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Journal du Bon Pasteur No. 199 Mai 2007 Congrégation de Notre Dame de Charité du Bon Pasteur A L’ INTERIEUR Inde/Nepal: Soeurs Apostoliques et Soeurs Contemplatives ensemble au Chapitre page 3 c Soeurs de France: Pélerines sur les pas de SME à Rome page 4 c Les Soeurs de Liban/Syrie aident le peuple d’Irak page 8 Camp Vocationnel au Burkina Faso page 12v Rencontre Provinciales Laïques page 15 Des Congrégations travaillent contre le trafic Le Bon-Pasteur en Australie est activement impliqué dans une initiative inter-congrégations qui s’attaque aux problèmes du trafic des personnes, avec une atten- tion particulière à celui du trafic des femmes. Le groupe est constitué de repré- sentantes des diverses congré- gations religieuses féminines (voir photo). Connu sous le nom de « Congrégations religieuses d’Australie contre le trafic des humains » (ACRATH), le groupe a fait pression auprès du Gou- vernement australien afin de changer les lois sur le visa qui discriminent couramment les femmes trafiquées. En janvier 2006, un sous-groupe des membres a travaillé à la compilation d’un rapport (Suite à la page 2) Groupe ACRATH: Premier rang, de gauche à droite: Margaret Ng, RSJ; Caroline Price, RBP; Christine Carolan (dirigeante de Justice Sociale BP) Joan McKenna, RSC Deuxième rang de gauche à droite: Suzette Clark, RSC; Judy Kennedy, PBVM; Joan Power, PBVM; Natalia Kovaliv (COATNET Europa); Carole Mcdonald, RSM; Monica Weedon, FMDM; Pauline Coll, SGS; Mary Ronayne,SGS; Tania DeJong, RGS . Absente de la photo: Louise Cleary, CSB. Vatican, 7 mai 2007. S. Brigid Lawlor, responsable de congrégation, saluant le Pape Benoît XVI lors de l'audience papale à l'occasion de l’Assemblée plénière de l'UISG (Union Internationale de Supérieures Générales) qui s’est tenue à Rome. Le Pape a remercié les religieuses du monde entier, qui en œuvrant dans les apostolats de l'évangélisation, l’éducation et la charité, témoignent de l'immensité de l’amour du Christ.

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Journal du Bon Pasteur

No. 199 Mai 2007

Congrégation de Notre Dame de Charité du Bon Pasteur

A L’ INTERIEUR

Inde/Nepal: Soeurs Apostoliques et Soeurs Contemplatives ensemble au Chapitre

page 3 c

Soeurs de France: Pélerines sur les pas de SME à Rome

page 4 c

Les Soeurs de Liban/Syrie aident le peuple d’Irak

page 8

Camp Vocationnel au Burkina Faso

page 12v

Rencontre Provinciales Laïques page 15

Des Congrégations travaillent contre le trafic Le Bon-Pasteur en Australie est activement impliqué dans une initiative inter-congrégations qui s’attaque aux problèmes du trafic des personnes, avec une atten-tion particulière à celui du trafic des femmes. Le groupe est constitué de repré-sentantes des diverses congré-gations religieuses féminines (voir photo). Connu sous le nom de « Congrégations religieuses d’Australie contre le trafic des humains » (ACRATH), le groupe a fait pression auprès du Gou-vernement australien afin de changer les lois sur le visa qui discriminent couramment les femmes trafiquées. En janvier 2006, un sous-groupe des membres a travaillé à la compilation d’un rapport

(Suite à la page 2)

Groupe ACRATH: Premier rang, de gauche à droite: Margaret Ng, RSJ; Caroline Price, RBP; Christine Carolan (dirigeante de Justice Sociale BP) Joan McKenna, RSC Deuxième rang de gauche à droite: Suzette Clark, RSC; Judy Kennedy, PBVM; Joan Power, PBVM; Natalia Kovaliv (COATNET Europa); Carole Mcdonald, RSM; Monica Weedon, FMDM; Pauline Coll, SGS; Mary Ronayne,SGS; Tania DeJong, RGS . Absente de la photo: Louise Cleary, CSB.

Vatican, 7 mai 2007. S. Brigid Lawlor, responsable de congrégation, saluant le Pape Benoît XVI lors de l'audience papale à l'occasion de l’Assemblée plénière de l'UISG (Union Internationale de Supérieures Générales) qui s’est tenue à Rome. Le Pape a remercié les religieuses du monde entier, qui en œuvrant dans les apostolats de l'évangélisation, l’éducation et la charité, témoignent de l'immensité de l’amour du Christ.

CONGREGATIONS... (Suite de la page 1)

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Dans cette édition

Communication et compassion

Le 20 mai 2007 ayant été reconnu comme Journée Mondiale de la Communication Sociale, les articles qui nous ont été envoyés pour cette édition du Journal du Bon-Pasteur semblent n’être qu’une répétition de ce qu’est la communication.

Dans le document Communio et Progressio (Unité et Progrès) art.11, il est dit que sur la terre, ‘’Christ s’est révélé comme le communicant parfait. Dans son incarnation, il s’est profondément identifié à ceux qui recevraient son message et il a délivré son message pas seulement par des mots mais dans la manière dont il a mené sa vie tout en-tière ’’.

Christ qui est, pour nous, le Bon Pasteur, et dont aujourd’hui nous continuons à dire la compassion, par notre travail et nos relations, est le modèle que nous devons nous efforcer d’imiter, comme le di-sait Ste Marie Euphrasie.

A ce sujet, nous voyons que notre congrégation encourage la communication entre les Sœurs des différentes Unités, fortifiant les liens d’amitié entre les Sœurs contemplatives et les Soeurs apostoli-ques, encourageant les jeunes en formation initiale dans leur désir d’aimer et de servir Dieu toujours plus, nous écoutant les unes les autres pour suivre la voix du Pasteur, consolées par celles qui ont mené la vie religieuse pendant des années et ont été constamment renouvelées dans leur joie, et

nous sommes pleines de respect et d’émerveille-ment devant de telles vocations.

De plus notre congrégation n’est pas restreinte à elle-même et à son apostolat, elle est unie à l’E-glise pour dire l’amour du Christ ; elle se met en réseau avec d’autres congrégations pour servir mieux les femmes et les jeunes en difficulté ; elle est attentive aux besoins du monde, prenant des risques pour aider ceux et celles qui ont le plus besoin d’espérance, comme le peuple irakien ; elle partage ses dons, son expérience avec les laïcs qui ont le même désir de rejoindre les personnes marginalisées de la société ; elle est sans cesse à la recherche de voies nouvelles pour répondre aux besoins des pauvres.

Nous cherchons des moyens de nous rejoindre les unes les autres dans l’amour, de vivre en solidari-té, comme le Bon Pasteur qui déclare :’Je suis ve-nu pour que vous ayez la vie et la vie en abon-dance.’

REGINA KUIZON, Coordinatrice pour la Communication Casa Generalizia, Suore del Buon Pastore, Via Raffaello Sardiello 20- 00165 Roma, Italia Email: [email protected]

Journal du Bon Pasteur

« ombre » au sujet du trafic en Australie. Il a été présenté à l’O-NU ; ce qui a amené plus d’impli-cation et de travail en réseau avec d’autres ONG et des repré-sentants du gouvernement. L’ACRATH a tenu sa première réunion le 15 février 2007 au Centre Justice et Marché équita-ble Bon-Pasteur à Melbourne. À cette rencontre Natalia Kovaliv, Ukrainienne, qui travaille au ré-seau des organisations chrétien-nes contre le trafic en Europe (COATNET Europa), a parlé de l’expérience européenne du trai-tement du trafic. Une autre visi-teuse internationale, S. Cathe-

rine Ferguson, snjm, Coordon-natrice de UNANIMA INTER-NATIONAL, une ONG interna-tionale (une coalition de 14 congrégations féminines inter-nationales dont le bureau est à New York). Catherine a été accueillie par les Sœurs de Sainte Brigid (brigidines) pour parler en Australie et en Nou-velle-Zélande, et elle a mené des ateliers de conscientisation sur les questions du trafic en Nouvelle-Zélande, à Sydney et à Melbourne. Caroline Price Communications Bon-Pasteur Australie / Nouvelle-Zélande

Communication ”Pour sainte Marie-Euphrasie, la communication était telle-ment importante pour le déve-loppement du sentiment d’uni-té dans la Congrégation que dès le noviciat, elle encoura-geait différents moyens de

communication: Elle incitait les novices à écrire aux sœurs dans les

missions et à les tenir au cou-rant des événements de la

Maison Mère.”

