4
Année-N° 40 ABONNEMENTS Maine-et-Loire & Limitrophes Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr. En dehors des limitrophes: 22f'.60 INSERTIONS Annonces, la ligne. Réclames, Faits locaux, — 2.75 2 fr. 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers FOlSriDÊ Eisr 1 8 4 1 PARAISSANT L-E MERCREDI ET LE SAMEDI RÉDACTION & A D M I N I S T R A T I O N : 13.- P L A C E DU MARCHÉ-NOIR Téléphone : 1-95 C/G/ Nantes : 154-28 D I R E C T I O N ; GIROUÂRD R-RICHOU Pour la Publicité extra-régionale, s'adresser à la Publicité A. CHI MOT,3, r. d'Amboise (coin r.Richelieu) PARIS(2e) Tél.Richelieu 51-76 51-77 zlignesgroup. Samedi 20 Mai 1939 LE NUMÉRO : 2 0 R Les abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui te temps des rhéteurs est révolu... El maintenant que la Chambre a approuvé la politique de redres- sement du cabinet Daladier dans chacun deses domaines, intérieur, extérieur, financier et social, nos « honorables » vont-ils retourner àj.leur torpeur ? Allons-nous revivre ces séan- ces déprimantes et qui aontri- buent pour une large part au discrédit du régime parlemen- taire, où trois douzaines de légis- lateurs légifèrent et votent pour six cents ? Allons-nous revoir la bousculade dans la Potinière des Pas Perdus, tandis qu'un orateur s'essoufle à la tribune à convain- cre les banquettes vides ? Allons- nous assister derechef à ces hon- teuses conspirations de couloirs qui, sous les prétextes les plus fu- tiles et &OUS l'impulsion de quel- ques miinistrables en mal de por- tefeuille, consistent à semer cha- que semaine des morceaux de pe- lures d'orange sous les pas du gouvernement.!' M. Blum et M. Thorez dont tou- tes les machinations et tous les assauts se brisent invariablement contre le bloc immuable delà ma- jqrité nationale, auront-ils enfin compris que ce petit jeu n'est plus de mise ? Les temps des rhéteurs et des démogogues, a dit M. Dala- dier, sont révolus. Savoir I Les socialistes, ces grands responsables des malheurs présents, n'ont pas désarmé. Au sein de leur groupe, ils laissent entendreàM. Blum qu'ils en ont. asstz de ses faceties, de son ma- chiavélisme et de ses oracles à contre-sens, mais devant la Chambre ils font encore semblant de le tenir pour un surhomme. Ils feignent de croire en celte étoile rouge dont le moins qu'on puisse direeslqu'elle vacille entre un collectivisme dont l'atlrait s'obsline à demeurer futur et un capitalisme dont elle apprécie les avantages substantiels. Cette odieuse comédie, quoi qu'en pense M. Daladier, se pro- longera aussi longtemps qu'une voix autorisée - la sienne — ne dénoncera pas en termes clairs les piéfaits du Front Populaire, ses gaspillages qui ont abouti à deux dépréciationsdu franc,à l'évasion de l'or et des capitaux que le libé- ralisme de M. Paul Reyuaud a d'ailleurs réintégrés, à l'oisiveté des classes laborieuses, illustrée par un ministère des Loisirs, à la nomination de centaines de mille de fonctionnaires eu surnombre qu'on est obligé, aujourd'hui, de licencier, à la création d'offices aussi coûteux qu'inutiles, actuel- lement en voie de suppression, au népotisme dans l'administra- tion et dans l'armée, au chômage accru, aux grèves incessantes, au massacre de Clichy, à la paralysie économique, à la démoralisation publique et à l'accroissement for- midable des impôts, que toutes les catégories de citoyens du haut en bas de l'échelle sociale sont contraints de payer pour faire honneur à « la traite sur l'avenir » tirée par M. Blum ! Ces vérités-là ne seraient-elles pas bonnes à dire ? C'est du haut de la tribune et dans la bouche du chef du gouvernement que le pays de vrait les entendre. Car si l'union des Français, dans les heures dramatiques que nous vi- vons, est souhaitable et même nécessaire au salut de la nation, elle ne saurait décemment se ré- aliser que contre les chefs du Front Populaire dont l'accablante culpabilité n'est, hélas ! pas enco- re établie devant l'opinion. INTEtl-FRANCE nuiiiiiiiiinimiiimnimmmininn,, Réclassement nécessaire Que la date des élections générales soit pioche ou lointaine, avec un nouveau mo- de électoral plus juste et plus pacitiaiit, il sera indispensable que s'opère un reclasse- ment des partis, dont plusieurs sont sépti- rés par d'iuipercepliblcs nuances et parfois par de siiojiles question de personjie. Le front populaire élant disloqué, les ra- dicaux doivent se séparer hardiment des marxistes, causes de tous les maux dont souffre le pays. Ils l'ont déjà fait. Une quin- zaine seulement demeurent, par intérût électoral, attacliés aux communistes qui leur ont fait ia courte échelle, et ont, dans des circonstances importantes, refusé leur con- ccurs à M. Daladier. Parmi ces inlransl- geants, citons, MM. Pierre Col, qui a retar- dé les progrès de notre aviation, André Al- bert, Dezarnaulds, Geistdoerfer, Mendôs- France, A. Marie. Ce sont là de véritables radicanx-socialis^ tes et môme radicaux-communistes. En réalité, les radicaux fidèles à leur doc- trine ne sont plus partisans de réformes radicales et ils sont vraiment radicaux an- ti-socialistes. Mais les vieux vocables ont la vie dure et Un reclassement s'impose. ^ NOUVELLES EXPRESS Lcss souverains d'Angleterre sont arrivés hier à Ottawa, capitale fédérale du Canada, il ont élé acclamés clialeareusenieni par la foule. rp- Ltt Chambre- des Communes a approuvé la politique extérieure du cabinet Chamber- lain par 220 voix contre 96. A Madrid^ la défilé de la victoire, com- mencé hier matUn à 9 h. 3o, ne s'est termi- qu'à /). o5. Le corps diplomaticiue au complet Oissistail: à cette cérémonie. MM. Daladier et Bonnet confèrent aujour. d'hui à Paris avec lord Halifax au sujet des négociations en cours entre l'Angleter- re et la Russie. m m 11 m m i m i i i m i i m m i m m m i H Le discours de Turin et la politique italienne Oy a .beaucoup reu^jïçyjé que, dans le discours de Turin, les^arnèusès revendica- tions n'ont pas été formulées. Pourquoi ? N'est-ce pas parce que ces revendications brutalement, grossièrement exprimées sou- vent par la presse, ne l'ont jamais été par le Duce P M. Mussolini s'est borné à prononcer, il •y a q u e l q u e temps, les trois mots fatidi- ques : Suez, Djibouti, Tunisie. Mais il n'a pas été plus loin. Qu'est-ce qu'il a voulu dire ce jour-là ? Que l'Italie, en tant qu'usagère impor- tante, avait droit de participer 5 l'adminis- tralion du canal de Suez? Le problème ne saurait ûtrc résolu par les Français seuls ; les Anglais et les Egyptiens ont voix au chapitre. Eh tout cas, nous sommes bien obligés d'admettre que la Hollande comple un des siens dans l'administration du ca- nal. Si la Hollande a u n administrateur, rilalie peut en avoir un. Et même si, dans ces conditions, on jwuvait croire ou crain- dre que l'Allemagne réclamât à son tour, ce ne serait pas une raison pour s'opposer au désir italien. D'ailleurs ni la France, ni l'Angleterre, ni l'Egypte, ne comptent s'y opposer. Tout ce qu'elles demandent, c'est qu'on ne procède pas par exigences. Ni à Londres, ni à Paris, ni au Caire, on n'entend négocier le couteau sur la gorge. En ce qui concerne Djibouti et la 'l'urii- sie, c'est une autre affaire. Nous n'enten- dons céder ni un quelconque morceau de notre Empire, n i u n seul de nos droits. Mais que demande l'Italie officieEe ? Une entente commerciale entre Djibouti et l'E- thiopie.' Très volontiers. Une participation au chemin de fer d'Addis-Abeba Nous lui en avons déjà donné une par les accords de 1935 que, depuis, M. Ciano a rejetée. D(!s privilèges nouveaux pour les Italiens en Tunisie ? Nous ne pouvons pas, notis ne vou- lons pas leur en donner. .\u contraire, nous .estimons que le moment est venu do régler définitivejnent la question franco- italo-tunisienne, et de la régler sur la base de l'abandon, par l'Italie, de son hypothè- que sur la Tunisie. D'ailleurs, cet abandon, l'Italie l'a esti- mé juste en igSS et avec beaucoup de bonne grftce. Nous ne lui ferons pas l'injure de penser qu'elle était inconsciente. Parfaite- ment consciente au contraire, elle a aban- donné son hypothèque sur la Tunisie com- me elle a admis que le Cameroun et le To- goland étaient définitivement intégrés Sans l'Empire français. Et, en contre-partie, nous avons abandonné à l'Italie notre influence politique et nos chances économiques en Ethiopie, sauf dans une bande de territoire di; chaque côté du chemin de fer. Pourquoi revenir là-dessus.' Si quelqu'un avait au- jourd'hui le droit de se plaindre ce serait la France qui — tout comme l'Angleterre — ne pensait pas que, neuf mois après l'ac- cord de Home, la guerre éclaterait en Afri- (lue et que, quinze ou dix-huit mois plus lard, le pays serait annexé. Nous ne sommes pas les ennemis de l'I- lalio, mais nous ne pouvons nous empê- cher de trouver que, lorsque l'Italie se déclare nation prolétaire, elle exagère un peu. Elle est riche au contraire, elle a un trésor en mains : l'Ethiopie. Sans doute il lui faut dix ans pour mettre cet empire en valeur, et dix ans de paix. S'il ne tient qu'à nous, elle les aura. Bernard SAVIGNT. nimiHniiiimimimiimiiminiiim Les milliards ne suffisent pas L'emi^runl lancé par M. Paul Raynaud ;; été couvert eu moins d'un jour. Le fait est, dit-on, sans précédent dans notre histoire financière. Qi record nous parait, comme à tous .au- tres, magnifique. Si nous nous permettions des libertés de langage, nous dirions qu'cci, en met plein la vue aux étrangers » el siicfialement à ceux qui trépignent de co!ii- voitise à nos frontières. Il ajoute une raison de plus à toutes celles que garde la France de ne point dé- sespérer de son avenir. Si l'événement décidait les timorés qui n'osent plus, par peur du lendemain pour- suivre un projet ou passer une commande, à sortir de leur engourdissement, le pays y gagnerait un super-intérêt non prévu dans le contrat d'émission. Cependant, il ne faudrait pas imaginer qtie l'afflux des milliards suffira à guérir tous nos maux. Ces piqljres d'or ne don- nent leur plein effet que sur des sujets en bonne forme. La France ne se tirera de toutes ses dif- ficultés tjue si elle ne confie pas son dos- tin aux seules forces matérielles. Elle doit surtout se donner un moral solide, recons- tituer ses bases spirituelles et compter plus encore sur l'âme de ses fils que sur le por- te-monnaie de ses épargnants. ^lilî»lllllllllllllliTmill88lirS8iMill!fTÏ!l( Acheter... c'est assurer la paix ! Tel est le slogan plein de vérité que lan- ce «l'Union des Intérêts Economiques.» pour créer le climat nécessaire à la reprise des affaires. Par des affiches qui vont être apposées dans les boutiques, par des tracts qui se- ront distribués, l'Union des Intérêts Econo- miques répèlera cette formule, en vue d'in- citer les l^rançais de toutes conditions so- ciales, à reprendre leur vie normale et à coopérer au .renforrement de cet îiistru- n^ent puissant de la Défense Nationale qu'çst l'activité économique. On nous prie de signaler qu'on peut trouver les éléments de cette propagande au siège de l'Union des Intérêts économi- ques, 16, place de la Madeleine à Paris. A la S.N.C.F. M. Antonini, secrétaire gé- néral adjoint de la S.N.C.F., est nommé chevalier de la Légion d'honneur. P. H. Avions contre Navires Le gouvernement espagnol vient, d'après les documents abandonnés par les ((rouges», de publier les ivsullals des liombardcinenls aériens sur certains ports de l'ancienne zone « gouvernementale ». A Valence, trente-huit navires de com- merce — en majorité anglais ont été coulés pas l'aviation nationaliste; quaran- te-cinq autres navires ont été rendus Inu- tilisables ou gravement louchés. A Dénia et à Gandia, pelils porls utilisés jiar les marxistes lorsque Valence devint inaccessible, les avions de Franco ont coulé treize vapeurs. Quatorze autres ont été cou- lés à Alicante, à Sagonte el à Alméria. Au total, plus de cent navires de com- merce ont été détruits par l'aviation natio- naliste. Ces chiffres émanent des registres tenus par les rouges d'Espagne. Quant aux navires de guerre, ils ont subi, eux aussi, et durement, l'assaut de l'avia- tion. Dans le port de Carlhagène, les bombar- dements aériens ont coulé quatre navires: les contre-torpilleurs modernes de 1.600 ton- nes Aacala-Ga^Hano, Churruca, Sanchez-Bar- caîsteguî et l'aviso Ciclape. Ûn cuirassé, le Jaime I®'' e t t r o i s grands croiseurs : Nigull-Cervantès, Liberlad et Mendcs-Nuncz ont été sérieusemeiil endom- magés par les bombardements aériens. Il a fallu plus d'un an pour réparer les croi- seurs. Ils venaient juste d'être remis en état lorsque la flotte du « Frenle Popular » s'enfuit vers Bizerte. Ainsi, la marine de guerre des marxistes a été paralysée, sinon anéantie par l'avia- tion nationaliste. Voilà des résultats qui fournissent un en- seignement, limité certes, mais intéressant. Ils font ressortir l'énorme puissance des avions dans une guerre moderne. La responsabilité des politiciens qui ont saboté nos cadres aéronautiques et mis en péril notre armée de l'Air n'en est que plus lourde. Ils ont failli mettre la Franco à la merci des nations dont les escadrilles sont nombreuses, modernes et entraînées. {•••••••••••••BiBMBHHV iNFORMÂTiONS LE RAID DU (( LIEUTENANT-Dli-VAiaSEAU-PARIS » L'hydravion Lieuteuant-de-Vaisseau-Paris, après avoir améri dans les îles Bernudes, dans de bonnes conditions, est reparti pour New-Kork, il est arrvvi jeudi à 2a h. 47 (G. M. T.) à l'aéroport de Port-Washington, §§§ EN PALESTINE, A la suite de la publication du u Livre Blanc » anglais, une vive agitation s'est manifestée dan.t les milieux sionistes do Palestine. Des manifestants inc\eml'ièrent les bâti- ments gouvernemeniaux britanniques ù Tel A viv. A Jérusalem, la silualioii est 11 ès tendue el hs aulomobiilistes anglais et arabes sont conspués. Du côté arabe, le comité suprêine a rejeté les dispositions contenues dans ce livre blanc. —§§§- UN ACCORD FINANCIER Le Gouvernement français vient de con- clure avec un groupe de banques hollan- daises dirigé par MM. Mendelssohn et Co, Amsterdam, et par la Nederlandsche Ilantel Maatschappij, et dont fait partie notam-

