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Journal de Trame 41

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Numéron 41 du Journal de Trame

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Numéro 41 - décembre 2010

LES ÉCHANGES PARCELLAIRES SE JOUENT SUR SCÈNE AU SPACE !Page 8

FAIRE LES PREMIERS PAS SUR LE RÉSEAU SOCIAL DES GROUPESPage 10

UNE FORMATION TRAME POUR LES CONSEILLERS EN MACHINISMEPage 13

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A la pointeTrame a pour mission d’être à la pointe de l’innovation. Trouver en groupe de nouvelles pistes, pour les agriculteurs et pour les salariés ; accompagner et explorer des voies nouvelles sont des sujets passionnants, mais aussi exigeants. Cela suppose une constante remise en question. De plus, une fois la « nouveauté » bien intégrée, elle devient propriété commune. Par exemple, tout ce qui a été initié au niveau de la vente directe est une notion reprise et mise en ouvre dans tout l’hexagone.Tout le sens de notre action est justement que les bonnes idées et trouvailles soient reprises le plus largement possible et bénéfi cient au plus grand nombre. Pour cela, il faut aussi savoir communiquer.En 2011, Trame communiquera plus auprès de ses adhérents et du monde rural en général. Le site internet et le réseau social pardessuslahaie.net serviront d’abord à communiquer entre groupes et personnes membres du réseau. Ils nous donneront aussi plus d’ouverture vers l’extérieur. Les Rencontres internationales des salariés agricoles, à Albi du 4 au 6 mars, seront d’abord la fête du salariat agricole, mais aussi de l’agriculture à travers la volonté de regrouper

tous les composants de Trame. Elles seront l’occasion pour salariés agricoles, agriculteurs

et acteurs du milieu rural de se retrouver et d’échanger. Avant ce grand événement, Trame tiendra trois stands et animera de multiples colloques au Salon International du Machinisme Agricole (du 20 au 23 février).

En visitant d’abord nos stands, je souhaite que nous puissions profi ter au maximum des possibilités qu’offre le SIMA pour échanger et se ressourcer.Ouverte et tournée vers la modernité, Trame a encore de nombreux défi s à relever. Unis dans notre diversité, je vous invite à participer nombreux à ces actions qui sont autant d’occasions pour construire une ruralité plus forte et plus humaine.Bon Noël à tous. Que la chaleur humaine soit le premier cadeau de Noël, un cadeau abondant et largement partagé !

Fédération Nationale

Le Journal de Trame est une publication trimestrielle éditée par Trame.6, rue de La Rochefoucauld, 75009 ParisTél : 01 44 95 08 00 - Fax : 01 40 74 03 02E-Mail : [email protected]

www.trame.orgDirecteur de la publication : F.-X. DelépineRédacteur en Chef : C. LeschieraComité de rédaction : S. Gabriel, L. Jérôme, V. Drocourt, P. Van KempenDépôt légal : 4e trimestre 2010Réalisation graphique : Tomcat - RocquencourtImpression : Le Bon Caractère - Tourouvre - ISSN : 1626-7281Crédits de couverture : Trame

Réalisation : TRAME, avec la participation financière du compte d’affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche

3 LA PAROLE À… ■ « De la gestion… au développement durable »

4 INITIATIVES ■ Asavpa de Gironde et FDGeda de LOCALES Gironde et du Lot-et-Garonne –

Rencontre régionale des Femmes rurales

■ FDGFDAR de Seine-Maritime – Groupes féminins : de la Seine à la scène

■ FRGeda Provence-Alpes-Côte d’Azur – La FRGeda PACA en quête d’un nouveau projet

■ Asavpa du Rhône – L’Asavpa du Rhône, vers un renouveau

■ Asavpa de la Somme – Pays en folie : une belle manifestation à l’image de notre métier

■ FDGeda du Doubs – Se laisser surprendre par un voyage d’étude

■ FRGeda Bretagne – Les échanges parcellaires se jouent sur scène au SPACE !

■ BCMA – « Efficient 20 » : les agriculteurs du réseau Trame sont invités à y participer

10 FICHE ■ Faire ses premiers pas sur le réseau MÉTHODE social des groupes

11 LA VIE DES ■ FNGeda – Des méthodes et des outils FÉDÉRATIONS pour innover ■ FNAsavpa – Les rencontres

internationales des salariés agricoles : un moment fort !

■ BCMA – Une formation Trame pour les conseillers en machinisme

14 TRAME ■ Développer les actions transversales entre les réseaux au sein de Trame :

Une stratégie à mettre en œuvre dès 2011

16 REPÉRÉ POUR VOUS

iSOMMAIRE

FIPA

Karen Serres, présidente de Trame

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Bernard Charpenet, chargé de mission Productions fermières et nouveaux services

« De la gestion…

au développement durable »

Votre carrière peut-elle nous aider à sai-sir des évolutions dans le développement agricole ?

■ De la gestion simple…En 1974, j’ai été embauché par la FNGVPA (Fédération nationale des groupes de vul-garisation et de progrès agricole, section de la FNSEA rattachée au service développe-ment). Il s’agissait d’initier des agriculteurs qui n’avaient pas de comptabilité au raison-nement économique. Je participais à la mise au point d’outils pour vulgariser des travaux de spécialistes : brochures sur le fermage ou la fi scalité, montages audiovisuels, « Qui fi xe le prix du lait ? », « Comprendre mon exploi-tation »…Les Groupements de vulgarisation féminins travaillaient surtout sur les questions de la famille, de l’habitat. J’ai participé à la mise au point d’outils de travail en groupe sur la gestion concertée, qui alliait exploitation et famille. Les groupes d’agricultrices avaient une approche plus globale, plus humaine que les groupes techniques. Les agricultrices créaient de nouvelles activités. Et quand cela fonctionnait, les agriculteurs s’y lançaient également.

■ A l’approche globaleEn 1977, la FNGVPA et la FNCeta se sont regroupées pour créer la FNGeda. Nous sommes passés de la vulgarisation au déve-loppement. J’ai alors commencé à travailler, toujours avec des groupes, sur la gestion technico-économique, une gestion plus ana-lytique de l’exploitation. Nous abordions déjà les questions d’organisation du travail. Je garde un souvenir très fort des cinq an-nées de travail avec le «  groupe d’Albi  » constitué de conseillers animateurs de FDGeda, de formateurs, et animé par l’ingé-nieur régional. A cette époque, j’animais de nombreuses formations.Progressivement, je me suis orienté dans les années 1980 sur les projets d’entreprises. J’ai ainsi conçu, dans le début des années 1990, les classeurs « Le groupe au service des pro-

jets d’adaptation des entreprises ». Ils repre-naient l’ensemble des outils et démarches que nous utilisions. Nous avons aussi beau-coup accompagné les agriculteurs sur les aspects de trésorerie, de gestion fi nancière.

■ Et du développement durable…En  1991, les présidents de la FNAsavpa et de la FNGeda ont créé Trame, ainsi que ceux du BCMA et de l’Ancema. Trame est devenu mon nouvel employeur.Nous avons alors commencé à accompagner les groupes dans une optique de développe-ment durable.Il apparaissait que dans de nombreuses si-tuations, améliorer le système en place ne suffi sait plus. J’ai apporté un appui sur l’ana-lyse économique des activités. Les activités d’accueil ne concernaient pas que des actifs agricoles, mais aussi des ruraux.

■ A la commercialisation et aux servicesL’accompagnement sur les produits fermiers a pris de l’importance et au début des an-nées 2000, les questions de commercialisa-tion ont émergé pour avoir la forme la mieux adaptée à chaque exploitation.

Ces dernières années c’est plus sur le déve-loppement des services apportés aux per-sonnes et aux collectivités que mes travaux ont porté.

Comment résumeriez-vous les grands principes de votre action ?Ils sont au nombre de quatre :■ Permettre aux agriculteurs de prendre leurs décisions par eux-mêmes en connais-sance de cause.■ Favoriser les échanges entre pairs, une bonne partie des solutions se trouve dans le groupe.■ Donner aux personnes les moyens de se comparer et d’échanger pour trouver les marges de progrès possibles et les moyens de progresser.■ Faire parler les chiffres et les travailler en groupe.Il s’est toujours agi pour moi d’aider les per-sonnes dans les groupes à tirer la meilleure plus-value possible de leur produit, tout en tenant compte des conditions de travail.

