SOMMAIRE de notre gazette. . . • Sommaire et mot du Président • Un ami nous a quitté + Para-waiting ??? • Pub VIP : Les Grands Espaces • Récit de vols : Pascal au mont Bouquet • Nouvelle réglementation sites de la côte d’Opale • Site : terril du Crachet • Pub VIP : Prévol • Portrait de pilote : Alain Hottois • Pub VIP Sup’ Air + News • Récits de vols • Pub VIP : Les Passagers du Vent • Challenge Raphaël 2012 • Compte rendu de la sortie club d’Annecy : juin 2012 • Pub VIP : ITV • Mésaventure de Laurent Marlier • Pub VIP : Rip’Air • Priorités : Rappel • Infos St Hil’ 2012 – Coupe Icare • Pub VIP : Windtech • Matos à vendre

Mot du Président Le maître mot des ces derniers mois fut sans aucun doute le mot « météo » Bonjour tout le monde ! Je voudrais simplement vous souhaiter à toutes et tous de passer de superbes vacances, au soleil si possible, et si vous avez l’occasion de goûter aux rayons du dieu Râ, profitez-en un max en pensant à tous ceux qui seront restés en Belgique, régulièrement sous les para-pluie. N’oubliez pas la crème solaire, votre voile, madame et les enfants ! Je sais que quelques-uns d’entre vous se rendront dans les Alpes du Sud (petits veinards) et si vous avez un peu trop chaud dans le sud, SVP, ne vous plaigniez pas ! ☺ ☺ ☺ vous l’avez cherché. Quoique le soleil devrait revenir… Bilan météo du 1er semestre Si le mois de janvier et février ont été fidèles à ce que l’on attendait d’eux, c'est-à-dire d’être hivernaux, on n’a pas eu à se plaindre. Le froid a été bien présent même parfois glacial avec des T° atteignant les -15°C en plaine (aglagla). La neige a aussi fait quelques brèves apparitions. Les chauffages domestiques ont tourné à plein régime. Point de vue vols, il faudra tout de même attendre le mois suivant pour commencer à quitter le bocal (9 mars) bien qu’Yves se soit déjà fait remarquer le 20 février au départ de Revin. Olivier Rimaux (dit Frisco… un pseudo bien de saison ☺ ) avait déjà aéré son chiffon le 10 janvier à Zouteland (Bien vu l’artiste !) Les deux meilleurs mois de ce 1er semestre (pour les aériens que nous sommes) auront été mars et mai où de nombreux cross ont été réalisés surtout au départ de Beauraing, ce qui veut dire que nous avons eu beaucoup de vent de tendance Nord- NE. On oubliera le mois d’avril qui fut assez pluvieux. Au niveau des belles distances, on va bien sûr épingler le cross de Yves Brion (13 mai) de 165 km au départ de Létanne. Pour beaucoup d’entre nous, ça aussi été le moment de changer de voile ; performance améliorée et meilleure sécurité. Allez, un peu de pub : il y a eu des NIVIUK, des NOVA, des GRADIENT, des AXIS, U-Turn, Gin Gliders et ITV (j’ai oublié personne ?). En juin… notre sortie club à Annecy (bonne ambiance comme d’hab’ mais météo qui a reflété la météo du 1er semestre (mi figue, mi raisin), on en reparle plus loin. On a refait confectionner de nouveaux T-shirts en changeant un peu les couleurs pour voir. Les 1ers ont déjà été portés ; paraît qu’ils ont de la gueule ! Et pour le futur rapproché : des travaux sites, un BBQ, la sortie club de St André, tout cela dans la prochaine gazette qui portera le n° 36. Et si vous avez un petit récit, n’hésitez pas à nous l’envoyez. Bon, je vous souhaite de bonnes fins de vacances et la plus grande des prudences. A très bientôt Alain

Pour la première page, cette photo a été prise sur un site très connu. La plupart d’entre vous le connaissent même bien pour y avoir volé tout récemment. C’est un site français … Parfois, on y vole encore quand ça ne vole plus ailleurs ... Pour ce qui est du pilote : il n’est plus à présenter et celui qui ne l’a pas reconnu aura droit à une séance de pompages ! La réponse à ces deux questions sera en dernière page comme d’habitude. Bonne lecture

Triste nouvelle Pour ceux qui ne le savent peut-être pas ou qui, comme moi, l’on appris tardivement, notre ami « Zulien » Cloët nous a quitté le 28 mars dernier à l’âge de 78 ans des suites d’une maladie qui le rongeait depuis quelques temps. Passionné de modélisme depuis de nombreuses années, il était venu au parapente et au paramoteur sur le tard, en autodidacte. C’était un personnage très attachant du petit monde du parapente montois ; toujours joyeux et enthousiaste ( je cite Alain Hottois) Julien avait été membre de notre club et fréquentait régulièrement les terrils qu’il pouvait sans doute apercevoir de chez lui (Neufmaisons) quand il volait en paramoteur le soir jusqu’aux dernières lueurs du jour. Tu nous manqueras, toi et ton accent légendaire à la flamande. Ce n’était pas un grand « voleu » comme il disait mais il se faisait plaisir. Nous ne t’oublierons pas, tout le monde t’aimait bien. Repose en paix camarade ! Nous adressons bien entendu nos plus sincères condoléances à sa famille et tous ses proches. Alain

Nouvelle discipline « sportive » inventée : le para-waiting Vient des mots para : contre et de waiting qui signifie attendre ou l’attente…. Donc, contre toute attente, on ne vole pas ���� ���� . Synonyme aussi de : espérer, tout en « rawaitiant » et en patientant. Où pratiquer le para-waiting ? sur n’importe quel site de vol, tous les sites sont praticables. Conditions météo pour réussir une belle journée de para-waiting ? L’idéal est la journée bien ventillée et ensoleillée (c’est plus gai) avec une petite chance de voler quand même. Pour réussir une bonne journée de para-waiting, on peut aussi choisir un site où le vent sera très travers voir même complètement arrière ; le para-waiting est alors assuré. Le para-waiting peut se pratiquer seul ou en groupe (et c’est alors plus sympa). Souvent, les participants se motivent les uns les autres pour terminer la séance ensemble à la fin de la journée au même endroit (déco) ou à la terrasse d’un café afin de disserter sur les rafales de vent du jour ou l’absence complète de vent. Bien que très pratiquée, cette activité « sportive » n’a toujours pas de champion ni de championnat d’ailleurs. Peut-être aux prochains J.O. De longues séances de para-waiting on déjà eu lieu cette année sur de nombreux décollages. Les séances de para-waiting ne sont pas forcément organisées bien que des groupes se forment rapidement afin de participer à la même épreuve ; c’est d’ailleurs l’occasion de prendre des photos de groupes qu’on n’aurait pas en d’autres temps. Si vous arrivez en retard à la séance, vous pouvez vite vous inclure dans un groupe, vous êtes souvent bien accueilli et votre expérience aussi… En ce moment, compte tenu des prix élevés des carburants, le co-voiturage est préférable pour aller faire du para-waiting, surtout si vous avez prévu de faire un long déplacement. Si en elle-même, une longue séance de para-waiting peut s’avérer agréable pour les participants de part les retrouvailles d’anciens para-waitiants, un retour tardif au domicile conjugal pourra s’avérer, lui, moins amusant avec à la clé une discussion plus… « terre à terre » (hum ! ça sent le vécu ☺). Allez, les récits de para-waiting sont les bienvenus dans la gazette….. ☺ Alain

Récit de vol : Pascal au Mont Bouquet … c’est où ça M’sieur ?