S. Marie James Wilson According to His Own Heart, Our Heritage, Volume II, 1990

Page des Soeurs Contemplatives

Notre Chapitre Provincial s'est tenu du 24 avril au 2 mai.

Le 24 avril, pour la fête de notre bien aimée mère Fondatrice, la sainte Eucharistie était célébrée dans notre chapelle. Presque toutes les délégués au Chapitre étaient présentes. Après la célé-bration, un petit déjeuner était servi dans notre réfectoire et à 9 heure et demi, S. Sabina Pa-throse, membre du Conseil de Congrégation et conseillère lien pour l'Inde, procédait à l'ouverture d'une exposition. Installée dans un bâti-ment du Campus Bon-Pasteur, l'ex-position illustrait les temps forts des communautés depuis leur fondation. Tout étaient tellement bien fait qu'il aurait été difficile de dire ce qu'il y avait de mieux. Heureusement, il n'y avait pas de remise de prix. C'est ce qu'avait souhaité S. Bridget Paily, notre Provinciale.

Notre Chapitre Provincial a débuté dans la soirée par un service de prière. En premier lieu, nous nous sommes rendues au cimetière pour invoquer la bénédiction de nos chè-res sœurs défuntes, puis à la cha-pelle, où nous avons encore prié quelque temps. Ensuite les délé-guées, qui toutes transportaient une lanterne, ont procédé en direction de la Salle du Chapitre. Les lampes furent déposées aux pieds de la statue de notre mère Fondatrice.

Dans notre province, les Sœurs, apostoliques et contemplatives parti-cipaient ensemble au Chapitre pour la première fois. Nous avions le privi-lège d'avoir parmi nous les sœurs Brigid Lawlor et Sabina, qui nous furent d'un grand soutien dans nos moments d'incertitude, comme pour les élections au Chapitre par exem-ple. Elles ont été très bonnes pour nous et chacune, à deux reprises, a visité la communauté contemplative. Pour deux nuits, toutes les sœurs apostoliques et contemplatives étaient rassemblées chez nous pour assister à une présentation Power-Point de S. Brigid servant à illustrer notre mission dans le monde entier, et pour partager sur les importantes questions de la Congrégation. Le

Chapitre fut une expérience enri-chissante et tout s'est bien passé. En douceur mais plutôt rapide-ment, nous sommes gagnées par le sentiment du “nous", Sœurs du Bon Pasteur. Un événement unique a marqué le 14 mai : après 10 ans, notre com-munauté vivait une cérémonie d'initiation, avec l'acceptation au noviciat de notre postulante Akila. Nous avons célébré dans notre chapelle les cérémonies d'initiation

des postulantes, 11 apostoliques et 1 contemplative. Les Directrices de formation avaient préparé un signifi-catif service de prière au cours du-quel les novices offraient de jeunes plantes au Seigneur, symbole des fruits qu'elles auraient porté. A la fin du service, des rafraîchissements nous attendaient dans le jardin. En-viron 75 sœurs assistaient aux célé-brations, heureuses de ce grand événement. Nous élevons nos cœurs et nos esprits vers Dieu et Lui rendons grâce pour cette Journée. S. Anita Mammottil RBP

Transfert définitif d’une Sœur apostolique à la vie contemplative

Sœur Lilly Simon Sorop, de la Province de Singapour/Malaisie a définitivement été transférée du style de vie apos-tolique au style de vie contem-platif.

La cérémonie s’est déroulée le 29 avril au Couvent Maryridge de Tagaytay City aux Philippi-nes. Les Soeurs Carmelita Cruz, provinciale et Socorro Galvez, cbp et membre du Conseil Majeur de la Province des Philippines, ainsi que de nombreux membres de sa fa-mille et amis étaient à ses cô-tés.

S. Lilly a passé trois ans chez

S. Carmelita Cruz, S. Socorro Galvez, S. Mary Lilly Sorop et Mgr José Luis Tagle, Evêque du Diocèse d’Imus, durant la cérémonie.

les Sœurs contemplatives aux Philippines et sa demande de transfert définitif a reçu une ré-ponse favorable de la part du Conseil de Congrégation. Il n’y a pas encore de communauté de vie contemplative dans la Pro-vince de Singapour/Malaisie.

3

Province Inde / Népal c Sœurs Apostoliques et Sœurs Contemplatives ensemble au Chapitre

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Des Soeurs de France à Rome

Des Pèlerines sur les pas de Sainte Marie Euphrasie

Un groupe de Sœurs du Bon Pasteur de la Province de Fran-ce/Belgique a fait un pèlerinage, "Sur les pas de sainte Marie-Euphrasie" à Rome. Le 25 avril, 10 Soeurs apparte-nant à différentes communautés du Bon Pasteur sont arrivées au Généralat : Sœurs Raymonde Desroches, Christiane Dubois et Jacqueline Mariet de la Commu-nauté Marie Euphrasie Pelletier; Marie Chantal Laurent de la Communauté de Formation, Françoise Straub de Ruhama, Christiane Chautard de St Michel à Angoulême, M. Reine Perro-cheau de la Maison de la Mère, Denise Pechereau de St Martin d'Hères, M. Pierre Copery de Paris et Maggy de Vaugiraud de Roubaix. Annunciata Gatt, une sœur mal-taise de la Province d'Italie autre-fois membre du Centre de Spiri-tualité d'Angers était venue gui-der les Soeurs durant leur pèleri-nage. Le pèlerinage a débuté par la Piazza Cavalleggeri, la place où sainte Marie-Euphrasie, les cinq Soeurs et Madame d'Andigné, qui étaient arrivées à Rome très tard dans la nuit du 4 juin 1838 firent la rencontre des soldats. Elles étaient soupçonnées d'être des espionnes françaises dégui-sées en religieuses. Les gardes veillaient aux portes de la ville pour empêcher l’entrée de tout individu suspect, mais les Soeurs les pria de les laisser rejoindre l'Eglise de Jésus où elles avaient des amis. Elles y furent finalement escortées par quelques gardes. Outre l'Église de Jésus, les pèle-rines ont vu la pension Sainte Claire, la Sainte Croix, la Basili-que Saint Pierre, la Trinité du Mont, la Lauretana (la deuxième fondation commencée en 1840), les Catacombes de St Callisto, la

Scala Santa ou Escalier Saint, le Palais du Cardinal Odescal-chi et ont visité les Musées de Vatican. Le mercredi 2 mai, il y avait des places spéciales pour assister à l'audience du Saint-Père, le Pape Benoît XVI. Interrogées pour savoir com-ment tout s'était passé, S. Mag-gy de Vaugiraud a expliqué que l'idée du pèlerinage était venue en octobre dernier en parlant avec S. Annunciata Gatt, alors présente à Angers aux côtés du Groupe d'Étude des Sœurs Contemplatives, pour lequel elle faisait des tra-ductions. S. Maggy, conseillère provinciale, a expliqué que ce pèlerinage a été pensé pour les Soeurs qui ne sont jamais ve-nues à Rome et qui sont assez en forme pour affronter un iti-néraire qui prévoit beaucoup de marche. C'était une chance pour les Sœurs, dit-elle, de se trouver en pèlerinage à Rome durant le Dimanche du Bon Pasteur, au milieu de tant d'autres pèlerins et de pouvoir assister aux ré-flexions du Saint-Père sur le Bon Pasteur avant le dimanche de l'Angélus. Il y avait la joie de

témoigner et d'être parmi le peu-ple de Dieu. La plupart d'entre elles eut la chance d’en découvrir davantage sur l'universalité de l'église et de voir des personnes de toutes races unies en prière. Venant toutes de différentes communau-tés, les Sœurs étaient heureuses de pouvoir vivre ensemble ce pèlerinage. S. Christiane était impressionnée par le grand nombre de chrétiens priant dans les basiliques et les églises de Rome. La messe, célébrée par un père SJ du Burkina, devant la tombe de Saint Pierre, au sous-sol de la basilique a particulièrement ému S. Raymonde. Pour Christiane Chautard, on ressent quelque chose de diffé-rent en priant devant la tombe d’un saint et d’un apôtres. Les pèlerines du Bon Pasteur ont aussi pu descendre voir la tombe de Jean Paul II, où elles se sont recueillies en prière. Raymonde, qui n'avait pas pu voir

(Suite à la page 5)

Pas de Porte Verte, mais une marron: Les sœurs de France avec S. Armelle Dehennault (à droite) au Généralat.

