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Le Logement Pages 12 et 13 Infographie du dossier LE JOURNAL DE LA COMMUNAUTÉ URBAINE DE NANTES BIMESTRIEL Le logement et l’habitat sont au cœur de votre vie quotidienne et au cœur de l’action de votre métropole. Un dossier pour comprendre. Pages 11 à 17 Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou N°19. Janvier / Février 2009 Nantes Métropole se mobilise pour le logement Entreprise Santé et recherche Des cartons et des idées Page 4 International L’Europe à la une Page 2 Le cyclotron en route Page 9 Patrick Garçon

Journal n°19 - Janvier / Février 2009

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Le Journal officiel de la Communauté urbaine de Nantes A la une de ce numéro : Nantes Métropole se mobilise pour le logement. Au sommaire : L'Europe à la une Des cartons et des idées Le Cyclotron en route Mais aussi les grands événements, les actualités ainsi que les sorties dans l'agglo.

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Pour chacun d’entre nous, le logement est un enjeu très important. Car, sans logement, il est difficile de s’insérer socialement et de trouver un travail. Trouver un toit qui nous convient n’est aujourd’hui pas chose aisée. Consciente de cet enjeu, Nantes Métropole agit quotidiennement pour que tous les habitants de l’agglomération aient accès à un logement adapté à leurs besoins et à leurs ressources, notamment en développant le logement social.

Adopté en 2004, le Programme local de l’habitat (PLH) de Nantes Métropole définit des objectifs chiffrés et les principes d’une politique intercommunale visant à répondre aux besoins en logements et à favoriser la mixité sociale.Le PLH assure une répartition équilibréeet diversifiée de l’offre en logements sur l’ensemble du territoire. Le PLH de Nantes Métropole, qui sera revu en 2009, poursuit 3 objectifs : construire des logements plus nombreux, plus variés et plus accessibles.

Le développement et la gestion du parc locatif social du territoire de Nantes Métropole sont assurés par une dizaine de bailleurs sociaux. En lien étroit avec

les collectivités locales,ils construisent, réhabilitent,

gèrent, attribuent. Toutes les demandes de logement social sont traitées à partir d’un unique fichier de demandes, commun à tous les bailleurs du département.

Nantes Métropole, dans le cadre de son PLH, finance la réhabilitation de 850 logements sociaux par an, dont 50 font l’objet de restructurations lourdes.Nantes Métropole participe égalementà des Opérations publiques d’améliorationde l’habitat (OPAH) sur des logementsprivés pour lutter contre le logement indigne et insalubre.

Réhabilitation

C’est quoi le PLH ? Bailleurs sociaux

Lancé en septembre 2006, le Prêt à taux zéro Nantes Métropole, dont les intérêts sont pris en charge par la Communauté urbaine, a pour objectif d’aider les ménages, sous certaines conditions de ressources, à acquérir un bien immobilier dans l’agglomération.

Le Plan local d’urbanisme (PLU) fixe l’utilisation des sols en intégrant les objectifs du PLH.Pour organiser la ville dans un souci de développement durable, le PLU s’appuiesur plusieurs principes :• créer des quartiers à vivre regroupant habitat, activités économiques et commerces ;• construire en priorité le long des lignes de transports collectifs ;• combler les espaces inoccupés, les « dents creuses », pour limiter l’étalement urbain ; • préserver le patrimoine.

Une ZAC est une Zone d’aménagement concertée. Un périmètre sur lequel une réflexion d’ensemble est menée pour contribuer au juste développement des villes de l’agglomération. Quels aménagements ? Quels publics ?Quels usages ? Quels équipements publics ?C’est l’illustration de la politique d’urbanismeet d’habitat de Nantes Métropole. C’est aussi une garantie minimum de 20 % de logements sociaux sur les programmes d’habitations.

Adoptée en 2001, la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) instaure au moins 20 % de logements sociaux dansles 742 villes françaises de plus de 3 500 habitants.19 des 24 communes de Nantes Métropole sont concernées par cette loi. Pour répondre à la demande croissante de logements sociaux, Nantes porte à 25 % la part de logements sociaux dans toutes les nouvelles opérations.

Loi SRUC’est quoi une ZAC ?

Utiliser le PLU

Le PTZ NantesMétropole

Aujourd’hui Nantes Métropole compte plus de 47 000 logements sociaux. Pour répondre à une demande croissante, la politique de Nantes Métropole prévoit la construction de 900 logements sociaux par an. En 2007, 950 logements sociaux ont été construits.

Des logementsplus accessibles

Des logementsplus variés

Nantes Métropole s’engage dans une politique de diversification des types de logements, du studio à la maison individuelle. Le PLH tient également compte des publics spécifiques, tels que les étudiants,les jeunes actifs,

les personnes âgéesou les gens du voyage.

Le PLH a pour butde relancer à court terme la construction de logements sur l’ensembledes 24 communes. L’objectif : construire au moins 3 900 logements neufs par an, pour répondre aux besoins de tous les habitants.En 2007, environ

5 150 logements ontété construits sur l’ensemble du territoire.

Des logementsplus nombreux

Nantes Métropole agit pour le logement

Le Logement Pages 12 et 13

Infographie du dossier

L E J O U R N A L D E L A C O M M U N A U T É U R B A I N E D E N A N T E S – B I M E S T R I E L

Lelogementetl’habitatsontaucœurdevotreviequotidienneetaucœurdel’actiondevotremétropole.Undossierpourcomprendre.Pages 11 à 17

Basse-Goulaine / Bouaye / Bouguenais / Brains / Carquefou / Couëron / Indre / La Chapelle-sur-Erdre / La Montagne / Le Pellerin / Les Sorinières / Mauves-sur-Loire / Nantes / Orvault / Rezé / Saint-Aignan-de-Grand-Lieu / Saint-Herblain / Saint-Jean-de-Boiseau / Saint-Léger-les-Vignes / Sainte-Luce-sur-Loire / Saint-Sébastien-sur-Loire / Sautron / Thouaré-sur-Loire / Vertou

N°19. Janvier / Février 2009

Nantes Métropole se mobilise pour le logement

Entreprise

Santé et recherche

Des cartons et des idées Page 4

International

L’Europe à la une  Page 2

Le cyclotron en route Page  9

Patri

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Métropole grands événements

2 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

Le27octobredernieràLyon,45villesmembresduréseauEurocitiessignaientunedéclarationcommunepourluttercontrelechangementclimatique.CetravailaétéaniméparNantesMétropole.

Les villes d’Europe s’engagent pour le climat

Aujourd’hui,  1  homme sur  2  vit  en  ville.  Ainsi les  villes  émettent aujourd’hui  85%  des gaz  à  effet  de  serre,  et 

consomment  75%  de  l’éner-gie de  la planète. Elles doivent donc agir face au réchauffement du globe. Réunis  le 27 octobre à  Lyon,  les  maires  de  45  vil-les  d’Eurocities  ont  signé  une déclaration qui « affirme l’en-gagement des collectivités loca-les dans la lutte contre le chan-gement climatique ». Présentée par  Jean-Marc  Ayrault,  prési-dent  de  Nantes  Métropole,  et Ronan Dantec,  vice-président de Nantes Métropole chargé du développement  durable,  cette déclaration atteste de  la perti-nence du niveau local pour agir et permettre un changement de comportement  des  citoyens. « Le problème du changement climatique peut être résolu loca-lement. En signant ce texte, les métropoles européennes s’en-gagent  à mettre  en œuvre  des politiques innovantes plus res-pectueuses de l’environnement. Notre but est de diviser par 4 nos 

émissions de gaz à effet de serre d’ici  2050  »,  explique  Jean-Marc Ayrault. Vélo et HQE. Pour atteindre cet objectif, les villes signataires de la déclaration d’Eurocities ont pris plusieurs engagements en s’appuyant sur un recensement des bonnes pratiques de plus de 20 villes, dont Berlin, Varsovie, Barcelone  et  Londres,  effec-tué  par  Nantes  Métropole.  En matière de mobilité urbaine,  il s’agit de développer  les modes de déplacements doux — le vélo et la marche — et les transports collectifs,  peu  polluants.  Les villes doivent aussi  limiter  leur étalement  urbain  et  préserver ainsi  les  espaces  naturels.  La densité urbaine est gage d’éco-nomie  d’espace  et  d’énergie. Enfin la déclaration d’Eurocities invite les villes à agir sur l’effica-cité énergétique des bâtiments, généraliser l’architecture à haute qualité environnementale, créer des  éco-quartiers,  utiliser  des énergies renouvelables, réduire le volume des déchets, et planter des arbres. « L’approche envi-ronnementale  doit  être  le  fil rouge de  toutes nos   politiques publiques, assure Ronan Dantec. La ville durable est notre prio-rité, elle doit devenir le modèle de l’avenir pour toute l’Europe et au-delà. L’Europe ne peut s’en-gager dans la voie du changement climatique sans le concours des villes. » • CP

Eurocities:lavoixdesvilleseuropéennesFondé en 1986, Eurocities est le réseau des grandes villes européennes. Réunissant 130 villes de plus de 250 000 habitants de 34 pays différents, Eurocities représente les intérêts de ses membres auprès des institutions européennes. L’objectif du réseau : faire entendre la voix des villes au plus haut niveau de l’Europe et permettre à ses membres d’échanger idées et bonnes pratiques mises en œuvre sur leurs territoires. Ainsi, le réseau veille à ce que les questions urbaines et le rôle des villes soient pris en compte par l’Union européenne. Eurocities agit dans tous les domaines relevant des politiques publiques des villes. Grâce à ce réseau, les villes européennes s’enrichissent les unes les autres, profitent des expériences menées par leurs voisines, identifient les problèmes et développent des solutions innovantes.

Nantes Métropole plante des forêts urbaines pour lutter contre le réchauffement climatique. OL

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La culture au cœur de l’Europe

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 3

Nantes Métropole vous présente ses meilleurs vœux.L’année 2009 sera l’année européenne de la créativité et de l’innovation.

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L’Union  européenne,  c’est aujourd’hui un ensemble de 27 pays et de 493 millions d’habitants… Parfois, il est ainsi difficile de se faire entendre de l’Europe, même si l’on s’appelle Nantes Métropole et que l’on pèse 580 000 habitants. Alors, pour peser plus, pourquoi ne pas s’associer à d’autres grandes villes qui ont les mêmes besoins dans  le domaine des  transports, du développement économique ou de la culture ? C’est un peu l’idée d’Eurocities (ou Eurocités en fran-çais), une association regroupant les  130 plus grandes métropoles européennes. « Eurocités permet de faire davantage entendre la voix des villes, estime Karine Daniel, 

NantesaétéélueàlaprésidenceduForumculturedesEurocités.Unepremièrepourunevillefrançaise.

adjointe  au Maire de Nantes  en charge  de  l’Europe  et  des  rela-tions  internationales. Ce parte-nariat entre villes permet d’agir sur les orientations de la politique européenne.  »  Autrement  dit, Barcelone, Helsinki, Eindhoven, Stockholm, Nantes, même com-

bat.  Il  y  a  quelques  semaines de  cela,  à  Istanbul,  en  Turquie, Nantes  a  été  élue  à  la  tête  du Forum culture d’Eurocités,  tan-dis que Varsovie assurera la vice-présidence. À compter de janvier 2009, la Ville de Nantes et Nantes Métropole  seront  les  interlocu-teurs  de  la  Commission  euro-

L’Europe au cœurLa crise financière, économique et sociale actuelle doit nous encourager à être plus exigeants et plus inventifs. Face aux difficultés, nous devons agir, mais nous ne pouvons agir seul. Aujourd’hui, 27 pays et près de 500 millions d’habitants vivent le projet européen. C’est pourquoi, Nantes Métropole travaille depuis longemps à l’échelle européenne. Avec le concours de l’Europe, nous finançons quantité de projets qui font votre quotidien aujourd’hui comme le tramway ou le BusWay. Nantes Métropole est également partie prenante d’Eurocities. Cette association regroupe les 130 plus grandes villes européennes. Ensemble, elles pèsent sur les décisions qui seront prises demain sur le changement climatique, les transports ou la culture. L’Europe s’est construite il y a 50 ans sur un rêve de paix. Aujourd’hui, c’est à 27 que nous pouvons relever le défi du développement économique, le défi social et le défi écologique. Face aux immenses choix qui nous attendent, l’échelle européenne s’impose plus que jamais. Nos investissements futurs devront préparer l’avenir, favoriser l’innovation, renforcer la cohésion sociale et permettre une croissance durable, tel est mon vœu. Un vœu que je souhaite vous adresser à toutes et à tous en ce début d’année 2009.

Jean-Marc AyraultPrésident de Nantes Métropole

« Eurocités permet de faire davantage entendre la voix des villes. »Karine Daniel, ajointe au Maire de Nantes en charge de l’Europe et des relations internationales.

péenne  pour  la  culture.  «Nous avons  fait  des  propositions  sur l’accès des jeunes à la culture, la mobilité des artistes, le dialogue interculturel et la créativité cultu-relle, poursuit Karine Daniel. Ces sujets  font  partie  de  l’identité nantaise, et ils permettent de faire rayonner Nantes au niveau euro-péen. » Rayonner ? Cela veut dire accroître la notoriété. Une néces-sité pour une métropole qui veut attirer à elle touristes, chefs d’en-treprise,  chercheurs,  étudiants, qui tous participeront à son déve-loppement futur. « Au-delà de ça, continue Karine Daniel, une ville a  besoin  d’échanges.  Avoir  des collègues étrangers, des copains étudiants venus d’ailleurs, côtoyer dans son quotidien des Espagnols, des  Suédois,  des  Irlandais,  des Italiens,  change  notre  vie  et notre  vision  de  l’Europe  et  du monde. » • DP

Partager la culture, un enjeu majeur pour l’Europe.

Nantes Métropole actualités

4 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

Ses idées font un cartonCélineBarangervientdemonterunesociétéaunomévocateur:Dreamdéco.Entresesmainsdefée,lecartonsemétamorphoseenmeublesetobjetsdedécorationenchanteurs.

