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Jérôme Panconi espace forme Step dans l’ancienne bibliothèque Suite à la fermeture de la piscine pour travaux, l’ancienne bibliothèque de la place de la République accueille tous les adeptes de stretching, step ou bodysculpt. > p. 4 aide administrative Pause Café assure le courrier L’association,qui tient des permanences dans les maisons de quartier, assiste ceux qui ont besoin de rédiger des lettres, de constituer des dossiers ou d’appeler des administrations. > p. 11 sport Pancrace, le combat sans concession Née en Grèce antique, cette activité où quasiment tous les coups sont permis est pratiquée par une trentaine d’Audoniens. A découvrir lors d’une compétition le 30 janvier au gymnase Tommie-Smith. > p. 14 du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février 2011 N°26 Cantine : modernisation au menu La volonté de moderniser le service public de la restauration a conduit la Ville à concrétiser un projet de cuisine commune avec Gennevilliers et Villepinte. Après la création d’un Syndicat pour la restauration collective (Syrec) chargé de mener à bien le projet, commencera en mars prochain la construction de la cuisine centrale à Gennevilliers. Les premiers repas devraient être livrés à la rentrée scolaire 2012. > p.8 transports collectifs Le réseau de transport public du Grand Paris était en débat le 13 janvier à Saint-Ouen. L’occasion pour les habitants de s’informer sur les projets en cours et de proposer des alternatives. Pour désaturer la ligne 13 du métro notamment. > p. 7

Journal de Saint-Ouen n°26

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Journal de Saint-Ouen n°26

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espace forme

Step dans l’ancienne

bibliothèqueSuite à la fermeture de la piscine pourtravaux, l’ancienne bibliothèque de la place de la République accueille tous les adeptesde stretching, step ou bodysculpt.

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aide administrative

Pause Café assure le courrier L’association, qui tient des permanences dansles maisons de quartier, assiste ceux qui ontbesoin de rédiger des lettres, de constituerdes dossiers ou d’appeler des administrations.

> p.11

sport

Pancrace, le combat

sans concessionNée en Grèce antique, cette activité oùquasiment tous les coups sont permis estpratiquée par une trentaine d’Audoniens.A découvrir lors d’une compétition le 30 janvierau gymnase Tommie-Smith.

> p.14

du jeudi 20 janvierau mercredi 2 février 2011

N°26

Cantine: modernisation au menuLa volonté de moderniser le service public de la restauration a conduit la Ville à concrétiserun projet de cuisine commune avec Gennevilliers et Villepinte. Après la création d’un Syndicat pourla restauration collective (Syrec) chargé de mener à bien le projet, commencera en mars prochain la constructionde la cuisine centrale à Gennevilliers. Les premiers repas devraient être livrés à la rentrée scolaire 2012. > p.8

transports collectifsLe réseau de transportpublic du Grand Parisétait en débat le 13 janvier à Saint-Ouen.L’occasion pour leshabitants de s’informersur les projets en courset de proposer desalternatives.Pour désaturer la ligne13 du métro notamment.

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2du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

Cérémonie au musée Pierre-Cardin Bonne année !

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3du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

Plusieurs cérémonies de vœux ont rassemblé de nombreu-

ses associations, clubs, personnes… dans les premières

semaines de janvier. Des centaines d’Audoniens ont ainsi

participé au traditionnel banquet des seniors, mercredi

12 janvier, dans les neuf écoles de la ville…

… les sportifs,pour leur part,avaient rendez-vous lors des vœux

de l’office municipal des sports (OMS), samedi 8 janvier .

Quelque 1 500 personnes ont assisté aux vœux du maire etde la municipalité, le 7 janvier au musée Pierre-Cardin.Parmi eux, des habitants – dont des jeunes, des représen-tants d’associations audoniennes, des chefs d’entreprises,des partenaires de la Ville, des institutionnels, des élusdont les adjoints et conseillers municipaux de JacquelineRouillon mais aussi Gilles Catoire, maire de Clichy, PatrickBraouezec, président de Plaine Commune, Bruno Le Roux,député de Seine-Saint-Denis, Corinne Raquil, conseillèredéléguée de Paris 18e, etc. Dans ses vœux, le maire a d’em-blée rendu hommage à tous ceux qui se sont engagés en 2010pour demander la libération de l’Audonien StéphaneTaponier, d’Hervé Ghesquière et des trois autres otagesretenus en Afghanistan ; elle a aussi invité les Audoniensà se mobiliser massivement cette année, « pour demanderplus fort au gouvernement de tout faire pour les tirer de là etvite ! » Jacqueline Rouillon a ensuite souligné l’attractivitéde Saint-Ouen dans le domaine économique, culturel, tou-ristique ainsi que « les grands moments de bonheur de 2010 ».Parmi ceux-ci : l’Estivale, « une ambiance d’exception qui aenveloppé notre ville en été », Explora Jeunes, « pour donnergoût à des métiers et redonner confiance aux jeunes en un ave-nir possible », la maison de la vie associative dont « le travailréalisé en 2010 va s’intensifier en 2011 ».Le maire n’a pas pour autant occulté les difficultés queconnaissent la ville et ses habitants, avec le trafic de stupé-fiants et la violence qui lui est liée. Elle a rappelé que « l’es-

pace public doit être occupé par les habitants, pas par les trafi-quants. En 2010, la mairie n’a jamais autant agi dans ce domaine(pétitions, rencontres avec le préfet, travail de terrain…). En2011, il faudra faire davantage, notamment avec plus de média-teurs, les bailleurs sociaux, la police municipale – dont je salued’ailleurs le travail –, plus de policiers dans l’espace public. Faireplus aussi au niveau de la prévention ». 2011 sera aussi l’an-née de l’arrivée de nouvelles entreprises et commerces, dela création du premier festival de bande dessinée avec la venuedes grands d’Angoulême, des premiers coups de piochepour le parc paysager des Docks, de la 2e édition de l’Estivaleet d’Explora Jeunes, du dépôt des permis de construire dela mosquée et de plus de 1 500 logements, des débats sur lestransports d’Ile-de-France qui concernent directement la ville…De grands chantiers en perspective, avec toujours la volontéde favoriser le « bien vivre ensemble » et de faire avancer laville. •

Isabelle Terrassier

Photos : Pascal Raynaud et Jérôme Panconi

en savoir plus

Discours intégral des vœux du maire sur www.ville-saintouen.fr

Et aussi…

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4du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

Mercredi 26 janvier à 19 heures, Mains d’œu-vres invite les Audoniens et ses partenaires àl’inauguration de sa nouvelle signalétique.Malgré une programmation dynamique et desfêtes populaires, Mains d’œuvres est souventmal identifié comme espace culturel. Aussi,le lieu a travaillé cette année avec les Akatre,des graphistes en résidence, afin d’être mieuxsignalé – en intérieur comme en extérieur – dansla ville comme lieu d’art et de culture.L’événement sera également l’occasion devisiter l’ancien centre sportif de Valéo en pré-sence des responsables du lieu et de nom-breux artistes en résidence. Au programme,entre autres : présentation du mouvementdes friches culturelles ; déambulation et ren-contres avec les artistes en résidence ; débatautour d’un verre pour terminer la soirée(vers 20 h 30). •

Depuis le 3 janvier

Activités aquatiques transféréesLes activités aquatiques (cours de natation,aquagym,etc.) de l’espace

Auguste-Delaune ont été transférées sur le site de l’Ile-des-Vannes,

exception faite de l’Usma plongée qui se trouve désormais à Aubervilliers.

::du 28 au 30 janvier::::::::::::::Le retour de Mo’Fo !

::26 janvier:::::::::Mains d’œuvres change de signalétique Le traditionnel festival antifolk concocté par Mains d’œuvres revient… avec du

lourd! Cette année, les chanceux qui pourront se déplacer rue Charles-Garnierentendront la famille Herman Dune, pionnière du festival, Zombie Zombie,Heavy Trash (le nouveau groupe de John Spencer), ou encore le groupe pharedu rock alternatif anglo-saxon The Vaselines, entre autres.•en savoir plus

Les trois soirs à partir de 19 h.Tarifs :20 € (prévente)/25 € (sur place). 35 ou 40 € les

deux soirs, 50 ou 60 € les trois.

