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SAINT-PAUL 04 106 CLASSES MENACÉES DE SUPPRESSION DANS L’ÎLE 06 2 PROJETS DE CRÈCHE 09 NOUVEAU PARTENARIAT AFIN D’AIDER LES FAMILLES MAFATAISES 12 900 INSTRUMENTS DE MUSIQUE EXPOSÉS À L’HÔTEL DE VILLE 14 NOUVEAU ROMAN DE FICTION POUR JEUNES DE MARIE-CLAUDE DERBY S U P P L É M E N T D E L A R C H I P E L N ° 5 7 A O Û T 2 0 1 0 LE JOURNAL DE DU CONCRET POUR LA JEUNESSE SAINT-PAULOISE ÈK LES JEUNES ! SAINT-PAUL EN LÈR

Journal de Saint-Paul

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Journal de Saint-Paul d'aout 2010

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Page 1: Journal de Saint-Paul

SAINT-PAUL

04 106 CLASSESMENACÉESDE SUPPRESSIONDANS L’ÎLE

06 2 PROJETSDE CRÈCHE

09 NOUVEAU PARTENARIATAFIN D’AIDERLES FAMILLESMAFATAISES

12 900 INSTRUMENTSDE MUSIQUE EXPOSÉSÀ L’HÔTEL DE VILLE

14 NOUVEAU ROMANDE FICTIONPOUR JEUNES DEMARIE-CLAUDE DERBY

S U P P L É M E N T D E L ’ A R C H I P E L N ° 5 7 • A O Û T 2 0 1 0

LE JOURNAL DE

DU CONCRET POUR LA JEUNESSE SAINT-PAULOISE

ÈK LES JEUNES !SAINT-PAUL EN LÈR

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02 ÉDITO

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57E-MAIL MAIRIE: [email protected] • DIRECTION DE LA COMMUNICATION: BP 44 - 97861 SAINT-PAUL CEDEX – TÉL. : 02 62 45 91 85 - FAX: 02 62 45 90 27DIRECTRICE DE LA PUBLICATION: GRAZIELLA LEVENEUR • RÉDACTION: GEORGES LAZARRE • REPORTAGES PHOTOGRAPHIQUES: DIRECTION DE LA COMMUNICATION

COMITÉ DE RÉDACTION: EMMANUEL SÉRAPHIN / NICOLE STORCH / VIRGINIE SALLÉ / CHRISTOPHE POMEZ • CONCEPTION ET IMPRESSION: IMPRIMERIE GRAPHICA / DL 4704 / AOÛT 2010

Voici le temps des vacances ! Voyage et dépaysmentpour les uns, promenade et (re)découverte de nou-veaux sites de l’île pour les autres, sans oublier ceuxqui ne pourront pas partir, même pour quelquesjours. À tous, je souhaite de profiter de cette périodepour se ressourcer et former de nouveaux projets.

Aux plus jeunes, pour qui les vacances scolaires repré-sentent, de génération en génération, un moment par-ticulier qui élargit l’existence et nourrit le souvenir,je souhaite de vivre ces quelques semaines avec bon-heur, c’est-à-dire avec générosité.

La rentrée s’annonce difficile. Même si son nomn’est pas prononcé, la rigueur est bien là. Les pre-mières mesures gouvernementales n’épargnent niles plus modestes, ni les classes moyennes. Aucunsecteur n’est protégé. Le système éducatif lui-même est mis à contribution dans la réduction desdéficits publics.

Nous savons qu’il est prévu de supprimer plus d’unecentaine de classes dans les écoles maternelles etprimaires de La Réunion. À Saint-Paul, quinzeclasses devraient être concernées. Vous le savez :notre opposition à ces suppressions est totale.

Nous ne pouvons tolérer sans réagir une telle déci-sion, prise de surcroît sans la moindre concertationavec les parents ni avec la municipalité. Nous nepouvons accepter que des classes soient suppriméesalors que les effectifs vont augmenter, parfois defaçon significative, dans certains quartiers. Nousdevons rester mobilisés et continuer à dire notre dés-accord avec ces suppressions de classes.

Supprimer des classes alors que nombre d’enfantsrencontrent des difficultés à leur entrée au collège,c’est une régression évidente, c’est un recul pro-grammé. Nous serons là, à la rentrée, pour porterla parole des parents. Nous serons là, comme nousl’avons toujours été, pour défendre, de la petiteenfance aux grandes écoles, une politique juste etambitieuse de l’éducation.

C’est en ce sens que nous sommes fiers de proposer,avec l’ouverture de deux nouvelles structures d’ac-cueil à Grand Fond, une vingtaine de nouvellesplaces en crèches. Parce que nous sommes soucieuxdu bien-être des tout petits et de leurs parents, nousallons poursuivre nos efforts et toucher le plus dequartiers possible en mettant des bâtiments com-munaux à la disposition des associations.

Éducation, formation, amélioration du service deproximité aux administrés, aménagement, culture :autant de sujets que je vous invite à découvrir dansce nouveau numéro du Journal de Saint-Paul.

Bonne lecture à tous.

Bonnes vacances !

DÉPUTÉE-MAIRE DE SAINT-PAUL

BONNESVACANCES !

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02 ÉDITO

03 COMMÉMORATIONDIPLÔME D’HONNEURPOUR 14 ANCIENSCOMBATTANTS

04 ÉDUCATION15 CLASSES MENACÉESDE SUPPRESSION

05 FORMATIONOPÉRATION « PÉDIBUS »FORMATION PIL POUR 16JEUNES DE RAVINE DANIEL

06 PETITE ENFANCECONGRÈSDE LA PETITE ENFANCE18 PLACES SUPPLÉMEN-TAIRES EN MICRO-CRÈCHE

08 PROXIMITÉRÉVISION DU RÉSEAUDES MAIRIES ANNEXES

09 SOCIALVACANCES POURLES JEUNES MAFATAIS

EN BREFDÉCISIONSDU CONSEIL MUNICIPAL

12 CULTUREWOMEX : DANYEL WAROINSTRUMENTS DE MUSIQUEÀ L’HÔTEL DE VILLE

13 ÉVÉNEMENTRETOUR EN PHOTOSDES ANIMATIONS 2010

14 POLITIQUEDE L’OPPOSITIONLITTÉRATUREMUSIQUE

15 POLITIQUEDE LA MAJORITÉCHANTIERSET RÉALISATIONS

16 HOMMAGE15 FAMILLESSAINT-PAULOISESÀ L’HONNEUR

SOMMAIRE 03

SAINT-PAULLE JOURNAL DE

SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57

Imprimé sur papier recyclé le « JOURNAL DE SAINT-PAUL » est également consultable en format pdf, sur le site internet de la mairie : www.mairie-saintpaul.fr

