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la der de l'année.. pas longue mais pas moins intéressante pr autant !
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TABLE DES MATIÈRES
Le prix libre. p. 2
Repas de famille. p. 3
Pérou, pays de contrastes. p. 4
Lima l’a fait ! p. 5
Tipnis, pas sortis de l’auberge. p. 5
4 nouvelles d’Esperanza-J. p. 6-7
Les peuples qui n’ont pas l’temps. p. 8-9
Pas d’futur pour mes enfants en... p. 9-10
Marche adeps + Esperanza-Job. p. 10 Rincon de las cosas buenas. p. 11
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Le PRIX LIBRE
EDITO
C ’était il y a pas longtemps, les repas de famille sont de saison… Je partageais
quelques bonnes petites choses avec des personnes qui me ressemblent, parfois
plus physiquement qu’idéologiquement. Ce n’était pas une nouveauté pour moi, je
savais que l’endroit n’était pas propice à refaire le monde de façon enthousiasmante.
Pourtant, on ne se refait pas… mes derniers e-mails, envoyés à tous vents, et les
actions mises sur pied avec différents collectifs liégeois ne purent m’empêcher de
sortir, avec joie, des banalités d’usages. Je me mis donc à évoquer avec un des
présents, issus de la même grand-mère, un sujet trop souvent polémique à mes
yeux : les centres fermés.
J’ai bien dit ‘trop souvent polémique’, non qu’on en parle trop à mon goût mais
que je suis convaincu qu’un consensus est moins irréaliste qu’on ne le pense. Cela
dépend, entre autres, de l’approche choisie, du dialogue noué. J’ai bien conscience de
la variété de conceptions sur le ‘problème’ (la chance, c’est selon) migratoire ou
même sur ‘la société idéale’. Cette diversité, heureuse et nécessaire, sert trop
souvent à nous diviser, sert d’excuse à nous opposer. Faudrait-il partager la même
vision politique (au sens large) de A à Z pour unir nos forces revendicatrices ? Non
seulement je ne le pense pas mais, ce serait le meilleur moyen de n’obtenir aucune
victoire, aucun changement.
Le triste exemple des prisons pour étrangers, coupables de ‘délit d’survie’, en est un
parmi d’autres. Je pense qu’il est possible (et nécessaire) de s’opposer à cette
mesure répressive que l’on soit de gauche ou de droite, que l’on considère les
étrangers comme un problème ou une aubaine, que l’on pense à la nécessité des
frontières ou à leur vacuité. Pour ce faire, il est indispensable de connaître un peu
la réalité, au-delà des discours démagogiques, des ‘on-dit’ et des articles de presse
racoleurs, de voir de ses yeux et de rencontrer sur le terrain. Pour ce faire, il faut
aussi veiller, en tant que prétendu ‘sensibilisé’, à faire preuve d’une authentique
ouverture d’esprit, parvenir à ne pas se raidir au moindre propos qui nous fait
bondir. Ce n’est pas simple. Convaincre de l’injustice, l’inutilité et l’inhumanité des
centres fermés une majorité de belges est pourtant possible, en commençant par son
entourage. Mettre entre parenthèses nos inévitables a priori, écouter ‘pour de vrai’
les craintes et arguments d’autrui est une condition sine qua none.
Soyons clairs : la stratégie ne donne aucune garantie de succès. L’autre, en face,
devra y mettre un peu du sien, sans quoi le clash est assuré. Pourtant, elle est la
seule qui puisse, à mes yeux, permettre des avancées significatives. Rassembler, de
nos jours plus que jamais, ne peut se faire que dans le respect de l’hétérogénéité de
points de vue. Il est important et urgent de le faire autour de causes communes
malgré les opinions divergentes sur des thèmes plus larges. N’attendons pas d’avoir
refait le monde dans son ensemble pour donner à notre quartier un autre visage !
Trouvons la parade à l’argument démobilisateur, bien que rationnel, du "vous proposez quoi comme solution ?" Bien sur, il est indispensable, en tant que société civile, d’imaginer des solutions. Mais, cela ne nous empêche pas de nous opposer fermement
à celles qui heurtent notre éthique et nos valeurs, et, qui, en l’occurrence, n’en
sont pas. L’indignation n’est pas facilité mais bien créativité. Comme le dit un vieux
monsieur respectable "créer c’est résister, résister c’est créer !". Faisant fis du
copyright, Esperanza vous souhaite donc pour l’année à venir "d'avoir votre motif
d'indignation. C'est précieux. Quand quelque chose vous indigne alors on devient
militant, fort et engagé. On rejoint ce courant de l'histoire et le grand courant de
l'histoire doit se poursuivre grâce à chacun. Et ce courant va vers plus de justice,
plus de liberté mais pas cette liberté incontrôlée du renard dans le poulailler !"
