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N° 18 - Juin 2012 PERENNITE Conférence sur les « Explosions indus- trielles » de Jérôme Daubech (p.5) « Le journal des étudiants du Master » Retrouvez toute l’actualité du Master sur : www.master-prnt.com Visite de SARP in- dustries (p.6) Interview d’Aurélie Mogarra (p.10)

Journal juin 2012 (1 · France par David Azria (Professeur de l’Université de médecine de Montpellier). - Des faisceaux d’ions pour traiter les cancers par Jo-seph Remillieux

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N° 18 - Juin 2012

PERENNITE

Conférence sur les « Explosions indus-

trielles » de Jérôme Daubech (p.5)

« Le journal des étudiants du Master »

Retrouvez toute l’actualité du Master sur :

www.master-prnt.com

Visite de SARP in-

dustries (p.6)

Interview d’Aurélie

Mogarra (p.10)

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Chères lectrices et Chers lecteurs,

L’ensemble du groupe communication du Master PRNT vous remercie vivement pour votre fidélité tout au long de cette année universitaire.

Nous vous souhaitons une bonne continuation et vous donnons rendez-vous au plus tard en novembre pour un nouveau numéro de PERENNITE !

Cathy HATTON, Anthony MAZET, David PEREZ, Guillaume BOURRELLY, Eloïse GOMEZ, Marion LEMOINE, Cédric LACHAMP et Marjorie PICARD ...

...ainsi que Rémi AUBRUN et Julia SPARAGNA (absents sur la photo)

Remerciements

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Semi Marathon de Marseille 3

Colloque des jeunes sociétaires 4

Conférence sur les « Explosions industrielles » 5

Visite d’un centre de revalorisation des solvants:

SARP industries

6

Visite des services de radiothérapie et de médecine nucléaire du CHU de la Timone

7

Présentation de l’AJeP 8

Salon de l’apprentissage et de l’alternance 9

Interview d’Aurélie Mogarra (Étudiante en M12) 10

Interview de Boris Constantin (Étudiant en M2) 11

« PARLONS RISQUES » 12

Semi Marathon de Marseille

Som

mai

re

Le dimanche 25 mars, une équipe du Master PRNT a participé au semi marathon de MARSEILLE. Après le défi de Monté Cristo en juin 2010 et la classique MARSEILLE CASSIS, Les étudiants du Master PRNT se sont atta-qués à la course Marseillaise de l’année. Cette manifestation a rassemblé près de 8 000 parti-cipants sur les différentes courses.

Les résultats sur 21 Kms :

Temps total Classement par catégorie

Rémi Aubrun 1h30’08 73

Thibault Tchilinguirian 1h31’48 100

David Perez 1h36’22 147

Anthony Mazet 1h46’18 287

Charlène Clément 1h54’53 64

Lucas Paoletti 1h55’14 396

Guillaume Buckowinski 1h58 408

A noter que les M2 Rémi et Charlène ont amélioré leur performance de plus de 5 minutes chacun ! La catégorie des seniors masculins comptait 600 participants et les seniors féminines étaient 210, ce qui re-présente de bons résultats et reste encourageant pour les futures manifestations sportives. Merci à l’é-quipe d’avoir porté les couleurs de Formasup PACA, du CFA Epure et bien sûr du Master PRNT.

David PEREZ, étudiant en Master 2

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Les étudiants du Master, adhérents Jeunes Sociétaires de la

SFEN, au XIXème Colloque des Jeunes Sociétaires

(5-8 février 2012 - Avignon)

Le 19ème colloque des jeunes sociétaires de la SFEN

(Société Française de l’Energie Nucléaire) a eu lieu à

l’Institut de Chimie Séparative de Marcoule. De dimen-

sion nationale, cet évènement est organisé chaque an-née dans une région différente (Lille en 2011, Marseille

en 2010, Grenoble en 2009). Ces colloques ont pour ob-

jectif de tisser des liens entre les acteurs, présents et

futurs, du nucléaire et de faciliter la transmission du sa-voir dans ce domaine. Le sujet qui a été traité cette an-

née est le thème « Nucléaire et Santé ».

