi-ble, vaut plus cher, et de beaucoup, que la valeur de l'actiftangible ». C'est un talon d'Achille... que faire? Remarquer,on retrouve ce même genre de situation chez les chauffeursde taxi avec un coût de permis très élevé...

« Le peuple québécois est un peuple de chialeux », affirmePierre Lavoie, grand humaniste de la région du Saguenay,également conférencier à l'AQINAC. « Le peuple québécois

chiale toujours contre les autres, habituellement les gou-ver nements, et que ça prendrait ceci ou cela, ou que ça neprendrait pas ceci ou cela... tout ça, sans s'investir person -nellement pour changer les choses. » Pierre Lavoie est unbel exemple d’agent de changement, comme le démontreson implication dans la recherche sur l’acidose lactique, unemaladie infantile particulièrement présente au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Aussi, par son engagement, il est à l’origi - ne de collectes de fonds pour aider les écoles de milieuxdéfavorisés du Québec, et à faire prendre conscience à toutela société québécoise de l’importance de l’éducation, parti- culièrement au niveau primaire.

Les temps changent donc. La mondialisation des marchésest chose faite (à preuve, le PTP). Dans ce contexte, quellevision et quelle attitude doit-on adopter en tant que pro-ducteurs de poulets pour faire en sorte que les citoyens, lesconsommateurs – en commençant par les Canadiens –,veuillent acheter le produit que nous élevons dans nospoulaillers? Notre système de quota représente un contratsocial avec les Canadiens... sachez-le! Comment le dé-montrer aux Canadiens? Comment leur faire comprendreque ce système est bon pour eux et obtenir leur support?Certainement pas en chialant contre les autres. Je penseque chaque maillon de la chaîne doit se prendre en main ettravailler ensemble, du couvoir à l'abattoir. Il faut qu'il y aitun engagement mutuel pour changer la façon de produirele poulet. Il en va de la survie du système... si l'on y croit biensûr... sinon, ça pourrait bien être l'apocalypse des tempsnouveaux.

L'Apocalypsedes temps nouveaux!

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:35 PM Page 19

Page 20: Journal agricole Le Progrès, édition décembre 2015-janvier 2016

JOLIETTE 450 759-4041 | 1-800-363-1768L’ASSOMPTION 450 589-2221 | 1-800-925-2667ST-LIN 450 439-2018 | 1-877-439-3878ST-BENOIT 450 258-3111ST-JACQUES 450 839-3642 | 1-800-363-8648

Courriel : [email protected] web : profidor.qc.caBlogue : coopprofidor.wordpress.comFacebook.com/lacoopprofidor

Le Progrès 15-12-01_Layout 1 15-12-02 1:30 PM Page 20