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Tendances de la Cible Journées type de la cible de Mú

Journée type de la cible

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Description d'une journée type de deux cibles potentielles pour mon projet de fin d'études, le Festival de Mú.

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Page 1: Journée type de la cible

Tendances de la CibleJournées type de

la cible de Mú

Page 2: Journée type de la cible

Constance,étudiante23 ans

Page 3: Journée type de la cible

Constance,étudiante23 ans

Page 4: Journée type de la cible

le stéréotype de l’étudiante bohème,

autant le faire avec classe !

Constance, s’attaque alors à

Nietzsche, tout en se disant que s’il

avait passé un peu plus de temps

dans les cafés, il aurait été un peu

plus drôle. Au bout d’une heure et

demi, quatre muffins et trois cafés,

ses amis, plus assidus, la rejoignent.

À entendre parler de ce profes-

seur, elle n’a décidément rien raté.

Constance croit en effet que rester

dans un placard de la Sorbonne à

tergiverser sur les pensées de philo-

sophes allemands du début du XXe

siècle n’apporte rien de bon : elle

rêve de grands espaces. Tout à fait

absorbée par ses pensées au point

Il est 10h00 quand Constance

se réveille en panique. Frénétique-

ment, elle se jette dans sa douche, en

sort, s’habille et saute sur son vélo.

Fidèle à sa réputation, elle arrive à la

Sorbonne pour son cours de philoso-

phie avec une demi heure de retard.

Le vieillard qui lui sert de professeur

ne l’accepte pas, alors, plutôt stoïque,

Constance décide d’aller pratiquer la

philosophie là où les idées germent

le mieux : dans un café. Elle choisit

un bistro de St Germain des Prés : un

peu cher, mais quitte à rester dans

Un jour de semaine

Page 5: Journée type de la cible

le stéréotype de l’étudiante bohème,

autant le faire avec classe !

Constance, s’attaque alors à

Nietzsche, tout en se disant que s’il

avait passé un peu plus de temps

dans les cafés, il aurait été un peu

plus drôle. Au bout d’une heure et

demi, quatre muffins et trois cafés,

ses amis, plus assidus, la rejoignent.

À entendre parler de ce profes-

seur, elle n’a décidément rien raté.

Constance croit en effet que rester

dans un placard de la Sorbonne à

tergiverser sur les pensées de philo-

sophes allemands du début du XXe

siècle n’apporte rien de bon : elle

rêve de grands espaces. Tout à fait

absorbée par ses pensées au point

Il est 10h00 quand Constance

se réveille en panique. Frénétique-

ment, elle se jette dans sa douche, en

sort, s’habille et saute sur son vélo.

Fidèle à sa réputation, elle arrive à la

Sorbonne pour son cours de philoso-

phie avec une demi heure de retard.

Le vieillard qui lui sert de professeur

ne l’accepte pas, alors, plutôt stoïque,

Constance décide d’aller pratiquer la

philosophie là où les idées germent

le mieux : dans un café. Elle choisit

un bistro de St Germain des Prés : un

peu cher, mais quitte à rester dans

Un jour de semaine

Page 6: Journée type de la cible

d’en oublier ses amis, elle imagine

son été prochain, où elle accompa-

gnera de nouveau son ami Hector au

Festival de Mú, et se demande qui

choisira t’elle d’inviter.

Déjeuner au RU : dégeulasse,

comme d’habitude. Constance se

console en repensant à sa mati-

née. Après une après-midi de

cours, l’heure est au lèche vitrines.

Constance se demande s’il est pos-

sible de faire carrière dans la philo.

Le soir, retour à la maison,

Constance bouquine et se couche.

Une soirée de mamie, heureusement

que ce week end sera plus mouve-

menté, se dit-elle en s’endormant.

