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76"® A n n é e — N ° 69 ABONNEMENTS Trois Mois. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An . . . . 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne; 0.80 Réclames 1.20 Faits locaux 1.50 Samedi 28 Août 1920 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cê? d'Avis Divers — FONDÉ EN 1841 PARAISSANT LE MERCREDI SE LE SAMEDI LE NUMÉRO 1 0 E mes Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. A d r e s s e t é l é g r a p h i q u e : ÉCHO SAUMUR. DIRECTEUF ! A . G T I R O U A R D Téléphone 1-95 M. Millerand a terminé son voyage d'inspection à travers les régions libérées. 11 l'a accompli avec calme et sang-lroid, cepen- dant que des esprits agités rt cla- maient la convocation do Parle- ment et s'aflblaient au sujet des, événements de Pologne et des divergences de vue existant entre la France et la Grande-Bretagne. M. Millerand n'est pas un im- pulsif ; il sait ce qu'il fait et où il va. 11 n'a ni écourté, ni précipite son voyage, et il a été à même de constater combien oii avait tra- vaillé iu>quïci pour essayer de remettre en étal les régions libé- rées, mais aussi combien il fallait travailler encore pour que l'œu- vre à accomplir prenne figure d'achèvement. Certes, dans certains départe- ments, la reconstruction est pous- sée activement; par ailleurs, il reste encore beaucoup à faire, et les soufTrances des populations sont grandes; aussi les plaintes sont-elles nombreuses autant que justifiées. • Dans le Nord, par exemple, tout va bien. Les travaux de déblaie- ment, qui s'exécutent dans cent quarante communes, seront ter- minés en fin d'année. Les travaux de construction des maisons pro- visoires sont en bonne voie, en dépit du manque de matériaux. Le montage des baraquements se continue aussi activement que possible. A l'heure actuelle, mal- gré de nombreuses rentrées de sinistrés, le nombre des deman- des non satisfaites est seulement de 3,500. 1,800 baraquements sont en cours de montage. 602 millions seront dépensés dans ce département, au cours de l'année, pdur les constructions immobi- lières, et 398 millions ont été dis- tribués ou le seront, pour répa- rations d'immeubles aux sinis- trés. Nous avons vu que, dans le Pas-de-Calais, les travaux de re- construction des usines sont éga- lement conduits avec toute la célérité et toute l'ampleur dési- rables. Il en est de même de la Reconstitution des autres indus- tries. Mais, dans les campagnes, la tri?tes,-e demeure navrante. Aussi M Millerand a-t-il pu dire à son retour que ce qui l'avait le plus frappé c'étaient h'S ruines. Mais il a aussitôt ajouté : « A côté de ce spectacle de dé- solalion, j'iii ressenti une impres- sion réconfortante à voir ces po- pulations vaillante.^, laborieuses, g;nes, animées de l'ardent désir de renaître, pour la prospérité de la France. Les résultais de cet admirable labeur se font déjà sentir. Partout, les moissons sont merveilleuses. Partout, l'efîort industriel s'accuse ; les ruines disparaissent ; les usines repren- nent leur activité. Le travail ac- compli est considérable. » Mais le gonverneme .t a le de- voir de méttre ces populations courageuses à même de complé- ter au plus vite leur lâche, et M. Millerand, d'accord avrc M. Ogier, ministre des régiojis libérées, a pris, dans ce but, un certain nombre de mesures de première ulililé. D'abord, il est urgent de hâter les travaux de la commission de répartition des subventions aux commun, s. Certains maires n'ont pas encore reçu les subventions indispensables pour payer leur personnel. 11 y a là des relards qu'il faut faire cesser immédiate- ment. 11 faut aussi délivrer rapide- ment aux sinistrés leurs titres de créances et, dans ce sens, appli- quer sans retard la loi du 31 juil- let qui permet Févaluation im- médiate des dommages et la déli- vrance des titres de créance ap- proximatifs et négociables. 11 faut, en outre, accélérer les travaux des commissions canto- nales. Le ministre des régions libérées créera, à cette intention, des organismes d'évaluation qui se mettront en rapport direct avec les sinistrés pour fournirauxdites commissions cantonales des élé- ments d'appréciation, en vue d'a- boutir àune décision dans le plus bref délai. 11 y a aussi le problème du lo- gement. Pour permettre la res- tauration des industries, il faut pouvoir loger les ouvriers. Un projet a été établi dans ce sens. On constituera des sociétés ano- nymes d'habitations à bon mar- ché, en application de l'art. 2 de la loi du 27 octobre 1919. Ces so- ciétés achèteront des dommages immobiliers en vue de les rem- ployer en habitations à bon mar- ché. L'État versera à ces sociétés, sur ces dommages, des sommes à valoir jusqu'à concurrence d'un Cf-rtain chiffre. Enfin, ces sociétés pourront contracter desemprunts àdesétabiissementsdecréilit pour se proc.urer le supplément des capitaux nécessaires. On aura de la sorte bientôt des habitations salubres, à des prix de revient relativement bas. Mais ce qu'il faut surtout, c'est de ne pas interrompre les travaux une fois qu'iis sont commencés, pour éviter de dangereux à-coups dans les entreprises agricoles et industrielles. Pour parer à ce risque d.mgereux . qui pourrait venir d'un arrêt dans les avances, M. Ogier, d'accord avec le mi- nistre des finances, devra con- naître de façon précise l'ensemble descrédits dont il pourra disposer pour la fin de l'année et Tannée 1921. Ces crédits, il les répartira entre les dix départements sinis- trés, proportionnellement à leurs besoins respectifs, et dans cha- que département, le préfet fera la répartition entre les différentes catégories - de dommages. Cela permettra à chacun de savoir sur quoi il peut compter. Cela résou- dra la question angoissante et si digne d'intérêt de la zone «rouge», la plus dévastée, et pour la re- construction de laquelle les tra- vaux ont dû commencer plus tard qu'ailleurs. 11 ne faut pas que ces travaux soient interrom- pus faute d'avances. M. Millerand s'est montré fermement résolu à fa i re cesse r to u te espèce de plai n tes à ce sujet. Nous devons l'en féli- citer. Maurice DU VAL. Un Geste Heureux L'État vient de vendre à un particu- lier le camp de Bourg, près de Langres. 11 l'a vendu 25 millions, avec sa boue gluante, ses motocyclettes, ses camions enlisés et sa grande misère d'enfant abandonné. Et, dès aujourd'hui, il y a des grues, des tracteurs qui travaillent à sortir du marais où il est embourbé tout ce matériel, et l'on construit une route qui traverse le camp et un parc de vente qui permettra une liquidation rapide. L'État a vendu «t il a bien Tait. Il a fini par comprendre qu'il n'était bon qu'à fabriquer de la rouille et qu'au prix où est cette dernière, il ne pour- rait jamais faire fortune. Depuis plus d'un ans, les camions attendaient stoïquement, sous la pluie, qu'on les arrachât aux ornières. Ils avaient vécu tant de mauvais jours qu'ils ne les comptaient plus et, par fierté, ils s'enfonçaient doucement dans la terre pour mieux cacher leurs meur- trissures. Ils auraient fini par dispa- raître complètement, par s'anéantir, s'ils n'avaient changé de propriétaire. L'administration no pouvait plus leur porter secours ; elle le jugeait trop en- lisés, trop malades et ne savait quoi imaginer pour les tirer de leur misère ; elle ne trouvait pas de main-d'œuvre, elle ne trouvait rien. Il ne faut cependant pas trop lui en vouloir, puisqu'elle a eu un geste heu- reux en remettant à l'initiative privée le soin de tirer parti di tout ce maté- riel à l'agonie. Il y a heu au contraire de s'en réjouir si l'on songe qu'elle eût pu laisser le temps faire son œuvre jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'elle fût en droit, elle, l'administration, de rédi- ger un magnifique état « Néant » du matériel existant-au camp de Bourg. La Révision des Marchés ds laSuarre On en parle périodiquement, comme jadis les journaux parlaient du serpent de mer. De fait, c'est une couleuvre pé- nible à avaler. Depuis six ans tout juste, il y a des marchés de fournitures de guerre, depuis six ans, on sait qu'ils ont donné lieu aux pires irrégularités, depuis six ans, on parle de les reviser, et c'est seule- ment avant de se séparer que la Cham- bre a trouvé le temps de voter le projet de loi ad hoc. Encore faut-il que le Sénat adopte le texte à son tour. On a fait la partie belle aux mer- cantis de la guerre. On leur a donné de l'argent, on leur laisse le temps d'en jouir et de le dissimuler. Singulière adaptation du proverbe qui identifie le temps à l'argent ! On va donc reviser. Si l'opération est faite sérieusement, nous assisterons à plus d'une culbute retentissante et plus d'un nouveau riche, aujourd'hui roulant en Rolls Royce, devra repren- dre la poussette où, avant les jours bénis de la guerre, il exposait ses caca- huètes ou ses peignes en simih-écaille. Mais l'opération sera-t-elle faite sé- rieusement ? Un voleur averti en vaut deux. Ceux qui ont par trop abusé de la candeur ou de l'indifférence des ad- ministrations de la guerre auront le temps de disparaître de la circulation, ou plus simplement de mettre à l'abri leur argent malproprement gagné. Quand l'heure sera venue de resti- tuer, la justice ou le fisc ne trouveront plus rien, ni personne. Ou plutôt si, ils trouveront, à défaut des courtiers marrons, les commerçants établis qui n'ont fait que bénéficier des circonstances et, comme il faut recueil- lir quand même de l'argent, ils trouve- ront le contribuable qui, lui, est tou- jours un peu là. Albert CUVILLIEZ. NOUVELLES EXPRESS Le « Journal Officiel » publie un décret rendu sur la proposition du Ministre de l'Hygiène, de l'Assistdnce et de la Pré- voyance sociale, et élevant à la dignité de grand'croix de la Légion d'honneur, IVl. le Docteur Roux : le principal collabora- teur et disciple de Pasteur. M. Pallain, gouverneur de la Banque de France, ayant demandé à être relevé de la lourde charge qu'il occupe depuis 23ans.Le«Journal officiel» publie la nomi- nation de M. RobirieaUj directeur général des services de l'escompte de la Banque. Les Soviets n'exigent plus en Pologne, la création d'une milice de travailleurs. Le maréchal Joffre est acclamé à Bel- grade. Les mineurs anglais déclareraient la grève générale le 2 septembre. M. Venizelos a quitté Paris Jeudi, pour retourner en Grèce. Il paraissait complète- ment guéri de ses blessures. Les Polonais ont remporté de nouveaux succès et pris Grajewic et Osseviec et font lo.ooo prisonniers. Des communistes détruisent en Allema- gne du matériel de guerre qui devait être ivré aux Alliés. Les Allemands se livrent à des violences contre les missions alliées à Breslau. Le général Weygand revient en France par Prague. W On mande que sur l'invitation du roi le conseil de cabirfèt a discuté le cas du lord-maire de Cork. Il a décidé qu'il n'y avait pas lieu de le mettre en liberté. ^ Un journaldumatin ayant annoncëqu'il y avait eu des cas de peste bovine dans le département du Nord. Cette information est inexacte. Le Ministre de l'Agriculture informe qu'a l'heure actuelle, aucun cas de peste bovine n'a été constaté en France. Le traité militaire franco-belge a été si- gné par le maréchal Foch pour la France et par le général d'État-major Maglinse au nom de la Belgique,

