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IT' Année—№15 ABONNEMENTS Trois Mo's. Six Mois. . Un An. . INSERTIONS Annonces, la ligne. 0.80 Réclames 1 fr. Faits locaux 1.29 Journal Politiqm et Littéraire [D'Intérêt Local, d'Annonces tludiciaires <& d'Avis Divers — FONDÉ ET 1841 PAfRAISSANT LE MERCREDI <Sc LE SAMEDI RÉDACTION ^ ADgVUMiSTRATION 4, PLACE DU MARCHÉ-NOíR Samedi 19 Février 1921 LE NUMÉRO 10 C mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une ànnéè. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. A d r e s s e t é l é g r a p h i q u e : ÉCHO^SAUMUR. ^Direcleur: A. GROUARD iTéléphone 1-95 Il faut se détourner un instant des graves questions que soulève l' ipplication du traité de paix et des multiples discussions qui s'instituent autour de la pro- chaine Conférence de Londres. Regardons ce qui se passe dans les milieux d'agitateurs. Là, sen- tant que les pouvoirs publics et aussi les populations ont la pen- sée ailleurs, bolcheviks et bolche- visants s'efforcent de travailler dans l'ombre à la réalisation de leurs desseins. lis travaillent dans tous Jes pays, en Allemagne, en Angle- terre, en Italie, en France. Qu'es- pèrent-ils? A vrai dire, on ne comprend pas très bien. Ils espè- rent transformer toutes les na- tions de l'Europe en une Russie soviétique, et il s'imaginent pou- voir y réussir, avec un peu de persévérance, aussi facilement que Lénine et Trotzky ont réussi à Pétrograd en 1917. Mais il y a celte difîérence es- sentielle entre la'Russie de 1917 et les nations européennes d'au- jourd'hui, Ja France surtout. La Russie était en pleine révolution. Le tzar était renversé ; le gouver- nement deKerensky, trop modéré pour donner satisfaction aux ex- trémistes de la Révolution, devait fatalement succomber devant les agitateurs les plus avancés. Chez nous, au contraire, c'est la paix, la paix sociale la plus complète qu'on puisse rêver à une époque aussi troublée que la nôtre. Certes, il y a des internationa- listes ; le congrès de Tours l'a bien prouvé : l'adhésion de ses groupements à la 3° internatio- nale est un fait ; mais qui donc a adhéré aux idées, au programme de Moscou? Une minorité qu'ont aussitôt réprouvée tous les mem- bres raisonnables du parti socia- liste, et cette minorité s'aperçoit bien qu'elle ne peut pas faire grand'chose, parce qu'elle ne se- rait pas suivie et parce qu'elle a peur des gendarmes. Car les so- jpialistes, devenus communistes, ont adhéré à un programme tel que le moindre de leurs agisse- ments en faveur de ceprogramme constitue un délit que les lois punissent sévèrement. Et les ci- toyens Cachin et consoi ts veulent bien exposera la prison leurs ca- marades du rang, mais eux, les chefs, fi donc ! Ces agitateurs ne sont que des bourgeois. A la Confédération générale du Travail, la scission s'est faite de même entre syndicalistes. Les dirigeants de la G G.T. l'ont em- porté sur les extrémistes, qu'ils ont à leur tour suinmés de se re-. tirer. Les troupes de ia G.G.T. seront sans doute moins nom- breuses, mais le grand organisme confédéral y gagnera en unité, en autorité. 11 ne sera plus obligé, comme en mai dernier, de se mettre à la remorque des syndi- cats extrémistes et de décréter la grève révolutionnaire, parce que ces syndicats la voulaient. Ainsi, dans les milieux ouvriers d'une part, socialistes d'une autre, l'épuration se fait. Une classe monte, celle des travailleurs. Elle devient réellement consciente, selon le mot de Jaurès ; elle se débarrasse des éléments troubles qui vont rejoindre la fraction 9x- tremiste du socialisme commu- niste pour former Tijnuée du dé- sordre. Avec ces gens-là, sans doute, il n'y a rjen 'à faire, et la plus grande surveillance s'im- pose. Cette surveillance s'impose d'autant plus qu'ilssont travaillés par les agents de la révolution russe. Cet Abrainovitch qu'on vient de coffrer à Nice, et qu'on a ramené à Paris, est un dangereux propagandiste à la solde de Lé- nine et,de Trotzky. Ne l'appelait- on pas l'Œil de Moscou ? Des tracts, de l'argent circulent dans ces mi lieux suspects. Comme aux plus mauvais jours d'avant- guerre, les conscrits sont assaillis par des distributions de brochu- res incendiaires.» Des journaux clandestins s'impriment dans des officines secrètes. On cherche vi- siblement à fausser les tisprits, à grouper des anarchistes et des malfaiteurs publics autour du bolchevisme occidental. N'a-t-on pas découvert en Italie unefabriqueclandestined'armes? 11 existe quelque part en Europe un quartier général bolcheviste, transmettant, pail'aide de tous ses agents, les ordes de Moscou aux groupementsiationaux. Ce bureau a fonctions à Stockholm, puis à Copenhagu; il est main- tenant à Brème, o il vient d'être découvert, et l'on pu connaître par le détail ses chives et son organisation A sa tête se troie un commis- saire du peuple ; i directeur de propagande est cbgé de chaque pays et a sous ses dres les agents qui travaillent da ce pays. « A la fin de déc(bre, le grand quartier général )lcheviste in- ternational a tenun congrès se- cret à Brème ; om possède le compte-rendu nographique. On y voit que ^ bolchevistes n'espèrent point (enir de résul- tats prochains eKngleterre ou en France ; par cce la situation leur semble favo:le en Allema- gne, et surtout eialie. On possède audes listes dts agents employés! propagande bolcheviste dans cun des pays a travaillés », et si le montant des sow mes ver; aux organi- j salions.révolutiaires locales. Seulement., len des agents qui figurent suis listes sont des noms de contion, et c'est ce qui rend les lerches diffi- ciles. Quoi qu'il loit, le nom- bre des agents propagande bolcheviste prêt leur mot d'ordre à Brème l'en viron six cents. La policde l'ouvrage sur les bras ; caifaut recher- cher ces briganChaque pays s'y emploie. Oiit combien chaque pays ei mais allez donc les décou sous leurs noms d'emp un C'est facile, cdant. 11 faut appliquer strictetles lois sur les étrangers, .iris, notam- ment, on a arces jours-ci deux cents étrrs suspects, deux cents indiven situation irrégulière. Il ' a partout, môme à l'École édecine et à l'École de Droitfaut avouer que, si on survt plus étroi- tement les alléivenues des étrangers chez lil n'y aurait pas tant d'indéss dans nos grandes villes. La France estiospitalière, surtout Paris. MaiDuVAL. NOUVELLES EXPRESS La Chambre a voté, après une longue discussion, le budget des Beaux-Arts. Une Conférence militaire a eu lieu à la présidence du Conseil. La Conférence des Ambassadeurs s'est réunie à Paris. Le maréchal Foch y assistait. L'Allemagne demande un emprunt in- ternational que soutiendraient les Etats- Unis. Les perquisitions continuent à propos du complot communiste. MM - Camille Chautemps, Paul Bernier et quelques-uns de leurs collègues, ont déposé une proposition de loi tendant à ramener le droit sur la circulation des vins à 10 francs par hectolitre au lieu de 19 francs. Sur celte taxe, 7 francs seraient prélevés au profit de l'État, et 3 francs au profit des communes. La Chambre a discuté le budget de l'instruction publique. M Herriot se plaint de l'insuffisance des traitements. Le ministre promet de restaurer et sini- plifier les études classiques. A la Commission sénatoriale des Affaires étrangères, présidée par iM. Poincaré, M. Briand a donné des explications sur la Convention de Paris au sujet du désar- mement de l'Allemagne, des réparations et des sanctions. Les troubles continuent en Irlande. Dublin est investi par les troupee an- glaises. Un Plan Finmoier M. Paul Doumer, le nouveau ministre des Finances, n'a pas fait connaître encore son programme;, Et il est certain que l'établissement d'nu plan financier s'impôse. Le budget de 1921, que la Chambre vote à petites fournées, aura eu cette malchance d'avoir été prépa- ré, refait, retouché par trois ministres t , sucôessivement : M Klotz, M. François Marsal et M. Doumer. La situation est celle-ci : en 1921, les charges de la Trésorerie dépasse- ront sensiblement 60 milliards, cepen- dant que leis recettes normales attein- dront à peine 23 milliards. Il y a, en- tre ces deux chiffres, un écart formi- dable-Coriiment faire pour les rappro- cher ? Ici se place, naturellement, le plan de M. Doumer, Mais ce plan nous le connaissons pas encore. M. Doumer estime que la première chose à faire est d'arriver à équilibrer le budget ordinaire à l'aide des ressour- ces permanentes actuelles. Pour cela, que faut-il ? D'abord, proportionnerles dépenses aux recettes ; réduire, par conséquent, les dépenses dans tous les services publics, suppri- mer les organes parasitaires nés de la guerre, résister à tous les entraînements de dépenses, toutes les surenchères, toutes les demandes de crédita non indispensables, à la bonne marche des affaires. Et c'est là une chose particulière- ment difficile, La Chambre, comme toutes les assemblées qui l'ont précédée, insiste pour obtenir des relèvements de crédit ou des crédits nouveaux à pro- pos de presque tout les articles du budget. Au cours de la discussion, on ne cherche nullement à réaliser des économies. On s'évertue, au contraire, à rétablir les chapitres qui n'ont pas trouvé grâce devant la Commission des Finances. M. Doumer, sans cesse sur la prêche, et au risque de devenir le plus impo- pulaire des parlementaires, répète. — Pas de dépense nouvelle, ou nous courons à une catastrophe, On lui représente aussitôt qu'il s'agit de dépenses productives. — J'en suis tout à fait convaincu, répond le ministre, mais à quoi sert d'inscrire des millions au budget si nous ne les avons pas ! On équilibre donc bien péniblement le budget ordinaire. Quand au surplus, aiix 33 milliards des budgets extraor- dinaires, avec quoi les comblera-t-on ? Avec les emprunts ? Mais la faculté de prêt de ce pays ne dépasse guère 15 milhards par an. C'est M, Briand lui- , même qui l'a déclaré. Bien des esprits sérieux se montrent donc inquiets. Et c'est pdtirquoi ils attendent avec impatience qu'une so- lution satisfaisante de la question de la dette allematide permette la mobili- sation de la partie de créance dont nous aurions immédiatement besoin pour équilibrer nos formidables bud- gets. Georges LaUKENGE Les Commerçants chez le Ministre du Commerce M, le Ministre du Commeice a reçu, le "14 février, tine très importante délégation comprenant le^ représen- tants de la Confédération Généràle de la Production Française, de l'Union des Intérêts Économiques, delà Con- fédération dés Groupés Commerciaux et Industriela d« Pf&ûce, du Comité I