Journal Politique et Littéraire 20 R D'Intérêt Local, d'Annonces …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · compris qu cee peti jet n'esu t plus de

  • Upload
    ngodan

  • View
    213

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Journal Politique et Littéraire 20 R D'Intérêt Local, d'Annonces …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · compris qu cee peti jet n'esu t plus de

Année-N° 40 ABONNEMENTS

M a i n e - e t - L o i r e & Limitrophes

Trois Mois . . . 5 fr. Six Mois . . . 9 fr. Un An . . . . 16 fr.

E n dehors des l i m i t r o p h e s : 2 2 f ' . 6 0

INSERTIONS

Annonces, la ligne. Réclames, — Faits locaux, —

2.75 2 fr. 2.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires 6c d'Avis Divers

— F O l S r i D Ê E i s r 1 8 4 1 —

P A R A I S S A N T L-E M E R C R E D I E T L E S A M E D I

R É D A C T I O N & A D M I N I S T R A T I O N : 13.- PLACE DU M A R C H É - N O I R T é l é p h o n e : 1 - 9 5

C/G/ N a n t e s : 1 5 4 - 2 8 D I R E C T I O N ; G I R O U Â R D R - R I C H O U P o u r la P u b l i c i t é e x t r a - r é g i o n a l e , s ' a d r e s s e r à l a Publicité A . C H I M O T , 3 , r. d ' A m b o i s e (coin r.Richelieu) P A R I S ( 2 e ) T é l . R i c h e l i e u 5 1 - 7 6 5 1 - 7 7 zlignesgroup.

Samedi 20 Mai 1939

LE NUMÉRO :

2 0 R Les abonnements sont payables d'a-

vance et l'acceptation de trois nu-

méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné

sans dérangement pour lui

t e temps des rhéteurs est révolu...

El m a i n t e n a n t q u e la Chambre a a p p r o u v é la pol i t ique de redres-s e m e n t du cabine t Daladier dans c h a c u n deses doma ines , i n t é r i eu r , ex té r ieur , f inanc ie r et social, nos « honorab le s » von t - i l s r e t o u r n e r àj.leur t o rpeur ?

Al lons -nous rev iv re ces séan-ces d é p r i m a n t e s et qu i aont r i -b u e n t p o u r u n e large par t au d iscrédi t du r é g i m e pa r l emen-taire , où trois douza ines de légis-l a t eu r s légifèrent et vo ten t p o u r six cents ? Al lons -nous revoir la b o u s c u l a d e dans la Pot in iè re des Pas Pe rdus , t and i s q u ' u n ora teur s 'essoufle à la t r i b u n e à c o n v a i n -cre les banque t t e s vides ? Allons-n o u s assister derechef à ces hon-teuses consp i ra t ions de coulo i rs q u i , sous les prétextes les p lus fu-t i les et &OUS l ' impu l s ion de quel-q u e s miinistrables en mal de por-tefeuil le , cons is tent à s emer cha-q u e s e m a i n e des m o r c e a u x de pe-lu re s d ' o range sous les pas du gouvernement . ! '

M. Blum et M. Thorez don t tou-tes les m a c h i n a t i o n s et tous les assauts se b r i sen t i n v a r i a b l e m e n t con t re le bloc i m m u a b l e de l à ma-jqr i té na t iona le , au ron t - i l s enf in c o m p r i s q u e ce petit jeu n 'es t p l u s de mise ?

— Les temps des rhéteurs et des démogogues, a dit M. Dala-dier , sont révolus.

Savoir I Les socialistes, ces g r a n d s responsables des m a l h e u r s présents , n ' o n t pas désa rmé . Au sein de leur g roupe , ils la issent e n t e n d r e à M . Blum qu ' i l s en ont. ass tz de ses faceties, de son m a -ch iavé l i sme et de ses oracles à cont re -sens , mais devan t la C h a m b r e ils fon t encore s e m b l a n t de le ten i r pour un s u r h o m m e . I ls fe ignent de croire en celte étoi le rouge don t le m o i n s qu 'on puisse d i r e e s l q u ' e l l e vacille en t re u n col lect iv isme don t l 'at lrait s ' obs l ine à d e m e u r e r f u t u r et un cap i ta l i sme don t elle apprécie les avan tages subs tan t ie l s .

Cette odieuse comédie , quoi qu ' en pense M. Daladier, se pro-longe ra aussi l ong t emps q u ' u n e voix autor isée - la s i enne — ne dénonce ra pas en te rmes clairs les piéfai ts du F ron t Popula i re , ses

gaspi l lages qu i ont abou t i à deux dépréc ia t ionsdu f r a n c , à l 'évasion de l 'or et des capi taux que le l ibé-r a l i s m e de M. Paul Reyuaud a d 'a i l leurs ré in tégrés , à l 'oisiveté des classes labor ieuses , i l lustrée par un m i n i s t è r e des Loisirs, à la n o m i n a t i o n de centa ines de mi l le de fonc t ionna i res eu s u r n o m b r e qu 'on est obl igé, a u j o u r d ' h u i , de l icencier , à la créat ion d'offices aussi coû teux qu ' inu t i l e s , actuel-l e m e n t en voie de suppres s ion , au népo t i sme d a n s l ' admin i s t r a -tion et dans l ' a rmée, au chômage accru , aux grèves incessantes , au massacre de Clichy, à la para lys ie économique , à la démora l i sa t ion p u b l i q u e et à l ' accroissement for-m i d a b l e des impôts , q u e toutes les catégories de c i toyens du hau t en bas de l 'échelle sociale son t con t ra in t s de payer pour faire h o n n e u r à « la trai te su r l ' aveni r » t irée par M. Blum !

Ces véri tés-là ne seraient-el les pas bonnes à d i re ? C'est du hau t de la t r i b u n e et dans la b o u c h e du chef du g o u v e r n e m e n t q u e le pays de vrai t les en t endre . Car si l ' un ion des França is , dans les heu re s d r a m a t i q u e s que n o u s vi-vons , est souha i t ab l e et m ê m e nécessaire au sa lu t de la na t ion , elle ne saura i t d é c e m m e n t se ré-aliser que cont re les chefs du F ron t Popula i re don t l ' accablante cu lpabi l i té n 'est , hélas ! pas enco-re établie devan t l ' op in ion .

INTEtl-FRANCE

n u i i i i i i i i i n i m i i i m n i m m m i n i n n , ,

Réclassement nécessaire

Que la d a t e des é lec t ions géné ra l e s soit p i o c h e ou lo in ta ine , avec u n n o u v e a u m o -de électoral p l u s j u s t e e t p l u s paci t ia i i t , il sera i n d i s p e n s a b l e q u e s ' opè re u n reclasse-m e n t des pa r t i s , d o n t p l u s i e u r s son t sépti-rés p a r d ' i u ipe rcep l ib l c s n u a n c e s e t par fo i s p a r de siioji les q u e s t i o n de personj ie .

Le f r o n t p o p u l a i r e é l a n t d i s loqué , les ra-d icaux do iven t se sépare r h a r d i m e n t des marx i s t e s , c auses d e t o u s les m a u x d o n t s o u f f r e le pays. Ils l ' o n t dé jà fa i t . U n e q u i n -za ine s e u l e m e n t d e m e u r e n t , p a r in té rû t électoral , a t tacl iés a u x c o m m u n i s t e s q u i leur o n t f a i t ia cou r t e échelle, et on t , d a n s des c i rcons tances i m p o r t a n t e s , r e f u s é l eu r con-c c u r s à M. Daladier . P a r m i ces i n l r a n s l -gean ts , c i tons, MM. P ie r re Col, q u i a re tar -dé les p rog rè s de n o t r e avia t ion, A n d r é Al-be r t , Dezarnau lds , Geis tdoerfer , Mendôs-France , A. Marie.

Ce son t là de vér i tables radicanx-socialis^ tes et m ô m e r a d i c a u x - c o m m u n i s t e s .

E n réal i té , les r a d i c a u x fidèles à l eu r doc-t r i n e n e son t p l u s p a r t i s a n s de r é f o r m e s radicales et ils son t v r a i m e n t r ad i caux an-ti-socialistes.

Mais les vieux vocables o n t la vie d u r e e t Un r ec l a s semen t s ' impose .

^ — — •

N O U V E L L E S E X P R E S S

Lcss souverains d'Angleterre sont arrivés hier à Ottawa, capitale fédérale du Canada, où il ont élé acclamés clialeareusenieni par la foule.

r p -Ltt Chambre- des Communes a approuvé

la politique extérieure du cabinet Chamber-lain par 220 voix contre 96.

A Madrid^ la défilé de la victoire, com-mencé hier matUn à 9 h. 3o, ne s'est termi-né qu'à /). o5. Le corps diplomaticiue au complet Oissistail: à cette cérémonie.