Journal Politique et Littéraire mes D'Intérêt Local, d'Annonces ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...jadis les journaux parlaien dtu serpent de mer. D e fait,

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ABONNEMENTS

Trois Mois. . . 3 fr. Six Mois. . . . 5.50 Un An. . . . 10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne; 0.80 Réclames — 1.20 Faits locaux — 1.50

Samedi 28 Août 1920

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires cê? d'Avis Divers

— FONDÉ EN 1841 — P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I SE L E S A M E D I

LE NUMÉRO

1 0 E m e s

Les Abonnements sont payables d ' a -vance et l ' accepta t ion de t ro is nu-méros engage pour une année .

La qui t tance est p résen tée à l ' abonné sans dé rangement pour lui.

A d r e s s e t é l é g r a p h i q u e : É C H O S A U M U R . DIRECTEUF ! A . G T I R O U A R D T é l é p h o n e 1 - 9 5

M. Millerand a terminé son voyage d'inspection à travers les régions libérées. 11 l'a accompli avec calme et sang-lroid, cepen-dant que des esprits agités rt cla-maient la convocation do Parle-ment et s'aflblaient au sujet des, événements de Pologne et des divergences de vue existant entre la France et la Grande-Bretagne.

M. Millerand n'est pas un im-pulsif ; il sait ce qu'il fait et où il va. 11 n'a ni écourté, ni précipite son voyage, et il a été à même de constater combien oii avait tra-vaillé iu>quïci pour essayer de remettre en étal les régions libé-rées, mais aussi combien il fallait travailler encore pour que l 'œu-vre à accomplir prenne figure d'achèvement.

Certes, dans certains départe-ments, la reconstruction est pous-sée activement; par ailleurs, il reste encore beaucoup à faire, et les soufTrances des populations sont grandes; aussi les plaintes sont-elles nombreuses autant que justifiées. •

Dans le Nord, par exemple, tout va bien. Les travaux de déblaie-m e n t , qui s'exécutent dans cent quarante communes, seront ter-minés en fin d'année. Les travaux de construction des maisons pro-visoires sont en bonne voie, en dépit du manque de matériaux. Le montage des baraquements se continue aussi activement que possible. A l'heure actuelle, mal-gré de nombreuses rentrées de sinistrés, le nombre des deman-des non satisfaites est seulement de 3,500. 1,800 baraquements sont en cours de montage. 602 millions seront dépensés dans ce département, au cours de l'année, pdur les constructions immobi-lières, et 398 millions ont été dis-tribués ou le seront, pour répa-rations d'immeubles aux sinis-trés.

Nous avons vu que, dans le Pas-de-Calais, les travaux de re-construction des usines sont éga-lement conduits avec toute la célérité et toute l 'ampleur dési-rables. Il en est de même de la Reconstitution des autres indus-

tries. Mais, dans les campagnes, la tri?tes,-e demeure navrante.

Aussi M Millerand a-t-il pu dire à son retour que ce qui l'avait le plus frappé c'étaient h'S ruines. Mais il a aussitôt ajouté :

« A côté de ce spectacle de dé-solalion, j'iii ressenti une impres-sion réconfortante à voir ces po-pulations vaillante.^, laborieuses, g;nes, animées de l'ardent désir de renaître, pour la prospérité de la France. Les résultais de cet admirable labeur se font déjà sentir. Partout, les moissons sont merveilleuses. Partout , l'efîort industriel s'accuse ; les ruines disparaissent ; les usines repren-nent leur activité. Le travail ac-compli est considérable. »

Mais le gonverneme .t a le de-voir de méttre ces populations courageuses à même de complé-ter au plus vite leur lâche, et M. Millerand, d'accord avrc M. Ogier, ministre des régiojis libérées, a pris, dans ce bu t , un certain nombre de mesures de première ulililé.

D'abord, il est urgent de hâter les travaux de la commission de répartition des subventions aux commun, s. Certains maires n'ont pas encore reçu les subventions indispensables pour payer leur personnel. 11 y a là des relards qu'il faut faire cesser immédiate-ment.