Les ailes me poussentLes ailes me poussentLes ailes me poussentLes ailes me poussent…………

Un début de saison qui commence bien en ce mois de mars 2012, poussé par la frustration de n’avoir pas encore pu inscrire de cross en 2011, pour le chalenge « Raph ? » Je me suis conditionné dès ce début d’année en inscrivant sans vraiment y croire 30 km !!!!!! Je débute la saison à Revin 1hr30 parmi une vingtaine de pilotes sur un tout petit bout de ciel, mais pas de cross, faut dire que ce n’est pas vraiment l’endroit pour faire ses premières armes. S’en suit Beauraing où je retrouve encore quelques copains du club et là je trouve un premier thermique qui me ramène sur la crête alors que je pensais poser, le deuxième m’emmène 50m au dessus du relief sur la droite au niveau du déco et j’enroule un troisième qui me propulse à 850m au dessus du village derrière le déco. Je ne me pose pas de question, je me tourne dos au vent et je regarde les zones non boisées, j’y vais cela me fera un premier cross de 6 km S’en suit Volmerange la semaine d’après et là j’enroule dès le déco, un truc qui me conduit à 1100 mètres, puis plusieurs autres. Le dernier après plus d’une heure de vol me fait bien décaler à l’arrière et ensuite m’oblige à me vacher sur le plateau entre le déco et l’antenne, je recule un max et je fais les oreilles en me disant que cela amortira mon aile en cas de turbulence. Posé, parapente plié, je rejoins euphorique et rassasié, le déco et mon épouse qui m’attend. La semaine d’après je me rends sur ce site dont je ne cesse de parler, le « mont Bouquet » dans le Gard à Seynes. A peine arrivé, nous embarquons dans la navette de l’école Parapente Sud, Laurent nous propose de nous balader en local, vu le manque de vent, mais, pire que ça, en arrivant sur le déco Est c’est Ouest. Philippe un des supers pilotes du coin, un mangeur de kilomètres, est avec nous et je bénéficie de la meilleure analyse des environs car les deux compères sont très calés en la matière. Malgré tout on y croit, on se prépare, c’est la maxime de Laurent que je fréquente depuis 2001 : « il faut se préparer, c’est comme cela qu’on augmente ses chance de décoller. » Philippe profite de la 1ère bouffe bien orientée, qui semble fiable, mais il fait un tas, j’ai mal au cœur pour lui. Il est posé en catastrophe hors terrain et nous dira même le lendemain qu’il a failli poser dans un arbre tant le thermique dans lequel nous enroulions Laurent et moi était puissant. Et oui pendant que nous profitions de l’ascendance lui en payait les frais. Le thermique nous emmène à 2000 mètres et Laurent me dit de faire les oreilles pour ne pas emplafonner la zone, chose que je fais tout en lui emboitant le pas en transition, vers où, je ne le sais pas, le principale c’est que je viens d’enrouler près de 1400 mètres avec mon ami et que nous sommes seuls dans le ciel Gardois survolant la plaine immense. Je vois Laurent s’enfoncer, mais s’éloigner très vite, moi je préfère assurer le gaz si chèrement attendu et chaque petit thermique me permet de rester assez haut. Je ne vois plus Laurent, mais je ne pensais pas le retrouver très petit sous moi, il enroule, il se bat, me rejoint et à nouveau nous enroulons ensemble du +3 , il me dépasse et se met à pousser un cri de joie, j’essaie de l’imiter mais les mots ne sortent pas de ma bouche, bizarre c’est la première fois de ma vie que je ne peux m’exprimer (d’autres diraient que je f…. ma g…… pour une fois) ben oui on ne se refait pas !!!!!!!! Par la suite je le perds à nouveau alors que je me bats pour retrouver le gaz perdu par les troisièmes oreilles de ce vol. Je descends sans trouver d’ascenseur et le doute s’installe, doute matérialisé par une ligne à très haute tension qui forme un angle droit devant moi ,me fermant la route du retour vers le bouquet et celle vers l’est, où je vois des possibilités de poser. Je cherche à nouveau en revenant sur mes pas, un petit truc qui monte. Une fois trouvé, je passe la ligne avec 300 m de sécurité, ensuite je vise la carrière « Joffre » mais je ne trouve rien. Grâce à mon GPS, je me rends compte du sens du vent, ensuite, je cherche les lignes et pièges au sol, je décide mon plan de vol et me pose dans les règles de l’art face au vent avec un bel arrondi, fin de ce beau vol. Une fois replié, je fais 5 km à pied, le stop ne prend pas, mais je suis le long d’une nationale et les gens roulent vite. Arrivé à un petit kilomètre de l’école, Laurent me sonne, il est posé, je lui propose de replier à l’aise, je viens le récupérer. Le soir, je me paie un petit vol en restit’ de 1hr15 que c’est bon seul dans le ciel. Laurent tient à déclarer nos vols, on décharge les traces de nos GPS, il a fait un triangle de 44 km et moi un de 22km.

Le lendemain, nous nous rendons à la même heure sur le déco il y a plus de pilotes que la veille, ils sont un peu envieux de notre cross d’hier et se jurent de faire pareil. Effectivement nous ne traînons pas à nous préparer et une fois en place, la bouffe arrive, on gonfle, on décolle et c’est parti pour la ronde lancinante, je n’écoute même pas mon vario je me calle sur Laurent, je l’ai juste en bout d’aile et j’enroule exactement à l’opposé de lui, légèrement plus bas, je n’arrive pas à le dépasser. Nous sommes trois ou quatre pilotes à enrouler ce thermique, seul Laurent s’en sort au plaf, moi je zone, à la recherche d’un autre thermique, mais je le vois s’en aller et je sais que rien ne l’arrêtera, je lui emboîte le pas mais je m’enfonce sans rien trouver vers la plaine de Brouzet. Le piège des débutants, me dira Laurent plus tard, c’est une plaine qui invite au survol, car les atéros sont légions, elle ne rend jamais rien de ce bel ensoleillement dont elle profite. Il faut passer au sud de la nationale vers Alès. Laurent l’a fait mais je craignais de m’aventurer au-dessus des collines boisées, cela lui réussit, je le vois enrouler un super ascenseur, je me décide à passer cet obstacle tout en cherchant déjà un atéro au cas ou !!!!! Même scénario que la veille une super ligne haute tension attire mon attention et diminue ma combativité. Je décide de poser, je suis à 150 mètres du sol, je préfère garantir tous les paramètres d’un atéro en règle à la gloriole de rejoindre Laurent. Je me dirige vers un grand pré, je repère les lignes et clôtures, les routes à emprunter pour rejoindre le Mont Bouquet. C’est là que mon vario se met à chanter, mais je dois m’obliger à continuer à enrouler bien serré, malgré mon passage à l’aplomb de cette belle ligne HT, je distingue très bien les câbles et leurs attaches en porcelaine, je les ignore vu que le vario indique +2, je jubile, je m’applique, j’enroule sans me soucier de la suite le but est monter au plus haut, après on verra. Ce beau thermique m’emmène à 1700 mètres, je ne veux pas retourner vers le Bouquet, mon analyse du GPS me dit que le vent ne me permettra pas de passer les bois et collines, je choisi de partir dans la plaine et là le piège du débutant, « La plaine de Brouzet » me force à poser et clôturer ce cross de 16 km ; Encore une fois, je vérifie ma dérive grâce au gps, je cherche les clôtures et lignes, je vérifie les axes de retour et je me pose dans un grand champ labouré, là c’est l’erreur, les suspentes s’accrochent à chaque motte de terre. Je met en boule et me rend dans le pré dans lequel j’aurais du préférer poser, pour replier. Quelques photos, je mets mes vêtements trempé de sueur à sécher, je bois et manges un peu et me voilà parti pour une marche que j’imagine longue au vu de mon aventure de la veille. C’était sans compter sur le monde rural et les artisans du coin, après 15 minutes de marche, je demande mon chemin et dès les renseignements reçus, j’entends le bruit d’un moteur qui se dirige vers moi, je me place dans le carrefour, une petite fourgonnette, toute cabossée, l’arrière plein de paille et de poussière s’arrête, un brave homme me propose de monter et il me dépose le long de la nationale. Derrière nous un 4x4 de chasseur, le chauffeur me jette un regard sympa, je le salue, il m’embarque naturellement et me dépose même au déco, tout en échangeant, nos anecdotes respectives de chasse et de marche ou vol au mont Bouquet. Je rejoins le déco sud pour un vol de 45 minutes en restit’ . Après une repose au déco et un autre petit vol de 20 minutes encore seul, celui-là, je rejoins les potes gardois, tous des gens sympa à l’atéro. Je saute dans une voiture qui remonte pour récupérer ma voiture, quelle merveille de pouvoir voler dans une région qu’on aime parmi des gens sympas, la vie est si belle, MERCI LA VIE !!!! Pascal Gaereminck

[Aaah ! que cela fait du bien de lire ton récit............ C’est sûr que lorsque l’on a coupé le cordon ombilical, c’est dur de rester sur un site ............ Moi j’adore le retour en stop, plein d’anecdotes.......et puis après on reste avec pleins de rêves dans la tête.... Bienvenue dans le club des “petits” mangeurs de km. Cela fera un beau récit pour notre petite gazette Joël] http://www.alesenlair.fr/site-de-vol-parapente/le-site-du-mt-bouquet

C’est pas suffisant qu’il vole bien, il a aussi une bonne fourchette …. Et vous n’avez pas intérêt à

tomber dans son assiette ☺ ☺ ☺

Nouvelles réglementation pour les sites de la côte d’Opale … réflexion ! (c’est arrivé près de chez vous) Compte- rendu de la journée du 18 mars 2012 sur les sites de la côte d’Opale (1 ère belle journée de l’année)

Equihen : Plusieurs voitures sur le parking « réservé au camping car » Le président du club intervient, prend le chauffeur par la main, le ramène au panneau d’informations et lui signale avec courtoisie qu’il est en infraction. Mais les deux voitures restent tout de même sur le parking. Ils se permettent en plus de décoller et piétiner une propriété privée sur la gauche du déco Le vent passe légèrement travers gauche, ils improvisent carrément un nouveau déco Cette fois- ci à droite du déco officiel qui est également une propriété privée, appartenant cette fois au conservatoire du littoral qui est de plus le propriétaire des terrains des sites de la crèche, du gris nez et du Cap blanc nez.