Les armes de Céline Baranger pour conquérir la métropole nantaise sont originales : un cutter, des ciseaux, un pisto-let à colle, du carton et une 

malle pleine d’idées. Travaillant à  la  commande  et  sur  mesure, cette habitante d’Orvault propose des  tonnes de créations sur son site Internet. Rien que des pièces 

uniques  pour  petits  et  grands  ! Certaines  boutiques  nantaises sont également intéressées par ses œuvres insolites : luminaires, boî-tes à thé, table de nuit nénuphar, arbre bibliothèque, etc. Et ce n’est pas tout ! « Je peux décorer des événements familiaux (mariage, baptême, etc.) ou des devantures commerciales, explique celle qui 

a été aidée par L’ouvre-Boîtes 44, une  coopérative  d’activités  et d’emploi  soutenue  par  Nantes Métropole. Je propose  également des journées ateliers pour partager mon savoir-faire. J’ai choisi le car-ton pour des questions pratiques et aussi éthiques, mais je travaille également  d’autres  matériaux. L’idée de donner une deuxième 

vie  à  une matière  délaissée me plaît beaucoup.» Impressionnant  ! On comprend facilement que la passion du bri-colage de Céline Baranger ne date pas d’hier. « Ma mère était pas-sionnée  de  bricolage. On  réno-vait les maisons qu’on louait. Nos propriétaires nous  adoraient. » La petite Céline grandit, devient infirmière, puis opticienne, mais sa passion reste intacte : « Quand je ne trouvais pas de meubles à ma convenance, je les fabriquais moi-même. » En 2005, elle prend un congé parental. Cette parenthèse 

dans sa vie lui permet de faire le point sur sa vie professionnelle et de redonner vie à sa passion créa-tive. Elle fabrique une « biblio-thèque  fusée » pour la crèche où sont ses enfants. Le succès auprès des  parents,  des  enfants  et  du personnel est immédiat. Ensuite, par  l’intermédiaire de son blog, un éditeur remarque son talent. Il commande dix malles en car-ton qui  feront  l’objet  d’un  livre de  loisirs  créatif  : «  J’ai  fait  les maquettes en une nuit ».La  suite  ?  La  rencontre  avec l’Ouvre-Boîtes  44  est  décisive. Cette  coopérative  d’activités  et d’emploi  permet  aux  apprentis entrepreneurs de structurer leur projet. « Pour franchir le pas, dit Céline, j’avais besoin de me sentir épaulée. » Il y a un an maintenant, elle  se  lance,  et  ça marche.  Ses réalisations sont poétiques, mais n’oublient pas d’être solides. « Je teste mes meubles sous presse. » Son but : faire plaisir aux gens en donnant  vie  à  leurs  rêves  et  les enchanter… • Gilles Rihet

Imaginez : vous êtes un professionnel du textile. Supposez qu’on vous propose un modèle de T-shirt en coton à 50 centimes l’unité. Demandez-vous alors combien gagnent ceux qui cultivent le coton, le tissent ou teintent les fibres... Pour Jerri Bassett et son associé Jean-Yves Goulet, ce commerce-là est impensa-ble. C’est pour filer un meilleur coton, dans le respect du travail de chacun et de l’environnement, que ces deux habitants de la région nantaise, l’un britannique, l’autre breton, ont décidé de créer la marque Nojoke, 100% éthique et coton biologique. En un an et demi, une vingtaine de modèles de T-shirts et sweat-shirts sont sortis de l’atelier de confection certifié par un label international qui garantit les bonnes conditions de travail et de sécurité des ouvriers qui les réalisent en Turquie. Les visuels originaux sont dessinés par Jean-Yves. Il dénonce avec humour et esthétisme les travers de la société de consommation, espérant ainsi sensibiliser la clientèle au bien-fondé de sa démarche et contribuer au développement d’une filière textile irréprochable en France. • IC

L’exempleparleT-shirt

[email protected] Tél. : 06 89 11 71 62

« Quand je ne trouvais pas de meubles à ma convenance, je les fabriquais moi-même. »

Boutique en ligne : www.nojoke-coop.com

www.lafeedreamdeco.comCéline Baranger fabrique des meubles à la mesure de vos rêves.

Vélo sur l’ÎleSur l’Île de Nantes, entre le site du Tripode et le Palais des sports de Beaulieu, une nouvelle continuité cyclable et piétonne de 300 m de long vient d’être réalisée par Nantes Métropole. Début 2009, 300 mètres supplémentaires verront le jour. À terme, l’objectif est de créer une promenade de 12 km de long faisant le tour complet de l’île et passant le plus près possible de l’eau. Déjà aménagé pour un tiers, ce nouveau parcours vélos et piétons avance progressivement.

Bicloo 4800 abonnés bicloo. En ce début d’année, faites-vous plaisir : abonnez-vous à ce vélo en libre-service ! Les 30 premières minutes sont gratuites. www.bicloo.nantesmetropole.fr Bon plan 193 plans de mobilité ont été signés concernant près de 62 000 salariés. D’autre part, 67 plans concernant près de 10 000 salariés sont en cours d’étude. Enfin, 210 entreprises totalisant près de 18 700 salariés ont engagé la réflexion préalable à l’élaboration de leur plan de mobilité. coVoiturage ? Diviser pour mieux rouler, ça vous intéresse ? Dans ce cas, surfez sur www.covoiturage-nantesmetropole.fr

Nantes Métropole actualités

La Salle du ChoiseauNantesMétropoleetlescommunestravaillentmaindanslamainpourrenforcerl’attraitdescentres-bourgs.ExempleàMauves-sur-Loireoùunenouvellesalledespectaclevabientôtvoirlejour.

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 5

À Mauves-sur-Loire, une nou-velle salle culturelle sort de terre. Baptisée pour  l’instant Salle du Choiseau, du nom du vallon qui la jouxte, elle ouvrira ses portes au  printemps  prochain.  «  Cet équipement  va  répondre  aux besoins d’une politique de  lec-tures publiques qui se développe tout  au  long  de  l’année,  grâce 

notamment au Festival Mauves en Noir », explique Jean-François Retière, maire de Mauves-sur-Loire.  Avant  tout  dédiée  aux associations culturelles de danse, théâtre ou musique, elle pourra accueillir des débats publics ou des  conférences.  L’accueil  de 

troupes artistiques en résidence est aussi envisagé. Son rayonne-ment dépassera donc les frontiè-res de Mauves-sur-Loire. Dédiée à des soirées à l’ambiance essen-tiellement acoustique, cette salle sera dotée d’une scène à plat, de gradins amovibles d’une capaci-té d’environ 230 places, et d’un matériel  son  et  lumière  adap-table à diverses scénographies. Situé à 200 mètres de l’hôtel de ville, cet équipement marquera l’entrée de la ville. Conçu par les architectes Haumont  et Rattier de  Châteaubriant,  le  bâtiment, en  verre  et  en  bois,  s’inté-

grera  au  vallon  du  Choiseau. L’aménagement  se  veut  très naturel.  Dans  le  hall  d’entrée, une vaste baie vitrée offrira une vue sur le vallon et, à l’extérieur, une passerelle enserrant la salle le  surplombera,  offrant  un  joli point de vue. Le vallon va deve-nir  un  vrai  lieu  de  promenade pour  tous  les Malviens.  Enfin, une  esplanade  verte  sera  créée jusqu’au pied du nouvel édifice. « Au-delà de la salle elle-même, le  projet  concerne  sa  relation avec  les beaux espaces naturels qui l’entourent », souligne Jean-François Retière. • CP

« Cet équipement va répondre aux besoins d’une politique de lecture publique. »Jean-François Retière, Maire de Mauves-sur-Loire.

Renfermant jus de fruits, lait et autres soupes, la brique alimentaire est entièrement recyclable. Pourtant, parce qu’elle contient encore quelques gouttes de liquide au moment de la jeter, beaucoup d’entre nous ne la trient pas. Résultat, son taux de recyclage (39 %) est le plus faible des emballages alimentaires. Pour tenter d’inverser cette tendance, Nantes Métropole, Tetra Pak et l’association de protection de l’environnement WWF s’associent pour informer et sensibiliser le public. L’objectif : augmenter de 50 % le taux de recyclage des briques alimentaires sur l’agglomération nantaise. Une fois recyclées, les briques sont très utiles. Elles servent notamment à fabriquer du papier-toilette, de l’essuie-tout, des enveloppes ou des couvertures de bandes dessinées. Alors, pour lui offrir une seconde vie et contribuer ainsi à la protection de la planète, jetez la brique dans le sac ou le bac jaune ! • CP

Triezlesbriques,ellesserecyclent!

La salle du Choiseau accueillera danse, musique, théâtre et lecture !

OLP

Nantes Métropole actualités

6 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

Gros plan sur des métiers qui recrutentOnconnaissaitl’associationEntreprisesdanslaCitépoursonrôlepharedanslamanifestationdequartierPlaceÔGestes.LarevoicidansunprojetaudiovisuelbaptiséMétiersàlaUne.

Ce projet est consacré à la décou-verte  de  métiers  en  tension, autrement dit qui peinent à trou-ver des recrues. « Le mieux pour découvrir  un métier,  c’est  d’en parler avec des professionnels qui 

savent communiquer leur intérêt, sans fard et dans l’authenticité de la rencontre », résume Alain Zivy, président d’Entreprises dans  la Cité. Avec le concours d’un réa-lisateur professionnel, des élèves de  troisième du  collège nantais Claude Debussy ont ainsi approché de près les métiers d’aide à domi-

cile, de technicien réseau en élec-tricité et d’opérateur sur machine automatisée,  chacun  travaillant en  binôme  avec  un  étudiant  de Polytech’Nantes. « Il a fallu trou-ver des réalisateurs pour piloter et filmer les jeunes, des moyens financiers, des entreprises d’ac-cord pour accueillir les équipes », se souvient Nathalie Pinson, res-ponsable du projet. Les apprentis filmeurs ont suivi une formation de trois jours, participé au casting de celui ou celle qui raconte son métier  ainsi  qu’aux  repérages 

techniques  pour  ensuite  tour-ner pendant  une  semaine,  tan-tôt  en  situation,  tantôt derrière la caméra et finalement prendre part au montage. Le résultat tient en 3 films de 18 minutes, bientôt accessibles aux enseignants et à leurs classes grâce à un partena-riat établi avec le Centre national 

de  documentation  pédagogique de  l’Éducation nationale et dif-fusés sur Télénantes. Forte de ce premier succès couronné par un prix « coup de cœur » du jury au 

Festival  international de l’image des métiers de Pézenas, l’associa-tion entend poursuivre l’aventure en 2009 avec une autre série de 3 ou 4 films. • ALP

François Gauducheau Documentariste« Des rencontres et des

histoires »

« Je me suis lancé dans l’aventure pour faire œuvre utile et promouvoir auprès des jeu-nes des métiers qui recrutent, en présentant leurs qualités mais aussi leurs contraintes. Il n’était pas question de faire des films lan-gue de bois. On voulait proposer de vraies rencontres avec des moments inattendus. Dans les trois premiers films de la collection, on sent une progression dans le regard que pose le collégien sur le métier présenté ainsi que sur le monde de l’entreprise en général. Le très bon accueil reçu lors des premières projections me conforte dans l’idée que ce sont les rencontres et les histoires humaines qui marchent au cinéma, qu’on s’adresse aux jeunes ou aux moins jeunes. »

Gaëtan Poulain ÉlèveingénieuràPolytech’Nantes« Des heures et des heures de

montage »

« J’avais envie de faire autre chose qu’étu-dier. Dans le cadre du projet 100 000 étu-diants 100 000 élèves, on nous a proposé de participer à Métiers à la Une. J’y ai vu l’occasion de découvrir comment on fait un film. Et je n’ai pas été déçu : le tournage, c’est une chose, mais ce qui prend le plus de  temps, c’est  le montage, un exercice difficile ! Je garde un excellent souvenir de tous ces moments passés avec les réalisa-teurs et mon équipière, une jeune fille très dynamique. Je me suis rendu compte que le métier d’aide à domicile est  fatigant, notamment parce qu’on est confronté à beaucoup de difficultés sociales. »

Kamelia HammouCollégiennedevenuelycéenne« Un petit film de rien du

tout… »

«  Avant de faire le film l’an dernier, je ne connaissais pas le métier d’aide à domi-cile.  Je  ne me  doutais  pas  que  c’est  un métier aussi important : ceux qui le font aident  beaucoup  de  gens.  Ils  se  lèvent tôt… On a  travaillé sur  le  film jusqu’à 3 ou 4 fois par semaine en fonction de mon emploi du  temps. Refaire plusieurs  fois les mêmes  prises  pendant  le  tournage, c’était difficile. J’ai participé au choix des images  pendant  le montage.  Je  pensais qu’on avait  fait un petit  film de rien du tout, et pourtant, on a eu un prix.  Je suis contente de voir que ce qu’on a fait inté-resse du monde. »

L’idée : faire découvrir des métiers qui recrutent en laissant des jeunes en parler.

Des collégiens nantais ont réalisé des films sur les métiers qui recrutent.

DR

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 7

La Montagne se fait belle

Chateaubriand redessinée à Carquefou

LaMontagneréaménagesoncentre-bourgpourplusdeconvivialité.

Devenue commune au XIXe siècle, La Montagne a une histoire  toute  particu-lière. Entre 1839 et 1841, Aristide Demangeat, fils 

cadet de l’ex-directeur de l’arsenal d’Indret, fait construire, au som-met du coteau, une demeure bour-geoise  entourée  d’un  parc  et  de dépendances, qu’il nomme Villa La Montagne. Le village qui se forme autour devient tout naturellement La Montagne. Bientôt, les ouvriers d’Indret forment la majorité de la population, achetant des terrains qu’ils  construisent  et  cultivent après leur journée de travail dans les villages alentour. Souvenir de ce passé, le blason de la commune comporte le symbole des ouvriers de l’arsenal, des ancres marines, et une ondée d’azur qui rappelle la Loire. Aujourd’hui, La Montagne compte près de 6 000 habitants. En  lien  avec  Nantes Métropole, elle s’est lancée dans un projet de renouvellement  urbain  visant  à 

faire de son centre-bourg un cœur de ville attractif et dynamique. Tilleuls et dalle bleue. Sur la place de l’église, 20 nouveaux logements sociaux, dont 2 maisons, sont sortis de terre en lieu et place d’un hangar industriel désaffecté. La construc-tion de cet ensemble s’est accom-pagnée de la rénovation complète de  l’espace  public  par  Nantes Métropole.  Auparavant  envahie par les voitures, la place de l’église est désormais une vaste esplana-de ouverte et conviviale faisant la 

part belle aux piétons. Au pied du grand cèdre planté près de l’église, une aire de jeux pour enfants a été créée. Des bancs publics ont été installés sous les vieux tilleuls. Le stationnement et la circulation ont été réorganisés, les trottoirs, élar-gis,  les réseaux aériens, enfouis, et  l’éclairage public,  rénové afin de mettre  en  valeur  l’église.  Au sol,  le  cheminement  piéton  est matérialisé par une dalle de granit bleu  gravé  d’un motif  ondoyant évoquant la proximité de la Loire. L’aménagement paysager rappelle la  flore  ligérienne. « Le réamé-nagement de  la  place de  l’église n’est que la première phase de la rénovation du centre-ville, expli-que  Liliane  Plantive,  maire  de La Montagne  et  vice-présidente de Nantes Métropole. Le bourg a vraiment besoin d’être remodelé. Notre objectif est de répondre aux attentes des habitants, d’améliorer leur qualité de vie et leur sécurité, et d’embellir la ville.»  • CP

À Carquefou,  la  rue  François-René de Chateaubriand va faire peau neuve. Sur une distance de 600 mètres, des travaux d’amé-nagement  vont  débuter  sur cet  axe  important.  Menés  par Nantes Métropole,  ces  travaux s’inscrivent dans  la  continuité de  ceux  qui  furent  réalisés  en 2005.  «  L’objectif  est  d’apai-ser  la  circulation,  de  créer  un véritable boulevard urbain et de requalifier cette entrée de ville tout en améliorant la sécurité des habitants et la qualité paysagère du site », déclare Claude Guillet, maire de Carquefou et vice-pré-sident  de  Nantes  Métropole. 

Ainsi, des bandes cyclables et des trottoirs vont être créés afin que tous les usagers puissent trouver leur place. Le stationnement va être  réorganisé  sous  forme  de 

« poches » positionnées à inter-valles réguliers. Des arbres vont être plantés unilatéralement afin de préserver la perspective sur le clocher de  l’église. Les  traver-sées piétonnes vont être sécu-risées et, pour réduire la vitesse des automobilistes, des plateaux et  des  chicanes  seront mis  en place. Les réseaux aériens, qui aujourd’hui  zèbrent  l’hori-zon, vont être enfouis. Pendant toute la durée des travaux, soit 10 mois environ, la circulation sera maintenue  sur  une  file  depuis le centre-ville et une déviation sera mise en place pour entrer dans Carquefou. • CP

un carnet très gastronomiQue !Le carnet du gastronome nantais version 2009 est arrivé ! Depuis le 10 décembre, vous pouvez le trouver dans les 84 restos qui participent cette année au prix Charles Monselet. Créé à l’initiative de l’Office de Tourisme de Nantes Métropole et d’Inter-Loire Nantes, le prix Charles Monselet met en valeur la cuisine nantaise, les produits de ses terroirs et les chefs qui font vivre notre patrimoine culinaire, ainsi que les vins de Nantes. Leur bébé, ce carnet rose, est particulièrement alléchant : un jeu concours vous y attend en effet. Remplissez un bulletin et gagnez des repas, des coffrets œnologiques et des cours de cuisine ! www.nantes-tourisme.com

tri’sac s’étendDepuis début décembre, Tri’Sac, la collecte sélective des déchets en porte à porte sur Nantes, s’est étendue à de nouveaux quartiers : Île de Nantes, Malakoff, Carcouët, les Dervallières. Lancé en novembre 2006 auprès de 40 000 habitants de trois quartiers nantais, ce système de collecte innovant concerne à présent 185 000 Nantais. Aujourd’hui, 100 % des habitants de Nantes Métropole ont la possibilité de trier leurs déchets, dont 80 % bénéficient d’un service de collecte sélective en porte à porte.