«Entre Aristote et Nietzsche, mon coeur

balance»

Page 7: Journée type de la cible

d’en oublier ses amis, elle imagine

son été prochain, où elle accompa-

gnera de nouveau son ami Hector au

Festival de Mú, et se demande qui

choisira t’elle d’inviter.

Déjeuner au RU : dégeulasse,

comme d’habitude. Constance se

console en repensant à sa mati-

née. Après une après-midi de

cours, l’heure est au lèche vitrines.

Constance se demande s’il est pos-

sible de faire carrière dans la philo.

Le soir, retour à la maison,

Constance bouquine et se couche.

Une soirée de mamie, heureusement

que ce week end sera plus mouve-

menté, se dit-elle en s’endormant.

«Entre Aristote et Nietzsche, mon coeur

balance»

Page 8: Journée type de la cible

Avec beaucoup de difficulté, elle finit

par s’extraire de son appartement, et

commence sa promenade matinale.

Constance aime bien ces premières

heures du matin où les seuls passants

sont les petits vieux pressés d’aller au

marché avant la cohue habituelle, et

les balayeurs de rue qui finissent leur

tournée. Très tentée par toutes les

boulangeries qui laissent échapper

les odeurs de croissants tout justes

sortis des fours, elle repense à son

portefeuille désespérément vide. Ses

pas la mènent finalement à un petit

square. Ni vu ni connu, Constance se

jette sur un parterre de violettes qui

poussent au pied d’un platane, et en

cueille une dizaine.

Samedi matin. Constance

se lève comme une fleur : il est six

heures. Navrée de se réveiller aussi

tôt le week end, alors que la semaine

est si difficile, elle se sert un bol de

céréales et le mange dans son lit. Son

studio est plutôt petit : une chambre

de bonne parisienne, mais elle a

réussi à le décorer avec goût. Elle est

particulièrement fière de sa collection

d’objets trouvés dans la rue, aban-

donnés, comme sa vieille commode

où elle expose sa collection d’escar-

pins, ou encore ses vieux briquets.

Un Week End

Page 9: Journée type de la cible

Avec beaucoup de difficulté, elle finit

par s’extraire de son appartement, et

commence sa promenade matinale.

Constance aime bien ces premières

heures du matin où les seuls passants

sont les petits vieux pressés d’aller au

marché avant la cohue habituelle, et

les balayeurs de rue qui finissent leur

tournée. Très tentée par toutes les

boulangeries qui laissent échapper

les odeurs de croissants tout justes

sortis des fours, elle repense à son

portefeuille désespérément vide. Ses

pas la mènent finalement à un petit

square. Ni vu ni connu, Constance se

jette sur un parterre de violettes qui

poussent au pied d’un platane, et en

cueille une dizaine.

Samedi matin. Constance

se lève comme une fleur : il est six

heures. Navrée de se réveiller aussi

tôt le week end, alors que la semaine

est si difficile, elle se sert un bol de

céréales et le mange dans son lit. Son

studio est plutôt petit : une chambre

de bonne parisienne, mais elle a

réussi à le décorer avec goût. Elle est

particulièrement fière de sa collection

d’objets trouvés dans la rue, aban-

donnés, comme sa vieille commode

où elle expose sa collection d’escar-

pins, ou encore ses vieux briquets.

Un Week End

Page 10: Journée type de la cible

Une telle soirée mondaine

nécessite une tenue adéquate se dit-

elle. Constance file fissa dans toutes

les boutiques qu’elle a repérées. Elle

bénit Google qui, depuis qu’il a nu-

mérisé la plupart des philosophes de

l’histoire, lui fait faire des économies

de livres et lui permet des folies tous

les samedis ; « et j’aurai toute la lec-

ture du monde dans mon sac à dos

lorsque je serai en route vers Mú cet

été » se dit-elle.

Constance rentre chez elle

après une longue marche et décide

de se préparer une salade pour son

déjeuner en y ajoutant sa touche per-

sonnelle : les pétales des violettes

qu’elle a cueilli plus tôt.

