Kinesport Publications n°6

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Formations...informations...retrouvez tous les renseignements dans ce numroLpaule du sportifKINESPORT PUBLICATIONSN6 - JUIN 2009Version tlchargeable sur notre site www.kinesport.fr Kinsithrapie du sport Thrapie manuelle Dittique et micronutrition Mdiation Sinokintique Physiotaping Thrapy Ekman thrapie Dtention dynamique 2Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes- Numro 6EDITORIALMdiation Sinokintique de lpaule du sportifInammation chronique de lpaule du sportifMuscle Biceps Brachial Physiotaping Thrapy Fiche pratique : Correction dune sub-luxa-tion antrieure de la tte humraleEdito :e me pose souvent la question de lutilit des mots dans la mmoire des ides et des rexions dansnotreprofessiondemasseur-kinsithrapeute.Vhiculerunepratiquethrapeutique par des crits a-t-il rellement un impact sur nos traitements? Quelle trace peut laisser un tmoignagesurlesorientationsetlesidesdedemain?Nanmoins,yrchir,chaque raction, bonne ou mauvaise, est une petite victoire de lauteur sur le collectif. Si ces crits le font ragir et cogiter sur ses pratiques, remettre en cause ses certitudes, cest que le chemin est dj moiti parcouru. Lichtenberg disait dans son livre Le miroir de lme dire beaucoup en peu de mots signie donner reconnatre en peu de mots labondance de la rexion. Dans ce numro 6 de notre magazine, nous avons donc convoit, en peu de mots, de partager nos rexions sur les difcults de traitement des paules pathologiques du sportif. Nayant pas la prtention de dtenir le savoir, nous cherchons juste vous faire gamberger. En premier lieu, raisonner sur notre pratique manuelle! Savoir se dsarmer des technologies lectrosoniques passe-temps et revenir notre outil principal : la MAIN. Ainsi, le kinsithrapeute deDEUXMAINSestanqudetechniquestrssimplesraliser,maissurtoutefcaces. Reconsidrons et prservons les! Ensecondlieu,peserlamultiplicitetcomplmentaritdesmthodes.Eneffet,notre exprience de la formation nous amne ctoyer des confrres se plaignant souvent, et juste titre, du manque de techniques adaptables aux diffrentes pathologies. Pour toutes ces raisons, nous avons souhait publier nouveau notre magazine. Vhiculons alors nouveau ces mots an de faire voluer notre pratique, changer et rchir ensemble.Je vous souhaite tous une bonne lectureArnaud BRUCHARDAvenue du pr de la dame Jeanne PARIS PLAILLY Tel : 0 810 821 001Site internet : www.kinesport.frRDACTIONDirecteur de la rdaction :Arnaud BruchardSecrtaire gnral de la rdaction :Loc DI STEFANODirection artistique et conception :Sverine LEJEUNEEditeur : LEMNISKATE MEDIAont particip ce numro : Philippe ARNAU, Denis RICHE, JY VANDEWALLE, Olivier MOURAILLE, Thierry DENTANT, Arnaud BRUCHARDSOMMAI REEditorial / Sommaire2713161924Numro 7 - KINESPORTDouleur de lpaule : Le petit pectoralFiche pratique : Flash Exercices pour lpaule avec petit matriel23Lpaule du rugbyman professionnel5JLe crochetage du grand rond 25Quand je serai grand, je serai entraneur dathle !Les destinations exotiques sont la mode dans le milieu de lathl-tisme. Loin de la grisaille et de la froideur de lINSEP, nos futurs m-daills potentiels partent sentraner sous des cieux plus hospitaliers comme un seul homme. Dernirement (*), on a ainsi appris que le groupe de Renaud Longuvre, notre minent confrre de LEquipe Magazine , tait parti sentraner dans le matriel high tech de Doha. Hbergementenchambrequirecrentlesconditionsdelaltitude (3000m), salle climatise, enregistrement de la moindre course avec 100 images par seconde (de quoi occuper ses soires dans ce pays o la bire est interdite), bains glacs pour rcuprer et viter les mi-cro-lsions, un stage de haut niveau pour envisager, pourquoi pas, un second titre mondial sur 110m haies cet t pour Ladji DOUCOURE. Il y a tout ce quun athlte de haut niveau peut souhaiter. Seul pro-blme, le cot. Comme le confiait cet entraneur lEquipe : Pour que mon groupe puisse sjourner ici nous devions payer 40.000 Euros, sans compter les billets davion .Alors un deal a t trouv : En donnant deux confrences en anglais aux entraneurs de lacadmie locale, la structure multisport qatarienne ASPIRE , et en organisant une sance dentranement avec les espoirs locaux, il a russi bais-ser le cot 10.000 Euros. Comptons bien. A 10.000 Euros lheure, ce confrencier va vite devenir hors de prix pour nos chers tudiants dUFR STAPS. De quoi, par contre encourager des lvesinquiets sengouffrer dans cette branche : Quand je serai grand, je veux entraner des Kenyans naturaliss au Qatar ! DENIS RICHE LEquipe , le 28 avril 2009.En route pour le travail excentrique....Mehdi Baala, le double champion dEurope du 1500 m, est contraint dobserver un repos qui le tiendra loign de la comptition 4 semaines en raison un dcollement de laponvrose, a-t-on appris mardi auprs de son agent Alain Blondel.Le 24 mai dernier Font-Romeu (Pyrnes-Orientales), Baala staitfait une entorse la cheville gauche lentranement lors de son stage de prparation.Mais quelques jours aprs avoir repris lentranement, toujours Font-Romeu, il a ressenti une douleur au muscle solaire quun examen complmentaire (IRM) confirmait comme tant un dcollement de laponvrose provoqu probablement au moment de lentorse, explique Blondel dans un communiqu transmis lAFP.Le2 juin 2009 (source AFP)Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes3 - Numro 6ActualitMusculation et stabilit de rotu-le:commentperdredutemps enfaisantunetudescienti-que et faire perdre du temps en la faisantlire !A la UNE ...Des chercheurs de luniversit polytechnique de Honk Kong ont publi un article dans le journal of athletic training en 2009. Dans celui-ci ils ont cherch a mettre en vidence les impacts de deux rgimes diffrents de musculation sur la trophicit du vastus medialis obliquus, la position de repos de la rotule, sa mobilit passive et la force des extenseurs. Partant du princeps que linstabilit de rotule tait un facteur prdictif du syndrme fmoropatellaire et des subluxations de rotule, ils ont test 48 volontaires de 18 35 ans, non entrans. Les 2 modes de renforcement choisis sont, par un squat parallle, une mthodede 4X10 repsde la 10 RM et 5 sries de 5 repos de la 5RM. 24 sances en 8 semaines avec 3 sessions par se-maine avec 48 heures de rcupration entre chacune delles. Le troisime groupe reprsente le groupe contrle.Rsultats :28 des 32 volontaires ont dj finies ltude complte. Sur les 32 de dpart, on ne dplore aucune blessure !Sur les deux groupes de renforcement, le PCSA ( aire de section)augmente de presque 2 cm2. La mobilit passive de la rotule diminue.La force des extenseurs augmente de 32%. De plus langle PTA ( patellar tilt angle = langle que forme la ligne postrieure passant par les condyles fmoraux avec la ligne forme par la facette patllaire latrale) diminue dans le premier groupe et augmente dans le second mais cela de manire non significative ( -0,3 pour le premier et +0,2 pour le second...)Quen conclure : que la musculation fonctionne ! mais a on le savait dj. Que la musculation entrane une rigidit suprieure permettant moins de mobilit passive ! l on commence se poser des questions du genre, est ce un objectif ?Reeves( J.physiol.2003) avait dj montren 2003 que le renforcement isomtrique entranait la diminution de la mobilit passive de la rotule et de llasticit du tendon.Que nous disent les auteurs de cet article ?Quils sont les premiers a avoir mesur la mobilit passive de larotule aprs 2 modes de musculation... et en plus chez des jeunes !Que peut tre la musculation pourrait aider minimiser le risque dinstabilit latrale de rotule...Que cette tude ne peut tre interprte pour les personnes souffrant dinstabilit car les tudes ont t menes chez des personnes