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©LordlinessProduction, 2012

Journal de Scott William (Chap. 01)

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Retrouvez ici le Journal de Scott William, une histoire fascinante dans l'univers d'H.P. Lovecraft.

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©LordlinessProduction, 2012

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24. – Arrivé en Mongolie

Première entré dans mon journal depuis le début de l’expédition, j’entame d’ailleurs un second tome à mon premier journal qui ne compte malheureusement pas assez de page pour relater toute mes aventures. C’est donc avec une joie plutôt difficile que j’écris. Déjà nous sommes arrivés en Mogolie dans la région du désert de Gobi. J’inclus une brève définition de ce désert que je tire de mon encyclopédie personnelle Artman :Le désert de Gobi est une vaste région désertique comprise entre le nord de la Chine et le sud de la Mongolie. Il englobe environ un tiers de la surface de la Mongolie. Le bassin désertique est délimité par les montagnes de l'Altai, la steppe de Mongolie, le plateau tibétain et la plaine du nord de la Chine. Au sens propre, le mot « gobi » (prononcé gov) désigne en mongol un territoire semi-aride (le désert est appelé tsöl) en forme de grande cuvette (racine eurasienne *gob "creux, concave"). Le désert de Gobi revêt une grande importance, non seulement pour son appartenance à l'Empire mongol, mais aussi parce qu'il constitue l'un des points de passage de la route de la Soie.C’est dans cette région peu accueillante que nous espérons recueillir d’avantages d’informations sur un point géographique très précis, le plateau de Leng. Mais ce qui nous intéresse ce n’est pas la découverte de cet endroit, mais bien tenté de comprendre et d’expliqué les divers faits et rumeurs qui semblent rattacher ici. Même si certains semblent l’oublier, moi je garde à l’esprit l’expédition du professeur Miller qui n’est jamais revenu. Un autre fait que je tenterais d’expliquer.

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25. – Le Krollh

Nous venons avec l’équipe de faire la découverte d’un bateau vieux d’environs cinq ans le S.S. Krollh Rimchi. Avide de découvertes nous avons décidé de faire l’exploration de l’épave qui semble avoir tout simplement été déposé là. En fouillant un petit bureau situé sur le flan bâbord du bateau nous avons découvert que le propriétaire se nomme Scott Fitzgerald un homme natif de Boston si l’on n’en croit son passeport. Je joins la photo que j’ai découverte dans un des tiroirs du bureau de travail.

Également, voici retranscrites les inscriptions trouvées derrière ce même bureau.

Nyah Nyah c’lept sigol vigol r’yleh lyah er’yip

Toujours dans le même bureau, mon collège, le professeur Winam, a découvert une photographie illustrant les membres de l’institut Thomson de l’université de Yale qui semble avoir financé l’expédition de Fitzgerald.

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Ces membres me sont pour ainsi dire inconnus, mais comme je ne suis la que depuis un an peut-être a-t-on omis de me les présenté. Je joins également la photo.Autre découverte étrange, toujours dans le petit bureau cette fois derrière la bibliothèque le tracé d’une sorte d’étoile au contour arrondit. Cette forme bien qu’irrégulière semble avoir été gravé dans le bois de la bibliothèque victorienne à l’aide d’un instrument peu précis, peut-être un couteau de chasse ou un tournevis. Je tente de reproduire du mieux qu’il met possible le dessin dans mon journal.

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26. – La recherche continue.

Découverte en fouillant de deux photographies, illustrant les membres de l’expédition tous des marins pour ainsi dire. En fouillant l’avant et le flan tribord du bateau, nous avons pu faire une distinction entre les différentes cabines. Certaine, six en tout, semble avoir été destinée à des membres d’équipage plutôt aisé, avec un lit confortable. Pour les autres cabines, sept en tout, on dénote l’aspect simple deux lits peu confortables par cabine un évier et c’est tout. Le tout sur fond blanc.

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27. - Des liens intéressants

Voilà une découverte des plus fascinante. Le crédit revient cette fois mon collège Eziah Trevor Manswitch. Photographie de Douglas Mawson, ci-joints.

C’est incroyable! Il semblerait que l’expédition de Fitzgerald suivait de près les notes de celui qui mena l’Australasian Antarctic Expedition en 1911 – 1914. C’est d’autant plus intéressant si l’on considère que ces deux expéditions celle de Fitzgerald et celle Mawson ont été menées à deux époques différentes et dans deux endroits situé à plus dix mille kilomètres de distance. Plusieurs ouvrages de références de même qu’une carte se trouvent dans la cabine d’un certain Oswald.

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Aussi plusieurs livres d’anthropologies, de géologies et d’archéologies gisent un peu partout sur le sol. Visiblement quelque chose a énormément secoué l’épave lorsqu’elle a atterri ici, si atterrissage il y a eu. Je ne sais encore rien sur les circonstances qui ont pu amener un bateau de cette taille aussi loin de l’océan. Après une analyse sommaire de la coque avec le Pr. Winam, nous n’avons remarqué aucune trace d’égratignure qui aurait pu avoir été causé par une grue ou une remorque. Le bateau s’emble, tout simplement, avoir été mis là. Comme s’il était tombé du ciel, ce qui est peu probable selon moi et les autres membres de notre expédition. Nous entamons, maintenant, la fouille de la salle des machines, déjà nous avons ouvert la porte principale et une forte odeur nauséabonde a envahi les aires. Neil et Person ont d’ailleurs failli s’évanouir en ouvrant l’écoutille. La photographie d’une femme est collé avec du ruban adhésif sur le mur à droite de la porte. Aucun nom n’est inscrit à l’endos seulement l’inscription : To my love, together, until the end.

