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JUILLET 2020 / Vol.2, No. 2

JUILLET 2020 / Vol.2, No. 2 · 2020. 7. 23. · 2 GAC MAG Juillet 2020 3 Notre bulletin de santé est arrivé Chers collègues, En mai dernier, tous les employés d’EGA et de GAC

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Page 2: JUILLET 2020 / Vol.2, No. 2 · 2020. 7. 23. · 2 GAC MAG Juillet 2020 3 Notre bulletin de santé est arrivé Chers collègues, En mai dernier, tous les employés d’EGA et de GAC

2 GAC MAG Juillet 2020 3

Notre bulletin de santé est arrivéChers collègues,

En mai dernier, tous les employés

d’EGA et de GAC ont été invités

à participer à un sondage et vous

avez été très nombreux à y ré-

pondre1. Je vous en remercie.

Ce sondage a non seulement per-

mis d’identifier les forces et les fai-

blesses de GAC ainsi que les oc-

casions d’amélioration, mais aussi

de nous comparer à des milliers

d’autres sociétés d’ici, en Afrique,

et d’ailleurs dans le monde. En ef-

fet, la base de données de la firme

McKinsey & Compagnie, qui a ré-

alisé le sondage, contient les don-

nées de millions de travailleurs

qui ont répondu aux mêmes 100

questions.

Comme je m’y étais engagé, je

partage avec vous ci-après les ré-

sultats de ce sondage.

D’abord, est-ce que GAC est une

société « en santé » ? Selon la dé-

finition, une organisation est en

santé si elle possède :

1. La capacité à maintenir un ali-

gnement stratégique ;

2. La capacité à mettre en

œuvre sa stratégie plus ef-

ficacement que ses concur-

rents ; et

3. La capacité à maintenir des

performances exception-

nelles dans le temps.

Selon cette affirmation, la santé

de GAC est :

1. De loin supérieure à la san-

té moyenne des entreprises

d’Afrique subsaharienne ;

2. Nettement supérieure aux

entreprises du secteur pri-

maire2  ;

3. Dans le premier quartile de

tous les secteurs confondus

au niveau mondial.

Comparativement aux entre-

prises d’Afrique subsaharienne,

GAC bat tous les records ou

presque. Comparativement aux

entreprises du secteur primaire,

la santé de GAC est nettement

supérieure à la moyenne. Enfin,

comparativement aux entreprises

de tous les secteurs confondus,

GAC se positionne encore dans le

premier quartile, ce qui est en soit

surprenant puisque nous sommes

comparés à des entreprises de

tous les secteurs, notamment le

secteur des services (consultants,

comptables, banques, etc.) qui

performe toujours mieux que les

secteurs industriel et minier.

Pour l’analyse qui suit, je ne tien-

drai compte que de nos résultats

en les comparant aux entreprises

de tous les secteurs confondus.

Les points forts

Les employés ont une idée claire

de la direction dans laquelle nous

allons (vision) et possèdent une

bonne compréhension de la stra-

tégie que nous avons mise en

place pour atteindre nos objectifs.

Cependant, ils se disent peu impli-

qués ou ne pas avoir une grande

influence sur les orientations stra-

tégiques et les décisions que nous

prenons en tant qu’organisation.

Sur les plans opérationnel et fi-

nancier, GAC est une organisation

disciplinée possédant des normes

et des processus rigoureux bien

établis. La gestion des risques

est également une de nos forces.

Nous excellons en matière d’ac-

quisition de talent et d’utilisation

efficace des expertises externes.

Les employés reconnaissaient la

grande qualité de nos relations

avec les parties prenantes ex-

ternes (communautés, gouverne-

ments, partenaires, etc.).

L’appréciation favorable des inci-

tatifs financiers (bonus) ressort

du lot si l’on compare avec les en-

treprises du secteur primaire, et

encore davantage si l’on compare

avec les entreprises d’Afrique

subsahariennes.

Le point faible

Même si la santé de GAC se situe

en tête de peloton, nous avons un

point faible. La formation et le dé-

veloppement des compétences

sont l’élément sur lequel nous

avons obtenu la plus mauvaise

note. Qui plus est, nous sommes

loin derrière la moyenne des en-

treprises sur secteur primaire et

d’Afrique subsaharienne. Le mes-

sage est clair et reçu. Nous y re-

viendrons.

Les points à améliorer

Collectivement, nos cadres et

gestionnaires utilisent un style de

gestion qui est inspirant et colla-

boratif, et savent appuyer leurs

équipes. Les rôles de chacun et

les attentes par rapport à chacun

sont relativement bien établis et

compris, même s’il y a de la place

pour l’amélioration. Toutefois, nos

cadres et gestionnaires auraient

avantage à écouter davantage

leurs employés, voire même à les

consulter pour prendre des déci-

sions plus éclairées. Donner da-

vantage l’occasion aux employés

de contribuer au niveau des idées

pourrait nous aider à innover en-

core plus.

Les employés n’ont pas une bonne

visibilité sur les possibilités de

promotions et leurs perspectives

de carrière au sein de GAC. De

plus, nous ne reconnaissons pas

ou ne soulignons pas suffisam-

ment les efforts et les réalisations

des employés et des équipes qui

favorisent la concrétisation des

objectifs et des valeurs de l’or-

ganisation. Nos évaluations an-

nuelles de rendement pourraient

être mieux structurées. Toutefois,

rappelons-nous que le sondage a

eu lieu au même moment où nous

mettions en place la nouvelle so-

lution « Sucess Factors » et que

cela a peut-être influencé le résul-

tat.

Enfin, le sondage révèle une lé-

gère tendance à fermer les yeux

sur les mauvaises performances

et sur certaines situations. Bref,

on note une absence de consé-

quence et certains s’en sortent

trop facilement.

Et après ?

Les résultats viennent à peine

d’arriver (j’écris ce texte quelques

heures après avoir reçu les ré-

sultats). Il est donc trop tôt pour

vous dire quelles sont les mesures

que nous allons mettre en place

pour mettre à profit les occasions

d’amélioration qui se placent de-

vant nous. Cela nécessitera une

analyse plus approfondie, ce que

nous ferons, assurément.

Toutefois, dans l’ensemble, nous

devons être fiers de nos résul-

tats. Peu d’entreprises peuvent

se vanter d’être en meilleure san-

té que nous. Notre bilan de san-

té démontre une fois de plus que

GAC est différente des autres so-

ciétés minières, et, à cet égard, il

n’y a qu’une seule phrase de trois

mots qui résume, selon moi, l’es-

sence de cette différence : Nous

sommes GAC !

Daniel Cornel POP

Chef de la direction

1) La participation a été

de 299 répondants. Plus

de 700 commentaires et

recommandations ont été reçus.

2) Le secteur primaire rassemble

l’ensemble des activités qui

produisent des matières

premières non transformées,

souvent les activités liées à

l’exploitation de ressources

naturelles.

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4 GAC MAG Juillet 2020 5

La santé et la sécurité des

communautés de notre

concession minière est

notre priorité. En cette

période de Covid-19, nous leur

avons prêté une attention par-

ticulière. Les programmes que

nous avons développés ont per-

mis de mener des actions de sen-

sibilisation, mais aussi d’appor-

ter un soutien économique aux

populations de notre concession

minière.