Journal Politiqm et Littéraire mes [D'Intérêt Local, d ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo_s… · IT' Année—№15 ABONNEMENTS Trois Mo's. Six

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IT' Année—№15

A B O N N E M E N T S

Trois Mo's. Six Mois. . Un An. .

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 0.80 Réclames — 1 fr. Faits locaux — 1.29

Journal Politiqm et Littéraire [D'Intérêt Local, d'Annonces tludiciaires <& d'Avis Divers

— FONDÉ ET 1841 — P A f R A I S S A N T L E M E R C R E D I <Sc L E S A M E D I

RÉDACTION ^ ADgVUMiSTRATION 4, PLACE DU MARCHÉ-NOíR

Samedi 19 Février 1921

LE NUMÉRO

1 0 C m e s

Les Abonnements sont payables d ' a -vance et l 'acceptat ion de t rois nu-méros engage pour une ànnéè .

La quit tance est p résentée à l 'abonné sans dérangement pour lui.

A d r e s s e t é l é g r a p h i q u e : É C H O ^ S A U M U R . Direcleur: A. GROUARD i T é l é p h o n e 1 - 9 5

Il faut se détourner un instant des graves questions que soulève l' ipplication du traité de paix et des multiples discussions qui s'instituent autour de la pro-chaine Conférence de Londres. Regardons ce qui se passe dans les milieux d'agitateurs. Là, sen-tant que les pouvoirs publics et aussi les populations ont la pen-sée ailleurs, bolcheviks et bolche-visants s'efforcent de travailler dans l 'ombre à la réalisation de leurs desseins.

lis travaillent dans tous Jes pays, en Allemagne, en Angle-terre, en Italie, en France. Qu'es-pèrent-ils? A vrai d i re , on ne comprend pas très bien. Ils espè-rent transformer toutes les na-tions de l'Europe en une Russie soviétique, et il s 'imaginent pou-voir y réussir, avec un peu de persévérance, aussi facilement que Lénine et Trotzky ont réussi à Pétrograd en 1917.

Mais il y a celte difîérence es-sentielle entre la'Russie de 1917 et les nations européennes d'au-jourd 'hui , Ja France surtout. La Russie était en pleine révolution. Le tzar était renversé ; le gouver-nement deKerensky, trop modéré pour donner satisfaction aux ex-trémistes de la Révolution, devait fatalement succomber devant les agitateurs les plus avancés.

Chez nous, au contraire, c'est la paix, la paix sociale la plus complète qu'on puisse rêver à une époque aussi troublée que la nôtre.

Certes, il y a des internationa-listes ; le congrès de Tours l'a bien prouvé : l'adhésion de ses groupements à la 3° internatio-nale est un fait ; mais qui donc a adhéré aux idées, au programme de Moscou? Une minorité qu'ont aussitôt réprouvée tous les mem-bres raisonnables du parti socia-liste, et cette minorité s'aperçoit bien qu'elle ne peut pas faire grand'chose, parce qu'elle ne se-rait pas suivie et parce qu'elle a peur des gendarmes. Car les so-jpialistes, devenus communistes,

ont adhéré à un programme tel que le moindre de leurs agisse-ments en faveur de ceprogramme constitue un délit que les lois punissent sévèrement. Et les ci-toyens Cachin et consoi ts veulent bien exposera la prison leurs ca-marades du rang, mais eux, les chefs, fi donc ! Ces agitateurs ne sont que des bourgeois.

A la Confédération générale du Travail, la scission s'est faite de même entre syndicalistes. Les dirigeants de la G G.T. l'ont em-porté sur les extrémistes, qu'ils ont à leur tour suinmés de se re-. tirer. Les troupes de ia G.G.T. seront sans doute moins nom-breuses, mais le grand organisme confédéral y gagnera en unité, en autorité. 11 ne sera plus obligé, comme en mai dernier , de se mettre à la remorque des syndi-cats extrémistes et de décréter la grève révolutionnaire, parce que ces syndicats la voulaient.