À peine a t’elle terminé de

manger qu’on sonne chez elle : Nico,

un copain de fac débarque en sueur,

un sac énorme sous le bras en lui

déclarant : « les munitions pour ce

soir ». Alors que celui-ci s’échappe

aussi vite qu’il est venu, Constance

découvre dans le sac une grande

variété de bouteille, et comprend que

ses voisins lui laisseront probable-

ment encore des mots d’insultes sur

sa porte le lendemain.

Page 11: Journée type de la cible

Une telle soirée mondaine

nécessite une tenue adéquate se dit-

elle. Constance file fissa dans toutes

les boutiques qu’elle a repérées. Elle

bénit Google qui, depuis qu’il a nu-

mérisé la plupart des philosophes de

l’histoire, lui fait faire des économies

de livres et lui permet des folies tous

les samedis ; « et j’aurai toute la lec-

ture du monde dans mon sac à dos

lorsque je serai en route vers Mú cet

été » se dit-elle.

Constance rentre chez elle

après une longue marche et décide

de se préparer une salade pour son

déjeuner en y ajoutant sa touche per-

sonnelle : les pétales des violettes

qu’elle a cueilli plus tôt.

À peine a t’elle terminé de

manger qu’on sonne chez elle : Nico,

un copain de fac débarque en sueur,

un sac énorme sous le bras en lui

déclarant : « les munitions pour ce

soir ». Alors que celui-ci s’échappe

aussi vite qu’il est venu, Constance

découvre dans le sac une grande

variété de bouteille, et comprend que

ses voisins lui laisseront probable-

ment encore des mots d’insultes sur

sa porte le lendemain.

Page 12: Journée type de la cible

Hector,ingénieur son

35 ans

Page 13: Journée type de la cible

Hector,ingénieur son

35 ans

Page 14: Journée type de la cible

lectionne un panel de journaux qui

traitent de tout sauf de cette actuali-

té  : art et voyage sont au programme.

Huit, heure, le jeune homme

entre dans une bouche de métro.

L’aventure commence vraiment. Oui,

il s’agit bien d’une aventure. Alors

qu’il s’assoit dans le métro et tente de

lire son journal tandis qu’un chanteur

péruvien lui fait profiter de ses plus

beaux chants folkloriques. Pas fou,

il enfile son casque et déchaîne sa

playliste électro tout en rêvant d’Amé-

rique du Sud devant son mensuel

Géo.

Arrivé au travail, c’est la rou-

tine. Bien que travaillant dans un mi-

Six heures du matin, Hector se

réveille. L’avenir appartient à ceux

qui se lèvent tôt. Notre héros dort

peu: trop de choses à faire. Il avale

un café, s’habille plutôt chic, enfile

des chaussettes dépareillées ses

chaussures et file.

Après un passage au mar-

chand de journaux. Alors que tous

les journaux sautent aux yeux des

lecteurs par leurs sujets chauds

bouillants : Dsk, Subprimes et autres

élections, notre jeune homme sélec-

Un jour de semaine

Page 15: Journée type de la cible

lectionne un panel de journaux qui

traitent de tout sauf de cette actuali-

té  : art et voyage sont au programme.

Huit, heure, le jeune homme

entre dans une bouche de métro.

L’aventure commence vraiment. Oui,

il s’agit bien d’une aventure. Alors

qu’il s’assoit dans le métro et tente de

lire son journal tandis qu’un chanteur

péruvien lui fait profiter de ses plus

beaux chants folkloriques. Pas fou,

il enfile son casque et déchaîne sa

playliste électro tout en rêvant d’Amé-

rique du Sud devant son mensuel

Géo.

Arrivé au travail, c’est la rou-

tine. Bien que travaillant dans un mi-

Six heures du matin, Hector se

réveille. L’avenir appartient à ceux

qui se lèvent tôt. Notre héros dort

peu: trop de choses à faire. Il avale

un café, s’habille plutôt chic, enfile

des chaussettes dépareillées ses

chaussures et file.

