7/21/2019 Journal d Hubert Yukiko

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21 janvier 1995

Cher Journal,

C’est Hubert. Ça fait longtemps que je ne t’ai pas parlé. Je me souviens quand je commençais

d’écrire ici, à l’âge de neuf ans. Tu étais un cadeau pour mon anniversaire. Quand j’avais treize, je

t’ai oublié et j’ai arreté d’écrire. Je pensais que j’étais trop cool parce que tous les autres mecsn’écrivent jamais ses sentiments. J’ai dix-neuf ans maintenant.

Récemment, les gens ici sont devenus stressés. Saïd et Vinz, ils sont absorbés dans la folie, la

même qui avait m’absorbé. C’est comme une maladie, le soif de la violence. Tous cettes années,

 j’essayais de vivre à la façon correcte, avec l’intégrité. Ne leur donne jamais une raison de te punir,

ma grand mère me disait toujours. Je suis un citoyen modèle, un jeune qui n’est pas comme les

autres. Et maintenant, ceux c*nnards essaient de gâcher tout. Nous sommes tous courir à notre

perte à cause d’eux. Mon gymnase a brûlé hier soir par des casseurs et j’ai le sentiment que Vinz

impliquait aussi. C’est récupérable… Je veux qu’ils réalisent que je suis de même côté d’eux. Je

suis un victime autant que Vinz, Saïd ou les autres.

Mais tandis que les casseurs des banlieues font des ravages, les flics fait le meme sauf avec

l’insigne de police. C’est pire. Le seul insigne que nous avons est notre adresse, néanmoins ce

n’est pas un truc d’orgueil, c’est une cible. Il y a un jeune, il s’appelle Abdel, qui était brutalisé par

les flics. Il est dans l’hôpital maintenant, mourant. Je ne te connais pas beaucoup, mais il est un

ami de Saïd et Vinz. Je dois les surveiller au cas où ils font quelque chose stupide, et devant la

meme chose passera à eux aussi.

-Hubert

22 janvier 1995

Cher Journal,

Abdel est mort. La police s’en tire, comme d’habitude. Comment peux-je vivre honnête dans une

société évidemment pas ? J’étais complice dans un système injuste car je croyais que si j’étais

obéissant, finalement, j’aurais du succès. Mais quel est le but si mes amis, qui sont comme des

frères pour moi, sont encore blessé par le meme système de qui je profit ? Je l’ai realisé hier, avec

Vinz et Saïd. Ça me manque un peu, d’être téméraire au lieu de serieux tout le temps.

J’en ai marre de la vie ici, où on est tout dans le même bateau, si quelqu’un commet un meurtre,

soudainement nous sommes tous meurtriers. C’est à cause du média aussi. Ils montrent

seulement des échecs, pas des triomphes des banlieues. Ils ne montrent pas l’amitie et

l’ingéniosité qui existaient toujours. Pas étonnant.

-Hubert

22 janvier 1995, plus tard

Tiens,

7/21/2019 Journal d Hubert Yukiko

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Je ne sais pas quoi faire. Vinz a un pistolet, il n’a pas un cerveau. Saïd veut l’action, il n’a pas le

courage. Moi, je pense trôp pour un ‘voyou’. Parfois, on doit appuyer sur la détente sans penser,

sinon tu deviens juste une grosse bouche. Mes joues sont encore blessés, et mon cou aussi. Les

mains d’un poulet sont étonnament forts.

Le monde tourne trop rapide.

-Hubert