La crèche Du monde sur le déco sud ouest, l’école (xxx belge) présente sur le site, sans en avoir fait la demande au président du club et/ou du correspondant du site est en infraction. Tout comme les parapentistes qui, une fois de plus, improvisent également un nouveau déco sauvage 300 mètres plus loin que l’officiel.

Le cran aux œufs Des voitures pleines de parapentes ont prix un sens interdit sur plus de 500 mètres… Et se garent en stationnement gênant au bord de la falaise

Conclusion : Messieurs, que pensez-vous faire à votre niveau pour que cela s’arrête immédiatement ? J’attends avec impatience des réponses. Courrier adressé par Damien Dewisme (Responsable sites de la côte d’Opale) au CA de la FBVL [En tant que président de club et responsable-gestionnaire de plusieurs sites du Borinage et du Centre, au même titre que Damien Dewisme, je comprends tout particulièrement la rage et les grincements de dents que ces agissements de pilotes irresponsables peuvent provoquer sans parler du risque de faire fermer les sites. Je me dois aussi de vous rappeler les règles de bienséance, de courtoisie que nous nous devons d’adopter à chacun de nos déplacements sur un ou des sites où nous ne sommes pas habitués à nous rendre et sur lesquels nous ne sommes, de plus, pas les gestionnaires. Pensez à tous ces pilotes qui, régulièrement, travaillent dans l’ombre pour nous permettre de venir assouvir nos envies de voler sur des sites digne de ce nom. Dans le message que j’ai recopié ci-dessus, j’ai volontairement supprimé le nom de l’école en question et n’ai pas fait paraître les photos. Depuis lors, l’école dont il est question, s’est déjà fait connaître et s’est entretenue avec les responsables de ces sites ; tout est remis dans l’ordre à l’heure qu’il est mais : Afin de pouvoir pérenniser les sites de la côte d’Opale, une nouvelle convention vient d’être signée pour la pratique du parapente sur les sites des Caps (La Crèche, le Cran aux Œufs, le Blanc-Nez). Cette convention est le fruit d’un long travail de l’équipe Paral’Aile 62 avec les institutions locales (Eden 62, Conseil Général du Pas-de-Calais, Conservatoire du Littoral…) et les spécialistes ornithologiques. Merci d’en prendre bonne note pour vos futurs déplacements dans cette belle région de bord de mer. Alain ]

L’accès à ces sites est désormais réglementé, réservé uniquement aux détenteurs d’un badge-règlement. Ce badge doit pouvoir être présenté aux membres du club gestionnaire des sites et/ou aux gardes assermentés en charge des espaces naturels concernés. Voir : Le formulaire de demande de badge Pour recevoir un badge-règlement nominatif, il faut s'inscrire (gratuitement) au club Paral’Aile 62 en renvoyant Le document ad-hoc complété et une attestation d'assurance (responsabilité civile aérienne) à paralaile62@gmail.com . Les demandes ne sont possibles que par e-mail, aucun courrier postal ne sera envoyé. Les dossiers incomplets ne seront pas traités. Ce badge n’est pas définitif et pourra être retiré par la commission de discipline en cas de non respect des règlements. Le club fera des contrôles et contactera les gardes assermentés (Eden 62, Conservatoire du Littoral) en cas de problèmes. La pérennité de nos sites de vols est l’affaire de tous et nous vous remercions de respecter et de faire respecter les règlements afin que nous puissions TOUS continuer à voler sur nos beaux sites de la Côte d’Opale. Nous vous remercions de bien vouloir diffuser ce message aux membres de vos clubs respectifs. Bons vols et à bientôt sur nos sites ! Le club paral'ailes 62

Qu’on se le dise !

Nos sites borains : le terril du Crachet (Frameries) Parmi les terrils que nous fréquentons depuis plus de 20 ans (moi j’ai commencé en 1990 donc 22 ans), il y avait un terril que je souhaitais revoir, redécouvrir, ré-apprivoiser, le terril du Crachet. Lors de mes débuts, nous n’étions qu’une petite poignée de mordus et nous ne connaissions qu’Hornu, le Levant et le Crachet à Frameries. Nous avions bien défriché une zone en SO où l’on pouvait à peine déployer une aile sur sa corde. Il fallait donc un peu de vent pour le gonflage car nous étions à chaque fois au bord du trou, la voile étant retenue par des pinces à linge au niveau du bord d’attaque via une corde tendue à l’arrière du déco improvisé. Cette plate-forme a depuis disparu, sans doute s’est-elle-même écroulée. Mais sur cette face SO nous y avions fait quelques vols intéressants et c’est donc pour cela que nous y sommes retournés. Nous (François, Alain Hottois, Michel, Charles et moi) avons rencontré les nouveaux responsables du site du PASS (Parc d’aventures scientifiques) afin d’avoir leur accord pour y recréer une nouvelle zone de décollage. Un rendez-vous a été rapidement fixé et nous sommes montés une première fois sur la crête. Mais plutôt que de commencer par un déco SO, on s’est rendu compte qu’une orientation NE pouvait aussi voir le jour ou même revoir le jour car ce déco là avait déjà été ouvert il y a quelques années avec notre ami et ex membre du club Dany Ray qui habite à un jet de gaillette du terril. Après avoir repéré les arbres (bouleaux) à faire disparaître, les responsables du PASS nous proposèrent d’effectuer eux-mêmes le travail en nous suggérant de repasser après et d’arranger un peu les choses à notre convenance. On y est ensuite retourné et effectivement les arbres avaient été étêtés mais représentaient un réel danger en cas de chute. On les a donc recoupés plus bas avec l’accord des responsables du Pass. L’étape suivante était de tester ce nouveau décollage. Charles et « votre » président s’y sont essayés surtout le président…aïe aïe aïe !! Ce jour là, la météo semblait idéale (semblait) et nos deux compères espéraient bien y faire quelque chose. Il faisait beau, un peu chaud et il y avait de temps en temps de bonnes bouffes thermiques qui passaient. Quand au vent , il semblait de face mais était surement un peu travers droit sur le décollage et peut-être un peu limite au niveau de sa force. Encore équipé de ma Nova Râ, j’ai profité d’une accalmie pour tenter le coup. Une fois la voile bien gonflée et stabilisée, hop décollage. Je m’éloigne un peu du déco et le temps de m’installer convenablement dans ma sellette, c’est la grosse fermeture asymétrique. ½ aile (côté droit complètement fermé). Je contre immédiatement du côté opposé, je me vois dans les arbres quand tout ré-ouvre en ¼ de seconde. Il était temps. Là je me rends compte, un peu tard que le vent est assez travers et je me prépare à aller poser mais je reprends du gain sous l’effet du thermo dynamique puis du thermique tout court. Sans avoir pu faire grand-chose (tout s’étant passé trop vite), je me retrouve au-dessus de l’axiale Boraine et ça monte encore (heureusement quelque part) et je décide d’aller me poser dans un coin plus tranquille, c'est-à-dire les champs situés après la route. A l’atterro aussi, je sents qu’il y a du « zef » et je suis content de poser à cet endroit plus sain. C’est Annie et Charles (présents) qui ont eu les frayeurs. Conclusion, pour y voler, soyez sûr de l’orientation NE (voir flèche orange) et de la force du vent et soyez prudent. La flèche rouge indique le terril du Levant d’où l’on décolle en SE. Un autre déco SO (même terril Crachet) est quasi opérationnel ; faudra aussi qu’on aille le tester. Pour les photos, voir la prochaine gazette. Pour les travaux : merci pour le dévouement de Michel Debacker, Charles, François, Alain Hottois. Alain