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les autres sites de Rome car il y avait trop à marcher, s'est dite ravie du temps passé au Généralat en particulier durant le Diman-che du Bon Pasteur. Elle a apprécié de pouvoir vivre l'internatio-nalité de la congrégation. Sœurs Armelle Dehennault du Conseil de Congrégation et Helen Anne Sand, économe générale, sont allées visiter certains sites avec le groupe et se sont rendues dis-ponibles pour s'occuper de leur transport. S. Pierre a dit que la visite de la Chapelle Sixtine et les images de Jésus seront un souvenir inoubliable. S. Françoise a trouvé la foi des pèlerins venant à Rome très encourageante. S. Denise dit que ce pèlerinage l'a menée non seulement au cœur de la congrégation fondée par SME mais aussi au cœur de l'Église. Les pèlerines sont reconnaissantes envers S. Annunciata de les avoir accompagnées durant ces quelques jours à Rome, et de leur avoir offert des connaissances et un zèle authentiques.

Vidimus Dominum

Nous avons vu le Seigneur. En 1997, le Congrès Internatio-nal des Religieux et Religieuses avait été promu conjointement par l’UISG (Union Internationale des Supérieures Générales) et par l’USG (Union des Supérieurs généraux). Les délégués leur demandèrent alors la création d’un site Internet. Vidimus Do-minum, le site de l’UISG et de l’USG, est devenu le lieu officiel pour parler de nombreuses acti-vités et diffuser la réflexion de religieux et religieuses à travers le monde.

Des journalistes furent engagés et le site fonctionne grâce à la collaboration et au soutien finan-cier de différentes congréga-tions.

En 2006, les deux Unions, par la voix de S. Victoria Gz de Caste-jon, RSCJ, secrétaire générale de l’UISG et du Père Piero Tra-bucco, IMC, secrétaire général

Photo: De gauche à droite: P. Francisco Lerma, IMC (Missionaire de Consolata, S. Rosanna Marin, FMM (Franciscaine Missionaire de Marie), S. Regina Kuizon, RBP (Religieuse du Bon Pasteur); Piero Trabucco IMC, sécretaire général de l’USG, S. Victoria Gz de Castejon, RSCJ, se-crétaire générale de l’UISG; Vitor Pinto, CMF, (Clarétain); et S. Cristina Beffa, FSP (Filles de St. Paul). P. Julian Fox SDB (Salésiens du Don Bosco) est absent de la photo.

de l’USG, ont invité un groupe de religieux et religieuses à repenser l’avenir du site. De-puis lors, le groupe, appelé Commission Vidimus Domi-num, se rencontre régulière-ment pour planifier les informa-tions données sur le site et en-courage une plus grande parti-cipation des congrégations en envoyant des articles d’intérêt international.

Outre S. Victoria et le Père Pie-ro, la Commission Vidimus Do-minum se compose du Père Vitor Pinto, CMF (Clarétain), de S. Rosanna Marin, FMM (Franciscaines Missionnaires

de Marie), de S. Cristina Beffa, FSP (Filles de St Paul), du Père José Luis Simionato, du Père Julian Fox, SDB (Société de Dom Bosco) et de S. Regina Kui-zon, RGS (Religieuse du Bon-Pasteur).

D’autres religieux ont collaboré l’an dernier : Père Enrique Sariego, OP (Ordre des Prêcheurs), Père Jose Luis Ponce de Leon, IMC (Père de la Consolation) et Père Francisco Ler-ma, IMC (Père de la Consolation). S. Marie Bosco Amakwe du Nigéria a apporté aussi son aide pour entrer les documents dans le site.

Visitez:

www.vidimusdominum.org

DES PELERINES... Suite de la page 4)

Les pélerines devant la statue du Bon Pasteur

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Province de Liban/Syrie: Mes brebis écoutent ma voix, je les connais

Un noviciat commun entre les 2 provinces Liban-Syrie et Egypte.. un désir qui se réalise sur la terre du Liban, terre où la guerre n’a pas cessé depuis 32 ans, mais aussi terre d’où le Dieu de l’amour appelle passionnément sa bien-aimée : « Viens du Liban ma bien-aimée ». (Ct 4,8) - Chargée de la responsabilité de cette mission, ce n’est que par providence que j’arrive à rejoin-dre Rome pour une formation de 5 mois : l’embargo imposé par Israël sur l’aéroport de Beyrouth est levé le jour même de mon départ, le 8 septembre 2006. J’ai pris le premier avion. Et ce n’est que par providence que les 3 jeunes Egyptiennes Olfat, Nawal et Afaf sont parve-nues à passer la frontière de la Syrie, où elles ont vécu 6 mois. Leurs permis n’ont été délivrés que 2 jours avant la date du voyage. Elles devaient quitter la Syrie le 22 septembre pour com-mencent leur noviciat le jour sui-vant, le 23. Le pays est encore troublé et on y vit dans la crainte, mais le Sei-gneur n’a pas cessé de protéger et de réaliser ce rêve. Je suis rentrée de Rome le 12 février 2007, pour rejoindre les

novices qui terminaient 5 mois de stage dans les différentes communautés du Liban. Le 21 février nous étions accueillies dans notre maison de Séhailé, où S. Rita Younes et les sœurs de la communauté nous avaient préparé un apparte-ment avec grande générosité et de délicatesse. Nous y rési-derons provisoirement, en at-tendant que notre maison à Ain-Aar soit prête. Sitôt arrivées, nous avons aménagé un petit oratoire dans l’une des pièces. Nous y avons déposé le St. Sacrement et commencé à avoir nos temps privés de prière.

Notre année canonique a com-mencé par 2 jours de retraite (26-27 février), pendant lesquels nous avons gouté la chaleur de cet amour divin qui appelle et qui comble notre cœur. 2 jours plus tard, nous vivions une messe en rite Copte, avec le Père Olivier Borg Oliver sj, qui a vécu plus de 20 ans en Egypte. Il a passé

avec nous un temps de partage, et ensemble nous avons pris un bon repas. Progressivement, nous nous sommes organisées ensemble, nous avons établi notre pro-gramme ensemble et nous com-mencé nos réunions journalières. Le calme, ainsi que la belle na-ture qui nous entoure, nous ai-dent beaucoup au recueillement et à la méditation. S. Souhaïla, notre provinciale, vient de temps en temps, pour nous aider à nous organiser, ac-compagnant notre démarrage avec respect et sagesse. Le 8 mars, s’achevait pour les novices, une année hors de leur pays. Un jour de nostalgie, char-gée d’émotions et de souvenirs. La communauté de Séhailé nous avait préparé une journée extra-ordinaire, marquant cet anniver-saire par la joie de la grande fa-mille. Durant la Semaine Sainte, nous avons participé aux cérémonies de notre paroisse, une paroisse maronite. Mais rien ne nous a empêchées de participer à la

(Suite à la page 7)

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cérémonie du Vendredi Saint, avec la paroisse Copte Ortho-doxe à Beyrouth, une prière qui a duré 5 heures et demi. Le Père Filobatir, responsable de cette paroisse, nous a accueillies cha-leureusement et nous a invitées à d’autres cérémonies Coptes. Ce serait une telle joie de pou-voir recevoir la communion. Ce jour-là, les novices avaient pu rencontrer leurs amis et les membres de leurs familles. Le 14 avril, S. Karima Tamer, Provinciale d’Egypte/Soudan, S. Violette Cassis, conseillère, et S. Amal Hakim, venues d’Egypte pour visiter le noviciat, étaient accueillies avec grande joie. S. Violette, qui a toujours approfon-di notre histoire, a raconté aux novices les débuts de notre congrégation, la vie de Ste Marie Euphrasie en insistant sur la fon-dation du Bon Pasteur en Egypte d’où les sœurs étaient parties pour fonder au Liban.

Cette visite qui a duré une se-maine entière a été une grâce et une bénédiction du Seigneur. Un départ triste bien sûr, mais nous avons rendez-vous en Egypte à la fin de l’année canonique : le 23 février 2008. Voici que je fais toute chose nou-velle !... Oui, ce noviciat commun est une chose nouvelle. Une nouveauté est certes un défi. C’est aussi une expérience très riche : Riche de collaboration, riche d’inter-culturalité, riche d’espérance, car l’ouverture est toujours un gain. A toutes nos sœurs à travers le monde, aux Novi-ces qui cheminent comme nous, jour après jour, sur la voie du Seigneur, nous sou-haitons une très heureuse fête du Bon Pasteur !

