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1 EDITODernier journal pour ce camp, dernières aventures de Stivi, dernier Prime ce soir, dernier jour entier à vivre sur la colline. Ici, nous vivons une semaine hors du monde, faite de folie et tout à la fois de sérieux. Comment définir le Camp Junior, je ne sais pas. Comment définir son ambiance, je ne sais pas non plus. La meilleure phrase pour résumer le Junior, nous l’avons entendue à plusieurs repris- es, c’est : “Le Junior, ça se raconte pas, ça se vit”. Cette phrase est absolument exacte dans le sens ou, lorsque l’on me demande ce que c’est que le Junior, je prends quelques minutes à ten- ter de le définir, je bafouille, ma langue fourche et pour finir, je dis que le mieux, c’est de venir le pratiquer. On vient au Junior pour revoir des gens, à nou- veau participer à cette équipe formidable qui se forme chaque année à cet endroit, qui se sert les coude pour que tout le monde passe une se- maine de folie et surtout inoubliable. Cette année encore, les images vont défiler dans nos têtes durant les quelques mois qui vont suivre. Et lorsque l’on y pensera, on se dira avec nostalgie: “Je serai bien resté quelques semaines de plus...” MB En ce qui concerne l’audience présente, on ne peut se passer de truquer toutes les rentrées d’argent que je décide unilatérale- ment. Dernière photo de la semaine à faire dédicacer!!! Courez après-lui, harcelez-le, mais faites lui signer cette photo, ce sera un collector de la mort !

Journal du VENDREDI 5 AOUT - campjunior.chcampjunior.ch/souvenirs/2005/FanDEux/5 aout.pdf · Pourquoi tu ne sup- ... Quel bar pour toi ? ... de chez toi en n’étant pas certaine

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EDITODernier journal pour ce camp, dernières aventures de Stivi, dernier Prime ce soir, dernier jour entier à vivre sur la colline.

Ici, nous vivons une semaine hors du monde, faite de folie et tout à la fois de sérieux.

Comment défi nir le Camp Junior, je ne sais pas. Comment défi nir son ambiance, je ne sais pas non plus. La meilleure phrase pour résumer le Junior, nous l’avons entendue à plusieurs repris-es, c’est :

“Le Junior, ça se raconte pas, ça se vit”.

Cette phrase est absolument exacte dans le sens ou, lorsque l’on me demande ce que c’est que le Junior, je prends quelques minutes à ten-ter de le défi nir, je bafouille, ma langue fourche et pour fi nir, je dis que le mieux, c’est de venir le pratiquer.

On vient au Junior pour revoir des gens, à nou-veau participer à cette équipe formidable qui se forme chaque année à cet endroit, qui se sert les coude pour que tout le monde passe une se-maine de folie et surtout inoubliable.

Cette année encore, les images vont défi ler dans nos têtes durant les quelques mois qui vont suivre. Et lorsque l’on y pensera, on se dira avec nostalgie:

“Je serai bien resté quelques semainesde plus...”

MB

En ce qui concerne l’audience présente, on ne peut se passer de truquer toutes les rentrées d’argent que je décide unilatérale-ment.

Dernière photo de la semaine à faire dédicacer!!!

Courez après-lui, harcelez-le, mais faites lui signer cette photo, ce sera un collector de la mort !

Les Aventures de Stivi par Matthias

Sixième Prime – Les jolies colonies de vacanc-es…

Ceci étant la dernière édition de notre journal, je ne vais pas trop m’étendre sur le Prime d’hier soir mais plutôt vous remercier tous de votre partici-pation ainsi que de la vie et de l’enthousiasme que vous avez amené durant ces émissions de téléré-alité.

Félicitations pour toutes vos prestations, pour les publici-tés, les vidéos et pour tout le reste, vous avez vraiment été géniaux.

Merci surtout à l’équipe soirée qui a magnifi quement géré toutes ces animations. Merci également à Charlène pour sa fantastique interprétation des « Jolies colonies de vacances »d’hier soir accompagnée de Joël.

Merci au jury pour leur présence et petit bisou personnel à ma Julia pour me faire pardonner de la pho-to qui se trouve dans cette édition du journal. Private joke…=)

Merci au Système D pour leur bruyante participation aux soirées et aussi pour tous leurs délires le reste du temps.

Merci donc à tout le monde y compris à ceux que nous oublions…

La rédaction, MatthiasBeljean et Leina Tromeur

LT

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Hier soir, le Système D a décidé de réveiller le gamin qui sommeille en lui. Et oui, nos grands chefs sont encore de grands enfants... Et c’est bien agréable.