En 2001

Atterro

Alain, tu n’es plus un débutant mais on connait assez mal ton évolution et surtout tes débuts sous un parapente. Voilà c’est donc l’occasion d’en savoir plus sur ton parcours, tes expériences avec le club et en dehors du club, tes aventures, tes meilleurs souvenirs, tes moins bons souvenirs etc… on veut tout savoir de toi sous aile ☺☺☺☺ et sous ailessss ☺☺☺☺ ☺☺☺☺ Alain, pourquoi le parapente (après le delta je pense), et tu l’as découvert comment et quand ? Allez raconte ! J’ai découvert le parapente au début des années 80 , à l’époque je m’étais mis en tete de faire du Delta , j’étais en formation avec l’école Confluence , et lors d’une séance de pente école à Han sur Lesse , je me suis retrouvé en compagnie de trois parapentistes , eux aussi en formation …t je dois dire que je n’ai pas du tout été séduit ! Les voiles de l’époque étaient peu performantes, si bien que pour compenser le peu de finesse ( et sans doute l’absence de vent ce jour là ! ) le pilote se nouait une corde à la ceinture et , encouragés verbalement par leur moniteur , ses deux compagnons tiraient de toute leur force dans la pente pour essayer , souvent en vain, de lui faire quitter le sol. A coté de ça le vol plané de mon aile delta était un pur bonheur ! J’ai donc poursuivi ma formation delta jusqu’au jour ou , par manque d’expérience et avec du matériel inconnu , je me suis retrouvé sous le vent du relief et en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire j’étais au sol , l’aile en morceaux et moi bien contusionné mais heureusement indemne …remis de mes émotions je décidais que je l’avais échappé belle et abandonnai le delta pour me remettre au modélisme …pendant quelques années j’ai exploité la pente magique du terril de Hornu avec mes planeurs télécommandés … Que s’est-il passé en 94 ?J’ai le souvenir d’avoir vu un parapentiste en vallée dans la Drome ,j’étais en balade en montagne , il était plus bas moi et il enroulait , et en quelques minutes il avait pris plusieurs centaines de mètres, ça paraissait tout simple , les voiles étaient devenues de vrais planeurs, l’envie de voler est revenue d’un coup ….j’ai repris contact avec Confluence et j’ai fait un stage à St Hilaire , météo idéale , enchanté de l’expérience , j’en redemandais ! Entre tes débuts et 2012 beaucoup de choses ont évolué, ça s’est passé comment pour toi, tu penses avoir évolué aussi, tu as le brevet de pilote en poche, tes plus beaux vols ? J’apprécie le fait d’avoir surtout appris au contact et en échangeant avec les pilotes de notre petite communauté ( je n’ai fait qu’un stage de formation au début ) La lecture d’articles , l’échange d’expériences sont des éléments importants de la pratique de l’activité. Voler est pour moi la réalisation d’un rêve d’enfance, mais les structures qui existaient avant l’invention du parapente étaient lourdes et coûteuses , j’ai trouvé avec le parapente non seulement le plaisir de voler mais aussi , et c’est également important, celui d’être dès le début autonome , seul responsable de mon matériel et (presque) autodidacte. Tu voles en ce moment sous Gradient : tu penses changer de marque ? Par quel modèle de voile serais-tu tenté ? Je devrais voler bientôt avec une Nova Mentor pour remplacer ma Gradient Golden qui commence à se faire vieille. Je reste dans cette catégorie de voile pour pilote du dimanche (…entre-temps, la machine est arrivée !) Ton premier contact avec les Ailes du Levant c’était quand déjà ? comment nous as-tu connus ? En septembre 94 , après cette fameuse semaine de stage à St Hilaire, j’étais en route sur le ring de Mons pour aller saluer mes parents , j’ai remarqué un parapente en vol devant le terril de Cuesmes, j’ai rapidement fait demi-tour et j’ai cherché le chemin pour arriver au pied du terril . Vous connaissez le terril du Levant : la première fois c’est pas si simple d’arriver à l’atterro ! Pendant tout ce temps, ce fameux parapente était toujours en vol et y est resté encore un bon moment, j’ai alors pensé que si on pouvait voler comme ça dans la région, je devais absolument me procurer une voile.

The

Joker

Le pilote en question était Alain Grenier, les Ailes du Levant n’existaient pas encore mais le groupe de pilotes était déjà bien présent et m’a accueilli et conseillé pour mon premier achat et mes premiers vols … Durant ta déjà longue expérience, y a-t-il un vol qui reste gravé dans ta mémoire ? Un vol inoubliable c’est bien sur mon départ ( j’en ai été le premier surpris ! ) du terril d’Hornu un après-midi de juillet voilà déjà une dizaine d’années …canicule, pas un pet de vent mais de temps en temps un thermique puissant soulevait la poussière au déco …j’ai eu la chance de gonfler ma voile tout au début d’un cycle qui s’est avéré assez puissant pour m’arracher du déco, après à peine deux huits, j’ai pu enrouler serré serré et monter au plafond …ensuite un vol de plus d’une heure par vent nul et pose à l’aérodrome de Maubeuge …au cours du vol j’ai même eu l’occasion de répondre au téléphone à l’ami Tournesol …qui n’en a pas cru un mot ! Encore aujourd’hui je pense qu’avec un peu plus d’expérience j’aurais pu continuer ma route pour pas mal de kilomètres : le ciel était plein de cum’s au-delà de Maubeuge …des conditions comme on en voit rarement. L’avenir, ton futur proche par rapport au parapente tu le vois comment ? Quel est le site ou quels sont les sites que tu aimerais découvrir ou redécouvrir ? ou un pays ? Je compte sur les performances de ma nouvelle voile pour améliorer mes vols et faire quelques cross en plaine au départ des Ardennes …J’ai bien envie de découvrir les sites du Vercors …malheureusement je ne me sens pas très chanceux côté météo ces derniers temps ! Ta plus grosse bêtise…… ton plus mauvais souvenir ? Une leçon surtout : je volais depuis peu, un groupe d’amis tenait à m’accompagner sur un site pour voir comment ça se passait : avec un sentiment de fierté et la ferme intention de leur en mettre plein la vue, je me suis retrouvé en haut d’un petit site inconnu ( c’était en Autriche ) …mon peu d’expérience aurait néanmoins du me mettre en garde : personne sur le site , pas de vent , un rideau d’arbre dans le bas de la pente… mais , voila , j’avais un public qui attendait de voir de super-pilote s’élever dans les airs… montée d’adrénaline, je m’élance dans la pente, la voile se gonfle péniblement et finit par me soulever du sol , mais la moitié du terrain y est passée et les arbres dans la bas de la pente ne sont plus bien loin : ¼ de tour à droite en espérant pouvoir poser en travers de la pente mais je sors de la zone de déco et me retrouve dans un ébouli de pierres…je m’en tire avec un genoux comme une pastèque et « la honte » en prime : la leçon a porté ses fruits, ne plus jamais « se donner en spectacle » …dans le même genre : le souvenir de ce pilote en passe de se reposer calmement au déco de St André , et qui s’est mis tout à coup à faire de pirouettes en voyant que quelqu’un filmait son arrivée …ça s’est terminé à l’hôpital. Tu nous as récemment rejoint au sein du conseil d’administration du club et nous t’en remercions. Alain, je te remercie énormément pour ce portrait de pilote qui permettra à beaucoup d’entre nous d’encore mieux te connaître. En ce qui me concerne, je peux te dire avec beaucoup de sincérité, que tu fais partie des personnes du club que j’apprécie le plus ; on a déjà volé beaucoup ensemble et tous ces moments partagés ont toujours été parmi les plus mémorables. Il faut dire aussi, cher musicien, que la musique adoucit les mœurs ☺ ☺☺ A très bientôt Alain (le président interviewer)

Le poseur … Le musicien

L’aventurier

En bref ... - Quelques accidents nous ont été rapportés récemment dont celui de Laurent Marlier dont nous vous parlons plus loin et il semblerait que dans chacun des cas (je ne citerai pas les noms car au final les pilotes s’en sortent bien) la cause soit à peu de chose près identique ; basses vitesses trop près du sol suivi d’un décrochage. Pour rappel aussi l’aérologie dans les basses couches peut aussi être turbulente (Georges en sait quelque chose) et c’est là que nous sommes le plus vulnérables en cas de fermeture. N’oubliez pas qu’il faut un peu de vitesse pour tenir en l’air ou du vent pour jouer aux mouettes sur les crêtes. - Quelques-uns d’entre nous ont opté pour de nouveaux T-shirts noirs avec les dessins en blanc et les inscriptions en vert fluo. On s’est laissé dire qu’ils avaient de la gueule… Les couleurs utilisées semblent plus résistantes, ce qui nous fait des T-shirts un rien plus chers (18 €/pièce). L’an prochain, la caisse du club vous en offrira un nouveau. Voici les 3 T-shirts parmi ceux que vous pourrez choisir. Pour info, les noirs en plein soleil, on a testé : c’est très joli mais c’est chaud chaud ! - Coucou Michel ! (Debacker), quelques pilotes du club aimeraient goûter aux joies du vol treuillé, peux-tu nous dire où cela en est ? - Site de Rochehaut : Rien de neuf, le site est toujours fermé. Le proprio de l’atterro ne semble pas vouloir revenir sur sa décision. - Site d’Andenne : Rien de neuf non plus pour le moment ; donc n’y allez pas voler.

