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Venus d’ailleurs JOURNÉES DU PATRIMOINE 19 & 20 / 09 / 2009 L’Europe un patrimoine commun Sous les auspices du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne. Dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine R É G I O N D E B R U X E L L E S - C A P I T A L E

Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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DESCRIPTION

la brochure du programme des journées du patrimoine en Région Bruxelles-Capitale (19 & 20 septembre). Le thème 'Venus d'ailleurs' traite les influences exotiques sur l'architecture bruxelloise.

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Page 1: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

l’ orient des architectes

de oriënt van de architecten

04- 09 > 01-11 2009Halles Saint-Géry, place Saint-Géry, 1000 Bruxelles – Tous les jours de 10h à 18h – Entrée gratuiteSint-Gorikshallen, Sint-Goriksplein, 1000 Brussel – Alle dagen van 10u tot 18u – Gratis toegang

i n f o : w w w . m o n u m e n t . i r i s n e t . b e – w w w . a a m . b e

Ve n u s d ’a i l l e u r s

Jour n é es du Patr imo in e19 & 20 / 09 / 2009

L’Europe un patrimoine commun Sous les auspices du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne. Dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine

R é g i o n d e B R u x e l l e s - C a p i t a l e

Page 2: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

a Horaires et dates

d Lignes et stations de métro

e Trams

f Bus

g Promenade

h Exposition

b Parcours vélo

i Visite guidée uniquement ou réservation obligatoire

c Lieu d’animation ou de départ

j Traduction gestuelle

Pictogrammes utilisés

Cette brochure est distribuée gratuitement

Dépôt légal : D/2009/6860/019

InformationsOrganisation des Journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale :Direction des Monuments et des Sites de la Région de Bruxelles-CapitaleCCN – rue du Progrès 80 – 1035 Bruxelles

Permanences téléphoniques les 19 et 20 septembre 2009, de 10h à 17h : 0800/40.400 – fax : 02/204.15.22 – [email protected]

Les heures indiquées pour les bâtiments sont celles d’ouverture et de ferme-ture. Les organisateurs se réservent le droit de fermer les portes plus tôt en cas de forte affluence afin de terminer à l’heure prévue.

Il est interdit de fumer, de manger et de boire lors des visites. Il se peut également que certains responsables des lieux interdisent la prise de photographies.

Les mentions CL et SV, à la fin des notices, indiquent la date de classement ou d’inscription sur la liste de sauvegarde du bien décrit.

Les indications en gras à côté des adresses réfèrent à un plan cartographi-que de la Région. Ce dernier est envoyé gratuitement, sur simple demande écrite à la Direction des Monuments et des Sites.

Les informations relatives aux transports en commun qui desservent les lieux nous ont été communiquées par la STIB. Elles indiquent les arrêts les plus proches des lieux ou points de rendez-vous et les lignes desservies les samedi et dimanche.

Attention : une réservation préalable est exigée pour certaines promenades (n° de réservation indiqué sous la notice). Cette mesure a été prise dans le seul et unique but d’accueillir le public dans les meilleures conditions pos-sibles et de prévoir un nombre suffisant de guides. Il vous est néanmoins loisible de vous rendre au lieu de départ de ces animations le jour même, des désistements ou des opportunités étant toujours possibles.

Accessibilité aux personnes à mobilité réduiteGrâce à la collaboration de l’Association nationale pour le Logement des Personnes handicapées (ANLH), l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite est mentionnée à côté de chaque lieu repris au programme. Cette enquête a été menée sur base des données transmises par les responsables des lieux et vérifiées par un membre de l’association.

À noter que les sites extérieurs et en chantier n’ont pas fait l’objet de l’étude, de même que les lieux pour lesquels les données transmises étaient insuffisantes.

L’accessibilité des lieux est indiquée, selon les critères et les normes arrêtés en Région de Bruxelles-Capitale, par les logos suivants :

k Accessible : des conditions suffisantes sont rencontrées pour l’auto-nomie des personnes en fauteuil roulant (manuel ou électrique).

m Accessible avec aide : l’aide d’une tierce personne est requise pour une circulation et un usage aisés du lieu.

l Non accessible : les conditions minimales ne sont pas rencontrées.

k* Accescity : les pictogrammes suivis d’un astérisque indiquent que des informations supplémentaires sur l’accessibilité des lieux se trou-vent sur http://www.accescity.be

Les critères d’accessibilité ne concernent que les visites lors des Journées du Patrimoine. Ils ne sont pas forcément valides pour l’activité habituelle des bâtiments.

Tout renseignement complémentaire relatif à cette étude peut être obtenu auprès de l’ANLH (e-mail : [email protected]).

Venus d’a i l leurs

Édifices, parcs et jardins sont presque toujours

le résultat d’un brassage entre éléments locaux

et étrangers. Styles, typologies, matériaux et

techniques sont eux aussi sujets à influences et à

échanges, parfois visibles, parfois moins.

L’ouvrage Venus d’ailleurs étudie ce passionnant

phénomène à Bruxelles, sous divers angles :

Bruxelles, deux siècles d’une histoire mouve- >

mentée. Un exercice d’équilibre entre apports

locaux et étrangers

Jeune nation, la Belgique se forge une iden- >

tité par la construction d’un passé national et

d’un patrimoine correspondant

L’exotisme dans l’architecture de la capitale : >

origines, apogée et déclin

Apport des architectes paysagistes étran- >

gers : introduction de motifs décoratifs al-

logènes et de variétés de plantes exotiques

dans nos parcs et jardins

Styles Beaux-Arts et > cottage, naissance,

évolution et cohabitation fraternelle de deux

genres totalement différents dans les rues de

Bruxelles

Richement illustré, ce livre de 164 pages est édité

par la Direction des Monuments et des Sites de la

Région de Bruxelles-Capitale.

Disponible en librairie dès le début du mois de

septembre, il sera vendu pendant le week-end

des Journées du Patrimoine à un tarif préférentiel

au point d’information des Halles Saint-Géry.

ISBN 978-2-930457-46-8

Page 3: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e I p. 1

Après 20 années d’existence, les Journées du Patrimoine apparaissent désormais

comme un événement incontournable qui s’adresse à toutes les générations.

Devenues aujourd’hui une des actions les plus connues en matière de sensibilisation

au patrimoine immobilier en région bruxelloise, elles sont organisées, depuis 1992,

autour d’une thématique. Pour cette édition 2009, elles ont pour sujet « Venus

d’ailleurs ».

À une époque où les voyages étaient rares, toutes les grandes villes

d’Europe offraient au regard des habitants des édifices évocateurs d’exotisme et de

mondes ignorés : pagodes chinoises, tours japonaises, pavillons mauresques, temples

hindous… Aujourd’hui, Bruxelles conserve encore bon nombre de témoignages archi-

tecturaux liés au thème du lointain, de l’ailleurs, de l’exotique… Mais le programme de

ces 21es Journées ne s’arrête pas là. En effet, les styles « importés », les bâtiments ou

quartiers représentatifs des périodes française, autrichienne et hollandaise sont, eux

aussi, mis à l’honneur, de même que les influences étrangères dans notre architecture

ou dans nos parcs et jardins.

95 lieux, près de 70 animations (promenades guidées, expositions, circuits en bus, à

vélo…), sans compter les nombreuses visites guidées organisées dans les bâtiments

accessibles : un vaste programme en perspective !

Je tiens ici, une fois de plus, à remercier l’ensemble des institutions – publiques et

privées – ainsi que les propriétaires et les associations qui contribuent depuis toujours

au succès des Journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale.

Je vous souhaite d’agréables et dépaysantes visites.

patrick Crahay,

Directeur

P r é f a c e

Page 4: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 2 I j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e

Pendant le week-end des Journées du Patrimoine,

un point d’information, situé au centre de Bruxelles,

dans les Halles Saint-Géry, vous accueillera de 10h

à 17h. Vous pourrez y obtenir la brochure reprenant

le programme complet et les informations sur les

lieux accessibles et y acheter l’ouvrage thématique

édité à cette occasion à un tarif préférentiel.

Profitez de votre passage aux Halles Saint-Géry

pour visiter les différentes expositions qu’elles

accueillent :

> « L’Orient des architectes » (voir page 50).

> « Un voyage photographique à travers l’Europe

du Patrimoine » (voir page 4).

Les librairies Quartiers Latins et Plaizier vous pro-

poseront également une série d’ouvrages, cartes

postales, posters et autres documents consacrés

au patrimoine bruxellois.

c Halles Saint-Géry, place Saint-Géry 1 à Bruxelles

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (Bourse)

f 29-38-47-63-71-88 (De Brouckère) 46-48-95 (Bourse)

avec la collaboration de patrimoine et Culture.

un point d’information pour répondre à vos questions...

Page 5: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e I p. 3

Sommairepréface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 1

L’expérience photographique internationale des monuments . . . . . . p. 4

Lieux accessibles et animations

Bruxelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 8

Bruxelles-extensions / etterbeek . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 28

Woluwe-saint-Lambert / Woluwe-saint-pierre

auderghem / Watermael-Boitsfort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 36

La région vous offre le transport . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 44

Carte et répertoire des lieux accessibles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 45

dimanche sans voiture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 49

exposition « L’orient des architectes » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 50

ixelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 52

uccle / saint-Gilles / Forest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 60

anderlecht / molenbeek-saint-jean / Koekelberg . . . . . . . . . . . . p. 68

jette / Bruxelles-Laeken. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 76

schaerbeek / evere / saint-josse-ten-noode . . . . . . . . . . . . . . . . p. 82

publications de la direction

des monuments et des sites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 90

Page 6: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 4 I j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e

Le regard porté par les jeunes sur leur environnement et sur le patrimoine

qui les entoure est important pour leur préservation. Parmi les actions de

sensibilisation, l’Expérience photographique internationale des Monuments

a pris, au fil des années, une place de plus en plus importante en Région

de Bruxelles-Capitale.

Sur base d’un support simple – la photographie – ce concours, initié par

la Catalogne et organisé dans une quarantaine de pays européens, permet

de faire connaître les richesses patrimoniales de la Région aux jeunes

élèves. Chaque année, différents lieux leur sont proposés. Ils les découvrent

avec leur professeur ou individuellement, posant parfois un regard différent

sur leur ville.

Alice Van Der Vorst

L’Expé r i ence pho tog raph ique internationale des Monuments

Page 7: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e I p. 5

L’Expé r i ence pho tog raph ique internationale des Monuments

Pau

line

Wilm

es

Page 8: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 6 I j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e

Virgile Reuss

Virgile Reuss (© asbl Atomium – SABAM Belgium 2009)

Gilles Van Hoye (arch. Joseph Diongre © Sofam 2009)

Pour cette douzième édition de l’Expérience pho-

tographique internationale des Monuments en

Région de Bruxelles-Capitale, les écoles bruxelloi-

ses – habituées ou nouvelles – ont répondu à l’appel

en nombre avec, pour résultat, des centaines de

vues de la capitale.

Parmi elles, 24 ont été sélectionnées pour la Région

de Bruxelles-Capitale. Venez les découvrir, ainsi que

l’ensemble des photographies sélectionnées dans

les autres pays participant, en visitant l’exposition

« Un voyage photographique à travers l’Europe du

Patrimoine » mise en scène de façon très originale

par la société Mandragore !

Page 9: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e I p. 7

Judith GhistelinckKevyn Ridelle

a du 4 septembre au 29 novembre 2009, tous les jours de 10h à 18h

c Halles Saint-Géry, place Saint-Géry 1 à Bruxelles

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (Bourse)

f 29-38-47-63-71-88 (De Brouckère) 46-48-95 (Bourse)

organisation : direction des monuments et des sites de la région de Bruxelles-Capitale.

Sum

eyya

Sah

in

Page 10: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

B R U X E L L E S

9Hôtel du Gouverneur de la Banque nationale de Belgique

Page 11: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

B r u x e L L e s I p. 9

1. Carte Centre m 2 maison Hanséatique

quai au Bois de Construction 9 Bruxelles

A uniquement dim. de 10h à 15h

I accès uniquement par visites gui-dées (groupes de 15 personnes)

d lignes 1-5 (Sainte-Catherine)

e 51 (Petit Château)

f 47-88 (Béguinage)

Bâtie en 1711 dans le style Louis XIV, cette remarquable maison patricienne aurait été commanditée pour le baron Lambert de Renette, procureur général des troupes impériales aux Pays-Bas. Elle passa ensuite en 1747 au banquier J. A. Ories. Le bâtiment est composé de trois niveaux sous bâtière à croupes et comporte des façades chaulées.

L’appareillage à refends du rez-de-chaussée semble se prolonger dans les pilastres des niveaux supérieurs qui se trouvent couronnés par une frise d’entablement à métopes sous fronton triangulaire. De style classique, l’édi-fice se compose d’un ensemble de pièces portant des traces du style Louis XIV. Des scènes chinoises déco-rent le plafond de la chambre bleue. Cet exemple de décoration exotique, unique à Bruxelles, évoque de façon éclatante l’engouement de l’époque régence pour les cultures lointaines. (CL 30/03/1976)

Visites guidées en continu. avec la collaboration d’arkadia.be.

1

g An imat ion Sélection du patron

Vous ne savez plus où donner de la tête devant la mul-titude d’édifices accessibles ? Les associations Bruk-selbinnenstebuiten et Uit in Brussel ont pointé pour vous une trentaine de bâtiments rarement ouverts au public, où l’on ne prévoit pas de temps d’attente trop long et qui constituent une bonne illustration du thème de cette année.Cette sélection se traduit en trois circuits. Le premier, le plus facile à parcourir, consiste en une promenade à pied au centre de Bruxelles ; le deuxième utilise les transports en commun afin de se rendre au point de départ d’un autre circuit pédestre et le dernier se déroule complètement au moyen des transports en commun.

Vous pouvez télécharger ces circuits, dès le 25 août, sur les sites suivants : www.brukselbinnenstebuiten.be ou www.uitinbrussel.be.

info : Brukselbinnenstebuiten 02/218.38.78 – [email protected]

g Ra l l ye i n te rac t i f Venus d’ailleurs

Grèce, Italie, France, Orient, Proche-Orient,… autant de pays, autant de sources d’inspiration ou d’échanges qui ont nourri l’édification de la Capitale de l’Europe. Culte chrétien, musulman, bouddhique,… autant de lieux de rassemblement aux particu-larités architecturales et spirituelles. Viollet-le-Duc, Charte de Venise, Brandi,… autant de noms permettant la restauration et la sauvegarde du patrimoine,… Armé de votre quiz et accompagné de votre guide-animateur, parcourez cet itinéraire particulier, qui remettra à l’honneur le patrimoine venu d’ailleurs.

A samedi à 10h, 10h20, 10h40 et 14h, 14h20, 14h40 (durée : 1h30)

c lieu de départ : devant l’accueil, à l’intérieur des Halles Saint-Géry, place Saint-Géry à Bruxelles – carte Centre m 3

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (Bourse)

f 29-38-47-63-66-71-88 (De Brouckère), 46-48-95 (Bourse)

I réservation obligatoire au 0496/38.85.94 (du lundi au ven-dredi de 10h à 15h). Maximum 15 personnes par départ.

avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

Page 12: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 10 I B r u x e L L e s

2. Carte Centre m 3 Ltemples maçonniques – union et philanthropie

rue de Laeken 79 – Bruxelles

A sam. et dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Sainte-Catherine)

e 3-4 (De Brouckère)

f 47-88 (Béguinage), 29-38-46-63-66-71-86 (De Brouckère)

Lassée d’être hébergée dans le temple de la rue des Ursulines, la Loge obtint un terrain de la Ville afin de faire bâtir un nouveau lieu de réunion. Les plans du bâtiment furent confiés à l’archi-tecte Paul Bonduelle qui finit l’ensem-ble en 1910. La façade néoclassique de 1832, qui donne sur la rue de Lae-ken, ne laisse rien présager de l’éton-nement que le visiteur éprouve quand il est confronté aux trois temples égyp-tisants qui occupent la partie arrière de l’édifice. Le petit, le moyen et le grand temple partagent une même

décoration polychrome se composant de pilastres hathoriques, d’une puis-sante corniche moulurée en gorge, d’uraeus, de disques solaires ailés, d’aigles bicéphales et d’instruments maçonniques. Si le petit temple aux murs tendus de tissu et au plafond figurant la voûte étoilée se caractérise par son atmosphère intime, les deux temples majeurs impressionnent par leurs colonnes papyriformes et l’am-pleur de leurs proportions. Sous le plafond, une frise de béliers rehausse l’architrave. Les stucs, les boiseries et

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le marbre complètent une ornementa-tion montrant l’attrait appuyé de la Loge pour l’Égypte ancienne. Voilà qui en fait un monument singulier du patri-moine bruxellois. (CL 08/08/1988)

Visites guidées dès formation d’un groupe. Conférence sur la franc-maçonnerie, dimanche à 14h. Cette conférence se tiendra dans le tem-ple Bleu, réservé exclusivement à cet effet. participation dans la limite des places disponibles.

g P romenadeRencontre France – Pays-Bas

Lors de cette promenade, vous traverserez un quartier du centre-ville où l’on trouve quasi exclusivement une archi-tecture datant d’après la Première Guerre mondiale. Le fait est surprenant, tant on aurait pu penser que le centre avait été entièrement bâti auparavant. Rien n’est moins vrai ! Nous sommes confrontés à deux styles architecturaux très distincts : la Nieuwe Zakelijkheid (Nouvelle Objectivité), venue des Pays-Bas, et le style Beaux-Arts, importé de France. Vous découvrirez de quelle manière nos architectes belges se sont, eux aussi, activement impliqués dans le quartier et comment, conciliants comme seuls les Belges peuvent l’être, ils ont su habilement marier les deux tendances…

A samedi et dimanche à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : rue du Vieux Marché aux Grains (côté rue de la Braie) à Bruxelles – carte Centre m 2

d lignes 3-4 (Bourse)

f 6-48-95 (Bourse)

avec la collaboration de Klare Lijn.

f C i rcu i t en busBruxelles, échanges et influences

Ce tour démontrera que Bruxelles est depuis toujours un lieu d’échanges et d’influences. Son architecture est le témoin de ses liens avec le monde extérieur. Cette visite permettra de redécouvrir la ville à travers son histoire et ses monuments remarquables : le quartier Royal, la Colonne du Congrès, le Palais de Justice, le quartier du Cinquante-naire, mais aussi d’autres bâtiments remarquables, sous l’angle des influences venues d’ailleurs. Ce tour montrera également comment Bruxelles a été modelée par ses auto-rités politiques et économiques jusqu’à devenir l’incarnation du modèle de la ville européenne.

A samedi à 10h, 11h, 14h et 15h (durée : 3h)

c lieu de départ : devant l’hôtel Métropole, place De Brouckère à Bruxelles – carte Centre n 2

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (De Brouckère)

f 29-38-46-47-63-66-71-88 (De Brouckère)

I réservation obligatoire au 02/219.33.45 (du lundi au ven-dredi de 10h à 15h). Maximum 45 personnes par départ.

avec la collaboration de l’atelier de recherche et d’action urbaines (arau).

Page 13: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

B r u x e L L e s I p. 11

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3. Carte Centre m 2 k*église saint-jean-Baptiste au Béguinage

place du Béguinage – Bruxelles

A sam. de 10h à 17h dim. de 11h à 18h

d lignes 1-5 (Sainte-Catherine)

e 3-4 (De Brouckère)

f 29-38-46-63-66-71-86 (De Brouckère), 47-88 (Béguinage)

Au début du XVIIIe siècle, le Grand Béguinage de Bruxelles se composait de 1.084 maisons et s’étendait sur près de sept hectares. La communauté gravitait autour de l’église Saint-Jean-Baptiste dont la construction com-mença à partir de 1657. Certes, il existait bien un bâtiment mais les béguines voulaient le mettre au goût du jour, habiller ce gothique démodé de beaux habits baroques. Pour se faire, on s’inspira de l’église des jésui-tes toute proche. La nef et les bas-côtés furent vraisemblablement ache-vés en 1675 quand l’église fut consacrée. La façade allait suivre. Si l’organisation tripartite de celle-ci évo-que l’architecture gothique, la décora-tion, résolument baroque, dérive de l’église du Gesù à Rome avec, comme intermédiaire, l’église Saint-Michel de Louvain. Les nombreux décroche-ments, la superposition des ordres, les frontons à volutes et la riche ornemen-tation appartiennent au vocabulaire

4. Carte Centre m-n 2 UGC De Brouckère salle Grand eldorado

place De Brouckère 38 – Bruxelles

A sam. et dim. de 9h à 10h30

I accès uniquement par visites gui-dées (groupes de 25 personnes)

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (De Brouckère)

f 29-38-46-47-63-66-71-86-88 (De Brouckère)

Les Belges semblent avoir été particu-lièrement réceptifs à l’art cinématogra-phique : c’est à Bruxelles en effet, en novembre 1895, que les frères Lumière choisissent de présenter leur première projection officielle, six mois après la séance historique de Lyon. Depuis cette époque, le centre de la ville est devenu le rendez-vous des cinéphiles et la construction du cinéma Eldorado en 1931-1932 par l’architecte Marcel Chabot en est l’éclatante confirmation. Ce dernier marqua sa préférence pour l’Art Déco et conçut dans cet esprit une impressionnante salle pouvant accueillir 2.705 spectateurs. L’agran-dissement du complexe entre 1974 et 1978 affecta cet espace, amputé de sa partie basse. Cependant, la partie haute fut préservée et la grande salle de cinéma actuelle a inclus le décor primitif d’inspiration coloniale. Com-posé d’une succession de reliefs dorés dus aux sculpteurs Wolf et Van Neste, il illustre la vie quotidienne au Congo dans les années 1930 en offrant une place de choix à la faune et à la flore. Habilement orienté, l’éclairage accen-tue encore la monumentalité des scè-nes et renforce leur vigueur plastique. (CL 28/04/1994)

Visites guidées à 9h, 9h30 et 10h. avec la collaboration d’arkadia.be.

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baroque qui s’exprime aussi dans l’aménagement intérieur dont on remarquera les corniches en ressaut, les niches accostées de volutes et les nombreux putti ailés aux visages jouf-flus. Les autels, les confessionnaux, la chaire de vérité et l’orgue de Van Hool-Vermeersch (1869) forment un riche ensemble mobilier de style baroque. (CL 05/03/1936)

Guide sur place. avec la collabora-tion de Korei.

Page 14: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

5. Carte Centre n 2 place des martyrs

Bruxelles

d lignes 1-5 (De Brouckère), 2-6 (Rogier)

e 3-4 (De Brouckère/Rogier)

f 29-38-46-47-63-66-71-86-88 (De Brouckère)

En 1771, une compagnie dirigée par l’entrepreneur Josse Massion acheta le site d’une blanchisserie afin d’y construire une place bordée de maisons mais, bien vite, la Ville reprit l’idée à son compte, expropria le terrain et demanda à l’architecte Claude Fisco d’établir les plans de la place Saint-Michel. Les ter-rains à bâtir furent vendus à la condition de respecter l’unité de l’ensemble du plus pur style néoclassique imaginé par Fisco. Ce dernier a fait border la place de six bâtiments homogènes : deux sur la longueur, séparés par une voie de communication, et un sur la largeur flanqué de deux accès à la place. Cha-

5

que édifice se compose d’un rez-de-chaussée à refends, d’un étage noble, d’un demi-étage dont les baies sont séparées par des pilastres sous enta-blement et d’un attique qui dissimule partiellement le toit. Un ressaut de trois travées rythmé par des colonnes mar-que l’extrémité des bâtiments du long côté, de part et d’autre de l’artère cen-

trale. Sur le petit côté, ce sont sept travées à colonnes engagées sous fron-ton triangulaire qui animent les façades de style Louis XVI. Au centre, la place accueille l’imposant mausolée dédié aux Martyrs de la Révolution de 1830. Alors que la place fut conçue entre 1794 et 1798, la crypte date, quant à elle, de 1838. (CL 10/06/1963)

p. 12 I B r u x e L L e s

g P romenade Bruxelles-Paris : les correspondances…

Le mariage de Léopold Ier et de Louise Marie d’Orléans a ouvert un vaste mouvement d’échange et de correspon-dance artistique entre les deux pays… Bruxelles s’inscrit d’abord dans le sillage de Paris, s’inspirant des tendances françaises – les grands boulevards sur le modèle hauss-mannien en témoignent – mais bientôt elle s’affirme comme le terreau d’un extraordinaire renouveau artistique et cultu-rel : artistes belges et français nouent alors des liens privi-légiés, extraordinairement féconds… Des rues, des mai-sons, des sculptures, des textes rappellent leurs regards croisés en cette Belle Époque !

A samedi à 14h30 et dimanche à 10h30 et 14h30 (durée : 2h)

c lieu de départ : devant l’hôtel Métropole, place De Brouckère à Bruxelles – carte Centre n 2

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (De Brouckère)

f 29-38-46-47-63-66-71-88 (De Brouckère)

i réservation obligatoire au 02/673.18.35 (du lundi au vendredi de 10h à 17h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration du Bus Bavard.

g P romenade Cocorico français ou bruxellois ?

Quelle est la richesse architecturale des échanges franco-belges ? Elle commence au temps où la Belgique était française et quand des architectes belges, formés à Paris, remportaient le grand prix de Rome. Au fur et à mesure que s’écoulent les années, on rencontre le parisien Guimard, l’architecte des stations de métro de Paris, qui trouve son style en visitant les maisons de Horta ; on voit Antoine Cour-tens devenir un maître de l’Art Déco après s’être frotté aux créateurs parisiens et Henry Lacoste établir un pont artis-tique entre l’école des Beaux-Arts de Paris et l’Académie de Bruxelles…

A dimanche à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : devant l’hôtel Métropole, place De Brouckère à Bruxelles – carte Centre n 2

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (De Brouckère)

f 29-38-46-47-63-66-71-88 (De Brouckère)

i réservation obligatoire au 0496/38.85.94 (du lundi au vendredi de 10h à 15h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

Page 15: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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6. Carte Centre n 2 temples maçonniques – Cercle des amis philanthropes

rue du Persil 8 – Bruxelles

A sam. et dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (De Brouckère), 2-6 (Rogier)

e 3-4 (De Brouckère/Rogier)

f 29-38-46-47-63-66-71-86-88 (De Brouckère)

En pénétrant au n° 8 de la rue du Persil, un nom qui évoque les nombreux pota-gers antérieurs à l’urbanisation du quartier, l’étonnement est au rendez-vous. Alors que la façade latérale de style néoclassique s’intègre à l’ensem-ble de la place des Martyrs, l’intérieur abrite, parmi ses neuf temples, deux temples à décor égyptisant élaborés pour accueillir le Cercle des Amis phi-lanthropes. Autrefois occupé par Louis Ghémar, photographe officiel de la cour sous Léopold II, le bâtiment fut aménagé à partir de 1877 à l’intention de la Loge par l’architecte Adolphe Samyn, déjà responsable, notamment, de la Loge du Travail à Verviers. Le décor égyptisant, quant à lui, fut conçu par le décorateur Alban Chambon qui se chargea des ornements sculptés, par Gustave Janlet qui réalisa les pein-tures décoratives et par Louis Delbeke qui peignit les scènes historiques et symboliques d’après une idée de Jan Verhas. Les colonnes à chapiteaux campaniformes et hathoriques ryth-ment le décor du Grand Temple où apparaissent uraei et disques solaires ailés. Avec ceux de la rue de Laeken, les temples de la rue du Persil illustrent à merveille cette attirance marquée pour l’Égypte ancienne. (CL 22/10/1998)

Visites guidées, samedi et dimanche à 15h.

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7. Carte Centre o 2 place des Barricades

Bruxelles

d lignes 2-6 (Madou/Botanique)

e 92-94 (Congrès)

f 29-63-65-66 (Madou), 61 (Botanique)

Suite à la destruction des remparts médiévaux, on décide de réaménager le pourtour de Bruxelles en créant une série de boulevards-promenades cor-respondant au tracé de l’actuelle petite ceinture. Le projet confié à l’architecte Jean-Baptiste Vifquain ne prévoit rien de particulier à l’emplacement de l’ac-tuelle place des Barricades. Une pre-mière ébauche naît grâce au géomètre Van Keerberghen, mais c’est finale-ment l’architecte Nicolas Roget qui se charge de concevoir l’endroit tel qu’il

nous est connu aujourd’hui. Terminée en 1824, elle s’organise autour d’un parterre central orné d’une statue d’André Vésale. Le style néoclassique, monumental et simple à la fois, donne à l’ensemble une unité remarquable, accentuée par le choix d’un même enduit pour tous les immeubles, par la continuité des lignes, d’une façade à l’autre, et par le souci de symétrie dans la répartition des ouvertures et des moulurations. Si deux maisons furent démolies suite à la percée de la rue de la Révolution et si des changements mineurs furent apportés au fil des années, ils ne nuisent pas trop à l’har-monie de la place qui demeure une des réalisations les plus représentatives du genre. Elle tire son nom actuel des événements de la Révolution de 1830. (CL 08/08/1988)

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Page 16: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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8. Carte Centre o 2 L*institut supérieur industriel de Bruxelles (isiB)

rue Royale 150 – Bruxelles

A sam. et dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Parc), 2-6 (Botanique)

e 92-94 (Congrès)

f 29-63 (Congrès), 61 (Botanique), 65-66 (Parc)

Quand on décida de confier à l’archi-tecte Joseph Poelaert l’édification de la Colonne du Congrès, il dessina aussi les plans de deux hôtels de maître identiques destinés à border la future place. Les deux bâtiments furent construits entre 1850 et 1852 dans un style qui s’apparente au néoclassi-cisme de l’époque de Louis XVI. Tou-tefois, Poelaert le colore d’éléments qui évoquent d’emblée d’autres influences. Citons notamment la cor-niche fortement en saillie inspirée de la néo-Renaissance italienne. En 1922, la société Les Savonneries Lever Frères qui occupe les lieux fait intervenir l’ar-chitecte Paul Saintenoy. Ce dernier modifie légèrement l’apparence origi-nelle de l’extérieur, principalement au niveau de l’ornementation de la travée centrale, mais aussi d’une bonne partie de la décoration intérieure. Cependant, l’œuvre de Poelaert se lit encore aisé-ment comme, par exemple, dans le grand hall d’entrée. La société, qui avait aménagé un musée colonial et un cinéma, quitte le bâtiment en 1957 et le vend au Ministère de l’Éducation. Il devient alors le siège de l’Institut Supérieur Industriel de Bruxelles. (CL 19/04/1977)

Visites guidées, samedi et diman-che à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la collaboration du Bus Bavard..

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g P romenade La Cité administrative de l’État : l’Amérique à Bruxelles ?

La Cité administrative de l’État est l’un des sites bruxellois les plus emblé-matiques du fonctionnalisme et de la diffusion des principes issus de la Charte d’Athènes. Cette promenade, relèvera également les influences américaines dans la conception technique et esthétique des bâtiments, avec notamment l’utilisation d’un rideau de verre pour la Tour des Finances. La présence, au sein des concepteurs, d’architectes (notamment Marcel Lambrichs, Georges Ricquier) qui ont fait leurs armes au Congo, sera éga-lement évoquée.

A samedi et dimanche à 11h et 13h30 (durée : 1h30)

c lieu de départ : devant la Colonne du Congrès, place du Congrès à Bruxelles – carte Centre o 2

d lignes 2-6 (Madou/Botanique)

e 92-94 (Congrès)

f 23-63 (Congrès-Madou)

i réservation obligatoire au 02/410.99.50 (du lundi au vendredi de 9h à 17h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration de La Fonderie.

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9. Carte Centre n 3 lHôtel du Gouverneur de la Banque nationale de Belgique

rue du Bois Sauvage 10 – Bruxelles

A sam. et dim. de 10h à 18h

i accès uniquement par visites gui-dées (groupes de 15 personnes)

d lignes 1-5 (Parc/Gare Centrale)

e 92-94 (Parc)

f 29-63-65-66 (Parc/Gare Centrale), 38-71-86 (Gare Centrale)

L’hôtel du Gouverneur est le seul ves-tige d’un vaste complexe érigé sous la

f C i rcu i t en bus Bruxelles, livre ouvert de l’architecture européenne

Ce circuit vous permettra de passer en revue les périodes majeures de l’histoire de l’architecture (Moyen Âge, Renaissance, époque baroque, classicisme, his-toricisme, période contemporaine), de relever les pays influençant ces impulsions stylistiques et de comprendre l’importance de nos particularismes locaux.

A samedi à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : parking des cars, rue Cardinal Mercier (à côté de la gare Centrale) à Bruxelles – carte Centre n 3

d lignes 1-5 (Gare Centrale)

f 29-38-63-66-71 (Gare Centrale)

i réservation obligatoire au 0496/38.85.94 (du lundi au vendredi de 10h à 15h). Maximum 50 personnes par départ.

avec la collaboration d’itinéraires, sur les sentiers de l’Histoire.

f Circuit en bus Égyptomanie, chinoise-ries, style mauresque… Faites votre marché !