Mains d’œuvres, 1 rue Charles-Garnier – Tél. :01 40 11 25 25/ programme complet sur

wwwmainsdoeuvres.org

L’espace forme dans l’anciennebibliothèqueA la sortie du métro, place de la République, en face de la médiathèque Persépolis,l’espace forme, auparavant situé au centre nautique Auguste-Delaune, a ouvertses portes le 3 janvier dans les locaux de l’ancienne bibliothèque centrale. Ce n’estpas parce que le centre nautique a fermé fin décembre pour dix mois de réno-vation que les Audoniens ne peuvent plus faire de sport! Et la nouvelle sallefait des heureux. «Ici, il n’y a plus l’humidité ni la chaleur liées aux bassins», se réjouitFrançoise, prête pour son cours de fitness. «Les sportifs apprécient de ne plus respi-rer l’odeur du chlore de la piscine pendant leurs exercices», renchérit ChristopheJanneau, l’un des responsables de la salle. «On ne pouvait pas espérer mieux commesalle de remplacement», juge Manuel, le professeur.Dans un espace plus grand, plus aéré et moins bruyant que celui d’Auguste-Delaune, les adhérents ont accès aux appareils de musculation au rez-de-chaus-sée et à un espace fitness et remise en forme au premier étage. Avec leurabonnement, les sportifs bénéficient également de cours collectifs de stretching,de step ou encore de bodysculpt.La salle de sport ne dispose cependant plus du hammam et du sauna. «Cela peutlégèrement jouer sur le taux de fréquentation, indique Christophe Janneau. En contre-partie, nous avons baissé nos prix.» Pour les Audoniens, le tarif à l’unité est passéde 7,40 euros à 5 euros et l’abonnement trimestriel de 133,10 euros à 100 euros.•

Laure Martin

en savoir plus

Espace forme, 10 place de la République – Tél. : 01 49 18 10 47.

Ouverture en semaine de 10 heures à 20 heures, sauf mardi et vendredi (21 heures) ;

samedi, de 9 heures à 12 h 45 et 14 heures à 17 heures ; fermé le dimanche

en bref

27 janvierCommémoration de l’HolocausteA l’occasion de la Journée inter-

nationale de commémoration

en mémoire des victimes de

l’Holocauste, le maire et les

élus ainsi que les associa-

tions Memorial,Aciso et Ulacinvitent les Audoniens à se

réunir jeudi 27 janvier à

18 heures au Monument du

mémorial,square Marmottan.

29 janvierVisite du muséePierre-Cardin L’office de tourisme pro-

pose, samedi 29 janvier à

14 heures, la découverte de

soixante ans de création de

Pierre Cardin. La conserva-

trice du musée et assis-

tante du couturier retra-

cera la passion du coutu-

rier à travers vêtements,

accessoires et « sculptures

utilitaires ». Durée : 1 h 30 –

Tarifs : 11 euros / 10 euros.

en savoir plus

Inscriptions préalables à l’office

de tourisme, 30 avenue Gabriel-

Péri – Tél.:01 40 11 77 36

7 févrierConseil municipalSéance publique en mairie.

Entrée libre dans la limite

des places disponibles.

seniors

18 févrierHoliday On Ice au ZénithLe service des retraités

invite les seniors à assister

au spectacle de la célèbre

troupe d’Holiday on Ice au

Zénith,qui propose son nou-

veau show, Festival, le ven-

dredi 18 février après-midi.

Spectacle garanti pour tous

les amateurs!

Nombre de participants: 58.

Participation: 38€.

Inscriptions et paiement :

Espace Valérie-Geoffroy.

Lieux et horaires de rendez-

vous: Mairie: 12h30; Place

d'Armes: 12h35; Angle rues

du Dr-Bauer/Michelet:

12 h 40 ; Debain : 12 h 45 ;

Angle rues des Rosier/Paul-

Bert : 12 h 50 ; Garibaldi :

12 h 55 ; Angle rues Cap-

Garner/Emila Zola: 13h.

en savoir plus

Points accueil retraités,

41 rue Albert-Dhalenne –

Tél.:01 49 045 77 01.

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20 janvier

du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

Un polar façon 9-3Rachid Santaki récidive ! Après sa biographie La Petite Citédans la prairie (2006), l’écrivain a commis un second ouvrage.Avec Les Anges s’habillent en Caillera, il s’attaque au polar.Un roman noir façon 9-3 dans lequel Ilyès, dit le Marseillais,as du vol à la ruse, tient le premier rôle, de Saint-Denis auxquartiers chics de Paris en passant par Saint-Ouen. Uneville que l’auteur connaît bien puisqu’il y a passé les vingt-quatre premières années de sa vie. De la librairie à la sallede boxe, « j’ai cultivé mon goût pour les histoires, pour les ren-contres. Saint-Ouen est un village », se souvient Rachid,

aujourd’hui âgé de 37 ans.Cet ancien éducateur spor-tif, fondateur du magazine5styles, est également trèsinvesti dans le monde asso-ciatif (Le Syndikat, Saint-Denis Positif, etc.). Unhyperactif en somme! Vitesse,spontanéité… autant de carac-téristiques qui marquent le« style Santaki ».Devenu une légende dans le« milieu », Ilyès, le « péteurde carte bleue », glisse dans lafrénésie de l’argent sale et

facilement gagné. Les liasses de billets, les voitures, lesvêtements griffés… le Marseillais est accro au fric. Il tomberaet à sa sortie de prison, la vie mettra sur son chemin un flicripou, des gars de la cité, des trafiquants, etc. Le lecteur selaisse vite prendre au piège. La « faute » au réalisme des scè-nes. « Je suis parti de faits réels. J’ai rencontré une magistrate, despoliciers et même… le Marseillais », précise Rachid dont le butest aussi d’amener à la lecture les jeunes qui « délaissent lebouquin pour le DVD ». « Ce roman se lit comme on regarde unfilm », lui a-t-on dit. D’ailleurs, Les Anges s’habillent en Cailleratrouve un écho vidéo dans un feuilleton de plusieurs épiso-des tournés notamment à Saint-Ouen. Le premier sera enligne dès la sortie du livre, le 20 janvier.Rachid travaille déjà sur son prochain bouquin. Toujoursdans la même veine : la littérature urbaine. « Un genre danslequel c’est la ville qui raconte des histoires », précise-t-il. Ainsison prochain roman – un polar – aura-t-il pour person-nage principal… Saint-Ouen ! En attendant, Les Anges s’ha-billent en Caillera est disponible en librairie, notamment àFolies d’encre (53 avenue Gabriel-Péri), où Rachid Santakidevrait prochainement faire étape. •

Géraldine Bouton

Les Anges s’habillent en Caillera, Rachid Santaki, Editions Moisson rouge, 250 p. –

www.lesangesshabillentencaillera.fr DR

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6du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

En mémoire de Lila

Les représentants audoniens des religions catholi-que, juive et musulmane, le maire et la municipa-lité ont signé un appel commun pour exprimer «leursolidarité et leur sympathie à la communauté copte » et« condamner fermement » les « terribles attentats terro-ristes qui ont endeuillé la communauté copte d’Egypte, lanuit du Nouvel An». Ils expriment leur indignation contre« cette intolérance barbare et criminelle (…) en oppositionabsolue avec toutes les valeurs religieuses ou humanis-tes ». Ils appellent « toutes les personnes éprises de paixet de justice à unir leurs forces pour combattre toute haine

et toute intolérance » et assurent leur déterminationà « œuvrer en commun pour le respect de tous, la concordeet le vivre ensemble ».Jeudi 6 janvier, l’importante communauté copteaudonienne – installée en ville depuis 2003 – s’est réu-nie dans l’église du Sacré-Cœur, rue du Docteur-Bauer, pour le Noël orthodoxe. Par respect pour les23 victimes de l’attentat d’Alexandrie, le repas defête qui achève traditionnellement la cérémonieavait été annulé. • L’ancienne conseillère municipale est décé-

dée le 12 janvier à l’âge de 73 ans. Institutriceet membre du Parti communiste, elle futadjointe au maire déléguée aux affaires socia-les et présidente de la commission des affai-res sociales de 1983 à 1989, puis conseillèremunicipale membre des commissions sociale,petite enfance et personnes âgées, environne-ment jusqu’en 1995. Amateur d’arts et de voya-ges, elle était aussi fortement impliquée dansla vie de son quartier – elle habitait allée Réné-Rioux, dans les Puces– qu’elle n’a jamais quitté;elle avait, avec ses deux filles, créé l’associa-tion Vivre ensemble aux Puces. Manifesterpour la construction d’une école, militer pourun chauffage décent dans les immeubles, réflé-chir aux espaces verts et au stationnement,installer des peintures de jeunes dans les hallsd’immeuble, proposer de l’aide aux devoirsaux habitants de sa cité… elle fut de tous lescombats pour améliorer la vie des Audonienset, plus largement, de la société.Ses obsèques ont eu lieu lundi 17 janvier au cime-tière communal. Une cérémonie émouvante,rythmée par la musique de Jean Ferrat, à laquelleétaient présents de nombreux élus dont PauletteFost, ancien maire, et Jacqueline Rouillon. «Sesactions locales s’inscrivaient dans des problémati-ques mondiales, notamment son engagement indé-fectible pour la Palestine.» Le maire a ainsi saluéla générosité d’une militante qui a passé sa vieau service des autres.•