Allez, un peu de sport pour tout le monde !!! Et 1, et 2, et 3…..vous arrivez à suivre ? Pour ceux qui

prennent de la bouteille, avec modération !

Récits de vols de Joël (du 16 au 28 juin) Alain : Tu as opté pour les Pyrénées cette fois ? Joël : Oui, je suis arrivé hier soir (16 juin).....un peu fatigué 13 h de route .....pluie sur la moitié de la route.....arrivée grand soleil, mignon petit camping, beau mobil home avec vue sur l'atterro qui est à 100m du chalet. C'est un site Sud donc je vais monter vers 11h30 Voici les 1ères nouvelles des Pyrénées...... Deux beaux vols ce dimanche 17 juin, mais il a fallu être patient.....en effet, il y avait une épaisse couche de nuages entre le déco et l'attéro (voir photos) Vers 14h cela c'est enfin débouché, ce qui m'a permis de tenir un peu.....vers 16h rebelotte même type de vol avec un peu de thermique. Alain : mmmouais les Pyrénées..... j'ai vécu ça aussi, on est proche des perturbations atlantiques et quand elles arrivent..... pluies le 1er jour, brouillard le second, vol le 3ème puis re-belote... ou alors faut aller voler côté espagnol (Organya et Ager) et là ça vole quasi toute l'année. Joël : Changement de décor : Enfin arrivée dans les Alpes du Sud......le 24 juin La semaine dans les Pyrénées fut médiocre au point de vue parapente........J’ai volé deux jours sur une semaine !!!!!!!!!! Et encore le dimanche (le lendemain de mon arrivée) puis le mardi......en tout , 4 vols en local. Le reste du séjour ce fut promenade avec Christine car au point de vue météo on avait le choix entre brouillard, soleil avec vent fort ou pluie .......Bof !!! C’est une très belle région, bien verte (ben oui il pleut souvent......), des décors magnifiques. J’ai aussi eu la chance d’assister pendant quelques minutes au festin d’une vingtaine de vautours autour d’une dépouille de vache morte....pas dans un parc animalier ....mais en liberté au col du soulor.....j’étais à 30m d’eux J’ai un petit film fait avec mon appareil photo, mais c’est trop lourd pour envoyer, j’ai juste une photo pas très nette (c’était dans le brouillard !!!!!!!!!!!!!!) Hier à Moustier (24 juin) vol du soir avec déco à 20h30 !!!!!!!!!!!!!!! une petite heure de vol Ce midi (25 juin) un petit cross entre le Mont Denier –>Village d’Aiguines –> et posé à l’entrée des gorges à la plage du Pont de Galetas (au milieu des touristes....) et 12km au compteur. Demain on annonce du Mistral donc canoë sur le Verdon. Pour ce soir un voile vient du nord donc ....je ne sais pas.... Hier mardi (26/06) soir pas de vol, le mistral était bien au rendez-vous. Aujourd'hui, comme d'hab je monte à pied au déco vers 12h. Dès que je suis en vol je me rends compte que quelque chose merdouille, la voile tourne seule à gauche.....le petit bout de sangle qui relie la poulie de frein est torsadée et est remontée et est coincée entre deux suspentes des D.......avec la tension dans les suspentes impossible de la sortir......et dès que je lâche la commande de droite, la voile tourne méchamment à gauche donc je dois mettre plein de frein à droite pour voler droit et donc je vole freiné !!! et en plus ça monte.......j'arrive à trouver une zone de descente pour aller atterrir ....je râle ......pour tourner à gauche suffit de lâcher du frein à droite .....presque impossible de tourner à droite je dois descendre la commande trop bas toute mon approche se fera avec des virages à gauche !!!!! Posé vivant... posé content .....mais je continue à râler.........j'arrête la navette qui remonte et je mets la voile en boule dans le 4x4 .....je suis assis sur le plancher encore dans ma sellette......comme il n'y a pas de mousse bag dur dur la remontée dans le chemin caillouteux. Au déco je décoince la fameuse poulie et je redécolle immédiatement vers 13h. Les cum’s se soudent.....reste du bleu vers la plaine car vers St André c'est sombre .....le plaf est à mon avis vers 2200 2300........ jusque 1800 il faut travailler .....mais après ça monte fort sans rien faire .....vers 2100 je pars en plaine vers le SO face au vent ....à 15km/h je m'avance vers la base de planneurs de Puimoisson......je perds beaucoup........je suis à la hauteur du début de la piste d'atterrissage 200m sur la droite un planneur est en approche il passe sous moi.......je ne suis pas au bon endroit !!! Virage à droite vers le NO vers St Jurs ......ça sent la fin du vol......je vais poser à côté du camping du village, un dernier contact radio avec Christine pour la récup ........je suis à 150m sol (moins de 1000m/mer) et le thermique est là !!! quelques minutes plus tard je suis à 2285m... Christine arrive près du camping et ne me trouve pas ... après un contact radio elle me laisse continuer mon vol. Je ne trouverai plus rien qui en vaille la peine et je pose à Mézel pas loin de Dignes......21km après mon point de contournement de Puimoisson. Retour en stop comme d'hab (3 voitures). Alain : Merci Joël pour ces petits comptes rendus de ton escapade familiale qui t’a tout de même permis de faire quelques petits vols sympas. Allez, la suite de tes aventures (sortie club de septembre cette fois) au prochain numéro comme on dit ! En espérant que d’autres s’y mettent aussi. Mais pas toujours évident de prendre la plume ;-) Alain

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David Eyraud

Challenge Raph’ 2012 Challenge Raph’ 2012 Challenge Raph’ 2012 Challenge Raph’ 2012 au 31 juilletau 31 juilletau 31 juilletau 31 juillet

Compte rendu de la sortie-club de Juin : Annecy (du samedi 2 au samedi 9 juin) Pour la xième fois, nous avons opté pour la région du lac d’Annecy pour l’une de nos sorties club. Nous avons re-opté pour cette région, d’une part parce que nous la connaissons bien et que l’aérologie que nous y rencontrons permet à tous les participants, quelque soit leur niveau d’autonomie, de s’y retrouver et d’y faire de beaux vols, dynamiques, thermiques, avec des possibilités d’atterrissage (appelées vaches) relativement facile pour ceux qui veulent « crosser » pour la première fois. Ca permet aussi à ceux qui nous ont déjà accompagnés d’y retourner seul et de perdre moins de temps à chercher les bons sites. Pour ceux qui ont commencé à aborder les cross, il est vrai que la région d’Annecy offre également des parcours +/- faciles avec un minimum d’expérience quand-même et une bonne météo. Participants : Les 3 Alain, Jean-Marc, Benoît, Max, Philippe, Didier Bertinchamps, Annie, Charles et Joël. Samedi 2 juin : Comme d’habitude, nous démarrons tôt de la Belgique en vue de pouvoir effectuer, en fin de journée, le premier petit vol du séjour. Tout comme la dernière fois, la chance et la météo nous accompagnent. Nous arrivons au déco du Semnoz vers 16h00. Il fait ensoleillé. La brise est un peu de travers (SO) et encore un peu forte. Joël nous fait une démonstration de « grimpage » aux barrières avec la voile au-dessus de la tête…malheureusement on n’a pas de photo mais on vous laisse imaginer ! Nous décollons les uns après les autres. Pour moi, ce sera le premier véritable vol de ma nouvelle Niviuk (Artik 3) qui me donnera déjà de bonnes sensations. Après ½ heure de vol, on se retrouve à l’atterro. Une seconde remontée est organisée. Cette année, nous avons une navetteuse de choix, Annie (l’épouse de Charles). Un tout grand merci à Annie qui a accepté de nous faire les navettes. SUPER ! Pour le second vol, le ciel s’est un peu couvert. On effectue un vol groupé d’une bonne ½ heure avant d’aller retrouver notre ami Bernard au gîte de Glaise. Le colonel Gerlier passera les troupes en revue mais comme d’hab, avant de passer à table, on s’offre aussi un petit apéro. Voilà déjà une bien belle journée de passée. Tout le monde est content de trouver un lit, la journée fut longue. Dimanche 3 juin : Lever à 7h00 pour prendre le déjeuner au plus tôt car la journée n’est pas annoncé au mieux ; Faudra profiter en matinée. On monte au déco de Planfait. La météo ne sera pas super très longtemps pour ce dimanche. On vole à peine ¾ d’heure puis on va à l’atterro. L’aérologie y est un peu turbulente. Il y a un petit vent de Nord qui rentre mais on n’est plus hors terrain cette fois ! Le temps de replier nos voiles et de passer prendre une collation près des passagers du Vent et c’est la douche qui ne nous quittera plus de la journée. Un seul vol pour cette journée, espérons que la suite sera meilleure. L’après midi, on passe rendre visite à la boutique ITV (anciennement SNC là où l’on vendait des polars) où nous avons un accueilli sympathique et chaleureux. C’est temps libre pour tout le monde. Benoît, Jean-Marc, Alain Legentil, Charles, Max et moi allons prendre un verre dans un bistrot de Faverge. On a déjà fait mieux ! Lundi 4 juin : Le début de journée est encore assez nuageux et rien n’est très prometteur sur Annecy. Le président propose d’aller sur St Hilaire que tout le monde ne connaît pas encore ; c’est l’occasion de découvrir un nouveau site, le site de la Coupe Icare. Il décolle le 1er et a la chance de prendre un bon petit ascenseur en allant vers le déco sud. Les nuages commencent à se déchirer et on entr’aperçoit les rayons du soleil. Pour lui, un agréable petit vol d’une ½ heure. A l’atterro, Jean-Marc aura l’occasion de goûter à l’eau du fossé… le remake d’un pont trop loin : un atterro trop loin ! Pas bon sans Ricard hein J-M !!! ☺ ☺