L’ouverture du Colloque s’est déroulée le dimanche 5

février avec une conférence plénière en Avignon. Michel

Bourguignon a exposé le point de vue de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire) sur le thème oh, combien d’actuali-

té : Quels sont les effets du nucléaire sur la santé ?

Les jours suivants 12 conférences ont été prononcées

sur les thèmes suivants :

- Origine et nature des Rayonnements ionisants par Cé-

dric RAY (Université Lyon I)

- Effets des Rayonnements sur le vivant par André AU-

RENGO (Université P&M. Curie, Paris)

- Contamination et Toxicologie par Henri Metivier (SPR/INSTN)

- Traitement du Cancer au Pb-212 : l’Hadronthérapie

- Fabrication des isotopes pour le diagnostic et le traite-

ment médical par Guy Turquet de Beauregard (Directeur Général d’IBA-CISBIO)

- Usage des isotopes pour le diagnostic et le traitement

médical par J-F Vuillez (Président de la société française

de médecine nucléaire)

- NEUROSPIN, un outil d’imagerie cérébrale de pointe

par Franck Lethimonnier (CEA)

- Les irradiations pour soigner le cancer aujourd’hui en

France par David Azria (Professeur de l’Université de

médecine de Montpellier).

- Des faisceaux d’ions pour traiter les cancers par Jo-seph Remillieux (Université Lyon I)

- La médecine nucléaire par le rayonnement alpha par

Olivier Gasend (ONET Technologies)

En clôture de ce colloque, deux conférences:

« Pourquoi avons-nous si peur de la radioactivité ? » et « Difficultés de l’information sur le nucléaire » illustrées

par des exemples concrets ont passionné l’auditoire. Les

conférenciers, E. Vernaz (CEA) et J.C. Artus (Chef de

service de médecine nucléaire à Montpellier), par leur

dynamisme ont su mettre en exergue la difficulté de com-munication objective sur le nucléaire au travers des mé-

dias.

Trois tables rondes, animées par Roland Masse (Académie des technologies) sur les thèmes « Les dé-

bouchés du Nucléaire », « Nucléaire et Société »,

et « Impact sanitaire de Tchernobyl et Fukushima » ont

particulièrement facilité les échanges entre les étudiants

sur leurs interrogations.

Invités privilégiés de la soirée de Gala, c’est à bord

d’une péniche au cours d’un dîner dansant que nous

avons fait plus ample connaissance avec les conféren-ciers, les professionnels du Nucléaire et d’autres étu-

diants issus d’horizons divers et variés.

Enfin, après avoir eu le privilège de visiter ATALANTE

(installation de recherche en radiochimie) et la Centrale PHENIX (réacteur de recherche de 4ème génération),

deux installations du CEA –Marcoule, nous nous som-

mes donné rendez-vous pour le 20ème Colloque. Nous

vous tiendrons informés de ce nouveau rendez-vous.

Marjorie PICARD, étudiante en Master 1 et

Jeune Sociétaire

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Conférence sur les « Explosions Industrielles »

de Jérôme DAUBECH

Faculté de Pharmacie de Marseille, le jeudi 26 avril 2012

Les étudiants du Master PRNT avec le soutien de l’associa-tion CIRREN1 et la SFEN PACA/Corse2 ont eu le plaisir d’accueillir Jérôme Daubech, ingénieur de recherche à l’INERIS3 qui est venu nous parler des explosions industrielles.

C’est un sujet pour lequel il s’est passionné depuis quel-ques années et qu’il maîtrise parfaitement.

Il a commencé par nous rappeler les caractéristiques des explosions que l’on peut classer en deux catégories : les explosions chimiques et physiques.

Il faut noter que certains phénomènes comme par exemple le BLEVE4 peuvent combiner les deux types d’explosions.

Les effets de surpression (important d’un point de vue réglementaire) nous ont été détaillés et imagés par l’exemple concret de l’explosion, en 2003 au Canada, d’un wagon de pétrole liquéfié qui a projeté des fragments jusqu’à plusieurs kilomètres.