Syro-babylonien, éclectisme, égypto-manie, chinoiseries,… autant de décli-naisons d’influences architecturales venues d’ailleurs. Du Palais de Justice au Pavillon chinois de Laeken, du musée des francs-maçons au décor mauresque d’un ancien cinéma à Saint-Gilles, vous êtes conviés à cet itinéraire particulier mettant l’accent sur les influences et les styles inspirés d’autres pays.

A samedi à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : parking des cars, rue Cardinal Mercier (à côté de la gare Centrale) à Bruxelles – carte Centre n 3

d lignes 1-5 (Gare Centrale)

f 29-38-63-66-71 (Gare Centrale)

i réservation obligatoire au 0496/38.85.94 (du lundi au ven-dredi de 10h à 15h). Maximum 50 personnes par départ.

avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

f C i rcu i t en bus Pluralisme des cultes et des architectures

L’internationalisation de Bruxelles se marque dans la multiplication des lieux de cultes : synagogues, mosquées, église orthodoxe, église protestante, centre bouddhiste… Lors de ce circuit, vous découvrirez les particularités architecturales et spirituelles de ces lieux et décrypterez les spécificités de chacun de ces espaces.

A samedi à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : parking des cars, rue Cardinal Mercier (à côté de la gare Centrale) à Bruxelles – carte Centre n 3

d lignes 1-5 (Gare Centrale)

f 29-38-63-66-71 (Gare Centrale)

i réservation obligatoire au 0496/38.85.94 (du lundi au vendredi de 10h à 15h). Maximum 50 personnes par départ.

avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

conduite des architectes Beyaert et Janssens, entre 1860 et 1878, pour la Banque nationale. La façade monu-mentale a bénéficié d’un riche pare-ment combinant les pierres d’Euville, de Gobertange, de Savonnières et d’Audun. De style éclectique, elle com-bine au vocabulaire Louis XVI, mis à l’honneur par le Second Empire, des éléments issus de la Renaissance ita-lienne et française. Reposant sur un rez-de-chaussée à refends, l’étage noble déroule avec majesté ses travées et leur opulent décor sculpté. La partie centrale percée de sept baies sous couronnement cintré est flanquée, à chaque extrémité, d’une travée en res-saut qui a reçu une riche ornementa-

tion. En effet, les baies de ces travées sont encadrées de caryatides et de colonnes jumelées à chapiteau ioni-que. De plus, les tympans des frontons triangulaires terminaux ont été sculp-tés. L’intérieur a conservé une suite de salons et de pièces de réception dont la somptueuse décoration s’accorde au mobilier de style Napoléon III. Les marbres, le bois précieux, les sièges capitonnés et les stucs dorés s’unis-sent pour donner un effet saisissant.

Visites guidées en continu. avec la collaboration du musée de la Ban-que nationale de Belgique.

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10. Carte Centre n 2 m*théâtre royal de la monnaie

place de la Monnaie – Bruxelles

A sam. de 10h à 16h dim. de 10h à 12h

d 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (De Brouckère)

f 29-38-63-66-71 (De Brouckère)

Le Théâtre royal de la Monnaie fut édi-fié au début du XIXe siècle d’après les plans de l’architecte français Louis-Emmanuel-Aimé Damesme. C’est un des exemples les plus remarquables de l’architecture néoclassique à Bruxelles. En près de deux siècles d’existence, il a subi de nombreuses transformations, chaque fois selon les goûts de l’époque. Avec son portique classique à colonnes, son théâtre à

11. Carte Centre n 3 Galeries royales saint-Hubert

rue Marché-aux-Herbes, rue de l’Écuyer – Bruxelles

A sam. et dim. de 10h à 17h

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (De Brouckère)

f 29-38-46-47-63-66-71-86-88 (De Brouckère)

Initié par l’architecte Jean-Pierre Cluy-senaar, le projet grandiose qui pré-voyait l’assainissement d’un quartier populaire du centre par la construction d’un complexe combinant habitations, commerces et lieu de promenade prit corps dans les années 1830, sous le règne de Léopold Ier. En 1839, le projet fut reconnu d’utilité publique et les travaux, commencés en 1846, furent presque terminés pour l’inauguration officielle qui eut lieu le 20 juin 1847 en présence de la famille royale. Le maître d’œuvre imagina une longue galerie

l’italienne, son intérieur Second Empire et sa décoration récente, œuvre d’ar-tistes de réputation internationale tels Sam Francis, Daniel Buren, Sol Lewitt, Giulio Paolini, l’édifice reflète la voca-tion internationale de cet opéra qui accueille chaque année des chefs d’or-chestre, des chorégraphes, des artis-tes plasticiens, mais aussi des com-positeurs, des chanteurs et des metteurs en scène du monde entier. En septembre, l’artiste Chinois Zhang Huan propose une nouvelle production de Semele de Haendel. À cette occa-sion, un authentique temple chinois XVIIe siècle sera dressé au milieu de la scène. (CL 14/09/2000)

Visites libres et visites guidées dans le théâtre.

avec la collaboration du service développement culturel de la monnaie.

– elle mesure 210 mètres – légèrement coudée au portique central afin de tirer parti des irrégularités du terrain. L’ar-chitecture et la décoration, élaborées avec un soin tout particulier, s’inspirent ouvertement de celles des palais ita-liens du XVIe siècle. La façade donnant sur la rue du Marché-aux-Herbes pré-sente une superposition des ordres toscan, ionique et corinthien, une superposition qui se retrouve à l’inté-rieur même de la galerie. Un portique garni de colonnes sert de jonction entre la galerie du Roi et la galerie de la Reine. Chapeautant l’ensemble, l’in-génieuse verrière qui se compose d’arcs cintrés autoportants éclaire les statues, divinités et figures allégori-ques de l’Antiquité, qui rythment les perspectives. (CL 19/11/1986)

Visites guidées permettant l’accès à certains appartements et bureaux, samedi et dimanche de 10h à 17h, par groupes de 10 per-sonnes. rendez-vous au n° 5 gale-rie du roi. avec la collaboration du Bus Bavard.

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12. Carte Centre n 3 M*théâtre du Vaudeville

galerie de la Reine 13 – Bruxelles

A uniquement dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (De Brouckère)

f 29-38-46-47-63-66-71-86-88 (De Brouckère)

À l’emplacement de l’actuel Théâtre du Vaudeville, construit vers 1885, s’élevait autrefois le Marché aux Fleurs, un bâtiment sous verrière qui avait été conçu en 1847 par l’architecte Jean-Pierre Cluysenaar. En y prêtant atten-tion, on peut d’ailleurs retrouver les anciennes colonnes métalliques dans l’aménagement intérieur actuel. Si le hall de style Art Déco imaginé par l’ar-chitecte Ide fut ajouté en 1926, le reste a conservé une opulente décoration en stucs dorés. Très en vogue sous le Second Empire, ce type de décor, qui se concentre ici dans les écoinçons des arcades de la grande salle et les garde-corps renflés des balcons, emprunte des éléments décoratifs à différents styles et les unit en une sorte d’apothéose. Récemment restauré, le théâtre est actuellement loué pour des événements culturels et autres. (CL 17/04/1997)

Visites guidées à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

13. Carte Centre m 3 Méglise notre-dame de Bon-secours

rue du Marché au Charbon – Bruxelles

A sam. de 10h à 12h dim. de 12h à 18h

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (Bourse/Anneessens)

f 29-38-47-63-66-71-88 (De Brouckère), 46-48-95 (Bourse)

Initiée par l’architecte Jan Cortvrindt, la construction de l’église Notre-Dame de Bon-Secours est poursuivie, à sa mort, par P. P. Merckx, à partir de 1685, et par G. De Bruyn, en 1694. La façade, de style baroque, perpétue l’influence de l’église du Gesù à Rome avec quel-ques adaptations dictées par le goût en vogue dans nos régions. Sommé par les armes de Charles de Lorraine, l’encadrement bagué de l’entrée prin-cipale donne accès à une nef lumi-

neuse de plan hexagonal, précédée par deux courtes travées. La nef s’ouvre sur des absides semi-circulai-res qui accueillent des chapelles et le chœur. L’église, qui a conservé quel-ques stucs de style Louis XIV et un beau dallage bicolore composé de carreaux de marbre noir et gris, occupe l’emplacement de la chapelle de l’an-cien hôpital Saint-Jacques où l’on vénérait déjà, en 1625, une statue mira-culeuse de la Vierge de Bon-Secours. La tribune abrite un superbe orgue de Billion-Van de Loo (1888), au buffet baroque. (CL 05/03/1936)

explications sur l’histoire et l’ar-chitecture de l’église.

point de départ de la promenade « Hola Bruselas » (voir encadré ci-dessous).

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g P romenade Hola Bruselas !

Née d’un mariage, l’association de nos provinces à l’Espagne nous a laissé bien des souvenirs… Flash back sur deux siècles d’histoire sous une même couronne… Un scénario palpitant ! Gros plan sur les décors : de l’église Notre-Dame de Bon-Secours au Béguinage en passant par la Grand-Place, le baroque est partout qui témoigne du triomphe de la foi catholique, de la fierté des corporations et de la richesse des Flandres et des Amériques ! Coup d’œil au générique aussi, à ces conquistadors en partance, ces nombreux religieux, ces soldats, ces princes qui ont foulé nos pavés… Et dans la marge, des noms, des coutumes, certains éléments de folklore : du Père Fouettard à Manneken Pis, l’Espagne est passée par là ! Elle nous est revenue récemment avec ses bars à tapas et sa Tentation. Bienvenida !

A samedi à 14h30 et dimanche à 13h et 16h30 (durée 2h00)

c lieu de départ : entrée de l’église Notre-Dame de Bon-Secours, rue Marché au Charbon à Bruxelles – carte Centre m 3

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (Bourse/Anneessens)

f 29-38-47-63-66-71-88 (De Brouckère), 46-48-95 (Bourse)

i réservation obligatoire au 02/673.18.35 (du lundi au ven-dredi de 10h à 17h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration du Bus Bavard.

Page 20: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 18 I B r u x e L L e s

14. Carte Centre m 3 M*parlement bruxellois

rue du Lombard 69 – Bruxelles

A uniquement dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Gare Centrale)

e 3-4 (Bourse)

f 48-95 (Saint-Jean)

Le siège du Parlement de la Région de Bruxelles-Capitale, qui abritait autrefois le Conseil provincial du Brabant et ses services, s’étend sur une superficie de 12.000 m2. L’aile de style Beaux-Arts, par laquelle on pénètre, est l’œuvre de l’architecte Hano, chargé au début du XXe siècle de l’extension des bâtiments provinciaux vers la rue du Lombard, artère prestigieuse récemment percée. Cette aile abrite aujourd’hui les salles de commissions et de réunions du Par-lement bruxellois, ainsi qu’une vaste « salle des glaces » de style classique réservée aux manifestations officielles. L’hémicycle, érigé en toiture, accueille les séances plénières du Parlement bruxellois et du Parlement francophone bruxellois. L’Assemblée de la commis-sion communautaire flamande se réunit

dans une salle de commission. La partie la plus ancienne, l’hôtel de Limminghe, date du début du XVIIIe siècle et se dresse au fond d’une cour carrée don-nant sur la rue du Chêne. La façade marquée par les refends du niveau infé-rieur présente de nombreux détails qui la rattache au style néo-Louis XVI. Cet ensemble architectural remarquable qui fut, au XVIIIe siècle, la résidence de l’ambassadeur d’Angleterre et du Nonce apostolique, comprend plusieurs salons qui conservent une décoration digne d’intérêt. (CL 09/02/1995)

Visites guidées en continu. avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

Le parcours se terminera par le centre d’accueil et d’information où le visiteur trouvera des informa-tions relatives au parlement régio-nal, des brochures, un livre vivant illustrant les 20 ans du parlement et différents supports d’informa-tion édités par les administrations régionales.

Concert, dimanche à 14h (voir encadré page 26).

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15. Carte Centre n 3 magasin de décoration agnès emery

rue de l’Hôpital 27 – Bruxelles

A uniquement sam. de 11h à 19h

d 1-5 (Gare Centrale)

f 48-95 (Saint-Jean)

Seul vestige d’un vaste bâtiment du XVIIIe siècle de style classique qui devait compter entre huit et dix travées de façade, cette aile en retour qui est aujourd’hui dissimulée par un immeu-ble écran plus récent, recèle encore quelques beaux décors d’époque qui méritent une attention toute particu-lière. L’escalier aux balustres de style Louis XVI possède toujours des

départs en volutes à décors feuillagés présentant aussi un caducée et un mascaron. Flanqué de deux colonnes, il donne accès à de vastes paliers d’où partent des enfilades de pièces aux volumes harmonieux. Certaines d’en-tre elles ont conservé un décor stuqué et des moulurations appartenant au vocable décoratif de la période néo-classique, en vogue dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. Actuellement, l’immeuble qui reflète l’esprit du style Louis XVI est occupé par le magasin de décoration Agnès Emery.

Guide sur place. avec la collabora-tion d’arkadia.be.

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Page 21: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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16. Carte Centre n 4 parc d’egmont

rue aux Laines, rue du Grand Cerf, boulevard de Waterloo – Bruxelles

d lignes 2-6 (Louise)

e 92-94 (Petit Sablon)

f 27-95 (Petit Sablon)

Enclave de verdure propice à la détente dans ce quartier très dense de Bruxel-les, le parc d’Egmont occupe l’intérieur d’îlot délimité par les rues aux Laines et du Grand Cerf, le boulevard de Waterloo et le palais d’Egmont lui-même. Comme le confirme un plan aquarellé daté de 1750, on trouvait autrefois à cet emplacement un jardin d’inspiration Renaissance avec un verger et des potagers. Il est mis au goût du jour une première fois entre 1759 et 1762 par l’architecte Servan-doni qui choisit le goût français. Vers 1820, quand l’enceinte médiévale est démolie, le parc s’agrandit et est redessiné vers 1830 par Tilman Fran-çois Suys. Toutefois, il faut attendre 1901 pour que l’architecte Edmond Galoppin lui donne son aspect actuel, celui d’un parc paysager à l’anglaise avec des allées onduleuses, de beaux massifs et des essences exotiques comme un platane d’Orient ou un cèdre du Liban. Une orangerie construite en 1830 et 1839, un ancien puits gothique du XVe siècle, recons-truit, et quelques statues d’intérêt animent ce parc méconnu de Bruxel-les. (CL 20/07/1972)

passage de la promenade « Bruxel-les : histoire, architecture et ver-dure » (voir encadré page 21).

17. Carte Centre n 4 m Conservatoire royal de Bruxelles / Koninklijk Conservatorium Brussel

rue de la Régence 30 – Bruxelles

A sam. et dim. de 10h à 17h

d lignes 2-6 (Louise)

e 92-94 (Petit Sablon)

f 27-95 (Petit Sablon)

Fondé en 1832, le Conservatoire royal de Bruxelles, qui connut des débuts itinérants, s’installa finalement dans l’hô-tel de Tour et Taxis. Bien vite cependant, le ministère des Affaires intérieures demanda à l’architecte Jean-Pierre Cluy-senaar de concevoir un bâtiment qui serait digne d’abriter l’institution. Des plans furent dessinés entre 1838 et 1842,

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mais il fallut attendre 1876 pour que l’édifice que nous connaissons aujourd’hui soit inauguré. Cluysenaar s’est inspiré de l’architecture française, surtout de l’aile du Louvre due à Pierre Lescot. Le Conservatoire, qui s’organise autour d’une cour d’honneur, abrite une salle de concert de style Second Empire, abondamment décorée, qui évoque la salle impériale du Conservatoire de Paris et dont le fond accueille l’orgue de A. Cavaillé-Coll (1880). Un vaste hall riche d’un péristyle de style éclectique et de nombreux bustes mène à une cage d’es-calier monumentale. (CL 09/09/1993)

Visites guidées, samedi et diman-che à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h et 16h. avec la collaboration d’arkadia.be.

exposition temporaire et activités diverses.

f C i rcu i t en bus Édifices religieux d’ici et d’ailleurs

Les religions ont marqué les bâtiments de culte du sceau de leur histoire. Ce patrimoine religieux se montre passionnant, plus encore lorsqu’il est décodé à la lumière des influences nationales, culturelles et architecturales. Ce circuit en bus vous proposera de découvrir ces héritages, mais aussi ces religions d’ici et d’ailleurs.

A samedi à 10h30 et 14h30 (durée : 2h30 à 3h)

c lieu de départ : devant la Synagogue, rue de la Régence 32 à Bruxelles – carte Centre n 4

d lignes 2-6 (Louise)

e 92-94 (Petit Sablon)

f 27-95 (Petit Sablon)

i réservation obligatoire au 02/563.61.53 (du lundi au vendredi de 9h à 13h). Maximum 45 personnes par départ.

avec la collaboration d’arkadia.be.

Page 22: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 20 I B r u x e L L e s

18. Carte Centre n 4 petit sablon

Bruxelles

d lignes 2-6 (Louise)

e 92-94 (Petit Sablon)

f 27-95 (Petit Sablon)

Ce petit square paisible ouvert au public en 1890 fut dessiné en 1879, à la demande du bourgmestre Charles Buls, par l’architecte Hendrik Beyaert. Ce dernier imagina, à l’emplacement d’un ancien cimetière, un jardin de style néo-Renaissance flamande aux grilles hérissées de sculptures. Au nombre de 48, ces dernières sont perchées sur des colonnettes de style néogothique et résument à elles seules l’univers des corporations et des vieux métiers de Bruxelles. Un gantier, un brasseur, un verrier, un tisserand, un chaudronnier, un orfèvre, un barbier, un drapier et bien d’autres… autant de personnages minutieusement sculptés, d’après les dessins de Xavier Mellery, par les meilleurs ciseaux de la Belgique artis-tique du XIXe siècle. Les escaliers au fond du square mènent au palais d’Eg-mont. Ils sont bordés de statues en marbre de Carrare représentant des grands personnages de l’histoire de nos régions tels Guillaume le Taciturne, Gérard Mercator ou Abraham Ortelius. Au centre, couronnant le bassin d’eau, un groupe sculpté figure les comtes d’Egmont et de Hornes, un monument qui n’existait pas dans le plan d’origine du jardin, véritable petit bijou parmi les squares de Bruxelles. Parc géré par Bruxelles Environnement. (CL 20/07/1972)

Visites guidées, samedi et diman-che à 11h et 13h30. rendez-vous à l’entrée principale du square. avec la collaboration de La Fonderie. réservation obligatoire au 02/410.99.50 (du lundi au vendredi de 9h à 17h). maximum 25 person-nes par départ.

dépliant informatif disponible auprès du gardien du parc. avec la collaboration de Bruxelles envi-ronnement.

19. Carte Centre n 3 L palais de Charles de Lorraine – Bibliothèque royale de Belgique

place du Musée 1 – Bruxelles

A sam. et dim. de 10h à 17h

d lignes 1-5 (Gare Centrale)

e 92-94 (Royale)

f 27-38-71-95 (Royale)

Qui pourrait imaginer qu’à l’emplace-ment de ce vaste palais de style Louis XVI s’élevait jusqu’en 1756 l’hôtel gothique de la famille de Nassau ? Quand Charles de Lorraine l’acquiert, il confie le réaménagement de l’ensem-ble à l’architecte de la Cour, Jean Faulte. Ce dernier entame les travaux en 1757. Ils se poursuivent jusqu’en 1780 mais, cette fois, sous la houlette de Laurent-Benoît Dewez. Les façades enduites pourvues d’avancées centra-les sous fronton, s’élèvent sur trois niveaux. L’entrée principale, en forme d’hémicycle, se signale par son origi-nalité et par son riche programme sculpté dû à Laurent Delvaux. Autre-fois, le palais comprenait un apparte-ment d’hiver à l’Ouest et un apparte-ment d’été à l’Est mais aussi une imprimerie, deux laboratoires, des cabinets de sciences naturelles, de physique et de chimie et une impor-tante bibliothèque, Charles de Lorraine étant féru de Sciences. Aujourd’hui, il abrite notamment le musée du XVIIIe siècle qui recrée l’atmosphère de l’époque au fil des salons d’apparat auxquels on accède par une splendide rotonde ornée de stucs. (CL 22/11/2001)

20

19

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Visite guidées, samedi (du palais Charles de Lorraine) et dimanche (du palais Charles de Lorraine et de l’exposition sur joseph ii et l’europe) à 11h et 14h30.

exposition sur le Grand atlas Ferraris.

exposition sur joseph ii et l’europe.

journée portes ouvertes de la Bibliothèque royale de Belgique, dimanche de 10h à 17h (diverses activités prévues).

Page 23: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

B r u x e L L e s I p. 21

21. Carte Centre n-o 3-4 Quartier royal

Bruxelles

d lignes 1-5 (Gare Centrale/Parc)

e 92-94 (Royale/Palais/Parc)

f 21-27-38-71-95 (Royale), 29-63-65-66 (Parc)

Couvrant une superficie de 40 hecta-res, le quartier Royal se compose de la place Royale et de l’ensemble formé par le parc et les constructions implan-tées sur son périmètre. C’est le gou-vernement des Pays-Bas autrichiens qui initia ce projet ambitieux et qui imposa au maître d’œuvre une archi-tecture de style Louis XVI unitaire et harmonieuse. Réalisation notable du Siècle des Lumières à Bruxelles, ce quartier néoclassique fut conçu par Barnabé Guimard, un architecte fran-çais établi à Bruxelles depuis 1761. Enduits et peints à l’huile dans un ton coquille d’œuf, les édifices qui comp-tent trois niveaux, sortirent de terre entre 1776 et 1783. Scandées par des pilastres sur deux niveaux et sommées de balustrades qui dissimulent en par-

20. Carte Centre n 3 M* Chapelle royale – église protestante de Bruxelles

place du Musée – Bruxelles

A sam. de 10h à 18h dim. de 11h30 à 18h

d lignes 1-5 (Gare Centrale)

e 92-94 (Royale)

f 27-38-71-95 (Royale)

La construction de la chapelle de la place du Musée, nommée lors de sa création « Chapelle de la Cour », fut confiée à l’architecte Jean Faulte. La première pierre fut posée le 1er mai 1760. Si le plan rappelle de façon éton-nante celui de la chapelle du château de Versailles, son aspect général, par contre, se rapproche de celui de la chapelle du château lorrain de Luné-ville, sans doute une façon pour Char-les de Lorraine, gouverneur de nos Provinces et commanditaire de la cha-pelle, de se rappeler sa région d’ori-gine. À l’intérieur, on découvre des bas-côtés surmontés de galeries pré-sentant une superposition d’ordre ionique et corinthien, dans la grande tradition classique de l’architecture française. Le tout est traité avec une liberté propre au règne de Louis XV. Cependant, certains détails comme les chapiteaux pompéiens à volutes d’an-gle et les motifs imitant la passemen-terie annoncent déjà le style Louis XVI. Cette disposition de nef à bas-côtés entresolés est rare pour une église catholique, mais se rencontre fréquem-ment dans l’architecture religieuse protestante après 1625. L’intérieur fut entièrement restauré en 1987 et l’on redonna au lieu l’aspect qu’il avait à l’époque de sa construction. En 1840, le facteur d’orgue Dreymann conçut un instrument spécialement pour cette chapelle. Récemment restauré, il est le seul exemple de ce facteur d’orgue allemand à Bruxelles. (CL 22/11/2001)

Visites guidées sur demande.

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tie les toits, les façades s’ouvrant sur la place Royale reposent sur des rez-de-chaussée à refends et forment, autour de l’église Saint-Jacques sur Coudenberg, un ensemble particuliè-rement harmonieux qui rappelle à certains la place Saint-Stanislas à Nancy. Si l’on excepte le côté occupé par le Parlement, les bâtiments bordant le parc ont bénéficié d’une architecture plus dépouillée.

promenade « Bruxelles : histoire, architecture et verdure » (voir encadré ci-dessous).

g P romenade Bruxelles : histoire, architecture et verdure

Cette promenade vous fera découvrir 400 ans d’histoire et d’architecture, dans des quartiers que chacun croit connaître (la place Royale, le Sablon, la place Poelaert). Au menu : les angoisses au temps du duc d’Albe, la ferveur religieuse sous Albert et Isabelle, la grandeur de la ville à la « Lumière » de Charles de Lorraine, nos amours compliquées avec les Pays-Bas du Nord, le soleil italien brillant sur de superbes façades. Un détour par le parc d’Egmont, merveilleux cadre de verdure, vous fera voyager dans le monde entier grâce à sa richesse arboricole. Enfin, vous revivrez, comme dans un livre d’images, les ambitions architecturales et ornementales des princes et souverains étran-gers qui ont marqué le Bruxelles aristocratique de leur empreinte. Même les Bruxellois les plus avertis seront enchantés de cette découverte !

A samedi et dimanche à 10h, 13h et 15h (durée : 1h30)

c lieu de départ : devant le BIP (Bruxelles Info Place), rue Royale 2 à Bruxelles – carte Centre n 4

d lignes 1-5 (Gare Centrale/Parc)

e 92-94 (Palais/Royale)

f 27-38-71-95 (Palais/Royale)

i réservation obligatoire au 02/548 04 48 (du lundi au vendredi de 10h à 17h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration du BitC et des Guides Bruxelles-Belgique.

Page 24: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 22 I B r u x e L L e s

22. Carte Centre n 4 Léglise saint-jacques sur Coudenberg

place Royale – Bruxelles

A sam. de 10h à 12h et de 13h à 18h dim. de 13h à 18h

d lignes 1-5 (Gare Centrale/Parc)

e 92-94 (Royale)

f 27-38-71-95 (Royale)

L’église Saint-Jacques sur Couden-berg, avec son péristyle à colonnes corinthiennes et son élégant campa-nile, clôt joliment la perspective de la rue de la Montagne de la Cour tout en s’intégrant à l’ensemble néoclassique formé par la place Royale. L’édifice fut construit en 1776 par l’architecte fran-çais Barnabé Guimard selon des plans légèrement modifiés d’un autre archi-tecte français Jean Benoît Vincent Barré. Entre 1843 et 1845, le campanile est remplacé et le tympan du fronton s’orne, en 1851, d’une fresque monu-mentale due au pinceau de J.-F. Por-taels. De style néoclassique, l’intérieur, avec ses murs en stuc gris-clair et ses

23. Carte Centre n 3 M*Hôtel errera – résidence officielle et espace d’accueil du Gouvernement de la Flandre

rue Royale 14 – Bruxelles

A uniquement sam. de 10h à 17h30

i accès uniquement par visites gui-dées (groupes de 25 personnes)

d lignes 1-5 (Gare Centrale/Parc)

e 92-94 (Palais)

f 27-38-71-95 (Royale)

Terminé en 1782, l’hôtel Errera fait par-tie du site formé par la place Royale et ses abords, sur la colline du Couden-berg à l’est de Bruxelles. En 1731, l’ancien palais ducal implanté sur cette hauteur fut dévasté par un incendie et tomba en ruine pendant un demi-siè-cle. Des travaux de réhabilitation eurent lieu et l’on construisit la place Royale, puis l’ensemble de bâtiments

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puissantes colonnes corinthiennes, combine des stalles en chêne de style Régence, une grille en fer forgé de style Louis XV et un orgue néoclassique de Pierre Schyven (1884). Rappelons que, le 21 juillet 1831, le roi Léopold Ier prêta serment sur les marches de cette église où les baptêmes et les funé-railles de plusieurs membres de la famille royale furent célébrés. (CL 02/12/1959)

exposition d’objets liturgiques. avec la collaboration de la Fabri-que d’église de saint-jacques sur Coudenberg.

Visites guidées, samedi à 10h30 et 15h et dimanche à 15h. avec la collaboration de l’association ani-mation chrétienne et tourisme – Bruxelles.

Concert, samedi à 15h (voir encadré page 26).

point de départ de la promenade « Les lumières de Bruxelles. d’un Louis à l’autre » (voir encadré ci-contre).

de style néoclassique entourant le parc de Bruxelles. La façade principale de l’hôtel s’ouvre sur une cour d’honneur cachée de la rue par un mur à balus-trade décoré de sculptures. À l’inté-rieur, l’exceptionnelle décoration de style Louis XVI a heureusement été préservée. La cage d’escalier à décor de pilastres ioniques met en commu-nication les trois niveaux de l’édifice, composés chacun d’une élégante enfi-lade de salons lambrissés avec che-minées en marbre, parquets et pla-fonds stuqués. Citons le salon des sphinx rehaussés de chinoiseries pein-tes, le salon Grimbergen et ses chutes végétales ou le hall des miroirs, rythmé par des colonnes cannelées. L’hôtel abrite aujourd’hui la résidence officielle du Gouvernement de la Flandre. (CL 08/12/1983 et 16/03/1995)

Visites guidées en continu. avec la collaboration de Korei.

Page 25: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

B r u x e L L e s I p. 23

24. Carte Centre n 3 M*parlement de la Communauté française de Belgique, Wallonie-Bruxelles

rue Royale 72 – Bruxelles

A uniquement dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Parc)

e 92-94 (Parc)

f 29-63-65-66 (Parc)

Attribué à l’architecte Barnabé Gui-mard, cet hôtel particulier de style néoclassique fut construit vers 1777 et acheté en 1779 par le comte de Lannoy. En 1836, l’hôtel devint pro-priété du prince Eugène de Ligne avant d’être acquis, en 1897, par les « Tram-ways bruxellois ». En 1900, il devint le siège d’une institution bancaire. Pro-priété actuelle d’Ethias, l’immeuble a été adapté aux besoins du Parlement de la Communauté française avec, notamment, l’aménagement d’un 24

g P romenade Les lumières de Bruxelles. D’un Louis à l’autre

Au XVIIIe, Siècle des Lumières, on adopte les modes qui viennent de France. Conçus sur le modèle des places royales françaises, trois ensembles monu-mentaux bruxellois (la place Royale et le parc de Bruxelles, la place des Martyrs et la place du Nouveau Marché aux Grains), à l’ordonnance linéaire, vont donner lieu à un réseau de rues qui participe à la création d’un nouveau paysage urbain. Le parcellaire est plus large, différent du Moyen Âge, l’enduit de façade se généralise et la ville devient blanche. Du style Louis XIV au Louis XVI, c’est à un parcours empli de contrastes architecturaux que vous êtes conviés.

A samedi à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : au pied des marches de l’église Saint-Jacques sur Coudenberg, place Royale à Bruxelles – carte Centre n 4

d lignes 1-5 (Gare Centrale/Parc)

e 92-94 (Palais/Royale)

f 27-38-71-95 (Palais/Royale)

i réservation obligatoire au 0496/38.85.94 (du lundi au vendredi de 10h à 15h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

hémicycle, de salles de commissions, de bureaux et de deux atria dont l’un est réservé à la salle de lecture de la bibliothèque du Parlement. Malgré de nombreux remaniements intérieurs, la décoration murale des salons de pres-tige situés au 1er étage présente de nombreuses scènes allégoriques et mythologiques, reliées par des grotes-ques, et d’élégants plafonds stuqués d’origine qui évoquent le style néoclas-sique. Ils sont d’ailleurs dénommés salons pompéiens en raison des pein-tures décoratives en trompe-l’œil.

Visites guidées en continu. avec la collaboration des services du par-lement de la Communauté fran-çaise et d’itinéraires. sur les sen-tiers de l’Histoire.

Page 26: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 24 I B r u x e L L e s

g P romenade Art nouveau et Art Déco : venus d’ailleurs

Jugendstil, Art nouveau, Sécession viennoise, Glasgow Style, style Tiffany, école de Nancy,… mais c’est Bruxelles la capitale de l’Art nouveau ! Effectivement, mais c’est un plaisir que tout amateur doit pouvoir s’offrir que de décrypter les échanges entre les tendances des styles de la Belle Époque. Des courbes de notre Art nouveau aux lignes épurées de l’Art Déco, une mosaïque complexe d’originalités et d’échanges a conduit nos architectes à conquérir une place unique dans l’histoire de l’architecture.

A dimanche à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : devant l’escalier aux lions de l’Hôtel de Ville, Grand-Place à Bruxelles – carte Centre m 3

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (Bourse)

f 29-38-47-63-66-71-88 (De Brouckère), 46-48-95 (Bourse)

i réservation obligatoire au 0496/38.85.94 (du lundi au vendredi de 10h à 15h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

g P romenade Influences architecturales venues d’ailleurs

Cette promenade vous montrera com-ment Bruxelles, ville commerçante du Moyen Âge, a été modelée par l’archi-tecture néoclassique et les grandes opérations d’embellissement urbain du XIXe siècle jusqu’à devenir l’incarnation du modèle d’une ville européenne. Cette visite permettra de redécouvrir la ville et ses monuments et sites remarquables du centre-ville : la Grand-Place, le quartier Royal ou encore le Palais de Justice, mais aussi des lieux plus inattendus, sous l’angle des influences architecturales venues d’ailleurs.

