20
Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois REPERTOIRE DES BANQUES, ASSURANCES ET MICRO-FINANCES Souscrivez-vous à l’édition 2020 Contact: 224 666 245 229 / 622 452 044 N°439 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 APPELS D’OFFRES OFFRES D’EMPLOIS Hebdomadaire / www.jaoguinee.com Prix : 3000 GNF DNMP Conseil «Une femme n’a pas à coller aux codes masculins pour créer son entre- prise» PARTENAIRE DE PAM/WFP ANAFIC BAD PNUD SAG MEDECIN SANS FRONTIERES FLASH SECURITE MINISTERE DE LA SANTE MLPME PNLC/SIDA ANNONCE.........................................................P/08 AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET....................P/10/11/12/13 AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET....................................P/14 AVIS DE RECRUTEMENT D’UN CONCULTANT INTERNATIONAL.........................................P/08 AVIS DE RECRUTEMENT D’UN (E) CONCULTANT (E) INTERNATIONAL....................................P/08 AVIS DE RECRUTEMENT DE DEUX (2) CONSULTANTS...........................................P/O9 AVIS DE RECRUTEMENT..............................P/05 AVIS DE RECRUTEMENT..............................P/09 AVIS DE RECRUTEMENT..............................P/03 AVIS DE RECRUTEMENT..............................P/05 AVIS D’APPEL D’OFFRES....................................P/04 AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET...................................................P/06/07 AVIS D’APPEL D’OFFRES....................................P/03 AVIS D’APPEL D’OFFRES....................................P/03 Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois Votre rubrique Jeux , Culture et Humour Abonnez-vous au JAO Tél: 625 24 23 34 / 621 67 26 36

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois...Abonnez-vous au JAO Tél: 625 24 23 34 / 621 67 26 36 ourna de Ae dOre Ore dEmoi J.A. 2 0 LDI 0 CTBE 209 Professeure à l’ESSEC,

  • Upload
    others

  • View
    6

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

REPERTOIRE DES BANQUES, ASSURANCES ET MICRO-FINANCESSouscrivez-vous à l’édition 2020 Contact: 224 666 245 229 / 622 452 044

N°439 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019

APPELS D’OFFRES

OFFRES D’EMPLOIS

Hebdomadaire / www.jaoguinee.com Prix : 3000 GNFD N M P

Conseil«Une femme n’a pas à coller aux codes

masculins pour créer son entre-

prise»

PARTENAIRE DE

PAM/WFP

ANAFIC

BAD

PNUD

SAG

MEDECIN SANS FRONTIERES

FLASH SECURITE

MINISTERE DE LA SANTE

MLPME

PNLC/SIDA

ANNONCE.........................................................P/08

AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET....................P/10/11/12/13

AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET....................................P/14

AVIS DE RECRUTEMENT D’UN CONCULTANT INTERNATIONAL.........................................P/08

AVIS DE RECRUTEMENT D’UN (E) CONCULTANT (E) INTERNATIONAL....................................P/08

AVIS DE RECRUTEMENT DE DEUX (2) CONSULTANTS...........................................P/O9

AVIS DE RECRUTEMENT..............................P/05

AVIS DE RECRUTEMENT..............................P/09

AVIS DE RECRUTEMENT..............................P/03

AVIS DE RECRUTEMENT..............................P/05

AVIS D’APPEL D’OFFRES....................................P/04

AVIS D’APPEL A MANIFESTATION D’INTERET...................................................P/06/07

AVIS D’APPEL D’OFFRES....................................P/03AVIS D’APPEL D’OFFRES....................................P/03

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

Votre rubrique Jeux , Culture et Humour

Abonnez-vous au JAOTél: 625 24 23 34 / 621 67 26 36

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 20192

Professeure à l’ESSEC, Viviane de Beaufort, 59 ans, est également la fondatrice de Génération Startupeuse, un club qui accompagne les por-teuses d’un projet de start-up.

Professeure et docteure en droit , directrice du Centre européen de droit et d’économie, où vous avez initié des travaux sur le genre bien avant que le sujet soit à la mode, également référente égalité femmes-hommes à l’ESSEC, vous avez lancé en 2017 le club Génération Startuppeuse, présent à la journée femmes entrepreneures du salon SME, le 1er octobre, à Paris. Quel est votre objectif ?

Viviane de Beaufort : Génération startuppeuse est un club au vrai sens du terme : nous choisissons nos membres et nous sélectionnons exclusivement des projets à impact positif portés par des femmes, ou par des équipes mixtes. Ces projets sont sou-vent plus risqués et moins rentables à court terme, ce qui ne facilite pas leur financement. C’est pour-quoi nous proposons un accompagnement qui met en relation une porteuse de projet avec nos experts, mais aussi des outils de reporting. Toutes nos porteuses de projets passent également un entretien avec l’un de nos coachs afin de s’assu-rer que chacune d’entre elles possède le mental nécessaire pour tenir le marathon d’une création d’entreprise. Aujourd’hui plus de 200 experts, dont 20% d’hommes, accompagnent bénévolement une cinquantaine de projets différents.

Comment est née l’idée de ce club ?

L’idée m’est venue en constatant les difficultés rencontrées par ma propre fille quand elle a voulu lancer son entreprise, Voy’Agir. Elle a un bon di-plôme (Dauphine), un bon réseau, un cerveau qui marche, elle parle trois langues, a une expérience

professionnelle de consultante, et pourtant elle a connu beaucoup de galères pour vendre son pro-jet. Son expérience est emblématique. Je crois à l’intergénérationnel et au collectif, qu’on ne pra-tique pas assez en France. Avec ce club nous pas-sons au-delà de ces barrières, avec des femmes plus expérimentées qui aident des jeunes femmes à se lancer. Et nos experts hommes sont souvent des pères, qui ont expérimenté la discrimination à travers l’expérience de leur propre fille.

La nouvelle génération de diplômés a-t-elle un autre rapport à l’entrepreneuriat que les précé-dentes ?

Oui, c’est évident. En tant que professeure à l’ES-SEC, j’ai vu arriver ces jeunes sur les bancs de l’école avant qu’ils ne débarquent dans le monde du travail. Ils questionnaient déjà beaucoup le sys-tème et une fois diplômés ne sont plus prêts à in-tégrer n’importe quelle grande entreprise. Ils ont aussi souvent une expérience associative, et n’hé-sitent pas à partager leurs compétences, y compris quand ils sont concurrents, sans compétition; ils sont des «copétiteurs», prêts à quitter leur pays, hélas, ou à monter leur structure. Il faut les aider.

Les femmes ont-elles vraiment une approche de l’entreprenariat différente de celle des hommes ?

Oui, je l’affirme et je l’assume ! Je pourrais vous citer 70 études anglo-saxonnes qui montrent que les femmes sont différentes des hommes dans la prise de décision, la gestion des équipes, le recru-tement, et la création d’une entreprise. Elles n’ont pas la même approche du pouvoir : elles préfèrent le pouvoir de faire les choses au pouvoir sur les gens, ce qui les amène à privilégier davantage le collectif. Elles sont programmées biologiquement pour être mère, et qu’elles aient ou pas des en-fants sont plus sensibles à la notion de continui-té et de transmission. D’où une sensibilité accrue sur les questions de responsabilité sociale et sur la gestion à long terme. Nous ne sommes pas moins ambitieuses, mais plus prudentes : d’ailleurs on note que trois ans après leur lancement, les entre-prises créées par des femmes réussissent mieux que celles lancées par des hommes... C’est au

système d’accepter nos manières de faire, et pas le contraire - une femme n’a pas à coller aux codes masculins pour créer son entreprise.

Justement, faut-il développer des «rôles mo-dèles» pour encourager les jeunes filles à se lancer dans la création d’entreprise ?

Tout le monde en parle mais je ne crois pas que cette approche soit efficace avec la nouvelle gé-nération. J’y ai cru, longtemps. Mais les jeunes femmes d’aujourd’hui n’ont pas un fonctionne-ment vertical, elles ne cherchent pas un modèle à atteindre qui serait au-dessus d’elles, d’autant qu’elles ont abandonné le concept de la carrière qui se construit au fil des années dans une même entreprise. Elles sont davantage inspirées par des causes, ou par des femmes qui leur semblent ac-cessibles, comme une copine ou un ou une men-tor, sans considération de genre.

Pourquoi les femmes rencontrent-elles plus de difficultés que les hommes pour lever des fonds, comme l’a encore récemment démontré une étude du BCG ?

Les financiers sont plus exigeants avec les femmes, c’est le syndrôme du miroir : parce qu’elles sont minoritaires dans des espaces masculins, il y a un problème de confiance. Pour changer la culture des fonds d’investissement, qui ne comptent que 20% de femmes, il faut le faire de l’intérieur : les grandes écoles ont un rôle à jouer pour prépa-rer les garçons à ne pas avoir de biais sexistes. A l’ESSEC, nous avons formé les 160 présidents et présidentes de nos associations étudiantes pour qu’ils prennent conscience de la nécessité de ne pas reproduire des stéréotypes dans leur façon de communiquer. Enfin, nous proposons à nos étudiantes des ateliers carrières et salaires, afin qu’elles sachent mieux négocier et obtenir ce qu’elles souhaitent, qu’ils s’agissent d’un poste ou de fonds pour lancer leur entreprise.

«Une femme n’a pas à coller aux codes mas-culins pour créer son entreprise»

Professeure à l’Essec où elle est responsable des programmes Women Executive, Viviane de Beaufort es-time que «c’est au système d’accepter nos manières de faire, et pas le contraire».

ADMINISTRATEUR GENERAL:Directeur de PublicationAhmed Chamsoudine Cherif664 23 78 73 / 655 23 78 73 / 628 23 78 73

RESP. COMMERCIAL ET LOGISTIQUE:Lancine Condé620 63 12 92

AdministrateursAlpha S Bah Fisher: 666 35 64 42Koné Ibrahima: 664 63 32 12

COMPTABILITE & ABONNEMENT: Mohamed Maciré Conté 621 35 93 03 / 666 32 58 76

MONTAGE /GRAPHISME/INFOSFodé Abdoulaye CamaraAka Moriah656 011 830 / 625 242 334

Impression: Vision 2000 Communication Plus

[email protected] / [email protected]° de compte B.I.G : 004 000 1571000601 67

J.A.O - N° 253/PR/TPI/K/C/2011 - BP/ 4034 Conakry / Quartier Sandervalia

PUBLICITE

Conseil

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 J.A.O3Appel d’Offre

AVIS D’APPEL D’OFFRES

TITRE : FOURNITURE DE 120 TELEPHONES ANDROIDE POUR LA FLOTTE DU PNLSH

Numéro de référence du marché : N°019 /F/DC/GIN-H-PNLSH/2019Source de financement : FONDS MONDIAL – PROJET GIN-H-MOH

AVIS D’APPEL D’OFFRES N°021/F/AOO/GIN-H-PNLSH/2019TITRE : FOURNITURE ET INSTALLATION DES SYSTEMES D’EN-

ERGIE SOLAIRE DANS LES SITES DE PRISE EN CHARGE DU VIHFINANCEMENT : FOND MONDIAL – PROJECT GIN-H-MOH

Le Programme National de Lutte contre le VIH et les Hépatites (PNLSH) lance un appel d’offres pour acquérir 120 téléphones portables androïdes pour ses Agents ainsi que les autres acteurs et partenaires impliqués dans la mise en œuvre de la subvention GIN-H-MOH.

Les appareils à fournir doivent être d’origine, de dernières générations et répondre aux spécifi-cations techniques plus ou moins similaires, équivalentes ou supérieures aux suivantes : Quantité : 120 appareilsSystème d’exploitation : AndroidProcesseur : 1.6GHz, Octa-CoreMémoire RAM (Go) 3Go, Stockage (Go) 16 GoRéseau : Dual-SIM, Infra2G GSM, 3G WCDMA, 4G LTE FDD, 4G LTE TDDRésolution caméra 13.0 MP, Résolution enregistrement vidéo Full HD (1920 x 1080) @30fpsConnectivité : Bluetooth, wifi, etc.Batterie de bonne autonomieAudio et vidéo : Full HD (1920 x 1080) @60fps, MP4, M4V, 3GP, 3G2, WMV, ASF, AVI, FLV, MKV, WEBM

La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les sociétés spé-cialisées dans le domaine de téléphonie mobile (vente et commerce), immatriculées au registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM) dans la République de Guinée, et étant en règle avec l’administration fiscale du pays.Les soumissionnaires intéressés peuvent préparer leurs offres et les envoyer sous plis fermé et scellé à Monsieur le Coordinateur National du PNLSH, à la réception du PNLSH à l’adresse sui-vante : Résidences Micheline - 2e étage Immeuble (A-B) sis à Camayenne, Quartier Cameroun (Face à la cour suprême), Commune de Dixinn, tel. 621432490. La date limite de dépôt des offres est le 22/10/2018 à 10 heures précises (heure locale). Les offres tardives ne seront pas acceptées.Chaque offre doit être valide pendant 90 jours calendriers suivant la date d’ouverture des offres, et doit être accompagnée d’une garantie de soumission d’un montant égal à Quatre Million (4.000.000) GNF, issue d’une banque ou toute autre institution financière reconnue au pays, ou chèque certifié au nom du PNLSH. Les offres devront être préparées en conformité avec les instructions suivantes :(i) Prix : Le prix sera exprimé hors TVA et en Francs Guinéens (ii) Validité des offres : Les offres doivent être valides au moins pour 90 jours à compter de la date d’ouverture des plis. (iii) Délai de livraison et installation : 15 jours maximum après notification du bon de com-mande, le fournisseur est libre de proposer le délai le plus court.(iv) Critères d’évaluation/qualification : pour être qualifié, le soumissionnaire doit obligatoi-rement fournir les documents suivants:1. La lettre soumission dument signée par la personne autorisée, datée et cachetée, indiquant

l’adresse physique du fournisseur; 2. La cotation ou l’offre financière précisant le type et marque de téléphoné, la validité de

l’offre et le délai de livraison3. Une photocopie du registre de commerce et de crédit mobilier (RCCM) 4. Une photocopie de l’attestation d’enregistrement à la TVA5. Une photocopie de l’attestation valide de non-créance envers les services des impôts (qui-

tus fiscal valide)6. Une garantie de soumission de quatre million (4.000.000) GNF. Elle doit être soit une ga-

rantie émise par une banque ou une institution financière agréée, ou soit un chèque certifié au nom du PNLSH.

7. Le certificat d’origine des téléphones8. La garantie du fabriquant et la note d’engagement pour la garantie de 6 mois minimum.9. Un échantillon du téléphone proposé (sera remis au fournisseur après analyse) avec la

fiche technique à l’appui.

(v) ATTRIBUTION DU MARCHE : le marché sera attribué au fournisseur qualifié ayant fourni les documents conformes, ayant proposé les téléphones de meilleures qualité répondant aux spécifications techniques supérieures ou conformes à celles exigées, et qui aura offert le prix le moins cher. • Les téléphones doivent être seulement d’origine (originales) avec les garantie du fabriquant• Une visite d’inspection est prévue à la boutique (stock/magasin) des potentiels candidats

soumissionnaires pour apprécier et évaluer les capacités techniques et financière présen-tées

• Le paiement sera uniquement effectué après livraison et acceptation de tous les télé-phones. Aucun paiement ne sera fait en avance.

• Les démarcheurs ou intermédiaires sont exclus du processus.

Fait à Conakry, le 03 Octobre 2019

Dr Laye KABACoordinateur National Adjoint du PNLSH

1. Le Programme National de Lutte contre le VIH/SIDA et les Hépatites (PNLSH) veut acqué-rir des systèmes d’énergie solaire pour les seize (16) sites de prise en charge du VIH et un système de climatisation solaire pour le site de la Coïnfection de la Carrière/Conakry. Le marché est en un seul lot indivisible et les détails du marché sont repris dans un dossier d’appel d’offres disponibles au secrétariat du PNLSH à l’adresse mentionnée ci-après pen-dant les heures de travail.

2. La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les sociétés spécialisées dans le domaine d’énergie solaire, remplissant les conditions définies dans le Dossier d’Appel d’Offres et qui ne sont pas concernés par un des cas d’inéligibilité prévus à l’article 51 du Code des Marchés Publics.

3. Le Dossier d’Appel d’Offres peut être retiré par les candidats soumissionnaires, à partir du 14/10/2019, au secrétariat du PNLSH sur présentation d’un bordereau de versement de cent mille (100.000) Francs Guinéens non remboursables au compte N° 10000502748-65/GNF, intitulée « SUBVENTION FOND MONDIAL MINISTERE DE LA SANTE/VIH », ouvert à la SGBG.

4. Les offres établies en langue française en deux exemplaires dont un (1) original et une (1) copie marquée comme tel, reliées convenablement et préparées conformément aux dispo-sitions du DAO, doivent être adressées sous plis fermé à Monsieur le Coordonnateur Natio-nal du PNLSH et parvenir au plus tard à la date la date indiquée, au secrétariat du PNLSH à l’adresse suivante : Résidences Micheline - 2e étage Immeuble (A-B) sis à Camayenne, Quartier Cameroun (Face à la cour suprême), Commune de Dixinn, tel. 621432490.