Ensuite il nous a introduit la méthode Multi-energy, permettant de calculer les effets de surpression pour une explosion de gaz non confinée.

En milieu industriel le régime d’explosion le plus fréquent est la déflagration qui propage des flammes à des vitesses subsoniques (quelques mètres à quelques 10aines de m/s).

La mise en équation de la surpression engendrée par une déflagration fait ressortir deux variables qui sont le carré de la vitesse et l’accélération de la flamme. Monsieur Daubech nous a bien évidement expliqué comment obtenir ces deux valeurs numériques.

C’est avec sa vision d’expert qu’il a détaillé l’utilisation des abaques Multi-energy plus particulièrement les règles à respecter pour obtenir des résultats cohérents et les limites de la méthode. En concluant que plus la flam-me est rapide au plus elle accélère, au plus le niveau de surpression engendré est grand.

Les vidéos de caméras rapides réalisées lors d’essais ont permis de visualiser le développement d’une ex-plosion mettant en avant les instabilités naturelles de flamme.

Puis, il a continué en expliquant le déroulement d’une explosion confinée (de gaz ou de poussière) qui pré-sente deux phases : tant qu’il n’y a pas d’ouverture et lorsque la brèche se forme.

Il faut retenir qu’une modélisation précise de ce phénomène peut être très complexe et doit être utilisée avec un certain recul.

Pour terminer il nous a présenté les différentes techniques de mitigation des explosions en passant en revue les principaux principes de protection que sont :

-la décharge des explosions (évents, clapets) -l’extinction (agents extincteurs) -l’isolement (vannes rapides) -le découplage (cheminées de détente)

1Comité d’Information Régional sur les Risques et les Nuisances

2Société Française d’Energie Nucléaire : www.sfen.org

3Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques : www.ineris.fr

4Boiling Liquid Expanding Vapour Explosion

Rémi Aubrun et Catherine Hatton, étudiants Master II PRNT et Jeunes Sociétaires de la SFEN

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Visite d’un centre de valorisation des solvants

SARP Industries (M1)

Le 9 février 2012, SARP Indus-tries sur le site Rognac ouvre ses por-tes pour une visite guidée des Master 1 dans le cadre de la mise en pratique de l’UE6 : Pollution air, eau et sol. Cette demi-journée très enri-chissante a été composée en deux parties. Une partie théorique en salle permettant de comprendre les solu-tions mises en application par SARP Industries pour le traitement et la valo-risation des déchets spéciaux. Grâce à une politique soutenue d’innovations et d’investissements, SARP Industries est au cœur des nouveaux enjeux en-vironnementaux. En effet cette entre-

prise permet de recevoir tous les principaux types de déchets spéciaux et tout en garantissant la meilleure performance environnementale.

En deuxième partie, nous avons pu visiter les différentes étapes de gestion des déchets. Réceptions des déchets (industriels, artisans, ou col-lectivités) - déchets liquides (solvants, eaux polluées, hydrocar-bures…) - déchets solides (boue de peinture, emballages souillés, terres polluées…) - déchets « spéciaux » (acides organiques, produits réactifs de laboratoire, piles et batteries…) Regroupement et prétraitement - analyse échantillon préalable - analyse de conformité lors de la réception Traitements thermiques - Valorisation énergétique - Stockage des déchets dangereux stabilisés Surveillance - Contrôle permanent des rejets gazeux - Contrôle des mâchefers Cette fin de visite s’est terminée par le verre d’amitié, où, nous avons eu l’opportunité de pouvoir poser diverses questions à l’industriel. Nous remercions le site de Rognac pour avoir ou-verts ses portes au MASTER PRNT.