A dimanche à 10h, 11h, 14h et 15h (durée : 2h30)

c lieu de départ : devant l’entrée de l’Hôtel de Ville, Grand-Place à Bruxelles – carte Centre m 3

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (Bourse)

f 29-38-47-63-66-71-88 (De Brouckère), 46-48-95 (Bourse)

i réservation obligatoire au 02/219.33.45 (du lundi au ven-dredi de 10h à 15h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration de l’atelier de recherche et d’action urbaines (arau).

h Expos i t i on Bruxelles plurielles. Des gens d’ici venus d’ailleurs

Depuis toujours, Bruxelles est une terre de rencontres. Rares sont donc les Bruxellois qui ne comptent parmi leurs ancêtres un aïeul d’origine étrangère. Mais qui sont ces étrangers ? Pourquoi viennent-ils chez nous ? Comment vivent-ils et que nous apportent-ils ? À ces questions, les Archives de la Ville de Bruxelles apporteront des réponses en illustrant leurs propos d’images et de documents extraits de leurs très riches collections, mais aussi au travers de témoignages. L’occasion est ainsi donnée de dresser un vaste panorama de l’immigration bruxelloise depuis le XVIe siècle et de son apport, notamment au niveau de l’architecture.

A samedi et dimanche de 10h à 18h (visites guidées toutes les ½h)

c Archives de la Ville de Bruxelles, rue des Tanneurs 65 à Bruxelles – carte Centre m 4

d lignes 2-6 (Porte de Hal/Gare du Midi)

e 3-4 (Gare du Midi), 51-81-82 (Gare du Midi)

f 27-48 (Jeu de Balle), 49-50 (Gare du Midi)

Cette exposition est accessible gratuitement du 19 septembre 2009 au 29 janvier 2010, du lundi au vendredi de 8h à 16h et le dimanche de 11h à 17h.

pendant les journées du patrimoine, l’exposition « artistes d’ici, venus d’ailleurs », organisée en collaboration avec l’institut diderot, sera égale-ment visitable.

avec la collaboration des archives de la Ville de Bruxelles.

Page 27: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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25. Carte Centre o 3 M*Hôtel des Finances

rue de la Loi 12 – Bruxelles

A sam. et dim. de 10h à 18h

i accès uniquement par visites gui-dées (groupes de 15 personnes)

d lignes 1-5 (Parc/Arts-Loi), 2-6 (Arts-Loi)

e 92-94 (Parc)

f 29-63-65-66 (Parc)

Cet hôtel de belle prestance, pendant du n° 6 de la même rue, fut construit d’après les plans de l’architecte Louis Montoyer. Terminé en 1784, le bâtiment de style néoclassique d’inspiration Louis XVI fut loué au comte d’Arenberg la même année avant d’être habité par le vicomte de Walckiers à partir de 1789. Il est finalement acquis par l’État en 1836 et mis à la disposition du ministre des Finances comme demeure de fonction. L’intérieur a conservé un bel ensemble de salons de style Louis XVI, présentant d’élégantes che-minées en marbre blanc, de remarqua-bles stucs et de précieux parquets marquetés. Un escalier monumental en marbre permet d’accéder au bel étage.

Visites guidées en continu. avec la collaboration du Bus Bavard.

26. Carte Centre o 3 L*Cercle royal gaulois artistique et littéraire

rue de la Loi 5 – Bruxelles

A sam. et dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Parc/Arts-Loi), 2-6 (Arts-Loi)

e 92-94 (Parc)

f 29-63-65-66 (Parc)

En 1782, il fut demandé à l’architecte Louis Montoyer d’établir les plans d’un ensemble de style Louis XVI composé d’un théâtre de plan circulaire et d’un bâtiment accueillant salle de bal et salle de réception. En 1820, le com-plexe, baptisé Waux-Hall, est pris en charge par la Ville de Bruxelles qui décide de louer séparément chacun des bâtiments. La Société du Concert Noble prend ainsi en concession le café du Waux-Hall et quelques pièces annexes et est autorisée à construire une prestigieuse salle de bal dont la réalisation est confiée à l’architecte Charles Van der Straeten. En 1871, l’ensemble est loué au Cercle artistique et littéraire qui, en 1951, accueille le Cercle gaulois. Ce dernier bénéficie du salon vert, du salon royal, de la salle de bal – demeurée intacte avec ses quatre cariatides dues au sculpteur François Rude – et de la salle de Lor-raine qui date de 1783 et fait donc partie de l’édifice primitif.

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Cette dernière conserve de très beaux stucs décoratifs et des pilastres de style composite qu’illuminent des lus-tres en verre de Murano, une série d’appliques et une importante verrière zénithale. (CL 09/03/1995)

Visites guidées dès formation d’un groupe de 10 personnes.

Page 28: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 26 I B r u x e L L e s

27. Carte Centre o 3 M*théâtre royal du parc

rue de la Loi 3 – Bruxelles

A uniquement dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Parc/Arts-Loi), 2-6 (Arts-Loi)

e 92-94 (Parc)

f 29-63-65-66 (Parc)

Bien que les restaurations et les trans-formations se succédèrent à un rythme cadencé durant tout le XIXe siècle – les architectes Poelaert, Payen, Partoes et Jamaer apportèrent tous leur contri-bution – le Théâtre Royal du Parc a conservé son aspect originel. Il fut érigé en 1782 dans le style classique français d’après les plans de l’archi-tecte Montoyer qui participa aussi à la construction du palais de Laeken. Le Théâtre du Parc faisait partie d’un complexe appelé le Waux Hall réunis-

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f C i rcu i t en bus À l’anglaise, à la française ou à l’italienne ? Des jardins à découvrir

À l’anglaise, à l’italienne ou à la française, les jardins se déclinent de 1001 façons. Très rangés, sauvages ou bien taillés, ils sont souvent le reflet de ceux qui les ont façonnés.Ce circuit en bus vous proposera de partir à la découverte de ces parcs et jardins, véritables joyaux de la capitale, et d’y percevoir les grandes influences stylistiques et architecturales. Vous aurez l’occasion de découvrir le Mont des Arts, le Jardin botanique, le parc de Laeken (jardin du fleuriste) ou encore le bois de La Cambre.

A samedi à 9h30 et 13h30 (durée : 2h30 à 3h)

c lieu de départ : devant la statue d’Albert Ier, boulevard de l’Empereur, au bas du Mont des Arts à Bruxelles – carte Centre n 3

d lignes 1-5 (Gare Centrale)

f 29-38-63-66-71 (Gare Centrale)

i réservation obligatoire au 02/563.61.53 (du lundi au vendredi de 9h à 13h). Maximum 45 personnes par départ.

avec la collaboration d’arkadia.be.

sant café, salles de bal, salles de concert et boutiques de luxe. Imaginé par les Frères Bultos à l’image de ce qui existait à Paris et Londres, il prit place dans le parc de Bruxelles et fait toujours le bonheur du public bruxel-lois. La salle de spectacles, dans les tons rouge et or, a reçu une décoration de style Louis XVI qui mêle cariatides, guirlandes de laurier, médaillons, rin-ceaux et motifs fleuris. Opéras comi-ques et opérettes y sont joués jusqu’en 1879, date à laquelle le théâtre donne à son répertoire une orientation plus littéraire. (CL 09/03/1995)

Visites guidées à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la colla-boration d’itinéraires. sur les sen-tiers de l’Histoire.

Visites guidées en langue des signes, dimanche à 10h30 et 15h30. avec la collaboration de l’association arts et Culture.

Découvertes patrimo-niales et musicales…

À l’occasion des Journées du Patrimoine, l’association ASE PROMUSICA BRUSSELS (www.aseinfo.org) vous propose d’as-sister gratuitement à deux concerts dédiés à Eugène Ysaÿe. Conseiller de la reine Élisabeth, ce légendaire violoniste belge fut à l’origine du souhait de cette der-nière de créer un concours de violon à Bruxelles, concours devenu mondialement célèbre sous le nom de « Concours Reine Élisabeth ». Visitez l’église Saint-Jacques sur Coudenberg et le Parlement bruxellois et découvrez l’œuvre d’Ysaÿe au son de ses fantastiques et éternelles six sonates pour violon solo, jouées par la violoniste Olga Guy (www.olgaguy.com) en compagnie de son fidèle ami violon H. Derazey.

A samedi à 15h à l’église Saint-Jacques sur Coudenberg, place Royale à Bruxelles

A dimanche à 14h au Parle-ment bruxellois, rue du Lombard 69 à Bruxelles

Page 29: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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28. Carte Centre n-o 3 parc de Bruxelles

Bruxelles

d lignes 1-5 (Parc), 2-6 (Arts-Loi)

e 92-94 (Parc)

f 21-27-38-95 (Ducale), 29-63-65-66 (Parc)

Le parc de Bruxelles fut aménagé à la fin du XVIIIe siècle dans le prolonge-ment de la place Royale, sur l’ancienne Warande ou Garenne, vaste espace vert qui servait à l’époque de réserve de chasse à la cour du palais ducal, installé sur le Coudenberg. Le parc de Bruxelles fut conçu par l’Autrichien Joachim Zinner et le Français Barnabé Guimard en 1774, autour de trois axes majeurs évoquant les symboles maçonniques très à la mode dans le Bruxelles des Lumières. L’ensemble se compose de bosquets à caractère forestier, de tilleuls palissés marquant le pourtour du parc et d’un réseau de vastes allées qui ménagent de longues perspectives bordées de platanes ou de marronniers. Un remarquable groupe de statues en provenance de l’ancien labyrinthe du parc Ducal, du château de Tervueren ou de l’hôtel de Tour et Taxis ornent le parc de Bruxel-les qui s’enorgueillit d’un élégant kios-que construit en 1841 par l’architecte J.-P. Cluysenaar mais aussi d’un Waux-Hall, héritier des Vaux Hall Gardens de l’Angleterre du XVIIe siècle. Cet édifice qui constitue un ensemble unique avec le Cercle royal gaulois artistique et littéraire et le Théâtre du Parc fut conçu par l’architecte François Malfait en 1913. Affectant un plan en forme de U, il ressemble à un kiosque avec sa toi-ture campanulée, son avant-scène et sa décoration champêtre faite d’un grillage losangé de style Louis XVI. (CL 21/06/1971)

point de départ du circuit en bus « Brussels… so British ! » (voir encadré ci-contre).

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f C i rcu i t en bus Brussels… so British !

Un petit air de famille entre Buckingham Palace et notre palais royal ? Une certaine ressemblance entre les serres de Laeken et le Crystal Palace qui impressionna tant Léopold II dans sa jeunesse ? Nos prisons ont adopté le style Tudor, la cité Hellemans, sise dans les Marolles, se révèle une copie d’un projet à Liverpool sans parler de l’influence du « gothic revival », des préraphaélites et du mouvement Arts & Crafts…Pendant la Première Guerre mondiale, de nombreux architectes belges ont séjourné en Angleterre et y ont puisé leur inspiration : les cités-jardins, cer-tains squares élégants, des jardinets en façade arborent eux aussi un style bien « British »…Pas besoin d’un bus à impériale rouge pour se sentir dépaysé : Londres s’admire à la fenêtre !

A samedi à 10h30 et 14h30 (durée : 2h30)

c lieu de départ : devant l’entrée du parc Royal, face au palais Royal, à Bruxelles – carte Centre n-o 3-4

d lignes 1-5 (Gare Centrale/Parc), 2-6 (Trône)

e 92-94 (Palais)

f 27-38-71-95 (Palais/Royale/Ducale)

i réservation obligatoire au 02/673.18.35 (du lundi au vendredi de 10h à 17h). Maximum 50 personnes par départ.

avec la collaboration du Bus Bavard.

Page 30: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 28 I B r u x e L L e sBRUXELLES-EXtEnSIonS / EttERBEEk

38instituto Cervantes

Page 31: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

Conseil d’État depuis 1995, le bâtiment contigu qui fut longtemps occupé par l’ambassade des Pays-Bas, mérite aussi un intérêt soutenu. L’hôtel Loewenstein fut construit dans le style Beaux-Arts, entre 1919 et 1920, d’après les plans de l’architecte fran-çais Sigwalt. Il était destiné à l’homme d’affaires A. Loewenstein, financier et industriel, qui disparut dans des cir-constances mystérieuses en 1928. De l’époque de sa création, l’édifice conserve une belle décoration inté-rieure, influencée par les styles rococo, Louis XVI, néoclassique et éclectique, encore en vogue au début du XXe siè-cle. (CL 19/06/1997)

Visites guidées en continu. avec la collaboration de l’atelier de recherche et d’action urbaines (arau) et de pro Velo.

Visites guidées en langue des signes, samedi et dimanche à 13h30. avec la collaboration de l’association arts et Culture.

point de départ de la promenade « rêves d’italie : formes, techni-ques et décors architecturaux – L’italie a façonné Bruxelles ! » (voir encadré page suivante).

B r u x e L L e s - e x t e n s i o n s / e t t e r B e e K I p. 29

29. Carte i 8 léglise saint-joseph

square Frère-OrbanBruxelles-Extensions

A sam. de 10h à 17h30 dim. de 13h à 17h

d lignes 1-5 (Maelbeek/Arts-Loi), 2-6 (Arts-Loi)

Œuvrant au nom de la Société civile pour l’Agrandissement et l’Embellis-sement de la Ville – qui pensait que la construction d’un édifice religieux sti-mulerait le développement du tout nouveau quartier Léopold –, l’archi-tecte Tilman François Suys dessina les plans et supervisa le chantier de l’église consacrée à Saint-Joseph, le patron de la Belgique. Les travaux débutèrent en 1842 et prirent fin en 1849. L’église s’intègre parfaitement au quartier des-siné lui aussi par Suys. Il semble que l’église de la Trinité-des-Monts à Rome l’ait inspiré pour la conception de la façade. Toutefois, si des détails évo-quent l’architecture italienne – Palladio en particulier dans la partie inférieure –, les tours, quant à elles, font référence au néoclassicisme français. À l’inté-rieur, trois vaisseaux de même hauteur, séparés entre eux par des colonnes corinthiennes, donnent beaucoup d’ampleur à la nef largement éclairée par des baies en plein cintre. Un mobi-lier de style néo-Renaissance de belle qualité enrichit l’église dont le mur plat du chœur est orné d’une immense toile de A. Wiertz figurant La Fuite en Égypte. Un orgue de Loret (1858), au buffet de style néo-baroque, occupe la tribune. (CL 13/05/1981)

Visites guidées, samedi à 10h30, 11h, 11h30, 13h, 13h30, 14h30, 15h30 et 16h30 et dimanche à 13h, 13h30, 14h, 15h et 16h.

récitals d’orgue et chorale, samedi à 14h, 15h, 16h et 17h et dimanche à 14h30, 15h30 et 16h30.

29

30. Carte i 8 l* Conseil d’état (Hôtels d’assche et Loewenstein)

rue de la Science 33Bruxelles-Extensions

A sam. et dim. de 10h à 18h

I accès uniquement par visites gui-dées (groupes de 20 personnes)

d lignes 1-5 (Maelbeek/Arts-Loi), 2-6 (Arts-Loi)

Le Conseil d’État occupe, depuis 1948, le palais du comte Vandernoot, mar-quis d’Assche, qui fut construit d’après les plans de l’architecte Alphonse Balat entre 1858 et 1860. L’ordonnance de la façade évoque d’emblée la Renais-sance italienne et en particulier le palais Farnèse à Rome dû à Michel-Ange et Antonio da Sangallo. On notera la polychromie des matériaux (pierre blanche alternant avec la pierre bleue) et l’entrée monumentale, un porche en plein cintre typiquement italien. Édifice référence du quartier Léopold, le palais a reçu une somp-tueuse décoration, des moulurations dorées des salons du premier étage à l’impressionnante cage d’escalier qui inspira Balat pour le Palais royal. L’édi-fice fut aussi la résidence du futur roi Albert Ier, de 1901 à 1909. Annexé au

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Page 32: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

g P romenade Rêves d’Italie : formes, techniques et décors architecturaux – L’Italie a façonné Bruxelles !

Néo-Renaissance romaine ou florentine. Sgraffite, granito, mosaïques. Putti, tondi, guirlandes. Que de formes, que de techniques, que de décors bruxel-lois trouvent leur origine en Italie ! Cette promenade vous emmènera à la découverte de cet héritage de la péninsule à Bruxelles, décodant les aspi-rations des architectes et les secrets des artisans rêvant l’Italie sous nos cieux gris.

A samedi et dimanche à 10h et 13h (durée : 1h30)

c lieu de départ : devant le Conseil d’État, rue de la Science 33 à Bruxel-les-Extensions – carte i 8

d lignes 1-5 (Maelbeek/Arts-Loi), 2-6 (Arts-Loi)

I réservation obligatoire au 02/563.61.53 (du lundi au vendredi de 9h à 13h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration d’arkadia.be.

p. 30 I B r u x e L L e s - e x t e n s i o n s / e t t e r B e e K

31. Carte i-j 8 squares ambiorix, marie-Louise et marguerite

Bruxelles-Extensions

d lignes 1-5 (Maelbeek)

f 59-64 (Livingstone), 60-63-64 (Ambiorix)

Au cours de ses planifications urba-nistiques, l’architecte Gédéon Bordiau imagine une succession de trois squa-res qui seraient reliés entre eux par une vaste avenue arborée et qui profite-raient des eaux venant des hauteurs de Schaerbeek et de Woluwe. Le projet des squares Ambiorix, Marie-Louise et Marguerite et de l’avenue Palmerston est né. Sa réalisation fut entamée dès 1875. Le square Marie-Louise com-prend ainsi un vaste étang doté d’une grotte artificielle et d’un rocher qui laisse échapper un jet d’eau pouvant atteindre 15 mètres de haut. Il se subs-titue en quelque sorte à l’ancien étang de Saint-Josse, dans la vallée du Mael-beek. Tout autour de la pièce d’eau, la végétation a été traitée dans le style paysager anglais. Ceint d’une haie de tilleuls palissés, le square Ambiorix et l’avenue Palmerston, bordée d’un dou-ble alignement de robiniers boules non taillés, forment un ensemble paysager extrêmement intéressant qui met en valeur quelques frondaisons exotiques remarquables dont un ailante glandu-leux, un catalpa et un marronnier rouge. (CL 14/07/1994)

passage de la promenade « etter-beek et le quartier nord-est : d’une oasis de chasse au bord du mael-beek au quartier bourgeois chic et stylé » (voir encadré page 31).

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h Expos i t i on Les sgraffites : techniques et motifs venus d’ailleurs

Le sgraffite, dont on reconnaît l’origine dans l’art de la céramique grecque et étrusque, va connaître, en Belgique, un succès sans précédent à la char-nière des XIXe et XXe siècles.Lors de cette exposition, vous découvrirez non seulement la technique de réalisation des sgraffites, mais aussi leur ornementation dont les motifs s’inspirent du vocabulaire décoratif de l’Antiquité, de la période gothique, de la Renaissance italienne ou encore du japonisme.

A samedi et dimanche de 10h à 18h. Promenades dans le quartier samedi et dimanche à 11h30 et 14h30 (durée : 1h30)

c Lycée Émile Jacqmain (section préparatoire), rue Véronèse 21 à Bruxelles-Extensions – carte j 8

d lignes 1-5 (Schuman)

f 21-63-79 (Michel-Ange)

avec la collaboration du Gerpm-sC.

Page 33: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

B r u x e L L e s - e x t e n s i o n s / e t t e r B e e K I p. 31

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32. Carte i 8 L Hôtel Van eetvelde – sYnerGrid

avenue Palmerston 4Bruxelles-Extensions

A sam. et dim de 14h à 17h

I accès uniquement par visites gui-dées (groupes de 15 personnes) – Risque de file

d lignes 1-5 (Maelbeek)

f 22-59-64 (Livingstone), 60-63-64 (Ambiorix)

L’hôtel Van Eetvelde constitue sans doute l’une des réalisations les plus abouties de l’architecte Victor Horta. Conçue en 1895, elle confirme son génie pour l’agencement des volumes, la diffusion de la lumière et l’utilisation de matériaux colorés. Ce n’est pas un hasard si Edmond Van Eetvelde, secré-taire général pour le Congo et conseiller de Léopold II, avait confié le projet au fameux architecte. Il souhaitait un hôtel de conception nouvelle, en rupture avec le style classique français. Comme le roi, il avait parfaitement compris que l’Art nouveau était idéalement adapté

g P romenade Etterbeek et le quartier nord-Est : d’une oasis de chasse au bord du Maelbeek au quartier bourgeois chic et stylé

Etterbeek et ses environs ont longtemps été une zone rurale et boisée. La vallée comportait par ailleurs un chapelet d’étangs alimentés par le Maelbeek. L’urbanisation du XIXe siècle entraîna de profondes mutations dans cet envi-ronnement. Le plateau de Linthout fut d’abord utilisé comme plaine de manœuvres militaire puis accueillit diverses expositions. Léopold II y fit édifier un majestueux arc de triomphe. La bourgeoisie emboîta le pas au souverain. Bon nombre d’architectes y réalisèrent de belles demeures bourgeoises et s’inspirèrent, plus tard, de l’architecture italienne, viennoise et américaine. Au cours de cette promenade, vous découvrirez non seulement le parc mais aussi le quartier des Squares. Votre périple s’achèvera devant le Résidence Palace, une des œuvres de l’architecte suisse Michel Polak.

A samedi et dimanche à 15h30 (durée : 2h)

c lieu de départ : sous les arcades du Cinquantenaire à Bruxelles-Extensions – Carte j 8-9

d lignes 1-5 (Merode)

e 81 (Merode)

f 27-61-80 (Merode)

I réservation obligatoire au 02/539.27.74 (du lundi au vendredi de 10h à 17h) ou par mail ([email protected]). Maximum 20 personnes.

avec la collaboration de Culturama.

à mettre en valeur les matériaux du Congo, tels que les bois précieux ou l’ivoire. Horta ne le déçut pas. En façade, il privilégia les structures métal-liques apparentes autrefois réservées aux constructions industrielles. Au ris-que de choquer, l’oriel qui repose sur des consoles en fer couvre toute la lar-geur de la façade sur deux niveaux. En 1899-1900, Victor Horta, à la demande de Van Eetvelde, adjoint une deuxième aile construite en pierres blanches. À l’intérieur, point de disposition tradition-nelle, mais une rotonde qui accueille la cage d’escalier et un couronnement vitré un peu magique. Pareilles à des tiges végétales, d’élégantes colonnet-tes supportent la verrière nervurée dont les vitraux filtrent et colorent la lumière naturelle. Dans le bureau, les boiseries en acajou clair du Congo et le décor couleur corail forment l’une des plus belles réalisations de Victor Horta tout en rappelant, à propos, la fonction du maître de céans. (CL 18/11/1976 et 10/04/2008)

Visites guidées en continu. avec la collaboration de l’atelier de recherche et d’action urbaines (arau) et du Bus Bavard.

Page 34: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 32 I B r u x e L L e s - e x t e n s i o n s / e t t e r B e e K

33. Carte i 8 l maison des Quakers

square Ambiorix 50Bruxelles-Extensions

A uniquement sam. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Maelbeek)

f 59 (Livingstone), 60-63-64 (Ambiorix)

Bel exemple de style cottage, la Mai-son des Quakers occupe un angle du square Ambiorix. Le positionnement de l’immeuble a obligé l’architecte Georges Hobé à trouver une solution

33

d’intégration satisfaisante. Il a imaginé un bow-window en pierre blanche, qui placé de biais, s’évase vers le haut, sous un toit débordant en ardoises. Cet élément constitue la seule déco-ration apparente d’une façade sobre-ment traitée. Hobé qui débute les travaux en 1898 a également conçu tout l’intérieur de la maison, des vitraux colorés aux portes de communication, du vaste escalier éclairé par une ver-rière zénithale aux lambris et parquets des différentes pièces. Ce sont princi-palement les toitures d’ardoises, le bow-window et une imposante chemi-née qui rattachent la maison au style

cottage anglais. Classée en 2006, la maison fait l’objet d’un important pro-gramme de restauration des papiers peints anciens découverts récemment lors de sondages. (CL 09/02/2006)

Visites guidées à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la colla-boration de l’atelier de recherche et d’action urbaines (arau).

Visites guidées en langue des signes, samedi à 10h30 et 15h30. avec la collaboration de l’associa-tion arts et Culture.

g P romenade Un autre regard sur le parc et le quartier Léopold : de parc d’attractions à jardin scientifique international et centre multiculturel de l’Europe

Au XIXe siècle, le « domaine d’Eggevoort » devint la propriété de la Société de Zoologie et d’Horticulture. L’architecte paysagiste prussien Louis Fuchs fut chargé de le transformer en jardin paysager anglais. Le parc constituait un espace vert idéal pour le quartier Léopold tout proche. Divertissements et sciences y faisaient bon ménage. La Ville de Bruxelles reprit le parc après la faillite de la société et, grâce notamment au mécénat de Solvay, du philanthrope américain Eastman et de la veuve de Louis Pasteur, le parc se transforma progressivement en un parc scientifique de renom. Les instituts qu’il abritait ont formé des dizaines d’étudiants étrangers. Le quartier vit également surgir de terre une nouvelle gare ferroviaire en 1859, desservant la ligne Bruxelles-Luxembourg. De nombreux artistes et personnalités fortunées vinrent s’y établir, dont l’artiste peintre Antoine Wiertz qui avait sa résidence à quelque pas de là et dont la maison était flanquée d’un temple égyptien excentrique. Après avoir sillonné ces différents lieux vous terminerez votre parcours au square Frère-Orban où vous découvrirez quelques édifices de style « néo », inspirés de l’architecture italienne.

A samedi et dimanche 11h30 (durée : 1h45)

c lieu de départ : entrée principale du parc Léopold, rue Belliard à Bruxelles-Extensions – carte i 9

d lignes 1-5 (Maelbeek)

f 21-27-59-64 (Parc Léopold), 60 (Froissart)

I réservation obligatoire au 02/539.27.74 (du lundi au vendredi de 10h à 17h) ou par mail ([email protected]). Maximum 20 personnes.

avec la collaboration de Culturama.

Page 35: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

B r u x e L L e s - e x t e n s i o n s / e t t e r B e e K I p. 33

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34. Carte i 9 parc Léopold

rue Belliard, chaussée d’EtterbeekBruxelles-Extensions

d lignes 1-5 (Maelbeek)

f 21-27-59-64 (Parc Léopold), 60 (Froissart)

Espace vert formant l’un des derniers vestiges de la vallée du Maelbeek, le parc Léopold était appelé à de grands destins. En 1851, il est aménagé, dans le style romantique anglais, en un jardin zoologique sur les plans du paysagiste

j Visites guidées en langue des signes

Comme chaque année, l’association Arts et Culture organise des visites guidées en langue des signes, destinées aux person-nes sourdes et malentendantes.

Cette année, trois lieux seront mis en valeur par ces visites :

> Conseil d’état (notice 30 page 29)A samedi et dimanche à 13h30

> maison des Quakers (notice 33 page 32)

A samedi à 10h30 et 15h30

> théâtre royal du parc (notice 27 page 26)

A samedi et dimanche à 14h30

arts et Culture vous propose égale-ment de prendre part à une prome-nade à vélo (voir encadré ci-contre).

b P romenade à vé lo Du parc Léopold au parc de Bruxelles, découverte en langue des signes

Au départ du parc Léopold, cette promenade à vélo vous emmènera vers le parc de Bruxelles avec, au passage, la découverte de quelques lieux accessibles (Conseil d’État, Théâtre Royal du Parc…) à l’occasion des Journées du Patrimoine. À chaque étape, le guide donnera à tous – sportifs ou non – un bref historique du site en langue des signes.

A dimanche à 10h30 (la promenade avec visites prendra toute la journée)

c lieu de départ : devant l’ancien Institut dentaire George Eastman, parc Léopold à Bruxelles-Extensions – carte i 9

d lignes 1-5 (Maelbeek)

f 21-27-59-64 (Parc Léopold), 60 (Froissart)

informations : [email protected]

apportez votre propre vélo (pas de possibilité de location sur place) et n’oubliez pas votre pique-nique.

avec la collaboration de l’association arts et Culture.

allemand Louis Fuchs et des architec-tes Alphonse Balat et Gédéon Bordiau. L’inscription encore présente à l’en-trée, côté chaussée d’Etterbeek, rap-pelle cette partie de son histoire. Un nouvel épisode s’ouvre en 1892 par la convention signée entre le bourg-mestre Charles Buls et l’industriel Ernest Solvay : elle prévoyait la créa-tion d’une véritable cité scientifique dans l’espace vert. De fait, de nom-breux bâtiments sortirent de terre et l’espace vert qui accueillait déjà le Musée d’Histoire naturelle dans l’an-cien couvent des Rédemptoristes en

eut quelque peu à souffrir. Cependant, les promeneurs peuvent toujours pro-fiter de la partie basse du parc, agré-mentée de son étang, souvenir du Maelbeek. (CL 18/11/1976)

point de départ des promenades « un autre regard sur le parc et le quartier Léopold : de parc d’attrac-tions à jardin scientifique interna-tional et centre multiculturel de l’europe » et « du parc Léopold au parc de Bruxelles, découverte en langue des signes » (voir encadrés ci-contre et ci-dessous).

Page 36: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 34 I B r u x e L L e s - e x t e n s i o n s / e t t e r B e e K

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35. Carte i 9 M*ancien institut dentaire George eastman

parc Léopold – Bruxelles-Extensions

A sam. et dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Maelbeek)

f 21-27-59-64 (Parc Léopold), 60 (Froissart)

Profitant du cadre du parc Léopold, George Eastman (1854-1932), un mécène qui a déjà rendu la photogra-phie accessible à tous grâce à Kodak, décide de s’adresser à Michel Polak pour la conception d’un institut médi-cal. Désireux d’améliorer la prophylaxie dentaire, il a ainsi créé une série de centres similaires à Rochester, à Lon-dres, à Rome, à Paris et à Stockholm. Auteur du Résidence Palace tout pro-che, l’architecte suisse, qui s’inscrit pleinement dans la mouvance moder-niste, conçoit une façade sobre sous toit plat, misant tout sur la volumétrie. Une vaste composition en fer forgé du ferronnier d’art bruxellois Alfred Fran-çois accentue la monumentalité de l’entrée principale. À l’intérieur, le grand hall d’entrée, pavé et lambrissé de marbres précieux, permet d’accéder

36. Carte j 8-9 parc du Cinquantenaire

Bruxelles-Extensions

d lignes 1-5 (Merode)

e 81 (Merode)

f 27-61-80 (Merode)

À l’origine, le parc du Cinquantenaire couvrait à peine 12 hectares et avait vu le jour dans le cadre des grands projets d’extension et d’embellisse-ment de Bruxelles orchestrés par Victor Besme, sous la direction du roi Léo-pold II. En 1885, l’État décida d’an-nexer les terrains adjacents, toujours en jachère, afin de porter la superficie du parc à 30 hectares. L’ensemble, dessiné par l’architecte Gédéon Bor-diau, se composait d’un jardin fleuri à la française, principalement près des édifices, et d’un jardin à l’anglaise amé-nagé sur les bas-côtés. Le parc du Cinquantenaire constitue un écrin de verdure de choix pour l’imposant com-plexe édifié en 1880 à l’occasion du cinquantième anniversaire de la Belgi-que et qui accueille de nos jours les Musées royaux d’Art et d’Histoire, de l’Armée et de l’Automobile (Autoworld). L’imposante partie centrale, inspirée par les arcs de triomphe antiques, fut imaginée par l’architecte français Charles Girault et constitue le point d’orgue de cet ensemble d’exception qui doit beaucoup à l’esprit classique français. Parc géré par Bruxelles Envi-ronnement. (CL 18/11/1976)

point de départ de la promenade « etterbeek et le quartier nord-est : d’une oasis de chasse au bord du maelbeek au quartier bourgeois chic et stylé » (voir encadré page 31).

dépliant informatif disponible auprès du gardien du parc. avec la collaboration de Bruxelles envi-ronnement.

h An imat ion Le temple de nalanda. Un lieu de culture bouddhique à Bruxelles

Tout comme l’art chrétien, de Byzance à la Renaissance italienne, peut séduire et émouvoir en dehors de toute allégeance religieuse, l’art bouddhiste, qu’il soit de Thaïlande, du Tibet ou d’ailleurs, mérite d’être connu et apprécié pour lui-même. Et il n’est pas besoin pour cela d’aller très loin… Une fois franchie la porte Art Déco d’une maison bruxelloise, vous découvrirez le temple de Nalanda où des explications vous aideront à comprendre le symbolisme profond de son décor, des formes et des couleurs. Réalisé par des artistes bhoutanais, le temple, construit selon la pure tradition architecturale, est un remarquable exemple d’esthétique tibétaine traditionnelle, avec ses peintures murales, ses thangkas et sa monumentale statue de Bouddha.

A dimanche de 10h à 18h. Visites guidées à 11h et 14h30 (durée : 1h)

c Institut Nalanda, rue de l’Orme 50 à Bruxelles-Extensions – carte K 8

d lignes 1-5 (Mérode)

f 21-28-63-79 (de Jamblinne de Meux), 61 (Chevalerie)

aux bureaux et à la salle d’attente des enfants. Celle-ci a reçu une décoration signée par le peintre Camille Barthé-lémy. Ce dernier a choisi le thème des fables de La Fontaine pour réaliser d’attrayantes fresques qui couvrent le haut des murs. Une volière centrale en bronze qui accueillait des volatiles complétait l’ensemble. Aujourd’hui, le bâtiment, qui appartient et est géré par le Parlement européen, abrite des bureaux de ce dernier ainsi que du Médiateur européen et de la Cour des Comptes.