Pour le second vol, le soleil montre le bout du nez mais au déco, la faible brise change régulièrement d’orientation comme souvent quand il y a un peu de thermique. Il faut remettre fréquemment sa voile en place. Max nous démontre ses talents de bon pilote en thermique et en épate plus d’un. Certains en doutaient-ils ? Beau vol Max, tu es bien monté en vallée, chapeau ! Le président décolle le dernier. Il profite des ascendances en milieu de vallée, où c’est plus ensoleillé, pour filmer son vol... On devrait avoir de belles images se dit-il ! mais à l’atterro, il constate qu’il a oublié d’ôter le cache... grrrrr ! Vous n’aurez donc que le son ! C’est malin ! Puis on décide de rentrer sur Annecy pour le vol du soir qu’on espère optimum mais ce sera surtout au p’tit rien… un plouf amélioré. Ce lundi, c’est aussi l’annif’ du Président qui reçoit un courrier du facteur (il passe tard en montagne) Encore merci à tous les participants pour vos souhaits. Allez chin-chin ! trinquons à la santé de tous !

Mardi 5 juin : Après les traditionnelles courses du matin, on se rend à Planfait où nous aurons de bonnes petites conditions thermiques pour le matin. Près de ¾ d’h de vol pour le narrateur et 150 m de gain. Volé un bon bout de temps en compagnie de Philippe Thon et de Joël. Après avoir enregistré les commentaires des pilotes allemands qui occupent notre gîte � nous décidons de reproduire leur plan de bataille de la veille et de nous rendre… sur le site du Revard que nous ne connaissons pas. Nous perdons un peu de temps pour repérer l’atterro puis on s’embrouille un peu les pinceaux (sorry Jean-Marc). Bon, on arrive enfin au déco et découvrons une vue magnifique sur le lac du Bourget (attention à sa CTR – aérodrome de Chambéry/Aix-les-Bains). Le plafond n’est pas très haut. On se prépare pour un grand plouf de +/- 1000m. Mais après quelques minutes de vol, le plafond se déchire et des Alain Ho et Joël : 17 bornes et Alain G 15. Ca nous laisse de nouvelles possibilités pour la prochaine fois, avec éventuellement, un retour via le Roc des Bœufs puis un raccrochage à Montmin et ballade vers le Nord (La Clsaz, Gd Bo etc….) et retour via les Aravis…. On rêve, on rêve mais à quand le grand parcours ? On se retrouve tous au déco du Semnoz pour un dernier vol, au soleil, ce qui nous en fera 3 sur la journée.

Mercredi 6 juin : le début de la journée commence sous la pluie. On fait les boutiques habituelles de Planfait. On se rend à la mairie de Doussart pour obtenir un « Passe » pour monter au déco de Montmin. La pluie cesse. On va à Montmin mais le vent est Sud et ça risque de ne pas être Génial. Effectivement au déco, le vent est de travers gauche, faible, parfois même légèrement arrière. Des élèves décollent. Mais le Président a peut-être un plan : décoller quand le vent est +/- face et aller poser à Planfait. C’est d’ailleurs lui qui s’y colle le premier (vidéo à l’appui prochainement). Benoît, Philippe et Didier lui emboîteront le pas. Beau petit vol au final. Pas mécontents !

Jeudi 7 juin : Le vent de S-SO est annoncé fort partout dans les Alpes. On essaie de trouver un site de replis. On se rend rapidement à Marlens en matinée. On est les 1ers sur place. On pense que ça pourrait le faire. Jean-Marc et Alain Legentil sont prêts les 1ers. L’aérologie nous paraît tout de même bizarre ; le vent nous semble un peu trop travers. Jean-Marc décide d’y aller, la voile est bien gonflée, il court mais ça ne porte pas et termine sa course dans la clôture en bas de la route. Aïe aïe aïe !!! Résultat : une suspente abîmée et le coxis douloureux. L’aérologie n’ayant pas l’air de s’arranger, on décide de replier. Pourtant de nombreuses navettes montent quand même (il doit y avoir plus de 50 pilotes au déco d’après le balais des camionnettes) mais du bas on n’apercevra que 4 ou 5 voiles en l’air. On part faire les courses pour le repas de midi puis direction Planfait pour le seul vol de la journée car par la suite, lorsque l’on remonte, c’est devenu beaucoup trop fort au niveau thermique sans parler du vent qui est trop travers aussi. La T° aussi est montée d’un cran, on est aux environs des 28 °C l’après midi. Y a plus qu’une chose à faire : un peu de bronzette sur le déco… (voir petit intermède, ci-après, d’Alain Legentil). et allez boire un coup à la terrasse du café de Planfait où même les parasols s’envolent… Ensuite petit détour par la boutique ITV où nous recevons quelques lots pour notre Challenge club (voir vidéo : http://vimeo.com/42615338 ). Un tout grand merci à toute l’équipe ITV et 3D. On achèvera finalement la journée par une séance de gonflage à l’atterro de Doussart dans du vent de + en + fort.

cum’s commencent à se former. De bons thermiques commencent aussi à être jouables mais on ne parvient pas à monter très haut (plafond à 1650 m). Joël et les 3 Alain quittent la zone du déco et partent vers le Nord. Joël nous prend quelques longueurs d’avance (il y aura une vidéo du vol très prochainement). Alain G (je) le suit de loin. La ballade nous emmène finalement vers le Semnoz. Alain Hottois nous emboîtera le pas. N’ayant pas assuré mes prises d’altitude, Je (AlainG) me poserai entre le village de Mollard et Gruffy à 2 km de l’atterro officiel du Semnoz. Je ne suis pas entièrement satisfait de moi-même. Joël et Alain sont parvenus à rejoindre les crêtes du Semnoz.