Anthony MAZET, Etudiant Master 1

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Les étudiants suivant la spécialité « Risques Nucléaires » bénéficient d’une unité d’enseignement intitulée « Approche de la Sûreté Nucléaire ». Cette unité est composée de divers modules, tant sur le Cycle du Combustible Nucléaire, que le Transport Nu-cléaire, que la Communication de Crise. Cette unité propose aussi une introduction à des thèmes encore inconnus des étudiants, comme la radiothérapie et la médecine nucléaire. Ainsi, au courant du premier semestre, M. Denis PORCHERON, Physicien médical du service de radiothérapie de La Timone et de l’hôpital Nord de Marseille est intervenu afin de nous faire découvrir cette branche de la médecine.

Cette intervention a débouché sur la proposition de M. PORCHERON de nous faire visiter son service, sur une demi-journée, et de découvrir ainsi in situ, les machines, techniques et mesures en place pour garantir la protection des travailleurs et patients vis-à-vis de la radioactivité. L’après-midi du 6 mars, 7 étu-diants ont été accueillis à La Timone en radiothérapie par M. POR-CHERON. La visite a commencé par celle des locaux dédiés à la simulation des traitements. En effet, avant de subir des irradia-tions, il est nécessaire de préparer les modalités de prise en char-ge des patients en fonction de la localisation à traiter. Par ailleurs, on effectue des mesures et moulage des contentions qui retien-dront le patient dans la position optimale de traitement.

Par la suite, nous sommes passés dans des salles de traitement, hébergeant des accélérateurs linéaires d’électrons « Synergy ». Ces appareils générateurs de faisceaux d’électrons ou de photons X de haute énergie sont utilisés dans le cadre de la radiothérapie, traitement très utilisé pour la prise en charge des cancers. Nous avons pu assister à la mise en place d’un patient en vue de son traitement, et bénéficié des explications des manipula-teurs radio. Au lancement du traitement, M. PORCHERON nous a expliqué la signification des informations affichées sur les écrans de contrôle. Ensuite, nous nous sommes dirigés vers une salle où l’on a retrouvé d’autres physiciens médicaux, et des médecins ra-diothérapeutes, qui travaillent ensemble, à partir des imageries de diagnostic (scanners), pour élaborer les protocoles de traitement des patients, selon leurs spécificités. C’est ici que sont effectués des calculs prévisionnels des doses reçues par les patients, les durées de traitement, et les faisceaux de rayonnements à utiliser. Les hôpitaux sont dotés d’un réseau informatique important, per-mettant la mise à disposition (sécurisée) des dossiers radiologi-ques des patients. Ainsi, si l’un d’entre eux est amené à changer de lieu de traitement, ou suit un autre traitement ailleurs, tous les médecins et intervenants qui pourraient avoir besoin d’informations y ont accès en direct. Cela garantit la complétude du dossier du patient, et un meilleur suivi.

Le service de radiochirurgie « Gamma Knife » a été le point suivant de notre visite. Ici, on pratique le traitement ultra-précis des tumeurs bénignes du crâne par irradiation au moyen de multiples faisceaux de rayonnements ionisants convergeant sur la cible à travers les os du crâne sans ouvrir. L’appareil nous a été présenté, le protocole d’accueil et de traitement a été détaillé, et le suivi présenté. Il a été étonnant d’apprendre que le traitement est si

efficace qu’il suffit d’une irradiation (dans 98% des cas) pour éradi-quer une tumeur, et que l’on est traité, sans douleur, sans risque infectieux ou opératoire en une journée. Bien souvent, aucun congé maladie à la suite du traitement n’est nécessaire. Il s’agit d’une véritable alternative à la neurochirurgie classique qui permet de traiter des patients qui présentent par ailleurs une contre-indication absolue à toute chirurgie ou anesthésie.

En deuxième partie de visite, nous avons quitté le service de M. PORCHERON, pour rejoindre celui de M Bardia FARMAN, la médecine nucléaire. C ‘est la discipline médicale où l’on utilise des radioéléments sous forme liquide, solide ou gazeuse pour réaliser une imagerie métabolique d’un patient, ou le traiter et pas forcé-ment contre le cancer, comme on pourrait s’y attendre. Le service, doté d’un zonage radiologique, comme une installation nucléaire « classique » est soumis à la même réglementation, et doit traiter ses déchets et effluents d’une manière séparée des effluents et déchets conventionnels. Il comprend aussi une Personne Compé-tente en Radioprotection.