COMMÉMORATIONQUATORZE SAINT-PAULOIS DANS L’ARMÉE DE LA RÉSISTANCELORS DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE (1939-1945)

Un diplôme d’honneur a été remis auxAnciens Combattants Saint-Paulois dela Seconde Guerre mondiale (1939-1945), le 18 juin 2010. Une initiative del’État « pour leur rendre un hommage par-ticulier ». « Nous sommes fiers, d’appuyercet hommage sur la Commune de Saint-Paul qui a aussi contribué à la lutte contrele nazisme », souligne la députée-maire,Huguette Bello. « Nous sommes fiers depouvoir distinguer nos concitoyens quiy étaient impliqués. »

ILS Y ÉTAIENT...

Ces Saint-Paulois peuvent donc préten-dre à cet hommage d’après une listerecueillie auprès de l’Organisation natio-nale des anciens combattants (ONAC),par Robert Carty, président de Section desAnciens Combattants et Victimes deGuerre de Saint-Paul. Étaient ainsi dansla Résistance française : Paul MAILLOT(Tan Rouge), René SAÏDOU (Saint-PaulCentre), André SAUTRON, RoselyGROSSET (décédé à Bois-de-Nèfles au

mois de

mai, a reçu le diplôme à titre posthumepar l’intermédiaire de son épouse),Gabriel SANTONAX (Sans Souci lesHauts), Évenor GARAÏOS (Le Guillaume),Marie Camille BOURHIS (Grand FondSaint-Gilles), Yvon ROGER (La Saline-les-Bains), Gaston MARIE-FRANÇOISE(Saint-Paul), Joseph BEAUDEMOULIN,Augustin HARDY, Roland JULLIEN, Nor-bert DENASIO (Saint-Gilles-les-Bains),Fernand DOYARD (Plateau Caillou).

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04 ÉDUCATION

BRANLE-BASDE COMBATCONTRE LES SUPPRESSIONS DE CLASSES

« Il faut protester. » C’est l’appel lancépar la municipalité suite à l’annoncede suppression de 106 classes dansl’île à la rentrée prochaine. Sur la seulecommune de Saint-Paul, 15 classesseront supprimées.

De la Fédération des Conseils des Parentsd’Élèves (FCPE), à la Fédération SyndicaleUnitaire (FSU), en passant par l’Associationdes Parents d’Élèves du Primaire (APEP),tous s’accordent à dire que « l’avenir desenfants est menacé ». « La Réunion estun terrain d’urgence scolaire. Appliquerici la règle nationale n’est absolument paspossible. Il faudrait instaurer une évalua-tion sérieuse de la situation, face à un gou-vernement qui, quelle que soit la situa-tion, cherche à faire des économies à toutprix, y compris sur le dos et l’avenir desélèves. Des fermetures de classes seraientfatales aux élèves du primaire, vu le pour-centage d’enfants scolarisés en éducationprioritaire » exposent les différents inter-venants, lors d’un rassemblement organiséà l’initiative de la municipalité, le 10 juin2010. Un vent de mécontentement et d’in-quiétude souffle sur l’île.

MENACES SUR 15 CLASSES

Saint-Paul, commune de 100 000 habi-tants compte 68 écoles dont 5 privées.Pour les 640 classes, 14 956 élèves sontcomptabilisés pour cette année scolairequi s’achève. Les fermetures annoncéesconcernent : les écoles élémentaires deChocas, Ermitage-les-Bains, Grande Fon-taine, Guillaume (1 classe) et BlanchePierson (2 classes) ; les Primaires ÉmileHugot, Adèle Ferrand, Barrage, Bois-de-Nèfles, Palmiste (1 classe) ; les Mater-

nelles Paille en Queue, Saint-Gilles-les-Hauts, Barrage (1 classe).

DES QUARTIERSEN ÉVOLUTION

« L’école a toujours été un tremplin social.Ces suppressions annoncées constituentune régression », dénonce Huguette Bello,évoquant les augmentations prévues deseffectifs compte tenu des opérations immo-bilières en cours de livraison. Ainsi :60 logements de l’opération « Vert Lagon »

seront livrés mi-2011 « donc en cours d’an-née », 36 sont prévus sur Grande Fontaine,27 en 2011 et 32 en 2012. 60 logementssont annoncés sur Plateau Caillou avec les2 opérations « Colibri » et « Fond Salé ».Il en est de même pour Saint-Gilles-les-Hauts où 3 opérations sont en cours(« Champs de Merle 1 », « Marjolaine,« Champ de Merle 2 ») pour un total de124 logements en 2010-2011. Enfin,84 logements sont prévus au Guillaumed’ici 2013, et 32 autres à Bois-de-Nèflesau sein de l’opération « Farniente ».

« Nous ne laisserons pas faire sans agir.Car c’est de l’avenir de nos enfants dontil s’agit », prévient également le présidentde l’APEP. Face à cette situation d’urgence,un appel à la mobilisation est donc lancé.« Négliger l’éducation c’est refuser au paysles moyens de progresser », déclare ladéputée-maire de Saint-Paul, d’autant plusconcernée que, pas moins de 15 classesseront supprimées sur Saint-Paul (voir parailleurs). « On ne peut pas accepter cessuppressions alors que les effectifs vontaugmenter », conclut-elle, dénonçant une« atteinte grave à l’égalité des chances ».

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57

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LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 55

FORMATION 05

« TIPIÉ L’ÉTAN »OU LE SUCCÈSDE « PÉDIBUS »

« Mode de déplacement doux, dans laconvivialité », le pédibus a été expéri-menté à l’école Louise Siarane del’Étang, le 8 juin 2010. « Grâce à cedispositif, il y a moins de voitures auxabords de l’école et donc plus de sécu-rité pour les enfants », souligne JeanErpeldinger (7e adjoint) évoquant aussiun aspect écologique.