Ainsi, dans les milieux ouvriers d'une part, socialistes d 'une autre, l'épuration se fait. Une classe monte, celle des travailleurs. Elle devient réellement consciente, selon le mot de Jaurès ; elle se débarrasse des éléments troubles qui vont rejoindre la fraction 9x-tremiste du socialisme commu-niste pour former Tijnuée du dé-sordre. Avec ces gens- là , sans doute, il n'y a rjen 'à faire, et la plus grande surveillance s'im-pose. Cette surveillance s'impose d'autant plus qu'i lssont travaillés par les agents de la révolution russe. Cet Abrainovitch qu'on vient de coffrer à Nice, et qu'on a ramené à Paris, est un dangereux propagandiste à la solde de Lé-nine et,de Trotzky. Ne l'appelait-on pas l 'Œil de Moscou ?

Des tracts, de l'argent circulent dans ces mi lieux suspects. Comme aux plus mauvais jours d'avant-guerre, les conscrits sont assaillis par des distributions de brochu-res incendiaires.» Des journaux clandestins s ' impriment dans des officines secrètes. On cherche vi-siblement à fausser les tisprits, à grouper des anarchistes et des malfaiteurs publics autour du bolchevisme occidental.

N'a-t-on pas découvert en Italie unefabriqueclandestined'armes?

11 existe quelque part en Europe un quartier général bolcheviste,

transmettant, pail'aide de tous ses agents, les ordes de Moscou aux groupementsiationaux. Ce bureau a fonctions à Stockholm, puis à Copenhagu; il est main-tenant à Brème, o il vient d'être découvert, et l'on pu connaître par le détail ses chives et son organisation

A sa tête se troie un commis-saire du peuple ; i directeur de propagande est cbgé de chaque pays et a sous ses dres les agents qui travaillent da ce pays.

«

A la fin de déc(bre, le grand quartier général )lcheviste in-ternational a tenun congrès se-cret à Brème ; om possède le compte-rendu nographique. On y voit que ^ bolchevistes n'espèrent point (enir de résul-tats prochains eKngleterre ou en France ; par cce la situation leur semble favo:le en Allema-gne, et surtout eialie.

On possède audes listes dts agents employés! propagande bolcheviste dans cun des pays a travaillés », et si le montant des sow mes ver; aux organi- j salions.révolutiaires locales.

Seulement., len des agents qui figurent suis listes sont des noms de contion, et c'est ce qui rend les lerches diffi-ciles. Quoi qu'il loit, le nom-bre des agents propagande bolcheviste prêt leur mot d'ordre à Brème l'en viron six cents. La policde l'ouvrage sur les bras ; caifaut recher-cher ces briganChaque pays s'y emploie. Oiit combien chaque pays ei mais allez donc les décou sous leurs noms d'emp un

C'est facile, cdant. 11 faut appliquer strictetles lois sur les étrangers, .iris, notam-ment , on a arces jours-ci deux cents étrrs suspects, deux cents indiven situation irrégulière. Il ' a partout, môme à l'École édecine et à l'École de Droitfaut avouer que, si on survt plus étroi-tement les alléivenues des étrangers chez lil n'y aurait pas tant d'indéss dans nos grandes villes.

La France estiospitalière, surtout Paris.

MaiDuVAL.

NOUVELLES EXPRESS

La Chambre a voté, après une longue discussion, le budget des Beaux-Arts.

Une Conférence militaire a eu lieu à la présidence du Conseil. La Conférence des Ambassadeurs s'est réunie à Paris. Le maréchal Foch y assistait.

L'Allemagne demande un emprunt in-ternational que soutiendraient les Etats-Unis.

Les perquisitions continuent à propos du complot communiste.

MM - Camille Chautemps, Paul Bernier et quelques-uns de leurs collègues, ont déposé une proposition de loi tendant à ramener le droit sur la circulation des vins à 10 francs par hectolitre au lieu de 19 francs. Sur celte taxe, 7 francs seraient prélevés au profit de l'État, et 3 francs au profit des communes.

La Chambre a discuté le budget de l'instruction publique. M Herriot se plaint de l'insuffisance des traitements. Le ministre promet de restaurer et sini-plifier les études classiques.

A la Commission sénatoriale des Affaires étrangères, présidée par iM. Poincaré, M. Briand a donné des explications sur la Convention de Paris au sujet du désar-mement de l'Allemagne, des réparations et des sanctions.

Les troubles continuent en Irlande. Dublin est investi par les troupee an-glaises.

Un Plan Finmoier M. Paul Doumer, le nouveau ministre

des Finances, n 'a pas fait connaître encore son programme;, Et il est certain que l'établissement d'nu plan financier s'impôse. Le budget de 1921, que la Chambre vote à petites fournées, aura eu cette malchance d'avoir été prépa-ré, refait, retouché par trois ministres

t ,

sucôessivement : M Klotz, M. François Marsal et M. Doumer.

La situation est celle-ci : en 1921, les charges de la Trésorerie dépasse-ront sensiblement 60 milliards, cepen-dant que leis recettes normales attein-dront à peine 23 milliards. Il y a, en-tre ces deux chiffres, un écart formi-dable-Coriiment faire pour les rappro-cher ?

Ici se place, naturellement, le plan de M. Doumer, Mais ce plan nous le connaissons pas encore.

M. Doumer estime que la première chose à faire est d'arriver à équilibrer le budget ordinaire à l'aide des ressour-ces permanentes actuelles.

Pour cela, que faut-il ? D'abord, proportionnerles dépenses aux recettes ; réduire, par conséquent, les dépenses dans tous les services publics, suppri-mer les organes parasitaires nés de la guerre, résister à tous les entraînements de dépenses, toutes les surenchères, toutes les demandes de crédita non indispensables, à la bonne marche des affaires.

Et c'est là une chose particulière-ment difficile, La Chambre, comme toutes les assemblées qui l 'ont précédée, insiste pour obtenir des relèvements de crédit ou des crédits nouveaux à pro-pos de presque tou t les articles du budget. Au cours de la discussion, on ne cherche nullement à réaliser des économies. On s'évertue, au contraire, à rétablir les chapitres qui n 'ont pas t rouvé grâce devant la Commission des Finances.

M. Doumer, sans cesse sur la prêche, et au risque de devenir le plus impo-pulaire des parlementaires, répète.

— Pas de dépense nouvelle, ou nous courons à une catastrophe,

On lui représente aussitôt qu'il s 'agit de dépenses productives.

— J 'en suis tout à fait convaincu, répond le ministre, mais à quoi sert d'inscrire des millions au budget si nous ne les avons pas !

On équilibre donc bien péniblement le budget ordinaire. Quand au surplus, aiix 33 milliards des budgets extraor-dinaires, avec quoi les comblera-t-on ? Avec les emprunts ? Mais la faculté de prêt de ce pays ne dépasse guère 15 milhards par an. C'est M, Briand lui- , même qui l 'a déclaré.

Bien des esprits sérieux se montrent donc inquiets. E t c'est pdtirquoi ils at tendent avec impatience qu'une so-lution satisfaisante de la question de la dette allematide permette la mobili-sation de la partie de créance dont nous aurions immédiatement besoin pour équilibrer nos formidables bud-gets.

Georges LaUKENGE

Les Commerçants chez le Ministre du Commerce

M, le Ministre du Commeice a reçu, le "14 février, tine très importante délégation comprenant le^ représen-tants de la Confédération Généràle de la Production Française, de l'Union des Intérêts Économiques, d e l à Con-fédération dés Groupés Commerciaux et Industriela d« Pf&ûce, du Comité

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Républicain du Commerce, de l 'In-dustrie et de l'Agriculture, de l'Asso-ciation Générale du Commerce, et de l'Industrie des Tissus et Matières tex-tiles, de la Fédération des Commer-çants détaillants de France et de tou-tes les principales organisations corpo-ratives.