La visite a débuté par une présentation des activités du service et des radioéléments utilisés. Nous avons ensuite visité les lieux, commençant par le laboratoire « chaud », c’est-à-dire là où l’on prépare les radio-pharmaceutiques (radioéléments sous une forme injectable, ingérable ou inhalable, selon les spécificités du traitement à administrer – c’est le médicament radioactif en quel-ques sortes). La visite s’est poursuivie avec la présentation des gamma-caméra, utilisées dans les scintigraphies. M. FARMAN nous a fait découvrir les pièces dédiées à la cardiographie nucléai-re (pour suivre le travail du cœur en situation d’effort, dans ce cas 10 minutes à vélo). Ce service compte une partie « hospitalisation » où les patients à qui l’on administre des doses élevées de radioéléments sont isolés, lorsqu’ils nécessitent d’être éloignés de la population pour des raisons de radioprotection. Les chambres qui leur sont dédiées comprennent notamment des murs très épais et plombés, et des sanitaires à réseaux séparés. Le ser-vice en compte 9, et est l’un des plus grands de France.

La ventilation des locaux a fait l’objet d’une explication prolongée, car étant un des points clé de la radioprotection. En effet, l’ensemble des locaux est soumis à une dépression progres-sive (différente dans chaque type de pièce et dans les couloirs), afin d’éviter la dissémination d’éléments radioactifs vers des lieux dits « propres » (là où l’on ne doit pas rencontrer de radioactivité).

La visite s’est terminée par un échange de questions-réponses aussi bien sur la formation des gens présents, que la prise en charge des patients, et le fonctionnement du service.

Catherine HATTON, étudiante en M2,.

Visites des services de radiothérapie et de

médecine nucléaire du CHU de la Timone (M2)

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Présentation de l’AJeP

(Association des Jeunes Préventeurs du PRNT)

L’AJeP est une association à but non lucratif, créée en 2012. Elle est constituée de quel-ques étudiants du Master PRNT, effectuant leur formation en alternance dans divers secteurs d’activités.

Membres de l’Association : Guillaume PASCAL (Président), Maelle MUCRET (Trésorière), Camille VOLNY-ANNE (Secrétaire), Loïc TERPANT, Dorothée LOREAU.

Quel est le but de l’association ? Permettre une interface entre les entreprises, les étudiants (anciens et actuels) et le Master PRNT. Mettre à la disposition des entreprises désireuses de réaliser des missions QSE, des étudiants pour les y aider. Dynamiser et créer une réelle synergie pour la création d’un réseau riche et solide pouvant facili-ter ultérieurement l’insertion professionnelle.

Pourquoi intégrer l’AJEP ? L’AJeP a pour objectif de favoriser un soutien mutuel entre les étudiants dans le cadre des cours, de la mission en entreprise ou de la recherche d’une alternance en entreprise et d’acqué-rir de l’expérience professionnelle. C’est une opportunité de développer un réseau social et professionnel et de mettre en relation:

Les Entreprises : dans le besoin de prestations dans le domaine de la qualité, la sécurité, l’environnement ou la gestion des déchets.

Les étudiants : désireux de mettre leurs compétences et savoir faire au service des entrepri-ses membres.

Comment intégrer l’AJEP ? L’adhésion est très simple et nécessaire pour que cette association s’épanouisse et se pérenni-se. Pour adhérer il suffit de remplir la demande d’adhésion et de régler la cotisation annuelle : Etudiants, 5 euros – Entreprises, 50 euros.

Des réunions seront organisées afin d’informer des nouvelles adhésions et évènements, l’adhé-sion permet aussi de participer aux forums et d’accéder au réseau AJeP.

Cette association est pour vous et a besoin de vous !