Quel regard portez-vous sur l’avenir du développement agricole ?Je crois qu’il faut continuer à développer d’autres façons de produire (agriculture éco-logiquement intensive, développement du-rable). Il faut aussi encourager les solutions de proximité avec encore plus de complé-mentarité entre les agriculteurs et les autres acteurs locaux.L’action collective reste effi cace. Il faut facili-ter le renouveau des groupes et s’ouvrir à de nouveaux, même s’ils nous bousculent parce qu’ils sont plus ruraux ou plus tournés vers l’économie.Il faudra aussi aller vers plus de travail entre organismes qui ont des vocations proches comme les ONVAR et s’impliquer davan-tage dans des dispositifs comme le Réseau rural.

Que souhaiter pour le futur ?Continuez à développer l’action collective pour rendre les personnes plus autonomes et responsables, dans leurs décisions, à tra-vailler au service des Hommes.Il y a encore beaucoup d’actions à réaliser en groupe et en réseau, au service des agricul-trices, agriculteurs et salariés.■ Propos recueillis par François-Xavier Delépine, directeur de Trame

iLA PAROLE À…

Bernard Charpenet, chargé de mission Productions fermières et Nouveaux services à Trame, part en retraite après toute une carrière professionnelle dans le développement agricole.

Bernard Charpenet.

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iINITIATIVES LOCALES

Pour sa deuxième édition, les salariées agricoles de l’Asavpa de Gironde et les agricultrices des

FDGeda de Gironde et du Lot-et-Garonne se sont une nouvelle fois associées pour l’organisation de la Journée régionale de la Femme rurale. Le thème de cette seconde édition était  : «  Faisons bouger nos groupes pour assurer la relève ». Deux moments forts ont rythmé cette journée : une matinée consacrée à la présentation d’initiatives locales et un après-midi découverte autour de la nutrition.

Mieux comprendre la vie de groupeLes organisatrices ont souhaité aborder leurs préoc-cupations de vie de groupe. Chaque association doit faire face aux aléas liés au départ d’un responsable, à la législation, aux contraintes administratives, à la démobilisation des adhérents, à l’essouffl ement des projets… L’échange a permis de se rendre compte que cela arrive dans toute association et qu’il faut accepter de se retrouver «  au fond  » pour pouvoir repartir… sur de nouvelles bases et être encore plus énergique. Les intervenants furent convaincants et rassurants :

■ Cap Projet en Charente-Maritime a été créé en 2009 pour mieux répondre aux aspirations d’agri-cultrices démotivées pour participer au Gedar,

■ Le Gedar d’Oléron a orienté ses actions sur l’aide à la pérennisation des exploitations,

■ L’Asavpa de l’Eure-et-Loir a mobilisé ses respon-sables pour une campagne d’adhésion,

■ Et l’Asavpa de Gironde se lance dans un audit à l’occasion de son cinquantenaire.

Apprécier l’importance d’appartenir à un groupeDe nombreux témoignages ont illustré l’intérêt d’ad-hérer à un groupe. Cela stimule à sortir de chez soi et permet de mieux s’intégrer au milieu agricole ou ru-ral. Cela permet de s’informer, d’échanger, de se sou-tenir tout en se rendant compte que l’on a un regard commun sur les problématiques agricoles. La vie de

groupe apporte de multiples avantages en donnant de l’élan pour les projets. Elle procure un équilibre tout en étant un lieu de ressourcement et de vigueur.

Des pistes pour conforter l’esprit de réseauLe réseau relie, fait émerger, soutient et nourrit les projets. La force individuelle constitue la force du groupe et conforte la force du territoire. L’association est vécue comme un « carrefour » : carrefour d’éner-gie, carrefour d’idées, carrefour de projets… et le ré-seau représente « le trampoline »  pour faire rebondir et valoriser ces initiatives. Cette journée aura permis aussi d’affi rmer que les femmes rurales jouent un rôle majeur dans le déve-loppement et la vitalité des campagnes. Les femmes, qu’elles soient agricultrices ou salariées, ne veulent pas être les oubliées du monde agricole.

L’appui du réseau national TramePour mener à bien cette journée et dans un souci de transversalité, la préparation a été coordonnée par la référente Trame en région Aquitaine. L’appui de Frédérique  Rose a été nécessaire au comité de pilotage pour, notamment faire le lien entre toutes ces personnes et animer les réunions téléphoniques. Véritable personne ressources, le comité de pilotage pouvait s’appuyer sur ses compétences en animation et en organisation !

■ Catherine Girard, animatrice

Une quarantaine de représentantes d’associations de femmes, agricultrices et salariées d’exploitation, s’est retrouvée le 16 octobre 2010 à Saint-Caprais-de-Blaye (Gironde) au lendemain de la Journée mondiale de la femme rurale, sous l’égide de leur réseau national Trame.

Asavpa de Gironde - FDGeda de Gironde et du Lot-et-Garonne

Rencontre régionale des femmes rurales

Une matinée consacrée à l’échange.

ContactAsavpa de GirondeTél. : 06 72 74 35 56

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JOURNÉE MONDIALE DE LA FEMME RURALE

Initiée en 1995 à Beijing lors de la quatrième conférence internationale de l’ONU sur les femmes, la Journée mondiale de la femme rurale a pour but de rendre visible les actions menées par les femmes en milieu rural. Désormais, le 15 octobre est une date clé pour les groupes féminins qui peuvent médiatiser et faire découvrir leurs actions à un large public.

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La manifestation a eu lieu le 24 septembre 2010 à côté de Rouen et a réuni 250 participants. La ma-

tinée a été consacrée à la représentation de sketchs retraçant les axes forts des groupes, à la diffusion d’un fi lm sur les apports des formations en commu-nication relationnelle. Les angles étaient les suivants : ■ Améliorer le confort au travail,■ Gérer son exploitation,■ Sortir de chez soi pour s’enrichir, place au voyage immobile,■ S’ouvrir aux rurales, une source d’enrichissement mutuel,■ S’épanouir dans les relations humaines.Une intervention « énergisante » a eu lieu l’après-midi sur le thème « des chemins de la réussite » par un intervenant du cabinet EDIFIA.

Des objectifs défi nis dès le départCertaines responsables voulaient un événement di-vertissant et d’autres pensaient à un rendez-vous plus professionnel. Elles voulaient se faire plaisir, mais

aussi que cet événement serve à la FDGFDAR 76 et aux groupements locaux. Elles ont choisi de rendre hommage aux pionnières mais aussi de parler à des jeunes qui n’adhèrent pas encore afi n de susciter de nouvelles inscriptions et de développer les groupe-ments. L’option « sketch, fi lm, diaporama » a rendu le tout vivant et donné une image très dynamique des groupes féminins.

Une réfl exion autour des supports de communication Une journée de formation a été organisée pour per-mettre aux participantes de défi nir des cibles, choisir les supports et de programmer leur réalisation. Elles se sont aussi appuyées mutuellement sur leurs res-sources internes pour se répartir les rôles. Une sera la photographe de la manifestation parce qu’elle aime et sait faire de belles photos, une autre sera la réfé-rente pour la presse parce qu’elle écrit déjà en tant que correspondante locale d’un journal.

De nombreuses répétitions pour jouer le jour JChaque groupe local s’est chargé de la représen-tation d’un sketch ou la réalisation d’un support  : montage photos ou fi lm. La phase de rédaction s’est déroulée en février-mars  2010. Elles se sont entourées d’un consultant qui les a aidées à écrire et à mettre en scène ce qu’elles voulaient dire. Elles ont recadré leurs interventions, affi né leur sketch et rectifi é les angles en mai-juin avec l’aide du consul-tant. En juillet, elles ont continué à répéter, fi lmées pour peaufi ner le tout. Le fi lm présentant l’intérêt des formations a été réalisé par une journaliste pro-fessionnelle.

