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EDITO : Le transport régional diversifie ses formations et se projette en… 2034

Célébration de 84 VAE, un abondement de 200 K€ par les pouvoirs publics (Direccte L.-R. et Région L.-R.) et une projection sur les enjeux du futur : le transport régional (marchandises et voyageurs) était à la fête, ce vendredi soir au Pasino de La Grande-Motte.

L’un des enjeux, pour la Fédération des transporteurs, son Opca de branche, l’OPTL (observatoire prospec-tif) et les partenaires sociaux, « est de dégager des financements pour assurer des formations autres que réglementaires (FIMO au départ, FCO tous les cinq ans, Caces pour la manutention), lesquelles absorbent la quasi-totalité des budgets formations des entreprises », explique Françoise Gleize, déléguée régionale de la FNTR L.-R.. D’où la sollicitation des pouvoirs publics.

Deux formations ont été mises en lumière vendredi : - Métier d’exploitant. 70 heures, avec des modules commerciaux, gestion, social/management, gestion du travail. Trente personnes formées cette année. - Conjointes de dirigeant. 42 heures sur six jours. « Dans les TPE et PME, les conjointes de dirigeant gèrent souvent le pilotage des RH, sans avoir forcément la formation de base », relève Jessica Najih, déléguée régionale de l’Opca Transports. Cette formation sensibilise aussi « à la connaissance de soi, chose indis-pensable pour être un bon manager ». Soixante personnes formées cette année. Les dirigeants de Transports Rini (Montazels, Aude) et Rouillé Coulon (Vendargues, Hérault) sont interve-nues lors de la table ronde.

‘Mobilus’ : les transporteurs imaginent leur univers en 2034 Sous l’impulsion de l’Opca Transports et de FTLR, et avec le soutien de la Direccte, les dirigeants de PME ont imaginé leur univers professionnel en 2034, dans un magazine intitulé « Mobilus » (voir ci-contre). A quelles fonctionnalités répondra une gare routière ? Pourquoi les autocaristes ne feraient pas défiler des écrans publicitaires de magasins devant lesquels ils passent, pour fournir des recettes complémentaires à la collectivité si le contrat est passé dans le cadre d’une délégation de services publics ? Les arrêts d’auto-car demain seront-ils juste des abris avec des panneaux publicitaires, ou doivent-ils être équipés de bornes wi-fi ? Côté transport de marchandises, des questions se posent également. « Si aujourd’hui, vous êtes transporteur de carburant, en sachant qu’une citerne dure 20 ans, il faut peut-être comprendre que dans 30 ans, cette citerne vaudra zéro sur le marché de l’occasion, car il n’y en aura quasiment plus. Partant de là, est-ce qu’il faut encore investir, aujourd’hui, dans l’acquisition d’une citerne carburant ? », interroge Françoise Gleize. Des prospectivistes de Michelin et de la RATP sont intervenus auprès des dirigeants de PME.

En photo : remise d’un diplôme VAE, en présente de Jean-Louis Salva (Transports Salva, Salses-le-Château, 66) et Jessica Najih.

Hubert Vialatte

Source: Les dépêches quotidiennes - La Lettre M - Lundi 8 décembre 2014

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EDITO : Le transport régional diversifie ses formations et se projette en… 2034

84 VAE

« C’est le plus grand nombre de diplômes pour une région en France en 2014 dans le transport, se félicite Françoise Gleize. Ces VAE sont des titres professionnels de conduite. » La cérémonie de remise s’est dé-roulée vendredi soir au Pasino de La Grande-Motte. « C’est un moment important. La plupart étaient en échec scolaire, et n’avaient jamais eu un vrai diplôme. Ce VAE, c’est un signe de reconnaissance. »

Extraits de « Mobilus »