Siham, Nawal, Olfat, Afaffff

LIBAN... (Suite de la page 6)

Travail en réseau et Justice économique

Du 25 mai au 3 juin, l'Équipe pour le Développement Microéconomi-que se réunira au Couvent Bon-Pasteur aux Philippines.

L'un des objectifs de cette équipe est le renforcement du réseau in-ternational de justice économique au Bon-Pasteur et le développe-ment de stratégies pour la recherche et le marketing.

Les participantes à cette réunion étaient les Sœurs Anne Manning (Australie), Maureen McGowan (USA) et Élise Rasch (Sharing Fair, Europe) ; en tant que lien régional, les Soeurs Elsa Calero (Amérique latine), Pranee Sitti (Asie du Sud orientale), Therese Meera Matthew (Asie du Sud). L'équipe s'était précédemment réunie à Rome en sep-tembre 2006.

Cristina Duranti, responsable du Bureau du Développement de la Mission au Bon-Pasteur était également présente. C'était la première fois que l'Équipe pour le Développement Microéconomique était en réunion avec Cristina.

Réunion de Congrégation

Du 26 au 31 mai, la Commission COR a rencontré les présidentes de l’équipe de Préparation à l’Assemblée Intercontinentale et la présidente du Chapitre de Congrégation au couvent Bon-Pasteur à St-Louis, MO, USA.

Les membres de la Commission COR, Soeurs Evelyn Fergus, Elaine Basinger, Paulina Diez, Sandra Chavez et Anita Fernando sont prêtes à réviser le travail de l’année dernière. Le 28 mai, elles ont aussi rencontré S. Marie Chin, la personne-ressource des Assemblées Intercontinentales prévues pour l’année prochaine.

À la réunion avec la Commission COR il y avait aussi Sœurs Brigid Lawlor, responsabile de Congrégation, Yvette Arnold, (Présidente du Comité de préparation du Chapitre de Congrégation), et les trois Présidentes des Comités de préparation aux Assemblées In-tercontinentales : Anne Dalton (Asie/Pacifique), Noreen O’Shea, (RIMOA/Europe), et Marta Ceballos (Amériques). Le travail de la Commission COR consistait à regarder ses implications et la préparation nécessaire tenant compte des ré-flexions reçues au sujet du livret présenté l’année dernière.

La Commission COR et l’Equipe de l’ Assemblée Intercontinentale à St. Louis, MO, U.S.A.

Paulina Elaine Evelyn Sandra Anita Noreen Marta Anne

Yvette Brigid

Pranee Anne Theresa Elsa Maureen Elise Cristina

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Province du Liban/Syrie c

« Nul ne console à moins d’avoir souffert » L’Eglise du Liban console l’Eglise de l’Irak !

La vie est plus forte que la mort….

Malgré la guerre, la peur, la pa-nique, la situation dramatique que vit le peuple Irakien… une lueur d’espérance pleine d’a-mour et de don de soi vient d’ap-paraître. Il s’agit comme chaque année d’un appel lancé par le responsable du « centre d’étu-des et de recherches orienta-les » : le révérend père Maroun Attallah (OMA) à dépasser nos peurs pour aller rejoindre ceux qui ont besoin d’une simple pré-sence, d’un sourire et d’un sou-tien pour reprendre force. Plusieurs répondent à cet appel ; laïc, religieux et religieuses, prê-tres… un effectif de neuf person-nes est enfin prêt à commencer cette mission et aventure. Le temps fixé, la semaine allant de la Semaine Sainte à Pâques (du 30 mars jusqu’au 8 Avril) est très significatif. C’est après la mort que surgit la vie et seul Jé-sus notre rédempteur peut nous donner la vie en abondance. L’été dernier, nous aussi au Li-ban avons vécu la terrible expé-rience de la guerre. Au lieu de rester là à pleurer en se renfer-mant sur soi, nous, sœurs Carla et Mirna, RBP, au nom de notre Congrégation et avec le soutien de prière de nos sœurs, familles et amis, nous nous sommes en-gagées à bâtir des ponts à tra-vers cette mission auprès du peuple Irakien. Les obstacles surgissent déjà

avant notre entrée en Irak. Après un jour et une nuit de voyage, on nous oblige à re-tourner au Liban en passant par la Syrie. Que faire ? Se décourager, abandonner ? Non. Bien au contraire, malgré les contraintes (accès interdit aux personnes étrangères et spécialement si elles sont ara-bes), nos forces se renouvel-lent, notre foi se fortifie et nous sentons que c’est vraiment la volonté de Dieu. Après tout, nous sommes parvenus à cas-ser une première barrière dans le but de construire plusieurs ponts. Ces obstacles vaincus, nous arrivons en Irak. Le groupe se partage en deux : l’un reste à Karkouk avec S. Carla tandis que l’autre, avec S. Mirna, se dirige vers Karakoche. Durant ce peu de temps qui nous est accordé, notre mis-sion consiste à travailler au-près des enfants, des jeunes et des responsables déjà très

actifs dans leurs différents sec-teurs. Notre objectif ultime est de leur apporter la paix, les aider à revivre malgré la mort qui les entoure et qui menace leur vie à chaque instant. Danser, chanter, louer le Seigneur, échanger la parole, discuter des thèmes qui les intéressent, exprimer leur désir d’en savoir plus…Tout cela prend une place importante dans leur vie en venant remplacer la peur qui les tenaille au plus pro-fond. Notre tâche qui est de les accompagner tout au long de leur journée, prend parfois fin seulement au coucher du soleil. La visite des écoles était néces-saire. Nous essayons de créer un système de « partenariat » entre les enfants et les jeunes d’Irak et du Liban. Plusieurs élè-ves libanais avaient écrit à leurs frères et sœurs irakiens, avec l’espoir qu’une relation de sou-tien, d’amour et d’encourage-ment puisse se développer entre les enfants de ces deux pays, qui vivent tout autant la dramati-que expérience de la guerre. Une nouvelle nécessité surgit à Karkouk : cette région et ses alentours furent lourdement tou-chés par la violence des explo-sions. Carla était là pour soutenir les gens, pour les aider à délo-ger leurs tensions, en d’autre terme pour leur apporter un sou-tien psychique.

(Suite à la page 9)

Sr Mirna avec un groupe des jeunes à Karakoch

Chez les sœurs du sacré cœur à Arbil

Sr. Mirna avec un groupe de jeunes à Karakoch.

Sr. Carla et le groupe avec Mgr. Sako et les prêtres d’Arbil

Cela a été pour nous une belle expé-rience que de réussir à surmonter les souffrances de cette guerre, qui est à l’instar de ce que nous avons déjà vécu au Liban, et aussi de vivre les cérémonies de la Semaine Sainte

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41ème JOURNÉE MONDIALE DES COMMUNICATIONS

SOCIALES Thème: "Les enfants et les moyens de communication

sociale: un défi pour l'éducation"

le 20 mai 2007

L'Église elle-même, à la lu-mière du message du salut qui lui a été confié, est aussi pédagogue de l'humanité et elle ne manque pas de prêter son concours aux parents, aux éducateurs, aux profes-sionnels de la communica-tion, et aux jeunes. Ses pro-pres programmes, dans les paroisses et les écoles, de-vraient être mis en avant pour l’éducation aux médias au-jourd'hui. Avant tout, l'Église désire partager une vision de la dignité humaine qui est au cœur de toute saine commu-nication humaine. «Je vois avec les yeux du Christ et je peux donner à l’autre bien plus que les choses qui lui sont extérieurement néces-saires: je peux lui donner le regard d’amour dont il a be-soin» (Deus caritas est, n. 18).

Pope Benoit XVI

Province de Sri Lanka/Pakistan

Profession de Voeux

Profession Perpétuelle, le 16 décembre 2006. De gauche à droite, Srs. Nirmalie, Shanika, Shyamalie & Sumithra

Première Profession, le 20 décembre 2007. De gauche à droite, Srs. Inoka, Jennifer, Martina (Sri Lanka) & S. Nasira (Pakistan)

selon différents rites. Le Vendredi Saint, S. Mirna (en habit sombre) et Charlotte (Libanaise) partici-paient à l’ensevelissement du Christ. Le plus grave est que la richesse en pétrole de l’Irak est exploitée par les pays étrangers (« riches et puissants! ») et c’est est essentiel-lement ceci la cause de la guerre. Par contre, les irakiens n’en tirent aucun profit. Au contraire, ils en sont même privés et préfèreraient en être débarrassés pour retrouver la paix.