Visites guidées, samedi et diman-che à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la collaboration de pro Velo.

Page 37: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

B r u x e L L e s - e x t e n s i o n s / e t t e r B e e K I p. 35

37. Carte j 8 lécole royale militaire (erm)

avenue de la Renaissance 30Bruxelles-Extensions

A uniquement dim. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Merode)

e 81 (Merode)

f 27-80 (Merode), 61 (Wappers)

Autrefois installée dans les bâtiments de l’abbaye de La Cambre, l’École royale militaire fut relogée, en 1909, dans un complexe flambant neuf construit d’après les plans de l’archi-tecte Henri Maquet. Ce dernier choisit un style néoclassique monumental mais élégant qui illustre la persistance, au début du XXe siècle, de cet esprit découlant du style Louis XVI, mais aussi le choix stylistique opéré par le roi Léopold II qui souhaitait voir ce courant présider aux développements architecturaux de la capitale. Du côté de l’avenue de la Renaissance, la façade se compose de trois ailes symétriques. Henri Maquet, qui devint architecte de la Cour, sacrifia au goût français et apporta un soin tout parti-culier aux détails. Ainsi, l’entrée prin-cipale est flanquée des statues de Mars et de Minerve signées par le sculpteur Pierre Braecke et le fronton, confié au sculpteur Hérain, représente une allégorie de la Belgique qui, sous la protection de Mars, fait appel au Patriotisme, aux Arts et aux Sciences pour former les futurs chefs militaires. (CL 23/03/1994)

Visites guidées à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la colla-boration d’arkadia.be.

exposition sur l’histoire de l’école de 1834 à nos jours.

38

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38. Carte K 9 instituto Cervantes

avenue de Tervueren 64 – Etterbeek

A uniquement sam. de 10h à 18h

d lignes 1-5 (Merode)

e 23-24-25 (Montgomery), 81 (Merode/Montgomery)

f 27-61-80 (Merode/Montgomery)

Bien qu’il ait été restauré entre 1996 et 1997 pour accueillir l’Instituto Cervan-tes qui l’acheta en 1992, l’édifice a conservé sa surprenante façade en pierre blanche de style néo-Renais-sance qui l’apparente aux palais véni-tiens, avec ses loggias et ses baies en plein cintre. C’est en 1913 que l’archi-tecte Charles Neyrinck est chargé d’établir les plans de ce splendide bâtiment, à la demande des fabricants de carrelages Carels. Il fallait un immeuble à la hauteur des ambitions de la toute jeune avenue de Tervueren et le résultat montre combien le chal-lenge fut réussi. L’intérieur dont les boiseries, les vitraux et les fers forgés témoignent de cette gloire passée accueille désormais 10 salles de cours, des locaux d’exposition, une bibliothè-que, un espace multimédia… (CL 04/12/1997)

Visites guidées à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la colla-boration d’itinéraires. sur les sen-tiers de l’Histoire.

ouverture de la bibliothèque de 10h à 15h.

b P romenade à vé lo Bruxelles venue d’ailleurs ?

À l’occasion du Dimanche sans voiture, Pro Velo balisera deux circuits qui permettront de découvrir les lieux accessibles dans le cadre des Journées du Patrimoine. Les deux circuits, à suivre individuellement, s’accompagneront d’une carte/brochure qui sera largement distribuée. Les boucles proposées seront longues d’une dizaine de kilomètres. Des promenades accompagnées seront également proposées tout au long de la journée.

A promenades accompagnées dimanche à 10h30, 11h30, 14h et 15h (durée : 1h30)

c lieu de départ : stand Pro Velo, à proximité de la station de métro Merode à Etterbeek – carte K 9 et La Maison des Cyclistes, rue de Londres 15 à Ixelles – carte H 9

I réservation souhaitée au 02/502.73.55 (du lundi au dimanche de 10h à 18h). Maximum 20 personnes par départ. En raison du Dimanche sans voiture, il est vivement conseillé de venir avec son propre vélo (Pro Velo ne pourra garantir la disponibilité de vélos).

avec la collaboration de pro Velo.

Page 38: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

WoLUWE-SAInt-LAMBERt / WoLUWE-SAInt-PIERRE AUDERgHEM / WAtERMAEL-BoItSFoRt

43maison Goffay

Page 39: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

W o L u W e - s a i n t - L a m B e r t / W o L u W e - s a i n t - p i e r r e / a u d e r G H e m / W a t e r m a e L - B o i t s F o r t I p. 37

40. Carte m 8 Château malou

boulevard de la WoluweWoluwe-Saint-Lambert

A uniquement dim. de 10h à 12h et de 13h à 18h

d ligne 1 (Roodebeek)

f 28 (Parc Malou), 42 (Voot)

Le château Malou fait partie des rares résidences de campagne du XVIIIe siècle subsistantes à Bruxelles. La propriété qui compte neuf hectares demeura entre les mains des jésuites

39. Carte L 7 mmusée communal de Woluwe-saint-Lambert

rue de la Charrette 40Woluwe-Saint-Lambert

A sam. et dim. de 10h à 18h

f 27-79 (Andromède)

Le musée communal occupe une char-mante demeure particulière sise rue de la Charrette sur les coteaux de l’ancien hameau de Roodebeek. À l’origine, cette maison appartenait à Émile Devos, un rentier bruxellois qui s’ins-talle à Woluwe en 1886. Il y fait construire une habitation dont l’aspect extérieur rappelle l’architecture rurale brabançonne avec ses pittoresques pignons à gradins. Il orne l’intérieur de boiseries et fait recouvrir les murs d’un remarquable ensemble de céramiques de Makkum (une petite ville de Frise), des carreaux très similaires à ceux produits autrefois à Delft. En 1912, il fera édifier la rotonde jouxtant la mai-son. Après la Seconde Guerre mon-diale, la propriété Devos fut réunie à celle du peintre Constant Montald, un représentant majeur de l’art idéaliste. L’ensemble échut à la commune qui décida, conformément à la volonté de Madame Devos, d’en faire un musée. (SV 15/11/2001)

exposition « La maison devos et son décor de céramique hollan-daise ».

évocation des artistes woluwéens d’origine étrangère.

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de 1654 à 1773. Mise en vente publi-que, elle fut acquise par Lambert de Lamberts, un banquier et homme d’af-faires bruxellois qui fit abattre le petit château existant pour faire édifier, en 1776, une élégante demeure de style Louis XVI. La façade principale, comme la façade arrière, présente un bel ali-gnement de sept travées avec un avant-corps central sous fronton à oculus. L’un des propriétaires suivants, le ministre orangiste Louis Van Gob-belschroy, s’est attaché à convertir le domaine en un plaisant parc paysager de style anglais, avec son lot de sen-tiers pittoresques et un vaste étang

romantique. Le ministre Jules Malou acheta l’ensemble en 1853 et le légua à sa descendance qui le conserva jusqu’en 1950, date à laquelle il fut cédé à la commune. Le château fut restauré et transformé en lieu de récep-tion et le domaine fut classé en 1993. (CL 07/10/1993)

promenade dans le parc à 10h et 14h (rendez-vous devant le châ-teau malou). avec la collaboration de l’administration communale et du musée communal de Woluwe-saint-Lambert.

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p. 38 I W o L u W e - s a i n t - L a m B e r t / W o L u W e - s a i n t - p i e r r e / a u d e r G H e m / W a t e r m a e L - B o i t s F o r t

41. Carte o 7 jardin des plantes médicinales paul moens (uCL)

avenue E. Mounier (face au centre sportif, près du parking)Woluwe-Saint-Lambert

A sam. et dim. de 10h à 18h

d ligne 1 (Alma)

f 79 (Cliniques UCL)

Créé à l’initiative du professeur Moens en 1975, ce jardin, réaménagé en 1985, présente la plus grande collection de plantes médicinales et condimentaires de Belgique, voire d’Europe. Avec 500 espèces représentées, dont 100 espè-ces arbustives réparties sur deux hec-tares, l’ensemble, avec ses pelouses et ses aires de détente, se veut aussi un espace convivial. Les plantations basses s’organisent au fil de 43 par-terres qui suivent l’ordre systématique habituel des flores modernes. Les plantes aquatiques se concentrent près du vivier. Chaque plante est nantie d’une plaquette explicative sur laquelle figurent le nom latin, le nom vernacu-laire, la famille et les principales pro-priétés et usages. En outre, la couleur de la plaquette indique le degré de toxicité de la plante envisagée. Le Jar-din des Plantes médicinales, qui sur-vole toute l’Europe végétale, dépend de l’Université catholique de Louvain qui dispose ici d’un outil particulière-ment précieux à l’intention des étu-diants, des amateurs ou des profes-sionnels de la santé.

Visites guidées, samedi à 10h et 15h (par le professeur j.-p. auquière) et dimanche à 10h et 15h (par le professeur p. moens).

42. Carte n-o 7-8 Cité-jardin du Kapelleveld

Woluwe-Saint-Lambert

d ligne 1 (Vandervelde)

Les travaux qui ont donné naissance à la cité-jardin du Kapelleveld s’étalè-rent entre 1921 et 1926, une durée assez courte si l’on considère l’am-pleur du chantier. L’urbaniste Louis Van der Swaelmen fut chargé d’ordonnan-cer l’ensemble et il choisit une dispo-sition en éventail pour le quartier prin-cipal aujourd’hui coupé par l’avenue Émile Vandervelde. Quatre architectes travaillèrent à la réalisation de ce pro-jet : Antoine Pompe, le brugeois Huib Hoste et les Néerlandais Paul Rubbers et Jean-François Hoeben qui importè-rent les idées de l’École d’Amsterdam. Le résultat apparaît comme l’un des quatre ensembles modernistes les plus significatifs de Belgique, avec la Cité Moderne de Berchem-Sainte-Agathe, Le Logis-Floréal de Watermael-Boits-fort et la cité Kleine Rusland à Zelzate. Des logements en béton aux formes cubiques et au toit plat voisinent des habitations dotées de façade en bri-ques et de toiture en bâtière.

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promenade « une cité dans la ville » (voir encadré ci-dessous).

point de passage de la promenade à vélo « Le mouvement des cités-jardins » (voir encadré page 40).

g P romenade Une cité dans la ville

La cité-jardin du Kapellelveld est due à l’initiative de Jean Ranieri, attaché à l’administration de l’Hygiène, et de Victor Staquet, sous-chef de bureau au Ministère des Sciences et des Arts. Ces deux hommes furent les chevilles ouvrières de la Société nationale d’Habitations à Bon Marché « La cité-jardin du Kapelleveld ». Le projet fut confié à l’urbaniste Louis Van der Swaelmen qui y fit construire 142 maisons unifamiliales, 14 maisons à 2 logements et un magasin. Loin d’être monotone, la cité-jardin offre en fait une étonnante diversité : on y dénombre 19 types de maisons différentes. Elle ne générait pas non plus l’ennui : outre les plaines de jeu, on y mit sur pied un cercle horticole, un cercle artistique et littéraire, une troupe de théâtre et même un journal : L’écho de la Cité ! Lors de cette promenade, vous découvrirez cette étonnante « cité dans la ville ».

A samedi à 10h30 et 14h30 (durée : 2h30)

c lieu de départ : devant l’église Notre-Dame de l’Assomption, avenue Vandervelde à Woluwe-Saint-Lambert – carte n-o 7-8

d ligne 1 (Vandervelde)

avec la collaboration du Cercle d’Histoire, d’archéologie et d’archi-tecture des Woluwe.

Page 41: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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43. Carte n 10

maison Goffay

avenue du Hockey 43Woluwe-Saint-Pierre

A uniquement dim. de 10h à 18h

I uniquement visites de l’extérieur et du jardin

e 39-44 (Madoux)

f 36 (Mertens)

Émile Goffay vient d’obtenir son diplôme d’architecte quand il conçoit cette maison pour ses parents en 1935. D’emblée, on perçoit la forte influence de Le Corbusier à qui le jeune homme reprend certains principes architectu-raux comme les pilotis, la passerelle, le toit-terrasse, les fenêtres en ban-deau, le plan libre, mais aussi la struc-ture en béton armé enduite de crépi blanc. Autant de solutions qui montrent la parenté entre deux œuvres du grand concepteur franco-suisse : la Villa Stein-de-Monzie à Garches et la Villa Savoie à Poissy. Goffay a aménagé une terrasse sur le toit plat et a nanti le niveau supérieur d’une loggia. On notera le contraste marqué entre l’im-

44. Carte L-m 9-10

parc de Woluwe

Woluwe-Saint-Pierre

e 39-44 (Woluwe)

f 36-42 (Woluwe)

Limité par le boulevard du Souverain, le cours de la Woluwe, l’avenue de Tervueren et la vallée du Bemel qu’il englobe en partie, le parc de Woluwe s’étend sur plus de 71 hectares, ce qui en fait une des plus vastes étendues vertes de la capitale. Achevé entre 1906 et 1907, le parc fut aménagé d’après les plans de l’architecte pay-sagiste français Émile Laîné, avec des modifications apportées par l’archi-tecte paysagiste Louis Van der Swael-men. Les deux hommes surent tirer parti des nombreux vallonnements et des différences de niveau qui, par endroit, atteignent jusqu’à 30 mètres. Outre l’étang Denis et l’étang rond, l’étang long et l’étang du Bemel agré-mentent joliment les vastes pelouses bordées d’essences rares. Signalons, entre autres, un remarquable séquoia géant de 6,15 mètres de circonférence, ainsi qu’un très beau zelkoia. De style anglais, le parc s’est implanté sur d’an-ciens terrains humides acquis par Edmond Parmentier à François Mel-laerts, le premier propriétaire des lieux qui donna son nom aux deux étangs situés au-delà du boulevard du Sou-verain, face au parc. L’un est réservé à la pêche, l’autre accueille les ama-teurs de canotage qui croisent foul-ques macroules, ouettes d’Égypte et grèbes huppés. Parc géré par Bruxel-les Environnement. (CL 08/11/1972)

promenade « Le parc de Woluwe version exotique » (voir encadré ci-contre).

point de départ de la promenade à vélo « Le mouvement des cités-jar-dins » (voir encadré page 40).

g P romenade Le parc de Woluwe version exotique

Créé vers 1900, à l’initiative du roi Léopold II, en même temps que l’avenue de Tervueren, le parc de Woluwe fut dès l’origine garni d’un certain nombre d’espèces d’arbres exotiques, souvent spectaculaires, telles que le sequoia-dendron giganteum et le sophora japonica, qui s’y sont fort bien développés. Cette promenade vous permettra de les admirer en même temps que des espèces indigènes remarquables et d’observer sans doute, au passage, des espèces d’oiseaux exotiques telles que les ouettes d’Égypte et les oies de Magellan.

A samedi et dimanche à 10h (durée : 2h)

c lieu de départ : sous la passerelle surplombant l’avenue de Tervueren, près du coin du boulevard du Souverain à Woluwe-Saint-Pierre – carte m 10

e 39-44 (Woluwe)

f 36-42 (Woluwe)

avec la collaboration du Cercle des Guides-nature du Brabant.

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pression fermée de la structure exté-rieure, côté rue, et l’aménagement ouvert et lumineux, côté jardin. (CL 19/09/1996)

Visites guidées à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la colla-boration d’arkadia.be.

Page 42: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 40 I W o L u W e - s a i n t - L a m B e r t / W o L u W e - s a i n t - p i e r r e / a u d e r G H e m / W a t e r m a e L - B o i t s F o r t

45. Carte m 11 linternational Club Château sainte-anne

rue du Vieux Moulin 103 Auderghem

A uniquement dim. de 10h à 18h

f 34 (Bergoje), 42 (rond-point du Souverain)

Le Château Sainte-Anne, aujourd’hui siège de l’un des clubs les plus pres-tigieux de Bruxelles, occupe un site privilégié à l’orée du domaine de Val Duchesse. On y trouvait autrefois un moulin et un prieuré de Dominicaines qui fut supprimé en 1798. En ruines, ils disparurent au début du XIXe siècle, laissant le champ libre au nouveau propriétaire qui fera construire un châ-teau à cet endroit. En 1840, Henri de Brouckère l’acquiert et le fait transfor-mer en une élégante demeure néoclas-sique d’inspiration néo-Louis XVI qui deviendra sa résidence d’été. La pro-priété passe finalement à Charles Waucquez qui procéda à de nouvelles transformations en 1910. L’ensemble fut vendu à l’État en 1959. Cette même année, le projet d’un club international était lancé. Il a vu le jour en 1960 sous le nom de « Maison européenne de Val Duchesse ». C’est en 1969 que le « Club International Château Sainte-Anne » est créé dans ce même cadre. Sommé d’une balustrade qui dissimule en partie le toit, le bâtiment présente une légère avancée centrale de trois travées semblant accueillir le visiteur. Cette résidence fait partie, comme le château de la Solitude ou le château Walckiers, de ces demeures néoclas-siques qui rehaussent de leur pres-tance le patrimoine bruxellois.

Guide sur place. avec la collabora-tion d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

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b P romenade à vé lo Le mouvement des cités-jardins

Après la Première Guerre mondiale, la Belgique dut faire face à un très gros déficit en matière de logements, surtout de logements pour les ouvriers. En 1919 fut créée la Société nationale des Habitations et du Logement à Bon Marché qui stimula la création de sociétés locales qui se lancèrent dans la construction de logements ouvriers. Au début des années 1920, une des typologies les plus en vogue en matière de construction de logement social à Bruxelles fut celle de la cité-jardin, concept importé d’Angleterre. Bruxelles vit fleurir de nombreuses cités-jardins aux architectures tantôt régionaliste, tantôt moderniste. Ce circuit vous permettra de découvrir les plus belles cités-jardins de Bruxelles : Le Logis, Floréal et le Kappeleveld.

A samedi à 14h (durée : 3h30)

c lieu de départ : parc de Woluwe, dans la prolongation de l’avenue du parc de Woluwe à Woluwe-Saint-Pierre (à proximité de la promenade verte) – carte m 10

e 39-44 (Woluwe)

f 36-42 (Woluwe)

I réservation indispensable au 02/502.73.55 (du lundi au dimanche de 10h à 18h). Maximum 20 personnes par départ. Possibilité de louer des vélos au point de départ (8 €), uniquement le samedi (le dimanche, il est nécessaire de venir avec son propre vélo).

avec la collaboration de pro Velo.

Page 43: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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47. Carte n 12-13 m*Château de la solitude – siège de la Fédération internationale du sport universitaire (Fisu)

avenue Ch. Schaller 54Auderghem

A uniquement sam. de 10h à 18h

f 42 (Sacré-Cœur)

Quand la princesse Marie-Ludmille de Croÿ, née duchesse et princesse d’Arenberg, devint veuve, elle se fit construire un château en bordure de la forêt de Soignes. Elle confie alors la tâche à l’architecte François Malfait qui, en seulement deux ans, de 1910 à 1912, fit sortir de terre une demeure classique fortement inspirée du style Louis XVI. Le château de la Solitude n’est d’ailleurs pas sans rappeler l’ar-chitecture du Petit Trianon de Ver-sailles. Le rez-de-chaussée orné de refends et les deux niveaux supérieurs,

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46. Carte m 11

jardin botanique expérimental jean massart

chaussée de Wavre 1850Auderghem

A sam. de 14h à 18h dim. de 10h à 18h

d ligne 5 (Herrmann-Debroux)

e 94 (Herrmann-Debroux)

f 34 (Deux Chaussées), 41-42 (Herrmann-Debroux)

Domaine régional géré par Bruxelles Environnement, en collaboration avec l’Université libre de Bruxelles (ULB), ce jardin botanique fut fondé en 1922 par Jean Massart, illustre botaniste, pion-nier de la conservation de la nature en Belgique. Situé en bordure de la forêt de Soignes, il constitue un des seuls jardins botaniques en communauté Wallonie–Bruxelles. Il comprend près de 2.000 espèces différentes réparties sur plus de 4 hectares et présentées par collections thématiques : plantes médicinales, plantes cultivées, jardin évolutif des plantes à fleurs, arbore-

liés entre eux par un ordre colossal, donnent une allure imposante à l’édi-fice. Une balustrade ceinture les faça-des et dissimule la toiture plate, tandis qu’un escalier monumental conduit les visiteurs à l’entrée principale. Fort heu-reusement, le château qui fut acheté par l’État à la mort de la princesse a conservé sa distribution et sa décora-tion d’origine. Autrefois, le domaine situé non loin du lieu-dit Blankendelle

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tum, verger. Le jardin comporte aussi une zone humide formant une réserve naturelle incorporée au réseau Natura 2000. On y trouve également des par-celles de démonstration illustrant des thèmes de recherche développés au laboratoire de Génétique et Biogéo-chimie végétale, tels que les plantes exotiques envahissantes en Belgique.

Par sa richesse, le Jardin botanique expérimental Jean Massart constitue le cadre idéal d’activités scientifiques, d’enseignement et de vulgarisation tournées vers le grand public. (CL 29/05/1997)

Visites guidées et activités théma-tiques.

se composait de prairies, de bois, de vergers, de terres et de dépendances répartis sur une superficie de 23 hec-tares. Aujourd’hui, il accueille la Fédé-ration internationale du Sport univer-sitaire (FISU). (CL 20/01/2000)

Guide sur place. avec la collabora-tion d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

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h Expos i t i on Style cottage au Floréal

Suite aux destructions dues à la guerre 1914-1918, il fallait rebâtir du logement. Les architectes J.-J. Eggerickx et L. Van der Swaelmen se sont alors inspirés des cottages anglais pour les cités-jardins de Watermael-Boits-fort : Floréal et Le Logis.Lors de cette exposition, vous découvrirez l’histoire du Floréal, notamment par le biais de docu-ments anciens, de photographies ou de cartes postales. Des pro-menades commentées sur le bâti et l’environnement (essences exo-tiques) de Floréal complèteront cette découverte.

A samedi et dimanche de 10h à 17h. Promenades samedi et dimanche à 10h et 14h (durée : 2h)

c Maison de Tous, au coin de l’avenue et du square des Archiducs à Watermael-Boitsfort – carte L 12

d ligne 5 (Demey)

e 94 (Ten Reuken)

f 41 (Archiducs)

avec la collaboration des amis de la nature, d’Histoire et sciences à Watermael-Boitsfort (HisCiWaB) et de l’espace mémoire.

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48. Carte L 12

Cité-jardin Le Logis-Floréal

Watermael-Boitsfort

d ligne 5 (Demey)

e 94 (Ten Reuken)

f 41 (Archiducs)

Grâce aux normes sévères qui furent adoptées par la Société coopérative à la base de sa construction, la cité-jar-din du Logis-Floréal n’a rien perdu de son aspect primitif et apparaît comme l’une des cités-jardins les mieux conservées de notre pays. Elle s’étend sur plus de 80 hectares et occupe un promontoire de 100 mètres d’altitude cerné par les vallées du ruisseau de Watermael et de la Woluwe. Les concepteurs du projet avaient trouvé le site des Trois Tilleuls tout à fait idéal à l’implantation d’un ensemble de logements répondant à un nouveau mode de vie communautaire. La cité-jardin, qui connaissait déjà depuis le XIXe siècle un certain succès en Grande-Bretagne, suite aux concepts développés par Ebenezer Howard, faisait ainsi son apparition dans l’ag-glomération de Bruxelles. L’urbaniste Louis Van der Swaelmen, qui s’était

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imprégné de la vision rationnelle des architectes néerlandais durant son exil aux Pays-Bas, travailla en collabora-tion avec l’architecte Jean-Jules Egge-ricx qui, de son séjour en Grande-Bre-tagne, avait rapporté la notion de cité-jardin. Le Logis fut commencé en 1921 et le Floréal, en 1922. Les mai-sons, en briques ou en bloc de cen-drée, furent dotées de volets et de châssis aux couleurs vives et ceintes de coquets jardinets. Tout fut conçu pour le bien-être des futurs occupants. (CL 15/02/2001)

exposition « style cottage au Logis » et promenades (voir encadré ci-contre).

point de passage de la promenade à vélo « Le mouvement des cités-jardins » (voir encadré page 40).

Page 45: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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g P romenade Ces arbres qui voyagent…

De tout temps, les conquérants et les explorateurs ont rapporté de leurs voyages des plantes alimentaires, médicinales ou ornementales… Au milieu du XIXe siècle, l’engouement pour les arbres venus d’Amérique ou d’Asie a influencé l’aménagement des parcs et des grands domaines. Des arboretums furent créés pour étudier la valeur forestière des espèces exotiques…Au cœur du parc Tournay-Solvay, ancien domaine privé, ces migrations végétales seront évoquées et vous découvrirez des espèces rares, remar-quables, parfois uniques en Belgique… Bien enracinés dans notre sol, ces arbres nous parlent d’ailleurs !

A samedi à 10h30 et 14h30 (durée : 2h)

c lieu de départ : à l’entrée du parc Tournay-Solvay, chaussée de La Hulpe à Watermael-Boitsfort – carte K-L 14

e 94 (Gare de Boitsfort)

f 17 (Étangs de Boitsfort)

I réservation obligatoire au 02/673.18.35 (du lundi au vendredi de 10h à 17h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration du Bus Bavard.

49. Carte K-L 14

parc tournay-solvay

chaussée de La HulpeWatermael-Boitsfort

e 94 (Gare de Boitsfort)

f 17 (Étangs de Boitsfort)

À l’orée de la forêt de Soignes, le parc Tournay-Solvay s’étend sur près de 7 hectares, offrant un espace vert pit-

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toresque d’une rare qualité. La pro-priété appartenait autrefois à Alfred Solvay qui y fait construire en 1878 un castel d’inspiration néo-Renaissance flamande. Toutefois, ce n’est qu’en 1911 que l’aménagement du parc est confié à l’architecte paysagiste Jules Buyssens. Ce dernier a tenu compte des spécificités naturelles de l’endroit et a pu tirer parti du relief au dénivelé plongeant. Il conçoit un remarquable parc paysager de style anglais, ména-

geant des perspectives inattendues, mais aussi des endroits plus intimes. La partie haute qui compte de vastes pelouses plantées d’arbres splendides se parcourt au gré de sentiers qui ser-pentent et convergent vers l’ancienne demeure Solvay. Ils épousent ensuite la déclivité du sol pour conduire à une ancienne zone marécageuse occupée aujourd’hui par deux étangs et une végétation caractéristique des zones humides. Sur les pentes, on trouve des vestiges de la hêtraie primitive. Sur l’autre versant, un verger aux herbes hautes accueille des arbres fruitiers et mène à un potager clos à l’ancienne qui a été restauré par l’architecte Jac-ques Boulanger-Français. Ce dernier a également rénové la roseraie de style classique, située non loin de l’entrée du parc. Soucieuse de la préserver, la Région de Bruxelles-Capitale a acheté la propriété en 1980. Actuellement, le parc est géré par Bruxelles Environne-ment. (CL 18/11/1993)

promenade « Ces arbres qui voya-gent… » (voir encadré ci-contre).

dépliant informatif disponible auprès du gardien du parc. avec la collaboration de Bruxelles envi-ronnement.

Page 46: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 44 I j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e

Le samedi 19 septembre, la Direction des Monuments et des Sites de la Région de Bruxelles-Capitale vous offre le transport…

Le dimanche 20 septembre, à l’occasion du Dimanche sans voiture, les transports en commun bruxellois seront gratuits pour tous.

Des cartes de transport STIB d’un jour, valables uniquement le samedi 19 septembre 2009, peuvent être obtenues gra-tuitement sur simple demande écrite à la Direction des Monuments et des Sites de la Région de Bruxelles-Capitale, CCN – rue du Progrès 80 à 1035 Bruxelles (fax : 02/204.15.22 ; e-mail : [email protected]) dans la limite des stocks disponibles (2.000 cartes).

N’oubliez pas d’indiquer « demande de cartes de transport » comme objet, de mentionner précisément le nombre de cartes que vous désirez obtenir et d’indiquer vos coordon-nées postales complètes !

NB : tout enfant de moins de 6 ans, accompagné d’un adulte en possession d’un titre de transport valable, voyage gra-tuitement (maximum 4 enfants par adulte). Tout enfant supplémentaire paie le prix du voyage.