- Des drônes dans l’espace rural aérien ? « 2022. Le survol de l’espace par les drones civils, sérieusement contraint par la réglementation, semblait compromis. C’était sans compter sur la réaction des habitants de province qui, eux, y voyaient une belle opportunité de couvrir des zones difficiles d’accès. Grâce à l’ouver-ture aux drones de l’espace rural aérien en 2022, toute une dynamique s’est recréée : livraison de biens de consommation, de médicaments… » - Ticket unique pour le monde. L’application WAE fait office de ticket de transport unique dans les trans-ports en commun du monde entier. Grâce à la géolocalisation, quelle que soit la zone où vous vous trouvez et en quelques secondes, elle donne accès aux tarifs du véhicule emprunté, traite le paiement et génère un code qui fait office de carte de voyage. - PEMers : les entreprises de transport pourraient déléguer une partie de leurs volumes à des particuliers. Plus le PEMer est régulier, plus sa rémunération augmente. Une façon, pour les pôles d’échanges, de dé-velopper le flux de livraisons et, pour les particuliers, d’arrondir leurs fins de mois.

Source: Les dépêches quotidiennes - La Lettre M - Lundi 8 décembre 2014http://www.lalettrem.fr

Actions de formations financées par l’OPCA Transports, la Direccte L.-R. et Région L.-R.

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Sommaire

Résultat de l’enquête bimensuelle sur le prix du carburant. Dispositif hivernal Vinci Autoroutes - Les coûts de revient 2014-2015.Négociations Annuelles Obligatoires : pas d’accord.Allegements Fillon préservés.La FNTR à la Conférence Environnementale. Nouvelle sanction fiscale.La CGPME appelle au dialogue - Mobilisation réussie.Le classement des pavillons Européens.Les défaillances d’entreprises en baisse.FNTR Econews.Routière Occitane de Coopération : Notre terrain: La route !Etude Banque de France : Tendance Régionale.

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INDEXATION DES PRIX SUR LE COUT DU CARBURANTVeuillez trouver ci-dessous le taux de révision du prix de transport à appliquer en fonction de l’évolution de l’indice gazole publié par le comité nationale routier (CNR) afin de faciliter aux transporteurs la révision de leur prix de transport en fonction de l’évolution du coût du carburant (art. 24 III de la loi n°95-96 du 1er février 1995). Le CNR a rationalisé ses indices et a sup-primé l’indice gazole professionnel fin de mois.L’indice gazole professionnel étant donné uniquement en moyenne mensuelle, c’est ce dernier que nous prendrons désormais en référence pour notre calcul de révision du prix du transport.Entre Mai 2013 et Novembre 2014, le réajustement de prix nécessaire, du seul fait de l’évolution du coût du gazole, est de -2,54 % pour les trs longue distance effectués au moyen de véhicules de 7.5 tonnes et plus de poids total -1,66 % pour les trs régionaux effectués au moyen de véhicules de moins de 7.5 tonnes de poids total.-1,75 % pour les trs régionaux effectués au moyen de véhicules de 7.5 tonnes et plus de poids total.

Entre Octobre 2014 et Novembre 2014, le réajustement de prix nécessaire, du seul fait de l’évolution du coût du gazole, est de -0,45 % pour les trs longue distance effectués au moyen de véhicules de 7.5 tonnes et plus de poids total.-0,29 % pour les trs régionaux effectués au moyen de véhicules de moins de 7.5 tonnes de poids total.-0,31 % pour les trs régionaux effectués au moyen de véhicules de 7.5 tonnes et plus de poids total.

Pour information, la part relative du gazole retenue dans les indices CNR est la suivante : 2010 2011 2012 2013 2014Pour la longue distance (40T) 23% 26.3% 28,5% 28% 27,2%Pour le régional (porteurs) 15.8% 17.9% 19,4% 19,3% 18,5%Pour le régional (40T) 22.2% 25.3% 28,2% 27,7% 26,1%Vous pouvez nous demander un mode d’emploi sur l’indexation gazole réalisé par le CNR.Pour plus de précisions sur les modalités de calcul et sur les évolutions de l’indice gazole, vous pouvez vous reporter au site du CNR www.cnr.fr ou directement à l’adresse suivante :

www.cnr.fr/gazole/notes_pratiques/e-docs/00/00/01/D5/document_notes_pratiques.phtml

Résultat de l’enquete bimensuelle sur le prix du carburant :

Prix au 30 Novembre 2014Prix moyen hors T.V.A. France entière : 0,9710 € par litreEvolution constatée par rapport à la précédente enquête : -2,76 %Baisse de 2,76 centimes d’€ depuis le 15/11/2014