La délégation, accompagnée de très nombreux parlementaires, fu t présentée au Ministre, par M. Ernest Billiet, Sénateur de la Seine, Vice Président de rU.nion des Intérêts Économiques. Elle se fit l'écho des protestations des milieux commerçants et industriels contre les propositions présentées MM. Louis Marin et Barillet et rapportéee par M. Victor Bataille.

Aux mesures vexatoires et exagérées qui ont déjà été prises sous prétexte de réprimer la spéculation ilhcite, les nouvelles propositions de loi apporte-raient une aggravation inutile et in-juste en créant un délit de bénéfice anormal laissé à l'appréciation arbi-traire des tribunaux, en attribuant aux Associations de consommateurs et d'anciens-combattants le droit de se constituer partie civile dans les pour-suites pour spéculation illicite, en ins-t i tuant enfin—contrairement aux dis-positions du Gode Pénal— à titre ré-troactif, depuis le 2 Août 1914, un dél t de stokage et une peine de con-fiscation.

M. le Ministre répondit qu'il pre-nait acte de ces protestations et, en affirmant aux délégués sa sollicitude pour le Commerce et l'industrie, il les assura qu'il s'opposerait à des mesu-res exagérées qui, sans atteindre.le but poursuivi, ne feraient qu'entraver le développement économique du Pays.

B U L L E T I N FINAN'-^JER Paris, le 15 Février 1921.

Le marché ne conserve pas ses meil-leures dispositions du début et clôture aux environs des cours de la veille. La liquidation du parquet s'est effectuée dans le plus grand calme et l'argent pour reports a valu 3 % environ. Les chan-ges se sont détendus et nos rentes fran-çaises sont demeurées calmes» la Paris 1.395. Banques calmes, Union Parisien-ne 985. Lyonnais 1.534.

3 % 58, 90. 5 % 83, 95. l'amortissa-blé 97, 75. 6 % 100 frs. Crédit National ancien 475. le nouveau 482.

Navigations irrégulières. Suez 6.020. Chargeurs Réunis 765. Transatlantique 276.

Cuprifères soutenues. Rio 1.438. Tan-ganyika 79.

Industrielles russes hésitantes. Naphte 360. Bakou 2.040. Lianosoff 440. Pla-tine 488. Nort Caucasian 51.

Pétrolîfères fermes au début fléchis-sent en séance sur quelques ventes pour compte anglais. Eagle 301. Shell 285. Royal Dutch 25.500. Omnium des pé-troles 598.

Diamantifères et mines d'or résistan-tes. de Beers 630. Jagerfontein 129. Crown mines 112. Randmines 117. Gol-dfields 47, 25. Caoutchoutières lourdes. Financière 134. Padand 226.

En valeurs diverses, les Sucreries d'Égypte s'inscrivent à861. Kuhlmann 680. Penarroya 1.104.

Après Bourse, Londres a demandé l'Eagle à 304 francs.

(Société d'Eiuiles et d'Info -ina(ioiis Fitiancièies, filiale d« l'Agence Havas)

L é g i o n ' H o n n e u r

Nous apprenoijs la nomination au grade de chevah«- de la Légion d'hon-neur de notre cc|npatriote et ami, M. Léon Toraude qji, habitant Paris, y acquit une place prépondérante dans le monde littéraié.

Nous sommes peureux de présenter ici tous nos comliments à notre sym-pathique ami qi, bien souvent, colla-bora à UÊcho S \umurois.

Cours »les Vins blancs d'Anjou

Nous sommes souvent consultés par des viticulteurs désireux de connaître les prix actuels des vins de la dernière récolte.

D'après les renseignements qui nous sont parvenus de divers côtés du dé-partement, on peut considérer comme certaine la reprise des affaires. Les gares commencent à recevoir de noin* breux fûts. Les négociants achètent à des prix raisonnables ; c'est ainsi que le commerce de Paris paie les bons vins blancs d'^Anjou jusqu'à 500 fr. ,1a bar-rique, et les vins ordinaires de 300 à 400 fr. Les ventes à la clientèle bour-geoise se font à des prix plus élevés.

Cette reprise des affaires est d'un heureux présage pour les commerçants et les producteurs.

Pour le bureau de la Fédération des Syndicats -viticoles de Maine-et-Loire.

Le Secrétaire général, Dr P. SiGAUD.

Le Président, Maurice M A S S I G N O N .

NOMINATION M. l'abbé Locjj

nommécuré-doyi la-Fontaine, enri l'abbé Bouyer, missionnaire po

M. l'abbé AU à été nommé eu

FEUILLETON DE L'Echo Saumurois N» 122, — 19 Février

I J I 1 1 3 ; Grand Roman inédit du teinps de Guerre,

Par Jules de G A S T Y N E

(suite) SIXIÈME PARTIE

RÊVE RÉALISÉ I

Près de trois ans s'étaient écoulés.... La guerre continuait toujours. Elle était devenue plus âpre, plus

terrible, mettant à une rude épreuve le courage des combattants.

Au bout de trois semaines exigées par le major, Calixte était parti pour rejoindre son poste,'pour retrouver ses admirables combattants.

Si son âme avait été mise en joie par la perspective que Claire de Riverin lui avait fait entrevoir, il ne pouvait se consoler de la perte de son fils, qu'il n'espérait plus guère revoir maintenant;

Avant de partir, il avait reçu la vi-site de Furetier, qui, lui, ne désespé-rait pas.

— Ah 1 s'écria-t-il, je n'abandonne pas le morceau comme cela, moi I

On a dit souvent de moi ^ue j'avais

DANS LE CLERGÉ , curé de Vivy, à été de S*-Pierre de Doué-•emplacement de M.

^noine honoraire dé-raison de santé.

1, vicaire à S'-Laud, de Vivy.

MEETINifD'AVïATION A I { B R A Y

ons de rappeler que er une nouvelle des-

e du pilote biencon-sera effectuée au

au cours du n]|,ing d'aviation qui a lieu au Bray.

r

pilote depuis 1915, b n t plus de 2000

Nous nous Dimanche 20 f($ cente en paracli nu Paul Peuil

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|z M Castenet, place

ion de leur titre de s auront leur entrée

la.dent cruelle et que je mordais com-me un dogue.

Je le ferai bien voir à ce misérable 1 Il ne sera pas dit qu'il se sera joué jus-qu'au bout de Cé estin Furetier.

— Ils'sont en Allemagne, gémit Ca-lixte, qui ne partageait pas la belle confiance du policier.

— J'irai en Allemagne, dit Furetier. — Maintenant . . . pendant la guerre ? — Oui, pendant la guerre.

; — Vous serez arrêté, fusillé peut-être.

Le policier secoua la tête avec un air de défi.

— S'ils me prennent, mais je ne suis pas pris encore.

Il quitta Calixte en lui affirmant que rien n'était perdu.

Mais le pauvre père de René, n'avait . plus de grandes illusions.

Et i l regagna lefront sans trop comp-ter sur la promesse de Furetier.

Il se battit avec un courage centu-' plé. • Il avait été blessé une seconde fois

en Champagne, puis, devant Verdun, J l'année suivante, il fut laissé pour mort, î Soigné par Claire de Riverin, qui

était accourue, ap}<elée par sa mère, avec un dévouement que l'amour divi-nisait, il guérit encore.