5. La date limite dépôt des offres est le 31/10/2019 à 10H00 précise, heure locale. Les offres tardives ne seront pas acceptées.

6. Les offres doivent rester valides pendant 90 jours calendriers suivant la date d’ouverture des offres.

7. Chaque offre doit obligatoirement être accompagnée d’une garantie de soumission d’un montant égal à Neuf Million (9.000.000) GNF, issue d’une banque ou toute autre institution financière reconnue au pays, ou chèque certifié au nom du PNLSH selon les conditions du Dossier d’Appel d’Offres.

8. L’ouverture des offres aura lieu le même jour à 11 heures dans la salle de réunion du PNLSH en séance publique. Les soumissionnaires qui le souhaitent peuvent s’y faire re-présenter.

Fait à Conakry, le 03/10/2019

Avis de recrutement Flash SécuritéLa Direction de Flash Sécurité informe que nous recru-tons des agents de sécurités ou volontaires.

Nous prions toute personne intéressée de se rendre au bureau sis à taouyah marché (cinéma rogbane) avec les documents nommés ci-dessous et restons joignable sur les numeros cités dans l’annonce et par mailDossiers à Fournir :Certificat médicalPhotocopie de Carte d’identité nationaleAvoir un garant pour remplir la caution de garantieCertificat de résidence2 Photos d’identitéCasier judiciaireAttestations et diplômes

NB : Une bonne aptitude physique est un avantage et la formation d’agent de sécurité est obligatoire après selec-tion.

Contact : 654 00 01 02 / 654 00 01 03 Email : [email protected]

2ème passage

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 20194 Appel d’Offre

REPUBLIQUE DE GUINEE Travail- Justice-Solidarité

MINISTERE DE LA SANTE

PROJET REGIONAL D’AMELIORATION DES SYSTEMES DE SURVEILLANCE DES MALADIES EN AFRIQUE DE L’OUEST (REDISSE)

DON N°: DON N°: D1300-GN et CREDIT N° : 58830-GN IDA

AVIS D’APPEL D’OFFRES INTERNATIONAL POUR LA FOURNITURE DES KITS D’URGENCE ET DE RIPOSTE DANS QUINZE (15) DISTRICTS SANITAIRES POUR LA SANTE HUMAINE, ANIMALE ET ENVIRONNEMENTALE

AOI N°08/REDISSE/MS/UGP/F/20191. Le Gouvernement de la République de Guinée a obtenu un Don et un Crédit de l’Association Internationale pour le Développement (IDA), pour financer le coût du Projet Régional d’Amélioration des Systèmes de Surveil-lance des Maladies en Afrique de l’Ouest (REDISSE), et à l’intention d’utili-ser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché N°…/REDISSE/MS/UGP/F/2019 relatif à la fourniture des kits d’urgence et de riposte dans quinze (15) districts sanitaires pour la santé humaine, ani-male et environnementale.

2. Le Ministère de la Santé sollicite, par le présent Appel d’Offres, des plis fermés de la part des soumissionnaires éligibles et répondant aux qua-lifications requises pour la fourniture de médicament et consommables.

Les délais de livraison sont, au plus tard, de quatre-vingt-dix (90) jours après les notifications. La période de validité de l’offre sera de cent vingt (120) jours.

3. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘Offres Interna-tional (AOI) tel que défini dans les « Directives : Passation des marchés financés par les Prêts de la BIRD et les Crédits de l‘IDA version janvier 2011 révisée en juillet 2014», et ouvert à tous les soumissionnaires de pays éligibles tels que défini dans les Directives.

4. Les soumissionnaires éligibles et intéressés peuvent obtenir des informations auprès de l’Unité de Gestion des Projets, Ministère de la San-té, Immeuble Kalenko, Commune de Dixinn, Conakry, Dr Moustapha GRO-VOGUI, Coordonnateur National du REDISSE, E-mail : [email protected] ou Mme Bah Souadou BARRY, Spécialiste Passation des Marchés du PASSP, E-mail : [email protected] et prendre connaissance du Dos-sier d’Appel d’Offres à l’adresse mentionnée ci-dessous, de 9 heures et 15 GMT du lundi au jeudi et de 9 heures à 13 heures les vendredi. 6. Les exigences en matière de qualification sont :

A. Si le Soumissionnaire est le fabricant :a) Capacité financière : Le Soumissionnaire doit fournir la preuve écrite qu’il satisfait aux exigences ci-après : • Avoir un chiffre d’affaire annuel moyen certifié sur les trois dernières

années équivalent ou supérieur au montant du marché ;

b) Capacité technique et expérience : Le Soumissionnaire doit prouver, documentation à l’appui qu’il satisfait aux exigences de capacité technique ci-après : • Avoir une expérience d’au moins trois (3) années dans la fabrication,

la vente et/ou la distribution en gros des fournitures spécifiques faisant l’objet du présent DAOI ;

• Avoir réalisé en tant qu’entreprise principale, filiale ou agence agréée au moins deux (2) marchés similaires en nature et volume durant les cinq (5) dernières années ; A cet effet joindre à son offre la liste des marchés exécutés et copie de toute preuve (attestation ou PV de réception) mon-trant qu’il a exécuté lesdits marchés.

• Pour les soumissionnaires de droit guinéen, présenter un document at-testant de la régularité vis-à-vis de l’Administration fiscale (quitus fiscal à jour) ;

c) Le Soumissionnaire doit fournir la preuve écrite que les Fournitures qu’il propose remplissent la(les) condition(s) d’utilisation suivante : la condi-tion d’utilisation est spécifiées à la Section VI « Spécifications Techniques». -Avoir une autorisation attestant qu’il a été dûment autorisé par le fabricant pour livrer les fournitures concernées dans le pays de l’acheteur -Répondre aux spécifications techniques.

B. Si le Soumissionnaire n’est pas le fabricant, mais propose des Four-nitures au nom d’un Fabricant dans le cadre d’une Autorisation du Fabricant donnée selon le formulaire de la Section IV (Formulaires de Soumission), le Fabricant doit posséder et faire la preuve qu’il possède les qualifications (a), (b) et (c) ci-avant et le Soumissionnaire doit faire la preuve qu’il a réalisé avec succès deux (02) marchés pour des fournitures similaires au cours des cinq (5) années précédentes.

7. Les soumissionnaires intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en FRANCAIS en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-dessous contre un paiement non remboursable de Un Mil-lions de Francs Guinéens (1.000.000 GNF) Francs Guinéens ou équivalent en monnaie librement convertible. Le document d’Appel d’Offres sera retiré par le soumissionnaire lui-même ou son représentant au siège de l’Unité de Gestion du Projet.

Conformément à l’article 8 du Décret N° 167/PRG/SGG du 22 juillet 2014, le dossier complet du DAO peut être retiré contre le versement de 30% de ce montant à l’Autorité de Régulation des Marchés Publics ouvert à la BCRG et 70 % au compte du Receveur Central du Trésor domicilié à la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG).

8. Les offres (un original et trois copies) devront être soumises à la Direction Nationale des Marchés Publics (DNMP), Quartier Coronthie, près du Gou-vernorat de Conakry, République de Guinée au plus tard le 26 novembre 2019 à 11 heures et accompagnées d’une garantie de soumission pour un montant correspondant à (voir tableau des montants de la garantie par lot indiqué dans le DAOI, Section II, IS 19.1). La validité de la garantie de l’offre est de cent quarante-huit (148) jours

La soumission des offres par voie électronique ne sera pas autorisée. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.

9. Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumission-naires présents en personne ou à la Direction Nationale des Marchés Pu-blics (DNMP), Quartier Coronthie, près du Gouvernorat de Conakry, Répu-blique de Guinée le 26 novembre 2019 à 11 heures 30 minutes.

Le Coordonnateur National

Dr Moustapha GROVOGUI

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 J.A.O5Offre d’Emploi

SOCIETE ANGLOGOLD ASHANTI DE GUINEESAG SA.

Immatriculée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier de Kaloum Sous le numéro RCCM/GC-KAL/010.260A/2005

Capital Social : 20.506.670 Dollars US

SOCIETE ANGLOGOLD ASHANTI DE GUINEESAG SA.

Immatriculée au Registre du Commerce et du Crédit Mobilier de Kaloum Sous le numéro RCCM/GC-KAL/010.260A/2005

Capital Social : 20.506.670 Dollars US

AVIS DE RECRUTEMENT N°.013/A2RTE/DRH/SAG/19AVIS DE RECRUTEMENT N°.012/A2RTE/DRH/SAG/19La Société AngloGold Ashanti de Guinée (SAG), filiale du Groupe Anglo Gold Ashanti, est à la re-cherche de Technicien(nes) électricien(nes) (Electrical Technician) pour le compte du Département de l’Ingénierie. Le poste est ouvert sur le site de Koron sis à Siguiri. La catégorie socio-profession-nelle est AM1.1 selon notre grille salariale actuelle.

A - Résumé du poste : Le/la titulaire travaillera sur les systèmes et les équipements de commande électriques. Il/elle aidera à créer, entretenir et réparer les composants et les équipements électriques et électroniques utilisés dans n’importe quel dispositif opérationnel nécessitant l’électricité. Il/elle tra-vaillera avec d’autres électriciens et sous la responsabilité d’un ingénieur ou d’un superviseur élec-tricien, pour garder les machines et les équipements de spécialité en état correct de fonctionnement. Il/elle doit être en mesure d’utiliser des dispositifs spécialisés de mesure et de diagnostic pour évaluer la façon dont les équipements électriques fonctionnent, comprendre leur construction ou la calibra-tion d’instrumentation, faire des appareils électroniques basés sur les schémas, rechercher les pro-blèmes, remplacer les anciens et installer de nouveaux équipements, et bien plus encore.B- Principales fonctions et responsabilités

Le/la candidat(e) doit être capable d’accomplir les tâches suivantes au cours de ses travaux quoti-diens :

• Effectuer un travail préventif sur les équipements de l’usine ;• Pouvoir démonter les appareils et les équipements électriques, examiner les mécanismes, net-

toyer et remplacer les pièces usées ou cassées ;• Posséder de bonnes connaissances sur les procédés d’instrumentation dans le but principal de

mesurer le débit, la température, la pression et le niveau de vapeur, d’air et d’autres liquides ;• Être capable de dépanner, de diagnostiquer et de réparer les équipements électriques défec-

tueux ;• Posséder de bonnes connaissances pratiques sur les unités et les systèmes de réseaux élec-

triques ;• Effectuer l’entretien et la réparation des vannes pneumatiques (automatiques)• Entretenir et calibrer des compteurs de poids ; • Entretenir et réparer les émetteurs de niveau ;• Tester la précision des débitmètres, des indicateurs de pression et de température ;• Faire les travaux d’entretien conformément aux procédures de consignation et d’isolation ;• Effectuer son travail conformément à tous les codes, normes de sécurité industrielle et environ-

nementale.

C- Responsabilité en matière de santé, sécurité industrielle et environnementale

Les responsabilités ci-dessus définies exigent de la part du/de la titulaire un engagement certain pour l’amélioration continue en matière de santé, de sécurité industrielle et de gestion environnementale conformément aux politiques, procédures et normes de la SAG et du groupe Anglo Gold Ashanti.

D- Qualification, Expériences et Compétences requises

1. Être titulaire d’au moins un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en électricité, électricité indus-trielle, Électro-technologie ou avoir une qualification similaire équivalente ;

2. Avoir au moins trois (03) années d’expérience dans le domaine ;3. Pouvoir lire et interpréter les schémas techniques ;4. Être capable de bien communiquer en français ;5. La compréhension de l’anglais serait un atout ;6. Avoir une bonne connaissance des outils de base et des outils de diagnostic 7. Aptitude physique pour les travaux en hauteur, travaux de terrain et de poste (de nuit et d’as-

treinte) ;8. Avoir une bonne connaissance de l’outil informatique ;9. Avoir une expérience d’au moins trois (03) années d’activités industrielles minières.

E. Conditions d’accès au poste :Ce poste est ouvert aux Guinéen(nes). Les candidatures internes et féminines sont encouragées.

F - Dossiers à Fournir : Les dossiers de candidatures (comprenant le CV actualisé, la lettre de motivation, les copies certi-fiées des diplômes, des attestations et toute autre pièce de valeur) seront transmis par voie électro-nique à l’adresse suivante : [email protected]. Ils peuvent également être reçus tous les jours du lundi au vendredi au secrétariat du Département des Ressources Humaines au nouveau bloc administratif (Heap Leach) à Koron ainsi qu’au bureau de la SAG à Conakry. La date limite pour les dépôts des dossiers est arrêtée au 25 octobre 2019 à 15 heures précises. Seul(e) le/la candidat(e) présélectionné(e) sera contacté(e).

G - Modalités de sélection:

Une première sélection sera opérée sur dossier. Le/la candidat(e) retenu(e) sera ensuite invité(e) à participer à un test écrit. Seul(e) le/la candidat(e) retenu(e) à l’issue du test écrit sera invité(e) à un entretien.

Directeur Senior des Ressources Humaines

La Société AngloGold Ashanti de Guinée (SAG), filiale du Groupe Anglo Gold Ashanti, est à la re-cherche de Technicien(nes) mécanicien(nes) pour le compte du Département de l’Ingénierie. Le poste est ouvert sur le site de Koron sis à Siguiri. La catégorie socio-professionnelle est AM1.1 selon notre grille salariale actuelle.

A - Résumé du poste : Sous la responsabilité d’un superviseur Mécanicien, le/la titulaire sera chargé(e) des travaux d’entretien et de réparation des équipements et installations de l’usine.

B- Principales fonctions et responsabilités :

Le/la candidat(e) doit être capable d’accomplir les tâches suivantes au cours de ses travaux quotidiens :

• Effectuer des travaux de prévention sur les équipements de l’usine ; • Avoir une bonne connaissance des mécanismes et éléments constitutifs des équipements

de l’usine (convoyeurs, broyeurs, pompes, moulins etc.) ; • Remplir les documents d’analyse de sécurité de tâches spécifiques (JSA), les autorisations/

permis de travailler, évaluation des risques, conformité aux procédures et standards de tra-vail (SOP) ;

• Savoir utiliser des manuels d’entretien des équipements et respecter les recommandations de l’excellence opérationnelle ;

• Être capable de localiser/situer les sources de problèmes en observant les dispositifs mé-caniques en marche, être à l’écoute des problèmes, utiliser des instruments de mesure et de tests ;

• Etre capable de mener des dépannages, diagnostiquer et faire des réparations ;• Avoir une connaissance de base permettant de démonter les dispositifs mécaniques (équi-

pements) et de remplacer les pièces défectueuses, • Etre capable de fournir des informations de maintenance par le biais des demandes ou

ordres de travail, éventuellement être en mesure d’utiliser un logiciel d’entretien comme SAP;

• Contrôler les temps d’arrêt en donnant l’information pour les travaux d’entretien et les contrôles de conformité ;

• Maintenir un environnement de travail sûr et propre en respectant les procédures, les règles et les règlements ;

• Effectuer son travail dans le respect des codes, normes, principes et règles de santé, sécu-rité industrielle et environnementale.

C- Responsabilité en matière de santé, sécurité industrielle et environnementale

Les responsabilités ci-dessus définies exigent de la part du/de la titulaire un engagement certain pour l’amélioration continue en matière de santé, de sécurité industrielle et de gestion environ-nementale conformément aux politiques, procédures et normes de la SAG et du groupe Anglo Gold Ashanti.

D- Qualification, Expériences et Compétences requises

1. Être titulaire d’au moins un brevet de technicien supérieur (BTS) en mécanique industrielle, électromécanique, ou en qualification similaire équivalente ;

2. Avoir au moins trois (03) années d’expérience dans le domaine ;3. Être capable de communiquer en français ;4. Comprendre l’anglais serait un atout ;5. Avoir une bonne connaissance des équipements mécaniques industriels ;6. Aptitude physique pour les travaux de terrain et de poste (de nuit et d’astreinte) ;7. Avoir une bonne connaissance de l’outil informatique ;8. Avoir une expérience d’au moins trois années (03) d’activités industrielles minières.

E. Conditions d’accès au poste :Ce poste est ouvert aux Guinéen(nes). Les candidatures internes et féminines sont encouragées.

F- Dossiers à Fournir : Les dossiers de candidatures (comprenant le CV actualisé, la lettre de motivation, les copies certifiées des diplômes, des attestations et toute autre pièce de valeur) seront transmis par voie électronique à l’adresse suivante : [email protected]. Ils peuvent éga-lement être reçus tous les jours du lundi au vendredi au secrétariat du Département des Res-sources Humaines au nouveau bloc administratif (Heap leach) ainsi qu’au bureau de la SAG à Conakry. La date limite pour les dépôts des dossiers est arrêtée au 25 octobre 2019 à 15 heures précises. Seul(e) le/la candidat(e) présélectionné(e) sera contacté(e).

G - Modalités de sélection :

Une première sélection sera opérée sur dossier. Le/la candidat(e) retenu(e) sera ensuite invité(e) à participer à un test écrit. Seul(e) le/la candidat(e) retenu(e) à l’issue du test écrit sera invité(e) à un entretien.