PIOU PIOU PIOU PIOU PIOU Piou PIOU.....

Aaaaah, l’apparence ! Calamité pour certains, échap-patoire pour d’autres, aussi injuste que ça puisse paraî-tre à tes yeux de gentille brebis qui découvre le monde avec de doux yeux innocents, l’apparence régit souvent la nature de nos rapports humains. Pourquoi tu ne sup-portes pas Kevin, qui a de gros problèmes d’hygiène, que tu préfères Brandon, qui lui est tout de Micksilver vêtu ? Est-ce «simplement» à cause de leur caractère ?... Allez, testons cette tendance à privilégier - ou pas - la forme du fond.

Question 1Te voilà dans une soirée organisée par les potes de ton/ta mec/nana. Tu te retrouves au beau milieu d’une bande de chevelus pas rasés qui portent des fringues tout droit sortis de Pascherland. Tu penses :

3 La vache, la touche qu’y z’ont. Mémo : ne jamais être vue en public avec ces gens-là.2 Trop marrant, ces mecs-là ! Chui curieuse de savoir ce qu’ils ont dans le crâne.1 A ben on croirait des clones de mon/ma Julot/Ju- lie. Je l’aurais parié.

Question 2Tu surfes sur le web, quand tu tombes sur un blog extrêmement sobre au niveau graphique. Très peu d’images, une police très classique. Ta réaction :

1 Rien à péter, ce gars-là fait ce qu’il veut. D’ailleurs, je vais faire pareil que lui pour protester contre le didact des killeurz du webdesign !2 Tu explores le site, t’intéresses au contenu vrai- ment intéressant de l’ensemble du blog. Ce mec a vraiment des idées géniales, mais il mériterait de les mettre en valeur.3 Tu zappes. S’il n’y a pas de collage, une image de fond qui tue, des liens qui clignotent, pas question d’y poser ta souris.

Question 3Cinéma time durant tes vacances d’été. Tu te retrouves dans le ciné de ton quartier, créé pour l’occasion au mois de juillet-août. Tu as le chois : « Le Retour du Sei-gneur de la Matrice », le blockbuster estival, dont tu as été gavée de bandes-annonces, interviews et autres objets promotionnels en tous genres ou bien « Lost in Requiem », le fi lm d’auteur par excellence, réalisé par le maître du cinéma absuristaniais, dont tu n’as jamais entendu un traître mot.

1 Marketing ne rime pas forcément avec qualité. Trop de paillettes.2 Tu ne connais guère le cinéma absurdistaniais, mais tu vas le voir, en te disant qu’un peu de pro- mo ne ferait pas de mal à cette face du septième art troooooooop délaissée.3 Impossiiiiible de rater le dernier fi lm d’Orlando

Reeves !!! Il est trop beau en Neolaaaaaaaaaaaas !!! Ah, par contre, cette Liv-Anne Moss, elle fait car- rément trop boudinée tout en cuir !

Question 4Match de biscuits : BN contre Prince. Tous les deux au chocolat.

2 Prince, sans hésiter. Rien ne vaut l’authentique, le BN passe sont temps à sourire. Tu trouve ça limite faux-cul.1 Les Princes son à ton goût les meilleurs, mais ils n’ont pas su évoluer : le BN qui sourit a une tronche très sympathique dès le matin et te met la bonne pêche !3 Franchement, BN. Au moins quand je les mange, j’ai pas l’air d’une has-beem- T’as vu la tronche fadasse du Prince, toi ?... S’ils avaient mis Prat Bide en armure, là, je signais tout de suite !!!

Question 5Soirée in Paris. Tu te pointes avec ta bande de potes dans une rue à bars. Le temps crucial du choix est ar-rivé. Quel bar pour toi ?

1 Le plus authentique possible. Le moindre petit gourbi t’ira très bien, tant qu’on s’y amuse vrai ment à l’intérieur. C’est ça, l’objectif, non ?2 Pour toi, peu importe. Même s’il te faut un mini- mum de propreté…3 Franchement, pour toi en dehors de l’hôtel Costes et le Muddah Bar, point de salut.

Question 6Jette un œil à ce télé-phone. Qu’en penses-tu ?

1 Il appartient à quelqu’un de so- bre, qui se cogne des apparences. Vive le blanc, vive la pureté, vive la neutralité, vive la Suisse !2 Un téléphone c’est quelque chose de personnel. C’est dommage que celui-là ne comporte pas une petite touche de la personne à qui il appartient.3 Franchement, trop-la-loose ! Comment c’est pos- sible d’avoir un téléphone Nokio (oué j’ai reconnu la marque !) sans y mettre une coque person- nalisée, la sonnerie de « Comme des Connards » ou « Crazy Frog » et un bijou de portable digne de ce nom ???