11 faut aussi délivrer rapide-ment aux sinistrés leurs titres de créances et, dans ce sens, appli-quer sans retard la loi du 31 juil-let qui permet Févaluation im-médiate des dommages et la déli-vrance des titres de créance ap-proximatifs et négociables.

11 faut, en outre, accélérer les travaux des commissions canto-nales. Le ministre des régions libérées créera, à cette intention, des organismes d'évaluation qui se mettront en rapport direct avec les sinistrés pour fournirauxdites commissions cantonales des élé-ments d'appréciation, en vue d'a-boutir àune décision dans le plus bref délai.

11 y a aussi le problème du lo-gement. Pour permettre la res-tauration des industries, il faut pouvoir loger les ouvriers. Un projet a été établi dans ce sens. On constituera des sociétés ano-nymes d'habitations à bon mar-ché, en application de l'art. 2 de

la loi du 27 octobre 1919. Ces so-ciétés achèteront des dommages immobiliers en vue de les rem-ployer en habitations à bon mar-ché. L'État versera à ces sociétés, sur ces dommages, des sommes à valoir jusqu'à concurrence d'un Cf-rtain chiffre. Enfin, ces sociétés pourront contracter desemprunts àdesétabiissementsdecréilit pour se proc.urer le supplément des capitaux nécessaires. On aura de la sorte bientôt des habitations salubres, à des prix de revient relativement bas.

Mais ce qu'il faut surtout, c'est de ne pas interrompre les travaux une fois qu'iis sont commencés, pour éviter de dangereux à-coups dans les entreprises agricoles et industrielles. Pour parer à ce risque d.mgereux . qui pourrait venir d'un arrêt dans les avances, M. Ogier, d'accord avec le mi-nistre des finances, devra con-naître de façon précise l'ensemble descrédits dont il pourra disposer pour la fin de l'année et Tannée 1921. Ces crédits, il les répartira entre les dix départements sinis-trés, proportionnellement à leurs besoins respectifs, et dans cha-que département, le préfet fera la répartition entre les différentes catégories - de dommages. Cela permettra à chacun de savoir sur quoi il peut compter. Cela résou-dra la question angoissante et si digne d'intérêt de la zone «rouge», la plus dévastée, et pour la re-construction de laquelle les tra-vaux ont dû commencer plus tard qu'ailleurs. 11 ne faut pas que ces travaux soient interrom-pus faute d'avances. M. Millerand s'est montré fermement résolu à fa i re cesse r to u te espèce de plai n tes à ce sujet. Nous devons l'en féli-citer. Maurice DU VAL.

Un Geste Heureux L'Éta t vient de vendre à un particu-

lier le camp de Bourg, près de Langres. 11 l'a vendu 25 millions, avec sa boue gluante, ses motocyclettes, ses camions enlisés et sa grande misère d'enfant abandonné.

Et, dès aujourd'hui, il y a des grues, des tracteurs qui travaillent à sortir du marais où il est embourbé tout ce matériel, et l'on construit une route qui traverse le camp et un parc de vente qui permettra une liquidation rapide.

L 'Éta t a vendu «t il a bien Tait. Il a fini par comprendre qu'il n'était bon qu'à fabriquer de la rouille et qu'au

prix où est cette dernière, il ne pour-rait jamais faire fortune.

Depuis plus d'un ans, les camions attendaient stoïquement, sous la pluie, qu'on les arrachât aux ornières. Ils avaient vécu tant de mauvais jours qu'ils ne les comptaient plus et, par fierté, ils s'enfonçaient doucement dans la terre pour mieux cacher leurs meur-trissures. Ils auraient fini par dispa-raître complètement, par s 'anéantir, s'ils n'avaient changé de propriétaire. L'administration no pouvait plus leur porter secours ; elle le jugeait trop en-lisés, trop malades et ne savait quoi imaginer pour les tirer de leur misère ; elle ne trouvait pas de main-d'œuvre, elle ne trouvait rien.

Il ne faut cependant pas trop lui en vouloir, puisqu'elle a eu un geste heu-reux en remettant à l'initiative privée le soin de tirer parti d i tout ce maté-riel à l'agonie. Il y a heu au contraire de s'en réjouir si l'on songe qu'elle eût pu laisser le temps faire son œuvre jusqu'au bout , jusqu'à ce qu'elle fût en droit, elle, l'administration, de rédi-ger un magnifique état « Néant » du matériel existant-au camp de Bourg.

La Révision des Marchés ds laSuarre On en parle périodiquement, comme

jadis les journaux parlaient du serpent de mer. De fait, c'est une couleuvre pé-nible à avaler.

Depuis six ans tout juste, il y a des marchés de fournitures de guerre, depuis six ans, on sait qu'ils ont donné lieu aux pires irrégularités, depuis six ans, on parle de les reviser, et c'est seule-ment avant de se séparer que la Cham-bre a trouvé le temps de voter le projet de loi ad hoc. Encore faut-il que le Sénat adopte le texte à son tour.

On a fait la partie belle aux mer-cantis de la guerre. On leur a donné de l'argent, on leur laisse le temps d'en jouir et de le dissimuler. Singulière adaptation du proverbe qui identifie le temps à l'argent !

On va donc reviser. Si l'opération est faite sérieusement, nous assisterons à plus d'une culbute retentissante et plus d'un nouveau riche, aujourd'hui roulant en Rolls Royce, devra repren-dre la poussette où, avant les jours bénis de la guerre, il exposait ses caca-huètes ou ses peignes en simih-écaille.

Mais l'opération sera-t-elle faite sé-rieusement ? Un voleur averti en vaut deux. Ceux qui ont par trop abusé de la candeur ou de l'indifférence des ad-ministrations de la guerre auront le temps de disparaître de la circulation, ou plus simplement de mettre à l'abri leur argent malproprement gagné.

Quand l'heure sera venue de resti-tuer, la justice ou le fisc ne trouveront plus rien, ni personne.

Ou plutôt si, ils trouveront, à défaut des courtiers marrons, les commerçants établis qui n'ont fait que bénéficier des circonstances et, comme il faut recueil-lir quand même de l'argent, ils trouve-ront le contribuable qui, lui, est tou-jours un peu là.

Albert C U V I L L I E Z .

NOUVELLES EXPRESS

Le « Journal Officiel » publie un décret rendu sur la proposition du Ministre de l'Hygiène, de l'Assistdnce et de la Pré-voyance sociale, et élevant à la dignité de grand'croix de la Légion d'honneur, IVl. le Docteur Roux : le principal collabora-teur et disciple de Pasteur.

M. Pallain, gouverneur de la Banque de France, ayant demandé à être relevé de la lourde charge qu'il occupe depuis 23ans.Le«Journal officiel» publie la nomi-nation de M. RobirieaUj directeur général des services de l'escompte de la Banque.

Les Soviets n'exigent plus en Pologne, la création d'une milice de travailleurs.

Le maréchal Joffre est acclamé à Bel-grade.

Les mineurs anglais déclareraient la grève générale le 2 septembre.

M. Venizelos a quitté Paris Jeudi, pour retourner en Grèce. Il paraissait complète-ment guéri de ses blessures.

Les Polonais ont remporté de nouveaux succès et pris Grajewic et Osseviec et font lo.ooo prisonniers.

Des communistes détruisent en Allema-gne du matériel de guerre qui devait être ivré aux Alliés.

Les Allemands se livrent à des violences contre les missions alliées à Breslau.

Le général Weygand revient en France par Prague.

W On mande que sur l'invitation du roi

le conseil de cabirfèt a discuté le cas du lord-maire de Cork. Il a décidé qu'il n'y avait pas lieu de le mettre en liberté. ^

Un journaldumatin ayant annoncëqu'il y avait eu des cas de peste bovine dans le département du Nord. Cette information est inexacte.