Intitulée «Tipié l’étan», l’opération aréuni une quarantaine de personnes.Après quelques mises au point enconcertation avec l’enseignante NilaMinatchy et les parents, deux points derassemblement ont été décidés. L’un àl’angle des rues Saint-Louis et Des Man-guiers au niveau de la pharmacie del’Étang avec un départ à 7h30, l’autreau niveau du parking du collège del’Étang pour un départ à 7h25. Desgilets et des casquettes étaient remis

aux enfants et accompagnateurs afin desécuriser au maximum leur trajet.Le tout, sous l’œil vigilant de plusieursparents venus prêter leur concours etsans lesquels l’opération n’aurait sansdoute pas été possible. « Ils ont vrai-ment joué le jeu et assuré la bonnemarche de l’opération “Tipié l’étan”,affirme Nila Minatchy. « Pour lesenfants, c’est un vrai moment éducatifavec une sensibilisation au développe-ment durable et à la sécurité routière. »

La salle polyvalente de Ravine Daniel a unautre visage grâce au travail de 16 jeunesde ce quartier et des environs (Corbeil etLa Saline) qui ont œuvré dans le cadre d’unProjet Insertion Local (PIL). Un « travaild’une qualité remarquable », reconnu parl’adjoint de quartier, lors d’une visite. Tous

ont fait preuve d’une belle motivation,démontrant qu’ils avaient une réelle enviede s’en sortir et de rompre avec l’oisivetéen somme. Le PIL est financé par la Régionpour un volet formation pré-qualifiante auxmétiers du bâtiment confié à l’Organismed’Ingénierie de Développement et de For-

mation (OIDF). Le financement a été arrêtéà la somme de près de 60 000 euros pourle volet formation et à plus de 51 000 eurospour la rémunération des stagiaires. Forte-ment impliquée dans ce projet, la Com-mune a alloué un budget de près de50 000 euros pour les fournitures et lesmatériaux. Le projet consistait en laconstruction complète d’un bloc sanitaire (4WC dont 2 pour handicapés), la réalisationde l’accès handicapé pour le CASE et lecarrelage de la grande salle.

Ritchy ADMETE, Yohan DELBLOND,Dimitri GLAMPORT, Gildas FERRIERE,Jérémy LARTIN, Rudy NIFLORE, JasonPAYET, Jean-David PERROT, CédricPERSEE, Jean-Rudy RHARUS, KenziSALMASIS, Jimmy THOMAS, SullivanTHOMAS, Jean Indgrid ZITTE, JohanZITTE et Sully VALLIAMEE sont ceux quiont redonné vie à cet équipement indis-pensable à l’animation du quartier età sa dynamisation.

AMÉNAGEMENTDE LA SALLE POLYVALENTE DE RAVINE DANIEL

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57

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06 PETITE ENFANCE

UN CONGRÈSDE LA PETITE ENFANCEEN NOVEMBRE

LE CONGRÈS SERA L’OCCASION DE VALORISER LE MÉTIER D’ASSISTANTE MATERNELLE.

Le projet de Congrès de la PetiteEnfance (PE) porté par la Communede Saint-Paul est sur les rails. Une pre-mière départementale qui aurait lieu ennovembre prochain, à une date quidevrait correspondre à la Journée Inter-nationale des Droits de l’Enfant.Pour en discuter, les rencontres entreles Assistantes Maternelles de la com-mune et les services municipauxse poursuivent. Une nouvelle réunionde travail, a permis de dégager derniè-rement certaines pistes de réflexionquant à la tenue de ce congrès. « Cettemanifestation permettra aux AssistantesMaternelles d’exposer leurs difficultés,et de promouvoir leur métier », souligneVirginie Sallé, élue déléguée à la PetiteEnfance.

Les prochains mois seront mis à profitafin de peaufiner l’organisation de cecongrès. Outre les assistantes mater-nelles, le Congrès de la Petite Enfancefera l’objet d’une conférence autour d’unspécialiste. Par ailleurs, il est prévu lasignature d’une charte d’accueil rédigéepar tous les professionnels « PE » deSaint-Paul, ainsi que des ateliers animéspar d’autres professionnels.

Atelier de prévention (accidents domes-tiques, gestes de premiers secours…),atelier d’information au grand public,activités d’éveil, peinture, propreté,Conseil Général, Pôle Emploi, Café desParents (groupes d’échanges avec desprofessionnels de la Petite Enfance telsque pédiatres, orthophonistes, pédopsy-chiatres…) : une première ébauche decontenu a été brossée.

Après la mise en place de nombreusesstructures d’accueil en 2009, d’autresprojets de micro-crèches sont lancésou doivent aboutir cette année.Notamment deux crèches (2 x 60places) qui seront implantées à l’Étang(début prévisionnel des travaux en sep-tembre, fin des travaux mi-2011 pourun coût de près de 6 M€).

La crèche actuelle « les Libellules » serarasée et reconstruite pour la doublecrèche. Les enfants et le personnel seronttransférés pour partie dans les ancienslocaux Protection Maternelles Infantiles(PMI) de Bois-de-Nèfles et dans une struc-ture à Saint-Gilles-les-Bains.

D’autres projets sont inclus dans la conven-tion signée avec la Caisse d’allocationsfamiliales :

micro-crèches de l’Association« À votre service (9 places), Carosse.

micro-crèche de l’Association«Les Marionnettes» (9 places),Bellemène, ouverture prévisionnelleen septembre.

micro-crèche de l’Association Vue BelleZordi (2 x 9 places), Saline-les-Hauts.

UN PLAN CRÈCHE AMBITIEUX

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Dix-huit places supplémentaires enmicro-crèche sont proposées sur Saint-Paul grâce à l’ouverture de deux nou-velles structures à Grand Fond. Celles-ci accueillent des enfants de un moiset demi à deux ans.

« Il faut beaucoup de volonté. Mais le plancrèche est bien engagé à Saint-Paul »,admet le sous-préfet Thomas Campeaux.Depuis 2008, déjà 117 places (9 placesx 13 micro-crèches) sont offertes sur le ter-ritoire communal. « Un effort en faveurde la Petite Enfance », ainsi salué parle représentant de l’État dans l’Ouest.