Question 7Stellou t’invite pour le week-end dans son p’tit village. Son père, ravi de te recevoir, te prépare des scipions

1 A ben on croirait des clones de mon/ma Julot/Ju-

Tu surfes sur le web, quand tu tombes sur un blog extrêmement sobre au niveau graphique. Très peu d’images, une police très classique. Ta réaction :

Son père, ravi de te recevoir, te prépare des scipions 3

Majorité de 1L’apparence, tu t’en balances…Tu es plutôt Daria (MTV) que Carrie Bradshaw (Sex and the City) dans l’âme. Qui m’aime me prenne comme je suis ! Pas question d’utiliser le moindre gadget qui te dé-naturerait. Tu n’as pas pour habitude de te fi er aux apparences, que ce soit au bahut, au boulot ou ailleurs. Avec toi, il faut aller au bout des choses. C’est une qualité... mais point trop n’en faut : est-ce que ça ne t’a jamais joué des tours ? Si si, souviens-toi : ce jour où tu n’as pas voulu te déguiser pour aller à un entretien de recrutement... le look rangers-jean craqué n’avait pas fait la meilleure impression qui soit. Un p’tit conseil pour la route ? Mets de côté tes principes un tantinet utopiques, essaie d’accepter le monde tel qu’il est et tente de faire avec - tout en restant toi-même : «Un p’tit compromis vaut parfois mieux que deux tu l’auras». (Proverbe Mouscronnois, Belgique).

Majorité de 2Un juste milieu ma foi…Tu as une attitude assez lucide par rapport à l’apparence :tu as bien conscience qu’elle joue une importance primor-diale dans les relations au XXIème siècle. Pour autant, tu n’es pas esclave des apparences. Tu t’en méfi es même, parfois, ayant toujours à l’esprit le proverbe «Tout ce qui brille n’est pas d’or». Tu en connais, des princes charmants

qui se sont révélés d’imbuvables crapauds... A l’inverse, tu sais également jouer sur les apparences quand ça s’avère nécessaire, par exemple pour un entretien d’embauche : la première impression compte beaucoup, tu le sais et tu es prête à jouer le jeu. Après tout, ce que tu es vraiment, ça n’est pas une coupe de cheveux ou une tenue qui le changera...

Majorité de 3Miss ApparencesTu as tendance à juger un peu trop facilement de la qualité du produit par son emballage, toi. Ca s’applique à ton rap-port avec les autres -pas question de sortir aux bras d’un mec fringué un peu ring’- mais c’est également vrai de ce que tu exiges de toi. Tu te sens mal à l’aise quand tu sors de chez toi en n’étant pas certaine d’avoir le look qu’il faut au moment où il le faut ; tu fais tout pour correspondre aux critères de beauté actuels, quitte à souffrir un peu pour y arriver. Le hic, c’est que tu loupes peut-être bien des cho-ses en agissant ainsi : ok, la spécialité de Tata Douschka a l’ai aussi appétissante qu’une plâtrée de vomi, mais qui sait si ça n’est pas le délice du siècle ? Et ce mec que tu n’as même pas daigné regarder à la soirée de Gérard, qui sait s’il n’est pas plus fun que les beaux gosses sur qui tu jettes ton dévolu d’habitude ?

LT

chouille Génération : design révolutionnaire, tech- nologie de pointe (‘fi n y paraît) et prix affolant.2 Tu compares le prix, la technologie, la qualité avec Tata et les vendeurs. Bon, si l’appareil n’est pas trop moche, tant mieux, mais c’est pas ton souci principal.

Question 9Tu rencontres un charmant jeune homme avec qui le courant passe très bien. Vous allez au ciné, puis il propose de te raccompagner… dans une 4L verte d’époque avec rouille en option. Tu penses :

3 P’tain la honte, si me copines me voient dans ce tas. Rrrrrrr. Je savais que c’était trop beau pour être vrai.1 Hi hi. J’ai toujours rêvé de faire un tour dans une voiture de collection. Trop fort, ce mec.2 Bon. Tout ce que j’espère, c’est que je n’aurais pas à pédaler pour avancer… Ca doit quand même pas être simple de draguer les fi lles avec ça.

Question 10Trouves-tu que tu es un fashion-victim ?

3 Oui2 Non1 M’en tape !

l’encre. Ce sont des p’tites seiches, qui, en cuisant, crachent leur encre dans la poêle… Ta réaction ?