Une Métropole d’avance

8 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

Huit semaines sans voiture« Se déconditionner est finalement facile »CécileBaudry,30ans,employéedebanque

« À Paris,  je  vivais  très bien sans  voiture.  Revenue  vivre à  Nantes,  j’en  ai  repris  une pour seulement 15 minutes de trajet domicile-travail que  je pourrais très bien faire à vélo ou en transports en commun ! Désormais,  je  co-voiture presque  tous  les  jours,  alors que  je pensais que cela serait difficile  avec  mes  horaires variables. Lorsque ce n’est pas possible, j’arrive à compenser avec le bus. Penser autrement les  transports  s’avère  assez facile, mais  il  faut se “repro-grammer ” : réveil un peu plus tôt ; ne pas oublier sa carte de transport TAN… Je vais néan-moins  conserver  ma  voiture car  l’organisation  familiale va évoluer avec  l’arrivée d’un bébé. Mais nous envisageons de nous séparer d’une des deux autos du foyer. »

« Une seule voiture suffira largement » CyrilleGuérin,30ans,sapeur-pompier

«  J’habite  Sainte-Luce-sur-Loire,  une  commune  bien desservie par les transports en commun. Je n’ai modifié aucu-ne de mes destinations, seule-ment les moyens de transport. 

Tout est affaire d’anticipation. Aux beaux  jours, ma femme s’est mise à aller au travail à vélo ! Nous n’utilisions plus aucune voiture. Avec deux enfants en bas âge, il est plus simple de marcher et de prendre le bus que d’aller chercher une voiture Marguerite ou un vélo. Je me suis surpris, grâce au bus, à redécouvrir le centre-ville de Nantes. J’y  fais mes courses désormais, alors qu’avant  j’allais dans les grandes surfaces en périphérie. La dépendance à la voiture est étonnante : durant l’expérience, les amis me charriaient, mais, derrière les blagues, il y avait beaucoup de curiosité. » • EB

« Mon budget transport divisé par deux »EdouardGoin,30ans,réalisateurTV

«  J’habite  en  centre-ville  de Nantes,  à deux pas du  travail et  de  la  nounou.  En  sortant de chez moi,  j’ai  la chance de disposer de  la  ligne de  tram-way n°1,  d’une  station bicloo et  d’une  station  Marguerite de  voiture  en  libre-service. Pourtant, par facilité, je faisais tous mes  trajets en voiture. À peine 3 km par jour, en semai-ne ! L’expérience m’a permis de casser mes habitudes : j’ai testé toutes les solutions et appris à choisir  le mode  de  transport le plus adapté à chaque trajet. Evidemment, cela demande un peu plus d’organisation, mais on y arrive.  Je suis passionné d’automobile,  mais  j’ai  mis la mienne en vente.  Je divise mon budget transport par deux et je me fais plaisir en louant de belles voitures le week-end. »

« Jusqu’au périphérique, c’est assez simple… » EricCabanas,50ans,journalisteetartistepeintre

«  J’aime  pouvoir  partir  au dernier moment.  Je  n’ai  pas beaucoup de mérite  :  j’habite en centre-ville de Nantes où la voiture ne se justifie pas le plus souvent. La  complémentarité des offres de transport est convaincante si on reste dans le péri-mètre du périphérique. Au-delà, c’est plus sportif ! La voiture en libre-service Marguerite est indispensable si on veut abandonner son véhicule personnel. Mais il faut améliorer le choix des empla-cements, la modularité des lieux de restitution… Je mesure mieux les efforts restant à mener pour donner au vélo et aux piétons la place qui leur revient. Durant ces huit semaines, j’ai failli me faire renverser trois fois, cours des 50 Otages. Et je ne compte plus les refus de priorité que j’ai subi en tant que cycliste… »

LaZenuisexpérience?Vousconnaissez?Lavoilà:4personnesontrenoncéàleurvoiturependanthuitsemainesetexpérimentélesautresmoyensdetransportdel’agglomérationnantaise:bus,tram,vélo,marche,voitureenlibre-serviceMarguerite…

Retrouvez 3 films sur www.nantesmetropole.frLe clin d’œil au web…

L’emploi en directUne visite dans la galerie d’Atlantis Le Centre.

Entreprendre autrement L’économie sociale et solidaire à l’honneur.

Economiser l’énergie Une semaine pour apprendre à faire mieux.

Une Métropole d’avance

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 9

Cyclotron : une arme contre le cancerInauguréle7novembre,lecyclotronArronax,lepluspuissantaccélérateurdeparticulesexistant,estunéquipementdepremierplandanslaluttecontrelecancer.

Erigé à Saint-Herblain, à proxi-mité  de  l’hôpital  Laënnec,  un bâtiment  de  4  000  m2  abrite l’accélérateur  de  particules d’un diamètre de 4 mètres. Une infrastructure que l’un des trois initiateurs  du  projet,  Jacques Martino,  chercheur  et  profes-seur à la Faculté de Nantes, décrit comme « un outil de développe-ment de la région, tant au niveau de la recherche qu’au niveau éco-

nomique  ».  Il  souligne  l’atout majeur de ce prototype nouvelle génération : « le cyclotron assu-rera la production de radio-isoto-pes en quantité significative, pour la recherche et pour l’industrie. » Ces radionucléides sont produits, actuellement, en quantité insuf-fisante. Pour preuve, ceux utilisés par l’Association européenne de médecine  nucléaire  provien-nent « de Russie et d’Afrique du 

Sud »,    témoigne  le professeur anglais Peter J. Ell. 37 millions d’euros. Majo-ritairement dévolu à  la médeci-ne nucléaire, pour  le diagnostic comme pour la thérapie en can-cérologie,  ce  cyclotron  va  aussi être  exploité  dans  la  recherche en radiochimie, axée sur l’interac-tion des rayons avec  la matière, afin  de  répondre  au  problème de stockage des déchets nucléai-

res. Dernière application, et non des moindres  :  l’enseignement supérieur  (physique  nucléaire, radiochimie,  radiopharmacie, radiobiologie…). Son budget de 37 millions  d’euros  est  financé aux deux tiers par les collectivités territoriales locales, qui ont mon-tré « leur capacité à se rassem-bler », comme l’a relevé Jacques Auxiette,  président  du  Conseil régional des Pays de la Loire. Le tiers  restant  est  pris  en  charge par  l’État  et  l’Europe  (FEDER). « Cet équipement de recherche de  classe mondiale  »  va,  selon le  Premier  ministre,  François Fillon,  «  conforter  l’attrait  de la région Ouest dans le domaine biomédical. » • IC

Un bâtiment de 4000 mètres carrés abrite le cyclotron Arronax.

Pierre Jallet, président du Cancéropôle Grand Ouest

Comment Arronax va contribuer à la lutte contre le cancer ?

« Arronax va produire des atomes radioactifs, qui vont servir à fabriquer des médicaments, lesquels seront injectés aux malades pour faire des diagnostics par imagerie ou pour traiter certains cancers. Certains atomes radioactifs (cuivre et gallium) vont permettre de détecter les petites tumeurs aux premiers stades de leur développement, au moment où le traitement est le plus efficace, et d’optimiser ce traitement. Arronax va aussi produire une toute nouvelle génération d’atomes radioactifs émettant un rayonnement beaucoup plus toxique pour les cellules tumorales que celui émis par les atomes radioactifs actuellement utilisés. Un autre usage (hors cancer) dans le secteur de la cardiologie : pour l’imagerie, avec des examens plus performants, moins longs, et à plus faible dose d’irradiation. »

le grand palais de la Beaujoire Construit en 1971, le grand palais de la Beaujoire, qui s’étend sur 12 000 m², n’avait jamais été réhabilité. Réalisés de juin 2007 à novembre 2008, des travaux d’un montant de 6 millions d’euros ont consisté à la mise aux normes et à l’embellissement de cet équipement .Le Cyclotron Arronax sera dédié à la recherche et à la santé.

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10 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

Automne 2008. Université de Nantes.  L’ouverture de  locaux  remis  à  neuf dédiés  à  la  formation professionnalisante des 

étudiants est imminente et signe le  démarrage  officiel  des  ate-liers  WIIN (Workshop Industrie Innovation Nantes). Les quatre salles équipées pour des travaux en électronique ou en mécani-que constituent la partie visible d’un dispositif conçu pour per-mettre  aux  étudiants  de mas-ter  professionnel  d’honorer les  commandes  d’industriels volontaires. « Les entreprises de toutes tailles intéressées par les compétences  de nos  étudiants 

n’ont qu’à nous contacter pour déposer leurs projets, explique Christian  Boisrobert,  ensei-gnant-chercheur et chef du pro-jet. Le Comité de suivi de WIIN, composé d’industriels et d’en-seignants, étudie chacun d’entre 

eux pour s’assurer de sa faisabi-lité et confie ensuite sa réalisa-tion à un binôme d’étudiants. » Ces derniers planchent pendant une durée moyenne de six mois comme de vrais professionnels impliqués de la conception à la réalisation de prototypes qu’ils 

présentent  eux-mêmes  à  l’in-dustriel. « Le système est des-tiné  à  favoriser un bon départ des étudiants en leur mettant le 

pied à  l’étrier, mais  il ne s’agit pas  de  remplacer  le  départe-ment  R&D  des  entreprises  ni de développer la recherche uni-versitaire », précise son fonda-teur. À l’instar de Valeo, 3M ou Capa Electronic déjà séduits, les 

entreprises s’engagent à suivre les  étudiants  tout  au  long  du projet et contribuent au finan-cement  de  WIIN,  soit  en  lui versant une partie de  leur  taxe d’apprentissage, soit en faisant don d’équipements nécessaires 

à  la  réalisation des projets. Le Conseil  régional,  la  Chambre de  commerce  et  d’industrie Nantes-Saint-Nazaire, le Medef local  et  l’Université de Nantes soutiennent  cette  initiative. • Anne Le Pennec

PascalPenneauPDGdeCapaElectronic« Cette logique de cotraitance convient bien aux petites

entreprises »

«  La  filière  universitaire  est  peu  connue  des  industriels,  qui ont plutôt  tendance à  recruter des  ingénieurs  issus d’écoles. À l’Université, j’ai découvert des étudiants polyvalents capables de s’adapter à des postes évolutifs, très intéressants à ce titre pour les  petites  entreprises  comme  la  mienne.  Dans  le  partenariat prévu  par WIIN,  l’industriel  pilote  le  projet  dans  une  logique de  co-traitance  et  non  de  sous-traitance.  Soumettre  un  projet de  formation  est  particulièrement  facile  et  ne  coûte  rien.  J’ai aujourd’hui plusieurs sujets sous le coude, tous susceptibles de déboucher  sur  des  solutions  industrielles  innovantes.  Chacun représente des heures de travail qu’on ne pourrait pas fournir en interne. Là, on bénéficie d’une collaboration  précieuse tout en formant d’éventuels futurs salariés, c’est une chance. »

BouchrahSaroukouÉtudianteenmaster2professionnel« On apprend à se débrouiller »

«  J’ai commencé à travailler sur ce projet l’an dernier, quand les étudiants en master 2 sont partis en stage. Pendant l’été, la société a affiné son cahier des charges et découpé le travail en 3 parties. Mon binôme et moi sommes chargés de tester une fibre optique. Comme la source optique est chère, l’industriel espère à terme réduire ses coûts en l’exploitant au mieux. On apprend à se débrouiller seul quelle que soit la personne avec laquelle on  fait équipe, comme en entreprise.   Pour nous, c’est une chance d’être mis en situation réelle et de fabriquer un composant à partir de rien. En  travaux pratiques, nous n’aurions pas pu appliquer nos résultats. En principe, nous serons en mesure de présenter des prototypes à l’industriel début 2009. »

Projets industriels pour étudiantsLedispositifWIINimaginéparlafacultédessciencesettechniquesdel’UniversitédeNantesproposedemettreàcontributionlescompétencesdesétudiantspourdesprojetsindustrielsinnovants.

« C’est une façon de mettre le pied à l’étrier des étudiants dans l’industrie. »Christian Boisrobert, chef de projet WIIN.

Pour en savoir plus ou déposer un projet industriel : [email protected]

La crise financière actuelle produit des effets qui se font déjà sentir dans plusieurs domaines de l’éco-nomie. Dans le secteur de l’immobilier, les achats et ventes enregistrent partout un recul. Des opéra-tions immobilières sont retardées et la production 

de logements ralentit. « Pour faire face à cette situation, Nantes Métropole ne baisse pas  les bras, déclare  Jean-Marc  Ayrault,  président  de  Nantes Métropole.  Il  faut continuer à mener une politique volontariste en matière de  logement et d’habitat en développant notamment  le logement social. » Adopté en 2004, le Programme local de l’habitat (PLH) de Nantes Métropole vise à répondre aux besoins en logement de tous les habitants. Favorisant la mixité sociale, il pour-suit 3 objectifs : proposer à tous des logements plus nom-breux, plus variés et plus accessibles. Réaliste et ambi-tieux, le PLH de Nantes Métropole prévoit la construction de 3 900 logements par an, dont 900 sociaux, répondant ainsi à l’obligation de la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) de 2001 qui impose 20 % minimum de loge-ments sociaux dans les communes de plus de 3 500 habi-tants. Contrairement à une idée trop souvent répandue, 

les logements sociaux ne sont pas réservés aux plus modes-tes  d’entre  nous.  70  %  des Français peuvent prétendre y accéder et la demande ne cesse de croître. Nantes Métropole introduit 25 % de  logements sociaux dans  toutes  les opé-rations publiques d’aménage-ment, comme le Pré Gauchet ou l’Île de Nantes. Remplir les objectifs du PLH et  faire de Nantes Métropole une agglomération accessible à tous exigent un effort collec-tif. Aujourd’hui, le PLH porte 

ses fruits. En 2007, 5 200 logements, dont 950 sociaux, ont été construits, portant ainsi le nombre de logements de l’agglomération à 255 350, dont plus de 47 600 sociaux, soit 18,3 % de l’ensemble. Chaque nouveau logement social est financé en moyenne à hauteur de 8 000 € par Nantes Métropole et de 5 000 € par l’État. Malgré ce rythme sou-tenu de production, les besoins restent importants. Sur plus de 22 000 demandes de logement social enregistrées en 2007, 5 119 ont été satisfaites. La  production  de  logement  social  relève  de  Nantes Métropole mais elle ne construit, ne gère, ni ne réha-bilite directement. Cette mission incombe aux bailleurs sociaux,  qui  conjuguent  leurs  efforts  pour  que  le  parc de logement social de Nantes Métropole soit de qualité, équilibré, varié et bien réparti sur les 24 communes de la métropole nantaise. Le journal vous propose ainsi un dossier complet sur le logement au moment où cette préoccupation est impor-tante pour nombre d’entre vous.   • CP

Lelogementetl’habitatsontaucœurdevotreviequotidienneetaucœurdel’actiondevotremétropole.

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 11

Agir pour le logement

logementdossier

«Notreobjectifestquetouslesménages,quellequesoitleursituationéconomique,puissentselogerdanstouteslescommunesdel’agglomération.»Gilles Retière, vice-président délégué à l’urbanisme et à l’habitat de Nantes Métropole.