Directeur Senior des Ressources Humaines

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 20196 Appel d’Offre

REPUBLIQUE DE GUINEETravail-Justice-Solidarité

MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES

PROJET DE RENFORCEMENT DE LA COMPETITIVITE DES MICRO, PME ET ACCES AU FINANCEMENT EN GUINEE (PRECOP)

APPEL A MANIFESTATION D’INTERET Recrutement d’un (e) Spécialiste en Passation des Marchés du Projet PRECOP.

I. CONTEXTELe gouvernement guinéen s’est engagé à intensifier ses efforts pour créer les conditions nécessaires á l’émergence d’un secteur privé national adossé à un tissu de Petites et Moyennes Entreprises compétitives capables de générer des emplois valorisants, créer de la richesse et de l’innovation dans les secteurs d’ac-tivités et chaines de valeurs prioritaires fixées dans le Plan National de Déve-loppement Economique et Social (PNDES). Cette priorité du gouvernement cor-respond aux constats établis dans le cadre du Diagnostique Systématique Pays du Groupe de la Banque mondiale, qui oriente les interventions de l’institution au sein du Cadre de Stratégie Pays. Ainsi, le Gouvernement de la République de Guinée sollicitera une Avance de Préparation du Projet (PPA) auprès de la Banque mondiale pour contribuer au financement du coût de préparation du Pro-jet de Renforcement de la Compétitivité des PME en Guinée (PRECOP).

Dans le cadre des activités liées au fonds de préparation du projet PRECOP mentionné sous la tutelle du Ministère de l’Industrie et du Développement des Petites et Moyennes Entreprises à travers le Projet d’Appui aux Communauté Villageoises (PACV) financé par la Banque mondiale, lance le recrutement d’un Spécialiste en Passations de marchés du Projet.

II. PRESENTATION DU PRECOPLe Projet de Renforcement de la Compétitivité des PME en Guinée (PRECOP) est une nouvelle opération marquant le réengagement du Groupe de la Banque mondiale dans le développement des Petites et Moyennes Entreprises (PME) en Guinée. L’objectif du projet sera de « soutenir le développement, la croissance, et l’accès aux financements des PME dans les secteurs á fort potentiel de crois-sance ». Le projet sera financé par un Prêt de l’IDA à hauteur de 30 millions $ US.

Le projet proposé se concentrera sur les régions de Conakry et Boké sur une période de 5 ans. La réalisation de l’objectif de développement du projet s’articule autour de quatre (4) composantes :

Composante 1. Appui à l’entreprenariat et au développement des MPME.L’objectif de cette composante est de renforcer la capacité des MPME à se dé-velopper, à créer des emplois et de la richesse, et à contribuer efficacement à l’inclusion socio-économique des jeunes et des femmes. Les mécanismes utilisés pour identifier les contraintes auxquelles se heurtent les MPME ciblent les MPME devant bénéficier du soutien du Projet et concevoir les activités du Projet sont principalement des facteurs limitant la capacité des MPME à se développer, à créer des emplois et de la richesse, et à contribuer efficacement à l’inclusion so-cioéconomique des jeunes et des femmes. Quatre contraintes ont été identifiées, à savoir : 1) la prévalence de l’informalité empêchant les entreprises d’accéder aux opportunités du marché ; 2) le manque de capacité des MPME locales qui les empêche de saisir les opportunités de marché qu’offrent les donneurs d’ordre; 3) un écosystème entrepreneurial non développé empêchant les projets potentielle-ment innovateurs et transformateurs de se développer ; et 4) un accès limité des MPME aux crédits du secteur financier. Composante 2. Appui à l’infrastructure financière.L’objectif de la seconde composante est de financer des infrastructures finan-cières essentielles afin d’encourager l’accès des MPME au financement. Le ren-forcement de l’infrastructure financière de la Guinée améliorera l’accès de toutes les entreprises aux crédits, mais les MPME en bénéficieront proportionnellement davantage, étant donné les problèmes d’opacité et d’asymétrie d’information plus élevés dans le cas des micros et petites entreprises.

Cette composante aidera à mettre en place une plateforme de paiement de détail (Switch Monétique) connectant les institutions financières, afin de leur permettre de fournir des financements aux entreprises à un coût plus faible. Les données numériques obtenues à partir des transactions financières traitées par la nouvelle plateforme contribueront à enrichir les mécanismes de notation qui permettent d’évaluer la solvabilité des micro-entrepreneurs. La plateforme de switch national a le potentiel de remédier à l’asymétrie de l’information qui entrave l’accès au cré-dit. Au-delà de l’interopérabilité, les plateformes numériques peuvent de nos jours

fournir des données sur les consommateurs et des analyses qui sont utilisées comme outils de prise de décision par les prêteurs dans l’octroi de leurs crédits.

Les asymétries d’information représentent un défi majeur pour les MPME en ce qui concerne l’obtention d’un financement extérieur adéquat. Les systèmes d’in-formation sur le crédit traitent le problème de l’asymétrie de l’information entre les emprunteurs et les prêteurs et, ce faisant, ils contribuent à améliorer l’accès des MPME au financement. L’accès des prêteurs à des informations sur les MPME exactes et en temps opportun améliore leur capacité à évaluer la solvabilité des MPME et à réaliser des évaluations du risque de crédit fondées sur des données.

Composante 3. Mettre en place des services financiers adaptés aux MPMEL’objectif de la troisième composante est de mettre en place un mécanisme de couverture de risque de portefeuille qui incitera les institutions financières parti-cipantes (IFP) à octroyer des prêts aux PME éligibles. Ces mécanismes seront assortis d’une assistance technique obligatoire visant à aider les IFP à concevoir, piloter et déployer des produits financiers afin d’étendre leur offre aux MPME cibles.

Composante 4 : Gestion et suivi de projet.Cette composante appuiera l’Unité d’Exécution du Projet (UEP) et fournira des ressources afin de renforcer ses capacités en matière de passation de marché, gestion financière, communication, suivi et évaluation, par le biais de services consultatifs pertinents. Ce soutien couvrira les couts de fonctionnement, de for-mation, de partage des connaissances et les biens et équipements destinés au bureau de l’UEP et les audits. De plus, la composante financera une assistance technique pour renforcer les capacités du Ministère de l’Industrie et des MPME à assurer la coordination des activités dans son rôle de tutelle.

Les présents termes de référence ci-dessous visent à définir la mission et les tâches spécifiques liées au poste de Spécialiste Passation des Marches.

III. TERMES DE REFERENCE

3.1. DEPENDANCE HIERARCHIQUE ET FONCTION PRINCIPALELe Spécialiste Passation des Marches sera recruté sur une base concurrentielle, est responsable de la mise en œuvre du processus de passation des marchés du projet. Il est placé sous l’autorité du Coordonnateur du projet et est basé à Conakry.

3.2. PROFIL ET EXPERIENCE REQUIS

• Titulaire d’un diplôme (au moins BAC+4) ou diplôme équivalent en ingénierie, architecture, droit, gestion, commerce ou domaine connexe ; Une formation Spéciale en Procédures de Passation des Marches des bailleurs de fonds du développement serait un atout ;

• Avoir au moins cinq (5) années d’expérience professionnelle pertinente en procédures de passation de marchés publics en général dont : (i) trois (3) ans au moins en tant que Spécialiste Passation des Marches de projets de développement finances par les Banques ou Institutions multilatérales de dé-veloppement ou (ii) quatre (4) ans au moins en tant qu’Analyste Passation des Marches de projets de développement finances par les Banques ou Ins-titutions multilatérales de développement ;

• Avoir des connaissances sur les règles et procédures de la Banque Mondiale serait un atout ;

• Avoir des connaissances sur la règlementation guinéenne en matière de pas-sation de marchés publics serait également un atout ;

• Avoir une bonne aptitude pour le travail d’équipe ;• Aptitude à utiliser les logiciels standards de Microsoft Office (Word, Excel,

PowerPoint etc…).

En outre, le candidat ou la candidate devra avoir (i) le sens de l’organisation et de la planification des activités (ii) un esprit d’initiative et le sens de l’anticipation ; (iii) le sens de la communication; (iv) la capacité à mettre en place un bon dispositif

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 J.A.O7Appel d’Offre

d’archivage des dossiers; et (v) l’expérience de travailler sous pression et dans un souci de respecter les échéances du projet.

3.3. TACHES ET RESPONSABILITES

a) En ce qui concerne la programmation :• Elaborer et tenir à jour les plans de passation de marchés suivant le modèle

requis par l’IDA « le STEP » pour les projets d’investissement comportant une description succincte des activités/marches, l’estimation prévisionnelle, les méthodes de passation , les types de revue, les calendriers conformé-ment aux termes des accords de Don/Prêt.

b) En ce qui concerne la préparation des documents d’appels d’offres :• Préparer les dossiers d’appels d’offres et les demandes de propositions et

veiller à ce que ces dossiers reçoivent les approbations nécessaires dans un premier temps des administrations nationales et ensuite du bailleur de fonds selon les dispositions prévues dans les accords de Don/Prêt.

• Préparer les dossiers de pré-qualification ou sélection initiale de travaux, fournitures et services autres que services de consultants;

• Préparer les dossiers de présélection des cabinets ou consultants individuels pour les services de consultants;

• S’assurer que les dossiers ont reçu les approbations nécessaires (au niveau national et auprès du bailleur de fonds) selon les seuils convenus dans les accords de Don/Prêt.

c) En ce qui concerne la passation de marchés :• Préparer et faire publier les avis généraux, avis spécifiques et manifestations

d’intérêt pour recevoir les expressions d’intérêts pour les services de consul-tant, les avis de présélection et les avis spécifiques d’appels d’offres de tra-vaux et de fournitures ;

• Assurer en plus des avis ci-dessus la plus large publicité en faisant publier si nécessaire des avis dans des revues spécialisées, dans le Business Déve-loppement et si nécessaire, en les communiquant aux représentations diplo-matiques installées dans le pays ;

• Veiller à l’inscription à l’ordre du jour des commissions de passation des marches les étapes du processus d’évaluation des offres ou propositions (ou-vertures des plis évaluations et attributions) ;

• Veiller au respect de la confidentialité dans les travaux d’évaluation des offres, candidatures et/ou propositions, s’assurer que ceux-ci reçoivent les approba-tions nécessaires des services compétents de l’administration d’une part et du bailleur de fonds d’autre part ;

• Préparer les marchés/contrats et veiller à ce qu’ils soient signés, approuvés, visés, enregistrés et notifiés selon les procédures prévues et dans les meil-leurs délais ;

• S’assurer que les soumissionnaires non retenus reçoivent les informations nécessaires par la publication des résultats des attributions des marchés, conformément aux dispositions du Règlement de Passation des Marches pour les Emprunteurs de la Banque mondiale de juillet 2016, révisé en no-vembre 2017 et Août 2018.

d) En ce qui concerne la connaissance du contexte local en matière d’offres : • Ouvrir et tenir à jour un répertoire des fournisseurs et des entreprises en utili-

sant les procédures de présélection ;• Tenir un répertoire de consultants qualifiés au fur et à mesure des manifesta-

tions d’intérêts ;• Ouvrir et tenir à jour un bordereau des prix unitaires (pour fournitures cou-

rantes et équipements) les plus usuels.

e) En ce qui concerne l’exécution des marchés :• Assister le Coordonnateur dans la gestion des contrats en vue du respect des

clauses contractuelles ;• Veiller à ce que les engagements sur marchés soient systématiquement com-

muniqués aux Chefs de Composantes et aux comptables ;• Veiller à ce que les dispositions nécessaires aient été prises pour que l’exé-

cution des marchés soit supervisée suivant les exigences spécifiques de chaque marché ;

• Organiser les commissions de réception des fournitures, travaux et presta-tions, et s’assurer que ces biens et services sont conformes aux spécifica-tions des marchés ;

• Prendre les mesures nécessaires pour que les biens et services soient livrés et entreposés en sûreté aux endroits et aux dates précisées conformément aux dispositions des marchés ;

• Prendre les mesures nécessaires pour que les services soient rendus dans les délais prévus et de manière efficace ;

f) En ce qui concerne le respect des accords avec les bailleurs de fonds :

• Veiller à ce que les procédures décrites dans les accords avec les bailleurs soient respectées à tous les stades du processus de passation des marches.

g) En ce qui concerne l’utilisation des biens acquis :• En collaboration avec le Responsable Administratif et Financier et les comp-

tables, participer à l’élaboration et à la tenue à jour des rapports sur l’utilisa-tion et le fonctionnement des équipements mis à la disposition des diverses composantes ;

• Tenir à jour les registres des immobilisations en accord avec le RAF.

h) En ce qui concerne les rapports périodiques :Le SPM remettra au Coordonnateur un rapport d’activités à chaque trimestre, à chaque fin d’année, et des rapports spécifiques à l’occasion des missions de supervision de la Banque.

IV. METHODE DE SELECTION

Le Spécialiste Passation des Marches du projet sera sélectionné suivant les mé-thodes de sélection des consultants individuels définies dans le Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs de la Banque mondiale de juillet 2016 révisé en novembre 2017 et Août 2018.

V. CONDITIONS D’EMPLOI ET DE RECRUTEMENT 5.1 Le contrat d’un Spécialiste en Passation des Marchés (SPM), sera d’un (1) an renouvelable par reconduction sous réserve de l’évaluation annuelle sa-tisfaisante de ses performances et ce jusqu’à la fin du projet, après une période probatoire de six (6) mois au cours de la première année.

Les performances du consultant seront évaluées tous les douze (12) mois sur la base des éléments suivants et non limitatifs : • Qualité de la planification et du suivi des opérations de passation des mar-

chés ;• Qualité des documents soumis à la revue préalable de la Banque mondiale

pour non objection ;• Qualité du système de classement des documents de passation des marchés

;• Qualité des documents examines pendant les revues a posteriori de la

Banque ;• Qualité du suivi de l’exécution des marchés signés.

5.2. Durée initiale du ContratContrat initial d’un (1) an, renouvelable sur la base de la performance jusqu’à la fin du Projet (à priori cinq années).

5.3 Lieu de travailPoste basé à Conakry avec des déplacements possibles dans la zone d’interven-tion du projet.

5.4 Dossier de candidature :Les candidats ou candidates intéressé(e)s doivent présenter le dossier suivant :• Une lettre de motivation ;• Un curriculum vitae détaillé, récent et certifié sincère par le candidat ;• Des copies des diplômes, des contrats, des attestations ou des certificats

d’exécution de bonne fin et tout autre document attestant les qualifications et expériences acquises par le candidat.

VI. DEPOT DES CANDIDATURESLes candidatures devront être déposées sous pli fermé au plus tard le 06 No-vembre 2019 à 12 heures 30mn à l’adresse mentionnée ci-dessous et aux heures suivantes.Programme d’Appui aux Communautés Villageoises (PACV), sis au Quartier Ratoma à l’entrée de Mariador Palace-ConakryTél : 622 39 42 22/622 49 45 01

Du lundi au jeudi : de 9 heures à 16 heures 30 minutesLe vendredi : de 9 heures à 13 heures.

Avec uniquement la mention « RECRUTEMENT D’UN SPECIALISTE EN PAS-SATION DES MARCHES DU PROJET PRECOP »

Conakry, le 04 Octobre 2019

Le Coordonnateur Cheick Santigui CAMARA

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 20198 Offre d’Emploi & Appel Offre

Recrutement d’un Consultant International pour l’Etude des opportunités pour l’économie, l’em-ploi, la jeunesse et les territoires, des aéronefs télé pilotés (Republication)

Le PNUD/ GUINEE recherche d’un cconsultant international pour l’Etude des opportunités pour l’économie, l’emploi, la jeunesse et les territoires, des aéronefs télé pilotésLes candidats intéressés sont priés de consulter la version intégrale des termes de référence à tra-vers le lien : http://procurement-notices.undp.org/view_notice.cfm?notice_id=59889Tout(e) consultant(e) éventuel(le) qui aurait be-soin de clarifications à propos de ce recrutement peut s’en informer par écrit le PNUD /GUINEE à l’adresse : [email protected]

Les dossiers de candidatures doivent être envoyés uniquement par e-mail : [email protected]

Date limite de dépôt des dossiers : 11 Octobre 2019

Recrutement d’un(e) Consultant(e) Expert International pour la création et le fonctionnement d’une Agence na-tionale de promotion de la technologie du bio digesteur

en Guinée.

Le PNUD/GUINEE recherche un(e) Consultant(e) Expert International pour la création et le fonctionnement d’une Agence nationale de promo-tion de la technologie du bio digesteur en GuinéeLe Consultant devra :

Education : • Être titulaire d’un diplôme universitaire (Bac + 5) en sciences juri-

diques, Droit de l’environnement et Administration publique.