De toute cette expérience, nous gardons l’espérance des Ira-kiens… une espérance plus forte que le désespoir. Car pour eux, chaque jour est un jour nouveau . Et seul le Seigneur Ressuscité

donne un sens à leur vie. Le cal-vaire ne dure jamais et la vie a le dernier mot sur la mort.

Nous avons bien senti la présence de Jésus Bon Pasteur, notre compa-gnon durant cette mission. Merci à Toi Seigneur pour Ta présence. Merci à Sainte Marie Euphrasie qui nous a laissé son charisme pour le salut des âmes.

Enfin, au nom de nos frères et sœurs Irakiens, Merci à notre Pro-vince du Liban /Syrie qui nous a permis de vivre cette expérience et de mettre notre zèle en pratique.

Liban, le 23/5/2007 Cordialement

Sœur Mirna ABOU KADAH Sœur Carla KARAM

Un groupe d’écoliers à Karkouk de jeunes à Karakoch

IRAK... ( Suite de la page 8)

(Suite à la page 11)

Secteur de Bolivie X Epua Kuñataï: Le centre qui a vu le jour pour accueillir et donner de l’amour

Epua Kuñatai, ce mot à la sonorité si douce qui signifie « Femme lève-toi » dans la langue Guara-ní, a donné son nom au projet pastoral de la Congrégation en Bolivie. Le Centre est basé à Santa Cruz, l’une des villes principales du pays.

Epua Kuñatai est né par un froid mois de juin de l’année 2004 afin de répondre à la situation drama-tique des femmes et des enfants atteints de l’HIV et du SIDA. Un seul chiffre : 53% des 2121 cas recensés par le Programme National contre les maladies sexuellement transmissibles et le SIDA vivent dans la ville de Santa Cruz.

Le Centre présente depuis sa création des carac-téristiques bien particulières. Il a en effet été lancé par trois laïques, dont l’une entretenait quelques contacts avec la Congrégation alors que les deux autres avait un peu un profil de rebelles. De toute évidence, il s’agissait là d’une gageure. Ce qui nous unissait au départ était notre foi catholique, notre sens de l’engagement et un enthousiasme à toute épreuve. Trois mots ont emporté notre adhé-sion : « nous vous faisons confiance ». Trois petits mots, cela ne pèse rien. Ceux-là, pourtant, furent à l’origine du plus puissant des contrats. L’accueil extraordinaire que nous ont réservé les Sœurs a aussi influé sur notre décision : même lorsqu’elles ne sont pas physiquement présentes, les Sœurs sont toujours à nos côtés. Surtout, ne me deman-dez pas comment elles y parviennent ! Tous ce que je peux vous dire, c’est que dans le moindre recoin d’Epua Kuñatai leur présence est palpable.

Lors du démarrage, le plus facile fut la réfection des espaces destinés aux différentes activités. Le plus dur fut de faire connaître notre projet aux pou-voirs publics. Beaucoup de portes sont restées désespérément fermées. D’autres, heureusement, se sont ouvertes. Travailler sur la spiritualité et le charisme du Bon Pasteur ne fut pas non plus chose aisée. Cepen-dant, c’est bien parce que dès le départ nous nous sommes assumées en tant que membres à part

entière du Bon Pasteur que notre chemin a pu croi-ser celui de nombreux amis, spécialement des prê-tres qui nous adressèrent quantité de messages dont celui qui affirme : « la patience vient à bout de toute chose ». Et c’est ainsi qu’en février 2007, toute notre équipe a prononcé son « vœu de pa-tience »…

L’année 2005 fut très intéressante car plus de fem-mes ont commencé à venir à notre Centre. Les enseignements de Sainte Marie Euphrasie ont gui-dé notre travail (nous possédons de nombreux textes d’Elle), comme par exemple l’action « d’accueillir en offrant une tasse de lait chaud ». C’est d’ailleurs devenu chez nous une pratique courante qui fait notre différence.Notre très chère Sœur Myriam Vallejos nous apporte son soutien par ses visites périodiques. Elle nous aide à gran-dir non seulement en tant que Centre, mais aussi et surtout en tant que Chrétiennes.

2005 fut une année bénie avec son lot de cadeaux. Nous avons remporté le Concours National de création de jouets avec notre « Coccinelle diseuse de contes », devenue depuis un jouet d’exportation. Nous avons été également désignées par les personnes porteuses du HIV comme la meilleure Institution en ce domaine. Sœur Eliene nous a dit que nous étions de bons pasteurs. Tout ceci nous a permis de poursuivre notre développe-ment en 2006 : plus d’espace, puisque nous occupons désormais la totalité du bâtiment, un plus grand nombre de professionnels, un plus grand nombre de femmes et d’enfants. Nous avons pu mener à bien un projet grâce au financement de l’UNICEF (Fonds des Nations Unies en faveur de l’Enfance).

2006 ne fut cependant pas tout rose. Des amies nous ont quittées pour de nouvelles opportunités ou pour prendre de nouvelles responsabilités. Le plus pénible fut sans conteste la mort de deux femmes qui nous avaient accompagnées. Toute notre équipe en a été très affectée ; nous nous étions battues pour leur assurer une meilleure qualité de vie, mais el-les sont décédées, hélas. Leur enterrement fut une

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« Le Seigneur m’a envoyé porter la bonne nouvelle aux pauvres, panser les cœurs meurtris, an-noncer aux captifs l’évasion et aux prisonniers la liberté. » Isaïe 61 1 Nous partageons avec vous la joie de la reconnaissance de sœur Fideliza Valencia Pastor pour son engagement avec les femmes détenues à la prison de Obrajes La Paz –Bolivie. Résolution ministérielle des relations extérieures du Pérou Vu la proposition du chancelier de l’Ordre et compte tenu de l’im-portant travail social réalisé par

véritable leçon d’amour et nous avons pu prendre conscience de la tâche immense que le Seigneur nous avait confiée.

Nous existons aujourd’hui depuis presque 3 ans, mais nous ne sommes encore que des novices. Epua Kuñatai est cependant devenu un Centre de référence, réputé pour sa qualité. Nous met-tons en pratique les mots de Sainte Marie Eu-phrasie qui nous dit « qu’une personne vaut plus que l’univers tout entier ». Nous sommes absolu-ment convaincues qu’en chacune de ces person-nes, Jésus est présent. Cette philosophie a au-jourd’hui franchi les frontières de la Province puisque notre joli nom résonne désormais dans d’autres régions du pays, ce nom synonyme de lutte infatigable en faveur des droits des femmes victi-mes du SIDA. Ces résultats enviables ont pu être at-teints grâce à une solide équipe pluridisciplinaire qui ne compte pas les heures de travail et qui trouve sa ré-compense dans le sourire des femmes et dans l’é-treinte chaleureuse des enfants, filles et garçons. Nos champs d’intervention sont multiples, tour à tour psychologue, travailleuse sociale, avocate, comptable, responsable de l’accueil. L’éducatrice du Centre pour

enfants prend en charge leur éveil à travers les techniques de stimulation précoce. L’aire de production met l’accent sur le développement d’activités permettant aux membres de générer leurs propres revenus, en toute dignité. N’ou-blions pas pour terminer la partie spirituelle, objet d’une pratique quotidienne pour chacune d’entre nous grâce au soutien inconditionnel de volontaires tels que notre cher Père Sabino (prêtre Jésuite). Ils nous ont procuré la joie indicible de voir baptisés des enfants du Centre, filles et garçons.

Cette belle histoire, cette aventure unique, nous continuons à l’écrire, jour après jour. La partager contribue à faire de nous des membres de la grande famille de la Congrégation du Bon Pasteur.

On peut s’interroger sur le caractère si particulier de notre Centre. Son secret, c’est qu’il change la vie des femmes et des enfants victimes du SIDA, mais qu’en même temps, il change la nôtre.

Nous remercions les Sœurs du Bon Pasteur de Bolivie pour l’opportunité qui nous est offerte de marcher sur les traces du Bon Pasteur.

