connu, ce d'autant que les indicateurs dosimétriques affichés (CTDI- vol) ne sont toujours pas adaptés aux morphotypes pédiatriques. L'objectif de l'étude est d'évaluer l'impact réel d'un de ces systèmes sur des fantômes pédiatriques. Matériels et méthodes : Des mesures sont réalisées sur un scanner multicoupe (GEMS LightSpeed-Qxli) équipé d'un système de modu- lation longitudinale de la charge (AutomAg). Les paramètres fixés sont : indice de bruit, épaisseur de coupe, tension, pitch, algorithme de reconstruction. Les mesures de dose sont effectuées sur fantômes PMMA (diamètres 32-25-20-16-13-10 cm), avec une chambre crayon et un électromètre. Des valeurs de bruit (écart-type) sont relevées sur les images obtenues et comparées à l'indice de qualité de référence. Les mesures de doses obtenues sont comparées à celles affichées à la console et à celles acquises lors d'une précédente étude sans modu- lation automatique. Résultats : Des résultats préliminaires font apparaître une réduction des mAs de 85 %, en diminuant le diamètre du fantôme de 20 à 13 cm. Conclusion : Le système de modulation étudié permet d'optimiser la dose délivrée en TDM pédiatrique, mais les indicateurs dosimétriques affichés surestiment l'impact du système.

Mots clés : Dosirnétrie - Pédiatrie - Scanographie

15 h45 Durée : 7 minutes

INTERET DU CALCUL DE LA VOLUMETRIE POUR LES ANEVRISMES INTRA-CRANIENS TRAITES AUX COILS MATRIX G GIANGRASSO, G BOURBOTTE, H BRUNEL V COSTALAT, A BONAFÉ MONTPELLIER - FRANCE

Objectifs : Le but de cet exposé est de présenter la méthode de quan- tification du Volume Embolisation Ratio (VER) utilisée dans notre service lors des traitements par coils Matrixm. L'évaluation de ce V. E. R devient en effet nécessaire depuis l'avènement des coils bio- actifs dont l'opacité radiologique inférieure à celle des simples coils de platine, ne permet pas de déterminer visuellement la qualité du packing de façon fiable. Matériels et méthodes : Sur une série de 65 patients, nous avons uti- lisé une méthode de calcul du volume anévrismal par assimilation du volume de la poche à une ellipsoïde. Les séries d'acquisitions ont été réalisées à l'aide d'un biplan Siemens Neurostarm et le calcul volu- mique a été obtenu grâce à un logiciel dédié « Volume Anévrisme Matrix GDC 2004 B. Pour chaque anévrisme, nous avons effectué 3 mesures orthogonales (A, B, C ) sur 2 séries perpendiculaires afin d'obtenir une estimation du volume anévrismal théorique. Résultats : La moyenne des VER obtenue dans notre série est de 25 % environ. La méthode de calcul, bien que facilement réalisée en pratique, présente des limites en raison des variabilités morphologi- ques des anévrismes qui ne correspondent souvent pas véritablement à une ellipsoïde. Conclusion : Une meilleure estimation du volume anévrismal est donc nécessaire afin d'optimiser le ratio volume des coils sur volume de l'anévrisme. " - Mots clés : Encéphale, anévrisme - Sondes et cathéters, radiologie interventionnelle

échographique de repérage permet de centrer l'antenne au niveau de la sténose carotidienne. Une acquisition 3D TOF permet l'analyse en pondération T l et la localisation précise de la plaque. L'analyse mor- phologique est réalisée en séquence axiale TSE pondérée T2 ou DP, comportant une triple IR (SPIR, Black blood) synchronisée à l'acqui- sition avec le pouls périphérique. Six patients présentant des sténoses carotidiennes internes symptomatiques diagnostiquées par angioscan- ner et échographie des vaisseaux du cou ont bénéficié d'un complé- ment d'examen par IRM dans le cadre d'un bilan pré-stenting. Résultats : L'RM permet d'obtenir une imagerie de qualité de la paroi carotidienne et nécessite un repérage précis de la sténose par Doppler. Le temps d'acquisition est relativement long et dépend de la régularité car- diaque du patient. L'imagerie haute résolution sur les six patients a per- mis d'accéder à la morphologie de la plaque et à son degré d'instabilité. Conclusion : Cette exploration par IRM de la plaque carotidienne est un complément indispensable dans le bilan pré-stenting carotidien et devrait permettre d'améliorer la prise en charge thérapeutique. "" Mots clés : RM, sténose

16 h 05 Durée : 7 minutes

LE SCANNER 4D : UNE NOUVELLE TECHNIQUE PROMETTEUSE DANS L'IRRADIATION DES CANCERS PULMONAIRES A ROUSSEAU, T LEMOINE, D PEURIEN, L SIMON, V SERVOIS, P GIRAUD, M SALIOU, JC ROSENWALD, S NEUENSCHWANDER PARIS - FRANCE