saines.... On est bien avanc !!!!Arnaud BruchardVIVE LE SPORTLundi 1 Juin, Dominique Lavanant danssonrledesoeurthrse. comsurTF1arriveenttedes audiences devant le tennis en direct de Roland Garros sur France !!!Source : Mdiamtrie4Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes- Numro 6a prvention des risques trau-matiques devrait tre le pre-mier contrat liant un prpara-teur physique au sportif dont il a la charge. Mais dans le sport de haut niveau, et dans le rugby en particulier, lobligation de dvelopper des qualits de puissance et de vites-se projette le sportif et son encadre-ment dans un monde o la sant et la performance ne font souvent pas bon mnage. Dans le rugby moderne, o la dimension physique sest consid-rablement dveloppe ces dernires annes, chaque entranement et cha-que match de championnat devient sourcedepathologies.Etlpaule, danscecontexteparticulierdun sport de contact, est un complexe ar-ticulaire particulirement touch.Lespathologiesdelpaule se traduisent principalement par des traumatismesdelarticulationacro-mioclaviculairepourprsde50%, parlinstabilitdelarticulationgl-nohumrale,moinsfrquentemais faisant souvent appel la chirurgie, et par des lsions du bourrelet glno-dien. La rptition de gestes techni-ques ou spciques que lon retrouve dans le jeu ou dans le combat, as-socis lutilisation de techniques et de charges inappropries en plateau musculation, peut sans conteste ex-pliquer ces pathologies. Il suffit davoir plaqu un adversaire une seule fois dans sa vie pour se rendre compte quel point lpaule peut tre mise en danger.Et si lvolution des rgles de jeu a permis de limiter considrable-ment les risques de blessures, notam-mentsurlesmlesfermesetles rucks, les enjeux sont tels quun enga-gement physique insufsant en com-ptitiondevientsynonymedchec. Les rugbymen sont plus lourds, plus rapides et les watts limpact que lon peut mesurer sont en constante aug-mentation. Mme si le rugby est aussi unsportdvitement,ilresteavant toutunsportdecombat.Dansce contexte on peut poser lgitimement laquestionsuivante :jusququel pointlorganismepeut-ilsupporter cettesurenchredanslintensitde ces agressions rptes ? Et rpondre tout aussi lgitimement que personne ne peut tre en mesure de le dire ! La composition des inrmeries des clubs professionnels, o lonpourrait sou-vent aligner une quipe complte, en dit long sur la difcult dapprhender cette problmatique Il suft davoir plaqu un ad-versaireuneseulefoisdans saviepourserendrecompte quel point lpaule peut tre mise en danger.Alorsquelssontlesoutils dont nous pouvons disposer pour es-prer limiter les risques traumatiques et les stress qui peuvent en tre la cause ? Lamthodedanalyseglo-bale,notammentducontexte,pro-posedeschampsdinvestigations nonngligeables.Sinousnepou-vonspascontrlerlesintensitset les risques en situation de compti-tion, nous pouvons en limiter limpact dans les priodes dentranement et orienterlapriseenchargeversde la prvention au sens large. Prven-tiondescotsnergtiquesetdes impacts mcaniques en optimisant et enciblantleschargesdentranement. Prventiondanslagestiondesp-riodes de travail et de rcupration. Prvention dans lapproche nutrition-nelle de ladaptation et de la fatigue. Prventiondanslaprparationdes articulationsetgroupesmusculaires supporter lensemble des charges et des intensits dentranement. Il ne sagira pas de travailler plus, mais de rendre la prise en charge spcique en optimisant davantage les phases de rcupration. En sattaquant ainsi lenvironnementonpourralimiter considrablement les risques de fati-gue et de fait, les risques de blessures. Un contexte risque Par Philippe ARNAUARTICLELLpaule du Rugbyman professionnelFormations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes5 - Numro 6Surunplanplusanatomi-que, lpaule est une articulation peu stabiliseparsaformeosseuseet ses attaches passives. Elle est surtout maintenue par la coordination de cer-tains muscles pri-articulaires comme la coiffe des rotateurs, mais pas seule-mentDans le contexte de la prise en charge globale, la prvention des risques de lsions sur le complexe ar-ticulaire de lpaule devra donc pas-ser par un apprentissage des techni-quesspciquesdelamusculation. On pourrait croire que les rugbymen professionnelssontrompusces techniques lmentaires, mais ce se-rait une erreur. Une grande partie de ces sportifs ne matrise pas les bases mcaniquesdelamusculation,ce qui, en soit, pourrait sufre mettre en vidence que les articulations peu-vent tre soumises des contraintes mcaniques rptes et inappropries en dehors du contexte du jeu. Je fais ici rfrence aux lacunes de la forma-tiondesjeunes.Cestprobablement un autre dbat mais des lacunes ce stade peuvent avoir de graves cons-quences. Le prparateur physique ne serait plus en mesure de proposer une prise en charge spcique un haut niveaudexigences.Deuxsolutions soffriraient lui. Soit dvelopper les processusdeforceetdepuissance, avec le risque de fragiliser des articu-lations non prpares cette intensit de travail, dun point de vue technique etmusculaire.Soitsorientermalgr tout vers une musculation ducative aveclerisque,aussi,delaisserune articulationimmatureintgrerune intensit de jeu quelle ne peut assu-merLa coiffe des rotateurs devrait donc tre particulirement sollicite en amont et couple des exercices sp-ciques visant renforcer et matri-ser laction de certains groupes mus-culaires comme le trapze et le grand dentel. Deux muscles qui participent xer les omoplates enoptimisant le travail de force des membres sup-rieurs.Mais dans le contexte du sport de haut niveau, o les entranements ont lieu deux fois par jour, 5 jours par semaine sur plus de 10 mois de lan-ne avec quelques fois 3 comptitions en10jours,larcuprationdevient prpondrante. La gestion du temps pass lentranement, ainsi que des contenus, invite lencadrement v-rier sans cesse cet quilibre prcaire entrelachargeinterneetlacharge externe. On pourrait choisir de sorien-ter vers des exercices segmentaires, avec le risque de multiplier les ateliers et de sloigner des notions de trans-fertssurlescoordinationsdescha-nes musculaires dans un contexte de puissance ou de vitesse. Et on passe-rait aussi davantage de temps sur le plateau musculation.Nouspourrionsaussiprf-rerciblerdesexercicespoly-articu-laires,intgrantlafoislesnotions de puissance et de vitesse. Je fais ici rfrenceauxtechniquesdelhalt-rophilie. Bien plus difcile matriser quelesexercicesdebase,elleale mritedemobiliserlensembledes groupesmusculairesducorpsdans des engagements de puissance et de vitesse. Les coordinations des chanes musculaires,notammentpostrieu-res, assurent ici la presque totalit des mouvements de prvention dont nous avons besoin pour prvenir les risques de blessure sur le complexe articulaire de lpaule. Et les procds de dveloppe-ment de la force, de la puissance et de la vitesse que nous pourrions utiliser, et qui sont nombreux, feront voluer les intensits et les volumes de travail aveclapprentissagedegestestech-niques spciques. Chacun devrait y trouver sa place.Maislartetlamanirequi fontdechaqueentraneursaspci-cit,nousrenvoientcettenotion dempirismequinourritleterrainet perturbelascience.Ilestprobable quun mlange judicieux de ces deux orientations pourra justier une prise en charge cohrenteSeule la cohrence de la planication peut orienter les choix. Imaginons que le contenu des entra-nements dune semaine de compti-tion soit organis autour de 2 sances doppositionsencollectifrduitde 45mn(loppositiontantunjeurel avecengagementphysiquemaxi-mum). Les impacts sur le complexe delpaule,lesmicrotraumatismes internesetlesrisquesdeblessures seraientainsimultiplis.Comment pourrait-on justier cela dun point de vue de la prparation physique dans un contexte de prvention ? Devrions nousenvisagerdecontinuerlepro-cessus de dveloppement musculaire ensalledemusculation ?Comment pourrionsnousjustieruneadapta-tion quelconque ? Et sur quelle base ? Et si cette planication devait durer 3 semaines ?Lemondeduhautniveau aime bousculer les rgles de la logi-que physiologique et biologique pour des raisons que lon ignore souvent. Cest pourtant dans ce contexte que nousdevonsfairenoschoix.Jaime souvent faire rfrence F. BIGREL, pourexpliquerlesmiens: Lentra-nement relve plus de lart que de la science . Autrement dit, il ny a pas une vrit, il y a des vrits, chacun devant trouver la sienne.Philippe ARNAUARTICLEWWW.KINESPORT.FR - Organisme de formations pour masseur-kinesitherapeutes DE.