Pour chacun d’entre nous, le logement est un enjeu très important. Car, sans logement, il est difficile de s’insérer socialement et de trouver un travail. Trouver un toit qui nous convient n’est aujourd’hui pas chose aisée. Consciente de cet enjeu, Nantes Métropole agit quotidiennement pour que tous les habitants de l’agglomération aient accès à un logement adapté à leurs besoins et à leurs ressources, notamment en développant le logement social.

Adopté en 2004, le Programme local de l’habitat (PLH) de Nantes Métropole définit des objectifs chiffrés et les principes d’une politique intercommunale visant à répondre aux besoins en logements et à favoriser la mixité sociale.Le PLH assure une répartition équilibréeet diversifiée de l’offre en logements sur l’ensemble du territoire. Le PLH de Nantes Métropole, qui sera revu en 2009, poursuit 3 objectifs : construire des logements plus nombreux, plus variés et plus accessibles.

Le développement et la gestion du parc locatif social du territoire de Nantes Métropole sont assurés par une dizaine de bailleurs sociaux. En lien étroit avec

les collectivités locales,ils construisent, réhabilitent,

gèrent, attribuent. Toutes les demandes de logement social sont traitées à partir d’un unique fichier de demandes, commun à tous les bailleurs du département.

Nantes Métropole, dans le cadre de son PLH, finance la réhabilitation de 850 logements sociaux par an, dont 50 font l’objet de restructurations lourdes.Nantes Métropole participe égalementà des Opérations publiques d’améliorationde l’habitat (OPAH) sur des logementsprivés pour lutter contre le logement indigne et insalubre.

Réhabilitation

C’est quoi le PLH ? Bailleurs sociaux

Lancé en septembre 2006, le Prêt à taux zéro Nantes Métropole, dont les intérêts sont pris en charge par la Communauté urbaine, a pour objectif d’aider les ménages, sous certaines conditions de ressources, à acquérir un bien immobilier dans l’agglomération.

Le Plan local d’urbanisme (PLU) fixe l’utilisation des sols en intégrant les objectifs du PLH.Pour organiser la ville dans un souci de développement durable, le PLU s’appuiesur plusieurs principes :• créer des quartiers à vivre regroupant habitat, activités économiques et commerces ;• construire en priorité le long des lignes de transports collectifs ;• combler les espaces inoccupés, les « dents creuses », pour limiter l’étalement urbain ; • préserver le patrimoine.

Une ZAC est une Zone d’aménagement concertée. Un périmètre sur lequel une réflexion d’ensemble est menée pour contribuer au juste développement des villes de l’agglomération. Quels aménagements ? Quels publics ?Quels usages ? Quels équipements publics ?C’est l’illustration de la politique d’urbanismeet d’habitat de Nantes Métropole. C’est aussi une garantie minimum de 20 % de logements sociaux sur les programmes d’habitations.

Adoptée en 2001, la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) instaure au moins 20 % de logements sociaux dansles 742 villes françaises de plus de 3 500 habitants.19 des 24 communes de Nantes Métropole sont concernées par cette loi. Pour répondre à la demande croissante de logements sociaux, Nantes porte à 25 % la part de logements sociaux dans toutes les nouvelles opérations.

Loi SRUC’est quoi une ZAC ?

Utiliser le PLU

Le PTZ NantesMétropole

Aujourd’hui Nantes Métropole compte plus de 47 000 logements sociaux. Pour répondre à une demande croissante, la politique de Nantes Métropole prévoit la construction de 900 logements sociaux par an. En 2007, 950 logements sociaux ont été construits.

Des logementsplus accessibles

Des logementsplus variés

Nantes Métropole s’engage dans une politique de diversification des types de logements, du studio à la maison individuelle. Le PLH tient également compte des publics spécifiques, tels que les étudiants,les jeunes actifs,

les personnes âgéesou les gens du voyage.

Le PLH a pour butde relancer à court terme la construction de logements sur l’ensembledes 24 communes. L’objectif : construire au moins 3 900 logements neufs par an, pour répondre aux besoins de tous les habitants.En 2007, environ

5 150 logements ontété construits sur l’ensemble du territoire.

Des logementsplus nombreux

Nantes Métropole agit pour le logement Sa

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Pour chacun d’entre nous, le logement est un enjeu très important. Car, sans logement, il est difficile de s’insérer socialement et de trouver un travail. Trouver un toit qui nous convient n’est aujourd’hui pas chose aisée. Consciente de cet enjeu, Nantes Métropole agit quotidiennement pour que tous les habitants de l’agglomération aient accès à un logement adapté à leurs besoins et à leurs ressources, notamment en développant le logement social.

Adopté en 2004, le Programme local de l’habitat (PLH) de Nantes Métropole définit des objectifs chiffrés et les principes d’une politique intercommunale visant à répondre aux besoins en logements et à favoriser la mixité sociale.Le PLH assure une répartition équilibréeet diversifiée de l’offre en logements sur l’ensemble du territoire. Le PLH de Nantes Métropole, qui sera revu en 2009, poursuit 3 objectifs : construire des logements plus nombreux, plus variés et plus accessibles.

Le développement et la gestion du parc locatif social du territoire de Nantes Métropole sont assurés par une dizaine de bailleurs sociaux. En lien étroit avec

les collectivités locales,ils construisent, réhabilitent,

gèrent, attribuent. Toutes les demandes de logement social sont traitées à partir d’un unique fichier de demandes, commun à tous les bailleurs du département.

Nantes Métropole, dans le cadre de son PLH, finance la réhabilitation de 850 logements sociaux par an, dont 50 font l’objet de restructurations lourdes.Nantes Métropole participe égalementà des Opérations publiques d’améliorationde l’habitat (OPAH) sur des logementsprivés pour lutter contre le logement indigne et insalubre.

Réhabilitation

C’est quoi le PLH ? Bailleurs sociaux

Lancé en septembre 2006, le Prêt à taux zéro Nantes Métropole, dont les intérêts sont pris en charge par la Communauté urbaine, a pour objectif d’aider les ménages, sous certaines conditions de ressources, à acquérir un bien immobilier dans l’agglomération.

Le Plan local d’urbanisme (PLU) fixe l’utilisation des sols en intégrant les objectifs du PLH.Pour organiser la ville dans un souci de développement durable, le PLU s’appuiesur plusieurs principes :• créer des quartiers à vivre regroupant habitat, activités économiques et commerces ;• construire en priorité le long des lignes de transports collectifs ;• combler les espaces inoccupés, les « dents creuses », pour limiter l’étalement urbain ; • préserver le patrimoine.

Une ZAC est une Zone d’aménagement concertée. Un périmètre sur lequel une réflexion d’ensemble est menée pour contribuer au juste développement des villes de l’agglomération. Quels aménagements ? Quels publics ?Quels usages ? Quels équipements publics ?C’est l’illustration de la politique d’urbanismeet d’habitat de Nantes Métropole. C’est aussi une garantie minimum de 20 % de logements sociaux sur les programmes d’habitations.

Adoptée en 2001, la loi Solidarité et renouvellement urbain (SRU) instaure au moins 20 % de logements sociaux dansles 742 villes françaises de plus de 3 500 habitants.19 des 24 communes de Nantes Métropole sont concernées par cette loi. Pour répondre à la demande croissante de logements sociaux, Nantes porte à 25 % la part de logements sociaux dans toutes les nouvelles opérations.

Loi SRUC’est quoi une ZAC ?

Utiliser le PLU

Le PTZ NantesMétropole

Aujourd’hui Nantes Métropole compte plus de 47 000 logements sociaux. Pour répondre à une demande croissante, la politique de Nantes Métropole prévoit la construction de 900 logements sociaux par an. En 2007, 950 logements sociaux ont été construits.

Des logementsplus accessibles

Des logementsplus variés

Nantes Métropole s’engage dans une politique de diversification des types de logements, du studio à la maison individuelle. Le PLH tient également compte des publics spécifiques, tels que les étudiants,les jeunes actifs,

les personnes âgéesou les gens du voyage.

Le PLH a pour butde relancer à court terme la construction de logements sur l’ensembledes 24 communes. L’objectif : construire au moins 3 900 logements neufs par an, pour répondre aux besoins de tous les habitants.En 2007, environ

5 150 logements ontété construits sur l’ensemble du territoire.

Des logementsplus nombreux

Nantes Métropole agit pour le logement

14 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

« Le logement est un enjeu de cohésion sociale »EntretienavecGillesRetière,vice-présidentdéléguéàl’urbanismeetàl’habitatdeNantesMétropole.

FranckSavageestledirecteurdeNantesAménagement.Cettesociétéd’aménagementassureledéveloppementurbainetéconomiqued’unegrandepartiedelamétropolenantaise.Entretien.

En quoi consiste la politique de logement et d’habitat de Nantes Métropole ? « Notre objectif  est que  chaque habitant puisse  trouver  un  logement  adapté  sur tout  le  territoire de  l’agglomération. Pour cela,  il  faut diversifier  l’offre. Cela passe par  la  construction de  logements  sociaux et  le développement du parc locatif privé. Seule  une  offre  diversifiée  permet  une réelle  diversité  sociale.  Chaque  quartier doit receler tous les types de logements afin d’accueillir tous les types de populations : propriétaires et locataires, familles et céli-bataires, jeunes actifs et personnes âgées, personnes modestes et plus aisées. »

Pourquoi le logement social est-il si important ? « Le logement social est un enjeu de cohé-sion sociale. Nous devons offrir des solu-tions  aux ménages  à  très  faibles  revenus qui ont peu de solutions pour se loger. La production de logements sociaux doit leur permettre d’avoir un vrai parcours résiden-

Qu’est-ce qu’une société d’aménagement ? « Une ville qui se développe a des besoins en logements, en bureaux, en équipements (crè-che, piscine, etc.). Les élus formulent un projet public de développement urbain. Ils peuvent déléguer à une société d’aménagement comme Nantes Aménagement la conduite du projet. Notre  travail  s’apparente  à  celui  d’un  chef d’orchestre. Il consiste à mettre en musique les intérêts privés (propriétaire foncier, pro-moteur, constructeur, urbaniste, architecte, etc.) autour d’un projet public. Sur une ZAC (zone  d’aménagement  concerté),  on  pilote l’opération du début à la fin, de la friche à la réalisation d’un quartier. » 

Quels sont les objectifs à respecter ? « Un programme de construction doit être bien pensé, répondre aux idées des élus et au travail des services. Ces idées répondent, elles, aux attentes des habitants, aux besoins des entreprises. Nous sommes attentifs à la diversité sociale et urbaine, à la préser-vation du patrimoine et à la qualité archi-tecturale. » 

Quels types d’activités Nantes Aménagement mène-t-elle ? «  Elles  sont  de  trois  types.  La  maîtrise d’ouvrage sur les Zac, la maîtrise d’ouvrage sur la réalisation de bâtiments (IEA, MSH, piscine  de  la  Petite  Amazonie,  etc.)  et  la 

gestion  d’immo-bilier  économique (accueil  de  créa-teurs d’entreprises dans  des  pépiniè-res). Actuellement, cela  représente  25 concessions,  507 hectares  à  aména-ger,  9  500  loge-ments, un quart du 

plan  local de  l’habitat de  l’agglomération, la moitié de celui de la ville de Nantes. Sur le quartier Bottière-Chênaie, nous menons une opération de 1 600 logements. » • David Pouilloux

tiel  conforme à  leurs  attentes. Pour  cela, 

il  faut construire partout des  logements à faible  loyer.  La  construction de  20 % de logements sociaux doit être systématique, diffuse sur  tout  le  territoire. Aujourd’hui, avec la crise immobilière, de nombreuses opérations intégrant des logements sociaux ralentissent, menaçant les résultats du PLH en 2008. »

Le PLH de Nantes Métropole sera révisé en 2009. Quels en seront les grands axes ? « Le  logement  social  sera  véritablement le fond de notre intervention. Nous allons continuer  à  le  soutenir  fortement  en construisant  et  en  réhabilitant  les  loge-ments  existants.  Nous  allons  aussi  aider le  locatif privé dans  le cadre d’opérations publiques d’amélioration de  l’habitat. Le Prêt  à  taux  zéro  Nantes  Métropole  sera maintenu,  selon  des  critères  différents. Enfin, nous agirons aussi pour des popu-lations spécifiques, comme les personnes âgées,  les personnes en situation de han-dicap et les gens du voyage. »  • CP

logementdossier

Gilles Retière.

« Pour l’aménagement d’une ville, les élus écrivent une partition qui tient compte des besoins des habitants et de l’expertise des services publics. » Alexandre Mazzorana-Kremer, vice-président de Nantes Métropole et président de Nantes Aménagement.

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Construire la ville ensemble

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 15

La mixité pour vivre la cité

Magalie,Patriceetleurstroisenfants,Nicolas,JulieetLisonviventenlogementsocialàRezédepuisplusd’unan.

Lelogementsocialestaujourd’huidiffus,disséminédanstouteslesvillesetdanstouslesquartiers.

«  Adoptée  en  2001,  la  loi Solidarité  et  renouvellement urbain  (SRU)  impose  20  % minimum de logements sociaux dans  les  communes  de  plus  de 3 500 habitants, rappelle Patrick Rimbert vice-président de Nantes Métropole  en  charge  du  Grand  Porjet de Ville. Par ailleurs,  l’un des  objectifs  du  Plan  local  de l’urbanisme  (PLU)  de  Nantes Métropole est de créer des quar-tiers à vivre mêlant toutes les fonc-tions urbaines. » S’appuyant sur ce  cadre  réglementaire, Nantes Métropole mène des opérations d’aménagement  où  cohabitent logements sociaux et privés, com-merces, services, activités écono-miques,  espace  public.  C’est  ce qu’on nomme  la mixité,  sociale 

« Avant d’arriver ici, nous étions locataires  d’un  appartement dans  le privé. Nous  avions  une surface de 80 m² pour un loyer de  plus  de  700 €.  Avec  notre niveau de  revenus, nous  som-mes éligibles au logement social. Nous  avons  donc  déposé  une demande et,  au bout de  5  ans, on nous a proposé cette maison. Nous vivons ici depuis septem-bre 2007. Avec  trois chambres et  un  grand  salon,  nous  avons une surface habitable de 90 m², auxquels  s’ajoutent  un  garage et un beau jardin. Le tout pour 598 €  par mois.  Le  logement social est vraiment moins cher et, au niveau de la qualité, il n’y 

a aucune différence. C’est même mieux.  Nous  sommes  ravis d’avoir pu emménager  ici. Les transports en commun desser-vent vraiment bien le quartier, il y a des commerces de proximité et c’est extrêmement calme. Ce logement  ne  correspond  pas du  tout aux HLM telles que  les gens se les imaginent. Ici, dans ce quartier, il y a des locataires et des propriétaires, des jeunes ménages et des personnes âgées et  l’ambiance  est  très  bonne. Même  si  nous  n’avons  pas  les moyens  d’acheter,  nous  avons le sentiment d’être comme chez nous ici. » • Carole Paquelet

et  fonctionnelle.  L’heure  n’est donc plus aux grands ensembles de logements sociaux comme ce fut  le cas dans  les années 1960. Aujourd’hui,  le  logement  social est diffus dans tous les quartiers d’une même ville. À Nantes, dans le  quartier  Madeleine-Champs de Mars, l’aménagement de l’îlot Crucy-Fouré  s’est  achevé début 2007. Composé de 233 logements, dont  54  sociaux,  de  1  000  m² de  locaux  commerciaux,  d’un immeuble tertiaire de 3 000 m², d’un mail piétonnier et d’un jar-din  paysager,  cet  ensemble  est l’archétype  de  l’aménagement urbain d’aujourd’hui. Chimère urbaine. Situés sur l’Île de Nantes, Playtime et Arboréa, immeubles  remarquables  d’un 

point de vue architectural, illus-trent  aussi  la mixité  désormais de mise.  Conçus  par  le  cabinet Tétrarc,  ils  abritent  des  loge-ments, privés et sociaux, de types 

variés,  du  studio  pour  étudiant à  la  maison  familiale,  une  cli-nique  vétérinaire  pour  l’un,  et 

« On se sent vraiment comme chez nous »

Retrouvez ce film sur www.nantesmetropole.frLe clin d’œil au web…

Le Nouveau MalakoffUn quartier en pleine métamorphose.

une école de sport pour  l’autre. « L’exigence de mixité introduit de  la  complexité urbaine,  enri-chit  les  formes  et  les usages,  et provoque  du  plaisir  urbain. On crée ainsi des sortes de chimères urbaines.  L’ambition  architec-turale est de plus en plus grande dans le logement social qui a tou-jours été un champ d’expérimen-tation  pour  les  architectes.  On développe pour le parc social les formes éprouvées dans  le  loge-ment privé. En tant qu’architec-tes, nous traitons  les  logements sociaux exactement de  la même manière que  les  logements pri-vés. Au final, il ne doit pas y avoir de différence », explique Michel Bertreux,  architecte de  l’agence Tétrarc. • CP

16 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

Profession : bailleur socialPrésentssurl’ensembleduterritoiredeNantesMétropole,lesbailleurssociauxontconstruit950nouveauxlogementsen2007.