MM. Daladier et Bonnet confèrent aujour. d'hui à Paris avec lord Halifax au sujet des négociations en cours entre l'Angleter-re et la Russie.

m m 11 m m i m i i i m i i m m i m m m i H

Le discours de Turin et la politique italienne Oy a .beaucoup reu^ j ïçy jé que , d a n s le

d i scours de T u r i n , l e s ^ a r n è u s è s revendica-t ions n ' o n t pas é té fo rmulées . P o u r q u o i ? N'est-ce pas pa rce q u e ces r evend ica t ions b r u t a l e m e n t , g ross iè rement expr imées sou-ven t p a r la presse, n e l ' o n t j ama i s é t é p a r le Duce P

M. Mussol ini s ' es t b o r n é à p rononce r , il •y a q u e l q u e t emps , les t ro is m o t s fat idi-q u e s : Suez, Dj ibout i , Tunis ie . Mais il n ' a pas été p l u s loin . Qu'est-ce q u ' i l a vou lu d i r e ce jour - là ?

Q u e l ' I ta l ie , en t a n t q u ' u s a g è r e impor -tan te , avai t d ro i t de pa r t i c ipe r 5 l ' a d m i n i s -t r a l i o n d u canal de Suez? Le p r o b l è m e ne saura i t ûtrc résolu par les F rança i s seuls ; les Angla is et les Egypt iens o n t voix a u chap i t r e . E h t o u t cas, n o u s s o m m e s b ien obl igés d ' a d m e t t r e que la Hol lande c o m p l e u n des s iens d a n s l ' a d m i n i s t r a t i o n d u ca-na l . Si la Hol lande a u n a d m i n i s t r a t e u r , r i l a l i e p e u t en avoir u n . Et m ê m e si, d a n s ces cond i t ions , on jwuvai t croire ou c ra in-d re q u e l ' A l l e m a g n e réc lamât à son t o u r , ce n e se ra i t pas u n e ra ison p o u r s 'opposer au dés i r i t a l ien . D 'a i l leurs n i la F rance , n i l 'Angle te r re , n i l 'Egypte , n e c o m p t e n t s 'y opposer . T o u t ce qu ' e l l e s d e m a n d e n t , c 'es t q u ' o n n e procède pas p a r exigences. Ni à Londres , n i à Paris , n i au Caire, o n n ' e n t e n d négocier le cou teau s u r la gorge .

E n ce q u i concerne Dj ibou t i e t la 'l'urii-sie, c 'est u n e a u t r e affaire. Nous n ' e n t e n -d o n s céder n i u n q u e l c o n q u e m o r c e a u de n o t r e E m p i r e , n i u n seul de nos dro i t s . Mais q u e d e m a n d e l ' I ta l ie officieEe ? U n e e n t e n t e c o m m e r c i a l e en t r e D j ibou t i e t l 'E-th iop ie . ' Très volont iers . U n e pa r t i c i pa t i on au c h e m i n de fe r d 'Addis-Abeba Nous l u i en avons déjà d o n n é u n e p a r les accords de 1935 que , depuis , M. Ciano a rejetée. D(!s pr ivi lèges nouveaux pou r les I ta l iens en Tun i s i e ? Nous n e pouvons pas, no t i s ne vou-l o n s pas l e u r en donne r . . \u con t ra i re , n o u s . e s t imons que le m o m e n t est venu do rég le r d é f i n i t i v e j n e n t la ques t ion franco-i t a lo - tun i s i enne , e t de la régler s u r la base de l ' a b a n d o n , p a r l ' I tal ie , de son hypo thè -q u e s u r la Tunis ie .

D 'a i l l eurs , cet abandon , l ' I t a l i e l ' a esti-m é ju s t e en igSS et avec b e a u c o u p de b o n n e grftce. Nous n e lu i ferons p a s l ' i n j u r e de p e n s e r qu ' e l l e étai t inconsciente . Par fa i te -m e n t consc iente au con t ra i r e , elle a aban-d o n n é son h y p o t h è q u e s u r la T u n i s i e com-m e elle a a d m i s q u e le C a m e r o u n et le To-go land é ta ien t dé f i n i t i vemen t i n t ég ré s Sans

l ' E m p i r e f rança i s . E t , en cont re -par t ie , n o u s avons a b a n d o n n é à l ' I t a l i e n o t r e i n f l uence po l i t i que e t nos chances économiques en Eth iopie , sauf d a n s u n e b a n d e de te r r i to i re di; c h a q u e côté d u c h e m i n de fer. P o u r q u o i reveni r là-dessus . ' Si q u e l q u ' u n avai t au-j o u r d ' h u i le d ro i t de se p l a i n d r e ce sera i t la F rance q u i — t o u t c o m m e l 'Ang le t e r r e — ne pensa i t p a s que , neuf m o i s après l 'ac-cord de Home, la g u e r r e éclaterai t e n Afri-(lue et que , q u i n z e ou d i x - h u i t mo i s p l u s la rd , le pays serai t annexé .

Nous n e s o m m e s pas les e n n e m i s de l'I-lalio, m a i s n o u s ne pouvons n o u s empê-che r de t rouve r que , l o r sque l ' I t a l i e se déclare na t i on prolé ta i re , elle exagère u n peu . Elle e s t r i che au cont ra i re , elle a u n t résor en m a i n s : l 'E th iop ie . Sans d o u t e il lu i f a u t d ix a n s p o u r m e t t r e cet e m p i r e en valeur , e t d ix a n s de paix. S ' i l n e t i e n t q u ' à nous , elle les au r a .

B e r n a r d SAVIGNT.

n i m i H n i i i i m i m i m i i m i i m i n i i i m

Les milliards ne suffisent pas

L'emi^run l l ancé p a r M. P a u l R a y n a u d ;; é té couver t eu m o i n s d ' u n jour . Le fa i t est , d i t -on, sans p r é c é d e n t d a n s n o t r e h i s to i re f inanc iè re .

Qi record n o u s pa ra i t , c o m m e à t ous .au-tres, m a g n i f i q u e . Si n o u s n o u s p e r m e t t i o n s des l ibe r tés de l angage , n o u s d i r ions qu'cci, en m e t p l e in la vue a u x é t r a n g e r s » el s i i c f i a l ement à ceux q u i t r é p i g n e n t de co!ii-voit ise à nos f ron t i è res .

Il a jou te u n e r a i s o n d e p l u s à tou tes celles q u e ga rde la F r a n c e d e n e p o i n t dé-sespérer de son aveni r .

Si l ' é v é n e m e n t décidai t les t i m o r é s qu i n ' o s e n t p lus , p a r p e u r d u l e n d e m a i n pour -suivre u n p r o j e t ou passer u n e c o m m a n d e , à so r t i r de l e u r e n g o u r d i s s e m e n t , le pays y g a g n e r a i t u n s u p e r - i n t é r ê t n o n prévu d a n s le c o n t r a t d ' é m i s s i o n .

C e p e n d a n t , il n e f a u d r a i t p a s i m a g i n e r qtie l ' a f f l u x des m i l l i a r d s s u f f i r a à g u é r i r tous n o s m a u x . Ces p iq l j r es d ' o r n e don-n e n t l eu r p le in e f fe t q u e s u r des su j e t s en b o n n e f o r m e .

La F r a n c e n e se t i r e r a de t o u t e s ses dif-f i cu l tés t j ue si el le n e conf ie p a s son dos-t in a u x seules forces maté r i e l l e s . Elle doit s u r t o u t se d o n n e r u n m o r a l solide, recons-t i t u e r ses bases sp i r i tue l les e t c o m p t e r p l u s encore s u r l ' â m e de ses f i ls q u e s u r le por-t e - m o n n a i e de ses é p a r g n a n t s .

^lilî»lllllllllllllliTmill88lirS8iMill!fTÏ!l(

Acheter... c'est assurer la paix !

Tel est le s logan plein de véri té q u e lan-ce « l ' U n i o n des In t é r ê t s Economiques .» p o u r créer le c l i m a t nécessai re à la repr i se des a f fa i res .

P a r des af f iches q u i von t ê t re apposées d a n s les b o u t i q u e s , p a r des t rac t s q u i se-r o n t d i s t r ibués , l 'Un ion des In t é r ê t s Econo-m i q u e s répè le ra ce t te f o r m u l e , en v u e d ' i n -c i te r les l^rançais de toutes cond i t i ons so-ciales, à r e p r e n d r e l e u r vie n o r m a l e et à coopérer au . r en fo r r emen t de cet îiistru-n^ent puissant de la Défense Nationale q u ' ç s t l ' ac t iv i té é c o n o m i q u e .

On n o u s p r i e de s igna le r q u ' o n p e u t t r o u v e r les é l é m e n t s de ce t te p r o p a g a n d e au siège de l ' U n i o n des In t é r ê t s économi-ques , 16, place de la Madele ine à Par is .

A la S.N.C.F.

M. Antonini, secrétaire gé-néral adjoint de la S.N.C.F., est nommé chevalier de la Légion d'honneur. P. H.

Avions contre Navires Le g o u v e r n e m e n t espagnol v ient , d ' ap rè s

les d o c u m e n t s a b a n d o n n é s p a r les ((rouges», de p u b l i e r les i v s u l l a l s des l i o m b a r d c i n e n l s aér iens s u r ce r t a in s por t s de l ' a n c i e n n e zone « g o u v e r n e m e n t a l e ».

A Valence, t r en t e -hu i t nav i res de com-merce — en m a j o r i t é angla is — o n t é té coulés pas l ' av ia t ion na t i ona l i s t e ; q u a r a n -te-cinq a u t r e s nav i r e s ont été r e n d u s Inu-ti l isables ou g r a v e m e n t louchés.

A Dénia e t à Gandia , pe l i l s p o r l s u t i l i sés jiar les marx i s t e s lorsque Valence dev in t inaccessible, les avions de F r a n c o o n t cou lé t re ize vapeurs . Quatorze au t r e s o n t été cou-lés à Alicante, à Sagonte e l à Almér ia .

Au total , p l u s de c e n t nav i res de com-merce on t été d é t r u i t s p a r l ' av ia t ion na t io -nal i s te .

Ces ch i f f r e s é m a n e n t des reg is t res t e n u s p a r les rouges d 'Espagne .

Q u a n t a u x nav i res de g u e r r e , ils o n t sub i , e u x aussi , e t d u r e m e n t , l ' a s sau t d e l 'avia-t i on .

D a n s le p o r t de Car lhagène , les b o m b a r -d e m e n t s aér iens o n t coulé q u a t r e nav i res : les con t re - to rp i l l eu rs m o d e r n e s de 1.600 ton-n e s Aacala-Ga^Hano, Churruca, Sanchez-Bar-caîsteguî e t l ' a v i s o Ciclape.

Ûn cuirassé, le Jaime I®'' et t ro i s g r a n d s c r o i s e u r s : Nigull-Cervantès, Liberlad e t Mendcs-Nuncz o n t é té sér ieusemeii l e n d o m -m a g é s p a r les b o m b a r d e m e n t s aér iens . Il a f a l lu p l u s d ' u n an p o u r r épa re r les croi-seurs . I ls vena i en t j u s t e d ' ê t r e r e m i s e n é ta t l o r sque la f lo t te d u « F r e n l e P o p u l a r » s ' e n f u i t vers Bizerte.

Ainsi , la m a r i n e de g u e r r e des m a r x i s t e s a é té paralysée, s i non a n é a n t i e p a r l 'avia-t ion na t iona l i s t e .

Voilà des r é s u l t a t s q u i f o u r n i s s e n t u n en-s e i g n e m e n t , l i m i t é certes, m a i s i n t é r e s san t . Ils f o n t ressor t i r l ' é n o r m e p u i s s a n c e des av ions d a n s u n e g u e r r e m o d e r n e .