Expérience : Le Consultant devra justifier des expériences ci-après :• Minimum de 5 ans d’expérience professionnelle dans le domaine

du droit, avec une bonne connaissance des textes juridiques régis-sant la gestion durable des ressources naturelles, de la protection de l’environnement et de l’énergie ;

• Une expérience avérée en matière d’analyse de politique, stratégie, ainsi que d’élaboration de textes juridiques et réglementaires ;

• Très bonne connaissance du secteur législatif et réglementaire de la Guinée ;

• Une bonne connaissance du domaine des énergies renouvelables, en particulier la biomasse ;

• Disposer de solides compétences en évaluation de capacités insti-tutionnelles ;

• Expérience confirmée dans la prise en compte de l’aspect genre en matière d’analyse socioéconomique pour la formulation des projets et programmes ;

Bonne maitrise de l’outil informatique.

Modalités de soumission :

Le dossier de soumission sera obligatoirement, sous peine de rejet, composé de :• Une proposition technique, comprenant : CV ou formulaire P11 dû-

ment remplis (y préciser les e-mails et contacts téléphones trois per-sonnes de référence en cas de vérification de performance du can-didat), lettre adressée au Représentant Résident Adjoint du PNUD, une méthodologie et un plan de travail avec un chronogramme dé-taillé. Les références de missions similaires effectuées par le candi-dat doivent aussi être fournies s’ils existent.

• Une proposition financière, établie sur la base d’un montant forfai-taire (lump sum), incluant : les honoraires, les indemnités et toutes autres dépenses pertinentes (y compris le(s) billet(s) d’avion A/R).

Les candidats intéressés sont priés de consulter la version intégrale des termes de référence à travers le lien dans Procurement notice http://procurement-notices.undp.org/view_notice.cfm?notice_id=58147 ou la retirer au siège du PNUD.

Date limite et lieu de remise des candidatures :Pour postuler, nous vous prions de soumettre votre candidature au plus tard le 15 Octobre 2019 à 00 heures temps universel, par email à l’adresse suivante : [email protected].

Référence du poste : 82115/IC/UNDP-GUINEE

A noter que toute offre envoyée par un autre canal outre que celui indi-qué ci-dessus : ([email protected]) sera purement et simplement rejetée.

LES CANDIDATURES FEMININES SONT VIVEMENT ENCOURAGEES

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 J.A.O9Appel d’Offre & Offre d’Emploi

Recrutement de deux (2) Consultants pour l’Etude des opportunités pour l’économie, l’emploi, la jeu-nesse et les territoires, des aéronefs télé pilotés

Le PNUD/ GUINEE recherche de deux cconsul-tants pour l’Etude des opportunités pour l’écono-mie, l’emploi, la jeunesse et les territoires, des aé-ronefs télé pilotés• Les candidats intéressés sont priés de consulter la version intégrale des termes de réfé-rence à travers les liens Consultant International : http://procurement-notices.undp.org/view_notice.cfm?notice_id=59889• Consultant National : http://procurement-no-tices.undp.org/view_notice.cfm?notice_id=59890MerciTout(e) consultant(e) éventuel(le) qui aurait be-soin de clarifications à propos de ce recrutement peut s’en informer par écrit le PNUD /GUINEE à l’adresse : [email protected] dossiers de candidatures doivent être envoyés uniquement par e-mail : [email protected]

Date limite de dépôt des dossiers : 11 Octobre 2019

Médecins Sans Frontières Belgique recherche un (01) Anthropologue pour une en-quête dans la préfecture de Kouroussa.

Intitulé de poste : ANTHROPOLOGUE Pays : GuinéeType de contrat : CDD 4 moisLieu de Travail : Préfecture de Kouroussa, région de Kankan, Guinée

CONTEXTEMédecins Sans Frontières (MSF) est une organisation humanitaire médicale privée, sans but lucratif, agissant dans le respect des principes d’éthique médicale et du droit international humanitaire. Elle offre une assistance humanitaire aux populations dans le besoin, sans discrimination fondée sur des critères ethniques, religieux ou poli-tiques. Médecins Sans Frontières (MSF) partenaire du Ministère de la Santé est pré-sent en Guinée depuis 1987

Dans le but de contribuer à la mise à l’échelle rapide et efficace de la politique et du plan stratégique national de santé communautaire, MSF a initié en juillet 2017 le projet de santé communautaire à Kouroussa dans la région de Kankan avec un focus sur l’amélioration de la performance du système de santé communautaire.

Le projet MSF à Kouroussa sera mis en œuvre sur 5 ans (2017 à 2022) avec pour ambition de réduire la morbidité et la mortalité chez les enfants de moins de 5 ans en renforçant l’accès à la prise en charge gratuite et de qualité du paludisme simple et de la diarrhée ; le dépistage de la malnutrition et le suivi du statut vaccinal par les relais communautaires à partir d’une approche axée sur l’implication de la communauté à la promotion de la santé, la détection des problèmes de santé et la prise en charge des soins de santé primaires dans la communauté. Le projet appuie également les centres de santé et l’Hôpital préfectoral de Kouroussa et vise à s’intégrer au système de santé avec un objectif d’appropriation donc de pérennisation à tous les niveaux.

EVALUATION ANTHROPOLOGIQUEElle fait suite à une première menée en 2017 pour le lancement du projet et qui de-vait aider à identifier des stratégies adaptées au contexte socio-anthropologique de la préfecture de Kouroussa pouvant influencer positivement les indicateurs de santé assez délétères. Cette nouvelle enquête prend place à mi-parcours du projet pour apprécier la contribution de l’intervention MSF dans les déterminants de la santé de la population pour l’amélioration de sa santé et plus particulièrement celle des enfants de moins de 5 ans.

RESPONSABILITES

En étroite collaboration et sous la supervision de l’anthropologue MSF (responsable de l’enquête) :• Décrire les déterminants de la santé de la population,• Apprécier le processus de recours aux soins (parcours thérapeutique, facteurs de

décision) après la mise en œuvre du projet (pratiques ; perception du système ; barrières aux soins…);

• Analyser la cohérence demande, besoins et offre de soins ;• Décrire les connaissances, attitudes et pratiques pour la prévention et le traite-

ment des pathologies cibles comme le paludisme ; les infections respiratoires ; la malnutrition ; la diarrhée ; le VIH

• Décrire les connaissances, attitudes et pratiques pour la vaccination et le don de sang

• Décrire les connaissances, attitudes et pratiques pour l’accès à l’eau potable et l’hygiène environnementale

• Décrire l’organisation communautaire dans la prévention et la gestion des mala-dies dans la communauté

• Décrire la participation communautaire dans le système de santé• Apprécier le niveau d’appropriation et d’engagement communautaire en rapport

avec l’aspect catalytique du projet• Proposer des solutions pour un rôle et une participation plus active des acteurs (y

compris la communauté) pour garantir la continuité et la pérennisation Critères de sélection

Éducation: Minimum diplôme dans les domaines suivants : Licence en sociolo-gie, anthropologie ou discipline similaire.

Expérience : • Au moins 3 années d’expériences dans la conduite d’étude anthropologique, Ex-

périence prouvée avec des méthodologies et approches d’enquêtes multiples.

Langues:Informatique: La maitrise du français et des langues locales Malinké et Poular sont obligatoiresLa compréhension de l’anglais est un atout

Maitrise des logiciels : Word ; Excel, Powerpoint

Ouverture de poste externeANTHROPOLOGUE

Compétences: • Responsabilité : capacité à prendre la responsabilité pour action et à répondre

positivement à des critiques constructives ;• Communication – écoute et communique clairement, en adaptant son message

au public cible;• Gestion de la performance – identifie les moyens et met en œuvre des actions

pour améliorer la performance de soi et celle des autres ;• Planification et organisation – planifie le travail, anticipe les risques et fixe des

objectifs dans le cadre de ses responsabilités ;• Professionnalisme – affiche la maîtrise du sujet ;• Travail d’équipe – contribue à un environnement d’équipe collégial ; intègre les

besoins, les perspectives et les préoccupations liés au genre et promeut la parti-cipation égale des femmes et des hommes ;

• Veille technologique – affiche une connaissance des solutions technologiques pertinentes ;

Dépôt de dossier (Lettre de motivation, CV, Copies certifications de travail) à la Coor-dination de MSF à Conakry sis au quartier Coléah Abattoir, Corniche SudOU au Bureau MSF du projet VIH Conakry, sis au quartier Mafanco Centre, Ex école château BriandOu au Bureau MSF du Projet Palu de Kouroussa, sis au Doula dans la préfecture de Kouroussa

ATTENTION :• MERCI D’ADRESSER LA DEMANDE A MADAME LA COORDINATRICE DES

RESSOURCES HUMAINES• Merci de marquer clairement sur le dossier : poste de ‘’Anthropologue ’’• Seuls les candidats retenus seront contactés par téléphone• Date limite dépôt de candidature : Jeudi 17 octobre 2019 à 17h00 précises.

NB : Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Fait à Kouroussa, le Jeudi 02 octobre 2019 L’administration

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 201910

REPUBLIQUE DE GUINEETravail-justice- solidarité

Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation

Projet d’Appui à la Gouvernance Locale (PAGL)Source de financement : Banque mondiale D445-GN

APPEL A MANIFESTATION D’INTERET

Recrutement d’un cabinet d’Audit externe du Projet d’Appui à la Gouver-nance Locale (PAGL) pour de l’exercice 2020 et 2021.

I- PREAMBULEDans le cadre de la stratégie de mise en œuvre du processus de décentralisation, démarré dans les années 1980 qui a connu une accélération en avril 2017 avec (I) l’adoption d’une loi portant codes révisé des collectivités le 26 mai 2017consacrant la libre administration des collectivités locales(CLs)- 304 communes rurales (CR), 38 communes urbaines (CU) et 8 régions et (ii) la création d’une agence nationale de financement des collectivités locales(ANAFIC) qui est un établissement public à caractère administratif (EPA) conformément à la loi de finance 2016 le 11 Novembre 2017.en charge de la gestion du fonds national de développement local (FNDL) adopté par la loi de finance 2016.

Le gouvernement Guinéen a obtenu aux termes d’une convention de financement du projet IDA –PAGL N°D445-GN du 09 avril 2019 d’un montant de quarante millions de dollars (40$ M) de l’association Internationale pour le Développement (IDA) qui sera coordonné et géré par l’ANAFIC pour son opérationnalisation, l’accompagne-ment du MATD, la gouvernance locale des CLs dans la mise en œuvre du processus de la décentralisation.

La mission de l’ANAFIC est (i) de transférer, à travers le FNDL, des ressources finan-cières aux CLs pour contribuer au financement de leur budget de fonctionnement et d’investissement. Au-delà du financement des CLs, elle doit s’assurer de l’aptitude des CLs à gérer dans la transparence les financements octroyés, mettre en œuvre un appui technique si nécessaire et assurer le suivi-évaluation des activités.

Aux termes de l’Accords de Crédit susmentionné, L’ANAFIC en tant qu’entité char-gée de la mise en œuvre du Projet, est tenue de préparer, sur une base annuelle, des états financiers, conformément à des normes comptables internationalement re-connues et de les faire vérifier par les auditeurs indépendants suivant des principes d’audit acceptables par l’IDA. Aussi, l’ANAFIC se propose d’utiliser une partie de ce financement pour effectuer des paiements autorisés au titre de l’audit financier du ces Projet.

II- CONTENU DU PROJETLe projet a pour objectif de développement d’améliorer la capacité du gouvernement local à gérer les ressources financières publiques de manière transparente et parti-cipative, et à atténuation les conflits locaux.En procédant de la sorte, les objectifs de haut niveau auxquels le projet compte contribuer sont : a) l’amélioration de la prestation des services locaux et b) le renfor-cement de la confiance entre l’État et les citoyens.

III- COMPOSANTES DU PAGLLe PAGL comporte quatre (4) Composantes qui sont :Composante 1 : Soutien à l’opérationnalisation du FDNL. Cette composante vise à fournir des incitations afin d’améliorer la disponibilité et la gestion des ressources au niveau des collectivités locales en soutenant les réformes visant à renforcer : (i) la disponibilité des ressources transférées aux CL, et (ii) les mécanismes de responsabilisation relatifs à l’utilisation des ressources publiques des CL. Le FNDL est géré par l’ANAFIC, exécuté par les CL et contrôlé par le Gou-vernement Central, comme suit :a. Mécanisme de Financement du FNDL. Le sous-compte du Trésor du FNDL est financé par la part des taxes imposées aux industries extractives, affectée aux collectivités locales. L’ANAFIC est responsable de la gestion de l’exécution du FNDL et des transferts aux CL, conformément à la décision interministérielle A/2018/521/MEF/MMG/MB/MATD/SGG concernant l’application de l’Article 165 du Code Minier. La Loi des Finances de 2019 a créé le sous-compte du FNDL (Budget d’Affectation Spéciale). Les modalités du mécanisme de transfert des recettes des extractives vers le sous-compte du FNDL doivent être détaillées dans une décision commune du MEF et MB, conformément à l’article 11 de la Loi des Finances de 2019. Les pro-jets d’investissement sectoriels devant être exécutés par la collectivité locale ont été attribués au Budget d’Investissement du MATD conformément à la Loi des Finances de 2019, et l’ANAFIC jouera dans ce contexte un rôle important dans leur exécution.

b. Allocation du FNDL. L’ANAFIC gérera plusieurs guichets de financement

pour les collectivités locales qui seront répartis comme suit : (i) le FNDL (15 pour-cents de la taxe minière) est soumis à une formule de péréquation à déterminer ; (ii) le budget d’investissement sectoriel est alloué en fonction de la planification sectorielle des ministères compétents ; (iii) la dotation de fonctionnement de la CL comprise dans le budget du MATD. La Loi des Finances de 2019 prévoyait (i) 518 milliards de GNF (soit 56 millions d’USD) ; et (ii) 149 milliards de GNF (soit 16 mil-lions d’USD) alloués le budget d’investissement sectoriel, mais les modalités d’allo-cation sont en cours d’examen.

c. Mécanisme de Transfert du FNDL aux Collectivités Locales. Les modalités de transferts du FNDL aux CL seront décrites dans les textes réglementaires man-quants ainsi que dans le Manuel des Opérations de l’ANAFIC, et s’intégreront dans le processus de planification et de budgétisation des collectivités locales : (i) les col-lectivités locales préparent un Plan de Développement Local sur 5 ans, en utilisant une approche participative pour recueillir les priorités des citoyens, et en accordant une attention particulière aux femmes et aux autres individus et groupes vulnérables et marginalisés. Les CLs finalisent également les PDLs à l’aide des services décon-centrés des ministères compétents (Services Techniques Départementaux – STD) et de leur autorité de contrôle – le MATD (Services Préfectoraux de Développement – SPD) ; (ii) au cours du processus annuel de préparation de la Loi des Finances et d’après les données fournies par le Ministère du Budget, l’ANAFIC informe les CL du budget prévisionnel qu’elles recevront l’année suivante ; (iii) les CL préparent leur budget annuel avant la fin de l’année fiscale. Le processus budgétaire annuel inclut le Plan Annuel d’Investissement (PAI) qui prend en compte les priorités d’investisse-ment décrites dans le PDL. Les SPD et STD sont sollicités pour finaliser le budget annuel, incluant le PAI, qui est ensuite validé par le sous-préfet concerné après avoir été voté par les conseillers locaux ; (iv) une fois la Loi des Finances promulguée et l’allocation du FNDL confirmée, l’ANAFIC informe les collectivités locales de la dotation budgétaire annuelle définitive qui leur est attribuée ; (v) les Collectivités Locales présentent leur PIA à l’ANAFIC qui examine et confirme l’éligibilité du PAI ; (vi) l’ANAFIC débloque progressivement le financement du FNDL aux CL ; (vii) enfin, les CLs sollicitent l’assistance technique des services déconcentrés compétents en vue de l’exécution des projets d’investissement.

d. Supervision de l’exécution du FNDL. Les CLs sont responsables de la ges-tion financière, y compris du financement du PAI et du FNDL auprès (i) du MATD via les SPD, (ii) des Ministères concernés via les STD et (iii) du Trésor, de la Cour des Comptes et du Ministère des Finances. Du fait de la participation des citoyens concernant l’établissement des budgets, les CL sont également responsables de-vant leurs électeurs. L’ANAFIC est également responsable devant le MATD, le Mi-nistère des Finances et le Ministère du Budget par l’intermédiaire de leur Conseil d’Administration respectif qui valide les rapports annuels financiers et d’activité de l’ANAFIC. Les rapports annuels de l’ANAFIC seront également publiés en ligne afin de garantir la responsabilité des citoyens. De plus, en tant qu’agence parapublique, l’ANAFIC peut être auditée par l’Inspection Générale des Finances (IGF) et la Cour des Comptes.

Les ILDs proposés sur le taux d’exécution du FNDL inciteront le gouvernement cen-tral à (i) accroître la disponibilité et l’équité lors des accords de transfert vers les collectivités locales et (ii) contrôler régulièrement la gestion des finances publiques des CL, tandis que les critères et les procédures d’accès au financement du FNDL garantiront la conformité fiduciaire des CL.