Comme elle l’a fait pour Ebola il

y a quelques années, GAC a en-

trepris, dans le cadre de la lutte

contre la Covid-19, une vaste

campagne de sensibilisation au-

près des habitants de la région

de Boké. Des messages de sensi-

bilisation ont été diffusés sur les

radios locales pour promouvoir

les gestes barrières à adopter et

sur les grands axes routiers de la

région, des panneaux de sensibi-

lisation à la maladie ont été affi-

chés. Des agents de relais com-

munautaires, formés et appuyés

par GAC, ont porté les messages

de protection contre la maladie

dans les villages de notre conces-

sion et expliqué les mesures de

lutte contre la maladie en langues

locales.

Notre action auprès des commu-

nautés ne s’est pas limitée à la

sensibilisation et à la distribution

de kits sanitaires de protection.

La maladie a eu un impact sur les

revenus des populations et sur

les activités économiques de la

région. GAC a donc appuyé les

femmes et les jeunes des commu-

nautés de sa concession à la réa-

lisation d’activités génératrices de

revenus.

409 femmes localisées entre

Kamsar et Tinguilinta ont été for-

mées aux métiers de la saponifi-

cation et ont pu produire 25 000

savons. 20 femmes de la commu-

nauté réinstallée de Beli Kindi à

Tinguilinta, ont été, quant à elles,

appuyées dans la fabrication de

25 000 masques. Ces produc-

tions ont été entièrement rache-

tées par GAC et distribuées aux

employés, aux autorités locales et

aux communautés elles-mêmes.

19 jeunes issus des cohortes de

boursiers de GAC au Centre de

Formation Professionnelle de Bo-

ké ont pu bénéficier de contrats

pour la fabrication de 200 kits de

lavages des mains répartis entre

les mosquées, les églises et les

marchés.

Durant le mois de ramadan, 112

ménages de notre concession ont

pu bénéficier de kits alimentaires,

composés de denrées de base,

pour soutenir les personnes les

plus vulnérables face à cette pan-

démie.

Les actions que nous menons

au sein des communautés visent

prioritairement à promouvoir

l’entreprenariat social auprès des

jeunes et des femmes afin qu’ils

puissent contribuer au dévelop-

pement socio-économique de

leurs localités.

Selon les Nations-Unies, chaque

membre de la communauté bé-

néficiant d’un revenu soutient et

impacte la vie de sept autres per-

sonnes. Au total, ce sont 3 000

personnes de la région de Boké

qui bénéficieront de l’impact éco-

nomique du projet communau-

taire de GAC dans la lutte contre

la COVID-19.

Par Abdourahamane Diallo

[email protected]

Covid-19 : lutter contre la pandémie avec les communautés locales

GAC MagJUILLET 2020 / Vol.2, No.2

ÉditeurMartin SIMARD

Éditeur adjointSouleymane DIALLORédactionAbdourahamane DIALLO,Souleymane DIALLO, Sophie-Jeanne LAMAH, Daniel CornelPOP, Martin SIMARD, Mamady CAMARA, Salimatou DIALLO, André CAMARA, Simon BUERK, Martin C. SMALL, Johann VAN BREDA PhotographesSophie Jeanne LAMAH, Souleymane DIALLO, Martin SIMARD, PYSPICInfographie et relectureAgence RARILIImpressionEasyComTirage1250 exemplaires

GAC MAG est un magazine publié pour le personnel et les retraités de Guinea Alumina Corporation S.A. La reproduction des articles est permise sans autorisation à la condition d’en mentionner la source.

Service des CommunicationsGuinea Alumina Corporation S.A.

Inspirée par ce qui se fait chez

EGA, la direction de GAC a

décidé d’identifier, chaque

trimestre, l’employé qui s’est

vraiment démarqué au cours du

trimestre précédent. Toutefois,

pour la grande première, coup

de théâtre : ce n’est pas un mais

deux superhéros qui se sont re-

trouvés sur la première marche

du podium. Explication.

« Un superhéros GAC est un em-

ployé qui s’est vraiment illustré

dans le dernier trimestre, explique

Daniel Pop, Chef de la direction

de GAC. Cette personne doit être

allée au-delà des attentes et doit

avoir fait une réelle différence

au sein de notre entreprise. Cela

peut être au niveau des processus

d’affaires, de la production ou de

la productivité, du leadership as-

sumé, de l’engament, du contrôle

des coûts, etc. Bref, un superhé-

ros ! »

Pour le trimestre qui s’est termi-

né le 30 juin dernier, les direc-

teurs membres du Comité exé-

cutif ont été invités à soumettre

les noms d’employés qui se sont

démarqués au cours de ces trois

derniers mois, donc en avril, mai

et juin 2020, et d’accompagner

cette soumission d’un dossier de

candidature justifiant la nomina-

tion des candidats. Par la suite,

chaque directeur a dû défendre

le candidat de son choix devant

tous les autres membres de la di-

rection.

Nos superhéros GAC

Au cours de la dernière étape,

les dix membres de la direction

ont été invités à relire le dossier

de candidature des candidats et

attribuer à chacun une note de

1 à 10. Cette étape a été réalisée

en ligne via une application web

pour assurer un vote secret.

Et le ou la gagnante est…

À la surprise générale, la direction

de GAC s’est retrouvée devant

une situation somme toute as-

sez incroyable puisque deux em-

ployés se sont retrouvés ex-ae-

quo avec le même résultat.

Mariama Ciré Diallo est adjointe

au Service de la gestion du capi-

tal humain. Au cours du deuxième

trimestre de 2020, elle a joué un

rôle de premier plan dans le dé-

ploiement et la mise en œuvre

de la nouvelle solution d’affaires

d’EGA pour la gestion de la per-

formance, notamment en contri-

buant à maintenir l’alignement

avec les objectifs préalablement

établis, et en formant et appuyant

les utilisateurs.

Son dévouement et sa disponibili-

té ont suscité l’admiration et l’ap-

préciation de ses pairs.

Antonio Barata est Surintendant

de l’entretien aux installations

portuaires de Kamsar. Au cours

du deuxième trimestre de 2020, et

en l’absence du nouveau respon-

sable qui arrivera prochainement,

il a été une figure de proue en ma-

tière d’excellence opérationnelle

en assurant la fiabilité des équipe-

ments, ce qui a permis d’atteindre

les objectifs de production éta-

blis. Grâce à son leadership, la

disponibilité du culbuteur double

à wagons, de la roue-pelle et du

chargeur de barge ont atteint res-

pectivement 91, 93 et 85%. Anto-

nio est apprécié et respecté par

l’équipe, et son énergie et son en-

thousiasme forcent l’admiration.

Toute l’équipe de GAC Mag se

joint à la direction de l’entreprise

pour féliciter nos deux premiers

superhéros GAC, Mariama Ciré

Diallo et Antonio Jose Barata.