Prix hors T.V.A. observés par régionAlsace 0,9815 € Lorraine 0,9712 € Aquitaine 0,9701 € Midi-Pyrénées 0,9780 € Auvergne 0,9921 € Nord-Pas-De-Calais 0,9672 € Bourgogne -nd- Basse-Normandie 0,9674 € Bretagne 0,9746 € Haute-Normandie 0,9655 € Centre 0,9810 € Pays de Loire 0,9770 € Champagne-Ardenne 0,9665 € Picardie -nd- Franche-Comté -nd- Poitou-Charentes 0,9476 € Languedoc-Rouss 0,9752 € P.A.C.A. 0,9476 € Limousin: 0,9936 € Rhône-Alpes 0,9599 € Ile de France 0,9742 € Rappel de l’évolution constatée au cours des 12 derniers mois - Valeurs fin de mois

Cette enquête est réalisée par le CNR auprès d’un échantillon de 115 entreprises. Le prix moyen, France entière, est calculé à partir des prix observés par région. Ces prix sont pondérés en fonction de la répartition géographique des ventes de gazole par région (source : CPDP).Le nombre d’observations par région étant limité, les données régionalisées sont à prendre avec les précautions d’usage.En revanche, le prix moyen national a le degré de fiabilité requis. Source : CNR

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Evolution du prix fin de mois hors TVA du litre de gazole en citerne (en Euro/Litre)

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parce qu’il est temps de se libérerdu temps

Les professionnels du transport remettent ça...

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Le dispositif hivernal de VINCI Autoroutes

En hiver, comme tout au long de l’année, VINCI Autoroutes mobilise ses équipes 7 jour/7 et 24h/24 pour « garantir les meilleures conditions de circulation » à ses clients, conformément à l’engagement n°3 de son contrat de service. Durant la période hivernale, ce sont près de 2 000 collaborateurs de tous les métiers de l’autoroute (pa-trouilleurs, conducteurs d’engins, responsables d’exploitation, ouvriers autoroutiers, etc.) qui sont prêts à intervenir à tout moment.

Le dispositif hivernal de VINCI Autoroutes en chiffres - 4 386 km d’autoroutes en service. - 2 000 collaborateurs issus de tous les corps de métiers de VINCI Autoroutes et prêts à intervenir 7jours/7 et 24h/24. - Près de 4 000 heures de formations dispensées en amont à ces équipes dédiées au dispositif hiver-nal. - 400 engins d’intervention (salage et déneigement). - 1 camion tous les 10 km environ. - 2 343 caméras pour assurer une surveillance du réseau en temps réel. - 270 stations météo. - 855 panneaux lumineux disposés aux entrées et sur autoroutes. - Des bornes d’appel d’urgence tous les 2 km.

Coûts de revient 2014/2015

Chaque automne, sur la base à la fois de ses propres analyses et des travaux du CNR, la FNTR évalue les tendances des coûts de revient de l’année courante, et fournit des prévisions détaillées des coûts de revient pour l’année future.Cette note a pour objectif d’aider les entreprises dans leurs négociations commerciales (disponible sur simple demande).Concernant les perspectives 2015, la FNTR retient les évolutions suivantes :

CNR :Le document du CNR «Les coûts du TRM – Bilan 2014 et perspectives 2015» permet aux entreprises de TRM de fonder leurs demandes d’ajustements tarifaires sur des arguments économiques objectifs et fia-bles, il est disponible sur le site CNR et sur simple demande à votre fédération.

Selon l’étude, le CNR prévoit une inflation des coûts en 2015, hors gazole : pour la longue distance entre + 1,2% et 1,7% pour le régional entre + 1% et + 1,4%

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NAO : pas d’accordLundi 1er décembre, s’est tenue la deuxième réunion relative aux négociations portant sur les revalorisa-tions des grilles conventionnelles ainsi que sur la revalorisation des frais de déplacement.En l’absence d’accord, une 3e réunion est programmée pour le 20 janvier prochain.