Indicateurs Liés au Décaissement (ILD) Années pour les résultats escomptés Montant (USD)Objectif : Le FNDL est pleinement opérationnel 2018 -Année de référence : aucun transfert du FNDL vers les LG 20 millionsILD 1 : Les textes réglementaires permettant d’opérationnaliser le FNDL sont signés (Arrêté conjoint de MEF-MB clarifiant l’approvisionnement du compte du FNDL, l’ar-rêté du PM clarifiant l’allocation du FNDL, l’arrêté conjoint de MEF-MB clarifiant les modalités d’exécution du FNDL, le Manuel Opérationnel de l’ANAFIC approuvé par le Conseil Administratif de l’ANAFIC) et la preuve de l’approvisionnement effectif du compte du FNDL.

Appel d’Offre

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 J.A.O11

Pour décembre 2019

2 millionsILD 2 : Décaissement Annuel Réel du FNDL (15% de taxe minière) >70% Pour décembre 2020 4 millionsILD 3 : 200 CL ont effectué plus de 50% de leurs transferts provenant du FNDL (15% de taxe minière) Pour décembre 2021 7 millionsILD 4 : 300 CL ont effectué plus de 60% de leurs transferts provenant du FNDL (15% de taxe minière) Pour décembre 2022 7 millions

Le FNDL est un nouveau mécanisme à la fois pour les gouvernements centraux et locaux. Il est important de noter le rôle central du SPD et du STD, ainsi que des Ministères des Finances et du Budget aux niveaux central et déconcentré car ils permettent de rendre opérationnel le financement du FNDL, les transferts aux CLs et l’exécution par les CLs. Les activités d’assistance technique et de renforcement des capacités nécessaires à l’exécution réussie du FNDL seront fournies au travers de la composante 2.

Protocole de vérification. Un organisme de vérification indépendant sera engagé chaque année afin qu’une tierce partie effectue une vérification de tous les indica-teurs liés au décaissement du projet avant leur soumission à la Banque mondiale. La Banque mondiale aura le droit de décider de manière définitive si un résultat (ILD) a été réalisé ou non, et elle pourra effectuer des contrôles d’assurance quali-té indépendants et réguliers de certains ILD afin de garantir la solidité continue du système. L’organisme de vérification indépendant renforcera progressivement la ca-pacité de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et de la Cour des Comptes pour élaborer et valider le rapport de vérification. Le dernier rapport de vérification soumis à la Banque mondiale sera officiellement produit par l’IGF et validé par la Cour des Comptes. L’organisme de vérification indépendant confirmera que le rapport a été produit selon le protocole de vérification.

Composante 2 : Renforcement des institutions et des capacités pour une gouver-nance locale inclusive et responsable. La composante vise à soutenir la mise en œuvre d’un processus de décentralisation inclusif et responsable à travers les trois sous-composantes complémentaires suivantes.Sous-composante 2.1 : Renforcement et informatisation de la gestion des Finances Publiques locales. La sous-composante soutiendra l’assistance technique, la for-mation, les études et le matériel adéquat pour renforcer la capacité et les fonctions des CL afin de mieux gérer leurs finances publiques. Elle comprendra les activités suivantes :

e. Soutien à la mise en place du logiciel SIM_BA du Système Intégré de Ges-tion de l’Information Financière (SIGIF) dans toutes les CL : Les rapports financiers ne permettent actuellement pas d’analyser correctement les dépenses budgétaires, ce qui constitue une entrave importante à la gestion efficace des ressources finan-cières des CL. Ainsi, le projet financera l’installation d’un progiciel de comptabilité et de gestion budgétaire (SIM_BA), d’une alimentation électrique ainsi que des ses-sions de formation à l’intention des CL, de manière à mettre en œuvre le SIGIF.

f. Renforcement de la capacité des acteurs en Gestion des Finances Pu-bliques locales. Le projet financera un programme de formation pour l’ensemble des cadres des CLs, des STD, des SPD et des institutions chargées de la supervision financière des CL (Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation - MATD ; Direction du Trésor ; Cour des Comptes) sur la Gestion des Finances Pu-bliques locales (planification, rapports comptables et financiers, approvisionnement, mobilisation des recettes). La formation sera menée en partenariat avec le Centre National de Formation et de Perfectionnement des Cadres et des Elus (CNFPCE), et une attention toute particulière sera portée à la formation des femmes et à la bud-gétisation intégrant la perspective du genre.

g. Financer les études de faisabilité de projets complexes et de planification urbaine. Le projet financera : (i) des études économiques et techniques de projets d’investissement communaux complexes, probablement en milieu urbain ; et (ii) des études plus larges sur le développement et la planification urbaine. Ces études de-vraient fournir des données pertinentes sur les infrastructures et équipements, ainsi que sur le niveau de services fournis aux habitants. Ces données seront également intégrées à la planification participative des investissements prioritaires. Le finan-cement des études de faisabilité seront financées autant que de besoin, sur de-mande. Les Termes de Référence (TdR) des études de planification urbaine seront établis en fonction des audits urbains, organisationnels et financiers réalisés dans le cadre du projet PDU3 financé par la Banque mondiale entre 2007 et 2012. Ces études porteront sur un premier échantillon de communes composées d’au moins huit collectivités locales, réparties dans les 4 régions naturelles (La Guinée Mari-time, La Moyenne-Guinée, La Haute-Guinée, and Guinée Forestière). L’échantillon sélectionné tiendra compte des différents indicateurs représentatifs de la diversité de situations (la taille des villes et le profil fonctionnel : capitale, ville minière, extension de Conakry).Sous-composante 2.2 : Soutien à la mise en œuvre de la décentralisation. Cette sous-composante contribuera au renforcement du processus de décentralisation et du cadre juridique à travers des études, une assistance technique et un renforce-

ment des capacités, et inclura les activités suivantes.

a. Renforcer les capacités aux niveaux national et local sur la mise en œuvre de la décentralisation. Le projet conduira une série de formation des acteurs clés aux niveaux national et local sur la décentralisation, et fournira l’équipement adéquat. Aux niveaux préfectoral, régional et national, le projet soutiendra la formation du personnel du MATD et des principaux Ministères sectoriels dont les fonctions sont en train d’être décentralisées dans les CL. Aux niveaux préfectoral et local, le projet renforcera la capacité des SPD / STD afin de leur permettre de fournir des services techniques locaux aux CL. Le PACV3 a élaboré un plan de formation pour les SPD et les Agents de Développement Local (ADL) ainsi que des modules spécifiques. Ce plan de formation sera mis en place par le Centre National de Formation et de Per-fectionnement des Cadres et des Élus (CNFPCE). Les formations concerneront : (i) la mobilisation des recettes des CL ; (ii) la coordination du développement local avec les services régionaux et de district ainsi que les ministères sectoriels, y compris par l’actualisation de la Base de Données du Développement Local, contribuant ainsi à l’élaboration de la programmation sectorielle et du cadre de dépenses à moyen-terme, ainsi qu’au suivi de l’exécution du Budget d’Investissement ; (iii) la gestion de la fonction publique territoriale ; (iv) le développement urbain, et (v) les thèmes transversaux tels que le genre et l’inclusion sociale, et la gestion du climat et des risques de catastrophe dans un contexte de développement local.

b. Renforcer la gestion et l’harmonisation de la base de données sur la décen-tralisation. Le PACV3 a appuyé le Bureau pour la Stratégie de Développement du MATD en adaptant sa base de données et ses équipements informatiques, et en élaborant un Manuel de S&E. Le nouveau projet soutiendra l’internalisation de ce manuel par le personnel local, préfectoral, régional et central. Dans le cadre de cette sous-composante, le projet fournira un soutien technique important pour renforcer la capacité des responsables des services techniques aux différents niveaux de la collecte, du traitement et de la transmission des données nécessaires à la mise en œuvre de la base de données qui sera installée aux niveaux préfectoral et régional. L’optimisation de la gestion de la base de données se fera à l’aide de solutions TIC améliorées, comme la collecte de données sur mobile, comme expliqué dans la sous-composante 2.3.

c. Appui à l’élaboration et la mise en œuvre le pilote de performance des CLs. la sous-composante fournira également l’assistance technique et le soutien requis pour définir, mettre en place et évaluer les performances des CL pilotes dont les meilleures seront chaque année récompensées afin de les inciter à améliorer leurs résultats. Les activités spécifiques comprendront : (i) l’assistance technique parti-cipant à la conception du mécanisme pilote, tel que (a) les critères de suivi de la performance des CL basés sur le cadre juridique du pays, les priorités du PNDES et les enseignements tirés de pays comparables, (b) la méthodologie utilisée pour la collecte de données garantissant l’appropriation à la fois des ministères techniques concernés (MATD, Finances, Budget) et des Collectivités Locales, (c) les incitations pour que les Collectivités Locales participent et améliorent leurs résultats d’une an-née sur l’autre ; (ii) une récompense offerte chaque année à la collectivité locale la plus performante, allant de la formation spécifique, à l’équipement ou à la partici-pation à des évènements internationaux pertinents, et (iii) le partage des connais-sances et des activités d’apprentissage issues du projet pilote.

Sous-composante 2.3 : Engagement Citoyen et Système Communautaire d’Alerte Précoce et de Réponse (SAPR). Cette sous-composante soutiendra la mise à échelle et l’amélioration des outils d’engagement citoyen et des activités pilotes du SAPR menées dans le cadre du PACV3, en mettant l’accent sur les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). De plus, toutes les activités perti-nentes de formation et de suivi relevant de cette sous-composante seront menées avec une attention toute particulière portée à l’inclusion sociale, notamment concer-nant le genre, les jeunes, les personnes âgées et les personnes handicapées. Cette sous-composante est étroitement liée au Régime d’Atténuation des Risques (RMR) pour lequel l’annexe 2 fournit davantage de détails.

a. Mise à échelle et Renforcement des outils d’Engagement Citoyen. Au cours des deuxième et troisième phases, le PACV a élaboré et mis en place des méca-nismes d’engagement citoyen dans le but de promouvoir la transparence, la res-ponsabilité, la participation communautaire et le contrôle de la gestion publique au niveau local. La sous-composante contribuera à l’élargissement et l’intégration des approches participatives pilotées dans le cadre du PACV3, en finançant une assis-tance technique, un renforcement des capacités et un apprentissage entre pairs, tout en adaptant les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans le but d’améliorer l’efficacité et l’accessibilité des interventions. La sous-com-posante soutiendra plus spécifiquement : • Amélioration du centre d’appels et du Mécanisme de Gestion des Réclamations

(MGR) au niveau national : Le PACV a mis en place un centre d’appels national depuis septembre 2018, grâce auquel chaque citoyen peut appeler le numéro dédié pour laisser des commentaires ou poser des questions sur les activités du projet. Le projet généralisera l’utilisation du centre d’appels : a) pour effectuer des enquêtes auprès des bénéficiaires à propos du projet et des principaux ser-vices de base ; b) pour intégrer une plateforme SMS afin de la rendre encore plus accessible aux bénéficiaires et aux citoyens ; et c) pour envoyer des mes-sages d’alerte précoce/SMS aux principaux intervenants et fermer la boucle de

Suite

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 201912

feedbacks (liée au système SAPR). La sous-composante soutiendra également son institutionnalisation dans le système national en facilitant le dialogue avec les principaux intervenants et en partageant publiquement les commentaires re-cueillis par le biais du site Web de l’ANAFIC.

• Budgétisation participative et visualisation des données pour plus de transpa-rence : Le PACV a piloté la Budgétisation Participative dans 132 Collectivités Lo-cales situées en Guinée rurale. Cette sous-composante complétera l’activité en soutenant la visualisation et la transparence de l’exercice budgétaire participatif à l’aide de la plateforme « OpenSpending » , associée au MATD et à d’autres administrations aux niveaux local et national, afin d’améliorer la transparence et la responsabilisation des processus de budgétisation locaux.

• Suivi et Évaluation Participatifs (SEP) : De la même manière que pour la bud-gétisation participative, le PACV étendra le SEP aux 132 CL à partir de janvier 2019. La sous-composante contribuera à renforcer l’engagement avec les CL et leurs points centraux déconcentrés au sein des Ministères sectoriels sur les services de base essentiels tels que l’éducation et la santé, permettant ainsi de faire entendre l’opinion des citoyens et des bénéficiaires finaux.

• Collecte de données à partir de mobile et géolocalisation des investissements au niveau local : Dans le cadre du PACV3, la géolocalisation des petites infrastruc-tures locales, incluant les principales données opérationnelles et de gestion, a déjà été lancée à l’aide d’appareils GPS. Le PAGL fournira des smartphones et une formation spécifique aux ADL et aux autres principaux acteurs locaux, afin de collecter et d’utiliser plus efficacement les données. Cette activité facilitera : (a) la collecte de données rapide et précise et la supervision des principaux services et infrastructures au niveau des CL ; (b) une meilleure transparence des investissements locaux de l’ANAFIC grâce à la divulgation des données sur un site Web accessible au public ; et (c) une prise de décision et une planification du développement claires pour les CL.

b. Système Communautaire d’Alerte Précoce et de Réponses (SAPR). La sous-composante financera les activités d’assistance technique, de renforcement des capacités et d’apprentissage en vue de la mise à échelle d’un Système Commu-nautaire d’Alerte Précoce et de Réponses (SAPR) axé sur la prévention et la réso-lution des conflits locaux. Le projet s’appuiera sur le projet pilote mis en place par le PACV3 dans 7 collectivités locales , afin d’être affiné et d’atteindre une couverture nationale dans le cadre du LGSP (voir Annexe 2). Le SAPR (i) assurera le suivi, le géolocalisation et l’analyse en temps réel d’indicateurs spécifiques afin de surveil-ler les risques éventuels liés à un large éventail de conflits locaux ; et (ii) mettra en place des mécanismes de réponse adaptés aux risques identifiés . Les activités comprendront le renforcement des capacités de la communauté et du district ainsi que du gouvernement aux niveaux régional et central, afin de (i) renforcer les capa-cités et les systèmes locaux de paix ; (ii) encourager l’inclusion des problématiques de prévention des conflits dans le processus de planification locale ; (iii) consolider les systèmes de gestion des plaintes actuels en s’appuyant sur les outils existants mis en place dans le cadre du PACV3 ; (iv) soutenir la création de groupes d’action ou l’adaptation de groupes d’action existants afin d’inclure les acteurs concernés (par exemple, les autorités traditionnelles, les groupes de jeunes et de femmes, les acteurs du secteur minier) et ainsi prévenir et gérer les conflits au niveau local, tel que prévu par le MATD ; et (v) soutenir les activités de cohésion sociale visant à encourager la résilience des communautés à travers, par exemple, l’organisation d’évènements redynamisant la mémoire collective et la promotion de la cohésion sociale, ainsi qu’encourager les activités d’échange entre les CL afin de créer un lien d’interdépendance. Les activités de renforcement des capacités et le soutien au suivi et à l’analyse des données seront menés par des ONG. La mise en œuvre de l’EWRS fera l’objet d’un suivi régulier afin de tirer des leçons sur la prévention des conflits.

c. Surveillance par une Tierce Partie des activités d’engagement citoyen, du SAPR et de l’Inclusion Sociale. Finalement, la sous-composante confiera à une ONG ou à une Organisation de la Société Civile (OSC) le soin de superviser de ma-nière indépendante les activités du projet liées à l’engagement citoyen, au SAPR et aux aspects de parité hommes-femmes et d’inclusion sociale. Bien que l’ONG soit financée par le projet, elle devrait constituer une alternative efficace de mécanisme de suivi permettant de compléter le propre système de suivi et d’évaluation du projet et d’identifier les enseignements utiles et les bonnes pratiques afin d’améliorer da-vantage sa mise en œuvre. Le suivi par une tierce partie sera effectué au cours des deuxième et quatrième années de la mise en œuvre.

Composante 3 : Gestion du Projet et soutien à l’ANAFIC. Au niveau national, le pro-jet sera géré par une Unité de Gestion du Projet (UGP), intégrée à l’ANAFIC. Cette composante financera alors les principales fonctions de gestion de l’UGP, telles que : (a) le S&E (y compris les études) ; (b) les audits financiers du projet ; (c) les coûts des équipements et autres charges récurrentes de l’UGP qui ne sont pas intégrés dans le budget de l’ANAFIC ni dans celui du PANAFIC, et (d) la communication. Le projet renforcera les activités de communication du PACV3 pour (i) assurer l’accès à l’information concernant les activités de l’ANAFIC et l’exécution du FNDL ; et (ii) capitaliser et diffuser les connaissances et les enseignements tirés des activités fi-nancées par l’IDA. En plus de la gestion du projet, la composante apportera son

soutien à l’opérationnalisation de l’ANAFIC, notamment avec (i) du matériel supplé-mentaire pour finaliser l’installation de l’ANAFIC ; (ii) le financement d’études visant à améliorer les performances de l’ANAFIC (par exemple, un examen fonctionnel, un audit de performance) ; et (iii) une assistance technique et une formation destinée à l’ANAFIC pour améliorer ses résultats et sa gestion, notamment la Gestion des Ressources Humaines.Composante 4 : Composante d’Intervention d’Urgence Contingente (CERC). Cette sous-composante à budget zéro crée un fonds d’urgence qui pourrait être utilisé en cas de catastrophe naturelle après déclaration officielle d’une urgence nationale ou sur demande officielle du GG. Dans ce cas, des fonds issus de la catégorie des dépenses non allouées ou d’autres composantes du projet seront réaffectés pour financer les dépenses d’intervention rapide afin de répondre aux besoins d’urgence. Pour assurer une mise en œuvre adéquate de cette composante, l’Emprunteur pré-parera et fournira à l’IDA un manuel des opérations décrivant en détail les dispositifs de mise en œuvre de ce mécanisme qui sera jugé satisfaisant par l’IDA.Les différents manuels du projet développent mieux les rôles et responsabilités de toutes les structures impliquées dans le processus de gestion et font partie inté-grante des présents termes de références. IV- L’Audit

(i) Objectifs de l’AuditL’audit doit permettre à l’auditeur d’exprimer une opinion professionnelle sur (i) la situation financière du Projet à la fin de chaque exercice financier et de s’assurer que les ressources mises à la disposition du Projet sont utilisées aux fins pour lesquelles elles ont été octroyées en vue de l’atteinte de son objectif de développement et (ii) le respect des procédures de passation de marchés .Les états financiers, qui sont établis par la Direction Générale de l’ANAFIC assurant la Coordination du Projet sont élaborés de manière à rendre compte des transac-tions financières du Projet. La Coordination du Projet a en charge de maintenir un système de contrôle interne adéquat ainsi qu’une documentation acceptable des transactions.