Par Martin Simard

[email protected]

Mariama Ciré Diallo

Adjointe, Gestion du capital

humain

Antonio Jose Barata

Surintendant, Entretien

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6 GAC MAG Juillet 2020 7

GAC digitalise son système de gestion de la performance

Success Factors, c’est le

nom du tout nouveau

dispositif de GAC pour

assurer une gestion ef-

ficace de la performance de ses

employés. L’outil, disponible en

ligne, qui se veut simple, intelli-

gent et performant, permettra

de gérer de manière optimale

les compétences de l’entreprise,

d’accroître la productivité des

employés et surtout d’identifier

de nouveaux talents sur la base

d’un processus plus efficient.

Fini les évaluations papier de la

performance des employés de

GAC. Désormais, la gestion de la

performance sera 100% digitale et

se fera uniquement grâce à l’outil

Success Factors de manière plus

rapide, plus accessible et plus

pratique. Ce système d’archivage

global est capable d’harmoniser

les données générées par une

variété de sources et s’applique à

tout le personnel de GAC.

Opérationnel depuis le 11 mai

2020, Success Factors fonctionne

suivant trois phases durant le

processus de gestion de la per-

formance, chacune des phases

devant être exécutée selon des

délais stricts. Retenez que les

étapes restent les mêmes, c’est

l’outil qui change pour être plus

performant.

Identifier et valider les objectifs

de performance : une étape cru-

ciale

La première phase du processus

de gestion de la performance

dans Success Factors commence

par l’identification des objectifs

de l’employé et la validation des

accords de performances avec

son superviseur. L’étape se dérou-

lera cette année entre le 11 mai et

le 10 juin et permettra d’aligner les

objectifs de l’employé à ceux de

l’entreprise, mais aussi de le res-

ponsabiliser tout en stimulant son

engagement.

À ce stade, chaque employé peut

se voir assigner de cinq à dix ob-

jectifs personnels, au choix. Le

système donne également la

possibilité de choisir des objec-

tifs spécifiques au département

de l’employé. Chaque supervi-

seur peut aussi créer des ob-

jectifs d’équipe et/ou cascader

ses propres objectifs à certains

membres de son équipe. L’em-

ployé et son superviseur doivent

maintenir une communication ré-

gulière et permanente afin d’iden-

tifier des objectifs qui sont spéci-

fiques, mesurables, atteignables,

réalisables et temporels (c’est-à-

dire définis dans le temps).

Une fois cette étape franchie, la

seconde phase du processus de

gestion de la performance peut

commencer.

La revue de mi-parcours

La revue de mi-parcours consiste

pour l’employé et son superviseur

à évaluer le chemin déjà parcou-

ru avant la fin de l’année. C’est le

moment d’examiner les objectifs

ensemble et si besoin de faire des

réajustements. Cette étape sera

complétée en juillet.

Évaluer les objectifs fixés en dé-

but d’année

La fin de l’année est le bon mo-

ment pour faire le bilan, tirer les

leçons de l’année écoulée et se

préparer pour le cycle de gestion

de la performance de l’année sui-

vante. Le processus de gestion

de la performance avec Success

Factors se termine donc avec la

phase des évaluations annuelles.

Du 1er au 31 décembre, chaque

employé doit mettre à jour ses

objectifs et soumettre son do-

cument de performance à son

superviseur direct pour la revue

de fin d’année. Une discussion di-

recte est obligatoire avant que le

superviseur ne donne son appré-

ciation annuelle et globale de son

collaborateur.

Avant la validation définitive des

évaluations, un comité se réunit

pour vérifier les annotations des

superviseurs. C’est la phase de

la calibration avant validation.

Entre autres, le comité de ca-

libration vérifiera la transparence

du processus suivant nos valeurs

communes EGA ou si les notes

reflètent réellement la valeur in-

trinsèque de chaque salarié et

sont alignées sur le business.

Trois conseils pour réussir cette

étape tout aussi importante :

• Capturez toutes les étapes

et défis rencontrés dans les

commentaires pour chaque

objectif.

• Prenez le temps de préparer

la conversation de fin d’année

avec votre superviseur.

• Assurez-vous de résumer

votre parcours dans les com-

mentaires de fin d’année.

Nous sommes fiers de continuer à

supporter la montée en puissance

de nos opérations et de continuer

notre processus d’arrimage sur

notre groupe EGA.

Par André Camara

[email protected]

Page 5: JUILLET 2020 / Vol.2, No. 2 · 2020. 7. 23. · 2 GAC MAG Juillet 2020 3 Notre bulletin de santé est arrivé Chers collègues, En mai dernier, tous les employés d’EGA et de GAC

8 GAC MAG Juillet 2020 9

D’abord, rappelons

pour l’histoire que

nous avons commencé

l’exploitation minière

en janvier 2019, mais de ma-

nière très lente puisque la mise

en service du concasseur et de

l’empileur n’a été réalisée qu’en

juillet de la même année. À cette

époque, nos objectifs étaient

peu ambitieux, car la possibili-

té de transporter le minerai par

train était limitée, mais cela nous

a cependant donné le temps né-

cessaire pour bien former notre

personnel et mettre en place des

procédures solides en prévision

de notre montée en puissance.

Cette montée en puissance a réel-

lement commencé en août 2019

et nous avons rencontré des dif-

ficultés avec le concasseur. Tou-

tefois, l’équipe s’est mise sérieu-

sement au travail, et dès le mois

d’octobre, nous étions en avance

sur nos objectifs miniers.

Simultanément, nous sommes

passés d’un train par semaine à

un train par jour.

Rapport du premier semestre :

Exploitation minière

Premier semestre 2020

En janvier, notre montée en puis-

sance s’est poursuivie et nous

avons commencé à exploiter la

mine 24 heures sur 24, 7 jours

sur 7. Nous avons dépassé nos

objectifs en janvier et en février.

En mars, nous avons révisé notre

objectif pour l’année. Ainsi, au

lieu de produire 10,5 millions de

tonnes en 2020, nous avons déci-

dé de viser 12 millions de tonnes.

Malgré cette nouvelle cible en-

core plus exigeante, nous avons

dépassé nos objectifs en mars,

avril, mai et juin. Nous aurions pu

faire mieux, mais la capacité de

notre aire de stockage a atteint sa

pleine capacité.

Pendant cette même période,

nous avons commencé le char-

gement de deux trains par jour

en janvier et sommes passés à

trois trains par jour en mars. En

mai, nous devions passer à quatre

trains par jour, mais des retards

au niveau de la construction de la

voie ferrée nous ont été défavo-

rables.

Dans l’ensemble, les activités mi-

nières se portent bien, mais des

facteurs extérieurs viennent mal-

heureusement étrangler notre po-

tentiel. Il y a certes la disponibilité

de la voie ferrée qui nous empêche

d’expédier davantage de minerai,

mais il y a eu également d’autres

facteurs, notamment les effets de

confinement relatif à la COVID-19,

les manifestations sur les pro-

blèmes de distribution d’électrici-

té qui ont interrompu le transport

ferroviaire, etc.

Second semestre

Pour le second semestre qui vient

tout juste de débuter, certaines

de ces contraintes vont demeurer.

