JUIN 2018

2

Coordonnées

Participants(es) au journal :

Rédaction et mise en page : Kim Pérusse

Kim Pérusse Daniel Renaud Maryse Lortie

Suivez-nous sur notre page Facebook

www.psycohesion.weebly.com

3

Table des matières

Mot de la directrice ............................................................................................................. 4

Ton avis nous intéresse! ..................................................................................................... 5

Pensée amérindienne ......................................................................................................... 6

L'arbre de tes émotions ...................................................................................................... 8

Livre à découvrir ............................................................................................................... 10

Votre calendrier des allergies saisonnières ...................................................................... 11

Rester dans le moment présent : 15 trucs pour y arriver ................................................ 12

À toi pour toujours ............................................................................................................ 14

Au fil des aliments : Les fibres........................................................................................... 15

La méditation pleine conscience, pourquoi et comment la pratiquer ............................. 16

Apprendre à accepter, apprendre à changer ................................................................... 18

4

Mot de la directrice

C’est l’été et laisser pétiller vos yeux vers de nouveaux horizons

remplis de bonheur. La vie c’est fort, croyez moi!

À la demande des membres, nous republions le mémo des numéros

de téléphones d’urgence.

Aussi, je vous invite à lire l’arbre de tes émotions. C’est un beau

conte motivateur que Kim a déniché et qui porte à réflexion. « Tu

peux arroser un arbre pour l’aider à s’épanouir mais tu ne peux

pas tirer sur les racines pour qu’il pousse plus vite. » (Kim Pérusse)

Le 19 juin dernier, nous avons eu notre assemblée générale annuelle

et je vous présente les nouveaux membres du conseil

d’administration 2018-2019 :

Julie Lanthier, présidente – France Marion, vice-présidente –

Louise Lalancette, secrétaire – Marilou Lacelle, trésorière – Chantal

Demers, adjointe à la trésorière – Alexandre Meghdadi,

administrateur. Et nous avons un poste d’administrateur à

combler. Mes plus sincères félicitations à chacun de vous.

Le 35ième anniversaire est à nos portes je vous invite à vous joindre

au comité qui sera composé en septembre.

Et le plus important, dites aujourd’hui à une personne que vous

l’aimez.

Christine Duchesne Directrice

5

Ton avis nous intéresse!

Kim aimerait recevoir ton avis sur la publication

du journal.

Tu peux lui faire parvenir tes commentaires et

suggestions par le biais de cette page. Partage

aussi tes textes. Maximum 2 pages.

Au plaisir de te lire…

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

_________________________________________________________

6

Pensée amérindienne Vous trouverez ici une pensée amérindienne qui vous portera à réfléchir. Ces pensées sont tirées

d’un jeu de cartes fourni par Daniel Renaud qui s’intitule un message pour toi par laëka et chaque pensée du mois a été pigée en ayant en tête les gens qui liront ce journal. La voici :

Les jours nouveaux

Les jours tout gris comme la pluie se sont enfuis.

Arrivent les beaux jours, plus chauds

Tous rigolos, tout nouveaux.

On a de meilleures conditions

Dont on se réjouit

On va de l’avant, on voit grand.

C’est la saison de l’été qui est arrivée

Le soleil l’a colorée de son intensité

Et l’a garnie de fleurs et de fruits.

Le ciel est bleu, c’est pour le mieux

On est heureux sous son toit, on se sent roi.

Abandonne-toi…

Comme l’oiseau, vole léger

Tu seras porté par le courant.

Tu te diriges bien, vers l’amour et la liberté

Que tu as retrouvés.

Comme les beaux jours sont de retour le soleil brille toujours.