Les retombéesCe sont 30 administratrices des groupes et leur ani-matrice qui se sont investies dans l’organisation. Plusieurs articles dans la presse sont parus. Des re-portages radio ont été diffusés. Un fi lm sur les grou-pements a été mis en ligne sur le site Internet du Conseil général. Quelques adhérentes potentielles ont déjà contacté la FDGFDAR. ■ Valérie Lavorel, animatrice FNGeda

La Fédération Départementale des Groupements Féminins Agricoles et Ruraux de Seine-Maritime a fêté ses 50 ans. L’occasion pour ses responsables d’évoquer au cours d’un événement ce que les GFDAR ont apporté à leurs adhérentes et aussi d’en recruter de nouvelles. Retour sur cette belle aventure.

ContactFDGFDAR de Seine-MaritimeBénédicte Auboin, animatriceTél. : 02 35 59 47 14

FDGFDAR de Seine-Maritime

Groupes féminins : de la Seine à la scèneV.

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LA FDGFDAR, UN BEL EXEMPLE D’AUTONOMIE

La FDGFDAR rassemble 6 groupements féminins locaux pour 280 adhérentes dont 60% d’agricultrices L’activité des GFDAR se concentre autour de la formation professionnelle des agricultrices, de l’informa-tion sur des sujets touchant la vie personnelle et profession-nelle, d’actions de communica-tion grand public, d’activités de loisirs et d’aide à l’épanouisse-ment personnel. Les groupements féminins sont presque autonomes en terme d’animation et bénéfi cie de la mise à disposition d’une sa-lariée de la Chambre départe-mentale d’agriculture à hauteur de 60 jours par an.

Des sketchs bien écrits et répétés.

Le groupe des organisatrices.

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iINITIATIVES LOCALES

FRGeda Provence-Alpes-Côte d’Azur

La FRGeda PACA en quête d’un nouveau projet

Les organisations collectives de chaque dépar-tement ont été repérées grâce à des échanges

avec les partenaires du développement agricole  : Chambres d’agriculture, Civam, Parcs, syndicats, fi -lières… Ce recensement a mis à jour des collectifs nouveaux, ce fut aussi l’occasion de faire le point sur les anciens. Sur les 170 groupements identifi és, un échantillonnage pour chaque type de collectif (AFVMA, GVA, Ceta, collectifs marchands, fi lières, territoires) a été effectué. Un échange par entretien direct ou par téléphone avec les responsables de ces groupes a été réalisé afi n de les connaître, de présen-ter la FRGeda et de cerner leurs attentes.La base de données ainsi constituée est exploitée pour construire le nouveau projet et pour cibler l’in-formation à diffuser à l’ensemble de ces groupes.

Un état des lieux pour comprendreL’état des lieux a permis de comprendre l’environne-ment, se faire connaître et connaître les attentes des collectifs. Il met en évidence et réaffi rme le rôle fédé-ratif que l’échelon régional peut tenir. Il permet aussi de prendre conscience de l’importance du partena-riat et de la diversité des formes de collectifs.Les collectifs les plus actifs sont les Ceta, les points de vente collectifs, les comités territoriaux ainsi que les

groupes proposant des actions de développement personnel. L’attente principale concerne l’animation qui fait souvent défaut et aussi tous les aspects relatifs au renouvellement des collectifs et de leur projet. Tous s’accorde sur ce point : « Le collectif n’a de sens que s’il répond à mes attentes et si j’y trouve un intérêt ».La FRGeda peut exister dans ce paysage agricole en pleine évolution à condition de bien se positionner et d’apporter une valeur ajoutée aux autres acteurs et à ses adhérents. Ainsi, certains domaines ne sont pas exploités  : la mise en réseau des points de vente collectifs, l’agri-culture écologiquement intensive, l’appui à la défi -nition des projets des groupes de développement, ce sont autant d’Innovations Collectives Agricoles Régionales dont la FRGeda pourrait se saisir en complémentarité des autres OPA. Elles correspon-dent d’autant plus aux souhaits et aux fi nalités de la FRGeda.

Défi nir le positionnement de la FRGedaLes résultats des rencontres avec tous les acteurs du développement agricole de la région contribuent à défi nir le positionnement de la FRGeda PACA. Le Conseil d’administration de la FRGeda a ainsi redéfi ni son projet en tenant compte des points faibles et des menaces mais aussi les points forts et les opportuni-tés qui peuvent se présenter. Chaque action est po-sitionnée dans le schéma des scénarios du possible. Les administrateurs se sont prononcés sur les trois ac-tions qui leur semblaient prioritaires.Il reste aujourd’hui à trouver les fi nancements néces-saires pour mener à bien ce nouveau projet.C’est un investissement important et nouveau pour l’équipe d’administrateurs de la FRGeda. De leur engagement dépendra le dynamisme et la vie de la Fédération régionale.

■ Thierry Pons, référent Trame en Provence-Alpes-Côte d’Azur

La FRGeda PACA a entrepris, avec l’aide de Trame, un état des lieux des groupes de développement agricole de la région. 170 organisations ont été dénombrées et des entretiens par échantillonnage menés. Ce travail va permettre de repositionner la Fédération régionale et de bâtir un nouveau projet à partir des besoins, des évolutions, des attentes de ces collectifs. Quels enseignements de cette démarche ?

ContactFRGeda PACATél. : 04 42 21 63 31

LE PROJET DE LA FRGEDA PACA

Adaptation

- Appui aux demandes des collectifs d’agriculteurs

- Formation des responsables

Développement

- Formations stratégie prospective

- Promotion cercles d’échange

Survie/Abandon

- Moins d’implication dans l’agritourisme

- Echanges Pologne Roumanie mis en sommeil

Investissement

- Mise en réseau des points de ventecollectifs

- Mise en réseau des collectifs etéchange intergroupes

- Echanges Euroméditerannée sur l’agritourisme

Menaces

Points forts

Points faibles

Opportunités

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Afi n de trouver du sang neuf et d’attirer de nou-veaux adhérents, qui seraient force de propo-

sitions, l’Asavpa du Rhône a décidé d’interroger les salariés du département pour savoir ce qu’ils atten-daient de l’Asavpa et s’ils souhaitaient devenir adhé-rents.

Les résultats de l’enquêteL’enquête a été envoyée par la MSA à 1 327 salariés. 67 personnes ont renvoyé le questionnaire. La moitié des personnes interrogées souhaitait accéder à une offre de formation, et pour les deux tiers, obtenir des

informations sur leurs droits (au travail notamment). Par contre, peu ont manifesté un intérêt marqué par une action phare de l’association  : le concours de taille. Mais la moitié voudrait avoir droit à des réduc-tions sur des tickets de cinéma, de musée, des en-trées en parcs de loisirs...

Les suites à donnerLes résultats de cette enquête ont permis d’identifi er les suites à donner à court terme. Dans un premier temps, il a été décidé d’envoyer le bulletin d’informa-tion à toutes les personnes qui ont répondu à cette enquête. Ensuite deux  réunions d’information ont été organisées dans deux  lieux différents pour ren-contrer les adhérents potentiels. Les objectifs de ces réunions étaient de présenter l’Asavpa et de restituer l’enquête. Enfi n, l’enquête a montré que de nom-breux salariés agricoles du Rhône souhaitent acquérir de nouvelles compétences en informatique. Pour ré-pondre à cette attente, l’Asavpa organisera prochai-nement une formation sur ce sujet.

■ Véronique Villalta, animatrice

L’Asavpa du Rhône est partie d’un constat auquel beaucoup d’associations sont confrontées un jour : la démobilisation de ses bénévoles et la difficulté à renouveler ses adhérents. D’où l’idée d’aller à la rencontre des salariés agricoles, afin de créer demain des programmes d’actions répondant mieux à leurs attentes.

ContactAsavpa du RhôneTél. : 04 78 19 61 36

Asavpa du Rhône

L’Asavpa du Rhône, vers un renouveau

L’Asavpa de la Somme disposait d’un stand situé sous un chapiteau pour former le pôle promo-

tion de la formation et des métiers. Ainsi, le stand de l’Asavpa de la Somme côtoyait la bourse d’emploi en agriculture, le Pôle Emploi, les Maisons Familiales et Rurales, le lycée agricole du Paraclet, l’Adasea...

Une organisation drastiquePour pouvoir être sur le terrain les 3  jours, la majo-rité du conseil d’administration et les  2  animateurs s’étaient mobilisés afi n de pouvoir donner de l’in-formation. Celle-ci avait la forme d’une vidéo pré-parée par Bernard Godin et que pouvait commenter chaque administrateur.Des photos évoquant notre métier pour en faire la valorisation étaient affi chées. Certaines d’entre elles provenaient de la FNAsavpa.