À celles-ci s’ajoutent évidemment

la pluie engendrant une réduc-

tion planifiée de la production.

Cependant, dès la fin de la saison

pluvieuse, nous ferons tourner la

machine à pleine puissance pour

atteindre notre objectif de 12 mil-

lions de tonnes. Pour ce faire, le

nombre de trains chargés passera

à quatre par jour au cours du der-

nier trimestre, et nous ajouterons

un cinquième train tous les deux

jours. Nous sommes persuadés

de pouvoir atteindre notre objec-

tif annuel au niveau de la mine,

et ce, même si nous anticipons

un léger étranglement au niveau

du transport ferroviaire d’environ

600 000 tonnes.

Notre performance passée et à

venir et le bon travail accompli

sont le résultat d’un magnifique

travail d’équipe que nous devons

saluer.

Nous sommes fiers de pouvoir

compter sur une équipe pluridis-

ciplinaire compétente et motivée

qui continue à faire ses preuves et

à démontrer son potentiel.

Évidemment, au-delà des chiffres

et des données de performance,

notre priorité reste et sera pour

toujours la santé et la sécurité

de nos collaborateurs et sala-

riés. Votre santé, votre sécurité et

celles de tous ceux et celles qui

vous côtoient doivent être votre

priorité à chaque instant.

Par Johann van Breda

[email protected]

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Prévision 2ème semestre

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10 GAC MAG Juillet 2020 11

Rapport du premier semestre :

Chemin de fer et Port

Au cours du premier

semestre 2020,

l’équipe du Chemin

de fer a réussi à aug-

menter la capacité ferroviaire,

passant d’un à deux trains par

jour en janvier, puis à trois trains

par jours en mars. L’équipe a fait

preuve de fiabilité et a établi

une relation opérationnelle forte

avec CBG.

Au niveau des records de per-

formance, l’équipe du Chemin

de fer a réussi à livrer quatre

trains par jour à certaines occa-

sions avec un record quotidien

de 42 384 tonnes en 24 heures.

Évidemment, ces performances

n’auraient pas été possibles sans

une étroite collaboration avec les

équipes qui se trouvent à chaque

bout de la voie ferrée : l’équipe de

chargement des trains à la mine,

et l’équipe de déchargement des

trains sur le site portuaire.

De nombreux défis nous at-

tendent au cours de la seconde

moitié de l’année. Au premier

chef, finaliser l’entente avec les

partenaires concernés pour per-

mettre l’exploitation de quatre

trains par jours à 95% du temps,

ce qui laisse 5% du temps pour

effectuer les activités de mainte-

nance et de réparation. Nous en-

visageons également de passer

de 120 à 130 wagons par train, ce

qui nous permettra d’augmenter

nos volumes de livraison de 8%.

Pour atteindre ces objectifs, nous

comptons sur CBG et CFB pour

compléter l’installation du sys-

tème de signalisation temporaire,

l’ajout de voies secondaires à la

voie ferrée principale, et la forma-

tion adéquate des conducteurs de

locomotives. Ces travaux et acti-

vités permettront de faire passer

la capacité globale du chemin de

fer à dix trains par jour.

Port

À nos installations portuaires,

l’équipe a acquis des compé-

tences opérationnelles et s’ef-

force d’atteindre de manière sé-

curitaire la capacité nominale de

production des équipements clés.

Le record quotidien de perfor-

mance durant le semestre a été

de 53 266 tonnes humides, soit

l’équivalent annualisé de 16 mil-

lions de tonnes1.

La planification et la communi-

cation avec l’entrepreneur mari-

time chargé d’exploiter les barges

et le transbordement du mine-

rai dans les navires s’améliorent,

ce qui nous permet en retour de

mieux organiser l’entretien et le

nettoyage de la jetée entre deux

chargements. Nous œuvrons aus-

si pour assurer la cohérence de

toutes les activités portuaires afin

d’être prêts à charger les barges

dès leur arrivée au quai de char-

gement et de maintenir une ca-

dence de chargement de 3  500

tonnes par heure, laquelle est un

objectif de performance fixé par

EGA.

Cette cadence sera plus difficile

à maintenir durant la saison plu-

vieuse, d’où l’importance d’avoir

des équipements fiables et dispo-

nibles quand on en a besoin afin

de maximiser leur utilisation du-

rant les heures où il ne pleut pas.

Le fait, aussi, que le chargement

des navires doit cesser lorsqu’il

pleut ajoute un niveau de difficul-

té à toute cette lourde équation.

De son côté, l’équipe responsable

de la maintenance travaille fort

pour réduire les temps d’arrêt et

les pannes d’équipement. Pour

preuve, depuis le début de l’an-

née, la disponibilité du culbuteur

double à wagons a été de 90%,

celle de la roue-pelle est de 93%,

et celle du chargeur de barge de

95%. L’équipe souhaite amélio-

rer la disponibilité et la fiabilité

de ces équipements et optimiser

encore plus les processus. Seule

ombre au tableau, la pandémie

de COVID-19 retarde la livraison

de certaines pièces d’équipement

critiques, ce qui oblige l’équipe à

faire preuve d’innovation. De plus,

il faut rester vigilants et améliorer

davantage le contrôle et la véri-

fication de l’humidité du minerai

afin d’assurer la qualité de notre

produit et un chargement mari-

time sécuritaire.

Au cours du second semestre,

chaque train et chaque barge

sont importants. Une fois un train

déchargé, ou une barge chargée,

on passe au prochain train ou à

la prochaine barge, et ce chaque

jour, et toujours…

Au suivant !

Par Martin Christopher Small

[email protected]

Afin de poursuivre ses opérations

en toute sécurité et sans inter-

ruption, GAC vient de renforcer

sa flotte avec deux locomotives

supplémentaires, ce qui porte

l’équipement total en locomotives

à quatre.

En provenance de Wilmington

(USA), elles ont été débarquées

le 18 avril dernier au Terminal de

Conteneurs de Kamsar.

Une dernière locomotive viendra

bientôt porter à cinq le nombre

total de locomotives nécessaires

aux opérations de GAC, ce qui lui

permettra d’atteindre un objectif

de production des 12 millions de

tonnes métriques par an.

Par Sophie Lamah

[email protected]

De nouvelles locomotives sont arrivées !

1) Calculé sur 300 jours de

production durant l’année.

Page 7: JUILLET 2020 / Vol.2, No. 2 · 2020. 7. 23. · 2 GAC MAG Juillet 2020 3 Notre bulletin de santé est arrivé Chers collègues, En mai dernier, tous les employés d’EGA et de GAC

12 GAC MAG Juillet 2020 13

Bien sûr que si ! Cette BMW est fabriquée en partie avec de l’aluminium et donc, de la bauxite. Génial, non ?

Le nom de

« bauxite » vient du

village des Baux-

de-Provence des

Bouches-du-Rhône

(France), où le

minéralogiste Pierre

Berthier analysa

le minerai pour la

première fois en 1821.