7

*** NUMÉROS D’URGENCE ***

Urgence 911

Sûreté du Québec 450.310.4141

Violence conjugale 450.371.4618

Tel-Aide 450.377.0600

Le Tournant 450.371.4090 ou 1.866.277.3553

Psycohésion 450.377.2841

Travailleurs de rue 450.370.2420

D.P.J. 1.800.361.5310

Centre anti-poison 1.800.463.5060

Suicide action 1.514.723.4000 frais virés acceptés

INTERVENTION NOMS DE L’ORGANISME TÉLÉPHONE

Violence conjugale L’Accueil pour Elle 450.371.4618

Agression sexuelle La Vigie 450.371.4222

Homme violent Via L’Anse 450.370.3200

Dépannage alimentaire Café des deux pains 450.371.8909

Dépannage alimentaire SAC 450.377.5551

Dépannage divers Centre du partage 450.373.1217

Dépannage divers Comptoir d’Emmaüs 450.373.7022

Hébergement Maison d’hébergement dépannage 450.371.9617

CLSC CLSC Valleyfield 450.371.0143

Info-Santé Info-Santé 1.800.730.3775

Clinique médicale Clinique Havre-Santé 450.371.6444

Transport médical Centre action bénévole Valleyfield 450.373.2111

Hôpital Centre Hospitalier 450.371.9920

Jeunesse (12 - 17 ans) L’Antichambre 450.373.9887

Logement Comité logement 450.377.3060

Aide juridique Aide juridique Valleyfield 450.370.3064

Droits sociaux Organisation pop. des droits sociaux 450.371.3559

8

L'arbre de tes émotions

Nos émotions ressemblent à un arbre, peu importe son espèce. L’arbre est solide et se plie de bon gré au passage du vent. Il vit toutes les étapes de croissance en passant de la noirceur à la lumière et du printemps à l'hiver. Il sait aussi que le vent le dépouille de ses feuilles mortes car elles ne font que lui prendre davantage de sève. Tout arbre est majestueux et fut un gland avant d’y parvenir. Il se fait même piétiner lors de sa croissance et ce à cause de sa petite taille. Il y a même des vents très forts qui tentent de le déraciner. Mais il grandit malgré tout. Bon je crois que tu vois où je veux en venir, non ? Chaque arbre a sa propre histoire à raconter. C’est toujours l’une des plus belles feuilles se prélassant au soleil qui se moquera de la racine cachée sous la terre. La feuille oublie pourtant que c’est grâce à la racine, qu’elle peut faire cette vie princière du haut de l’arbre. Que crois-tu que la racine pourrait répondre à la feuille. Laissez-moi conter à ma façon, un dialogue entre la racine et la feuille. - Ah que je suis bien aujourd’hui. La brise matinale m’a abreuvée, le soleil me chauffe ardemment. Mais toi, Madame Racine, tu n’as pas la chance de voir les oiseaux se nicher près de moi. L’arbre veux te cacher tellement tu es laide. Ton corps est laid et sinueux comme un verre de terre. Tient dont, il vit aussi sous terre. Ha Ha Ha. - Oui, c’est vrai de répondre la racine. Je ne vois pas la lumière du jour et je suis comme un verre de terre. Sais-tu seulement que le verre de terre permet que la terre respire ? Je nourris l’arbre entièrement donc, tu profites de ce que je rapporte. Moi, je sais me frayer un chemin, peu importe l’obstacle. Je peux contourner n’importe lequel des rochers, tellement je suis débrouillarde. - Moi, je n’ai pas ce problème, répond la feuille. D’ailleurs, je n’ai aucun problème. Je laisse l’arbre prendre soin de moi car je suis sa fierté, il permet que les gens me voient. C’est comme ça depuis que je suis née. - Et la racine de répondre. Tient dont, on est à la même hauteur aujourd’hui, tu es tombée de bien haut. Sais-tu au moins, quelle est la saison actuelle? - Mais oui, de répondre la feuille. Nous sommes en été. C’est la saison des grandes chaleurs, je sais aussi que le vent va venir me chercher et m’élever de nouveau dans l’arbre car c’est là que j’habite depuis toujours. - Pauvre feuille, pauvre folle, de répondre la racine. Pendant que tu te pavanais sous les rayons du soleil, tu as cru vivre l’été à tous les jours de ta vie. Sais-tu seulement que tu es maintenant ici pour travailler avec moi car c’est l’automne. - Jamais de la vie de répondre la feuille. Ce n’est que de passage cet atterrissage. Puis, l’arbre en avait assez d’être témoin de cette discussion qui ne menait à rien. - Bon, ça suffit vous deux. Madame la feuille, tu es ici bas pour travailler maintenant. Ne sais-tu pas qu’avant d’être une racine, tu dois être une feuille forte et solide. Ton

9

règne de feuille est terminé et tu vas devenir de l’humus pour fortifier celle qui t’as permis de vivre de beaux jours. J’ai besoin d’une grosse réserve de sève pour passer l'hiver et faire naître à nouveau de belles feuilles au printemps prochain. Maintenant assèche-toi et disparaît sous la terre. Et l’arbre a pu finalement s’endormir l'hiver venu. « Tu peux arroser un arbre pour l’aider à s’épanouir mais tu ne peux pas tirer sur les racines pour qu’il pousse plus vite. » (Kim Pérusse) Bonne croissance, faites travailler vos racines et débarrassez-vous de vieilles feuilles mortes.