(ii) Étendue de l’AuditL’audit sera réalisé conformément aux normes internationales d’audit et donnera lieu à toutes les vérifications et contrôles que l’auditeur pourra juger nécessaires en la circonstance. Lors de la réalisation de l’audit, il importera tout particulièrement de s’assurer que :

a) Les manuels de procédures liés à la gestion administrative, financière, comptable et de passation de marchés ont été respectés : conformité dans la chaîne de la dépense notamment ;b) Les justificatifs de dépenses (factures, marchés, …) sont conformes aux dispositions requises dans les bonnes pratiques comptables, aux imputations de la convention de financement, aux Programmes de Travail Budgétisé Annuel (PTBA) et aux Plans de passation de Marché (PPM), validés en comité de pilotage;c) Toutes les ressources des partenaires financiers, et le cas échéant, ont été employées conformément aux dispositions de l’accord de financement applicables aussi bien au niveau de la Direction Générale de l’ANAFIC, des entités régionales d’appui que des collectivités locales bénéficiaires, dans un souci d’économie et d’ef-ficience, et uniquement aux fins pour lesquelles elles ont été fournies.d) les biens et services financés ont fait l’objet de marchés passés conformé-ment aux dispositions de l’accord de financement applicables et des manuels de procédures. Les marchés pour lesquels il n’y a pas de contrôle à priori du PTF seront examinés et audités sur tout le processus.e) Tous les dossiers, comptes et écritures nécessaires ont été tenus au titre des différentes opérations relatives au projet. f) Le compte désigné a été tenu conformément aux dispositions de l’accord de financement applicablesg) la situation financière du projet à ce jour, donne une image fidèle des res-sources reçues et des dépenses effectuées.h) Les actifs immobilisés du projet sont réels et correctement évalués et le droit de propriété du projet ou des bénéficiaires sur ces actifs est établi.En conformité avec les normes de l’IFAC, l’auditeur devra accorder une attention particulière aux points suivants:

a) Fraude et Corruption : Conformément à la norme ISA 240 (Prise en compte du risque de fraude et d’erreur lors de l’audit des comptes), l’auditeur devra identifier et évaluer les risques de fraude, obtenir ou fournir des preuves d’audit suffisantes d’analyse de ces risques et traiter de manière appropriée les fraudes identifiées ou suspectées.

b) Lois et Règlements : En élaborant l’approche d’audit et en exécutant les procédures d’audit, l’auditeur devra évaluer la conformité de l’Unité de Coordination du Projet avec les lois et les règlements qui pourraient affecter significativement les états financiers comme requis par la norme ISA 250 (Prise en compte du risque d’anomalies dans les comptes résultant du non-respect des textes légaux et régle-mentaires).

c) Gouvernance : La communication avec les responsables du Projet en charge de la Gouvernance des points d’audit significatifs en conformité avec la norme ISA

Suite

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 J.A.O13

260 (Communication sur la mission avec les personnes en charge de la Gouver-nance).

d) Risques : Dans l’objectif de réduire les risques d’audit à un niveau relative-ment faible, l’auditeur devra mettre en œuvre les procédures d’audit appropriées en réponse aux risques d’anomalies identifiés à l’issue de son évaluation. Cela en conformité avec la norme ISA 330 (Procédures d’audit mises en œuvre par l’auditeur à l’issue de son évaluation des risques).

(iii) Etats financiers du PAGL L’auditeur vérifiera que les états financiers du projet ont été préparés en accord avec les principes comptables admis et donnent une image fidèle de la situation financière du Projet à la date de clôture ainsi que les ressources et les dépenses à cette date. Les états financiers du Projet devraient comprendre :

a) un état récapitulatif séparé des fonds reçus qui indique, séparément, les fonds reçus du partenaire financier,b) un état récapitulatif séparé des dépenses engagées au cours de l’exercice et cumulées à la date considérée, celles-ci étant présentées par grandes rubriques, par grandes catégories selon le budget existant dans l’accord de financement,c) un état séparé des transactions du Compte Désigné, d) une situation patrimoniale séparée indiquant les fonds cumulés du Projet, les soldes bancaires, les autres actifs et passifs du projet et les engagements, le cas échéant ; e) les notes séparées sur les états financiers décrivant les principes comptables utilisés et présentant une analyse détaillée et expliquée des principaux comptes ;f) la liste des actifs immobilisés acquis et cédés, achetés par les fonds du Pro-jet.

L’auditeur devra présenter en annexe aux états financiers, une réconciliation des fonds reçus par le Projet en provenance du partenaire financier d’une part, et les fonds décaissés par le partenaire financier d’autre part.

(iv) Relevé de Dépenses et contrôle des pièces justificativesL’auditeur est tenu de vérifier, outre les états financiers du Projet, tous les relevés de dépenses présentés à l’appui des demandes de retrait de fonds. Il doit procéder à tous les contrôles et vérifications qu’il juge nécessaires en la circonstance. Il devra examiner ces dépenses avec soin pour déterminer si elles sont admissibles au re-gard des accords de financement et eu égard, si nécessaire, au rapport d’évaluation. Lorsqu’il est établi que des dépenses non admissibles ont été incluses dans les de-mandes de retrait de fonds et remboursées, l’auditeur devra l’indiquer. Il conviendra de présenter en annexe aux états financiers du Projet une liste des différentes de-mandes de retrait de fonds sur présentation de relevés de dépenses en spécifiant le numéro de référence et le montant correspondant. Le montant total des retraits effec-tués au vu des relevés de dépenses devra être inclus dans un état de rapprochement global des décaissements des partenaires financiers actuels et futurs.

(v) Comptes DésignésDans le cadre de l’audit des états financiers du Projet, l’auditeur devra analyser les transactions des Comptes Désignés qui incluent normalement :

a. Les avances reçues du partenaire financier;b. La reconstitution du Compte Désigné soutenue par les demandes de retrait de fonds ;c. Les intérêts éventuellement générés sur le compte qui appartiennent au Pro-jet;d. Les retraits relatifs aux dépenses des Projetse. l’audit devra également faire un état des lieux des versements de la contre-partie du Gouvernement si applicable.

L’auditeur accordera une attention particulière à la conformité des soldes des Comptes Désignés à la clôture de l’exercice fiscal avec les procédures des différents partenaires financiers. L’auditeur examinera l’éligibilité et l’exactitude :

• Des transactions financières durant la période sous revue ;• Des soldes des comptes à la clôture de l’exercice sous revue :• De l’utilisation des Comptes Désignés en conformité avec l’accord de finance-

ment ;• De l’adéquation du contrôle interne avec le mécanisme de décaissement.

(vi) Opinion de l’AuditeurOutre l’opinion principale sur les états financiers du Projet, le rapport annuel d’audit des comptes du projet devrait comporter un paragraphe distinct sur l’exactitude et l’éligibilité des dépenses ayant donné lieu à des remboursements au vu des relevés de dépenses et des vérifications des pièces comptables, ainsi que sur le degré de fia-bilité des relevés de dépenses comme base de décaissement. Les états financiers, y compris le rapport d’audit, en deux exemplaires devraient parvenir à la Banque Mon-diale dans les six (06) mois suivant la clôture de l’exercice auquel l’audit se rapporte.

(vii) Lettre à la DirectionOutre les rapports d’audit, l’auditeur préparera une « lettre à la Direction » dans la-

quelle, il :

a) présentera ses commentaires et observations sur les dossiers, systèmes et contrôles examinés pendant l’audit ;b) identifiera les carences particulières et les points faibles des systèmes et des contrôles, et présentera des recommandations en vue de leur amélioration ; c) indiquera les questions qui auront attirées son attention durant l’audit parce qu’elles pourraient avoir un effet notable sur l’exécution du projet ; d) portera à l’attention du Récipiendaire toute autre question qu’il jugera perti-nente.

La lettre de contrôle interne devra inclure les réponses des entités d’exécution sur les insuffisances relevées par l’auditeur.

(viii) Points GénérauxL’auditeur devra avoir accès à tous les documents comptables, bancaires, juridiques, échanges de correspondance, rapports techniques et financiers et autres éléments d’informations liés au Projet et jugés nécessaires par l’auditeur. Ce dernier devrait aussi obtenir la confirmation des montants décaissés.

V- QUALITÉ DE L’AUDITEURLe Consultant doit être un Cabinet d’Audit et d’Expertise Comptable indépendant, faisant profession habituelle de réviser les comptes, régulièrement inscrit au Tableau d’un Ordre des Experts comptables reconnu au plan international par l’IFAC ou la FIDEF, ayant une expérience confirmée en audit financier des projets de développe-ment, et acceptable par le partenaire financier.

Le personnel clé de la mission devra comporter au moins : (a) Un Directeur de mission, Expert-comptable diplômé (titulaire du diplôme d’expertise comptable) justifiant d’au moins 10 ans d’expérience d’audit financier et ayant une bonne connaissance des procédures de gestion fiduciaire et audits des projets financés par les partenaires financiers notamment la Banque mondiale ;(b) un Chef de mission ayant au moins un diplôme niveau BAC + 5 en audit, comptabilité et justifiant d’au moins cinq (5) ans d’expérience en audit financier dont trois années en audit de projets financés par les bailleurs ;(c) un Auditeur senior de niveau BAC +4 en audit, comptabilité disposant d’au moins quatre (4) années d’expérience en audit dont trois dans le domaine d’audit de projets/programmes financés par les bailleurs; et(d) Un Spécialiste en passation des marchés de niveau BAC +4 et disposant d’au moins cinq (5) années d’expérience dans ce domaine pour des projets/pro-grammes financés par les bailleurs partenaires financiers notamment Banque mon-diale ou d’autres partenaires au développement.

Période comptable couverte par l’audit

L’audit couvrira la période allant du 1er janvier au 31 décembre de chaque année selon les exercices comptables audités.

VI- METHODE DE SELECTIONLe cabinet sera sélectionné par la méthode basée sur le Moindre Coût (SMC) conformément au Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs de la Banque mondiale de juillet 2016, révisé en novembre 2017 et en Août 2018.

VII- DEPOT DES MANIFESTATIONS D’INTERETSLes manifestations d’intérêts sont à adresser à Monsieur le Directeur Général de l’ANAFIC sous pli fermé au plus tard le 22 Octobre 2019 à 12 heures 30mn à l’adresse mentionnée ci-dessous et aux heures suivantes.

Direction Générale de l’Agence Nationale de Financement des Collectivités Locales, sise au Quartier Ratoma à l’entrée de Mariador Palace-ConakryTél : 622 39 42 22/622 49 45 01Du lundi au jeudi : de 9 heures à 16 heures 30 minutesLe vendredi : de 9 heures à 13 heures.

Avec uniquement la mention « RECRUTEMENT D’UN CABINET D’AUDIT EXTERNE EXERCICE 2020 ET 2021 DU PAGL »

Conakry le 03 Octobre, 2019

P/ Le Directeur Général/POLa Directrice Générale Adjointe

Mme Aminata CONDE

Fin

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 201914

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET (SERVICES DE CONSULTANT INDIVIDUEL)

BANQUE AFRICAINE DE DEVELOPPEMENTBureau national de la Banque en Guinée

Villas n°3 & 4, Cité des Nations, Boulbinet - Kaloum – BP : 6347 Conakry, Guinée

Bureau de la Banque Africaine de Développement en Guinée (COGN)E-mail : [email protected] Téléphone : : +224 624 933 300

1. La Banque africaine de développement invite, par le présent avis, les Consultants Individuels à manifester leur intérêt pour la mission [de consultant chargé de communication].

2. Les services prévus au titre de cette mission comprennent : La Banque africaine de développement et la Commission de l’Union Européenne ont conclu plusieurs accords de co-finance-ment de projets structurants, en vue de promouvoir et de faciliter la croissance économique et la réalisation de meilleurs résultats de développement pour les Pays membres régionaux. Dans le cadre de la mise en œuvre de ces projets, la Banque africaine de déve-loppement entend recruter un consultant local qui aidera son bu-reau national en Guinée à développer une panoplie de supports en communication afin de mieux faire connaître ses interventions en co-financement avec la Commission Européenne dans le pays et valoriser ses actions auprès des différents groupes cibles (pays membres, administrateurs, bénéficiaires, mass média, société ci-vile, etc.).

Le principal objectif de la mission est d’assister le Bureau national de la Guinée de la Banque africaine de développement dans le développement et la mise en œuvre d’un programme de communi-cation efficace en vue de renforcer sa visibilité au moyen d’activités stratégiques conçues pour présenter les progrès, les réalisations, les résultats et l’impact des projets à ses principaux partenaires, notamment la Commission Européenne, les donateurs et le grand public. L’exécution de la mission a pour objectif de permettre au Bu-reau national de la Banque africaine de développement en Guinée d’adopter une approche plus stratégique, mieux ciblée, et donc plus efficace en matière de communication.

Plus spécifiquement le consultant sera chargé de :

1) Produire un bulletin d’information trimestriel ;2) Elaborer une brochure sur les projets concernés (a minima 4 pages, A4 ou A5) ;3) Elaborer des plaquettes sur les projets;4) Réaliser des bannières, kakémonos (réutilisables) du projet.5) Les bannières et affiches du projet devront inclure les logos de l’UE et de la BAD6) Refléter l’identité visuelle des projets ;7) Assurer la visibilité en ligne de la Banque et de l’Union Euro-péenne ; 8) Veiller à une présence sur le Web9) Rédiger et diffuser les communiqués de presse en fonction

des besoins ;10) Produire du contenu pour les différents supports de commu-nication de la Banque (la Banque en action, intranet, internet) ;11) Produire des supports de communication tels qu’affiches et dépliants pour les différents évènements ;12) Réaliser des pages web dédiées et qui seront intégrées dans le site web de la Banque ainsi que le site de délégation de l’UE en Guinée ;13) Inviter l’ensemble des partenaires à communiquer sur les projets via les canaux de communication (page Facebook, twitter, etc..).14) Trier, indexer et archiver les publications, les photos et les vidéos sur une plateforme interne ; 15) Produire des clips vidéo sur les projets en vue de les publier sur des sites de partages de vidéos ;16) Contrôler et publier les rapports et études une fois leur rédac-tion terminée, en veillant au respect de l’identité visuelle.

3. Le Le bureau national de la Banque en Guinée invite les Consultants Individuels à présenter leur candidature en vue de fournir les prestations décrites ci-dessus. Les Consultants Indivi-duels intéressés doivent produire les informations sur leur capacité et expérience démontrant qu’ils sont qualifiés pour les prestations (documentation, référence de prestations similaires, expérience dans des missions comparables, etc.).

4. Il est à noter que l’intérêt manifesté par un Consultant In-dividuel n’implique aucune obligation de la part de la Banque de l’inclure sur la liste restreinte.

5. La durée des prestations est estimée à trois (03) moi avec une possibilité de prolongation de 12 mois supplémentaires et la date de démarrage est prévue pour compter du 15 octobre 2019. Le lieu de réalisation des prestations sera à Conakry, République de Guinée au sein du Bureau national de la Banque africaine de développement.

Les qualifications et expériences minimales requises sont indiqués ci-dessous :

• Disposer d’un diplôme de licence et dix années d’expérience professionnelle ou d’un diplôme de master et huit années d’expé-rience professionnelle dans le domaine de la communication, du journalisme ou des relations publiques• Expérience prouvée dans l’élaboration et la mise en œuvre de stratégies de communication orientées sur la gestion axée sur

Appel d’Offre

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 J.A.O15

les résultats (au moins deux missions similaires) • Être capable de communiquer et de rédiger efficacement en fran-

çais et/ou en anglais, avec une connaissance pratique de l’autre langue.

• Excellente maîtrise des logiciels standards tels que Word, Excel, PowerPoint et Outlook, ainsi que d’internet et des réseaux so-ciaux

• Expérience de travail au sein d’équipes multiculturelles et d’orga-nisations internationales ou de multinationales

• Connaissance de l’Afrique et des questions de développement

6. Les Consultants Individuels intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse mentionnée ci-dessous aux heures locales d’ouverture de bureaux suivants : [de 8H00 à 17H00].