Le 21 février 1913, le maire de Nantes, Paul Bellamy, crée l’Office public d’habitation à bon marché (OPHBM) pour lutter contre l’in-salubrité des logements et offrir une alterna-tive à l’initiative privée. Avec cette création, Paul Bellamy fait de Nantes une ville pion-nière en matière de logement social, puisque c’est  la deuxième ville  française à  se doter d’un  OPHBM,  après  celle  de  La  Rochelle. Aujourd’hui,  près  d’un  siècle  plus  tard, avec Nantes Habitat, héritier historique de l’OPHBM, une dizaine de bailleurs sociaux proposent plus de 47 000 logements sur l’en-semble du territoire de l’agglomération nan-taise. En lien avec tous les acteurs du service public du logement, ils assument plusieurs missions fondamentales. Cohésion sociale. Pour  faire  face  à  une demande qui ne cesse de croître, ils construi-sent et achètent de nouveaux logements. Ils réhabilitent et entretiennent leurs patrimoi-nes,  assurent  une haute  qualité  de  service auprès  des  locataires  qu’ils  accompagnent dans  leur parcours  résidentiel  et  dévelop-pent l’accession sociale. Enfin, avec les élus, ils attribuent les logements. « Les bailleurs sociaux ont  vocation à  loger  les personnes les plus défavorisées qui n’ont pas accès au marché privé. Il s’agit là d’une mission de ser-vice public essentielle et d’un enjeu de cohé-sion sociale, d’égalité et de justice. Donner la possibilité à tous les habitants, quelle que soit  leur situation économique, de se  loger dans les meilleures conditions possible est une  nécessité  absolue »,  explique  Patrick Rimbert, président de Nantes Habitat et vice-président de Nantes Métropole. • CP 

logementdossier

Le logementsocialen hausse

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2003 2004 2005 2006 2007

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Pour faire une demande de logement socialRetirez le formulaire d’enregistrement auprès de votre mairie, de votre préfecture, de l’un des bailleurs sociaux du département, de l’Agence départementale pour l’information sur le logement (ADIL), ou téléchargez-le sur Internet. Retournez votre demande dûment remplie et signée, en lui joignant vos deux derniers avis d’imposition. À partir de là, grâce à un fichier commun, tous les bailleurs sociaux de Loire-Atlantique ont connaissance de votre demande, vous donnant ainsi accès à une offre plus large selon les disponibilités de leurs parcs et les souhaits que vous avez exprimés. Un seul dépôt suffit. Par retour, vous recevrez une attestation d’enregistrement indiquant votre numéro unique. Votre demande a une durée de validité de 12 mois et doit être renouvelée 1 mois avant la date d’expiration.

Le nouveau Malakoff, un quartier qui renaît.

www.adil44.fr

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 17

« Le besoin en logements reste important »BertrandMoursestledirecteurgénéraldel’ADI,l’AtlantiqueDéveloppementImmobilier,unesociétédepromotionimmobilièresituéeàNantes.IlestégalementprésidentdelaFédérationdespromoteursetconstructeurs(FPC)PaysdelaLoireetpilotel’OLOMA,l’Observatoiredulogementdelamétropoleatlantique.

Comment travaillez-vous avec les collectivités territoriales ?«  Nous  sommes  un  promo-teur immobilier régional. Nous réalisons  des  logements,  des bureaux, des résidences services sur la métropole nantaise et sur la Loire-Atlantique. La qualité architecturale et  le développe-ment durable sont deux de nos valeurs.  Avec  les  collectivités territoriales,  nous  nous  posi-tionnons  comme un partenai-re.  Il  est  important  pour nous de comprendre les attentes des élus  en  matière  de  logement social, de mixité, d’accessibilité pour les personnes en situation de handicap ou en termes d’ef-ficacité  énergétique  des  bâti-ments. » 

Depuis quelques mois, l’immobilier va mal. « Depuis 2006, un ralentisse-ment  se  faisait  sentir.  Depuis quelques  mois,  c’est  un  gros coup de frein. Il y a une crise de confiance. La crise financière, la 

crise bancaire,  les craintes sur l’économie réelle ont des réper-cussions dans tous les secteurs, sur  le  bâtiment  évidemment. Au troisième trimestre 2008, la baisse des ventes de  logements neufs  est  de  30  %  en  Loire-Atlantique par rapport à la même période  en  2007.  C’est  mieux qu’au  niveau  national  cepen-dant : - 44 %. Mais en dépit du contexte difficile,  le besoin en logements reste important. Il est de l’ordre de 10 à 12 000 par an dans notre département, dont la moitié pour la métropole nantai-se. Les acheteurs et les locataires potentiels sont là. »

Comment débloquer la situation ? « Nous devons aider les ménages à redevenir solvables. Pour cela, 

il faut agir sur plusieurs leviers. Les  taux pour  les prêts (autour de  5 %)  sont  encore  élevés  et les  prix  des  logements  neufs (+ 65 %) et anciens (+ 130 %) ont beaucoup augmenté en 10 ans, en partie en raison de la spécu-lation. Le foncier reste cher. Ce sont des freins importants pour les ménages qui veulent acheter leur logement et pour les inves-tisseurs qui souhaitent acheter pour  louer. Des réponses exis-tent  pour  faire  redémarrer  la machine :  faire baisser  les  taux des prêts, diminuer les prix des logements en adaptant la taille, libérer du foncier pour agir sur les prix, réduire la TVA dans cer-taines zones,  trouver des solu-tions bancaires (prêt à taux zéro, Pass-foncier, etc.). La confiance est à ce prix. » • DP

logementdossier

Évolution de la constructionde logements sur NantesMétropole

Source : DRE-AURANSource : DRE-AURAN

Nantes Métropolehors Nantes

2001 02 03 04 05 06 2007

Objectif PLH

0

1 000

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Nantes

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3 762

4 430

4 7453 400

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Logement :objectif dépassé

Évolution de la constructionde logements sur NantesMétropole

Source : DRE-AURANSource : DRE-AURAN

Nantes Métropolehors Nantes

2001 02 03 04 05 06 2007

Objectif PLH

0

1 000

2 000

3 000

4 000

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Nantes

2 472

3 439

3 762

4 430

4 7453 400

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Bertrand Mours.

L’Îlot Crucy-Fouré, à Nantes, réalisé par l’ADI : Pyramides d’or en 2007, un prix régional pour le Logement durable.

18 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

La Métropole avec vous

Conseil de développement nouvelle formule

Lundi 17 novembre. Plus de 200 personnes sont présentes pour la  réinstallation du Conseil de développement.  Toutes  sem-blent bien décidées à « mobi-liser  leurs  capacités  d’analyse et  leur créativité », selon  l’ex-pression de son président, Jean-Joseph Régent, pour donner un nouveau souffle à ce qui est l’une des  boîtes  à  idées  de  Nantes Métropole. D’ailleurs,  la  mobilisation  se diversifie  cette  année  avec  un élargissement de  la structure à la  société  civile  :  250  citoyens ont répondu à  l’appel à candi-datures lancé avant l’été. Parmi eux,  «  75  vont  contribuer  à accompagner la construction de l’intercommunalité », poursuit Jean-Joseph  Régent.      Espace de débat et de concertation,  le 

Conseil peut faire l’objet d’une saisine  de  la  part  de  Nantes Métropole ou du Conseil régio-nal, sur des dossiers précis. Ce fut  le cas dernièrement avec  le suivi de l’Agenda 21, le Plan de déplacement urbain, le Schéma 

de  cohérence  territoriale (SCOT). De son propre chef,  il peut aussi s’autosaisir d’autres sujets, délivrer des avis sur des 

thèmes de son choix, pointer des axes de réflexion, identifier des problématiques sociales à venir. « C’est une structure d’antici-pation,  d’alerte  et  de  veille », considère  Gabriel  Vitré,  ani-mateur du Conseil de dévelop-pement.

Expertise citoyenne. Cette réflexion  plurielle  va  prendre en compte des enjeux que Jean-Marc  Ayrault,  président  de Nantes Métropole,  a  égrenés  : «  l’attractivité de  la métropole nantaise, la cohésion sociale, la dimension  écologique,  avec  la question du réchauffement cli-matique ». Au passage, le maire de Nantes et président de Nantes Métropole a suggéré des pistes de concerta-tion, telles que « le handicap, le sport ». « Sur le plan local, nous pouvons agir. Mais nous avons des choix à  faire et nous avons besoin d’avis  […]. L’expertise du  Conseil  de  développement est  importante  pour  aider  les élus à prendre des décisions. » Sur un dossier comme les dépla-cements, l’expression citoyenne dans d’autres structures  inter-communales devrait être obser-vée  et  étudiée.  «  Sur  tous  ces points, j’ai envie d’entendre vos avis », a insisté le président de la Communauté urbaine. • Isabelle Corbet

Cetteannée,larentréeduConseildedéveloppementdeNantesMétropoleestmarquéeparuneinnovation:75citoyensvolontairesrejoignentdespersonnalitésetdesassociationsdéjàmembresdecettestructurededémocratieparticipative.

Témoignage

« Participer à la vie de la communauté »

« Jeune retraité », Dieudonné Siwa a découvert, admiratif, « l’énorme travail qui se faisait là-bas », au Conseil de développement. Lui-même habitué d’un conseil de quartier, à Saint-Sébastien-sur-Loire, sa commune de résidence, il s’est porté volontaire, guidé par « l’envie de participer à la vie de la communauté et à l’avenir du territoire ». Les deux délégations qui le motivent sont les enjeux du développement durable et les nouveaux médias, ce dernier point « important » selon lui, afin de « mieux répondre aux attentes ».

Conseil, moded’emploiCréé en 1996, alors Conférence consultative de l’agglomération, le Conseil de développement réunit une centaine d’organismes économiques, sociaux, institutionnels, associatifs, culturels, sportifs et la trentaine de personnalités qui la composent, plus les 75 citoyens volontaires (en tout, environ 200 personnes). Chacun peut s’inscrire dans une ou plusieurs des sept délégations : développement, rayonnement et attractivité; ressources, emplois, formation; modes de vie, comportements sociaux; nouveaux médias, nouveaux réseaux numériques; territoires de vie quotidienne ; enjeux du développement durable; sport. Dans chacune de ces délégations, des groupes de travail sont constitués.

Un film sur le Conseil de développement sur : www.nantesmetropole.fr

Le clin d’œil au web…

« Nous avons besoin d’avis pour faire nos choix. »

75 citoyens et citoyennes volontaires dans le Conseil de développement.

www.nantes-citoyennete.com

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 19

La Métropole avec vous

La chasse au gaspi en bon voisinageDepuisqu’elles’estengagéedansunprogrammedemaîtrisedesdépensesénergétiques,lavilledeRezés’appuiesurdeshabitantsmotivéspourrelayerl’informationdansleurquartieretencouragerlesvoisinsdanslachasseaugaspi.Oucommentledialoguepermetdefairedeséconomies.

Il y a quelques années, une dizai-ne d’habitants du quartier de La Houssais se sont regroupés pour échanger sur les moyens d’amé-liorer leur habitat. Ce quartier résidentiel d’après-guerre  a  été  choisi  comme « pilote » pour un programme d’actions de sensibilisation aux économies d’énergie. Le groupe de  passionnés  a  été  associé  à l’élaboration du projet qui s’est également  enrichi  au  sein  du conseil consultatif du quartier.Durant  un  an,  les  habitants  de La  Houssais  volontaires  ont tenu des permanences mensuel-les d’information et de conseil. 

Deux cents familles ont ainsi pu trouver réponse à des questions très concrètes : comment réduire mes consommations d’énergie, comment décrypter mes  factu-res,  quelles  aides  pour  mieux isoler mon  logement,  les éner-gies renouvelables, etc.Une belle boîte à outils. Les «  experts  bénévoles »  dispo-saient d’une boîte à outils : une mallette  pédagogique,  réali-sée  avec  la mission Agenda  21 de  Rezé,  contenant  une  riche documentation technique, pro-venant de  l’ADEME et de  leurs propres  recherches.  Les  habi-tants  pouvaient  aussi  visuali-

ser  les déperditions de chaleur de  leur  logement  sur  les  cartes thermographiques  aériennes réalisées  par  l’Agence  d’urba-nisme de  l’agglomération nan-taise (AURAN) au cours de l’hi-ver 2005. Au printemps 2008, la municipalité  de  Rezé  a  étendu cette campagne d’information à l’ensemble de la population. 250 personnes ont reçu des conseils personnalisés  lors  des  perma-nences  assurées  l’association Alisée. Cette action de proximité devrait être reconduite en 2009 et  les habitants de La Houssais sont toujours partants ! • Emmanuel Bouvet

Rezé 3e ville de France à obtenir des certificats d’économies d’énergieL’Agenda 21 mis en place en 2002 par la municipalité de Rezé fait des économies d’énergie une priorité. Les efforts réalisés sont récompensés : au regard du bilan, l’État a reconnu son Agenda 21 et lui a délivré des certificats d’économies d’énergie pour un montant de 3 millions de kWh économisés, au titre des travaux réalisés en 2006 et 2007 dans les bâtiments neufs ou existants de la commune. Lancé par l’État en 2006, ce dispositif permet de financer certains travaux d’économie d’énergie a posteriori. Objectif national : économiser 54 milliards de kWh entre juillet 2006 et juin 2009.

« La thermographie a beaucoup intéressé » AlainFouassier« Cette communication de proximité est inté-ressante.  Les  cartes  thermographiques  ont beaucoup  intéressé  les  gens  qui  voulaient connaître l’état de leur maison.Dans mon voisinage, il y a eu pas mal de tra-vaux de rénovation et j’ai l’impression que les habitants font plus attention à leurs consom-mations. Tout du moins, ils en parlent.Avec le groupe, on travaille sur les économies d’énergie depuis 4 ans, les outils d’information sont prêts  :  il  faut  transmettre et agrandir  le cercle. »

« Il faut aller au bout de la démarche »

Jean-MichelGuégan« Ayant  travaillé  comme expert  thermique,  j’ai répondu  à  l’appel  à  candidatures  pour  partager mon expérience au sein du groupe de travail sur les économies d’énergie dans l’habitat.Cette démarche participative est pertinente mais elle reste à améliorer. La boîte à outils est très bien faite. Il faudrait l’utiliser pour un véritable travail d’information, en porte à porte, auprès de nos voi-sins. Les permanences ne suffisent pas. Il y a eu beaucoup de communication d’annonce mais pas de bilan. Je veux bien repartir en 2009 mais avec une feuille de route plus précise. »

Pour les bâtiments, la thermographie aérienne fait apparaître les zones de pertes de chaleur (en rouge).