On voulut le réformer. ' Il refusa.

Mais comme tait pas de re s'engagea dans enco e 1 occasi reux d'observa lance.

Chaque épr^ avait augmen son glorieux h

Calixte avai d'honneur ap et il avait vu de trois palm^

Mais une

Il désespéra La promes

laissé un mom il avait appris cette promess Allemagne po

Mais les jou raconté qu'il

der, il s'était ser le Rhin à

Les journa produit ces no vait plus ente

. A la préfec comme mort.

Avec Fureti

état ne lui permet-dans l'infanterie, il aérostiers et il eut

ians le poste dange-, de montrer sa vail-

nouvelle de Calixte mour de Claire pour

décoré de la Légion 1 médaille militaire lix de guerre s'orner uvelles. ir dormait au fond

du cœur du pfc père, l'emplissant d'un insurmoij amertume.

revoir son fils. Furetier lui avait

uelque espoir, mais le policier, fidèle à tai t bien rendu en aire des recherches,

allemands avaient été arrêté, enfermé

dans une forti, Et plus tar( int essayé de s'éva-

en voulant traver-ge. ançais avaient re-s, et depuis on n'a-arler du policier, on le considérait

ait éteinte la lueur

Carnet Blanc Nous apprenons avec plaisir les fian-

çailles de Mlle Simone Filmon, fille de M. Filmon, géomètre - expert, et de Madame, avec le lieutenant Amable Personne, ancien élève de l'École de cavalerie, actuellement détaché à un groupe d'autos-canons à Mayence.

En cette circonstance, nous sommes particuhèrement heureux d'envoyer nos sincères félicitations aux jeunes fiancés et nos compliments les meilleurs à leurs excellentes familles.

Soc ié t é des Lettres , S c i e n c e s et A r t s

Ordre du jour de la réunion du di-manche 20 février 1921, à l'Hôtel-de-Ville, Administration :

a) Questions mises à l'étude par les présidents de section ;

b) Organisation de conférences ; c) Inventaire des oeuvres d'art ; d) Reprise du projet du monument du

Méridien.

Présentations : 1. Ties à fuseaux (déjà annoncé), M.

Anis ; 2. Affiquets saumurois (déjà annonaé),

docteur Lionet ; 3. Carte de bord d'un zeppelin, colonel

Langlois ; 4. Un casque de tranchée anglais et

une grenade (offerts au musée), M. Nourrisson ;

5. Règlement pour la navigation de la rivière de Loire, 1703, commandant Rolle.

Communications a) Historique des formations hospita-

lières à Saumur pendant la guerre, M. Anis ;

b) Histoire de l'Anjou dans l'histoire de France, selon le vœu du Conseil général, colonel Pi a rd ;

c) Le culte du souvenir et le « poilu » de Montreuil-Bellay, M. Charier ;

d) Le grenier à sel de Saumur, M. F. Uzureau ;

e) Tapisserie de l'Apocalypse à Saint-Florent, colfinel Picard.. Propositions et demandes :

1. Emplacement des trophées de la Grande Guerre (déjà annoncé), M. Nourrisson ;

d'espoir qui luisait par un instant dans l'esprit assombri de Calixte.

Le temps avait passé ensuite lente-ment, lourdement, accumulant les deuils et les larmes et aussi les exploits glorieux.

Une angoisse pesait sur le monde, dans l'incertitude où l'on était de sa-voir quand finirait le formidable con-flit.

Pendant ces trois années pleines de tan t d'événements terribles, voici quels changements s'étaient produits dans la situation des autres personnages de cette histoire :

On sait ce qu'était devenu Calixte. Claire de Riverin, qui avait regagné

son ambulance après le serment solen-nel fait à Calixte de ne pas avoir d'au-tre mari que lui, avait, continué à soi-gner ses malades avec le même tendre dévouement, gardant au fond de son cœur son radieux rêve.

On eût dit que son amour pour ses blessés s'était augmenté de tout l'a-mour qu'elle avait pour son Calixte.

Elle s'était montrée aussi héroïque que bonne, car, pendant que les enne-mis qui semblaient accumuler à plaisir les forfaits et les lâchetés, bombardaient ses blessés, elle était restée auprès d'eux, sauvant ceux qu'elles avait pu sauver, encourageant les autres par son exem-ple.

Blessée par un éclat d'obus, elle avait

2, Protestation adressée à M. le Ministre par le Comité de la Société;

3. Musée rétrospectif du travail (arti-sans saumurois) (déjà annoncé), M. Nourrisson.

Une bille Manifestation M u t u a l i s t e

Dimanche dernier 13 février eut lieu au théâtre l'Assemblée générale annuelle de la Société de Secours mutuels de la ville de Saumur.

Plus de cinq cents sociétaires étaient présents.

En ouvrant la séance, le président, M. Courtoison, dans une brillante allo-cution fit à l'assemblée l'historique des faits qui se sont déroulés pendant le cours de l'année 1920.

Il rappela aux sociétaires que les dé-cisions prises par eux à l'Assemblée générale de février 1920 avaient été exécutées fidèlement et qu'il en était résulté des avantages très appréciables, puisque des abus avaient cessé, dimi-nuant d'une façon sensible le montant des frais médicaux, malgré l'élévation des prix réclamés par le corps médical, tout en leur laissant le libre choix du médecin.

De ce fait, les dépenses pharmaceu-tiques ont également diminué.

1025 ordonnances ont été exécutées, dans le cours de l'année, pour le compte de notre société, à- la pharmacie mu-tuahste, et le prix moyen de l'ordon-nance n'a été que de 5,66.

Ces économies ont permis d'accorder des secours nombreux et permettront, dit M. Courtoison, de donner un essor nouveau à notre belle société, en accor-dant à nos sociétaires, par suite de notre administration financière, le maxi-mum de bienfaits avec le minimum de dépenses.

La parole fut ensuite donnée au se-crétaire pour la lecture du procès- ver-bal de l'Assemblée générale précédente qui fut adopté à l'unanimité.

Le compte finacier, présenté par le trésorier, fit ressortir une plus-value, pour 1920, de 6,618 fr. 71. Il fut adopté à l'unanimité.

M. Gault, V.-président, rendit compte ensuite des travaux du Congrès national de la Mutualtté française qui se tint à Angers du 22 au 25 octobre dernier, et qui se termina par une excursion à Saumur, où plus de quatre cents délé-

refusé de s'éloigner et était restée à son poste jusqu'à ce que ses forces l'a-bandonnassent.

Citée à l'ordre de l'armée, elle avait vu sa poitrine s'orner comme celle de Calixte, de la Croix de guerre avec palme.

Elle avait pris rang dans le cortège de héros et d'héroïnes qu'avait fait naître cette guerre et dans lequel son fiancé tenait une place si glorieuse.

Elle était en correspondance presque quotidienne avec Calixte, à qui elle ne cachait rien de ce qui se passait en son cœur.

Et elle le voyait quelquefois quand il venait en permission chez sa mère.

Celle-ci occupait rue de Provence, l 'appartement habité autrefois par Ca-lixte, mais dont tout l'ameublement avait été changé pour que rien n'y de-meurât du souvenir de 1' « autre. »

Elle menait une vîe très solitaire, servie par une vieille servante, car elle n'avait voulu revoir aucune de ses a-mies d'autrefois, qui auraient pu l'en-nuyer par des questions indiscrètes.