Positionnement des organisations patronales sur la revalorisation des minima conventionnels

L’UFT (FNTR et Union-TLF) a formulé la proposition suivante :pour les coefficients 110 à 120 : 9,61 € (soit une augmentation de 1,9% par rapport au taux affiché conventionnellement);pour le coefficient 128 : 9,61 € (soit une augmentation de 1,1%) pour le coefficient 138 : 9,62 € (soit une augmentation de 0,8%) pour le coefficient 150 : 9,86 € (soit une augmentation de 0,7%)S’agissant de la grille employés :pour les coefficients 105 à 120 : 9,61 € (soit une augmentation de 1,9%) pour le coefficient 125 : 9,62 € (soit une augmentation de 1,6%) pour le coefficient 132,5 : 9,63 € (soit une augmentation de 1,3%)pour le coefficient 140 : 9,62 € (soit une augmentation de 0,8%) pour le coefficient 148,5 : 9,86 € (soit une augmentation de 0,7%).Une proposition de revalorisation des grilles conventionnelles à hauteur de 1% a été formulée pour les ETAM et cadres.

L’OTRE a, de son côté, augmenté sa proposition formulée lors de la première réunion, soit :Pour la grille ouvriers :pour les coefficients 110 à 120 (soit une augmentation de 1,8%) : 9,60 €pour le coefficient 128 (soit une augmentation de 1,3%): 9,63 €pour le coefficient 138 (soit une augmentation de 1,3%) : 9,65 € pour le coefficient 150 (soit une augmentation de 1,3%) : 9,92 € Pour la grille employés :pour les coefficients 105 à 120 : 9,60 € (soit une augmentation de 1,8%) ;pour le coefficient 125 : 9,63 € (soit une augmentation de 1,3%) ;pour le coefficient 132,5 : 9,65 € (soit une augmentation de 1,5%) ;pour le coefficient 140 : 9,67 € (soit une augmentation de 1,4%) ;pour le coefficient 148,5 : 9,92 € (soit une augmentation de 1,3%).Une proposition de revalorisation des grilles conventionnelles à hauteur de 1,3% a été formulée pour les ETAM et cadres.Les organisations syndicales ont vivement réagi, estimant ces propositions notoirement insuffisantes, ajou-tant qu’un conflit social se profilait désormais. Une grève est prévue le 18 janvier prochain (CGT).Une troisième et dernière réunion de négociation doit se tenir le mardi 20 janvier 2015.

Positionnement des organisations patronales sur la revalorisation des frais de déplacement

L’UFT (FNTR, Union-TLF, FEDESFI et CSD) a formulé une proposition de revalorisation des frais de dépla-cement à hauteur de 1%, en linéaire (c’est-à-dire identique pour l’ensemble des indemnités).L’OTRE, qui avait formulé une première proposition lors de la première réunion, en différenciée, a formulé une seconde proposition, en linéaire, à hauteur de 2%.

Sans s’inscrire dans le cadre de cette proposition, les organisations syndicales ne l’ont pas rejetée.La dernière réunion de négociation sur la revalorisation des minima conventionnels sera également l’oc-casion d’évoquer la revalorisation des frais de déplacement. dernière réunion de négociation sur la reva-lorisation des minima conventionnels sera également l’occasion d’évoquer la revalorisation des frais de déplacement.

Les allègements Fillon préservésContexteLe projet de loi de finances rectificative de la sécurité sociale 2014 avait supprimé le principe de neutralisa-tion de certains éléments de rémunération (en particulier les heures d’équivalence et les temps de pause) de la formule de calcul des allègements Fillon.Ces ajustements avaient eu lieu dans le cadre des discussions autour du pacte de responsabilité.L’impact de ces ajustements sur les entreprises était considérable. Ces ajustements se seraient traduits dans le transport routier par une augmentation significative des charges patronales.Les effets bénéfiques du pacte de responsabilité (suppression des cotisations familiales) auraient été ré-duits à néant.

L’action de la FNTRAussi la FNTR et ses partenaires de l’UFT ont-ils engagé des discussions rapides avec les ministères concer-nés. Le 4 décembre, la FNTR et ses partenaires de l’UFT rencontraient la Direction de la sécurité sociale (DSS). Le rendez-vous a été constructif.L’administration s’est engagée à neutraliser à nouveau les heures d’équivalence dans le calcul des allège-ments. Cette neutralisation sera concrétisée dans le décret en cours d’élaboration.Quelques problèmes techniques subsistent encore sur les garanties mensuelles de rémunération sur am-plitude (GMA) mais l’administration semble avoir la volonté de trouver une solution d’ici au 1er janvier prochain. Et ce en dépit de l’absence de base légale depuis les modifications du PLFRSS.