Coptes

Les communautés religieusessolidaires des victimes d’Egypte

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« Il l’a fait ! Il l’a fait ! » s’est écriée la mère de Lila, éper-due de chagrin. Son « petit rayon de soleil », sa chair, sonsang, est morte. Quatorze coups de couteau reçus pouravoir dit non à son compagnon. Elle, 28 ans ; lui, dix-neufde plus. Ça n’allait plus, elle voulait rompre. Il ne l’a pas accepté.Alors, dans la nuit froide du 30 décembre, quelqu’un attendLila dans le noir. Elle sort de la boutique d’optique où elletravaille à Saint-Denis et se rend au parking récupérer savoiture. Elle ne rentrera plus jamais.Ce jeudi 6 janvier, la nouvelle à peine connue, un rassem-blement a lieu devant la mairie à Saint-Ouen, où les grands-parents de Lila ont choisi de s’installer au sortir d’Algérie.A l’heure même où le cercueil de la jeune femme arriveen sa terre natale, en Kabylie, ici on allume des bougiespour honorer sa mémoire. Une minute de silence. Le ras-semblement est digne. Seules les femmes de la famille sontlà, avec le grand frère et un cousin. Les autres sont partisaccompagner Lila ; ils sont revenus le 17 janvier. Le lende-main, mardi 18 janvier, une marche silencieuse s’est tenueà Villetaneuse.

Ce 6 janvier, la famille ne veut pas parler ; tous respectentson silence. Menaces, humiliations, coups. « Lila est laonzième victime cette année en Seine Saint-Denis », affirmeJeanne Djombissié, de Femmes solidaires, la voix étran-glée par l’émotion. Au-delà des chiffres, au-delà du deuil,ce crime «doit fortifier votre colère pour que plus jamais une femmene soit la victime d’un homme violent », soutient JacquelineRouillon, venue avec son équipe municipale rendre hom-mage à cette enfant de Saint-Ouen. •

Jacqueline Martinez

Disparition de Nicole Rasclard

Rassemblement

Pour marquer leur soutien au peuple haïtien, lamunicipalité et le monde associatif incarné par leMouvement haïtien pour une conscience natio-nale (MHCN) se sont réunis sur le parvis de la mai-rie, mercredi 12 janvier, tout juste un an après leséisme qui a ravagé l’île caribéenne. D’une rare vio-lence, la secousse sismique a fait plus de 220 000 vic-times, laissant le pays dans le chaos. « Haïtiest dévasté. C’est au-delà de ce qu’il est possibled’imaginer», témoigne Pétuel Depalus, le pré-sident du MHCN qui s’est rendu sur placeen juin, accompagné de plusieurs membresde l’association. Ils ont suivi l’acheminementd’un container d’objets et de denrées collec-tées auprès des Audoniens : cahiers, riz, cou-vertures, vêtements, etc. « Nous voulions nousassurer que tout arrive à bon port et que la dis-tribution se fasse », raconte-t-il. De ce périple,l’association a ramené un film réalisé pardes journalistes partis avec la délégation. Ilsera projeté salle Barbara, le 2 avril prochain.« Il faut rester mobilisé. Au lieu de voir des bâti-

ments se construire, ce sont des camps de fortune qui s’éten-dent sur des kilomètres », insiste Etienna Etienne, deMHCN également. D’autant plus que le pays estfrappé depuis mi-octobre par une épidémie de cho-léra, qui a déjà causé la mort de plus de 3 700 per-sonnes. •

G.B.

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Un an après

Haïti toujours dans le chaos

Une figure emblématique

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7du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

Tunisie

Solidarité municipale

Grand Paris

Cela fait maintenant 387 jours (au 20 janvier) que lejournaliste Stéphane Taponier – qui vit à Saint-Ouen – et

son confrère Hervé Ghesquière sont détenus en otage avecleurs trois accompagnateurs afghans. Soutiens sur www.ville-saintouen.fr, www.liberezles.net, www.soutienherveetste-phane.org•

« Je suis contente de savoir qu’en 2023 je pourraitravailler à La Défense ! Mais en attendant, laligne 13, c’est tout juste l’enfer. Sans doute lesmembres de la commission sont-ils venus en métroet j’espère, monsieur, que ce n’est pas dans unebousculade à La Fourche que vous avez cassé voslunettes!» Ainsi s’ouvre, avec une pointe d’hu-mour, le débat public sur le réseau de trans-port public du Grand Paris. Le monsieur auxlunettes cassées, c’est Henri Watissee, mem-bre de la commission chargée d’animer ledébat sur le projet élaboré par la Société duGrand Paris. Il s’agit d’un plan de rocades for-mant deux boucles « permettant à Paris d’êtredans le coup. La question posée est : va-t-on enfinse résoudre à développer ce type de projet qui pré-tend être un déclencheur de croissance?» répondMarc Véron, président du directoire de laSociété du Grand Paris.Pendant les trois heures que dure le débat, sesuperposent deux grilles de lecture : la situa-tion que vivent au jour le jour les usagers destransports en commun urbains; la projectionà dix ans de ce que devrait être le réseau dufutur. Le nouveau directeur de la ligne 13 estprésent : « Pour nous, c’est un défi quotidien dansl’exploitation. Le plus petit grain de sable, 5 secon-des de perdues, a un effet boule de neige considéra-ble.» La RATP a investi 250 millions d’euros surla 13, «plus que sur n’importe quelle autre ligne»,avec entre autres mesures : le retournementautomatique à Châtillon pour améliorer lescadences, la présence d’agents sur le quai pourfluidifier le trafic et la rénovation des trains.Mais « je reste à l’écoute », indique le directeur,

qui s’affirme prêt à recevoir élus et représen-tants des usagers.

Dédoubler la 13 aussiQue prévoit le projet du Grand Paris pourremédier à la situation ? Le prolongementde la ligne 14 au nord : « Avec deux voituressupplémentaires, on passerait de 700 voyageursà 1 000 voyageurs par rame » explique PatrickMaugirard, de la Société du Grand Paris. Ainsila charge de la ligne 13 serait diminuée de25 %. « Ce n’est pas suffisant, rétorque un usa-ger. La ligne est déjà saturée de 20 % [au-dessusde ses capacités, ndlr]. Il ne reste plus que 5 % ! »Dans la salle, le public insiste : pourquoi nepas dédoubler la ligne 13 et prolonger la ligne 4au-delà de la porte de Clignancourt ? HenriWatissee rassure: ces deux points ont été notéspar la commission et seront consignés dans le

rapport de synthèse. D’ici fin janvier, villeaprès ville, 50 débats sont organisés et plusde 15000 personnes auront l’occasion de s’ex-primer. Chaque demande aura sa place dansce rapport et le maître d’œuvre devra ensuiteen tirer les conséquences. Ainsi, raconte-t-il,« plus de 15 gares supplémentaires sont deman-dées alors que le projet initial en prévoyait 40 ».Autre question sensible : la tarification. « Quiva financer? De combien sera augmentée la Carteorange?» demandent les usagers. Marc Véron,de la Société du Grand Paris, est catégorique :« Sur les 22 à 23 milliards d’euros que coûtera ceprojet, 20 milliards concernent les infrastructures.La région Ile-de-France n’aura pas à amortir cescoûts. Pour le reste, il y aura des recettes. Il y aurade nouveaux passagers et il faudra compter avecla taxe transports versée par les entreprises. »Jacqueline Rouillon prend la parole à son

tour : « Nous avons à Saint-Ouen, ville bien trai-tée par ce projet, une politique foncière volonta-riste. Si les prix montaient autour de Pleyel, celaconduirait de nombreux habitants, voire des entre-prises, à se déplacer. Il serait dommageable qu’uneattractivité renouvelée du territoire se traduisepar l’expulsion de nombreux acteurs, comme celas’est déjà produit dans de nombreuses métropo-les. » Enfin, certains usagers ont manifestéleur préférence pour Arc Express, le projetde la Région « plus centré sur les demandes deshabitants que sur les exigences économiques ».On va certainement vers la fusion, concèdeHenri Watissee: «Il ne peut y avoir deux projets.Il n’empêche que le législateur a voulu qu’il y aitdeux débats » spécifiques, l’un pour le métrodu Grand Paris, l’autre pour Arc Express.•

Jacqueline Martinez

Photo : Pascal Raynaud

Plusieurs dizainesd’Audoniens ontparticipé, jeudi 13 janviersalle Barbara, à un débatsur le projet de transportpublic du Grand Paris.La saturation actuelle duréseau et les perspectivesà venir ont été évoquées.