(auteur inconnu)

10

Livre à découvrir

Au cours de notre existence, nous vivons

tous des drames qui ébranlent notre

système de valeurs et notre foi en la vie.

Certaines personnes sont particulièrement

affligées par des épreuves qui semblent

insurmontables, mais grâce à leur

personnalité résiliente, elles réussissent à

puiser en elles-mêmes une force

insoupçonnée.

S'inspirant de l'histoire de dix personnes

ayant vécu des tragédies peu communes,

l'auteure explique dans ce livre toutes les

composantes de la résilience. Grâce à ce

phénomène psychologique, celles-ci ont

réussi à trouver un sens à leur drame et à

apprécier davantage leur vie. Vous verrez,

par exemple, comment le sénateur Pierre-

Hugues Boisvenu, dont la fille aînée a été

assassinée et dont la deuxième fille est décédée dans un accident d'auto, en est venu à

se consacrer au service des autres. Vous verrez de quelle façon Isabel Ladouceur a

survécu au suicide de sa fille de douze ans et comment Marie Lise Labonté a pu se

remettre de l'assassinat de son mari. Maryse de Palma nous présente ici des récits à la

fois émouvants et inspirants, dont le sien qu'elle nous livre avec humilité.

Cet ouvrage plein d'espoir vous fera découvrir des moyens concrets pour développer et

améliorer votre capacité à rebondir devant l'adversité.

11

Votre calendrier des allergies saisonnières

Les symptômes d'allergies saisonnières peuvent se manifester à différentes périodes de

l'année. Découvrez les plus critiques pour planifier vos activités extérieures en

conséquence!

Au début du printemps

Le pollen des arbustes et des arbres commence à circuler dans l’atmosphère dès avril

jusqu’au début de juin grâce au vent ou aux insectes. Les principaux coupables sont

l’érable, le bouleau, le peuplier et le chêne.

Juin à octobre

Le début de l’été donne aussi du fil à retordre aux personnes allergiques, et ce, surtout

en juin et en juillet. Le rhume des foins (ou rhinite allergique) est chose commune

pendant cette période. Les graminées (ou poacées) sont responsables de ces réactions

allergiques. On en compte près de 12 000 espèces de ces herbes, dont le gazon. Très

populaires dans les jardins, elles servent d’ornements en raison de leur longue durée et

leurs jolies fleurs.

Juin à septembre

Outre les graminées, l’herbe à poux fait partie des allergènes les plus intenses de juin à

septembre. L’herbe à poux peut produire un milliard de grains de pollen chaque saison

et parcourir avec le vent des centaines de kilomètres.

Demandez conseil à votre pharmacien

Ce spécialiste sait vous conseiller en matière de produits pour vous aider à faire un choix

judicieux selon vos symptômes et les interactions possibles avec d’autres médicaments.

Vous pouvez également visiter le site d’Uniprix pour des renseignements sur la rhinite

allergique: saisonnière ou apériodique.

Source : http://selection.readersdigest.ca/sante/maladies-conseils/votre-calendrier-des-allergies-saisonnieres/4/

12

Rester dans le moment présent : 15 trucs pour y arriver

Compter sur une liste

Une liste de trucs à faire est un bon moyen pour ne pas s’éparpiller et rester focussé sur

ce qu’on doit accomplir durant la journée sans penser au lendemain.

Dire merci

Dans un moment où on sent qu’on s’égare en pensant à nos préoccupations futures ou

à ce qu’on aura, un jour (lointain!), on prend un crayon et un papier et on écrit

spontanément trois choses qu’on a et qui nous font sentir bien.

Fermer les yeux

Notre esprit roule trop vite? On prend le temps de se fermer les yeux pour se couper du

monde et prendre une dizaine de profondes respirations.

Écouter sa chanson préférée

On place nos écouteurs sur nos oreilles et on écoute notre chanson préférée autant de

fois qu’on veut et revenir dans le moment présent.

S’isoler

La nervosité nous gagne parce qu’on est pris dans un tourbillon de souvenirs et que les

émotions nous gagnent? On s’isole. On ferme la porte de notre bureau, on se réfugie

dans une cabine de toilette, on sort prendre une marche, mais on change de décor et si

possible tout seul. On peut pleurer un bon coup et revenir ensuite, les deux pieds dans

le moment présent.