Elle passait son temps à tricoter.pour les soldats des chandails et des chaus-settes et des cache-nez, qu'elle envoyait à sou fils pour qu'il les distribuât au moins fortunés.

(A suivie)..

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gués de tous les coins de la France vinrent visiter notre charmante cité, notre merveilleuse Ecole de cavalerie, et déguster l'excellent mousseux qui , gracieusement, avait été offert par l'union des maisons de vins mousseux.

La municipalité avait fait aux mu-tualistes le grand honneur de les rece-voir à l'Hôtel de ville, où un vin d'hon-neur leur a été offert.

Dans son.compte-rendu, M. Gault fit ressortir la part prépondérante que le président de la Société avait prise à l'organisation du Congrès et en quelle estime il était tenu dans les milieux mutualistes ; il fit remarquer égalem-i^nt que c'est grâce a lui que l 'entente put se faire, à la deuxième commission, entre le corps médical et les mutua-listes.

Ce rapport, écouté avec la plus grande attention, fut , pour son auteur, l 'objet de longs applaudissements.

Lecture fut donnée ensuite du rap-port moral et des propositions élaborées par Je président de la commission de contrôle, M. Grimault.

Ce rapport, étudié avec la plus grande attention, fit honneur à son auteur, car il émane d'un grand cœur et d'un ad-niiûistrateur des plus dévoués. Sa lec-ture fut couverte d'applaudissements et, au nom de tous, le président re-mercia M. Grimau t de son travail si documenté et a jouta qu'il était heu-reux et fier de l'avoir dans son conseil d'administration.

M. Courtoison , reprenant une à une les propositions de la commission de contrôle, donne des exphcations pré-cises aux sociétaires,ne voulant mettre ces propositions aux voix que lorsque tous les auront parfaitement comprises.

Les propositions suivantes ont été adoptées à l 'unanimité : 1 Consultations 4 fr., versés aux socié-

taires ; 2 Visites à domicile, 7 fr. id. 3 Indemnité journalière de maladie,

portée à 1 fr. 50 après les quinze premiers jours ;

4 Prime de naissance portée à 50 fr. par enfant, plus 58 fr. de la JVIutua-lité maternelle, soit 108 fr.

5 Prime d'allaitement, 10 fr. par mois pendant six mois ;

6 Une somme de 100 fr. versée au dis-pensaire anti-tuberculeux ;

7 Une somme de 50 fr. versée à l'œu-vre des Nourrissons. Des pensions sont ensuite accordées

à MM. Fridolin et Vassou et à Mmes Percheron, Renard et Papillon.

MM. Gault, vice-président, et le tré-sorier sont réélus à l 'unanimité.

En terminant ce compte-rendu trop succinct, nous voulons adresser au Conseil d'administration et au bureau de notre belle Société toutes nos féhci-tations pour le dévouement qu'ils ap-portent dans l'accomplissement de leur si noble mission. Je serai également l 'interprète de tous pour adresser plus plus particuhèrement à notre dévoué président, M. Courtoison, l'assurance de notre affection pour le dévouement qu'il apporte sans compter. Sa voix

« chaude et si entraînante , sa probité, son désintéressement et sa haute com-pétence font de lui un véritable apôtre et l 'ardent défenseur des idées philan-tropiques et sociales.

Nous avons pu l'apprécier, non seule-ment à Saumur, mais encore à Angers, à la Fédération départementale, et, d'autre part, nous savons, par l'éminent président de la Fédération nationale, M. Léopold Mabileau, que notre prési-dent et ami M. Courtoison était égale-ment très écouté à la Fédération natio-nale dont il est administrateur.

Nous sommes certain que, lors de l'application des lois sociales actuelle-ment en préparation : assurance obli-gatoire maladie et invalidité, notre

président continuera son œuvre de pro-pagandiste, pour le plus grand bien de la mutualité, de la classe laborieuse et prévoyante de notre Saumurois.

UN M U T U A L I S T E .

Uniou Nationale des Combattants

Les Membres actifs de 1. U. N. C. sont avisé, que . les cartes de l'année 1921 sont à leur disposition thez le Secrétaire général M. Castanet place de la Bilange. Ils sont invités à y prendre connaissance de la liste des maisons qui leur consentent des remises spécia--les.

On peut y consulter également le journal « La Voix du Combattant » or-gane officiel de 1. U. N. C.

-"TS>-

Fédération d . s mutilés R - f o r m c - s - t V e u v e s .Iv G u e r r e Arrondissement de Saumur et Environs

Le Conseil d'Administration de la Fédération des Mutilés, Réformés, Blessés, et Veuves de guerre de l'Arron-dissement de Saumur et Environs in-forme tous les membres actifs de ce groupement que le départ des délé-gués désignés pour assister à l'Assem-blée Générale annuelle de la Fédération Nationale à Paris est fixé au 26 cou-rant et prie les camarades qui seraient désireux de formuler des vœux supplé-mentaires en vue de cette réunion de vouloir bien les déposer ou les adresser au Sécrétariat 3 Rue de la Porte-Neuve à Saumur avant le 23 Février dernier délai.

Pour les membres du C.' A. : Le Secrétaire,

V E R S T R A E T E .

MUSIQUE MUNICIPALE La Commission de la Musique mu-

nicipale porte à la Connaissance du pu -blic Saumurois et en particulier, aux Chefs de famille, qu'elle a pris l'initia-tive d'organiser des cours gratuits de solfège et d'instruments.

Ces cours auront lieu tous les lundis et vendredis soirs de 8 h. 1 /2 à 10 h. dans la salle des répétitions au Théâtre.

Les jeunes gens munis d'une autori-sation de leurs parents peuvent se fai-re inscrire soit chez M. Greguy, direc-teur rue Nationale, soit chez M.Mocard, archiviste rue S* Nicolas n^ 13.

Lesleçons seront absolument gratuites et la Société procurera des instruments aux élèves qui auront fait preuve par leurs aptitudes du goût pour l 'art mu-sical, ainsi que de leur volonté à venir grossir les rangs de la Musique muni-cipale.

D a n s P E n s e i g n ^ m e a t p r i m a i r e Promotions de Classe

Instituteurs. — Exceptionnelle. Choix. — MM. Apparu, de Saumur;

Guyon, de Varrains ; Harvoy, de Saint-Clément.

Première classe. Ancienneté. — MM. Ducloux, de

Saumur ; Denis, de Chacé.

Troisième classe. Ancienneté. — M. Thouin, de Vihiers.

Quatrième classe. Ancienneté. — MM. Tharraul t , de

Nueil-sous-Passavant ; Vitré, de Dénezé-so us-Doué.

Cinquième classe. Ancienneté. — M. Lacaze, des Cer-

queux-sous-Passavant.

Institutrices — Exceptionnelle. Mlle Hunault, de Varennes-sur-Loire.

Première classe. Ancienneté. — Mlle Jabinet, du Puy-

Notre-Dame. — Choix. Mlles Fardeau, de Vivy ; Roumet, de Montreuil-Bellay.

Deuxième classe. Ancienneté. — Mmes Bouteau , de

Saumur ; Guérécheau , de la Salle-de-Vihiers ; Leuzi, de Chenehutte-les-Tuf-

I féaux ; Vrigneau, d'Allonnes. — Choix, s Mmes Réau et Roy, de Saumur.

Troisième classe. Ancienneté. — Mmes Bertin, du Vau-

I delnay; Corbeau, de Noyant ; Genne-vais, de Soulanger ; Pirault, de la Fosse-de-Tigné. — Choix. Mmes Louâpre, de Chacé ; Samson, de Saumur.