La Région de Bruxelles-Capitale vous offre le transport

photos Peter Verbrugge, STIB

Page 47: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

Ve n u s d ’ a i l l e u r s

Journées du Patrimoine19 & 20 / 09 / 2009

R é g i o n d e B R u x e l l e s - C a p i t a l e

C a r t e e t r é p e r t o i r e d e s l i e u x a c c e s s i b l e s

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KoeKeLBerG

a B C d e

a B C d e

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Bruxelles

pages 8 à 27

Bruxelles-extensions

etterbeek

pages 28 à 35

Woluwe-saint-Lambert

Woluwe-saint-pierre

auderghem

Watermael-Boitsfort

pages 36 à 43

ixelles

pages 52 à 59

uccle

saint-Gilles

Forest

pages 60 à 67

anderlecht

molenbeek-saint-jean

Koekelberg

pages 68 à 75

jette

Bruxelles-Laeken

pages 76 à 81

schaerbeek

evere

saint-josse-ten-noode

pages 82 à 89

Forest

anderLeCHt

moLenBeeK-st-jean

BerCHem-ste-aGatHe

GansHoren

jette

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BruxeLLes

etterBeeK

st-josse-ten-noode

uCCLe

st-GiLLes

ixeLLes

auderGHem

WoLuWe-st-pierre

WoLuWe-st-LamBert

eVere

sCHaerBeeK

KoeKeLBerG

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Forest

jetteBruxeLLes-LaeKen

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Page 50: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

r é p e r t o i r e d e s L i e u x p a r C o m m u n e

anderLeCHt

73 Cité-jardin de La roue . . . . . . . . .C-D 10-11

76 Cité-jardin de moortebeek . . C 8

74 Grotte de Lourdes . . . . . . . . B 10 rue de la Floraison

75 jardin de la maison d’erasme . . . . . . . . . . . . . . . . D 9 rue du Chapitre 31

auderGHem

47 Château La solitude – siège de la Fédération internationale du sport universitaire (Fisu) . . . . n 12-13 avenue Ch. Schaller 54

45 international Club Château sainte-anne . . . . M 11 rue du Vieux Moulin 103

46 jardin botanique expérimental jean massart . . . . . . . . . . . M 11 chaussée de Wavre 1850

BruxeLLes

26 Cercle royal gaulois artistique et littéraire. . . . . . . o 3 rue de la Loi 5

20 Chapelle royale – église protestante de Bruxelles. . . . n 3 place du Musée

17 Conservatoire royal de Bruxelles/ Koninklijk Conservatorium van Brussel . . . . . . . . . . . . . . n 4 rue de la Régence 30

13 église notre-dame de Bon-secours. . . . . . . . . . .M 3 rue du Marché au Charbon

22 église saint-jacques sur Coudenberg. . . . . . . . . . . n 4 place Royale

3 église saint-jean-Baptiste au Béguinage . . . . . . . . . . . . .M 2 place du Béguinage

11 Galeries royales saint-Hubert . . . . . . . . . . . . . n 3

25 Hôtel des Finances . . . . . . . . o 3 rue de la Loi 12

9 Hôtel du Gouverneur de la Banque nationale de Belgique . . . . . . . . . . . . . . n 3 rue du Bois sauvage 10

23 Hôtel errera – résidence officielle et espace d’accueil du Gouvernement de la Flandre . . . . . . . . . . . . . n 3 rue Royale 14

8 institut supérieur industriel de Bruxelles (isiB) . . . . . . . . . o 2 rue Royale 150

15 magasin de décoration agnès emery . . . . . . . . . . . . . n 3 rue de l’Hôpital 27

1 maison hanséatique . . . . . . .M 2 quai au Bois de Construction 9

19 palais de Charles de Lorraine – Bibliothèque royale de Belgique. . . . . . . . . n 3 place du Musée 1

28 parc de Bruxelles . . . . . . . n-o 3

16 parc d’egmont . . . . . . . . . . . n 4

14 parlement bruxellois . . . . . . .M 3 rue du Lombard 69

24 parlement de la Communauté française de Belgique, Wallonie-Bruxelles. . . . . . . . . n 3 rue Royale 72

18 petit sablon . . . . . . . . . . . . . . n 4

7 place des Barricades . . . . . . o 2

5 place des martyrs . . . . . . . . . n 2

21 Quartier royal . . . . . . . . n-o 3-4

6 temples maçonniques – Cercle des amis philanthropes . . . . . . . . . . . . . n 2 rue du Persil 8

2 temples maçonniques – union et philanthropie . . . . .M 2 rue de Laeken 79

12 théâtre du Vaudeville . . . . . . n 3 galerie de la Reine 13

10 théâtre royal de la monnaie . . . . . . . . . . . . n 2 place de la Monnaie

27 théâtre royal du parc. . . . . . o 3 rue de la Loi 3

4 UGC De Brouckère – salle Grand eldorado . . . .M-n 2 place De Brouckère 38

BruxeLLes-extensions

35 ancien institut dentaire Georges eastman . . . . . . . . . .I 9 parc Léopold

51 Bois de La Cambre . .I 11-12-13

30 Conseil d’état . . . . . . . . . . . . .I 8 (Hôtels d’assche et Loewenstein) rue de la Science 33

37 école royale militaire . . . . . . J 8 (erm) avenue de la Renaissance 30

29 église saint-joseph . . . . . . . .I 8 square Frère Orban

32 Hôtel Van eetvelde – sYnerGrid . . . . . . . . . . . . . .I 8 avenue Palmerston 4

56 Hôtel Wielemans . . . . . . . . . H 10 rue Defacqz 14

52 jardins de l’abbaye de La Cambre . . . . . . . . . . . .I 11

33 maison des Quakers . . . . . . . .I 8 square Ambiorix 50

36 parc du Cinquantenaire . . J 8-9

34 parc Léopold . . . . . . . . . . . . . .I 9

31 squares ambiorix, marie-Louise et marguerite . . . . . . . . . . . I-J 8

BruxeLLes-LaeKen

83 Fondation médicale reine élisabeth . . . . . . . . . . . . F 3 avenue J.-J. Crocq 3

85 jardin colonial . . . . . . . . . . . g 3

86 musées d’extrême-orient . . H 3 (Pavillon chinois et Tour japonaise) avenue J. Van Praet 44

84 parc sobieski . . . . . . . . . . . . . g 3

etterBeeK

38 instituto Cervantes . . . . . . . . k 9 avenue de Tervueren 64

Forest

72 abbaye de Forest . . . . . . . . E 12 place Saint-Denis 9

ixeLLes

57 église apostolique arménienne de sainte- marie-madeleine . . . . . . . . . H 10 rue Kindermans 1

60 église notre-dame de l’annonciation. . . . . . . . .g 11 place G. Brugmann

54 église protestante d’ixelles . . . . . . . . . . . . . . . . . H 9 rue du Champ de Mars 5

50 église saint-adrien . . . . . . . J 12 avenue Général Dossin de Saint-Georges

53 étangs d’ixelles . . . . . . . .I 10-11

61 immeuble à appartements . H 11 avenue Molière 210

59 parc tenbosch . . . . . . . . . . H 11

58 st-andrew church of scotland . . . . . . . . . . . . . . H 11 rue Buchholtz 17

55 the pro-Cathedral of the Holy trinity. . . . . . . . . . H 9 rue Capitaine Crespel 29

jette

81 ancienne demeure abbatiale de dieleghem . . . . E 3 rue J.-B. Tiebackx 14

80 Grotte notre-dame de Lourdes . . . . . . . . . . . . . . . F 5 rue Léopold Ier 296

82 parc roi Baudouin . . . . . E-F 3-4

KoeKeLBerG

79 parc élisabeth . . . . . . . . . . E-F 6

moLenBeeK-saint-jean

77 Cité diongre . . . . . . . . . . . . . D 7

78 parc du Karreveld . . . . . . . . . E 6

saint-GiLLes

71 ancien cinéma Aegidium . .g 10 parvis Saint-Gilles 18

69 Hôtel de Ville de saint-Gilles . . . . . . . . . . .g 10 place Van Meenen

70 maison pelgrims et parc pierre paulus. . . . . .g 10 rue de Parme 69

saint-josse-ten-noode

95 parc du jardin botanique . . . H 7

sCHaerBeeK

88 ancien château Walckiers . . J 4 rue Chaumontel 5

89 Cité-jardin terdelt . . . . . . . . . J 5

94 église royale sainte-marie . . . . . . . . . . . .H-I 6 place de la Reine

91 église saints-jean- et-nicolas. . . . . . . . . . . . . . . . H 6 rue de Brabant 75

93 maison des arts. . . . . . . . . . . .I 6 chaussée de Haecht 147

92 m Brussels Village – ancien immeuble rtt . . . . . . H 6 rue des Palais 44

90 parc josaphat . . . . . . . . . . . . J 6

87 parc Walckiers . . . . . . . . . . . . J 4

uCCLe

64 église orthodoxe russe de saint-job . . . . . . .g 13 avenue De Fré 19 (coin avenue du Manoir)

68 église saint-pierre. . . . . . . . F 13 parvis Saint-Pierre

62 maison de Verre . . . . . . . . . H 11 (accès au jardin) rue J. Lejeune 69

63 musée david et alice van Buuren . . . . . . .g 12 avenue L. Errera 41

65 parc de Wolvendael . . . . . .g 13

67 parc raspail . . . . . . . . . . . . . F 13

66 Villa Bloemenwerf . . . . .g 13-14 (accès au jardin) avenue Vanderaey 102

WatermaeL-BoitsFort

48 Cité-jardin Le Logis-Floréal. . . . . . . . . . L 12 49 parc tournay-solvay . . . K-L 14

WoLuWe-saint-LamBert

40 Château malou. . . . . . . . . . . .M 8 boulevard de Woluwe

42 Cité-jardin du Kapelleveld . . . . . . . . n-o 7-8

41 jardin des plantes médicinales paul moens (uCL) . . . . . . . . . o 7 avenue E. Mounier (en face du centre sportif, près du parking)

39 musée communal de Woluwe-saint-Lambert . . L 7 rue de la Charrette 40

WoLuWe-saint-pierre

43 maison Goffay . . . . . . . . . . . n 10 (accès au jardin) avenue du Hockey 43

44 parc de Woluwe . . . . .L-M 9-10

Page 51: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e I p. 49

La Région de Bruxelles-Capitale dédie à nouveau

ses 160 km2 à la mobilité douce. Le 20 septembre,

goûtez donc à une autre mobilité ! Avec la gratuité

de la STIB, c’est le moment rêvé de tester la com-

plémentarité entre divers modes de transport : bus,

métro, marche à pied, roller, vélo… La journée sans

voiture est destinée à changer les mentalités, à

engager un débat sur la mobilité en ville.

Outre les Journées du Patrimoine, de nombreuses

activités et manifestations seront organisées partout

dans la ville : Bruxelles-Champêtre, Le Beau vélo de

Ravel, des circuits à vélo ou piétons… À l’initiative

de la Région, « Mon village à la ville » vous permettra

de profiter de zones de convivialité et d’activités

mobilité/développement durable sur les places sym-

boliques de dix communes bruxelloises comme la

place Jourdan à Etterbeek ou la place de la Vaillance

à Anderlecht.

Ce sera une journée animée et surtout l’occasion

de visiter et découvrir Bruxelles en famille ou entre

amis avec moins de voitures, moins de bruit, moins

de pollution !

en pratique

Le Dimanche sans voiture s’applique à tout le

monde, exception faite des transports en commun,

des taxis, des autocars, des services de secours et

des véhicules d’utilité publique. La vitesse maximum

est cependant limitée à 30 km/h pour des raisons

de sécurité.

Les heures de fermeture de la région : de 9h à 19h.

Dans certains quartiers, la fermeture des voiries

pourra se prolonger en raison des activités ou des

fêtes qui s’y dérouleront. Les tunnels seront rouverts

de manière progressive.

Attention, le code de la route reste d’application.

N’oubliez pas que certains véhicules seront auto-

risés à circuler ce jour-là. Nous vous encourageons

à vous déplacer dans le souci du respect de chaque

usager. Pour des raisons de sécurité, piétons, rol-

lers et cyclistes ne peuvent en aucun cas emprunter

les tunnels !

Pour certaines raisons (livraisons spéciales, dépla-

cements pour raisons médicales), une autorisation

de circuler, valable pour l’ensemble de la région,

peut être octroyée. Celle-ci ne vaut que pour un

véhicule et le motif repris sur le laissez-passer.

Pour les Bruxellois, la demande d’autorisation doit

se faire auprès de l’administration communale du

domicile. Pour les personnes extérieures à la région,

la demande doit se faire auprès de l’administration

communale du lieu de destination.

Vous voulez en savoir plus ?

Consultez le site internet

www.dimanchesansvoiture.irisnet.be

où tout le programme sera disponible à partir de

début septembre !

Dimanche sans voiture

Bruxelles Mobilité

Page 52: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 50 I j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e

Exposition « L’Orient des architectes »

Archives d’Architecture Moderne

Depuis le Moyen Âge, la notion d’Orient sous-

entend un continent exotique aux frontières floues,

un amalgame de toutes les cultures à l’est de l’Eu-

rope, incluant le nord de l’Afrique, le sud de l’Es-

pagne et de l’Italie.

Cet Orient imaginaire, qui va connaître un déve-

loppement artistique et littéraire sans précédent

au cours du XIXe siècle, s’alimente à des sources

diverses : les Croisades, les découvertes archéo-

logiques, le Grand Tour des artistes, l’ouverture du

Japon à partir de 1850, l’expansion des chemins

de fer, les romans de Jules Verne, les expositions

universelles, les daguerréotypes, les décors

d’opéra, le colonialisme…

Les architectes européens transposent cet Orient

mythique dans la troisième dimension en élevant

des théâtres indiens, des bains mauresques, des

pagodes cochinchinoises, des temples maçonni-

ques égyptiens… Points de ponctuation de l’espace

urbain, les architectures exotiques apportent les

effluves du dépaysement à une époque où les voya-

ges à l’étranger sont encore exceptionnels.

Lors de cette exposition, vous découvrirez une

sélection d’immeubles significatifs, de la fin du XIXe

siècle à aujourd’hui, par le biais de dessins, de plans,

de photographies anciennes et contemporaines

mais aussi d’éléments décoratifs (céramiques…).

Page 53: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e I p. 51

A. de Ville de Goyet, Direction des Monuments et des Sites

Archives d’Architecture Moderne

Archives d’Architecture Moderne

A du 4 septembre au 1er novembre 2009, tous les jours de 10h à 18h

C Halles Saint-Géry, place Saint-Géry à Bruxelles

d lignes 1-5 (De Brouckère)

e 3-4 (Bourse)

f 29-38-47-63-66-71-88 (De Brouckère), 46-48-95 (Bourse)

Entrée gratuite.

organisation : archives d’architecture moderne, à l’initiative de la région de Bruxelles-Capitale.

Page 54: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 52 I B r u x e L L e sI X E L L E S

60église notre-dame de l’annonciation

Page 55: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

i x e L L e s I p. 53

g P romenade Le cimetière d’Ixelles ou les influences étrangères dans l’art funéraire

Comme la plupart des champs de repos anciens, le cimetière d’Ixelles consti-tue un reflet de l’histoire de la collectivité, un livre ouvert des styles architec-turaux, une représentation des savoir-faire artisanaux. Les visites mettront l’accent sur les influences étrangères dans l’art funéraire, ainsi que sur les apports extérieurs (personnalités étrangères, exilés, voyageurs, explora-teurs…) à ce microcosme de la société.

A dimanche à 14h et 15h30 (durée : 1h)

c lieu de départ : entrée du cimetière, chaussée de Boondael 478 à Ixelles – j 11

f 71-95 (Cimetière d’Ixelles)

une initiative du service de l’urbanisme et du patrimoine de la Com-mune d’ixelles, en collaboration avec l’asbl epitaaf.

50. Carte j 12 l*église saint-adrien

avenue Général Dossin de Saint-Georges – Ixelles

A sam. de 10h à 18h dim. de 12h à 18h

e 25-94 (Solbosch)

f 95 (Relais)

Entièrement parée de briques « Klampsteen » d’un ton gris-rose, l’église Saint-Adrien fut bâtie non loin d’une chapelle éponyme existant déjà au XVe siècle. Le chantier commença en 1940 et fut confié à l’architecte A. Vanden Nieuwenborg qui, d’emblée, dut respecter les contraintes d’un bud-get limité. Ce dernier a conçu une église massive dont les volumes clai-rement définis s’articulent autour de la nef centrale. Des arcatures en briques, adaptation des lombardes romanes, soulignent habilement toutes les ouvertures de l’édifice. Ce sont les reliefs et les jeux d’ombre et de lumière ainsi générés qui assument à eux seuls le parti décoratif. L’architecte a choisi d’intégrer la puissante tour-clocher dans la façade principale, s’inspirant sans doute de certaines églises-halles du nord de l’Europe et de solutions existant déjà à la période romane dans les régions mosane et rhénane. Le portail central s’inscrit dans un renfon-cement marqué qui, en se prolongeant, souligne l’élan vertical du clocher. À l’intérieur, les piliers comme les voûtes sont recouverts de briques jaune sable. Un orgue électro-pneumatique au buf-fet néoclassique d’Aloys Thunus occupe la tribune depuis 1959. À noter également la présence d’une Vierge de Boondael (XVIIe siècle), de deux pan-neaux retables « Martyr de Saint-Adrien » (1790-1495, atelier de Jan Borman le Grand) et d’un retable « Mar-tyr de Saint-Christophe » (env. 1520, école anversoise).

Visites guidées, dimanche à 14h30, 16h30 et 17h30.

50

Page 56: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 54 I i x e L L e s

51. Carte i 11-12-13

Bois de La Cambre

Bruxelles-Extensions

e 23-24-94 (Legrand), 25 (Brésil)

f 41 (Montana)

Alors que les travaux de construction de l’avenue Louise battent leur plein, la Ville de Bruxelles, à l’instigation du roi Léopold II, obtient du Gouverne-ment la cession du bois de La Cambre, sorte d’avancée de la forêt de Soignes aux portes de Bruxelles. L’idée des autorités est de doter la capitale d’un parc à la hauteur des ambitions roya-les. Né en Saxe, l’architecte paysagiste allemand Edouard Keilig remporta le marché et aménagea ce parc avec beaucoup de goût, veillant à préserver au maximum les arbres déjà présents. Connu pour l’aménagement du parc d’Anvers, du parc de la Boverie à Liège et pour son implication dans la concep-tion des espaces verts du domaine royal à Laeken, Keilig sut conserver au bois le caractère forestier qui faisait son charme, tout en associant des éléments nouveaux comme le lac, la pelouse des Anglais ou le pont imitant des rochers. Grâce aux bons soins de la Ville et de la Région, le bois de La Cambre, qui couvre 123 hectares, fait toujours la joie des promeneurs. Il fait actuellement l’objet d’une campagne de réaménagement dans le cadre de Beliris. (CL 18/11/1976)

point de départ de la promenade à vélo « de l’éclectisme à l’art déco » (voir encadré ci-contre).

52. Carte i 11

jardins de l’abbaye de La Cambre

Bruxelles-Extensions

e 23-24-94 (Cambre-Étoile)

Quand l’abbaye, fondée en 1201 dans la vallée du Maelbeek, après être pas-sée de propriétaire en propriétaire, est prise en charge par la Commune d’Ixel-les et la Ville de Bruxelles, les jardins qui cernent les bâtiments conventuels sont en piteux état. Leur restauration est confiée en 1927 à l’architecte pay-sagiste Jules Buyssens qui choisit de les remodeler dans le style néo-Renais-sance. Aménagés en 1720 à la fran-çaise, les jardins de l’abbaye couvrent

51 52

b P romenade à vé lo De l’éclectisme à l’Art Déco

Quoiqu’originale, l’architecture bruxelloise s’est nourrie, au cours de son histoire, de différentes influences, parfois étrangères. Cette balade à Uccle, Forest et Saint-Gilles vous permettra de (re)parcourir un pan de l’histoire de l’architecture à Bruxelles tout en découvrant les influences qui l’ont enrichie.

A samedi et dimanche à 14h30 (durée : 3h30)

c lieu de départ : carrefour des Attelages (bois de La Cambre) à Bruxelles – carte i 12

e 25-94 (Solbosch)

I réservation indispensable au 02/502.73.55 (du lundi au dimanche de 10h à 18h). Maximum 20 personnes par départ. Possibilité de louer des vélos au point de départ (8 €), uniquement le samedi (le dimanche, il est nécessaire de venir avec son propre vélo).

avec la collaboration de pro Velo.

environ 5 hectares. Dans la partie basse, un vivier cerné de massifs et de bosquets sert de havre à une faune variée qui se partage entre les étangs d’Ixelles et le lac tout proche du bois de La Cambre. Les versants arborés dissimulent quelque peu l’abbaye que l’on découvre mieux de la partie prin-cipale des jardins, organisée en cinq terrasses successives, s’inspirant de l’esprit classique des jardins français. Si la terrasse supérieure disparut suite au tracé de l’avenue De Mot, les autres forment encore une perspective impo-sante dont l’axe en est l’escalier monu-mental de style Louis XIV qui descend, palier par palier, jusqu’à l’abbaye. Site géré par Bruxelles Environnement.(CL 30/03/1989)

Page 57: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

i x e L L e s I p. 55

54. Carte H 9 l*église protestante d’ixelles

rue du Champs de Mars 5 – Ixelles

A sam. de 10h à 18h dim. de 12h à 18h

d lignes 2-6 (Porte de Namur)

f 34-54-64-71-80 (Porte de Namur)

Au lendemain de la Première Guerre mondiale, la « Conférence annuelle » de l’église méthodiste américaine du Sud envoie des missionnaires dans les pays européens dévastés par la guerre. C’est ainsi que les pasteurs W. G. Wil-mot et W.G.Thongersont sont envoyés à Bruxelles. Bientôt, le travail social de la mission s’organise dans un immeu-ble de la rue du Champ de Mars. Mais l’exiguïté des lieux pousse les respon-sables à envisager la construction d’un temple. En 1923, l’ambassadeur des États-Unis posera la première pierre d’un édifice qui ressemblera en tous points à de nombreux temples modes-tes et chaleureux des traditions angli-canes et méthodistes de la fin du XIXe siècle en Angleterre. La vaste nef du lieu de culte, inauguré un an plus tard, est couronnée d’une voûte en berceau, sobrement ornée par des moulures et des vitraux aux motifs discrets, et fer-mée à l’avant par des orgues De Lil (1924) qui surplombent la chaire.

explications sur l’histoire du tem-ple, samedi et dimanche de 14h à 18h (toutes les 30 minutes ou à la demande).

exposition retraçant l’histoire du protestantisme.

diaporama sur la vie et l’œuvre de john Wesley, le fondateur du méthodisme.

b P romenade à vé lo Bruxelles insolite et secrète

Au centre-ville, à Jette, Molenbeek et Laeken, vous découvrirez, par des chemins hors des sentiers battus, des lieux insolites de Bruxelles aux archi-tectures influencées par l’étranger ou aux consonances exotiques…. Connaissez-vous, par exemple, l’extraordinaire grotte Notre-Dame de Lourdes à Jette, ou encore la charmante Cité Diongre à Molenbeek ? Non ? Alors suivez le guide !

A samedi et dimanche à 14h30 (durée : 4h)

c lieu de départ : Maison des Cyclistes, rue de Londres 15 à Ixelles – carte H 9

d lignes 2-6 (Porte de Namur)

f 54-71 (Quartier Saint-Boniface)

I réservation indispensable au 02/502.73.55 (du lundi au dimanche de 10h à 18h). Maximum 20 personnes par départ. Possibilité de louer des vélos au point de départ (8 €), uniquement le samedi (le dimanche, il est nécessaire de venir avec son propre vélo).

avec la collaboration de pro Velo.

53. Carte i 10-11

étangs d’ixelles

Ixelles

e 81 (Flagey)

f 38-59-60-71 (Flagey)

En contrebas de l’avenue De Mot, l’ab-baye de La Cambre semble se cacher dans son écrin de verdure. Le Mael-beek, ruisseau qui prenait sa source non loin des bâtiments conventuels est aujourd’hui canalisé et, des sept étangs qu’il formait, il ne reste plus que certains dont les deux vastes pièces d’eau qui précèdent la place Flagey. L’ingénieur Victor Besme, qui aména-gea tout le quartier en 1871, est à

5453

l’origine de leur configuration actuelle, dont l’aspect pittoresque reflète le goût pour les parcs paysagers à l’anglaise. Tout autour des étangs, de nombreux arbres à haute tige (peupliers, érables, tulipiers, platanes, marronniers, saules pleureurs, tilleuls…) mirent leur fron-daison dans les eaux qui reflètent aussi les immeubles avoisinants. (CL 18/11/1976)

Page 58: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 56 I i x e L L e s

55. Carte H 9 k*the pro-Cathedral of the Holy trinity

rue Capitaine Crespel 29 – Ixelles

A uniquement sam. de 11h à 15h

d lignes 2-6 (Louise)

e 92-94-97 (Louise)

Dédiée au culte anglican, l’église de la Sainte-Trinité fut construite de façon à être vue de loin. Et de fait, avant que le quartier ne s’urbanise, elle était notamment visible depuis l’avenue Louise. Le chantier démarra en 1885 et il fut décidé d’élever un édifice reli-gieux de style néogothique en briques rouges s’inspirant surtout de la tradi-tion anglaise. La nef principale est complétée par un seul bas-côté dont elle est séparée par une succession d’arcs ogivaux reposant sur des piliers en pierre. Le plafond en bois affecte la forme d’une carène de navire renver-sée. Un remarquable vitrail, inauguré le 12 janvier 2003 et dû à l’artiste verrier belge Étienne Tribolet, décore désor-mais la verrière de la façade principale. Un orgue moderne de Patrick Collon (1967) est placé dans la première tra-vée de la nef.

explications sur l’histoire de l’église.

56. Carte H 10 l*Hôtel Wielemans

rue Defacqz 14Bruxelles-Extensions

A sam. et dim. de 10h à 18h

I accès par groupes de maximum 25 personnes

e 81 (Bailli), 94 (Defacqz)

f 54 (Bailli)

Derrière une façade massive et assez austère s’inspirant de certaines constructions espagnoles, l’hôtel Wie-lemans abrite une décoration colorée faite de 5.000 carreaux de céramique. Expédiés d’Espagne par bateau à vapeur, ces carreaux furent utilisés pour recréer l’atmosphère des patios andalous chère aux commanditaires, Yvonne et Léon Wielemans. En 1926, époque oblige, le travail fut conçu dans l’esprit Art Déco à la mode. Adminis-trateur des brasseries éponymes, Léon Wielemans confia la réalisation de son rêve à l’architecte Adrien Blomme, auteur des anciennes brasseries Wie-lemans-Ceuppens et du cinéma Métropole. La plupart des pièces s’ouvrent sur un élégant patio extrê-mement lumineux qui donne sur le jardin.

55 56

L’ornementation de cette pièce pré-sente une agréable décoration poly-chrome que rehaussent ferronneries et travaux de menuiseries. Actuelle-ment, l’hôtel Wielemans, propriété de la compagnie d’assurances Generali Belgium, accueille des événements. (CL 22/09/1994)

Visites guidées samedi et diman-che à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la collaboration d’ar-kadia.be.

exposition de créations, inspirées de l’art déco, réalisée par les élè-ves de l’institut diderot (section promotion sociale) dans le cadre du 75e anniversaire du bâtiment des arts et métiers.

stand de l’association des amis de l’unesco qui présentera diffé-rents numéros de son magazine Les Nouvelles du Patrimoine.

Page 59: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

i x e L L e s I p. 57

g P romenadeDécors de façades des quatre coins du monde

Les décors de façades témoi-gnent de nombreuses influences « venues d’ailleurs », au niveau technique et symbolique. Au cours de votre itinéraire pédestre, vous verrez entre autres des sgraf-fites, des céramiques/faïences et des mosaïques qui vous permet-tront de comprendre le réseau d’influences internationales qui préside à la décoration de nos façades.

A dimanche à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : devant l’église de la Sainte-Trinité, parvis de la Trinité à Ixelles – carte H 10

e 81 (Trinité)

f 54 (Trinité)

I réservation obligatoire au 0496/38.85.94 (du lundi au vendredi de 10h à 15h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

57. Carte H 10 l*église apostolique arménienne de sainte-marie-madeleine

rue Kindermans 1 – Ixelles

A sam. et dim. de 10h à 18h

e 94 (Vleurgat)

f 38-60 (Vleurgat)

Bien que l’on ait utilisé des matériaux contemporains, l’église apostolique de Sainte-Marie-Madeleine évoque délibérément l’architecture tradition-nelle de l’Arménie. L’architecte Haik Mardikian, qui fut chargé de la conce-voir, a avoué s’être inspiré de l’église de la Sainte-Croix de l’île d’Aktamar, sur le lac de Van, en Turquie orientale. Si la première pierre fut posée le 14 novembre 1986, l’église a été officiel-lement bénie et inaugurée le 6 mai 1990. De plan centré, l’édifice est en fait une tétraconque munie de cha-pelles latérales. En 1994, un orgue néoclassique de Patrick Collon est installé à droite de l’autel. À l’image de son illustre modèle, l’église est dominée par une tour-clocher octo-gonale. Le parement s’inspire lui aussi des pierres volcaniques aux teintes rosées utilisées en Arménie pour la construction des églises.

explications sur demande.

58. Carte H 11 st-andrew Church of scotland

rue Buchholtz 17 – Ixelles

A uniquement sam. de 10h à 16h

e 94 (Vleurgat)

f 38-60 (Van Eyck)

Les architectes écossais J. Waddell et T. Young ainsi que le belge W. Michel se sont clairement inspirés du style néo-gothique britannique pour construire, en 1925, l’église écossaise de St-Andrew en mémoire des soldats pres-bytériens morts pendant la Première Guerre mondiale. Désormais, le nou-veau lieu de culte servirait d’église paroissiale à cette communauté pré-sente à Bruxelles depuis 1898. De plan basilical, l’édifice présente une seule nef latérale, des baies à arc brisé, un chœur polygonal, ainsi qu’une tour-clocher sous bâtière en façade. Il marie la pierre bleue du soubassement à la pierre blanche des murs et aux briques « Paepesteen » des parties internes. À l’intérieur, quelques vitraux commé-moratifs dessinés par Marcelle Maje-rus-Nizet et Auseklis Ozols recréent l’atmosphère des églises gothiques du Moyen Âge.

explications sur l’histoire de l’église.

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Page 60: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

6059

p. 58 I i x e L L e s

59. Carte H 11

parc tenbosch

chaussée de Vleurgat, rues des Mélèzes et Hector-DenisIxelles

e 94 (Vleurgat)

f 38 (Van Eyck), 60 (Van Eyck/Washington)

Petit havre de paix et de verdure dans un quartier fortement urbanisé, le parc Tenbosch déploie ses trois hectares entre la chaussée de Vleurgat, la rue des Mélèzes et la rue Hector-Denis. Un tiers du terrain faisait autrefois partie d’une propriété achetée en 1885 à une époque où le lieu se situait encore en pleine campagne. En 1902, Louis et Elisa Semet-Solvay reprennent le domaine doté entre-temps d’un châ-teau. C’est à leur fils que nous devons l’aspect actuel du parc Tenbosch. Den-drologue passionné, ce dernier acquiert bientôt des parcelles adjacen-tes et agrandit le jardin qu’il plante de nombreuses essences exotiques. Le parc où l’on découvre l’euodia d’Asie, le liquidambar, l’hovénie d’Asie, l’um-bellaria de Californie, le tetracentron, le sycopsis et le polyothirsis de Chine comprend 70 espèces reprises dans la liste des arbres remarquables de la Région bruxelloise qui, depuis 1982, préside aux destinées du parc Ten-bosch. Le lieu a été ouvert au public en 1986 et est géré par Bruxelles Environnement.

promenade « un havre de paix riche d’essences exotiques » (voir encadré ci-contre).

dépliant informatif disponible auprès du gardien du parc. avec la collaboration de Bruxelles envi-ronnement.

60. Carte G 11 M*église notre-dame de l’annonciation

place G. Brugmann – Ixelles

A sam. de 10h à 17h30 dim. de 11h15 à 18h

e 92 (Darwin)

f 60 (Georges Brugmann)

Non loin de l’avenue éponyme, la place Brugmann accueille une imposante église bâtie de 1932 à 1934 d’après les plans de l’architecte Camille Damman. Alors que d’autres églises contempo-raines affichent plus clairement des volumes strictement géométriques, celle de Notre-Dame de l’Annonciation développe un langage architectonique néo-roman qui, d’une certaine façon, ne s’éloigne pas des principes de l’Art Déco. Les baies et le portail à voussures dédoublées ont adopté le plein cintre typique des constructions romanes. De même, la longue fenêtre de la tour-clo-cher n’est pas sans rappeler les lésènes ou lombardes également caractéristi-ques de cette époque. Bien que traitées différemment, les formes sont tout aussi rigoureusement définies. L’extérieur, tout comme l’intérieur, est animé par des jeux de maçonnerie réussis. Comme pour l’église Saint-Adrien à Ixelles, la brique est le matériau de pré-dilection de l’architecte. Dans les nefs latérales de l’édifice, on notera la pré-sence d’un ensemble de quatre confes-sionnaux et d’un prie-Dieu de marbre, d’inspiration Art Déco, dessinés par l’architecte Julien De Ridder en 1937.

explications dès formation d’un groupe de 15 personnes.

point de départ de la promenade « Le style Beaux-arts à ixelles » (voir encadré ci-contre).

g P romenadeUn havre de paix riche d’essences exotiques

Petit havre de paix et de verdure dans un quartier fortement urba-nisé, le parc Tenbosch déploie ses trois hectares entre la chaussée de Vleurgat, la rue des Mélèzes et la rue Hector-Denis. Lors de cette promenade, vous pourrez y admi-rer l’euodia d’Asie, le liquidambar, l’hovénie d’Asie, l’umbellaria de Californie, le tetracentron, le sycopsis ou encore le polyothirsis de Chine, quelques-unes des 70 espèces reprises dans la liste des arbres remarquables de la région bruxelloise. Vous découvrirez éga-lement deux impressionnants exemplaires de zanthoxylum !

A dimanche à 10h et 14h (durée : 2h)

c lieu de départ : à gauche de l’ambassade d’Inde, chaus-sée de Vleurgat 217 à Ixelles – carte H 11

e 94 (Vleurgat)

f 38-60 (Van Eyck)

avec la collaboration du Cercle des Guides-nature du Brabant.

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i x e L L e s I p. 59

61

g P romenade Le style Beaux-Arts à Ixelles

Le style Beaux-Arts est resté le style national officiel en France jusqu’après la Première Guerre mondiale, au grand dam notamment de Le Corbusier, le chef de file du modernisme. Ce style, dont les origines remontent au XVIIe siècle, était enseigné à l’École des Beaux-Arts de Paris. Lorsque la loi a permis, après 1924, d’acheter une partie de maison, un appartement en somme, il a fallu convaincre les bourgeois nantis de renoncer à leur « maison avec jardin » et de s’en remettre à une entreprise de construction qui choisirait elle-même le style de la façade de l’immeuble à appartements. Et pour ne heurter personne, ce choix portait souvent sur le style Beaux-Arts, plus « accommodant ». Lors de cette promenade, vous découvrirez quelques exemples de ce style, omniprésent dans le quartier de l’avenue Molière.

A samedi à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : devant l’église Notre-Dame de l’Annonciation, place Brugmann à Ixelles – carte G 11

e 92 (Darwin)

f 60 (Georges Brugmann)

avec la collaboration de Klare Lijn.

g P romenade Le long de l’avenue Molière : tout le chic parisien…

Urbanisé sous l’impulsion de Georges Brugmann, le quartier de l’avenue Molière affiche une élégance très française. Les demeures de style Beaux-Arts y abondent, signées Janlet, Damman ou De Lestré… Ces architectes puisent leur inspiration dans le passé, cultivent le goût du grandiose et de l’ornementation… Inattendus dans ce décor, une villa de style cottage anglais signée par Adrien Blomme et deux architectes britanniques, des immeubles à appartements influencés par l’école d’Amsterdam et une « maison de verre » appliquant audacieusement les théories de Le Corbusier contrastent par leur simplicité, leur modernité… Entre guirlandes et épures, une jolie promenade balayée par des vents venus de pas bien loin !

A samedi et dimanche à 10h30 et 14h30 (durée : 2h)

c lieu de départ : au coin de l’avenue Molière et de l’avenue Brugmann à Ixelles – carte G 11

e 3-4 (Vanderkindere), 23-24 (Vanderkindere), 92 (Molière)

I réservation obligatoire au 02/673.18.35 (du lundi au vendredi de 10h à 17h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration du Bus Bavard.

61. Carte H 11 limmeuble à appartements

avenue Molière 210 – Ixelles

A sam. et dim. de 10h à 14h

I accès uniquement par visites gui-dées (groupes de 20 personnes)

e 23-24 (Churchill)

f 60 (Georges Brugmann)

Bel exemple d’immeuble moderniste, l’édifice dessiné en 1929 par l’archi-tecte Joe Ramaekers comporte sept niveaux (et un rez-de-chaussée) et occupe une position d’angle stratégi-que, soulignée par une tour polygonale en léger ressaut. Des briques Belvé-dère de nuance violette couvrent les 65 mètres de façade. Si l’extérieur présente une modénature relativement simple, l’intérieur a fait l’objet d’une décoration particulièrement soignée. Il suffit, pour s’en convaincre, de men-tionner les pilastres de briques des cages d’ascenseur, les vitraux des cages d’escalier et des dégagements, des parements en carreaux de faïence chamois rehaussés de bordures gra-nitées, des luminaires et des sols com-posés de dallages en marbre de cou-leurs contrastées. Les amateurs d’architecture auront clairement perçu, au vu de tous ces éléments, l’influence prégnante de l’expressionnisme moderniste de l’École d’Amsterdam. (CL 16/03/1995)

Visites guidées en continu. avec la collaboration d’arkadia.be.