AURA

N

« La thermographie aérienne a concerné l’ensemble des communes de Nantes Métropole. » Claude Denis chargé de mission à l’Auran

20 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

Tout un monde de muséesGéant  de  schiste  et  de  granit échoué  au  cœur  de  Nantes,  le Château des ducs de Bretagne  a rouvert ses portes en 2007, après 15  ans  de  travaux.  Entièrement restauré, le bâtiment du XVe siè-cle accueille désormais un musée consacré  à  l’histoire  de  Nantes et  de  son  territoire. Grâce  à  un parcours  thématique et chrono-logique déployé sur 32 salles des sous-sols aux combles, ce musée d’histoire  urbaine  permet  de connaître  le  passé, mieux  com-prendre le présent et imaginer le futur. 800 objets de collection, du plus modeste au plus prestigieux, nous racontent Nantes, des origi-nes à la métropole de demain. Pour Marie-Hélène Jouzeau, directrice du patrimoine  et  de  l’archéolo-gie de la Ville de Nantes  : « Les musées, repères hérités du passé pour le présent et pour l’avenir, jouent un rôle fondamental dans 

la vie du territoire. Sorte de lien intergénérationnel,  ils  contri-buent à ce que les habitants s’ap-proprient  l’identité  territoriale et éprouvent un sentiment d’ap-partenance ». Pour découvrir et s’imprégner de la culture locale, de  nombreux musées  émaillent la région nantaise, comme autant de « portes d’entrée vers le terri-toire d’aujourd’hui et ceux qui y vivent », comme aime à les définir Marie-Hélène Jouzeau. Creuset vernien et saga LU. Installé dans une maison du XIXe siècle en haut de la butte Sainte-Anne, le musée Jules Verne sur-plombe la Loire. Créé en 1978 et rénové en 2005, il accueille 22 000 visiteurs par an. Si  l’écrivain n’a pas vécu ici, il « a dû venir sou-vent contempler de cette hauteur le fleuve, là où il devient la porte du large et  le chemin de  l’aven-ture », ainsi que l’écrivait Julien 

Gracq. Dans ce lieu magique, Jules Verne se livre à travers les objets de sa vie quotidienne, les manus-crits des Voyages extraordinaires, des affiches, des éditions origi-nales.  Celui  pour  qui  l’écriture était « la source du seul bonheur véritable » a écrit 62 romans et est aujourd’hui  l’un des  auteurs  les plus traduits dans le monde. Même si son existence le mena bien loin de Chantenay, Jules Verne revint régulièrement à Nantes, creuset de son inspiration, de ses envies d’écriture et de voyage. À partir de 1850, alors que Jules Verne n’est qu’un jeune écrivain, Nantes s’industrialise. De nouvel-les activités liées au port se déve-loppent  :  savonneries,  conser-veries,  biscuiteries  et,  en  1846, Louis  Lefèvre-Utile  ouvre  son premier magasin. C’est  le début d’une  aventure  industrielle  qui se lie bientôt au monde de l’art. À 

partir de 1880, Louis Lefèvre-Utile sollicite  les  artistes  pour  orner les boîtes de ses biscuits. Ainsi, Quinton,  de  Broca,  Bouisset, Mucha et plus récemment Sempé, le mime Marceau, Folon, créent des  œuvres  inspirées  du  petit-beurre. Depuis 1999, cette magni-fique  collection  est  exposée  au Château de Goulaine. Plus de 500 objets, affiches,  tableaux, boîtes émaillées et papiers d’emballage, retracent 120 ans de publicité, à Haute-Goulaine. Impressions viticoles. Pour emballer conserves et biscuits, il fallait produire étiquettes, papiers et  boîtes marqués  du  sceau  des grands  industriels d’alors. C’est ainsi  que Nantes  fut  le  siège de grandes  imprimeries.  Créé  en 1986,  le musée de  l’Imprimerie est  un  véritable  conservatoire des gestes et des techniques, un lieu  vivant d’échange de  savoirs 

Faireconnaîtreettransmettreunehistoireetuneidentité,telestlerôleessentieldesmusées,lieuxvivantsdedécouverte.Petittourd’horizondelarichesseenmuséesdenotreterritoire.

Grand angle

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Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 21

et  d’apprentissages.  Toutes  les machines exposées fonctionnent encore et des cours de reliure, de calligraphie et d’enluminure sont proposés. Unique musée-atelier d’Europe,  le musée  de  l’Impri-merie  de  Nantes  contribue  à  la transmission  des  techniques  et des savoir-faire anciens. Si  Nantes  fut  une  grande  ville industrielle, elle fut aussi un port de  commerce  par  lequel  tran-sitaient  des  marchandises  du monde  entier.  Parmi  elles,  un produit local : le vin de Loire. Situé au  Pallet,  le musée  du Vignoble nantais  donne  à  voir  toutes  les étapes de la fabrication du mus-cadet  et  autres  cabernets,  de  la viticulture  à  la  vinification.  Sur plus de 1 000 m², charrues, trac-teurs, outils agricoles, pressoirs, alambics,  objets  de  tonnellerie sont présentés dans leur contexte d’utilisation. Lieu de conservation du patrimoine et de transmission, le musée organise chaque année la  vendange  manuelle  de  son conservatoire de cépages. « Les musées sont un lien intergénéra-tionnel.   En redonnant vie à des gestes et des techniques disparus, 

ils participent à la transmission du patrimoine immatériel et susci-tent notre curiosité et notre ima-ginaire », explique Marie-Hélène Jouzeau. On y redonne à voir la vie d’autrefois.Voyage imaginaire. Porte ouver-te sur l’outre-mer, l’estuaire de la Loire, de Nantes à Saint-Nazaire, est  un  haut  lieu  de  la  navale. Depuis  2000,  l’ancienne  base sous-marine  de  Saint-Nazaire héberge Escal’Atlantique, recréa-tion  de  l’univers  des  paquebots transatlantiques,  des  premiers « vapeurs » des années 1860 au France de 1962. Pendant un siècle, ces grands paquebots, véritables villes  flottantes,  régnaient  sur les océans, assurant des liaisons régulières  entre  l’Europe  et  les Amériques. À  bord  d’Escal’Atlantique,  les passagers d’un jour explorent  le majestueux  paquebot  dans  ses moindres recoins, de la salle des machines aux cabines, en passant par le pont-promenade. Quand le bateau accoste et qu’il est temps de regagner la terre ferme, on est un peu perdu, entre nos rêves et la réalité. • Carole Paquelet

1. Musée de l’imprimerie à Nantes

2. Figure de proue dans le musée du Château des Ducs de Bretagne

3. Musée du vignoble nantais, au Pallet

4. Musée Escal’Atlantique, à Saint-Nazaire

5. Musée Jules Verne à Nantes

6. Musée du Château des Ducs de Bretagne

7. Musée LU du château de Goulaine, à Haute-Goulaine

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Expressions politiques

22 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

UnhabitatdequalitéetaccessibleàtousGroupe Socialiste, Radical, Républicain et Démocrate. Dans un contexte économique et financier marqué par l’incertitude quant à l’ampleur et la durée de la crise actuelle, le renoncement à nos priorités n’est pas de mise, bien au contraire. Le rôle de la collectivité, à la fois volontariste et ambitieux, s’avère d’autant plus primordial qu’il permet l’accès à un loge-ment de qualité à chacun de nos concitoyens. Face au désengagement permanent de l’État qui se défausse sur les collectivités, face au plan de relance annoncé par le Président de la République largement insuffisant par rapport aux enjeux actuels auxquels sont confrontés nos  concitoyens, Nantes Métropole  conti-nuera à assumer ses engagements et ses res-ponsabilités en faveur du logement. Ce rôle moteur de la collectivité en faveur de la construction de logements répond également au souhait de soutenir un secteur du bâtiment et de la construction, riche en emplois et que la crise actuelle menace fortement.Le volontarisme affiché dans le Programme local de l’habitat de Nantes Métropole doit se poursuivre et s’accentuer sur la construction de logements aussi bien en termes quantita-tifs que qualitatifs sur l’ensemble des com-munes afin de permettre une action efficace et adaptée sur les trois segments du logement : le locatif social, le locatif privé et l’accession aidée à la propriété. Á l’échelle de Nantes Métropole, plus de 20 000 logements sont programmés dans des opérations publiques sur les dix prochaines années. Cet effort important de la collectivité se traduit de manière concrète et prioritaire par la construction de logements sociaux. La collectivité s’est donné comme priorité d’at-teindre le seuil minimum de 20% de loge-ments sociaux sur l’ensemble des communes par une action d’accompagnement. Concernant l’accession aidée à la propriété, l’action de la collectivité est un succès à accen-tuer pour répondre à une demande forte des ménages. Dans chaque opération publique d’aménagement, une partie non négligeable, à hauteur de 15% de la production de loge-ment, est consacrée à de  l’accession aidée. 

Cet effort de la collectivité se traduit égale-ment à travers le succès du Prêt à taux zéro de Nantes Métropole qui a permis à de nombreux ménages d’accéder à la propriété en restant sur le territoire de l’agglomération. Ce PTZ a également bénéficié à des ménages, locatai-res du parc social, en leur permettant ainsi de devenir propriétaires de leur logement.Notre action collective doit se poursuivre sur l’ensemble de notre  territoire  via  les pro-grammes d’amélioration et de  renouvelle-ment urbain dans nos quartiers prioritaires. Comme à Malakoff avec le GPV (Grand projet de ville), 1200 logements seront réhabilités d’ici à 2015, aux Dervallières, au Clos Toreau à Nantes où sur le quartier du Sillon de Bretagne à Saint-Herblain. L’intervention sur le parc privé et  la lutte contre l’insalubrité ne sont pas oubliées, avec, aujourd’hui, sur Decré-Bouffay et Chantenay à Nantes, deux OPAH (Opération programmée d’amélioration de l’habitat).Par ailleurs, l’effort de solidarité intergéné-rationnelle constitue un axe important de nos actions dans un contexte d’augmentation de l’espérance de vie. L’ambition affichée de la collectivité est de permettre à nos aînés de trouver une place adaptée à leurs besoins en termes de confort et d’accès aux services tout en bénéficiant du choix de leur lieu de rési-dence sur le territoire communautaire. L’ensemble de ces actions en cours et à venir doit nous permettre d’affronter  les défis à venir tout en conservant intacte notre cohé-sion  sociale  à  laquelle  nous  sommes  tous attachés. Les élus de notre groupe vous présentent leurs meilleurs vœux.Contact: [email protected]

UnlogementpourchacunGroupe Verts, régionalistes et solidaires. C’est une priorité parmi les priorités. Trop de personnes sont encore mal logées : logements insalubres, trop petits… La modification de notre PLH doit garantir la construction de plus de logements abordables, mieux répartis sur le territoire communautaire afin de répondre aux  demandes  en  attente  et  permettant  un 

véritable parcours résidentiel. À ce titre, nous avons une responsabilité pour que le marché soit réglementé. Il nous faut être plus exigeant vis-à-vis des promoteurs pour développer de vrais logements abordables pour tous.La densification urbaine de la ville centre, intra périphérique, doit s’accompagner d’un ren-forcement des services publics, des transports collectifs et d’un travail sur les formes urbaines et architecturales favorisant un habitat de qua-lité, performant énergétiquement, garantissant un vivre ensemble de qualité.Des sites pilotes doivent mettre en œuvre de nouvelles manières d’habiter, intégrant la ges-tion de l’énergie, de l’eau, des déplacements, de services mutualisés... Le parc ancien est la cause d’une grande par-tie des émissions des gaz à effet de serre. Nous devons  apporter  une  réponse  crédible  aux urgences climatiques qui sont face à nous, en développant une politique énergétique ambi-tieuse de  ces  logements  par  le Plan Climat. Enfin, nous travaillons à offrir davantage de structures d’accueil d’urgence pour les publics en difficulté, mais ces structures doivent être mieux coordonnées, avec un accompagnement social plus adapté. Il nous revient en effet de permettre l’accès à l’autonomie et la citoyenneté pour tous. A ce titre, il est pour nous inacceptable que l’asso-ciation Droit Au Logement ait été condamnée pour avoir  soutenu des Sans Domicile Fixe.Non seulement le gouvernement ne cesse de se 

Quelles doivent être les priorités de Nantes Métropole en matière de logement et d’habitat ?

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 23

en commun, services et équipements, réali-sation des espaces publics nécessaires, etc...) en y  associant davantage  les habitants et  en étudiant les conséquences de la densification (près de 80 % des logements construits sont collectifs). La prochaine  révision du PLH devra mettre l’accent  sur  toutes  ces  politiques  et notam-ment développer les dispositifs d’accession à la propriété.Nous vous souhaitons une très bonne année 2009.Les élus du Groupe EQUILIBRE & DEMOCRATIE

Encouragerlabaissedufon-cieretl’éco-constructionGroupe Centre, Démocratie et Progrès. Nos principales propositions :−  constituer des réserves foncières à prix maî-trisés, pour éviter l’inflation ;

−  développer le prêt communautaire à taux zéro ;

−  revoir les critères d’attribution des logements sociaux, pour faciliter le renouvellement dans la durée ;

−  favoriser l’offre locative sociale, l’accession à la propriété (neuf et ancien) des familles modestes,  l’achat  de  logements  gérés  par les bailleurs sociaux et la rénovation du bâti ancien ;

−  conserver, en partenariat avec les commu-nes, la diversité de l’habitat, condition de leur pérennité ;

−  densifier  le  long  des  axes  structurants  de transports en commun et en centres-villes, pour permettre à tous les types de population d’y vivre, sans déséquilibre social ;

−  ajouter  aux  documents  d’urbanisme  des mesures contraignantes pour faciliter l’accès des Personnes à Mobilité Réduite ;

−  informer sur les énergies renouvelables, la démarche Haute Qualité Environnementale et les produits financiers adaptés ;

−  faciliter l’accès des artisans à ces nouveaux marchés et créer une charte de bonnes pra-tiques.

Une bonne année 2009 à vous toutes et [email protected]

grande politique publique de l’habitat, d’une politique ambitieuse de construction, la loi à venir sera une arme contre le logement social et les locataires, l’État se reposant sur la bonne volonté des collectivités. Nous  vous  présentons  nos  meilleurs  vœux 2009.Groupe des élu-e-s communistes

UnlogementacceptablepourtousGroupe Équilibre et Démocratie. Adopté en 2004, le Programme Local de l’Habitat (PLH) de Nantes Métropole poursuivait 3 objectifs : construire des logements plus nombreux, plus variés et plus accessibles.De réelles avancées ont été réalisées, en parti-culier en ce qui concerne les logements sociaux,  par toutes les villes. Aujourd’hui, une impulsion nouvelle doit être donnée afin d’orienter la politique du logement vers d’autres priorités :- le développement de l’accession sociale à la propriété. Pour cela, il faut déployer une offre abordable et mettre en place des actions sur la solvabilité des ménages : augmenter le nombre de prêts à taux zéro (+ de 50 % des ménages originaires de l’agglomération construisent en dehors du territoire),- l’amélioration des parcours résidentiels des ménages en offrant un habitat accessible au plus grand nombre,-  la  réhabilitation  du  parc  ancien,  qui  doit concerner  l’ensemble  de  la  Communauté urbaine. Nantes Métropole n’a pas bien assuré son rôle d’intermédiaire entre l’Etat et les pro-priétaires pour la réhabilitation des logements privés,-  la mise  en œuvre  de  la  diversité  dans  les quartiers, pour répondre à l’échec de la mixité sociale géographique,- la réalisation effectives des terrains d’accueil pour les gens du voyage, en particulier ceux déjà décidés,- l’intégration des personnes âgées ou handi-capées doit être améliorée,- le maintien d’un rôle d’accueil des popula-tions les plus modestes,- favoriser un environnement urbain de qua-lité (offres urbaines, dessertes en transports 

désengager mais il participe à la criminalisation du mouvement social.Le groupe Verts, régionalistes et solidaires vous présente  ses meilleurs  vœux  durables  pour l’année 2009.