- Une quipe de formateurs issus du sport de haut niveau. KINESITHERAPIE DU SPORTFormation intensive Reconnue aujourdhui comme la formation en kinsithrapie sportive la plus complte.Vousassimilerezdestechniquesetmthodesdirectement applicables :- Kinsithrapie spcique en pathologie sportive- Thrapie manuelle, osto-thiopathiques et rexes- Entrainement du sportif bless aprs entranement- Dittique et micronutrition ...Cette formation vous permettra de frapper la porte dun clubsportifdehautniveauet/oucoacherdessportifsen cabinet.Nos autres formations :- Mdiation Sinokintique- Thrapie manuelle du sport - Entrainement du sportif - Training en thrapie manuelle - Physiotaping Thrapy - Ekman Thrapy- Thrapie viscrale- Lpaule du sportif ...NosformationssedroulentParisPlailly,Montpellieret Lausanne.Retrouvez les programmes dtailles sur www.kinesport.fr Pour toutes informations, Nhsitez pas nous contacter :Par mail : [email protected] tlphone : 0810 821 001 (Prix dun appel local)Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes7 - Numro 6ARTICLEorsquunedouleurouune gnesontrcurrentes, notammentauniveau dunearticulationhyper sollicitecommecellede lpaule,etdansunsporttrau-matisantcommelerugby,deux hypothses sont envisageables : - soit les agressions se rptent demanirergulire,nelais-sant pas le temps aux tissus de cicatrisertotalementdanslin-tervalle.Lescontraintesetles calendriers actuels peuvent alors contribuer la chronicit de ces douleurs. - Soit, des facteurs annexes amplientetprolongentcet-teinammation.Sansdoute, dailleurs, est-ce ce qui explique que tous les joueurs, contrain-tes et calendriers quivalents, ne souffrentpasdedouleursper-manentesoudarrtsprolongs pour blessures.Nous allons voir dans cet article ce qui peut faire la diffrence+ CEST QUOI, LINFLAMMATION ?Linammationestsou-ventperuecommeunau, notammentdansledomainede la mdecine du sport (o le cur-seur de lurgence est souvent d-placverslagauche).Eneffet, pourdessituationsqui,pourle prcoce toute agression quelle quensoitlacause(physique, chimique,infectieuse,tumorale, auto-immune,etc.).Clinique-ment quatre signes caractrisent linammation:rougeurs,cha-leur, gonement et douleur. Pour schmatiser,onpeutrsumer cette logique dintervention enafrmantquecestunmal pour un bien. + POURQUOI CA DURE ?On tend confondre cette inammation utile aveclin-ammationchronique,ennemie dusportif,cellequisinstaure ettrane,etoccasionnedesar-rts dactivit. Or, elle na rien voir. Elle devient chronique pour des raisons bien prcises ; habi-tuellement,linammationcom-prendtroistapes.Linitiation, lamplicationetlarsolution. Cettedernirecorrespondau retour la normale. Quand tout se passe bien, linammation, et lessymptmesquilaccompa-gnentrgressentdansuncourt dlai. On peut illustrer ceci avec leslsionsmusculaireslies lacoursepied.Dufaitquelle comprenddescontractionsex-centriques,ellesaccompagne demicro-lsions,apparaissant encoursdeffort.Linitiationde linammation se fait larrt, le processus culmine 48 h plus tard (aveclesfameuses DOMS tantredoutesdesmaratho-niens), avant de disparatre peu peu, au point que lathlte bien prparpourrait(enthorie) supporter un nouvel effort mus-culaire dans la semaine. Or, sans cette inammation les tissus en-dommags ne se rgnreraient commun des mortels, vaudraient dattendre un mois pour obtenir un rendez-vous, on voit des ex-pertsdployertouslesmoyens connus pour courter autant quil se pourra la dure de linvalidit. On veut tout prix prvenir lin-ammation,caronestcertain quellepeutprovoquerdeuxty-pes de problmes. Certains pen-sentquelleseraitleprlude lablessure.Dolintrtport parRenaudLonguvrepourles bains froids de Doha o ses ath-ltes sont en stage. En arrtant linammation,cettepratique rduiraitsesyeuxlerisque deblessure.Lautreproblme suspectconcerneladurede rcupration.Silinammation survient, elle cre une gne, un inconfort, voire une douleur, qui limitent la possibilit de cumuler lessollicitations.Enquoiest-ce un souci ? Car daucuns consid-rent, dans le sport moderne, que la ralisation de sances rappro-ches, voire ralises en tat de prfatigue , contribueraient laprogression.Ilsagitdecon-tresens. En effet, linammation constitue, lorigine, un phno-mne physiologique. Elle sinscrit dans les mcanismes de protec-tiondontlobjectifestdouble : rparer les structures tissulaires qui peuvent ltre et liminer ce quinefonctionneplusoupr-sente trop de dgts. Pour cela, le systme immunitaire se trou-vesollicit,danslamesureo, auniveaudescelluleslses, deslments anormaux se trouvent librs et suscitent une rponse instantane. Ainsi, lim-munitreposesurlesbarrires naturellesetsurlamiseenjeu duneractioninammatoire LPar Denis RICHEInammation chronique de lpaule du Sportif8Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes- Numro 6pas.Sansinammation,pasde rparation. A fortiori, grce ce phnomne,onreconstruiten plusdur .Danssonouvrage Loreofrunning ,lephysiolo-gisteTimNoakessattardesur ladaptation du coureur aux con-tractionsexcentriques.Ilmen-tionne ainsi quaprs une sance decourseendescente,laissant sans jambes le malheureux cou-reurpendantquelquetemps,il fautraliserdixquinzejours plustardlemmetypedef-fortdemanireplusviolente, pourarriverauxmmeseffets dvastateurs.Linammationa permisderenforcerlestissus, damliorerlarsistanceaux forces de tension. Vouloir cour-ter(sinonsupprimer)cemca-nisme,auprtextedepouvoir enchanerdessancesdansun laps de temps plus court, est une grossire erreur. Car en niant la ralitdecesdlaisphysiologi-ques,aveclimpressiontrom-peusedagirdemanirecoh-rente(lathltenapasmalaux membres), onexposeaurisque de blessure.+ UNE PATHOLOGIE PROFESSIONNELLE :Danslecasdunjoueur derugbyconfrontdesbles-suresrcurrentes,onconoit quelescontraintesducalen-drierpuissentjouerunrle certain,dautantquedanslin-tervalle situ entre deux rencon-tres viennent souvent se greffer dessancesavecoppositionou avecunengagementphysiolo-giquenonngligeable.Mme sansprendredestampons,un rugbymanquisentranergu-lirementsubitdesdommages. Ainsi,unjoueurde100kgqui courtquasiquotidiennement casse des bres, forcment.Au pointquonpuissesinterroger, dans cette discipline, sur le bien-fonddelaprdominancedela coursepiedcommeformede prparation arobie. Nanmoins, labiologievienttemprercette analyse.Danslecadredusuivi en biologie et micronutrition me-ne auprs des sportifs de haut niveau, on dispose dun intres-santmarqueur,la CRPultra-sensible , qui nous informe sur lexistenceventuelledunein-ammationaigeouchronique. En juillet 2007, ces investigations onttmenessimultanment auprs dune quipe du Top XIV et auprs dune quipe de foot de Ligue 2. On aurait pu sattendre, alorsquelesrugbymenentre-prenaient un gros travail foncier durantlalonguetrveimpose parlaprparationdelaCoupe du Monde, ce quils prsentent davantagedanomaliessangui-nesenrapportaveclinam-mationquelesfootballeursqui sortaient de la coupure estivale. Or, on a constat linverse. Sans doute grce la vritable prio-dedergnrationdontontpu bncierlesjoueursderugby, deux trois semaines de vraie coupure ,ilsonteuletemps de rparer . Certes, 38% des joueursprsentaientunevaleur de la CRP suprieure la norme. Mais les 2/3 des joueurs de foot taientdanslemmecasau mmemoment.Sansavoirpris de coups dans le feu de laction, niavoircouvertunkilomtrage de marathonien. Alors quoi ? La fauteunetrvemoinslongue sansdoute.Ceschiffres,rgu-lirement retrouvs sur dautres chantillonsdadeptesdeces sportscollectifs,intriguentce-pendant.Siaprsunelongue priode sans traumatisme, axe sur le repos, plus dun tiers dun effectif de sportifs de haut niveau prsententdelinammation, cestquedautresphnomnes contribuent la prenniser, la faire amber, au point de la ren-dre chronique.