La re sponsab i l i t é des po l i t i c iens q u i o n t saboté nos cadres a é r o n a u t i q u e s e t m i s e n pér i l n o t r e a r m é e de l 'Ai r n ' e n est q u e p l u s l ou rde . Ils o n t fai l l i m e t t r e la F r anco à la merc i des n a t i o n s d o n t les escadri l les son t n o m b r e u s e s , m o d e r n e s et e n t r a î n é e s . { • • • • • • • • • • • • • B i B M B H H V

iNFORMÂTiONS LE RAID DU

(( LIEUTENANT-Dli-VAiaSEAU-PARIS »

L'hydravion L ieu teuant -de-Vaisseau-Par i s , après avoir améri dans les îles Bernudes, dans de bonnes conditions, est reparti pour New-Kork, où il est arrvvi jeudi à 2a h. 47 (G. M. T.) à l'aéroport de Port-Washington,

§§§

EN PALESTINE,

A la suite d e la publication du u Livre Blanc » anglais, une vive agitation s'est manifestée dan.t les milieux sionistes do Palestine.

Des manifestants inc\eml'ièrent les bâti-ments gouvernemeniaux britanniques ù Tel

A viv. A Jérusalem, la silualioii est 11 ès tendue

el hs aulomobiilistes anglais et arabes sont conspués.

Du côté arabe, le comité suprêine a rejeté les dispositions contenues dans ce livre blanc.

— —§§§-UN ACCORD FINANCIER

Le Gouvernement français vient de con-clure avec un groupe de banques hollan-daises dirigé par MM. Mendelssohn et Co, Amsterdam, et par la Nederlandsche Ilantel Maatschappij, et dont fait partie notam-

Page 2: Journal Politique et Littéraire 20 R D'Intérêt Local, d'Annonces …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · compris qu cee peti jet n'esu t plus de

n>ent l'Amslcrdamsche Bank, une oi>êmtion ayant pour but la transformation de la detr ta à court tei-nie de l'État p-ançais en Iloh l<ind<} en une dvtlc à moyen terme.

• §§§ EN ESmCi\E

Do nombreuses arrestulions sont opérées iournellement à Madrid parmi les anciens dirii)ea.i\ls républicains, conimui>isles d socialistes.

Quelques exécutions ont eu lieu pour crimes multiples et pillages.

PIE XII à S.imt-J^'/IjV DE LATRAN

Pour la. première fois depuis son éléva-tion au Pontijix:at, Pie XII est sortie jeudi du Vatifiaii, et ai pris solennellement pos-session de la ba,iilique pairiarchale de Sl-Jean de Latran, caithédrale de Rome, en sa qualité d'évêciue de la Ville éternelle.

Après la messe, le pape prononça la for-mule rituelle de la bénédiction « urbi cl orbi n en même temps qu'il traçait d'un geste large de la main droile le signe de Il croix.

§§§ PROTESTATION DIPLOMATIQUE

Les ambaissadeurs 'de Grancte^Bretcegne, des Etats-Unis et de France ont fait chacun une démarcha au ministère des affaires é-trangères pour pi^otester contre le débar-quement japonais à Kou Lang Sou; on coi^-sidère à Tokio que ces trois démarches indiquent que Vélroite communauté d'ac-tiktn des trois pays dans le domaine nctivai se maintient dans le domaine diplomaiique §§§ '

LES DETTES DE GUERRE!

Le Déparlentent de l'Etat a envoyé des notes rappelant aux gouvernements inté ressés le tnonlwit d'à leurs delles de guerre à l'échéance <îa i 5 juin. 1989.

Ces detles tolnliseront à celle date 218.2G9.384 dollars 25.

La dette française atteindra yG.GaS.gn.'i dollars Co et celhi de la, Grande-liretagne 85.C70.7O5 dollars o5.

Pour la première fois, aucune note n'a été aiiressée à la Tchécoslovacpiie « en rai-son de la sitnaiti'on gouxernemenla'le exi.^-tant en Tchécoslovaquie D.

§§§ LA CONSCRIPTION ANGLAISE

La Chambre des Communes a adoplé en troisième lecture le projH de loi sur l'en-traînement militaire obligatoire, par 887

voix contre i 3o . Le projet a ensuite) été envoyé à la. Cham-

bre deis Lords, où il sera discuté aujour-d'hui.

§§§ LES ALLEMANDS A PRAGUE

On apprend; dans les milieux diploma-tiques anglais, que le gouvernement a:ie-mand a fait savoir au gouvei'nement britaji-nique quo le statut exlerritorial ne serait pas reconnu à la légation de Grande-Breta-gne, à Praguci, après le «5 mai.

On croit savoir qu'une décision analogue

FEUILLETON de L'Echo Saumuroi» N» 46 - 17 Mai

La Dame de la Blanche-Roque

p a r MARIE LE MIISHE

CSditb)

MuiiilciuiiiL .\liU'ic-.li?aiiiie counail l'iiu'Cu-salion infaiiiaiito qui a posô sur son père, reii iprisoiiuenieii l do l ' inculpé, la mort ([ui a subst i tué le jugcnienl de Dieu à celui des honin\cs.

— ... Mais qui nous assure de sa cid])al)i-lilé

Le. cri jaillil spontanément , tandis iiue Lola se tait, à bout di' ftiii'es, lonjours hlul-lie cînnire sa su'ur.

-Ta me dis iiu'il es! ninrt cluélienne-nienl, assisté par l 'auniùnier , et iiu'il n 'a cessé do se déclarer innocent ! cont inua Ma-r ie-Jeanne soulevée. Notre père, Lo'.a L Com-ment , à moins d ' u n e preuve absolue, ad-met t r ions-nous qu ' i l fût coupable?. . . Cette preuve, tu ne l 'as pas... Allons, tu ne peux pas l ' avoir !

La téte ensevelie, dans le vêtement de la jeune fille répond par u n signe négatif . . . Mais Marie-Jeanne n ' a pas vu de se? yeux, elle, ce que Lola ne veut pas lui révéler ex-

a été communiquée aux divers pays qui continuent à entretenir des relations iiplo-maticpies dans l'ancienne capitale tchéco.^-lovatque.

§§§ VIOLENT ORAGE EN BRETAGNE

Jeudi un violent orage s'est abattu sur la région, de I'ffi.")7ic.s-̂ transformant en moins- d'une heure les moindres ruisseaux en torrents. La foudre est tombée sur la. Basilique de Sainte-Anne-d'Auray, arra-chant de\s pierres du clocher, brisant les deux cadrans dei l'horloge. Dans le Petit Séminaire, le fluide s'est livré aUix fantai-sies les plus c u r i e u s e s : d e s portes ont été arrachées, des cloison.'; disjointes, des meu. blés déplacés.

F R A N Ç A I S LE REDRESSEMENT -FINANCIER

A ACCRU L A F O R C E

. D E LA F R A N C E ET

LE CAPITAL DE CEUX QUI ONT FAIT CONFIANCE

A L'ETAT S O U S C R I V E Z

L'EMPRUNT N A T I O N A L

SOUSCRIRE C EST COMBATTRE SOUSCRIRE C'EST GAGNER

TITRE ÉMIS A 98 Francs EiXBMPT DE TOUS IMPOTS

PRESENTS ET FUTURS FRAPPANT LES VALEURS MOBILIERES

I N T É R Ê T 5 % Les souscriptions peuvent Être libérées soit en. numéraire, soit par remise des bons du Trésor à 6 mois et 1 un ; des bons de la Coisse Autonome de la Défense Nationalei à 18 m.ois, des bons de la Dé-fense Na.tiaiiale à 2 ans; des bons 3 i- % igSG, rembour.sables le i5 décembre.

La Loterie Nationale

LE NUMEIRO 1./I49.179 GAGNE CINQ MELLIO'NS

Les numéros suivants gagnent chacun UN MILLION

0.423.027 — 0.607.649 0.406.420 — 0.331.710

I./es numéros suivants gagnent chacun Soo.ooo francs

0.545.451 — 0.965.065 — 0.990.251 0.681.169 — 0.391.443 — 1.189.638

Les numéros suivants gagnent chacun 200.000 f rancs

I. i3I.569 — 1.004.620 •— 1.130.076 0.675.406 — 0.520.477 — 0.546.69^

plicitement : les tristesses du foyer assom-bri el désolé bien avant la catastrophe maudi te . Dolorès, en fan t ardente, aux in-tui t ions précoces, a grandi dans u n e atmos-phère d'orage, en t re une mère passionné-m e n t chérie et u n père contre qui cet amour la dressait, révoUée. Quelles alterna-tives de conviction cl de doute sinistre on t ballotté cette âmo si jeune, alors que l'ac-cusé étai t sous les verrous!. . . Marie-Jean-ne ne saura pas quelle pensée a tor turé le p lus Tipremeiit la fille aînée d'Alvear, dans la solitude de la « iinca », et par tout , à travers la vie. Lola peut art iculer enf in :

— Quelle que soit notre conviction à nous, le monde a la sienne. 11 a couvert de ce sang la mémoire de cot h o m m e : elle ji 'eu sera jamais lavée.

Ht Marie-Jeanne ploie h son tour ; son f ron t re joint l en tement le f ront courbé so\is la honle. Entraînée par les événe-ments, assoiffée de vérité, exaltée par son généreux courage, elle n 'a pas mesuré, d'a-bord, à son point de vue personnel, toutes les répercussions du coup... Mais elle oublie déjà son propre ma lheur près de la créature que le déshonneur paternel , depuis vingt ans, broie et supplicie.

— Ma Lola, dit-elle, avec u n e compas-sion poignante, comme tu as souffer t !

— Cette souffrance, tu as vu ce qu'el le avait fait de moi.. . où elle m 'aura i t con-dui te si f u n'avais pas été IJi. J 'a i voulu te l 'épargner . . .

Los imaié ios liniss^inL par : 50.898, 56.890, 21.479. 79-872> 21.493,

oi.3o8 gagnant Too.oon francs; 93.221, 28.536, I 6 . O : J I , 07.0O9, 98.326,

09.290 gagnent 5o.ooo francs. 4.291, 2.594, 5.859, 7.697, 8 .884, 9 .390

gagnen t 20.000 francs. 612 gagnent lo.ooo francs; 193 gagnent S.ono francs; 639 gflgneiit 2.000 francs; 07 gagnent 220 francs. 9 gagnent 110 francs.

• • . s t ' ô i t M H i i i m n i t i n i n ï M i T i n

C H R O N I Q U E L O C A L E ET RÉGIQMALE

•I u ..•••iiii inii II

M E M E N T O H E B D O M A D A I R E

Pharmacies de service : Demain DinumJ.e i'i-Lundi matin :

M. FILMON, rue do la Tonnelle.

Garage demain d imanche : M. BÛUTIN, 81, rue d 'Orléans, tél. : 3-49-

^ § § §

Union des Syndicats Chrétiens de Saumur et Environs

LA FETE DU TRAVAIL

Suivant le grand mouvement syndical chrét ien qui se maiiifesto de plus en plus dans noi re paysi, l'Laiion des Syndicats Chrét iens de Saunuir et environs, célébrait solennellement jeudi dernier , jour de l'As-cension, la grande Fôte du Travail chré-tien. On sait combien la pépinière de celte action syndicale, la J. O. C., a pr is u n e ampleur qui fai t présager les p lus heu-reux lendemains : c'est une force en mar-che et la manifestat ion vécue jeudi a Sau-m u r m a r q u e une étape ascensionnelle vers l ' idéal que prônai t le pontife suprême dans son immortel le « Gliarte des Travailleurs ».

La jouriiée était en out re inarciuée par la commémorat ion de l'anTiiversaire du jour où le pape Léon Xll l adressa au monde entier sa fameuse encyclique u Rerum No-va rum ».

Le programme élaboré comportai t en tout premier l ieu-^wie-messe de commu-nion en l 'église Saint-Nicolas pour tous les adhéren ts de l 'Union, pu is u n peti t dé-jeuner en c o m m u n afin de ne pas se dis-perser et que succède aussitôt la ma t inée d 'études, d 'édification, de p lans et de réa-lisations.

• • • * •

Vers 8 h .3o, les congressistes étaient rassemblés dans une des salles du cercle Saint-Nicolas gracieusement mise à la dis-position des membres de la C. F. T. C. par M. l 'abbé Martin, curé de Saint-Nicolas.

Ils étaient près de i5o syndiciués affiliés provenant des divers syndicats de la ré-gion.