N’oublions pas les otages

en Afghanistan ! Face aux événements qui secouent la Tunisie, JacquelineRouillon a adressé «un message de solidarité» aux associationstunisiennes de Saint-Ouen : l’Association djerbienne de Saint-Ouen, la Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté desdeux rives, l’Association des Tunisiens de France. Le maireet la municipalité déplorent notamment «le désarroi de la jeu-nesse frappée par un chômage massif et par l’absence de perspecti-ves de progrès, avec une crise économique et sociale très profonde[qui] ne saurait être étouffé par les violences policières et le musèle-ment de toutes oppositions ».en savoir plus

Retrouvez l’intégralité du texte sur www.ville-saintouen.fr

Transports : le débat se prolonge

Jacqueline Rouillon a rappelé que Saint-Ouenest au cœur de tous lesscénarios proposés. Elle aégalement insisté pour queles projets de transportsurbains profitent à tous.

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La genèse du projet remonte à 2006. Une année durant laquelleGennevilliers et Saint-Ouen ont entamé les discussions quantà l’opportunité de créer une cuisine intercommunale. Cinqans auront donc précédé la mise en place de ce vaste projet.

Entre-temps, les deux muni-cipalités ont été rejointes, enmars 2010, par Villepinte. Ainsi,les trois communes ont-ellesformé en juin dernier leSyndicat pour une restaura-tion collective (Syrec), présidépar Nicole Amédro, adjointeau maire audonienne.Dans un premier temps, lafuture cuisine centrale – l’unedes plus grandes de la régionparisienne – produira près de11500 repas par jour, dont 4210(en période scolaire) iront àSaint- Ouen. Ils seront partagésentre les élèves, le personnelcommunal, les résidents des

8du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

Restauration collective

NICOLE AMÉDROAdjointe au maire

en charge des ressources

humaines, de l’enfance et

de l’enseignement,présidente

du Syrec

Cette cuisine centrale montre

toute notre volonté politique

de faire évoluer le service public.

A Saint-Ouen, nous avons fait

l’expérience d’une cantine dans

chaque école. Mais les normes

et les consignes d’hygiène ont

évolué de façon telle qu’il nous

fallait réaliser des travaux impor-

tants – et nous aurions dû pren-

dre des mètres carrés sur les

réfectoires alors que la fréquen-

tation est toujours élevée. La

cuisine centrale porte de nom-

breuses exigences de santé publi-

que dans la qualité et le choix

des produits, de développement

durable dans la conception du

bâtiment, etc. Les villes parte-

naires avaient des problémati-

ques à résoudre en matière de

restauration collective. En res-

tant chacune de notre côté, nous

n’aurions pu atteindre un tel

niveau de qualité. Et tout cela

sans qu’il n’y ait d’augmenta-

tion du prix des repas.

Saint-Ouen, Gennevilliers et Villepinte vont faire cuisine commune. Amorcune restauration collective à l’échelle intercommunale a débouché, en juin structure commune, le Syrec, chargée de mener à bien le projet. Prochaine éavec la pose de la première pierre de la toute nouvelle cuisine centrale, du cô

foyers logements, les bénéficiaires du portage à domicile, etc.«A terme, notre capacité de production pourra atteindre 15000 repaspar jour. Nous avons d’ores et déjà anticipé la croissance démographi-que des villes, notamment à Saint-Ouen avec l’aménagement de la zonedes Docks», souligne Bruno Le Saëc, chef de projet «cuisine cen-trale» et directeur de la restauration municipale de Gennevilliers.«Le choix de l’implantation du bâtiment s’est porté sur Gennevillierscar la ville avait un terrain de 6200 m2 disponible. Et nos deux villesne sont finalement qu’à quelques kilomètres l’une de l’autre», ajouteNicole Amédro.

« Liaison réfrigérée »Au-delà de la mutualisation des moyens, la cuisine centrales’inscrit dans une démarche environnementale et innovante.D’abord sur le plan de la production. Le processus retenu estcelui de la «liaison réfrigérée». Autrement dit, la plupart desmets cuiront sous vide à basse température (entre 55 et 90°C)sur des temps longs (de 3 à 30 heures) avant d’être refroidispendant deux heures. En plus de garantir une qualité nutrition-nelle et gustative des produits, cette option permet une aug-mentation du délai de consommation (21 jours). Ainsiconditionnés, les plats pourront être acheminés vers les villes.

Au menu de la cu

ChiffresCoût de l’équipement : 17 253 millions d’euros,financés par un emprunt.La cuisine centrale produira 11 500 repasjournaliers : 4 490 à Gennevilliers, 4 210 à Saint-Ouen, 2 450 à Villepinte.Plus tard, la cuisine centrale pourra fournir jusqu’à15 000 repas par jour.

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Priorité

9du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

morcée en 2006, la réflexion suruin 2010, sur la création d’une

ine étape en mars prochain,du côté de Gennevilliers.

Saint-Ouen, Genevilliers et Villepinte ont choisi de se regrouper sous la forme d’un Etablissement

public de coopération intercommunale (Epic) : le Syndicat pour la restauration collective (Syrec).

Créé en juin 2010, il est administré par un comité syndical composé d’élus des trois villes et présidé

par Nicole Amédro. La répartition des sièges est calculée en fonction des repas livrés et payés par

chaque ville. Ainsi, Gennevilliers et Saint-Ouen comptent trois délégués titulaires (et trois suppléants)*

et Villepinte, deux. Il s’agit d’une organisation autonome qui prendra en charge la production et la

livraison de repas ainsi que la gestion financière.

Au total, près d’une cinquantaine de personnes travailleront à la cuisine centrale. Celle-ci sera

organisée en trois pôles : administratif (comptabilité, ressources humaines, formation) ; exploitation

(réception des marchandises, préparation des plats, transports, etc.) ; qualité et hygiène. Ce dernier

pôle sera composé de trois personnes dont les missions seront de veiller à la sécurité alimentaire

et de mener des actions éducatives et pédagogiques auprès du public, notamment dans les écoles.

Des postes seront créés et proposés aux agents de la Ville. Ceux qui le souhaitent pourront alors

postuler et suivre les formations nécessaires à cette mutation. Tous les recrutements se feront sur

la base du volontariat.

*Pour Saint-Ouen, les délégués titulaires sont, outre Nicole Amédro, Gnamé Bagayoko et Elisabeth Auerbacher ;

les suppléants, Dominique Garcia-Durocher, Brigitte Marigault et Gilbert Haustant.

Le Syrec

Parmi les exigences des communes

partenaires, la démarche environnementale.

Si le projet n’est pas inscrit dans une

certification haute qualité environnementale

(HQE), des « cibles HQE » seront toutefois

traitées en priorité. Ainsi, l’eau, l’énergie et les

détritus seront gérés de manière

raisonnée. Un système d’aspiration des

déchets sera installé afin de les évacuer

dans des circuits différents selon qu’ils

sont organiques ou en carton.

La gestion de l’eau sera assurée par

un système de récupération. Exemple :

l’eau utilisée pour la cuisson dans de

très grandes cuves sera refroidie et pourra

resservir. L’accent a également été mis sur le

confort acoustique, olfactif et hygrométrique

des lieux ainsi que sur la qualité sanitaire

des espaces et de l’air.

« Cuisiner durable »

cuisine centrale

Quid des cuisines existantes? Elles deviendront des relais danslesquels s’effectuera le déconditionnement des plats sous vide.Mais pas seulement. Les personnels seront également ame-nés à réaliser des plats tels que les entrées, ou encore la prépa-ration des aliments qui ne peuvent être cuits à basse température(frites, steaks, etc.). Des travaux d’aménagements ont d’oreset déjà commencé dans les cantines scolaires afin de s’adapterà ces nouveaux modes de fabrication. « Le choix sera varié etéquilibré. C’est un plus dans les assiettes de nos enfants. Il se joue làune mission de santé publique, souligne la présidente du Syrec. A l’avenir, les personnels auront aussi des missions de présentationet d’accompagnement, notamment auprès des enfants. Le temps durepas doit être un moment de plaisir et, pour certains, de découvertede la diversité des aliments.» Par ailleurs, la cuisine centrale «sor-tira de ses murs». Des ateliers et des conférences seront orga-nisées dans les villes. Parents et enfants pourront égalementparticiper à des visites pédagogiques et informatives sur lesite genevillois. «Les architectes ont prévu des passages permet-tant de découvrir les zones de production», indique Nicole Amédro.La fin des travaux est prévue pour juin 2012. Les premiersrepas seront donc livrés à la rentrée scolaire 2012. •

Photos : Jérôme Panconi

Un syndicat intercommunal

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10du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