Objectifs : L'irradiation d'une tumeur thoracique nécessite habituel- lement un scanner 3D en position de traitement. Une nouvelle tech- nique permet d'étudier le déplacement des lésions en fonction du cycle respiratoire : le scanner 4D. Matériels et méthodes : Les mouvements respiratoires sont détectés par une caméra infra-rouge orientée vers un boîtier externe positionné sur l'abdomen. Une acquisition séquentielle, réalisée en mode ciné, est couplée à l'enregistrement du cycle respiratoire (RPM-Varian). Résultats : Les images sont rétrospectivement triées en 10 séries grâce à un logiciel dédié (Advantage 4D-GEMS). Chaque série cor- respond à une phase particulière du cycle respiratoire. La phase la mieux adaptée au patient sera choisie lors de la dosimétrie. L'irradia- tion sera alors réalisée pendant cette phase respiratoire. Conclusion : Les techniques d'asservissement respiratoire ouvrent de nouvelles perspectives : meilleure précision, diminution de la toxi- cité radio-induite, augmentation de la dose à la tumeur. Ces perfec- tionnements technologiques demandent aux manipulateurs des connaissances étendues. Une coopération multidisciplinaire (radio- diagnostic, radiothérapie) au sein d'une unité transversale pourrait répondre à ces nouvelles exigences. - Mots clés : Thérapeutique, tumeur maligne - Scanographie - Pou- mons

Modérateur : Philippe Colas

15 h55 Durée : 7 minutes

IMAGERIE HAUTE RESOLUTION DE PLAQUE CAROTIDIENNE P ESTRUCH, R LE PLAPOUS, O MARTIN, M PIGOT, V COSTALAT, E LE BARS, A BONAFÉ MONTPELLIER - FRANCE

Objectifs : Réalisation de l'imagerie haute résolution dans la carac- térisation des plaques carotidiennes dans le bilan pré-stenting. Matériels et méthodes : Les explorations IRM sont réalisées à 1,5 Tesla avec une antenne de surface (diamètre 47 mm). Un examen

16 h 15 Durée : 7 minutes

KIT ALLERGIE H HAMELIN, C DARDELIN, F RÉIY-JACOB, F BRODA, B CHAVAGNAC, VA TRAN-MINH LYON - FRANCE

Objectifs : Description du contenu d'un kit regroupant les éléments minimums nécessaires pour traiter rapidement les conséquences d'une réaction sévère aux produits de contraste.

Matériels et méthodes : Une valisette est présente dans chacune des salles où sont réalisés des examens avec injection de produit de contraste. Une fiche réflexe collée à l'intérieur de la valisette énumère la conduite à tenir et rappelle le numéro de téléphone de l'équipe médicale d'urgence. La valisette contient de l'adrénaline (stylo injec- table et ampoules de 1 mg), de l'épinéphnne, des ampoules de sérum physiologique, une poche de Ringer, des seringues de 10 ml, des tro- cards et une carte « réaction aux produits de contraste ». Cette carte rapportant l'accident et le type de contraste utilisé est à remettre au patient. Un dossier CIRTACI (étude nationale sur les réactions aux produits de contraste) avec des tubes de prélèvements se trouve dans chaque valisette. La création de cette valisette s'est accompagnée d'une formation donnée aux équipes médicales et paramédicales. Résultats : Depuis la mise en place de la valisette, lors de différents incidents en salle de scanner, les réactions de l'équipe ont été plus rapides. Conclusion : Le principe de cette valisette peut être appliqué en CHU comme en cabinet de radiologie.

Mots clés : Urgences - Produits de contraste - Radiologie

16 h25 Durée : 7 minutes

LA PELVlMETRlE VOLUMIQUE EN SCANOGRAPHIE HELICOIDALE 40 DETECTEURS

Objectifs : Préciser le rôle du manipulateur au cours de chacune des étapes de réalisation d'une scanopelvimétrie, à l'aide d'un scanner multidétecteur de dernière génération. Matériels et méthodes : L'analyse de l'intervention du manipula- teur à toutes les étapes de réalisation d'une scanopelvimétrie volumi- que a été effectuée chez 68 patientes. Le positionnement de la patiente, l'acquisition des données et les étapes du post traitement ont été revus. Résultats : La réduction maximale de la dose délivrée à la patiente est obtenue en effectuant une acquisition directe unique avec les para- mètres suivants : collimation 2 mm, intervalle de reconstruction : 1 mm, pitch de 1,2 soit 4 secondes pour 300 mm de hauteur, 80 KV, 65 mAS. La DLP obtenue ainsi est de 37 mGyIcm. L'acquisition directe nécessite un centrage anatomique précis. L'ensemble de l'exa- men est effectué en 5 minutes. Les mesures des détroits supérieur, moyen et inférieurs sont effectuées sur des reconstructions multipla- naires. L'appréciation de la morphologie du bassin et la reproduction des incidences de Thoms et de Fernstrom sont obtenues en mode 3D Rendu de Volume. L'ensemble du post traitement dure 15 minutes. Conclusion : La maîtrise par le manipulateur des paramètres d'acqui- sition optimaux et du bon positionnement des patientes, sa connais- sance des étapes du post traitement permettent d'obtenir rapidement des informations équivalentes ou supérieures à la scanopelvimétie classique au prix d'une irradiation moindre des patientes.