+ LHUILE SUR LE FEU :Ilexisteenfaitdesfac-teurssusceptiblesdaggraver linammation.Pourdeuxrai-sons ;lapremirecestque, commepourdautresprocessus physiologiques,linammation metenjeudes messagers , et que ceux-ci drivent de cons-tituantstirsdenotreassiette. On devine donc que dventuels dsquilibrespourraientcontri-buer ce que se perptue cette situation. La seconde, cest quil peut y avoir un second foyer din-ammation, distance, de sorte quelesmcanismesenclenchs par chacun des deux foyers (ce-lui situ distance, par exemple au niveau dune dent ou de lin-testin et celui concernant lpau-le), samplient mutuellement et nissentparsemettreenbou-cle.Laquestionnestalorsplus desavoirquelleagressionapu saccompagnerduneventuelle lsiontissulaire,quelplacage, quelraffutouquellebquille, mais plutt de dceler par quelle anomalie la chronicit est appa-rue. Cespyromanes molculai-res sont aujourdhui de mieux en mieux connus et tudis. Le premier facteur aggra-vantconcernelesgraisses,ou pluttunfrquentdsquilibre, biologiquementavr,touchant lalimentationdelaplupartdes sportifs.Ce point fait rfrence unenotiondevenuefamilire aujourdhui,celledelquilibre entre les acides gras de la ligne omga 6 et ceux de la famille omga3 .Rappelonsquil sagitdesreprsentantsdans deux familles lipidiques trs voi-sines,surleplanchimique,in-discernablesvisuellement,m-langes en proportions variables danslesdiffrentsalimentsqui constituentnotreration,mais sontpourtantdotsdecarac-tristiquesopposes.Certains acidesgrasdecesdeuxlignes entrent dans la composition des membranescellulaires.Cesont aussilesprcurseursdesubs-tances trs importantes, qui sont les mdiateurs cellulaires de lin-ammation(prostaglandines, leucotrines), de la rgulation du tonus vasculaire, de lagrgation plaquettaire(thromboxanes)et mme de la rponse anaphylac-tique(allergie).Danslecasqui nous intresse ici, mme sil est de plus en plus frquent de ren-contrerdesathltessouffrant ARTICLEFormations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes9 - Numro 6lafoisdetendinite,desinusi-teetdallergie,onsattardera uniquement sur la situation des prostaglandines.Ilenexiste plusieurs familles (voir la gure 1),quidriventdacidesgras diffrents.Commeonlevoit surlagure,lacidearachido-nique,appartenantlaligne omga6 donnenaissance auxPG2,quiseprsentent commedepuissantsmdia-teursdelinammation,dela vasoconstriction et de lagrga-tion. Par contre, un autre acide gras de la ligne omga 6 , lacidedigamma-linolnique (abrg DGLA ), et un d-riv de la famille omga 3 , lEPA,donnentnaissanceaux PG1 et PG3 qui ont en commun leurspropritsmodrment anti-inammatoire, vasodilata-trice et anti-agrgante. (g.1)Lors dune stimulation de la cellule, la rponse sera enti-rementdpendantedelapro-portion de chacun de ces acides gras membranaires. Elle est lie deux facteurs principaux. Cest dune part lactivit de lenzyme clef qui permet la transformation des chefs de le en drivs sup-rieurs (elle se nomme la delta 6-dsaturase ).Diversacteurs enmodulentlactivit.Pourne pascompliquerletableau,indi-quons seulement que les dcits enfer,enmagnsium,lapr-sence dun herps, une ingestion excessive de glucides constituent autantdesituationsquicontra-rient le fonctionnement de cette enzyme. Pour faire simple, si elle marchebien,onabeaucoupde chance !Cesontdautrepartles apportsalimentaires.Or,lun desproblmeshabituellement rencontrs est la prpondrance de lacide arachidonique, au sein desphospholipidesmembranai-res. Ceci survient aujourdhui, la plupartdutemps,enprsence duneration occidentale tel-lequeladoptentspontanment une majorit de sportifs. + LE MICROBE QUI MET EN ETAT DALERTE :Uneautresourcedac-tivits pyromane setrouve situe dans notre intestin. Lco-systme,constituedenotre muqueuse,denotremicroore et du GALT (systme immu-nitaire intestin), intervient com-mepremirelignededfense contre les agresseurs. Cest une fonctiondautantplusprcieuse quenotremuqueuseoffre300 m de surface dchange, ouver-te toutes les agressions possi-bles. Ce systme immunitaire se montre dune grande complexit, etildoitlafoisassurercette dfense et la tolrance vis--vis de nos cellules, des aliments, de notrepropremicroore,duf-tus,desgreffesBref,ilsagit dunorganedontlefonctionne-mentdoitfairelobjetduner-gulationtrsne,rgulationen grande partie dvolue des mo-lcules informationnelles. Celles-ci, lgal des neuromdiateurs du cerveau ou des hormones du systmeendocrinedonnentun senslarponseimmunitaire. Cesmolculessenommentles cytokines. Notre systme immu-nitaireenfabriqueenrponse Cetteprpondrancedelacideara-chidonique nest pas seulement la consquencedunagrantdlit de dlinquancealimentaire , lieuneingestionimmodre de viande, duf ou de saucisse, mais plus certainement, le rsul-tat dun changement brutal sur-venue relativement lalimenta-tionanimale.Pourfairesimple, les omga3 contenusdans leschairsanimalesproviennent des planctons (pour les poissons) ou de lherbe et du lin (pour les animauxterrestres)quilsava-lent. Llevage a boulevers la donne au point que, dans les bilans ra-liss en 2007, 88% des joueurs taientdcitairesenEPAou DHA et 79% en excdent dacide arachidonique.Plthoredepy-romanes, pnurie de pompiers ! De ce fait en 2009, dans la plu-partdescas,lacidearachidoni-quey apparat un taux 20 fois suprieur celui du DGLA.Ilsensuitalorsundciten lmentsanti-inammatoires etcedemanirechronique ! Ilneresteplusqumettrele feu. Dans le rugby moderne fait dengagement,lesoccasionsne manquent pas.ARTICLE 6Acide linulique--G.L.AD.G.L.A-Acide arachidomique 3Acide alpha-linoltique-E.P.AD.H.A-P.G 1 et 3P.G 2= =Poissons bleusHuiles VGTHuiles de colza, noixViande, abats, peau de pouletLES ACIDES GRAS COMME PRCURSEURSFigure 110Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes- Numro 6certainessollicitations.Notre microorepossdeaussicette capacit,commediversautres organes(notammentlemuscle ouletissuadipeux).Pourrsu-mer,certainescytokineslabo-respartirdenotresystme immunitaireoudenotreore (engnrallesdeuxinteragis-sent)vontdclencheruner-ponseimmunitaire,dontlune desconsquencesestlasurve-nueduneinammation.Celle-civiseliminerlennemi.Elle dpend des mmes mcanismes decontrleetdesmmesac-teursqueprcdemment(pros-taglandines,etc.).Deplus,les cytokinespeuventdiffuservers les autres tissus, et leur arrive sur le site endommag (lpaule) va sajouter celle dj produi-tes localement. Mais dans le cas de certains antignes (mycoses, herpsparexemple),larpon-seimmunitairedclenchepeut tretrsviolente,aupointde draper.Onqualiecessitua-tionsdtatsde dysfonction-nements immunitaires (voir la gure 2). Dans ce contexte, non seulement linammation devient chronique et amplie celle lie lagressiondutissuarticulaire outendineux,maisdepluselle portesurlamuqueuseintesti-nale, qui laisse alors passer dans la circulation des molcules elles aussiantigniques.Certainesle sont authentiquement (microbes ou endotoxines -fragments desmembranesdesbactries). Dautres le sont plutt secondai-rementcettepermabilit.Il sagitparexempledeprotines alimentairesdevenues com-plices delinammation.Elles peuventalorsallersedposer suruntissu(commeuneBMW immatriculeenColombie,sar-rtantsuruneairedautoroute avec600kgdebagages).Le systmeimmunitaireagitalors