L’équipe AJEP

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Salon de l’apprentissage et de l’alternance

Pour la première année, l’Étudiant a organisé avec la Chambre de Commerce et d’Indus-trie Marseille Provence (CCIMP) et avec le soutien du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, un Salon de l’apprentissage et de l’alternance à Marseille. Il s’agissait de deux journées dédiées ce mode particulier de formation. Organismes de formations, professionnels et entreprises étaient présents pour informer et conseiller les étudiants sur leur projet profession-nel. Des conférences thématiques en support de cet évènement ont permis, en outre, de mettre en exergue l’attractivité pour l’alternance .

Nous étions présents à cette manifestation qui s’est déroulée les 23 et 24 mars 2012 au Parc Chanot en partageant un stand avec le CFA Epure Méditerranée.

L’objectif commun était de fournir des informations pratiques sur les différents contrats en alter-nance (contrat d’apprentissage et contrat de professionnalisation) et sur les formations dispen-sées en alternance à l’Université.

Pour notre part, nous avons donné des informations pratiques sur le Master PRNT, sur son rythme d’alternance et surtout témoigné sur le vécu et suivi de cette formation. En complé-ment de nos propos, nous avons distribué la plaquette du Master contenant notamment des ren-seignements sur les enseignements proposés ainsi que le journal PERENNITE de mars 2012 illustratif de la vie étudiante au sein du PRNT (conférences, visites, projets,…).

Expérience très enrichissante et excellent moyen de communication sur notre formation sont pour conclure les points forts à retenir de ce salon exceptionnel qui nous l’espérons sera réitéré l’an prochain.

Julia Sparagna; étudiante en Master 2

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Interview d’Aurélie MOGARRA, M12

Quel a été ton parcours avant le Master PRNT ?

J’ai obtenu un Master 1 en biologie Santé à l’Université de Montpellier, et une li-cence en Biologie – Biochimie à l’Université de La Rochelle. Auparavant, j’ai obte-nu mon bac Scientifique à Carpentras. J’ai donc pas mal bougé avant cette année.

Pourquoi as-tu choisi le Master PRNT pour poursuivre tes études ?

J’ai connu le master, en faisant simplement une recherche sur internet, afin de trouver un master auquel je puisse accéder avec mon Master 1 en biologie. J’ai choisi le Master PRNT pour plusieurs raisons. La première étant les débouchés possibles (notamment dans de grandes entreprises), malgré la conjoncture actuel-

le. La seconde raison est pour l’apprentissage, en effet, le fait d’arriver dans le monde du travail avec dé-jà une expérience à bac+ 5 dans le domaine est, je le pense, un atout majeur pour une insertion rapide et efficace.

Quel est ton ressenti après 8 mois de formation ?

Au premier abord, je dirais, une charge de travail énorme, ce qui a été volontaire, car j’ai choisis de ne pas faire valider des UE (notamment la bio en M2). Le travail est soutenu, mais les intervenants sont inté-ressants, les cours sont enrichissants, surtout pour moi, qui n’avais aucune base en HSE. J’ai beaucoup appris durant ces 8 mois, et je continuerai encore longtemps après lorsque je serais dans un poste HSE. De plus, il existe une étroite relation entre les cours dispensés à la fac et le travail réalisé en entreprise, ce qui est un avantage. Je suis donc capable de répondre au mieux à la thématique de mon alternance et au monde industriel qui m’entoure.

Quel accueil as-tu eu à ton arrivée dans ton entreprise d’accueil ?

Je suis en alternance depuis le 12 septembre 2011 à la Raffinerie de Total à la Mède. Mon accueil s’est bien passé, malgré mon profil plutôt « bio », ce qui a été facilité par l’alternante Perrine Pelligrino, qui était une M12 en alternance chez Total, l’année dernière. En effet, avant la fin de son contrat, elle m’a invité à passer une journée à Total pour me présenter l’équipe et ma mission.

Quelles sont tes missions au sein de Total La Mède ?

Ma mission principale consiste à réaliser les tests d’étanchéités du réseau des eaux huileuses de la par-tie Ouest de la Raffinerie, en relation avec l’exploitant et l’entreprise prestataire. Ensuite, j’ai pu réaliser un outil d’aide à la gestion des secours, qui regroupe toutes les cartes d’effets en cas d’accident sur les unités de la Raffinerie. De plus, durant le Grand-Arrêt, j’ai réalisé des Audits de chantiers et environne-ment.