Logement:fairefaceàl’urgenceGroupe des élu-e-s communistes.  Dans le  contexte  de  crise  économique  que  nous connaissons la demande de logement est de plus  en  plus  sociale.  Nantes Métropole  n’a de  cesse,  à  travers  une  politique  offensive, de financer la construction de logements qui tendent à répondre aux besoins existants. Pour autant, cette volonté affichée connaît ses limi-tes.Au plan local tout d’abord puisque l’effort des communes n’est pas identique. Quand certai-nes dépassent les 20% de logements sociaux d’autres peinent à atteindre les 4%. Les élus communistes dénoncent cette situation qui va à l’encontre de la mixité sociale et du droit à un logement à prix modéré. C’est pour cette raison qu’ils réclament la modulation de la dotation versée par Nantes Métropole aux 24 communes en fonction de leurs objectifs. Comment ne pas évoquer, enfin, le désengagement de l’État avec une diminution de 7% du budget logement pour 2009. À l’heure où il faudrait se doter d’une 

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L’OIgnOn dE TrévIgnOLLESThéâtre. La Compagnie à l’Envers boucle sa trilogie avec un spectacle décapant et déganté. Cette fois, les trois compères sillonnent les routes de France afin de promouvoir leur patrimoine local : l’oignon. Gare aux délires, ça va encore chauffer sous les tricots ! Le 23 janvier à la Salle Hippolyte Derouet, rue des Papillons aux Sorinières. Tarifs : 4/8 €. Rens. : 02 40 13 00 00. Au pIEd LEvé !Danse. Les quatre drôles de dames de Macadam Tap conjuguent rythme et rire à tous les temps. Le

rythme jaillit d’éblouissants numéros de claquettes, de simples claquements de doigts, ou encore de façon aussi inattendue qu’en frappant des poubelles ou en croquant des biscottes ! Le rire surgit à chaque instant de situations cocasses et d’une énergie gouailleuse qui ne faiblit jamais. Clowns, comédiennes, musiciennes et danseuses hors pair, les Macadam Tap ont tous les talents. Le 27 février à l’Odyssée, Bois Cesbron à Orvault. Tarifs : 8 à 22 €. Rens. : 02 51 78 37 47.

dObET gnAhOrEMusique du monde. Cette chanteuse ivoirienne incandescente, formée à la pluridisciplinarité artistique au village Ki-Yi d’Abidjan, vient nous offrir avec fougue son Afriki. Une Afrique aux sonorités plurielles qu’elle magnifie de sa voix puissante, de son chant habité et de ses danses fiévreuses. Qu’importe la langue, dida, guéré, wolof ou malinké, entre douleur et lueurs d’espoir, son chant et sa musique sont universels et vibrent d’une rare intensité. Le 24 février à la Salle Paul Fort, rue Basse Porte à

Nantes. Tarifs : 16/18 €. Rens. : 02 51 72 10 10. LE vISITEurThéâtre. Vienne 1938 : les nazis ont envahi l’Autriche et persécutent les Juifs. Par optimisme, Sigmund Freud ne veut pas encore partir ; mais en ce soir d’avril, la Gestapo emmène Anna, sa fille. Freud, désespéré, reçoit alors une étrange visite. Un homme en frac, dandy léger, cynique, entre par la fenêtre. Qui est-il ? Un fou ? Un rêve de Freud ? Ou bien est-il celui qu’il prétend être : Dieu ? Comme Freud, chacun décidera, en cette nuit folle et grave, qui est le visiteur.

Le 14 janvier à La Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou. Tarif : 36 €. Rens. : 02 28 22 24 24.

CELTMusique du Monde. Né dans les plaines du Connemara, Celt est un condensé de la culture traditionnelle irlandaise. Les jeunes artistes de Galway, Dublin ou Belfast, conjuguent le tempo ambitieux des claquettes, la grâce de la danse, la rythmique frénétique de la musique et la mélancolie des ballades irlandaises. Celt nous invite au voyage au cœur de l’Irlande sauvage, nous emmène dans l’atmosphère

chaleureuse des pubs irlandais. Le 25 janvier à la salle Paul Bouin, Ensemble du Grignon à Basse-Goulaine. Tarif : 12 €. Rens. : 02 40 03 53 47. LE TEmpS d’unE COCCInELLEThéâtre pour enfants par la Compagnie Atelier de Papier. Qu’est-ce que le temps pour une coccinelle ? Est-ce qu’on calcule vraiment son âge grâce aux points noirs sur son dos ? Ce spectacle joue avec le temps, relatif et constant. Le temps des ombres qui s’allongent, du sable qui coule dans les mains, des horloges qui font tic tac… Mais aussi

Saint-Herblain. En cette période où  les  frimas gagnent nos contrées, que diriez-vous d’une petite incursion en Méditerranée ? Situé à un kilomètre du bourg de Saint-Herblain, le site de Pontpierre est une invitation au voyage, direction le sud. De 1934 à 1983, ce site de 23 hectares fut occupé par une carrière de sable et de gravier. Au plus fort de l’activité, 600 000 tonnes de granulats étaient extraites chaque année. Depuis le printemps der-nier, un  jardin de plantes méditerranéennes a pris place sur l’ancien site industriel. Aménagé dans la partie nord du site de Pontpierre, ce jardin s’étend sur 5 000 m². Abrité des vents par le  front de  taille de l’ancienne  carrière et exposé plein sud, le lieu est particuliè-rement propice aux plantes  aimant  la chaleur  et  l’aridité.  Organisé  en  cinq parties portant cha-cune  sur  un  thème végétal  différent, et  séparées  par  des allées  circulaires, le  jardin  accueille 17 000 plants. Ainsi, les promeneurs peu-vent déambuler suc-cessivement  dans le  jardin  de  cistes, arbrisseaux à  fleurs 

roses ou blanches utilisés en parfumerie, le jardin de  fétuques, graminées des prés et des bois,  le jardin sec qui recèle de nombreux yuccas, le jar-din luxuriant où bananiers et lauriers-roses s’en donnent à cœur joie, et enfin le jardin exotique où l’on pourra profiter de l’ombre des palmiers. Au sol, le sable évoque le désert. Un vrai dépay-sement instructif, grâce aux nombreuses étiquet-tes botaniques, et enchanteur. Ne manquent que les cigales. Pour vous y rendre : garez-vous sur le parking de la salle de La Carrière, rond-point des Moulinets.

Le Jardin de Pontpierre

Nantes Métropole agenda

le lycée clemenceau a 200 ansÀ l’occasion du 200e anniversaire du lycée Clemenceau, les éditions Coiffard publient un ouvrage consacré à cette institution nantaise. En près de 500 pages, les trois auteurs, Jean Guiffan, Joël Barreau et Jean-Louis Liters, retracent l’histoire de l’enseignement public, éternel rival de l’enseignement religieux si important dans l’Ouest. La parole est donnée à des écrivains, anciens élèves ou professeurs, évoquant le lycée. Enfin, l’ouvrage se termine par la notice biographique de plusieurs centaines d’anciens élèves : Jules Verne, Aristide Briand, Georges Clemenceau, Julien Gracq, Édouard Herriot, Jacques Garnier, René-Guy Cadou, etc.

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le temps des enfants qui grandissent. Un théâtre d’ombres et d’objets, un parcours sonore instructif et ludique. À partir de 4 ans. Le 4 février au Grand T, rue du Général Buat à Nantes. Tarif : 5 €. Rens. : 02 51 88 25 25. LA grAndE SOphIEChanteuse française née en 1969, La Grande Sophie s’est révélée à la fin des années 90. Au carrefour de la chanson, de la musique pop-rock et du bricolage, son univers pétillant charme par ses mots, ses dérisions et sa spontanéité. Figure de la scène alternative à textes, La Grande Sophie avec sa

musique « beatlesienne » risque bien de devenir une des chanteuses incontournables de la culture pop-rock française. Le 27 février à Capellia, chemin de la Roche Blanche à La Chapelle-sur-Erdre. Tarifs : 16/27 €. Rens. : 02 40 72 97 58. ALAdInAladin, un pauvre esclave orphelin sans autre bagage que son amour se lance au secours de Shéhérazade, la fille adorée du Grand Calife de Bagdad, enlevée et retenue prisonnière par un puissant et maléfique magicien noir… Mais le Grand Vizir, qui se trouve être le maître d’Aladin,

se voit lui, déjà, calife à la place du calife, et compte bien, pour arriver à ses fins, épouser la princesse de gré ou de force! Le tout mené tambour battant en chansons. Le 11 janvier au Zénith Nantes Métropole, Zac Ar Mor à Saint-Herblain. Tarifs : de 20 à 35 €. Rens. : zenith-nantesmetropole.comZEITungDanse par la Compagnie Rosas. Présentée en première mondiale au Théâtre de la Ville en janvier 2008. Dans cette pièce pour neuf danseurs et un pianiste, Alain Franco célèbre l’alliance de la

musique et de la danse, du romantisme et du désenchantement. Une partition signée par Bach, Schönberg et Webern. Une variation lyrique et sombre d’une époustouflante virtuosité, qui consacre la chorégraphe flamande Anne Teresa de Keersmaeker comme l’une des plus grandes. Les 19 et 20 janvier au Grand T, rue du Général Buat à Nantes. Tarifs : 10/20/24 €. Rens. : 02 51 88 25 25.LES mAîTrES dE ShAOLIn

Les 20 maîtres du kungfu-wushu de Shaolin, de notoriété internationale, vous feront vivre la

vie au monastère à travers les scènes les plus audacieuses et les plus magiques. Cet art plurimillénaire venu de Chine, repose sur la trilogie de Shaolin : le physique, le mental et le spirituel. Un spectacle tous publics, rythmique et dynamique, à vous couper le souffle ! Le 28 janvier à l’Embarcadère, rue Marie Curie à Saint-Sébastien-sur-Loire. Tarifs : de 15 à 25 €. Rens. : 02 40 80 86 05 ou www.saintsebastien.fr.mOn nAvIrE Sur LA mErMicro-opéra pour enfants. Ce spectacle réunit deux artistes engagés

dans les écritures et les formes musicales contemporaines : Jean-Christophe Feldhandler et Aurélie Maisonneuve. Alliant l’exigence artistique et l’expérience de la rencontre avec le jeune public, Mon Navire sur la Mer mêle voix, images, percussions, gestes, regards. Dans un univers d’une esthétique pure, influencée par l’Orient, une femme en kimono chante, parle, chuchote et nous raconte un voyage, au-delà des mers. Dès 1 an. Le 14 janvier à l’Espace Diderot, place Lucien Le Meut à Rezé.

Hydrogen JukeboxNantes. À la fin des années 1940, trois écrivains, William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac, se rencontrent à l’université de Columbia. Ils partagent la déraison d’une vie qui débute, la haine d’une guerre qui finit. Et couvent une œuvre au vitriol. Alcool, sexe, drogue, ils illustrent la profession de foi de Kerouac : « Les seuls gens qui existent sont ceux qui ont la démence de vivre, de discourir, d’être sauvés, qui veulent jouir de tout à la fois ». Leur vie de bohème et leurs œuvres militantes inspireront Mai 68. En 1988, l’auteur Philip Glass part à la recherche d’Allen Ginsberg. Ensemble, ils rassemblent les vers de Kerouac et imaginent Hydrogen Jukebox, un kaléidoscope de l’Amérique des années 1950 à 1980. Vingt ans plus tard, le metteur en scène Joël Jouanneau laisse Hydrogen Jukebox se créer à nouveau. Du 12 au 14 janvier au Théâtre Graslin, place Graslin à Nantes, et les 22, 24 et 26 janvier au Grand T, rue du Général Buat à Nantes. Tarifs : de 5 à 40 €. Rens. : 02 40 89 84 00 ou www.angers-nantes-opera.com.

La Folle Journée 2009Nantes. Pour sa 15e édition, le festival de musique classique nantais emprunte les chemins qui mènent aux sources de la musique de Jean-Sébastien Bach. Quatrième Folle Journée baroque, l’opus 2009 se consacre à Bach, Buxtehude et Schütz. Ambitionnant de présenter une grande partie de l’immense œuvre de Bach, cette édition explore l’œuvre des compositeurs qui l’ont précédé et qui forment l’essentiel de son héritage. Praetorius, Schütz et ses élèves, Reincken, Buxtehude, Böhm, Bruhns, Froberger apparais-sent aujourd’hui comme les véritables fondateurs de la musique allemande. Ce sera assurément l’un des mérites de cette Folle Journée 2009 que de porter à la connaissance du public cette œuvre méconnue et rarement jouée en concert. Comme les autres années, la Folle Journée investira toute la région des Pays de la Loire, de Fontevraud à l’île d’Yeu, en passant par Cholet, Challans, Saint-Nazaire, du 23 au 25 janvier. Du 28 janvier au 1er février à Cité internationale des Congrès Nantes Métropole, rue de Valmy à Nantes. Billetterie :- Guichets de la Cité internationale des Congrès Nantes Métropole à partir du 3 janvier 2009 ;- Internet : www.follejournee.fr à partir du 4 janvier ;- Téléphone : 0892 705 205 à partir du 5 janvier. 

Sortie

www.lesmachines-nantes.fr

Estuaire 2009 >> La deuxième édition de la biennale d’art contemporain investira l’estuaire de la Loire, de Nantes à Saint-Nazaire, du 6 juin au 23 août 2009. Comme en 2007, des artistes du monde entier vont créer des œuvres éphémères, visibles durant les trois mois de la manifestation, mais aussi des œuvres pérennes.