Cet effort se poursuit. Dans le cadre duplan crèche départemental signé avec laCaisse d’allocations familiales (CAF) et leConseil général, la municipalité a mis,à titre gracieux, deux anciens logementsde fonction à disposition de l’association« À votre service » pour mener à bien sesactivités au sein de deux nouvelles struc-tures à Grand Fond.

Une volonté qui traduit parfaitement l’at-tachement de la collectivité à la politiquede Petite Enfance. « Nous voulons diver-sifier les offres en touchant le plus dequartiers possible, et en mettant autantque faire se peut, des bâtiments com-munaux à disposition des structures »,souligne Virginie Sallé, élue en chargede cette délégation. « Une crèche consti-tue le point de départ où l’enfant effec-tue ses premiers pas vers le monde exté-rieur. Un monde souvent redouté.Et parce que chaque enfant est un trésor,parce que chaque enfant est unique,l nous appartient, à nous élus, profes-sionnels de la Petite Enfance et parentsde tout mettre en œuvre pour que cemonde ne lui soit pas hostile. »(Voir discours d’inauguration ci-contre).

« Avec ces 18 nouvelles places, 9 crevettes et 9 poissons-clowns plongent tous lesmatins et s’égayent dans ces deux aquariums jumeaux. En ramant tous dans le mêmesens, nos efforts ont permis à 18 moussaillons et plus de trouver un cocon,à 18 mamans, papas (et plus) d’être grandement soulagés. Elles ont permis à 7professionnelles de la Petite Enfance de prouver et d’éprouver leur talent, de deve-nir les bras dans lesquels ces petits poissons viennent se réfugier tel l’anémone desmers qui abrite le téméraire mais pas trop, poisson-clown ou comme nos crevettes quicourent dans le ventre de la barrière de corail à la moindre alerte, se lovent ici aucreux de leur tati. Quand un enfant naît, il naît avec toutes les nuances du monde.Il a ses exigences, ses ambitions, nous en sommes les garants. »

18 PLACES DE PLUSEN CRÈCHE ETUN ATTACHEMENT CONFIRMÉÀ LA PETITE ENFANCE

PETITE ENFANCE 07

RENCONTRE AVEC VIRGINIE SALLÉ

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08 PROXIMITÉ

Optimiser les moyens afin d’offrir unmeilleur service de proximité auxadministrés, telle est la volonté de lamunicipalité au travers du projet derévision du réseau actuel de mairiesannexes.

Cette volonté découle du constat selonlequel l’activité de certaines mairies dequartiers a considérablement diminué cesdernières années. Une réduction trèssignificative des prestations liée notam-ment à l’instauration de la CouvertureMaladie Universelle (CMU) ayant entraînéla disparition de l’aide médicale gratuiteet la délivrance de la « feuille rose » indis-pensable à l’époque pour la consultationmédicale. Par ailleurs, les documentsadministratifs tels que les fiches fami-liales et individuelles d’État Civil, exigésautrefois par d’autres administrations ouorganismes sociaux pour l’ouverture ou lemaintien de droits ou prestations n’ontplus cours depuis plusieurs années.« La Division de la Commune et 12 sec-tions communales d’État Civil, ossaturedu réseau de Mairies Annexes ne se jus-tifie plus », souligne la municipalité.« Une révision de ces sections, à laquellele Procureur de la République devrait êtrefavorable s’avère donc nécessaire. »

RÉVISION DU RÉSEAUDE MAIRIES ANNEXESPOUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DU SERVICE AUX ADMINISTRÉS

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SOCIAL 09

UNE CONVENTIONPOUR AIDERLES MAFATAIS

Un avenant à la Convention TerritorialeGlobale (CTG) a été signé le 1er juin2010 entre la Caisse d’Allocations Fami-liales (CAF) et la Mairie de Saint-Paul.Cet acte est intégré à la ConventionTerritoriale Globale officialisée lel8 décembre 2009, et devant contribuerà asseoir les bases d’un partenariat.

Cet « avenant-CTG » aidera les famillesmafataises à concilier vie profession-nelle, vie familiale, et vie sociale. Et ce,au travers d’un Point Accueil Jeunesseà Marla, la mise en place de conditionspour que les enfants du cirque puissentparticiper eux aussi à la célébration du20 décembre, ou encore l’organisationd’un séjour dans un centre de vacancesen faveur des Mafatais. « Par ailleurs,nous souhaitons soutenir la fonctionparentale et facil iter les relations

Parents/Enfants », précise la municipa-lité, citant pêle-mêle : l’animation autourdu livre, l’accompagnement social et indi-viduel des familles, la reconstruction d’unlocal sur Ilet des Orangers.

L’enveloppe budgétaire estimée à 682753 € sera financée à hauteur de 342606,50 € par la CAF ; 133 256,50 €par la Mairie et 206 890 € (« autresfinancements »).

VACANCES SUR LA CÔTE POUR DES JEUNES MAFATAISRompre l’isolement géographique des rési-dents du cirque de Mafate et favoriserles rencontres et les échanges entreles jeunes du cirque et ceux issus desautres quartiers de la commune : tels sontles principaux objectifs de l’action« L’insularité mafataise source d’ouver-ture sur le monde urbain ». Une opéra-tion pilotée par le Pôle Vie Locale du10 au 17 mai derniers durant laquelle17 jeunes de 7 à 12 ans dont 10 enfants

de Roche Plate étaient hébergés au Cam-ping Jeune d’Ermitage et au Point AccueilJeunesse de Palmiste. « Ce n’est pasfacile de quitter la famille, mais ons’amuse très bien », avouent-ils en chœur.« Non on n’a pas le temps de s’ennuyer,on n’a pas le temps d’y penser. » Visitedu centre commercial de la Plage, initia-tion à la natation au complexe nautiquede Plateau Caillou, visite nocturne deSaint-Gilles, initiation de plongée, pique-

nique et pêche golette à Saint-Leu, visitede lieu de culte, pique-nique dans lejardin du musée de Villèle, ou encore ran-donnée et activités sportives, un pro-gramme copieux avait été concocté.Cette opération a permis de mettre lesparents en confiance en ce qui concernela « construction de la vie d’adulte despetits Mafatais hors cadre familial ».