Au programme…Le vendredi 10 septembre était consacré aux enfants

et aux professionnels. Les samedi et dimanche 11 et 12 septembre, la ma-nifestation avait lieu en direction du grand public. Ce fut l’occasion pour celui-ci de découvrir l’agriculture diversifi ée du département de la Somme, et tous ses métiers. Au total 60 000 visiteurs ont découvert l’agri-culture le temps d’un week-end.A noter que quelques membres des Asavpa des dé-partements limitrophes ainsi que l’animatrice de la FNAsavpa nous ont rendu visite.

Pour conclureLa promotion du salariat agricole est, rappelons-le, une des missions des Asavpa. Par conséquent, être présents sur une manifestation d’une grande enver-gure nous permet de valoriser notre métier auprès de tous.

■ Simon Merceille, président

Les 10, 11, 12 septembre 2010 se déroulait près d’Abbeville, la 57ème finale nationale de labour. Pour la troisième fois cette manifestation avait lieu dans la Somme. Véritable vitrine du monde agricole, cet événement est le lieu pour promouvoir le métier de salarié agricole.

ContactAsavpa de la SommeAnne Hotte, animatriceTél. : 03 22 33 69 27

Asavpa de la Somme

Pays’ en folie : une belle manifestation à l’image de notre métier

Les administrateurs Asavpa au service du public et des salariés agricoles.

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iINITIATIVES LOCALES

FDGeda du Doubs

Se laisser surprendre par un voyage d’étude

FRGeda Bretagne

Les échanges parcellaires se jouent sur scène au SPACE !

Vous êtes invités à participer à un voyage d’étude. Vous ne savez pas où, ni pour voir quoi, vous sa-

vez juste à quelle heure le bus vous prend et vous re-dépose. Ah si ! Le thème de la journée est « produire autrement, produire intelligemment » !C’est ainsi que la FDGeda du Doubs a relancé le voyage d’étude départemental. L’idée a été mûre-ment réfl échie en conseil d’administration. Les ad-ministrateurs voulaient créer du lien, provoquer des questions et des échanges au sein des groupes sur les différentes formes d’agriculture.

Une préparation en amont4 agriculteurs ont planché sur les objectifs et le conte-nu de la journée avant l’été. Ils ont cherché les idées, les fermes, trouvé un formateur pour les aider. Une prévisite a été organisée pour vérifi er l’intérêt, l’itiné-raire et la restauration !

Les présidents de chaque association se sont chargés d’informer et de motiver les troupes sans dévoiler le contenu du voyage. Le jour J, 40 participants ont été ramassés par le bus tout le long du chemin depuis Pontarlier jusqu’à Besançon.

Voir ce qui ne se fait pas chez nousLe bus a mené nos aventuriers de zone AOC Comté sur des fermes de Haute-Saône dont une ferme en bio très diversifi ée, avec recherche de complémenta-rité entre productions et autonomie, avec 7 emplois ; un GAEC en lait standard où les 3 associés ont chan-gé leurs pratiques et diminué fortement leurs charges vétérinaires et d’alimentation.

Les participants ont apprécié l’effet surprise. Le débat a été passionné dans le bus sur l’organisation du tra-vail ou la sérénité des agriculteurs rencontrés.Pour Henri Bertin, président de la FDGeda du Doubs « Aller ailleurs, se confronter à d’autres pratiques ou modes d’organisation… nourrit la réfl exion, donne des idées, remet en question  » dit Henri  Bertin, le président de la FDGeda du Doubs.

■ Loan Pascale Jérôme, référente Trame en Franche-Comté

Une expérience similaire, conduite en  1997 et 1998, avait rencontré un très vif succès, ce qui

a convaincu les organisateurs de repartir sur le même schéma. En effet, pour une thématique telle que les échanges parcellaires, qui touche à la fois à la dyna-mique collective et à l’échelle locale, quoi de mieux que des agriculteurs et agricultrices, pour parler de choses qu’ils connaissent et pour pointer du doigt, avec humour, les blocages qui pointent souvent dès le début de ces projets ? Des membres des GVA  du Morbihan et des Geda d’Ille-et-Vilaine ont très vite adhéré au projet et, l’été durant, enchaîné les répétitions. Michel Jes-tin, scénariste fi nistérien, a écrit le texte et fait la mise en scène, en s’inspirant des expériences des agri-co-médiens.L’histoire met en scène Jean-Louis «  l’agriculteur

de couloir  » et Bernadette, sa voisine «  attachée à l’arbre ». Deux autres personnages essayent de tem-pérer les propos de l’un ou de l’autre et de faire avan-cer les choses… avec diffi culté ! Car sur scène comme dans la vie, les obstacles sont multiples ! La saynète permet de les identifi er, d’en rire et de montrer au public qu’avec de la bonne volonté, du dialogue et une touche de compromis, on arrive à échanger les parcelles, et donc à économiser du temps, du fi oul et des déplacements de bétail !Les spectateurs, nombreux à chaque représentation (5 par jour pendant 4 jours), ont très bien réagi. Beau-coup ont reconnu des voisins dans les personnages caricaturaux. Et d’autres ont réalisé que les voisins, c’étaient eux !L’expérience a ainsi fonctionné une nouvelle fois, et la formule « théâtre au SPACE » pourait bien être adop-tée plus souvent !

■ Nathalie Brac, animatrice FDGeda Ille-et-Vilaine

Le 7 septembre 2010, la FDGeda du Doubs a amené 40 adhérents de ses 14 groupes (sur 15) à un voyage d’étude surprise pour éveiller la curiosité, susciter la réflexion et provoquer l’échange.

Pour l’édition 2010 du SPACE, la FRGeda de Bretagne était partenaire de la Chambre régionale d’agriculture sur la plate-forme « Recherche et Développement ». Le thème des « échanges parcellaires » a donné l’occasion aux agricultrices et agriculteurs du réseau FRGeda Bretagne de montrer leurs talents de comédiens !

ContactFDGeda du DoubsTél. : 03 81 54 71 83

ContactFDGeda Ille-et-Vilaine Tél. : 02 23 48 25 49

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Sur scène comme dans la vie, rien n’est simple !

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Le Journal de Trame numéro 41 - décembre 2010 - 9

«Effi cient20 » est un programme d’une durée de trois ans conçu par Aile en partenariat avec le

réseau Cuma  Ouest qui encourage les agriculteurs et les forestiers à y participer pour atteindre l’objectif fi xé par l’Union Européenne  : réaliser 20 % d’éco-nomies d’énergie en  2020. Des membres de l’EN-TAM (European Network For Testing of Agricultural Machines : réseau des centres d’essais offi ciels euro-péens) ainsi que des OPA et des agences locales de l’énergie s’associent à ce programme, afi n de créer un réseau européen dédié aux économies de carbu-rant des tracteurs et des automoteurs agricoles et forestiers.

Quel est l’objectif du projet « Effi cient20 » ? 30  groupes pilotes ont été répartis dans différents pays participants, Royaume-Uni, Italie, Allemagne, Pologne, Espagne, Belgique, Autriche, Slovénie, dont 9 groupes français provenant du réseau Cuma Ouest. La campagne de mesure de suivi de consommation a commencé cet automne pour certains. Plusieurs tracteurs seront équipés d’une console indiquant la consommation pour réaliser des suivis de précision en dissociant la partie transport de la partie travail au champ, et aussi pour tester leur conduite lors des ses-sions de formation. En effet, chaque groupe pilote va prochainement suivre une formation sur le thème de la conduite économique (banc d’essai tracteur asso-cié aux autres leviers pour mieux maîtriser sa consom-mation de carburant). Ensuite, les agriculteurs vont à nouveau mesurer leur consommation en mettant en pratique les acquis issus de la session de formation. Les références issues des groupes pilotes et des don-nées d’experts de l’ENTAM permettront aux agricul-teurs participants de situer leurs niveaux de consom-mation en fonction des matériels utilisés et de cibler les leviers de réduction les plus effi caces en fonction des chantiers. Les agriculteurs participants pourront ainsi déterminer leurs marges de progrès par hectare.