Évidemment, nous sa-

vons tous que la bauxite

sert à produire de l’alu-

minium, mais connais-

sez-vous réellement toutes les

étapes que doit suivre notre bau-

xite pour devenir une BMW ? Si

votre réponse est non, vous êtes

au bon endroit, car voici enfin

des réponses à vos questions…

L’aluminium constitue 8% de la

masse de l’écorce terrestre, mais

n’apparaît pas sous forme pure,

mais comme minerai compo-

site appelé bauxite. On retrouve

de la bauxite partout sur la pla-

nète. Toutefois, les principales

réserves minières de bauxite à

forte concentration d’alumine

(entre 40 et 60% Al2O

3) se si-

De la bauxite dans une BMW ?

tuent en Amérique centrale, en

Afrique et en Australie. À elle

seule, la Guinée possède 26% des

ressources mondiales de bauxite

avec 7,4 milliards de tonnes1, sui-

vie par l’Australie (6 milliards), le

Vietnam (3,7 milliards) et le Brésil

(2,6 milliards). Toutefois, en 2019,

l’Australie a produit 100 millions2

de tonnes de bauxite, suivie de la

Guinée (82 millions) et de la Chine

(75 millions).

Où va donc toute cette bauxite ?

La Chine est le plus important im-

portateur de bauxite puisqu’elle

produit environ 55% de tout l’alu-

minium primaire produit dans le

monde3. La région du golfe Per-

sique où notre actionnaire, EGA

possède ses installations, ne pro-

duit que 8,8% de la production

mondiale, suivie de près par la

Russie (6,6%) et par le Canada

(5%). La principale raison pour

laquelle ces pays se positionnent

au rang des producteurs mon-

diaux d’aluminium est qu’on y

trouve non pas de la bauxite, mais

des sources d’énergies (il en faut

beaucoup), et ce à faible coût.

L’alumine

Il faut quatre tonnes de bauxite

pour obtenir deux tonnes d’alu-

mine, desquelles on extrait par

électrolyse une tonne d’alumi-

nium.

Le procédé de production indus-

trielle d’alumine à partir de la bau-

xite a été mis au point en 1887 par

le chimiste Karl-Josef Bayer et a

été utilisé à l’échelle industrielle

pour la première fois en 1893. À

l’heure actuelle, plus de 95% de

l’alumine est produite à partir de

ce procédé qui a été amélioré au

fil du temps. Ce procédé de fabri-

cation comprend cinq étapes :

1. Le broyage : la bauxite est

broyée en fines particules

pour faciliter l’extraction de

l’alumine.

2. L’attaque : la bauxite est mé-

langée avec de la soude et de

la chaux dans des réacteurs à

haute température et à haute

pression.

3. La décantation : on sépare la

phase liquide, riche en alumi-

nium, de la phase solide dans

des clarificateurs. Les résidus

sont lavés plusieurs fois et

forment les «boues rouges».

Leur couleur est due à leur

forte concentration en oxyde

de fer.

4. La précipitation : la liqueur est

refroidie et diluée pour faire

précipiter l’aluminium sous

forme d’hydrate d’alumine

(Al2O

3, 3H

2O).

5. La calcination : l’alumine

chauffée à plus de 1000°C est

déshydratée.

C’est ainsi que l’on obtient l’alu-

mine destinée à la production de

l’aluminium.

L’électrolyse

L’aluminium primaire est obtenu

par électrolyse de l’alumine selon

le procédé découvert en 1886,

au même moment, mais indé-

pendamment l’un de l’autre, par

l’Américain Charles Martin Hall et

le Français Paul Héroult. Il reste

aujourd’hui le seul procédé utili-

sé dans le monde. Si les principes

de son fonctionnement n’ont pas

changé, ses performances qua-

litatives et quantitatives ont été

augmentées de façon spectacu-

laire. Le principe de production

est le suivant : l’alumine est ver-

sée dans un bain de cryolite et de

divers sels, porté à 960°C, afin

d’être parfaitement dissoute. La

cuve est traversée par un courant

électrique de haute intensité. Par

ce procédé d’électrolyse, l’alumi-

nium – ion positif – se dépose sur

la cathode – électrode négative.

L’aluminium liquide se dépose au

fond de la cuve et est régulière-

ment prélevé par siphonnage

pour être conduit à la fonderie

pour être traité et mis en forme

dans des moules. Bien refroidi et

devenu de l’aluminium solide, il

sera transporté dans les usines de

transformation.

Utilisation et transformation

Grâce à ses propriétés incompa-

rables, l’aluminium se retrouve

aujourd’hui, sous forme d’alliages,

dans de très nombreuses appli-

cations industrielles. À la vue de

tous, ou de manière transparente,

l’aluminium est omniprésent et

contribue à notre mode de vie

moderne.

Bien plus léger que l’acier, tout

en présentant une excellente ré-

sistance à la corrosion et aux

déformations, l’aluminium a pris

une place prépondérante dans

l’industrie des transports dès le

début de son industrialisation.

On retrouve donc de l’aluminium

dans les véhicules, les avions, les

vaisseaux spatiaux, les satellites

et plus encore. Plus près de nous,

on le retrouve littéralement par-

tout dans notre vie quotidienne.

Le contact le plus commun et

conscient avec l’aluminium se si-

tue dans notre vie quotidienne.

Au-delà de la feuille d’aluminium,

ce matériau se retrouve dans des

barquettes alimentaires, nos té-

léphones intelligent, machines à

laver, dans les canettes de bois-

sons, les capsules de café, les

couvercles de bocaux, les casse-

roles, les ustensiles...et dans cette

BMW !

Par Simon Buerk

[email protected]

1) U.S. Geological Survey, Mineral

Commodity Summaries, January

2020

2) Idem

3) Association Canadienne de

l’aluminium primaire, Planète

Aluminium

Simon BUERK

Page 8: JUILLET 2020 / Vol.2, No. 2 · 2020. 7. 23. · 2 GAC MAG Juillet 2020 3 Notre bulletin de santé est arrivé Chers collègues, En mai dernier, tous les employés d’EGA et de GAC

14 GAC MAG Juillet 2020 15

Malick N’Diaye, qui a rejoint la société

GAC en 2014, en est le Directeur Gé-

néral Adjoint, mais aussi Chef Adjoint

de la Direction, Directeur des Relations

Gouvernementales et Institutionnelles, et Directeur

de la Sûreté. Voici le portrait de cet homme aux

multiples casquettes et un aperçu du rôle qu’il tient

à la tête de l’équipe des Relations Gouvernemen-

tales et de la Sécurité.

Doublement diplômé de l’école des Hautes Études

Internationales et Politiques (HEIP), et doté d’un

troisième titre de l’Institut des hautes études éco-

nomiques et commerciales (INSEEC), M. N’Diaye a

œuvré pendant quelques années dans les domaines

de la finance et de l’audit, d’abord au sein du ca-

binet-conseil Ernst & Young qui compte plus de

288 000 collaborateurs dans 150 pays, pour ensuite

rejoindre l’industrie minière. Il a travaillé chez Rio Tin-

to et chez Glencore avant de rejoindre GAC où il a été

d’abord affecté au poste de Directeur Général des

Finances. Aujourd’hui, il consacre la majorité de son

temps aux relations gouvernementales et à la sécuri-

té des installations de la société.