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10 ENBREF

UNE VOIEPOUR CONTOURNER L’ÉPERON

La mise en compatibilité du Plan d’oc-cupation des sols (POS) « reste de la com-mune » valant Plan d’occupation des sols(PLU), avec la Déclaration d’utilitépublique (DUP) nécessaire au projet decréation d’une voie de contournement del’Éperon est exécutoire. Le dossier a étéadopté lors du dernier conseil municipal.« Ce sont deux kilomètres de route quiseront réalisés entre l’échangeur del’Éperon-Route des Tamarins et le Carre-four du Centhor », précise l’adjoint délé-gué à l’Aménagement du territoire, évo-quant les difficultés quotidiennes decirculation dans le quartier de l’Éperon.

14 VOIRIES D’EXPLOITATIONSBIENTÔT AMÉNAGÉES

Afin d’assurer une meilleure desserte desexploitations, 14 voiries seront aménagées.Le principe de financement des études detravaux de modernisation et de désencla-vement a été acté en conseil municipal.Les chemins concernés sont : Gonneau(940 mètres linéaires) et Furcy Duvernay(2 914 ml) sur Bois-de-Nèfles ; RigobertLardal (1 198 ml), Célestin ( 1 459 ml) etMoisson Lougnon (1 585 ml) à Bellemène ;Summer 3 ( 928 ml), Belmont (1 129 ml)et Plante à Parfum (700 ml) à BellemèneCanot ; Bras Mort (2 166 ml) à Bel Air ;Fourragère (1 677 ml) au Guillaume ; Kal-mod (554 ml) à Bois Rouge ; Citerne Barel(2 123 ml) à Tan Rouge ; Didier(1 040 ml) à Corbeil ; Sadeyen (1 989 ml)sur Piton Léan.

RÉHABILITATIONDU PARC HÔTEL DU MAIDO

Le projet de création d’un Centre deVacances de Loisirs et d’un Centre deLecture et d’Écriture au sein de l’ancienParc Hôtel du Maïdo est sur les bonsrails. Le programme de réhabilitation desdifférents bâtiments couvrant une sur-face de 1 685 m2, sur une superficie de4 hectares, a été arrêté lors du dernierconseil municipal. Les travaux englobentla rénovation du bâtiment principal etdes douze bungalows, les remises auxnormes concernant la sécurité des per-sonnes et l’accessibilité des personnesporteuses de tout handicap, ainsi que lesnormes sanitaires et vétérinaires, demême que les aménagements intérieurs,les bords immédiats et les voies d’accès.Le coût prévisionnel de l’opération estévalué à 1 305 607 €.

PROJET « VÉLIB »POUR UN MODE DÉPLACEMENTÉCOLOGIQUE

Favoriser les déplacements dits « doux »afin de faire émerger le recours à l’utili-sation de vélos (classiques ou à utilisa-tion électrique) : tel est l’objectif de lamunicipalité au travers du projet« Vélib ». Un projet pilote dans le cadredu développement durable, concernantdans un premier temps le secteur bal-néaire de Saint-Gilles-les-Bains. Il estprévu la mise en place de stations d’ac-cueil de vélos, dont les lieux et capaci-tés seront à définir dans une étude d’op-portunité associée à une enquête deterrain. Cette étude cible aussi d’éven-tuelles ouvertures de ce projet, à la foissur l’ensemble de la zone balnéaire, voireaussi sur tout le Territoire de la CôteOuest (TCO), afin d’avoir une cohérenceglobale.

PARTENARIATAVEC LES THÉÂTRESDÉPARTEMENTAUX

Des tarifs spécifiques d’entrée aux spec-tacles seront désormais appliqués pourla population saint-pauloise par le biaisdes associations de quartiers de la com-mune, à travers une mise à disposition

du Téat Plein Air pour la réalisation demanifestations. Une convention a étésignée entre la municipalité et les« Théâtres Départementaux » en ce sensle 8 juillet 2010. Elle permettra ainsi àun plus grand nombre de Saint-Pauloisde profiter des animations mises enplace en ces lieux. Une aubaine quandon sait que de nombreux habitants n’yont jamais mis les pieds. Le partenariata d’ailleurs déjà profité à plus de150 habitants de Bois de Nèfles et deBras Mort, notamment lors du concertde Natty Dread pour lequel la collecti-vité avait affrété trois bus.

POUR UN CENTRED’HÉBERGEMENT D’URGENCE

Le conseil municipal demande la réac-tivation du projet de Centre d’Héberge-ment d’Urgence, « qui correspond à unréel besoin ». « Considérant l’absencecriante de structures permettant derépondre de façon satisfaisante et adap-tée aux personnes en situation dedétresse et en rupture d’hébergementdans l’Ouest », l’assemblée a adoptéune motion en ce sens, du fait que l’Étatse désengage de ce projet. Pourtant, ledossier est ficelé : la municipalité metà disposition un terrain, le Territoire dela Côte Ouest (TCO) a arrêté un budgetde 1,7 M€…

3 SALLES DE CLASSESAUX CARAMBOLES

Trois véritables salles de classes vontremplacer les classes modulaires exis-tantes à l’école maternelle « Les Caram-boles » à la Plaine Saint-Paul. Le Dos-sier de consultation des entreprises (DCE)en vue du démarrage des travaux deconstruction, ainsi que le plan de finan-cement arrêté à 742 982, 64 € ont étéapprouvés lors du dernier conseil muni-cipal. Outre les trois salles de 60 m2

chacune, le programme prévoit une sallede repos, et une salle de propreté, ainsiqu’un accès pour véhicules de secours,depuis la rue des Caramboles jusqu’auxtrois nouvelles classes.

LE CONSEIL MUNICIPALCEMOIS-CI

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57

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ENBREF 11

FIN DES CLASSES CONTENEURSÀ ADÈLE FERRAND

Un bâtiment de cinq classes, un bureaude direction et des sanitaires serontconstruits dans l’enceinte de l’écoleprimaire Adèle Ferrand à Fleurimont.La municipalité envisage ainsi de sup-primer les classes modulaires qui fonttâche. Le coût de l’opération en Avantprojet définitif (APD) est évalué à près de563 000 €.