Mots clés : Scanographie - Pelvis - Anatomie

16 h35 Durée : 7 minutes

RADIOFREQUENCE MAMMAIRE : PRINCIPE, INDICATIONS, PREMIERS RESULTATS

Objectifs : Présentation de la technique de destruction tumorale par radiofréquence adaptée au traitement des tumeurs mammaires. Matériels et méthodes : Cinq patientes âgées de plus de 65 ans pré- sentant une tumeur mammaire sont traitées par hormonothérapie pen- dant 6 mois. Le reliquat tumoral a été traité par radiofréquence sous

repère échographique, sous anesthésie locale et sédation. Le suivi est clinique et par imagerie (échographie, mammographie, IRM). Résultats : L'intervention a toujours été parfaitement supportée. Aucune complication grave clinique n'a été relevée. Après traitement le suivi évolutif clinique retrouve une augmentation nette du volume tumoral par réaction inflammatoire. C'est I'IRM qui montre le plus nettement l'efficacité du traitement avec la disparition du rehausse- ment nodulaire sur les séries après injection. Conclusion : Le traitement par radiofréquence des tumeurs mammai- res est une option thérapeutique possible bien supportée par les patientes.

Mots clés : Radiofréquence - Sein - IRM

16 h45 Durée : 7 minutes

UTILISATION DU JUS D'ANANAS EN TANT QU'AGENT DE CONTRASTE NEGATIF EN CHOLANGIO- PANCREATOGRAPHIE-IRM C COUDRAY, E LEBIGRE, L AZIZI, M LEWIN, C HOEFFEL, L MONNIER-CHOLLEY, JM TUBIANA, L ARRIVE PARIS - FRANCE

Objectifs : La qualité des examens de cholangiopancréatographie- IRM (CPRM) est fréquemment dégradée par le signal élevé du contenu digestif. L'objectif de cette étude était d'évaluer le jus d'ana- nas en tant qu'agent de contraste négatif en CPRM. Matériels et méthodes : Nous avons comparé les résultats obtenus en CPRM avec ingestion de jus d'ananas ou ingestion d'un produit de contraste superparamagnétique (Ferumoxsil-Lumirem), en terme de suppression du signal au sein de l'estomac, du cadre duodénal et du grêle proximal et en terme de visualisation du canal de Wirsung, des voies biliaires intrahépatiques, de la voie biliaire pnncipale sus- pancréatique et de la voie biliaire pnncipale intrapancréatique. Résultats : Sur les séquences de CPRM, les résultats étaient équiva- lents en terme de suppression de signal de l'estomac, du cadre duo- dénal et du grêle proximal après ingestion de jus d'ananas ou de Ferumoxsil. Parallèlement, la visualisation du canal de Wirsung, des voies biliaires intra-hépatiques, de la voie biliaire principale suspan- créatique et de la voie biliaire pnncipale intrapancréatique était équi- valente après ingestion d'ananas ou de Ferumoxsil. Conclusion : L'ingestion de jus d'ananas permet d'obtenir une dimi- nution efficace du signal du tractus digestif en CPRM et constitue donc une alternative séduisante à l'utilisation des produits de contraste superparamagnétiques.

Mots clés : IRM - Pancréas - Angiographie

16 h 55 Durée : 7 minutes

TECHNIQUES DE LA TOMODENSITOMETRIE EN PATHOLOGIE MAMMAIRE Y ~ACASSAGNE, C HAGAY, P CHEREL, F THÉVENIN SAINT-CLOUD - FRANCE

Objectifs : Décrire et illustrer le déroulement d'un examen tomoden- sitométrique en pathologie mammaire. Matériels et méthodes : A partir de notre expérience de plus de 5000 examens tomodensitométriques, nous rappelons les conditions de réalisation et les paramètres techniques d'un examen tomodensi- tométrique diagnostic ou interventionnel en pathologie mammaire. Résultats : Avant l'examen d'une patiente à jeun, non allergique, le bilan sénologique doit être affiché pour vérifier le type, la topographie et la taille de la lésion suspecte. La patiente est placée soit en decu- bitus soit en procubitus. Nous réalisons une acquisition hélicoïdale sans injection de produit de contraste puis une acquisition précoce et une troisième tardive. La hauteur d'acquisition est fonction de l'indi- cation et de la topographie de la lésion. L'injection intraveineuse de 1,5 mL/kg de produit de contraste non ionique à l'aide d'un injecteur automatique est nécessaire. En fin d'examen le réglage approprié des