Le Ministre de l'Agriculture informe qu'a l'heure actuelle, aucun cas de peste bovine n'a été constaté en France.

Le traité militaire franco-belge a été si-gné par le maréchal Foch pour la France et par le général d'État-major Maglinse au nom de la Belgique,

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Lâ lutte contre la, Tuherenlose

Dans la lut te entreprise pour lutter contre la Tuberculose, la collaboration de femmes dévouées, âgées de 23 à 40 ans , d 'une moralité et d'une santé parfai tes , ayant beaucoup de tact et de dévouement, est nécessaire.

Il convient d'encourager et de faci-liter le recrutement de ce personnel appelé à exercer les délicates fonctions de « Visiteuses d'hygiène », de lui faire donner une préparation spéciale qui permettra le service social et prophy-lactique dans les dispensaires antitu-berculeux et surtout dans les familles.

On ne saurait trop appeler, sur cette nouvelle carrière, l 'at tention des jeunes femmes ou jeunes filles qui pourront ainsi mettre en oeuvre leur besoin de dévouement, servir leur pays tout en augmentant leurs ressources et même gagner leur vie de la façon la plus ho-norale.

L'enseignement est donné dans des écoles d'infirmières existant dans les grands centres de Paris, Nantes, Lille, Lyon, Strasbourg et Marseille.

A Nantes , l'école est dirigée par sœur Apolline au dispensaire anti- tu-berculeux de la rue Rose.

Le stage à accomplir est de dix mois. Cependant, si l'infirmlière a déjà servi dans un hôpital militaire ou civil pen-dant UN AN, la durée de l'enseigne-ment est réduite à six mois.

Nature de l'enseignement : Cours théoriques et stages pratiques.

Cours théorique : Anatomie, physio-logique, médecine, chirurgie, tubercu-lose, hygiène infantile, hygiène générale et individuelle, hygiène alimentaire, législation sociale, oeuvres sociales.

Stages pratiques : Chirurgical, médi cal, maternité, enfants malades tuber-culeux , dispensaire anti- tuberculeux avec les visites à domiciles, le service social, le système des fiches et tous les détails d'administration.

Si les candidates, acceptées pour un centre d'enseignement, ne peuvent sub-venir à leur entretien pendant la durée du stage, la mission ROCKFELLER, à Paris, leur alloue une bourse.

Quand une élève a terminé son ins-tructruction et reçu son diplôme, elle peut facilement trouver un poste d'in-firmière visiteuse d'hygiène.

FEUILLETON DE L'Echo Saumurais N" 72 — 18 Août.

U R E V E i i î Grand Roman inédit du temps de Guerre,

Par J u l e s de G A S T Y N E

TROISIÈME PARTIE LA REVENANTE

X {suite)

C'est un massacre sans grandeur et sans bravoure, une calamité sans nom.

— Et qui a déchaîné cette calamité sur le monde ?

— Deux monstres à face humaine. Guillaume II et François-Joseph.

Ils ont fait couler déjà des torrents de sang et de larmes, et l ' inondation monte toujours et peut submerger le monde 1

L'histoire les clouera à son pilori tous les deux, mais que leur importe ?

Ils auront déchaîné leurs ambitions effrénées et satisfait leur féroce égoïsme.

— Mais ce sont des misérables, s'écria la mère de Calixte, toute frémissanfe d'horreur.

— Des misérables, des bandits, la honte de l 'humanité I

— Comme vous les haïssèz I

Son trai tement commence à 500 fr. par mois et peut être augmenté selon ses aptitudes, ses responsabilités et la durée de ses services.

Dès l 'année prochaine, en Maine-et-Loire , quatre postes au moins d'infir-mières visiteuses seront à créer : •

A Saumur, Cliolet, Bauge et Segré. Adresser les demandes, pour la pro-

chaine session qui s'ouvre en Octobre, à la Préfecture, où tous renseignements utiles seront fournis.

Le Préfet, H. BORROMÉE.

B U L L E T I N F I N A N C I E R Paris, le 25 août 1920.

Le marché continue à faire preuve • de bonnes dispositions, et l 'ouverture est ferme dans tous les compartiments. En séance un léger tassement se produit à la suite de prises de bénéfices et la clôture se fait presque aux plus bas cours cotés dans la journée. D'ailleurs le Stock-Exchange paraît défavora-blèment influencé par les événements intérieurs Anglais.

Les changes continuent à se tendre et nos rentes françaises sont soutenues. 3 % 56, 5 %87, 50, le nouveau 102,25. Crédit National ancien 485,1e nouveau 488.

Banques bien tenues. Paris 1.702. Union Parisienne 1.281. Lyonnais 1.685.

Navigation soutenues. Suez 7.090. Affréteurs Réunis953.Maritime et Cmo-merciale defrauce 1.410 Transatlantique 435.

Industrielles russes légèrement réa-lisées. Naphte 545. Bakou 3.735. Lianosoff 590. Platine 775. North Cau-casian très ferme à 97.

Cuprifères calmes. Rio 1.830. Tanga-nika 108.

Pétrolifères ferme Eagle 603. Shell 412. Royal Dutch37. 300. Omnium des Pétroles 2.350.

Diamantifères négligées de Beers 1044. Mines d'or très résistantes, Gold-

fields 78, 50. Crown mines 136. Rand mines 146.

Parmi les territoriales on recherche la Mozambique qui s'avance à 68 francs.

(Soi'iéip, d'Elu l 's et fl lnfo ni3îion5 Fiiiaiicièies, tiliale d< l'Agence Ha-as)

Caisse d^epargae de Saumur Versements c!e95 déposints,14 nouveaux.

G'i,811 fr. Remboursements : 73, 109 fr.

L A CAISSE PAIK 3 . 7 5 POUR CENT.

— On ne les haïra jamais trop, madame, et jamais le monde ne les maudira comme ils le méritent I

Un silence avait suivi les paroles vengeresses de Raucoux.

Il fu t interrompu par la prisonnière qui murmura sourdement :

— Et mon Calixte est dans cette tourmente !

— Il est parti comme les autres, madame, pour défendre son pays.

Mon seul regret est de n'avoir pu encore faire comme lui.

Mon âge et mon état de santé m'ont fait refuser, mais j'espère bien, à la force d'insister, vaincre les résistances des majors 1

Je serais trop malheureux s'il me fallait voir finir cette guerre sans avoir pu partager les souffrances et les dangers de mes valeureux compatriotes.

— Et ils vont durer longtemps, ces massacres ? Je ne dis pas combats.

— Tout le fait craindre, madame. — Sortir de ma tombe pour être té-

moin de pareilles horreurs. Ah ! si je n'avais l'espoir de revoir mon fils et aussi mon petit-fils, il vaudrait mieux pour moi que j 'y fusse restée !

La pauvre femme resta un instant absorbée par ses douloureuses pensées.

Puis elle demanda avec hésitation, car elle semblait avoir peur de poser cette question :

ET RËDLONALF:

Le Prix du Pain Le prix du pain est fixé à 1 fr. 30 le

kilo à partir du 1®'' septembre.

MUTUALITÉ

Dans les subventions accordées aux œuvres d'assistance mutuelle et de pro-tection des enfants du premier âge, nous relevons l 'Œuvre des Nourrissons de l'Union des Femmes de France de Sau-mur qui reçoit 250 francs.

ÉCOLE DE CAVALERIE

' Le lieutenant-colonel J. Bonnet, bré-veté d 'état-major, vient d'être nommé commandant en second de l'École de Cavalerie, en remplacement du colonel Meyer, à la date du octobre prochain.

Nous présentons à M. le lieutenant-colonel Bonnet, nos meilleurs souhaits de bienvenue.

MUSIQUE MUNICIPALE

Programme du concert du dimanche 29 août à 8 h. 1 /2, au Square du Théâtre.