Page 62: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 60 I B r u x e L L e sUCCLE / SAInt-gILLES / FoRESt

70maison pelgrims

Page 63: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

uCCLe / saint-GiLLes / Forest I p. 61

62. Carte H 11 maison de Verre

rue J. Lejeune 69 – Uccle

A sam. de 10h à 18h dim. de 10h à 16h

I uniquement visites de l’extérieur et du jardin

f 38 (Patton), 60 (Georges Brugmann)

La prépondérance des surfaces vitrées de ses façades lui a valu son nom. En effet, des centaines de petits carreaux habillent cet édifice qui joue sur la lumière et les effets de transparence. Considérée comme l’un des témoigna-ges les plus significatifs du moder-nisme dans notre pays, elle fut classée dans son entièreté en 1998. La Maison de Verre fut conçue par l’architecte Paul-Amaury Michel qui l’habita jusqu’en 1942. Il appliqua les cinq points de Le Corbusier, à savoir les pilotis, le plan libre, le toit-terrasse, la façade libre et la fenêtre en bandeau, mais le fit, ce qui est tout à fait parti-culier, dans le cadre d’une maison insérée dans un alignement. En effet, les constructions modernistes sont généralement conçues comme des objets isolés. La Maison de Verre que Pierre Chareau imagina à Paris semble avoir été une autre source d’inspiration pour l’architecte Michel qui a veillé à intégrer sa construction dans le tissu urbain préexistant. Restaurée il y a quelques années, la Maison de Verre a retrouvé en grande partie ses dispo-sitions d’origine. (CL 24/09/1998)

Visites guidées du jardin, samedi à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h et dimanche à 10h, 11h, 12h, 14h et 15h. avec la collaboration d’arkadia.be.

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63. Carte G 12 l*musée david et alice van Buuren

avenue L. Errera 41 – Uccle

A sam. et dim. de 9h30 à 13h30

I accès uniquement par visites gui-dées (groupes de 15 personnes)

e 3-23-24 (Churchill), 4 (Vanderkindere)

f 60 (Cavell)

La construction de la maison de David et Alice van Buuren se termina en 1928, alors que le jardin, aménagé sous la houlette de l’architecte paysagiste Jules Buyssens, existait déjà depuis 1924. Les commanditaires, en ama-teurs éclairés, supervisèrent avec attention les plans de leur nouvelle habitation, confiés aux soins des archi-tectes bruxellois Léon Govaerts et Alexis van Vaerenbergh. Avec ses toi-tures pentues, ses corniches débor-dantes, ses châssis de fenêtre en saillie et ses briques oranges rejointoyées en creux (typique du style Art Déco hol-landais), l’édifice se réclame d’emblée de l’École d’Amsterdam.

Quant à la décoration intérieure, pen-sée avec soin par les artistes et les ensembliers les plus réputés de l’épo-que, elle illustre de façon magistrale ce que l’Art Déco a fait de mieux en la matière. Enrichies de peintures et de sculptures de choix, les pièces respi-rent le confort et l’harmonie avec leurs étoffes raffinées, leur mobilier en bois précieux, leurs tapis et leurs vitraux spécialement créés pour les van Buu-ren. Le couple avait décidé de péren-niser leur œuvre en en faisant un musée. Tout fut donc organisé en ce sens. Aujourd’hui, l’ensemble, resté intact, constitue un plaidoyer à la gloire du bon goût et de l’Art Déco. L’exté-rieur de la maison et ses abords ont, quant à eux, été restaurés à l’identique au printemps dernier. (CL 28/06/2001)

Visites guidées en continu. avec la collaboration de l’atelier de recherche et d’action urbaines (arau).

exposition de sculptures de pol Bury dans les jardins du musée (accès payant).

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Page 64: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 62 I uCCLe / saint-GiLLes / Forest

64. Carte G 13 l*église orthodoxe russe de saint-job

avenue de Fré 19 (coin avenue du Manoir) – UccleA sam. de 10h à 16h

dim. de 14h à 18h

e 4-92 (Héros), 51 (Globe), 97 (Marlow)

f 38-41-43 (Héros)

Inspirée par l’église d’Ostrov dans la région de Moscou, l’église orthodoxe russe de Saint-Job fut élevée à partir de 1936 d’après les plans de l’archi-tecte Nicolas Iselenov. Interrompue par la Seconde Guerre mondiale, la construction ne fut achevée qu’en 1950. Les descendants de cette colo-nie de Russes blancs qui, fuyant la Révolution, étaient venue s’établir en Belgique disposaient ainsi d’un lieu de culte qui faisait office de mémorial à l’empereur Nicolas II, sa famille et aux victimes des événements de 1917. Le plan et la silhouette de l’église, som-mée d’un unique tambour cylindrique à bulbe, évoque l’architecture en vogue en Russie au XVIe siècle. L’intérieur comprend un iconostase, œuvre de la princesse Lvov, et est rehaussé d’un bel ensemble d’icônes. L’icône de Saint-Jean et la bible utilisée par Nico-las II et sa famille à Iékaterinenbourg sont conservés comme des reliques. (CL 24/07/1984)

Visite-découverte « un petit coin de russie à uccle » (voir encadré ci-contre).

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h V i s i t e -découver te Un petit coin de Russie à Uccle

À l’occasion des Journées du Patrimoine, le Cercle d’histoire d’Uccle et la Paroisse orthodoxe russe vous proposent des visites guidées de l’église orthodoxe russe, dédiée à saint Job et édifiée à l’initiative des émigrés russes chassés de leur pays par la Révolution d’octobre 1917. Le dimanche, plusieurs objets et documents liés à l’histoire de la famille impériale, conservés dans l’église, mais d’ordinaire non accessibles au public, seront présentés.

A samedi de 10h à 16h et dimanche de 14h à 18h

c église orthodoxe russe de Saint-Job, avenue De Fré 19 (coin avenue du Manoir) à Uccle – carte G 13

e 4-92 (Héros), 51 (Globe), 97 (Marlow)

f 38-41-43 (Héros)

avec la collaboration de l’asbl paroisse orthodoxe russe de saint-job et du Cercle d’histoire, d’archéologie et de folklore d’uccle et environs.

g An imat ionsUccle au vert

La commune d’Uccle recèle de nombreux parcs et espaces verts. La Ligue des Amis du Kauwberg vous propose de découvrir deux d’entre eux par le biais de promenades :

Le parc raspail

A samedi et dimanche à 14h (durée : 1h)

c lieu de départ : à l’arrêt du tram, place Danco à Uccle – carte F 13

e 4-51 (Globe), 92-97 (Marlow)

f 38-41 (Héros), 43 (Globe)

Le parc de Wolvendael

A samedi et dimanche à 14h (durée : 2h)

c lieu de départ : entrée du parc, côté avenue De Fré-square des Héros à Uccle – carte G 13

e 4-92 (Héros), 51 (Globe), 97 (Marlow)

f 38-41-43 (Héros)

une exposition consacrée à l’histoire et à l’avenir de ces deux parcs ucclois sera également proposée

A samedi et dimanche de 10h à 18h

c Ferme Rose, avenue De Fré 44 à Uccle – carte G 13

e 4-92 (Héros), 51 (Globe), 97 (Marlow)

f 38-41-43 (Héros)

avec la collaboration de la Ligue des amis du Kauwberg.

Page 65: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

uCCLe / saint-GiLLes / Forest I p. 63

65. Carte G 13 parc de Wolvendael

rue Rouge, avenue WolvendaelUccle

e 4-92 (Héros), 51 (Globe), 97 (Marlow)

f 38-41-43 (Héros)

Non loin du noyau villageois du vieux Uccle, le Wolvendael, qui signifie « val-lon au tournant », serait déjà mentionné en 1209. Vestige de l’ancienne forêt de Soignes, le parc actuel occupe un ver-sant très accidenté de la vallée de l’Ukkelbeek et est limité par deux voies très anciennes, le Dieweg et le Crab-begat. Le domaine a appartenu à dif-férents propriétaires : les Fricx, les Fraula, les Vanderborght, les Looz-Corswarem, les Coghen, les Balser et le baron Léon Janssen. Chacun apporta sa contribution à l’aménage-ment du parc qui, en 1763, à l’époque de la construction du château, possé-dait encore un jardin à la française, à l’emplacement de l’actuel service com-munal. Mais très vite, le parc fut amé-

66. Carte G 13-14 Villa Bloemenwerf

avenue Vanderaey 102 – Uccle

A uniquement sam. de 10h à 16h

I uniquement visites de l’extérieur et du jardin (groupes de 15 per-sonnes)

e 92-97 (Dieweg)

Pour cette villa « manifeste », qui fut son habitation personnelle, l’architecte Henry van de Velde s’est fortement inspiré du mouvement décoratif Arts & Crafts et du style cottage tel que le concevait un Voisey ou un Baillie Scott, que ce soit au niveau des pignons aux toitures à pans coupés, qui animent la façade principale, ou au niveau de la distribution intérieure. En effet, la mai-son, de plan polygonal, s’organise autour d’un grand hall fonctionnel, nœud distributif de la maison. Tout communique grâce à cet espace cen-tral pourvu d’un escalier et d’une gale-rie ouverte au premier étage. Construit en 1895, le Bloemenwerf fut la rési-dence de van de Velde et de son épouse Marie Sèthe jusqu’en 1900, date à laquelle le couple s’installa en Allemagne. La décoration intérieure fut également supervisée par l’architecte qui a veillé à chaque détail, des papiers peints au jardin dessiné par son épouse. (CL 03/08/1983)

Visites guidées en continu. avec la collaboration d’arkadia.be et de pro Velo.

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nagé à la mode de l’époque, selon le style romantique anglais. Aujourd’hui, il offre une morphologie variée, com-binant de vastes pelouses festonnées, des bouquets d’arbres en futaie et des massifs qui tirent parti du relief val-lonné. Au gré des sentiers au tracé sinueux, on pourra trouver un plan d’eau, un théâtre de verdure et un élé-gant pavillon de style rococo acheté en 1877 à Amsterdam et reconstruit pierre par pierre dans le parc. Cette folie XVIIIe siècle dotée d’une toiture campanulée présente une façade richement ornementée dans la plus grande tradition rococo. Rien de fran-çais dans ce turcaret associé au nom de Louis XV, mais bien une influence germanique, une petite merveille ! (CL 08/11/1972)

animations « uccle au vert » (voir encadré ci-contre).

Page 66: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 64 I uCCLe / saint-GiLLes / Forest

68. Carte F 13 k*église saint-pierre

parvis Saint-Pierre – Uccle

A sam. de 10h à 17h dim. de 12h à 17h

e 4-92 (Héros), 51 (Xavier De Bue), 97 (Marlow)

f 38-41-43 (Héros)

La première église connue datait vrai-semblablement du XIIIe siècle. Toute-fois, il n’y a plus rien de médiéval dans l’édifice actuel qui a été construit en lieu et place du précédent en 1782. Du plus pur style néoclassique, en vogue dans la France de Louis XVI, l’église Saint-Pierre doit son apparence à l’ar-chitecte Jean-François Wincqz qui remporte le chantier pour lequel Lau-rent-Benoît Dewez et Claude Fisco avaient pourtant fait des propositions.

67. Carte F 13 parc raspail

rue V. Gambier, rue de StalleUccle

e 3-97 (Wagon), 51 (Globe)

f 48 (Victor Allard)

Vendue à l’État en 1966, cette propriété comptait autrefois une maison de maî-tre qui fut démolie en 1972. Cette der-nière accueillit un temps le chimiste et homme politique français Antoine-Théodore Raspail (1794-1878). C’est pour cette raison que le domaine fut ainsi baptisé du nom qu’on lui connaît aujourd’hui. Partiellement ceint d’un ancien mur en briques, cet espace vert de style romantique s’apparente davantage à un sous-bois, avec ses nombreuses frondaisons, son étang et son sol humide qui laisse suspecter l’existence d’une source. Dans le parc, une tour ronde dissimule une salle voûtée en calotte qui a dû servir, jadis, de glacière. Au XVIIe siècle, l’endroit, délimité par l’Ukkelbeek, l’actuelle chaussée d’Alsemberg et l’ancienne Bruyère de Stalle, faisait partie d’une exploitation agricole, voilà qui est aujourd’hui difficile à imaginer ! (CL 02/02/1995)

animations « uccle au vert » (voir encadré page 62).

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La décoration de la façade, plutôt dépouillée, se résume au jeu des bri-ques et de la pierre qui structure les volumes et encadre les ouvertures. La travée centrale, surmontée d’une modeste tour-clocher se rattache aux travées latérales par des ailerons de forme concave. L’intérieur, particuliè-rement sobre est rythmé par une dou-ble rangée de colonnes toscanes qui trouvent un écho dans les pilastres adossés aux murs des collatéraux. La tribune accueille un orgue baroque dû à Antoine Coppin (1829), agrandi et restauré par Anneessens (1853), les frères Van Bever (1885) et la firme Loncke (1947 et 1982). (CL 25/10/1938)

exposition d’objets liturgiques.

avec la collaboration du Cercle d’histoire, d’archéologie et de folk-lore d’uccle et environs.

h V i s i t e -découver te Souvenirs de voyages…

Le sculpteur Olivier Strebelle a voyagé partout à travers le monde : en Europe, en Asie, en Amérique et ailleurs encore. De ses voyages, il a ramené des plants d’arbre pour les replanter dans son jardin. Il vous invite à découvrir ce qu’ils sont devenus après 10, 20, 30 ans et plus. Il vous racontera comment ces arbres ont pu s’accommoder à leur nouvel emplacement, en parfaite harmonie avec ceux qui s’y trouvaient déjà.

A samedi et dimanche à 16h30 (durée : 1h)

c lieu de départ : maison-atelier d’Olivier Strebelle, avenue Dolez 586 à Uccle – hors plan

f 43 (Verrewinkel)

avec la collaboration de la Ligue des amis du Kauwberg et du sculpteur olivier strebelle.

Page 67: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

uCCLe / saint-GiLLes / Forest I p. 65

69. Carte G 10 M*Hôtel de Ville de saint-Gilles

place Van Meenen 39 – Saint-Gilles

A sam. et dim. de 10h à 18h

e 3-4-51-81-97 (Horta)

f 48 (Barrière)

Malgré les agrandissements apportés à l’ancienne maison communale, la nécessité de posséder, à Saint-Gilles, un nouvel Hôtel de Ville se fit pressante et, quand le terrain fut choisi et l’archi-tecte sélectionné, les choses avancè-rent rapidement puisqu’en quatre ans, l’hôtel de ville fut achevé et inauguré le 24 juillet 1904. L’architecte Albert Dumont, installé à Bruxelles depuis 1878, est à l’origine des plans de l’édi-fice de 4.267 m² qui aujourd’hui encore

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domine la barrière de Saint-Gilles. Auteur de l’urbanisation de La Panne, de l’aménagement d’Hardelot-Plage et de la conception de nombreuses villas à la Côte, il imagina un édifice doté de deux ailes en arc de cercle semblant accueillir les administrés. Francophile convaincu, une inclination qui lui venait de sa mère française, il adopta le style néo-Renaissance fran-çaise qui se caractérise par son opu-lence et la richesse de son appareil. L’utilisation du granit rose des Vosges, de la pierre d’Euville et de Savonnières, de la brique, de la pierre bleue crée une heureuse polychromie qui parti-cipe habilement au décor. La décora-tion sculptée, transcrivant véritable-ment le programme politique de la commune, est due à des artistes renommés tels Julien Dillens, Paul Dubois et Victor Rousseau. Quant à

g P romenadeStyles insolites dans la ville

Le quartier de l’Hôtel de Ville de Saint-Gilles fourmille littéralement de styles architecturaux « insolites ». Au fil de cette promenade, vous découvrirez notamment des bâtiments de style néo-Renaissance française, Tudor et Beaux-Arts… Au passage, vous pourrez également admirer des constructions aux éléments mauresques, des façades rehaussées de sgraffites ou un parc aménagé à l’anglaise. Il y en aura vraiment pour tous les goûts !

A samedi à 10h et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : à l’entrée de l’Hôtel de Ville de Saint-Gilles, place Van Meenen à Saint-Gilles – carte G 10

e 3-4-51-81-97 (Horta)

f 48 (Barrière)

uniquement en néerlandais.

avec la collaboration de Klare Lijn.

l’intérieur, il reçut une riche ornemen-tation destinée à glorifier l’institution communale, ses réalisations et son image. (CL 08/08/1988)

Visites guidées, samedi et diman-che à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la collaboration d’itiné-raires. sur les sentiers de l’Histoire.

exposition de plans et de photo-graphies de la construction de l’Hôtel de Ville. avec la collabora-tion de l’administration commu-nale de saint-Gilles.

point de départ de la promenade « styles insolites dans la ville » (voir encadré ci-dessous).

Page 68: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 66 I uCCLe / saint-GiLLes / Forest

70. Carte G 10 lmaison pelgrims et parc pierre paulus

rue de Parme 69 – Saint-Gilles

A sam. et dim. de 10h à 18h

e 3-4-51-81-97 (Horta)

f 48 (Barrière)

Attribuée à l’architecte A. Pirenne, cette maison patricienne avec écuries, habitée par la famille Colson depuis sa construction en 1905, fut vendue en 1927 à l’industriel Eugène Pelgrims avant de devenir bien communal en 1963. Si l’intérieur fut adapté à cette époque, on distingue encore quelques beaux vitraux d’origine et une élégante verrière bleue reposant sur une struc-ture en béton, ajoutée en 1927 par l’architecte Fernand Petit. Cet ancien jardin d’hiver destiné à accueillir des plantes exotiques surplombe de façon impressionnante l’ancien parc de la propriété qui, augmenté ultérieure-ment, s’étend sur 1,2 hectare en inté-rieur d’îlot. D’inspiration romantique, ce parc à l’anglaise présente un relief au dénivelé singulier qui lui donne un aspect des plus pittoresques encore accentué par des fontaines, un étang à berges cimentées, des « fabriques », des bacs d’eau et des sources qui alimentaient autrefois les quartiers avoisinants. Cet espace vert qui compte de belles frondaisons a reçu le nom de Pierre Paulus, en hommage à l’un des fondateurs du groupe expressionniste Nervia. (CL 17/04/1997 et 21/06/2001)

Visites guidées, samedi et diman-che à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la collaboration d’itiné-raires. sur les sentiers de l’Histoire.

71. Carte G 10 lancien cinéma Aegidium

parvis de Saint-Gilles 18 – Saint-Gilles

A sam. et dim. de 10h à 18h

d lignes 2-6 (Hôtel des Monnaies)

e 3-4-51 (Parvis de Saint-Gilles), 84-97 (Barrière)

f 48 (Barrière)

Le cinéma Aegidium ouvre ses portes au public en 1905. L’étonnement est au rendez-vous car, derrière sa façade éclectique à tendance néoclassique se cache une décoration exubérante qui n’a cessé de s’enrichir au fil des

campagnes de rénovation de 1913, 1931, 1933, 1936 et finalement 1956, date à laquelle les architectes Hen-drickx et Stevens ajoutent une salle de style Louis XV. Si les films ne sont plus projetés à l’Aegidium, le bâtiment conserve précieusement des espaces où les styles Art nouveau et Art Déco se mêlent joyeusement à des éléments tout droit sortis des vocables décora-tifs classiques, tels que guirlandes florales, putti, médaillons ou paons. Mais le clou du spectacle est assuré-ment la salle mauresque, unique dans le panorama bruxellois. Des entrelacs, des coquilles, des palmettes, des frises géométriques, de fines colonnettes, des arcs en fer à cheval, des miroirs et des traces d’écriture fantaisiste recréent un univers oriental que les éclairages rendent magique. (CL 08/06/2006)

Visites guidées, samedi et diman-che à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la collaboration du Bus Bavard.

exposition « écrans blancs venus d’ailleurs » (voir encadré ci-des-sous).

h Expos i t i onÉcrans blancs venus d’ailleurs

Dès le début du siècle dernier, l’exotisme et les styles importés ont laissé leurs traces dans la décoration et l’architecture de nos salles de cinéma. De la salle africaine de l’Eldorado au décor exotique de l’Aegidium de Saint-Gilles, en passant par la salle espagnole du Plaza, cette exposition retracera l’atmosphère de ces salles de cinéma prestigieuses grâce à des photographies originales, à des plans de salles ou encore grâce à d’anciens programmes présentant les séances de cinéma, qui reflètent également ces influences venues d’ailleurs.

A samedi et dimanche de 10h à 18h

c ancien cinéma Aegidium, parvis de Saint-Gilles 18 à Saint-Gilles – carte G 10

d lignes 2-6 (Hôtel des Monnaies)

e 3-4-51 (Parvis de Saint-Gilles), 84-97 (Barrière)

f 48 (Barrière)

avec la collaboration de l’association 7 art LÀ.

70 71

Page 69: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

uCCLe / saint-GiLLes / Forest I p. 67

72. Carte e 12 abbaye de Forest

place Saint-Denis 9 – Forest

e 82-97 (Saint-Denis)

f 50-54 (Saint-Denis)

Alors que la fondation du premier prieuré est à situer entre 1105 et 1110 et l’élévation au rang d’abbaye en 1239, la plupart des bâtiments encore visibles aujourd’hui datent du XVIIIe siècle. Ils furent construits sous la direction de Laurent-Benoît Dewez auquel les moniales firent appel après l’incendie qui ravagea une partie du

g P romenadeÀ Forest, l’Art Déco s’impose !

De l’église Saint-Augustin à la place Saint-Denis, l’Art Déco s’impose avec brio… Maisons et immeubles bourgeois, logements sociaux, édifices religieux, officiels et même sportifs en affichent toutes les tendances : paquebot, moder-niste, Bauhaus, constructiviste, École d’Amsterdam ou Beaux-Arts… Luxueux ou « autoritaires », ils reflètent bien le climat, l’esprit de l’entre-deux-guerres…

A dimanche à 14h30 (durée : 2h)

c lieu de départ : parvis de l’église Saint-Augustin, place de l’Altitude Cent à Forest – carte F 11

e 51 (Altitude Cent)

f 48 (Altitude Cent), 54 (Tournoi)

I réservation obligatoire au 02/673.18.35 (du lundi au vendredi de 10h à 17h). Maximum 25 personnes.

avec la collaboration du Bus Bavard.

72

complexe en 1764. L’architecte s’ins-crivit pleinement dans le sillage de l’influence française. Après la Révolu-tion, l’abbaye fut vendue au profit de l’État en 1797. Les bâtiments, qui avaient à peine 30 ans, furent mainte-nus et réaffectés, mais l’abbatiale gothique, son cloître et d’autres dépen-dances furent démolis. L’église était située parallèlement à Saint-Denis, à l’emplacement de l’actuelle plaine de jeu. L’abbaye fut acquise par la Com-mune en 1964. Une première campa-gne de restauration débuta en 1971 afin de préserver le pavillon d’entrée joliment chapeauté d’une toiture à la

Mansart, les deux ailes en hémicycle et les corps de logis avec les autres portails situés à l’est et à l’ouest. Le « mur courbe », vestige d’une clôture de jardin qui faisait face à la façade de l’abbatiale, a été reconstruit. (CL 08/09/1994)

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AnDERLECHt / MoLEnBEEk-SAInt-JEAn / koEkELBERg

74Grotte de Lourdes

Page 71: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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g P romenade Désirs d’ailleurs. Les influences étrangères et l’exotisme dans l’Art Déco au quartier du Meir

Créé en 1905 au centre de la commune d’Anderlecht, le quartier du Meir s’est surtout construit durant l’entre-deux-guerres et, comme tel, est plei-nement représentatif de l’architecture Art Déco à Bruxelles : un style à visages multiples, passionnant à décrypter tant il recèle d’influences étrangères et insolites. Jouant aussi bien avec les styles classiques français ou cottage anglais, l’Art Déco se fait parfois plus exotique encore, flirtant avec l’art des civilisations non-européennes (Khmer, africaine, maya, égyptienne,…). Cette promenade vous proposera de décoder ces diverses influences, au travers des bâtiments les plus significatifs du quartier et de la richesse décorative de leurs façades.

A samedi à 14h et dimanche à 10h30 et 14h (durée : 1h30)

c lieu de départ : rond-point du Meir (entrée du parc Astrid) à Anderlecht – carte d 9

d ligne 5 (Saint-Guidon)

e 81 (Meir)

f 46 (Meir/Saint-Guidon), 49 (Meir)

I réservation obligatoire au 02/526.83.30 (du mardi au vendredi de 12h à 18h30 et le samedi de 10h à 16h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration de l’échevinat des monuments et des sites et de l’administration communale d’anderlecht.

73. Carte C-d 10-11 Cité-jardin de La roue

Anderlecht

d ligne 5 (La Roue)

À l’instigation du Foyer anderlechtois, la cité-jardin de La Roue est construite à partir de 1921 sous la conduite de l’architecte Jean-Jules Eggericx. Son nom lui vient de l’ancienne roue de supplice qui occupait l’endroit. L’en-semble, de style Art Déco, avait été pensé par l’urbaniste renommé Louis Van der Swaelmen. À l’origine, les cités d’Anderlecht devaient accueillir les Bruxellois délogés du centre-ville par le voûtement de la Senne et l’aména-gement du quartier du Palais de Jus-tice. 688 maisons ont vu le jour, avec près de 60 modèles d’habitations dif-férents sans, pour autant, se départir d’une constante homogénéité. La plu-part des logements dérive du style « hollandais ». D’autres architectes, comme Antoine Pompe, Fernand Brun faut et Louis-Herman De Koninck prêtèrent main-forte à ce vaste projet. En 1938, on décida de doter l’ensem-ble d’une école fondamentale dépen-dant des pouvoirs communaux. Les plans furent confiés à l’architecte Henri Wildenblanck qui imagina une heu-reuse combinaison de volumes stric-tement définis par la géométrie moderniste.

Visites guidées, dimanche à 10h et 14h (durée : 1h30). départ à la sortie de la station de métro La roue (ligne 5). avec la collabora-tion de Klare Lijn. uniquement en néerlandais.

74. Carte B 10 Grotte de Lourdes

rue de la Floraison – Anderlecht

f 46 (Neerpede)

Moins fidèle que celle de Jette, la Grotte de Lourdes d’Anderlecht offre une version plus naïve du célèbre lieu de pèlerinage français. La structure en briques, recouverte d’une épaisse cou-che de ciment imitant le rocher de

73 74

l’anfractuosité de Massabielle recueille toujours un certain succès comme le prouve le nombre de cierges allumés. On pense que ce lieu de culte un peu particulier fut construit durant la Pre-mière Guerre mondiale, à une époque où l’on dota le quartier d’une église (Saint-Gérard Magella édifiée en 1914) et d’une école, également située rue de la Floraison.

Page 72: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 70 I a n d e r L e C H t / m o L e n B e e K - s a i n t - j e a n / K o e K e L B e r G

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75. Carte d 9

jardin de la maison d’erasme

rue du Chapitre 31 – Anderlecht

A samedi et dimanche de 10h à 18h

d ligne 5 (Saint-Guidon)

e 81 (Saint-Guidon)

f 49 (Maison d’Erasme), 64 (Saint-Guidon)

Après une restauration soignée qui redonna vie à la Maison d’Erasme, il fut décidé de recréer un jardin digne de la vénérable bâtisse à pignons. La mission fut confiée en 1987 à l’architecte pay-sagiste René Pechère. Ce dernier ima-gina un portrait botanique d’Erasme, peuplant les parterres d’un jardin médi-cinal classique d’une centaine de plan-tes dont se servait effectivement le célèbre humaniste du XVIe siècle. Ce jardin dont la conception dérive de l’Ita-lie renaissante réunit une véritable col-lection de simples digne du meilleur herboriste. Non loin de là, se cache un jardin plus philosophique qui s’inspire directement du texte « Le banquet reli-gieux » écrit par Erasme après son séjour à Anderlecht. Une série de par-terres cartographiques y ont été amé-nagés au printemps 2000. (CL 26/03/1998)

Visites guidées du jardin, samedi à 14h et dimanche à 15h.

Visite-découverte « jardin des sens et plantes venues d’ailleurs » et promenade « au pays des contes : plantes d’ici et d’ailleurs » (voir encadrés ci-contre).

h V i s i t e -découver te Jardin des sens et plantes venues d’ailleurs

Les jardins de la Maison d’Erasme se révèlent à vous. Découvrez le jardin des simples, avec ses plantes médicinales, certaines nous venant de loin ou plus loin encore. Eh oui, ces plantes si familières qui nous servent à nous soigner, à nous nourrir, nous ont été inconnues ! Le jardin des voyages du célèbre humaniste reconstitue en miniature la flore des principales « étapes » de son itinéraire de vie. Le jardin des adages vous permet de dialoguer avec lui. Sans oublier le jardin d’art contemporain… La visite est conçue, de façon ludique et interactive, pour informer, amuser et faire réagir. Cherchez et relevez des défis. L’objectif ? Faire expérimenter par les cinq sens, faire réfléchir. Des moments riches et étonnants en perspective !

A dimanche à 10h (durée : 2h)

c Maison d’Erasme, rue du Chapitre 31 à Anderlecht – carte d 9

d ligne 5 (Saint-Guidon)

e 81 (Saint-Guidon)

f 49 (Maison d’Erasme), 64 (Saint-Guidon)

I réservation obligatoire au 02/511.47.06 (du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h). Maximum 25 personnes.

avec la collaboration d’infor-Femmes et de la maison d’erasme.

g P romenadeAu pays des contes : plantes d’ici et d’ailleurs

En ces jardins d’Erasme, la conteuse vous mènera de découvertes en décou-vertes : monde des plantes, plantes du monde. Vous verrez d’un autre œil les légumes, les aromates et les simples. Vous réaliserez combien notre quotidien s’est « agrandi » grâce aux apports de pays lointains. Rencontrez aussi Erasme, l’humaniste, citoyen du monde et grand voyageur… en proie à divers maux qu’évoquent les carrés d’herbes médicinales. En famille, rendez-vous ensuite, à deux pas, chez Safa, l’école de devoirs qui a réalisé le livre pour les enfants de la Maison d’Erasme. Une expo de photographies vous racontera cette aventure, mais surtout un atelier encadré par une plasticienne vous replongera dans l’univers végétal.

A samedi à 10h (durée : 2h30)

c Maison d’Erasme, rue du Chapitre 31 à Anderlecht – carte d 9

d ligne 5 (Saint-Guidon)

e 81 (Saint-Guidon)

f 49 (Maison d’Erasme), 64 (Saint-Guidon)

I réservation obligatoire au 02/511.47.06 (du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h). Maximum 25 personnes.

avec la collaboration d’infor-Femmes, du safa et de la maison d’erasme.

Page 73: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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h Expos i t i on Parcs et jardins, d’ailleurs et d’autrefois…

Cette exposition vous montrera les parcs et jardins de Bruxelles, dont la mode nous est venue d’ailleurs. Jardins à la française ou à l’italienne, parcs à l’anglaise, labyrinthe et jardins de rocaille, etc., la capitale s’enorgueillit de la qualité et de la diversité en matière d’espaces verts. Apprenez à mieux apprécier des lieux que vous connaissiez peut-être déjà ou que vous découvrirez. Avec un accent particulier pour les réalisa-tions anderlechtoises. Vous serez étonnés de la richesse de la commune.

A samedi et dimanche de 13h à 18h

c Infor-Femmes, avenue Clemenceau 23 à Anderlecht – carte F 8

d lignes 2-6 (Clemenceau)

e 81 (Conseil)

f 46 (Clemenceau)

dans le cadre d’un cycle, une conférence sur l’histoire des jardins se déroulera le samedi et le dimanche à 16h30 (durée 1h30). attention : réservation obligatoire au 02/511.47.06 (du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 16h). maximum 40 personnes.

avec la collaboration d’infor-Femmes.

76. Carte C 8

Cité-jardin de moortebeek

boulevard Shakespeare – Anderlecht

f 46 (Moortebeek), 75-89 (Westland shopping)

En 1922, l’architecte Jean-François Hoeben remporte le concours public organisé en vue de la construction de la future cité-jardin de Moortebeek. Il n’a que 26 ans mais s’affirme déjà comme un architecte moderniste pro-che de la tendance « romantique ». Ses réalisations qui comprennent notamment la cité-jardin du Kapelle-veld illustrent aussi l’influence pré-gnante du style « hollandais », carac-térisé par de petites habitations coquettes aux lignes épurées avec, dans ce cas, des châssis à petits-bois dotés de volets. Cette même empreinte se retrouve dans l’œuvre de Joseph Diongre chargé, pour sa part, de construire les maisons situées au sud du boulevard Shakespeare traversant la cité. Également associé au projet, l’architecte René Bragard a conçu des habitations élevées au nord de ce même boulevard.