H. Percereau présidait l 'assemblée, pa rmi laquelle nous remarquions de nombreux patrons an imateurs en notre ville do la Confédération française du pa t rona t . Pre-

— Par quel prodige as-tu p u garder le silence ? quel dévouement est lo t ien !

— Ah ! Juana , tais-loi; je te devais tout . Mais la j eune fille continue sans enten-

dre : •— Laisse-moi te dire que lu aurais cîû

me parler. Je te remercie de l 'avoir fai t enf in . Jfe sais qui je suis, et j ' a ime mieux. . . Oui, j ' a ime mieux le savoir, déclare Marie-Jeanno, dont le cœur .se crispe néanmoins sous u n frisson glacial. Ma destinée ne sera plus bAtie sur u n e illusion. Dieu est lîi ! Il a tout disposé. Il nous a mises en présence par u n e sorte de miracle; dès lors nous avons marché à l 'inévitable. Dieu avait ses desseins sur toi et sur moi : il nous donne-ra la force de les accomplir.

Ella t ient s implement son langage de foi, don t Lola connaît déjà la puissance. Toutes deux, à travers l 'épreuve désormais commune , savourent l ' ineffable consola-tion, à la fois divine el humaine . L'avenir disparait ; le passé où plongent, entrelacées, les racines do leurs vies, le présent qui dé-couvre cette union, tout est là, en ce mo-ment , pour elles... Et du passé, et du pré-sent, les questions se lèvent en fou'e, as-saillant l 'esprit de Alarie-Jeanne, voulant monte r toutes ensemble à ses lèvres :

— Quand donc, interroge-t-elle, m'as- tu reconnue pour ta sœur !>

— Je t 'a i donné ce nom avec tine certi-tude absolue le jour où tu m 'as appris que j tu n 'étais pas la fille de Mme Trevel. Mais

liait par t égaleinent à la r éun ion i l . l ' abbé ( jourdon, supei'ieur du Séminaire univer-sitaire.

.M. Percereau uuvriL la séance par quel-ques paroles de bienvenue et de l'élïcita-Uons et ijria M. Carré de lui succédej à la t r ibune.

(( L esprit syndical », tel était le thème de la causerie for t documentée et vra iment remarquable de M. Carré, lequel démont ra le pourquoi du syndicalisme chrét ien, son inf luence el sa légiliniitér. 11 clama son es-poir invincible dans u n renouveau catho-lique, absolument indispensable, corollaire d 'a i l leurs do la s i tuat ion actuelle qui lui impose son autor i té el sa force.

M. Rebondy, chef die secteur de la Jeu-nesse Ouvrière .Catholique à 13agucux, dé-luontre combien la J . O. C. est u n e pépi-nière féconde el précieuse jwur le syndi-calisme et une aide efficace.

Mlle Pasquier aborde u n autre côté de la (luestion : « Ce, que l 'on peut a t tendre du syndicalisme chrét ien en dehors des re-vendications fiabituelles ».

M. l ' abbé Gourdon lit l ' é tude de M. l 'abbé Osinond, su r <( la Voix la p lus auto-risée du monde qui nous d i t comment en-visager le problème social ».

C'est un h o m m a g e au Pape Pie XI, dont la sollicitude paternel le se conf i rmai t par-t icul ièrement sur le relèvement de la di-gni té de la i)ersonne h u m a i n e et sur l 'a ide à la classe ouvrière.

M. Percereau remercia les orateurs suc-cessifs el les membres de l 'Union se dis-persèrent jusqu 'à l ' heu re de la messe so-lennelle de II h. 3o en l 'église Saint-Ni-colas, au cours de laquelle M. l ' abbé Gour-don, en paroles excellentes, déf in i t ce qu ' é -tait le Travail.

Et vers mid i t rente, tous les Ulnionistes se retrouvaient au Cercle Saint-Nicolas, pour le vin d ' h o n n e u r auquel assistaient aussi M. R. d^ Grandmaison, député; M. l 'abbé Martin et M. l ' abbé Godin.

M. Ptercereau ])rononce alors u n e char-m a n t e allocution pour remercier les par-ticipants de celte fûle du travail.

M. l ' abbé Martin prend la parole pour dire la joie qu ' i l éprouve d'accueill ir dans son cercle les syndicats chrét iens el les as-surer de toute sa sympathie .

M. R. de G-randmaison, après avoir re-mercier M. lo président Percereau, évoque la magn i f ique fÔte jacisie qui s 'est dé-roulée à Paris dernièrement , ainsi que son voyage au Vatican pour le couronnement de Pie XII.

M. Alphonse Poisson, félicite les jeunes du bel exemple qu ' i l s d o n n e n t et f o rmule le souhait d ' u n e étroite collaboration en-tre les divers groupements .

Tous ces discours sont vivement applau-dis et l 'on choque les coupes dans la p lus chaude ambiance d ' ami t i é et de mutue l l e compréhension.

Le chant syndical chrétien d o t alors di-gnemen t cette belle Fôte du Travail, dans u n magni f ique espri t d'e solidarité profes-sionnelle et d ' idéal social. A. G.

Cuis in ière e s t d e m a n d é e de s u i t e pour Hôte l p o u r sa i so i i La Bau le . — E c r i r : : Olivier, 8, b o u l e v a r d d'Armer, La Baulè .

je crois que, depuis ta première appari t ion, j 'avais des pressent iments . . . Tu ressembles si par fa i tement à no t re mère I

^ Oh ! Lola, no t re pauvre mère ! Et Marie-Jeanne tressaille tout ent ière de

la vibration nouvelle de son oœur . — Elle étai t morte , n'est-ce pas avant

l ' a f f reuse chose?. . . Et qu 'avait-on fai t de moi P Je ne puis imaginer .

•— Non, Juana , toutes tes supposit ions s 'égareraient . Notre mère a survécu au dernier malheur . . . Elle avait t a n t souffert déjà, nous t ra înant de ville en ville, moi et mon jeune f rère Diégo, cherchant du travail — u n h u m b l e travail d 'ouvr ière — pour aider à la reconst i tut ion du foyer! Elle espérait des jours meilleurs, q u a n d on arrêta mon père.. . Lo peti t Diégo était mor t deux! ans auparavant , et tu n 'avais que six mois. Ce f u t pour toi su r tou t que l ' infor-tunée trouva la force de vivre... Quand elle eut suivi, de la prison au cimetière, le cercueil de son mar i — car elle eut ce cou-rage — elle s ' en fu i t avec nous dans une au t re ville, h Saragosse, et y demeura ca-chée dans u n quar t ie r obscur et misérable. Elle travaillait à domicile, pour u n e fabri-que; elle s 'usai t de fatigue, et sa raison s 'ébranlai t . . . Le pire de tout , pour elle, était la pensée du sort réservé à ses en-f an t s et de l 'hér i tage funes te qui leur avait été t ransmis! . . . Elle dissimulai t soigneuse men t son n o m et la lamentable histoire; j ' ignore si, malgré ses précautions, elle f u t '

Le 5e Dragons portés à Saumur

De passage à Saumur , mard i dernier , le ô" r ég imen t de dragons portés a r endu un h o m m a g e émouvant aux mor t s de la cava-lerie, en déposant u n e pa lme au pied du m o n u m e n t q u i glorifie les héros de cette a rme tombés p e n d a n t la g rande guerre.

Lo 5® dragons s 'é ta i t donc massé à l'e.v-trémilô d u Chardonnet , près de son train réginienlaire, pour se disposer en forma-lion de défilé, avec drapeau et son escorte, le lout précédé des t rompet tes et trompes de cavalerie.

Pour accueillir les visiteurs, l'Ecole de Cavalerie avait disposé do chaque côté du m o n u m e n t des pelotons en armes, lesquels devaient ensui te p rendre pa r t au défilé. Garde d ' h o n n e u r de spahis aux abords éga-lement .

Les officiers du cadre étaient groupés près des grilles et le poste de garde rendait les honneurs . L 'étendard de l'école avec son escorte, puis les t rompet tes vinrent I ircndre place devant lo m o n u m e n t .

Le 5® dragons, q u i t t a n t son cantonne-m e n t provisoire d u Chardonnet , défilait alors par l ' avenue du Maréchal-Foch pour se m e t t r e en l igne déployée, cependant que 1,3 drapeau faisait ha l te devant la gril le d ' h o n n e u r .

Le général Bridoux arriva alors et salua les drapeaux pu i s le colonel commandan t : ce dernier s 'avançant alors déposa une pal-me cravatée au pied du m o n u m e n t ; puis u n e m i n u t e de silence fu t observée alors que les t rompet tes sonnaient o L 'Hymne aux Morts » et que les t roupes immobilisés rendaien t les h o n n e u r s .

Le r ég imen t se concentra ensui te pour le défilé qui eu t lieu, impeccable, au son des Irompeltes . Les t roupes passèrent de-vant le généra l Bridoux, les uni tés de l 'Ecole de Cavalerie, défi lèrent parei l lement .

Un service d 'o rdre par fa i t de M. Eprin-chard, commissaire de police et ses agents, avait canalisë la circulation aux abords de l'Ecole et dé tourné tous les t ranspor ts pour faciliter l ' imposan t déploiement mil i ta ire , lequel avait rassemblé u n e belle assistance de nos concitoyens.

Les un i t é s re jo igni rent ensui te leurs can-tonnemen t s et les h o n n e u r s fu ren t , u n e dernière fois, r e n d u s aux é tendards .

-§§§-

Kerrnesse de Bienfa isance

Au foyer du théâ t re supe rbemen t agencé a^ait l ieu jeudi dernier,, u n e très belle ker-messe de bienfaisance, au prof i t de l'Asso-ciation Protes tante de S a u m u r .

Des comptoirs et bu f f e t s avaient été très jo l iment agencés p a r des dames et t enus par elles-mêmes : u n bu f fe t fo r t b i en acha-landé pouvai t satisfaire les goûts les p lus variés.

Pour corser cet ensemble si a t t r ayan t la fameuse comédie (c Ces Dames aux chapeaux verts », de Germaine Acremant , f u t inter-prétée par u n groupe homogène, i nca rnan t les héroïnes devenues légendaires : diver-t issement qui a beaucoup intéressé les nom-breux visiteurs de cette kermesse que l 'on évalue à p lus de 3oo ; c 'est-à-dire le suc-cès! En effet il nous a p lus d 'y r emarquer

reconnue. Mais nous qu i t t âmes brusque-m e n t Saragosse pour Viva, pet i te localité pyrénéenne. Là, m a mère , inslallée avec nous dans une très pauvre maisonnet te , devint méconnaissable; elle res ta i t m u e t t e pondan t des jours entiers, p u i s elle se met-lait à chan te r d ' u n e voix qui me faisait mal . Souvent ehe s ' enfe rmai t avec sa der-nière-née, la couvrant de baisers fous, et je 1 entendais dire : <( Oh I toi, je te sauve-rai, ma petite, m a toute pe t i t e» . Je m ' i n -quiétais de ces allures étranges^ sans m e rendre compte, hé las ! q u ' i l n ' e û t pas fal lu la qu i t te r u n ins tan t . Un nia l in , je la cherchai en vain, e t t u n 'é ta is p lus dans ton berceau; elle était pa r t i e avec toi pen-dant la nur t . J e ixmsai qu 'e l le e r ra i t peul-ètre, c o m m e il lui arrivait souvent , d a n s u n pet i t bois voisin de not re demeure ; j 'y courus, j 'appelai m a mère, j 'appelai ' du monde. Personne ne l 'avai t vue n i enten-due : elle avait préparé sa f u i t e avec ce soin et cette habileté q u ' o n observe chez les alié-nés, en pareil cas. L'idée fixe de t 'enlever à une terre fatale, de te faire élever dans son pays de France, où elle avait été heu-reuse, la poussai t p robablement , et se com-binai t avec la folie de la persécution, la crainte d ' ê t re poursuivie. . . Que sais-je.» No-tre dernière étape nous avait beaucoup rapprochées du chAteau de Puysatte, où le baron, son ancien tu t eu r , demeura i t encore.