1 « Waaaaaaou, j’ai jamais goûté un truc à l’encre ! ». Tu y vas franchement, sans sourciller, avant de te rendre compte que c’est vraiment TROP BON !!!3 Beeuuurkkkk ! Mais on dirait un bol de pétrole avec de vrais morceaux de morve dedans ! Yeuk ! Tu en vomis presque et refuses catégoriquement de goûter.2 Après un léger mouvement de recul, tu acceptes de goûter, pour t’apercevoir que c’est délicieux, tout ça…

Question 8C’est Noël, ta tantine préférée a décidé de te gâter en t’achetant un appareil photo numérique. C’est le grand moment, puisqu’elle te propose de t’emmener le choi-sir. Lequel vas-tu prendre ?

1 Tu ne prends pas un appareil numérique, mais un appareil argentique classique. Les photos sont peut-être plus longues à développer, mais au moins, il y a un peu d’authentique.3 Tu as le coup de foudre pour le Super Numeror 3575 que tu as repéré dans le magasine Bran-

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Dans les magazines pour adolescentes, rien ne compte plus que l’apparence.

Pour être «IN» quand on est ado, il faut être belle et avoir un mec. C’est du moins le message que véhi-cule la presse féminine pour adolescentes un peu partout. Que les jeunes fi lles de 12 à 17 ans se le tiennent pour dit: la réalisation de soi passe, d’abord et avant tout, par l’apparence et la présence d’un petit ami dans leur vie. Point à la ligne.

Telle est l’une des conclusions à laquelle nous som-mes amenés. Lors d’une analyse du contenu de douze numéros des populaires magazines Jeune et Jolie, Biba, 20 Ans, etc… publiés au cours de l’année 2002, les chercheurs ont constaté que près de 65 % des articles y parlaient de l’apparence, des garçons et des relations hommes-femmes. Si 32 % des articles touchaient à des facettes du développe-ment personnel, les questions sociales et politiques étaient quasi absentes (2,8 %). Les relations avec les parents étaient rarement traitées; si d’aventure elles étaient abordées, c’était toujours sous l’angle du confl it. Enfi n, les messages sur la vie de couple tendaient à confi er la responsabilité de la réussite amoureuse aux jeunes fi lles.

À la lecture de ces revues, on a l’impression que les jeunes fi lles sont coupées du monde de la réalité ex-térieure. En effet, l’identité est limitée à la dimension personnelle. Le rôle de l’école dans le développe-ment personnel et social, celui de l’activité physique dans la santé, de même que les modèles identitaires progressistes ne sont pas mis explicitement en évi-dence.

L’éducation avant la censureFidèle refl et du contenu des articles, la publicité ren-force cet univers narcissique où la jeune fi lle est le nombril du monde. Ainsi, plus de la moitié des pub-licités (52 %) faisait la promotion d’entreprises du domaine de l’apparence (produits de beauté, mode, coiffure, etc.), tandis que 36 % portait sur l’industrie du divertissement, surtout des vedettes du monde de la musique. La promotion de la santé, de la con-traception, des sports, de la formation scolaire ou de la gestion fi nancière constituaient les parents « pauvres du corpus publicitaire ». Dans les photogra-phies en général, les femmes fi guraient sept fois plus souvent que les hommes dans un environnement domestique, renforçant l’idée que la féminité se dé-

fi nit dans le privé.

Photographiés de très près, les modèles féminins fi g-uraient dans des plans rapprochés qui suggèrent des préoccupations intimes et personnelles. Les hommes étaient quant à eux représentés plus souvent que les femmes dans un environnement extérieur, appuyant l’idée que la masculinité se défi nit avant tout dans la sphère publique.» Il n’existe pas à proprement parler de magazines masculins pour ados. Dans une re-vue plus «masculine» dédiée à la musique rock, par exemple, on pourra lire des articles sur les sports et apercevoir des photos de jeunes branchés s’éclater en skate ou en snowboard. Une chose est certaine: les chances sont minces d’y trouver un article intit-ulé «Comment faire l’amour pour amener ma blonde au septième ciel » tandis que du côté féminin on se replonge dans la lecture d’un article sur la coloration des cheveux ou sur la meilleure façon de faire satis-faire leur mec à peine plus âgé qu’elles.

LT (qui remercie l’aide apportée par le net pour ses recherches…)

Saurez-vous deviner qui se cache derrière cette «monstrueuse» grimace volée durant une partie d’Elixir? Pour ceux qui connais-sent, vous pouvez également tenter de devi-ner quel sort lui a été lancé.

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