7. Les manifestations d’intérêt devront être déposées à l’adresse mentionnée ci-dessous au plus tard le 10 octobre 2019 à 15H00 heures locales et porter expressément la mention : « Avis d’Appel à Candidature pour le recrutement d’un consultant individuel local chargé de communication ».

A l’attention de : Léandre BASSOLE, Responsable Pays.Banque Africaine de DéveloppementBureau national du Groupe de la Banque africaine de développe-ment en GuinéeVillas n°3 & 4, Cité des Nations, Boulbinet - Kaloum – BP : 6347 Conakry, Guinée Bureau de la Banque Africaine de Développement en Guinée (COGN)E-mail : [email protected] Téléphone : : +224 624 933 300

ETABLISSEMENT DE LA LISTE RESTREINTE

8. Une liste restreinte de trois à six Consultants individuels, sera établie à l’issue de l’appel à manifestation d’intérêt. Les consultants retenus sur la liste restreinte seront évalués selon les critères sui-vants sur la base de leur CV mis à jour.

Niveau d’études en général 20% Niveau d’études par rapport au domaine de la mission 20% Nombre d’années d’expérience en général 20% Nombre d’années d’expérience pertinente par rapport à la mission (missions similaires) 40%

AVIS D’APPEL D’OFFRESN°83331445/2019/GIZ/CI

Le Centre d’Innovations Vertes est un projet de la Deutsche Gesellschaft für internationale Zusammenarbeit (GIZ) GmbH commissionné par le Ministère fédéral allemand pour la Coopération économique et le déve-loppement. Il fait partie d’un programme global de la GIZ mis en œuvre dans le cadre de l’initiative spéciale « EINEWELT ohne Hunger » (Un monde sans faim). L’objectif visé par le Centre d’Innovations Vertes est d’identifier et de mettre en œuvre des innovations en vue d’améliorer durablement les revenus des producteurs de cacao, l’emploi et le chiffre d’affaires des petites et moyennes entreprises en amont et en aval de la chaîne de valeur du cacao. En plus du cacao, le projet se concentrera sur la promotion d’autres filières en vue de contribuer à la diversification des revenus des producteurs de cacao. En Côte d’Ivoire, le projet inter-vient dans des régions sélectionnées dans le sud-ouest, le sud-est et le District de Yamoussoukro.

Pour mettre en œuvre ses activités, le Centre d’Innovations Vertes de la GIZ travaille en Côte d’Ivoire en étroite collaboration avec le Ministère du Développement Rural et de l’Agriculture (MINADER) ainsi qu’avec le Conseil Café-Cacao, le Ministère des Eaux et Forêts, les collectivités territoriales, les entreprises privées, la société civile et le forum allemand pour un cacao durable (GISCO).

Dans le cadre de son volet « transformation et commercialisation locales des produits et sous-produits du cacao », le projet est à la recherche de consultants pour réaliser une étude visant à identifier les marchés potentiels au niveau local et sous-régional (Guinée, Mali, Burkina Faso) des produits issus de la transformation du cacao, dans la perspective de proposer la création et/ou le soutien à des entreprises de transformation des fèves et des sous-produits du cacao.

Cet appel d’offre s’adresse à toutes les entreprises installées en Côte d’Ivoire, en Guinée, au Mali et au Burkina Faso pouvant justifier d’une expérience avérée dans l’analyse des marchés de produits agro-alimen-taires et dans les domaines des études de marché, de la commerciali-sation et du marketing des produits agroalimentaires, en particulier du cacao.

Les entreprises intéressées par le présent appel d’offres pourront ac-quérir le dossier d’appel d’offres sur demande par email à l’adresse élec-tronique : [email protected] La version papier du DAO est également disponible au bureau de la coopération Allemande (GIZ) : H256, Corniche Nord, Cité Ministérielle / ConakryBP : 4100Toutes questions de clarification doivent être formulées en français à l’adresse : Email : [email protected]

Les offres physiques sous plis fermés doivent être déposées au plus tard le 22.10.2019 à 16H00 à Abidjan à l’adresse ci-dessous :

Bureau de la GIZ à Abidjan, Cote D’IvoireGIZ – Deutsche Gesellschaft für internationale Zusammenarbeit,Riviera Golf, en face de la Grande Mosquée01 B.P. 7172 Abidjan 01Téléphone : (225) 22 43 43 92Télécopie : (225) 22 43 43 95

Abonnez-vous au JAOTél: 625 24 23 34 / 621 67 26 36

Appel d’Offre

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 201916

REPUBLIQUE DE GUINEE UNITE DE COORDINATION ET D’EXECUTION DES PROJETS

PROGRAMME D’IDENTIFICATION UNIQUE POUR L’INTEGRATION ET L’INCLUSION SOUS REGIONALE (WURI) – PRIMATURE

SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERET

RECRUTEMENT D’UN CABINET POUR L’ENQUETE DE BASE DANS LE CADRE DE L’EVALUATION D’IM-PACT DU PROGRAMME WURI

Date de début : 30/ Septembre / 2019 ; Date limite : 21 / Octobre / 20191. Le Gouvernement de la République de Guinée a reçu un financement de l’Association internationale de développement (IDA) dans le cadre du Programme d’identification unique pour l’intégration et l’inclusion sous régionale (WURI), et à l’intention d’utiliser une partie du montant de ce don pour effectuer les paiements au titre du contrat suivant : Recrutement d’un Cabinet pour WURI.

2. L’objectif du programme sous régional WURI : Pour mieux comprendre l’impact du projet sur les bénéficiaires guinéens, l’UGP compte effectuer une éva-luation d’impact rigoureuse avant l’implémentation du programme au niveau na-tional. L’évaluation d’impact a pour objectifs de 1) évaluer l’impact des différentes stratégies d’enregistrement pour informer et motiver la population guinéenne à participer au programme ; 2) d’évaluer l’inclusion des groupes vulnérables dans le programme, ici définis comme les « individus ou groupes qui, notamment en raison de leur âge, sexe, revenu, appartenance ethnique, langue, religion, santé physique et /ou mentale, statut social, civique, orientation sexuelle, participation à des activités informelles et /ou illégales, vivant dans des zones reculées ou isolées, risquent d’être écartés du programme ou de ne participer pleinement au processus de consultation »; et 3) de s’assurer que les objectifs du programme auront des impacts à long terme et positifs sur le développement de la Guinée et des bénéfi-ciaires. Pour collecter cette information, l’équipe de l’évaluation d’impact (EI), qui se compose de l’UGP WURI dont notamment les Spécialises en Développement social, en Communication et en Suivi Evaluation, de chercheurs de la Banque Mon-diale et de professeurs chercheurs internationaux, travaillera avec un cabinet local pour faire une enquête de base à l’échelle nationale afin de collecter les données de 10.000 ménages.3. Mission du consultantLe cabinet retenu pour mener cette étude travaillera sous la supervision de l’équipe EI, représentée en Guinée par l’UGP (Spécialiste en Développement social) et un coordonnateur terrain basé à Conakry. L’équipe fournira au cabinet retenu toutes les informations utiles à l’exécution de l’étude. Le cabinet sera responsable pour les activités suivantes :• 1ère phase : Préparation et formation des enquêteurs pour la collecte des don-

nées sur le terrain. Le cabinet retenu, sous la direction de l’équipe EI, dirigera l’évaluation, la préparation et la formation des enquêteurs envoyés sur le terrain pour la collecte des données. Le cabinet sera responsable de 1) recruter et former les enquêteurs, 2) s’assurer des compétences de chaque enquêteur, 3) s’assurer du respect des règles en matière de collecte de données et de la pro-tection des données à caractère personnel des personnes sondées en Guinée. Le cabinet assisté par l’UGP dirigera l’évaluation de chaque enquêteur envoyé sur le terrain avec l’assistance du coordinateur terrain qui lui fournira les proto-coles de collecte nécessaire. L’équipe EI fournira le sondage de base au cabi-net retenu et s’assurera de la maitrise par le cabinet des outils/instruments de collecte. Le cabinet quant à lui, assistera à la vérification des questions posées pour l’instrument de collecte afin d’avoir le plus haut niveau de compréhension pour la majorité de la population. Les autres tâches de préparation incluront : la traduction des sondages en langues locales, l’enregistrement du sondage sur les tablettes ou portables pour la collecte de données électroniques et la prépa-ration de tout l’équipement nécessaire pour le travail de terrain.

• 2ème phase : Collecte de données. Les enquêteurs recrutés et formés par le cabinet retenu s’occuperont du déroulement du sondage sur le terrain partout en Guinée. L’échantillonnage des localités pour ce sondage sera fait par l’équipe EI et sera fourni au coordonnateur terrain. L’échantillonnage des localités se fait à différents niveaux sur la base de critères bien définis pour être représentatif de tout l’ensemble la population nationale. Pour l’échantillon de ménage au niveau du village, les enquêteurs devront choisir les ménages en utilisant le système de « marche aléatoire ». La connaissance de ce système par le cabinet serait un plus, dans le cas échéant des informations sur ce système d’échantillonnage seront fournies par l’équipe EI et le coordonnateur terrain pendant la simulation des enquêteurs et avant le commencement de la collecte de données.

Chaque enquêteur aura la responsabilité d’enregistrer les données de façon élec-tronique en utilisant les tablettes ou les portables sur le terrain. À la fin de chaque journée de collecte, chaque enquêteur devra être responsable de synchroniser ses données sur un serveur central qui réunira la collecte de toutes les données après revue et correction. Cette synchronisation pourra être faite en temps réel pour les sondages dans les localités à bon niveau de connectivité internet. Par exemple, une base de données en ligne fournie par la plateforme SurveyCTO. L’accès à la plateforme de sondage SurveyCTO pour chaque tablette ou portable sera fourni par l’équipe EI. Il est important de noter que la proposition financière faite par le soumis-

sionnaire ne devrait pas inclure les coûts pour l’achat de la plateforme SurveyCTO ou d’une quelconque autre plateforme similaire.

À la fin de la collecte de données, le cabinet retenu fournira toute information col-lectée sur le terrain à l’équipe EI et doit s’assurer d’effacer toutes les informations d’identification concernant chaque individu ayant été sujet à la collecte. À la fin de la collecte de données, seulement l’équipe EI et l’UGP en accord avec les principes et les régulations de la collecte de données guinéen auront accès à ces informations. 4. L’Unité de Gestion de Coordination du Projet(WURI) invite les cabinets admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les Cabinets intéressés doivent fournir les informations démontrant (documentation en langue française uniquement) qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services. 5. Il est porté à l’attention des Consultants (cabinets) que les dispositions du paragraphe 3.14 du « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant de la Banque le Financement de Projet d’Investissement (FPI)» [juillet 2016], relatives aux règles de la Banque mondiale en matière de conflit d’intérêts sont applicables.

6. Profil et qualification du cabinet Le cabinet choisi doit posséder les qualifications suivantes :• Un statut juridique reconnu par le gouvernement de la Guinée lui permettant

d’effectuer les tâches mentionnées ci-dessus ;• Une expérience démontrée d’au moins cinq (5) ans dans l’organisation des en-

quêtes auprès des ménages et communautés à grande échelle en Guinée ; une connaissance des formalités et des us et coutumes locales dans la mise en œuvre des enquêtes auprès des ménages ;

• Une expérience avérée d’au moins trois (3) ans dans la conduite des enquêtes sur des sujets NTIC, d’utilisation des outils numériques dans la gestion des en-quêtes (formulaires électroniques, …)

• Une capacité et une expérience démontrée dans la planification et l’organisation de la logistique d’enquêtes ;

• Un bon réseau d’enquêteurs et de superviseurs ; un réseau au niveau national ;• Une forte capacité démontrée en gestion de données ; et• Une expérience dans la collecte de données électroniques similaire à la plate-

forme de sondage SurveyCTO ou du logiciel utilisé ;

Liste des éléments à fournirLe cabinet doit fournir les éléments suivants :• Présentation du cabinet et lettre de soumission démontrant la compréhension

de l’appel d’offre• Offre technique : ressortir la méthodologie• Référence : anciens contrats, attestations de bonne fin, anciens rapports• CV du personnel clé (superviseur, agents de maintenance, enquêteur terrain,

superviseur régional, ...)7. Le recrutement se fera suivant la méthode de sélection de qualification de consultants (SQC) conformément aux règlements de passation des marchés.8. Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémen-taires, au sujet des Termes de Reference demande sur [email protected]/ [email protected]/ [email protected] à l’adresse ci-dessous et aux heures suivantes du lundi au jeudi de 9h à 16h 00 et le vendredi de 9h à 13h 00.9. Le dossier de candidature écrite doit être accompagné des dossiers :• Curriculum vitae (CV) signé des personnels du cabinet ; • Les références de travail ou contrat de travail du cabinet, au plus tard le 21 Oc-

tobre 2019 à 11 heures.10. Programme d’identification Régionale et l’inclusion (WURI), Camayenne, Immeuble résidence Camayenne, 3ème étage – derrière la CENI, Tél. : (+224) 624 21 22 11/622 47 42 18, Email : [email protected]/ [email protected]/ [email protected] dossier de candidature doit porter la mention «Recrutement d’un Cabinet pour l’Enquête de base WURI.»

Conakry, le 27 Septembre 2019

Le coordonnateur Ibrahima Sory KEITA

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 J.A.O17

RÉPUBLIQUE DE GUINÉETravail -Justice - Solidarité

Ministère de l’AgricultureBUREAU DE STRATEGIE ET DEVELOPPEMENT

SOLLICITATION DE MANIFESTATIONS D’INTERETN° 001/AMI/PMCR/2019

Projet de Mobilité et de Connectivite Rurale (PMCR)

Date début : le 30 septembre 2019Date limite : le 14 octobre 2019

Clients : Le Ministère de l’Agriculture représenté par le Projet de Mobilité et de Connectivité Rurales (PMCR)

Titre : « Services d’un Consultant individuel chargé de coordonner le PMCR ».I.CONTEXTE 1. Le projet de mobilité et de connectivité rurales vise essentiellement la réduction de la pauvreté, l’augmentation de la sécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des populations rurales par la mise en place d’un réseau fonctionnel d’infrastructures rurales de transport, durable et respectueux de l’environnement concourant à l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et le Programme National de Développement Econo-mique et Social (PNDES) de la Guinée.

Le PMCR est une suite logique des deux projets nationaux d’infrastructures rurales (PNIR), le premier de 1991 à 1996, le deuxième de 2004 à 2013 financés sur les ressources de l’IDA qui se sont exécutés à la satisfaction de toutes les parties.

L’insuffisance d’infrastructures de base, notamment les routes rurales, constitue - entre autres - des contraintes permanentes au processus de développement rural. Les problèmes d’en-clavement de la grande majorité des zones de production et les coûts élevés de transports avec les gros moyens de transport limitent les services et les bénéfices que peuvent en tirer les populations rurales, réduisent l’écoulement de la production agricole aux marchés internes potentiels et à l’exportation qui accentuent la corvée du transport sur la tête surtout au niveau des femmes. Sauf exception, l’ensemble des centres administratifs et des centres commerciaux ne sont pas tous reliés entre eux et les zones isolées ne sont pas accessibles durant la moitié de l’année. Egalement les vastes et riches potentialités agricoles notamment les terres aména-geables sont difficiles d’accès.

La vie quotidienne des membres de la communauté rurale guinéenne est fortement détermi-née par la qualité et la quantité de service de transport en zone rurale. De nombreux ménages doivent chercher l’eau et le bois loin de leur village. Les agriculteurs doivent transporter leurs matières premières et leurs produits agricoles, les travailleurs doivent se rendre à leur travail. Les articles produits ailleurs doivent être apportés au village, les excédents doivent être trans-portés ailleurs. Les écoliers doivent pouvoir aller à l’école et rentrer à leur maison. Les malades doivent pouvoir se rendre dans un centre de soins ou le personnel soignant doit pouvoir se rendre chez les malades.

La faiblesse des multiples facilités au niveau du monde rural constitue un lourd handicap pour le développement de l’agriculture et accroît la pauvreté de la population.L’Etat doit pouvoir encourager la production agricole et faire en sorte que l’économie rurale puisse s’intégrer dans l’économie nationale qui dépend dans une large mesure à la levée d’un certain nombre de contraintes qui sont d’ordre institutionnel et physique notamment le renfor-cement de la décentralisation en mettant les populations rurales et leurs élus entièrement au centre de leur développement. Les questions foncières qui sont d’extrême acuité à certains endroits doivent être réglées de même que la fourniture d’intrants et assurer un minimum d’in-frastructures de production ce qui permettrait d’amorcer une véritable politique de développe-ment agricole pour une autosuffisance alimentaire.

La nouvelle politique de développement agricole, dans sa vision de la dynamique de l’économie rurale, se fixe plusieurs objectifs dont - entre autres - créer un réseau de base des infrastruc-tures économiques permettant de répondre directement les besoins des populations rurales.Il s’agit de :• mettre en place un réseau durable de pistes rurales pour fournir un accès minimum en

toute saison aux Communes Rurales (C R) et les liaisons des centres commerciaux aux principales zones de production et les zones de pauvreté.