Quels sont d’après vous les différents leviers pour atteindre l’objectif fi xé par « Effi cient20 » ?Le carburant utilisé dans les machines représente plus de 50 % de l’énergie consommée en agro-foresterie.

L’introduction de mesures effi caces peut entraîner des économies considérables pour les exploitations agricoles et forestières. Différents leviers existent  : conduite et matériels adaptés, lestage bien réparti, pression des pneumatiques, qualité de fi oul, entre-tien du moteur, etc.

Concrètement, comment les agriculteurs peuvent-ils participer à ce projet ? Les agriculteurs intéressés qui suivent leurs consom-mations par chantier (déchaumage, labour, épan-dage...) ou bien ceux qui souhaitent entreprendre cette démarche, pourront valoriser ces suivis en ren-seignant la base de données «  Effi cient20  ». Cette base sera accessible en ligne via Internet à partir du deuxième trimestre 2011. Les suivis de chantiers peu-vent être réalisés à l’aide d’un volucompteur installé sur la cuve ou bien à partir d’un moniteur de perfor-mances dans le cas d’un tracteur récent.

■ Propos recueillis par Nassim Hamiti, Trame ■ auprès de Jacques Bernard, chargé des économies

de carburant à l’association Aile

Les économies de carburant sont une piste non négligeable pour réduire les coûts de production. Savoir comment y arriver, passe d’abord par l’évaluation de sa consommation pour connaître les leviers sur lesquels on peut agir. Le projet « Efficient20 » va dans ce sens. Explication à travers cet entretien avec Jacques Bernard, chargé des économies de carburant à l’association Aile.

BCMA

« Effi cient20 » : les agriculteurs du réseau Trame sont invités à y participer

ContactBCMATél : 01 44 95 08 33

POUR TOUT RENSEIGNEMENT

■ adresser un mail à :effi [email protected]

Un objectif européen : réaliser 20% d’économies d’énergie d’ici dix ans.

Au programme d’Efficient20 : des contrôles de consommation de carburant, des formations à la conduite économique…

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10 - Le Journal de Trame numéro 41 - décembre 2010

Faire ses premiers pas sur le réseau social de Trame

iFICHE MÉTHODE

pardessuslahaie.net, c’est le premier réseau social des groupes et associations de développement agricole. Cet outil capitalise les initiatives, permet de trouver des informations professionnelles et rapproche les personnes. www.pardessuslahaie.net s’adresse aux agriculteurs et aux salariés agricoles, aux responsables et leaders locaux investis dans l’action collective, ainsi qu’aux animateurs de ces réseaux.

En tapant www.pardessuslahaie.net, vous arrivez sur le portail d’accueil. Une carte

de France montre l’implantation des sites pionniers. Ces associations et fédérations se sont engagées à tester en avant première l’outil pour qu’il soit facile et utile pour vous. Un clic sur un des points de la carte et vous pourrez rendre visite à l’un de ces sites.Sur cette même page, un nuage de Tags présente des mots de différentes tailles. Plus le mot est gros, plus il est contient de liens vers des sites et espaces qui traitent de ce sujet.Vous pouvez faire connaissance avec les 5  nouveautés  : les personnes, les brèves d’information, ou les sites créés. A chaque fois un lien vous permet d’accéder à l’infor-mation.

Entrer dans ce réseau socialVous pouvez devenir membre en vous inscri-vant directement, soit en vous faisant inviter par une personne qui y est déjà.Sur le portail d’accueil, un panneau « Rejoi-gnez-nous » vous donne la marche à suivre. L’ « Aide en ligne » est utile pour des indi-cations complémentaires pour savoir quoi faire. Pour être invité sur le réseau, repérez le site de votre fédération ou de votre groupe, cli-quez sur la rubrique «  contactez-nous  » et adressez votre mail au responsable de ce site qui oiyrra, s’il le souhaite, vous parrainer.

Créer une fi che personnelleLa fonction première d’un réseau social est de renforcer les liens entre les personnes et les idées. L’appartenance à un groupe (ou communauté d’intérêt) est effective quand on a décliné son identité et ce que l’on at-tend de ce groupe. Dans ce réseau social, vous êtes invité à vous présenter : nom, pro-fession, activité, centres d’intérêts. Une pho-to est bienvenue. Grâce à ces informations, pardessuslahaie.net pourra vous suggérer des sites à visiter, des espaces de travail et des personnes à rencontrer, en phase avec vos centres d’intérêts.

Rejoindre un espace de travailCe réseau professionnel permet d’améliorer le niveau d’information, de profi ter des inno-vations des autres professionnels en France. L’espace de travail rassemble des personnes autour d’une préoccupation commune. En posant vos questions sur votre préoccupation favorite, vous allez partager vos expériences, vos réponses avec les autres membres de cet espace de travail. Plusieurs outils favorisent ces échanges. Le forum permet les échanges spontanés et rapides. La gestion documen-taire permet de partager des textes, des pho-tos, des vidéos, des références chiffrées, des diaporamas. Le responsable de cet espace peut adresser des lettres d’informations aux seuls membres de cet espace. Un espace de travail fonctionnera si les membres ont autant le souci d’apporter de l’information que de venir en chercher.

Créer le site de mon associationUn site Internet est la vitrine d’une organi-sation. Accessible par le grand public, il est alimenté par les personnes qui créent des

pages Web. Chaque membre du réseau so-cial peut créer un site sans faire appel à un prestataire informatique. Pardessuslahaie.net est doté d’un générateur automatique de site Web. Il reste à construire le contenu des pages Web du site. Ce service a un coût. Avec l’abonnement annuel, la création d’un site permet en plus de créer 30 accès indivi-duels au réseau social.

Alors, on y va ?pardessuslahaie.net a pour vocation d’être un outil collaboratif entre agriculteurs et sa-lariés agricoles. Cet outil moderne permet de capitaliser les connaissances et de re-chercher des informations professionnelles. Il abolit les barrières liées à l’éloignement et aux différences de métiers. Alors n’hésitez plus, rejoignez le !

■ Philippe Desnos, référent Trame en Bretagne

ContactPhilippe DesnosTél. : 02 23 48 27 88

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www.p

ardessuslahaie.net

Page d’accueil du réseau social : www.pardessuslahaie.net

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Le Journal de Trame numéro 41 - décembre 2010 - 11

iLA VIE DES FÉDÉRATIONS

FNGeda

Des méthodes et des outils pour innover

Pour être « au service de l’innovation », la FNGeda a privilégié depuis 3 ans des thèmes tels que la

stratégie d’entreprise, l’agriculture écologiquement intensive, la modernisation de l’action collective. Ces sujets sont travaillés avec groupes de développement qui contribuent ainsi à la construction d’outils métho-dologiques destinés à tous les réseaux de Trame.A côté de cet engagement national, les Fédérations départementales et régionales agissent pour accom-pagner l’innovation, créer du lien entre les groupes, leur faciliter l’accès à des fi nancements départemen-taux ou régionaux, mutualiser leurs travaux, mettre en valeur leurs résultats.Ainsi, la FRGeda des Pays de la Loire se lance dans l’agriculture écologiquement intensive et expéri-mente des formations pour accompagner les agri-culteurs sur ce thème où tout est à (ré)inventer. La FDGeda de la Marne a organisé sa récente journée départementale interGeda sur la relance agrono-mique. La capacité du réseau à porter l’innovation passe également par une affi rmation décomplexée de son existence  : en se déclarant organisme dis-pensateur de formation comme la FRGeda Centre, ou en répondant à un appel à projet comme la FDCeta d’Ille-et-Vilaine. Ces initiatives peuvent se faire seuls ou en collaboration avec d’autres par-tenaires. Plusieurs FDGeda se sont associées aux Chambres d’agriculture pour constituer le réseau de Fermes Ecophyto 2018 par exemple.Citons également la FRGeda de Bretagne qui travaille à l’élaboration d’une convention entre les FDGeda et les Chambres d’agriculture de la région, pour mieux identifi er les synergies entre ces deux  réseaux. Ou encore la FRGeda du Limousin qui met en œuvre un partenariat avec le Conseil régional et VIVEA pour fi nancer des formations sur la stratégie énergie des exploitations.L’identité des groupes évolue. On voit apparaître des formes d’action collective nouvelles, avec des groupes d’agriculteurs qui se passionnent sur un sujet (le semis sous couvert, la production de lait exclusi-vement à l’herbe, l’homéopathie vétérinaire…), sans forcément se constituer en «  association loi1901  ».