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La FNTR à la Conférence environnementaleLa conférence environnementale réunit chaque année depuis 2012, l’ensemble des partenaires du dialogue environnemental : ministres, représentants d’organisations non gouvernementales, organisations syndicales, organisations d’employeurs, collectivités territoriales et parlementaires.

Cette 3e édition se déroule pour la première fois au Palais de l’Elysée, elle est ouverte par le Pré-sident de la République et Ségolène Royal, ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.

La Conférence environnementale permettra de lancer les trois thèmes essentiels por-tant sur :

Mobilisation nationale vers la COP21 sur les enjeux du climat et de la biodiversité Transport et mobilité durables Environnement et santé

Un thème par table ronde

Nicolas Paulissen, délégué général de la FNTR, représente la CGPME en tant qu’expert lors de la table ronde «Transport et mobilité» qui réunit également des politiques : Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie, Alain Vidalies, Secrétaire d’État chargé des Transports, Sylvia Pinel, Mi-nistre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, Myriam El Khomri, Secrétaire d’État auprès du ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, et Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie.

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Nouvelle sanction fiscaleLa loi de finances rectificative pour 2014 du 8 août dernier a modifié la sanction applicable en cas de défaut de présentation de la comptabilité sous format dématérialisé.

Depuis le 18 novembre 2014 l’administration fiscale intègre, dans sa documentation, la nouvelle sanction applicable en non-présentation de la comptabilité sous forme de fichiers dématérialisés.Pour les contrôles de l’administration fiscale pour lesquels l’avis de vérification est adressé à compter du 1er janvier 2014, les contribuables qui tiennent leur comptabilité au moyen de systè-mes informatisés doivent la présenter sous forme de fichiers dématérialisés lors du contrôle.

Ainsi, pour les contrôles dont les avis de vérification sont adressés depuis le 10 août 2014, le défaut de présentation entraîne l’application d’une amende égale à :

5 000 euros, si aucune modification n’a été apportée.

5 000 euros ou 10 % des droits mis à la charge du contribuable (si le montant est supérieur à 5 000 euros), si une modification a été apportée.

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La CGPME appelle au dialogueDans un communiqué publié ce jour, la CGPME revient sur certaines paroles émises par des membres du gouvernement remettant en cause le patriotisme des chefs d’entrepirses qui se sont mobilisés cette semai-ne. L’organisation patronale des TPE et PME appelle le gouvernement à entendre ceux qui font l’économie et l’emploi et à revenir à un dialogue constructif.

Communiqués de presse - jeudi 04 décembre 2014

La CGPME appelle le gouvernement à entendre ceux qui font l’économie et l’emploi plutôt que de manier l’anathèmeIncriminer le manque de patriotisme des patrons qui manifestent en les opposant aux «vrais chefs d’entre-prise» fait partie de ces outrances verbales stériles et inutiles qu’un Ministre de la République, fût-il Ministre des Finances, se devrait d’éviter. Il est d’ailleurs à noter que ses foudres sont réservées aux organisations patronales qui s’expriment dans le calme sans porter préjudice, ni gêner les Français. On peut légitime-ment s’étonner de la mansuétude dont il fait preuve vis à vis de ceux qui bloquent régulièrement le pays.

Quoiqu’il en soit, réduire les acteurs économiques à manifester pour se faire entendre est en effet un échec.Il convient maintenant, dans l’intérêt de la France, de faire en sorte que les esprits s’apaisent.Les modalités d’application du compte pénibilité, les nouvelles règles encadrant la transmission des en-treprises et l’interdiction d’embaucher à temps partiel moins de 24 heures par semaine, sont considérées comme inapplicables en l’état par les entreprises françaises. Rien en cela de dogmatique. Pourquoi nous fermer la porte sur les doigts ?

Le temps du dialogue constructif doit revenir. Nous y sommes prêts.