Nous vous attendons à Santa Cruz – Bolivie

Elaboré par Heidy Hochstätter Directrice d’Epua Kuñatai

Chapitre de Congrégation 2009 Tisserandes de compassion

et de réconciliation en solidarité mondiale « pour agir avec justice, aimer tendrement et

marcher humblement avec notre Dieu » (Michée 6, 8)

BOLIVIE... (Suite de la page 10)

Province du Pérou x

Un important travail social

la sœur Fidéliza Valencia Pas-tor au bénéfice des citadines péruviennes qui purgeaient leurs peines en Bolivie et spé-cialement pour les internes du centre d’orientation féminine d’Obrajes. Considérant ainsi que la sœur Fideliza Valencia à travers sa congrégation religieuse a réali-

sé des efforts louables en faveur de la population migrante péru-vienne la plus nécessiteuse : et par dessus tout l’union et l’inté-gration des nationaux qui rési-dent à La Paz -Bolivie En conformité avec le décret su-prême N 050620046RE et avec le vote approuvé par le conseil de l’Ordre, il a été décidé : De décerner à sœur Fidéliza Va-lencia Pastor la décoration de l’Ordre “du mérite du service di-plomatique du Pérou José Gre-gorio Paz Soldan” au grade de Commandant José Antonio Belaundre Ministre des affaires extérieu-res 30 novembre 2006 ——- Merci Fideliza pour ta pasto-rale, ton abnégation et ton engagement avec les femmes exclues de la société qui ont besoin de l ‘Amour miséricor-dieux du Bon Pasteur.

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Secteur du Senegal

CAMP VOCATIONNEL AU BURKINA FASO

Le project s’est concrétisé Cela faisait plusieurs années que le Secteur du Sénégal envisa-geait la possibilité d'entreprendre la pastorale des vocations au Burkina Faso. La semaine du 17 au 23 août 2006, le projet s'est concrétisé. Le premier camp vo-cationnel s'est tenu au couvent des Filles du Sacré Cœur de Marie, situé au cœur de Bobo-Dioulasso. Voici une description des activi-tés proposées au camp, des ex-périences vécues par les sœurs et les aspirantes, et de l'issue des visites rendues par les sœurs dans les différents diocè-ses, avant et après le camp. Les vocations Situé en Afrique Occidentale, le Burkina Faso est limitrophe de six pays : le Mali au nord, le Ni-ger à l'est, le Bénin au sud-est, le Togo au sud et la Côte d'Ivoire au sud-ouest. Anciennement "Haute Volta", le pays fut rebapti-sé le 4 août 1984 par le Prési-dent Thomas Sankara de façon à signifier "patrie des hommes intègres" (ou "patrie intègre") en Mossi et Dioula, les deux lan-gues principales du pays. Le Burkina obtient son indépen-dance de la France en 1960. L'instabilité gouvernementale des années 1970 et 1980 est suivie par les élections pluriparti-tes au début des années 1990. Chaque année des centaines de milliers d'ouvriers agricoles émi-grent vers le sud en Côte d'Ivoire et au Ghana pour rechercher du travail. Le Burkina a 3 Archidiocèses: Ouagadougou, Koupéla et Bobo-Dioulasso. L'Archidiocèse de Ouagadougou a trois diocèses avec 26 paroisses. L'Archidio-cèse de Koupéla a 3 diocèses avec 38 paroisses. L'Archidio-cèse de Bobo-Dioulasso a 5 dio-cèses avec 61 paroisses. Comme l'indiquent les dernières

statistiques, les vocations sa-cerdotales et religieuses pros-pèrent au Burkina. On y compte 743 prêtres diocésains, 23 communautés religieuses d'hommes et 12 communautés religieuses de femmes.

« Parle Seigneur, ton servi-teur écoute » Les animatrices du camp voca-tionnel au Burkina, les Soeurs Yvonne Clémence Bambara et Maria Juanita Daño, ont débuté les activités le 14 août. En pre-mier lieu, elles se sont rendues dans le Diocèse de Fada-Ngourma à deux heures de bus de Ouagadougou, la capitale. Proche à la fois des frontières du Niger et du Mali, Fada-Ngourma occupe une position stratégique. Mgr Paul, Evêque de Fada-Ngourma, était venu attendre les sœurs à la descente du bus pour les conduire à la maison d'accueil du diocèse. Après avoir exprimé à l'évêque toute leur reconnaissance pour ce chaleureux accueil, les sœurs ont expliqué le motif de leur visite : aller rencontrer les aspi-rantes et leurs familles. Le len-demain, le 15 août, les sœurs ont assisté à la messe qui était célébrée dans la Cathédrale à l'occasion de la Fête de l'As-somption, après quoi elles sont rentrées à Ouagadougou. Le 16 août, les sœurs ont pris le bus pour Bobo-Dioulasso avec Cydonie, l'une des aspi-rantes. Bobo Dioulasso, deuxième plus grande ville du

Burkina, est située à 4 heures de route de la capitale, près des frontières de la Côte d'Ivoire et du Togo. En arrivant, les sœurs ont déjeuné avec la famille Bam-bara. S. Maria Juanita était vrai-ment ravie de rencontrer toute la famille. Le 17 août, le camp était officiel-lement ouvert, avec pour thème : "Parle Seigneur, ton serviteur écoute..." (1 Samuel 3:1-10). Il y avait neuf jeunes participantes, âgées de 14 à 26 ans : Colette Tougma et Virginie Silga du Dio-cèse de Koupéla; Cydonie Ya-meogo du Diocèse de Kaya; Emilienne Dabiré de Diébougou, Raissa Guattara, Marina Simpo-ré, Judith Kantiono et Cynthia Paré du Diocèse de Bobo-Dioulasso. Le camp proposait des conféren-ces le matin et l'après-midi sur les différents thèmes : Le 18 août : "La vocation dans l'Ancien Testament" par S. Yvonne Bambara; "La vocation dans le Nouveau Testament" par P. Lucas Sambou, prêtre diocé-sain. Le 19 août : "Les différentes vo-cations dans l'Église : le ma-riage, la vie sacerdotale et consacrée, laïque consacré" par S. Rosalie Sanou, Sœur de l'An-nonciation de Bobo-Dioulasso ; "Histoire de la congrégation du Bon Pasteur" par S. Yvonne. Le 20 août : "Le Bon Pasteur au temps présent !" par S. Maria Juanita ; "Prendre du recul et réfléchir à sa vocation" par S. Yvonne et S. Maria Juanita ; "Les différentes étapes de forma-tion au Sénégal" par S. Yvonne. Le 21 août : "Discernement" par P. Jaques Dembélé, supérieur du Séminaire Mineur ; l'après-midi était dédié à une rencontre individuelle des aspirantes. Ces conférences ont été très appré-

(Suite à la page 13)

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Nouvelle Province d’Asie du Nord Est

ciées par les participantes qui souhaitaient mieux connaître la Congrégation du Bon Pasteur et être aidées à clarifier leurs moti-vations. En rencontrant individuellement chaque aspirante, les sœurs ont eu l'opportunité de connaître l'histoire de chaque vocation, sa famille d'origine, ses inquiétudes et ses aspirations. L'ouverture et l'honnêteté des aspirantes a aidé les sœurs à évaluer le processus de discernement pour certaines des participantes. La célébration Eucharistique du 22 août fut présidée par le Père Lucas. Le groupe eut aussi l'oc-casion d'aller voir des lieux inté-ressants de Bobo-Dioulasso et de rendre visite à certains pro-ches vivant dans cette région. Une soirée culturelle a suivi, cha-cun faisant partager ses talents au reste du groupe. Le camp était officiellement fermé. Le camp vocationnel a été extrê-mement enrichissant pour les participantes, les animatrices et les personnes ressource. Grâce

au chaleureux accueil et l'hos-pitalité des Filles du Sacré Cœur de Marie, le groupe se sentait vraiment chez lui. Les personnes ressources, fort gé-néreuses, ont donné le meilleur d'elles-mêmes. Au niveau des aspirantes, S. Maria Juanita fut particulièrement impressionnée de la discipline qui régnait au sein du groupe ; les jeunes femmes étaient très coopérati-ves et sérieuses vis–à-vis de leur discernement. L'ambiance était vibrante de joie. Les parti-cipantes lièrent facilement ami-tié autant entre elles qu'avec les sœurs. La collaboration entre les sœurs était tellement évidente que ce dont elles ve-naient témoigner était claire-ment manifeste. Ce camp se déroulait véritablement dans l'esprit et la grâce. Après le camp, les sœurs ont continué leurs visites, en allant tout d'abord trouver les familles de Yolanda à Diabo, de Virgi-nie et de Collette à Koupéla, puis des prêtres qui les avaient accompagnées. Les familles rencontrées voulaient savoir quand la Congrégation serait