Ces groupes ne sont pas toujours insérés dans des réseaux, cherchent des contacts pour avancer sur ces sujets. Ils testent de nouveaux itinéraires techniques, se forment souvent par l’échange de pratiques.Nos fédérations départementales et régionales doi-vent pouvoir les accompagner dans leur recherche et leurs travaux. A l’instar par exemple du travail d’état des lieux réalisé par Trame en Provence-Alpes-Côte d’Azur, la FRGeda étudie les possibilités de prendre le relais pour accompagner les collectifs repérés, les aider à se mettre en réseau, et leur faciliter l’accès à des fi nancements régionaux.Depuis plusieurs années déjà, la Fédération natio-nale a modifi é ses statuts pour pouvoir accueillir des « groupes thématiques nationaux » à côté des FDGe-da traditionnelles. C’est avec des responsables attentifs à ces initiatives et formés, que nos fédérations continueront d’inté-resser les groupes d’agriculteurs décidés à rester acteurs de leur développement, et que la FNGeda restera le réseau au service de l’innovation.Ce renforcement du rôle fédératif passe par l’appro-priation du nouvel outil Internet proposé par Trame : le premier réseau social professionnel à destination des actifs agricoles pardessuslahaie.net. Les Fé-dérations départementales de la Manche et de la

Seine-Maritime, notamment, testent actuellement ce réseau pour faciliter les échanges entre leurs adhérents et développer la créativité des groupes.Roland Berthelier, président FNGeda

L’assemblée générale 2010 de la FNGeda avait pour thème « L’échelon régional en mutation, quelles opportunités pour le réseau des groupes ? » Roland Baud, directeur général de l’APCA, a présenté les enjeux et l’avancement du projet de mutualisation des Chambres d’agriculture. Les ateliers qui ont suivi ont permis d’identifier des pistes d’actions pour se saisir des changements en cours. Six mois plus tard, on observe déjà des évolutions dans le réseau à tous les échelons.

ContactFNGedaTél. : 01 44 95 08 21

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12 - Le Journal de Trame numéro 41 - décembre 2010

iLA VIE DES FÉDÉRATIONS

Fédération Nationale

Les Rencontres internationales des salariés agricoles : un moment fort !

Les Rencontres internationales des sala-riés agricoles sont l’événement phare

de Trame-FNAsavpa. Elles sont un moment unique d’échanges et de promotion du sa-voir-faire des salariés agricoles. Elles per-mettent également de promouvoir la région d’accueil à travers son patrimoine, ses spé-cialités culinaires et ses traditions culturelles.

Un programme innovantLes festivités débuteront le vendredi 4  mars  2011. Les délégations partiront sur l’une des 16 visites professionnelles ou cultu-relles. Ensuite, le samedi matin, 3 moments forts seront proposés :

■ Le concours de taille de vigne « Les Séca-teurs d’Or » pour les tailleurs,

■ Le concours national de conduite de maté-riel agricole pour les chauffeurs,

■ La visite libre d’Albi et de sa cathédrale pour les accompagnateurs.L’après-midi, tous les participants des Ren-contres internationales se retrouveront au Parc des expos d’Albi. Marché du terroir, stands d’Asavpa et des partenaires, démons-trations de chiens de berger, de matériels agricoles viticoles ou forestiers, échanges et informations lors de 6 forums et bien d’autres surprises rythmeront votre après-midi. La fi n de journée sera placée sous le signe de la découverte de l’Ail Rose de Lautrec avec le service de la traditionnelle soupe à l’ail. Sui-vra la soirée festive où seront remis les prix du concours de conduite et du concours vi-déo. Convivialité et émotions garanties !Les Rencontres s’achèveront le dimanche 6 mars par la remise des prix du concours de taille de vigne.

Le concours des « Sécateurs d’Or » et le concours national de conduiteRendez-vous pour le concours international

de taille de vigne « Les Sécateurs d’Or » et pour le concours national de conduite de matériel agricole. Le concours de taille de vigne se déroulera en deux lieux. L’épreuve théorique aura lieu au Parc des expositions d’Albi puis l’épreuve pratique au Château de Labasti-dié.Le concours national de conduite se déroulera sur toute la journée du samedi. Outre l’épreuve théo-rique, les concurrents devront faire preuve d’agilité sur 2  par-cours distincts. Ces épreuves auront lieu sur le Parc des expos d’Albi.

Un fi l rouge : le concours vidéoPour 2011, il est proposé à chaque Asavpa, GSA, FRAsa-vpa ou GRAsavpa de créer un clip vidéo de 2  minutes mon-trant la diversité des activités, des profi ls des adhérents au sein de leur structure associa-tive. Deux  prix récompense-ront les clips  : un prix du jury et le prix du public. Les vidéos sont à retourner à Trame-FNAsavpa pour le 6 janvier 2011, alors tous à vos caméras !

Un élément clé de réussite : la mobilisationMalgré un programme riche et varié, la mo-bilisation du réseau des Asavpa est déter-minante pour la réussite de l’événement. A l’instar de la Marne et de la Gironde, des sélections départementales pour le concours de taille de vigne ont été organisées afi n de préparer une délégation pour les Ren-contres internationales des salariés agricoles. D’autres actions telles que la sollicitation de vos Conseils généraux ou régionaux pour obtenir une subvention exceptionnelle est possible. Ces subventions vous permettront de payer un bus, de prendre en charge cer-tains frais de participation…De nombreuses Asavpa se sont d’ores et déjà lancées, alors pourquoi pas vous ?…

■ Virginie Drocourt, animatrice

Les 4, 5 et 6 mars 201 aura lieu la 5ème édition des Rencontres internationales des salariés agricoles à Albi-Gaillac. Sont attendus 800 salariés agricoles de toute la France. Trame-FNAsavpa, en association avec les Asavpa de Midi-Pyrénées, a préparé un programme riche et innovant.

ContactTrame - FNAsavpaTél. : 01 44 95 08 20

LES CONCOURS

■ Concours de taille de vigne350 tailleurs maximumPas de limitation par département

■ Concours de conduite de matériel agricole50 chauffeurs maximum3 chauffeurs possibles par département

■ Réglements téléchargeables sur www.risa2011.fr

RETROUVER TOUTES LES INFORMATIONS SUR WWW.RISA2011.FR

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Renseignements et inscriptions

Trame-Fédération nationale des Asavpa

6, rue de la Rochefoucauld75009 Paris

Tél : 01.44.95.08.20

[email protected]

Visites d’entreprises et d’exploitations agricolesVisites culturelles (Albi et sa cathédrale…)Stands de partenaires et d’AsavpaDémonstrations de matériels agricoles, viticoles et forestiers

Animations : bandas, défilé de confréries, démonstration de chiens de berger…Forums d’échanges et d’informationsMarché du terroir

www.risa2011.fr

LieuAlbi-Gaillac (Tarn)Parc des expositions d’Albi

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Le Journal de Trame numéro 41 - décembre 2010 - 13

ContactTrame-BCMATél. : 01 44 95 08 18

BCMA

Une formation Trame pour les conseillers en machinisme

63 conseillers spécialisés dans l’agroéquipement se sont réunis en octobre 2010 lors de la 19ème Biennale organisée par le BCMA, le service agroéquipement de Trame.

Le contenu de cette formation sur 5  jours a été élaboré avec l’APCA et la FNCuma, avec pour

objectif de transmettre aux conseillers les connais-sances actuelles (nouvelles technologies, résultats d’essais de terrain, réglementations diverses…) et de répondre à leurs besoins en matière d’acquisition de compétences. De nouvelles pistes de travail ont été proposées, accompagnées des méthodes et outils nécessaires pour pouvoir intervenir dans le cadre de leurs missions sur le terrain. L’application des produits phytos et la consommation de carburant sur les ex-ploitations ont été les deux thèmes majeurs de cette biennale.