1 Le Grogn&rd, pas-red. PARÈS,

2 Cavalerie Légère, ouv. SUPPÉ.

3 Loin du Bal, valse intermezzo, ROUVENOLIS.

4 iSi/'étow .Roi, fantaisie, ADAM.

5 Marche Russe, L.GANN.-

Le Sous-Chef, A. GREGUY.

F Ê T E CHAMPÊTRE A St -HILAIRE-St -FLORENT

Dimanche 29 Août.

Fête publique dans le parc de M. de Bodman, avec les sociétés de Gym-nastique : VArc-en-Ciel, de la Menitré, la Jeanne-d'Arc, de Saumur, la Catho-lique, de St-Hilaire-St-Florent.

Kermesse avec nombreuses attrac-tions. — Jeux divers.

Entrées : pour grandes personnes 0, 50. Enfants, 0, 25.

— E t depuis le départ de Calixte, monsieur Raucoux ?

— Madame ? —• Vous n'avez pas eu de ses nou-

velles ? — J 'ai reçu une carte. Il se portait

bien. — Et son fils ? — Son fils a été confié à une famille

amie. — C'est moi qui m'en occuperai,

monsieur Raucoux. -C^est moi qui l'élèverai, le cher mi-

gnon. Vous me l'amènerez. — Oui, madame. Le journaliste avait tressailli de

nouveau. .• Toutes ces questions le déchiraient.

11 se demandait s'il pourrait mentir longtemps ainsi.

E t il tremblait en pensant que d'au-tres questions, tout aussi embarrassan-tes, tout aussi angoissantes, pouvaient lui être posées encore, quand un appel de Furetier vint heureusement le tirer de sa gênante position.

— Venez voir, monsieur Raucoux, venez voir ! criait le policier.

Le journaUste éteignit sa lanterne, car il fallait ménager la lumière, puis il dit à la mère de Calixte :

— Reposez-vous, madame. Je vais aller voir où en sont les t ravaux 1

CONSEIL MUNICIPAL DE SAUMUR Jeudi dernier, à 20 heures 30 , le

Conseil s'est réuni au lieu habituel de ses séances, sous la présidence de M. le docteur Astié, mai re , assisté de MM. Vidal et Moreau, adjoints.

Étaient présents : MM. Deschamps, Pichard , Dutour, Goblet-Mahoudeau, Fournier, Gallais, docteur Gandar, Ro-ger-Brunet, Guibert, Voisine, Allard et Baudry.

M. Gallais lit les procès-verbaux de la dernière réunion et de la commission des finances.

M. Roger-Brunet est élu secrétaire de la séance.'

M. le Maire, reprenant en détail le rapport de la commission des finances, annonce à ses collègues qu'il a conclu un marché à l 'amiable pour la répara-tion des appareils de chauffage du théâtre.

Le devis proposé par l'usine électri-que pour l'éclairage des Abattoirs est adopté, vu les différentes garanties et concessions accordées. La dépense sera de 3, 500 fr.

La majoration des retraites aux em-ployés municipaux est votée, suivant une échelle de proportion. Coût: 4,600 fr.

Le Conseil ratifie ensuite diverses demandes de la commission.

La demande de M. le chanoine Bouvet en faveur des enfants pauvres des écoles libres est adoptée en principe. Il reste à étudier la somme afférente à cette requête dont M. Vidal, qui avi^nce des chiffres à l 'appui, déterminera le mon-tan t probable. Toutefois, il n 'y aura pas effet rétroactif.

Des améliorations seront simplement apportées, pour l'année en cours, à la rue de la Maréchalerie.

M. Pjchard demande, puisqu'on ne peut espérer sur le gaz, d'augmenter les lampes électriques en différents points de la ville. Avis favorable est donné, après accord avec l'usine.

E t il s'éloigna vivement, laissant la prisonnière en proie aux nouvelles an-goisses qu'avaient fait naître en elle les nouvelles si inattendues et si terribles qu'elle venait d'apprendre.

La France en guerre, et son fils, son Cahxte, en danger, blessé, mort peut-être 1

De nouvelles épreuves encore et de nouvelles douleurs I

XI Guidé par lalueur de veilleuse qui les

éclairait, RaucOnx arriva près des poli-ciers.

Il y avait plus de quarante-huit heu-res qu'ils travaillaient presque sans arrêt piochant avec leur couteau dans une terre glaise et rougeâtre.

Pour l ' instant, ils soufflaient un peu. Ils avaient les bras et les mains rouges

comme s'ils les avaient trempés dans le sang.

E t la terre qui couvrait leur visage, délayée par la sueur, leur faisait des masques hideux.

Ils étaient effrayants. — Ils ont creusé un boyau de plus de

deux mètres, dit Furetier au journaliste. Ils pensent avoir at teint le mur der-

rière lequel se trouvent les explosifs qui | doivent nous libérer et qu'ils espèrent défoncer rapidement.

C'est pour cela que je vous appelais. La Barre de Fer, qui avait repris un

M. le Maire soumet à l 'approbation du Conseil l 'achat d 'une arroseuse et balayeuse pour la ville. La dépense s'élèverait à environ 50,000 fr.

La demande de retraite de M^ e veuve Guesnault est adoptée.

La subvention sollicitée par M. Nour-risson pour son cours d'apprentissage est refusée.

Le Conseil admet le principe d'ins-tallation d'un téléphone privé entre le poste des pompiers de la rue Fardeau et la police. Coût : 1,500 fr. environ.

Une réception sera faite aux Mutua-listes le 27 septembre prochain.

M. Allard demande de presser l'ins-tallation des bouches d'eau. Plusieurs conseillers protestent contre le manque d'eau dans les urinoirs. La crise du charbon en est la cause.

Le Conseil se réunit en comité secret à 21 h. 45.

A MONTSOREAU La fête annuelle d 'automne de ce

joli pays aura lieu le dimanche 26 sep-tembre prochain.

Au programme : Concours de tir à la carabine, courses

de bicyclettes, courses pédestres et jeux divers.

Les marchands étalagistes ne paie-ront aucun droit de place.

Conseil Général d.; ^!;i nc-et-L'tire Séance du Mercredi 26 août.

Le Conseil ajourne à la prochaine session la demande du Conseil munici-pal de Gennes pour le renouvellement du bail de la caserne de gendarmerie. Le bail ne prend fin qu'en 1922.

Le Conseil général, à l 'unanimité de ses membres, donne un avis favorable à une pétition des habitants du canton de Gennes, au sujet du refus, par la C® d'Orléans, de faire arrêter, en gare des Rosiers, le t ra in de denrées 9320, bien que ce train s'arrête aux stations précédentes et suivantes.

A propos du vœu déposé par M. le professeur Monprofit tendant à déve-lopper l 'étude de l'histoire de France dans les écoles primaires, M. de la

peu haleine, dit à l 'inspecteur : — On peut y aller, pat ron ? Il tenait à la main un pavé énorme, La Gale et Bauer s 'étaient armés

pareillement. Tous les trois devaient se servir de

ces pavés comme d 'un bélier pour enfon-cer le dernier obstacle qui les séparait encore de la liberté.

— Allez-y mes enfants, dit Furetier, Les hommes, en rampant , disparurent

dans le tunnel de terre rouge. Quand Raucoux se t rouva seul aveo

Furetier. — Ouf, quelle séance 1 fit-il. — Elle vous a raconté ? — Tout 1 — Et c'est bien cette femme qui l'a

attirée dans le piège ? — C'est bien elle. — Vous voyez comme j 'avais raison 1 — Tout ce que vous avez supposé

était vrai. — Hélène Durtal était bien la com-

plice du comte Trani, une espionne, par conséquent, il n 'y a pas de doute main-tenant que ce ne soit elle qui ait sous-trai t les papiers de son mari pour per-mettre sans doute au comte d'en pren-dre une copie.