• mettre en place des actions durables dans le cadre des infrastructures de transport permet-tant la création de la richesse.

Le programme proposé sera réalisé en cinq ans (2019 - 2023 ) pour un coût de 40.000.000 USD de l’IDA (dont 30.000.000 USD pour les travaux et 10.000.000 USD pour les aspects ins-titutionnels et la gestion du projet) et mis en œuvre, dans un premier temps, en Basse Guinée et en Moyenne Guinée notamment dans les préfectures de Coyah, Dubréka, Boké, Dalaba, Pita et Labé. Ainsi les objectifs physiques et institutionnels dans la zone du projet seront fixés progressivement avec des mesures d’accompagnement pour le renforcement institutionnel des secteurs publics et privés à tous les niveaux de planification et d’exécution.Le programme permettra de :1- d’établir, d’affiner et de renforcer les méthodes participatives pour l’identification, la planification, l’exécution et l’entretien des pistes,2- de créer un cadre légal durable des infrastructures de transport.Ces actions vont s’inscrire dans les objectifs annuels fixés et en tenant compte des leçons ap-prises et des recommandations tirées des années précédentes.Le Projet, comme énoncé plus haut, vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et à l’amé-lioration des conditions de vie des populations rurales. Pour obtenir des résultats, il apportera les bénéfices suivants :• L’amélioration de l’accessibilité physique des zones de production agricole et des do-

maines d’élevage• L’amélioration de l’accessibilité de la population rurale notamment les femmes et les en-

fants aux marchés et aux services de base (éducation, santé etc.)• L’amélioration de la sécurité alimentaire et sanitaire par la réduction du temps de transport• La création de l’emploi en tenant compte de l’aspect genre dans les zones couvertes• Le développement et la consolidation des PME de travaux et de Bureau d’Etudes de

Contrôle et de surveillance.Les composantes du projet sont :- Composante 1 : Réhabilitations routes rurales (et petites installations communau-taires) la réhabilitation des routes rurales concerne les zones de production agricole et des domaines d’élevage- Composante 2 : renforcement des capacités pour l’entretien et la sécurité routière.- Composante 3 : Gestion du Projet

II. OBJECTIF DE LA MISSION : Le Coordonnateur du Projet est, conformément aux termes de l’accord de financement du pro-jet cosignés entre la banque mondiale et le gouvernement de Guinée, la personne qui au plan technique, administratif et fiduciaire, représente le gouvernement dans le financement, l’exécu-tion et la mise en œuvre des activités du projet. Il est responsable devant le gouvernement, la banque mondiale, les parties prenantes et bénéficiaires du projet. Le Coordonnateur du Projet travaillera sous la tutelle du Ministère de l’Agriculture en collaboration avec le Ministère des Travaux Publics et sera sous l’autorité technique du Secrétaire Général du Ministère de l’Agri-culture.

III.Le PMCR invite les candidats admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessus. Les Consultant intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des ser-vices.

IV.Pour mener à bien cette activité, le consultant devra répondre aux qualifications et expé-riences suivantes :

• Être titulaire d’au moins un Diplôme d’Etudes Approfondies (DEA) ; ou BAC + 5 dans les domaines du Génie Rural, du Génie civil, ou des Travaux Publics

• Disposer d’au moins quinze (15) années d’expérience professionnelle, y compris dix (10) ans d’expérience spécifique dans la gestion, la coordination, et la mise en œuvre de projets d’infrastructures rurales.;

• Avoir travaillé en qualité de Coordonnateur pour au moins un (1) projet similaire au cours des cinq (5) dernières années, financé par les partenaires techniques et financiers.

• Avoir une bonne connaissance des procédures de la Banque mondiale ;• Leadership prouvé, compétences interpersonnelles et capacité de développer et de moti-

ver des équipes diversifiées et talentueuses• Expérience confirmée dans le développement et le maintien de liens institutionnels• Excellentes capacités organisationnelles, de planification et d’analyse ; souci du détail• Avoir des capacités d’animation et de relation avec les différents acteurs et partenaires du

projet, • Disposer de Capacités de vision stratégique, d’organisation et de leadership ; travail en

équipe,• Expérience pratique de la gestion/mise en œuvre de projets dans le contexte prévu,• Disposer d’une capacité managériale avérée, permettant de créer la synergie nécessaire

à la mise en œuvre globale du Projet, à travers les interventions de toutes les parties pre-nantes ;

• Avoir une bonne capacité de rédaction

IV.) Un consultant sera sélectionné suivant le règlement des passations des marches défini pour les Emprunteurs de la Banque mondiale édition Juillet 2017, révisée en novembre 2017 et aout 2017 pour le recrutement du consultant individuel.

V.) Le dossier de candidature doit comprendre les éléments suivants : • Un Curriculum vitae détaillé, daté et signé avec adresse électronique ;• Les références des activités similaires exécutées pour le compte du gouvernement et d’un

projet de développement / ONG ;• Les copies certifiées conformes des diplômes et attestations de bonne exécution ou de

service fait. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires au sujet des do-cuments de référence aux adresses mentionnées ci-dessous du lundi au jeudi de 9 heures à 16 heures GMT et vendredi de 9 heures à 13 heures GMT.

Les manifestations d’intérêt doivent être déposées en personne par courrier à l’adresse ci-des-sous au plus tard le 14 octobre 2019 à 16 h 30 mn, adressée à Madame le Ministre de l’Agriculture et portant la mention « Recrutement d’un Consultant Individuel Coordonnateur du PMCR » Bureau de Stratégie et Développement (BSD), Ministère de l’Agriculture, Almamya Kaloum BP : 576 Tél : 625 65 68 79 / 622 44 41 62 - Email : [email protected]

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 201918 Culture Général, Jeux et Humour

Papa à bout :• Toto ! J’ai une réunion super importante, ce matin ! Tu iras seul a l’école

aujourd’hui. Je te fais confiance.Toto lui répond :• Pas de problème papa !• Je m’occupe de ta petite soeur, et toi de tout éteindre ! Et surtout tu ne

traîneras pas.• T’inquiètes, papa, t’inquiètes.

Une fois son père parti, Toto prends le téléphone :• Bonjour madame la directrice, je vous téléphone pour vous dire que Toto

ne viendra pas à l’école, car il ne se sent pas très bien aujourd’hui !

La directrice :• Ce n’est pas grave au moins ?• Non, non, ne vous inquiétez pas. C’est sans doute un rhume, pour éviter

toute complication, il restera à la maison bien au chaud devant un bon film.• Devant un bon film ? Mais qui est a l’appareil ?• Ben... mon papa !

//////////////Toto est amoureux de sa maîtresse et tout le monde le savait, même la maî-tresse. Un jour, la maîtresse fait un jeu de devinettes. Et à chaque fois qu’elle pose une devinette Toto intervient. Mais toutes ses réponses sont fausses. Pour le consoler, elle lui répond gentiment chaque fois :• Ce n’est pas la bonne réponse Toto, mais c’est quand même bien d’avoir

essayé !

À la fin de la classe, Toto vient voir la maîtresse et lui dit :• Moi aussi, j’ai une devinette pour vous mademoiselle.• Oui Toto, quelle est-elle ?• J’ai dans mon pantalon une petite tige, assez dure, avec un bout tout

rouge, et qui peut vous mettre le feu. Qu’est-ce c’est ?SLASH ! ! ! La maîtresse lui donne une de ces paires de claques. Toto, alors tout en larme, sort de sa poche une allumette, et dit :• Ce n’était pas la bonne réponse mademoiselle, mais c’est quand même

bien d’avoir essayé !

Accord du participe passé : être et avoirLe participe passé conjugué avec l’auxiliaire «avoir» s’accorde en genre et en nombre avec le complément d’objet direct (COD), si celui-ci est placé avant :Ces fleurs, je les ai coupées.

Cette lettre, il l’a écrite.Si le complément d’objet direct est placé après ou s’il n’existe pas, le participe passé conjugué avec «avoir» reste invariable :J’ai coupé ces fleurs.Il a écrit cette lettre.Nous avons été au spectacle.*Le participe passé conjugué avec l’auxiliaire «être» s’accorde en genre et en

nombre avec le sujet du verbe :Mes amis sont partis.Mes amies sont parties.Le participe passé sans auxiliaire (à valeur d’adjectif) s’accorde en genre et en

nombre avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte :Des fleurs séchées.Un article vendu.Des maisons ouvertes.

Notez : Cette règle générale présente de nombreuses exceptions et quelques «finesses» que beaucoup jugent superflues. Il est conseillé de consulter les différents chapitres qui traitent de l’accord du participe passé. Voir accord du participe passé.

*n’en déplaise à quelques puristes qui corrigent systématiquement et à tort «nous avons été» par «nous sommes allés», les deux phrases ont donc des sens différents et sont toutes les deux correctes. Lorsque vous dites «nous sommes allés au spectacle», vous dites que vous vous êtes déplacés jusqu’au lieu du spectacle, non que vous y avez assisté. Lorsque vous dites «nous avons été au spectacle», vous sous-entendez que vous vous êtes déplacés jusqu’au lieu du spectacle et surtout que vous avez assisté à ce spectacle, le verbe être étant un verbe d’état non de déplacement.

Accord du participe passé (cas d’invariabilité)Les participes passés «attendu, compris, non-compris, y compris, entendu, excepté, ôté, ouï, passé, supposé, vu» sont invariables quand ils sont placés devant le nom ou le pronom, ils sont alors considérés comme des prépositions.Attendu son incapacité, il faut le protéger.Compris les indemnités, la somme est suffisante.Ôté les observations personnelles, le reste est correct.Ouï les témoins, l’affaire semble claire.Ces mêmes participes, placés après le nom, s’accordent normalement.Les indemnités comprises, la somme est suffisante.Les observations personnelles ôtées, le reste est correct.Les témoins ouïs, l’affaire semble claire.Notez : Si la position du participe résulte d’une simple inversion, il faut l’accor-der :Ces sommes, déjà comprises au compte précédent, ne figurent pas ici.L’inversion du membre de phrase entre virgules, n’a aucune influence sur l’ac-cord.Déjà comprises au compte précédent, ces sommes ne figurent pas ici.

Blagues & Humours

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 2019 J.A.O19

La Bicigui (banque interna-tionale pour le commerce et l’industrie de la Guinée), l’une des plus vielles banques en Guinée pourrait tomber dans l’escarcelle américaine. C’est le président Alpha Condé, en voyage d’affaires aux Etats-Unis, qui l’a révélé dans une interview à la chaîne gou-vernementale américaine La Voix de l’Amérique.Alpha Condé l’a dit en magni-fiant le retour en grâce de la Guinée dans le programme américain avec trois socié-tés majeures que sont Vista, Guinée-Gaz et Friedland.« Lorsque la France a boy-cotté la Guinée, nous avons eu la chance à un moment donné, le président Sékou Touré qui avait des rapports avec Rockefeller, le président Kennedy et ensuite l’évolu-tion a emmené une dictature qui nous a enfermés, la deu-xième République n’avait pas de diplomatie, la Guinée avait presque disparu. Donc nos rapports avec les États-Unis se sont améliorés à mon ar-rivée avec le président Oba-

ma. Avec le Président Tru-mp, nous avons trois projets américains, nous avons une banque américaine, vista-vi-sion qui vient de s’installer en Guinée et qui peut-être pour-ra racheter la BICIGUI, nous avons la société Guinée-Gaz qui va faire le gaz et nous venons de signer avec Frie-dland pour l’exploitation du fer de Nimba. Donc ça veut dire qu’il y a trois sociétés, mais nous avons d’autres sociétés. (…) Nous pensons que nous pouvons davan-tage bénéficier, non seule-ment en partenariat avec le gouvernement mais surtout la présence des entreprises américaines en Guinée, parce qu’elles seront accom-pagnées par le gouverne-ment », dit Alpha Condé en opération séduction au pays de l’Oncle Sam.

Pour l’info, la Bicigui, après le retrait du Groupe BNP Pa-ribas –qui a réduit sa voilure en Afrique- qui avait 51% de part, est aujourd’hui courti-sée par cinq potentiels repre-neurs. Parmi eux, Vista bank et la marocaine Attijariwafa Bank. Récemment, Vista bank a repris First Internatio-nal Bank (FIB).

Thierno Sadou Diallo

Information Générale

BAD-Guinée : Alpha Condé, Peut Afficher Le Sourire. Et Voici La Cause….

ANIES : Le Gouvernement Guinéen Ren-force Les Liens De Coopération Avec La Banque Mondiale Dans Le Cadre De Sa

La banque américaine Vis-ta va-t-elle racheter

la Bicigui ?

Le président de la Guinée, Alpha Condé, peut afficher le sourire. Et pour cause, son pays vient d’obtenir un appui de la BAD.

Ce soutien financier doit permettre d’accompagner une dizaine de petites et moyennes entreprises (PME), des institutions de micro-finance actives dans la chaîne de valeur agricole en Guinée.

Il vise en priorité les femmes, qui seront bénéficiaires à 60 % des ressources de cette ligne. Une attention particu-lière sera donc portée aux PME des zones rurales, opérant dans les secteurs de l’agriculture, de l’éle-

vage et de la transformation agro-pastorale, ainsi qu’aux jeunes entrepreneurs agri-coles.

Plus de la moitié des res-sources de cette ligne de crédit est destinée à des ins-titutions de micro finance, partenaires de Vista Bank et permettra de couvrir les be-soins de plus de 3 000 micro projets. En plus du finance-ment, Vista Bank apportera aux entrepreneurs un accom-pagnement sous forme de conseil, d’appui technique, de gestion et de formation afin de maximiser le taux de succès de l’opération.

L’appui de la BAD viendra également soutenir Vista

Bank dans le renforcement des capacités de ses agents de crédit du secteur agricole, la gestion des risques, la gestion de projets, les sys-tèmes de gestion environne-mentale et sociale ainsi que la gestion et les rapports des résultats en matière de déve-loppement.

actuguinee

Initié par le Gouvernement Guinéen avec l’appui de la Banque mondiale depuis 2012, le Projet Filets Sociaux Productifs a été clôturé ce lundi à Conakry. Financé par le Groupe de la Banque Mon-diale à hauteur de 43.215.000 dollars USD, ce projet confor-mément au Plan National de Développement Economique et Social (PNDES), s’inscrivait dans la politique de redistribu-tion équitable des ressources, afin de sortir les populations Guinéenne de la pauvreté.Depuis son lancement, le pro-jet a conduit des programmes de transfert sociaux sous forme de transfert à haute intensité de main d’œuvre (HIMO) et de transfert monétaire, couplés par des séances de sensibilisa-tion sous les bonnes pratiques tel que l’éducation financière et la notion de groupement, en faveur des populations les plus défavorisées à travers le pays.Dans la même logique, le Pre-mier Ministre dans sa décla-ration de politique générale a pris l’engagement de faire du

partage de la prospérité, la clé de voute de sa politique économique. De cet engage-ment et dans le souci de péren-niser les acquis du Projet de Filets Sociaux Productifs, le

Gouvernement guinéen a ini-tié l’émergence d’une Agence Nationale d’Inclusion Econo-mique et sociale dans toutes ces dimensions pour appuyer les couches pauvres de la population, à une intégration sociale, économique et finan-cière, source de sortie de la pauvreté.Dans son allocution, la Direc-trice Générale de l’agence Nationale de l’inclusion éco-nomique et sociale (ANIES) a rappelé que cet atelier est une occasion pour mettre en évidence les réalisations et les leçons apprises dans la mise en œuvre du projet et surtout favoriser l’extension à une plus grande échelle, afin de promouvoir les aspirations du Chef de l’Etat dans sa lutte perpétuelle pour le bien être des concitoyens.« Cet atelier qui nous regroupe ce jour, sera l’occasion de mettre en exergue les réali-sations et les leçons apprises dans la mise en œuvre de ce projet pilote et favoriser l’exten-

sion à une grande échelle afin de promouvoir les aspirations de Président Alpha Condé, dans sa lutte perpétuelle pour le bien-être des populations » a déclaré Sanaba Kaba.Pour le Coordinateur Général de l’ANIES, les bénéficiaires du projet symbolisent à suffi-sance le bien être de l’entité à travers leurs expressions et leurs témoignages à travers le projet filets sociaux. Ansou-mane Camara a rassuré que tous ces efforts seront poursui-vis à travers le Gouvernement pour apporter davantage son soutien aux personnes vulné-rables. En dépit de toutes ces difficul-tés internes et externes, plu-sieurs réalisations ont été en-registrés et accomplis à savoir : l’exécution de 408 micro-pro-jets dans 391 districts et quar-tiers qui ont permis de créer 55 112 emplois temporaires avec un montant total de salaire dis-tribué de 65.042.690.000 GNF ; la création de 63 hectares de forêts communautaires dans 63 districts ; le curage d’envi-ron 715.000 mètres linéaires de caniveaux répartis dans 8 régions administratives du pays permettant aussi au pro-jet de créer un environnement de vie décent pour environ 800.000 personnes.

Actuguinee

Journal des Appels d’Offres & Offres d’Emplois

J.A.O N°440 / LUNDI 07 OCTOBRE 201920