Quatrième classe. Choix.—MlleBissier, de St-Lambert,

Cinquième classe. Ancienneté. — Mlles Blondeau , de

Montreuil ; Dufrou, de St-Georges-des-Sept-Voies ; Maurice, de Saumur ; Rou-tier, de St-Hilaire-du-Bois. Reclassement des Instituteurs qui ont

été mobihsés. — 5® classe. Avec effet du 1er -janvier 1917. —

M.Tharrault, de Nueil-sous-Passavant; du 1er janvier 1918, MM. Cotel, de St-Hilaire St-Florent ; Proust , de Sau-mur ; Vitré, de Dénezé-sous-Doué.

Mouvement du Personnel Écoles de garçons. — Sont nommés :

M. Fouché, de Louresse, au Champ ; M. Bouchet, de la Tessoualle, à Douces; M. David, de Montfaucon, à Louresse.

Écoles de Filles. — Mlle Lavauzelle, i de St-Lézin, à Forges.

C a i s s e d ' é p a r g n e d e S a u m u r

Séances des 40,1-2eli3 Février /95/ Sous la présidence de MM. Lormier,

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d'Intérêts 5,549 fr. LA CAISSE PAIE QUATUE POUR CENT La Caisse paie, le jour même de la de-

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ttat^Civi] fie SauiLur

NAISSANCES

'Le 18 février.— Micheline Dubal'et, Grande-Rue, 67. PUBLICATIONS DE MARIAGES

Jules Goizet, soldat au 153« d'in-fanterie, rue Waldeck Rousseau, et Jacquehne Tessier sans profession, rue Rabelais, 109 tous deux à Saumur.

MARIAGES

Le 17 février.—Gabriel Oiseau, com-mis-greffier, à Aubérive (Haute-Marne), a épousé Anna Daubemont couturière à Saumur.

DÉCÈS

Le 16 févr ierPier re-Et ienne-Céles-tin Dovanne, veuf, 84 ans, j ournaher, à l'hospice.

Adrien Ligron, 62 ans célibataire, à l'hospice.

Joséphine Séhou, veuve Seurin, 84 ans, sans profession rue Pascal.

Clotaire-Edgard-Alexandre Blandin, 32 mois, à l 'hôpital.

Le 17.— Gibert-Marcel Paul Legros,, 7 ans, rue Paul-Bert, 27.

Le 18.—Emile-Louis Richard, 70 ans, célibetaire, menuisier à l'hôpital,

r a i l (le S a i i m i i r ci l !nv i (on

DÉLIT DE PÊCHE Les nommés Hennebaud J. Lauma-

nier, Archelais et Foucher ont été sur-pris, braconnant de nui t , au Vieux-Bagneux, par les gendarmes en tour-née. Hennebaud, maiinier-pêcheur, rue St-Nicolas, conduisait la barque qu'il avait volée sur le Thouet.

Procès-verbal a été dressé contre ces nocturnes maraudeurs.

MANDAT D'AMENER Les gendarmes de Vihiers ont arrêté,

à Cernusson, un journalier, Auguste Métais, inculpé de coups suivis de me-naces de mort.

Métais fut conduit à Saumur, à la disposition de M. le Juge d'instruction qui avait lancé le mandat d'amener.

C o m p t o i r A j r i c o l e et V i i i c o l e de S a o ï r G. BERTHONNEAU

8, rue Fardeau.

INFANTICIDE

Les premiers jours de février, la gen-darmerie de Doué arrêtait, sous l'incul-pation d'infanticide, une journalière de

[ Meigné, Marie Richet, femme Vigneron. 1 Celle-ci, écrouée à Saumur, allait ! peut être bénéficier d'un non-lieu lors-

que l'enquête de la gendarmerie vint confirmer le crime par la découverte, dans une fos e d'aisances, du cadavre de l 'enfant, reconnu né viable.

LES SUICIDES Un charcutier de Doué-la-Fontaine,

Henri Telleau, 30 ans, a mis fin à ses jours, en s'enfermant dans sa chambre où il avait allumé un réchaud de char-bon. , C'est le père du désespéré qui, ne voyant pas son fils, pénétra chez lui où il fit la funèbre découverte.

Telleau était célibataire. On attribue sa funeste détermination à des embar-ras financiers.

•k

A Montilliers, C'est un cultivateur M. Pierre Martin, âgé de 68 ans, qu'on a trouvé pendu à une poutre de sa gran-ge. Là c'est à une crise de neurasthé-nie aiguë qu'on attribue le suicide, Martin souffrant depuis de longues années.

Les SPECTACLES Théâtre de Saumur

Ce soir, au théâtre. Monique, l'émou-vante pièce tirée du célèbre roman de M. Paul Bourget,

M, Ch, Baret a été heureusement inspiré en la choisissant, Monique se-ra accompagnée d'une pièce dont le succès fu t très vif cette année à Г0-•déon. Monsieur de Mirliflor.

Ce très beau spectacle nous sera donné au Théâtre, ce soir Samedi.

Cinéma Gaùmont Sal le C n r n o t . Q u a i C a r n o t

Salle Chauffée.

Samedi 49 Février, soirée à 8 h 30 Dimanche 20,à 3k 30 elà 8 h 30.

GAUMONT-ACTUALITÉS

Mary Pickford dans L E ROMAN DE MARY

où la jeune artiste se surpasse avec les deux rôles de Mary souffre-douleur et Mary, rayon de soleil, chef-d'œuvre de la cinématographie.

LA CITÉ P E R D U E I 6e épisode : Jalousie d'une femme. ? Les Pilules anti-bilieuses I et Un Emploi de Confiance

deux comiques d'un rire ?! ?1 . . . . )| Etc., etc.

ENGRAIS pour toutes CULTURES Superphosphates, scories de déphospho-

ration, Nitrate et Sulfate d'ammo-niaque, Potasse d'Alsace, Engrais complets,

PRODUITS pour la VITICULTURE Sulfate de cuivre, Soufre, Bouillie

cuprique. B U R E A U & M A G A S I N S :

8, r u e Fardeau , S a u m u r , té l . 2-05

M4LA0i:8 DËS^lSPËilES qui souffrez du Foie (Jaunisse, Calculose, Hémorroïdes), de l'Intestin (Constipation ou dianhée rrbelle. Entérites . Douleurs abdo-minales) du Cœur el des Vai-seaux (palpi-tations, Paralysies. Etouffements, Varices, Aitério Silérose), des Os (Rachitisme, Sco-liose, Déformations vertébrales, Fistules sup-purantes), des Nerfs (Agitation, Surmenage, Neurasthénie, Migraines. Névraljîies), de la Peau (Eczéma, He.-pès, Scorbut),de Diabète, Cachexie, Airait)lissement phytique et intel-lectuel, Anémiés par le Paludisme ou autres infections, Convalescents d'affections aiguës ou chroniques, Phosphaturiques, Déminéra-lisé.«, Rhumatisants, Jeunes filles à formation difficile. Femmes à relour d'âge pénible, Bégénérez vot-e sang ultéré et impropre à 1M santé par la MINEROLASE DUPEYROUX. Femmes enceintes ou Nouirices, prenez de

i la Minérolase pour subvenir aux besoins î minéraux de votre enfant ; donnez - en à