commeelsBrigades volan-tes , ce qui occasionne une in-ammationdite distance . Debanale(quoiquechronique) dans le cas de certaines blessu-resrcurrentesdusportif,elles peuventoccasionnerdauthenti-quespathologies,linstardes maladiesauto-immunes.Ceci expliquelelienparfoisconstat entresurconsommationdelai-tagesetproblmestendineux. Mmesiceliennestpasde causalit, plutt de concidence. Cequiexpliqueaussipourquoi lvictiondrastique(etsouvent tropsystmatique)deslaitages peutaidersansrsoudretota-lement.Cepeuttreunepice du puzzle, mais absolument pas tout le tableau.Figure 2+ LES VEGETAUX QUI FONT GREVE :Onpeutencorevoquer dautresfacteursdaggravation ventuelle,lesquelssexpriment plusparticulirementdslors que lalimentation - comme chez beaucoupdesportifs-esttrop pauvre en vgtaux frais, fruits, lgumes, jus de fruit. Deux m-canismespeuventendcouler, dans un contexte davantage an-crdanslachronicitquelins-tantanit :Cenestpasparce quonmangetroppeudefruits etlgumesdeuxjoursdesuite quonvaconnatredesprobl-mes.Cestplusenlesvitant plusoumoinsjouraprsjour quelimpactdecettehabitude funeste va sexercer. Cela se fait surdeuxplans.Lepremierest liaucaractreacidiantdela rationquivaendcouler.Cha-quealimentpossdeunpoten-tiel dacidication de lorganisme (ou inversement, pour quelques-uns,dalcalinisation),quipeut tre quanti grce un critre connusouslenomde PRAL (abrviationdelexpressionan-glaise : Potential of Renal Acid Loading ).Pluslescoredece paramtreestpositif,pluslali-mentacidie.Onpeut,grce untableaudedonnesdont sinspirelagure3,endduire quenconsommanttroppeude fruits, de lgumes, de fruits secs depommesdeterre,etsurtout tropabondammentdeviande, defromageoudecrales,on cre un tat dacidit qui sajou-teceluililexercice.Ce-lui-cienconstituedailleursun pourvoyeurdimportancevaria-bledunindividulautre.Mais toujoursest-ilquuneingestion chroniquementinsufsantede fruitsetlgumescreuneaci-dose qui sera dltre au niveau tendineux. Pourquoi ? Cela tient engrandepartielanatomie-mmedecestendons ;ceux-ci fonctionnentquasimentenvase clos. Ainsi, chaque minute, ils reoivent 0,10 cm de sang par grammedetissu,soitdixfois moins quun muscle au repos et 200 fois moins quun muscle en ARTICLELes consquences du dsquilibrede lcosytme intestinalS I I MuqueuseFloreCONSQUENCEDYSFOCTINNEMENTIMMUNITAIREINFLAMMATIONDIGESTIVEHYPERPERMABILIT INTESTINALEFormations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes11 - Numro 6plein effort. Ce dbit ridicule di-minueencoreaprsuneprio-dedimmobilisationprolonge. Do linefcacit de la mthode, pourtantrpandue,depltrage des tendinites. Certaines parties du tendon sont particulirement malloties.Danslecasduten-don dAchille, par exemple, on a dmontr lexistence dune zone aride situe entre 2 et 6 cm prs delinsertiondutendonsurlos dutalon(calcanum).Lescho-ses peuvent mme se corser lors dun effort prolong, surtout si le sportif,soumisdesconditions climatiquesdifcilesounaturel-lement peu enclin boire, laisse sinstaurerundcithydrique. Quel lien avec la tendinite ? No-tezbien :lesdchetsontten-dancesaccumulerlorsquela cellule manque deau. Leur con-centrationaugmente,notam-mentcelledelacideuriquequi auraalorstendanceprcipi-ter.Rappelez-vouscesexp-riences de chimie o il sagissait dajoutergouttegoutteune substanceractiveunliquide contenudansuntubeessai. Audbut,lesdeuxproduitsse mlangeaientharmonieuse-ment. Puis il arrivait un moment o lajout dune seule goutte du ractifchangeaitcompltement ladonne.Onretrouvaitalors toutelasubstancesousforme solideaufonddelprouvette. Plus question den solubiliser un milligramme de plus. En langage de chimiste, cest le signe quon dpasse le stade de concentra-tion critique au-del de laquelle toutenouvellemolculeajoute favoriseleprocessusdecristal-lisation.Silonrptecetteex-prience plusieurs reprises, on sapercevraquelaquantitde ractif ncessaire la prcipita-tion nest pas toujours la mme. Elle varie selon les conditions de lexprience: pression, tempra-ture et aussi lacidit de la solu-tion.Lacideuriquesesolubilise moinsbiendansunesolution djacideetsaprcipitation spontanesurvientdescon-centrationsnettementplusbas-ses, do la formation de micro-calculsquivontalorsconstituer autantde corpstrangers quenotresystmeimmunitai-revaattaqueret,peuenclin lliminerdansunbrefdlai,va agresserduneinammationde plusenplusconsquentequi va se chroniciser.Ledeuximeproblme li une ingestion trop faible de vgtauxfraisestquellesac-compagneduneconsommation souventinsufsantedlments protecteursnommslesanti-oxydants ?Quelestleurlien aveclestendinites ?Aucours desprocessusinammatoires lescytokineslibrentdesmo-lculesagressives,les for-mesradicalairesoxygnes ou radicauxlibres ,quiatta-quentleslmentslssoules corpstrangersquidclenchent leuractivation.Or,cesradicaux librespeuventdborderduca-dredeleurmissionetagresser les cellules saines ou en cours de reconstruction.Sileslments protecteurs sont insufsamment prsents,lagressionradicalaire estincompltementcompense etlarparationnepeutpasse faire. Acetteinsufsanceen lmentsvgtauxsajouteun frquent dcit en un autre l-mentprotecteurtrssouvent dcitaire :leslnium.Cette anomaliequirsultedelacon-jonctiondeplusieursphnom-nes,dontuneconsommation ventuellementinsufsantede viande,volailleetpoisson.Cet ostracisme ne concerne pas vrai-ment les rugbymen, ce qui ne les metpaspourautantlabride ce dcit. A lui seul, il mriterait dailleurs un article. Enconclusion,enmicro-nutrition, on peut envisager une approche globale de linamma-tion qui peut, selon les lments recueillissurlesquestionnaires fonctionnels,leshabitudesali-mentaires,lastratgiehydrique leffortouaurepos,labiolo-gie,lesantcdentsimmunitai-res personnels et familiaux, tre vritablementpersonnaliseet efcace.Ellepourra,selonles circonstances,reposersurdes apportsalimentairesajusts, unestratgiehydriqueadapte, etventuellementunecompl-mentation cible, portant sur les diffrentes options possibles. Denis Rich, micronutritionniste et formateur KINESPORT.Responble pdagogique de la structure dittique et micro-nutrition de Kinesport.Auteurdouvragedontle dernier Micronutrition, sant etperformanceauxditions DEBOECKARTICLEPRAL de quelques groupes alimentairemEq acide/100gPRAL Favorable PRAL DfavorableLgumes : - 2.8Fruits et jus de fruits : - 3.1Matires grasses et huiles : 0Yaourts : 1.5Lait : 0.7Poissons : 7.9Fromages (pauvres en protines) : 8Fromages (richesen protines) : 23.6Produits craliers : 3.5 - 7.0Viandes et produits drivs : 9.5Figure 3Pour toutes informations :E-mail : [email protected] Tlphone (prix appel local) Dittique, alimentation sant et micronutrition en cabinet.Formation intensive en 3 joursEnseign par Denis Richen collaboration avec lInstitut Europen Dittique MicronutritionLaformationendittiqueet micronutrition a pour principal objectif de vous faire reconnatre les besoins alimentairesetcomplmentairesde chaque individu. En pl us des comptences d experti se en mi cronutri ti on,vous al l ez acquri r une acti vi t de consei l s i ndi vi dual i ssen al i mentati on sant et compl mentati on. www.kineforme.frLes professionnels de la diversication en kinsithrapie KINEFORME -avenue du pr de la dame Jeanne - 60128 PLAILLY Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes13 - Numro 6Fiche techniqueL Un muscle ne pas oublier ! Par Arnaud BRUCHARDAvec la participation de Thierry DENTANTDouleurs dpaule : Le petit pectorales douleurs dpaules reprsentent aujourdhui un large pourcentage des patho-logies rencontres en cabinet. Les sportifs nen sont pas exempts. Ces douleurs peuvent avoir des origines diverses telles que les tendinopathies, les troubles cervicaux, la diminution de mobilit, les dysfontions viscrales.... Lors du bilan, le muscle Petit Pectoral est souvent oubli. Dommage car il est trs souvent sujet une tension excessive. Selon certains thrapeutes, il serait mme extrmement sensible au stress motionnel. Noublions pas non plus que bon nombre de sportifs, voire mme de patients non sportifs, ont les paules enroules, ce qui en-gendrera un raccourcissement de ce muscle.Notons galement la proximit du paquet vasculo-nerveux. La tension mus-culaire peut tre responsable de la compression de ce paquet et a fortiori, de douleurs neurognes ou artrielles de lpaule, du bras, du coude, du poignet et quelquefois de la main. RAPPELS ANATOMIQUES Il sinsert sur lapophyse coracode et sur les 3, 4, 5e ctes. Anatomie palpatoire : Le praticien maintient le coude du patient 90 et lui impose une lvation/adduction an de dtendre au maxi-mum le grand Pectoral. Le praticien engage alors sa main en plongeant sous le grand pectoral. On sent alors une vraie corde musculaire entre lapophyse coracoide et les ctes. On peut demander des inspirations brves et saccades pour le contracter. Un prolongement du fascia profond, le fascia clavipectoral englobe les muscles sous clavier et petit Pectoral et relie la clavicule au plancher de la fosse axillaire. 14Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes- Numro 6Fiche technique MassageEn reprenant lap-proche de lanatomie pal-patoire, savoir en provo-quant la dtente maximale du muscle grand Pectoral, nouspouvonsmasser spciquementcemus-cle. Fig. 1Technique spcique du petit pectoral Massage Technique de reboutement Technique de rharmonisation conjonctive Technique dedtension myofasciale TechniqueTriggers Technique dAuto-stretching Point dinhibitionFig. 1 : Massage Technique de reboutement (g.2)Sujet : Assis et en dcubitus dorsal, praticien du ct de la l-sion. Technique :Le praticien saisit en pince tout le bord externe du petit pectoral par ses 4 doigts et le pouce. Il accentue la pres-sion et tire lensemble vers le bas et en dehors. De sa main libre il lve et recule le bras du sujet. Technique de Reboutement(g.2) Technique de rharmonisation conjonctive (g.3)La Pulpe des doigts du praticien vient au contact des insertions costales du petit pectoral et les crochte. Technique de Dtension dynamique tissulaire (g.4)Le praticien aborde le muscle, pntre dans sa den-sit et y exerce un point xe alors que le muscle est posi-tionn en position courte passive (antpulsion du moignon de lpaule et inspiration) puis on demande au patient de souf-er et de rtropulser lpaule puis activement dcarter le bras en arrire et en dehors. Technique de rharmonisation conjonctive (g.3)Technique de Dtension dynamique tissulaire (g.4) Technique d AutoStretching (g.6)Perpendiculaire au mur, le patient place la main sur le mur en arriere, bras tendu. lpaule est en arrire et on demande au patient dexpirer longuement. Technique d AutoStretching (g.6)Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes15 - Numro 6Fiche technique Trigger Points (g.5)Les Trigger Points sont des points douloureux, des noeuds, qui se trouvent dans la musculature. Ils provoquent des douleurs lors de mouvements ou mme au repos. La douleur est souvent ressentie loin du Trigger Point. Quand on appuie sur un de ces points douloureux on arrive souvent provoquer lirradiation ou la douleur exacte ressentie par la personne. Le traitement consiste dtendre et assouplir la musculature et dtruire le point manuellement. Il y a plusieurs thories qui essayent dexpliquer le mcanisme qui provoque lapparition de ces points : - scrtion importante dactylcholine qui provoque une contraction chronique des bres musculaires concernes - tension psychique et stress augmentent lacti-vit sympathique et les muscles se contractent Mme si ces mcanismes ne sont pas encore conrms une chose est sre, un mus-cle contract prsente un manque de circulation sanguine. Aprs un certain temps, des subs-tances chimiques saccumulent lintrieur de cette contracture. Elles provoquent nalement la douleur qui gne la personne. Unefoislepointdtect,onpeutle traitermanuellement.Enmassantfortement le point, la circulation sanguine augmente et la douleur diminue.Bien entendu, les techniques ici prsentes ne sont pas compltes. On aurait pu y rajouter les fascia-les, les posturales, les fonctionnelles... A vous galement dy intgrer vos mthodes, votre agestuelle. Quoiquil en soit, la normalisation, la reprogrammation, la dbrolyse de ce muscle vous solutionnera un certain nombre de douleur qui savraient jusque l plus compliqus traiter. Arnaud BRUCHARDTrigger Points (g.5) Point dinhibition du petit pectoral (g 6)Sous la partie axillaire du grand pectoral.Sujet : En dcubitus.Technique : Loprateur glisse son doigt sous le grand pectoral vers le sternum tout en abaissant lpaule avec la main oppose.Indications :- Syndrome du tunnel sous pectoral.- Lsion de la chane croise antrieure.Point dinhibition du petit pectoral (g.6)16Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes- Numro 6Fiche techniquel se divise en deux chefs, le long biceps et le court biceps.Anatomie fonctionnelle :Flchisseur du coude et supinateur.Insertions :- Le long chef sur le processus supra-glnodien de la scapula. - Le court chef sur le sommet du processus coracode de la scapula (omoplate), en dehors dutendon du muscle coraco-brachial. Linsertion distale seffectue par un tendon commun aux deux chefs qui va sinsrer sur la face postrieure de la tubrosit bicipitale du radius. Il libre galement des expansions aponvroti-ques qui vont recouvrir le fascia antbrachial, sur la face latrale du radiusInnervation :Nerf musculocutan (branche terminale de la paire de racines rachidiennes cervicales C5-C6 du plexus brachial).Physiotaping Thrapy Par Olivier MOURAILLEMUSCLE BICEPS BRACHIALMontage relaxation, dcontractant :Bande PCT (PhysioCoreTaping)Dpart unique sur la tte radialeLes deux extrmits remontent en gainant le biceps, pour se rejoindre sur le bord antrieur de lacromion.La pose sera ralise paule et coude en extension (on peut ventuellement y ajouter une pronation). La base est pose en dtente cutane, cest ensuite que le patient est postur pour le montage.Sur un point algique, placer un PST (PhysioStarTaping), ou un PLT (PhysioLift Taping) perpendiculaire aux bres, en chevauchant le point douloureux.Dans les deux cas, la tension centrale des bandelettes est maximale.Indications :- Post effort (parfois zro de tension si lobjectif est de drainer)- Dcongestionner aprs une sance de musculation en radaptation aprs lsion- Hypertonie, tendinopathie. - Facilitation sur patho coude du lanceur (favoriser le travail excentrique du biceps en n de courseMUSCULAIRE centripeteRelchement10 - 25RcuprationMUSCULAIRE tranverse Inhibition 50 - 100Point de pressionIFormations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes17 - Numro 6Fiche techniqueC CCCCwww.physiotaping-therapy.comPHYSIOTAPING THERAPY Pour toutes informations, nhsitez pas nous contacter:Par mail : [email protected] tlphone : 0810 821 001 (prix dun appel local)Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes19 - Numro 6Fiche technique+ INTRODUCTIONa mdiation sinokintique est une technique de soin fonde par Wilfrid Delamer. Elle cherche expliquer la mde-cine traditionnelle chinoise par lanatomie en se servant des mcanismes de compensations posturaux.Elle intgre de plus les principes neurologiques dans ses traitements. Cest une innovation qui permet de runir en kinsithrapie la rhumatologie et la neurologie centrale.Techniquement, tout lventail des techniques kinsithrapiques est reprsent : du massage, en passant la mobilisa-tion jusqu la posture. Le kinsithrapeute peut ainsi potentialiser sa formation de base au maximum en restant dans sa comptence. Efcace et pragmatique, cette technique est exigeante avec elle-mme. Elle conrme par des tests avant/aprs ainsi que linterrogatoire du patient lamlioration clinique dans la sance.