Rénovation dusquare Helbronner

Centre-ville

La dalle Arago renovée, dont les travaux menés par laSociété d’économie mixte de Saint-Ouen (Semiso) ontdébuté au printemps, sera officiellement inaugurée mer-credi 26 janvier à 18 heures. Retour en détails dans notreprochain numéro.•

Après des rencontres avec les riverains, qui ont élaboré la nouvellephysionomie du parc en concertation avec les services municipaux,place aux pioches et aux pelles. Et aux grues. Car le projet est d’impor-tance : 720 000 euros d’investissement pour la Ville, cinq mois de travauxdans le parc, deux dans les rues qui l’entourent.Le jardin Helbronner comprendra toujours une partie herbeuse pour lerepos et les pique-niques. La partie consacrée aux jeux d’enfants sera conser-vée; les grands jeux seront rejoints par trois petits nouveaux et une tablede ping-pong. Un point d’eau supplémentaire complétera l’équipement. Unetroisième partie intègrera une pergola protégée par un « calfeutrage végé-tal ». Concernant les plantations, certains arbres seront conservés, maisespacés, tandis que d’autres, malades, seront supprimés. Un accès supplémentaire sera créé, tandis que le cheminement circulaireau sein du parc sera conservé, avec un revêtement de sol modifié pour lesrollers. Des traversées pavées et la rénovation de l’éclairage favoriserontles liaisons piétonnes. Qui seront aussi prioritaires aux abords du parc. Aussi,dans un second temps, la rue Miston sera mise en zone 30, alors que lestationnement dans les rues Godefroy et Helbronner est en voie de réor-ganisation.•

Arago-Payret-Zola

La dalle refaite

Pour la 4e année consécutive, les antiquaires du marché Dauphineprésentent un défilé vintage, Indispensables Robes noires, samedi22 et dimanche 23 janvier à 15 h 30. Le défilé rassemble une cinquantainede pièces, du XIXe siècle à 1980, signées par les plus grands : Chanel, Dior,Givenchy, Yves Saint-Laurent, Cardin, Balmain…Le défilé se déroulera conjointement à l’ouverture de l’expositionIndispensables accessoires, proposée par l’antiquaire Falbalas, avec la par-ticipation des marchands de vintage et des libraires. Elle présente cha-peaux, chaussures, sacs à main, ombrelles… de 1855 à 1970. Rendez-vousau 1er étage du marché Dauphine, les samedis, dimanches et lundis, du22 janvier au 28 février. •

Défilé en robes noires au marché Dauphine

Une centaine de pompiers sont intervenus mardi 11 janvier très tôtpour combattre le feu qui s’était déclaré en pleine nuit dans uneboutique d’accessoires de mode du marché Malik. Les flammes ontléché le premier étage qui servait de remise aux rubans et bracelets et letout s’est très vite embrasé. Au tout début de l’enquête, l’hypothèse d’uncourt-circuit a été évoquée. Mais l’enquête est toujours en cours pourdéterminer les causes exactes du sinistre.La police examine en ce moment les bandes vidéos des caméras de surveil-lance voisines. Les décombres sont également passés au peigne fin à larecherche d’indices. Quant aux services de la Ville, ils procèdent à descontrôles de sécurité des bâtiments car le feu s’est déclaré près d’une ported’accès. De son côté, Serge Malik, petit-fils du créateur du marché et pré-sident de la Map (l’association Marché aux Puces), a demandé une « copie

du rapport d’intervention ».Le marché a tout de mêmeouvert ses portes le week-end du 15 au 17 janvier.Au grand soulagement despuciers : «Ce n’est pas parcequ’une boutique brûle quel’on doit décréter la ferme-ture du marché, privant ainsiles commerçants de la pos-sibilité de travailler norma-lement, affirme Serge Malik.Face à ce type de situation,la collaboration et la solida-rité sont importantes. » •

J.M.

Une boutique ravagée par les flammes

L’hôtel F1 Paris porte de Montmartre aobtenu une étoile dans le cadre de lanouvelle classification hôtelière. Un

gage de confort et de sérieux pour l’éta-blissement du groupe Accor situé à proxi-mité des Puces, qui a été entièrementrefait en 2008-2009. C’est l’un des cinq

premiers hôtels de la marque àrecevoir cette distinction. •en savoir plus

Hôtel F1, 39 rue du Docteur-

Babinsky – Tél. : 08 91 70 14 18.

Email : [email protected]

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sc

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Rosiers/les Puces

Une étoile pour l’hôtel F1

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Vieux Saint-Ouen, Debain-Michelet

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Rue des Entrepôts Réfection de la couche de

roulement et signalisation. Stationnement perturbé.

Première quinzaine de février.

Rue Alexandre-Bachelet Création de deux plateaux.

Stationnement et circulation gênants.Jusqu’à la fin janvier.

Rue Alexandre-Dumas Raccordement d’un bâtiment

neuf au réseau ERDF. Stationnement et circulation

perturbés.Jusqu’au 4 février.

32-36 rue Emile-Zola Aménagement de l’espace

public. Stationnement gênant.Jusqu’à la fin février.

Avenue du Capitaine-Glarner Curage, pompage et

enlèvement de câbles. Circulation perturbée.Jusqu’à fin

mars, en deux tronçons: d’abord à l’angle Hugo-Glarner;

puis au 42-56 avenue Glarner.

118-120 rue de Clichy Intervention sur réseau France

Telecom. Stationnement perturbé.Jusqu’à fin janvier.

7 rue de Clichy Intervention sur réseau GRDF.

Stationnement perturbé. Jusqu’au 4 février.

8 rue Nicolet Intervention sur réseau ERDF.

Stationnement perturbé.Jusqu’au 4 février.

Rue Gambetta Intervention sur réseau GRDF.

Stationnement et circulation perturbés.Jusqu’au 18 février.

Rue Emile-Zola Intervention sur réseau GRDF.

Stationnement perturbé.Jusqu’à fin février.

3 rue Albert-Dhalenne Intervention sur réseau d’eau.

Stationnement perturbé.Jusqu’à fin février.

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du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

Les salariés et bénévoles de Pause Café accueillent les habitants pourles aider à régler leurs problèmes administratifs. Avec convivialité etefficacité pour credos.

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Café, chouquettes et bonne humeur. A Pause Café,chaque nouvel arrivant est reçu avec le même rituel. Laplupart viennent pour de l’aide administrative. « D’abordon s’assoit, on discute, et ensuite on parle des difficultés »,raconte Marie Magrino, la créatrice de l’association. Avecl’aide de cinq autres salariés et des bénévoles, ellepropose de remplir des dossiers, d’écrire des courriers oud’appeler les administrations. L’idée de Pause Café lui estvenue en mars 2009 : « Mes voisins venaient chez moi pourque je les aide à remplir leurs papiers. On s’asseyait autourd’un café pour en discuter… »Pas besoin d’adhérer pour être pris en charge, il suffit dese rendre aux permanences dans les maisons de quartier.Kenza, 42 ans, vient presque tous les jours. La premièrefois, voilà plus d’un an, c’était pour un licenciementabusif. L’association l’a aidée à lancer une procédurejudiciaire ; depuis, elle a retrouvé du travail grâce à elle.« J’étais au bord du suicide quand j’ai rencontré les gens dePause Café. Je n’avais pas de revenus et je ne savais pas que jepouvais avoir accès à des aides comme le RSA. » Comme elle,

beaucoup de celles et ceux qui se présentent auxpermanences sont désemparés. « Certains arrivent et nesavent pas où dormir. On contacte alors toutes nosconnaissances pour leur trouver un endroit », raconteRichard, retraité bénévole. Pour les situations d’urgence,Marie Magrino envoie ses protégés au Secours islamiquede Saint-Ouen qui leur distribue des colis alimentaires.L’association, subventionnée par la mairie, continue dedévelopper son activité d’écrivain public. Conséquence :elle a vu sa fréquentation plus que doubler en un an – de700 bénéficiaires de l’aide à plus de 1700. Et, même si ellene dispose toujours pas de locaux fixes, elle a récemmentembauché une assistante sociale, Violette BarandaSergent. Qui met son expérience aux services despersonnes dans le besoin, dont « beaucoup ne savent ni lire,ni écrire ». L’association a encore de nombreux cafés desolidarité devant elle…•

Noémie Debot-Ducloyer

Photo : Pascal Raynaud

en savoir plus

_Permanences

_ Antenne de quartier Debain (92 avenue Michelet –

Tél. : 01 40 12 97 45) : mardi de 9 h à 12 h à la maison de

quartier Debain ;

_ Maison du landy (37/39 rue du Landy – Tél. : 01 49 45 77 73) :

mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, jeudi de 14 h à 17 h,

vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

_ Maison de quartier Pasteur (6 rue Pasteur –

Tél. : 01 41 66 36 20) : vendredi de 9 h à 12 h.