S’entourer de citations

On collectionne les belles pensées : sur des post-it sur notre bureau, sur des tableaux

Pinterest, sur nos murs grâce aux autocollants muraux ADzif de la collection M comme

Muses, sur des signets dans nos livres, etc.

Respirer

Quand on est bouleversé autant par le passé ou le futur, notre respiration s’accélère.

Pour se calmer et revenir au moment présent, on fait des exercices de respiration

comme ceux de cohérence cardiaque. On peut aussi avoir des applications sur nos

téléphones intelligents (comme Respirelax) pour nous aider.

13

Tous nos sens en éveil

Pour revenir dans l’instant présent, on fait appel à nos sens. On complète : « Je sens… »,

« Je vois… », « J’entends… », etc.

Comme un enfant

On essaie d’imiter les enfants. Ceux-ci ne se soucient pas de demain ni d’hier. Ils

apprécient le moment qu’ils vivent pour ce qu’il est sans se soucier de rien d’autre que

d’avoir du plaisir. Et si on faisait comme eux?

Mantra

On se trouve des mantras à répéter quand on sent que nos émotions déraillent vers

l’avant ou vers l’arrière. Des suggestions? « Ici, là, maintenant. », « Je mets les pieds

dans ce moment. » ou « Je suis là. »

Un fond d’écran

On se choisit un fond d’écran apaisant qui nous aide à retrouver notre calme peu

importe ce qui nous arrive. Il nous servira d’image sur laquelle poser nos yeux en

récitant des mantras.

Une chose à la fois

Même si ce n’est pas facile, on s’efforce de faire une seule chose à la fois pour éviter de

se déconcentrer et d’être contre-productif. En n’effectuant qu’une tâche, on fait en

sorte que notre esprit reste bien dans le moment présent.

Un pas hors de soi

On se regarde soi-même comme si on se voyait sur un écran de télévision dans notre

téléroman préféré. On essaie de s’imaginer ce qu’on penserait de ce que le personnage

(soi!) ferait, on lui prodigue nos meilleurs conseils et on le console au besoin.

En faire moins

Pour mieux apprécier ce qu’on vit, il est parfois nécessaire d’en faire moins. Ainsi, on a

plus de temps pour savourer ce qui se passe au lieu de tout enchaîner le plus

rapidement possible.

De l’espace

On dégage de l’espace autour de soi… physiquement et mentalement. On fait le tri et le

ménage dans ce qui nous entoure et ce qui encombre notre vie.

14

À toi pour toujours

C’est le plus grand des messages

Pour tourner la page

Et refaire un avenir

Qui ne cessera de fuir

Qui sera aussi grand que toi

Et tu ne seras que pour moi

J’accepte ton cœur

Avec le bonheur

Que tu me donnes autant

Avec amour aussi gentiment

Que tu puisses me prendre

Avec des gestes aussi tendres

Qui empli ta personne

Qu’aucun n’autre ne donne

De la façon dont tu fais

Le faire pour l’autre

D’un amour que nul autre

Que celui dont tu possèdes

Et qui fait que mon cœur cède.

Maryse Lortie

15

Au fil des aliments : Les fibres

On se représente souvent les fibres alimentaires comme de longs filaments. Elles peuvent avoir, il est vrai, un aspect filiforme… mais elles sont microscopiques. Toute fois, aussi petites et invisibles soient-elles, les fibres alimentaires sont extrêmement précieuses pour l’organisme. En fait, les fibres sont des substances qui ne se digèrent pas; c’est pourquoi elles favorisent tant l’élimination des autres matières. On retrouve ces substances non digestibles sous différentes formes (mais peu dans leur jus), ainsi que dans les grains entiers, les haricots et les noix. On leur reconnaît deux grandes propriétés; l’une est laxative et l’autre nettoyante. Les fibres sont laxatives parce qu’elles agissent dans l’intestin comme de petites éponges. En se gorgeant d’eau, elles facilitent l’élimination des selles. On retrouve ce type de fibres dans les céréales et dans des légumes comme le chou-fleur et le brocoli. L’autre type de fibres alimentaires, celles qu’on dit nettoyantes, aide à emprisonner le cholestérol et à l’entraîner lors de l’élimination intestinale. On retrouve ces fibres entre autres dans les fruits et les légumineuses (lentilles, pois chiches et arachides). En se gonflant d’eau, les fibres augmentent le volume des aliments dans l’estomac. Alors, on se sent rassasié plus vite et l’on mange moins. Et comme les aliments riches en fibres demandent généralement une plus grande mastication, on s’alimente plus lentement, ce qui contribue à une meilleure digestion. C’est beaucoup d’avantages. On recommande donc d’augmenter graduellement la consommation quotidienne de fibres et de les accompagner de liquides comme de l’eau, des jus, des bouillons et des soupes, puisque ces liquides augmentent leur rendement. Les personnes qui choisissent un régime alimentaire non raffiné, riche en fibre, réduisent les risques de souffrir de nombreuses maladies dues à la suralimentation (obésité, diabète, calculs biliaires et cardiopathie) et de maladies causées par la raréfaction des aliments dans le gros intestin (constipation, veines variqueuses, hémorroïdes, spasmes du colon, diverticulose et cancer du gros intestin). Tous ces états pathologiques peuvent être directement reliés à la digestion et au métabolisme de la nourriture ainsi qu’au fonctionnement de l’appareil digestif. Texte fourni par Maryse Lortie