Après un passage au mar-

chand de journaux. Alors que tous

les journaux sautent aux yeux des

lecteurs par leurs sujets chauds

bouillants : Dsk, Subprimes et autres

élections, notre jeune homme sélec-

Un jour de semaine

Page 16: Journée type de la cible

Vient le soir. Notre jeune hé-

ros évite le traditionnel afterwork du

jeudi soir : c’est tellement petit bour-

geois de sortir en bar le jeudi. Sa soi-

rée préférée est le lundi ! Il déambule

tranquilement dans la ville jusqu’à

atterrir dans un petit cinéma de quar-

tier qui diffuse des films de Kung Fu.

Ce n’est que vers minuit qu’il

se glisse dans son lit en se deman-

dant à quoi il pourra bien rêver.

lieu créatif, il est technicien son, son

train de vie le lasse. Il a la sensa-

tion de se laisser porter par la vie. Si

bien qu’il rêve jour et nuit de sortir de

cette lente agonie. Au travail, il rêve

de grandes choses, de paysages

sublimes et déchaînés. Vient midi.

Notre jeune cadre dynamique sort de

sa torpeur. Il déjeune ce midi avec sa

dernière conquête. C’est une jeune

collègue de travail. Il se demande si

elle se demande si il veut avoir des

enfants. Lui voudrait faire le tour du

monde en bateau avant.

Le déjeuner se passe bien,

chacun retrouve son poste, et la jour-

née suit son court.

Page 17: Journée type de la cible

Vient le soir. Notre jeune hé-

ros évite le traditionnel afterwork du

jeudi soir : c’est tellement petit bour-

geois de sortir en bar le jeudi. Sa soi-

rée préférée est le lundi ! Il déambule

tranquilement dans la ville jusqu’à

atterrir dans un petit cinéma de quar-

tier qui diffuse des films de Kung Fu.

Ce n’est que vers minuit qu’il

se glisse dans son lit en se deman-

dant à quoi il pourra bien rêver.

lieu créatif, il est technicien son, son

train de vie le lasse. Il a la sensa-

tion de se laisser porter par la vie. Si

bien qu’il rêve jour et nuit de sortir de

cette lente agonie. Au travail, il rêve

de grandes choses, de paysages

sublimes et déchaînés. Vient midi.

Notre jeune cadre dynamique sort de

sa torpeur. Il déjeune ce midi avec sa

dernière conquête. C’est une jeune

collègue de travail. Il se demande si

elle se demande si il veut avoir des

enfants. Lui voudrait faire le tour du

monde en bateau avant.

Le déjeuner se passe bien,

chacun retrouve son poste, et la jour-

née suit son court.

Page 18: Journée type de la cible

Neuf heures, le voilà sur

le marché, panier en osier sous le

coude, pour faire cliché, et paraître

un peu bohème à la jolie vendeuse

de pommes. Il achète une bou-

teille de rouge, du fromage et de

la charcuterie. Il achète sa pomme

et retrouve ses amis. Au coin de la

terrasse du bistro, les conversation

s’enchaînent  : la crise, Sarko, la Li-

bye. Hector s’ennuie ferme et pense

aux montagnes, à Rimbaud.

Il est soudain pris d’une envie

d’ailleurs, comme si la futilité des dis-

cussions habituelles l’avaient lassés.

Il est déjà midi et sa maraîchère lui

manque : cette presque inconnue

Samedi matin. Il n’est pas

question de traîner. Hector se lève.

Il est temps de courir au marché. Ce

n’est pas tant le côté bobo de l’acti-

vité qui l’attire, mais plutôt la jeune

maraîchère qui chaque samedi lui

offre une pomme. Cette pomme sym-

bolise tout pour lui : son optimisme,

son hédonisme.