« En termes de relations gouvernementales, nous ne

sommes pas différents des autres grandes sociétés

minières, explique Malick N’Diaye. En effet, toutes les

grandes entreprises, peu importe dans quels pays

elles se trouvent, entretiennent un dialogue perma-

nent avec les autorités politiques et législatives de

leurs pays respectifs. Pour les entreprises minières,

cela est d’autant plus important compte tenu du fait

qu’elles dépendent directement du cadre réglemen-

taire et législatif imposé par les gouvernements dans

leurs pays respectifs. » Il a raison. Ici en Guinée, le

secteur minier doit à la fois respecter la Loi sur le

Code minier, mais aussi tenir compte de nombreux

décrets, arrêtés et décisions. En outre, plusieurs

autres assujettissements viennent encadrer les acti-

vités de GAC, à l’instar du Code du travail, du Code

de l’environnement, ou encore de ceux des douanes,

des impôts, du transport maritime et ferroviaire, etc.

Comprendre

Malick N’Diaye nous explique : « Ma première obli-

gation est de m’assurer que nous ayons, au niveau

de la direction de GAC, une compréhension in fine

de notre cadre législatif et réglementaire afin de tou-

jours être en position de respecter la Loi guinéenne

dans son sens large. Il arrive parfois, cependant, que

certaines dispositions de loi ou de règlement prêtent

à interprétation. Par exemple, si un fonctionnaire

interprète mal une disposition légale, cela pourrait

avoir un impact majeur sur nos activités. Je dois

donc m’assurer que tous les intervenants de GAC, du

gouvernement et de la fonction publique soient sur

la même page en termes de compréhension du dis-

positif législatif de droit commun, mais aussi des par-

ticularités qui peuvent être applicables à certaines

sociétés minières à la suite de la signature d’un ac-

cord de convention spécifique. Mon travail se place

donc des deux côtés de la table. »

Influencer

Certes, la législation déterminée par le gouverne-

ment a un impact majeur sur GAC, sur les autres so-

ciétés minières et sur l’ensemble du secteur industriel

et commercial, mais il faut aussi, voire davantage,

prêter attention aux politiques en développement

qui pourraient venir tout changer. « Voici un exemple

réel d’un gouvernement qui a pris une décision sans

écouter les entreprises minières de la place, explique

Malick N’Diaye. En 2015, le gouvernement du Zim-

babwe a mis en place des mesures visant à favori-

ser la consolidation de l’industrie minière diaman-

taire du pays. Non seulement cette politique a-t-elle

échoué, mais cela a complètement tué l’industrie.

Incapables d’être rentables, les sociétés minières ont

toutes fermé les unes après les autres. Aujourd’hui,

le Zimbabwe est privé de milliers d’emplois et des

revenus provenant des taxes, des droits miniers et

des retombées économiques directes, indirectes et

induites. C’est incroyable, mais c’est réellement arri-

vé. Cela aurait pu être facilement évité par l’écoute et

le dialogue. »

Prévenir

Après les relations gouvernementales, la sécurité des

installations de GAC est l’autre grande responsabili-

té du Directeur général adjoint. Mais comme vous le

verrez, ces deux fonctions ne sont pas si éloignées

l’une de l’autre. Avec l’accroissement des activités

minières ces dernières années dans la région de

Boké, un accroissement important de la population

a été constaté. Cela entraîne une demande accrue

en matière de logements, d’approvisionnement en

électricité, en eau potable, et en infrastructures sani-

taires. Or, l’absence de ces infrastructures publiques

et privées crée des bouleversements sociaux qui af-

fectent notre environnement d’affaires.

Par exemple, en mai dernier, les manifestations visant

à dénoncer les interruptions d’électricité à Kamsar

ont empêché GAC et deux autres sociétés minières

d’utiliser le réseau du chemin de fer pour acheminer

le minerai vers la zone portuaire. Cela a engendré un

effet financier et commercial négatif pour toutes les

sociétés qui dépendent de la ligne de chemin de fer.

« En matière de sécurité, il est important d’harmoni-

ser nos positions avec les autres sociétés minières,

précise Malick N’Diaye, mais nous devons aussi dis-

cuter avec le Gouvernement et insister pour que

l’État exerce son rôle régalien et continue à offrir un

environnement d’affaires stable, et ce, tel que garanti

dans la convention de base et les addendum subsé-

quents qui ont été signés par l’État et notre société. »

La relation d’abord

« Ce qui est important pour moi, c’est de construire

d’excellentes relations d’affaires basées sur le res-

pect, la franchise et l’honnêteté, et ce, avec tous ceux

et celles avec qui je dois discuter à tous les niveaux, »

déclare Malick N’Diaye. Mais qui sont tous ces gens ?

Suite à la page 16

Malick N’Diaye : Directeur des relations gouvernementales

Stratégie de relations gouvernementales1. Être un citoyen corporatif exemplaire• Construire des relations positives et durables

(qualité de l’engagement)

• Écouter et comprendre les besoins, les intérêts

et les attentes des parties prenantes

• Faire preuve de sensibilité aux préoccupations

et aux problèmes des parties prenantes

2. Aider la direction de l’entreprise à prendre des décisions stratégiques durables

• Fournir à l’équipe de direction de GAC des

renseignements sur les politiques gouverne-

mentales ainsi que sur les agendas législatifs et

politiques

• Anticiper les priorités et les initiatives du gou-

vernement

• Identifier les opportunités d’alignement entre

les objectifs de GAC et les priorités du gou-

vernement

• Élaborer de manière proactive des mémoires

et des prises de position sur la législation ciblée

qui peut avoir un impact sur nos activités

3. Positionner l’équipe de direction de GAC en tant que partenaire d’affaires de premier choix

• Participer aux consultations sur les politiques

• Élaborer des soumissions (livre blanc ou vert)

au besoin

• Faire progresser les priorités de GAC auprès des

autorités compétentes

4. Maintenir / consolider / construire des allian-ces stratégiques

• Participer activement au sein d’organisations

ayant un intérêt particulier dans le secteur mini-

er et/ou industriel (Chambre des mines, Cham-

bre de commerce, etc.).

Page 9: JUILLET 2020 / Vol.2, No. 2 · 2020. 7. 23. · 2 GAC MAG Juillet 2020 3 Notre bulletin de santé est arrivé Chers collègues, En mai dernier, tous les employés d’EGA et de GAC

16 GAC MAG Juillet 2020 17

Restaurer les sites miniers de GAC en appuyant le contenu local

Restauration des moyens d’existence des communautés : que faisons-nous concrètement ? Notre objectif est la production et l’exploitation de

la bauxite de qualité, de façon sûre et responsable,

mais parallèlement nous ne perdons pas de vue le

bien-être des communautés voisines à nos installa-

tions. Depuis avril 2018, GAC a entrepris d’importants

programmes de restauration des moyens d’existence

pour l’amélioration des conditions de vie des com-

munautés à Sangarédi et à Tanènè, périmètre dans

lequel se trouve notre concession minière...