REPAS d’FAMILLE
Thomas
L PÉROU, PAYS DE CONTRASTES
C LIMA L’A FAIT ! *
* Extrait du journal El Pais (05/12/12)
L
TIPNIS: PAS SORTIS DE L’AUBERGE
C ertains y étaient, les autres le regrettent probablement. Si ce
n’est pas déjà le cas sans ne saurait tarder en lisant ces
lignes. Le 1er jour du dernier mois de l’année a donné lieu à une
belle journée/soirée mise sur pied par Alter’actifs, Vivre Ensemble
et Esperanza-J autour du thème "jeunesse et précarité", dans un
lieu pas banal le CSOA-Passe Partout ! Déclinée en 4 temps, elle a permis de
rassembler un large et hétéroclite public, apparemment enthousiaste :
Balade vélo associative → Point d’appui (accompagnement sans papiers) + Ville en lien
(maison de quartier) + CSOA - Passe-Partout (squat culturel)
Souper prix libre → Préparé collectivement sur le principe du "prix libre", convivial et
goûtu (entre 50 et 100 soupers)
Projection/débat → Zapping crise
* + témoignages de jeunes grecs, espagnols, portugais
et belges (les organisateurs ont dénombré plus de 100 personnes attentives)
Fiesta latina → Rythmes stimulants, aux manettes les remuants Radio Bistrot.
Nous sommes très contents du déroulement de cette activité qui ne donne qu’une
envie : recommencer ! Non seulement l’affluence était au rendez-vous mais les échos
étaient positifs. Nous sommes parvenus à faire connaître à des gens qui y ont mis les
pieds pour la 1ère fois un endroit digne d’intérêt, le CSOA-Passse Partout. C pour
Centre, S de social, O d’occupé et A pour autogéré, lieu autonome d’activités sociales,
culturelles et politiques. Géré de manière collective, il est dynamisé par différents
collectifs (cuisine, couture, vélo..). Sans but lucratif, non marchand, il n'est lié à aucun
parti. Ses membres rejettent le capitalisme ainsi que toutes formes de domination et
de discrimination. Le bâtiment occupé depuis 2 ans et demi est propriété de la ville.
C ’était dans l’air depuis un petit
temps, c’est désormais officiel (avec
l’accord comme il se doit des sages
d’Esperanza) : le groupes de jeunes a
intégré les Alter’actifs. Constitué
récemment en asbl, ce groupe existait
depuis une dizaine d’années en tant que
groupes de jeunes de l’association Entraide
et Fraternité.
Désormais son ambition est de prendre une
certa ine indépendance, tout en
fonctionnant en tant que réseau. Le but
du réseau Alter’actifs est de favoriser et
consolider l’existence de groupes de jeunes
désireux de s’impliquer
pour construire une
société plus juste et solidaire à un niveau
local comme mondial.
Dans ce but, il propose des outils de
réflexion, des formations, des mobilisations
conjointes en Belgique et à l’étranger,
l’organisation d’évènements, etc. Etant
donné que les objectifs poursuivis et
l’idéologie soutenant l’engagement de ses
membres correspondent aux nôtres, nous
avons décidé d’intégrer ce maillage. Nous
espérons contribuer à le rendre à la fois de
+ en + étendu et de + en + serré !
* Voir, revoir et partager via notre blog http://esperanzatiers-monde.blogspot.be/
ESP
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ZAE
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ZA- --J JJ
Journée JEUNESSE et PRÉCARITÉ (01/12/12)
RÉSEAU ALTER’ACTIFS
Thomas
Thomas
I l y a des chances pour que vous ayez vu
passer les invits. Cette
action a eu le mérite de
rassembler pas moins de 5
collectifs liégeois : le
CRACPE, le CLVTS, la MARRE, les
ALTER’ACTIFS et ESPERANZA-J autour
d’une cause commune : l’indignation face
à l’existence de centres fermés dans
notre pays. Chaque année le Cracpe
convie les gens le jour de Noël.