Alors qu’il enfile ses habits, il

réfléchit déjà au bistro qu’il choisira

pour déjeuner.

Un Week End

Page 19: Journée type de la cible

Neuf heures, le voilà sur

le marché, panier en osier sous le

coude, pour faire cliché, et paraître

un peu bohème à la jolie vendeuse

de pommes. Il achète une bou-

teille de rouge, du fromage et de

la charcuterie. Il achète sa pomme

et retrouve ses amis. Au coin de la

terrasse du bistro, les conversation

s’enchaînent  : la crise, Sarko, la Li-

bye. Hector s’ennuie ferme et pense

aux montagnes, à Rimbaud.

Il est soudain pris d’une envie

d’ailleurs, comme si la futilité des dis-

cussions habituelles l’avaient lassés.

Il est déjà midi et sa maraîchère lui

manque : cette presque inconnue

Samedi matin. Il n’est pas

question de traîner. Hector se lève.

Il est temps de courir au marché. Ce

n’est pas tant le côté bobo de l’acti-

vité qui l’attire, mais plutôt la jeune

maraîchère qui chaque samedi lui

offre une pomme. Cette pomme sym-

bolise tout pour lui : son optimisme,

son hédonisme.

Alors qu’il enfile ses habits, il

réfléchit déjà au bistro qu’il choisira

pour déjeuner.

Un Week End

Page 20: Journée type de la cible

site à la recherche d’inconnu et de

découvertes. Un peu paumé, il se

dit qu’il serait mieux dans les bras

de son amie. Il repense aussi à

Constance, et se demande s’il n’est

pas un peu amoureux d’elle. Enfin, il

partage avec elle cette aventure, au

festival de Mú chaque année, il ne

voudrait pour rien au monde gacher

cette amitié.

Une heure du matin, après un

sandwich et un paquet de chips, il

retourne se coucher en se disant que

lundi il partirait à l’aventure loin, loin,

loin.

partage beaucoup plus avec lui que

tous ses amis.

En début d’après midi, sa

nouvelle petite amie lui propose de la

rejoindre. Il achète un cornet de mar-

rons chauds et la retrouve au coin

d’un parc. Le froid hivernal lui gèle le

nez et les oreilles. Il pense qu’il aime-

rait pouvoir aller loin avec elle, vivre

un grand voyage. Elle lui parle de son

enfance en Louisiane et déjà il vou-

drait qu’elle lui fasse visiter.

Ils se laissent finalement

après plusieurs heures. Hector rentre

chez lui. Mécaniquement, il allume

son ordinateur, et dérive de site en

Page 21: Journée type de la cible

site à la recherche d’inconnu et de

découvertes. Un peu paumé, il se

dit qu’il serait mieux dans les bras

de son amie. Il repense aussi à

Constance, et se demande s’il n’est

pas un peu amoureux d’elle. Enfin, il

partage avec elle cette aventure, au

festival de Mú chaque année, il ne

voudrait pour rien au monde gacher

cette amitié.

Une heure du matin, après un

sandwich et un paquet de chips, il

retourne se coucher en se disant que

lundi il partirait à l’aventure loin, loin,

loin.

partage beaucoup plus avec lui que

tous ses amis.

En début d’après midi, sa

nouvelle petite amie lui propose de la

rejoindre. Il achète un cornet de mar-

rons chauds et la retrouve au coin

d’un parc. Le froid hivernal lui gèle le

nez et les oreilles. Il pense qu’il aime-

rait pouvoir aller loin avec elle, vivre

un grand voyage. Elle lui parle de son

enfance en Louisiane et déjà il vou-

drait qu’elle lui fasse visiter.

Ils se laissent finalement

après plusieurs heures. Hector rentre

chez lui. Mécaniquement, il allume

son ordinateur, et dérive de site en

Page 22: Journée type de la cible

Sophie-Charlotte Colrat