16

La méditation pleine conscience, pourquoi et comment la pratiquer

La méditation pleine conscience est sur toutes les lèvres. En anglais, on nomme « mindfulness »

cet état d’esprit qui nous amène à se fixer dans le moment présent au lieu de toujours

s’éparpiller. Tout un contrat qu’on décortique en simples points pour vous.

Méditation pleine conscience = retour vers l’intérieur

Habitué à vivre à 100 km/h (ou plus encore!), à être en constante connexion avec notre

entourage, à s’extérioriser au maximum et à interagir avec les autres, on est pourtant des

étrangers… pour soi-même! La pleine conscience est peut-être la solution pour se reconnecter

intérieurement et laisser à l’«extérieur» de moins en moins d’emprise sur notre existence.

Faire l’exercice de la méditation pleine conscience est, en fait, s’exercer à porter son attention

sur le moment présent de façon volontaire, consciente et sans jugement. On ne vit plus sa vie

sur le pilote automatique en reproduisant les mêmes gestes sans même réfléchir : on travaille à

se reconnecter sur notre baromètre personnel. De plus, pratiquer la pleine conscience a un effet

positif pour le cerveau (vive les pauses!), notre bien-être général, le moral, la réduction du stress

et même l'ensemble du corps (bye bye les tentions!).

La méditation pleine conscience, c’est…

Ramener son attention sur le moment présent, le plus souvent possible.

Examiner les pensées et les émotions qui traversent notre esprit et qui montent en

nous.

Suivre leur évolution en adoptant une position « neutre » sans tenter de les contrôler,

les juger ou les analyser.

Des pauses pour se lier à soi

Pratiquer la méditation pleine conscience au quotidien n’est pas un exercice facile, mais en

s’arrêtant de temps en temps (et de plus en plus longtemps!) on devient plus apte à «habiter» le

moment présent au lieu de le «remplir». Trop souvent, on prend des pauses pour simplement

«faire» autre chose et on n’est pas plus attentif à ce qui se passe en nous.

Dans son livre Méditer jour après jour, le psychiatre Christophe André invite les gens à ne plus

être des «machines à faire» toujours en train de produire et de courir, mais de s’accorder du

temps pour simplement observer. Au lieu d’enchainer les tâches et les occupations, on s’efforce

de faire une seule chose à la fois. Par exemple, on fait l’exercice en prenant une marche.

Spontanément, on est tenté d’écouter de la musique en même temps, de penser à la prise de

bec qu’on a eu avec notre conjoint, de prendre des notes sur notre téléphone, de réfléchir à la

réunion avec notre patron, etc. La prochaine fois, on essaie de simplement… marcher!

17

Exercices simples pour pratiquer la méditation pleine conscience

S’arrêter pour juste prendre conscience de ce qu’on fait… même si c’est prendre sa

douche ou laver la vaisselle.

En mangeant, jouer à redécouvrir les textures, les saveurs, les parfums, etc. Et ce, avec

tous nos sens.

Observer notre respiration et s’y concentrer au lieu de se précipiter sur son téléphone

ou de râler quand on attend en file.

Constater comment on se sent au lieu de réagir (ou même surréagir) devant une

contrariété.

Accepter les diverses émotions qui nous envahissent, être capable de les nommer, mais

ne pas s’accrocher à elles.

Noter les sensations qu’on ressent en faisant le tour de nos cinq sens dans diverses

situations (en prenant sa douche, en se réveillant dans son lit, etc.).