_Contact

Tél. : 06 59 31 41 36 – Email : [email protected]

Association d’entraide publique

De g. à d. : Angélique, secrétaire ; Barbara, directrice pro-jets ; Richard, écrivain public bénévole ; Patrick, vice-pré-sident ; Violette, assistante sociale ; Marjorie, stagiaire ;Marie, directrice générale et fondatrice de Pause Café.

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Page 12: Journal de Saint-Ouen n°26

Un vent mauvais soufflesur Saint-Ouen.Audoniens, mes amis,réveillez-vous. Vousavez lu dans l’organe depropagande municipale,une étude sur le Grand

Paris. En réalité une municipalité divisée,usée, aux abois veut préparer une adhésionde Saint-Ouen dans l’intercommunalitéconstituée par Plaine Commune.Attention danger les impôts augmententinéluctablement, et Saint-Ouen encontradiction avec tout son long passéhistorique passera enfin sous les fourchescaudines de Saint-Denis.Des communes doivent se grouper souscertaines conditions et dans certains cas,c’est une réalité de notre temps, il ne faut lenier. Mais une autre solution se présente àvous, un rapprochement avec descommunes des Hauts de Seine, Clichy,Asnières sur Seine, Colombes.Je connais

bien ces villes ayant été un élu municipaldans les Hauts de Seine. Et je connaisencore mieux, le maire socialiste de Clichy,un vieil ami avec qui j’ai milité au printempsde ma vie dans le Parti de Jaurès. La villede Clichy qu’il a gérée remarquablementnous apportera un mieux incontestable.Mes amis centristes de Clichy sontfavorables au projet. L’oppositionmunicipale à Saint-Ouen n’est pas chaudepour aller à Plaine Commune. Nous nevoulons pas puiser sous la coupe de SaintDenis, fut-ce un tsar et non plus uncommissaire du peuple.Audoniens, mes amis, ne vous laissez pasabuser, conseillers municipaux mescollègues: si nous le voulons, nous avonsune majorité au Conseil Municipal pourempêcher cette erreur funeste pour l’avenirde Saint-Ouen.

Albert Kalaydjian reçoit sur RDV au 06 77 52 38 70

Albert Kalaydjian _ Tiziana Zumbo-Vital

Notre ville est devenuedepuis quelques moisle théâtre d'expéri-mentations démocra-tiques à en faire pâlir

les républiques bananières. Saint-Ouenpeut être fière de compter dans sonconseil municipal le seul et unique inter-groupe politique de France et de Navarreoù nous retrouvons deux élus verts dansla majorité et deux autres élus, fraiche-ment convertis à Europe Ecologie – aprèsun passage remarqué chez les commu-nistes – dans les rangs de l'opposition.Nous n'y comprenons plus grand-chose !Reste à savoir si Rémi Fargeas et BrigitteMarigault sont toujours dans la majoritéou si Mamadou Keita a réellement été unjour dans l'opposition. Quant à son collè-gue Senhadji, il revient à la case départsans le savoir. Il a été victime de ce queles cyclistes appellent « la voiture balai »de Mamadou Keita, afin qu’aucune voix

ne tombe dans l'escarcelle de l’opposi-tion, comme lors des dernières électionsmunicipales où celui-ci avait le rôle d’unegauche dissidente afin d’empêcher tousles déçus de rejoindre notre listecitoyenne d’intérêt communal, beaucoupplus verte, beaucoup plus écologique quenos donneurs de leçons sans état d’âmeni conviction.Car n'en doutons plus, la véritable alter-nance, celle qui en 2014 peut rendreSaint-Ouen aux Audoniens et nousdébarrasser de Jacqueline Rouillon, c'estbien l'opposition avec WilliamDelannoy...Prochaine tribune : A quand des observa-teurs de l’O.N.U. à Saint-Ouen ?

www.audonien.com Permanence tél. pour rdv : 01 49 45 66 08

William Delannoy _ Marina Venturini _ WahibaZedouti _ Brigitte Zucchiati

12du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

LES GROUPES DE LA majorité municipaleLES GROUPES DE L’ opposition municipale

Groupe Saint-Ouen en toute liberté

Heureusement en politique le ridicule ne tuepas... quoique !

Groupe Les Verts

Sale temps pour les communes

Les financementsaccordés par l’Etat auxcommunes sont déjàtrès insuffisants pourfaire face à leurs obli-gations. Or, la loi definances 2011 prévoit

de réduire le déficit de 152 à 92 millionsd’euros, ce qui se traduit par le blocagedes dotations versées par l’Etat aux com-munes et autres collectivités.Cette décision est d’autant plus cho-quante que les collectivités ont contribuéd’une manière très importante au plan derelance gouvernemental de 2009 (rappe-lons qu’elles réalisent 73 % des investis-sements publics) et que la crisefinancière, économique et sociale estvenue gonfler la facture des politiquessociales dont la responsabilité reposelargement sur les communes et départe-ments. Cette austérité imposée a un

objectif : contraindre les collectivités àpratiquer à leur tour, des coupes sombresdans leurs dépenses et dans leurs effec-tifs afin de diminuer les prélèvementsobligatoires. Cela est scandaleux, carl’Etat a déjà réduit sa voilure ces derniè-res années et oblige dorénavant les com-munes à compenser financièrement sonretrait afin de pérenniser les services auxhabitants. Les communes vont être pla-cées dans un choix cornélien, soit réduireles services ou leur qualité ; soit augmen-ter la pression fiscale. Cette hausse pro-bable de la fiscalité locale sera lecontrecoup du refus gouvernementald’accroître la fiscalité sur les revenus desplus aisés et du capital. Une fois encore,les communes qui vont trinquer serontles plus pauvres.

Brigitte Marigault _ Rémi Fargeas

Texte non parvenu dans les délais impartis

Rémi Fargeas

Groupe socialiste et citoyen

Œuvrons pour le rapprochement domicile-travail des salariésMalgré le nombre d’en-treprises implantéessur son territoire, St-Ouen compte 14 %d’actifs au chômage. Ilfaut donc œuvrer pour

une politique de l’emploi favorisant l’em-bauche par les entreprises locales desdemandeurs d’emploi audoniens. Celaréduirait le chômage et favoriserait le rap-prochement domicile-travail des salariés.C’est d’autant plus important que la satu-ration de la ligne 13 ou les embouteillagessont néfastes pour la santé des salariés etdégradent l’environnement.Pour y parvenir, nous devons d’abord inci-ter les entreprises à embaucher local àcompétence égale. C’était le but de laconvention citoyenne que j’avais initiée en2008 : proposer aux entreprises de bienaccueillir leurs salariés, et en échange,leur demander de se tourner vers nosdemandeurs d’emplois en priorité. En

outre, cela permettrait aux entreprises decompter sur des employés moins stresséspar les transports et plus épanouis dansleur travail.Ensuite, nous devons attirer de grandsgroupes sur notre territoire. Or, malgrénotre insistance, le manque d’implicationdu Maire sur ce thème nous a fait raterplusieurs transferts importants : CréditLyonnais, Crédit Agricole, Axa France, soitplus de 12 000 emplois en tout. Nous nepouvons l’accepter !Nous continuerons donc à plaider pour lerapprochement domicile-travail des sala-riés. C’est un enjeu crucial dans le projetpolitique de Paris Métropole.

Notre blog : www.saint-ouen-socialiste.fr

Sophie Jacquot-Gautun _ Abdelhak Kachouri _ MorganeGarnier _ Yassir Fichtali _ Karim Bouamrane _ DominiqueGarcia-Durocher _ Mustapha Krimat _ Henri Lelorrain _Paul Macedo _ Jean-Claude Le Ny _ Élisabeth Auerbacher_ Elise Boscherel _ Estelle Villard

KarimBouamrane

William Delannoy

Association Saint-Ouen Ensemble Autrement - Europe Ecologie

Lias Kemache

Groupe Union centriste-UDF-Modem

Non à Plaine Commune

Albert Kalaydjian

Groupe citoyen, communiste, républicain

Maintenir le cap

Régulièrement nousdénonçons les politi-ques nationales,l’acharnement du gou-vernement de droite àrogner sur le social,

détruire les systèmes solidaires, trans-férer les responsabilités sans lesmoyens aux collectivités territoriales,toutes choses qui rendent difficile lemaintien du cap que nous nous sommesfixés et pour lequel vous nous avez élus.En présentant ses vœux devant l’assem-blée nombreuse et le climat solidaire etfraternel qui s’en dégageait, Madame leMaire se félicitait de cette soirée en cestermes : « le symbole de ce que nousdevons être tout au long de l’année,ensemble pour réfléchir, lutter et agir ».Jusque là cela ne nous a pas mal réus-sis. (malgré les problèmes, Saint-Ouenreste attractive et crédible pour l’avenir(une étude récente en atteste, Saint-Ouen compte 46 000 habitants soit+ 6,2 %) peut-être parce que nous som-

mes nombreux à penser et dire – Saint-Ouen on y croit – et à retrousser lesmanches pour cela ».En effet, un observateur perspicaceremarquera que les projets avancent,que les engagements sont tenus, que lecap fixé est maintenu contre vents etmarées…Saint-Ouen bouge, Saint-Ouen semodernise, Saint-Ouen change et Saint-Ouen reste elle-même en ce sens quetoute évolution est conçue pour êtreutile à tous. Saint-Ouen la populaire etfière de l’être à droit à l’excellence et sebat pour cela.Difficultés et obstacles ne manquentpas, la vie est difficile pour beaucoupmais ensemble, pied à pied nous ren-dons concrète l’utopie du vivre mieux.