Suite du compte rendu : Durant le repas du soir, compte tenu de la météo annoncée pour le vendredi, on prend la décision collégiale de repartir plus tôt, soit le vendredi matin, et de remonter vers le Jura (Mont Poupet) où le vent pourrait être moins fort. Mais ça sent étrangement la fin de la semaine…que ça passe vite. Vendredi matin, réveil sous la pluie et après le déjeuner, On fait les comptes et on remercie Bernard pour son bon accueil. On part tous ensemble vers le Jura. La météo y est moins humide et le soleil fait même son come-back, ça fait du bien. On part découvrir les différents décollages du Mont Poupet mais on s’aperçoit vite que le vent et la brise thermique ne nous permettront pas de voler tout de suite. Nous faisons un crochet par l’école locale où le moniteur pense que ce sera volable en fin de journée mais pas avant 17 – 18 heures. Après réflexion collégiale, nous décidons de bouger à nouveau et de remonter encore un peu vers le Nord (les Vosges). Nos amis de Lich’ (Alain, Benoît et Jean-Marc) préfèrent remonter directement vers la Belgique pour ne pas devoir rouler la nuit. Philippe ne nous accompagnera pas non plus car ses vacances ne sont pas terminées et madame descend le retrouver pour retourner sur Annecy où le beau temps devait revenir. La camionnette semble s’être vidée. Quelques heures plus tard, nous arrivons au Ballon d’Alsace où le sommet est encore très venté. Direction la route des crêtes et le déco du Treh. Le vent y est encore soutenu (plus de 30km/h). Ca ne le fera pas ! Décidément ! On repasse par l’Aérotech manger un bout d’où l’on verra 3 voiles descendre du petit décollage. On restera tout de même sur notre faim pour ce vendredi car nous pensions vraiment (au vu des prévisions) pouvoir faire un petit vol sur le chemin du retour. Mais le dieu Eole en aura décidé autrement. On sera de retour au Roeulx à 3 heures du matin, tous assez fatigué de cette longue journée dans le vent. Bilan du séjour : on a tant bien que mal tiré notre épingle du jeu ; on a fait ce que l’’on a pu. Le choix des sites n’était pas mauvais mais ça aurait peut-être été plus rentable si nous avions suivi nos amis d’outre-Rhin. Il semblait que nous étions toujours en retard d’un jour par rapport à leurs décisions quotidiennes. On n’a pas volé à Marlens cette fois ; on n’a pas pu faire le tour du Lac et pas de super long vol de 4 heures comme la dernière fois. Mais on a découvert le site du Revard et St Hil’ pour certains, le mont Poupet et le Treh sans y voler. L’ambiance générale a été très bonne mais si quelques tensions ont été palpables dûes sans doute à la mauvaise météo des derniers jours. Si non tout s’est bien déroulé et le trésorier aura encore quelques deniers à remettre à chaque participant. Le narrateur : Alain, président Pour toutes les photos du séjour : http://gallerie.lesailesdulevant.be/#33.0 et http://gallerie.lesailesdulevant.be/#34.0 Cher Joël, Alain et autres membres des Ailes du levant, Notre sortie Annecy n’a pas été des plus fructueuse au point de vue des vols, la mauvaise météo ne nous à pas épargnés cette année mais je suis sûr qu’il y aura encore d’autres sorties pleines de bonnes conditions. Mon rêve du tour du lac est reporté mais pas enterré. Vous pourrez encore compter sur moi pour d’autres sorties. J’ai toujours du plaisir à vous rencontrer et ce ne sont pas les mauvaises conditions de cette semaine qui vont y mettre fin. A très bientôt et bons prochains vols. Alain Legentil

Petit entr’acte d’Alain Legentil : Le rêve d’Icare…euh, de notre trésorier

Lors de notre sortie à Annecy, j’ai eu la possibilité d’interviewer un parapentiste Belge sur le déco de Planfait. C’était un jeudi et il faisait pour ainsi dire légèrement venteux, on pouvait même dire « qu’il y avait un vent à décorner les bœufs ». Voici donc en exclusivité, noir sur blanc, la réponse de notre parapentiste à la question que je lui ai posé. MOI : bonjour Monsieur, vous allez voler (sauter) aujourd’hui ? LUI : « Euh … Je pense oui, mais il faut que je patiente encore un peu parce que les conditions ne sont pas encore suffisamment toniques. Et puis le projet aujourd’hui donc, euh, décoller d’ici évidemment, monter aux Dents de Lanfon. Assurer un plaf ! On parle de 2000-2, 2000-3. Et puis je vais partir vers le Parmelan, enfin la Tête de Turpin, c’est comme ça le début de la montagne. Puis aller jusqu’au Chalet, au refuge du Parmelan. Puis je vais revenir ici, réassurer un plein ici de toute façon, pour re-transiter vers le Roc des Bœufs. Mais y faut pas le l’faire avant 14 heures ,14heures –trente. Et puis là, euh,…c’est l’autoroute hein : La dent d’Arcluze. Pfff… j’hésite encore quand j’y serai pour rebasculer vers Albertville ou aller vers Chamoux, descendre sur Allevard. Et après Allevard, qu’est-ce qu’il peut encore y avoir, Chamoux, Grenoble,…. ? Le but aujourd’hui c’est de poser à Saint- André- les- alpes, j’vais aller m’préparer !

Et voilà ! C’est y pas beau de rêver ? Alain Hamacher Voici le lien de l’interview si vous voulez en voir plus : Et un grand merci à Alain pour ce petit intermède amusant.

http://vimeo.com/46643493 On en redemande

A St Hil’

Ca y est la gazette club est bouclée mais ce serait bien que de petits récits de vols me parviennent pour agrémenter notre petit journal club. Le rédacteur en chef !

Anderlues: un parapentiste chute de plusieurs mètres et est grièvement blessé (Publié le Samedi 12 Mai 2012 à 21h18)

“ Sur le site du Roton ( ???), on est sur une pente école, c’est-à-dire que l’on décolle et que l’on se pose sans prendre de l’altitude. Ce sont des jeunes qui s’entraînent sur ce terrain, en général. Ce site est victime de son succès car il est bien orienté, bien allongé, c’est vraiment un terrain idéal pour apprendre ”, explique Jean Aerssens.

“Nous sommes une bande de copains qui se rassemblont à cet endroit pour vivre le rêve d’Icare ”, poursuit-il.

Les pompiers de Thuin et de Charleroi se sont rendus sur place en grand nombre. “ Nous avons dû nous relayer pour descendre la victime du terril car il se trouvait à plusieurs centaines de mètres d’un chemin accessible avec une ambulance ”, commente le lieutenant Joseph Namêche des pompiers de Charleroi.

Laurent Marlier a été conduit à l’Hôpital Vésale à Montigny-le-Tilleul après avoir été conditionné près d’une heure sur place.

Je voudrais rappeler à tous les parapentistes pratiquant sur les terrils que nous volons souvent très près du relief et que quand ça part en c….. on n’a souvent pas le temps de se récupérer ! Plusieurs d’entre nous en n’ont déjà fait les frais de différentes façons. Surtout que pour tenir, faut un peu de vent et que la plupart de nos terrils ne sont pas très verts et que le schiste est taillant. Et quand ça ne tient plus vraiment, préférez atterrir en bas sain et sauf que de vouloir à tous prix poser dans la pente ou au déco en manque de vitesse et de payer cash la moindre petite erreur. Bon j’arrête mon discours moralisateur car il m’arrive de faire pareil surtout quand c’est possible comme à Hornu. Soyez prudent quand même. Alain

Laurent Marlier, un parapentiste âgé d’une trentaine d’années, a été grièvement blessé, samedi vers 14 heures, en chutant de plusieurs mètres lors d’un exercice. L’accident s’est produit sur le terril du Roton ( ???) à Anderlues. Ses jours ne sont toutefois pas en danger.

“ Laurent Marlier est un très bon pilote expérimenté. Il a sans doute négligé sa vitesse de vol. Vous savez des accidents de la sorte il en existe pour tous les sports dangereux ”, explique Jean Aerssens (63 ans) parapentiste depuis une quinzaine d’années et présent au moment de l’accident.

Laurent, lors de son repos forcé.

Laurent, nous t’adressons tous un très bon et rapide rétablissement. Nous t’attendons avec ta Go-pro pour nous garantir encore souvent les souvenirs de nos aventures « terrilliennes » Les dernières infos que j’avais de toi m’étaient parvenues d’Annecy où tu prenais des vacances tout en rongeant ton frein, ne pouvant pas encore te mettre en l’air. Encore un peu de patience Laurent, faut pas vouloir brûler les étapes. On connaît ta motivation, ce sera ta force pour nous retrouver très vite. A très bientôt mais prends tout de même ton temps. Pour tous les « terrilliens » Alain

Les priorités : Petits rappels en images. Suite à quelques « presque accidents » ou collisions en vol sur des sites souvent sur fréquentés tels que les 7 Meuses, Beauraing (surtout en présence de deltistes) revoici en images, quelques règles de priorités à se remettre en mémoire et ce à la demande du conseil d’administration de la FBVL. Pour info, des mesures plus sévères pourraient être prises dans le futur (comme aux 7 Meuses), c'est-à-dire, brevet pour y voler. Mais on n’en est pas encore là. Ca fait toujours du bien de se les re-mémorer.