OUVERTE AU PUBLIC, LA SALLE DU CONSEIL ATTIRE DE PLUS EN PLUS D’ADMINISTRÉS VENANT ASSISTER AUX RÉUNIONS.

LA POPULATION QUI DESCEND MÊME DE MAFATE PARFOIS, S’INTÉRESSE DÉSORMAIS AUX DÉBATS.

CERTAINS VISAGES NE SONT PLUS INCONNUS.

Page 12: Journal de Saint-Paul

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57

DES CENTAINES D’INSTRUMENTSÀ L’HÔTEL DEVILLEPlusieurs centaines d’instruments demusique s’exposent actuellement à l’hôtelde ville. Une exposition réalisée par Jean-René Ferrère qui compte une collection deplus de 900 pièces : harmonicas, accor-déons, bobres, kayanm, djembé… Elle estle fruit de multiples voyages à travers lemonde et de collectes auprès d’autres pas-sionnés. En avant-première, les élèves desécoles de Saint-Paul (huit classes) ont pudécouvrir l’exposition les 8 et 9 juin 2010.

LAMARIONNETTEÀ LA FÊTE EN OCTOBRERELa Marionnette sera à la fête à Saint-Pauldu 13 au 23 octobre prochains dansle cadre du « Tam Tam Saint-Paul 2010 ».Une manifestation chapeautée par l’équipedu Théâtre des Alberts, que la municipa-lité a sollicitée pour une organisationannuelle de cet événement. « Cette orga-nisation confirme bien notre volonté dedévelopper une véritable politique cultu-relle sur Saint-Paul que nous appelons detous nos vœux à devenir une Ville de la Cul-ture » au même titre que nous souhaitonsen faire une Ville du Sport, souligne SuzelleBoucher, élue en charge de la Culture.

« Tam Tam Saint-Paul 2010 », ce ne sontpas moins de 12 compagnies de l’extérieuret 3 compagnies réunionnaises. « Cet évé-nement – dont l’axe central se situe àl’Espace Leconte de Lisle du 13 au 23octobre – nous voulons le décentraliser àtravers plusieurs quartiers afin de toucherle public le plus large. Afin de faire plaisirau plus grand nombre de Saint-Paulois »,poursuit Mme Boucher. Ainsi, profitant dela présence des artistes invités, plusieursateliers et stages à destination du jeunepublic sont organisés du 26 septembre au

2 octobre à Mafate (La Nouvelle, Ilet auxOrangers, Aurère, Grand Place, Ilet àBourse) en collaboration avec le Parc natio-nal des hauts, le TCO et L'AD2R.

Les actions qui vont être menées dansle cirque, vont permettre aux enfants, habi-tuellement coupés de tout, d’avoir un accèsdirect à une pratique culturelle, ils vont sui-vre 3 ateliers et découvrir les spectacles de3 compagnies. Des stages et des repré-sentations sont aussi prévus en décentrali-sation dans les CASES (au Ruisseau et àla Saline-les-Hauts notamment).

Voir les spectacles programmés sur le sitede la Mairie : http://www.mairie-saintpaul.fr

POUR DANYEL WARO

Danyel Waro décroche le prestigieux« Womex Artist Award 2010 ». L’initia-teur de « Batarsité » reçoit ainsi larécompense de l’artiste de l’annéedécernée par le marché internationalde la musique world dont le siège pré-sente l’artiste réunionnais comme« le héros sans compromis du maloyade l’île de La Réunion ». Cette distinc-tion, l’artiste aux paroles engagées quivient d’ailleurs de sortir un nouveau CD« Aou Amwin » ne l’a pas volée.

Saint-Paulois de Bois Rouge, DanyelWaro est ainsi reconnu pour son assi-duité et sa régularité au service dupatrimoine culturel réunionnais.Un « musicien très spécial, chanteuret rimeur tout autant que militant, quia combattu des décennies durant, pourgarder en vie le trésor musical del’océan Indien », poursuivent les res-ponsables du Womex. Le prix seraremis le 31 octobre prochain à Copen-hague lors de la cérémonie des Awards.

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57

WOMEXARTISTAWARD2010

12 CULTURE

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ÉVÉNEMENT 13

IN TACONZANIMATIONSDe nombreuses animations rythment lecalendrier culturel de la Commune depuisle début de l’année. Entre, la Journée inter-

nationale de la Femme, le Nouvel Anchinois et le Nouvel An tamoul… le succèsfut à chaque fois au rendez-vous.

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LA LOI DU 27 FÉVRIER 2002 PRÉCISE LES LIMITESDU DROIT À L’EXPRESSION DES MEMBRES

DE L’OPPOSITION MUNICIPALE.UN DÉLAI A ÉTÉ FIXÉ POUR L’EXERCICE DE CE DROIT.

AUCUN TEXTE NE NOUS A ÉTÉ ADRESSÉDURANT CE DÉLAI POUR UNE PUBLICATION

DANS CE NUMÉRO DU JOURNAL DE SAINT-PAUL,SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57.

14 POLITIQUE DE L’OPPOSITION

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57

LITTÉRATURE :« ORLANE ETLES MOTS SACRÉS »DE MARIE-CLAUDE DERBY

« Orlane et les mots sacrés » prend placedans les « rayons livres » des distributeurslocaux. Il s’agit du roman « fiction jeu-nesse » de Marie-Claude Derby, saint-pauloise et agent administratif à la Mairiede Saint-Paul. L’ouvrage a été édité chez« Velours ». « Orlane et les mots sacrés »retrace les péripéties d’une enfant ducirque. Une petite fille de neuf ans et demiqui n’a qu’un seul rêve : devenir une grandetrapéziste, telle que fut sa mère, Anna, dis-parue étrangement lors d’un tour de magie.À la veille des dix ans de la fillette, sagrand-mère maternelle lui apprend lorsd’une apparition dans sa roulotte, l’exis-tence d’un monde différent au sein duquelvivent uniquement les artistes de cirque.Elle découvre que sa mère est maintenueprisonnière dans ce royaume qui est endanger, et qu’elle est la seule à pouvoirla sauver… Émerveillement et suspensgarantis ! Le roman est disponible notam-ment à Saint-Paul à la librairie EugèneDayot, à la librairie des Roches Noires, chezSuper U et dans le réseau de l’ARDP dontla librairie Gérard à Saint-Denis.