Cette fois-ci, nous avons souhaité mener
une action de sensibilisation quelques
jours avant (le 19 déc)*. Déguisés, nous
avons énergiquement arrêté un monsieur
barbu, prétendument sympathique, mais
honteusement présent à l’intérieure de
nos sacro-saintes frontières sans carte
d’identité. Insolent il s’est permis de
déclarer qu’il n’appartenait à aucun pays,
malgré d’évidents airs ‘laponiens’.
2 réflexions issues de points communs
entre le déroulement de ces 2 actions.
D’abord, le théâtre de rue est bel et
bien une technique pleine de potentiel à
laquelle il serait intéressant de nous
former afin de peaufiner nos gammes
(bien que le spontané porte ses fruits).
Allier une mise en scène théâtrale à une
discussion, si l’occasion se présente, a
plusieurs avantages : impact sur le
passant qu’il s’arrête ou non, effet de
surprise/effet visuel qui amène le
spectateur a s’en souvenir voire à en
reparler, plaisir pris dans notre chef.
Ensuite, notre police manque cruellement
d’intérêt envers cette technique et
toute expression citoyenne dans l’espace
public. Avant même de s’intéresser, de
poser des questions curieuses, ils nous
ont sèchement ordonné d’arrêter. Nous
nous sommes contentés de changer
d’endroit… et de recommencer !
L e maître mot était déjà la collaboration, la
mobilisation conjointe. La thématique
choisie : celle des banques (en écho à ce
que nous avions fait au Tempo Color*). La
technique : une première pour nous, le théâtre
de rue sur un ton ironique (à la manière des
manifs de droite* *).
Des banquiers mendiants interpellaient les
passants faisant appel à leur bon c ur. Des ‘policiers’ d’abord répressifs, se rendant
compte qu’il s’agissait de quémandeurs pas comme les autres, devenaient soudainement
protecteurs.
Le bilan était réjouissant au vu des nombreuses réactions suscitées, de l’intérêt
manifesté par de nombreuses personnes. Pas besoin d’harceler le passant, bien souvent
de lui-même, intrigué il posait des questions.
Une petite pièce pour nos banquiers (17/10/12)
Thomas
ESP
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ZA- --J JJ
* Voir à ce propos l’article dans notre journal automnal (p.14) * * Une vidéo d’une version liégeoise: http://vimeo.com/16650847
* Voir la vidéo de l’action sur notre blog http://esperanzatiers-monde.blogspot.be/
Le PÈRE-NOËL est 1 SANS-PAPIERS (19-24/12/12)
Thomas
D LES PEUPLES QUI N’ONT PAS LE TEMPS
J PAS D’FUTUR POUR MES ENFANTS EN..
→
Soucieux de trouver des moyens qui
continuent à nous permettre de
soutenir de petits projets au Pérou et
en Bolivie, le groupe Esperanza-J lance
1 ID, le TRAVAIL AU NOIR SOLIDAIRE :
Vous avez besoin d’1coup d’main
d ’ordre pr i vé/pro fe s s i onne l
(bâtiment-eureka-jardinage-etc).
Vous souhaitez soutenir des
initiatives intéressantes sans avoir
à ouvrir trop grand votre bourse.
Vous nous appelez ! On fait le
boulot, vous versez à Esperanza et
vous avez 1 déduction fiscale.
C’est pas beau ça ?
Thomas de Roubaix
0497.301728
2ème Marche ADEPS
Esperanza TM
ESPERANZA-JOB
1 nouveau concept !
34 € Apériti
f :
Entrée au ch
oix :
Plat chaud au
choix :
Dessert :
Philtre d’amour
(A) Carpaccio de bœuf de Hesbaye à l’huile de truffe
Copeaux de parmesan et pignons de pin
(B) Salade amoureuse de St Jacques
Sauce mangue et vinaigre de Xérès
(C) Filet de canard braisé au gingembre et au fenouil
(D) Pavé de filet de veau fermier à la crémée de cresson
Accompagnement d’une jardinière de légumes de saison
Duchesse au thym
Tiramisu café et pralin, croquant au chocolat +
Café
Samedi 16 février 2013 dès 19h30
Espace Beaufays - voie de l’Air Pur 227 - Beaufays
Réservation et paiement obligatoires avant le lundi 9 février, (en précisant les plats)
Téléphone: 04.368.89.34 (Marguerite Lemoine-Hulsen)
E-mail: [email protected]
Compte : BE54001600858997 (Esperanza TM - Beaufays-Ninane)