+ DESCRIPTION ANATOMIQUE DE LEPAULE Description anatomique Cest une articulation complexe avec un ensemble de muscles poly articulaires. Lpaule est en relation avec :Par Wilfrid DELAMERMEDIATION SINOKINETIQUE DE LEPAULE DU SPORTIF le coude- par la longue portion du biceps la gorge- par le muscle omo hyodien le crne- par le trapzesuprieur- par le muscle sternocleidomastodien le thorax et le sternum- par le petit et grand pectoral lensemble du rachis- cervical par le muscle trapze suprieur et lvateur de la scapula- dorsal par le muscle rhombode et trapze moyen- lombaire par le muscle grand dorsalL20Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes- Numro 6 la thorie des picentresTout stress sur les tissus va se manifester dans le corps par une perte de mobilit et une augmentation de la densit. La cause peut tre :- un choc traumatique- une agression cutane comme une cicatrice - des raideurs musculaires dues une posture rptitive- une tension viscrale- un stress psychologique- Etc. Au dmarrage, la dysfonction est locale. Elle va ensuite diffuser vers la priphrie. Elle se comporte com-me une araigne qui tisse sa toile. La souffrance attire vers elle tout ce qui est proximit puis cherche de plus en plus loin un crdit de dtente distance en se recro-quevillant sur elle-mme.On assiste dans le temps une vritable onde de tension qui se propage dans le corps partir du trau-matisme initial. Cette onde est se propage selon deux modes : - Topographique dans la couche du traumatisme initial. Ainsi, par exemple un problme de genou peut diffuser la hanche puis au rachis pour nir au crne.- Supercie/profondeur travers les couches. Par exem-ple, une cicatrice dappendicite cre des dfenses mus-culaires abdominales qui favorisent un tension viscrale.La difcult est de retrouver o laraigne a fait son nid. O est le centre de la toile ?Cest la zone la plus dense et avec la perte de mobilit la plus importante dans le corps.Le centre de la toile peut thoriquement se pla-cernimporteo.Cependantlapratiquemontrequil existe des endroits prfrentiels. Pour lpaule, on trouve la coracode.kamina Tome 1 p138 g 9.7Fiche techniqueCest un carrefour musculaire et ligamentaire. Elle est attache :- par les ligaments coraco-claviculaire la clavicule et donc indirectement la ceinture scapulaire.- par les ligaments acromio coracodiens lacromion. Cest elle qui gre les tensions sur larticulation acromio-clavicu-laire- par le petit pectoral au premire cte et au thorax- par la courte portion du biceps, elle rejoint le coude avec la longue portion pour grer la exion et la supination- par le coraco-biceps, elle harmonise lantpulsion hum-rale.Elle est vritablement au centre dune toile qui va inuencer lpaule, le coude, la ceinture scapulaire et le thorax. Cest un enjeu majeur de la zone que de la rel-cher. Symptomatologie et mridien du poumonle mridien du poumon On peut associer la localisation de la tendinopa-thies du biceps la descriptiondu mridien asiatiquedu poumon.Il commence au premier espace intercostal 2 largeurs de main de la ligne mdiane au niveau de la co-racode. Il longe la face antro- externe du bras en supina-tion jusquau pli du coude en dehors du biceps. Il poursuit le long de la face antrieure des picondyliens. Il passe par lminence thnar et se termine au coin externe de longle du pouce (membre suprieur en supination).Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes21 - Numro 6 Compensations anatomiquesUn problme pulmonaire ( de type infectieux ou traumatique) augmente le tonus du petit pectoral et des pec-toraux par raction de dfense en enroulement. Le mridien du poumon suit le trajet du biceps brachial. Le dpart de la coracode du mridien et son rapport au coude sont associs la fonction bicipitale. Linuence de celui-ci sur la supination va conditionner le placement du radius et du pouce qui constitue la n du mridien. Laspect morphostatique de la typo-logie poumon sassocie la exion du coude, compensation caractristique du biceps brachial. La cartographie rexe rachidienne asiatique donne D3 comme rfrence au poumon. Celle-ci correspond lascissure pulmonaire oblique+ TRAITEMENT DE LEPAULEIl faut donc dans ce cas traiter lensemble du mridien et ses correspondances pour relcher lpaule :- Articulaire : D3- Musculaire : petit pectoral, petite et longue portion du biceps brachial, coraco-brachial, adducteur du pouce- Viscral : plvres, diaphragme techniquesVoiciquelques techniques de traitement ajouter vos traitements.Ces points sont traiter en pression associes la mobilisation rythmique de lpaule en exion/extension jusqu sdation de la douleur.a. Relchement des points du coude5P CHIZE (marais du coude) : Localisation : Pli du coude, ct radial du tendon du biceps Indications :- priarthrite scapulo-humrale- picondylite3MC QUZE : localisation :Bord cubital du tendon du biceps au niveau du coude indications :- priarthrite scapulo-humrale- arythmie cardiaque- troubles neuro-vgtatifs3C SHAOHAI (mer du cur) : localisation :Bord interne du pli du coude indications :- picondylite- troubles cardiovasculaires- priarthrite scapulo-humrale- pitrochlteFiche techniqueLa mobilisation rythmique des points du coude5P3MC3C22Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes- Numro 6 gratter de la longue portion du bicepsLes deux temps du gratter du tendon du biceps brachialLe pouce se place en dedansde la longue portiontraiter. Il effectue une mise en tension transversale jusqu ce que le muscle perde le contact avec lui. Il faut raliser la techniquecomme on gratte la corde dune guitare. Les autres doigts sont poss de lautre ct sur le deltode. Quatre cinq passages sont sufsants. Mdiation du membre suprieurLe sportif estassis.Le mdiateur est assis ct de lui. Dune main, il lui tient le cou-de. Delautre main, il lui ouvre la main.Il emmne le membre suprieur en abduction rotation externe avec supination sans perdre la correction du coude jusqu la mise en tension non douloureuse de lpaule. Il dsquilibre lgrement le patient vers la table pour provoquer un rexe dquilibration. Celui-ci oriente le tonus neuromusculaire vers les extenseurs pour d-clencher un rexe parachute. La technique se termine quand le kinsithrapeute sent le tonus des chisseurs de la main se relcher. Cela entraine un relchement tonique global sur le membre bnque la longue portion du biceps brachial.Mdiation du membre suprieur+ CONCLUSIONLes techniques de mdiation sont bases sur ladaptation permanente du thrapeute la tension sentie sous ses doigts. Le sujet tant sportif, je considre quil peut supporter le seuil de stimulation thrapeutique qui correspond aux techniques de massages et de mdiations. Cependant, en fonction du bilan algique et dlasticit musculaire, on peut utiliser dautres techniques dans le cadre de la mdiation sinokintique : inhibition, postures, ventouses, renforcement musculaires. De plus, linvestigation des causes se servira du raisonnement anatomique en rintgrant lpaule dans un contexte global lintrieur de la posture. Ainsi, lpaule doit tre traite localement mais aussi distance sur ses compensations axiales et viscrales.On traite dans la mme sance les causes et les consquences : la cime et la racine de larbre Wilfrid [email protected] sur la formation en Mdiation Sinokintique et sportSur www.kinesport.frFiche techniqueFormations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes23 - Numro 6Fiche PratiqueRADAPTATION DU SPORTIFFiche ralise par Arnaud et Jerme BRUCHARDFLASH EXERCICESPOUR EPAULE AVEC PETIT MATERIEL24Formations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes- Numro 6Fiche PratiqueLESION SUS ET SOUS ACROMIALLESION SUS-ACROMIALE Cest la lsion en touche de piano, suite une chute latrale