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Nantes Métropole agenda

Tarif : 6 €. Rens. : 02 51 70 78 00. générATIOn FrAnkEnSTEInHumour par la Théâtre du Reflet. À chaque époque son Frankenstein, son monstre et ses modes de création. En s’emparant du film « Frankenstein Junior » de Mel Brooks, le Théâtre du Reflet renoue avec le mythe. La scène théâtrale s’offre aux dialogues endiablés d’un scénario écrit dans les années 1970. Six comédiens remuent la poussière sous le tapis du château ancestral. Quels monstres y trouveront-ils ? À partir de 10 ans. Du 13 au 17 janvier au Théâtre

Universitaire, chemin de la Censive du Tertre à Nantes. Tarifs : 7/11/14 €. Rens. : 02 40 14 55 14. LE JArdIn dE LA mèrEConte en musique par la Compagnie NBA Spectacle. Le paradis des isolés, c’est là qu’on allait le dimanche pique-niquer au bord de la fontaine sans fond, et où, avec mon frère, on s’affrontait à la pêche à la ligne et on jouait à la grande guerre des moutons… Entre vrais faux souvenirs d’enfance, magie des mots et des notes, un récit sensible d’une douce enfance présenté par le

comédien Didier Bardoux, accompagné de Sébastien Mesnil à l’accordéon. Le 1er mars au Café-concert du Loiry, parc du Loiry à Vertou. Tarif : 4 €. Rens. : 02 40 34 76 14. COCOrICOHumour. Un spectacle basé sur la virtuosité corporelle de Patrice Thibaud et son sens de l’observation, qui évoque avec humour et poésie nos espoirs et nos défauts, nos habitudes et nos perditions, nos manies et nos tendresses. Aux côtés de Patrice Thibaud, Philippe Leygnac, musicien multi-instrumentiste, mais aussi comédien, voire acrobate

et dessinateur, ponctue en direct les rêves et péripéties du personnage. Le 10 janvier au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron . Tarifs : 10/14/16 €. Rens. : 02 40 38 58 80. FAnTAISIE pOLAIrEThéâtre pour enfants par le Théâtre des Sept Lieues. Au commencement du commencement, c’est tout blanc. Dans la nuit des temps, blanc! Ourson polaire, demoiselle Sapin et Boneige vont éclabousser l’hiver. Dans leur nuit des temps, va surgir la chanson des couleurs. À partir de 6 mois. Les 2 et 3 février à

la Salle Vasse, rue Colbert à Nantes. Tarifs : 2/3 €. Rens. : 02 40 73 12 60. 100 vIOLOnS TSIgAnESQuand les violons tsiganes résonnent, l’enthousiasme gagne. Alors quand ils sont cent, le plaisir est total. Qu’il s’agisse des élégantes « Danses hongroises » de Brahms ou de la tempétueuse « Danse du sabre » signée Khatchaturian, on se laisse emporter par la fougue et la virtuosité des artistes hongrois. Et que la promenade est belle sur les rives calmes du « Beau Danube bleu » ! Les instruments flamboient de

joie et les polkas débordent de légèreté. Le 23 janvier au Piano’Cktail, rue Ginsheim Gustavsburg à Bouguenais. Tarif : 28 €. Rens. : 02 40 65 05 25. kALInkADanses et chants traditionnels. Sur scène, 35 danseurs, chanteurs et musiciens vous feront découvrir la culture slave, ses chants et ses musiques populaires interprétés par les virtuoses du « Hightlights of Saint-Petersburg ». Kalinka vous propose de vous faire revivre, dans la grande tradition des spectacles « à la russe » et à travers 25

Salon d’Art TextileOrvault. Du 7 janvier au 22 février, le salon d’Art Textile investira le château de la Gobinière. Pour cette 13e édition, le salon accueille les œuvres raffinées, étincelantes, riches et colorées de Shoko Furuta et Ina Georgeta Statescu. Le travail de ces deux artistes, empreint de créativité, de poésie et d’originalité, prouve, si besoin était, que l’art textile est en perpétuel renouvellement et qu’il peut encore nous réserver bien des surprises. Somptueux et tout à la fois enchanteur ! Du 7 janvier au 22 février au château de la Gobinière, avenue de la Ferrière à Orvault. Rens. : 02 51 78 33 33

Richard IIISaint-Herblain et La Chapelle-sur-Erdre. Théâtre de chair et de papier par la Compagnie Les Aphoristes. En plus du jeu d’acteurs, cette adaptation utilise des personnages de papier, sortes d’origa-mis géants, pliés et manipulés en direct. Une mise en scène très 

créatrice et d’une grande sobrié-té.  Le  roi  Richard  III  règne  par la  terreur.  Mais  Henri  Tudor convoite  lui  aussi  la  couronne d’Angleterre. Une bataille se pré-pare  donc.  Le  désir  du  pouvoir va mettre en péril  l’équilibre de la paix. À partir de 14 ans. Le 16 janvier à  l’Onyx, place Océane – Atlantis à Saint-Herblain. Tarifs : 10/12 €. Rens.  : 02 28 25 25 00. Le 6 février à Capellia, chemin de la Roche Blanche à La Chapelle-sur-Erdre.  Tarifs  de  9  à  15  €.  Rens. : 02 40 72 97 58. 

RIDEP UnMondededessinsdepresseCarquefou. Un pays, un dessin, un message, tel est le concept des Rencontres internationales du dessin de presse (RIDEP) proposées depuis 2000 par la Ville de Carquefou, et ayant à cœur de défendre les valeurs de liberté, d’expression et des Droits de l’homme. Pour leur 10e anniversaire, les RIDEP transposent l’actualité mondiale avec « Un Monde de dessins de presse ». Durant 3 jours, 25 dessi-nateurs du monde entier témoigneront des combats et des espoirs que portent leurs dessins. Clin d’œil humoristique, l’exposition « Le tour du monde en 300 coups de crayons » permettra de revi-vre les moments forts de l’actualité mondiale de ces 10 dernières années. En collaboration avec Reporters sans frontières et Amnesty International, des conférences ouvriront le débat : « Liberté d’ex-pression, humour et religions : jusqu’où peuvent-ils dessiner ? », « Informer en zones de conflits : quelle réalité sur le terrain ? ». Du 16 au 18 janvier à La Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou. Rens. : www.carquefou.fr/ridep

V Day au ZénithSaint-Herblain. Si vous en avez assez des dîners en tête à tête de la Saint-Valentin, rendez vous au Zénith Nantes Métropole le 14 février prochain. Sur scène, 30 femmes, actrices, comédiennes, chanteuses, sportives, journalistes, musiciennes ou simples anonymes, se succèderont pour lire la célèbre pièce d’Eve Ensler, « Les Monologues du Vagin ». Dans le hall du Zénith, des associations féministes et humanitaires (Sidaction, Unicef) seront présentes, tandis que le parvis sera investi par des troupes de spectacle de rue. Ensuite, le Zénith se transformera en un bal populaire. Grâce à un partenariat avec Nantes Métropole et au bénévolat de tous les artistes présents sur scène, la recette de la soirée sera entièrement reversée à trois associations locales de lutte contre les violences faites aux femmes. Parrainé par Line Renaud, ce V Day se veut un moment militant et festif, une ode à la féminité. Le 14 février au Zénith Nantes Métropole, tramway arrêt Schœlcher. Tarif : 30 €.  www.zenith-nantesmetropole.com.

Nantes Métropole - janvier / février 2009 - 27

Sortie

tableaux vivants, 300 ans de la vie de la capitale des tsars de l’ancienne Russie. Le 8 février à la Cité des Congrès, rue de Valmy à Nantes. Tarifs : 25/40/45 €. Rens. : congres-nantes.fr.AnnE duCrOSMusique actuelle. Anne Ducros, la voix féminine du jazz français, est une chanteuse d’exception, riche d’un parcours exigeant et singulier, qui donne à sa musique toute sa consistance. Gratifiée de multiples et prestigieuses récompenses, c’est indéniablement sur scène que la chanteuse donne la pleine mesure de

son talent : sensualité, gourmandise, virtuosité, clarté de l’articulation, sens du swing. Les 26 et 27 février à La Fleuriaye, rue Léonard de Vinci à Carquefou. Tarif : 20 €. Rens. : 02 28 22 24 24. vOILA LES AmérICAInSSpectacle musical par l’Ensemble Skéné. Une expédition musicale, sonore et visuelle, dans un Far-West bigarré et subjectif, un rêve d’Amérique peuplé de pionniers fondateurs de la musique américaine du XXe siècle et d’aujourd’hui. Soutenu par une création vidéo, le spectacle réunit

des musiciens, une chanteuse et l’acteur Geoffrey Carey. En contrepoint d’auteurs emblématiques souvent contestataires, son récit est le fil rouge insolite d’une autre Amérique. Du 24 au 27 février au théâtre municipal de Rezé, rue Guy Lelan. Tarifs : de 8 à 15 €. Rens. : 02 51 70 78 00. hOp Là, nOuS vIvOnS !Théâtre par la Compagnie La Fidèle Idée. Karl Thomas, prisonnier politique, est gracié in extremis et conduit dans un asile. À sa sortie, 8 ans plus tard, l’Allemagne

a beaucoup changé. Ses amis aussi. Seuls le cynisme et le réalisme sont désormais d’usage. Mais Karl Thomas ne peut se résoudre à abandonner son rêve d’un monde meilleur. À travers ce destin singulier et tragique, Ernst Toller brosse le portrait d’une époque et une galerie de personnages emblématiques de nos démocraties. Le 27 février au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron. Tarifs : 6/8/11 €. Rens. : 02 40 38 58 80.dEdAnS dEhOrS dAvId

Théâtre. Une descente dans les obsessions de

l’Amérique contemporaine. Un jeune chanteur célèbre, violent et tourmenté, chuchote son malaise sans pudeur à l’oreille du spectateur. Un garçon joué par une jeune fille à demi nue, enfant à la sexualité crue qui porte un regard brutal sur lui et ses contemporains. Portrait à la fois terrifiant et fascinant de l’individu noyé dans le vide d’aujourd’hui. Du 22 au 24/01 au Lieu Unique, quai Ferdinand Favre à Nantes. Tarif : 11 €. Rens. : 02 40 12 14 34. pETIT JEAn LE bOSSuConte. Dans ce spectacle, inspiré d’un conte

traditionnel breton, Marc Michaut nous emmène au pays des korrigans et des lutins. Ces petits êtres magiques qui vivent dans la lande bretonne exauceront-ils le vœu du pauvre bossu ? Au son de l’accordéon diatonique et de la guimbarde, les enfants participent activement à cette histoire issue du folklore breton. À partir de 3 ans. Le 17 /01 à la Médiathèque René-Guy Cadou, place de la Chantrie à Basse-Goulaine. Entrée libre / réservation obligatoire : 02 40 06 00 22.

till l’espiègleCouëron. Marionnettes. Les facéties de Till l’Espiègle, petit personnage frondeur et épris de liberté. Till est le héros d’aventures picaresques inépuisables qui mettent en avant la victoire de l’intelligence et de l’astuce sur la force brute et la bêtise des puissants et des faibles. « Il y a quelques années, j’ai raconté l’histoire de Till l’Espiègle à mes enfants et nous avons ri ensemble. J’ai voulu créer un Till farcesque, donnant l’image d’un être libre, bouillonnant de vie », explique Guy Jutard, metteur en scène. Le 17 janvier au Théâtre Boris Vian, rue Edmond Rostand à Couëron. Tarifs : de 3,5 à 7,5 €.  Rens. : 02 40 38 58 80. 

Basse-Goulaine. La vie d’Anne de Bretagne, figure emblématique de Nantes, est ici présentée, par l’Agence culturelle de Bretagne, à travers des enluminures provenant de célèbres manuscrits. Ce per-sonnage, qui fut la cible de complots en son temps, reste aujourd’hui encore une figure marquante de l’histoire de la Bretagne et de la France. Cette exposition, avec sa riche iconographie, nous apprend à mieux connaître la destinée hors du commun d’une femme hors du commun. Du 13 au 24 janvier à la Médiathèque René-Guy Cadou, place de la Chantrie à Basse-Goulaine. Entrée libre. Rens. : 02 40 06 00 22. 

Anne de Bretagne

Esprit métropolitain

adresses, numéros et sites utiles Nantes Métropole, 2 cours du Champ de Mars 44923 Nantes CEDEX 9. Directeur de la Publication : Jean-Marc Ayrault. Codirecteur de la publication : Frédéric Vasse. Rédacteur en chef : David Pouilloux. Rédactrice : Carole Paquelet. Photographe : Patrick Garçon. Mise en pages : Studio NM. Ont collaboré à ce numéro : Franck Albert, Caroline Demaison, Édith Panigot, Emmanuelle Ramond, Sylvia Gillion, Hélène Balasakis, Isabelle Corbé, Emmanuel Bouvet, Fabien Le Dantec, Anne Le Pennec, Gilles Rihet. Diffusion : La Poste - Virginie Barbault et Sophie Oliviero. Éditeur : Direction de la communication de Nantes Métropole. Infographie : idé. Impression : Imaye Graphic, Label IMPRIM’VERT, Laval.

28 - Nantes Métropole - janvier / février 2009

• SAMU (urgence médicale) 15• Pompiers : 18• Police : 17• SOS médecins :

02 40 50 30 30

• Allô Enfance Maltraitée : 119

• Sida Info Service :

• Nantes Métropole 02 40 99 48 48 www.nantesmetropole.fr www.me-metropole-nantaise.org

• Infocirculation

www.infocirculation.fr

• Tan 0 810 444 444 www.tan.fr

• Centre des Expositions 02 40 99 48 94

• Parkings NGE 02 51 84 94 51 www.nge-nantes.com

• Office de Tourisme de Nantes Métropole (OTNM)

0892 464 044 www.nantes-tourisme.com

Prix d’un appel local.

physiquement, mentalement. Sans eux,  je n’aurais pas cette médaille. »Avant d’avoir cette rage de vaincre, cet esprit de compétition qui anime tout sportif de haut niveau, Julien a été un petit garçon, éton-namment né, non en bord de mer, mais en bord de  lac, à Gérardmer dans  les Vosges. 

« Il y avait un club de voile. » Le vent emportera l’ado à La Baule, au centre d’entraînement, puis le jeune homme fera sport étu-des. Son talent lui fera intégrer 

l’équipe de France en 1998. Champion d’Eu-rope en 2001 puis en 2003, puis champion du monde en 2004, ce membre du club de voile  de  l’AS  PTT  Nantes  part  à  Athènes dans la peau d’un futur dieu de l’Olympes. Faustine  Merret,  son  alter  ego  féminin, décroche l’or. Lui ? Patatras. « J’étais favori. J’ai terminé neuvième. C’était un échec dur 

Lorsque  l’on  approche  un  champion, il y a dans ses yeux quelque chose qui brille encore, même longtemps après sa victoire. Une  joie discrète qui a  la brillance de la soie. Julien Bontemps, 

29  ans,  a  décroché  une médaille  d’argent aux derniers Jeux olympiques de Pékin en planche à voile. Plusieurs semaines après les épreuves qui l’ont vu triompher sur le bassin de Qingdao, l’athlète irradie de bonheur tel un astre. Que ressent-on au moment où l’on franchit la ligne et que l’on sait la médaille gagnée. « C’est une très grande émotion, dit-il cheveux aux vents sur les quais de l’Île de Nantes. Une immense  joie.  J’étais au bout 

de  la  fatigue. Il y avait  les  larmes. J’ai  tout lâché. » Et à qui l’on pense ? « À ma famille, à ma femme, Irina, à ma mère, mon père, à mes entraîneurs, à mes partenaires d’entraî-nement, à mes amis, à toutes ces personnes qui m’ont aidé, soutenu, encouragé, supporté aussi, pendant la préparation… »Dans  la  conquête des  cimes olympiques,  le  champion n’est en effet pas seul. Dans une  discipline  individuelle comme la planche à voile, ces alliés sont aussi nombreux que ses adversai-res sur la ligne de départ. C’est à son équipe donc que Julien rend hommage en premier. « Françoise Le Courtois m’entraîne depuis 15 ans, Jean-Claude Ménard, mon préparateur mental, me suit depuis 10 ans. Je les remer-cie profondément. Ils m’ont suivi jour après jour, m’aidant à progresser techniquement, 

à vivre. J’ai pensé arrêter. Mais  la passion était là. Je devais continuer. Cela aurait été plus dur encore d’arrêter. » Son palmarès s’étoffe d’un nouveau titre de champion du monde en 2005. Puis il collectionne les pla-ces d’honneur sur les podiums européens et mondiaux.Le 20 août 2008,  Julien Bontemps offre à la France sa  trentième médaille aux JO de Pékin. « Sur le podium, c’est un honneur et une fierté de représenter son pays. » Mais encore ? « C’était un grand soulagement, après tout ce stress accumulé. Mais c’était surtout la réalisation d’un rêve. Mes proches étaient très contents pour moi. »Un autre rêve ? « Avoir un enfant », confes-se le champion. « J’aimerais aussi soutenir une association de protection de l’environ-nement. Aider  les  jeunes à protéger notre planète. » Et sur le plan sportif ? Eh bien, lorsqu’il  reste  une marche  à  franchir  sur un podium, les grands champions veulent toujours faire un pas de plus. « Les JO de Londres  en  2012.  Il  faut  d’ailleurs  que  je trouve des partenaires… » Pour viser l’or, encore, et le décrocher, il faut aussi de l’ar-gent.  • David Pouilloux

« Maintenant, je vise les JO de Londres en 2012. »

JulienBontempsadécrochéunemédailled’argentauxJeuxolympiquesdePékin.Unrêved’enfantpourcethabitantduPellerin.

Le rêve de la médaille