Réduire l’utilisation des produits phytosPar rapport aux orientations du Grenelle de l’Environ-nement, les perspectives d’évolution et le contexte réglementaire, un expert du Cemagref (1) a précisé les principaux axes de la recherche pour maîtriser la pulvérisation, et donné les résultats obtenus à travers le projet TICSAD (2). Il s’agit d’un système électro-nique embarqué qui mesure, géoréférence et enre-gistre chaque seconde les paramètres d’application : les débits, le volume/ha, le niveau de cuve, la vitesse et l’orientation du vent, la température, l’hygromé-trie.Deux applications concrètes ont été présentées :

■ l’utilisation ciblée des produits phytos en vigne, avec l’aide de capteurs embarqués pour optimiser l’application et réguler en fonction de l’évolution de la masse foliaire,

■ l’utilisation des méthodes alternatives au chimique pour le désherbage des grandes cultures, avec des résultats de terrain en céréales, colza et maïs à partir d’essais mis en place par des conseillers spécialisés en machinisme (3) chez des agriculteurs adhérents de groupes de développement.

Mieux maîtriser la consommation de carburant Un réseau mixte technologique (RMT) agroéqui-pement-énergie existe depuis trois  ans mainte-

nant avec pour mission de rassembler toutes les références techniques acquises par l’ensemble des partenaires de ce réseau, quel que soit l’angle de travail ou de recherche. Plusieurs projets sont en cours pour obtenir des Références de Consomma-tion  (NRG’TIC, ECOFUEL, Classifi cation énergé-tique des tracteurs neufs et tracteurs d’occasion). D’autres font l’objet d’une recherche plus scien-tifi que, comme l’effet des pneumatiques en lien avec le sol et les conséquences en terme d’énergie consommée. Un volet important est consacré à l’éla-boration de références pour aider les agriculteurs et salariés à maîtriser les consommations au travail, et bâtir des formations à la conduite économique ; ils peuvent être aujourd’hui acteurs et contribuer à cette acquisition de références, comme le prévoit le programme européen « Effi cient20 ».

Un espace dédié aux bonnes pratiquesDe nombreux agriculteurs intègrent déjà ces thé-matiques dans la conduite de leur exploitation en utilisant des technologies innovantes et adaptées à leurs besoins. Afi n d’assurer un lien étroit entre re-cherche, formation, conseil et techniques appliquées sur le terrain, ces deux thèmes de la Biennale feront l’objet de présentations concrètes lors du SIMA 2011, sur l’espace des bonnes pratiques agricoles (4). Des agriculteurs viendront témoigner et des experts se-ront présents pour répondre aux questions pratiques de mise en œuvre.

■ Philippe van Kempen, Trame-BCMA

(1) Vincent de Rudnicki - Cemagref de Montpellier.(2) Technologies de l’Information et de la Communication au Service d’une Agriculture Durable.(3) Richard Wyllemann (Chambre d’agriculture de l’Yonne) et Benoît Brouant (Chambre d’agriculture Ile-de-France).(4) Espace Bonnes Pratiques  : 15  partenaires réunis pour conseiller les agriculteurs, salariés agricoles, étudiants lors du SIMA  2011. http://www.planet-agri.com/fr/services_for-mation

Le groupe de conseillers lors de la Biennale.

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14 - Le Journal de Trame numéro 41 - décembre 2010

Développer les actions transversales entre les réseaux au sein de Trame :une stratégie à mettre en œuvre dès 2011

iACTUALITÉS

En 2010, les présidents des réseaux FNGeda, FNAsavpa et Ancema ont mené, avec la présidente de Trame, une réflexion sur la stratégie à adopter par Trame. Les conclusions de cette réflexion sont qu’il faut augmenter la transversalité des actions entre les différents réseaux dans Trame, tout en maintenant la vitalité de ces réseaux.

Pour mettre cette volonté en pratique, des propositions concrètes ont été pré-

sentées au conseil d’administration de Trame du 7  septembre  2010. Elles sont précisées ci-dessous. Les conseils d’administration de l’Ancema, de la FNAsavpa et de la FNGeda se sont ensuite prononcés sur ces proposi-tions courant septembre. Leur avis étant po-sitif, le bureau de Trame du 30 septembre a décidé de mettre en œuvre le projet.Dès le début de  2011, des changements concrets interviendront dans l’organisation de Trame, tant au niveau national que régio-nal.

Fonctionnement associatif au niveau national

■ Organisation fi nancièreTrame redonne une forme de responsabilité fi nancière et une autonomie plus grande à chaque réseau.Pour cela, dès 2011, avec les cotisations de ses adhérents, chaque fédération nationale gère sa vie associative et fédérative. Les co-tisations restent donc à chaque réseau et ne sont plus reversées à Trame.Ceci est un changement important car jusqu’à présent, chaque réseau reversait la totalité de ses cotisations à Trame, qui gérait tout pour les réseaux.Trame favorisera et interviendra, dans une logique de projet, surtout sur les actions de développement qui concerneront plusieurs réseaux.De cette façon :

■ Un réseau peut réellement prendre ses responsabilités et des décisions. Un réseau qui veut faire une action pour ses adhérents uniquement peut ainsi la mener sans en ré-férer à Trame. Dans ce cas il doit trouver les moyens pour cette action.

■ La transversalité des actions sera aug-mentée au sein de Trame. Un réseau peut en effet souhaiter mener une action, mais se dire qu’elle peut avoir un intérêt pour les autres réseaux de Trame. En en faisant part à Trame, il sera possible de l’adapter et d’en faire une action Trame au profi t d’un plus grand nombre et sûrement en se donnant les

chances d’une effi cacité plus grande.La cotisation de chaque réseau à Trame sera très faible (symbolique) afi n que les réseaux gardent la presque totalité de leurs cotisa-tions pour leur fonctionnement propre et leurs éventuelles actions spécifi ques.

■ Organisation de l’animationLes moyens, en personnes, affectés aux pro-jets des réseaux restent identiques à ce qu’ils étaient par le passé mais sont organisés dif-féremment.A partir de 2011 une équipe d’animation na-tionale est mise en place sans qu’il y ait des personnes affectées à tel ou tel réseau.Jusqu’à présent, chaque réseau s’appuyait sur une équipe de personnes qui lui était dédiée.Le directeur de Trame anime cette équipe. C’est également lui qui apporte un appui au président de Trame, de l’Ancema, du BCMA, de la FNAsavpa et de la FNGeda pour l’or-ganisation de leurs conseils d’administration, de leurs bureaux, assemblées générales, etc. Il sera ainsi mieux à même de déceler les projets qui ont un intérêt à être menés avec plusieurs réseaux.Chaque réseau garde un interlocuteur privi-légié afi n qu’un cercle d’échanges, une Asa-vpa, une FDGeda sachent qui contacter pour toute demande de renseignements, d’inter-ventions, etc.

■ Pour le réseau FNGeda : Antoine Carret ■ Pour le réseau FNAsvapa  : Virginie Dro-

court ■ Pour le réseau Ancema  : Philippe Van

Kempen

Mission des ingénieurs référentsLes ingénieurs référents sont, à partir de 2011, des référents Trame. Ils sont en lien avec les différents réseaux de Trame qui exis-tent sur leur secteur d’activité. Jusqu’à pré-sent, les ingénieurs référents étaient surtout affectés au réseau FNGeda, avec parfois un peu de temps pour le réseau des Asavpa. Les régions couvertes par chaque ingénieur référent ont été redéfi nies pour arriver à couvrir toute la France, étant donné qu’il y a au moins un réseau présent dans presque

toutes les régions françaises. ■ Les ingénieurs référents n’assurent pas la

gestion administrative des différentes struc-tures des réseaux de Trame de leur secteur.

■ Ils travaillent à l’émergence et à la mise en œuvre de projets, qui dans toute la mesure du possible concernent plusieurs réseaux de Trame, et qui permettent aux réseaux d’être positionnés sur des enjeux de développe-ment importants et apportant une valeur ajoutée forte pour les adhérents.

■ L’orientation de leur travail est défi nie par un comité de pilotage qui réunit les respon-sables des réseaux de Trame des régions concernées et des responsables de Trame. Des partenaires pourront également être invités à participer à ce comité de pilotage.Le comité de pilotage se réunit une fois par an. Il peut compléter cette rencontre par des réunions téléphoniques.Ces comités de pilotage seront organisés par Trame dans le courant de l’année 2011.

■ Le directeur de Trame coordonne et anime l’équipe des ingénieurs référents.