arrivée au Burkina Faso ? Elles se montraient inquiètes à la perspective de voir leurs filles partir au Sénégal pour la forma-tion. Même si le Sénégal est un pays voisin, cela restait un souci. Pour terminer, les sœurs sont allées dans le Diocèse de Kaya afin de rencontrer les archevê-ques de Koupéla et de Bobo-Dioulasso. En circulant dans le pays, les sœurs ont constaté la dureté avec laquelle la société traite les veuves et les mères célibataires. Des choses ini-maginables dans une société mo-derne. Elles ont rencontré une femme qui venait de perdre son ma-ri : la famille du mari défunt était venue chez elle pour tout emporter, la laissant les mains vides. Bien souvent, la veuve doit chercher seule à faire vivre ses enfants et est tenue responsable de la mort de son mari. C'est triste à dire, mais à ce jour, le Burkina est resté très tradi-tionnel, même dans les familles chrétiennes. A l’issue du camp vocationnel et de leurs visites, les sœurs peuvent affir-mer au Conseil de Congrégation que le Burkina Faso est prêt à accueillir les Sœurs du Bon Pasteur.

S. Maria Juanita Daño Secteur du Sénégal

BURKINA FASO... (Suite de la page 12)

Une Provinciale a été nommée pour la Province d’Asie du Nord Est, Province nouvellement créée. S. Johanna Maria Yong a été officiellement nommée Res-ponsable de la nouvelle Province durant le Chapitre qui s’est tenu du 5 au 14 mai en Corée du Sud.

S. Johanna est originaire de Co-rée du Sud.

La nouvelle Province a été cons-tituée après la consultation des responsables d’Unités et des Sœurs du District de Chine et d’Asie Orientale et dans le contexte du processus de res-tructuration de la congrégation. Le résultat des consultations me-nées auprès de S. Bernadette Yuen, District de Chine, de S. Ramani Sila, Asie Orientale et

des Soeurs des deux Unités, était qu’une nouvelle Province devait être créée. La Province d’Asie du Nord Est comprend ce qui était appelé le Secteur de Corée dans la Pro-vince d’Asie Orientale, le Dis-trict de Chine (Hong Kong, Chine, Macao et Taiwan). S.

Deleguées du Chapitre provincial de la Province d’Asie du Nord Est

Guadalupe Bautista des Philippi-nes était la facilitatrice du Chapi-tre. S. Armelle Dehennault, conseillère-lien pour le District de Chine et S. Sabina Pathrose, conseillère-lien pour l’Asie orien-tale ont suivi le Chapitre. Des représentantes du Japon sont venues comme observatrices.

Nouvelles Responsables de Unités

S. Ethna McDermott, secrétaire générale, présente les nouvelles responsables d’unités

CHAPITRE PROVINCIAL: 11-20 AVRIL 2007

SŒUR MARY ROHINI MENDIS a été élue Provinciale de la Province de SRI LANKA / PAKISTAN NÉE AU SRI LANKA, S. M. Rohini a prononcé ses vœux perpétuels en 1973. Elle est titulaire d'une licence en Lettres, et de diplômes d'études supérieures spécialisées en Administration Scolaire, Etudes Religieuses et Economie Domestique. Ses expériences apostoliques comprennent le ser-vice dans des structures d'accueil pour enfants, en centres pour jeunes filles, en camps de réfugiés, et dans deux éco-les en tant que directrice. Elle a été Directrice des Sœurs professes temporaires et membre du Conseil provincial et est depuis quatre ans Supérieure locale du Couvent St. Bridget's de Colombo. S. M. Rohini a participé à plusieurs événe-ments internationaux y compris aux deux derniers Chapitres Généraux.

CHAPITRE PROVINCIAL: 24 AVRIL—2 MAI 2007

SŒUR MARIA ROSE CHINNAPPAN a été élue Provinciale de la Province d' INDE / NEPAL Sœur Maria Rose a fait sa profession perpétuelle en 1984. Elle est titulaire d'un diplôme universi-taire en Psychologie et d'un diplôme en Développement Communautaire & Protection de l'Enfant. Elle compte parmi ses expériences apostoliques le service auprès de structures d'accueil pour en-fants, le travail dans le domaine du social et du développement rural. Elle a occupé les positions de supérieure locale, de membre du conseil provincial et d'économe provinciale. Au cours des 12 dernières années, elle a coordonné la Commission pour l'Apostolat et l'Action Sociale de la Province ainsi que le Comité de Restructuration pour l'Investissement de Fonds. Elle a participé au Chapitre Général 2003 en tant que déléguée et est actuellement membre du Comité de Préparation de l'Assemblée Intercontinentale de la région Asie Pacifique.

CHAPITRE DE DISTRICT: 25-30 AVRIL 2007 SŒUR NIRMALA ABEYASINGHE a été nommée Responsable du District DES ILES (Madagascar, Maurice, La Réunion) NÉE AU SRI LANKA, Sœur Nirmala a fait sa profession perpétuelle en 1968. Elle est titulaire d'un diplôme universitaire en Economie domestique (USA) et a suivi un cours pour formatrices au Burki-na Faso. Elle parle plusieurs langues dont le français et l'anglais couramment et a des expériences de travail apostoli-que dans les domaines de l'éducation, de structures d'accueil pour enfants et de la formation initiale. Elle est mission-naire depuis plus de trente ans, ayant d'abord servi au Pakistan, puis au Sénégal et plus récemment à l'Ile Maurice. Elle a exercé la fonction de supérieure locale dans diverses missions et est activement impliquée dans le réseau RI-MOA (Afrique, Les Iles, Moyen Orient) depuis son commencement.

CHAPITRE PROVINCIAL: 5-14 MAI 2007 SŒUR JOHANNA MARIA YONG a été nommée Provinciale de la nouvelle Province ASIE DU NORD—EST (Corée, Hongkong, Macao, Taiwan, Chine) Sœur Johanna Maria, de Corée, a fait sa profession perpétuelle en 1992. Elle a suivi des études religieuses en Corée et aux Philippines et reçu des cours pour formatrices à Rome et en Irlande. Elle est titulaire d'un diplôme universitaire en Littérature Anglaise et terminera sa maitrise en protection sociale en juin prochain. Elle compte parmi ses expériences apostoliques le travail auprès du foyer Marie pour mères célibataires et de nombreuses années en tant que formatrice autant auprès des Sœurs apostoliques que des Sœurs contemplatives. Au cours des derniers huit ans, elle a été Directrice des novices apostoliques et des Sœurs contempla-tives de vœux temporaires en Corée. Elle a également exercé la fonction de supérieure locale et fait partie de l'équipe de leadership de la Province d'Asie Orientale. Elle est membre du Comité de Préparation à l'ICA pour la région Asie Pacifique. Son mandat en tant que Responsable Provinciale prendra effet à partir du 6 août 2007.

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Province Argentine / Uruguay c

Rencontres Provinciales Laïques

Du 27 au 29 octobre 2006 se sont tenues à Montevideo (Uruguay) les Rencontres Pro-vinciales Laïques.

C’est par un moment de prière sous la direction des Sœurs Mar-ta Arriola et Eliana Roncaglia, suivi d’une dynamique de pré-sentation et de la Célébration Eucharistique, que se sont ou-vertes les Rencontres Provincia-les Laïques dans la Maison d’Ac-cueil de Montevideo.

Nous avons pu compter sur la participation du Père José Cor-rea, SDB, qui présida aux Célé-brations Eucharistiques, et du Père Supérieur Daniel Tort, for-mateur depuis de nombreuses années. Les deux amis ont inté-gré l’équipe d’animation des laïcs.

Pour raison de force majeure, les laïques de Paysandú n’ont pas pu se joindre à nous, même si elles nous ont fait part de leur affection et de leurs vœux pour cette importante journée. Notons également que les laïques de Jujuy n’ont pas non plus été en mesure de nous accompagner.

Notre chère Sœur Provinciale Isabel Karqui nous a adressé ses vœux, de même que Sœur Cecilia Patiño, Conseillère Géné-rale, de passage dans la Pro-vince. Sœur Elvira Valdez et les Missionnaires du Bon Pasteur (Siambón) nous ont également fait parvenir un message confra-ternel.