Ce programme a permis d’appuyer et d’accompa-

gner plus de 200 ménages issus de dix groupements

d’intérêt économique, à travers l’aménagement de 16

Ha de maraichage, conduit par l’ONG APEK-Agricul-

ture. Les dix groupements d’intérêt économique ont

reçu un soutien technique et financier pour améliorer

leurs revenus et développer des activités agricoles et

non agricoles. Il y a eu également le développement

des cultures maraîchères pour lesquelles 10 moto-

pompes et accessoires, 3 systèmes de pompage

solaire, 3 puits maraichers … ont été fournis pour la

réussite des campagnes agricoles.

Un accompagnement inestimable a aussi été consen-

ti dans le renforcement des capacités techniques et

opérationnelles en saponification, teinture, apicul-

ture, couture, élevage des petits ruminants et dans

la transformation des produits agricoles. Ces projets

d’amélioration de revenus des populations ont don-

né des résultats concrets dont GAC et les commu-

nautés peuvent bien se féliciter. La réorganisation

des groupements d’intérêt économique, ainsi que les

techniques de pépinières, d’ensemencement, d’arra-

chage et de transport apprises pourront servir des

générations de femmes et de jeunes de ces localités.

Les communautés bénéficiaires sont celles de Beli

Kindy, Hakoundai Thiandi, Mobhi, Parawi, Sinthiou-

rou Touladji, Touldé, Petoun Djiga et Diwé.

Par Sophie Lamah

[email protected]

500 000 plants végétaux cette année ! Voi-

ci les besoins de GAC 2020 pour assurer

la réhabilitation des sites sur lesquels ses

activités minières ont eu un impact envi-

ronnemental. Au fur et à mesure que l’exploitation

minière s’achèvera dans les zones d’exploitation,

GAC aura besoin de produire beaucoup plus de

plants encore pour assurer la revégétation de ses

sites. Cela représente une excellente occasion pour

appuyer les communautés de notre concession.

Les pépinières de GAC, jusque-là gérées par le dé-

partement de l’environnement, sont désormais pla-

cées sous la responsabilité du département des rela-

tions communautaires. Cette décision importante a

été prise en raison du potentiel que ce projet de pé-

pinières représente pour notre entreprise, mais aussi

et surtout pour les bénéficiaires de nos programmes

sociaux que sont les communautés de notre conces-

sion.

GAC va poursuivre le développement des pépinières

communautaires avec la création de quatre grou-

pements d’intérêts économiques regroupant une

quinzaine de personnes chacun. Ces groupements

seront appuyés et formés pour produire les plants

nécessaires à la restauration du couvert végétal sur

les sites miniers de la région de Boké. En plus du

transfert de compétences dont ils bénéficieront, des

équipements et des moyens techniques seront mis à

leur disposition. Ils se verront accompagnés sur une

période de deux ans afin qu’ils puissent répondre aux

standards de qualité auxquels souscrivent les socié-

tés minières. Ces groupements, qui seront devenus

de toutes petites entreprises, pourront ainsi accéder

plus facilement aux appels d’offres des compagnies

minières de la région et offrir des services de qualité

pour la réhabilitation minière de GAC et d’autres so-

ciétés de la région.

Voilà comment nous pouvons transformer nos enga-

gements en opportunités pour les communautés qui

habitent près de notre concession minière. Faire les

choses mieux, comme nous le souhaitons, c’est avant

tout créer des opportunités pour ces communautés

afin qu’elles puissent se prendre en charge. GAC en-

courage et soutient l’entreprenariat social auprès des

jeunes et des femmes pour qu’ils puissent se créer

des opportunités pour eux-mêmes, pour leurs com-

munautés, pour leur pays, la Guinée et devenir ainsi

des acteurs essentiels du changement.

Par Salimatou Diallo

[email protected]

GAC veut faire les choses différemment et souhaite

donc que ses activités profitent pleinement aux po-

pulations de la région de Boké et particulièrement à

celles qui sont directement touchées par nos activi-

tés. Les 500 000 plants produits cette année et qui

vont servir au reboisement des huit bancs d’emprunts

(borrow pits) sont le fruit du travail des femmes de la

communauté de Doubi et Hakoundai Tchiandi. Elles

étaient au nombre de trente à participer à la collecte

de graines d’arbres fruitiers, de plantes médicinales

ou d’essences forestières, qui ont servi à la création

des pépinières. Elles ont surtout joué un rôle majeur

dans la réduction des déchets plastiques dans leur

localité. Car, au-delà de la collecte des graines, ces

femmes ont aussi ramassé les sachets plastiques

usagés qui polluaient l’environnement et les ont re-

cyclés pour en faire des sacs pour la pépinière.

Au mois de juillet 2020, environ 25 000 plants quit-

teront la pépinière pour être transplantés sur les sites

concernés par le reboisement et le reste sera entre-

tenu au sein de la pépinière pour couvrir les besoins

futurs. Là, aussi, comme l’année dernière, ce sont des

entrepreneurs locaux qui pourraient être engagés

pour la réalisation de ce travail. GAC créera ainsi des

opportunités pour les jeunes des localités voisines à

sa mine à travers ces activités de réhabilitation.

Le projet de pépinière se réalisera en deux phases.

La première phase s’achèvera avec les activités de fin

d’année, mais aussi avec la construction et l’aména-

gement d’un site de cinq hectares censés abriter de

nouvelles pépinières communautaires. La deuxième

phase se déroulera avec des effets beaucoup plus

positifs pour les communautés de notre concession.

Suite de la page 15

D’un côté, il y a EGA, l’actionnaire principal de GAC, ainsi que les différents partenaires financiers qui ont

consenti un prêt de 750 millions de dollars et sans lesquels GAC n’existerait pas aujourd’hui. Naturellement ces

acteurs demandent un bon rendement sur leurs investissements. De l’autre côté, il y a l’État, le Chef de l’État, le

Gouvernement, le Chef du gouvernement, les ministres, les chefs de cabinets, les conseillers politiques et spé-

ciaux, le Président de l’Assemblée nationale, les députés, les commissions parlementaires et leurs membres,

les gouverneurs et leurs suites, les préfets et leurs suites, les maires, les chefs de quartier… Ceux-ci ont tous,

d’une manière ou d’une autre, une influence sur les affaires de GAC, par là même il est important de maintenir

et de renforcer une relation de confiance basée sur le respect, la franchise, l’honnêteté et la réciprocité. Entre

les deux parties se trouvent évidemment les partenaires avec qui GAC possède des intérêts communs (so-

ciétés minières, industriels, banques…). Afin d’accomplir sa mission, Malick N’Diaye est bien entouré, par des

collaborateurs aussi passionnés et déterminés que lui, engagés et sur le pied d’alerte au quotidien, pour faire

de GAC la société minière de référence en Guinée.