■ Chaque ingénieur référent a environ 50 % de son temps affecté à cette mission. La plu-part a également du temps sur l’opération « Moderniser l’action collective ».Tous ont une part de travail sur une mission nationale.Enfi n l’appellation Ingénieur référent sera amenée à évoluer.

Les groupes de travailDans le cadre de ce projet, les administra-teurs ont rappelé l’importance d’avoir des groupes de travail avec des responsables professionnels pour orienter les réfl exions sur les différents projets. Ceux-ci étaient bien en place pour certaines des opérations du pro-gramme. Pour d’autres, il faut les mettre en place en 2011.

■ François-Xavier Delépine, directeur de Trame

[email protected]

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Le Journal de Trame numéro 41 - décembre 2010 - 15

Organisation du personnel de TrameINGÉNIEURS RÉFÉRENTS

Nom Région Bureau basé à Téléphone - mail

Antoine Carret Rhône-Alpes, Auvergne Lyon Tél. : 04 72 72 49 95 – [email protected]

Agnès Cathala Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon

Aix-en-Provence Tél. : 04 42 21 63 31 – [email protected]

Philippe Desnos Bretagne, Pays de la Loire, Basse-Normandie Rennes Tél. : 02 23 48 27 88 – [email protected]

Loan Jérôme Franche-Comté, Lorraine, Bourgogne, Alsace Besançon Tél. : 03 81 54 71 83 – [email protected]

Solène Dumont (Remplacement congés maternité de Valérie Lavorel)

Nord-Pas-de-Calais, Picardie, Haute-Normandie, Champagne Ardenne

Paris Tél. : 01 44 95 08 13 – [email protected]

Embauche en cours Centre, Limousin Limoges Tél. : 05 55 10 37 90

Embauche en cours Poitou-Charente, Aquitaine, Midi-Pyrénées Niort Tél. : 05 49 77 15 52

EQUIPE ANIMATION NATIONALE

■ François-Xavier Delépine, directeur (animation des conseils d’administration et bureaux des réseaux) – [email protected] ■ Muriel Astier (notamment ingénierie de formation) – [email protected] ■ Antoine Carret (interlocuteur privilégié FNGeda, animation IGF) à Lyon – [email protected] ■ Eric Charbonnier (appui à la vie des groupes, associations et fédérations) à Niort – [email protected] ■ Virginie Drocourt (notamment interlocutrice réseau Asavpa) – [email protected]

RESPONSABLE COMMUNICATION DE TRAME

■ Christophe Leschiera avec le concours de Virginie Drocourt – [email protected]

RECHERCHES ACTIONS DU PROGRAMME DE TRAME

TitrePersonnes de Trame qui travaillent sur

l’action (en gras responsable de l’action)Téléphone - mail

Accompagner la mise en place de systèmes locaux

Denis OllivierSimon BoullierThierry Pons

Tél. : 01 44 95 08 25 – [email protected]él. : 01 44 95 08 14 – [email protected]él. : 04 42 21 63 31 – [email protected]

Développer les activités de services sur les exploitations

Denis OllivierSimon BoullierSolène DumontLuc MeinradThierry Pons

Tél. : 01 44 95 08 25 – [email protected]él. : 01 44 95 08 14 – [email protected]él. : 01 44 95 08 13 – [email protected]él. : 06 78 03 90 19 – [email protected]él. : 04 42 21 63 31 – [email protected]

Maîtriser la production d’énergie sur les exploitations

Denis OllivierNathalie ViardVirginie Meier

Tél. : 01 44 95 08 25 – [email protected]él. : 03 83 98 16 40 – [email protected]él. : 03 81 54 71 78 – [email protected]

Relations humaines et travail dans l’entreprise agricole

Bertrand de TorcyMuriel AstierAntoine Carret

Tél. : 01 44 95 08 38 – [email protected]él. : 01 44 95 08 19 – [email protected]él. : 04 72 72 49 95 – [email protected]

Anticiper pour piloter les entreprises et les collectifs agricoles

Bertrand de TorcyAdrien Boulet

Tél. : 01 44 95 08 38 – [email protected]él. : 02 23 48 27 66 – [email protected]

Conseiller les agriculteurs et techniciens sur les agroéquipements

Philippe Van KempenNassim HamitiJean-Luc Pérès

Tél. : 01 44 95 08 18 – [email protected]él. : 01 44 95 08 33 – [email protected]él. : 01 44 95 08 35 – [email protected]

Moderniser l’action collective en agriculture

Eric CharbonnierMuriel AstierPhilippe DesnosLoan Jérome2 ingénieurs référents en cours d’embauche

Tél. : 05 49 77 15 52 – [email protected]él. : 01 44 95 08 19 – [email protected]él. : 02 23 48 27 88 – [email protected]él. : 03 81 54 71 83 – [email protected]

Des collectifs au service de l’innovation François-Xavier Delépine+ équipe Animation nationale et Ingénieurs référents

Tél. : 01 44 95 08 01 – [email protected]

Travaux-et-Innovations, la revue des agents de développement agricole

Christophe LeschieraMuriel AstierAgnès Cathala2 Ingénieurs référents en cours d’embauche

Tél. : 01 44 95 08 04 – [email protected]él. : 01 44 95 08 19 – [email protected]él. : 04 42 21 63 31 – [email protected]

Capitaliser, mutualiser et diffuser l’action collective

Christophe LeschieraPhilippe DesnosLoan Jérôme

Tél. : 01 44 95 08 04 – [email protected]él. : 02 23 48 27 88 – [email protected]él. : 03 81 54 71 83 – [email protected]

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TRIPLÉ POUR TRAME AU SIMA 2011Quel lien entre les « femmes en agriculture », les énergies renouvelables et les agroéquipements ?La bonne réponse est Trame. Durant le SIMA 2011, Trame, organisme national de développement agricole et rural, sera présent sur trois stands, afin de faire découvrir aux visiteurs toute la diversité de ses composantes et des travaux menés au service d’une agriculture innovante.

Y Femmes en agricultureTout d’abord, retrouvez Trame sur le stand « Femmes en agriculture » (hall 5A). Agricultrices et salariées agricoles vous montreront qu’elles sont des actrices incontournables de l’agriculture et que féminité rime avec technicité. Egalement 2 conférences à ne pas manquer : « Comment adapter le matériel agricole à la morphologie féminine » et « Relations humaines, organisation du travail et agroéquipement ». Les agricultrices et les salariées agricoles représentent près de 40 % des actifs en agriculture. Leurs besoins et leurs attentes en agroéquipements sont donc à prendre en compte.

Y Espace Bonnes PratiquesToujours dans le hall 5A, allez à la rencontre du BCMA (Bureau de coordination du machinisme agricole) sur l’espace Bonnes Pratiques. L’équipe agroéquipements de Trame y présentera un tout nouveau logiciel de calcul comparatif du coût des itinéraires techniques, détaillant les consommations de carburant et les

temps de travaux. Ce sera aussi un lieu d’informations et d’échanges sur les nouveautés techniques et réglementaires, notamment la conférence sur l’utilisation des technologies du machinisme pour une agriculture écologiquement intensive. Sans oublier, un rendez-vous incontournable organisé par Trame/BCMA pour les conseillers machinisme et les enseignants : la pré-visite en avant première du SIMA pour découvrir et commenter les SIMA Innovation Awards.

Y Ateliers « Agriculture et énergies »Continuez votre parcours en direction du hall 2 pour participer aux ateliers « Agriculture et Energies » organisés conjointement par le SIMA, Trame et l’Ademe. 30 ateliers de 45 minutes (avec traduction simultanée en anglais), présenteront des témoignages d’agriculteurs ou feront le point des travaux des équipes de la recherche et du développement. Sur son troisième stand, contigu à ces ateliers, Trame proposera aux visiteurs du SIMA de faire le point sur les connaissances actuelles en matière de méthanisation, d’économies d’énergie dans le machinisme ou les bâtiments, de production et de valorisation de la biomasse, de stratégies d’économies d’énergie et de production d’énergies renouvelables. Ce stand sera aussi l’occasion de découvrir les travaux des groupes de développement : les Agriculteurs Composteurs de France, les Agriculteurs Méthaniseurs de France, les formations sur l’agriculture écologiquement intensive, les projets pour le séchage des fourrages…

■ Pour en savoir plus- www.trame.org

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