C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons pris connais-sance du message envoyé par l’épouse de Mario Endara, le très regretté Président de l’Associa-tion, récemment disparu, qui, heureux dans le Sein du Sei-gneur, était présent par l’Esprit.

JOUR 27

Une journée de formation pro-fonde et intense sous la direction du Ps Daniel Tort. Dieu a des desseins que nous ignorons. Nous devons donc, en

toute confiance, nous en remet-tre à Lui. Le temps de Dieu n’est pas notre temps, mais Il sait récompenser ceux qui ont foi en Lui.

Nous devons hiérarchiser nos actions, nous montrer vigou-reux, unis par un même projet. Constance et persévérance donnent toujours les meilleurs fruits. L’effort collectif est le résultat de la somme des indivi-dualités. Notre potentiel vital est par définition unique et limi-té. Il convient donc d’en faire bon usage en essayant au maximum de ne pas gaspiller nos énergies.

Les circonstances actuelles

nous invitent à créer un climat d’harmonie au sein du groupe en développant notre capacité à aimer (ne pas confondre avec soutenir). Savoir interpréter correctement notre travail peut être une aide considérable. C’est pour cela qu’il est essentiel de pouvoir élargir nos capacités d’apprentissage.

Nous devons faire preuve de sensi-bilité dans notre manière d’appro-cher et de traiter notre prochain. C’est pourquoi il est bon de ne pas passer sous silence les choses mau-vaises. Il faut démontrer volonté et habileté afin de déjouer les diffi-cultés, quelles qu’elles soient. Se référer à des modèles bien éta-blis contribue à la bonne harmonie de l’ensemble. Toute chose a un sens et une signification propre, même si dans un premier temps nous ne sommes pas capables de les saisir. Partager avec d’autres nos souffrances nous est bénéfique. C’est par la « dynamique de la pe-lote » que se tisse le réseau qui ali-mente la communication et l’engage-ment. PELOTE Si j’ai une pelote de fil et que, de-bout, nous formons un cercle, et que je lance cette pelote à mon vis-à-vis, celui-ci l’attrape et, à son tour, il l’en-

(Suite à la page 16)

Participants : De gauche à droite, 1° rang: Srs. Teofila Pérez (uy), Martha Arriola (ar), Ma. Cecilia García (uy en ar); 2° rang: Srs. Graciela Méndez (uy): AL Alba Medina (uy), Srs. Adriana Sanchez (ar en uy), AL Rosa de Brizuela (ar), AL. Aurora Aranda (uy), Walter Delgado (ar).; 3° rang: Eliana Roncaglia (ar), Rvdo P. José Correa SDB (uy), AL. Nelly Lopez (ar), Blanca Scavino de Alvarez (uy), AL.Mercedes Delgadino (ar), AL.Cora Delgado (ar), Mabel Dematey (uy), Sr. Alba Nuñez (uy), AL.Ana Malic (ar); dernier rang: Carlos Vignoli (uy), Ana Guerra de Vignoli (uy), AL: Carlos Alvarez (uy), Ps Daniel Tort (uy)

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2007 Journal du Bon Pasteur

Alors que nous invitons chaque Uni-té à envoyer ses articles à tout mo-

ment de l’année, nous avons planifié la possibilité de partager des

sujets spécifiques et nous vous proposons de soumet-tre un article aux dates prévues ci-dessous. Ainsi en fin d’année toutes les Unités auront contribué au Jour-

nal du Bon Pasteur. Merci d’envoyer cet article avant

ou pour le cinq de chaque mois.

Voici le calendrier proposé :

Janvier Commissions, Conseil de Congréga-

tion, Autres nouvelles

Février District de Chine, Argentine/

Uruguay, France/Belgique, Kenya

Mars Mid North America, Espagne, Belo

Horizonte, Bogota

Avril Asie de l’Est, Bolivie, Allemagne

Mai Chili, Grande Bretagne,

Liban/Syrie

Juin Autriche/Suisse/République Tchè-que, Egypte/Soudan, Equateur,

Japon

Juillet Inde/Népal, New York, Amérique

Centrale, Hongrie x

Août Indonésie, Medellin, Sénégal, Irlan-

de/Ethiopie

Septembre Philippines, Mexique, Pays Bas,

Afrique du Sud x

Octobre Singapour/Malaisie, Pérou, Italie/Malte, Portugal, Angola, Canada

Novembre Sri Lanka/Pakistan, Recife, Para-

guay, Espagne, Les Iles z

Décembre Conseil de Congrégation, Australie/Aotearoa/Nouvelle Zélande, Mozam-

bique, Venezuela

Invitation Merci d’envoyer les articles, photos à:

REGINA KUIZON Casa Generalizia,

Suore del Buon Pastore Via Raffaello Sardiello 20

00165 Roma, Italia Email: [email protected]

Journal du Bon Pasteur

Merci à:

Srs. Karla Bernabé, Evelina Coronel, Magdalena Franciscus, Gisèle Lalonde, Odile Laugier, Adriana Perez, Digna María Rivas, Delia Rodriguez, Mmes Claire Alessandri, Margaret Lombardi, Valentina Galluzzi et M. Michel Ferrer Bonneville

pour la traduction

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voie à son vis-à-vis. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que nous soyons tous unis par le même fil et que nous en prenions conscience, nous les laïcs du Bon Pasteur. Nous sommes tous d’égale impor-tance. Il n’y a plus de faibles : nous sommes tous forts, vigoureux, nous avons tous besoin les uns des autres, nous nous sentons tous utiles. Unis, nous formons la chaîne afin que le Seigneur, avec sa navette, tisse.

JOUR 28

Le 28, nous avons travaillé en groupes hétérogènes, réfléchissant aux différentes étapes de notre développement en tant qu’Associa-tion.

Notre réflexion a porté sur les points suivants :

STRUCTURE DE L’ASSOCIATION

Comment est-ce que j’envisage la structure de la branche laïque de la famille du Bon Pasteur : asso-ciés, amis, collaborateurs, mem-bres actifs, employés ? Quelle est l’idée que je me fais de l’Associa-tion en particulier ? Laquelle de ces options exprime-rait le mieux la dimension de ré-seau solidaire que nous sommes appelés à vivre ? En quoi reflète-t-elle mieux la réali-té de la nouvelle Province à la-quelle nous appartenons ? Le document du pré-Congrès évo-que des communautés, des coordi-nateurs, un Président, une person-nalité juridique : quelle est mon opinion sur tout cela ? Quels sont les éléments à prendre en compte pour définir les contours de la structure dont nous voulons nous doter ?

ECONOMIE Il est indispensable d’atteindre l’autofinancement pour développer nos projets. Que faut-il faire ? Avoir des fonds communautaires ou un fonds central ? A quoi ces fonds seront-ils affectés ? Quelles

seraient les priorités ?

COMMUNICATION ET ECHANGES Etant donné les distances géogra-phiques, comment allons-nous com-muniquer ? Quel moyen serait le plus adapté pour véhiculer notre communication ? Qu’aurions-nous à communiquer si nous l’utilisions ? Est-il nécessaire de doter l’Associa-tion d’un organe de communication ? Qu’est-ce que cela demanderait ? Qui seraient les responsables ?

TRAVAUX DE GROUPE PRIORITES – RENCONTRES LAÏQUES URUGUAY 2006 ECONOMIE : Fonds

RESEAU DE COMMUNICATION OBJECTIFS : Information, formation Accompagnement, soutien, animation Connaissance personnelle et communautaire Renforcement des liens Solidarité Consultation Travail en réseau, dans une mission de collaboration si celle-ci était définie Réduire les frais de déplacement

DELEGUES AU CONGRES REGIO-NAL PROFIL Connaître l’Association et son che-minement jusqu’à ce jour Avoir de l’ancienneté et de l’expérience Faire preuve de motivation Etre doté des capacités et aptitudes nécessaires pour participer à des rencontres internationales : ouver-ture d’esprit, représentativité (i.e. être capable d’incarner les positions adoptées lors des rencontres), sens de la communication, capacité à exprimer son ressenti, etc.

D’autres points relatifs à la famille laïque du Bon Pasteur seront débat-tus au fur et à mesure lors de ren-contres locales, en s’appuyant sur le réseau. - Sœur Graciela Mendez

ARGENTINE/URUGUAY... (Suite de la page 15)