— Vous voyez mon flair. Vous voyez 1 J 'avais deviné ça, moi, dès le début, et personne ne voulait me croire 1

On me riait au nez.

Page 3: Journal Politique et Littéraire mes D'Intérêt Local, d'Annonces ...archives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/...jadis les journaux parlaien dtu serpent de mer. D e fait,

Guillonnière a fait sur cet te question un remarquable rappor t . Il s 'y élève contre cette fâcheuse innovation de « L'Histoire sans bataille ». Cette his-toire a cessé. La Marne, Verdun e t , aujourd'hui, Varsovie ont suffisamment protesté.

M.Monprofit demande la publication de ce rapport , qui s^ra demandée dans le « Bulletin de l 'enseignement pri-maire » et dont un t i rage à part sera envoyé dans toutes les écoles.

Les subventions ordinaires pour les Sociétés de courses- de chevaux et co-mices agricoles, pour courses au t ro t et pour les concours de poulinières sont votées.

Sur le remarquable rappor t de M. de Fougerolle sur les « Primes de na ta-lité », le Conseil vote, comme prévision pour paiement de ces pr imes , une somme do 300,000 fr.

* * *

Séance du Jeudi 26 août.

M. le docteur Monprofit dépose un vœu concernant certaines modifications à apporter aux horaires des chemins de fer entre Nantes-Angers et Tours-Angers.

LE BUDLIET

M. Frémy, président de la première Commission, donne lecture de la ba-lance du budget . 1

Le Conseil vote les centimes addi-tionnels nécessaires à l 'équilibre bud-gétaire, soit un to ta l de 123 centimes additionnels.

A signaler qu'alors que le budget est en augmentat ion considérable sur celui de 1919, 36 centimes nouveaux seulement ont été votés.

Grâce aux emprunts consentis, 11 centimes additionnels ont été évités aux contribuables.

Le budget se balance ainsi : Total des recette, 17,712,599 fr . 96 Total des dépenses, 17,641,690 fr. 57

Excédent de recettes, 70,909 fr. 57 M. le Prés ident félicite M. Frémy de

son rappor t sur le budget et déclare close la session du Conseil général.

E N A P P E L A l 'audience de jeudi est venue l'af-

faire du Syndicat des laitiers d'Angers. M. Huez, président du Syndicat des

laitiers, agriculteur àMontreuil-Belfroy, a fait appel du jugement du tr ibunal

On met ta i t des bâtons dans les roues. A h ! l 'adminis t ra t ion! La police ofii-

cielle! Quand on veut faire un peu de fantaisie!

Mais nous les tenons main tenant les deux coquins. Nous avons les preuves qui nous manquaient , et ils vont la dan-ser.

•— Le comte seulement. Furet ier sursauta violemment ? — Il ne fau t pas que lo nom de M®e

Durtal soit prononcé. — Épargner cette misérable ! cria le

policier rouge d' indignation. — Ce n 'est pas elle que j 'épargne,

c'est mon ami, c 'est sa mère. Figurez-vous que Durtal mère

ne sait rien. Elle ignore que son fils est marié, et

surtout qu'il a épousé cet te gueuse, comme elle l 'appelle.

E t j 'a i été obligé de lui mentir , de lui mentir constamment . La vérité, dans l 'état de faiblesse où elle est encore, l 'eût tuée certainement.

Comprenez combien ma position est délicate et terrible celle du pauvre Durtal !

— Mais on ne pourra pas lui cacher toujours que son fils est marié.

suivre.)

correctionnel d'Angers qui l 'acondamné à quinze jours de prison avec sursis et 2,000 fr. d 'amende pour spéculation sur le lait et comparaît devant la Cour.

Me Eau dry, du barreau de Saumur, présente la défense de M. Huez. Il ré-clame r acqui t tement de ce dernier ou

. de supprimer la peine de prison. La Cour, après en avoir déUbéré,

maint ient en son entier le jugement du tr ibunal correctionnel d'Angers.

M. Huez reste donc condamné à quinze jours de prison avec sursis et 2,000 fr. d 'amende, et à trois insertions du jugement et de l 'arrêt dans les journaux.

I tat-'CiviJ de SauiLur

NAISSANCES Le 24. — Bernard-Roger Lemoine,

rue Seigneur. Le 25. — Marie-Thén'se-Louise-An-

gèle AvrilIon,rue delaMaremail let te , 6. Jacqueline-Fernande Goizet, rue Wal-

deck-Rousseau, 72. Le 26. — Louis-René Nivollet, à

l 'hôpital. J eannine-Édith Roy, rue de Bordeaux

53. Pierre-Georges Bernard , rue St-Nico-

las, 5. Le 27. —Maurice-Marie-Henri-Dési-

rée Villain, 20, rue Nationale. PUBLICATIONS DE MARIAGES Paul Cazaillet, vétérinaire aide-major

de classe, à l 'Ecole de Cavalerie, croix de guerre, et Madeleine Roy, sans profession àFontenay-le-Comte, 12,quai Victor-Hugo.

Henri Talon, maréchal à . Cerisay, (Deux-Sèvres) et Célestine Fromenteau sans profession, à Saumur, rue de la Tonnelle, 19.

Arthur Herring, ingénieur à Londres et Zulma Ferton, institutrice à Saumur rue St-Nicolas, 66.

Marcel Duval, chef de cuisine, rue d'Orléans,51, et Lucie Berthelpt, lingère place St-Michel,2,tous deux à Saumur.

Maurice Adraste,tailleur, rue del 'I le-Neuve, 3, et Yvonne André, mécanicien-ne à Pré-St-Gervais (Seine).

Robert Bloudeau, négociant à Saumur rue de Bordeaux, 29, et Mathilde Ri-chardin, sans profession, à Doué-la-Fontaine.

MARIAGES Le 28. — Joseph Gautourneau, em-

ployé de chemin de fer à Saumur, a épousé Georgette Lussand,sans profes-s i o n ^ Avoines (Indre-et-Loire).

DÉCÈS Le 26. — Louis-Arthur-Aimé Bordier, époux Réveillard, 39 ans, menuisier, à l 'hôpital.

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ACTE DE P R O B I T É

La jeune Marcelle Gélot,orphehne de

la Miséricorde, rue Basse-St Pierre, a

t rouvé un portefeuille contenant une

forte somme.

L'honnête fillette rapporta ' sa t rou-

vaille au commissariat où le propriétai-

re fu t heureux de rentrer en possession

de. son portefeuille.

Tous nos compliments à Marcelle Gé-

lot.

ACCIDENT DE TRAVAIL Ce mat in , au chantier de réfection

de la levée de la Blanchisserie, deux ouvriers ont été blessés par suite d 'un éboulement.

Le service médical de l 'École a fait t ransporter ces deux hommes à l 'hôpi-tal .

D A N G E R E U X «LOUPHOQUE» Un individu de Bagneux, Th. C.,

qui eut déjà maille à partir avec la justice pour s'être hvré à des. a t taques nocturnes sur de jeunes personnes de la région, vient de renouveler l 'un de ses exploits.

Sur la plainte de cette nouvelle vic-t ime, l 'individu en question, qui doit certainement relever du domaine des aliénistes, a été mis à la disposition du Parqu€t.

EXCÈS DE VITESSE Procès-verbal au chauffeur de l 'auto-

mobile 673 P qui t raversai t Saumur à une allure exagérée. '

POLICE DE LA RUE Diverses contraventions ont été dres-

sées par le service de police contre des propriétaires qui^ont néghgé de se con-former aux règlements du balayage.

IVRESSE

Louis Labory, tourneur, cité des Ca-

pucins, avait bu plus que de raison et

était échoué sur le t rot toir de la rue

Balzac.