Et pour le plaisir, voici quelques liens de belles vidéos : Pour le repliage d’une Niviuk dans sa chaussette par exemple : http://www.race-to-goal.com Des vidéos de notre ami François Desmette à Fumay : http://viméo.com/39924404 ou encore à la Dent de Crolles le 31/03/2012 : http://viméo.com/39704199 ou vidéo de ses vacances (Joli !!) : http://viméo.com/47739828 Pour des cross sur Annecy : http://vimeo.com/channels/paraglidingchannel/43609406 ou encore : http://vimeo.com/channels/paraglidingchannel/43102939 avec un déco depuis Marlens et un cross sur les Aravis ou encore : http://vimeo.com/channels/paraglidingchannel/43346790 pour les amateurs de belles images. Le président va avoir le temps à présent de monter les images de la sortie club de juin à Annecy. Vous aurez les liens dans la prochaine gazette, ce sera le n° 36 qui sortira en octobre prochain.

Anecdote… déplorable !

Le parapentiste accidenté retrouvé six mois après en Belgique L’autre jour, le téléphone sonnait au standard du peloton de gendarmerie de haute montagne d’Annecy, pour signaler un accident de parapente sous les dents de Lanfon, qui surplombent la commune de Menthon-Saint-Bernard et le lac d’Annecy.

Les témoins avaient en effet repéré une voile de parapente dans la forêt. Les secouristes comprenaient vite qu’il s’agissait d’un parapente resté dans les branches depuis cet été et ayant entraîné plusieurs alertes depuis. Les gendarmes décidaient donc de se rendre sur place pour faire disparaître cette voile une fois pour toutes. Sur place, ils parvenaient à atteindre la voile coincée dans les branches et retrouvaient également les papiers de son propriétaire.

L’homme volant a finalement été retrouvé et contacté en Belgique. Il avait eu un accident l’été dernier en volant au-dessus d’une forêt mais s’en était sorti indemne. Il était tout simplement rentré chez lui en abandonnant son matériel sur place.

[Ben tient, pourquoi s’inquiéter hein ? Il y en a bien un qui signalera que je m’en suis sorti tout seul, y avait sûrement un témoin ; alors pourquoi s’inquiéter pour les autres ???? M’enfin, mais c’est quoi ça pour une attitude pour le moins insouciante. Il mérite des baffes ou qu’on lui retire son brevet de pilote, s’il en a un ? Alain]

Une seconde pour la route ….

Un parapente pris en chasse par un Mirage 2000 Reuters - Vendredi, 4 Mai 2012 16:52

LYON (Reuters) - Un Mirage 2000 de l'armée de l'air et un hélicoptère ont pris en chasse vendredi un parapente qui s'était aventuré un peu trop près de la centrale nucléaire de Saint-Alban en Isère. Les gendarmes de la brigade motocycliste qui ont repéré le parapentiste à proximité de la centrale ont déclenché l'alerte, entraînant le décollage immédiat de l'avion et de l'hélicoptère qui ont intercepté le parapente à moteur. "Celui-ci entrait dans la zone d'interdiction temporaire correspondant à un rayon de 5.000 mètres autour de la centrale et à un survol à moins de 1.000 mètres d'altitude", précise la préfecture de l'Isère. Le pilote, qui ne s'est pas approché à moins de 1.500 mètres de la centrale, a été interpellé peu après à l'aéroport de Reventin-Vaugris d'où il avait décollé pour être auditionné par la brigade de gendarmerie de Vienne. "Le pilote du parapente en infraction, qui ne se revendique d'aucune mouvance antinucléaire, a déclaré ne pas s'être rendu compte qu'il pénétrait dans une zone interdite de vol", précise encore la préfecture. Un parapente aux couleurs de Greenpeace avait pénétré mercredi dans l'enceinte de la centrale du Bugey (Ain) pour déposer un fumigène sur un réacteur avant d'atterrir sur le sol de la centrale. L'association écologiste voulait ainsi alerter l'opinion sur la vulnérabilité en France des sites nucléaires soumis au risque aérien.

La HONEY, pas représentée ci-dessus, est la nouvelle voile intermédiaire (gamme 2011) qui se positionne entre l’Impulse et la Zénith. Il s’agit d’un parapente accessible aux pilotes qui cherchent une 1ère voile après leur apprentissage ou ceux qui font le choix d’un appareil ludique et sécurisant. Voir le site : http://www.windtech.es/ La marque espagnole est représentée en Belgique par Windtoys : contacts : Eric Van Nieuwenhove (Grammont à quelques km de chez notre président…) 0475/70.15.49 et de plus, les prix sont compétitifs

Si vous souhaitez voir votre matériel (voile, vario, secours etc…) apparaître sur cette page, envoyez-moi un petit message aussi complet que possible et votre président fera le reste. Cette page est exclusivement réservée à la vente ou à la recherche de matériel de vol libre. Tenez-moi au courant de la situation de ce matos à vendre,

en me signalant s’il a été vendu ou pas, de façon à ce que nous puissions réactualiser cette page. N’hésitez donc pas à nous faire parvenir votre annonce (un petit coup de fil ou un mail suffisent), elle paraîtra

dans le prochain numéro de votre journal “ASCENDANCE” électronique. N’oubliez pas que vous pouvez aussi les poster sur le site internet du club : http://www.lesailesdulevant.be

Alain.

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PTV : 95 – 115 kg Couleur « Hardos » Excellent état suspentage neuf 900 € Contact : Yves Brion 0486/90.29.00

e-mail : yves200km@yahoo.fr

ADVANCE Epsilon 5

PTV : 78 – 106 kg moins de 100 heures de vol DHV1–2 Révisée Rip’Air 07/2011 et 06/2012 équipée de trims paramoteur. Couleurs : orange-blanc et bleu avec sac de rangement et sac de portage. Etat impeccable. Voile seule : 1100 €. 1250 € avec sellette Altix M. Sellette Altix M seule : 250 € Infos : 0486/643757 ou jmz58@skynet.be

ITV Equinox 26 PTV : 73 – 95 kg révisée en juillet 2001 sans sellette (Bon état) 1240 € Bon état Gsm : 0477/55.43.28 (Vincent Joly)

GRADIENT Bliss 28 PTV : 95 – 120 kg (pratiquement neuve) jaune 08/2002 Prix sacrifié : 1100 € à voir ! Gsm : 0478/88.35.91 (A.Hottois)

OZONE Proton M PTV : 80 – 105 kg (Blanche/bleu) TB Etat Prix à discuter (elle doit partir !) Gsm : 0475/69.04.56 (Ch.Dumont)

WINTECH Zéphyr M PTV : 90 – 110 Kg Année sept. 2008 Révisée en novembre 2011 Prix : 600 € TB Etat général Cause : nouvel achat Gsm : 0484/94.34.08 (O. Rimaux) olivier.rimaux@gmail.com

GRADIENT Saphir PTV : 85 – 110 kg bleue/blanche jamais accidentée Prix : 400 € (avec le sac tout neuf) TBE Gsm : 0478/88.35.91 (A.Hottois)

NOVA RA S PTV : 80-100 kg (Blanche et Jaune) jamais accidentée. Année 2008 Bon état général. DHV 2 Prix souhaité : 600 € (avec le sac en TB état) Gsm : 0476/26.79.80 (A.Grenier) ou greniea@gmail.com

GIN ZULU PTV : 80-105 kg DHV 1 - 2 Année 2005 Bon état général Gsm : Alain Hamacher 0496/36.74.65 alainlegentil@skynet.be

PARATECH 41 Bon état Gsm : Alain Hamacher 0496/36.74.65 alainlegentil@skynet.be

Je Cherche : 1 sellette L, un secours, 1 radio d’occasion. Pour toute offre, s’adresser au … n’hésitez pas à venir y mettre vos annonces

A vendre : Collection quasi complète du PARAPENTE MAG du 2 au 100 (4 € le N°). Pour toute info : 0476/26.79.80 (Alain Grenier)

Petit jeu concours : Alors, vous avez deviné ? C’était pas trop compliqué pour le pilote, c’est bien entendu notre président Alain avec sa nouvelle voile, l’Artik 3 de chez Niviuk. Et pour le site ? la photo a été prise en juin lors de la sortie club à Annecy au décollage de Planfait. Voilà, mais on imagine que beaucoup d’entre vous aviez trouvé les deux bonnes

réponses. Et on gagnait quoi ? l’estime du chef bien sûr, qui est inestimable voyons ! ☺

Je tiens, une fois de plus, à remercier toutes les boutiques de parapente françaises d’Annecy et d’ailleurs dont vous retrouverez la pub dans ce journal, pour tous les lots qu’elles nous ont offerts lors de notre passage chez eux pour notre challenge Raph’. Merci mille fois et merci aussi pour votre accueil chaleureux. Le président des Ailes du Levant, administrateur FBVL et Vice-président FBVL : Alain Grenier