Josse et Achille Mouton ont aussi par-ticipé à la réalisation de cette cité-jar-din, qui se distingue aisément des édifices environnant par la couleur « coquille d’œuf » employée pour les enduits de toutes les façades de ce complexe résidentiel anderlechtois. La paternité du concept de la cité-jardin est attribuée à l’urbaniste anglais Ebenezer Howard qui publie en 1898 un ouvrage exposant sa vision pour une nouvelle urbanisation.

promenades guidées, dimanche à 10h30 et 14h (départ au terminus du bus 46, boulevard shakes-peare). réservation obligatoire au 02/526.83.30 (du mardi au vendredi de 12h à 18h30 et le samedi de 10h à 16h). maximum 25 personnes par départ. avec la collaboration de l’échevinat des monuments et des sites et de l’administration com-munale d’anderlecht.

Page 74: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

77. Carte d 7

Cité diongre

rue J. Diongre Molenbeek-Saint-Jean

e 82 (Cimetière de Molenbeek)

f 49 (Leroy)

Spécialisé dans la conception d’habi-tations sociales, l’architecte Joseph Diongre se voit confier par les pouvoirs communaux de Molenbeek-Saint-Jean la réalisation d’une nouvelle cité-jardin qui devait se composer d’un ensemble de petits immeubles et de logements individuels. Il n’y eut pas de concerta-tion préalable, mais la diversité des constructions que l’on peut rencontrer au hasard d’une promenade montre combien l’architecte voulut éviter toute monotonie. Commencé en 1922, le complexe montre une cohérence dans la diversité, oscillant entre un moder-nisme dépouillé de toute fioriture et un style traditionnel plus classique, teinté de régionalisme. L’ensemble, pittores-que et coquet, compte quelques beaux bas-reliefs naïfs rendant hommage à la Science et au Progrès, une façon d’individualiser encore plus les habi-tations de cette cité-jardin.

passage de la promenade « du parc du Karreveld au manhat-tan molenbeekois » (voir encadré ci-contre).

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g P romenade Du parc du karreveld au Manhattan molenbeekois

Le parc du Karreveld, écrin vert qui encercle le château, couvre un peu plus de 3 hectares et se compose d’un terrain boisé évoquant la forêt brabançonne d’antan avec, au printemps, ses tapis d’anémones et un petit jardin classique à la française. Une vasque centrale, des haies d’ifs et des parties gazonnées y recréent les principes de l’architecte paysagiste français André Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV. Outre des groupes de peupliers, vous y découvrirez d’autres espèces indigènes telles que des hêtres mais aussi des essences exotiques comme des cèdres du Liban. La promenade se terminera par la découverte de quelques cités-jardins et d’un intrus dans la commune.

A samedi et dimanche à 10h et 14h (durée : 1h)

c lieu de départ : grange du château du Karreveld, avenue J. de la Hoese 32 à Molenbeek-Saint-Jean – carte e 6

d lignes 2-6 (Osseghem), 1-5 (Beekant)

e 82 (Karreveld)

avec la collaboration du Cercle d’Histoire locale molenbecca et de Bruxelles environnement.

78. Carte e 6

parc du Karreveld

avenue J. de la Hoese 32Molenbeek-Saint-Jean

d lignes 2-6 (Osseghem), 1-5 (Beekant)

e 82 (Karreveld)

Considéré comme l’un des derniers exemples de château-ferme dans la Région de Bruxelles-Capitale, le Kar-reveld a connu de nombreux proprié-taires avant d’être vendu en 1930 à la commune de Molenbeek-Saint-Jean qui, afin de financer sa restauration, a vendu une grande partie du parc qui comprenait alors 16 hectares. Aujourd’hui, l’écrin vert qui encercle le château couvre un peu plus de 3 hec-tares et se compose d’un terrain boisé

évoquant la forêt brabançonne d’antan avec, au printemps, ses tapis d’ané-mones et, à l’arrière, un petit jardin classique à la française. Une vasque centrale, des haies d’ifs et des parties gazonnées y recréent les principes de l’architecte paysagiste français André Le Nôtre, jardinier du roi Louis XIV. Outre des groupes de peupliers et d’autres espèces indigènes telles que des hêtres, on y rencontre aussi des essences exotiques comme des cèdres du Liban. (CL 10/11/1955)

promenades « essences exotiques au parc du Karreveld » et « du parc du Karreveld au manhattan molen-beekois » et exposition « molen-beek-saint-jean, d’ici et d’ailleurs » dans la grange du châ-teau (voir encadrés ci-dessous et ci-contre)

Page 75: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

a n d e r L e C H t / m o L e n B e e K - s a i n t - j e a n / K o e K e L B e r G I p. 73

g P romenade Essences exotiques au parc du karreveld

Depuis très longtemps, les horticulteurs ont introduit des essences exotiques qui ornent aujourd’hui nos rues et nos espaces verts. C’est un aperçu de cette richesse que vous pourrez découvrir dans le parc communal du Kar-reveld à Molenbeek-Saint-Jean où un grand nombre d’arbres et d’arbustes ont été plantés. En outre, on y trouve une variété de conifères plus élevée que dans la plupart des parcs bruxellois. Épicéa du Colorado, sapin de Low, douglas, thuya géant et pin de Weymouth (Amérique du Nord), cèdres du Liban, de l’Atlas et de l’Himalaya, mélèze, faux-cyprès de Sawara et Cryp-tomérie (Japon), genévrier de Chine… sont quelques-unes des espèces que vous pourrez découvrir lors de cette promenade.

A samedi à 14h (durée : 2h)

c lieu de départ : devant le château du Karreveld, avenue J. de la Hoese 32 à Molenbeek-Saint-Jean – carte e 6

d lignes 2-6 (Osseghem), 1-5 (Beekant)

e 82 (Karreveld)

avec la collaboration de la Commission de l’environnement de Bruxelles-ouest (CeBo)

h Expos i t i onLes murs ont des couleurs

Considéré comme ringard jusqu’il y a peu, le papier peint fait aujourd’hui son grand retour dans nos demeures. Son rôle, longtemps sous-estimé, dans la décoration intérieure fait l’objet d’une exposition à La Fonderie, Les murs ont des couleurs. Celle-ci le révèle comme un témoin de l’histoire du goût, de l’évolution de la société et des mentalités, mais aussi comme un objet technique, résultat de nombreuses innovations, que l’industrialisation a permis de largement démocratiser. Ornement extraordinairement varié, entre produit de luxe et produit de masse, il trouve ses origines en Chine et en Extrême-Orient. Les fabricants occidentaux, surtout anglais et français, furent à l’origine d’innovations techniques multiples et influencèrent l’évolution des usages et des motifs. Ces influences se ressentent au travers des papiers peints qui ornaient les intérieurs bruxellois et dont certains étaient même produits dans la capitale.

A samedi et dimanche de 10h à 17h. Visites guidées à 11h et 15h (durée : 1h30)

c La Fonderie, rue Ransfort 27 à Molenbeek-Saint-Jean – carte F 7

d ligne 1-5 (Comte de Flandre)

e 51-82 (Porte de Ninove)

f 86 (Triangle), 87 (Éléphant)

exposition réalisée par La Fonderie, en collaboration avec la direction des monuments et des sites de la région de Bruxelles-Capitale et l’institut royal du patrimoine artistique.

h Expos i t i on Molenbeek-Saint-Jean, d’ici et d’ailleurs

Des architectes connus ont modelé le paysage urbain de notre région et puisé leur inspiration dans les différents courants belges et étrangers qui ont marqué les XIXe et XXe siècles. Certains ont œuvré à Molen-beek-Saint-Jean. Qu’il s’agisse d’immeu-bles de style Art nouveau, Art Déco ou moderniste, de cités-jardins, de parcs ou encore d’arbres remarquables, cette expo-sition très diversifiée retiendra toute l’at-tention des visiteurs.

A samedi et dimanche de 10h à 18h (visites guidées à 10h et 14h)

c grange du château du Karreveld, avenue J. de la Hoese 32 à Molen-beek-Saint-Jean – carte e 6

d lignes 2-6 (Osseghem), 1-5 (Beekant)

e 82 (Karreveld)

avec la collaboration du Cercle d’Histoire locale molenbecca.

Page 76: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 74 I a n d e r L e C H t / m o L e n B e e K - s a i n t - j e a n / K o e K e L B e r G

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79. Carte e-F 6 parc élisabeth

Koekelberg

d lignes 2-6 (Simonis Léopold II/ Simonis Élisabeth)

f 13-14-20-87 (Simonis)

Le parc Élisabeth s’étire sur le plateau de Koekelberg, déroulant ses vastes étendues gazonnées face à la Basili-que du Sacré-Cœur. Sa création remonte à 1868 quand le conseil com-munal de Koekelberg avalisa les plans de l’ingénieur Victor Besme. Le parc dispose d’un tracé classique, tout en

f C i rcu i t en busMolenbeek-Saint-Jean, une architecture à découvrir

À bord d’un bus à impériale (samedi) ou d’un train touristique (dimanche), le Service Tourisme de la Commune de Molenbeek-Saint-Jean vous propose divers circuits mettant à l’honneur le petit et le grand patrimoine de la commune. À travers différents styles architecturaux comme le néoclassicisme, le Beaux-Arts, l’Art nouveau ou encore l’Art Déco, l’accent sera mis sur les influences venues d’autres pays d’Europe (Italie, France, Autriche, Angleterre,…).

A samedi et dimanche à 10h, 13h30 et 16h (durée : 2h)

c lieux de départ :

> samedi à 10h, 13h30 et 16h et dimanche à 10h : devant la maison communale de Molenbeek-Saint-Jean, rue Comte de Flandre 20 à Molenbeek Saint-Jean – carte F 7

d lignes 1-5 (Comte de Flandre)

f 89 (Comte de Flandre)

> dimanche à 13h30 et 16h : avenue du Karreveld (à la hauteur du carrefour entre la chaussée de Gand, l’avenue Brigade Piron et l’avenue du Karreveld) à Molenbeek-Saint-Jean – carte E 7

d lignes 2-6 (Osseghem)

e 82 (Karreveld)

I réservation indispensable au 02/412.36.30 ou 0477/36.05.93 (du lundi au vendredi de 10h à 16h). Maximum 50 personnes par départ.

longueur, rappelant la forme du mono-gramme royal de Léopold II. Couvrant près de 17 hectares, le parc Élisabeth offre, de part et d’autre de la grande berme centrale, des pelouses latérales, des massifs d’arbres et d’arbustes, des bosquets et des parterres fleuris. Si des érables sycomores bordent la dou-ble allée principale du côté de l’avenue du Panthéon, ce sont de vigoureux platanes qui ombragent la partie située du côté du boulevard Léopold II. Un élégant kiosque à musique subsiste toujours au cœur du parc, géré par Bruxelles Environnement. (CL 08/11/1972)

Page 77: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

V.U.: Piet Jaspaert, Oude Beurs 27, 2000 Antwerpen

openmonumenten.be

Ici des centaines de gens ont vécu les moments les plus intenses.

Découvrez nos monuments de soin le dimanche 13 septembre 2009 lors de la Journée du Patrimoine en Flandre.

OMD09_advBrus_090519.indd 2 20-05-2009 10:18:08

Page 78: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 76 I B r u x e L L e sJEttE / BRUXELLES-LAEkEn

85jardin colonial

Page 79: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

j e t t e / B r u x e L L e s - L a e K e n I p. 77

80. Carte F 5 Grotte notre-dame de Lourdes

rue Léopold Ier 296 – Jette

A sam. de 10h à 15h dim. de 10h à 18h

e 51 (Woeste)

f 49-88 (Loyauté)

Située dans une paroi rocheuse le long du Gave de Pau, la grotte de Massa-bielle à Lourdes fait l’objet d’un culte depuis que la Sainte Vierge y est appa-rue à plusieurs reprises à partir de 1858 à une jeune fille de la région nom-mée Bernadette Soubirous. De nom-breux pastiches ou des copies fidèles furent érigés dans toute l’Europe. La grotte Notre-Dame de Lourdes à Jette fait partie des répliques fidèles. Elle fut construite et inaugurée en 1915, alors que débutait la Première Guerre mondiale. On notera qu’une pierre originaire du rocher de Lourdes a été placée sous la statue de la Vierge. L’autel est un cadeau du roi Albert Ier et de la reine Élisabeth. De nos jours, des centaines de personnes viennent prier à la grotte qui se trouve implantée dans un parc, à côté de l’ancienne église paroissiale.

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81. Carte e 3 l*ancienne demeure abbatiale de dieleghem

rue J. Tiebackx 14 – Jette

A sam. et dim. de 10h à 18h

f 13-14-53-84 (Dieleghem)

Amputé de son environnement d’ori-gine et de ses dépendances, l’ancien palais abbatial de Dieleghem dresse encore avec fierté ses façades d’ins-piration classique. C’est l’architecte Laurent-Benoît Dewez qui est à l’ori-gine de cet édifice remarquable. Pro-moteur, dans nos régions, du style Louis XVI et d’un certain retour à l’An-tiquité dans l’art de construire, il érigea cette demeure entre 1783 et 1791. Vendue en 1797, après la Révolution française, elle fut dépouillée de ses meubles, objets et livres d’art. En 1929, une société immobilière fait lotir le petit parc et détruit l’orangerie. En 1950, la Commune acheta le lieu pour en faire un centre culturel. L’intérieur a conservé des salons dignes d’intérêt dont une salle pompéienne, qui illustre l’in-fluence des sites archéologiques cam-paniens dans l’œuvre de Dewez, et la vaste salle d’apparat qui occupe la partie centrale du premier étage. Som-

mée d’une coupole stuquée présentant autour d’une rosace centrale des putti figurant les quatre éléments, la pièce étale avec panache tout le vocable décoratif du style Louis XVI, un ensem-ble qui pourrait être attribué aux Frères Moretti ou à l’un de leurs suiveurs comme le liégeois Dunckers. Les sequins de la coupole, les pilastres qui rythment les parois murales, les scènes antiquisantes des tympans, autant de détails qui contribuent à faire de cette salle l’un des ensembles décoratifs les plus homogènes de Belgique. (CL 03/02/1953)

exposition « exotisme et patri-moine à Bruxelles nord-ouest » et point de départ de la prome-nade « promenons-nous dans les bois… et les parcs ! » (voir enca-drés page suivante).

Page 80: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

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h Expos i t i on Exotisme et patrimoine à Bruxelles nord-ouest

Partez à la découverte, pratiquement inédite, des parcs privés et publics et des grandes demeures du Nord-Ouest de Bruxelles. Les différents styles architecturaux et paysagers – à la française, à l’anglaise – que l’on peut y découvrir témoignent du goût de nos ancêtres pour ce qui venait « d’ailleurs »Les multiples facettes de cet exotisme – cabinets de curiosités, espèces animales et végétales, fabriques de jardin orientalisantes – serres à orchidées, orangeries seront présentées, lors de cette exposition, grâce à de nombreuses photographies anciennes, de plans, de tableaux, de dessins permettant de décrypter les vestiges encore existant et d’en retracer l’évolution.

A samedi et dimanche de 10h à 18h

c ancienne demeure abbatiale de Dieleghem, rue J. Tiebackx 14 à Jette – carte e 3

f 13-14-53-84 (Dieleghem)

Cette exposition est accessible du 12 septembre au 18 octobre 2009, du mardi au vendredi de 14h à 17h et le week-end de 10h à 18h. Visi-tes guidées sur demande (02/479.00.52).

des concerts seront donnés par les professeurs de l’académie de musique de jette le dimanche 20 septembre à 15h et à 16h30.

avec la collaboration de l’échevinat de la Communauté française de la commune de jette, du Centre culturel de jette et de l’association culturelle de Bruxelles nord-ouest.

g P romenadePromenons-nous dans les bois… et les parcs !

Cette promenade vous permettra de découvrir in situ les vestiges et les traces des conceptions paysagères d’anciennes grandes propriétés comme le bois de Dieleghem, le parc du Sacré-Cœur, le parc Roi Baudouin, le parc Garcet, la grotte de Jette,… On peut encore y retrouver aujourd’hui les essences rares et exotiques qui les habillaient : figuiers, magnolias, sequoias. Certains de ces domaines ont conservé les grandes demeures ainsi que, parfois, quelques vestiges des fabriques – fausses ruines, pagodes – et des serres, fruitiers, glacières…

A samedi et dimanche de 11h et 15h (durée : 1h à 1h30)

c lieu de départ : ancienne demeure abbatiale de Dieleghem, rue J. Tiebackx 14 à Jette – carte e 3

f 13-14-53-84 (Dieleghem)

I inscription obligatoire à l’accueil. Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration de l’association culturelle de Bruxelles nord-ouest.

82. Carte e-F 3-4 parc roi Baudouin

rue Bonaventure, rue E. Toussaint, avenue du Sacré-Cœur – Jette

f 13 (Reniers), 53-88 (Lorge/Crocq)

Le parc roi Baudouin fut constitué en 1977 pour protéger l’une des dernières enclaves de paysage brabançon naturel dans la région de Bruxelles. Il permit également de créer un espace paysager de plus de 100 hectares regroupant les bois du Laerbeek, du Poelbos, de Die-leghem et leurs magnifiques hêtraies à des zones de prés, de marécages, d’étangs et d’étendues engazonnées. Dans la partie inférieure, un parc pay-sager de style romantique anglais a été aménagé en englobant le jardin du Sacré-Cœur et le lit de la vallée du Molenbeek. De vastes pelouses bor-dées de massifs, des arbres isolés, des pièces d’eau et une roselière à glycérie aquatique où vivent des grenouilles, des tritons, des bruants des roseaux, des rousserolles effarvattes et de nombreux poissons entourent un des derniers vestiges du domaine de l’abbaye de Dieleghem, à savoir le vivier du moulin à eau. Un peu plus haut, des haies de noisetiers, de houx, d’aubépines, de prunelliers et de charmes cernent les dernières prairies pâturées, recréant aux portes de Bruxelles une singulière atmosphère bucolique. Ce parc est géré par Bruxelles Environnement.

passage de la promenade « prome-nons-nous dans les bois… et les parcs ! » (voir encadré ci-contre).

dépliant informatif disponible auprès du gardien du parc. avec la collaboration de Bruxelles environnement.

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Page 81: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

j e t t e / B r u x e L L e s - L a e K e n I p. 79

g P romenade Découverte nocturne : un regard différent sur l’architecture de Jette

Au départ de deux noyaux anciens, le « Miroir » et l’abbaye de Dieleghem, s’est développé un habitat dense et varié, souvent inspiré des courants et modes des différentes époques. Lors de cette promenade, vous vous faufi-lerez entre le modernisme et le style néo-Louis XVI, vous arrêtant devant les appartements de type parisien ou les séquoias américains et croisant d’autres allusions stylistiques. La randonnée-découverte se fera en rue et à travers des espaces verts du Nord-Ouest de la région bruxelloise. Départ garanti quelle que soit la météo !

A samedi à 20h15 (durée : 2h)

c lieu de départ : devant la gare de Jette, place Cardinal Mercier à Jette (retour au même endroit) – carte F 4

e 19 (Gare de Jette)

f 53-88 (Gare de Jette)

I réservation et renseignement au 0498/58.88.74 ou par mail ([email protected]). Maximum 25 personnes.

avec la collaboration de l’association rando nocturne.

83. Carte F 3 l Fondation médicale reine élisabeth

avenue J.-J. Crocq 3Bruxelles-Laeken

A sam. et dim. de 10h à 18h

f 53-88 (Crocq)

La Fondation médicale reine Élisabeth voit le jour en 1924 sur un terrain dépendant de l’hôpital Brugmann. Les plans sont confiés à Henry Lacoste, un architecte féru d’archéologie qui dirige la construction de 1927 à 1933. Chef de mission, ce dernier s’est notam-ment rendu à Delphes, mais aussi à Apamée en Syrie pour y diriger des fouilles. Cet intérêt se reflète dans de nombreux détails de son architecture. Par ailleurs, si la façade du sobre bâti-ment en briques présente quelques ornements en céramiques de couleurs, elle appartient résolument au style Art Déco. À l’intérieur, Lacoste a eu recours à des carreaux de verre (marbrite) des-sinant un décor d’une rigoureuse géo-métrie qui n’est pas sans rappeler la polychromie des mosaïques romaines ou celle des cloisonnés égyptiens. La bibliothèque conserve des rayonnages en bois d’origine d’une belle facture. La Fondation, sise avenue Crocq, est complétée au nord par l’ancien loge-ment du directeur et par un portail à escalier assez profond.

Visites guidées, samedi et diman-che à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la collaboration de Laeken découvertes.

stand des archives d’architecture moderne (aam).

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Page 82: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 80 I j e t t e / B r u x e L L e s - L a e K e n

84. Carte G 3 parc sobieski

avenue J. Sobieski Bruxelles-Laeken

d ligne 6 (Stuyvenberg)

e 19-23-51 (Centenaire)

Autrefois connu sous le nom de parc reine Élisabeth, cet agréable espace vert a aujourd’hui pris le nom de l’ave-nue qui le borde, une façon de rendre hommage au roi de Pologne Jean III Sobieski qui délivra la ville de Vienne assiégée par les troupes ottomanes de Kara-Mustapha en 1683. À l’origine, le terrain fut acquis par le roi Léopold II en 1903 afin d’encore augmenter le domaine royal. Le souverain qui sou-haitait disposer d’un jardin fruitier fit planter dans le parc de nombreuses variétés de collections dont la produc-tion n’était souvent pas comestible. À une époque, on y recensa 50 espèces de poiriers et 60 de pommiers ! En 1975, la Donation royale cède le parc pour en faire un jardin public. L’ancien verger et sa prairie de fauche occupent la partie centrale et contrastent avec le verger palissé, situé plus haut, et l’allée bordée de haies de charmes taillés. Un étang bordé de saules pleu-reurs accueille une colonie d’ouettes d’Égypte. Tout comme le jardin colo-nial, ce parc est géré par Bruxelles Environnement. (SV 11/06/1998)

85. Carte G 3 jardin colonial

avenues J. Sobieski, des Ébéniers et des RobiniersBruxelles-Laeken

d ligne 6 (Stuyvenberg)

e 19-23-51 (Centenaire)

Cette languette boisée de 3 hectares, coincée entre l’avenue Jean Sobieski et les avenues des Ébéniers et des Robiniers, a intégré le domaine royal en 1905, quand le roi Léopold II acquiert l’espace pour en faire un jardin colonial. Il veut y construire des serres destinées à abriter les collections de plantes tropicales rapportées du Congo par le botaniste Émile Laurent. Privés de chauffage durant la guerre, les végétaux n’ont finalement pas sur-vécu. Il faudra attendre 1951 pour que les espèces rescapées soient transfé-rées au jardin botanique de Meise. Il subsiste toutefois un impressionnant cèdre atlantique qui se détache des marronniers, des hêtres et autres robi-niers et sureaux du parc. Au début des années 1960, les serres sont démolies et le parc devient définitivement un espace public. On ne manquera pas de remarquer une villa à colombages de style normand due à l’architecte Haneau. Elle sert aujourd’hui de conciergerie à Bruxelles Environne-ment, gestionnaire de l’espace. (SV 11/06/1998)

86. Carte H 3 l musées de l’extrême-orient (pavillon chinois et tour japonaise)

avenue J. Van Praet 44Bruxelles-Laeken

A sam. et dim. de 10h à 16h30

e 4-23 (Pavillon chinois), 19 (De Wand)

f 53 (De Wand)

Commandités par le roi Léopold II, le Pavillon chinois et la Tour japonaise dressent leurs curieuses silhouettes non loin de l’enceinte du Palais royal. C’est Alexandre Marcel, un architecte parisien spécialisé dans l’architecture orientalisante, qui fut à l’origine de leur conception. Décorée d’éléments en bois sculptés à Yokohama, la Tour japonaise fut dotée d’un avant-corps construit par un artisan nippon pour l’Exposition universelle de Paris en 1900. Elle sera inaugurée en 1905 alors qu’il faudra attendre 1910 pour que le Pavillon chinois ouvre ses por-tes. Ce dernier exemplifie à merveille une architecture exotique revisitée par la tradition européenne. En effet, bien que les sculptures extérieures aient été exécutées à Shanghai, l’empreinte de l’art occidental est on ne peut plus présente. Construit pour être un res-taurant, le pavillon et son kiosque satellite furent convertis en musée. De nos jours, ils abritent une précieuse collection de porcelaines léguées à l’État en 1946 et accueillent égale-ment un bel éventail d’expositions temporaires. Enfin, la dépendance du Pavillon chinois accueille désormais un Musée d’Art japonais qui propose une sélection des 12.000 objets de cette section des Musées royaux d’Art et d’Histoire, l’une des plus importan-tes au monde.

Visites guidées, samedi et diman-che à 11h30, 14h30 et 15h30 (maxi-mum 20 personnes par groupe). avec la collaboration du service éducatif des musées royaux d’art et d’Histoire.

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Page 83: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

EDITION21e

© Samyn Partners/photo : Ch. Bastin & J. Evrard

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© Architecte Marcel Leborgne/photo : F. Dor-SPW

© Bureau Greisch/photo : G. Focant-SPW

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«Patrimoine et modernité,du 20e siècle au 3e millénaire»SAMEDI 12 ET DIMANCHE 13 SEPTEMBRE 2009

DEMANDE DE BROCHURES :Téléphone vert de la Région wallonne 0800 11 [email protected]

CONSULTEZ NOTRE SITE WEB : www.journeesdupatrimoine.be Organisation : Institut du Patrimoine wallon

SECRÉTARIAT DES JOURNÉES DU PATRIMOINE • Rue Paix-Dieu 1b à 4540 AMAY

Quatre axes de découverte :

- Patrimoine du 20e siècle (Art nouveau, Art déco, Modernisme, post-modernisme)

- Patrimoine contemporain (1980-2009)

- Patrimoine, réaffectation et nouvelles technologies

- Grands circuits.

> 350 activités principales> Des dizaines d’animations dans chaque province> Plus d’une centaine d’ouvertures totalement exceptionnelles> Des balades, promenades, circuits suivant tous les modes de locomotion> Des propositions dans les régions frontalières> Une mobilité accrue grâce au Groupe TEC

JourneesduPatrimoineen Wallonie

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SEPT2009

12&13

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p. 82 I B r u x e L L e sSCHAERBEEk / EVERE / SAInt-JoSSE-tEn-nooDE

89Cité-jardin terdelt

Page 85: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

s C H a e r B e e K / e V e r e / s a i n t - j o s s e - t e n - n o o d e I p. 83

87. Carte j 4 parc Walckiers

Schaerbeek

I accès uniquement par les promenades guidées

e 55 (Tilleul)

f 59 (Chaumontel)

Il faut remonter au début du XVIIIe siè-cle pour retracer l’histoire du parc Walckiers qui tire son nom de la famille qui le posséda à partir de 1765. Le domaine, doté d’un élégant château de style classique, possédait des jar-dins à la française qui furent transfor-més dans le style romantique anglais. Le relief est modifié et le parc, agré-menté d’étangs, de fabriques, de faus-ses ruines, d’une grotte, d’une cas-cade, d’une glacière et d’une orangerie. On aménage même une allée bordée de bustes de personnages célèbres, une sorte d’Élysée qui menait à la grille d’entrée flanquée de deux sphinges. Il s’agirait du premier parc paysager du continent européen.

88. Carte j 4 l ancien château Walckiers

rue Chaumontel 5 – Schaerbeek

A uniquement sam. de 10h à 12h30 et de 14h à 18h

e 55 (Tilleul)

f 59 (Chaumontel)

Occupé par l’Institut des Religieuses de la Sainte-Famille, l’ancien domaine Walckiers se compose d’un ensemble de différents bâtiments. Le château, proprement dit, affiche un style clas-sique d’inspiration Louis XVI. Ses faça-des, couronnées par une imposante corniche, sont rythmées par des pilas-tres à chapiteaux corinthiens. Il sem-blerait que la splendide rotonde qu’il préserve serait une réplique réduite du dôme du Panthéon à Paris et qu’elle ait servi de modèle pour celle du châ-teau du Belvédère à Laeken, résidence de nos souverains. Érigé à la fin du XVIIIe siècle, le château a été complété par une chapelle en briques rouges de style néogothique (non visitable). (CL 13/11/2002)

Visites guidées à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la colla-boration d’itinéraires. sur les sen-tiers de l’Histoire.

À la fin du XIXe siècle, le domaine est acheté par l’Institut de la Sainte-Famille mais, en 1965, l’État procède à l’ex-propriation des deux tiers du terrain pour un projet qui n’aboutira jamais. Il y entrepose des remblais, modifiant durablement l’aspect du parc. Aujourd’hui, le parc, géré par Bruxelles Environnement avec la collaboration du milieu associatif, présente un aspect semi-naturel avec ses prairies parse-mées de bouquets d’arbres, sa haute futaie, ses vergers, ses mares et sa prairie humide qui indique sa proximité avec le Moeraske, une zone maréca-geuse protégée. (CL 13/11/2002)

promenades guidées, samedi et dimanche à 10h et 14h (durée : 2h). rendez-vous devant l’école de la sainte-Famille, rue Chaumontel. avec la collaboration de la Com-mission de l’environnement de Bruxelles-est (CeBe).

87 88

Page 86: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 84 I s C H a e r B e e K / e V e r e / s a i n t - j o s s e - t e n - n o o d e

89. Carte j 5 Cité-jardin terdelt

rue du Tilleul, avenue Gilisquet, rues J. Wauters et G. GuffensSchaerbeek

En 1919, les autorités communales font un voyage en Angleterre et reviennent avec le projet de construire une cité-jardin à Schaerbeek qui manque, après guerre, d’habitats bon marché. C’est à la limite d’Evere que le Foyer schaer-beekois inaugure, en 1926, la Cité Ter-delt, quelque 300 maisons fortement marquées par le style cottage anglais. Henri Jacobs fils et Charles Roulet seront les architectes de ce projet. On y découvre des maisonnettes où la bri-que rouge s’allie aux enduits ou au crépi. Certaines s’ornent de frontons à colombages, de bow-window, de balcons ouvragés. Les maisons seront revendues pour la plupart dès leur construction. Un catalogue permettait aux acquéreurs de choisir parmi 36 façades différentes, le Foyer schaer-beekois gardant la gestion des plus vastes, pour la plupart divisées en appartements. Bâtie autour d’une petite place, la cité déploie un réseau de peti-tes rues verdoyantes et fleuries. Faute de moyens, elle ne bénéficiera jamais d’infrastructures collectives, à l’excep-tion d’une école.

promenade « de terdelt au quartier des Fleurs – influences étrangè-res » (voir encadré ci-contre).

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g P romenadeDe terdelt au quartier des Fleurs : influences étrangères

Cette promenade démarrera dans la cité-jardin Terdelt et rejoindra ensuite le quartier des Fleurs, voisin. Également aménagé sur un plan paysager, ce dernier accueille plutôt un habitat bourgeois. Les noms de rues sont un bouquet : Glycines, Capucines, Héliotropes, Jacinthes, Pensées… et la très élégante rue des Mimosas. S’y côtoient des maisons modestes, de vastes hôtels de maître, des maisons de style cottage ou Art Déco et l’église Sainte-Suzanne, bâtiment moderniste profondément influencé par les architectes français Auguste et Gustave Perret.

A samedi et dimanche à 15h et 16h30 (durée : 1h)

c lieu de départ : devant l’école communale n° 17, avenue Foucart à Schaerbeek – carte j 6

e 23-24 (Chazal)

f 64-65 (Bichon), 66 (Conscience)

avec la collaboration de l’administration communale de schaerbeek.

g P romenadeUn quartier d’inspiration anglaise

Le quartier Monplaisir, dont fait partie l’avenue Demolder, a été développé et bâti au début du XXe siècle. Les travaux préparatoires avaient en fait déjà été réalisés par Léopold II qui avait fait aménager à hauteur de ce quartier son célèbre boulevard de grande ceinture, aujourd’hui connu sous le nom de boulevard Lambermont. Lors de cette promenade, vous pourrez y observer un aménagement paysager, plutôt d’inspiration anglaise, prévoyant des espaces verts et des bâtiments publics aux endroits stratégiques (gare et église), de l’espace pour des sculptures et des éléments d’embellissement urbain dans les parcs publics et, par-dessus tout, une architecture de façade homogène très individualisée. Magnifiquement conservé, le quartier Mont-plaisir constitue un ensemble pour ainsi dire unique en son genre !

A samedi et dimanche à 15h30 et 17h (durée : 1h)

c lieu de départ : devant la fontaine, place Eugène Verboekhoven à Schaerbeek – carte i 5

e 55-56-92 (Verboekhoven)

f 58-59 (Verboekhoven)

uniquement en néerlandais.

avec la collaboration de l’administration communale de schaerbeek.