Un gendarme de service releva l'i-

vrogne et le déposa au violon munici-

pal, gratifié d 'un procès-verbal.

VOL DE POULES

Sur la plainte de M^e Rétif, cultiva-

trice au hameau des Prés, commune de

Varennes,les gendarmes d'Allonnes ont

enquêté à la suite d 'un vol de quatre

poules dont la plaignante a été victime.

Celle-ci estime à60f rancs le préjudice

qui lui est causé.

Les recherches continuent.

R I X E

Enquête des gendarmes de Fonte-

vrault à la suite d'une 'rixe qui éclata

au lieudit les Roches, dite commune,

entre les nommés Danjou et Cassagnet,

à la sortie d'une auberga.

Procès-verbal a été dressé.

E N F A N T N O Y É E

Mardi dernier, une fillette de 9 ans,

Charlotte E rnou l t , élevée chez son

oncle, M. Pascal Expert , caviste à St-

Cyr-en-Bourg, est tombée accidentelle-

ment dans un bassin appar tenant à

M. Cateau, du même l ieu, et s 'y est

noyée.

Le docteur Gandar, appelé, constata le décès, cependant que les gendarmes de Fontevranlt procédaient aux forma-lités légales.

Le permis d ' inhumer a été délivré.

SUITES D ' IVRESSE

Une veuve Leclerc, née Joséphine

Germont , journalière à La Chapelle,

commune de Doué, a été trouvée pen-

due à son domicile.

La désespérée, d 'une intempérance

notoire, a agi au cours d 'une crise al-

coolique.

INCENDIES DE RÉCOLTES

Chez M. Châlon à Chavannes, com-mune du Puiy-N.-Dame, une meule de gerbes de blé, représentant une valeur de 16.450 francs, a été détruite par un incendie qu'on a t t r ibue à la malveillance.

* *

A Meigné, chez M. Poiron, fermier de la Guichardière ce sont deux meules de fourrages qui sont la proie des flammes. Pertes : 4.000 francs.

Des enquêtes sont ouvertes par la gendarmerie.

Les SPECTACLES

La Situation Agricole La température a pris un peu len-

tement un caractère estival, mais les

rosées matinales et les petits vents frais

du soir empêchent la canicule ; ce^on t

là des conditions on ne peut plus fa-

vorables aux végétations, comme d'ail-

leurs aux multiples t ravaux des récoltes.

On peut dire que les moissons sont au-

jourd'hui complètement terminées jl ' in-

suffisance de main-d 'œuvre dans la

plupart des grands domaines de l'Ile-

de France et dans les régions du Nord,

d u N o r t - E s t e t d e l ' E s t ralent i t la coupe ;

il ne reste qu 'un petit nombre de par-

celles d'avoines qui n 'a jouteront que

quelques quintaux au to ta l enregistré.

Les bat tages sont maintenant pour-

suivis avec la plus grande activité ;

s'il y a suivant les milieux, pour le

froment comme pour les céréales se-

condaires un peti t mécompte, on admet

généralement que les résultats sont

impor tants ; ils améliorent largement

notre situation alimentaire. Pour les

autres grandes cultures, l 'apparence est

non moins réconfortante, et qu'il s'agisse

de légumes secs, ou de pommes de terre,

de bet teraves fourragères et sucrières,

de racines de toute espèce, on peut,

d'ores et déjà, envisager des rendements

notablement au-dessus de la moyenne.

Les arbrès fruitiers et la vigne pro-

met tent aussi bien les plus belles es-

pérances.

Le ciel encourage mieux les produc

tions que notre fonctionnarisme tatil lon

et encombrant. Il est étrange qu'on ne

je réduise pas au strict minimum et que

l 'on nous surchage de plus d ' impôts

pour l 'entretenir . Les paysans ne con-

naissent l 'armée des budgétivores que

lorsque quelque affiche malencontreuse

est placardée sous le grillage de la

mairie. Ils seraient effrayés s'ils con-

naissaient toutes les administrations,

permanentes outemporaires créées pour

aider au progrès de l 'agriculture. Ils

trouveraient abominable que l'on main-

tienne no tamment celle qui avait pour

objet d'intensifier la production des

céréales et des vignes et qui, à l'origine,

fu t placée sous la direction d 'un député

bolchevisant,M. Compère-Morel. Quelle

influence cette administrat ion et sa di-

rection bien pensante ont-elles jamais

exercé sur le développement de nos

emblavures ? II faudrai t en finir pour tan t

avec un fonctionnarisme aussi inutile

que coûteux. Combien d'améliorations

foncières ne réaliserait-on pas, dans

l ' intérêt supérieur delà France agricole,

avec les sommes qui lui sont affectées.

B. d. H.

Théâtre de Saumur LA CAPTIVE .

AVEC S U Z A N N E M U N T E E T P U Y L A G A R D E

L'admirable pièce de Ch. Méré nous vient dans des conditions d ' interpréta-tion absolument exceptionnelles.

On sait l 'énorme succès de LA CAP-TIVE qui sera donnée â Saumur le 2 septembre 1920.

Par tout le public vient en foule applau-dir cette œuvre remarquable que Ch. B A R E T a montée... comme il sait le faire.

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DE P I E R R E DECOURC.ELLE

ÉCLAIR-JOURNAL. (Actualités). Cache et Cache, détectives.(comique)

PAR AMOUR 11® épisode. — Les Roses blanches.

i2e et dernier épisode. — Vers le bonheur.

P A T H É - R E V U E

Giaéma Géumont ] Kalle C a r n o t . Q u a i C o r n o t Samedi 28 Août, soirée à S h. 30.

Dimancht'29 Août, mat née à B h 45. soirée à 8 h .30

GAUMONT-ACTUALITÉS '

Varsovie, (panorama). LA VIE POUR LA V I E

drame artitisque en quatre parties. Zigots et le Château mystérieux

comique I M P É R I A . — Ciné-roman en douze

épisodes, publié par le P E T I T P A R I S I E N .

épisode. — Le Serment à la Croix.

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Elude de M» BEZY, licencié en droit, huissier, 13, lue de l 'Ancienne-Messagerie, Saumiir.

V O T E M O i l l I l È l l E Aux Enchères P u b l i q u e s

Le Jeudi 2 Septembre 1920, à 14 h . (heure légale), à la gare de Chacé-Varrains , quai de la petite vitesse,

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à Saumur .

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CHEMIN DE FER DE Pi .RIS-ORLÉANS ROUTE T H E R M A L E D'AUVERGNE

L'afïluence des baigneurs et des tou-ristes est grande cette année dans les jolies stations thermales d'Auvergne.

Bon nombre d 'entre eux profitent, pour excursionner de l 'une à l ' au t re de ces stations, des grandes facilités offer-tes par le nouveau service d 'auto-cars des Compagnies d'Orléans et de P.L.M. dénommé « Route Thermale d 'Auver-gne ».

Ces autos-cars effectuent le t r a j e t t rès pi t toresque entre la Bourboule,Le Mont-Dore et Vichy de deux manières différentes, savoir :

1° par un service rapide quotidien avec aller et re tour dans chaque sens, dans la même journée ;

2° par un service ordinaire tri-hebdo-madaire pa r t an t : de Vichy les lundis, mercredis et vendredis, pour arriver le soir à la Bourboule ; de la Bourboule les mardis, jeudis et samedis pour arri-ver le soir à Vichy.

Au départ du Mont-Dore, la Compa-gnie d'Orléans a organisé d 'autres ser-vices d 'auto-cars conduisant à Saint-Nectaire, Besse et Condat par Murols, au Lioran, à Vifc-sur-Cère et pe rme t t an t de visiter les p lusbeaux sites des monts d 'Auvergne.