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28. – L’odeur de la mort

Nous avons ouvert la porte qui mène à la cale inférieure du bateau via la salle des machines. Endroit qui m’a laissé, je dois l’avouer assez perplexe. Déjà la descente de l’escalier menant du premier sous pont, où sont situées les cabines, jusqu’à la cale supérieure où se trouve la salle des machines et la réserve de charbon, fut assez pénible si on compte le manque de visibilité et l’odeur ambiante des lieux. Qui plus est, je ne sais comment l’expliqué, bon nombre d’entre nous rapporte avoir une sensation forte désagréable se manifestant par un mal aisance générale. Plusieurs d’entre nous éprouvent de la difficulté à respirer et d'autres parlent d’une soudaine sensation de fatigue.Au fond de la salle il y a une porte fermée et notre équipe a entrepris déjà de l’ouvrir j’inclus quelque clichés photographiques pris par mon collège et ami le Dr Jonathan McNolan.

La première image représente la porte sur laquelle notre équipe travaille actuellement. La porte est maintenant ouverte, une odeur horrible s’en échappe, je ne saurais capable de coucher sur le papier des mots assez fort pour exprimer toute l’horreur que suscite cette odeur.

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Deuxième cliché du Dr McNolan. Nous sommes dans une sorte d’antichambre, les murs bien qu’irrégulier semble avoir été taillé avec précision. Fait étonnant, cette partie du bateau parait comme calcinée ou plutôt brulée par un acide très puissant. Les murs sont recouverts d’une substance rappelant vaguement l’apparence du sang coagulé, peut-être s’agissait-il d’une sorte de laboratoire ou d’entrepôts pour les viandes. Nous continuons d’avancer, l’odeur est de plus en plus forte, j’ai des haut-le-cœur en écrivant ces lignes. J’ai l’impression que je ne suis pas le seul affecté par cette ambiance peu rassurante. Nous progressons toujours dans un le silence complet, seul le bruit de nos pas se distingue. La respiration de certains est de plus en plus forte, et saccadée. Après avoir descendu un petit escalier d’environ huit marches, nous arrivons enfin dans la cale inférieure. La salle ouverte semble entière vide à l’exception d’une chaise et d’une table de travail au centre. Sur la table, un objet étrange a attiré notre attention. Bien que cette dernière soit recouverte d’instruments chirurgicaux tous plus étranges les uns que les autres, notre attention s’est portée sur une sorte de pièce en pierre gravée, genre de bas relief ancien. Je prends l’objet je l’analyserai plus tard. Déjà les inscriptions sur les côtés me laissent perplexe. Nous sortons…

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Le manuscrit d’IaNyaraSombre, sombre parmi les ténèbres funestes de la mort vacillante au sourire écarlate de rage, car c’est pour toi qu’en ce jour la mort arrive. Tu n’es qu’un mort de plus, tu n’es rien pour moi. Vie ou meure rien ne m’est plus égal, tu n’es pas pour moi celui qui compte.Arrive sur les collines verdoyante de Leng, je souris et soupire en passant à l’avenir injuste de ce lieu. Toi qui refuse Allah, toi qui refuse tous les dieux, tu es bon de ne croire qu’en toi-même, car aucun de ces dieux ne viendra t’aider quand tu sombreras dans le gouffre. Vie et joui de la vie, meure et souffre comme tu le dois, jamais je ne crois en toi, jamais je ne t’aime, tu es lâche et insipide, un fou délirant sur la colline, marche à mes côté et mon poignard fera gicler ton sang. Ne meure pas tout de suite, c’est injuste. Je veux te savourer, connaitre et rencontrer ta souffrance. Je joui intérieurement face à la souffrance que j’impose à ton être. Sourire de ma part, pleure de la tienne, voit comme nous sommes beau, magnifique dans l’excellence de notre compassion mutuelle, souffre sale chien, tu n’es rien. Refuse la mort, refuse la vie, refuse-toi, toi-même sale tordu. Violeur, menteur, tricheur, joui de t’es défaut, tu n’es rien, profite de ce rien, aime toi. Je t’aime, car je me veux dans ma couche. Cri, cri plus fort. Je pénètre ta chair, je sais que j’aime, tu dois aimer aussi, tu es comme je suis. Parfait, nous vivons parfaitement, perce ma chair de tes ongles, mord moi, suce-moi, je veux te voir dominé par mon corps, je ne veux que toi, tu n’es que moi. Nous, nous, nous. Je suis, éternel, part loin de moi et tu sauras apprécier la splendeur de mon être, la splendeur de nos corps. Luisant, scintillant, joui sur moi et je joui à mon tour, vice humain, démérite de splendeur. Je t’aime, aime moi, fuis-moi.