MUSIQUE :« LABORIEUSE »ENFANTE ENFIN D’UN CD

Après plus de trente ans de scènes,la troupe « Laborieuse » sort enfin son 1er

CD de 5 titres, dont « M. Dilo », le titre del’album. Trente années d’une existencemouvementée au cours de laquelle la for-mation a tenu le coup grâce à la fidélitédu public. Le clip accompagnant le titrephare est visible depuis peu sur Télé Kréolet Kanal Austral. Aujourd’hui, le groupefamilial, créé par Euzèbe Zitte et basé à laSaline, espère profiter de l’inscription dumaloya au patrimoine mondiale de l’Orga-nisation des Nations Unies pour l’Éduca-tion la Science et la culture (UNESCO)pour faire reconnaître la qualité de son tra-vail et la musique réunionnaise. (Pourcontacter « Laborieuse » : 0692 01 26 50)

SAINT-PAUL EST UNE TERREDE CULTURE, UNE VILLEQUI ABRITE DE NOMBREUXTALENTS.

À l’image de Georges Lazarre, rédacteur enchef à la direction de la communication dela mairie de Saint-Paul, l’ancien journalistese lance dans l’écriture et transformel’essai. Son premier roman : « Le crépus-cule des amants » paru depuis quelquessemaines aux éditions Bénévent et sera dis-ponible très prochainement sur l’île.

« Je n’ai rien dit à personne j’ai écrit encachette », raconte l’écrivain. C’est avecbeaucoup d’humilité que Georges Lazarreparle de son livre et de l’écriture : un artnoble, « une forme de reconnaissance »à part.

« Le crépuscule des amants » est uneplongée fantastique au cœur de la baiede Saint-Paul, personnage à part entièrede ce roman. Tomtom Zaman s’estretrouvé en marge de la société après lamort de sa fille. L’homme est devenuamnésique et mène une vie de marginal.Il va cependant recouvrir la mémoire à lasuite d’une violente et inattendue tem-pête de neige aux conséquences terribles.Dès lors, il va tout faire afin de regagnerune place dans la société et pour retrou-ver son épouse disparue. Georges Lazarremet en scène une histoire d’amour au seind’un décor neigeux surréaliste. La ville deSaint-Paul et surtout la baie sont lestémoins silencieux de l’histoire d’amourà rebondissements de Tomtom Zaman.

Avis aux amateurs, le livre de GeorgesLazarre est disponible sur le site ama-zone.fr et sur le site des éditions Bénévent.

Un grand bravo à toi Georges, à quandle prochain ?

Tes collègues !

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POLITIQUE DE LAMAJORITÉ 15

LE JOURNAL DE SAINT-PAUL - SUPPLÉMENT DE L’ARCHIPEL N° 57

Le développement de Saint-Paul est bienen marche. Les exemples sont concrets.Aujourd’hui, les chantiers et les réalisa-tions sont là : le centre-ville est en coursde rénovation, des travaux importants ontété entrepris dans les écoles, la RHI deBois Rouge est à mi-parcours, SansSouci avance, les habitants du cheminMorel seront bientôt propriétaires dansun quartier rénové…

Les engagements – que nous avons prisdès notre élection, pour que Saint-Paulavance – prennent corps. C’est un fait.Mais rien ne se fait sans la population.Tout est réalisé en concertation. Nous vou-lons donc développer Saint-Paul « ek zottout’, pou zot tout’ ».

La concertation : c’est notre leitmotiv.Récemment encore, nous avons convié leshabitants de Macabit afin qu’ensemble nouspuissions travailler au devenir de ce quartierqui en a tant besoin. Depuis plusieursannées, nous savons que beaucoup de pro-messes ont été faites à la population par lesdifférentes municipalités successives, maisau final rien n’a vraiment bougé, la situa-tion est restée la même. Depuis plusieursmois, il a été demandé aux services de lamairie de réfléchir à la meilleure façon d’in-tervenir sur ce secteur, pour que les 150familles de Macabit bénéficient comme tousles autres saint-paulois des mêmes condi-tions d’existence. Un quartier où les diffi-cultés sont évidentes comme partout ail-leurs sur la commune. Les routes d’accèssont nettement insuffisantes et mal cali-brées, les réseaux existants (eau, électri-cité) sont sous dimensionnés, les réseauxd’assainissement sont inexistants. À celas’ajoute le fait qu’une partie du quartier estclassée en zone agricole à protection forteet qu’une autre partie des terrains estinconstructible.

Malgré les difficultés concrètes, le conseilmunicipal du 27 mai dernier a autorisé lestravaux d’amélioration des conditions sani-taires des logements sous certaines condi-tions. En effet, en attendant qu’une solu-tion définitive soit mise en œuvre il n’étaitpas possible de laisser les choses en l’état.Cette mesure permettra là où l’urgence sefera sentir d’accorder des droits à ceux quien auront besoin. Déjà, une famille a pubénéficier de ce dispositif. La concertationqui nous est si chère suppose aussi que l’ondise les choses lorsqu’elles ne vont pas bien.

Pour qu’ensemble nous puissions trouverdes solutions adéquates, dans la mesuredu possible et dans le respect des régle-mentations. Allusion faite aux constructionsillégales dont il nous a été fait état. Cesconstructions pourraient à terme bloquerle projet d’aménagement global qui seramis en œuvre, pénalisant de fait l’ensem-ble de la population.

Comment accepter de vivre dans des condi-tions difficiles quand on voit que son voisinen bravant la loi s’arroge des avantages par-ticuliers ? L’intérêt général doit primer surles intérêts particuliers. Compte tenu desdispositions que le conseil municipal a misen œuvre dernièrement, il faut savoir quela commune aujourd’hui ne tolèrera plustoute construction qui n’entrerait pas dansle domaine légal. Il n’est pas juste que ceuxqui enfreignent la loi, qui plus est sur ledomaine public communal, améliorent leursituation au détriment des autres familles.Cela ne sera pas facile pour tout le monde,mais chacun doit prendre ses responsabi-lités pour le bien commun. Avec la volontéde tous nous pouvons donner toutes leschances à chaque quartier, pour que lesenfants qui y naissent ne soient pas défa-vorisés par rapport à ceux qui naissent dansun autre quartier. Nous sommes donc atta-chés à la concertation. Tout doit se fairedans la transparence. C’est à ce titre quenous avons souhaité partager avec les com-merçants, le travail que nous avons entre-pris sur la zone balnéaire en général, et surSaint-Gilles en particulier. Un travail axésur une enquête réalisée par la CCIR à lademande de la commune. Nous estimonslogique d’en communiquer les résultats.Il ressort de ces enquêtes le constat una-nime et la volonté partagée qu’il est urgentde traiter la question des déchets, de laqualité des espaces publics (voiries, espla-nade, places, berges de la ravine, port…)et du stationnement dans le cœur de Saint-Gilles-les-bains.