C h e m i n d e f e r d e P a r i s à O r l é a n s

Saison thermale A Saint-Nectaire (l'uy-de-Dôme)

Excursions à Besse et Condat Afin de faciliter aux touristes et aux bai-

gneurs l'accès de la pittoresque station Iher-rriale de ^ainl-Nectaire (Puy-de-Dôme) , la Compagnie (l'Orléans a organisé un service automobile du Mont-Dore à Saint-Nectaire ( i voyaafe par jour dans les deux sens du l ' e au 14 juin et du 16 au 30 septembre 1920. 2 voyages par jour dans les d tux sens du 14 juin au 15 septembre) .

Les voyasîeurs de Paris et des au-delà pourront t'fl:ectuer commodément le trajet de Paris au Mont-Dore en utilisant les trains ci-après : '

A prriir du 24 juin , Paris-Quai d'Orsay, départ 20h.25 ; arrivée 6 h,30.

A partir du 7 juin : ^ a r is-Quai d'Orsay, dé.ari8h.0\. ; arni!é( i l feMont-Dorel8h.27.

Au retour : A partir du ju in : le Mont-Dore, dépa r i

20'h.25 (21 h . 1 5 le 2 5 j u i n ) ; arrivée t^aris-Quai d ' 0 r s ay ,6h .22 ( 9 h . 3 7 le 25 juin,

A partir (iu 7 ;'uin : le Mont-Dore, départ 9 h . 3 7 ; arrivée Paris-Quai d'Orsay 19 h .36 .

Trajet du Mont-Dore à Saint-Nectaire en 1 h.30 environ.

Du 15 juin au 15 septembre, service quo-tidien du Mont-Dore à Betse avec continua-tion trois tois par semaine sur Condat, les lundi, mercredi et samedi.

Prix par place et par voyage simple des trajets en automobile au départ du Mont-Dore. Suint-Nectaird : 10f r .50 ;Besse : 12 fr. Condat 23 fr .25.

Billets directs de Paris et. enregistrement des bagages pour Saint-Nectaire et pour Besse.

L f S C h â t e a u x d e T o u r a î n e e n A u t o m o b i l e

Quatre Circuits au départ de Tours. En vue de permettre la visite rapide et

pratique des plus intéressants châteaux de Touraine, la Compagnie d'Orléans organise, au départ de Tours, du mai au 10 octobre 1920, les quatre circuits ci-après :

A. — Tours, Loches, Chenonceaux, A m -boise. Tours. Prix par place : 38 fr . Départ à 9 h. Retour vers 18 h . 45.

B. — Tours , Villandry , Azay-le-Rideau , Cliinon, Ussé, Langeais, Cinq-Mars, Luynes, Tours. Prix par place : 35 fr . Départ à 9 h. Retour vers 18 h. 30.

G. — Tours , Chenonceaux (par la vallée du Cher), Amboi.ee (par la pagode de Chan-teloup). Tours. Prix par place : 25 fr . Départ à 13 h. Retour vers 18 h. 30.

D. — Tours, Villandry, Azay-le-Rideau, Langiiais, Cinq-Mars, Luynes, Tours. Prix par place : 20 fr . Départ à 13 h. Retour vers 18 11.. 30.

A F F I C H E S I L L U S T R É E S .

Malgré les difficultés de toutes sortes résultant de là pénurie de papier et de main-d 'œuvre, la Compagnie d'Orléans a pu faire paraî t re , depuis la guerre, une série de magnifiques affiches illus-trées.

Ces affiches sont la reproduction des grands châteaux de la vallée de la Loire ou des principaux sites et monu-ments de la Bretagne, de l 'Auvergne, des Pyrénées, etc...

Elles sont mises en vente au Bureau du Trafic-Voyageurs et Publicité, 1, Place Valhubert , à Paris, au pr ix de 3 francs l 'exemplaire frais de por t en sus.

CHEMIN DE FER DEPARTEMENTAL Trains de Saumur à Gholet

STATIONS OMNIBDS-MIXTKS guoTi ET HALTES 1" et 2"' classe

Saumur E.dcp e 50 15 II Nantilly | l i )ar 1 1

— dép 6 57 11 18 Cbacé . . 1 Oi 15 42 Munet (halte) 7 01 15 »5 Coudray-Mac. 1 11 15 35 Courcliamps. 7 -2b 15 46 Monfor t -Ci ïa j 7 35 16 bO Douces (lialle) 7 43 : 6 04 Ooufc-la-Foul. 7 16 10

— dep S 10 -.6 30 Bauge-l-Fours 8 10 <6 39 Les Verchers 8 l7 16 48 Ligue (halle) 8 36 17 57 Nueil . . . 8 52 17 13 Passavant. . 8 I l 18 Clere. . . 9 10 17 30 Les Cerqueas 9 19 17 39 Vihiers. f> 51 \1 14 St-Hllaire(bal) 11) 00 1» iO Coron. . . 10 Î7 18 47 Veïias . . 10 41 19 01 La Poterie . 10 SO 19 11 Nuaillè . • 11 00 19 33 CHOLET ar |ll 16 19 38

T r a i n s de Cholet à S a u m u r

STATIONS ET HALTES

CHOLET dep Nuailtè . . . La Poterie . . Vezius . . . . Coroo . . . Sl-Hilaire (n) Vihiers . Les Cerqueax Clere . . Passavant (b) Nueil . . Ligue (hal te) . Les Vercliers. Baugê- l - fours Doué-la-F. ar

— dep. Douces (balte) MoutfortCizay Courubamps Coudraj-Mac Munei (halle) Chace . NauUlly (h.a

— dep. S a u m a r . E - a r .

OMNIBUS-MIXTES QUOTIBIÏMI 1 " et 2 " classe

^ 00

^ n 1 58 7 38 7- 55 8 il 8 41 8 59 9 11 » 18

9 14 9 3.3 ^ 45 9 53 to eo '0 îO 10 »8 10 35 0 44

•0 54 1 0 1

1 I 04 1 09

11 15

13 49 14 06 14 17 14 38 14 46 15 08 15 38 15 64 16 06 16 13 16 16 1« 35 16 47 16 55 17 01 17 15 17 31 17 40 17 49 18 03 18 ^0 18 13

18 18 U 14

OI lSEHVATIOiNS. - L ' h e u r e des C h e m i n s de fer de l ' A n j o u est celle de P a r i s . Les Sta t ions des C h e -min> de fer de l ' A n j o n qu i ne sont pas admises à t r a f ique r d i r e c i e m e n t avec les s t a t ions des r é s e a u i de i 'Orli^aiiset de l 'Eta t ne dé l iv ren t des bil lets de voyageurs q u e pour les s t a t ions de Baugé, N o y a n t -M é o n , S a u i n u r - f c t a l , N a n t i l l y , Doue l a - F o n t a i n • Chole t , Cha lonnes -E td t , et la C u s s j n ' (rre.mai e e n r e g i s i r e n t les bagages et les ch iens pour l eu r de s t i na t i un déf in i t ive s u r ces r é s e a u i .

E n p r inc ipe , les t r a i n s mix tes de voyageurs e t d s marchand i sps du ré.'-eau A n j o u n ' é t a n t pas a t t endus d a n s les ga re s de jonc t ion pa r les t r a i n s de voya-geurs des r é s e a u i vois ins , en cas de r e t a rd de ces t r a i n s m i i t e s la co r r e spondance n ' es t pas ga ran t i e La c o r r e s p o n d a n c e n 'es t pas non pJus g a r a n t i e pour les . t ra lns m i i t e s c o r r e s p o n d a n t s a u - d e l à des délais d ' a t t e n t e prescr i t s par l ' a d m i n i s t r a t i o n d é p a r t e m e n -ta le '

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Vu par û o u s , Maire de Saornur, pour légalisalioQ de la , s ignature du Gérant, Hôtel-de-Ville de Saumur, le m I L MAIRB,

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