Hayat Dhalfa _ Jacqueline Rouillon _ Paul Planque _Nicole Amédro _ Nadia Soltani _ François Giunta _Monique Tesseyre _ Hakim Hallouch _ Françoise Arnaud _Gnamé Bagayoko _ Roger Guérin _ Sandrine Besse _Gilbert Haustant _ Ndeye Fatou Kébé

Paul Planque

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Page 13: Journal de Saint-Ouen n°26

La soudaine présencesur le terrain faisantdu porte-à-porte dansles quartiers sud pourla signature de péti-tions sur la sécurité àSaint-Ouen ne sur-

prend guère personne en cette période.Une démarche impertinente face audéveloppement des violences et du traficde stupéfiants. Il est légitime de réclamerde l’Etat plus de police, mais la police etla justice n’ont pas suffisamment demoyens humains pour réduire, à ellesseules, l’intensité de la violence. Face àcette situation d’insécurité de peur et dedégradation du climat social, nousdevons connaître les projets concrets duMaire annoncés lors des vœux 2011.Quelles actions concrètes de préventionet de sécurité ? Où en est le projet d’ins-tallation de la coûteuse vidéo surveil-lance inutile sans présence humaine surle terrain ? Quelles missions de la police

municipale, des médiateurs et leurs limi-tes ? Une véritable concertation s’imposeavec l’expression libre, non-organiséepréalablement, des habitants et leur par-ticipation à la décision collective serontun gage de réussite et d’efficacité. Lesphénomènes d’insécurité nous interpel-lent aussi sur la souffrance des jeunesqui en sont souvent les premières victi-mes et sur notre société. Reconnaître auxparents un rôle vital dans l’apprentissagedes devoirs et des obligations sur les-quels repose toute éducation ; favoriserles actions de parentalité pour tisser desliens entre les générations avec la créa-tion d’une maison des parents.

Mamadou Keita _ Nour-Eddine Senhadji

13du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

6 rue Diderot 93406 Saint-Ouen Cedex tél. : 01 49 45 67 89 fax: 01 49 45 77 08 courriel: [email protected] web: ville-saintouen.fr DIRECTRICE DE LA PUBLICATION: Jacqueline Rouillon DIRECTRICE DE LA COMMUNICATION: Monique Valageas RÉDACTEUREN CHEF: Christophe Disic RÉDACTRICE EN CHEF ADJOINTE: Isabelle Terrassier SECRÉTAIRE DE RÉDACTION: Pierre Desirat RÉDACTION: Géraldine Bouton ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO: Noémie Debot-Ducloyer, Steeve Fauviau, Laure Martin, Jacqueline Martinez PHOTOGRAPHES :Pascal Raynaud, Jérôme Panconi ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO : Sébastien Bossi, Anna Rouker DESSINS : Dalaine CONCEPTION ÉDITORIALE ET GRAPHIQUE : Anatome MAQUETTE : DGC 01 48 03 50 30 Bertrand Bourn, Jean-Charles Lardeau IMPRESSION : Public ImprimPUBLICITÉ : Médias et Publicité 01 49 46 29 46 CE NUMÉRO A ÉTÉ IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ À 25400 EXEMPLAIRES. Prochain numéro jeudi 3 février

Les contributions publiées dans ces colonnes n’engagent pas la rédaction duJournal de Saint-Ouen. Elles sont publiées sous la responsabilité de leurs auteurs.

Groupe de gauche Ensemble pour Saint-Ouen & Citoyens

Une maison des parents à Saint-Ouen

Mamadou Keita

vos élus

Madame le maire, conseillère générale

Jacqueline Rouillon

• Les adjoints

Paul Planque, 1er adjoint, finances,

urbanisme, administration générale,

patrimoine et travaux

Abdelhak Kachouri, prévention, sécurité

Morgane Garnier, environnement, cadre

de vie, propreté

Nicole Amédro, ressources humaines,

enfance, enseignement

Nadia Soltani, affaires économiques,

vacances

Hayat Dhalfa, culture, animation

de la cité

Rémi Fargeas, plan de déplacement

urbain, transports, circulation,

stationnement

Yassir Fichtali, action sociale, politique

d’insertion, CCAS

Karim BouamraneSophie Jacquot-Gautun, petite

enfance, droits des femmes, handicap

François Giunta, logement, cultes

•Les conseillers municipaux délégués

Monique Tesseyre, prévention, santé

Hakim Hallouch, jeunesse

Françoise Arnaud, retraités, prévention

des expulsions locatives

Gnamé Bagayoko, relations

internationales, coopération décentralisée

Dominique Garcia-Durocher, tourisme,

promotion de la ville

Roger Guérin, histoire locale, mémoire,

culture de paix

Mustapha Krimat, vie associative

Henri Lelorrain, politique sportive

Paul Macedo, commerce, artisanat,

développement économique des Puces

Jean-Claude Le Ny, popularisation

du projet de ville

• Les autres conseillers municipaux

de la majorité

Brigitte Marigault, Gilbert Haustant, Estelle

Villard, Elisabeth Auerbacher, Sandrine

Besse, Elise Boscherel, Ndeye Fatou Kébé

• Les conseillers municipaux

de l’opposition

Vivre et s’épanouir à Saint-OuenWilliam Delannoy, Brigitte Bachelier, Albert

Kalaydjian, Marina Venturini, Lias Kemache,

Tiziana Zumbo-Vital, Cyrille Plomb,

Wahiba Zedouti

Groupe de gauche Ensemble pourSaint-Ouen & CitoyensMamadou Keita, Nour-Eddine Senhadji

• Permanences

Madame le maire, conseillère générale,tous les mercredis matin sur rendez-vous

uniquement. Adressez votre demande

exclusivement par courrier en mairie.

Bruno Le Roux, député, sur rendez-vous

en mairie de 17 h à 19 h.Tél. : 01 40 63 68 58.

Mathieu Hanotin, conseiller général,

lundi après-midi à partir de 16 h,

sur rendez-vous au 01 43 93 93 30.

Les élus Verts - Europe Ecologie tous les

mardis de 17 h à 19 h en mairie, sur rendez-

vous uniquement. Tél. : 06 85 27 16 10.

Saint-Ouen Ensemble Autrement -Europe Ecologiele 3e jeudi de chaque mois de 20 h à 22 h,

salle municipale, 69 rue des Rosiers.

Email : [email protected]

Abdelhak Kachouri, adjoint au maire

en charge de la prévention/sécurité

et vice-président du Conseil régional

d’Ile-de-France en charge de la citoyen-

neté/politique de la ville/sécurité, tous

les mercredis de 9 h à 17 h 30 en mairie,

sur rendez-vous uniquement.