La CGPME a réussi sa mobilisationA l’appel de la CGPME ils étaient 10 000 patrons dans la rue le matin du 1er décembre.6000 chefs d’entreprise de TPE-PME à Paris et 4 000 à Toulouse!

Trop c’est trop était le maître mot de cette manifestation CGPME à laquelle l’UNOSTRA et la FNTR ont par-ticipé comme près de 50 organisations professionnelles de TPE PME.Une manifestation pour crier le ras le bol de milliers de chefs d’entreprise de TPE PME, qui sont étranglés un peu plus chaque semaine par de nouvelles charges fiscales sociales ou règlementaires

L’UNOSTRA et la FNTR comme la CGPME réclament la suppression de 3 mesures :Le compte individuel de pénibilitéLa durée minimum de 24 heures hebdomadaires pour les nouveaux CDD.L’obligation d’informer les salariés au moins deux mois avant toute cession d’entreprise.

Les chefs d’entreprise ont besoin de liberté et de confiance pour conquérir les marchés indispensables à la survie et au développement de leurs sociétés.Toute entrave à cette dynamique économique est un frein au développement de notre pays.

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Classement des pavillons européensAprès une baisse de -4 % en 2012, le TRM européen se redresse légèrement et progresse de +2 % en 2013. Cette tendance est nettement portée par les pavillons de l’Est qui enregistrent une croissance de +9,3 %.

La France se distingue en déclinant sur tous les tableaux. En revanche, les nouveaux états membres (NEM) enregistrent de fortes hausses en national et à l’international. La Pologne renforce sa place de leader à l’international tandis que l’Allemagne cède du terrain. L’activité européenne entre pays tiers et le cabotage sont en hausse respectivement de +15 % et +20 %.

Plan nationalEn ce qui concerne le TRM national, on trouve en tête de liste le pavillon allemand avec 256 millions de tonnes.km, qui retrouve la croissance alors que le pavillon français reste en repli (-0,5%) avec 155 millions de tonnes.km. La part du national dans l’activité totale progresse pour l’Allemagne et la France, ce qui traduit une tendance à la baisse de l’international pour ces deux pavillons majeurs qui se concentrent de plus en plus sur leur marché intérieur.

Plan internationalSur l’ensemble des 28 États membres de l’UE, l’activité internationale affiche une nette croissance de 6,1% en 2013. Mais là encore, la hausse est beaucoup plus forte pour pour les NEM (+10%) que pour les Etats de «l’Europe des quinze» (+2,2%).Le pavillon polonais affiche une hausse de +10,5% : il réalise à lui seul un quart de l’activité internationale de TRM en Europe.Le pavillon roumain progresse, lui, de 25%.

À l’Ouest, l’Espagne stagne (-0,4%), l’Allemagne cède -6,6% et la France -1,5% avec 15 millions de ton-nes.km. Le Portugal enregistre toutefois une progression de 23% et fait un bond devant la Slovaquie et la Hongrie. Les Pays-Bas (+10,7%) doublent la République Tchèque et le Portugal.

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Défaillances d’entreprises : en baisseEn octobre 2014, les défaillances d’entreprises dans le secteur du transport routier de marchandi-ses (TRM) français pour compte d’autrui* s’élèvent à 124 unités.Pour la première fois depuis un an, le nombre de défaillances d’entreprises dans le TRM français diminue en rythme annuel à l’issue d’octobre.Ainsi, leur nombre cumulé sur 12 mois baisse de 3,6% entre octobre 2013 et octobre 2014, après avoir augmenté de 1,9% entre septembre 2013 et septembre 2014.

L’analyse des défaillances d’entreprises selon leur taille, en nombre de salariés, abou-tit aux constats suivants :

- une décrue du nombre cumulé sur 12 mois des défaillances des très petites entreprises (0 ou 1 salarié : -4,5% entre octobre 2013 et octobre 2014)- une diminution du nombre cumulé sur 12 mois des défaillances d’entreprises de taille comprise entre 2 et 9 salariés (-2,6% entre octobre 2013 et octobre 2014)- une hausse du nombre cumulé sur 12 mois des défaillances d’entreprises de taille comprise en-tre 10 et 49 salariés (+3,3% entre octobre 2013 et octobre 2014)- une baisse du nombre cumulé sur 12 mois des défaillances d’entreprises de taille supérieure à 50 salariés (-42,5% entre octobre 2013 et octobre 2014)

* Le TRM pour compte d’autrui regroupe les activités suivantes : transports routiers de fret interurbains, transports routiers de fret de proximité, location de camions avec chauffeur, déménagement, messagerie, fret express.