(à suivre)._

Page 3: Journal Politique et Littéraire 20 R D'Intérêt Local, d'Annonces …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · compris qu cee peti jet n'esu t plus de

la présence de M. le sous-préfel de Sau-iiiur el (le Aline Robert Milliat, de M. .1.-1'.. Robert e t Mme; M. le pas teur Soulier el de nombreuses personnali lés de la ville.

Il y a tou t lieu de penser que l 'e lfort a été récomiJensé ce dont nous n e saurions t rop n o u s réjouir pour les dévoués organi-sateurs.

V i s i t e d ' inspect ion

-§§§-

A m i c a l e de la Classe 1 9 1 0

Chaque année, su ivant la Iradition éta-blie depuis cinq ans, l 'Amicale de la classe 10 profi te du jour de l 'Ascension pour sa sortie annuel le . Après Varennes (1937); Les Rosiers (1988); c 'était jeudi dernier Brain-sur-Allonnes et l 'hôtel Delugré q u i rece-vaient les 49 ans, don t le ben jamin est l 'a-m i Legeais et le doyen, sans doute cet au-t r e ami, le glorieux M. Pâquereau.

Ils étaiejit donc u n e t rcn la ine réunis à la bonne auberge Delugré. Malheureuse-ment , M. Noël-Tessier, président, encore

• souff rant , ne pouvait y assister ; le cama-rade Primarl , en Irailement au Val de Grâce, avait du aussi s'excuser, quan t à René Josse, il arriva u n peu en retard CV'là c 'que c'est qu 'd ' a l l e r voir à Tours

• passer lo Bordeaux-Paris!) Enf in , chacun f i l h o n n e u r au succulent

déjeuner que quelques charmantes dames rehaussaient de leur gracieuse présence. M. Alcide Mitonneau, mai re de Brain, as-sistait à ces amicales agapes. Il f u t u n in-vité charmant .

Bien en tendu , le repas f u t agrémenté de chants et monologues et le dessert arri-va, copieusement arrosé par u n t i r fusan t de 6 « o b u s de 80» (3 rouges et 3 blancs), envoyés par le président .

Pbur ce geste, u n ban f u t bal tu en l 'hon-neur de M. Noël-Tessier; u n aulre pour l'ex-cellent cordon-bleu; u n troisième pour le service.

Puis se déroulèrent les divers jeux éta-blis par le prés ident de la Commission des Fêtes, M. Le Gai. Et la journée se t e rmina par u n e part ie de boules et quelques go-belets de bon Breton du pays.

Sur le soir, la petite t roupe regagnai t Saumur , chacun é tant « ben aise » d'avoir ])assé u n e bonne journée à la campagne, satisfait aussi que le ciel n 'a i pas t rop fondu en larmes.

La classe vit et vibre, gare l ' an prochain. Ne l 'oubliez pas, amis, l 'Ascension de 19,'lo; ce sera votre fête du demi-siècle, et çfi, ça compte I

§§§ REUNION AMICALE

DES OFFICIERS DE RESERVE U. N. O. R.

SecMon de Saumur

ASSEMBLEE GENERALE du Dimanche 21 Mai 1989

Programme :

10 heures . — Assemblée générale. Ecole de Cavalerie, amphi théâ t r e Bridoux.

11 h. i5. — En l ' amphi théâ t re Bridoux, présentat ion de la section de Saumur à M. Désiré Ferry, président général de l'U.N. O.R.

I I h. 4o. — Dépôt d ' u n e gerbe au Monu-m e n t aux Morts, Ecole de Cavalerie, en pré-sence de Al. le général Bridoux, comman-dant l'Ecole.

i:> heures — Banquet en les salons de l 'Hôtel Budan (tenue civile), avec la pré-sence effective de M. Désiré Ferry, de M. le général Bridoux et de nombreuses per-sonnalités.

M. Désiré Ferry devant se rendre au Mans aussitôt après le banquet , nous insistons auprès de nos camarades pour qu ' i ls soient rassemblés ?i l'Hôtel Jîudan à midi très i)ré-cis.

Torrbola de la Cro ix-Rouge

Lots à réclamer

Les trois sociétés de Croix Rou^e Fran-çaise rappellent aux possesseurs des billets des numéros suivants, sortis au tirage, que les lots sont à leur disposition ii la Société de Secours aux Blessés Militaires, 6, rue Lecoy :

aag 280 286 .'i63 657 810 8i3 84o g.'io lodg 1272 189/1 1899 i5o^ i5i/i 1571

i856 1900 1947 2057 2i4o 2169 2878 2388 25o6 2718 2820 2727 2802 2888

Les lots peuvent être retirés contre re-mise du billet por tan t u n des numéros ci-dessous ju squ ' au samedi 27 mai courant . Passé cette date, ils resteront acquis à l 'œu-yre.

Le liuutciiant-ioloiiel \ in, coni juandant la 9" région de gciidarnierii ' de Tours, a passé hier une uibiieclion des brigades de S a u m u r .

Reçu par le capitaine Ro)er, qui lui a présenté ses hommes, le lieutenant-colonel \ i n s'est aéclaié satistait de son inspection.

Avant de qui t ter Saumur , le comman-dan t do la 9® réigion a rendu visite à M. Robert Miltial, sous-prétet, et aux magis-trats <iu Parquet de notre ville.

§§§

La S e m a i n e de l 'Enfance

Chaque année, à pareille époque, revient la Semaine de l 'Enfance au cours de !ii-(pielle sonu vendus insignes et cartes JKJS-tales.

Depuis quelques jours déjà, ces dernières, coniiées à des jeunes filles, sont vendues ù domicile.

Demain d imanche 21 mai aura lieu u n e vento d ' insignes.

A celle occasion, le comité de l à 'Semaine de l 'Enfance recommande de façon toute spéciale, les gracieuses et dévouées jeunes filles qui solliciteront les passants dans la rue et à la sortie des différents offices re-ligieux.

Il demande in s t anunen l à la populat ion sauumroise de leur réserver le meil leur accueil, en leur r emet tan t ce qu'el le desti-ne à la protection de l 'enfance.

Le comité appelle spécialement l 'a t ten-tion des généreux donateurs sur la desti-nation des fonds recueillis, t a n t à Saumur même que dans sa proche banlieue qui, en totalité vont aux œuvres locales : Consul-tation gra tui te des nourr issons et Crèche Chauvet.

ASSOCIATION SAUMUROISE DES ASSUJETTIS AUX LOIS

RIROT ET LOUCHEUR H. B. M.

Au cours de sa dernière réunion men-suelie, le bureau a examiné les rapports fé-déraux qui seront présentés au Congrès de Bordeaux. Il f u t décidé que ces rapiJorls seraient portés à la connaissance des ad-hérents et q u ' u n e assemblée générale extra-ordinaire aura i t lieu à cet effet, ce soir, à 20 h . 3o, à l 'Hôtel de Ville de Saumur , salle de la Justice, de Paix.

Le bureau adresse u n pressant appel aux assujett is afin qu ' i ls assistent nombreux à cette assemblée oii des quest ions du plus grand intérê t y seront exposées.

Voici l 'o rdre du jour : Allocution du ])résident ; lecture d u procès-verbal de la réunion précédente; cemjite-rendu moral et fédéral; compte rendu f inancier ; rapport de la réforme de s t ruc ture ; rapport sur l 'assurance vie et le r isque de guer re ; rap-port sur la création d ' u n e caisse de garan-tie; rapport sur la propagande; élection de la commission de contrôle ;questions tiiver-ses; paiement des colisalions.

AMICALE DES JARDINIERS DU CHARDONNET

-COiNGO'URS DE PALETS

C'est demain la g r a n d e finale du con-cours de palets organisé par l 'Amicale et Mutuelle dos .lai'diniers amateurs du Char-donnet .

A 17 heures, au ron t li'eu les parties de repêchage à l ' issue desquelles le classement général sera établi. Le concours sera ou-vert de 8 heures à 18 heures.

Ce concours é tant doté do nombreux et iinporluiits prix en espèce et en nalure , il ne fail pas de doute que l 'u l t ime journée de demain d imanche connaîtra encore un gros succès.

Ol'I'^lCE DEPARTEMENTAL DES MUTILES COMBATTANTS

VICTIMES DF LA GUElUtE 1;T PUPILLIIS DE LA NATION

Pour l 'application des instruct ions de M. le directeur de l'Oflice national des mut i -lés, combal tants , viclimes do la guerre et pupilles de la Nation, relatives à l 'emiiloi des anciens combat tants non titulaires d ' u n e pension d' invalidité, le maire rappel-le i\ MM. les chefs d 'entreprises commercia-les ou industrielles de la c o m m u n e de Sau-m u r , de bien vouloir tenir l'Ofllco départpr nienlal des mutilés, combat tants , victimes do la guer re et pupilles de la Nation de Maine-et-Loire, au courant des vacances survenant dans les emplois qui pourra ient être te ims par d 'anciens combat tants .

A cet effet, il invite les anciens combal-t an t s chômeurs de la c o m m u n e à se pré-

senter à l 'Office publ ic de placement, afin de faire connaî t re leur situation en vue d 'examiner la possibilité de faire procéder i\ leur reclassement ou à leur placement,

j — : .§§§

COMITE TECHNIQUE DlîP.VinEMENTAL DES TRANSPORTS

Lu Comilô Lechniquc nous conu/uinique : Alin do laire concorder les heures d 'ou-

ver ture au public du secrétariat du Comité technique départemental des Transports avec les nouve.les heures d 'ouverture et de fe rmelure des bureaux de la Préfecture, les t ransporteurs el toutes personnes inléres-sées à la coordination, sont informés qu 'à par t i r de lund i iMochain 22 mai , le secré-tariat du Comité sera ouvert :

Les mercredi et jeudi de chaque semaine, de 9 heures à 11 heures et de i/i heures à 16 h . 3o.

Lo samedi, de 9 heures à 11 heures.

LES FÊTES DE LA PENTECOTE

Dans de précédents articles, nous avons présenté les gi:oupes «Le Quadrille Vendéen» des Sables-d Olonne, «L'Amicale" du pays do l 'Oues t» de Saintes, le groupement bourbonnais « Vichy el ses sources », ((L'E-cole de A'entadour» de Tulle, (( Lou Réou-lès » de la Réole (Gironde) et .groupe féli-béen <( Louis Bazadès » de Bazase (Landes).

Nous allons au jourd 'hu i essayer de pas-ser en revue quelques nouveaux groupes qui o n t donné leur adhésion aux gi'andes lêtes folltloriques des Provinces françaises qui se dérouleront à Saumur les 28 el 29 mai prochains.

Ainsi que nous l 'avons déjà affirmé, le Comité pe rmanen t des Fêtes n ' a rien né-gligé pour nous faire vivre deux grandes journées de liesse et permet t re au commer-ce local de sortir du marasme dans lequel il se débat. Les commerçants sauinurois l 'ont d 'ai l leurs si bien compris qu ' i ls or-ganisent, do leur côté et à leur projjre compte, sans avoir recours à un intermé-diaire, une exposition qui se tiendra sous le péristyle du Théâtre du :>.5 au 80 mai in-clusi'vemenl.

Pour en revenir aux grands déploiements folkloriques, jetons mi rapide coup d'œil sur le .groupe <( Les Trois Roses » cTe Gre-noble, qui lire son nom des ((Trois Roses » f igurant dans- les armoiries du chef-lieu de l 'Isère et jouit d ' u n e excellente réputat ion.

D'après les échos qui nous sont parve-nus, ce groupe, qui a pris part à de nom-breuses manifestat ions, est considéré com-me u n des ïneilleurs de France.

Ses membres se fon t une joie de venli p o u r la première fois visiter la charmante vallée de la lx)ire et la p impante (c Pterle do l 'Anjou ». Et pour appuyer nos espoirs de voir ce groupe présenler de belles choses, ind iquons que sa présidenle est Mme Qia-brol, la dislinguée épouse' de M. Chabrol, président de la Fédération nationale des groupes folkloriques de France.