Quels sont tes projets d’avenir ?

Pour l’avenir, je souhaiterais travailler en tant que responsable HSE au sein d’une entreprise qui a des projets plutôt accès sur l’environnement, l’eau et les déchets.

Nous te remercions pour ta participation !

Marion Lemoine, étudiante en Master 1

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Interview de Boris CONSTANTIN, M2

Peux-tu me pr éééésenter ton parcours scolaire en quelques lignes ?

Après un bac S, je suis rentré en DUT Chimie Option produc-

tique chimique par alternance à

l'université Saint Jérôme. J'ai

occupé les postes de technicien

en laboratoire et d'opérateur conducteur d'installations dans

une entreprise classée SEVE-SO II seuil haut.

J'ai ensuite intégré une licence professionnelle de Management des Risques Technologiques et Profession-

nel (MRTP) en alternance à l'université d'Avignon. Du-

rant cette année, j'ai intégré une entreprise spécialisée

dans la récupération et la gestion des déchets d'origine maritime.

J'ai finalement intégré le Master Prévention des Risques et des Nuisances Technologiques (PRNT) au

sein de la faculté de Pharmacie de la Timone en alter-

nance dans la même entreprise.

ÀÀÀÀ quoi ressemble une journ éééée type de tra-vail ?

(Je travaille à ce jour dans une entreprise qui oeuvre

dans le domaine du maritime, la journée type n'existe

pas vraiment…)

Arrivée entre 7h30 et 8h00: Je fais le tour du dépôt pour voir si l'ordre et la pro-

preté sont respectés. Je contrôle les travaux en cours en

fonction du planning établi. Je prends ensuite connais-

sance des mails reçus dans la soirée.

La matinée se termine en fonction de l'actualité: Consultation des Tableaux de bord (Formation, Visite

médicale, Echéances règlementaires….), Préparation

des dossiers de formation, Gestion des écarts des affai-

res maritimes et des remarques sur le matériel, Gestion

des stocks EPI... Après la pause déjeuner:

Le programme de l'après-midi dépend souvent des

aléas liés à la météo, aux opérations, etc... Il peut être

composé d'audits terrains et de causeries, de rencontres

avec des fournisseurs, d'études de nouveaux contrats du

point de vue HSE ( nouveau matériel, nouvelle activi-

té…), suivi des textes réglementaires… Si des dysfonc-

tionnements sont constatés, il est impératif de les traiter rapidement.

J'accorde une part importante de mes journées au

dialogue avec les employés, l'encadrement, etc... Je

pense qu'il est essentiel d'être présent au plus proche du

terrain pour détecter des problèmes (organisationnels,

psychosociaux,…) et agir avant qu'ils ne surviennent.

C'est un bénéfice pour le système et plus largement pour

le développement de l'entreprise.

Apr èèèès 2 ans au Master, quels enseignements

en as-tu tir éééés ?

J'ai surtout appris que tout n'est pas noir ou blanc.

Ma petite expérience en entreprise et particulièrement

ces deux années de Master m'ont appris à composer

avec les impondérables pour avancer personnellement et professionnellement.

La notion que je n'avais pas il y a deux ans est celle de l'importance de la communication et du dialogue.

En effet, on peut être le responsable HSE le plus techni-que, tenace, intelligent, ou que sais-je, les seules choses

qui sont retenues par l'encadrement et les salariés sont

notre comportement et notre manière de communiquer

sur les modifications en cours, à venir et passées.

Si c' éééétait àààà refaire ?

Au vu des possibilités qui s'offrent à moi pour de-main, je ne changerai rien.

Notre métier nous permet de toucher du doigt toutes les composantes de la vie d'une entreprise.

D'autre part, l'alternance est, pour quelqu'un d'am-bitieux, motivé et travailleur; une chance unique de faire

ses preuves, gagner en technicité et en crédibilité dans

l'exercice de notre futur métier de préventeur.

Interview réalisé par Cédric LACHAMP

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