Source : Ellisphere, calculs FNTR.Remarque : les données de défaillances d’entreprises concernent aussi les entreprises de trans-port léger (véhicules utilitaires légers, de moins de 3,5 tonnes).

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Variation 2013 / 2012

- 0,3 %Variation 2013 / 2012

+8,9 %

Variation 2013 / 2012

+2,1 %

Fiche d’identité du TRM français (2012)

Données annuelles

Trimestres passés

Mois d’octobre 2014

FNTR EconewsOCTOBRE 2014 #14

Évolution de l’activité au 1er semestre 2014

Variation d’activité observée pour le TRM français entre le 1er semestre 2013 et le 1er semestre 2014

(tonnes.kilomètres)

Baromètre FNTR du moral des chefs d’entreprises du Transport Routier de Marchandises français (TRM)

octobre 2014

3 506

Défaillances d’entreprisesImmatriculations neuves de véhicules industriels

Solde d’opinion FNTR sur l’activité futurefort pessimisme des chefs d’entreprises sur leurs perspectives d’activité à court terme.

Variation du nombre cumulé sur 12 mois entre octobre 2013 et octobre 2014

Variation du nombre cumulé sur 12 mois entre octobre 2013 et octobre 2014

Variation 3e trimestre 2014 / 3e trimestre 2013

Variation 3e trimestre 2014 / 3e trimestre 2013

Variation 2e trimestre 2014 / 2e trimestre 2013

* Moyenne du nombre de défaillances, calculée de 2005 à 2013, pour le mois d’octobre

Solde d’opinion FNTR sur l’activité récentejugement défavorable des chefs d’entreprises sur leur activité récente.

-3,6 %

-3,0 %

Défaillances d’entreprises Créations d’entreprisesImmatriculations neuves de véhicules industriels

3e trimestre 2014

7 989

2e trimestre 2014

808

Sources : FNTR, calculs FNTR à partir des données du CCFA, de l’Insee, du SOeS et de notre partenaire Ellisphere. Conception et réalisation : VM COMMUNICATION Date de publication : 24 novembre 2014

Fédération Nationale des Transports Routiers6 rue Ampère - 75017 Paris - France

Tél. : +33 1 44 29 04 29 - Fax : +33 1 44 29 04 01fntr.fr

Activité observée (milliards de tonnes.kilomètres) Défaillances d’entreprises

Créations d’entreprises

2011

3 5992012

2 5302013

2 756

2013

124,4 2012

127,0

2011

136,1

Immatriculations neuves de véhicules industriels

2011

2012

43 265

43 381

47 360

2013

Entreprises Salariés Chiffre d’affaires Valeur ajoutée

37 700 396 000 52,7 milliards d’e 17,4 milliards d’e

Depuis la rentrée, les chefs d’entreprises demeurent pessimistes sur la situation de leur entreprise.

124

- 6,2 %

-12,1 % +15,3 %

3e trimestre 2014

Volumes transportés (milliards de tonnes.kilomètres)

2e trimestre 2014

Variation 2e trimestre 2014 / 2e trimestre 2013

31,9

-2,5 % 288

2012 20132011

- 3,3 %

-5- 4septembre 2014

octobre 2014

Variation 2013 / 2012

+ 0,5 %

septembre 2014+14

septembre 2014-2

octobre 2014-11

octobre 2014-23

153*

290*

* Moyenne du nombre de défaillances, calculée de 2005 à 2013, pour l’année

octobre 2014

* Moyenne du nombre de défaillances, calculée de 2005 à 2013, pour le 3e trimestre

1 483*

1 3381 483*

1 474 1 4811 483*

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37,7 % Poids des effectifs des services marchands par rapport à la totalité des effectifs salariés (source : ACOSS-URSSAF-2012)

Services marchands

Banque de France – Tendances régionales – Région Languedoc-Roussillon – Décembre 2014 Page 1 sur 2

L’activité des services marchands est un peu mieux orientée que prévu. Les trésoreries se maintiennent, les prix et les effectifs sont en légère baisse. Une stabilité d’ensemble devrait prévaloir, en décembre.