Nous le savons tous, le bassin de vie deSaint-Gilles-les-Bains qui part de BoucanCanot à la ravine Trois Bassins, est unespace éminemment stratégique pour lacommune de Saint-Paul, mais aussi pourLa Réunion. Il exerce un leadership de fait,au niveau du tourisme réunionnais, avecprès de la moitié des hébergements hôte-liers de l’île. Un nouveau dynamisme et unemeilleure qualité de vie pour TOUS (habi-tants, touristes, acteurs économiques), surcette partie de notre territoire, qui en a bien

besoin, est une nécessité. En procédant demanière globale, nous avons pour ambitiond’intervenir sur tous les champs nécessairesau développement de notre cité (urbanisme,aménagement, économie, politique de laville, culture, sport…) pour enfin aboutir àdes solutions partagées, mais surtout à dessolutions concrètes et opérationnelles àcourt et moyen terme.Par ailleurs, il est prévu un ensemble d’in-terventions pour apporter des solutions danstrois domaines importants : l’aménagementet l’urbanisme, l’environnement et l’ani-mation. Aujourd’hui, nous ne pouvons plusaménager la ville sans tenir compte de tousles paramètres indispensables à un fonc-tionnement cohérent (circulations douces,place de la voiture, embellissement, ges-tion des différents usages…). Les aména-gements doivent se faire en maillant lesdifférentes parties de la ville, tout en met-tant en place des liaisons avec l’arrière-plage comme le préconise le travail effec-tué par ODIT France. Les manifestationsculturelles et l’animation doivent égalementêtre au service de l’épanouissement per-sonnel et l’un des moteurs du développe-ment touristique. Aujourd’hui, le travaileffectué n’est pas encore suffisant. L’im-plication de tous (collectivités, hôteliers,restaurateurs, commerçants…) permettraà terme de dynamiser la zone balnéairedans le contexte d’une ville balnéaire.Depuis plusieurs années une multituded’études a été effectuée sur le secteur deSaint-Gilles-les-Bains, des sommes impor-tantes ont été dépensées, mais au final leconstat général est que les choses n’ontpas avancé. Bien au contraire, nous avonsvu le dynamisme de la zone balnéairedécliné peu à peu et la qualité de vie desrésidents se dégrader.

C’est pour cela que nous avons souhaitévaloriser tous les éléments existants, mobi-liser toutes les compétences afin de mettreles moyens pour réussir un développementharmonieux de ce bassin de vie qui compteaujourd’hui plus de 18 000 habitants autotal. La méthode est essentielle. Sansméthode et sans organisation, aucun chan-tier ne peut aboutir. C’est pourquoi lors desdiscussions, au fil de nos rencontres, il estimportant que nous puissions adopterensemble une bonne méthode de travail.

En effet, nous devons réussir ensemble ledéfi de redonner à la commune de Saint-Paul sa place parmi les grandes communesde La Réunion.

I FAUT FAIT AVANCE ZOT KARTIÉ,EK ZOT POU ZOT

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La médaille de la famille françaisea été décernée à 15 familles saint-pauloises. Cette distinction traduitla reconnaissance de la Nation.Elle est remise aux personnes quiélèvent ou ont élevé de nombreuxenfants. Souvent, a fortiori ici àLa Réunion, elles ont dû faire biende sacrifices, faisant l’impasse surce qui peut paraître comme du luxeou du superflu. « Vous avez faitpreuve d’une grande richesse : celledu cœur, celle de l’âme », exposeJean-Marc Gamarus, 1er adjoint.

« Souvent avec peu de moyens, vousavez su élever vos enfants dans ladignité au sein de la cellule fami-liale vecteur des plus nobles vertusque sont le goût de l’effort, la soli-darité, le respect de soi et desautres. Vous leur avez prodigué toutevotre affection, votre amour afin deles aider à grandir avec élégance,afin de faire de ces enfants (de VOSenfants), des hommes et des femmesconscients et responsables. Bref,vous avez tenu avec abnégation,votre rôle de balise, celui de pointde repère. Et cette distinction quenous sommes fiers de VOUS remet-tre, résulte aussi de la grande lareconnaissance de la Municipalité. »

16 HOMMAGE

15 FAMILLESSAINT-PAULOISES

À L’HONNEUR

Mme Anne-Marie SOUPAPOULE 6 enfants vivants (3 décédés et 4 morts-nés)

Mme Léone Marie Thérèse SOUPRAMANIEN 8 enfants vivants (3 décédés)

Mme Noémie LANGLET 8 enfants vivants

Mme Reine Hélène SAUGRIN 9 enfants vivants (2 décédés)

MmeMarie Edwige NARIN ABS

Mme Suzelle NANY 8 enfants vivants (3 décédés)

MmeMarie Lucile LOGORAS 7 enfants vivants (1 décédé)

MmeMarie Lia BOUGET 8 enfants vivants

MmeMarie-Thérèse SOPHIE 9 enfants vivants (1 décédé)

MmeMarie Émilia Virginia ANAMOUTOU 9 enfants vivants (1 décédé)

MmeMarie Georgette PERROT 10 enfants vivants (2 décédés)

MmeMarie Daisy HOARAU 8 enfants vivants

MmeMarie-Elisabeth MARIE-FRANÇOISE 17 enfants vivants (5 décédés)

MmeMarie Solange MERION 8 enfants vivants

MmeMarie France Suzette GARDENAT 12 enfants vivants

IDENTITÉ NOMBRE D’ENFANTS

MÉDAILLE D’OR DE LA FAMILLE FRANÇAISESAMEDI 29 MAI 2010

Centre de vacances à l’Ermitage