Après les (( Trois Roses », voici («. Les Gas du Tçarollais », do Charolles, qui obt inrent en 1935 le grand prix d 'honneur de danses (bourré charoHaise) h la Fête des Provinces française de Nice, et qui participèrent aux fêtes de Paris (1980), Vichy (1986), Charol-les (1987), Mâcon (1988, etc., sans parler des quant i tés de concerts régionaux ni des audit ions à Radio-Lyon et Lyon-P.T.T., qu ' i l s donnèren t et donl la dernière en da-te est récente (le 4 mars , de 17 h . 4S à 18 h. 3o).

Ce groupe sera donc très à sa place dans les grandes fêtes de la Pentecôte, à Sanmur .

Nous verrons prochainement ce que va-lent les aut res groupes. D'ores et déjà nous sommes en mesure d 'assurer qu ' i l s seront au niveau de ceux déjà présentés el ceci est le garant d ' u n immense succès.

Que tous donc se donnent rendez-vous, les 28 et 29 mai, à Saumur, pour admirer la fresque vivante de tous ces groupes qui représenteront la France dans tout ce qu'el-le a de meil leur, de beau et de bon; de ca-ract(>ro, d'idée, de goi'it e l tout ce qu'el le reiirésonlo de concorde nationale.

CINÉMA-FAMILIAL Salle des Fêles de l'InsUlulioii Si-Louis

D i m a n c h e 21 Mai Maliiiée à lO heures

DEUX GRANDS FILMS :

Passeurs d'hommes avec Constant Rémy — Jean Galland

Paul Azaïs e t

Six heures à terre ( C i i i i i i n i i i i i i E i a i i i l i i î l l i l i l i i i i i i i i i i i i

CONSEIL MUNICIPAL DE SAUMUR

CYCLOTOURISTES SAUMUROIS

La concentration de Mazé, demain di-manche verra probablement une bonne re-présentation saumuroise. Les campeurs par-t iront au jou rd ' hu i aiirès-midi, vers 17 h. 80.

Demain mat in , départ à 8 heures pour Gennes, Saint-lîémy, Saint-Mathurin, Mazé, Retour par Bcaufort, Longué. L'aurès-midi, à 18 h . 80, sortie à la rencontre de ceux partis le mat in .

Rappelons que pour le meet ing fédéral de la Pentecôte au Mans, tous les détails seront donnés à la réunion de mard i pro-cjiain.- La clôture jMur les engagements est arrêtée au 21 mai.

Courses au Galop de S a u m u r

Demain dimanche, à i4 heures, sur l 'hip-podrome aménagé des Huraudières, se dé-roulera la première grande journée de cour-ses organisées par la société locale de Cour-

ir ses au galop. ^ ; Voici lo p rogramme de ces courses :

A i4 11. 80. — Prix du GouvernemenI, premier prix de la Société d 'Encouragement — 8.000 f rancs de prix. — 9 engagés.

A i5 h e u r e s . — Prix Kellermanii, d e u -xième prix de la Société d 'Encouragement . — 2.100 francs de prix. — i5 engagés.

A t 5 h . 80. ~ Prix Le Brecq, p r e m i e r prix de la Société des Stooplo-chases de France, coutse de haies. — 8.000 f rancs de prix. — 7 engagés.

A 16 h e u r e s . — Prix du général dp Con-tades, stoçplc-chase mili taire. — 2.600 f r . de prix. 10 engagés.

A 16 h . 80. — Prix du Siueepstake r\atio-nal du grand prix de Paris^ prix de Long-champs, troisième prix de la Société d 'En-couragement. — i5.8oo francs de prix. — 8 engagés.

A 17 h e u r e s . — Prix de la Société de Sport de l'yanœ, steeiile-chase. — C.aoo fr . de prix. — 7 engagés.

Le par i -mutuel fonct ionnera au pesage el à la pelouse.

TRIRUNAL CORRECTIONNEL DE SAUMUR

Etat-Civil de Saumur du 17 au 20 mai 1989

NAISSANCES André Ogué, 28, r«e Fardeau, Jean-Lohis Lecompte, i3, rue Portaili

Louis,

Gérard Champès, avenue Balzac,

PURLICATIONS DE MARIAGES Germain Chagnaud, typographe, 29, rue

Molière, à Saumur , et Thérèse Baroau, sans profession, à Monlsoreau.

Audience du 19 mai Trimardcur. — Vincent Le Goff, G4 ans,

sans domicile fixe, sans profession, est pré-venu de vagabondage et défaut de carnet an thropométr ique . Il fu t arrêlé par les gendarmes de Vihiers. Le tr ibunal lui in-flige i5 jours d ' empr i sonnemen t .

Rebellion aux agents. — 7 m a i , v e r s 19 heures, le n o m m é l 'ernand Cohade, 42 ans, chanteur ambulan t , causait du scan-dale au café du kiosque. Les agonis durent intervenir mais f u r e n t reçus jiar dos invec-tives. Sur la voie publicpie, Cohade se fit plus menaçant el essaya de fapper sa garde du corps à coups de bouteille qu ' i l avait tirc^ de sa muset te . L 'énergumène put être néanmoins maîtr isé et depuis cette date médite à la Maison d 'a r rê t on il demeurera pendan t trois mois, ainsi en onl décidé les juges corroclionne's, h ier vendredi.

Interdiction de séjour. — Marie N'aurais, déjà maintes fois condamnée, est à nouveau devant les juges correctionnels pour ivre.'-se, vols et infraction à \tn arrête' d ' intor-diclion de séjpvii\

Peux mois de prison et 5 francs d ' amen-de sanct ionnent ces incartades,

L'acçident mortel des Posters. — Le t r i -bunal a rendu hier son jugement pour l'ac-cident survenu aux Rosiers dans la soirée du 29 février dernier cl qui coûta la vie à un motocycliste, M. Georges BelPer, de Saint-Mathurin,

M. Souques, inculpé d 'homicide involon-taire, a été condamné à 5o f rancs d 'amen-de pour le délit et à deux amendes de 5

1 francs jiour les contraventions.

LES RAPPORTS

\ 0 1 R I E

— L'extrémité du chen>in des \ iolot tes M'ia refaite.

— Line barrirèe prolectrice sera placée en bordure de la demi-lune.

—-M. le Directeur régional des P.'P.T. a informe^ la Municiptililé (pie son adminis-trat ion se réservait le droit d ' acquér i r cet immeuble, conformément auxj clauses du bail existant. Cette lettre est en conlradio-lion avec u n e conmiuiiication officielle de l 'Adminis l ra l ion centrale, envoyée à la Chambre de Commerce qui s'était occupée également de cette affaire.

Le Ckuiseil est d'avis de demander u n e réponse forme et sans anibiguïlé au sujet de c<?l immeuble .

— Sur la demande do M. le C-uré de lu Visitation, lo ctochelon de l 'église est en réparat ion.

•—• Une surveillance de police sera exercée au sujet des balayages des ordures dans les égoûls, el des sanctions soroni ])risos contre les dé'.in(|uants.

i?«u. — Les analyses effectuées mensuel-lemenl font, ressortir la parfaite, (pialilé de l 'eau.

•—. Rue de l'Ile-Neuve, une bouche d 'ar-rosage sera i)larée dès que possible.

Gaz. — Lo directeur de la Coni])agnie concessionnaire s'est élevé contre une in-terprétation des répercussions prcxluites par la hausse des salaires et l 'angmonla-tion du prix dos charbons.

—. La (luestion du jirix de local ion dos compteurs sera discutée lo 2C mai prochain devant le Conseil interdéparlomontal de Préfecture.

— A la suite d ' u n e réclamation,, le Con-seil décide que l 'amélioration de l 'éclairage de la montée du Fort sera comprise dans lo projet do réfection de celui de la ville. I-e pavage sera revisé dès que possible.

Montée du Petit-Genève. — M. B r u n e a t i donne connaissance du rapport do M. l ' In-génieur des Mines, (jui indique qu 'a f in d'éviter un accident possible, il est néces-saire d'enlever la partie délachéc.

La Commission s'est rendu compte do l 'état d 'avancement dos travaux) do piochage et de déblaiement ipii se poursuivent par paliers successifs, suivant la méthode pré-conisée dans lo ra])porl de l ' ingénieur .

Afin de prévenir l 'envahissement de l 'eau provenant du chemin par u n e ])luio d'ora-,ge, il est décidé de prolonger le caniveau coupé par l 'ébouloinent, au moyen d ' u n e couloUe en bois allant rejoindre le cani-veau infér ieur .

Afin de dé terminer les points qui pour-raient devenir dangereux el suivant les dis-))osilions du rapport , la Commission décido que M. Augoard, géomètre à Saumur , sera chargé de procéder à la visite des caves d u coteau, dont il relevera les plans ce qui per-met t ra d'exercer une surveillance périodi-que.

REPURGATION — Le service de répurgal ion sera étendu

suivant les ijrescriptions en vigueur el a])rès acceptation par les hab i t an t s de ces dernières, à la rue Georges-Girard et aux voies du lotissement Becquart.

— Avis favorable est donné à la création du lotissement Reitz,

Aux mêmes condit ions que précédem-ment , l ' i m m e u b l e de la rue Marcmaillette sera loué provisoirement à l ' au to r i t é Mili-taire pour inie période do 4 mois.

FINANCES Le Conseil admet en non valeur les 4.739

Ir, 54 irrécouvrables. Diverses subventions extérieures sont re-

fusées. Société de gymnastique « La Jeanne-

d'Arcn. — Saisi d ' u n e demande de sub-vention de la société « La Jeanne-d'Arc » et sur proposition de M. le Maire, le Conseil, considérant que colle société s'occu])e offi-ciollemenl de la jirciiaration au service mi-litaire au môme l i t re (pie l'U.A.S., accorde la m ê m e subvention à ces doux organisa-tions.

Pour l 'année en cours, une somme de 7.000 f rancs sera à prévoir au B.A. de 1989.

M. Paul Mayaud, demandan t la parole, remerci'e le Maire et le Conseil Municipal de ce vote en faveur de la J eanne d'Arc.

(à suivre).

n m m m t a i m m i i i n i i i m m i i n i i i i i i

L A B A U L E Hôtel H Les Sargasses »

P e n s i o n d e p u i s 35 f r a n c s

Page 4: Journal Politique et Littéraire 20 R D'Intérêt Local, d'Annonces …archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · compris qu cee peti jet n'esu t plus de

BIW

Elude M» LEUREfr, Cbmmis-saire-Priseur à Saumur .

V E N T E Aux Enchères Publiques

En vertu d'un jugement

du Tributml de Commerce

de Saumur

Le Samedi 27 Mai 1939 à il\ heures

EN L'HOTEIL DES VENTES DE SAUMUR

"6, rue Saint-Jean

Articles de Bonneterie (marchandise neuves)

Gants, bas e t chaussettes d 'enfant , chaussons, chemises, caleçons, tricots, havoirs, bé-rets, chandails, tabliers, cra-vates, caleçons de bain, laina go, chemises lacoste, panta-lons d ' enfan t .

Au comptant , f rais iG% en sus

Le tout visl/ilei à l'IIûLel des Ventes, à partir de jeudi aS Mai.

BIBLIOGRAPHIE

Dans la collection « L'Arc-en-Ciel »

vous lirez chaque mois u n roman pass ionnant

128 pages, couver ture i l lustrée

Vient de paraîtra :

HELLO, NEW-YORK I par Bernard Doumens

Ce roman d 'aventures , t rès vivant, tou-jours agréable et parfois pass ionnant , rap-pelle Jules Verne. Rien n 'y m a n q u e : l ' in-vention scientifique, les événements histo-r iques de France, d ' I r l ande et d 'Amérique, le personnage comique et débrouil lard, l ' individu louche et malfaisant , les héros sympathiques et la gracieuse idylle. Le tout f in issant comme le souhai te le lecteur et comme le veut la saine justice.

En vente par tou t au prix de : 2 f rancs (franco, 2 fr . 60).

• •

Va paraître prochainement :

LA TERRE SE VENGE par Pierre d ' A u r i m a n t

L 'abonnement d ' u n an à la collection « L'Arc-en-Giel » (12 romans , i chaque mois) : 25 f rancs (étranger, 26 a u 3a f rancs suivant les pays).

Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris (8®). G c. p. 1668.