votre BÉBÉ pour aider à .sa DENTITION et à sa CROibSANCi!:. Chaque cuillerée à café de Mi-nérolase crée du sang de bonne qualité, apte à la vie, comme le montrent les faits suivants : Mme de Pré-Hi;rbault,16,rue Cavet, à Calais (Pas-de-Calais), i e guérit, ainsi que ses cinq enfants, eu un mois, avec la Minérolase, de petits boutons purulenis occupant tout le corps et dont les démangeaisons, empêchant • le sommeil depuis un an, avaient amené un dépéiissement inquiétant. La Minérolase donna à sa nièce âgée de six ans, de l'appétit qui lui manquait totalement. — Mme Jeanne Julié, à Bouscayrac, par Lacabarède (Tarn), fut guérie par cmq bouteilles de Minérolase, de douleurs névralgiques siegeant à la tète, à la nuque, à l'estom ic et dont elle souffrait cruellement depuis neuf ans. — Mjle Emma Corel, route de Mennetout, à Salbris (Loir-et-Cher), était amaigrie, affaiblie, nerveuse, manquait de respiration el de somaieil à la suiled'une grippeà rechutes tellement graves qu'elle avait dû abandonner son métier ; elle futguérie par quatre bouteilles d. Minérolase Dupeyroux. — Ce produit est le moins cher des fortifiants, car la bouteille, suffisante pour une cure de un mois, ou de deux mois suivant l'âge, est envoyée, franco en gare, contre 11 fr. en madat-caite. par le docteur DUPEYROUX, 5, square de Messine, Paris. Il adresse, gratis et franco, sur demande, son importante Etude sur la « Minérolase » et un Questionnoire pour Consultations Gratuites par Correspondance. Tous les jours non fériés, consultations en son cabinet, 5, square de Messine, Paris, de 9 heure) à 11 heures et de 14 heurés à 17 heures.

T.S .i:riOY f J.b7o>tH:I!rF.T |g6 Ruo J , Pari/ (

Л

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Étude de Me DELANGE, notaire à Angers,, boulevard Besson-n e a u , n o l 4 .

A L O U E R Pour le l e r Novembre 1921,

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La Ferme de Beauregard

Aux VERCHERS et à DOUÉ-!a-FONTAINb]

Contenant environ 25 Hectares. S'adresser au Notaire ou à

M™* de Fontenay, 50, rue Fulton, à Angers.

Étude de W DAVOINE, Notaire à Longué.

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Située commune de St-Martin-de-la-Place, comprenant :

Bâtiments d'habitation et d'ex ploi-tation, avec terre et jjâtis dans le tenant, d e . . 1 h. 35 a. »

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Cette ferme est exploitée par Mme Boucher-Guillet.

S'adresser, pour tous rensei-gnements et traiter, à M® Davoine, notaire à Longué.

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S'adresser audit Me Guyard.

Étude de M» TEXIER, Notaire à Saumur.

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«

Chemin de F<$r d'Orléans Organisation à Bordeaux d un Service

de Transit, d'Importât on et (l'Exportation,

Dans les ports maritimes, les frais pour le transit des marchandi.-^es des wagons aux bateaux ou inversement, transit qui com-porte parfois des entreposages intermédiaires, sont le plus souvent très élevés et surtout sont trop fréquemment l'occasion pour le commerce de surprises déconcertanttis à cause de majorations imprévue.s.

En vue de supprimer crette cause de gênn dans ces transports mixtes fer et mer, la Compagnie d'Oi léar;s,qui poursuivait depuis longtemps ce résultai, vient de mettre en vigueur à -Bordeanx un tarif concerté avec des entrepreneurs de cette ville, tarif qui comporte de.s pi ix connus et fixes pour toutes les opérations de transit susceptibles de don-ner matière à des prix fixes.

Un tel tarif est surtout intéressant pour cette place où le transit entre la gare de la Compagnie d'Orléans située sur la rive droite du fleuve, et les quais de rive gauche donne lieusouvent à des opérations assezcomplexes.

Pour ces opérations et pour plus ample.s renseignements, les intéressés p urront s'a-dresser à MM. Astié et Gomer, correspon-

dants de la Compagnie, 14, cours du Cha-peau Roi ge, à Bordeaux, on dans les gafes du réseau d'Orléans.

C H E I Ï i l N D E F E R D E P A R T E M E N T A L T r a i n s de S a u m u r â G h o l e t

S T A T I O N S OMNIBUS-MIXTES YUOTIDIÏNS E T H . \ L T E S 1" et 2"" classe

Saumur E.dep e во 15 11 NanUUy (h) ar . • »

— dép e 61 H 18 Chacé . . T 01 »5 S i Munet (halte) T 04 IB SS Coudray-Mac. 7 11 15 35 Courchamps. 1 2S 15 40 Monlorl-Cizay 7 as 16 10 Douces (halte) 7 43 10 04 Doué-la-Fout. 7 44 18 10

— dép 8 10 16 30 Baugè-l-Fours 8 1" 16 39 Les Verchers 8 ï7 10 48 Ligné (halte) 8 30 17 57 Nueil . . . 8 17 ' 3 Passavant . 8 !7 •7 18 Clere. . . » 10 17 30 tcB Cerqueux 9 19 17 30 Vihiers. . 9 S I 1« 14 St-Hilaire(hal) 10 00 1« 20 Coron. . . 10 21 )8 47 Vpzias . . 10 41 19 01 La Poterie . 10 50 19 11 Nuaille M 00 1» 23 CHOLET ar 11 lel 19 38 [

T r a i n s d e Ciholet à S a u m u r

, STATIONS ET HALTES

OMNIBUS-MIITK» yuCIlDIÏNi 1" et 2"' classe

CHOLET dep. 7 00 13 49i NuaiMo . . . 7 11 К oe La Poterie . . 7 <8 14 17'; Vezins . . . . 7 38 14 28{ i Coron . . . 7 "iS 14 46 St-Hilaire (h) 8 17 15 081 VihicrB 8 41 15 381 \

Les Cerqueux 8 59 15 541 Clèr« . . . . 9 11 16 0»! Passavant (h) " 18 16 13Í Nueil . . . . 9 14 la 26. LlKue (halte). 9 33 1« 35! Les Verclier». - 45 16 47 Bauge-I-Kours 9 53 16 56 Doué-la-F. ar. 10 60 17 01

— dep. 10 -0 17 15 Douces (tialtel 10 ,0 17 31 Montlort Cizay 10 35 17 40 Courchaïups . 0 44 17 49 Coudray-Mac. >0 54 18 O i Munei (halte) 1 01 18 '0 Chace . . . . 11 04 18 I3¡ Nantilly (h.a . . .1 — dep. •1 09 18 18 Saumur Ji-ar. 11 15 1« 14

OBSERVATIONS, - L'heure des Chemins de fer de l'Anjou est celle de Paris. Le.s Stations des C h f -min^ de fer de l'Anjon qui ne sont pas admises à trafiquer directement avec les stations des réseaui de l'Orléans et de l'Etat ne délivrent des hill.'ts de V' yaneurs que pour les stations de Baugé, Noyanl-Méon, Sauiniir-btat, Nantilljr, Doiie-la-Fontain^ Cholei, Chalonne>-Et:it, et la Poss jn i-re.mai e enregisireiit les bagages et les chiens pour leur deÀtinatittn définitive sur ces réseaux.

En principe, les trains mixtes de voyageurs et de marchandises du réseau Anjou n'étant pas attendus dans les gares de jonction par tes trains de voya-geurs des réseaux voisins, en cas de retard de ces trains mixtes la correspondance n'est pas garantie L.'i correspondance n'est pas non plus garantie pour les trahi.s mixtes correspondants au-delà des délais d'attente prescrits par l'administration déparlemen-sle

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