Évolution globale Activité passée et prévisions (en solde d’opinions CVS)

Les situations sont très contrastées selon la saisonnalité : les secteurs de la réparation automobile, de l’informatique et de l’intérim connaissent une embellie tandis que ceux de l’hébergement-restauration et de la location se replient.

Activités spécialisées, scientifiques et techniques, services administratifs et soutien Évolution de la demande (en solde d'opinions CVS)

Activités spécialisées, scientifiques et techniques, services administratifs et soutien

Activités juridiques, comptables, de gestion, d’architecture, d’ingénierie, et d’analyse technique Dans l’ingénierie et les études techniques, les derniers chantiers de l’année se concrétisent, permettant de maintenir globalement un bon niveau d’activité. Toutefois, les trésoreries se tendent sous l’effet de l’allongement des délais de paiement. Les prévisions ne sont pas favorables suite au tassement de la demande publique et des donneurs d’ordres étrangers. Publicité La demande reste présente bien que la visibilité soit réduite. Prix et effectifs se stabilisent. Une période plus calme est attendue.

Activités de soutien (Activités de location, des agences de travail temporaire et de nettoyage des bâtiments) La baisse saisonnière du secteur de la location se poursuit. Les prévisions sont incertaines. L’activité de l’intérim est tirée par les chantiers de la LGV et de l’A9, la demande du bâtiment restant en retrait. Bien que de nombreuses entreprises clientes ferment leurs portes en fin d’année, les anticipations sont bien orientées dans la grande distribution. Le compartiment du nettoyage conserve un niveau d’activité correct. Le mois qui vient devrait être satisfaisant.

-20

-10

0

10

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30

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nov.-10 nov.-11 nov.-12 nov.-13 nov.-14Variation sur m-1 Actv prev Tendance

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0

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nov.-10 nov.-11 nov.-12 nov.-13 nov.-14

Variation sur m-1 Dde prev Tendance

Banque de France – Tendances régionales – Région Languedoc-Roussillon – Décembre 2014 Page 2 sur 2

Transports, hébergement et restauration Évolution de la demande (en solde d'opinions CVS)

Transports, hébergement, restauration

Réparation automobiles

Après un bon mois d’octobre, le secteur de la réparation automobile connaît globalement une activité plus dynamique qu’à l’habitude en cette période du fait des intempéries récurrentes de l’automne. Une majorité de chefs d’entreprise est optimiste pour les semaines à venir. Transports et entreposage

La demande ralentit dans le secteur des transports suite aux conditions climatiques défavorables et au marasme du bâtiment. Les prix sont revus à la baisse en raison de la forte concurrence du marché et les effectifs partants ne sont pas toujours remplacés. Cependant, les anticipations sont positives, les fêtes de fin d’année générant habituellement de beaux courants d’affaires. Hébergement et restauration

Conformément aux prévisions, la fréquentation est minimale en cette saison tant dans l’hôtellerie que dans la restauration. Même la clientèle d’affaires, généralement présente à cette période, est en recul. Des tarifs promotionnels sont pratiqués sur internet, les effectifs se contractent mais les trésoreries se maintiennent. Les prévisions ressortent en net repli, certains établissements fermant leurs portes en fin d’année, d’autres percevant sensiblement la dégradation du pouvoir d’achat, au vu du faible niveau de réservations pour décembre.

Activités informatiques et services d’information Évolution de la demande (en solde d'opinions CVS)

Activités informatiques et services d’information

Dans l’ensemble, l’activité s’inscrit à un bon niveau bien que les prix soient très serrés du fait d’une concurrence exacerbée. Les trésoreries sont toujours tendues suite à des investissements en matériel et les effectifs diminuent. La plupart des informateurs sont toutefois confiants pour le mois à venir.

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nov.-10 nov.-11 nov.-12 nov.-13 nov.-14

Variation sur m-1 Dde prev Tendance

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nov.-10 nov.-11 nov.-12 nov.-13 nov.-14Variation sur m-1 Dde prev Tendance

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