Source : http://www.canalvie.com/sante-beaute/bien-etre/meditation-pleine-conscience-1.1687849

18

Apprendre à accepter, apprendre à changer

Rien n’est permanent, sauf le changement” (Héraclite)

Dans la vie, nous devons souvent affronter des situations face auxquelles nous ne

savons pas comment réagir.

Nous sommes tiraillés entre le fait d’accepter ce qui arrive ou de l’éviter, de le nier.

Mais, laquelle de ces solutions nous apporte le plus de bienfaits ?

Bien évidemment, il faut accepter les choses qui se présentent à nous. Chaque fois que

la vie ou que nos relations personnelles nous surprennent par un événement inattendu,

il faut savoir l’accepter.

Si nous résistons, ou si nous sommes dans le déni, nos pensées se trouvent alors

renforcées dans notre esprit, et nous ne parviendrons pas à nous extraire de la

situation.

Accepter pour affronter et ne pas se dérober

Affronter une situation c’est rechercher des solutions, c’est apprendre à vivre avec un

événement donné de la meilleure manière possible. C’est essayer d’être heureux

malgré tout.

Lorsque nous parlons d’acceptation, nous nous refusons à admettre l’évitement comme

une solution viable, car ce comportement nous éloigne de la réalité, nous fait regarder

dans une autre direction, qui ne nous permettra pas de résoudre le problème auquel

nous devons faire face. L’acceptation est la première étape vers le changement.

Qu’est-ce qui différencie l’acceptation de la résignation ?

Accepter, c’est trouver un équilibre pour être heureux, pour pouvoir vivre de la

meilleure des manières, pour parvenir à trouver la formule qui nous permettra de

résoudre le problème auquel nous sommes confrontés, d’améliorer notre situation, de

respecter les autres et de voir de manière positive les choses qui nous entourent.

Accepter, c’est comprendre les choses comme elles sont réellement.

A l’inverse, la résignation consiste à vivre une situation gênante, car il n’existe aucun

moyen d’y échapper, en éprouvant une grande souffrance et en ne cherchant pas à

vivre du mieux possible.

19

Il faut toujours accepter, jamais se résigner. Il est aisé de confondre l’acceptation avec la

résignation, car se résigner c’est tout de même assumer un problème, mais en étant

passif face à la souffrance.

Accepter suppose de devenir une partie active de la situation qui nous est imposée.

L’acceptation, dans bien des cas, se traduit par une prise de décision, qui amène la

plupart du temps un changement.

Apprendre à accepter, c’est apprendre à changer

Comme nous vous l’avons dit précédemment, accepter c’est faire un premier pas pour

s’adapter au problème auquel nous sommes confrontés.

Grâce à cela, nous allons pouvoir mieux vivre avec nous-même et avec la situation. Nous

allons apprendre à vivre sans souffrance, en étant capables, malgré les blessures, d’avoir

des attitudes positives et du respect pour les personnes qui sont impliquées dans la

même situation que nous.

Cependant, il est possible que cette étape de dépassement de soi et d’introspection

donne lieu à un questionnement profond sur notre vie, notre manière de vivre, nos

relations interpersonnelles, notre couple, nos ambitions professionnelles, etc.

C’est alors que survient le changement. Provoqué par l’acceptation, il surgit alors que

nous remettons toute notre existence en question.

Lorsqu’un couple est au plus mal, à cause de l’incompatibilité entre les deux personnes

qui le composent, la première étape est d’accepter la personnalité de l’autre.

Grâce à cela, les reproches, les manques de respect et la volonté de faire changer l’autre

vont totalement disparaître, pour laisser place à une relation assainie.

Lorsque nous acceptons, nous nous rendons compte de la réalité et nous sommes plus

à même de respecter les différences qui nous séparent des autres, en leur faisant face

de manière sereine.

Après cette phase d’acceptation, il nous est possible de faire un autre apprentissage,

celui du changement.

En acceptant une situation donnée, nous cessons de vouloir changer le cours des choses

et nous commençons à vouloir nous changer nous-mêmes, en remettant en cause toute

notre vie, et notre relation de couple par exemple.

20

A l’inverse, lorsque nous évitons les problèmes, nous sommes incapables de les

affronter et de les accepter, ce qui leur permet de se pérenniser.

Si nous prenons la décision de changer, après avoir accepté une situation, nous décidons

nous-mêmes de la manière dont nous souhaitons vivre, sans prétendre changer les

autres.

Nous modifions notre vision du monde et de notre propre existence.

Source : https://nospensees.fr/apprendre-a-accepter-apprendre-a-changer/