SOCIÉTÉ NATIONALE DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS

Région Ouest

GRANDE SEMAINE DE TOURS

Los 18 e t ai mai igSg, des billets spéciaux-, réduction de 5o %, seront déliviés au dépar t des gares de :

Saumur-R. D.; Varennes-sur-Loire : Port-Boulet; La Gliapelle-sur-Loire; Saint-Pa-trice ; Langeais ; Cinq-Mars ; Savonnicres, pour Tours.

C'est donc u n e occasion de prof i ter des pr ix très rédui ts pour visiter les s tands d ô l a Grande Semaine de Tours.

FOI IIE-EXPOSITION D'ANG ERS

Les I I , i5 et 18 J u i n igSg, des billelâ spéciaux réduction de 5o % seront délivrés eu deuxième et troisiènie classes pour ANGERS, au départ des gares situées su r les sections do lignes de :

Saumur , Montreull-Bellay, (^.holet, Segré, Sablé, Ancenis Angers.

C'est donc une occasion de profi ter des prix très rédui ts pour visiter les s tands de la Foire-Exposition d 'Angers.

Le Gérant : P . R I C H O U .

Imprimerie Girouard et Richoa.

7)-(im

la Mode Pratique

t&uJt e4t 4i ((iMiic^ue

et vJuxmeMt éêéçant! •

Tous les jeudis :

Abonnement 1 an: 48fr. 50 ou 55 fr. avec prime.

Envoyer mandat-poste (pas de mandat-carte)

à la Mode Pratique,

49,av.de l'Opil^^.PARIS

•éco t^eua

C H E T E Z l /IO" M U T I L C S

y e u x ^LE B/LLET OU/ GAGNE

H TYPOGRAPHIE H H LITHOGRAPHIE 0

L ' I m p r i m e r i e

4 Place du Marché-Noir, 4

Tâ&âB'B:. i - t t s

exécute très rapidement et avec an fini

il éprochable et très avantageusement tous

• genres de = =

TRAVAUX MODERNES CATALOGUES, AFFICHES REVUES, PROGRAMMES PLAQUETTES, FACTURES TÊTES DE LETTRES, etc.

T r a v a u x A d m i n i s t r a t i f s

e t C o m m e r c i a u x

e t d e L u x e

RELIURE CARTONNAGE REGISTRES

HORAIRE DES CHEMINS DE P A R I S - M O N T P A R N A S S E — B O R D E A U X

P a r i s (Montp.) — S a u m u r — B o r d e a u x — L e s S a b l e s — L a R o c h e l l e — R o y a n

STATIONS 993 785 787 769

747 737 733

Paris 7 ,) 'é iè Chartres .' . • • • 8 22 'é iè

Courtalain 9 7 7 56 Chât-du-L. 6 32 10 13 10 27 Chât-la-V. B 55 .. 10 50 Noyant-M, 7 15 .... H 10 Liniéres-B. 7 20 .. .. 11 15 Vernantes. 7 28 .... 11 23 Blou 7 35 11 31 Vivy 7 40 11 36 S a u m u r ( 0 ) 7 48 11 06 11 44

— dép. 4 15 8 02 11 11 12 04 15 57 Nantilly ar. • . . . 8 08 .. • 12 11

— dép. 8 08 • . 12 11 Chacé-Var. - . . . 8 12 12 15 Brézé-St-C. 8 17 12 20 Montreuil. 4 33 8 29 i l 27 12 34 16 13 Thouars a. 4 46 8 49 11 40 12 54 16 26

— dép. 5 18 9 13 11 42 15 » 16 28 Airvault. . . 5 46 9 40 11 59 15 35 16 43 Parthenay. 6 20 10 4 12 17 16 11 1 ' 2 Niort 7 50 11 10 12 54 18 » 17 51 Saintes. . . , 10 40 12 12 15 05 19 48 19 48 Bordeaux . 12 11 14 6 16 4J 21 48 21 48 Les Sables. La Rocheli'

8 58 7 55

12 45

13 27

15 56

18 »

21 50 21 50

319 713

10 25 12 » 13 3 14 31 14 52 15 10 15 15 15 24 15 31 15 37 15 45 16 30 16 36

36 16 33 16 44 16 54 17 14 17 19 17 59 18 51

757

18 52 19 10 19 28 19 34 19 41 19 48 19 52 20 f 20 40 20 46 20 46 20 50 20 54 21 04 21 22 21 24 21 48 22 12 22 55

R o y a n — L a R o c h e l l e — L e s S a b l e s — B o r d e a u x — S a u m u r — P a r i s (Montp.

S T A T I O N S

Royan La Rochel"= Les Sables. Bordeaux.. Saintes Niort Parthenay. Airvault . . . Thouars a.

— dép. Montreuil. Brézé-S'-G. Chacé-Var. Nantiliy a. Nantilly d. S a u m u r ( O )

— dép. Vivy Blou Vernantes. Liuières-B. Noyant- M. Chât.-la-V Ghât.-du-L Courtalain Chiartres.., Paris arr .

784

5 35 5 55 6 05 6 09 6 13 6 13 6 20 7 . 7 C9 7 14 7 21 7 29 7 36 7 57 9 20

10 55 12 05 13 19

702 AUX.

6 18 7 07 7 26 7 55 8 02 8 22 8 30 8 34 8 38 8 38 8 45

728

5 15

10 44 11 11 11 21 11 27 H 35 11 35 11 41 H 48 11 56 12 02 12 12 12 20 12 28 12 50 14 24 16 26 18 10 19 27

732 786 9 55

'É 40 H 40

10 42 11 58 12 40 12 58 13 16 13 18 13 32

13 50 15 6

15 <6 16 5 17 15 18 10 19 27

722 724

.12 10 13 32 14 17 14 36 15 1 15 4 15 21 15 29 15 33 15 36 15 36 15 44 16 33 16 40 16 44 16 51 16 5 ' 17 4 17 21 17 40

788

14 52

12 34 14 14 16 57 17 51 18 11 18 42 18 58 19 18 19 28 19 33 19 3 ' 19 37 19 43 19 52 20 1 20 6 20 13 20 21 20 28 20 48 21 10

768 992 16 55 19 07 20 10

17 40 21 » 22 5 22 27 22 58 23 I I 23 26

23 43

P A R I S - T O U R S — A N G E R S - L E O R O I S I O P A R I S - T O U R S - S A U M U R - A N G E R S - N A N T E S

STATIONS

Paris . . . Tours . . . dép Langeais Port-Boulet. Varennes . . . Saumur. .arr

— dép St-Mart in. . . St-CIément . Les Rosiers.. La Ménitré... Angers.. . arr , Nantes.. ,arr . St-Nazaire. . . Le Croislc . . .

641 DIR.

0 5 23 5 46 6 06

"é 21 6 26

7 02 8 46

10 01

661 AUT.

6 48 7 14 7 36 7 43 7 51 7 53 8 » 8 5 8 9 8 16 8 40

643 EXP.

8 01 8 22 8 38

8 50 8 51

9 22 10 28 11 59 12 35

647 EXP.

679 EXPR.

10 .. 10 20 10 36

10 49 10 50

11 06 11 23 12 33 13 41 14 31

8 5 10 49 11 28 11 45

11 59 12 01

12 18 12 38 14 02 15 42 16 17

663 AUT.

8 45 13 05 13 31 13 53 14 .. 14 8 14 10 14 17 14 21 14 26 14 31 14 56 16 48

653 EXP.

12 30 14 56

15 50 15 52

16 23 17 48 18 59 19 53

645 EXPR .

14 32 17 58 18 18 18 34

18 47 18 48

19 04 19 21 20 45

665 AUT.

18 42 19 8 19 30 19 37 19 45 19 48 19 55 20 » 20 4 20 11 20 35 22 40 23 51

657 AUT.

17 25 19 35 20

20 34 20 35

20 50 S

22 40 23 51

S A U M U R - P O R T - B O U L E T - C H I N O N

STATIONS 1803 18f9(; 1809(6 1807 STATIONS 1802 4836(3 |4836(4

Saumur Orl. Port-Boulet Avoine Chiaon

6 34 7 31 7 39 7 60

"9 28; ii 28 9 37 11 37 9 50j 11 50

14 58 16 35 16 58 17 14

Chinon Avoine Port-Boulet Saumur Orl.

6 57 7 09 7 36 7 51

13 » 13 33 13 63 14 08

15 20 15 45 18 34 18 il

1810 20 35 20 48 20 56

La Direction du Journal déclina toutes resconsabuiiés pour les erreurs matérieiles <jui pourraient s'être giisséet dont cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indiquées sont toujours Les heures de départ.

651 RAP.

21 41 0 21

1 15 1 19

1 48 3

L.O. EXP.

22 55 3 18 3 40

4 08 4 12

4 45 6 1 8 7 9 3

N A N T E S A N G E R S - S A U M U R - T O U R S - P A R I S

S T A T I O N S

Le Croisic . . . St-Nazaire. . . Nantes.. dép. Angers.. dép. La Ménitré.. . Les Rosiers.. St-Clément. . St-Martin . . Saumur. a r r .

— dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours . . . a r r . Paris

660 678 662 648 664 fiKO 666 634 O.L. 646 OMN. EXPR. AUT. EXPR. OMN. AUT. EXPR.

O.L. EXPR.

5 40 9 36 16 24 19 27 ! ! • 6 32 10 41 17 24 20 32 22 45 7 37 12 » 14 40

i l 18 32 22 10 0 13

' 5 36 8 33 iô 55 13 25 14 16 15 55 18 25 19 35 23 18 1 35 6 4 • . . . 1120 .. 14 35 16 11 18 49 19 52 . • • . 1 55 6 11 • . . . 11 26 14 41 « . . . 18 54 • • • • • • »

6 16 .. .. 11 30 • . . . 14 45 18 58 > • • • . • • • 6 22 11 3B . , 14 49 19 3 . . . . • • •

6 30 9 01 11 43 13 53 14 57 16 25 19 10 20 8 23 48 '2 15 6 34 9 02 11 49 13 55 14 58 16 26 19 11 20 10 23 51 2 21 6 44 • • < • 11 58 15 7 19 19 .. . • . .. 6 54 12 e .. !.' 15 15 16 38 19 28 !. . • '2 37 7 19 12 29 15 38 16 54 19 50 26 39 ' . . . 2 57 7 51 9 55 13 » 14 38 16 7 17 26 20 18 21 14 0 39 3 21

12 35 12 35 17 50 17 50 20 30 20 30 23 45 23 45 5 » 7 7

A N G E R S — D O U É — M O N T R E U I L

STATIONS 185& 1§57 1863 STATIONS 1852 BXPi'..

1856 1868

Angers St-L. Martigne.. . Doué-la-F»«. lesVerchers. leVaudelnay Montreuil a.

5 28 7 35 7 54 8 > 8 6 8 16

11 51 12 50 13 6 13 11 13 17 13 25

17 7 18 13

. 18 36 18 42 18 48 19 »

Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-F"». Mart igné. . . Angers St-L.

9 30 9 41 9 47 9 52

10 8 H 5

14 7 14 18 14 25 14 30 14 44 15 41

19 22 19 33 19 40 19 46 20 ni 20 58

( j ) Sauf le jeudi .

(4) J eud i seu lement .

(5) Sauf le mardi et le jeudi,

ifi) Le mardi et le jeudi.

S A U M U R A U M A N S

Saumur dép. 5 55 Vivy 6 4

6 13 Brion Jum'<> 6 23 Baujgé 6 35 Ls Flènhe d 7 2 La Suze arr 7 42

— dép. 7 52 Le M a n s . . . . 8 6

L E M A N S A S A U M U R

Le Mans 7 40 12 40, La Suze ar r . 7 57 12 57!

— dép. 8 3 12 58: La Fleche d. 8 46 13 39 Baugé 9 10 14 3 Brion-Jum'»" 9 22 14 15

9 32 14 25 j : v y 9 43 14 38 Sa' m a r . 9 52 14 45

18 15 18 30 18 31 19 12 19 36 19 48 19 58 20 9 20 18

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légalisation de la signature du gérant, Certifit par l'imprimeur soussigné,

Hôteh^-Ville de Saumur^ l e LE MAIHE^