état civil

Naissances _ Speno Jaden _ Simon Emma-Louise _ Carpio Daphné _ Gallo

Mattéo _ Owie Efeuwa _ Diedo Orlane _ Luzayday Osiris _ Azor Gabriel _ Mourzagh

Anas _ Ayad Mélina _ Geimel Adem _ Mimbantsa Mboukou Khloé _ Akkoyun Emre _Oulefki Thaklite _ Traore Fatoumata _ Bigas Tiago _ Camain-Aubras Karia _ Barkat Bilal

_ Bosse Lorenzo _ Diallo Sickou _ Lopez-Tavares Maxime _ Ardhaoui Asma _ Jeannin

Paul _ Abdallah Raphaël _ Thibo-Sauvage Maëlis _ Morel-Monot Clément _ Sakine

Aïcha _ Antoine Christina _ Dutillieu Nina _ Boivinet Elie _ Garreau Eliott _ Garreau

Quentin _ Seoudi Mohamed Haycem _ Hidjeb Ibrahim _ Ciura Martyna _ Keita Sadio _Boussaidi Lina _ Deghi Réda _ Achour Rayan _ Namla Mohamed _ Magdoul--Ait

Mimoune Salma _ Mazumder Abu _ Salman Tanveer _ Mapaga Odobu-Beloti Carl

Mariages _ Pauline Girona et Jamal Arabi _ Nassima Mechenane et Hocine

Mechenane _ Nawal Raqine et Mohamed Ramdani Divanomme _ Soundrom et Ibne

Elybux _ Emilie Châtel et Alain Menou _ Françoise Evrard et Alain Herrewyn _Sabrina Kafiz et Lounis Rili _ Nathalie Jacak et Richard Deasington _ Céline Bouille

et Zachary Lackovic

Décès _ Tubiana Stève Jacob _ Nirenberg Rachla _ Nirenberg Maurice _ Nirenberg

Laja _ Mardyx Dwojra épouse Nirenberg _ Nirenberg Szlama _ Docoure Baba _Simiana Georges Joseph _ Loko Martine _ Touko Cathy Joane _ Orville Emmanuel

Edith _ Darmon Raoul _ Azevedo Dos Santos Silva José _ Pailler Elisabeth Andrée

épouse Faucon _ Guillier Françoise Marie épouse Risso _ Chouaran Denise Marie

Joseph _ Triquet Odette Elisa veuve Pico _ Sanches Tavares Joaquina

actualiser le nombre d’habitants –un recensement maintenant annuel.Les personnes visitées sont tirées ausort. Un courrier leur alors est envoyépar la mairie, précisant qu’un agent del’Insee passera les voir. Ce dernier estobligatoirement muni d’une carte offi-cielle avec photo.

::santé:::::::::::::::::::::

Pharmacie de gardeLa pharmacie Bismuth reste ouvertetous les dimanches et jours fériés.en savoir plus

85 avenue Gabriel-Péri – Tél. : 01 40 11 02 52

Syctom

Relevé des rejets de poussières et gazLes relevés atmosphériques dûs à l’incinération des déchets sont mesurés par

trimestre et en continu. Voici le relevé du mois de novembre pour ces derniers.

Produit Seuil réglementaire Moyenne des valeurs journalières

(valeurs journalières) Four 1 Four 2 Four 3

Poussières 10 mg/Nm3 0,9 2,9 1,4Chlorure d'hydrogène 10 mg/Nm3 0,8 0,8 0,7Dioxyde de soufre 50 mg/Nm3 29,5 21,4 13,7Oxydes d'azote 80 mg/Nm3 46,9 47,5 48,3Monoxyde de carbone 50 mg/Nm3 17,2 19,3 14,7Carbone organique total 10 mg/Nm3 2,5 1,6 2,1mg : milligramme ; Nm3 : normaux mètre cube.

::services municipaux:

HorairesOuverture tous les jours (sauf jeudimatin) de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 18 heures. Le samedi sont ouvertsl’état civil et les affaires générales (carted’identité, passeport…) de 8h30 à 12 hau centre administratif Fernand-Lefort.en savoir plus

Tél. : 01 49 45 67 89

::recensement::::::

L’Insee enquête Jusqu’au 26 février, 10 agents recen-seurs de l’Insee parcourent la ville pour

AUTRE SENSIBILITÉ DU conseil municipal

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Dimanche 30 janvier, le gymnase Tommie-Smith s'apprête à

vibrer au rythme du pancrace. « Un style de combat très com-

plet puisqu'il permet des échanges aussi bien debout (boxe)

qu'au sol (lutte) », confie Mamadou Magassouba, responsa-

ble de l'association Flexi'Sports et Découvertes. Un combat

peut donc se dérouler entièrement debout ou se transformer

en lutte au sol dès les premières secondes…

« L'arbitrage permet de ne privilégier aucun style en particulier,

insiste le spécialiste audonien de la discipline. Seul l'athlète

dominant l'ensemble des techniques,comme les frappes pieds-

poings, les prises douloureu-

ses, les projections, le combat

au sol, les techniques de sou-

mission ainsi que la maîtrise

de l'espace et de la zone de

combat a des chances de l'em-

porter.» En pratique,une salle

équipée de tapis et d'une bâche

de lutte suffit à pratiquer le

pancrace dans de bonnes condi-

tions. Ainsi, trois fois par

semaine,les lundis,mercredis

et vendredis soir au gymnase

Joliot-Curie, plus d'une tren-

taine de combattants s'initient

à ce sport de combat exigeant sur le plan physique. Ici, il y en a

pour tous les niveaux.Mais des loisirs à la compétition,il ne faut

pas avoir peur de se faire mal!«Concernant le combat en lui-même,

toutes les techniques contrôlées de pieds,poing,genou et coude

sont autorisées, poursuit l'entraîneur. La frappe au visage est

permise et “maîtrisée” selon les catégories. Toutes les techni-

ques de projection sont acceptées, mais sans écraser volontai-

rement l'adversaire dans le but de lui faire mal. »

Une fois au sol,les frappes sont simulées;mais toutes les tech-

niques de soumission sont autorisées – clé de bras à l’épaule,

au coude,au poignet;clé de jambe aux genoux,à la cheville;clé

de hanche –,toujours dans l'axe des articulations.Les clés par

compression musculaire sont également acceptées. Comme

les étranglements.

La durée d'un combat de pancrace sportif est de trois minutes

pour les adultes, de deux minutes pour les enfants. De quoi

occuper les 35 licenciés audoniens qui ont donné rendez-vous

à leurs voisins de Clichy et d’Aubervilliers, entre autres, diman-

che 30 janvier.•Steeve Fauviau

en savoir plus

Contact:au gymnase Joliot-Curie (8 rue P.-Curie - Tél.:01 40 10 01 92)

lundi, mercredi et vendredi de 19 h 30 à 21 h 30.

Compétition dimanche 30 janvier à partir de 12 heures au gymnase

Tommie-Smith, 40 rue Eugène-Berthoud.

14du jeudi 20 janvier au mercredi 2 février2011

Le combat librePancrace

Depuis 2008, l'association Flexi'Sports et Découvertes dispense des cours de pancrace.Un sport de combat aujourd’hui adapté à tous et à toutes.

::rugby:::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::::L’école du RSOR reconnueL’école de rugby du Red Star olympique rugby (RSOR), quiforme une centaine de jeunes entre 7 et 15 ans, s’est vueremettre un « diplôme de labellisation » par la Fédérationfrançaise de rugby (FFR). En présence d’Henri Lelorrain,conseiller municipal délégué à la politique sportive, Jean-LucPusacq, responsable du comité départemental (CD 93) de laFFR, et M. Hamacek, responsable du CD 93 pour les écoles derugby, sont venus samedi 8 janvier remettre le diplôme à Philippe Magne, responsable de l’école du RSOR. Un docu-ment officiel de la FFR qui atteste du niveau de formation

proposée par le club audonien, à partir de critères précis : unencadrement diplômé – 6 des 8 éducateurs de l’école de rugbyle sont, les 2 autres sont en formation –, des animations conti-nues, l’organisation d’un tournoi en fin d’année, sans oublierla qualité des installations du club présidé par Jean-PhilippeFolco. Et comme, en rugby, on oublie jamais la 3e mi-temps, la cérémonie s’est terminée par… une galette des rois !

Pa

sc

al

Ra

yn

au

d

en bref

Football _ Malgré un nul (2-2) face

au CA Bastia, samedi

15 janvier, le Red Star

reste leader du

championnat de CFA

après la 14e journée,

avec 43 points. A noter

que les Audoniens se

sont illustrés le 8 janvier

face à Compiègne, 1-0.

Prochain rendez-vous

samedi 22 janvier, date à

laquelle les Vert et Blanc

rencontreront les Lillois

de l’Olympique sporting

club (OSC) avant

d’affronter, le 29 janvier,

Villemomble.

Rugby_ Le Red Star olympique

rugby (RSOR) reprend du

service après une longue

trêve, la dernière

rencontre datant du

28 novembre.

De nombreux matchs

ont été annulés en

raison des intempéries.

Mais le 9 janvier,

l’équipe, bien présente

sur le terrain, s’est

imposée face à Rueil

(6 à 5). Elle se prépare

maintenant à rencontrer

Plaisir, dimanche

23 janvier, et Antony,

une semaine plus tard.

An

na

Ro

uk

er

Un sport antiqueLe pancrace (en grec: pankrátion) est

né en Grèce antique. Il s’agissait alors

d’une discipline olympique qui

autorisait tous les coups, même

mortels. Seuls étaient interdits

l’arrachage des yeux et la morsure!

Aujourd'hui, le règlement a été revu et

corrigé par le gouvernement grec afin

de faire revenir le pancrace dans les

Jeux olympiques modernes.

Un diplôme de labellisation a été remis à Philippe Magne,responsable de l’école de rugby, en présence

d’Henri Lelorrain, élu délégué à la politique sportive.

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