Page 87: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

s C H a e r B e e K / e V e r e / s a i n t - j o s s e - t e n - n o o d e I p. 85

90. Carte j 6 parc josaphat

Schaerbeek

e 23-24 (Chazal/Louis Bertrand), 25 (Patrie)

f 64-65 (Chazal), 66 (Crossing)

Selon la légende, un fidèle de retour en 1574 d’un pèlerinage à Jérusalem, trouva une telle similitude entre la val-lée de Roodebeek et celle de Josaphat, en Palestine, qu’il rebaptisa ce coin de Schaerbeek. À ce même endroit se constitua un domaine qui, au début du XXe siècle, menaçait d’être morcelé. Le roi Léopold II encouragea la com-mune à l’exproprier dans le but de préserver l’un des beaux espaces verts de cette partie de Bruxelles. Aménagé par le paysagiste belge Edmond Galoppin, le parc fut inauguré en 1904. La commune l’a embelli et a même triplé sa surface initiale en lui adjoi-gnant d’importantes parcelles conti-guës. Outre un espace réservé aux jeux et aux pratiques sportives et une vaste pelouse où se déroulent les concours de tirs à l’arc, le parc s’enorgueillit d’un espace plus pittoresque que les pro-meneurs prennent plaisir à découvrir. Vallonné et bordé d’essences variées, il compte trois étangs et, au hasard de ses 20 hectares, des essences variées telles que tilleuls, érables, hêtres, chê-nes, frênes, bouleaux, catalpas, magnolias, marronniers d’Inde et peu-pliers du Canada. Par ailleurs, de nom-breuses sculptures agrémentent le parc. Citons l’Élagueur d’Albert Desen-fans, la Maternité de Maurice De Korte ou le Dieu Borée de Joseph Van Hamme. (CL 31/12/1974)

promenades « Le parc josaphat à schaerbeek, pile ou face ? » et « invitation au voyage autour du parc josaphat » (voir encadrés ci-contre).

90

g P romenadeLe parc Josaphat à Schaerbeek, pile ou face ?

Cette promenade dans le parc Josaphat vous permettra de découvrir deux aspects différents du lieu : son histoire et la nature qui s’y trouve. Le jardin à l’anglaise, situé dans la partie basse du parc avait, dès 1904, une vocation éducative. On y présentait en effet au public qui ne pouvait voyager une collection d’arbres venus d’Amérique ou d’Asie. Par ailleurs, le parc abrite de nombreuses espèces animales et végétales venues d’ailleurs, parfois qualifiées d’invasives.

A samedi à 14h et 16h (durée : 2h)

c lieu de départ : entrée du parc, carrefour des avenues des Azalées et Eisenhower à Schaerbeek – carte j 6

e 25 (Bienfaiteurs)

f 65 (Bienfaiteurs), 66 (Azalées)

avec la collaboration de l’association art et nature (arna).

g P romenadeInvitation au voyage autour du parc Josaphat

Le parc Josaphat et ses abords immédiats présentent une toponymie par-ticulière, ainsi qu’une série de monuments parfois insolites qui permettent au promeneur de voyager bien au-delà de l’ancienne vallée du Maelbeek. Car le site ne renvoie pas uniquement à la Terre Sainte ; l’histoire européenne, celle de l’aventure coloniale de la Belgique, tout comme la végétation des Amériques se rencontrent également au détour d’un sentier du parc ou au croisement d’une des avenues du quartier. Ce parcours dans le temps et l’espace redonnera vie aussi bien aux légendes du vallon qu’aux aventures singulières de quelques personnalités étonnantes, toujours présentes dans la mémoire du lieu.

A samedi et dimanche à 14h30 (durée : 1h30)

c lieu de départ : croisement de l’avenue Louis Bertrand (du côté impair) et de l’avenue Voltaire à Schaerbeek – carte i 6

e 23-24 (Louis Bertrand)

f 59 (Herman), 66 (Crossing)

avec la collaboration de l’association patrimoine de schaerbeek (patris).

Page 88: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 86 I s C H a e r B e e K / e V e r e / s a i n t - j o s s e - t e n - n o o d e

91. Carte H 6 l église saints-jean- et-nicolas

rue de Brabant 75 – Schaerbeek

A sam. et dim. de 12h à 18h

e 3-4-25-55-56 (Gare du Nord)

f 14-58-61 (Gare du Nord)

S’inscrivant dans l’alignement des habitations de la rue de Brabant, la façade de l’église Saints-Jean-et-Nicolas, dotée d’un clocher rectangu-laire prolongeant une travée centrale sous fronton, combine une architecture résolument néoclassique à quelques éléments éclectiques. En fait, l’édifice, qui vit le jour grâce au legs de Jean-Nicolas Nevraumont, réadapte les principes architecturaux de l’Antiquité, tels que revisités par le style Louis XVI. L’architecte J. P. J. Peeters est à l’ori-gine de l’aspect imposant de l’église dans son ensemble. Ainsi, à l’intérieur, il a imaginé d’impressionnantes colon-nes corinthiennes jumelées pour sou-tenir l’ensemble des voûtes. Les pilas-tres qui leur correspondent scandent, quant à eux, les murs des vaisseaux. Les architectes D. Peeters, E. Carpen-tier et G. Hansotte contribuèrent éga-lement à la construction de l’église. Un remarquable mobilier d’époque et des orgues romantiques de Pierre Schryven complètent joliment l’église. L’autel majeur, le banc de communion, la chaire de vérité et quelques statues sont l’œuvre du sculpteur Guillaume Geefs. (CL 22/02/1984)

Visites guidées, samedi et diman-che à 12h, 13h, 14h, 15h, 16h et 17h. avec la collaboration d’itinéraires. sur les sentiers de l’Histoire.

91

b P romenade à vé loStyles « venus d’ailleurs » à Schaerbeek

Ce circuit à vélo sillonnera la commune de Schaerbeek pour y découvrir des sites illustrant les emprunts à des principes architecturaux « venus d’ailleurs » comme les styles néoclassique, néo-Renaissance flamande, néo-byzantin, jugendstil, cottage… Les cités-jardins et les arbres « exotiques » de la com-mune ne seront pas oubliés !Le parcours sera également placé sous le signe de la conduite d’un vélo en ville, alliant sécurité et respect du code de la route.

A samedi et dimanche à 15h (inscriptions samedi dès 14h et dimanche dès 10h) (durée : 2h30)

c lieu de départ : square Apollo (côté place de Helmet) à Schaerbeek – carte j 5

e 55 (Helmet)

I n’oubliez pas votre vélo. Pas de location possible sur place.

avec la collaboration du GraCQ – Les Cyclistes quotidiens (section locale de schaerbeek).

g P romenadesLes richesses insoupçonnées d’un cimetière

Aménagé par l’architecte paysagiste allemand Louis Fuchs, le cimetière de Bruxelles, situé à Evere, fut inauguré le 15 août 1877 par le bourgmestre de Bruxelles Jules Anspach. Dans ce parc à l’anglaise de 38 hectares, les esthé-tiques architecturales sont particulièrement riches et diversifiées : néo-Renais-sance, éclectisme, Art nouveau et Art Déco. Vous les découvrirez lors de cette promenade qui mettra également en valeur les différents créateurs célèbres qui s’y sont illustrés : Victor Horta, qui réalisa pour François Verheven un de ses plus originaux ornements funéraires dans le style Art nouveau, et des architectes issus de l’Académie de Bruxelles (Ernest Acker, Adrien Blomme,…).

Une cité-jardin peu connue

La petite cité-jardin du Tuinbouw (jardin cultivé) fut construite à partir de 1922 d’après les plans de l’architecte Jean-Jules Eggericx dans une partie non urbanisée de la commune d’Evere. Les maisons doubles, couvertes de crépi, sont placées en retrait de la voirie et entourées d’un jardin. Aujourd’hui, il faut chercher quelque peu pour découvrir, dissimulées derrière les arbres et les haies, les maisons du Tuinbouw englobées dans un quartier résidentiel récent. Vous les découvrirez lors de cette promenade.

Informations et renseignements au 02/247.63.77 (du lundi au jeudi de 9h à 16h et le vendredi de 9h à 12h) ou sur www.evere.be.

avec la collaboration de l’échevinat de la culture et de l’administration communale d’evere.

Page 89: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

s C H a e r B e e K / e V e r e / s a i n t - j o s s e - t e n - n o o d e I p. 87

h Expos i t i on Imaginaires exotiques et insolites à Schaerbeek

Cette petite exposition proposera une sorte de tour du monde au travers de photographies d’élé-ments monumentaux, architectu-raux, publicitaires et autres qui évoquent des ailleurs lointains et un cosmopolitisme pittoresque inscrits dans le paysage schaerbeekois.

A samedi et dimanche de 10h à 18h

c avenue Louis Bertrand 67 à Schaerbeek – carte i 6

e 23-24 (Louis Bertrand)

f 66 (Crossing)

avec la collaboration de l’association patrimoine de schaerbeek (patris).

92. Carte H 6 m Brussels Village

rue des Palais 44 – Schaerbeek

A sam. de 10h à 18h dim. de 10h à 16h

e 25-94 (Lefrancq), 55-56 (Liedts), 92 (Sainte-Marie)

f 65-66 (Robiano)

Avec l’hôtel de la Régie des Télépho-nes et des Télégraphes, Michel Polak, l’architecte ordonnateur, adjoignait un autre bâtiment d’importance à son œuvre qui comptait déjà, entre autres, le Résidence Palace et l’hôtel Empain. Ce diplômé de l’École polytechnique de Zurich, de nationalité suisse bien que né à Mexico, participa activement à la transformation du visage de

92

Bruxelles dans les années 1920. Sis au sommet d’une butte, l’immeuble qui fut commandité par le Gouverne-ment belge en 1935 jouit d’une vue imprenable sur le centre et le nord de Bruxelles. Michel Polak n’a rien laissé au hasard et il semble que l’entretien minutieux dont l’édifice ait bénéficié a permis de préserver non seulement les espaces intérieurs, mais aussi les détails de la décoration : les couloirs admirablement agencés, l’élégance des châssis à glissière, le charme insolite des tourelles d’observation qui servait à l’époque à l’étude des parasitages, la finition des éléments métalliques, rampes d’escalier ou ferronneries ornementales et l’heu-reux mariage des matériaux utilisés. De conception moderniste, le bâti-ment accueille aujourd’hui la COCOF,

93. Carte i 6 l*maison des arts

chaussée de Haecht 147Schaerbeek

A sam. et dim. de 10h à 18h

e 25-92 (Robiano), 94 (Sainte-Marie)

f 61 (Traversière), 65-66 (Robiano)

Bien que la superficie d’origine de 81 ares eût à souffrir de quelques expro-priations, le domaine actuel constitue encore un agréable écrin de verdure, inattendu dans cette partie de Bruxel-les. On y accède par le n° 147 de la chaussée de Haecht. Le bâtiment à front de rue masque le château encore existant qui fut construit en 1826 pour un riche marchand de draps du nom de Charles-Louis Eenens. Augmenté de deux ailes à la génération suivante, l’édifice passa ensuite à la vicomtesse Terlinden, petite-fille du premier proprié-taire. C’est elle qui décida de léguer l’ensemble à la commune de Schaer-beek. L’intérieur exemplifie admirable-ment les interprétations variées du style éclectique. Des éléments décoratifs empruntés aux styles Louis XV, Louis XVI et à l’architecture de la Renaissance flamande ornent les salons du rez-de-chaussée. Dans la salle à manger, on remarque notamment un impression-nant manteau de cheminée orné de

93

carreaux au manganèse en faïence de Delft. Curieusement, ces carreaux furent fabriqués à Gand avant que les protestants ne s’établissent dans la ville de Delft. Certaines pièces, plus simples, répondent davantage au style classique de la façade. (CL 09/11/1993)

exposition « schaerbeek-delft-schaerbeek » dans laquelle l’artiste Godelieve Vandamme revisite les carrelages de delft de la véranda et transforme les saynètes bucoliques du xViiie siècle en paysages schaerbeekois contemporains.

un pôle de lancement d’entreprises liées aux nouvelles technologies et du logement.

Visites guidées, samedi à 10h, 11h, 12h, 14h, 15h, 16h et 17h et diman-che à 10h, 11h, 12h, 14h et 15h. avec la collaboration de pro Velo.

Page 90: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 88 I s C H a e r B e e K / e V e r e / s a i n t - j o s s e - t e n - n o o d e

94. Carte H-i 6 l*église royale sainte-marie

place de la Reine – Schaerbeek

A sam. de 10h à 18h dim. de 11h à 18h

e 25 (Robiano), 92-94 (Sainte-Marie)

f 61 (Traversière), 65-66 (Robiano)

Cette église de plan centré affectant la forme d’un octogone occupe une place stratégique sur le tracé royal reliant le palais de Bruxelles à celui de Laeken. Après la construction d’un édifice provisoire d’après les plans de Jean-Pierre Cluysenaar, on décida d’organiser un concours pour rempla-cer l’édifice élevé à la hâte. Un jeune architecte, Louis Van Overstraeten,

sortit vainqueur de l’épreuve et pro-posa une église reprenant le style romano-byzantin. Les travaux débu-tèrent en 1845 mais le décès inopiné de l’architecte retarda le chantier. L’église fut inaugurée le 15 août 1853 et l’ensemble des travaux fut terminé entre 1893 et 1900. Des chapelles absidiales entourent la partie centrale dominée par une impressionnante coupole. La tribune abrite un orgue post-romantique aux boiseries de style néo-byzantin, chef d’œuvre de Kerkhoff (1907). À l’intérieur, le mobilier d’origine et la décoration forment avec l’archi-tecture un exemple d’art « byzantin » d’une rare unité à Bruxelles. Les mosaï-ques complètent un intéressant ensemble de peintures murales. L’église fut fermée au public en 1966 et il fallut attendre 1982 pour que des

h An imat ionsUn autre regard sur l’église royale Sainte-Marie

Dans le cadre de l’ouverture de l’église royale Sainte-Marie, diverses activités destinées aux adultes et aux familles avec des enfants à partir de 6 ans vous sont proposées par Patrimoine à roulettes, avec la complicité des occupants des lieux.

94

travaux significatifs de restauration débutent vraiment. (CL 09/11/1976)

animations « un autre regard sur l’église royale sainte-marie » (voir encadré ci-dessous).

d’orient et d’ailleursUne coupole visible de loin, un plan centré, une architecture et des décors inspirés du monde chrétien d’Orient… Le tout mélangé avec la pensée architecturale du XIXe siècle. Bien agiter. Et maintenant ? En route pour découvrir les monu-ments qui ont inspiré l’architecte. Un grand jeu de quizz décoratif, de géographie et d’histoire de l’art à l’intérieur de l’église. Le centre de la nef se transformera en carte géante du monde méditerranéen.

Jeu de coopération, pour tous, à partir de 6 ans

décors en peintureUn métier à découvrir… et de tenter l’expérience… Pochoir, tampons,…

Atelier créatif pour tous, à partir de 6 ans

au paradisChez les anciens Perses, le paradis désignait un terrain de chasse. À ton tour, pars à la découverte des animaux cachés dans les décors de l’église. Surprises et histoires garanties par Carlita la raconteuse.

Animation pour tous, à partir de 6 ans

C’est Byzance !Une architecture néo-byzantine, nez au quoi ? Ben un peu de tout ! Madame Rosa et son bon sens vous fera découvrir les subtilités d’un des chefs-d’œuvre de l’architecture du XIXe siècle en Belgique. En toute simplicité et bonne humeur.

Visite guidée pour tous

A samedi, en continu à partir de 10h (dernier atelier à 17h), dimanche en continu à partir de 11h (dernier atelier à 17h)

c église royale Sainte-Marie, place de la Reine à Schaerbeek – carte H-i 6

d lignes 2-6 (Botanique)

e 25 (Robiano), 92-94 (Sainte-Marie)

f 65-66 (Robiano)

avec la collaboration de patrimoine à roulettes.

Page 91: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

s C H a e r B e e K / e V e r e / s a i n t - j o s s e - t e n - n o o d e I p. 89

95. Carte H 7 parc du jardin botanique

rue Royale – Saint-Josse-ten-Noode

d lignes 2-6 (Botanique)

e 92-94 (Botanique)

f 61 (Botanique)

Vers 1829, l’architecte Charles-Henri Petersen est chargé d’établir les plans d’un jardin botanique entre les portes de Schaerbeek et de Cologne, sur ce qui n’était alors qu’une succession d’étangs, de petits bois, de champs et de potagers. Le parc est agrandi en 1842 et en 1854 et doté de nombreu-ses sculptures, issues d’un programme supervisé par Charles Van der Stappen et Constantin Meunier. On en compte 52, exécutées entre 1894 et 1898 par une colonie d’artistes. Après la Seconde Guerre mondiale, les collec-tions de plantes sont transférées au domaine de Bouchout à Meise. Le parc est ensuite coupé par le boulevard Saint-Lazare et doit être réaménagé. La tâche est confiée à René Pechère qui, à l’occasion de l’Exposition uni-verselle de 1958, imagine un jardin divisé en trois terrasses distinctes, une façon de tirer parti du terrain en fort dénivelé. Devant les serres et l’oran-gerie de l’actuel centre culturel s’étend le jardin à la française, strictement compartimenté et planté d’arbustes fleuris. La partie intermédiaire qui s’ins-pire des jardins italiens, s’orne de par-terres riches en plantes à fleurs. La troisième section du parc, dans la zone inférieure, est occupée par un parc paysager de style anglais, présentant des sentiers sinueux, des pelouses bordées de massifs arbustifs et des pièces d’eau qui font entendre leur doux murmure. Parc géré par Bruxelles Environnement. (CL 15/04/1964)

promenade « Ces arbres qui voya-gent… » (voir encadré ci-contre).

dépliant informatif disponible auprès du gardien du parc. avec la collaboration de Bruxelles envi-ronnement.

95

g P romenade Ces arbres qui voyagent…

De tout temps, les conquérants et les explorateurs ont rapporté de leurs voyages des plantes alimentaires, médicinales ou ornementales… Au milieu du XIXe siècle, l’engouement pour les arbres venus d’Amérique ou d’Asie a influencé l’aménagement des parcs et des grands domaines. Des arboretums furent créés pour étudier la valeur forestière des espèces exotiques… Au cœur du Jardin botanique, ces migrations végétales seront évoquées et vous découvrirez des espèces rares, remarquables et quelques nouveautés étonnantes…Bien enracinés dans notre sol, ces arbres nous parlent d’ailleurs !

A dimanche à 10h30 et 14h30 (durée : 2h)

c lieu de départ : à l’entrée du Centre culturel Le Botanique, rue Royale 236 à Saint-Josse-ten-Noode – carte H 7

d lignes 2-6 (Botanique)

e 92-94 (Botanique)

f 61 (Botanique)

I réservation obligatoire au 02/673.18.35 (du lundi au vendredi de 10h à 17h). Maximum 25 personnes par départ.

avec la collaboration du Bus Bavard.

Page 92: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

Publications de la Direction des Monuments et des Sites

p. 90 I j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e

BruxeLLes, ViLLe d’art et d’Histoire

1. Le Cinquantenaire et son site (Fr-Nl-Esp-Gb)

2. Le Cimetière du Dieweg (Fr-Nl)

3. La Grand-Place de Bruxelles (Fr-Nl-Esp-Gb)

4. Le quartier du Béguinage (Fr-Nl)

5. Le Heysel (Fr-Nl-Esp-Gb)

6. L’avenue Louis Bertrand et le parc Josaphat (Fr-Nl)

7. Trois visages de passages au XIXe siècle (Fr-Nl-Esp-Gb)

8. Anderlecht: la Collégiale-le Béguinage- Ia Maison d’Erasme (Fr-Nl)

9. Le Sablon: le quartier et l’église (Fr-Nl-Esp-Gb)

10. Le quartier des Étangs d’Ixelles (Fr-Nl)

11. Le quartier Sainte-Catherine et les anciens quais (Fr-Nl)

12. Le parc Léopold (Fr-Nl-Esp-Gb)

13. Le quartier des squares (Fr-Nl-Esp-Gb)

14. Le square Armand Steurs (Fr-Nl)

15. Le quartier royal (Fr-Nl-Esl-Gb)

16. Le quartier de l’Observatoire (Fr-Nl)

17. L’avenue de Tervueren (Fr-Nl)

18. La vallée de la Woluwe (Fr-Nl)

19. L’avenue Louise (Fr-Nl)

20. Les boulevards du Centre (Fr-Nl)

21. Saint-Gilles (Fr-Nl)

22. Les boulevards extérieurs (Fr-Nl)

23. Le quartier Saint-Boniface (Fr-Nl)

24. Le quartier Notre-Dame-aux-Neiges (Fr-Nl)

25. Les canaux bruxellois (Fr-Nl)

26. Marchés du Pentagone (Fr-Nl)

27. Impasses de Bruxelles (Fr-Nl)

28. Uccle, maisons et villas (Fr-Nl)

29. La première enceinte (Fr-Nl)

30. Le Bois de la Cambre (Fr-Nl)

31. Le Palais de Justice (Fr-Nl)

32. L’Abbaye de La Cambre (Fr-Nl)

33. L’avenue Molière et le quartier Berkendael (Fr-Nl)

34. Les cités-jardins. Le Logis et Floréal (Fr-Nl)

35. Histoire des cinémas bruxellois (Fr-Nl)

36. La rue aux Laines et ses demeures historiques (Fr-Nl)

37. Le domaine royal de Laeken (Fr-Nl)

38. Cimetières et nécropoles (Fr-Nl)

39. Histoire des écoles bruxelloises (Fr-Nl)

40. Les boulevards extérieurs (Fr-Nl)

41. L’abbaye de Dieleghem (Fr-Nl)

42. L’ancien palais du Coudenberg (Fr-Nl)

43. Immeubles à appartements de l’entre-deux-guerres (Fr-Nl)

44. La Cité administrative de l’État (Fr-Nl)

45. L’hôtel communal de Schaerbeek et la place Colignon (Fr-Nl)

46. Les Marolles (Fr-Nl)

47. Au cœur de Forest (Fr-Nl)

48. Bruxelles et ses cafés (Fr-Nl)

49. Le patrimoine rural (Fr-Nl)

arCHéoLoGie À BruxeLLes 1. Au quartier des Riches-Claires:

de la Priemspoort au couvent (Fr-Nl)

2. Brasseries au quartier Sainte-Catherine (Fr-Nl)

3. Artisanat médiéval et habitat urbain (Fr-Nl)

4. Autour de la Première enceinte (Fr-Nl)

Histoire & restaurationGaleries Saint-Hubert (Fr-Nl)

L’église Notre-Dame du Sablon (Fr-Nl)

Page 93: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e I p. 91

atLas du sous-soL arCHéoLoGiQue de La réGion de BruxeLLes

1. Berchem-Sainte-Agathe (Fr-Nl)

2. Woluwe-Saint-Lambert (Fr-Nl)

3. Uccle (Fr-Nl)

4. Forest (Fr-Nl)

5. Jette (Fr-Nl)

6. Saint-Josse-ten-Noode (Fr-Nl)

7. Etterbeek (Fr-Nl)

8. Anderlecht (Fr-Nl)

9. Watermael-Boitsfort (Fr-Nl)

10.1. Bruxelles-Pentagone. Potentiel archéologique (Fr-Nl)

10.2. Bruxelles-Pentagone. Découvertes archéologiques (Fr-Nl)

11. Koekelberg (Fr-Nl)

12. Bruxelles. Quartier Nord-Est (Fr-Nl)

13. Saint-Gilles (Fr-Nl)

14. Woluwe-Saint-Pierre (Fr-Nl)

15. Ixelles (Fr-Nl)

16. Schaerbeek (Fr-Nl)

17. Molenbeek-Saint-Jean (Fr-Nl)

18. Evere (Fr-Nl)

19. Bruxelles-Quartier Louise (Fr-Nl)

inVentaire du patrimoine monumentaL de La BeLGiQue réGion de BruxeLLes-CapitaLe

Volume 1 A Bruxelles Pentagone A-D (Fr-Nl)

Volume 1 B Bruxelles Pentagone E-M (Fr-Nl)

Volume 1 C Bruxelles Pentagone N-Z (Fr-Nl)

Volume 2 Saint-Josse-ten-Noode (Fr-Nl)

Volume 3 Etterbeek (Fr-Nl)

Les inventaires de Saint-Gilles, Saint-Josse-ten-Noode, Etterbeek, Bruxelles-Extensions Sud, Ixelles et Woluwe-Saint-Pierre et, prochainement, de Bruxelles-Extensions Est, sont consultables sur le site Internet suivant : http://www.irismonument.be

monuments et sitesVolume 1 Bruxelles, monuments

et sites classés (Fr-Nl)

Volume 2 Région de Bruxelles-Capitale, monuments et sites protégés (Fr-Nl)

Volume 3 Région de Bruxelles-Capitale. Monuments et sites protégés (Fr-Nl)

journées du patrimoineEnsembles architecturaux en région bruxelloise (Fr-Nl)

Lieux de fête (Fr-Nl)

Art et architecture publics (Fr-Nl)

Un siècle d’architecture et d’urbanisme: 1900-2000 (Fr-Nl)

Le patrimoine et ses métiers (Fr-Nl)

L’archéologie, du Néolithique à la révolution industrielle (Fr-Nl)

Commerce et négoce (Fr-Nl)

Modernisme – Art Déco (Fr-Nl)

Bruxelles, 175 ans d’une capitale (Fr-Nl)

Lumière et éclairage (Fr-Nl)

Architecture après la Seconde Guerre mondiale (Fr-Nl)

Venus d’ailleurs (Fr-Nl)

En vente dans les principales librairies

(Attention: plusieurs titres sont actuellement épuisés)

La Direction des Monuments et des Sites édite également diverses publications gratuites. La liste de ces publications est disponible sur le site www.monument.irisnet.be

Publications de la Direction des Monuments et des Sites

Page 94: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

p. 92 I j o u r n é e s d u p a t r i m o i n e

À l’initiative de la région de Bruxelles-Capitalesous les auspices du Conseil de l’europe et de l’union européenne, dans le cadre des journées européennes du patrimoine

Comité d’accompagnement pascale inGeLaere, andrea mariuCCi et anne-sophie WaLaZYC, Cabinet du Secrétaire d’État en charge des Monuments et Sites

organisationDirection des Monuments et des Sites de la Région de Bruxelles-Capitale

Coordination générale Brigitte Vander BruGGHen et paula dumontavec l’aide de Cindy de Brandt

rédactionLes notices décrivant les lieux ont été rédigées par Christophe VaCHaudeZ

relecture des textesmarie-Hélène Genon michèle HerLa et martine maiLLard, Direction des Monuments et des Sites

Crédits photographiquesLes photographies ont été réalisées par alfred de ViLLe de GoYet, Direction des Monuments et des Sitesexcepté Christine Bastin et jacques evrard © Ministère de la Région de Bruxelles-Capitale (3, 32, 66 et 77)théâtre du Vaudeville (12)Conservatoire royal de Bruxelles/Koninklijk Conservatorium Brussel (17)Bibliothèque royale de Belgique (19)direction des monuments et des sites (78)

Photo Hôtel Van Eetvelde (32) : arch. V. Horta@Sofam 2009Photo Cité Diongre (77) : arch. J. Diongre@Sofam 2009

Conception couverture et affiche Kaligram, Bruxelles

Conception programme, mise en page et cartographie Kaligram, Bruxelles

impressionIPM, Bruxelles

éditeur responsablepatrick CraHaY, Direction des Monuments et des Sites, CCN – rue du Progrès 80, 1035 Bruxelles

Les renseignements mentionnés dans cette brochure sont susceptibles de modifications, indépendantes de notre volonté.

RemerciementsLa Direction des Monuments et des Sites remercie toutes les institutions publiques et privées ainsi que les propriétaires et les associations qui ont contribué à la réussite de cette nouvelle édition des Journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale.

Elle remercie également l’association Patrimoine et Culture qui accueille le point central d’information.

Page 95: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

a Horaires et dates

d Lignes et stations de métro

e Trams

f Bus

g Promenade

h Exposition

b Parcours vélo

i Visite guidée uniquement ou réservation obligatoire

c Lieu d’animation ou de départ

j Traduction gestuelle

Pictogrammes utilisés

Cette brochure est distribuée gratuitement

Dépôt légal : D/2009/6860/019

InformationsOrganisation des Journées du Patrimoine en Région de Bruxelles-Capitale :Direction des Monuments et des Sites de la Région de Bruxelles-CapitaleCCN – rue du Progrès 80 – 1035 Bruxelles

Permanences téléphoniques les 19 et 20 septembre 2009, de 10h à 17h : 0800/40.400 – fax : 02/204.15.22 – [email protected]

Les heures indiquées pour les bâtiments sont celles d’ouverture et de ferme-ture. Les organisateurs se réservent le droit de fermer les portes plus tôt en cas de forte affluence afin de terminer à l’heure prévue.

Il est interdit de fumer, de manger et de boire lors des visites. Il se peut également que certains responsables des lieux interdisent la prise de photographies.

Les mentions CL et SV, à la fin des notices, indiquent la date de classement ou d’inscription sur la liste de sauvegarde du bien décrit.

Les indications en gras à côté des adresses réfèrent à un plan cartographi-que de la Région. Ce dernier est envoyé gratuitement, sur simple demande écrite à la Direction des Monuments et des Sites.

Les informations relatives aux transports en commun qui desservent les lieux nous ont été communiquées par la STIB. Elles indiquent les arrêts les plus proches des lieux ou points de rendez-vous et les lignes desservies les samedi et dimanche.

Attention : une réservation préalable est exigée pour certaines promenades (n° de réservation indiqué sous la notice). Cette mesure a été prise dans le seul et unique but d’accueillir le public dans les meilleures conditions pos-sibles et de prévoir un nombre suffisant de guides. Il vous est néanmoins loisible de vous rendre au lieu de départ de ces animations le jour même, des désistements ou des opportunités étant toujours possibles.

Accessibilité aux personnes à mobilité réduiteGrâce à la collaboration de l’Association nationale pour le Logement des Personnes handicapées (ANLH), l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite est mentionnée à côté de chaque lieu repris au programme. Cette enquête a été menée sur base des données transmises par les responsables des lieux et vérifiées par un membre de l’association.

À noter que les sites extérieurs et en chantier n’ont pas fait l’objet de l’étude, de même que les lieux pour lesquels les données transmises étaient insuffisantes.

L’accessibilité des lieux est indiquée, selon les critères et les normes arrêtés en Région de Bruxelles-Capitale, par les logos suivants :

k Accessible : des conditions suffisantes sont rencontrées pour l’auto-nomie des personnes en fauteuil roulant (manuel ou électrique).

m Accessible avec aide : l’aide d’une tierce personne est requise pour une circulation et un usage aisés du lieu.

l Non accessible : les conditions minimales ne sont pas rencontrées.

k* Accescity : les pictogrammes suivis d’un astérisque indiquent que des informations supplémentaires sur l’accessibilité des lieux se trou-vent sur http://www.accescity.be

Les critères d’accessibilité ne concernent que les visites lors des Journées du Patrimoine. Ils ne sont pas forcément valides pour l’activité habituelle des bâtiments.

Tout renseignement complémentaire relatif à cette étude peut être obtenu auprès de l’ANLH (e-mail : [email protected]).

Venus d’a i l leurs

Édifices, parcs et jardins sont presque toujours

le résultat d’un brassage entre éléments locaux

et étrangers. Styles, typologies, matériaux et

techniques sont eux aussi sujets à influences et à

échanges, parfois visibles, parfois moins.

L’ouvrage Venus d’ailleurs étudie ce passionnant

phénomène à Bruxelles, sous divers angles :

Bruxelles, deux siècles d’une histoire mouve- >

mentée. Un exercice d’équilibre entre apports

locaux et étrangers

Jeune nation, la Belgique se forge une iden- >

tité par la construction d’un passé national et

d’un patrimoine correspondant

L’exotisme dans l’architecture de la capitale : >

origines, apogée et déclin

Apport des architectes paysagistes étran- >

gers : introduction de motifs décoratifs al-

logènes et de variétés de plantes exotiques

dans nos parcs et jardins

Styles Beaux-Arts et > cottage, naissance,

évolution et cohabitation fraternelle de deux

genres totalement différents dans les rues de

Bruxelles

Richement illustré, ce livre de 164 pages est édité

par la Direction des Monuments et des Sites de la

Région de Bruxelles-Capitale.

Disponible en librairie dès le début du mois de

septembre, il sera vendu pendant le week-end

des Journées du Patrimoine à un tarif préférentiel

au point d’information des Halles Saint-Géry.

ISBN 978-2-930457-46-8

Page 96: Journées du patrimoine 2009, Venus d'ailleurs

l’ orient des architectes

de oriënt van de architecten

04- 09 > 01-11 2009Halles Saint-Géry, place Saint-Géry, 1000 Bruxelles – Tous les jours de 10h à 18h – Entrée gratuiteSint-Gorikshallen, Sint-Goriksplein, 1000 Brussel – Alle dagen van 10u tot 18u – Gratis toegang

i n f o : w w w . m o n u m e n t . i r i s n e t . b e – w w w . a a m . b e

Ve n u s d ’a i l l e u r s

Jour n é es du Patr imo in e19 & 20 / 09 / 2009

L’Europe un patrimoine commun Sous les auspices du Conseil de l’Europe et de l’Union européenne. Dans le cadre des Journées européennes du Patrimoine

R é g i o n d e B R u x e l l e s - C a p i t a l e