ou le bras tendu.SIGNES CLINIQUES Douleur trs vive au niveau de larticulation acromio-claviculaire, le patient ne peut mobiliser son paule. Le simple poids du membre suprieur dclenche une douleur sourde.TEST DE MOBILITE La clavicule la palpation semble plus leve que lautre sa partie externe. Le patient assis au bord de la table, praticien debout derrire lui.Le praticien saisit le coude fl chi du cot en lsion et imprime une traction vers le bas.Du ct de la lsion, lextrmit externe de la clavicule ne sabaisse pas.CORRECTION dune lsion gauche En Dcubitus dorsal Patient allong, thrapeute la tte du patient. Avec sa main Gauche, le thrapeute en empaumant lais-selle du bras gauche exerceune traction dans laxe de la clavicule, puis une abduction suivie dune rtropulsion et dune circumduction de bas en haut et darrire en avant. Avec le pouce de la main Droite, le praticien exerce une pousse sur la partie postrieure de lextrmit. LESION SOUS-ACROMIALE Lsion qui se traduit par une extrmit externe de la clavicule bloque en infriorit. Lsion rare qui se produit par un choc sur lpaule (rugby). SIGNES CLINIQUES Vive douleur au niveau de linterligne articulaire. Le patient est incapable de mobiliser son paule et le simple poids du M.Sup est insupportable. TEST DE MOBILITE Patient au bord de la table, praticien debout derrire lui, saisit le coude gauche du patient. Le thrapeute pousse vers le haut le coude. Lextrmit externe de la clavicule ne monte pas du ct ls. CORRECTION En dcubitus dorsal par exemple D Le praticien en saisissant des 2 mains le coude et le poignet du M.Sup D, effectue une supination de lavant-bras droit, maintenu en extension. Le temps quil exerce une traction sche et rapide dans laxe du membre, entranant vers le bas la facette acromiale par rapport la facette claviculaire. Thierry DENTANTFormations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes25 - Numro 6e grand rond est un muscle cl dans les patholo-gies sportives.Lefcacit de son traitement est bas sur un dia-gnostic palpatoire prcis qui va dterminer le choix de la technique adapte aux lsions tissulaires ressenties.+ ANATOMIE - PHYSIOLOGIELe grand rond est un des muscles principaux de la coiffe des rotateurs. Il est tendu de la face postrieure du bord axillaire du scapulum la lvre interne de la gouttire bicipitale de lhumrus.On le repre la palpation sur le bord externe de lomoplate entre le petit rond en dedans et le grand dorsal en dehors. On le dissocie du petit rond en effectuant une rotation interne active de lhumrus.Il participe au deux zones de passage vasculo-nerveux :- Lespace axillaire latral contenant le nerf axillaire et lar-tre circonexe postrieure situe entre : le petit rond en haut, le grand rond en bas, le triceps en dedans, lhumrus en dehors.- Lespace axillaire infrieur contenant le nerf radial et lar-tre brachiale profonde situe entre : le grand rond en haut, la longue portion du triceps en dedans, lhumrus en dehors.Fiche techniqueDe par sa situation anatomique et sa biomcani-que, il est particulirement impliqu dans :- Llvation de lpaule au-del de 80, et le mouvement de sonnette interne,- Les douleurs la rotation interne active et les limitations de mobilit en rotation externe,Les perturbations du passage neuro-vasculaire en-gendres par les pathologies du grand rond peuvent gale-ment provoquer :- Des troubles trophiques et des douleurs du moignon de lpaule,- Les irradiations dans le territoire sensitivomoteur du nerf radial et des perturbations de la trophicit du membre su-prieur.Il va de ce fait tre incrimin dans la plupart des pa-thologies de lpaule comme le PASH, la capsulite, le conit sous acromial ou lalgodystrophie.On retrouve des sollicitations risque de ce muscle dans les tous les sports de lancer, de raquette ou de balle mais aussi dans les sports de combat ou les sports de contacts comme le rugby.Lors du bilan, on va bien sr dterminer lamplitude articulaire et quantier la douleur lors de labduction et les rotations de lpaule en actif et en passif, puis plus globa-lement en chane douverture et de fermeture du membre suprieur.On va surtout apprcier si le muscle est spasm, bros, rtract ou sil prsente des accolements tissulaires avec les tissus environnants. On choisi la technique la plus adapte lexamen clinique.+ TECHNIQUES MYOFASCIALES DU GRAND ROND La technique dinhibition rexeElle est utilise quand on retrouve un spasme du grand rond entretenu par une dcharge affrente tonique en provenant des fuseaux neuromusculaires drgls.Elle consiste, sur un sujet assis, effectuer une r-tro-pulsion rotation interne et adduction passive du mem-bresuprieur,toutenappuyantlgrementsurlepoint trigger le plus douloureux du muscle jusquau relchement tissulaire.Par Jean-Yves VANDEWALLE LABORD DU GRAND ROND EN PATHOLOGIES SPORTIVESLFormations et informations pour masseurs-kinsithrapeutes26 - Numro 6 Inhibition rexe du grand rond avec un appui transversal sur le point trigger- La technique de crochetage Ellepermetdelibrerlesaccolementsinter-tissulaires laide de crochets lorsque ceux-ci sont inac-cessibles avec la main du fait de lpaisseur des doigts. On crochte alors transversalement la cloison du grand rond, par rapport au petit rond ou au grand dorsal.La restauration de mobilit permet gnralement de librer les enclavements neuro vasculaires environ-nants. Libration des accolements tissulaires entre le petit et le grand rond- La technique de libration fascialeEn cas de limitation de la mobilit en abduction, en rotation externe ou de la chane douverture due la rtraction du grand rond.On effectue une abduction rotation externe pas-sive du membre suprieur, en plaant un point xe avec sa main proximale sur le bord externe de lomoplate. Le gain damplitude seffectue au fur et mesure du relchement myofascial. La technique de dtention myofasciale active du grand rondEn cas de fibrose et de douleur en mouvement actif :Le praticien place un appui disto proximal sur le grand rond en direction de langle externe de lomoplate et demande une lvation antrieure active et une rotation externe du bras tout en maintenant la tension sur le corps musculaire.Dtention mysofasciale active du grand rondLopportunit de matriser un ventail de techniques diffrentes permet de proposer une solution qui correspond la qualit tissulaire du muscle concern. La libration du grand rond conditionnera la russite du traitement dans la plupart des pathologies sportives de lpaule.Jean-Yves VANDEWALLEOstopathe DO et formateur KINESPORTAuteur de Trait pratique de crochetage Renseignement sur la formation en Ekman ThrapieSur www.kinesport.fr Fiche techniqueMKSAssure les professionnels de sant du SportRESPONSABILITE CIVILE PROFESSIONNELLEEtes-vous bien assur pour votre activit spcifique de masseur-masseur kinsithrapeute du sport ?A la demande et avec lappui des instances professionnelles, MKS a mis en place un contrat sur mesure protgeant la fois* votre activit quotidienne* votre activit auprs des sportifs (de lamateur aux professionnels) en France et ltranger, entranement et comptitions, suivi de clubs ou dplacements ponctuelscontactez-nousM K Swww.mks-assurances.comLoc DI STEFANO - 06 72 25 26 1918 Alle Apollon77410 GRESSYTEL 01 64 02 97 81FAX 01 64 02 97 74Lpaule du sportifwww.kinesport.frFormation de 3 jours Paris et MontpellierLes mthodes :- Thrapie structurelle et non structurelle- Technique dinhibition- Ekman Thrapy- Technique de reboutement- Technique de dtension dynamique- Physiotaping ThrapyKINESPORT - ZA du pr de la dame Jeanne - PARIS PLAILLYPour toutes informations, contactez nousE-MAIL : [email protected]. 0810 821 001Cette formation complte vous permettra de rsoudre tous lesproblmes lis lpaule du sportifen cabinet.Formation 100% pratique