Par Martin Simard

[email protected]

Page 10: JUILLET 2020 / Vol.2, No. 2 · 2020. 7. 23. · 2 GAC MAG Juillet 2020 3 Notre bulletin de santé est arrivé Chers collègues, En mai dernier, tous les employés d’EGA et de GAC

18 GAC MAG Juillet 2020 19

Le programme d’aide aux employés : soutenir nos employés dans les périodes difficiles

Concilier travail et vie

de famille, surmonter

les relations conflic-

tuelles au bureau avec

un employé ou son supérieur

hiérarchique, gérer l’anxiété et le

stress, traverser des problèmes

financiers, etc.., ces situa-

tions peuvent s’avérer difficiles

quelques fois lorsqu’on est mal

entouré, peu encadré ni soutenu

durant les passages à vide qui

interviennent dans notre vie. Le

burn-out peut alors très vite ar-

river avec des conséquences ini-

maginables sur la santé mentale

de l’employé et les répercussions

sur son travail. C’est pourquoi

GAC met en place un programme

d’aide aux employés afin de les

accompagner au mieux lors des

moments difficiles qu’ils peuvent

traverser dans le cadre de leur

travail ou dans leur vie person-

nelle.

Le PAE ou Programme d’Aide

aux Employés est un service de

conseils gratuit et confidentiel

conçu pour aider les employés

et les membres de leurs familles

immédiates à comprendre ou à

surmonter leurs problèmes per-

sonnels et professionnels.

Ce programme disponible 7 jours

sur 7, 24 heures sur 24 et 365 jours

par année est géré par une socié-

té indépendante de GAC pour

garantir la confidentialité des ser-

vices offerts. Ses experts peuvent

vous aider à comprendre ou à sur-

monter vos problèmes, tels que :

• Planning familial

• Problèmes relationnels

• Divorce

• Perte d’un être cher

• Problèmes financiers ou juri-

diques

• Équilibre entre vie profession-

nelle et vie familiale

• Violence familiale

• Harcèlement

• Abus de substances

• Stress en milieu de travail

• Etc.

Ils proposent ainsi des services divers pour vous

accompagner dans la résolution de vos problèmes.

Le PAE offrira un accès illimité aux ressources dispo-

nibles sur le site internet du PAE (www.guidancere-

sources.com), une assistance juridique d’une durée

de 30 minutes par appel avec un nombre d’appels

illimités. Il inclut aussi des conseils financiers pour 30

minutes par appel sans limitation du nombre d’ap-

pels, trois séances par année avec un agent du PAE,

un soutien psychologique à la gestion du stress à la

suite d’un incident critique.

Quels sont les avantages liés à l’utilisation du PAE ?

Un programme d’aide aux employés leur donne l’oc-

casion d’évacuer leur stress et leurs préoccupations

dans un environnement sécuritaire et confidentiel, ce

qui peut grandement les aider à retourner au travail.

C’est un outil privilégié pour le bien-être social.

De plus, les employeurs qui veulent prendre soin

de leurs employés valent la peine d’être mention-

nés. Instaurer un programme d’aide aux employés

ne laisse pas seulement entendre qu’ils tiennent au

bien-être de leur capital humain, mais aussi qu’ils

sont au courant des nombreux obstacles et facteurs

de stress auxquels les gens peuvent faire face dans

la vie. GAC a toujours été un employeur qui se soucie

de son personnel.

Le PAE permet également de répondre à un double

objectif qui est, d’un côté, améliorer le bien-être des

employés, et de l‘autre, agir sur l’efficacité de l’en-

treprise par le biais de la productivité des employés.

Le PAE d’EGA sera bientôt disponible en français aux

employés de GAC. Encore une fois, ce programme

d’aide aux employés est gratuit et confidentiel. Il

est là pour vous, pour vous aider à comprendre et

à surmonter les difficultés qui pourraient se présen-

ter dans votre vie. N’hésitez donc pas à y recourir au

besoin.

Par Mamady Camara

[email protected]

e

LES NOMINATIONS

• Soumah Moussa, Administrateur adjoint des

contrats

• Gopaul Mickael, Superviseur principal, Salle de

contrôle

• Dhanwanthi Premishwar, Superintendant, Salle

de contrôle par intérim

• Greyling Heinrich Armand, Superviseur de sou-

tien, Contrôleur des logiques programmables

• Nortje Jan De Bruin, Responsable, Opérations

portuaires

• Bah Lamarana, Technicien principal, Environne-

ment

• Georges Soubozou Guilavogui, Surintendant,

Production minière

• Fofana Alpha Oumar, Ingénieur de terrain

• Diallo Amadou Mouctar, Ingénieur mécanique

• Sow Kadiatou, Assistante de direction, Engage-

ment des parties prenantes

• Agossou Joel Kolade, Contrôleur, Salle de

contrôle

LES NOUVEAUX EMPLOYÉS

• Cissé Tenin Mamy, Technicienne, Service d’as-

sistance informatique

• Sanoh Aboubacar, Administrateur des serveurs

et des données

• Diallo Moussa, Mécanicien engins lourds

• Bah Mamadou Ramata, Administratrice de

contrats

• Haba Pierre, Surintendant senior biodiversité

LES DÉPARTS

• Algrain Benjamin Patrick, Surintendant, logis-

tiques

• Molou André Jacques, Inspecteur, transports

maritimes et de la marine marchande

• Hodroj Ahmed, Surintendant, Construction

• Darroze Serge Jean, Directeur UCOMB, Offset

Moyen-Bafing

Nominations, arrivées & départs

Page 11: JUILLET 2020 / Vol.2, No. 2 · 2020. 7. 23. · 2 GAC MAG Juillet 2020 3 Notre bulletin de santé est arrivé Chers collègues, En mai dernier, tous les employés d’EGA et de GAC

20 GAC MAG

GAC MagService des CommunicationsGuinea Alumina Corporation S.A. Quartier Taouyah - Commune de Ratoma BP 5090 Conakry, République de GuinéeTél. : +224 623 23 80 65www.gacguinee.com

Vous l’avez certainement croisé à plusieurs reprises

dans les couloirs du bâtiment administratif principal

de GAC à Kamsar, nettoyant et s’assurant que tout

est en ordre, afin de permettre à chacun de travail-

ler dans de bonnes conditions sanitaires. Mamady

Kourouma d’ADEN Services s’occupe de l’entretien

ménager sur notre plateforme de Kamsar depuis plu-

sieurs années.

C’est un homme à l’attitude positive, dévoué et in-

vesti pleinement dans le travail qu’il fait. Il réalise sa

mission avec cœur, et grâce à son enthousiasme et à

son professionnalisme, nous pouvons travailler dans

des locaux bien entretenus et propres.

Nous reconnaissons la valeur de son travail et tenons

à le remercier pour sa contribution au sein de GAC.

En assurant l’hygiène de nos locaux, il participe au

bien-être des employés en leur offrant un environne-

ment de travail le plus favorable possible.

GAC est fière et heureuse de l’avoir parmi les per-

sonnes qui continuent à œuvrer pour la réalisation

de ses objectifs d’entreprise. Sans lui, comment les

employés pourraient-ils être productifs s’ils avaient

à travailler dans un environnement insalubre ? À sa

façon, Mamady participe à la performance des em-

ployés et donc de celle de GAC.

MERCI à Mamady Kourouma !

Par Souleymane Diallo

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Zoom sur Mamady Kourouma